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Cinéma 41 Mes
41
petites histoires courtes inspirées du quotidien, pour composer
un film lucide, noir et sadique Sans vouloir présenter une liste exhaustive, j'aime particulièrement le cinéma britannique, celui japonais et russe, aussi celui des pays scandinaves* ; or le seul cinéma qui m'insupporte est celui français actuel : morale de pacotille et droit-de-l'hommisme, lieux communs et pensée unique, mauvais acteurs et mauvaise mise en scène, mauvais montage, niais et soporifique, aussi vide que la variété française. Pourquoi l'État finance-t-il une nullité pareille ? * Une petite merveille : The Troll Hunter (Trolljegeren, Le Chasseur de trolls), film fantastique norvégien d'André Øvredal ! Pour rire, la "méthode Besson" : https://www.youtube.com/watch?v=GJ1ySirkOAE. Un
jour, un marchand me contacta, il voulait m'acheter mes photographies,
il me proposait 80
euros.
Non pas 80 euros pour chaque photographie, mais pour la totalité
à ce moment-là des 3.000 paysages de ce site,
un site qui me prit plus de 10.000 heures de post-traitement et
m'avait déjà coûté plus de 40.000 euros
de matériel et de frais cumulés, essentiellement des
taxes de carburant ! Cela s'ajoute ainsi au ministère de
la Culture qui me fit supprimer le RMI après que j'eus sollicité
son aide. Quant à Monsieur Luc Besson, il sera rémunéré 4.44
millions d'euros
pour saccager la prégnante BD de Mézières,
Valérian. Accrochez-vous, et faites-vous à l'idée que c'est moins dégueulasse et pervers que la gestion de Covid-19 !
1) Le rond-point !
Préambule : La voiture filait
à vitesse modérée et son conducteur conduisait les yeux rivés sur
le GPS, car avec tous ces nouveaux radars une seconde d'inattention
coûtait cher. Le ministre l'avait annoncé à la télévision :
« la guerre est déclarée pour lutter contre la mortalité sur
la route et tout sera mis en œuvre pour y parvenir ». Il avait
pourtant surpris tout le monde, le ministre, en décrétant
obligatoire le port d'armes. Il ne faut pas croire que l'on imagina
devoir conduire avec le pistolet posé sur le siège avant ou dans la
boîte à gants, il s'est d’ailleurs aussitôt avéré que l’arme
devait être transportée dans le coffre non chargée. Personne ne
comprit de quoi il s'agissait exactement. Certains crurent à une
plaisanterie, d'autres à une défaillance de l'intelligence
artificielle du Gouvernement, certains évoquèrent une maladie
dégénérative. Développement : « Prenez le rond-point et sortez à la première sortie... » Tu as cours d'Histoire ce matin ? As-tu fait tous tes devoirs ? Non papa, la maîtresse n'a pas donné de devoir pour aujourd'hui, je l'ai déjà dit à maman. « Au rond-point tournez à droite et allez tout droit... ». Maman viendra te chercher à l'école ce soir, tu n'as pas oublié ? Non papa. Matthieu se frotte le genou qu'il a égratigné hier à la récré, la croûte commence à se décoller. Il n'aime pas quand son père lui rappelle que maman et lui se sont séparés. Il faut à chaque fois tout expliquer deux fois. Sa mère s’inquiète pour la santé mentale de son père, n’a-t-telle pas dit plusieurs fois qu’il est fou ? L’école invite les enfants à dénoncer leurs papas et mamans. « A 800 mètres prenez le rond point et sortez à la troisième sortie... » Maman t'aime tu sais. Le soir venu sa mère lui dira la même chose, en plus de dire qu’il est fou. C’est souvent la guerre entre maman et papa, c'est pour ça que maman et papa se sont séparés. La voiture file sur la double voie, à cette heure-ci il n’y a presque personne, les panneaux publicitaires défilent à une vitesse constante, ils marquent comme le rythme de l’existence : achète ceci, achète cela, fais ceci, ne fais pas cela. Oui papa, je sais. Mais aussitôt le GPS s'illumine en rouge et clignote, une brève alarme retentit à l’intérieur de l’habitacle et la musique est interrompue. Sur l'écran le visage martial d’un militaire prend forme. « Prenez le rond-point et gardez le ! » Les mains crispées sur le volant,
soudainement fébrile, Olivier engage la voiture vers le centre du
rond point, celle-ci tressaute violemment quand les roues avant
prennent contact avec le trottoir, un bref coup de volant à gauche
l'envoie déraper sur le terre-plein en faisant valdinguer la
sculpture d’art moderne qui s'y trouvait, le tête-à-queue qui
s’ensuit se termine dans un nuage de poussière. Vite Matthieu, sors de la voiture ! D'un geste vif de la main gauche qui plonge sous le siège, le père tire la commande qui ouvre le coffre, puis il saisit la poignée de la porte tout en défaisant sa ceinture de sécurité de la main droite. Sous l’emprise du stress, il doit s'y prendre à deux fois, enfin la ceinture se libère, le voilà dehors. Il ne peut s’empêcher de jeter un bref regard circulaire, puis se dirige d’un pas allongé vers le coffre, comme cela est mis en scène avec la publicité diffusée depuis quelques jours, à la différence que l’acteur, lui, garde son calme. Mais là il ne s’agit pas de cinéma, c’est pour de vrai et il ne sait pas encore si c’est la poisse que ça tombe sur lui ou si c’est une chance, curieusement il n’avait même pas pensé à cette éventualité. C’est toujours aux autres que ça arrive. Aide moi à sortir la caisse Matthieu, vite ! « Prenez le rond-point et gardez le ! » Matthieu est transi de froid en ce jour
d’hiver particulièrement gris et au ciel plombé, il ne manque
plus que les corbeaux sautant d’une patte sur l’autre qu’il
observe à travers la fenêtre de la salle de classe, il a quant à
lui les jambes maigres qui tremblent. Le temps paraît soudainement
s'être arrêté, le silence est oppressant. Il regarde son père
s’activer pour extraire maladroitement une grosse caisse marron.
Tiens mets vite ces vêtements ! « Prenez le rond-point et gardez le ! » Son père lui tend une veste militaire
trop grande pour lui et un casque rouillé qui lui tombe sur les
yeux, il se démène lui-même pour enfiler un genre de treillis de
camouflage par dessus ses vêtements, le voilà qui ressemble à un
clown. Sûr que maman rirait à gorge déployée si elle voyait la
scène, mais d’y penser le rend triste aussitôt. Matthieu, ramène moi la boîte métallique qui est dans la malle, fais vite ! « Prenez le rond-point et gardez le ! » Son père s’échine pendant ce temps-là à poser le gros fusil sur une sorte de support, il doit s’y prendre à plusieurs fois. Il ouvre ensuite la boîte en métal et en extrait le bout d’une sorte de long ruban en tissu sur lequel sont montées en rang serré les plus grosses cartouches que Matthieu a jamais vues. Son père finit par s’allonger derrière la Mitrailleuse Browning M2 de calibre.12,7 mm posée sur son trépied M3, il plaque son fils contre le sol à côté de lui, fixe et ressert la sangle de son casque, puis saisit l’arme par les deux poignées placées à l’arrière et approche ses deux pousses de la détente. Il vide ses poumons et prend une profonde inspiration, son cœur bat la chamade. Depuis que le GPS a déclenché
l’alarme quelques minutes seulement ont passé, mais ce moment
semble pour Olivier avoir duré une éternité. Une voiture se
profile soudainement à l’horizon et se dirige vers le rond-point.
Mais a-t-il encore le choix de la
réflexion ? La voiture se rapproche très vite, et au moment où
elle s’engage sur le rond-point Olivier peut voir les yeux du
conducteur qui ignore jusqu’à sa présence, or le véhicule ne
fait que tourner et prend une des sorties, il s’éloigne pour enfin
disparaître, son propre GPS ne lui ayant pas intimé l’ordre de le
garder. Revigoré par une confiance en lui que ce temps mort octroie,
Olivier resserre les doigts autour des deux poignées. Il a toujours
rêvé d’être militaire, il se dit qu’il est fin prêt pour une
confrontation. Pendant ce temps-là la mère de Matthieu conduit sa propre voiture, elle ralentit sa vitesse car un rond-point est en vue, il faut toujours s’engager à vitesse modérée. On dirait que le ciel s’éclaircit enfin, finalement cette journée ne sera pas si morose. « Prenez le rond-point et… »
2) La bouée de sauvetage !
Préambule : C’est un temps d’hiver, les herbes
sont rousses et restituent au ciel gris les couleurs qu’il a perdues, un aigle plane à la recherche d’un rongeur, de temps
en temps un poisson saute pour attraper un insecte imprudent. Un père
et sa fille sortent de la voiture garée sur le bas-côté.
Lucie, ne reste pas assise là, il y a des voitures qui passent, c’est dangereux ! Lucie fait la moue mais saute aussitôt sur le sol et se rapproche de son père qui entreprend d’assembler sa canne à pêche. Lucie s'ennuie toujours quand son père pêche. La canne d’une main, le fil et l’hameçon de l’autre, Robert descend vers le petit ponton en bois qui est relié à la rive par deux chaînes métalliques, le poids de Robert le fait très légèrement pencher d’un côté, créant une petite onde qui effleure la surface de l’eau sombre qui était jusque là lisse comme un miroir. L’hameçon file dans l’air en tournoyant, le flotteur éclabousse la surface du lac puis remonte et oscille, le père de Lucie s’assoie et se dandine sur son petit siège pliant pour trouver une assise plus confortable. Développement : Ploc, ploc, ploc, de derrière la pente rocheuse sur la gauche apparaît une petite barque verte qu’un rameur assis en son milieu fait avancer de dos en tirant sur les rames. Après chaque effort il s’arrête quelques instants pour laisser la barque glisser doucement sur l’eau. Le rameur en se retournant aperçoit Robert et sa fille, les deux hommes se saluent brièvement de la main, puis il range les rames, se redresse dans la barque et lance à son tour un lancer avec sa canne à pêche. Papa, qu’est-ce que c’est que cette roue orange derrière toi ? C’est une bouée de sauvetage ma chérie. Mais ça sert à quoi ? Ça sert à sauver des vies ma chérie. Lucie commence déjà à trouver le temps long. Avec maman au moins les journées sont amusantes, on fait les magasins, on va manger des glaces. Et puis Lucie n’aime pas quand son papa attrape un poisson et qu’elle le voit agoniser longuement en essayant d’attraper de l’air. C’est pourtant plus facile de respirer à l’air libre que la tête dans l’eau. Pour faire comme le poisson, Lucie s’est bouché le nez et n’a pas tenu très longtemps. Dis papa, tu peux me montrer comment ça marche ? La pêche ? Non, la bouée de sauvetage ! Je ne peux pas ma chérie, ce n’est pas un jouet, c’est pour sauver des vies comme je t’ai dit. À cet instant on entend un cri
aigu et un grand plouf. Le pêcheur de la barque a glissé et est
tombé à l’eau au moment où le poisson qu’il venait d'attraper
lui échappait des mains. Monsieur, ne bougez pas ! Vite Lucie, aide moi à trouver une barque ! Ne vous inquiétez pas Monsieur, on va venir vous chercher ! Mais il n’y a aucune autre barque papa ! Ne vous inquiétez pas Monsieur, on va trouver une solution ! Papa, pourquoi tu ne lui lances pas la bouée de sauvetage ? Robert se frappe le front avec la main, putain qu’il peut être stupide ! Il arrache le couvercle de son support et en extrait la bouée. Il n’est pas évident de lire le mode d’emploi dans des circonstances pareilles, mais en existe-t-il de bonnes ? Pas d’affolement, ne pas oublier de garder le bout de la corde qui doit être libérée et dépliée, il serait trop bête de lancer tout le paquet ! C’est une chose qui doit arriver parfois. Fichtre ! Tu vois Lucie, c’est ton jour de chance, papa va te montrer comment on se sert d’une bouée de sauvetage. Tiens Lucie, prends cette extrémité de la corde pendant que papa lance la bouée ! Et si sa fille était emportée avec ?
Allons donc, ce n’est pas le moment de paniquer. Avec d’amples mouvements du bras il fait plusieurs fois le geste puis lance la bouée qui s’envole et tournoie sur elle-même en déroulant la corde. Mais le geste est mal calculé, la bouée tombe à l’eau à une grande distance du naufrager qui devrait lâcher sa barque. Vite, vite, vite, ramenons la bouée et recommençons. Papa, fais quelque chose ! Oui ma chérie, je ne fais que ça ! Cette fois-ci Robert doit
réussir son coup, il n’aura pas droit à une troisième chance car
le naufragé d’eau douce paraît ne plus réagir. Et puis il lui
importe que sa fille soit fière de lui. De retour près du ponton, Robert et sa
fille restent les bras ballants. Il se sent lâche, il aurait dû se
jeter à l’eau. S’il était venu avec son téléphone portable il
aurait pu appeler les secours, et puis il n’a même pensé demander
à sa fille d’arrêter une voiture, tout est allé si vite. Dis-moi papa, le Monsieur a été assommé par la bouée ? Je le crains ma chérie, oui Pourquoi alors la bouée n’est pas faite en mousse qui ferait pas mal ? Parce que si elle est en mousse elle serait trop légère pour être lancée avec la corde. En remontant vers la route le long de laquelle ils avaient garé la voiture, Lucie appelle son père. Viens voir ici papa, il est écrit ici que les prises trop courtes doivent être remises à l’eau ! Peut-être que ce pêcheur n’avait pas la taille réglementaire ? Peut-être bien ma chérie, peut-être bien. L’aigle a fondu sur son lapin, les serres enfoncées dans sa chair il reprend son envol.
3) NO OVERNIGHT PARKING !
Le moment des vacances approchant, Marie et Patrick ont choisi leur prochaine destination en camping-car, cette année ce sera les Hautes Terres. Ils n’y sont jamais allés et l’endroit a l’air magnifique, mais certains de leurs amis leur ont parlé de la difficulté à se garer la nuit. En effet, l’arrêt prolongé est strictement interdit. Chaque pays a donc ses coutumes, à moins que ce soit une question de sécurité, ou plus prosaïquement pour obliger les touristes à dépenser leur argent. Il se trouve que l’achat à crédit du camping-car a été un lourd investissement, alors il n’est pas question de gaspiller le peu d’argent qu’il reste après avoir payé les impôts. Si peu de gens prennent des vacances désormais, c’est pour beaucoup un luxe qui devient inaccessible. Développement : Patrick porte une cantine en tôle, elle est remplie des victuailles qui seront une réserve en cas de problème ou le moyen d'économiser l’argent du voyage. Il la pose sur le sol puis passe la main sur une vitre latérale. C’était une excellente idée ces vitres en verre renforcé qui résistent aux lancers de canettes de bière ou de cailloux, car les comportements sont de plus en plus agressifs. L’idéal serait bien entendu de partir avec un vieux véhicule blindé, mais Marie s’est sentie rassurée. Je la mets où la cantine ? Laisse la là, devant le camping-car, je dois encore ranger pour faire de la place. Très bien. Quelque temps plus tard les voilà fins prêts. Après avoir vérifié la fermeture de leur maison, et par deux fois, ils prennent l'autoroute sécurisée où la multitude de caméras de surveillance a remplacé les yeux des oiseaux décimés par la pollution, puis prennent un bateau, bientôt ils laissent le monde moderne derrière eux et s’engagent dans le vaste pays des légendes. Ils croisent de moins en moins de véhicules et s’enfoncent dans des vallées cernées de montagnes grises qui se resserrent. Les rares villages semblent refermés sur eux-mêmes et à l’écart des voies de circulation, des lumières brillent à l’horizon. Le chômage et la dernière guerre ont fini par avoir raison des économies locales, et les populations affamées ont afflué vers les ghettos des grandes métropoles qu’il vaut mieux éviter. Marie ouvre de grands yeux pour contempler la beauté inouïe des paysages, elle tient posée sur ses genoux une vieille carte dépliée. Le plus surprenant est l’absence de drone volant au dessus de la tête. Qu’il a dû être agréable par le passé de vivre sans être surveillé ! Es-tu fatigué ? Si tu veux je te remplace. Non, ça va. Tu es sûr ? Ne vas surtout pas nous mettre dans un fossé ! Non non ça va je t’assure. Les heures passent et le soleil voilé disparaît derrière une chaîne de montagne au relief arrondi. Marie, je pense qu’on sera plus tranquille au bord de la mer, on est à quelle distance ? Je regarde justement, je pensais la même chose, on peut prendre la seconde à gauche. Maintenant il fait nuit et la route détériorée suit exactement le bord de mer qui serpente. Soudain Patrick freine violemment et Marie non prévenue lâche son gobelet rempli du café tiède qui vient gicler sur le tableau de bord ! Des grosses gouttes noires ruissellent sur la carte. Bordel fais attention ! Je t’ai dit que je pouvais te remplacer ! Tu attends le dernier moment. Patrick passe la marche arrière qui craque et fait reculer le camping-car sur une trentaine de mètres. Regarde, il y a un parking là à droite ! Tu en es certain ? Oui, regarde ce panneau jaune juste au milieu, là tu vois ? Il est écrit no overnight parking ! Leurs amis leur avaient rapporté que l’on sait s’il s’agit d’un parking pour se garer, quand justement il est signalé par un panneau jaune fluorescent qu’il est interdit de s’y mettre pour la nuit Face au camping-car garé avec soin, la
lune, qui régulièrement sort des nuages tourmentés, éclaire la
mer et permet d’en discerner les vagues qui viennent se fracasser
sur les rochers en contre-bas. Penses-tu que nous serons enquiquinés cette nuit ? Je n’ai pas envie d’être agressée. Je ne pense pas qu’on le soit. En vérité Patrick est inquiet, mais il ne voudrait pas le laisser paraître. Cette situation est nouvelle et ce qui est nouveau laisse souvent place à l'imprévu. Il ne va certainement pas beaucoup dormir. Mais Marie l’appelle de l’intérieur. Viens voir, j’ai une petite surprise pour toi ! Marie lui tend une boîte de plus d’un mètre de long sur 50 cm d’épaisseur. Où l’avait-elle mise ? Voilà pourquoi tu as voulu ranger une dernière fois ! Tu m’as bien eu Marie. Sur la boîte il est écrit : « Robot-kit pour no overnight parking, édition limitée ». Tu vois, j’ai trouvé ça sur Internet, il paraît que c’est très efficace. Patrick défait le ruban adhésif et soulève le couvercle. Dedans se trouve un genre de grande marionnette en bois peint qui va de la tête articulée jusqu’à la partie haute des cuisses. Mais comment ? Qu’est ce que... D’après la publicité il suffit de laisser l’automate sur le siège conducteur pour faire croire que le camping-car ne s’est pas arrêté pour la nuit. Tu as déjà entendu parler des Italiens qui portaient une fausse ceinture de sécurité dessinée sur la poitrine ? Là c’est pareil, sauf que c’est légal. C’est gentil Marie, mais qui pourrait se laisser berner par un mannequin en bois ? Ce n’est pas n’importe quel mannequin, c’est un automate très sophistiqué. Attends, je vais te montrer, là les yeux tournent et un scanner intégré les oriente automatiquement, et ici la bouche est articulée et synchronisée avec la voix. J’ai même enregistré ta propre voix. Car elle parle cette chose ? Bien sûr qu’il parle, on peut même le programmer pour répondre aux agents de police, il tourne la tête et l’agite pour dire non ou oui aux questions entrées dans la base de données. Marie et Patrick se sont couchés vers
une heure du matin, le vent berce doucement le camping-car, le
robot-kit est assis sur son siège et relié à la prise allume-cigare. Il est en état de veille, niveau d’alerte poussé
au maximum, radar, détecteur sonore et scanner mis
sur « on ». En v’là un autre là, j’sais pas c’qui zont, y s’mettent toujours dans ce virage. Attends, si l’est pas derrière l’volant j’vais lui rappeler le règlement ! Vous avez raison Chef ! Et comment j’ai raison ! Le règlement c’est le règlement. La voiture des policiers se gare doucement derrière le camping-car, le moteur est arrêté, une lampe torche à la main le chef arrive au niveau de la place du conducteur du véhicule et braque dans sa direction un faisceau de lumière blanche. Instantanément, comme prévu, le programme s’active, le robot-kit tourne sa tête de bois peint vers la source de lumière, ses yeux quittent le journal qu’il était censé lire et fixent le visage du policier que la reconnaissance faciale a détecté, la vitre se baisse. Bonjour Monsieur le policier. La mâchoire inférieure descend et remonte de manière saccadée au grès des mots, les yeux brillants en céramiques tournent dans leur orbite. Bonjour, Monsieur, vous êtes en vacances comme qui dirait ? Oui Monsieur le policier, mon épouse et moi nous venons visiter votre beau pays. Bien bien, vous n’avez pas une intention cachée de dormir sur l’parking ? Bien sûr que non Monsieur le policier, nous faisons juste une petite pause. Bien bien, faut pas dormir ici, c’est interdit. Oui Monsieur le policier, c’est bien compris. Patrick et Marie dorment profondément à
l’arrière. Le policier remet le contact, la
voiture déboîte et dépasse le camping-car.
Vous voyez Chef, ils ne sont pas tous malhonnêtes. J’en suis pas certain, c’deux-là j’les aurai à l’œil ! Sa tête ne m’revenait pas ! Oui chef, faut traquer les fraudeurs et les criminels ! Quelques miles plus loin, un véhicule utilitaire déglingué est arrêté sur un no overnight parking. Sous-chef, à vous d’y aller c’te fois-ci, je veux vous voir à l’œuvre ! Je reste en arrière. Le Robot-kit s’active, il tourne sa tête en plastique dont le revêtement part par endroits, la peinture est abîmée et reprise maladroitement. Un des yeux est fixe et la mâchoire tremble, signe qu’un des rouage est sur le point de lâcher, et la tête pivote de manière saccadée. Bonjour, Monsieur, vous êtes en vacances comme qui dirait ? Le sous-chef prend bien garde de faire exactement comme son chef. Oui Monsieur le grrrr policier, mon épouse et moi nous venons grrrr visiter votre beau pays. Bien bien, vous n’avez pas une intention cachée de dormir sur l’parking ? Mais aussitôt de la fumée s’échappe de la bouche du robot. Le sous-chef fait un pas en arrière, il met la main sur son arme et se tourne vers son chef. Chef, chef, nous avons un fumeur ici ! Le chef ouvre violemment la porte de son véhicule, s’extrait avec force et remonte son pantalon en tirant sur la ceinture qu’il réajuste de droite à gauche, puis il avance d’un pas ferme vers le lieu du flagrant délit qui va encore le valoriser aux yeux de ses supérieurs. Veuillez sortir d’votre véhicule ! Vous êtes en infraction sur la voie publique ! Chef, c’est bizarre, il a les yeux qui fondent ! Le chef sort son arme et la braque devant lui. Cette fois-ci t’es fait mon gaillard, fais pas l’malin ! Oui Monsieur le policier, mon épouse et moi grrrr nous venons visiter votre beau pays grrrr. Chef, y a un truc pas normal, il n’a plus d’yeux et regardez ses cheveux brûlent ! Si c’est normal sous-chef, le tabagisme tue, et c’est pour ça qu’on est là ! La tête en plastique s’embrase, elle
bascule en avant et met le feu aux cuisses du robot qui
explose dans une gerbe d’étincelles. A ce moment là la
porte arrière du véhicule s’ouvre, en jaillit un petit gros à
moitié nu qui entoure avec une couverture son corps adipeux. Vous n’étiez pas en train de dormir dans ce véhicule ? Et votre copain là il fume ! Vous voyez sous-chef, nous avons cette fois-ci un double flagrant délit ! Ce fut une nuit agréable et surtout tranquille, le réveil face à la mer restera un souvenir inoubliable. Marie et Patrick reprennent leur route, le poste de radio diffuse Elektra. C’était formidable, Marie, cette idée de robot-kit, tu as eu une excellente idée, vraiment. Tiens, regarde là à droite ce camion qui a brûlé, on dirait bien qu’il fume encore. Oui, je dirais que c’est un touriste qui n’a pas pensé acheter un robot-kit ! Marie et Patrick rient aux éclats et s’embrassent. Tout le monde n’a pas la chance de
t’avoir ma chérie. 4) La roue de l’infortune !
Préambule : Pour rester aimable dans la manière de
le formuler, cela faisait quelques années que la Justice laissait
sérieusement à désirer. Non pas qu’elle était inféodée au
pouvoir en place et qu’elle servait mieux les nantis que les
pauvres bougres, cela tout le monde en avait conscience depuis fort
longtemps, mais la crise économique avait considérablement enflé
après la troisième guerre mondiale et ne permettait plus d’accorder
les crédits nécessaires, d’autant que la précarité touchait
désormais toutes les classes de la société. Développement : Mesdames, Messieurs, voici pour la première fois ouverts les Jeux de la Roue de l’infortune ! Applaudissements du public Je ne vous présente pas Monsieur le ministre de la Justice à l’origine de cette initiative ! Applaudissements du public Sous les feux des projecteurs,
l’animateur habillé en arlequin, signe des temps difficiles,
le ministre à ses côtés la mine sombre pour conforter la dignité
de sa charge, se tient devant la scène fermée par un grand rideau
écarlate. Aujourd’hui, c’est un grand jour pour la Justice, en plaçant tous les individus sur un plan d’égalité, grâce au tirage au sort, elle devient véritablement démocratique ! Applaudissements du public Le ministre intervient à son tour. Il ne sera pas dit qu’une justice expéditive ne respecte pas nos valeurs démocratiques, ces belles valeurs qui ont fait la civilisation à laquelle nous tous sommes si profondément attachés. La Justice ne doit pas être confisquée, elle doit s’exercer en dehors de toute considération de classe, nous voulons véritablement une Justice pour tous, et nous vous l’offrons ! Applaudissements du public Mesdames, Messieurs, la Roue de l’infortune ! Le silence s’installe, chacun retient
son souffle, le présentateur pivote et désigne la scène, le rideau
s’ouvre lentement dans un roulement de tambour, les projecteurs se
focalisent alors sur une grande roue dorée qui est fixée dans un
poing dressé. De chaque côté une cage de 20 mètres de long
renferme les prisonniers en attente de jugement qui ont eu la chance
de gagner au jeu de grattage qui leur est réservé. Numéro 42 ! Veuillez faire sortir de la cage le numéro 42 ! Le numéro 42 se lève de sa chaise et tend ses mains au gardien qui lui enlève ses chaînes, il s’agit d’un colosse avec des bras aussi gros que des cuisses, un cou noueux et des cheveux en bataille, il doit avoir la trentaine. Au-dessus de la roue dorée apparaît, sortant de l’ombre dans laquelle il était plongée jusqu’alors, le balcon où se tient le ministère public. Le prisonnier est poussé hors de la cage et placé devant la Roue de l’infortune, dans un cercle de lumière orange. Le magistrat s'adresse à lui en faisant un large effet de manche : Vous êtes accusé du viol d’une fillette et de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. Choisissez-vous le jugement du tribunal ou tentez-vous la Roue de l’infortune ? Je choisis la Roue de l’infortune ! Nouvelle sonnerie de trompettes ! A cet instant, l’animateur habillé en arlequin revient dans la lumière et s’adresse au public et aux caméras, une musique douce propre à tirer des larmes aux plus insensibles fait naître un moment d’une très grande intensité. Cet homme, qu’il soit coupable ou non, a choisi de s’en remettre à la Roue de l’infortune ! Faites-lui je vous prie une ovation ! Applaudissements du public D’un geste, l’animateur lui fait signe de saisir la roue et de la propulser. Le prisonnier hoche la tête et la prend de sa main droite, il lui applique une poussée qui ferait s’écrouler un mur. Avec le roulement des tambours, la roue tourne et tourne encore, chaque segment qui défile fait entendre le cliquetis du curseur qui désignera celui que le hasard détermine. Un gros plan du visage du prisonnier révèle qu’il sue à grosses gouttes. Le mouvement ralentit, le résultat d’abord incertain s’affiche enfin sur tous les moniteurs et les écrans de télévision, ainsi que les téléphones portables dont le port est devenu obligatoire pour lutter contre le terrorisme des écologistes. INNOCENT ! La lumière orange vire au bleu azur, des confettis dorés tombent du plafond. Un large sourire anime le visage du colosse. L’animateur se précipite et lui soulève avec grande difficulté un de ses énormes bras pour le faire ovationner une dernière fois. Puis la lumière s’adoucit et il est pris en charge par l’hôtesse lapin qui le dirige vers la sortie. Les applaudissements s’estompent, le public est avide de connaître la suite. Numéro 24 ! Veuillez faire sortir de la cage le numéro 24 ! Se redresse alors dans la cage un petit homme maigrichon au teint très pale, il paraît évident qu’il a dû souffrir d’une alimentation déséquilibrée. On ne prête plus guère attention à ce genre de détail, la famine décime les populations qui se livrent encore au cannibalisme. L’homme est poussé par ses gardiens
dans le cercle de lumière orange. Il reste là inerte et frémit
légèrement. Vous êtes accusé du vol d’un fromage, ce qui est une accusation extrêmement grave. Choisissez-vous le jugement du tribunal ou tentez-vous la Roue de l'infortune ? Je…, je…, je choisis la Roue de l’infortune ! Mais je n’ai volé qu’un petit morceau ! Silence, le prisonnier n’a pas le droit de s’exprimer ici ! L’hôtesse arrête de grignoter sa fausse carotte, le présentateur se campe sur ses jambes en prenant la mine grave, le procureur a saisi la rambarde à deux mains et se penche, ses phalanges blanchissent. Encore une intervention et c’est le tribunal qui vous jugera, vous devez savoir ce qu’il en coûte de voler de la nourriture ! Ne gâchez pas votre dernière chance d’une justice conciliante ! L’hôtesse semble écœurée par tant de faiblesse et la nature du crime, elle a même cessé de regarder la carotte, le présentateur arlequin fait tout de même l’effort d’aller vers lui et lui intime l’ordre de saisir maintenant la grande roue et de la faire tourner. Le nombre des cliquetis est moins important, la roue fait deux tours et s’arrête sur la case noire. Le public siffle et insulte le salaud, beaucoup hurlent des obscénités. Aussitôt une alarme retentit et la lumière orange clignote puis devient rouge sang, deux gardiens se précipitent et cadenassent le coupable, ils l’entraînent de force dans une troisième cage où sont placés les condamnés en attente de leur exécution. Dès le lendemain, le second jeu sponsorisé par les fabricants de rasoirs va permettre de définir le type d’exécution appliqué au condamné, il n’y a rien de mieux qu’une bonne et vraie justice !
5) Bien cuit ou saignant ?
Préambule : Le restaurant venait d’ouvrir, John
en avait franchi le seuil presque par hasard, quand un portier
l’avait invité à entrer, juste pour jeter un coup d’œil,
dit-il. Deux autres clients se trouvaient déjà attablés, le décor
était blanc, le plafond très haut, la pièce semblait de taille
disproportionnée avec un nombre incalculable de tables dressées,
parfaitement alignées. Développement : Un des deux clients semble
s’impatienter, il tapote sur la table ou tire sur sa moustache
effilée, John en déduit qu’il devait être le premier arrivé.
Pourtant cela doit être de l’ordre de quelques minutes seulement,
puisqu’il est midi et quart. Le client finit par prendre un journal
dans une serviette en cuir et le feuillette, l’autre client
persévère encore dans la lecture de la carte quand un serveur se
penche vers lui, John croit comprendre qu’il choisit l’entrecôte
saisie à point ou bien cuite, lui-même n’a pas arrêté son
choix, il demandera conseil. Enfin un serveur approche en poussant une desserte devant lui dont les roues couinent légèrement. Pardonnez-moi, vous avez bien dit « bleue » l’entrecôte ? Pas du tout, mais vous devriez vous en souvenir ! Pardonnez-moi Monsieur, je vous prie de m’excuser, l’équipe est nouvelle vous comprenez. Je vous ai dit saignante. Parfait Monsieur, c’est un excellent choix. Un serveur, habillé entièrement de noir, arrive à côté du premier et se glisse derrière le client, il sort le grand couteau tranchant aiguisé qui se trouvait sous son habit. Pendant que son collègue saisit la tête du client et la tire en arrière, il tranche la gorge de l'infortuné et un jet de sang arrose l’assiette, des gouttes perlent sur la moustache quand la tête retombe sur la table, puis le corps inerte s’écroule désarticulé sur le carrelage blanc. Une mare de sang écarlate s’étale, qui fait penser à une boucherie et ses têtes de veaux, rognons, boudins et cervelles. Bien saignant pour Monsieur, Monsieur est-il bien servi ? Le second client pousse un cri étouffé et se met debout en projetant sa chaise à la renverse. Deux serveurs le maîtrisent, l’un redresse la chaise, l'autre le force à s’asseoir en appuyant sur ses épaules. Un troisième serveur approche, il tient un carnet et un crayon. Comment désirez-vous votre entrecôte Monsieur, bleue, saignante, à point ou bien cuite ? Mais je… Je... Sur un ton plus ferme et sans sourire cette fois-ci : Comment désirez-vous votre entrecôte Monsieur ? Euh… bien cuite, oui c’est cela bien cuite ! Surtout pas saignante, non non ! Parfait Monsieur, c’est un excellent choix. Le silence est pesant, John aimerait bien se lever en douce et foncer vers la porte, mais deux serveurs l’encadrent de manière rapprochée. Comme ils se tiennent dans son dos, il ne peut pas observer leurs gestes, il essaye brièvement de tourner la tête, mais pense plutôt guetter le moindre bruit d’un pas sur le sol ou le bruissement d’un tissu. Il hurlerait bien à cet instant, mais personne ne viendrait à son secours assez vite. Il se battra si on tente de l’égorger. Le serveur retourne à la cuisine d’un pas nonchalant, pousse la double porte battante et annonce : Une entrecôte bien cuite, une ! Aussitôt après, la double porte s’ouvre dans l’autre sens, un serveur pousse une desserte identique à la précédente, avec toujours la grosse cloche argentée posée sur une nappe blanche. Il s’approche du client paniqué. Un troisième serveur, habillé de noir comme les autres, arrive à côté du premier et se glisse derrière le client, le premier saisit la cloche par ses deux poignées. Pardonnez-moi, vous avez bien dit « bien cuite » l’entrecôte ? Oui, oui, c’est ça, surtout pas saignante ! Bien cuite s’il vous plaît. Parfait Monsieur, c’est un excellent choix. La cloche soulevée révèle un lance flamme-portatif M2A1-7 qui est aussitôt pris en main, une longue langue de feu se déverse quand les serveurs reculent. Le client devient une torche vivante qui se dresse et tente de marcher, vacille et s’effondre en avant en hurlant. Lorsque les chairs deviennent bien cuites et grésillent, et que le client ne bouge pas davantage que de la viande morte, un employé dirige le jet humide d’un extincteur. C’est une douceâtre odeur de viande grillée qui remplit l’atmosphère, cependant elle fort désagréable, peut-être à cause de l’huile inflammable qui ne produit pas le même fumé que le grille. Maintenant John ne sait plus quoi
faire, il a posé la main à plat sur les couverts et tente de faire
glisser le couteau, au bout malheureusement arrondi, dans la manche
de sa chemise. Il n’y arrive pas et le couteau tombe à terre avec
un bruit métallique. Comment désirez-vous votre entrecôte Monsieur, bleue, saignante, à point ou bien cuite ? Je…, je…, je suis végétarien ! Vraiment Monsieur ? Vous m'en voyez désolé. Oui, oui, je suis végétarien ! Permettez-moi de vous dire Monsieur que ce choix n’est pas particulièrement approprié dans cet établissement, notre spécialité est la préparation des viandes. Alors laissez-moi m’en aller, par pitié ! Nous ne pouvons pas faire cela, cependant je vais voir ce que je peux faire. L’homme en noir se dirige vers la cuisine, John éponge son front avec sa serviette. Quelques minutes passent. John est un peu rassuré, ces deux clients ont peut-être été la cible de la pègre qui vient de les assassiner sous ses yeux. Sans doute un contrat. Qui voudrait le tuer ? Il se rappelle subitement que les assassins ne laissent pas de témoins de leurs forfaits. Soudain, la double porte s’ouvre avec fracas et débouchent simultanément un immense poireau vert fluorescent avec des jambes longues et fluettes, une carotte qui saute sur sont pied unique avec les fanes qui s’agitent nerveusement, une pomme de terre rondouillarde et pleine de verrues qui roule sur elle-même, tous armés soit d’un couteau soit d’une broche soit d’un hachoir, les légumes se précipitent sur John pour lui asséner le coup de grâce ! Un haricot vert filandreux, qui s’est joint à l’attaque, tente alors de l’étrangler avec un de ses fils, et déjà il étouffe. Les serveurs en noir ont ôté leurs masques, ce sont des têtes de mouton qui le regardent. John se redresse en sursaut dans son lit, il prend une profonde inspiration. Le drap s’était enroulé autour de son cou, il le défait et le repousse au loin. Il est en nage et a du mal à sortir du cauchemar qui commence seulement à s’estomper. Cela semblait tellement vrai. Heureusement qu’il a décliné l’offre de son ami Pierre, en effet ce dernier l’avait invité à venir manger dans la nouvelle brasserie dans une semaine. Mais, c’est un restaurant de viandes, je ne pourrai rien manger ! T’inquiète, ils ont sûrement un choix de légumes, ils s’occuperont bien de toi j’en suis sûr. John ne comprendra jamais comment de l’agonie des abattoirs peut découler un amour de la bonne chère, un peu plus et il aurait le remord d'avaler sa soupe de légumes. D’ailleurs, pour se moquer de lui, Pierre dit entendre le cri terrifié du beurre dans la poêle. Mais si son rêve est prémonitoire, il ferait bien mieux d’accompagner son ami Pierre tout compte fait.
6) Il était bon notre fils !
Préambule : En 2086 la viande artificielle a envahi les supermarchés et se retrouve dans toutes les assiettes. C’est le 5 août 2013, qu’à Londres aura été servi le premier burger artificiel au monde. L’idée était formidable, des cellules souches sont introduites dans des bassins de culture avec des hormones de croissance, et il faut seulement dix cellules souches prélevées sur un animal pour produire 50 000 tonnes de viande. Malheureusement, le résultat ne fut pas celui escompté. Certes le massacre des animaux de boucherie baissa sensiblement, et le gaspillage des ressources également, mais un coût d’abord très élevé créa une image de luxe et de réussite qui fit augmenter considérablement la consommation de viande dans le Monde, ce qui aggrava les cancers et le nombre d’obèses. Développement : La voiture oblique à droite pour
prendre la bretelle d’accès au périphérique, le volant a disparu
depuis longtemps de l’habitacle, tout ou presque est automatisé,
et il est désormais interdit de masquer la caméra que la police
peut activer sans prévenir, généralisant ainsi le panoptisme
décrit par Jeremy Bentham dès 1780. Enfoncé profondément dans le siège en cuir synthétique à mémoire de forme, l’oncle tourne et retourne entre ses doigts un petit module réfrigéré de la taille d’une petite glacière isotherme. En ces temps de crise, seule une petite partie de la population constituée des nantis peut s’offrir les services de l’IFY (I Feel You). Le commun des mortels doit recourir aux images de synthèses ou à des androïdes plus ou moins ressemblants, plus ou moins performants. Mais l’oncle avait fait fortune dans la publicité, celles qui défilent dans son dos à cet instant, il aurait été mal vu par sa famille de ne pas offrir ce petit cadeau, d’autant qu’il lui est facile de graisser quelques pattes. Appuie encore sur la sonnette, personne n’a dû l’entendre ! Sophie s’impatiente, elle passe nerveusement d’un pied sur l’autre, il n’est pas bon de rester trop longtemps devant une porte et d’attirer l'attention, même dans ce quartier si privilégié. Le gros œil en verre blindé dans son globe en titane placé au-dessus de l'entrée plonge vers le bas puis regarde à droite et à gauche. La porte du luxueux loft s’ouvre avec un léger bruit de succion, car de l’air pressurisé s’échappe. Toutes les résidences bourgeoises intègrent la filtration. Ah ma chérie comme tu es belle ! Entrez, vous êtes les derniers arrivés, tout le monde est déjà là. Désolé d’être en retard, tu sais ce que c'est le trafic à cette heure, il y avait de grosses émeutes du côté du centre commercial qui est pris d’assaut. On n'entend pas les tirs de roquettes d’ici ? T’inquiète ma poupée, ici on n’entend rien et on ne risque rien, c’est le privilège de la réussite. Sophie et Karl suivent la cousine de Sophie qui se faufile parmi les membres de la famille réunis pour cette occasion et vêtus de leurs plus beaux habits. Il s’agit aujourd’hui de rendre hommage au fils Chevalier décédé il y a tout juste une année, jour pour jour, aussi de se montrer. Marc a été sauvagement assassiné par
une meute qui l’a arraché à son véhicule. Sous l’emprise de
l’alcool, il avait oublié d’activer la fermeture sécurisée.
Les caméras de surveillance avaient tout enregistré, sous tous les
angles, la scène fut diffusée par tous les médias pour l’unique
raison que les carnages touchent très rarement les membres de la
« haute société ». Les membres de la famille, après maints bavardages aussi superficiels les uns que les autres, chacun se congratulant sur sa propre réussite qui souvent est bien en deçà de ce qui qu’il vante, viennent s’asseoir autour d’une longue table rectangulaire et commencent à dîner. Karl plonge sa fourchette dans le petit
morceau de viande qu’il vient de découper soigneusement et le
porte à sa bouche. Il le mâche doucement pour sentir cette
tendresse de la viande l’envahir et laisse un jus divin lui couler
doucement dans la gorge. Excellent ! Jeanine, vous êtes une maîtresse de maison hors pair ! Vous me flattez Karl, la sauce y est pour beaucoup. Si j’insiste, qu’en penses-tu Sophie ? Ce que j’en pense ? Mais tante Jeanine est une cuisinière extraordinaire, et ses sauces... L’oncle Paul repose son verre de vin rouge synthétique, une copie d’un illustre Romanée-Conti, il soulève légèrement sa main ouverte en agitant les doigts et les bagues pour attirer l’attention. Vous souvenez-vous du poulet vivant que je vous avais apporté il y a quelques années ? Karl n’en revient pas, un véritable animal à se mettre sous la dent est une chose tellement rare. Oui, parfaitement. Comment aviez-vous fait pour trouver un poulet ? Un vrai poulet ? Juste ciel ! Pour ça mon jeune ami, il faut avoir les bons contacts. Sophie éclate de rire en se mettant la main devant la bouche, elle se tourne vers Karl en souriant. Je m’en rappelle bien, toute la famille avait couru après le volatil pour l’embrocher ! Tout le monde rit, mais l’oncle Paul se redresse, il prend une mine plus sérieuse pour se donner de la prestance et s’adresse à la tablée en tenant son verre de vin de la main droite. Je propose de porter tous ensemble un toast à la mémoire de ton fils Marc, Roselyne. C’est pour ça que nous nous nous sommes réunis ce soir. Buvons à sa santé dans l’au-delà. L’oncle qui avait le bras long et le compte en banque bien garni, avait réussi à obtenir à temps de la police des échantillons du sang et de la peau de Marc, mais l’IFY ne lui avait accordé aucune réduction pour restructurer la chair et la mettre en culture. Ce fut une une chanteuse populaire qui lança la première : « si vous m’aimez, mangez-moi ! », sa propre chair produite à la chaîne fut vite côtée en bourse, mais le monopole finit par tomber. Jamais la production de viande ne fut un enjeu économique aussi important. Le lobby investit immédiatement dans ce nouvel outil industriel, mais uniquement avec les artistes à la mode. L'afflux populaire fut considérable. Une seconde bouteille de ce vin fait le tour de la table, chacun se ressert, se met debout et lève son verre, le moment est solennel. Roselyne a les larmes qui lui montent aux yeux. Il était si bon mon fils, il est mort trop tôt et aurait pu faire tellement de choses. Si bon... L’oncle Paul se rassoit, son regard se porte sur le module réfrigéré visible dans l’angle de la cuisine. Oui, c’est injuste, ton fils était un bon garçon, mais il le sera encore l’année prochaine !
Préambule : Juliette est si belle, son visage est auréolé de taches de rousseur, ses cheveux coupés courts, ses yeux sont du même bleu profond que l’océan Pacifique, un bleu si intense qu’il vrille les rétines. De fines gouttelettes salées perlent sur sa peau satinée, à chaque foulée Julien remplit ses poumons d’un air incroyablement pur et le relâche avec une longue expiration. Il essaye de toucher la main de Juliette mais n’y arrive pas, quelque chose les sépare ou les éloigne l’un de l’autre que Julien ne saurait déterminer, alors il se concentre sur la course sur le sable humide. Mais bientôt il n’en peut plus, il ralentit et s’arrête les mains posées sur les cuisses, le buste en avant. Finalement il s’assoie sur le sable et s'allonge sur le dos pour contempler le ciel et écouter le ressac. De grands oiseaux font des cercles haut dans le ciel. Curieusement, Juliette continue de courir à côté de lui qui est immobile, mais sans qu’il puisse déterminer si elle lui tourne autour ou si elle continue d’aller tout droit. Qu’importe, c’est si agréable, comment avait-il pu oublier qu’il existe sur Terre un air si pur et une lumière si transparente ? Développement : Julien se relève et reprend la course
sans forcer, le sable fin défile à nouveau sous ses pieds. Il veut s’approcher du rivage pour
faire gicler l’eau de mer, taper dedans avec la paume des mains,
mais à chaque fois le rivage recule, et il est ramené sur une
trajectoire qui l’en éloigne. Maintenant il cours à un rythme
bien plus modeste, trottine plutôt dans un état de légère
ivresse. Soudain il est violemment projeté en arrière par le harnais qui le maintient et il s’étale sur le tapis roulant recouvert d’une matière proche du sable qui s’est déjà immobilisé. L’image de Juliette est toujours projetée sur les murs courbes, mais elle est figée en plein milieu de sa course, puis s’éteint. Il arrache d’une main le casque à électrodes qui est fixé sur sa tête et dont les ondes ELF prennent le contrôle d’une partie de son cerveau, une technologie que laissaient déjà prévoir au siècle dernier les études du docteur Elisabeth Rauscher, physicienne nucléaire à San Leandro en Californie. Il agrippe les fermetures des sangles du harnais et le laisse tomber sur le sol. Cette fois-ci il reprend ses esprits et secoue la tête, que se passe-t-il donc ? S’agit-il d’une attaque terroriste de l’ultra-gauche qui refuse qu’une partie infime de la population ait les moyens financiers de respirer de l’air pur et de vivre de si brefs instants de bonheur ? Il a préféré la voie du voleur qui accapare ce que jamais il ne pourra s’offrir. Qu’on le juge donc, il présentera ses arguments ! La soufflerie fonctionne toujours et propulse son air filtré et encore agrémenté de saveurs marines. Il se dirige vers la porte, elle résiste, elle est bloquée, non elle est verrouillée. Ce silence l’inquiète. Soudain une idée s’impose à lui, elle ne lui plaît pas du tout, car il se sent pris comme un rat dans une souricière. Merde, ils ont dû être mis au courant que ma carte est piratée. Pourtant j’ai bien reprogrammé la puce et l’implant de mon système nerveux. Serait-ce un défaut de mes lentilles de contact ? Julien s’appuie contre la paroi pour réfléchir. Merde, merde, et merde ! Que ce soit la police qui a prévenu l’ordinateur central ou bien l’inverse, elle va arriver sous peu. Reprends-toi Julien, que peux-tu faire ? D’abord sortir de cette maudite pièce. La porte étanche qui l’isole du reste du centre de loisir ne devrait pas être blindée, mais il aperçoit au ras du sol une grille de ventilation, il y a peut-être moyen de passer par la gaine dont la section semble suffisante. Il arrache le grillage comme on le fait toujours dans les films d’action et rampe à l’intérieur du tuyau en acier galvanisé, puis se retrouve aussitôt de l’autre côté de la cloison. Il l’agite alors du mieux qu’il peut et donne de grands coups de pieds qui finissent par détériorer la structure qui rompt enfin. Julien a pris soin d’être le dernier client, mais finalement un peu d’aide aurait été la bienvenue. Depuis le local technique dont il brise la porte plus légère, Julien se retrouve dans le couloir qui mène à l’accueil, s’y trouve toujours, derrière le comptoir, le buste de l’androïde de service, le visage avenant de l’hôtesse se tourne vers lui avec un large sourire montrant des dents étincelantes. Vous être priés d’attendre la venue de la police, vous pouvez vous servir un café en attendant. Qu’est ce qu’on me reproche exactement ? Je ne suis pas habilitée à vous donner ces informations, veuillez attendre la police ! Je vois… Julien attrape un des deux fauteuils placés devant l’hôtesse, le lève au-dessus de lui et fracasse la tête qui, bien que dangereusement inclinée sur le côté, le fixe toujours avec le même sourire, un second coup l’envoie rouler en arrachant des câbles. Julien déverrouille en appuyant sur le bouton d’urgence rouge l’entrée du centre et se dirige vers le sas où se trouve le vestiaire des clients. L’alarme retentit maintenant, mais ce n’est plus important, le remodelage de son visage rend impossible toute reconnaissance faciale et ses puces implantées sont programmées pour brouiller toute recherche. Cependant il se souvient qu’il ne connaît pas le code de sécurité de son casier, et madame sourire qui devait le lui communiquer après confirmation du paiement est maintenant hors d’usage, il ne peut donc plus récupérer son masque respiratoire et suffoquerait aussitôt sorti. Le voilà bel et bien coincé en fin de compte ! Déjà, on peut entendre la sirène de la voiture de police. C’est bel et bien fichu. A moins que, oui, pourquoi pas… Julien repousse le buste de l’hôtesse qui tombe avec un bruit mat de plastique, il s’assoie derrière le pupitre, introduit sa clef USB 15 et prend en une fraction de secondes le contrôle du système. Il déverrouille les sécurités des mises en scène, il pousse à fond l’émetteur d'ondes cérébrales et espère que l’effet vaudra celui du casque. Il aura alors intérêt à se tenir éloigné des salles. La voiture est déjà là, il l’entend qui freine. Encore une petite modification, puis il se cache dans le vestiaire, entre deux armoires, quand les policiers passent devant lui. Le groupe des trois policiers arrive dans la pièce où Julien courait sur une plage fictive, le chef attend dehors près de la voiture, il reste en liaison radio avec ses trois hommes, et comme le sas n’est plus verrouillé, il en déduit que l’individu a pu prendre la poudre d’escampette. Fouillez la zone, il est peut-être toujours là ! Il n’y a personne Chef. Vous en êtes certains ? Oui Chef, la plage est déserte, il n’y a personne à l’horizon ! La plage, mais quelle plage ? Vous pouvez répéter, je vous entends mal ! Ben la plage Chef, juste devant il y a la mer mais je ne vois aucun bateau ! La mer en pleine ville, êtes vous devenus fou ? Sortez vite de là ! Attendez chef, je vois une femme nue qui se baigne. Sortez tous du bâtiment vous dis-je ! Poussé à son maximum, le système commençait à surchauffer, entraînant des modifications dans le programme que Julien avait relancé. Un des policiers tente de s’approcher de la femme un instant habillée, un autre entièrement nue, qu’il croit voir devant lui, il racle en vain la paroi de la salle qui le retient. Attendez-moi, restez où vous êtes je viens vous chercher ! Soudain on entend un coup de feu, puis un second, et un troisième. Bordel de merde ! Le chef se précipite et pénètre dans le centre pour faire sortir ses hommes, Julien en profite pour sortir en douce et se dirige vers la voiture de police dans l’espoir d’y récupérer un masque de secours, si celle-ci ne s’est pas refermée automatiquement. Le chef arrive auprès de ses hommes, il se retrouve dans une immense forêt vierge et ses bruits envoûtants, il découvre ses hommes acculés dos à dos devant un arbre gigantesque, l’endroit est envahi d’énormes crocodiles qui envoient de violents coups de queue et se rapprochent dangereusement. Il sort son arme et s’apprête à défendre chèrement sa peau. Julien arrive à la voiture de police,
l’air vicié commence à lui brûler les poumons. Chef, plus on tire dessus et plus il en arrive! Ils vont finir par nous bouffer ! Combien vous reste-t-il de munitions ?
Préambule : Qui n’a pas au moins une fois dans sa vie été tenté par les vacances à la ferme ? L’air pur, un cadre authentique, le
contact avec les animaux pour les enfants, aussi la table
d’hôte. Développement : Papa, on arrive bientôt ? Sois patiente Sylvie, ton papa a conduit toute la journée et nous avons tous très hâte d’arriver. Son père conduit avec une main sur le volant, l’autre posée négligemment sur l’accoudoir qu’il tapote d’un doigt, il est à la fois fatigué et détendu. L’idée de bientôt marcher en forêt avec toute sa famille le réjouit, il faudrait profiter de chaque seconde, faire en sorte qu’elle en vaille au moins le double, et surtout essayer de ne pas penser au retour dans l’enfer de la capitale où l’air est vicié et les mines grises. Pierre tourne la tête vers sa femme puis regarde Sylvie dans le rétroviseur. Combien de kilomètres encore ? Sylvie serre ses lèvres et ouvre grand ses yeux. Vingt-sept papa. Je crois que c’est là. Il y a un grand panneau blanc où est écrit en vert : « Bienvenu à la Ferme », avec rappelée juste en dessous toute l’exhaustivité des arguments qualitatifs utilisés par les marchands qui ne veulent pas voir leurs proies leur échapper. Si parfois trop en dire casse vite l’envie, comme trop de sel gâche un met raffiné, une ligne en particulier attire l’attention de Pierre, celle-ci invite à vivre comme un animal de ferme pour un dépaysement garanti. Les fermes s’inspireraient-elles désormais des parcs d’attraction, alors que l’élevage est devenu une industrie ? Bonjour, M’sieurs dames, on peut vous donner des renseignements ? Bonjour Madame, non, nous avons réservé il y a deux semaines. Vous êtes la famille Cousin . J’me souviens, vous voyez c’est noté là, trois personnes, c’est bien ça ? Tout à fait, peut-on installer nos affaires dès à présent ? Bien entendu, suivez-moi M’sieurs dames, avant je vais vous faire visiter not’belle ferme. Pierre, Sandrine et Sylvie suivent la femme obèse qui leur fait signe d’avancer. Maman, elle est énorme la dame, elle a dû manger trop de cochon ! Sandrine fronce les sourcils et se penche vers sa fille pour la sermonner à l’oreille, en faisant attention que la grosse dame ne remarque rien. Pierre a envie de pouffer mais se retient. Tu n’as pas honte de dire ça Sylvie ? Il ne faut pas se moquer des grosses personnes, c’est très mal. Oui maman, pardon maman. La fermière s’arrête devant une grande table, ses mains aux courts doigts boudinés posés sur son ventre. Là sur la table ronde, c’est les produits de la ferme, saucisson, jambon, fromage, tout est fait sur place. On met pas de produits chimique, ici c’est tout naturel, bio comme y disent ! Not’spécialité à nous c’est qu’le client soit satisfait. Vous pourrez en acheter, c’est en supplément. Pierre qui réfléchit encore à ce qui est écrit à l’entrée de la ferme questionne la fermière. Qu’est-ce que vous voulez dire exactement en invitant sur votre panneau à vivre comme un animal de ferme pour un dépaysement garanti ? Devrons-nous brouter de l’herbe ? La femme, qui n’a pas le sens de l’humour, secoue négativement sa tête qui est trop petite. Ah ça c’est rajouté c’t’année, c’est une idée du chef, on a comme y dit l’exclusivité mondiale. Mais ça consiste en quoi exactement ? Suivez-moi, je vais vous montrer. Pour un dépaysement total, vous pourrez mettre les tenues qui sont accrochées là sur le mur, y a toutes les tailles, même la gamine peut faire l’agneau. Sandrine s’approche de son mari et se mêle à la conversation. Mais vous avez déjà des clients pour ce genre d’activité ? Pardonnez-moi, mais... Plein ma p’tite dame, et y en aura de plus en plus c’est moi qui vous l’dit, vous pouvez pas savoir comme les gens de la ville sont friands d’ce genre de chose, faut pas chercher à comprendre. Sylvie passe sa main sur un des costumes et commence à jouer en agitant deux pattes en fourrure synthétique d’un petit veau avec des fentes étroites à la place des yeux, elle se dirige ensuite vers une des fenêtre et tend son bras droit devant elle. Maman, papa, regardez, il y a un vrai mouton dans le pré, juste devant. Comme il est mignon ! La fermière éclate d’un rire gras et tousse fortement, puis se calme. Non, ça c’est Monsieur Albert, c’est un de nos habitués et bons clients, y vient toutes les semaines, y s’est tellement pris au jeu que tout l’monde l’prend maintenant pour un mouton, vous pourrez l’entendre bêler chaque soir et même la nuit ! Pierre ne peut s’empêcher de rire. Vous ne le tondez tout de même pas ? La grosse femme semble ne pas comprendre cette plaisanterie, elle hésite puis ne dit rien, elle tourne sur elle-même pour continuer la visite des lieux. Sandrine saisit vite son époux par le poignet, le secoue et le supplie du regard. Je t’en prie, filons d’ici, tu as vu le mouton ? On dirait vraiment un mouton, ne restons pas là ! On a encore le temps, attendons un peu. Avant d’entrer dans la pièce suivante, la fermière s’essuie les mains sur sa robe, elle a comme qui dirait quelque chose à dire qui ne sort pas tout seul. Elle prend le mari à part. Ici c’est la section spéciale et c’est en supplément, c’est not’ spécialité du chef, y pense qu’avec tous les végétariens et les nudistes, vous savez ceux qui s'foutent à poil, y pourrait faire un traitement de faveur, comme pour arrêter de fumer quand y arrivent pas. Ici y zapprennent ce que c’est la vraie vie pour un cochon de l’industrie, mais je déconseille à madame et à la petite. Elle entrebâille la porte, Pierre découvre des cages de 50 cm de haut et de 3 m de long qui s’alignent dans un hangar surchauffé, en passant la main à travers le grillage un employé donne un coup de taser à un client dénudé allongé dans la paille, on l’entend couiner. Vous savez, c’est pour la forme, la puissance est toujours réglée au strict minimum ! Est-ce que vous leur coupez aussi la queue et leur limez les dents ? Monsieur, pour qui vous nous prenez ? C’est une maison qu’est respectable ici ! Tu avais raison Sandrine, filons vite ! Au revoir Madame. Toute la petite famille prend le chemin inverse au pas de course, elle arrive au niveau de la table, dépasse la fermière en échangeant un regard peu aimable, et s’engage vers la sortie. Alors vous prendrez même pas d’nos spécialités avant de partir ? La voiture sort de la propriété et file à vive allure, Sylvie pleure. La fermière reste plantée devant la table, elle est écœuré par ces citadins qui ne savent jamais ce qu’ils veulent et lui font perdre son temps, elle remarque aussi qu’il n’y a presque plus de terrine de foie de mouton. Justement, le chef entrouvre la porte pour s'enquérir de ce qui se passe, un hachoir à la main. Chef, venez y voir, on dirait que Monsieur Albert est enfin prêt pour être préparé.
9) Le jour des soldes !
Préambule : Qui ne s’est pas trouvé un matin
devant les portes d’une grande surface, juste quelques minutes
avant l’ouverture ? Une dizaine ou davantage de personnes font
tranquillement la queue et se surveillent du coin de l’œil, puis,
quand le volet métallique grince, ou qu’un employé se penche pour
déverrouiller la baie vitrée, ceux qui sont les derniers se
précipitent pour passer avant tout le monde. A ce moment particulier
plus personne ne regarde son voisin. Même chose aux caisses des
magasins, il suffit qu’une employée ouvre une nouvelle file pour
que ceux qui sont derrière s'y engouffrent aussitôt et vous
dépassent sans vous voir. Parfois quelqu’un vous laisse passer si
vous n’avez qu’un article, mais vous sentez aussi que la personne
se fait violence, il convient alors de la remercier chaleureusement,
parfois un sourire suffit. Développement : Honoré jette un œil sa montre, il reste dix minutes avant l’ouverture de la boutique. Il a reçu hier soir un message sur son téléphone lui signifiant que sa commande était arrivée. Les premiers jours du printemps sont agréables, il repère la terrasse du café qui fait face à la boutique et où de petites tables métalliques sont parsemées entre de vieux platanes qui agitent au vent léger leurs jeunes feuilles. Des rayons de soleil percent de-ci de-là, il choisit une table au soleil pour se réchauffer et commande un café à la serveuse qu’il fait sortir de l’oisiveté, il s'assied et sort son petit carnet de croquis et un crayon, puis commence négligemment à griffonner. Là il serait bien de faire une soudure supplémentaire pour renforcer la fixation des roues, puisqu’il en a choisi de plus grandes. Il repose doucement son crayon et regarde sa montre, il va être 09h00. Voilà, il est temps d’y aller. Bonjour Monsieur, j’ai reçu un message pour ma commande... Tout à fait, elle est arrivée hier matin, attendez, où l’ai-je mise ? Ah ! la voilà ! Honoré repart son paquet sous le bras,
il est content car il va pouvoir finir dans les temps, il attendait
juste les roues à propos desquelles son choix ne s’était pas
encore arrêté. Il y a du pour et du contre, mais des grandes roues
permettent de franchir plus aisément les obstacles, pour le reste
c'est quasiment plié, pour les autres par contre la défaite sera
cuisante ! Il ricane doucement. Deux jours plus tôt il était allé la nuit sur un terre-plein attenant une vieille usine désaffectée, il avait pris garde qu’aucune bande de voyous ne s’y trouve et avait vite extrait le caddie du coffre de sa voiture break. Il avait ainsi pu tester pour la dernière fois son prototype en le propulsant sur une surface où se trouvent quelques débris plus ou moins gros et des trous, les larges roues montées sur des ressorts montant et descendant au gré des obstacles. Seul un trop gros morceau de béton l’envoya valdinguer, et ce qui était prévisible arriva, le caddie se coucha sur le sol et glissa dans un crissement. Il fut quitte pour une égratignure au bras gauche. Au moment de quitter les lieux, alors qu’il remettait le caddie dans le coffre, une voiture s’arrêta à son niveau et le conducteur qui avait baissé la vitre latérale lui proposa une confrontation, pour s’entraîner dit-il. Il refusa tout net en secouant la tête, car il se méfie de l’espionnage industriel, il préfère garder le bénéfice de ses idées pour lui tout seul. Il accéléra donc ses gestes, claqua le hayon arrière et fila. Le grand jour est donc arrivé. Honoré gare son break sur le parking de la grande surface qui se remplit rapidement. Muni de la réservation prioritaire achetée sur Internet, il se dirige vers le guichet monté pour l’occasion. S’étant enregistré, il rejoint la ligne de départ de la course qui aujourd’hui limitera le nombre de clients autorisés. En effet, la surfréquentation de l’année précédente fut un désastre pour le commerce car la rage qui s’était emparée de la population déchaînée avait provoqué de nombreux actes de vandalisme, saccagé trop de marchandise, et fait mourir des milliers de clients. La police fut débordée et l'armée dut intervenir. Il fut donc décidé de canaliser la violence au préalable, sachant qu’il y avait beaucoup trop de clients potentiels et qu’une partie infime de ceux-ci bénéficieraient des soldes, le montant des réservations devant permettre de rembourser largement les dégâts occasionnés. Honoré a le brassard numéro 72, il est en troisième ligne parmi les 100 clients acceptés pour la première manche. Il sert la barre de son caddie recouverte de caoutchouc, le poignet gauche relié par la sangle imposée par le règlement. La cliente à sa droite le regarde d’un sale air et lui aboie dessus, elle a mauvaise haleine. Si elle pouvait l’écraser à cet instant, elle ne s’en priverait pas. Il est bizarre votre engin, ça sert à quelque chose les grandes roues ? A faire parler les bavardes, Madame ! La bouche de la dame devient amère, ses yeux se
rétrécissent. Elle tourne vivement la tête et souffle du nez d’un
coup sec tout en grognant. Celle-ci ne franchira jamais la ligne. Mais le client situé à gauche reste
silencieux et tient un caddie tout hérissé de longues pointes
crénelées. Il est intéressant d’observer les
caddies des clients, de toute évidence certains ont privilégié
l’agilité et la vitesse, pour rejoindre les rayons le plus vite
possible, quand d’autres ont transformé leur engin en véritable
char d’assaut, quelques-uns enfin en ont fait des béliers. En y
regardant de plus près, le choix tactique correspond à la
physionomie et au physique de chacun. Honoré qui mesure à peine
1m60, sait qu’il ne peut compter ni sur sa vitesse ni sur sa force. Il est rappelé que tout usage d’un moteur, qu’il soit électrique ou thermique, est totalement interdit, tout comme les armes à feu et les armes blanches. Seules sont permises les modifications apportées à votre caddie, et tout participant doit pénétrer dans l'enceinte du magasin avec son caddie auquel il est relié en permanence par une sangle. Tenez-vous prêts, attention... Un coup de feu tonne, la petite centaine de caddies se met aussitôt en branle. Comme cela était prévisible, une poignée de ceux qui ont eu la chance d’être placés en première ligne, et qui ont fait le choix de la légèreté, filent à toute vitesse, les voilà déjà en vue des caisses ! Pour la seconde ligne les choses sont
plus compliquées, les caddies lourds ayant pour stratégie de
bloquer ceux plus légers. Plusieurs clients se trouvent vite écrasés
ou embrochés. Honoré qui a choisi de rester à l’arrière de
la dernière ligne se place un peu à l’écart, il observe la scène
afin d'estimer ses chances. Une fois qu’une partie des gens se
seront étripés, il devra trouver la bonne trajectoire et foncer.
La femme désagréable qui s’était adressée à lui, quelques instants plus tôt, l’observe toujours, elle veut sans doute toujours découvrir ce que cet original a en tête. En fait, elle n’est pas si idiote. Au moment où le caddie hérissé de pointes se précipite sur elle, Honoré ne peut s’empêcher de crier pour l’avertir, mais c’est trop tard. Elle ouvre grand la bouche quand un long dard la transperce, son corps s’affaisse sur le sol où elle gémit en se tenant le ventre. Le caddie meurtrier se tourne alors vers Honoré et son propriétaire le pousse de toutes ses forces. Tu n’m’auras pas salaud, tes pointes tu peux t’les mettre où je pense ! Honoré se place prestement sur le côté de son caddie, il le saisit d’une main et le fait basculer tout en se recroquevillant pour passer dessous. Parfois, il est très utile d’avoir une petite taille. Aussitôt le caddie retourné, il s’arc-boute à l’intérieur pour le stabiliser. Il était temps, car les pointes viennent le heurter violemment, mais fort heureusement les minces parois en titane qu’il a pensé fixer à l’intérieur font leur office et empêchent qu’il soit embroché. Une seconde soulevé sur le côté, le caddie retombe, il doit profiter de cet instant d’incertitude chez son agresseur pour sécuriser la position, car son maigre poids ne suffira pas à maintenir longtemps son caddie à l’envers. Il saisit alors les deux ventouses suspendues par leur courroie et les fixe l’une après l'autre au sol. Un nouveau coup de butoir manque de le renverser, mais il tire sur les sangles tant qu’il peut, le voilà comme un bernique fixé à son rocher. Il n’y a plus qu’à attendre. Par deux ou trois fois fois on tente en vain de le déloger, puis aucun nouveau coup ne survient. Honoré dont le cœur bat à tout rompre, regarde par une des fentes qu’il a aménagées. Le caddy hérisson est en train d’opérer un demi-tour, car un caddie surchargé avec en son milieu un marteau-pilon articulé est en train de le prendre pour cible. La manœuvre d’évitement est trop lente, le marteau s’écrase sur les pointes qu’il réduit en miettes, ainsi que le caddie, et son propriétaire est disqualifié. Honoré qui suit toute la scène comprend que ni son caddie renforcé ni les roues ne résisteront à pareille attaque, il doit se préparer à filer. Pourtant, il attend encore quelques instants parce qu’un long jet de flammes surgit de la droite et arrose le marteau-pilon. Si l’engin est insensible au feu, il n’en va pas de même de son propriétaire qui s’embrase. Celui du caddie plein d’épines rit à gorge déployée et s’enfuit prestement pour ne pas subir le même sort, il saute par-dessus la femme qu’il a transpercée et qui tend inutilement sa main pour être secourue. Quel con je suis , je n’ai pas pensé
à ignifuger mon caddie ! Honoré desserre les sangles et désactive les ventouses, il redresse son caddie alors que le lance-flamme le repère. Aussitôt il le reprend par la barre et fonce vers les caisses du magasin, les grandes roues avalant les obstacles quand de plus petites se seraient prises dans les tôles arrachées et les membres déchiquetés des infortunés clients. Son choix était judicieux. C’est tout juste s’il remarque une large roue dentée qui au passage essaye de le découper. Soudain, il sent une vive douleur au postérieur, quelques gouttelettes de l’huile inflammable ont dû l’atteindre et lui brûlent les fesses, il saute d’un geste vif dans son caddie qui dépasse déjà la ligne d’arrivée puis s’immobilise. Un employé se précipite vers lui et utilise un extincteur à eau pour asperger son pantalon, une hôtesse le félicite et lui souhaite la bienvenue dans le magasin. Les soldes cette année, il faut vraiment les mériter. Il a eu chaud aux fesses, mais bon. Il pense à cette dame qu’il a vue se faire embrocher en premier, le règlement interdit de secourir les blessés qui ne peuvent pas sortir du champ de bataille par leurs propres moyens. Il l’aurait bien mise dans son caddie, mais probablement que lui-même et elle non-plus n’auraient pas survécu. Pour profiter des soldes, il faut se préparer, il n’y a aucune place pour l’amateurisme.
Préambule : Tu as réussi à acquérir une jolie maison Peter. Je te remercie, mais c’est loin d’être fini, il reste encore beaucoup de travail. Quand même, seul un Anglais comme toi pouvait avoir un gazon aussi parfait. Ah ah ah ! Mais je n’ai aucun mérite, viens plutôt voir de ce côté… Peter emmène Frédéric de l’autre côté de sa nouvelle maison en Bretagne. Non ? Mais si ! Mais non ! Mais si je t’assure ! C’est ainsi que Frédéric, propriétaire des salons de coiffure portant son nom, eut une idée de génie. Le soir venu, en dînant avec Peter et sa charmante famille, il regardait parfois par la fenêtre ce qui fut un champ plein de mauvaises herbes et qui désormais était un gazon régulier et bien détouré, et plus il regardait, et plus cette idée germait en lui, il n’entendait même plus ce que Peter et sa femme pourtant si ravissante pouvait lui raconter. Il resterait cependant une question d’ordre technique à résoudre qui l’empêcha la nuit venue de trouver le sommeil... Développement : Félix est sur son trente-et-un, ce
jour est peut-être celui le plus important de sa vie, il a en effet
rendez-vous pour un entretient avec Frédéric Coupedur qui a
révolutionné le monde de la coiffure. Aimez-vous les animaux jeune-homme ? Oui Monsieur. Bien, bien, c’est très bien. Félix donne déjà, croit-il, une bonne impression au patron qui ne jette qu’un bref regard à son CAP coiffure, mais ce dernier explique qu’il faut tout ou presque réapprendre de son métier, que le plus important désormais est la symbiose qu’il saura développer avec l’animal. Comme un cavalier avec son cheval ? C’est exactement ça, tu peux dire aussi le maître-chien avec son partenaire. Partenaire ? Oui, en quelque sorte. Deux semaines plus tard, après une formation accélérée, le jeune garçon coiffeur se retrouve face à face avec son premier client qu’il fait asseoir pour verser la lotion qui est indispensable. Il fait couler un peu l’eau pour trouver la bonne température, en glissant les doigts dessous, puis saisit le flacon vert où est écrit « douce herbe de la prairie », 100 % naturel. Vous savez, c’est la première fois que je me fais couper les cheveux de cette façon. Félix n’ose pas lui avouer qu’il est son tout premier client, lui même est très stressé. En massant lentement le cuir chevelu, qu'une mousse verte recouvre, il retrouve un peu de sérénité et de confiance en lui. Après avoir fait pénétrer cette lotion végétale totalement indispensable, parfumée aux senteurs irrésistibles d’herbe fraîchement coupée, il demande à son client de se lever pour rejoindre le second fauteuil, puis va fièrement saisir le harnais accroché au mur. Il harnache sur sa poitrine les sangles en cuir munies de fixations en laiton patiné, il les ressert. Un instant Monsieur je vous prie. Félix sort de la pièce par la porte latérale, il se dirige vers l’enclos où broute l’animal, son partenaire doit-il désormais penser à chaque instant. Mais la bête se fiche éperdument de lui, il doit donc passer derrière et la prendre à bras-le-corps. Pendant qu’il le soulève de terre, le mouton bêle tant qu’il peut, mais Félix finit par attacher ensemble les deux harnais. Il fait alors irruption dans le salon de coiffure sous le regard admirateur des clients ébahis. Son premier client, qui a sur la tête de longs cheveux hirsutes où glissent quelques bulles vertes, réclame une coupe en brosse, Félix règle donc en conséquence la butée qui va déterminer la distance des incisives. Les premières secondes sont laborieuses car le mouton tourne la tête et ne veut rien savoir. Finalement, une bonne odeur d’herbe a raison de son obstination, il renifle tout d'abord la tête du client, paraît satisfait, et se met à brouter de manière effrénée et saccadée. Quand la coupe est commencée, il est difficile de l’arrêter. Parfois, au cours du mouvement des incisives exercé de gauche à droite, Félix est obligé de tirer le mouton en arrière, alors celui-ci pousse tant qu’il peut sa tête en avant pour ne rien rater de l’herbe qui lui semble délicieuse, et les sangles craquent. Il faut alors tout le doigté du garçon coiffeur qui maîtrise l’animal, et l’appétit de ce dernier, pour réussir en un temps rapide une coupe impeccable. Immédiatement, Frédéric Coupedur avait compris qu’il y aurait un problème avec les cheveux. Le mouton étant herbivore, lui faire manger des cheveux humains aurait sans doute le même effet que la viande pour les vaches. Ces dernières devinrent vraiment cinglées et un mouton cinglé pourrait s’en prendre aux clients, cela ne serait pas bon pour le commerce. Fort heureusement, une seconde idée de génie germa dans la tête de Frédéric Coupedur, il se souvint avoir vu que les vaches à hublots de l’Agroscope de Grangeneuve, en Suisse, présentaient une large ouverture permettant d’accéder au bol alimentaire afin d’en analyser le contenu et de prélever des échantillons, il suffisait simplement de passer le bras dans le trou. C’est ainsi que naquit le premier mouton, non pas à trou, mais à tiroir qui permit de lui enlever le bol alimentaire avant qu’il ne se mette à ruminer. Il n’est pas bon de laisser un mouton ruminer, cela peut le déprimer. Ainsi, Félix vida le contenu du sac qui était plein des cheveux du client, et le remit, il ne lui restait plus qu’à dégager les oreilles ! Bien dégagées derrière les oreilles Monsieur ? Oui, s’il vous plaît, c’est parfait comme ça. Félix est très content de lui, tout stress l’a quitté, finalement il n’y avait aucune raison sérieuse de s’angoisser. Le mouton reprend son repas fictif avec toujours le même entrain méthodique, cependant l’oreille est la partie la plus délicate puisqu’il doit saisir les cheveux du bout des lèvres, à environ un centimètre des racines, et couper net. Mais soudain, le client hurle, le mouton s’arrête et se fige ainsi que Félix, tous deux se regardent simultanément dans la glace en ouvrant grand leurs yeux. Le mouton tient à cet instant entre ses incisives un bout de l’oreille du client, quelques gouttes de sang rouge perlent, il claque la langue plusieurs fois tout en regardant de manière discrète vers le plafond, semblant goûter ce met totalement nouveau pour lui, mais recrache le tout aussitôt. Félix recule alors que le client se pose une main sur l’oreille qui saigne et vocifère des obscénités. Mais qu’est-ce qui m’a fichu un coiffeur pareil ? Pardonnez-moi Monsieur, je, euh, nous, mon mouton et moi, sommes vraiment désolés ! Je vais faire en sorte que ce mouton et vous finissiez à l’abattoir ! Finalement Félix ne deviendra pas
coiffeur mouton, il devra se contenter de la paire de ciseaux. Et ça t’en penses quoi ? On parle de gens qui ont eu le pied coupé, il aurait trop peur de trancher une tête. Tu sais, moi je
préfère encore les méthodes naturelles…
11) Papy reprend le volant !
Préambule : C’est en 2017 que pour la première fois fut
approuvé par le Parlement Européen un rapport qui analysait les
conséquences juridiques de la présence grandissante des robots dans
la vie quotidienne, la députée socialiste luxembourgeoise Mady
Delvaux proposant notamment de leur octroyer une personnalité
juridique. Certes, comme pour les entreprises, il s’agissait de
corriger les effets pervers de la loi Le Chapelier de la Révolution
française qui, en supprimant les corporations, laissait les citoyens
démunis face de l’État. Certes les personnes morales sont
contrôlées par les hommes, cependant c’était sans compter avec
la progression fulgurante de l’intelligence artificielle qui,
aussitôt après qu’elle fut reliée au cerveau humain, acquit le
statut de personne physique. L’implantation des radars sur les
routes et l’abondance exponentielle des technologies apportant une
aide active à la conduite, aide qu’il était interdit de
débrancher, firent que l’informatique embarquée commença à
développer de l'autonomie, quand le conducteur humain devenait de
plus en plus semblable à une machine, exerçant des gestes
programmés et automatiques. Ainsi, quand l’intelligence
artificielle apprenait et gagnait en efficience intellectuelle, celle
humaine ne cessait de régresser à chaque instant, ce qui faisait
craindre à Stephen Hawking que la machine, devenue tellement
supérieure à son créateur, l’extermine un jour prochain : Développement : Adrian et son grand-père Richard franchissent le seuil de la somptueuse concession automobile. Un androïde féminin vient aussitôt à leur rencontre, il ne s’agit pas d’un de ceux de la première génération qui avaient seulement l’apparence humaine au-dessus de la ceinture, puisqu’ils étaient destinés à demeurer fixés à un comptoir. Cette machine avait de longues et fines jambes et ses chaussures à talon claquaient sur le carrelage, selon un rythme saccadé et parfait. Un parfum enivrant emplit l’air. Bonjour Messieurs, bienvenue dans notre hall d’exposition ! Puis-je vous aider ? Bonjour … Madame ! Oui, je viens avec mon grand-père, il serait intéressé par un modèle qui se conduit encore. Je pense que vous en avez toujours. C’est exact Monsieur, mais il s’agit d’un de nos derniers modèles de ce type, vous n’ignorez peut-être pas que les nouvelles normes imposent dès la fin de cette année la vente de voitures entièrement automatisées pour une conduite sans accident. Je peux vous affirmer que notre marque détient l'avance technologique dont tous nos nouveaux modèles bénéficient. Le grand-père d’Adrian tousse et se racle la
gorge. Il se fiche de la sécurité absolue, il va bientôt
avoir 62 ans, c’est l’âge à partir
duquel Jacques Attali prônait l’euthanasie, sachant qu’à
cet âge avancé un homme ne produit plus et coûte donc cher
à la société, et que donc, selon la logique
sociale de la liberté, la liberté fondamentale c’est le
suicide. Fort heureusement, il ne s’agit pas encore tout
à fait de Soleil vert, film d'anticipation américain réalisé par
Richard Fleischer et sorti en 1973, puisqu’il avait souscrit une
assurance privée lui accordant de vivre jusqu’à 70 ans et de
choisir le suicide de son choix, l’État mettant gracieusement à
disposition des chambres à gaz individuelles. Il n’y a plus de volant ni de pédale, et la vision de la route est masquée pour réduire le stress. Mais c’est charmant. Oui, vous pourrez ainsi librement écrire et envoyer vos SMS et communiquer sur Facebook. Le visage de l’hôtesse est rayonnant, elle lui adresse le sourire irrésistible conçu par le bureau d’étude des psychologues et morphologistes. Des SMS et face de bouc, qu’est-ce donc encore que cette nouvelle diablerie ? Le visage synthétique reste hermétique et figé pendant que le processeur tente de décrypter cette dernière remarque du client qui est absente de la base de données. Enfin, le programme reprend vite le dessus, l’hôtesse conduit les clients devant une voiture rutilante. Voici notre dernier modèle à conduite traditionnelle, mais nous vous recommandons les véhicules entièrement automatisés qui le remplacent avantageusement. Non merci Madame, sauf votre respect je ne laisserai pas une machine conduire à ma place ! Voulez-vous connaître notre choix d ‘options ? Vous pouvez personnaliser votre voiture afin qu’elle vous corresponde de manière la plus parfaite possible. Il vous est possible de choisir la couleur des rétroviseurs et celle du volant, le choix des options permet toutes les configurations que vous souhaitez, car la satisfaction du client est toujours notre premier critère. Adrian jette un œil au tableau de bord digne d’un avion de chasse, son grand-père fait la moue. Où sont donc passés les pare-chocs avant et arrière Mademoiselle ? Il n’y a plus de pare-chocs Monsieur, mais le véhicule est équipé des radars avant et arrière, et les obstacles latéraux sont signalés à l’ordinateur de bord qui vous en informe à son tour. Et qu’est-ce qui va protéger la caisse des éraflures et des chocs dans les parkings ? Vous voulez donc faire dépenser de l’argent ? Et c’est quoi ce truc en plastique qui dépasse ? Il s’agit des feux diurnes, Monsieur. Des feux diurnes ? Qu’est-ce que c’est que ce truc encore ? C’est pas pour faire joli ? Le robot regarde droit devant lui, son regard devient bleu, il récite donc un texte réglementaire : Les feux diurnes sont encore appelés feux de jour. Il s’agit d’un dispositif d'éclairage de lumière blanche à l'avant d'un véhicule et qui est destiné à une plus grande sécurité, grâce à une visibilité accrue. Règlement n°48 de la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (CEE-ONU) — Prescriptions uniformes relatives à l’homologation des véhicules en ce qui concerne l’installation du dispositif d’éclairage et de signalisation lumineuse. Mais si vous éclairez le jour, j’espère que vous n’avez pas supprimé les feux de nuit ! Le grand-père fait discrètement un clin d’œil à son petit-fils, il pense avoir rabattu son caquet à ce tas de ferraille, c’est peine perdue. Non Monsieur, il n’est pas prévu de supprimer les feux de nuits. Vous en êtes certaine, il n’y a aucun doute à ce sujet ? Si vous voulez de plus amples informations, je peux appeler le directeur. Quelques instants passent, un vieillard d’au moins 60 ans se dirige vers le grand-père et son petit-fils, il a suivi la scène de loin et semble s’en être quelque peu amusé. Il tire sur sa moustache. Vous êtres une machine vous aussi ou bien un être humain ? Je suis un être humain et c’est ma dernière année ici comme directeur. Je vais être remplacé par un modèle d’androïde spécialisé dans la programmation neuro-linguistique. Je dois dire que je ne supporte plus ce cirque. Vous et moi voyez-voussommes d’une époque désormais révolue. Dites-moi, vos clients, ils réfléchissent aux feux qui remplacent
les pare-chocs ? N’est-ce pas fait pour leurs soutirer
constamment de l’argent ? Soudain, le directeur jette un regard circulaire pour voir si une oreille discrète ne traînerait pas. Pourquoi donc ? Parce que les êtres humains ne sont plus indispensables. Regardez, dans ce modèle il n’y a déjà plus de rétroviseur parce qu’il paraît qu’ils perturbaient l'attention du conducteur, quand bien même le code de la route stipulait de se retourner tout en roulant pour vérifier les angles morts ! Comment fait-on alors ? On ne fait plus cher Monsieur, c’est l’ordinateur de bord qui gère et envoie un signal aux voitures qui roulent derrière, grâce aux capteurs et aux caméras embarquées. Y en a tout un arsenal de guerre. On dirait que vous ne vous tenez pas au courant du progrès… Après avoir rempli les formulaires administratifs, et payé avec la puce implantée dans la main, Adrian et son grand-père repartent à bord du véhicule de démonstration sur lequel le directeur a accordé une importante remise. Le poste de radio obsolète de pépé ne s’adaptera plus jamais, il est placé dans le coffre pour ne pas risquer une amende. Les mains posées à plat sur le volant, Richard choisit de prendre des routes secondaires pour s’habituer et prendre ses repères. Adrian et lui ont désactivé tout ce qui étaitlégal d’éteindre, seul l’écran central reste en veille avec le visage synthétique de l’intelligence artificielle qui adapte son expressivité en fonction de son analyse de la conduite, ne manquant sans doute pas de signaler les éventuels manquements à la police. Attention, vous en êtes à trois manquements de catégorie 1 du code de la route, je vous rappelle qu’au cinquième manquement le véhicule sera immobilisé en attente de l’intervention de la police ! Voulez-vous passer immédiatement en conduite automatique ? Ce mode est recommandé. Cette fois-ci Richard a un coup de sang, il freine brutalement et immobilise la voiture sur le bas-côté de la route, l’écran s’illumine aussitôt, le visage prend une mine sérieuse. L’arrêt sur le bas-côté est interdit, sauf en cas de panne mécanique ou de malaise, voulez-vous que j’appelle les secours ? Un pré-bilan est conseillé en pareille situation. Ta gueule la machine, tu peux pas nous foutre la paix une seconde ? J’ai envoyé les données GPS, votre comportement laisse supposer un traumatisme ou la consommations de substances interdites. Conformément au droit international, est considéré comme un délit toute agression ou insulte qui porte atteinte à l’honneur d’un robot. Je t’en foutrais moi des raisons d’avoir un traumatisme, tiens prends ça dans ta gueule ! Le grand-père saisit un tournevis et en assène avec rage des coups répétés sur l’écran. Mais grand-père, il s’agit de la loi Alain Bensoussan ! Un grésillement est suivi d’une mince fumée noire qui s’échappe de l’écran tailladé. Un large sourire illumine alors le visage ridé du grand-père, il se cale au fond de son siège, les bras tendus et les mains serrant fermement le volant, il expire l’air retenu dans les poumons. Mais une nouvelle voix, cette fois-ci masculine et martiale, se fait entendre dans l’habitacle. Ceci est un homicide, vous êtes priés de rester dans le véhicule et de revêtir le gilet orange. Un homicide, mais que signifie cette pitrerie ? Tu ne sais donc pas grand-père ? Les ordinateurs comme les machines intelligentes ont obtenu le statut de personne physique, toute agression ou insulte à leur encontre est un acte criminel. D’accord Adrian, j’ai compris, je sors de ce tas de merde que vous appelez voiture. Le grand-père se redresse dans son siège, il fait bien attention d’utiliser, comme il l’avait appris, sa main droite pour ouvrir sa portière,car la caméra embarquée l’observe en permanence. Son petit-fils le retient aussitôt par le bras. Non grand-père, on n’ouvre plus la porte de cette manière ! Attends, je vais te montrer ! Adrian pivote sur son siège
pour se retrouver face à la portière, genoux plaqués contre
la poitrine, ainsi que l’administration l’a
déterminé après un rapport du comité
d’experts de la sécurité routière. Il lève la jambe
droite et appuie du bout du pied sur la commande... Je communique à la police une tentative de délit de fuite, vous êtes passible de dix ans de prison et de la privation à vie de votre droit de conduire ! Cette
fois-ci c’est clair Adrian, les machines veulent vraiment notre
peau à tous !
12) La buvette à Marsel !
Préambule : Les casses de
voitures rappellent les cimetières. Développement : Il faisait très chaud, Max roulait sur une
route nationale qui menait à l’échangeur
d’autoroute le plus proche. Le trafic était fluide.
Puis-je avoir un double café allongé et une bouteille d’eau minérale s’il vous plaît ? L’individu paraît insignifiant, il a un visage verdâtre un peu trop rond et des yeux globuleux, il porte une blouse blanche maculée de quelques tâches de graisse. Il rappelle à Max un batracien, enfin ce que serait un homme qui serait un batracien. Sur sa droite des saucisses sont en train de griller, il les retourne une par une avec une fourchette, puis, lentement, lève un regard vitreux vers Max. Mais certainement Monsieur.
Max choisit une place à l’ombre, sous un parasol, mais les
rayons du soleil semblent transpercer le tissu
bariolé, heureusement qu’il y a un peu d'air. Il
rajoute de l’eau minérale à son café déjà
allongé et se cale sur la chaise en détendant ses jambes
ankylosées par trop de route. Bientôt 14 h 00, il va falloir reprendre la route, surtout que le restaurateur le toise de manière peu avenante, comme on jauge une marchandise. Les Anglais sont les derniers clients, la maman emmène ses trois gamins aux toilettes mobiles installées derrière la caravane. Au moment où il arrive à sa voiture, Max voit un véhicule de dépannage rentrer sur l’aire, il lui semble reconnaître celui délabré qu’il observait garé à l’entrée de la casse et qu’il prit pour une épave. L’engin se rapproche de la voiture des britanniques et avec zèle deux hommes, qui ressemblent comme des frères à celui de la buvette, entreprennent d’accrocher la voiture pour la hisser sur la plate-forme. La famille s’est probablement retrouvée en panne et elle a eu la chance de pouvoir s’arrêter ici. Il y a parfois des coïncidences heureuses. Max met le contact et immédiatement en fonction la
climatisation. Mais le volant est brûlant. Il
décide donc d’attendre quelques minutes en se garant un
peu plus loin, à l’ombre d’un vieux platane. Ce
qui l’étonne, c’est de ne plus avoir revu le père et que la
voiture des Anglais soit ainsi emportée sans que la maman ni les
enfants ne soient encore ressortis des toilettes. Ce qui est
étrange, c’est que la dépanneuse emmène la voiture en panne
dans l’enceinte même de la casse. Mais Max se
laisse emporter par son imagination débordante, il a en mémoire
cette histoire véridique du Moyen Âge où un barbier
de
Paris assommait ses derniers clients
qu’il faisait passer au boucher par un souterrain. Max hoche la tête, il inspire à fond et démarre en douceur, il passe la première puis la seconde et s’engage sur le rond-point, laissederrière lui la roulotte puis la casse. La présence d’une voiture de police positionnée en périphérie du rond-point, et qu’il n’avait pasencore vue, le rassure quelque peu. S’il y avait quelque chose de louche, les forces de l’ordre ne manqueraient pas de le découvrir. Max allait accélérer quand un policier lui fait signe de s’arrêter. II pourrait peut-être faire part de ses inquiétudes pour avoir la conscience tranquille. Au moment où il baisse la vitre, s’attendant à devoir montrer ses papiers, Max voit de plus près le policier qui s’approche de la portière, il a derrière ses lunettes de soleil le même visage rond que celui qui retournait les saucisses... La
gastronomie française est reconnue dans le monde entier, il
était ainsi peu crédible qu’elle ne finisse pas par attirer un
jour les visiteurs extraterrestres. Ceux-ci copièrent les habitudes des Terriens, même la restauration rapide
n’échappa pas àcette soif de découverte. Si les hommes savaient, ils se méfieraient des restaurations rapides situées à proximité des casses de voitures. Quant aux sodas responsables de l'obésité des jeunes, et de l’augmentation du diabète, la seule raison censée pouvant expliquer la passivité du pouvoir politique réside dans la capacité de l’entité extraterrestre à orienter notre manière de nous nourrir. Cela dit, il s’agit toujours de restauration rapide, et même si elle est organisée par des extraterrestres, cela signifie qu’une partie d’entre eux préfèrent une nourriture moins moins grasse. Une autre conséquence de cette visite étrangère est l’implantation des antennes-relais de la téléphonie mobile, leur véritable raison d’être est de générer un brouillard psychique qui cache à la vue des Terriens les parkings où se posent les soucoupes volantes de toutes les couleurs et de toutes les formes possibles. Quant aux casses, elles servent à effacer les traces matérielles. Non loin, à vol d’oiseau du site, un groupe de terroristes écologistes s’apprête à faire sauter une antenne-relais. Sur l’autoroute qui passe au niveau de l’échangeur conduisant au rond-point, une petite fille assise à l’arrière a le front et les mains posées à plat sur la vitre, elle vient de voir un nuage de fumée jaillissant d’un bâtiment gris. Elle ouvre tout grand ses yeux ébahis. Papa, Maman, regardez, y a plein des soucoupes volantes !
13) Mamie a les dents qui rayent le parquet !
Selon un terme savant, Homo sapiens est diphyodonte, cela signifie qu’il a les dents dites de lait puis celles définitives, alors queles serpents, les geckos et les alligators sont polyphyodontes, leur dentition est remplacée régulièrement au cours de leur existence.Une équipe internationale de chercheurs s’était donc posée la question de savoir si ce processus pourrait un jour être transposable à l’homme, considérant que la structure du palais de l’alligator est relativement proche decelle des mammifères. L’idée émergente fut celle d’activer des cellules-souches afin de redémarrer un processus de renouvellement. Ensuite, des chercheurs britanniques et japonais associèrent des cellules humaines de gencive à des cellules souches de dents de souris, pour finalement faire pousser des dents humaines dans des reins de souris. En quelque sorte, cela témoigne du fait que la fonction crée l’organe. Plus tard, une équipe de scientifiques de l’université de Harvard ont stimulé au laser les cellules-souches situées sous la dent pour enclencher le processus de régénération. Développement : Béatrice se redresse péniblement, sa mère vient de frapper à la porte. Elle bascule ses jambes hors du lit et ses pieds enfilent directement les chaussons posés sur la moquette. Elle se met debout, force pour enfoncer ses orteils, et marche vers la porte tout en s’étirant. Maman, j’en ai marre, mamie a encore laissé traîner son dentier dans la cuisine ! Le dentier de mémé trônait entre le pain et les pots de confitures, il trempait dans un verre et semblait esquisser un sourire carnassier. Tu n’as qu’à le déplacer Béatrice, tu sais bien que ta grand-mère n’est plus dans l’appartement ! Mais c’est dégueulasse maman ! Ça me coupe l’appétit à chaque fois. Pense plutôt à ta grand-mère qui est à la clinique depuis hier soir et qui n’a plus ton âge. Quand tu auras le sien, tu verras bien que le dentier est le cadet de tes soucis. Mais maman, je suis certaine qu’elle le
laisse là pour me narguer !
Voilà, c’est réglé, tu es priée
de te servir ton petit déjeuner, moi il faut que
j’aille travailler. Je t’ai acheté des céréales enrobées de
miel, le paquet est sur le réfrigérateur, je t’ai aussi
préparé un chocolat chaudqui est posé sur la plaque de
cuisson. Au retour de mon travail je passerai à la clinique pour
prendre des nouvelles de ta grand-mère.
Est-ce que tu crois que mes dents de lait vont tomber ? Non maman, il s’agit uniquement de dents définitives ! Eh bien c’est bien dommage ! Et pourquoi donc maman ? Parce que j’aurais pu faire comme toi ma petite chérie, tu ne te rappelles donc pas tu avais placé ta dent de lait sous ton oreiller, et que la petite souris était venue la chercher ? Enfin, maman, ce n’est plus de notre âge. Eh
bien c’est bien dommage ! La petite souris ne va pas
être contente !
Cela commença à inquiéter les voisins, il fallut enfermer mémé dans l’appartement. Autre changement inattendu, le chien ! Le chien Cubitus commença à poser des problèmes, il hurla à la mort et déguerpit la queue entre les pattes quand mémé lui montra ses petites dents tout juste écloses, des quenottesencore menues. Il commença par dévorer les journaux et les revues People posées devant le canapé, puis il s’attaqua aux livres des étagères, enfin il arracha des morceaux de papier peint et ne laissait que des miettes du courrier. Maman, ce n’est plus possible, Cubitus a arraché des pages de mon cahier de math ! Tu n’as qu’à le ranger, Béatrice, je ne vais pas faire piquer Cubitus tout de même ! Mémé ne cessait d’inquiéter également, car à la vue du
moindre morceau de fromage ses pupilles se dilataient et il fallut
mettre un cadenas sur le réfrigérateur et sur la cloche à
fromage. Juliette voulut avancer le rendez-vous avec le dentiste,
mais il était parti en vacances. Deux semaines plus
tard il avait pris sa retraite. Elle voulut retourner à
la clinique, mais elle avait fermé. Elle amena sa mère chez
un confrère, mais ce dernier la traita de folle et menaça
de la dénoncer. Les choses s’aggravèrent quand elle découvrit un matin son chien
mort et exsangue, puis quand sa mère attrapa le bras
de Béatrice qui s'apprêtait à mettre dans la bouche
une tartine de chèvre frais. Maman,
je ne veux plus rester ici, elle est folle, j’ai demandé
à papa de m’emmener chez lui !
14) Une réserve naturelle !
Robert et Frédéric sont assis sur leur chaise face à l’océan, les pieds dans le sable. C’est reposant comme métier, c’est bon de se faire dorer au soleil ! Ouais d’accord, mais les bras et les jambes seulement, t’as pas le droit d’enlever le t-shirt. Je sais, mais quand même, c’est mieux que l’usine ou le bureau. Ils rient tous deux. Frédéric réajuste sa casquette, les filles aiment beaucoup les uniformes. Et puis c’est mieux pour les filles ! Ça c’est sûr ! Ils rient de plus belle. Développement : Quelques mètres plus loin de fines vaguelettes s’amusent à lécher le rivage, le sable mouillé fonce et s’éclaircit chaque fois qu’elles se retirent, puis le cycle recommence. Sur leur T-shit vert est représenté un requin blanc sur fond de lagon bleu. Ils avaient obtenu ce poste presque en même temps. Avant cela Robert était vigile dans une société de surveillance et Frédéric caporal dans la police municipale, ce taf rentrait donc parfaitement dans leurs cordes. Ils avaient fait le bon choix, d’un côté la société devient de plus en plus violente, très proche de la guerre civile quand celle mondiale est plus que jamais susceptible d’éclater, de l’autre l’écologie est à la mode. Il faut savoir évaluer les risques et se recycler. Tant pis pour les autres ! Il en va de même pour les nageurs qui prennent des risques inconsidérés. Aucune place pour les imbéciles ! Robert scrute la mer avec sa paire de jumelles. Je ne vois aucun requin, je ne sais pas pourquoi ils appellent ça une réserve naturelle. Attends, ils n’ont pas dit que c’était un aquarium non plus. Ouais mais quand même !
Soudain trois superbes filles arrivent de la gauche, elles longent
les vaguelettes qui effacent les traces de leurs pas au fur et à
mesure. Frédéric se déplace lestement vers les créatures de rêve, il arrive à leur niveau légèrement essoufflé. Bonjour Mesdemoiselles ! Pardonnez-moi, mais il est interdit de se baigner dans cette zone ! La plus blonde des filles le regarde en écarquillant les yeux, car elle remarque son T-shirt et l’image explicite du requin. Elle ouvre la bouche et le dégoût déforme son visage, elle articule lentement : Il y a des requins ici ? Frédéric n’en a pas vu, pas un seul
aileron qui frise la surface de l’eau, mais il profite des
circonstances pour impressionner les filles qui sont en face de lui.
Elles vont lui manger dans la main s’il sait bien s’y prendre. Il
prend une mine sérieuse. Je vois marqué sanctuaire sur votre T-shirt. Frédéric se redresse autant qu’il le peut ...ils sont dangereux, Mesdemoiselles, ce sont des mangeurs de femmes, d’hommes je veux dire. Et vous êtes là pour nous protéger, c’est bien ça ? Frédéric hésite une seconde. Oui, moi et mon coll… copain Robert, nous sommes également là pour ça ! Mais soudain les filles éclatent de rire, elles se tapent sur les cuisses et sautent sur place. Frédéric ne comprend pas ce qui se passe, il se passe sa main dans les cheveux et fait tomber sa casquette. Une des filles, la petite brune, reprend son sérieux, mord sa lèvre inférieure et s’adresse à Frédéric tout en lui tendant la casquette qu’elle a ramassée d’un geste vif. Mais il n’y a jamais eu de requin ici ! Soudain Frédéric entend sonner la cloche que Robert tape furieusement avec un marteau, son collègue met les mains en porte-voix et lui crie de se ramener. Il tourne des talons. Excusez-moi les filles ! ... Que se passe-t-il ? Robert lui tend la paire de jumelles et lui désigne une zone sur l’océan, à peut-être 300 mètres.Effectivement, Frédéric remarque quelque chose, il fait la mise au point et voit enfin une petite embarcation à la dérive. Un couple à bord donne de grands coups de rames autour d’eux. Regarde bien ! Frédéric scrute du mieux qu’il peut, car sa vue est moins bonne que celle du vigile, pourtant il discerne plusieurs ailerons qui font des cercles autour de l’embarcation, et de temps en temps un des requins sort la tête de l’eau pour tenter de mordre les boudins gonflables. Tu connais la procédure ? Robert hoche la tête et prend une
mine grave. Il monte les échelons de la chaise haute de plage et
s’installe, ensuite il demande à Frédéric de lui
passer l’arme de service. Bien assis, de manière méticuleuse,
il fixe le chargeur, arme, prend appui sur la
chaise et règle la lunette. Vous allez tuer les requins et sauver ces gens n’est-ce pas ? Robert éclate d’un rire nerveux, il hoche négativement la tête. Vous les touristes, vous croyez toujours que tout vous est dû, c’est un sanctuaire ici ma petite ! Le vigile reprend sa visée, son doigt appuie une fois, deux fois, trois fois sur la détente, à chaque fois une douille est éjectée, qui fumante retombe sur le sable aux pieds de la fille. Cette dernière a un mouvement de recul, elle s’écarte de la chaise haute. Robert vérifie dans la lunette de visée, au centre du réticule en croix lumineux il discerne bien un des boudins qui finit de se dégonfler. Le couple a vite basculé par-dessus bord et les requins n’en n’ont fait qu’une bouchée. C’est du travail rapide et précis, correspondant tout à fait à ce que l’on attend de lui. Il regarde une dernière fois par acquit de conscience professionnelle, il est rassuré en voyant l’eau rougie par le sang. Elle est agitée à sa surface, les requins pris de frénésie ne veulent pas perdre une seule miette ! Frédéric
pose la main sur la chaise de surveillance et regarde son collègue,
il tient la paire de jumelles par la sangle. Ce dernier lui
sourit, met la sécurité et repose l’arme sur ses cuisses. Il
était moins une, si le bateau avait dérivé davantage il serait
sorti de la limite du sanctuaire ! La fille blonde s’est rapprochée de la petite brune qui reste immobile, comme tétanisée, elle est affreusement blanche et des larmes coulent sur ses joues. Elle lui prend sa main qui tremble et la regarde dans les yeux. Elle lève ensuite la tête vers Robert et lui jette un regard noir. Que lui avez-vous fait ? Vous lui avez dit quelque chose ? Qui ça nous ? Mais rien, je vous assure, on fait juste ce pour quoi on nous paye ! Vous avez sauvé ces pauvres gens au moins, les requins sont bien morts ? Robert et Frédéric se regardent et haussent les épaules en même temps. Là je crois qu’il y a méprise, nous sommes chargés de protéger les requins contre toute forme d’agression ! C’est désormais une espèce protégée et ici c'est un sanctuaire ma petite. Si les filles avaient pu filer encore
plus vite elles l’auraient fait, sans même jeter un regard en
arrière. Frédéric ne comprendra jamais les filles, il y a toujours
quelque chose qui cloche. Quant à Robert, il prend déjà goût au
métier. C’est son jour de chance, il repère un voilier qui vient
dans la direction de la réserve naturelle. Il n’y a pas à dire,
c’est formidable l’écologie !
15) Le baroud d’honneur (inspiré d’une histoire vécue) !
Préambule : Certains l’ignorent probablement, mais il est permis en Suisse de
manger son chien et son chat. Devant des journalistes, un
paysan du Rheintal convint que manger du chien ou du chat n'a « rien
d'exceptionnel », « de la viande, c'est de la viande » dit-il, «
c'est insidieux, de poser une telle question » ajouta une femme du
coin, « sinon, nous ne devrions pas non plus manger du cochon !».
Elle n’a pas tort comme nous le verrons, car le cochon, où tout
est bon, est proche de l’être humain, tant au niveau de ses gènes
que de son sans-gêne. Il y a des régions où la
population aime particulièrement les bêtes, la péninsule
Ibérique est de celles-ci, en témoigne la tauromachie et le
bonheur d’assister à la mise à mort du taureau. Les
chasseurs également sont de grands amoureux de la nature, c’est
près de 50 000 lévriers qui chaque année, en Espagne, sont
abandonnés ou abattus par leur maître quand ils deviennent
inutiles, à la fin de la période de chasse. J’ai besoin de chiens à la ferme, quand ils ne valent plus rien je les mange ! Il en va exactement de même avec les
vaches laitières qui finissent transformées en steak,
manière de les remercier pour nous avoir donné tant de litres de
lait. Il faut pourtant reconnaître que l’Amérique
accélère ses exécutions des condamnés à mort quand les produits
mortels arrivent à péremption, les tuer c’est pour
la bonne cause, mais les rendre malades serait inhumain ! Paul s’est approché de son ami d’enfance Ernest, il le toise les pouces enfoncés sous la ceinture qui retient avec difficulté tout le gras de son ventre. Ernest qui vient d’arriver est décontenancé. Ma mère ? Mais cela fait donc si longtemps que ça que l’on ne s’est pas revu ? Paul lui fait signe d’entrer et le débarrasse aussitôt de son manteau. Elle était bien ravissante l’année dernière, la chirurgie plastique fait de ces miracles. Ernest hoche négativement la tête. Non, cela fait plus de deux ans, on voit bien que tu n’es pas souvent venu nous rendre visite. Deux ans déjà ? Comme le temps passe vite ! Et elle se porte bien ? Non, elle est décédée. Paul prend une mine fort
contrite, peut-être trop contrite. Ah ! Ah ! Ah ! Non, pas de vieillesse, mais d’une maladie incurable, j’ai dû demander au médecin de la piquer ! Tu devrais savoir que plus personne n’a le droit de mourir de vieillesse ! Paul prend un air dégoûté. Ça c’est moche ! Quel gâchis ! Aller viens, ce soir on fait la fête, j’ai invité des amis que tu dois déjà connaître,certains tout au moins. Ils vont être tous très heureux de te voir ! Sylvie est assise un peu plus loin, sur une chaise, elle tient une coupe de champagne à la main. Elle reconnaît immédiatement Ernest et se lève prestement en lissant sa robe. Ernest ! Paul ne m’a pas dit que tu serais là ! C’est un véritable cachottier, un rustre aussi, n’est-ce pas Paul ? Pour une surprise, c’est une surprise ! Elle se plante devant Ernest et lui prend les mains. Tu es toujours aussi ravissante Sylvie. Sylvie, particulièrement rayonnante, se retourne vers Paul qui ne rate rien de la scène. Dis-moi Paul, c’est la surprise dont tu me parlais ? Non, pas du tout, la grande surprise c’est pour ce soir et vous y êtes tous conviés. ... Il est 19 h 00 précises, le carillon de la pendule murale sonne, Paul vérifie automatiquement l’heure à son poignet et tape dans ses mains pour attirer l’attention de tout le monde. Mes chers amis, voici l’heure de la surprise ! Il sort une
longue clef enfouie au fond de sa poche et se dirige vers la double
porte qui termine le couloir, il l’introduit dans la serrure et la
tourne lentement sur la gauche, on entend un cliquetis
puis la porte s’ouvre sur une pièce non éclairée. Chacun se
rapproche en se demandant en quoi consiste la surprise, certains se
tiennent déjà sur le seuil et entreprennent de discerner quelque
chose. Je vous présente ma surprise, le repas de demain pour fêter dignement mon anniversaire. Cela fait déjà deux années que mes vieux ont dépassé l’âge limite, ils auraient donc dû être déjà euthanasiés, vous me pardonnerez alors facilement cette entorse au règlement, d’autant que je sais que certains d'entre vous n’ont plus mangé de viande depuis longtemps. Une femme qu’Ernest ne connaît pas essaye alors de franchir le seuil, Paul la retient par le bras. Je voulais juste toucher la marchandise, voir si c’est bien frais ! Non Maryse, on ne touche pas à la marchandise, tu attendras demain comme tout le monde. Maryse se détourne vexée, Paul éteint la
lumière et tire derrière lui les deux battants de la
porte.
Tous les invités dormaient à l’étage. Jérémie comptait les
heures que lui communiquait l’horloge derrière la porte, il
avait décidé d’attendre 3 h 00 du matin pour agir. Il s’y était
préparé avec minutie, n’ayant plus d’autre projet, dans cette
vie qui lui échappait, que de faire payer leurs crimes à ces
monstres. Il alluma la petite lampe frontale qu’il avait
dérobée et entreprit de déplacer sa chaise roulante, ce qui
n’était pas une mince affaire. Ses mains osseuses et veinées de
bleu se posèrent sur les grandes roues. Tout d’abord aucun
mouvement ne se fit sentir, puis les axes grincèrent légèrement.
En premier lieu, il décida d’aller voir son épouse, elle avait la
tête penchée en avant et de la bave lui coulait de la bouche,
elle ne réagit pas quand il prononça son prénom.
Il revint à sa place initiale, essayant de
ne pas laisser d’indice. Chaque geste devait
être exécuté dans l’ordre. Il se mit debout sur des jambes
qui flageolaient dangereusement, se retenant à la chaise du
mieux qu’il pouvait, puis il versa la poudre
contenue dans la boite dans le récipient en verre,
puis, totalement exténué et sujet aux
vertiges, il se laissa retomber sur le siège. Il ne
lui restait plus qu’à attendre. Le repas fut un succès. Certes, les invités furent un peu déstabilisés de voir ainsi les deux parents de Paul rôtir à la broche, leur chair grésillait dans la grande cheminée et le peu de graisse qu’ils avaient encore gouttait sur les braises fumantes, mais en fin de compte la viande avait encore du goût, ce qui est surprenant si l’on considère son âge avancé. Il eut été peu délicat de faire des reproches à Paul. Maryse fut ravie, elle se servit trois fois. Quant à Sylvie, elle bouda la cérémonie car elle était végétarienne,et elle n’avait d’yeux que pour Ernest qui pour lui faire plaisir refusa ce mets. Maryse, la bouche pleine et un peu jalouse, se moqua ouvertement d’elle. Ma chère, tu ne sais pas ce que tu manques ! T’inquiète, tu es plus vieille que moi et je viendrai te manger pour voir alors ce que je manque ! Maryse recracha ce qu’elle mâchait et rentra chez elle sans demander son reste, décidément Paul devrait mieux choisir ses amis ! On ne la revit plus jamais, comme presque tous les invités. Quelques jours plus tard, Paul ne se sentit pas bien, il était
fatigué et son cœur battait trop vite, il
eut rapidement des saignements de nez et se tordait de
douleur. Il était rempli d’hématomes sans le savoir. La
viande était-elle avariée ? Il en doutait car ses parents
avaient été cuisinés aussitôt après que la mort fut
constatée. Il retourna en titubant dans la pièce où il
gardait ses parents, pour essayer de comprendre et son pied
buta contre une boite métallique qui roula sous la commode et
s’immobilisa.
16) Ne comptez pas sur l’État pour le faire à votre place !
Les cinq membres de l’association
étaient assis en cercle sur des chaises métallique, une
lumière blafarde tombait du plafond. Développement : Georges sort du local de l’association et descend les trois
marches en béton, à l’entrée c’est à peine si l’on
remarque la petite enseigne où est écrit sans fioriture
Entrepreneurs Anonymes. Les autres membres, qui s’étaient
réunis ce soir, passent dans son dos et filent discrètement comme
si la honte les tenaillaient au ventre, le psychologue bénévole
lui fait un signe de la main et s’éclipse aussitôt. La ruelle
est désormais déserte, si ce n'est un chat famélique qui gratte
le contenu renversé d’une poubelle. Le chat regarde un instant
Georges puis reprend sa tâche laborieuse. Georges se laisse choir dans son fauteuil. Il contemple les cartons empilés contre le mur où lui et sa femme ont mis toutes leurs affaires, puis regarde à ses pieds le plancher synthétique de mauvaise qualité qui se déforme quand on marche dessus. Autrefois les gens ruinés montaient dans les étages, pour finir sous les combles au milieu des rats et avec la pluie qui s’infiltre à travers la toiture, aujourd’hui on vend sa maison pour aller vivre dans un appartement ou un logement social, à moins que ce ne soit le trottoir en tant que SDF. Il n’est cependant pas évident de devenir SDF, certaines villes ont imaginé le mobilier urbain qui rend la vie impossible ! Mais quand la vie est impossible, pourquoi s’acharner à vivre ? Probablement à cause de cet instinct qui pousse à entreprendre. C’est sa femme qui l’avait poussé à aller voir l’association
Entrepreneurs Anonymes. Tu vas y aller ! tu m’entends bien cette fois ? Si tu veux ma chérie. Non, il n’y a pas de chérie qui tienne et ce n’est pas si je veux. Si tu veux ma chérie. Georges avait hypothéqué leur belle maison pour maintenir à flot son entreprise quelques mois encore. Bien vaine espérance ! La faillite semblait inévitable, mais il croyait encore dans la réussite. Pour non-remboursement de sa dette, la banque saisit alors la maison et la fit vendre aux enchères, on ne lui ouvrit plus la porte quand il sortait de sa banque et la banquière était toujours en rendez-vous. Pourtant il avait de la chance, la jolie maison qu’il tenait de l’héritage de sa femme fut vendue pour une coquette somme, il en récupéra ainsi une part suffisante pour acheter ce petit appartement et aussi mettre de coté le strict minimum qui lui permettrait de se refaire. Mais cela il ne devait pas le dire à sa femme, pas encore, du moins pas avant que la chance ne revienne enfin. C’est certain, le démon de l’entreprise le possédera toujours... Pourtant les semaines passèrent et les nouvelles affaires ne furent
pas bonnes, le dernier projet s’enlisant et l’argent investi
étant entièrement englouti dans les charges qui s’ajoutaient les
unes aux autre, selon une liste qui ne finissait jamais, mais qui au
contraire s’allongeait chaque mois. Sa femme déprimait de plus
en plus et cela commença à l’inquiéter, il n’osa pas lui
avouer qu’il ne mettait plus depuis un certain temps les pieds à
l’association des Entrepreneurs Anonymes. Il avait bien
d’autres soucis en tête, un avocat lui expliqua de long en large
qu’il risquait d'être poursuivi pour banqueroute s’il
décidait de déposer le bilan de sa dernière société, il lui
proposa immédiatement de souscrire un abonnement préférentiel
renouvelable chaque année. Vous savez comment sont les
avocats, tout comme les dentistes véreux ils prennent garde de ne
pas intervenir quand il est encore temps, ainsi ils tirent un
meilleur profit de la souffrance et de la désespérance. Un matin, alors qu’il écoutait la Bohème de Puccini, il trouva
une publicité dans sa boîte aux lettres. Il pousse la porte vitrée où est gravée le nom de la société d’avocat. Un petit homme un peu grassouillet et aux épais sourcils se lève et vient à sa rencontre en tendant la main droite tout en contournant le bureau, puis il lui présente une chaise en souriant. Bonjour Monsieur, veuillez prendre place je vous prie. Avez-vous pris une décision depuis notre entretien ? Je conçois que vous considériez qu’il vous faut tout le temps de la réflexion. Je ne peux pas me permettre d’aller en prison, ma femme ne me pardonnerait jamais. Mais votre proposition est pour le moins surprenante. Le petit homme regarde en l’air en inspirant par le nez, puis il tape à plat sur le bureau des paumes de ses deux mains, il se relève et se dirige vers la fenêtre pour regarder la ville en contrebas tout en se croisant les mains dans le dos. Il reste silencieux quelques secondes. Vous savez, plus rien n’est surprenant aujourd’hui. Pourquoi croyez-vous que les hommes politiques ne vont jamais en prison ? Et si les affaires reprenaient, ne regretterais-je pas ce choix ? Le collaboratrice qui tapait un dossier dans un coin a un sursaut, elle tourne la tête et le regarde avec reproche. Mais ce serait probablement bien pire Monsieur ! Avez-vous des enfants ? Le petit homme sert les lèvres et hoche la tête de haut en bas, sa collaboratrice vient de lui fournir l’argument. Vous devez comprendre que si vous réussissez, vous prenez le risque de réussir, et là pas de pitié, vous aurez un contrôle fiscal sur le dos ! Mais je n’ai jamais fraudé, tous mes comptes sont transparents et irréprochables ! Là n’est pas la question cher Monsieur, la réussite c’est bien pire que l’échec dans ce pays. Passe encore que vous déposiez le bilan ou que vous soyez poursuivi pour banqueroute, au bout de quelques mois ou de quelques années vous sortiriez de prison, mais très peu d’entrepreneurs sortent indemnes d'un contrôle fiscal, et des familles sont brisées. On vous traitera comme un criminel ! Après tout cet argent que j’ai versé à l’État, mais c’est dégueulasse ! Ils nous prennent la majorité de ce que l’on gagne ! La collaboratrice sort un mouchoir pour essuyer la larme qu’elle a à l’œil, elle est bien placée pour savoir que des clients ont préféré se suicider, que des couples se sont séparés et que des enfants ont été arrachés à leurs parents. L’avocat s’assied sur le bureau. Nous en convenons, mais c’est ainsi, et nous ne pouvons rien faire pour changer cet état de chose, rien faire sauf enclencher la procédure dont je vous ai parlé la fois précédente. Mais vous ne devriez pas trop attendre, car la fenêtre de tir juridique risque de se refermer bientôt. Georges se lève et se glisse vers la fenêtre, il regarde droit devant lui en s’imaginant libre comme un goéland. Il est vrai qu’en choisissant cette option il resterait maître de ses actions jusqu’au bout, ce qui convient mieux à l’esprit d’entreprise qui encense le courage. L’avocat lui explique que la procédure à suivre a un rapport avec la lutte contre le terrorisme, mais c’est technique et son esprit est déjà ailleurs. Eh bien soit, vous m’avez convaincu et je vous en remercie ! La société d’avocat a fait le
nécessaire dans les temps impartis pour faire domicilier celle de
Georges dans un joli préfabriqué de chantier tout neuf qui sent
bon le sapin du cercueil. Tout a été fait dans la légalité et
Georges y a transporté tous les dossiers et le matériel de sa
société, surtout sans rien omettre, ce qui aurait pu compromettre
le succès de l’affaire. Il a empilé le tout à l’intérieur et
referme à présent la porte à clef, puis il rejoint le local où
se trouvent déjà l’avocat, les artificiers et deux pompiers
volontaires.
Le petit homme aux gros sourcils le conduit à l’écart devant un
pupitre de commande, un gros bouton rouge se trouve au milieu. À
ce
moment-là Georges pense à sa femme, elle serait peut-être fière
de lui en le voyant terrasser ses vieux démons, elle lui
reprocherait peut-être son obsession de vouloir cette fois-ci
encore tout contrôler et ne se pas se soumettre. Plus tard, il voulut aller remercier à son cabinet cet avocat qui avait sauvé son couple, mais il ne trouva qu’un tas de cendres fumantes, avec les sapeurs-pompiers qui ré-enroulaient les tuyaux. Au pied du petit immeuble ravagé se tenait l’avocat, ainsi que quelques associés. Mon dieu Maître ! Que vous arrive-t-il ? Vous parlez d’une poisse ! Non, la poisse c’est d’avoir eu beaucoup plus de succès qu’escompté, beaucoup trop même. Le petit homme aux sourcils épais et
en arc de cercle sourit, lui fait un clin d’œil et s’en va…
Alors chéri, ces réunions à l’association, comment ça se passe ? Fort bien, ils ont un de ces traitements de choc ! Un traitement de choc ? Oui, ils nous invitent à prendre nos responsabilités, à ne plus compter sur l’État. Il ne lui dira rien de plus. 17) Jeux d'enfants ! Préambule :
Certains comportements reviennent de façon récurrente sans que l'on puisse en connaître la raison, sans même que l'on y réfléchisse. Pour prendre un exemple concret, amenez des enfants au bord de la mer, et particulièrement sur une plage de galets, et ils lanceront systématiquement des cailloux dans l'eau ! Même les adultes s'y mettent, et sophistiqué cela devient le concours de ricochets à la surface de l'eau. Il s'agit peut-être d'un geste conditionné de survie venant du fond des âges. Développement : Martine
a enlevé ses sandales et court pieds nus sur le sable mouillé de la
marée basse. Soudain elle s'arrête, les bras ballant, une sandale
dans chaque main, elle appelle sa mère au loin. Quoi donc ma chérie ? Un poisson mort peut-être ? N'y touche pas ! La
mère de Martine se lève en soupirant, frotte le sable sec qui
s'accroche à ses jambes et s'approche de sa fille. Elle se rappelle
quand elle aussi, alors petite fille, découvrait toutes les
merveilles laissées par la mer à marée basse, les poissons
attrapés à l'épuisette qui frétillent dans le petit seau en
plastique, les crabes qui se glissent sous les roches, les anémones
qui adhèrent au doigt et les étoiles de mer que l'on faisait sécher
mais qui très vite sentaient très mauvais. Mais maman, c'est tout mou, et ce n'est pas un sac en plastique ! Martine a ramassé une coquille vide et avec une moue réprobatrice l'enfonce plusieurs fois dans une matière gélatineuse. Un jeune garçon qui à côté d'elle finissait un château de sable qui allait défier la mer qui montait se lève à son tour et la rejoint. Il se redresse
fièrement en gonflant la poitrine. Moi
je sais ce que c'est. C'est une méduse ! Une méduse, si
grosse ? Oui et même que mon papa m'a expliqué que son nom
est poumon de mer. C'est comme ça que la mer respire ? Le
garçon reste interloqué et ne sait pas quoi répondre, il retourne
à son château que l'eau commence à grignoter. La
mère fait en passant un sourire au jeune garçon et prend sa fille
par la main. Non,
c'est un animal qui est venu s'échouer sur le rivage, tiens viens
avec moi, il doit normalement y en avoir d'autres sur le sable. Sa
fille la lâche et court le long du rivage. Là
encore une, puis là ! Dis maman, est-ce qu'elles souffrent et
vont mourir ? Non, les méduses n'ont pas de cerveau à
proprement parler ma chérie. Tu
sais, la mer monte, ça ne sert pas à grand chose ma
chérie. D'accord maman, juste une dernière. Sa
mère retourne alors à sa serviette étalée sur le sable.Même non
vénéneuses, les méduses l'ont dissuadée d'aller se baigner. Le
jeune garçon dépité a fini par piétiner de rage son château ou
ce qu'il en restait, il regarde Martine qui a l'air de fixer le sol.
Il se rapproche d'elle. Sur le sable repose une méduse quelque peu
différente des autres. Un peu de sang semble s'en échapper. On
dirait une cervelle ta méduse, c'est vraiment dégueulasse. Une
cervelle ? Qu'est-ce que c'est ? Le
garçon en profite pour se moquer de cette petite fille stupide à la
compassion stupide. Un
cerveau si tu veux. D'ailleurs ta méduse, elle s'appelle le cerveau
de mer ! La
petite fille n'a pas compris l'allusion. Le garçon est agressif et
la toise de haut, elle comprend cependant qu'il se moque d'elle. Elle
retourne vers sa mère en pleurant, sous l’œil ravi du garçon qui
jette encore un regard vers la chose répugnante à ses pieds. Il
aimerait l'écraser mais se retient. C'est beurk ! Un peu plus loin, au-delà des gros rochers qui marquent la fin de la plage de sable fin et cachés à la vue de tout le monde, deux garçons plus âgés sont assis sur le rebord d'un petit tombant qui disparaît sous l'eau que vrillent les rayons du soleil d'été. Et
voilà, c'est moi qui ai gagné ! Toi qui as gagné, mais tu
as triché oui ! Et alors, on a pas dit qu'on pouvait pas
tricher, et c'est même pas vrai ! Léo
rit à gorge déployée. C'est fou comme Ethan prend les choses avec
sérieux. D'accord, on peut remettre ça, je vais te montrer encore une fois qui est le meilleur ! Léo
vient de repérer un nouveau nageur qui franchit la ligne des
rochers. Celui-ci porte un masque et un tuba et palme maladroitement
en donnant l'impression de pédaler. Léo se remet debout et saisit
une pierre dans le tas empilé précédemment, il invite Ethan à
tirer le premier, tout en le regrettant immédiatement parce que
cette fois-ci il offre à son ami une victoire sur un plateau. Après
toi, montre nous ce que tu sais faire ! Ethan choisit à son tour une pierre, la fait rebondir plusieurs fois dans sa main pour la soupeser, mais surtout pour se donner de la prestance. Il lève la pierre bien haut, place le bras derrière lui et lance le projectile d'un geste sec. Celui-ci trace une arc de cercle et vient briser le masque de nageur que ce dernier arrache aussitôt. Il a le visage en sang et recrache le tuba qu'il avait encore dans la bouche. Il regarde de manière hagarde autour de lui, il cherche des yeux le bateau qui l'a heurté mais ne voit rien. Sa vue est brouillée par le sang qui coule de son front lacéré par les éclats de verre, l'eau salée lui fait l'impression d'une brûlure. Sur la berge, en haut des rochers, il repère deux enfants qui agitent leurs bras et sautent sur place. Il les appelle à l'aide. Ça
compte pas, tu l'as touché, pas coulé ! C'est pareil et
comme ça on sera quitte puisque tu triches ! Non c'est pas pareil, et puis c'est à mon tour. Et puis je triche pas. Léo
s'avance à son tour et lance sa pierre qui rate la cible, faisant
hurler Ethan de rire. Bon,
t'as gagné, t'es content ? Et ce jeu de gamin me fatigue. T'as
raison, ça me donne aussi un de ces maux de tête ! Les deux enfants quittent la zone considérée dangereuse pour ses habituels éboulements.
18) Single en-suite room !
Préambule : Robert a arrêté sa voiture en face d'un B&B. Celui-ci est d'apparence luxueux, il doit être hors de prix pour sa bourse. Certes il avait failli conserver ses économies, qui en ce moment lui permettraient de dormir bien au chaud, mais la fréquentation de la femme entraîne toujours l'homme vers la ruine. Derrière la large baie vitrée, les propriétaires ont pris soin de placer de larges canapés en velours auxquels il doit être difficile de résister, comme une prostituée le fait de ses charmes. Robert se trémousse sur le siège de sa voiture, mais ce n'est pas la même chose. Pourtant, ce qu'il aimerait le plus, ce serait de prendre un bon bain chaud. Il a redémarré le moteur et s'est garé un peu plus loin, la nuit s'est passée comme les précédentes, inconfortable et glacée. Il sort lentement de son duvet dont le tissu s'est pris dans les pédales et redresse son siège. Il a dormi habillé et a un mal de chien dans le bas du dos. La première chose à faire est de mettre le contact pour que la chaleur du moteur réchauffe l'habitacle et de se préparer un café brûlant, puis de se raser avec le rasoir à piles. C'est au moins de l'argent qu'il ne donne pas aux rapiats qui n'hésitent jamais à voler sur la marchandise. Immédiatement après, il déplace la voiture pour ne pas se faire remarquer, car il sait par expérience que les professionnels du tourisme lancent des projectiles, quand ce n'est pas la police qui expulse les indésirables pour soutenir le commerce. On ne prête qu'aux riches. Développement : Le grand magasin était visible d'où il était. Il a bien pris garde de ne pas se garer sur son parking pour ne pas être pris à partie et chassé par les vigiles assis derrière leurs écrans. Robert y va d'un pas saccadé. Il choisit comme toujours les produits soldés approchant de la date limite de fraîcheur, ressort et fourgue les achats dans le coffre, puis se laisse retomber sur son siège. L'idée était bonne, mais il ne voit pas comment il pourrait la mettre en œuvre. Il s'est juste fait plaisir. Et
puis merde ! Robert se redresse d'un coup sur son siège et s'extrait de l'habitacle, il retourne dans la grande surface. La promotion est placée à la sortie des caisses, où des boites en carton rectangulaires, avec l'image d'une piscine circulaire bleue et blanche, sont empilées les unes sur les autres. On y vante la joie d'une famille type qui s'y baigne, un large sourire aux lèvres, un sourire trop forcé. Combien
ça coûte ? C'est marqué dessous Monsieur ! C'est
une fabrication de qualité ? Vous devez garder le ticket de
caisse pour toute réclamation ultérieure. Robert
n'en saura pas davantage de la part de la caissière, mais le prix
est très alléchant pour la taille d'une piscine gonflable qui fait
presque 3m de circonférence et 80 cm de hauteur. C'est encore mieux
que la baignoire du B&B. Et avec 50% de réduction c'est une
bonne affaire. Avez
vous une pompe Monsieur ? Non. Pourquoi ? Il vous
faut un gonfleur. Nous avons deux modèles, celui électrique et la
pompe manuelle, avec double action et grand volume. Qu'entendez-vous
par « double action et grand volume » ? C'est
marqué sur l'emballage, tenez voilà : « traction de la
poignée ergonomique à double mains pour moins de fatigue »,
pour le reste je peux vous appeler un responsable de magasin. Non ça ira comme ça, je vous remercie. La vendeuse en profite pour filer un sourire aux lèvres vers un autre client, mais il n'est sous doute pas nécessaire de sortir de Polytechnique pour se servir d'une piscine gonflable. Robert choisit la pompe manuelle qui quant à elle n'était pas à prix réduit. Il a hâte d'essayer la piscine, mais il ne voit pas comment il pourrait faire chauffer autant d'eau, quand bien même il trouverait un endroit assez isolé pour passer inaperçu, ce qui ne devrait pas être trop difficile. Il a roulé toute la journée, de Guerreloque à Oulapoule où il a passé la nuit, puis au matin il a pris la direction de Gong et a décidé d'y dormir après avoir grimpé jusqu'à la ruine du petit château. Il se gare à une encablure du village, ni trop loin ni trop près pour avoir la paix. Comme c'est dimanche, il ne devrait pas y avoir de problème, pas besoin d'aller se perdre dans la nature sur un terre-plein. Après avoir siroté lentement une bière locale particulièrement infecte, sous le regard hostile de la patronne et des quelques clients déjà grisés qui riaient bêtement comme le font ceux qui n'ont plus de vrai sujet pour rire, il marche vers sa voiture. Il remarque alors, sur sa gauche, les toilettes publiques éclairées et il s'y dirige machinalement. Il y découvre une première pièce avec le lavabo placé en face, le WC est à droite dans une seconde pièce de grande dimension. Il tend la main sous le robinet, laisse couler l'eau quelques instants, elle est très chaude. Une idée commence à germer dans sa tête, d'autant que dehors un vent glacial commence à souffler et que la pluie est attendue pour la nuit qui vient. Les circonstances idéales pour être tranquille. Il est déjà onze heures du soir, cela l'étonnerait fort qu'à cette heure quelqu'un vienne cadenasser les toilettes. Il retourne à sa voiture pour revenir bien plus tard. Il est deux heures du matin, le vent souffle par bourrasques et des paquets d'eau s'abattent par intermittence, les accalmies relatives sont brèves. Robert met la tête dehors pour repérer des intrus, mais il n'en voit guère. Il se décide à passer à l'action. Il doit faire vite, premièrement déplier la piscine sur le sol en carrelage de la seconde pièce et visser le gonfleur, ensuite fixer au robinet le tuyau d’arrosage acheté entre-temps, et le dérouler sur quelques mètres, le sectionner. Cela se présente bien, la pièce semble convenir parfaitement. Il s'active donc sur le gonfleur qui est un modèle que l'on tient à deux mains. De temps en temps il s'arrête essoufflé et écoute, mais il n'y a toujours que le vent et la pluie qui s'abat. Ce n'est que bien plus tard, et après avoir bien transpiré, que Robert tâte le boudin en caoutchouc qui crisse sous les doigts. Celui-ci commence à se raffermir. Encore quelques coups de pompe et le tour sera joué. Il décide alors d'ouvrir le robinet mitigeur et regarde avec ravissement l'eau chaude et fumante se déverser. Il fait très froid dans le local non chauffé, le carrelage du sol est glacé et humide, peut-être n'est-il pas très propre. Il empile ses vêtements sur le bord du lavabo après l'avoir rincé et essuyé, puis se glisse très lentement dans l'eau qui est à la bonne température. À l'horizontal il ne touche pas le fond de la piscine avec ses pieds, aussi se cale-t-il contre le rebord sur lequel il appuie sa nuque. Il est bien, trop bien diraient les jeunes. Trop bien ! Cela le fait rire aux éclats tout en battant des jambes. Mais qu'est-ce qui serait trop bien dans la vie ? Il se reprend aussitôt, il ne s'agit pas d'attirer l'attention, puis hausse instinctivement les épaules en se rappelant que personne ne risque d'aller dans les toilettes publiques au milieu de la nuit, de surcroît quand la tempête souffle dehors. Il tend la main vers le sac posé à coté et en sort un petit canard jaune poussin. Il le pose à la surface de l'eau et le laisse dériver avec ravissement. Oui, il imagine la tête que feraient les sinistres résidents et les gérants des B&B à la vue de ce spectacle incongru. De nouveau, il doit se retenir d'éclater de rire. Il saisit alors le savon et commence à se frictionner. Quelque temps plus tard, alors que l'eau du bain très improbable a perdu de sa chaleur et n'est plus que tiède, Robert remarque la lueur derrière la vitre de la fenêtre placée sous le plafond. Il regarde sa montre, il est quatre heures passé et il est temps de filer. Il se redresse, attrape la serviette et s'essuie avec des gestes vifs. Il s'extrait du bain vers un angle de la pièce laissé libre. Saisi d'une légère panique il commence à enfiler prestement ses vêtements et remarque à ce moment-là que la porte de sortie est coincée par la masse d'eau qui appuie dessus. Comment faire ? Il enlève ses chaussettes qu'il avait enfilées sans réfléchir, traverse la piscine et tire sur la poignée de la porte. En vain. C'est bel et bien coincé ! Il ne peut même plus accéder au gonfleur qui a glissé par terre et reste inaccessible. Il tente de vider l'eau avec ses mains, mais ce sera bien trop long. Il essaye de déchirer le caoutchouc, mais celui-ci résiste à toutes ses tentative. Soudain il entend des voitures et des gens parler à l'extérieur, probablement du personnel qui se lève très tôt pour aller travailler. Il aurait dû le prévoir et prendre moins de bon temps. Mais il a une idée, en se mettant debout sur le rebord de la piscine il doit lui être possible de se glisser facilement par la fenêtre. Il finit de s'habiller aussi vite qu'il peut, se met debout sur le boudin gonflé à bloc en prenant garde de ne pas glisser et pousse sur le montant de la fenêtre. Ouf, celle-ci n'est pas verrouillée ! Dehors le soleil a fini par percer les nuages, mais le vent souffle toujours et agite les branches du chêne vigoureux qui surplombe les toilettes publiques. Devant la porte d'entrée quelques personnes s'impatientent. L'une d'elles essaye de regarder par la fenêtre, mais cette dernière est trop haute. Et
moi je vous dit que c'est la serrure qui est cassée ! Ce
n'est pas certain, s'il y avait quelqu'un dedans ? Peut-être
a-t-il eu une crise cardiaque ? Attendez, John saura y faire pour ouvrir la porte, tenez le voilà justement qui arrive ! Il ne faut pas beaucoup de temps à John pour débloquer la serrure. Mais lorsqu'il pousse la porte celle-ci résiste. C'est tout juste s'il réussit à l’entrebâiller de quelques centimètres, et encore doit-il pousser de toutes ses forces en s’arc-boutant dessus. La porte se rabat aussitôt, l'onde de choc fait osciller doucement sur la surface de l'eau le canard jaune qui semblerait avoir une vie organique. Il y a quelque chose qui bloque, je ne peux pas l'ouvrir. Attendez, ce n'est pas quelqu'un, on dirait un … un ballon, c'est du caoutchouc que je touche ! Oui, c'est un gros ballon ! Euh non, c'est
plutôt un bateau gonflable ou … une grosse bouée ! Encore
ces vauriens de jeunes ? Ils ont voulu nous faire une farce !
Si je les attrape ! Quelqu'un
lâche pour rire : C'est
peut-être une poupée gonflable ? Ah Ah Ah ! Le modèle
XXXXXXL ! Une femme présente dans le groupe lui jette un regard outré. Andrew
qui se tordait sur place, non de rire mais parce qu'il avait une
envie très pressente, s'avance finalement tout en ouvrant son petit
couteau de poche... Bon,
les conneries ça suffit, moi je vais régler le problème vite fait,
poussez-vous tous ! Andrew appuie de toutes ses forces sur la maudite porte et l'écarte d'un bon centimètre, il avance la pointe du couteau. C'est tout juste si
John a le temps de dire : Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée... Au même moment Peter conduit sur une route single way qui l'éloigne de Gong, il rit tellement qu'il en pleure. Il doit se sécher les yeux avec la manche de son pull-over. Mais il est loin d'imaginer...
19) Le grand chêne !
Préambule : Fabien refait une fois encore le tour de l'arbre, pour bien s'imprégner du lieu. Les semelles de ses chaussures s'enfoncent dans la mousse luxuriante d'où jaillissent de petites fleurs colorées, il laisse sa main glisser sur le tronc de l'arbre pour en ressentir toutes les aspérités. Bientôt il lui faudra partir pour revenir en France, alors il jalouse énormément les arbres qui sont enracinés en ce lieu magique et que rien ou presque ne semblent pouvoir déloger. Il colle doucement son dos à l'arbre pour en ressentir toutes les énergies et se met à s'imaginer se fondant dans sa structure la plus intime, il essaye d'écouter ce que l'arbre pourrait bien lui dire. Seuls quelques chants d'oiseaux lui répondent. Développement : Il se trouve qu'à cet instant même Medb fait sa ronde du soir pour veiller au bon déroulement des règles de vie de la forêt humide, une des plus vieilles du royaume magique, n'hésitant pas à sermonner les jeunes fées qui manqueraient à leurs devoirs. D'habitude elle se garde de toute présence humaine, les pétales de rose dont elle est vêtue la cachant facilement du regard. Aussi est-elle très surprise, au détour d'un tronc d'arbre, de la découverte inopinée du bipède. D'ordinaire ceux de son espèce sont tellement bruyants et brutaux qu'on les entend de très loin, ils marquent leurs passages de fougères écrasées et de déchets étranges et parfois coupants, sans parler de leurs odeurs acres. Surtout ils sont la terreur des animaux qu'ils pourchassent pour le divertissement, une lueur malsaine dans leurs deux petits yeux fixés dans un visages fait de chair molle et blafarde. Ce n'est pas une fée qui inspire le comportement des hommes, mais bien des démons et des goules. Medb s'est aussitôt cachée sous une feuille. L'homme, c'est ainsi que cette espèce se désigne, semble fermer les yeux, il ne l'a probablement pas vue ni entraperçue, tout comme il n'a pas remarqué le daim qui passe à proximité. Elle décide donc de reprendre sa ronde, mais en étant plus prudente cette fois-ci. En tant que reine des fées, elle n'a en effet pas le droit de se laisser surprendre comme le ferait une jeune fée sans expérience. Elle bat vivement de ses petites ailes et s'éloigne en virevoltant. Un œil jeté en arrière lui montre que l'homme ne bouge pas. Elle devrait continuer son chemin, car ses responsabilités sont considérables, mais elle reste interloquée par ce comportement inhabituel, aussi décide-t-elle de revenir en arrière et d'observer. Medb sent une grande souffrance morale chez la créature, elle est stupéfaite de détecter un lien énergétique ténu qui le relie à l'arbre qui l'a en quelque sorte accepté. Surtout, elle ressent une compassion inattendue pour un membre esseulé de l'espèce qui n'a aucune considération pour le petit peuple de la forêt et qui a coupé tout lien authentique avec la Nature qui l'a pourtant fait naître. D'ordinaire, seuls les enfants très jeunes de l'homme ont en de rares occasions la faculté de voir le petit peuple. La cécité vient avec l'âge de raison, mais la fée ne peut pas le savoir. Elle s'assoie sur une petite branche et le regarde tout en enlaçant ses propres jambes avec ses bras, elle pose sa tête sur les genoux. L'homme la fixe, les mains toujours plaquées en arrière sur le tronc de l'arbre. Qui
es-tu ? Une fée. Tu es une fée ? Ben oui, une
fée. Je ne ressemble pas à une fée ? Regarde mes ailes ! La
reine des fées s'envole, tourne plusieurs fois sur elle-même dans
une parade acrobatique, puis se repose avec délicatesse sur la
branche.
Fabien
est fasciné, il sourit puis son visage redevient triste. Je
ne sais pas, c'est la première fois que j'en vois une. Es-tu une
bonne fée ? Je ne comprends pas la question, je suis une fée
c'est tout. Qu'est-ce qu'une bonne fée ? Une bonne fée
vient au secours des gens, elle permet de réaliser des
souhaits. Medb le regarde plus intensément en plongeant ses grands yeux dans les siens. Elle ne comprend pas tout avec son intelligence de petite créature du monde magique, mais elle sent intuitivement que l'homme est très malade et qu'il ne voudrait pas revenir chez lui pour y mourir. Il voudrait choisir sa propre mort et devenir cet arbre qui enfonce ses racines dans le sol et lance sa frondaison vers les étoiles étincelantes, il voudrait rester à jamais dans cette forêt. Une jeune fée n'aurait pas suffisamment de pouvoir magique pour exhausser un tel vœux, mais Medb est tout de même la reine des fées et cela l'homme ne peut pas le savoir. Il lui faudra cependant canaliser une quantité considérable d'énergie, et il n'est pas certain que les plantes et les petits animaux pardonnent la reine des fées quand il ne reste presque plus d'énergie vitale dans un monde dévasté par les hommes. Une camionnette blanche s'arrête sur le terre-plein placé en bordure de la forêt. Cette forêt fut autrefois utilisée pour les parties de chasse des nobles, mais il y a longtemps que plus aucun coup de feu n'y retentit. D'ailleurs, la chasse y est interdite. Les héritiers ont décidé de la rentabiliser avec le négoce de bois de chauffage. Dexter saisit la poignée et pousse la porte de la camionnette qui grince, il pose un pied à terre en faisant attention aux flaques d'eau et hume l'air chargé de senteurs d'humus. Il a choisit un métier qui le rapproche de la Nature et il en tire une grande fierté. Il se dirige vers l'arrière et saisit ses grosses bottes en caoutchouc qu'il enfile tout en se tenant au véhicule cabossé. Doug est encore assis sur le siège passager, il sirote le café chaud du thermos. Aller
viens Doug, tu auras tout le temps de boire ton café quand on aura
fini le travail ! Mais le café sera froid quand on va
revenir ! Juste une minute. Dexter
hausse les épaules et s'en va saisir la tronçonneuse placée à
l'arrière. Il vérifie le niveau d'essence et d'huile, ainsi que la
tension de la chaîne. Mais bientôt les deux hommes pénètrent dans
la forêt en suivant une sente qui serpente au milieu des arbres.
Dexter était venu repérer cet endroit. Ils n'ont pas beaucoup à
marcher, soudain Dexter s'arrête et pose la tronçonneuse sur le
sol, il tend le doigt droit devant lui. Doug lève la tête et
cherche à voir ce que son collègue lui désigne. Regarde,
en face à cinquante mètres, celui-ci pourrait faire l'affaire. Doug
hoche négativement la tête. C'est
dommage d'abattre un tel chêne pour du bois de chauffage, tu crois
pas Dexter ? Qui te parle de bois de chauffage ?
Attends, j'ai oublié de te montrer... Dexter
se trémousse pour glisser sa main dans la poche, il en sort une
feuille de papier pliée en quatre qu'il déplie. Doug s'approche et
jette un œil dessus. Il est noté une commande spéciale pour des
planches de bon chêne destinée à un fabriquant de cercueils. Et
c'est pour où cette commande ? Attends, c'est marqué là, oui c'est ça, c'est pour la France. C'est curieux, ils ne doivent pourtant pas manquer de beaux chênes chez eux ! Enfin, comme on dit c'est le client qui décide, faut pas chercher à comprendre ! C'est peut-être un gars de chez nous qui se fait enterrer en France. Après
avoir consciencieusement fait le tour de l'arbre pour bien évaluer
la zone de chute, une procédure qu'il respecte toujours
scrupuleusement, Dexter s'approche enfin, la tronçonneuse tenue à
deux mains. Il la pose sur le sol et tire vigoureusement la poignée
du lanceur, le moteur thermique pétarade et gâche la tranquillité
du lieu. C'est tout juste si une âme sensible aurait pu percevoir à
cet instant précis un léger frémissement des branches et un infime
bourdonnement dans le sol. Mais quand l'arbre s'abat enfin, une
immense vague d'effroi, qui se communique d'arbre en arbre, se
propage dans toute la forêt. Doug a des frissons qui lui parcourent
le corps, il fait un pas en arrière et manque de tomber, un froid
glacial pénètre ses vêtements. Même Dexter est mal à
l'aise. C'est
curieux, je ressens comme un étrange remord, c'est pourtant que du
bois... 20) Bonne conduite !
Préambule : Il
avait soudé des tôles blindées de belle épaisseur sur les cotés
de son 4X4. Développement : Sur
le siège arrière, sa petite fille serre très fort le bocal en
verre contre sa poitrine. C'est son trésor. Papa,
il y a une méchante voiture jaune derrière nous ! J'ai vu ma chérie. Si tu veux faire plaisir à ton papa tu mets ta ceinture. Tout de suite ! S'ensuit
une course poursuite, le véhicule qui les suit ne voulant pas les
lâcher d'un pouce et gagnant du terrain. Son 4X4 est grandement
défavorisé par la masse du blindage, il ne sert donc strictement à
rien de vouloir espérer semer les poursuivants. Cependant, ils
arrivent à une suite de lacets et de virages en épingle. Il lève
le pied afin de les laisser les rattraper à cet endroit précis. Papa
dis, on peut casser la méchante voiture ? Mon
papa a cassé la méchante voiture ! Il
se retourne et voit sa fille debout juste derrière lui, son trésor
toujours plaqué sur la poitrine. Tu
sais que papa veut que tu l'attendes toujours dans le 4X4, mais tu
n'écoutes jamais. La
petite fille fait la moue et regarde ses pieds tout en se dandinant
de l'un à l'autre. Bon,
puisque tu es là, je ne vais pas te priver de ton plaisir. Elle relève la tête, un sourire jusqu'aux oreilles rayonne sur un visage d'ange. Elle pose le bocal sur le sol et se précipite alors dans l'habitacle, une petite cuillère à la main. Le
papa et sa fille retournent au 4X4. Il a préalablement récupéré
un peu de poudre de nickel et quelques balles, plus des babioles sans
intérêts. Il sait très bien que ce qu'il possède ne lui
appartient pas vraiment et sera un jour prochain pris par bien plus
malin ou plus chanceux que lui. C'est la vie. Pour sa fille, il doit
cependant faire en sorte que ce moment arrive le plus tardivement
possible. Qu'est-ce
que tu fais là ma petite chérie ? Je nettoie mes billes papa,
sinon elles ne vont pas rouler sur le sol comme il faut. Sa fille tient un globe oculaire de la main gauche et de la droite pince avec le pouce et l'index le nerf qu'elle arrache d'un coup sec. Elle lâche ensuite sa prise dans le bocal rempli de formol et remet le couvercle. Elle va pouvoir montrer ses nouvelles billes colorées à ses amis. Tu
t'es bien reposée ? Alain
tente de se redresser d'un coup sec sur son siège et se laisse
retomber en arrière sur le dossier, il se frotte les yeux avec les
paumes de ses mains et expire lentement l'air qu'il a retenu dans ses
poumons. Il s’étire du mieux qu'il peut derrière le volant, il a
les jambes ankylosées. Lui et Aline s'étaient arrêtés et garés
sur le bas-coté de la route pour faire une petite sieste. Pas
vraiment Aline, j'ai fait un horrible cauchemar ! J'ai rêvé de
ma fille, elle voyait encore. Tu veux dormir encore un peu ?
Sinon je peux te remplacer si tu veux. Non ça ira, j'ai juste besoin de me dégourdir un peu les jambes. Alain met la main sur la poignée de la portière et la pousse lentement, elle arrive à la butée et se stabilise. Il met un pied dehors puis l'autre, et s'extrait péniblement en prenant appuie sur le siège et le volant. Dehors l'air est sec et revigorant, il se redresse et s'étire les bras au dessus de la tête. Quelques pas et ils pourront reprendre leur voyage. Aline
a traversé la chaussée pour aller à l'épicerie qui est de l'autre
coté de la route. Elle fulmine des insultes à l'encontre du
chauffard qui n'a pas ralenti et qui l'a obligée à courir pour ne
pas être écrasée. Elle revient brièvement au milieu de la route
et brandit le majeur à l'intention du connard, mais il est déjà
loin. Elle pénètre donc dans la petite boutique. Vous
avez vu ce connard ? Il a failli m'écraser ! On aurait dit
qu'il le faisait exprès ! Ma pauvre dame, les jeunes ne
respectent plus rien. Ce sera quoi pour votre service ? La patronne lui saisit avec une longue pince des œufs dans un bocal rempli de vinaigre. Quand elle ressort avec les provisions dans les bras, Aline entend la voiture qui revient dans leur direction. Elle se prépare à intercepter l'abruti, mais il accélère et va faucher Alain qui ne s'est aperçu de rien, ainsi que la portière qui est arrachée et rebondit plusieurs fois sur la chaussée. Le chauffard s'arrête quelques kilomètres plus loin, il vérifie l'état du pare-buffle renforcé pour le gros gibier, puis il grave au canif une croix sur le coté de sa caisse. La chasse est ouverte.
21) Le portrait vérité !
Préambule : En Occident e portrait fidèle remonte à la peinture flamande et aux primitifs italiens, mais c'est la Renaissance qui plus particulièrement mit en exergue la singularité. Jan van Eyck représentait des hommes d'affaire hollandais, la Révolution française amena les bourgeois à se faire portraiturer pour glorifier une réussite sociale. Mais dans le monde marchand de l'usure ramenant toute chose à sa valeur d'échange, c'est dorénavant la mentalité si particulière du marchand qui aujourd'hui influence l'art dit du portrait. C'est désormais celui qui, sur la tête de sa mère s'est le plus gavé, ou qui veut le faire croire, qui entend imposer aux autres une personne de poids à défaut de Culture à laquelle il est étranger, comme ce milliardaire qui fit rallonger son yacht pour faire un pied de nez revanchard. Les tours ne finissent pas de surplomber leurs rivales, seule la quantité importe. C'est en 2010 que l'équipe d'une université d’Amsterdam mit en évidence la corrélation significative entre le surpoids du chien et la masse corporelle de son maître. Une conséquence du régime alimentaire. Pas seulement. C'est à ce moment précis qu'il vint à la mode de se faire représenter par un animal fétiche, pas forcément le sien. Ce n'était pas nouveau, pour exemple le blason d'Angleterre était formé par un champ de gueules avec trois lions d'or armés et lampassés d'azur, la Normandie se contentait de deux léopards d'or, l'Aquitaine d'un seul. Mais ces animaux symbolisent la noblesse et la force guerrière, des qualités intrinsèquement étrangères au commerçant. Les portraits des marchands sont commandés pour flatter leur ego, ce qui les éloigne des Ambassadeurs de Hans Holbein le Jeune qui sur la toile revendiquent une éducation humaniste, avec l'anamorphose célèbre de crâne humain qui marque une Vanité. La vanité est devenue vertu. Développement : Francis s'est levé de très bonne heure. Son métier de photographe l'oblige à se lever tôt, car il doit s'occuper des bêtes. Il y a la paille à changer, les animaux à nourrir et à brosser. Ce n'est qu'ensuite qu'il prend le temps de se servir un grand bol de café brûlant dans lequel il trempe des tartines de pain grillé recouvertes d'un miel doré. Mais les bêtes avant tout, il leur doit bien ça. Elles sont son gagne-pain et jamais il n'envisagerait de leur faire le moindre mal. Après tout, elles sont à la fois des vedettes, des icônes et des doublures appréciées. Il possède plusieurs bêtes correspondant chacune à la singularité des portraits pour lesquels il est sollicité. Le marché est en plein essor, d'autant que le mariage s'est effondré après le changement des mœurs et que les mères porteuses se sont orientées vers le commerce lucratif de l'enfant. L'Art est devenu la vitrine morale d'une société évoluée et libérée des carcans nauséabonds de la famille, la chasse aux réactionnaires d'un temps qui n'a jamais existé dura moins longtemps qu'escompté. Il y eut bien quelques indignations, notamment de la part des sociétés protectrices des animaux, quand une sculpture de dix mètres de haut qui faisait la promotion de la zoophilie et de la sodomie fut exposée dans la capitale, devant le magnifique Centre Pompidou. Alors les zoophiles défilèrent à coté des scatophiles, profitant de quelques attouchements suspects et effluves non moins suspectes, les médias sponsorisés s'acharnèrent sur les néonazis qui osaient dénier les droits légitimes. Sale temps pour les bêtes ! Hitler n'était-il pas végétarien ? En vérité il ne l'était, mais qu'importe ! En tout cas Francis ne mangerait pas ses animaux. Il n'avait cependant pas imaginé que l’antispécisme vegan mènerait les pratiques trans-genres sur le terrain des trans-espèces et de l'artifice de la chirurgie esthétique, comme pour cette Eva Tiamat Medusa, banquier qui naquit dans un corps d’homme, puis voulut devenir un dragon, et qui se fit implanter des cornes, tatouer des écailles, couper la langue dans le sens de la longueur, et enlever ses oreilles trop humaines, pour « ne pas mourir en être humain ». Là aussi, devant des faits aussi déviants, nous, les personnes autrefois considérées comme non cinglées, aurions pu nous attendre à ce que la classe politique réagisse ou simplement s'émeuve, mais cela eut été ignorer à ce moment précis que la secrétaire d’État à l’Écologie affirmait que la pratique des vaches à hublots est une nécessité pour la science. Le hublot, il aurait fallu le placer sur la tempe de la secrétaire d'État pour étudier le fonctionnement de son cerveau, puisque Rabelais nous dit que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Finalement il n'y aurait pas que les savants fous d'Hitler pour oublier le sens d'une phrase pleine de sagesse. Sage, Francis l'est à chaque instant, il est bien obligé de cacher sa pédophilie-phobie, une construction sociale réactionnaire et désormais interdite, ou critiquer l'initiation LGBT à l'école, s'il ne veut pas passer pour négationniste. Il ne trouverait plus de travail, ses bêtes seraient vendues comme objets sexuels ou finiraient en saucisses. Quand il se promène avec son cochon préférée, un animal de 300 livres, les passants le félicitent pour la beauté morale et esthétique de son couple. Il se garde alors bien de les contredire, il prend simplement garde à ce qu'aucun individu ne vienne en douce meurtrir la muqueuse du rectum de Charlie. Charlie, il vient le présenter aujourd'hui à un grand banquier qui veut affirmer de manière picturale qu'il s'est gavé comme un porc, surtout grâce aux pauvres qui chaque quinzaine se retrouvent à découvert et se font saisir leurs maigres biens par des huissiers. La
voilà vot'bête ? Le banquier se trouve debout derrière son bureau, appuyé contre la baie vitrée en verre blindé. Il ne correspond pas à l'image que Francis s'en faisait. Normalement un banquier est censé être gros, sirupeux, il tient un cigare entre ses doigts boudinés. Celui-i est maigre, le visage émacié, il fixe Charlie avec une mou réprobatrice, puis il porte son regard brillant d'intelligence vers Francis, ce dernier croit y déceler de l'amusement. Est-ce
que je devrais poser avec ce, cette bête ? Enfin, vous voyez ce
que je veux dire. Non, pas du tout.Vous en êtes certain ? Hé bien c'est déjà ça ! Le banquier tapote nerveusement avec l'index droit sur le bureau et s'arrête. Charlie avait eut du mal à prendre l'ascenseur, maintenant il frotte tout en grognant son groin contre la moquette. Craignant qu'il la décolle ou l'arrache, Francis sort de sa poche une pomme qu'il offre à son cochon qui salive aussitôt, façon pour le photographe de s'opposer moralement à la recette du cochon aux pommes et aux épices. Le banquier ne semble pas s'en offusquer, il regarde à nouveau par la large baie vitrée. Être
banquier, ce n'est pas être toujours maître chez soi. Ma femme,
vous comprenez. Francis ne veut pas rentrer dans la psychologie de son client, il hoche simplement la tête. Tenez, je vais vous montrer ! Si vous voulez bien me suivre...
D'un pas alerte, le
banquier mène Francis et Charlie dans la pièce voisine. Sur les
murs sont accrochés quelques peintures et quantité de photographies
récentes. Vous avez ici tout le gratin du monde des
affaires. C'est comme une grande famille. Ils sont tous de votre
famille ? Francis est surpris de poser lui-même cette question.
Non, pas tous.
Il rit de bon cœur. Tenez, voici celui à qui
vous devez la diminution des contenus des boîtes quand nous avons
promis au gouvernement de ne pas augmenter les prix à la
consommation. Un babouin est représenté faisant une
grimace. Il est accroupi et exhibe au regard des fesses d'un rouge
très vif, il tourne la tête vers le spectateur et paraît faire un
geste obscène d'une patte arrière. Un sacré farceur l'oncle René, il aurait pu faire une carrière politique. Enfin, vous êtes vous-mêmes photographe, ce sont bien vos collègues qui tronquent la réalité des produits avec les photographies mensongères des emballages. Est-ce que je me trompe ? Le
regard de Francis est attiré par la toile d'à côté, y est
représenté un féroce loup, masqué avec un fin bandeau de tissu
noir, qui maintient par derrière un mouton apeuré pour le sodomiser
avec force. Derrière, une file d'attente de moutons imperturbables
paraît interminable. Qu'en pensez-vous jeune homme, qu'y
voyez-vous exactement ? Cela me fait penser au monde
politique et aux électeurs. Hé bien je tiens à vous féliciter.
Effectivement, il s'agit de la représentation de notre ancien
président, les promesses électorales, n'est-il pas vrai, n'engagent
que ceux qui y croient ! Le
regard se porte sur d'autres toiles, une représente une énorme
pieuvre qui tient une seringue avec chacune de ses tentacules, elle
repose sur une marée d'enfants verdâtres qui vomissent. Une autre
encore représente une fouine au petits yeux noirs cupides qui se
frotte les pattes avant. Max, on le
surnommait « Max », toujours à imaginer un max de
profit, c'est lui qui eut l'idée de placer les bonbons aux caisses
des magasins, à hauteur des yeux et des mains des enfants ! Au fond de la pièce trône une fresque avec un orang-outan qui lance en l'air des pièces d'or, de la monnaie de singe sans doute. Un triptyque représente trois personnages qui rappellent les singes de la sagesse, ou la fine couche de lin qui recouvre les yeux de Thémis. Mais cette cécité, qui est la meilleure façon de garantir l'impartialité de la justice, est extrême, les visages sont lisses, ils n'ont ni yeux ni oreilles, juste une bouche démesurée et pourvue de molaires pour broyer. Francis sait pertinemment que la farce porte un sens caché, qu'il est un rouage du système, que ne pas s'y soumettre revient à perdre son emploi. Mais le banquier s'est dévoilé, il joue la franchise. Du coup, il se rappelle une célèbre formule de Napoléon Bonaparte et la prononce imperceptiblement. La main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. Le
banquier doit avoir l'oreille très fine, car il poursuit. Lorsqu'un
gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces
derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la
situation. Le banquier regarde un long moment Francis droit dans les yeux. Celui-ci ne doit pas avoir la patte, … la main molle et moite. Il reconduit en silence son photographe et lui donne carte blanche pour réaliser les portraits de Charlie dans son bureau de directeur. Puis il sort sans un mot pour s'entretenir avec sa secrétaire. Francis ne le reverra jamais.
Plus tard, le
banquier retournera les épreuves tirées en grand format sur papier
glacé de la meilleur qualité. Ce ne fut pas une mince affaire de
faire monter le cochon sur un siège de directeur, la secrétaire
resta tout le temps en retrait, paniquée, elle refusa d'aider à
pousser le cochon de 300 livres pour le maintenir assis pendant les
prises de vues. Il était prévu que le banquier mettrait une croix à l'arrière de la photographie de son choix, pour faire malgré tout plaisir à sa femme seule détentrice de sa fortune. On y voit un gros cochon assis très droit sur ses pattes arrières, son postérieur posé sur le siège en cuir et métal chromé, un cochon de dos et qui regarde semble-il bien au delà de la baie vitrée, comme pour oublier ce qui se déroule dans cette pièce. Pièce perpétuelle, la société du spectacle est un avatar du capitalisme. Songeur,
Francis brosse avec soin la soie dure de son porc préféré, aucun
animal n'aura tenu avec autant de classe le rôle de banquier, il lui
lit un texte de Guy Debord tenu de la main gauche. Toute
la vie des sociétés, dans lesquelles règnent les conditions
modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de
spectacles. Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné
dans une représentation.
22) Foutus complotistes !
Préambule : Lorsqu'un pays en occupe un autre par la force, les résistants sont de manière récurrente présentés comme des terroristes, c'est ainsi que la Gestapo désignaient ceux que l'on appelle aujourd'hui les Résistants. Quand on occupe un pays, c'est rarement pour apporter la civilisation et le progrès, c'est plus généralement pour aller en piller les ressources. La faculté d'oublier ces fondamentaux en fait des impondérables qui sont privés de causalité et échappent au sens critique et à la morale. Développement : La
grosse marmite en cuivre repose sur un feu de bois placé au milieu
de la pièce, au 36ème étage. Parler de feu de bois est bien
exagéré, tout au plus s'agit-il d'un tas grossier de planches en
contre-plaqué ou d'aggloméré obtenues après avoir brisé à coups
de hache les meubles et les étagères des bureaux. Une fumée noire
monte au plafond et a déclenché le système anti-incendie. Des
cendres virevoltent dans l'air humide et viennent se déposer sur la
peau nue des sauvages, rendant le lieu apocalyptique. Parmi les
philosophes, certains avaient pris la défense de ces extrémistes,
ils furent fort heureusement vite poursuivis pour apologie d'actes
terroristes. Marcel,
c'est bientôt prêt ta préparation ? Jacques
se tenait debout les poings sur les hanches, ses gros muscles
luisaient sous la transpiration, sa tunique en feuilles séchées lui
collait aux cuisses. Chose plus inquiétante, ses peintures
corporelles commençaient à lui couler sur le visage et la poitrine.
Il fallait faire vite. Je
fais c'que j'peux, je t'y verrais à ma place ! T'as qu'à la
prendre ma place ! Bon, bon, mais fais vite, on va pas y passer la journée ! Hein ! C'est en se penchant sur les livres de la bibliothèque que le chef avait découvert que ces tribus de primitifs coupaient des têtes et les réduisaient, qu'aussi ils allaient voler les femmes des villages alentours et pratiquaient le cannibalisme. Il eut l'idée d'associer ces traits de caractère en une unique action, son chef au-dessus ne put qu’acquiescer. Ainsi donc fut imaginée la marmite. Un
fin bouquet se répand dans la pièce. Marcel est accroupi et remue
lentement la préparation avec une grande cuillère en bois prise à
la cuisine du réfectoire. Il espère ne pas avoir de compte à
rendre pour cet emprunt, car le chef est strict question règlement.
Mais cela énerve Jacques qui
intervient une seconde fois. Qu'est
ce que t'as à regarder ta marmite comme ça, on est pas au barbeuc
ici, concentre-toi sur la mission bordel de merde ! Que c'est beau ! Jacques
se penche subrepticement et observe le contenu. Marcel tourne et
retourne la mixture. Que
c'est beau, ça m'rappelle quand j'étais enfant de cœur ! T'étais
enfant de cœur toi ? Manquait plus qu'un curé dans
not'groupe ! Ici c'est pas l'armée du salut si tu vois c'que
j'veux dire ! Vous y connaissez rien chef, sauf
vot'respect ! Piqué
au vif, Jacques se penche un peu plus et remarque des formes rondes
qui surgissent du liquide blanc en ébullition. Une tête d'enfant
apparaît les yeux grands ouverts et replonge dans le liquide pour
disparaître, aussitôt remplacée par une autre, puis encore une
autre, dans un ballet perpétuel. Si
vous regardez bien, chef, on dirait des têtes de chérubins !
Derrière
le chef qui est tétanisé, avec une très mauvaise expression de
rage contenue sur son visage, le caporal-chef, jusque là silencieux
mais soudainement enjoué, s'exclame. Moi
je dis que ça sent très bon chef, c'est comme qui dirait d'la la
noix de veau à la crème et aux champignons. J'peux goutter ? Avant
que Jacques ne le bloque, il se penche, tempe son doigt dans la sauce
et le porte à sa bouche. Bon
ça suffit les conneries, on est en mission bordel de dieu ! Et
j'veux vous voir danser ! Faut pas jurer chef, ça porte malheur, les anges y aiment pas ça ! Au pied de l'immeuble pris en otage par les terroristes, les forces de l'ordre s'activent, elles ont beaucoup de mal à cause de la marée des journalistes qui ont investi l'esplanade dans les minutes qui suivirent l'action terroriste non encore revendiquée à cet instant. Tous les regards se sont portés vers la baie vitrée brisée par laquelle l'on perçoit plusieurs indiens peinturlurés faire des grimasses, bander les muscles de leurs gros bras, et commencer une sorte de danse rituelle. Ils s'accrochent par les bras et produisent une sorte de gigue, dans un sens puis son contraire, frappant le sol de leurs pieds et tapant des paumes des mains sur leurs cuisses. Ils poussent des cris gutturaux. Ce sont des bêtes sanguinaires qui s'attaquent à nos valeurs démocratiques ! Les passants repoussés par les forces de l'ordre filment la scène avec leur téléphone portable. Tout le monde aura vu. Une journaliste de BFM tient
le micro près de son visage. Comme
vous le voyez, les forces de l'ordre cernent en ce moment même un
groupe terroriste qui s'est réfugié au 36ème étage de l'immeuble
où se trouvent les bureaux de l'Organisation d'Aide à la Forêt
tropicale, une ONG vouée au développement des populations
locales. Elle
se tourne vers la personne située à côté d'elle, tout en fixant
la caméra par intermittence. Vous
êtes le coordinateur de cette intervention, pouvez-vous nous en dire
davantage ? C'est exact, nous
déplorons l'attaque d'une maternelle avec une barbarie inouïe, je
tiens à dire que ces actes inhumains ne resterons pas impunis, que
moi et mon... Pardonnez-moi, est-il vrai qu'ils ont massacré
des enfants et euh... tranché des têtes ? L'information est
confirmée par nos services, il semblerait que ces actions portent
une fois encore la signature de la tribu Bata désormais bien connue
pour ses réduction de têtes. Cet odieux attentat porte la signature
des indigènes qui veulent détruire le monde civilisé. Tout
ceci n'est que mensonge, ce que l'on dit des Indiens n'est que pure
ignorance ! Jamais les Indiens, comme les Jivaro, n'ont réalisé
de tsantzas en les faisant cuire dans du lait et de la crème légère,
tout ceci est contredit par la science et l’anthropologie !
C'est impossible ! D'ailleurs les têtes retrouvées chez vos
terroristes sont celles de très jeunes enfants, elles n'ont donc pas
été réduites, et ni les yeux ni les lèvres n'ont été cousues.
Comprenez qu'il faut une semaine entière pour réaliser une tsantza,
il faut se servir de pierres chauffées que l'on fait rouler à
l'intérieur, c'est très complexe, c'est tout un art... La
journaliste est choquée, mais elle se reprend très vite, et c'est à
cela que l'on reconnaît le véritable journalisme qui se heurte avec
courage au complotisme. Un
art, vous appelez ce massacre un art ? Ainsi donc vous
approuvez ? Le chef de la Police est en train de parler dans son micro, aussitôt une escouade bouscule et gaze le petit groupe, celui qui s'exprimait est violemment frappé à la tête et traîné vers un fourgon, les panneaux et banderoles sont foulées aux pieds. La journaliste se
retrouve face au coordinateur. Nous avons affaire à des activistes qui soutiennent les terroristes. Ceux-là disent que c'est impossible, or il ne faut pas se demander comment c'est possible, c'est possible puisque ça a lieu ! Ceux qui ont une position négationniste des faits sont les instigateurs du terrorisme, le Gouvernement entend faire appliquer strictement la loi ! Il y veillera croyez-le ! Dans la tour, le commando arrache ses pagnes, les colliers de perles colorées, et s'asperge d'eau. Il commence à revêtir les treillis empilés dans un coin. Ensuite il extrait trois sauvages menottés qui restaient confinés dans une petite cage en osier. Il renverse le chaudron encore bouillonnant et jette dans le feu les costumes utilisés pour le spectacle, ainsi que la cage. La dizaine de têtes
fumantes ont roulé sur la moquette et restent immobiles, elles
constitueront la preuve incontestable de l'implication du clan
considéré comme le plus extrémiste, celui qui met en péril
l’Économie. Quand
même chef, des enfants, nos propres enfants. Est-ce bien
fondé ? Comme tu causes, t'as donc pas entendu la Martine de
l'ONU qui disait que 500,000 enfants morts ça vaut l'coup ?
Oui
chef, mais quand même ! Je me dis que peut-être, des
gosses... T'as rien à dire, t'as compris ? T'obéis aux
ordres c'est tout ! Au moment de sortir, à la traîne du groupe, le caporal-chef fait un pas en arrière, il saisit une petite tête d'ange encore chaude et la glisse dans son sac à dos, toute cette histoire lui a creusé l'appétit. Les trois malheureux indiens de petite taille, à qui l'on avait injecté des drogues, ne comprennent pas ce qui se passe, ils sont violemment poussés en avant par des colosses habillés comme des blancs, les voilà qui dévalent comme des fous les escaliers qui mènent à l'entrée de l'immeuble, tout autre passage est barricadé. Lorsqu'ils surgissent en pleine lumière ils sont canardés par un tir groupé qui les fauche dans leur élan, criblés de toute part. Nul prisonnier cette fois-ci encore. Alors
Monsieur le ministre, qu'en est-il de la force d'intervention que
nous vous avons réclamée pour nettoyer les villages des pouilleux
qui prennent la défense des arbres ? Les derniers sondages sont
extrêmement encourageants, gaz, pétrole, diamants, même un peu
d'uranium ! Le
ministre semble ravi, il étire sa fine moustache et fait un sourire
en coin. Comment
dire, avez-vous regardé les dernières informations au journal du
soir ? Non, pas encore, mais quelle relation y a-t-il avec
notre affaire ? Quelle relation ? Mais l'opinion
publique cher ami. C'est que vous désiriez n'est-il pas
vrai ? Bien plus tard, un policier d'investigation à la retraite se promène le long de la rivière, il tourne et retourne nerveusement entre ses doigts les perles en verre coloré au fond de la poche de son pantalon, c'est devenu un rituel. Il ne s'explique pas la présence de perles colorées dans le feu du 33ème étage, les perles auraient dû être retrouvées sur les dépouilles des terroristes, ou dans l'escalier. Quelque part, ce qu'il imagine parfois lui glace le sang. Foutus complotistes !
23) Le flippeur galatique !
Préambule : Si
l'Homme aime se divertir, gageons qu'il en va de même pour toutes
les espèces de l'Univers si tant est qu'elles ont développé une
intelligence qui les différencie des bactéries. Tout ce qui roule,
tout ce qui rebondit a toujours fasciné les êtres les plus évolués.
Dieu lui-même n'a-t-il pas créé les galaxies qui virevoltent dans
l'espace infini, et parfois se télescopent dans un feu d'artifice ?
La base avait été attaquée la
veille. Mars était pourtant connue pour sa sécurité, tant passive
qu'active. Les canons à neutron n'avaient pas été activés, l'AI
n'était pas intervenue pour contrer une attaque, malgré sa capacité
à détecter les modes furtifs connus. Aucune alarme n'avait
retenti. Au
secours, aidez-moi ! Par pitié, y a-t-il quelqu'un qui peut
m'aider ? La ferme ! Tu vas la fermer oui ?
Personne ne peut quelque chose pour toi, alors ferme-la ! Patrick
a toujours su parler aux femmes, quand il ne bassine pas son monde
avec les reptiliens. Marie,
c'est bien toi ? John ? Mon Dieu je suis contente
d'entendre ta voix, que nous arrive-t-il ? Je pense que nous
avons été attaqué pendant la nuit. Robert
ricane nerveusement. Et
bien ça c'est de l'info, John nous dit que nous avons été
attaqués ! Plusieurs voix ricanent de concert, mais d'autres pleurent. Puis le silence
revient lentement, entrecoupé de légers sanglots. John prend
l'initiative, il voudrait savoir qui est prisonnier avec lui, mais
certains semblent ne pas avoir repris conscience, comme le commandant
de la base.
À priori toute l'équipe peut être là, si ce n'est qu'il fait trop
sombre pour le vérifier. Il ne peut bouger que ses doigts, ce qui
l'empêche d'atteindre le boîtier de connexion qui est peut-être
encore dans sa poche. Normalement l'AI aurait dû interagir avec son
cerveau par le biais de la puce RFID implantée, mais elle semble
être totalement inactives, l'une comme l'autre. Les voilà livrés à
eux-mêmes. À quoi bon toute cette technologie de pointe si elle
fait défaut le moment opportun ? Moi
je dis que c'est ET qui vient pour nous prendre des organes ou nous
disséquer ! Patrick
saute sur l'occasion pour parler de ses fameux reptiliens. Et
si c'était pour nous manger, t'as pensé à ça grosse nouille ?
C'est pas faux, nous ont fait
bien pareil avec les cochons élevés sur Mars ! Une
autre voix s'élève un peu plus loin, mais le ton dévoile le fait
de ne pas y croire beaucoup. Et si nous avions été bombardé par des météorites, et si c'était des extraterrestres qui sont intervenus pour nous porter secours ? C'est peut-être pour notre bien qu'ils sont là ? Robert
rit aux éclats de sa voix grave. Parce
que tu trouves que ça ressemble à une barge de survie ici, ou à
une clinique spatiale ? Et si tu appelais l'infirmière pour
voir la tronche elle a ? Et depuis quand des météorites ne
sont plus détectées et aussitôt détruites ? Vous
voyez bien que nous sommes dans un genre d'hôpital ! Moi je dis
qu'ils font tout pour nous maintenir en vie ! Hou ! Hou !
Vous êtes là ? Montrez-vous s'il vous plaît ! Nous
laissez pas comme ça, par pitié ! S'il vous plaît... Robert
rit encore une fois, la dernière, mais il s'agit d'un rire nerveux,
son regard exprime l'angoisse. Les
cochons aussi on les laisse pas crever dans les élevages, n'est-ce pas
? Des bruits saccadés de machineries résonnent alors dans
toute la structure qui bourdonne, puis le rail se met en mouvement
d'une manière saccadée, d'abord lentement. Marie relève
la tête, les yeux mouillées, elle fait un timide sourire à John
totalement impuissant. Le rail l'arrache à elle même, son visage
bascule du côté opposé et ses cheveux de couleur auburn font une
dernière arabesque autour de son visage. Elle disparaît derrière
l'angle mort et pousse un hurlement qui n'a plus rien d'humain, juste
à côté d'elle une flamme calcine la chevelure de Sophie, et une
scie circulaire vombrissante la tranche lentement au niveau de la
nuque. Avec un bruit de succion, un gros tuyau transparent placé au
dessus d'elle aspire la tête comme le ferait un gros vers. Le cœur
de Marie ne lâche malheureusement pas, elle aura le temps de voir la
haine sur la figure John, les crochets qui s'ouvrent simultanément
pour laisser tomber le corps de Sophie par la trappe en-dessous.
24) Les livreurs tous temps tout le temps !
Préambule : Avec
les livreurs tous temps tout le temps, l'assurance d'être livré à
temps ! La livraison est notre aventure, pour que la livraison
ne soit pas votre aventure ! Les meilleurs spécialistes sont à
l’œuvre pour uniquement vous satisfaire, que ce soit un piano à
queue déposé sur l’Himalaya*, ou une glace à la fraise livrée
dans la vallée de la Mort. Avec les livreurs tous temps tout le
temps, l'assurance d'être livré à temps ! La livraison ne
doit pas être votre aventureuse ! Choisissez les livreurs tous
temps tout le temps, les seuls professionnels qui vous consacrent
tout leur temps ! Développement : Il
gare la voiture au bord de la route, sur l'herbe. Elle fait un peu
miteux la voiture de cette société qui a une si grande prétention
de service. La tôle est rouillée, la publicité adhésive se
décolle, il ne s'agit même pas de sérigraphie. Enfin, par les
temps qui courent, tout job est bon à prendre. Il est en bonne
santé, sportif, on lui a dit que c'est le métier idéal pour ceux
qui aiment pratiquer un sport, et en plus il est payé ! Veinard
lui avait lancé le patron, une claque dans le dos ! Bon,
allons voir l'équipement fourni par la boîte ! Greg
ouvre le coffre et attrape en soupirant la sangle d'un gros sac en
toile de coton brun, il le repose à quelques mètres et entreprend
de défère les sangles. Le sac au moins et de bonne qualité, le
boss fait donc attention à ce qui est essentiel pour sa mission. Il
a manqué d'éclater de rire quand on lui expliqua de quoi il
s'agissait, une fille de milliardaire bloquée dans un refuge à
cause de la panne inopinée du téléphérique et qui fait un
caprice. Le boss avait négocié un prix bien plus bas que
l'hélicoptère, même les gens riches sont parfois radins. La fille
fit une crise de nerf, elle exigeait sa boîte de caviar et sa
bouteille de Champagne. Papa,
je veux mon caviar et mon Champagne, sinon je ne retourne pas en
classe ! Mais voyons ma fille, tu vois bien que c'est
impossible ! Finalement
le père appela une agence de livraison qui promettait l'impossible.
Personne de sensé ne promet l'impossible. Ainsi il donne
l'impression à sa fille de céder, tout en ne faisant pas de
dépenses inutiles, car il sera remboursé. Quant à l'hélicoptère
de sa société, il était réservé à ses riches clients, en aucun
cas pour satisfaire le caprice d'une enfant gâtée. Bordel
de meeeerrrrrrde ! Saloperie de boîte à la con ! Allez
vous faire enculer ! Mais Greg a fini par entreprendre la montée vers le pic enneigé. Au début il transpire comme un malade dans sa combinaison de néoprène, mais le froid de l'altitude la rend moins inconfortable. Quant aux palmes, elles remplacent plus ou moins les raquettes, si ce n'est qu'il se vautre continuellement dans la neige à force de glisser et glisser encore. Dommage qu'il n'existe pas de palmes en peau de phoque. Le masque aussi a son utilité, mais il reste en permanence embué. Quant au tuba, il espère ne pas subir une avalanche pour devoir de s'en servir. Il s'arrête pour souffler un peu, voilà deux heures qu'il a quitté la voiture. il va être midi, pourvu qu'il arrive avant la nuit ! La main gauche de Greg cherche une prise sur la corniche au dessus de sa tête, ses doigts gelés se referment sur des aspérités de la roche, il balance une palme sur le rebord et finit par s'y hisser. Ses mains sont en sang, sa combinaison lacérée de toute part, mais
il est victorieux, enfin presque. Bon,
je ne suis plus très loin du refuge, voilà donc ces pylônes que je
voyais sur la carte.
Il n'a plus qu'une seule palme, il a perdu celle du pied gauche
dans un passage particulièrement difficile, elle est tombée en
tournoyant dans le vide et a disparu dans les sapins. Pourvu
que le gros porc ne déduise pas la perte de ma paie. Mais
à ce moment son téléphone sonne,il le prend dans son sac à dos et
se le met à l'oreille. C'est la secrétaire qui est au bout du fil,
sèche comme une saucisse sèche. Allo,
oui ? Qui est au téléphone ? Vous
en êtes où ? Normalement le destinataire aurait déjà dû
être livré ! Je fais ce que je peux, croyez-le bien ! Un
bon livreur se sort toujours des pires situations, il ne connaît pas
l'échec ! Vous avez au moins pris soin du matériel que nous
vous avons confié ? Sinon il vous sera facturé, Monsieur Bur
est toujours intransigeant sur ce point. Tout équipement détérioré
est déduit du salaire. Et quand est-ce exactement que ça devrait
être livré ? Vous savez pas lire votre feuille de route ?
Une
hésitation dans la voix de la secrétaire. Vous
pensez y arriver ? Greg
regarde la montagne pour estimer ce qu'il lui reste à parcourir.
Bon, les choses sont claires, alors il éclate de rire. Comme il
entend toujours la petite voix qui sort de son portable, très
faiblement, comme un gazouillis, il le rapproche à nouveau de son
visage. Vas
te faire foutre grosse dinde ! Monsieur
Bur est d'humeur bestiale, il renifle et marche de long et en large
dans la pièce. Toujours
aucune nouvelle des deux livreurs dites-vous ? Non Monsieur
le directeur. Et les clients n'ont pas été livrés ? Non
Monsieur le directeur. Je vois. Mais dites-moi, juste pour savoir,
est-ce vous qui avez distribué les sacs ? La Presse parle d'un
homme grenouille qui aurait été aperçu dans un refuge de montagne,
or il semblerait que ce soit ce refuge justement. Voyez-vous où je
veux en venir espèce de dinde ?
25) Le permis moto de meute !
Préambule : Il fut un temps très lointain où l'individu conservait toujours une certaine liberté dans ses agissements, où il pouvait parler sans peur, où même il se permettait, parfois, de penser par et de lui-même ce qu'il pensait, malgré le risque que la société pense à ce qu'il pense de manière pourtant intériorisée, quand même les pensées susceptibles d'émerger sont décelées et déconstruites à l'avance. Pour arriver à cette société parfaite, ultime phase du progrès, on n'avait pas utilisé la lobotomie du lobe frontal, d'abord sur les assassins, puis sur les dissidents, enfin sur les enfants à naître. Non, l'AI et la science informatique furent mises à contribution pour connecter les objets aux êtres vivants, les caméras de surveillance furent remplacées par celles qui analysent en temps réel les expression des visages et traquent toute angoisse ou toute joie qui sont suspectes. Petit à petit les muscles des visages se figèrent, tout comme la capacité intellectuelle. Mais les biopuces avaient pris le relais, toute tentative de personnalité était aussitôt corrigée par les ordinateurs du ministère de la Pensée universelle. Dans un premier temps, on avait établi la pensée planétaire, identique partout, puis promulgué qu'elle était universelle. La GRIFFE avait envoyé des capsules dans toutes les directions de l'univers pour rappeler à tout l'espace intersidéral la loi SAUT JOYEUX. L'Homme ressemblait tellement à ses machines, plutôt à ses maîtres dans une relation de dominant-dominé, que les familles trans-genres et trans-espèces préférèrent adopter des androïdes à cause du service après-vente et de la clause de non satisfaction. Comme les poussins mâles, les enfants finissaient au broyeur. Puis tout s'arrêta en une nuit, une guerre électromagnétique d'une puissance exceptionnelle grilla tous les processeurs et effaça toutes les données. L'immense partie de la population mondiale, transformée en légumes, disparut assez rapidement, faute de capacité suffisante à raisonner de manière autonome. Les fonctionnaires furent les premiers touchés. Celle qui survécut ne voulut plus entendre parler des droits de l'homme, des valeurs démocratiques, de l'antiracisme ou de l'autorité, tout ce qui servit à encadre, à enfermer et à dominer. Elle était devenue vaccinée contre tous ceux qui entendent penser et agir à sa place. Certains appelèrent cela le RIC (Résistance Informationnelle Concerté). Dans cette société au demeurant extrêmement violente, et où des bandes armées sèment parfois la terreur, le troc a remplacé l'argent factice, la parole donnée reprend sa place, le contre-don de Marcel Mauss porte un coup définitif à l'acte de crédit. Il convient cependant de considérer que cela n'est rendu possible que par une nomadisation dans un espace qui est dévasté et soudainement immense, car la surpopulation et les flux déterritorialisés ne pouvaient engendrer qu'une succession de milieux d'enfermement et de camps de concentration dans le sens donné par Giorgio Agamben. Quelques millions tout au plus d'êtres humains parcourent sans cesse la Terre en quête de subsistance. La moto est devenue le symbole de cette nouvelle manière rebelle de survivre. Mais cette survie permanente, n'est-elle pas l'éveil en retour de la vie, la fin du cauchemar informatique ? Développement : Un
de vous peut me dire pourquoi il est là ? Plusieurs
mains se lèvent, l'une après l'autre. Le vieux motard grisonnant
parcourt la salle de cours de son regard ombrageux, tout en mâchant
un morceau de viande séchée dure comme du cuir. Les mains gantées
posées sur sa grosse bedaine, il regarde les élèves un par un puis
soupir. Il fixe le sol à ses pieds et marmonne dans sa barbe qu'il a
très longue. Il s'assoit sur le bureau qui craque comme pour marquer
une désapprobation. En
premier, je dois vous dire que j'ai rien à foutre d'vote vie, j'suis
d'abord là pour échanger mon savoir-faire contre des provisions. Y
en a très peu qui savent assez se démerder pour me suivre sans que
je change les couches-culottes. Comprenez c'que j'dis ? Parfois, le maître choisit un ou plusieurs élèves pour rejoindre sa meute. Il faut remplacer ceux qui tombent. C'est la raison pour laquelle les élèves s'appliquent à réussir les épreuves du permis de conduire en meute. Ceux qui échouent se retrouvent souvent seuls et leur espérance de vie est limitée, sauf de très rares loups solitaires qui deviennent des légendes. Le prof faisait parte de ces derniers, sauf qu'en vieillissant il s'est dit que construire son propre groupe serait pour lui une assurance-vie, et pas question de se risquer à lui dire qu'il s'agit plutôt d'une assurance-vieillesse ! Les vieux à la charge de la société avaient fini par être euthanasiés dès 60 ans dans la société démocratique, d'abord par arrêt des soins, ensuite par asphyxie à l'azote, une initiative que l'on devait à un sage appelé Attali, ou Attila, il ne sait plus. Parfois des vieux s'étaient enfuis, leur têtes étaient affichées à la télévision, et la traque publique commençait avec une prime pour chaque vieux abattu. La dépouille était transformée en engrais et servait à faire repousser l'herbe. D'où le proverbe : « Où Attali passe, l'herbe repousse ». Mais cela est désormais très vieux, même pour Jack, tant de choses ont changé depuis l'Armageddon. En premier lieu la considération humaine, car les banquiers avaient non seulement financé les guerres et les conflits, mais cette engeance avait amené l'Humanité à sa perte, car l'argent s'était dévoré lui-même. Jack avait de l'affection pour les jeunes qui le suivaient. La fin de la civilisation avait fait ressurgir les sentiments humains. Bon,
première leçon. Jean
lève le doigt et prend la parole avant les autres pour les prendre
de court. Moi
je sais Monsieur ! Je sécurise le lieu de l'accident, je vérifie
l'état du blessé et j'avertis ! Très bien. Il est très
important de sécuriser en premier un lieu d'accident. L'élève
est ravi d'avoir apporté la bonne réponse, il l'a lue dans un petit
livre très abîmé et tout moisi découvert dans une cave ayant
résisté à l'effondrement de la maison pendant le souffle de
l'explosion nucléaire. S'il réussit à se faire remarquer par le
prof, peut-être sera-t-il pris. Et
comment tu sécurises mon gars, viens donc nous l'expliquer sur
cet'estrade. Ben euh, d'abord je coupe le contact de la moto, et
euh je vais placer à bonne distance sur le sol des triangles de part
et d'autre pour signaler l'accident, puis je... La
salle hurle de rire, certains se tapent dans les mains, d'autres
sautent sur les tables. Tu
places les triangles à bonne distance, c'est bien ça ? Euh,
oui Monsieur, à bonne distance, de part et d'autre je veux
dire... Et pourquoi faire ? Ben pour éviter de créer un
autre accident, un autre motard qui passerait par là et boum ! Qui
passerait par là ? Et boum ? Oui Monsieur. Le prof s'approche subrepticement de l'élève et lui crie un gros « boum » en se penchant en avant, ce dernier a un mouvement de recul et trébuche, il s'étale de tout son long, de nouveau la salle s'esclaffe et rit à gorge déployée. Le prof tend la main vers son élève pour l'aider à se relever, puis il se tourne vers les autres en faisant des mouvements des paumes vers le sol pour faire revenir le calme. Il finit par obtenir un semblant d'attention à sa personne. Ne
riez pas, dans les très vieux temps c'est ce qu'on faisait
effectivement. Vous avez dû connaître cette époque grand-père,
c'est de votre âge !!! Le
prof repère la saleté qui a fait la réflexion, lui il pourra
toujours courir pour qu'il le prenne. Vous
devez savoir qu'en ces temps très reculés d'avant la dernière
guerre mondiale, très anciens, même pour vot'prof, c'est bien
c'qu'on faisait pour sauver des vies, comme on disait ! N'allez
pas croire que la vie humaine avait que'que importance. En ces temps
là le rendement et le profit dirigeaient le monde, il fallait sauver
des vies pour éviter les pertes financières. Le
prof lit la stupeur dans les regards, ce ne sera pas une chose facile
à expliquer. Quelles
pertes financières prof ? Quelle rapport y a-t-il avec la
vie ? Tu connais l'élevage des cochons n'est-ce pas, t'as
déjà vu ça mon p'tit gars ? Oui Monsieur, y en avait un
d'au moins dix cochons dont trois truies chez le voisin à ma mère,
un gros élevage que c'était. Et
bien c'est la même chose, tu fais bien attention à c'que que les
cochons se bouffent pas entre eux, tu veille à ce qui s'blessent
pas, et pourquoi ? Ben pour les cochons Monsieur, un cochon
c'est très précieux... Et c'est précieux pour quoi mon
petit ? L'élève
regarde ses pieds qu'il semble compter, il se dandine
nerveusement. Pour
le jambon Monsieur ? L'élève
s'écarte du prof, il a peur d'avoir dit une connerie grosse comme
lui, le regard fuyant il craint de prendre une grosse baffe, mais le
prof semble réjoui. Le prof désigne l'élève aux autres en hochant
la tête, en voilà un qui a compris le fondement de la société
humaine. Exactement,
si on élève des cochons c'est pour les manger, si on sauvait des
vies c'était pour qu'les êtres humains continuent à travailler
pour rembourser les investissements publics, en espérant qui crèvent
avant la retraite en ayant beaucoup fumé. Bon, l'ancienne formule
n'est pas si fausse, on coupe le contact pour éviter que la moto
n'explose et ainsi on pourra récupérer des pièces et l'carburant.
Ensuite ce sont des mines antipersonnel à détection de mouvement
qu'on place de part et d'autre pour travailler tranquilles, ça évite
l'accident de s'faire allumer par surprise. Le
prof montre deux rectangles d'une dizaine de centimètres de côté
et les pose sur le bureau. C'est c'qu'on appelle sécuriser l'accident. Mais j'vais vous montrer à quoi sert le triangle et pourquoi il est indispensable à la sécurité ! On va passer aux travaux pratiques. Le
prof marche vers la porte, il l'ouvre et passe la tête à travers
l'ouverture, il siffle quelqu'un. Quelques instants plus tard deux
motards tout de noir vêtus, avec des cuirs renforcés par des
plaques de fer, des pointes et des lames de rasoir, font irruption en
portant un cadavre, un motard, mais avec un équipement différent.
Un le porte par les épaules, l'autre par les jambes, ils le
balancent sur l'estrade. Les bras tendus en l'air, le prof exhibe le
triangle au-dessus de sa tête, la barbe frémissante. Après
avoir coupé le contact et sécurisé les lieux, il faut
immédiatement vous occuper du blessé puis avertir vot'meute. Vous
appelez pas v'meute tant que la zone n'est pas sécurisée et
désinfectée. Utilisez vot'triangle pour désinfecter. Faut vous y
prendre comme ça. Autrefois on appelait avant de désinfecter,
assister y disaient, mais c'est pas bon, ça peut vous tuer. Le
prof met un genou sur l'estrade à côté du cadavre, il sort une
petite fiole de sa poche, en enlève le bouchon et entreprend de la
passer plusieurs fois sous le nef du motard au sol. Au bout de
quelques instants celui-ci remue une jambe et ferme une main, il
frémit. Trop tard, le prof avait à nouveau saisi le triangle, dans
un mouvement fulgurant, et de haut en bas, il abat la pointe du triangle sur le
coup du motard qui reprenait conscience. Un bruit mat, la pointe s'enfonce dans le bois,
la tête casquée du motard roule en oscillant vers les
élèves. Toujours c'te pointe du triangle vers l'bas. Il est extrêmement important de bien entretenir vot'équipement d'secours, le triangle doit toujours être bien aiguisé, tranchant comme un rasoir. N'oubliez jamais, ça peut vous sauver la vie. La sécurité c'est vital. Le prof claque des doigts, le cadavre enfin cadavre est emporté, laissant une ligne de sang rouge sur son passage. Le prof invite les élèves à sortir de la pièce, il les emmène sur un terrain vague qui longe le bâtiment. Sur la droite trois motos noires, d'un noir
mat, sont sur leur béquille latérale. Vous
êtes tous je crois déjà montés sur des motos, je veux mettre à
l'épreuve vos réflexes avec l'épreuve de l'évitement. Vous aurez
à slalomer pour éviter le tir tendu du fusil mitrailleur positionné
en haut de ce talus. Vous avez de la chance, le tireur a une mauvaise
vue. Jean
jette un œil puis marche en premier vers les motos, mais le Prof
l'arrête en lui retenant le bras. Où
crois-tu aller comme ça ? Ben, euh, je vais prendre une moto
Monsieur. Je crois que vous avez pas bien compris, les motos c'est
pour ceux qui auront réussi l'épreuve de la course à pied. Un
motard doit contrôler sa vitesse pour éviter de prendre une balle !
L'épreuve
du permis moto n'a jamais cessé d'évoluer, l'insécurité routière
est à ce prix.
26) La balançoire !
Préambule : Depuis qu'il est tout jeune, Marc a toujours rêvé d'aller à Disneyland, mais les parents sont ce qu'ils sont, toujours à faire des promesses qu'ils ne tiennent pas. Il y a bien les manèges au village de bord de mer, surtout les autos-tamponneuses et la barbe à papa, mais c'est toujours les mêmes. Développement : Le père de Marc est assis dans son fauteuil une page de son journal dans chaque main. De la tasse de café posée sur la petite table, devant ses genoux, s'élève les tendres volutes de fumées qui caractérisent le samedi matin. La journée s'annonce belle, avec des nuages prévus en fin d'après-midi. Son père finira son café en retournant toutes les pages du journal, puis il ira promener le chien, un rituel immuable. Pour l'instant il tourne la tête et appelle Marc... Tiens
Marc, y a un article pour toi dans l'journal ! Marc
revient de la cuisine, il mordille une tartine de pâte
chocolatée. Un
article pour moi ? Marc
est méfiant, son père est toujours friand de blagues de mauvais
goût. Ben
tu veux toujours aller à ton Disney ? Disneyland papa !
Disneyland ! Regarde cette annonce, tu pourras plus te
plaindre après ! Marc
saisit la page que son père lui tend tout en désignant du doigt le
passage. Sa mère le regarde tendrement, elle aussi fut jeune et
voulait réaliser ses rêves. Marc y découvre une publicité de
taille réduite, dans un angle en bas de page. Elle vente la gratuité
exceptionnelle pour un tout nouveau manège, à condition d'être
parmi les premiers lecteurs à répondre à l'offre. Il n'y en aura
pas pour tout le monde. Il est expliqué qu'il s'agit d'une promotion
destinée à faire connaître l'attraction dans tout le pays, et plus
loin encore. Un numéro d'appel gratuit est joint au texte. Une
photographie représente une famille type, deux transgenres du même
genre et leurs trois enfants de couleur différente pour être en
règle, ils sont assis sur une balançoire géante qui semble
s'envoler vers les étoiles, tous les visages sont aux anges, les
dents sont d'une blancheur immaculée. Comment résister à tant de
bonheur ? Je
sais, c'est pas c'que t'espérait, mais bon, de la part de ton père
ça part d'un bon sentiment. Il est un peu bourru, mais l'a bon cœur
au fond. Je suis certaine que ça lui fait plaisir. Une fois le numéro appelé, Marc sut que l'attraction avait lieu dans un village proche, mais que le forain préférait rencontrer ses clients dans un lieu public au préalable, comme un bistrot, pour éviter l'espionnage industriel. Il lui expliqua que Disneyland essayait de lui piquer ses réalisations, qu'il n'avait pas encore déposé tous les brevets, mais ne tarderait pas à le faire. La mère de Marc
aurait dû être présente pour demander au forain comment il peut
avoir les autorisations d'exploitation d'un manège pas encore
homologué. Elle aurait pu exiger de voir son autorisation
d'exercer. Quel
poids faites-vous jeune homme ? Vous voulez connaître mon
poids ? Je suis juste un peu en surpoids. Marc
est très mal à l'aise, son surpoids est quotidiennement un sujet de
moquerie. Déjà à l'école on le surnommait « ma boule
maboule » ! Le forain ne paraît cependant pas se moquer
de lui. Oui,
c'est pour des considérations d'ordre technique exclusivement ! Ben,
euh... 95 kg environ. Y a une contre-indication, c'est ça ? Le
forain paraît être ravi, il se frotte les mains qu'il a
graisseuses. C'est son jour de chance. Non
pas du tout, bien au contraire ! Il
prend une mine contrite, comme s'il s'était mal exprimé. Je
veux dire que c'est parfait, c'est absolument parfait, vous avez le
poids idéal. Marc
sourit timidement, en vérité il est ravi. Depuis,
hormis quelques touristes égarés l'été, l'endroit est presque
désert, l'élevage intensif avait fait des ravages du point de vue
écologique, le lieu s'était progressivement vidé de ses habitants
au chômage. Ouah ! Jamais
Marc n'a vu de ses yeux de balançoire si haute, il est émerveillé.
L'assise à une place est maintenue par des bras oscillants gros
comme des bras et non des chaînes comme celles de la balançoire
installée chaque année pendant la fête au village. Face à la mer,
ce manège lui rappelle un peu le pas de tir de la fusée Soyouz,
mais c'est à une autre attraction à laquelle il pense... On
dirait la balançoire de Glenwood Caverns à 400 mètres au-dessus de
la rivière Colorado ! Le
forain sourit de toutes ses dents, il regarde l'heure à son poignet
et invite Marc à prendre place pour sa démonstration gratuite. Marc
saute prestement sur l'assise rembourrée et se cale du mieux qu'il
peut. Juste une petite appréhension. Le forain se dirige vers la
console de contrôle. Dites,
il n'y a pas de barre de maintient ou une sangle ? Je
te dis qu'il lui est arrivé quelque chose !T'as vu l'heure qu'il
est ? Il aurait dû appeler ! Il
se lève, pose son verre et se dirige vers la baie vitrée qui offre
une vue très large sur la mer, il saisit la longue-vue allemande
montée sur son trépied et entreprend de ratisser l'horizon pour
s'occuper l'esprit. Sur la gauche, il reconnaît les anciens parcs à
poissons flottant qui subsistent à l'état d'épaves, la vieille
maison du père Truite qui résiste toujours aux intempéries
hivernales. Oh
viens voir, tu croiras jamais c'que je viens d'voir ! Qu'est
ce que tu veux dire, t'as aperçu notre fils, là dehors ? Où
est-il ? Il va bien ? Sa
femme se précipite et saisit à son tour la lunette, elle cherche,
mais sans rien trouver. Non
non, j'ai vu un truc énorme qui a bondi hors de l'eau et qui s'est
jeté sur des déchets que quelqu'un jetait à la mer, on aurait dit
une baleine tueuse. Quel appétit ça a ces bestioles ! Tout
avalé d'un coup ! M'étonne qu'y a plus de poisson
! Heureusement que Marc n'est pas allé se baigner ! Faut pas
me faire peur comme ça !
27) De toutes les couleurs !
Préambule : La
question se posa ainsi, en quoi l'avis du client est-il une donnée
du département marketing ? Développement : La caddy est poussée d'une main ferme, il débouche au détour d'un virage serré et s'engage sur l'allée principale qui longe les caisses. Malgré le cours des années qui l'ont fripée comme une vielle pomme, Juliette est une mamie volontaire qui ne s'en laisse pas compter. Avec ses avis elle entend mener la vie dure au personnel du magasin. Faire les courses, remplir et même uniquement le fond du caddy, du fait de sa toute petite retraite, concède à la journée son meilleur moment. Juliette marque un arrêt et contemple un bref
instant l'alignement des préposés aux caisses, puis elle
choisit. La
cliente suivante s'engage devant le tapis roulant et s'active à y
déposer le contenu de son caddy. Soudain, le super-radar à tourelle
des caisses émet la lumière clignotante de l'alerte orange, un
rayon laser violet fuse et la désigne, plus particulièrement le sac
qu'elle porte en bandoulière. Marcel a un léger sourire en coin,
ses yeux brillent d'un éclat malsain. Madame, voulez-vous
ouvrir votre sac s'il vous plaît ! Moi ? Mais qu'est-ce
que j'ai fait ? Cela doit être une erreur ! Madame,
ouvrez votre sac je vous prie, je dois l'inspecter ! Vous n'êtes
qu'une voleuse ! Vous ne regarderez pas dans mon sac à main
Monsieur, d'ailleurs c'est interdit par la loi puisque seul un
officier de police en a le droit, et encore faut-il qu'il y ait
flagrant délit ! Marcel en voit beaucoup de ces clientes. Parfois elles récupèrent et collent un code-barre sous leur sac ou sous une semelle pour faire croire à une erreur du système qui se déclencherait fortuitement, mais en vérité elles chapardent en douce. Il connaît la nouvelle procédure pour couper le bec à ces pimbêches. Celle-ci est toute récente et cette cliente semble l'ignorer. Il appuie lentement sur un bouton où est marqué police, aussitôt un robot à roulette surgit, il a la partie haute du corps identique à un officier de police, sous la ceinture ce n'est qu'une machine reliée en temps réel au commissariat de quartier. Toute intervention est enregistrée, une copie est envoyée aux archives du Tribunal des Flagrants Délits si le vol ou la tentative de vol sont avérés, et l'androïde doté d'une intelligence artificielle est assermenté. Avec un peu de chance Marcel assistera à la fouille au corps,
parfois les gestes brusques du robot déchirent ou arrachent les
vêtements des clientes qui piquent une crise de nerf. Le
policier-robot s'arrête devant la cliente et s'adresse à elle. Le
respect de votre vie privée est notre priorité. Nos partenaires et
nous-mêmes utilisons différentes technologies, telles que
l'inspection de vos affaires, pour personnaliser nos offres et nos
publicités, proposer des fonctionnalités sur les réseaux sociaux
et analyser le trafic. Merci de cliquer sur le bouton situé sur ma
poitrine pour donner votre accord de la fouille de votre sac à main.
Vous pouvez changer d’avis et modifier votre choix à tout moment.
Marcel
est déçu, c'est uniquement le sac à main de la pimbêche que l'IA
entend contrôler, mais non semble-t-il pour mettre en évidence un
vol caractérisé, mais comme prétexte d'une suspicion de vol afin
d'analyser le profil commercial de la cliente et le rentrer dans la
base de donnée. Marcel est encore plus déçu quand la cliente
appuie sur le bouton en disant à haute voix qu'elle accepte. Pendant
que la machine inspecte scrupuleusement le contenu de son sac, elle
foudroie du regard le caissier médusé qui reste la bouche ouverte.
La machine replace tout délicatement dans le sac, un sourire privé
de sentiment humain s'affiche sur sa face synthétique, elle
s'adresse à la cliente. Bien Madame, aucun
vol n'a été constaté, veuillez accepter nos excuses ainsi que ces
bons de fidélité offerts par le magasin, en espérant vous garder
comme cliente fidèle. La
cliente regarde les bons, il y a quelques promotions, un petit cadeau
à récupérer à l'accueil du magasin, une babiole pour enfant sans
doute. Pourtant, c'est le troisième bon qui attire son attention.
Elle s'adresse alors à la machine qui n'est pas encore retournée
dans son placard. Dites moi, Monsieur le
policier, le caissier m'a bien traité de voleuse ? Un
instant Madame, je dois repasser l'enregistrement. Il
se passe quelques instants où le temps paraît s'allonger. Le
caissier devient blême. Effectivement, il
vous a dit il y a exactement 5 minutes et 45 secondes « Vous
n'êtes qu'une voleuse ! ». Voulez-vous que j'enregistre
une réclamation ? Non, ce ne sera pas nécessaire. Elle
tend le troisième bon à la machine qui le scanne. Aussitôt une
double porte à trois battants s'ouvre. Apparaissent trois gros
malabars avec des bras épais comme des cuisses qui arrachent le
caissier couinant à son siège et le ruent de coups. Finalement ils
le ramassent comme une loque et le repositionnent du mieux qu'ils
peuvent sur son siège, le visage tuméfié et un râle sortant de sa
bouche meurtrie, il invite de la main Juliette à vider son caddy sur
le tapis roulant. Vous en voyez de toutes les
couleurs dans ce magasin à c'que je vois ! Le caissier ne répond pas mais hausse les épaules. Il est davantage sado que maso, pas comme ces brutes épaisses qui sont de vrais pervers sadiques. Il a quant à lui besoin de la souffrance pour atteindre le plaisir le plus raffiné qui mêle domination et humiliation. Avant de trouver cet emploi, il avait souvent recours à des mises en scène particulières, il pratiquait le plus souvent dans des clubs spécialisés, parfois même dans un « donjon ». Le magasin était devenu son nouveau donjon, il en est un figurant. Songeur, il pense avec tant de ravissement à toutes les merveilles qui l'attendent, qu'il ne fait pas attention aux conséquences immédiates de sa rêverie sur un lieu de travail. Le caddy de Juliette est presque vide, faute d'être servie dans un délai qu'elle juge raisonnable, elle est allée appuyer sur le bouton rouge de l'insatisfaction. Elle a scanné sa carte de fidélité pour
utiliser tout le bonus qu'elle a accumulé ces dernier mois. Malgré
sa petite taille, elle se penche sur le tapis roulant qui l'emporte,
elle tire alors l'aiguille à tricoter qu'elle avait enfoncée dans
son chignon gris et entreprend d'en diriger la pointe acérée vers
l’œil grand ouvert de surprise du caissier qui ne sait pas encore
s'il doit hurler de peur ou bien de plaisir. Mais un bras fait de
métal arrête dans sa course fatale celui fébrile de Juliette,
celui du policier-robot. Madame, le règlement
du magasin stipule qu'aucun dommage irréversible ne peut être
toléré envers notre personnel ! Juliette
fait la moue, les grandes surfaces sont pourtant le temple du
sadomasochisme, d'abord avec les salaires du personnel, ensuite avec la
malbouffe industrielle qui y est étalée sans honte.
28) Photografions !
Préambule : Aline
trempe sa cuillère dans sa soupe et la ramène à ses lèvres.
Robert la suit du regard en relevant avec difficulté la tête dans
sa direction. C'est très chaud, fais gaffe à ne pas te
brûler ma chérie ! Aline sourit et souffle
légèrement sur la cuillère avant d'en avaler le contenu. Ce
velouté de champignons est un délice. Depuis l'interdiction de
fumer, il est devenu courant de servir des potages dans lesquels on
verse un soupçon de poudre de psilocybe fer de lance, ou « chapeau
de la liberté» par sa référence au bonnet phrygien auquel il
ressemble, ou d'amanite tue-mouche plus radicale dans ses effets.
Cela fait longtemps que les voitures se conduisent toutes seules, il
n'est donc pas à craindre d'être dépisté lors d'un contrôle ou
après un improbable accident.Aline est née homme, mais elle
décida d'être une femme. Son époux Robert est né homme, il
choisit cependant de persévérer dans sa condition de mâle, mais
d'espèce canine, il est allongé sous la table du restaurant, nu
comme un vers, tenu en laisse comme il est spécifié à l'entrée de
l'établissement. Ta gamelle est bonne ? Tu te régales
là en-dessous ? Je kiffe un max, mais goûte pas, sinon
t'vas regretter ta race ! Robert
est à plat ventre, il happe des morceaux de viande qu'il avale
aussitôt. De temps en temps, il donne un coup de langue sur leur
enfant de deux ans dont l'école maternelle n'a pas encore déterminé
ni le sexe, ni le genre, ni l'espèce. Robert aboie de satisfaction,
puis il se gratte l'oreille qui le démange avec son pied droit, et
pousse de la truffe leur enfant dont il a la garde vers la gamelle
fumante. Aline est ravie de voir à quel point Robert est un bon
« parent 2 ». Une famille idéale, tellement idéale
qu'elle est sélectionnée pour le concours du ministère de la
Famille. Développement : Le
sergent ralentit et gare le véhicule le long du trottoir. Il n'a pas
besoin de couper le contact du moteur à hydrogène comme dans
l'ancien temps, l'arrêt se fait automatiquement au bout de cinq
secondes. Seules les forces de l'ordre ont le privilège de conduire,
cela tient au fait que la sélection est drastique et que très peu
de citoyens ont un quotient intellectuel au-dessus de 60. Mais
encore, seuls ceux qui n'ont pas été condamnés au motif de la
haine, c'est-à-dire qui n'auront jamais contesté une décision
gouvernementale, ni remis en doute la vérité officielle, ont cette
chance. Ceux qui réussissent les épreuves doivent être
reconnaissants et se vouer corps et âme aux valeurs progressistes
que les terroristes qui, par leur haine du bien, tentent de
saper. Regarde, c'est ici tu vois, les
touristes sortent déjà du bus. Ils ont l'air normaux tes gus,
je vois pas c'qu'un terroriste viendrait manigancer par ici. C'est
pourtant l'information qui nous a été communiquée par le
central. Où qu'il est le cœur,
où qu'il est ? Dans le guide y disent qu'y a un cœur ! Un
des touristes a soudainement l'ait tout excité, il ouvre grand ses
yeux et s'exclame : Là, regardez, le
cœur ! Là, vous l'voyez pas ? Mais si l'est là !
L'est là ! Une frénésie s'empare du groupe qui vient aussitôt s'agglutiner au bord de la rambarde, les dernier arrivés grognent et manifestent leur mécontentement en hochant la tête, ils se dressent sur la pointe des pieds et essayent de tendre plus haut encore leurs deux bras pour prendre une photographie, puis contemplent le résultat. Au loin, à quelques centaines du mètres, une anfractuosité dans la paroi dessine vaguement un cœur, c'est le fond de commerce des agences touristiques.
Les
deux policiers continuent de scruter la scène, mais ne constatent
que la routine habituelle, rien ne distingue ces touristes des autres
touristes. Si les bus étaient encore conduits par des êtres
humains, il serait plus facile de repérer un terroriste, car sa
haine le pousserait à mordre le conducteur. Ce fut d'ailleurs ce
comportement qui fut à l'origine de la loi contre cette haine. Un
jour déjà lointain, un député qui pourtant n'était pas en panne
mordit sévèrement un chauffeur de taxi. On ne sut jamais s'il
s'agissait de rage ou de cannibalisme, simplement de faim peut-être.
Pour éviter toute épidémie de haine, il fallut traquer celle-ci
chez tous ceux susceptibles de ne pas aimer quelque chose ou
quelqu'un. Celui qui agit différemment des autres n'aime pas ce que
les autres font, il porte donc la haine en lui, et donc il est déjà
un terroriste potentiel ! Le rôle de la police est de traquer
les déviants et de les neutraliser avant qu'ils ne commettent un
attentat, c'est du moins ce qui est partout affiché sur les panneaux
publicitaires. L'adjudant grignote une barre de céréales, soudain
il s'arrête et fixe une zone précise, son collègue le
remarque. T'as vu quelque chose ? Là,
regarde, à l'écart des autres, tu vois c'te bonne femme ? Le sergent saisit sa paire de jumelle et observe ce qui est peut-être un flagrant délit. Il voit une femme d'un certain âge, une vraie femme semble-t-il, elle tient dans les mains un appareil photo archaïque dont plus personne ne comprend le fonctionnement. Les gens normaux aiment les choses simples, ceux qui cherchent ce qui est compliqué sont des complotistes, et chacun sait que le complotiste mène au terrorisme ou motive des actions terroristes. Maryse avait bien été obligée d'intégrer un groupe, puisque tout déplacement individuel est prohibé car considéré comme énergivore et non écoresponsable. Elle a fait le tour du bus pour chercher un angle de vue plus intéressant et composer à l'écart du groupe une photographie de ce somptueux paysage qu'elle avait découvert avec ses parents quand elle était encore petite fille. Son père lui avait légué sa collection de vieux appareils que la loi du recyclage aurait dû l'obliger à mettre à la casse, comme ce fut fait des anciens compteurs électriques pourtant toujours en état de fonctionner. Seuls les derniers appareils photographiques correspondent aux normes de la consommation d'énergie, le sergent continue d'observer la scène, la mâchoire crispée. Cette femme tient dans les mains un appareil interdit, mais cela ne fait pas d'elle un terroriste. Il cherche le gros coup. Maryse, toujours prudente, s'est retournée pour glisser une diapositive d'un très vieux stock dans le compartiment interne de son OM1, celui préféré de son père, une merveille mécanique qui fonctionnait sans pile. Soudain, malgré sa vue qui baisse, quelque chose attire son regard, un reflet dans la vitre d'un second bus. Des policiers sont en train de l'observer à la sortie du virage. Merde,
merde et merde ! Elle
sait qu'elle a juste quelques secondes pour se sortir de cette
situation, elle sait qu'elle risque d'être inculpée pour haine et
donc apologie de terrorisme, si ce n'est de terrorisme. Cela fait un
certain temps qu'elle a dû être repérée ou dénoncée.Ils ne vont
pas la lâcher. Pardonne-moi papa pour ce que
je vais faire papa, mais je n'ai pas la choix. En faisant des petits pas, se tourne imperceptiblement vers les deux policiers situés plus loin, pour être bien vue d'eux. Elle tient toujours l'appareil au niveau de ses hanches, la trappe ouverte, elle penche alors la tête et déglutit un long filet de salive à l'intérieur, puis elle le referme et le tient devant elle les bras tendus en mimant un panoramique. Le sergent pouffe de rire. La
voilà ta terroriste ! Je crains que ton grand coup soit pas
pour aujourd'hui mon adjudant ! On peut toujours l'arrêter
pour possession illégale d'appareil prohibé ! T'oublie que t'es là pour coincer les terroristes, c'est pas cette vieille qui va l'faire ! Maryse l'a échappé belle, mais maintenant elle sait que son visage et la signature de son rythme cardiaque relevé par les nouvelles jumelles de la police sont désormais rentrés dans les bases de donnée, elle a tout intérêt à renoncer définitivement à la photographie, surtout qu'à son âge elle risque à tout moment d'être euthanasiée pour être transformée en engrais, plutôt en poudre d'os riche en phosphore pour les pépiniéristes, vu sa masse corporelle qui fond chaque jour. Le retour avec le groupe sera un calvaire, car depuis que le smartphone s'est miniaturisé et inclut toutes les fonctions inimaginables, le mode vibreur le fait utiliser en plug anal vibrant rechargeable sur prise USB. Une mauvaise odeur se répand dans le bus quand tout le monde se met à pianoter sur son écran. Tout le monde ou presque, car la personne au genre indéfinissable assise à côté d'elle, la partie droite du visage femme, la partie gauche homme, reste assise bien droite, les mains posées sur les genoux, elle est prise de tremblements qui la font tressauter continuellement.
Attends,
voilà un aut'bus, peut-être que c'est dans celui-ci que s'trouvait
ton terroriste ? Tu devrais pas te moquer de not'fonction,
c'est grâce à nous que les valeurs démocratiques peuvent être
sauvegardées dans not'pays ! Le
sergent reprend la paire de jumelle qu'il avait posée sur la
banquette arrière. Là
c'en est trop, je sors verbaliser ces abrutis pour exhibitionnisme !
Et ils vont faire quoi là, ils vont chier par terre comme des
bêtes ? L'adjudant
l'attrape de justesse en lui saisissant le bras, le sergent tourne
vers lui un visage contrarié. Attends, je
crois savoir de quoi il s'agit ! Tiens, je vais te
montrer. L'adjudant ouvre sa mallette et en tire un prospectus en papier biodégradable et écoresponsable, y est imprimée une page de publicité qui vante un tout nouveau produitinspiré de l'utilisation détournée des téléphones portables de plus en plus miniaturisés, le plug anal appareil photo. Toi
t'as pas vu le reportage télé hier soir. J'me trompe ? Le
sergent hoche négativement la tête, mais il commence à transpirer
à grosses gouttes. Tu vois, de plus en plus
les gens conservent leur plug anal enfoncé profond pendant qu'elles
s'adonnent à d'autres activités, voire même en présence d'autrui
comme toi et moi. Le sergent commence à se sentir mal, mais son chef poursuit. Sans
qu'on le sache, pour éprouver du plaisir à chaque instant, pour
qu'y ait pas d'injustice ! Le
sergent fait une grimace exprimant le dégoût, il regarde l'adjudant
avec suspicion, et si... Oui
et alors, peut-être, mais là c'est de l'exhibition et rien
d'autre ! Il
prend le papier dans ces mains et le lit en détail. Et comment qui s'y
prennent pour prendre la photo ? D'après c'qu'on dit y a un capteur derrière le bazar, il suffit de pousser en serrant les dents, comme quand.... Le sergent saisit le prospectus des mains de son collègue et le range avant qu'il ne voit l'emballage vide. Heureusement qu'il n' a pas encore mangé les fayots conseillés avec, sinon il aurait mitraillé !
29) Le bonheur des hommes et des bêtes !
Préambule : Une
expérimentation fut réalisée dans une porcherie-école de
Normandie, 47 porcs reçurent chaque semaine la visite d'un
artiste plasticien, un projet intitulé « 180 jours de
bonheur » subventionné par plusieurs organismes officiels. Des
porcs purent jouer avec un ballon bleu de yoga et entendre le bruit
des vagues, un cochon élu eut même le privilège de marcher 35 km
jusqu'à la mer, et suprême gentillesse, ils eurent droit à un
concert gratuit. Bien entendu, la finalité n'était pas seulement de
lutter contre les images abominables diffusées sur les élevages par
des âmes sensibles destructrices d’Économie, mais de mesurer
l'influence du taux de bonheur des porcs sur la qualité finale de
leur chair si rose, si belle, si attirante. Les êtres humains ont
parfois des intentions qui sont nobles, mais il ne faut tout de même
pas abuser. C'est comme pour les guerres dites démocratiques, on
veut bien débarrasser un pays de son dictateur, mais ce n'est pas
gratuit, c'est même souvent un pillage dévastateur qui est
planifié. Après nous nous étonnons que ces barbares veulent poser
des bombes chez nous. Mais bon... Si tout est bon dans le cochon,
rien n'est sans arrière-pensée chez l'homme qui mieux que toute
autre créature sur Terre, et peut-être dans l'Univers entier, sait
se comporter comme le feraient des démons. En Chine, les choses sont
traditionnellement différentes, c'est cette fois-ci la torture
raffinée qui garantit à la viande une haute qualité gastronomique.
Pendant le festival de Yulin, les chiens et les chats sont éventrés,
dépecés, ébouillantés vivants ou tués à coups de bâton pour
finir dans les assiettes, car l'on estime que
plus la bête souffre, plus la viande sera goûteuse ! Cette
découverte culturelle permit aux épicuriens occidentaux de
découvrir une autre voie que la leur dans la recherche de toujours
davantage de plaisir gustatif, pour savourer une viande toujours plus
tendre, surtout pour les doux enfants à qui la fessée est désormais
interdite. Développement : Bonjour
madame ! La patronne lève des yeux vitreux et très pâles, elle se tient assise sur le tabouret positionné derrière la caisse enregistreuse numérique, le gras de son postérieur dépasse en bourrelets frémissants, son tablier est taché de sang, mais la boucherie est un modèle du genre qui attire les meilleurs restaurateurs. Son mari élève lui-même les bêtes qui finissent leur courte vie dans l'arrière-boutique. Bonjour Madame, et Bonjour
mademoiselle, entrez je vous prie ! Tout comme le bourreau, le
boucher inquiète et provoque des sueurs froides. Bonjour
ma petite, comment tu t'appelles dis-moi ? Lisa Madame, mais
je suis un garçon ! Ah ! Très bien, et qu'est-ce que
tu veux Lisa mon garçon ? Mon papa m'a promis que je pourrai
moi-même préparer ma viande, parce que je reproche souvent à maman
de ne pas me donner à manger une viande assez tendre. N'est-ce pas
maman ? Sa mère l'a suivi à l'intérieur du magasin, elle hoche la tête en signe d'acquiescement, mais avec une boule tout au fond de la gorge. C'est son père qui a voulu qu'elle vienne ici lorsque Lisa lui annonça vouloir devenir un garçon. « Tu veux être un homme, hé bien tu vas te comporter en homme ! » lui rétorqua-t-il sèchement. Lisa n'avait même pas pleurée, pas une larme. Lorsqu'elle passe à l'arrière-boutique pour torturer son animal, un bœuf de 700 kg que Lisa a choisi elle-même, la patronne affirme qu'elle ne risque rien car l'animal est entravé dans une cage renforcée en titane. Mais sa mère ne peut pas supporter bien longtemps le vacarme des ruades ni les beuglements. Avant que sa fille ne sorte de la boucherie recouverte de sang, elle s'enfuit pour aller pleurer. Déjà, fille de province, elle ne supportait pas comment son propre père choisissait un petit cochon à la ferme, pour aller se réjouir de l'engraissement de l'animal et le contempler en l'encourageant. Chaque samedi, il disait qu'il allait visiter son cochon, voir s'il se portait bien. Bien loin de là, le père de Lisa est assis dans un restaurant asiatique. Il allait faire demi-tour lorsqu'il il avait vu le serveur retourner derrière la vitre la pancarte pour signifier la fermeture, mais le Chinois ouvrit malgré cela la porte avec un grand sourire et l'invita à entrer. Ce n'est pas en France que l'on serait reçu avec autant de courtoisie. Il était déjà tard et il ne trouverait pas d'autre restaurant ouvert. Le serveur l'a installé à une petite
table qui jouxte un grand aquarium éclairé par une douce lumière.
Quantité de gros poissons de 20 à 45 cm le sillonnent en long et en
large. Je peux choisir mon poisson et vous me
le cuisinez aussitôt sur le grill ? Le
Chinois fait un large sourire, une légère courbette, mais le
contredit avec contrition. Non Monsieur, nous
sommes désolé, ce sont les poissons du patron, ils ne sont pas à
manger. Tant pis, bon alors proposez moi ce que vous avez de mieux. Pendant
qu'il mange une mixture épicée, le père de Lisa surveille de plus
en plus la paroi de l'aquarium, il n'aime pas la manière dont tous
les poissons se sont agglutinés à côté de lui et l'observent tout
remuant les nageoires, la mâchoire inférieure écrasée contre le
verre, cela le met très mal à l'aise. Les dents ont l'air énormes,
ce doit être un effet déformant de la vitre. De quelles espèces de
poissons s'agit-il ? De bien beaux spécimens il a votre patron,
mais j'arrive pas à mettre un nom dessus. Non Monsieur, ce sont des Serrasalminés,
des piranhas plus exactement, et on dirait bien qu'ils vous
apprécient beaucoup Monsieur. Vous savez, ces animaux chassent en
meute. Son dernier client n'a pas le temps de se relever, le serveur lui porte un violent coup à la tête, son corps s'effondre sur la table puis glisse à terre. Il lui passe une large sangle sous les épaules et avec un palan le suspend au-dessus de l'aquarium. Déjà l'eau est agitée de mille tourbillons et devient rougeâtre, dommage que le patron ne soit pas là pour profiter du spectacle. C'est tout juste si le lendemain un œil averti aurait remarqué un morceau déchiré de cravate qui dépasse d'une gueule armée de dents tranchantes comme un rasoir. Mais si le poisson ne vous aime pas, il continue sa ronde aquatique parmi ses congénères, et vous ne le revoyez jamais, ni même une semelle. Le lendemain matin Lisa va en cours d'orientation sexuelle. Le maître leur a demandé de dessiner comment ils voudraient être et comment ils se voient. Lisa déteste dessiner, elle rentre fièrement en classe, la poitrine écrasée, avec maintenues devant elle, par une grosse ficelle, deux testicules de 10 cm qui encadrent un pénis de 40 cm de long qui oscille quand elle marche, arrosant le sol de classe de gouttelettes de sang. Les enfants rient à tue-tête, mais l'instituteur fait un malaise cardiaque. Quant
à Lisa, elle se fiche de la tendresse de la
viande, c'est devenir un garçon qu'elle veut et obtient!
30) FLNC !
Préambule : La
pire erreur d'appréciation que l'on puisse faire, c'est de croire a
priori que nous sommes dans le camp des gentils. C'est non pas
l'origine, mais la matière de toutes les guerres. Bien sûr on
essaye de nous le faire croire, par la force, mais rien n'est plus
étranger à la recherche de vérité. Platon disait avec Protagoras
: « Il
n'y a pas un seul sage à juger qu'il y ait un seul homme qui
commette des fautes de son plein gré et qui, de son plein gré,
réalise des actes laids et mauvais. Tout au contraire, les sages
savent parfaitement que tous ceux qui font des choses laides et
mauvaises les font malgré eux
». Nous opposons le progressisme à la dictature, rien n'est plus
faux. Le suprémacisme racial se prétendait démarche scientifique,
le nazisme s'est inspiré du Fordisme qui lui-même l'avait fait des
abattoirs de Chicago. Le camp de concentration doit être saisi comme
paradigme bio-politique où la règle et l’exception deviennent
indiscernables. Les camping furent à l'origine des petits coins de
verdure, des endroits sommaires, lentement l'exception sécuritaire
s'est imposée comme la règle commune, avec des patrouilles, des
barrières à l'entrée, des caméras vidéos, cartes et des pass,
des bracelets à porter au poignet. Et désormais la puce RFID. De
plus en plus l'être humain s'est mis à ressembler au bétail, dans
les camps naturistes tout particulièrement. Il est dit que le
vêtement est une barrière sociale, mais la nudité efface ce qui
nous différencie, elle transforme les personnes en individus, les
individus en marchandise. Les raisons écologiques invoquées sont
des prétextes. Ce qui aurait dû rester exceptionnel a pris le pas
avec la structure concentrationnaire de la logique sécuritaire,
elle-même tributaire de celle marchande. Les campings d'aujourd'hui
sont des camps de concentration miniatures calqués sur les multiples
milieux d'enfermement de la société moderne, l'aspect ludique a
pour finalité de soutirer le maximum d'argent dans un minimum de
temps. Ainsi le camping moderne ressemble au camp de travail où il
s'agissait de faire bosser gratuitement des groupes d'êtres humains,
sauf que cette fois-ci il s'agit de ponctionner la carte bancaire en
enfermant ceux qui le veulent bien dans un espace le plus clos
possible, pour les inciter à ne pas sortir. Pour ceux qui ont connu
l'esprit du camping, il s'agissait d'un « droit à la nature »
décrié aujourd'hui en tant que « camping sauvage » qui
va désormais à l'encontre de tous les règlements, par inversion
radicale il est devenu l'exception. La règle et l'exception ont fini
par devenir indiscernables pour l'immense majorité des clients
conditionnés sur cette voie, il leur semble aujourd'hui normal de se
laisser enfermer dans un espace concentrationnaire. La vie y est
vendue en boîte, la culture devient folklore, la liberté s'est
transformée en surveillance « pour votre sécurité ».
En réalité, le système de l’Économie touristique organise la
ponction des salaires. En France, la halte nocturne est légale en
quelque endroit de la commune, mais l'interdiction prévue par la
loi, en ce qu'elle doit être selon le législateur justifiée et
demeurer exceptionnelle, s'est généralisée avec les affichages
municipaux d'interdiction, ceci avec la complicité laide des forces
de l'ordre et de la Justice. Face aux enjeux marchands, il est
impossible de revendiquer quelque droit qui s'oppose à la logique du
profit et de la massification. En cas de résistance, la bête
s'acharne à briser le récalcitrant. L’État, pour subsister, a
tout intérêt à favoriser le tourisme de masse, ce dernier permet
de ponctionner en un temps record, avec la TVA, l'argent qui n'a pas
été saisi avec les impôts directs. La recherche du bonheur défini
par le respect de l'ipséité n'y aucune part, dans le monde moderne
l'avoir ronge l'être en sapant les humanités nuisibles aux profits
laminant de la grande distribution. Développement : Pousse-toi,
j'arrive pas à voir ! Moins fort Marc, tu vas finir par nous
faire repérer. Marc
ajuste le panier à salade qu'il a sur la tête, les brindilles et
les feuilles fixées dessus ont tendance à se défaire et à lui
boucher la vue. Combien
de temps va t-on attendre encore ? On attend que la
patrouille soit passée, tiens la voilà qui vient à droite !
Les enfants, vous bougez pas surtout, attendez que je vous le dise.
Après vous resterez bien groupés derrière moi. Un rottweiler, tout en en reniflements et en giclées de bave, tire sur sa chaîne renforcée et entraîne un gardien longiligne qui trottine derrière de façon erratique, trébuchant par intermittence. La veille, un enfant était resté accroché au-dessus de la grille qui le soir est fermée et isole le camping de la longue plage de sable fin. Les bains de minuit sont totalement interdits puisque la baignade n'est pas surveillée. Il n'est pas rare de voir des touristes accrochés au grillage, les doigts bleuis passés dedans, pour venir contempler les couchers de soleil. Cette grille surmontée de fil de fer barbelé permet de lutter contre les touristes non inscrits qui voudraient profiter des animations gratuites, comme le karaoké du mercredi, l'une des deux activités intellectuelles du camping. L'installation fut un temps électrifiée, mais l'odeur d'un cadavre grillé à point détourna les clients du restaurant qui perdit beaucoup d'argent ce soir-là. Comme il y eut des témoins au
lever du jour, il y eut une enquête, mais celle-ci ne permit pas de
déterminer si les morceaux manquants furent dévorés par un chien
ou un touriste, les résultats de l'analyse de l'empreinte génétique
ayant malheureusement disparu. Depuis lors, l'installation électrique
a été remplacée par les rondes, il est juste conseillé de ne pas
se promener en pleine nuit, par exemple pour aller aux toilettes,
pour éviter de se faire mordre par un chien qui aurait arraché sa
muselière, comme cela est arrivé. Pour l'instant, il est 10 heures,
c'est le moment de la soirée techno du samedi soir et les baffles
monstrueuses inondent le camping d'un vacarme assourdissant. C'est le
moment attendu, il ne faut pas traîner. Le chef de groupe siffle
entre ses doigts pour attirer l'attention de ses gars, il prend son
talkie-walkie pour ne pas avoir à utiliser un téléphone portable
qui risquerait d'être sur écoute et d'être tracé. La lutte pour
la liberté exige en effet de restreindre celle-ci au maximum. Allo,
allo, allo ! Tu m'entends ? Allo ! Tu m'entends ? Cinq
sur cinq chef ! Je t'entends cinq sur cinq ! Tu peux y aller,
amène vite le 4X4. Tous
feux éteints, un vieux 4X4 tout rouillé roule sur le sable
qu'éclaire seulement la lune montante, il avance en marche arrière
vers la grille de quatre mètres de haut, le conducteur coupe le
moteur. Vas-y,
tu peux lancer ! Te rates pas surtout ! Un
rouquin, le visage rayonnant, fait des moulinets avec son bras, le
trident s'envole avec sa chaîne vers le sommet du grillage et s'y
fixe. La soirée musicale a étouffé tout bruit métallique. Il n'y
a toujours pas de caméra de surveillance dirigée à cet endroit
vers l'extérieur du camping. Le rouquin donne à la chaîne quelques
coups en arrière pour vérifier qu'elle est bien fixée, puis il
fait un signe de tête en s'éclairant d'une lampe de poche qu'il
masque à moitié. Il remonte dans le véhicule et enclenche la
première. La chaîne se tend, vibre, la partie haute de la grille à
deux battants se tord, se plie, se déchire puis bascule du côté de
la mer. Le 4X4 l'entraîne un peu plus loin. Venez
les enfants ! Courez ! Courez ! Allez ! Les
enfants arrivent au bord de l'eau, il n'y a que des vaguelettes,
alors les conditions sont idéales. Quelques-uns ouvrent de grands
yeux. Après avoir mis leurs vêtements en boule sur le sable, ils se
précipitent en maillot dans l'eau en faisant de grandes gerbes !
Ils rient aux éclats. C'est le premier bain de minuit de leur
existence, et ce sera sans doute le dernier. Un moment de pur
bonheur ! Marc,
c'est à toi maintenant, ton rôle est le plus important. Tu sais ce
que tus as à faire ? Oui chef, vous en faites pas pour ça !
Ils vont bien me mettre au trou ! Marc
enlève le panier à salade qu'il a sur la tête, il se déshabille
aussi vite qu'il peut avec son embonpoint qui ralentit ses
mouvements, puis il se dirige courbé vers l'endroit convenu. Caché,
il regarde sa montre, les enfants ont droit à encore trente minutes
de liberté. Il observe longuement l'aiguille trotteuse de son
chronomètre. Alors soudain il se remet debout et vient se placer
exactement dans le champ d'un des projecteurs qui balaie
continuellement de sa lumière blanche la zone des baraquements de
prisonniers, le puissant faisceau lumineux le dépasse puis revient
s'immobiliser sur sa personne, en haut du mirador un surveillant
déclenche une alarme qui peine à surpasser la musique techno qui va
durer encore deux heures et pousser les campeurs incapables de dormir
à venir consommer des boissons dans des verres en plastique, assis
sur du béton. Le
gardien et son chien se sont précipités sur un prisonnier qui
s'évade, Marc a une appréhension, il transpire quand le molosse
tenu à bout d'une laisse qui craque vient approcher les babines
qu'il retrousse vers son bide. N'est-il pas censé porter une
muselière ? Mais le collier étrangleur tient bon et le gardien
finit par tirer le chien en arrière. Marc se laisse emporter vers
les baraquements, le gardien l'emmène au cachot après avoir vérifié
qu'il avait bien payé le supplément évasion. Marc vérifie sa
montre en douce, à présent les enfants ont dû regagner leurs
tentes accompagnés par le chef de l'expédition, le rouquin a dû
signer leur opération avec le sigle FLNC, elle action restera selon
lui historique pour l'organisation du Front de la Libération
Nationale des Campings. Que
pourrions-nous organiser après l'opération d'hier ? Je sais
pas, c'est bien toi le chef. Peut-être démonter la barrière à
l'accueil ? Ça vous choque pas cette barrière ? Si
bien sûr, mais moi c'est les caméras, ça me rappelle trop les
heures les plus sombres ! La barrière ils en mettraient une
autre, la dernière a résisté à la tentative d'enfoncement. Oui,
et tu te souviens, il avait fallu mettre hors service la dizaine de
caméras positionnées à l'accueil, et maintenant elles sont toutes
reliées par le WIFI ! Le
chef déglutit avec peine, il sait que la start-up Neuralink, fondée
par Elon Musk, avait présenté l'interface neuronale implantée dans
le cerveau. L'être humain sera relié à la machine, ou plutôt le
contraire. Dès 2020-2021, il aurait lancé les tests cliniques avec
les humains, mais comme toujours l'armée s'est probablement saisie
de la technologie, allez savoir ce qu'ils font aux gamins. Cela fait
longtemps que la vaccination de masse est jugée suspecte par les
complotistes dont les portraits s'affichent sur les écrans, pour
favoriser la délation citoyenne. Le chef regarde la pancarte
accrochée sur un mur extérieur, « Si tu aimes ta famille,
dénonce-là ! ». Auparavant, jamais à court d'idées, le
pouvoir avait réussi à conditionner la masse en lui faisant croire
que le travail libère ou que voter est un devoir. Comment
ils font ça ? Ils l'implantent depuis longtemps dans la
paume de la main droite. Marc
désigne de l'index un emplacement précis sur sa main. Ils
te mettent ça là, et te voilà comme le bétail. Y a pas que la
fonction de paiement, ça c'est pour attirer les couillons, ça
envoie toute sorte de données, de ton taux d'alcool dans le sang
jusqu'à ton rythme cardiaque. Vous avez jamais entendu parler du
professeur Delgado et de la puce cérébrale « Stimoceiver
» ? Perte de mémoire, perte de capacité de concentration,
élimination du seuil émotif, diminution de réactivité cérébrale.
On va devenir des zombies si on ne fait rien et on s'en rendra même
pas compte ! Même pas compte. Le
rouquin lève la tête et contemple la reproduction de Guernica
qui couvre le mur du fond, il sort en douce le dernier tract qu'il a
imprimé : « Et
elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et
esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur
front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la
marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom ».
Des
travaux attirent l'attention du rouquin et de Marc qui s'apprétaient
à sortir. Tiens
regarde, il sont en train de modifier l'entrée du camping. Attends,
c'est quoi ce truc qu'ils montent avec la grue là ? On dirait
une banderole. Moi je trouve que ça ressemble à un panneau
ondulé, comme du fer forgé. En
passant de l'autre côté de la barrière, ils lisent enfin « Le
camping rend libre ». Ils
n'ont pas osé ? Dis-moi que je rêve ! Ben non, on
dirait bien tu rêves pas. Je crois que du travail nous attend encore
ici. Ouais t'as raison, d'une certaine façon notre travail à
nous rend
libre ! Et
les voici partis à rire comme des dératés, en fredonnant le chant
des partisans. Vous
m'entendez ! Les terroristes, c'est moi et personne d'autre !
Puis
il remarque que Laurie le regarde stupéfaite, elle ne bouge plus.
31) L'oubli !
Préambule : Elle ouvre la
portière, un air frais désagréable s'engouffre à l'intérieur.
Jean,
tu viens avec moi faire un petit tour ? Non,
ça me dit pas trop, fait un peu friquet. Si tu veux je te prépare
un café bien chaud. Lucette enfile
son pull par le haut et l'ajuste en frétillant. C'est
gentil, j'en ai pas pour longtemps, nous le boirons à mon retour. La
voiture de location est garée sur le bas-côté, au milieu des
crottes de mouton, la route sinueuse continue en descendant vers un
petit lac proche qu'elle longe jusqu'à son extrémité. Lucette
dépose un petit baiser sur le front de Jean, elle lui sourit et s'en
va d'un pas alerte, la sangle de son appareil photographique posée
sur l'épaule. Lucette ! Tu
m'entends ? Ohé Ohé ! Lucette ! Lucette où es-tu ?
Lucette ma chérie ! La connaissant bien,
Jean est persuadé qu'elle a pris le chemin sur la droite. Sur un
vieux panneau en bois spongieux tout rongé par l'humidité, on peut
encore déchiffrer « The Lost Valley ». Ce chemin ne
cesse de sinuer pour suivre la rive, il monte et descend pour
enjamber les buttes recouvertes de bruyère, et la visibilité reste
de quelques dizaines de mètres seulement. Quelques enjambées plus
loin, il y a un tournant plus marqué, Jean accélère le rythme,
mais quelque chose attire son regard, un mouton en train de brouter
avec application a un objet autour du cou. Jean trouve ça bizarre,
il s'approche doucement. Avant que le mouton l'ait vu, se soit
accroupi sur les pattes arrières pour uriner, puis fuir prestement,
il a bien semblé à Jean voir une cravate autour du cou, il hausse
les épaules car parfois les moutons se coincent la tête entre des
fils barbelés. Quels animaux stupides ! Tiens, cet autre s'est
enfilé on ne sait comment un vieux pantalon tout troué qui lui pend
derrière ! Alors le mouton, on a
enfilé la tenue du dimanche ? C'est du sérieux là ! Jean
éclate de rire à sa propre blague, puis soudainement son visage se
fige. Tout en haut du talus sur la droite, il reconnaît l'appareil
photographique de Lucette. Il pend par la lanière au cou d'un mouton
qui le regarde estomaqué. La bête très bête se détourne aussitôt
et disparaît en bêlant, Jean se met à courir derrière, mais en
vain. Essoufflé, il se passe la main sur son front trempé de
sueur. Mais, qu'est-ce que ? Le
mouton est toujours hors de portée, mais Jean tombe sur les
vêtements que portait Lucette, ils sont éparts et jetés
négligemment dans l'herbe. Elle n'est pas allée se baigner tout de
même, l'eau doit être gelée ! Développement : Le fourgon a le hayon arrière qui claque, Justin a dû mal le refermer. Mais son véhicule est une antiquité, dans la mesure où il y aurait encore des gens qui s'intéressent aux vieilles choses. Les vieilles choses, il y en a tout au long de la piste, calcinées, rouillées, pillées, démembrées. il n'y a que l'embarras du choix. Mais ce sont des épaves, les engins en état de marche sont devenus extrêmement rares, non à cause du manque de pièces, mais de la connaissance pour en comprendre le fonctionnement. Pour faire tourner le moteur, Justin extrait lui-même l'huile qui remplace le pétrole des anciens jours. On lui a dit que ce carburant était tiré du sous-sol, c'est quelque chose à laquelle il a beaucoup de mal à croire. Il paraît aussi que la pédale du milieu servait à s'arrêter, c'est aujourd'hui l'ouverture du parachute qui fait office de frein, souvent, il doit le reconnaître, de manière aléatoire. Mais bon, on ne s'arrête que rarement au cours de la journée, si l'on prend garde de rester dans la plaine. Les chevelus, quant à eux, ont investi les hauteurs, ce qui rend la chasse périlleuse. Mais celui qui ne bouge plus de la terre aride est potentiellement mort. La vie n'est que mouvement, et c'est le mouvement qui maintient la vie. Les roues tournent de moins en moins vite, la grande toile rectangulaire se ramasse sur elle-même, elle ondule et tombe en faisant tournoyer une fine poussière. Le métal des jantes qui mord dans l'asphalte troué finit par s'immobiliser dans celui-ci. Justin saute de la cabine, il doit replier le parachute avant de vérifier le plein. Putain
de saloperie ! Pas le moment de me faire siphonner mon
carburant ! Il
finit de brasser la grande toile recousue de toute part, il la
replace en bon ordre dans son conteneur et vérifie la commande du
clapet qui en commande l'ouverture. Heureusement
que le frein ne m'a pas trahi pendant cette putain de chasse !
Bon, voyons un peu à l'intérieur. Une
dizaine de chevelus pendent à une barre attachés aux poignets, les
pieds dans le vide, une profonde haine dans les regards fixés sur
Julien. Justin les avait tous attrapés au filet, après avoir creusé
une profonde fosse à la lisière de la forêt. Alors c'est vous les « bonnes femmes » ? Vous savez qu'y en a qui disent qu'on faisait partie de la même espèce ? Quelle connerie ! Mais regardez-vous ! Justin quant à lui pense que « bonne femme » est une altération de la langue, que l'on disait de quelque chose qu'elle est fameuse, et en l'occurrence le carburant tiré des chevelus a une excellente réputation, il sature bien la poussée du moteur. Mais si les chevelus qui vivent reclus dans les montagnes n'ont pas besoin de pétrole, ils sont toujours en manque de nourriture, aussi Julien veille à ne pas trop s'approcher, un coup de dents peut vite être fatal. Le chasseur est souvent la proie. Mais
regardez cette femelle les filles ! elle croit vraiment qu'elle
va nous cuire ? Justin
a fait chauffer le grill, il s'apprête à extraire l'huile, aussi
choisit-il un chevelu et entreprend de le détacher, mais à cet
instant le plus gros lance sa dentition dans sa direction, fort
heureusement les mâchoires claquent dans le vide. Du
calme Sophie ! Tu as eu ta chance ! La prochaine fois
peut-être. Sophie
sourit de toutes ses dents, cette perspective l'enchante.
32) Des hauts et des bas !
Préambule : Tellement haut c'était ! Trop haut peut-être ? Mais pas tellement en fin de compte. L'élévation de l'homme est toute relative, elle préfigure en l'annonçant une chute inéluctable, que ce soit par le suicide du haut d'une falaise, d'un pont dans une eau tourbillonnante, noire et glacée, ou plus conventionnellement au fond de la fosse creusée du cimetière. Il n'existe aucune fin heureuse, aucune sortie gratifiante, seul compte l'instant présent. Matthieu n'avait pas d'enfant. Non pas qu'il jugeait ce Monde injuste, dangereux ou peu viable, mais parce que les adultes sont les enfants qui ne laissent que quelques rares fois imaginer les êtres cupides et menteurs qu'ils sont en devenir, non pas du fait de l'influence de la société qui serait négative, mais de ce qu'ils sont de manière intrinsèque, nature profonde déjà lovée dans l'être à naître et qui se déploie par la suite, et qui tire inlassablement sa substance de celle des autres, et en suce la moelle. Parfois ces autres paraissent se réveiller du cauchemar dans lequel ils sont naturellement ou ont été plongés, comme pendant l'épidémie de la peste jaune qui distilla dans les cerveaux le poison du RIC ou Révolte Inopinée de la Conscience. Cette conscience, stimulée on ne su pas vraiment ou ne voulu pas reconnaître en haut lieu pourquoi ni comment, revenait à comprendre que le Régime vole la souveraineté au peuple en instituant des représentants de ce dernier, l'apparition d'un poison de la pensée éveillée qui cassait abruptement la verticalité de la chaîne de commandement. Pour empêcher de voir clair, mais surtout démotiver par la terreur, un maintien féroce de l'ordre au service de la Finance fut appliqué sur le peuple pour le mater durement en le marquant dans sa chair, avec la collaboration servile de la Presse. Matthieu donc considérait que l'avortement n'est pas devenu un mal, qu'au pire on se sait pas ce qu'il adviendrait d'un gosse que la mère n'aurait pas attrapé par les jambes pour le fracasser contre le mur, comme cela s'observe quotidiennement avec les traces sanguinolentes et les débris d'os que les chiens vont laisser. Il faut convenir que la crise est arrivée à un point de non retour et que la purge de la troisième guerre mondiale, censée se produire en de pareilles circonstances de chaos généralisé, tarde à se produire. De petits conflits atomiques étaient bien survenus par-ci par-là, tout d'abord au service des multinationales de l'énergie fossile, mais ils n'avaient fait qu'empoisonner la totalité de l'air de la planète. La technologie hypersonique des Russes avaient en effet dissuadé les grandes nations libres d'envoyer la grande Armada, les choses traînaient en longueur malgré la famine qui se généralisait et le retour du cannibalisme tribal. Développement : En 2018, il y eut déjà des signes avant-coureurs de cette haine qui grandissait, elle-même projection du désarroi et de l'incompréhension. Pour exemple, aux États-Unis, la famille Walton, propriétaire de Walmart, gagnait déjà 4 millions de dollars par heure, 70.000 par minute ou 100 millions par jour, quand un employé touchait 11 dollars de l'heure. Comme en France, la Justice ne se penchait pas sur cette injustice tellement énorme qu'elle en devient invisible, elle était particulièrement occupée à appliquer des peines de prison ferme à des individus miséreux qui, poussés par la faim, passaient à l'acte en allant voler dans les poubelles, ou chapardaient une part de pizza. Au service des puissants, située elle-même au sommet de l'échelle sociale de la démocratie, elles se montrait particulièrement cruelle envers les laissés pour compte, car les parasites, par leur nombre toujours plus gigantesque, représentaient le véritable et unique danger pour le Pouvoir. Il en avait une peur panique, c'est ce sentiment, ainsi que le dégoût que lui inspirait la plèbe, qui poussa la classe dirigeante - non pas les marionnettes de la politique, mais les hommes d'affaire toujours plus riches - à construire des tours de plus en plus haute. Jusqu'au jour où... Et
toi, que faisais-tu ? L'homme
est maigrichon, il a le teint blafard, il balbutie quelque chose
d'inaudible. Plus
fort, on t'entend pas ! Faut-il que je répète la question ? Je
... euh … huissier ! Oui, c'est ça, huissier de
justice ! Ah ! Bien ! Et ça sert à quoi un
huissier aujourd'hui ? L'huissier est un officier
public ministériel
qui pour prendre un exemple a le pouvoir d'ordonner à l'employeur
d'un personne condamnée à verser des dommages et intérêts, et
d'effectuer des saisies sur son salaire. C'est quoi ce charabia ?
Tu sers à quoi en fait ? Y a pas d'employeur ici. Hein les
gars, à moins que vous considériez tous que je suis votre
employeur ! Tout
autour les gars éclatent de rire et se tapent sur les cuisses. Le
visage de l'huissier passe par toutes les couleurs, il exprime
successivement la consternation, l'embarras, la crainte, l'homme se
demande s'il ne doit pas lui-même se forcer à rire pour attirer la
sympathie de ces brutes. Monsieur,
je suis titulaire d'un office à qui l’État a délégué des
prérogatives de puissance publique ? Nous sommes nommés par le
Garde des Sceaux, et... Tous
les visages se crispent, le silence revient immédiatement. L’État ?
Tu travaillais pour l’État, cet État qui nous a plongé dans le
chaos ? Oui Monsieur, je faisais un travail honnête ! Mais
à nouveau tous les gars s'esclaffent. Vous
entendez ça ? Il faisait un travail honnête ! C'est
pourtant ton État qui a ruiné le peuple avec la dette et la
fabrication de la fausse monnaie. Mais dis moi, l'huissier, combien
tu gagnais, dis le nous sans fausse honte, qu'on sache ! Le
chef de la bande fait un clin d’œil à ses hommes. Voyons
… environ 10.000 euros par mois. L'huissier
remarque l'hostilité dans les regards sidérés, il tente de corriger le tir.
Euh … mais certains de mes collègues gagnaient beaucoup beaucoup plus. Et puis l'impôt, vous comprenez... Et l'huissier, sais-tu
combien touchaient une infirmière ou un médecin urgentiste ? Euh … je ne sais pas.Voyons... Il
commence à transpirer à grosses gouttes. Beaucoup
moins l'huissier, considérablement moins, et pourtant ceux-là
étaient utiles, tout comme les paysans qui te
nourrissaient. Toi tu allais saisir pour ton État le peu qu'il
restait encore aux pauvres. On va donc voir si la loi qui régit la
pesanteur a moins de rectitude et plus d'empathie que celle qui
encadrait ta profession. Et les gars, vous êtes tous d'accord ?
Comme tu savais si bien voler, on devrait pouvoir admirer tes
performances en plein ciel. Tous
grognent et hochent de la tête. Le plus baraqué attrape alors le
freluquet par le col et l'approche de la baie vitrée ouverte sur le
vide. Avec un ample mouvement du bras il l'envoie jaillir du 150ème
étage. Le hurlement est malheureusement très bref, mais tous se
penchent pour observer la chute finale à l'aide d'une paire de jumelles.
Tu vas perdre tes paris, moi je pense que ce sont
les marchands qui volent le mieux ! Ils ont eu toute leur vie
pour s’entraîner avec leurs clients. Tu racontes n'importe
quoi, les marchands c'est gros et ça tombe comme des boulets,
celui-là au moins fait quelques figures avec ses bras en croix.
Tiens regarde, il a heurté le sol au moins dix mètres plus loin que
le dernier banquier ! Alors là je dis qu'il a triché, dépassez un
banquier c'est pas possible. Tous rient de nouveau et de bon cœur. C'est formidable de voir qu'en période de crise ultime la joie peut s'installer dans les cœurs. Il est agréable de constater que la civilisation va repartir sur des bases plus saines. Il y a quelques jours en arrière, ils avaient eu sous la main l'inventeur des cookies sur Internet, ils l'avaient obligé à avaler son poids en cookies en chocolat pour voir s'il en ferait, lui aussi, une indigestion. Puis ils l'avaient relié à un élastique pour réitérer plusieurs fois le plongeon. Le trottoir tout en bas, beurk, dégueulasse ! Les joyeux compères se relèvent et se frottent les mains. une bonne chose de faite. Mais qu'est-ce qu'on a là ? Ne serait-ce pas
un élu ? Dans
la grande pièce vient de pénétrer un homme dépenaillé qui
autrefois devait être propre sur lui, des vêtements de qualité
l'attestent. Il est amené par deux gus hilares. L'homme, si tant est
qu'il s'agit bien d'un être humain, fait les gros yeux, il gonfle
les joues comme s'il voulait expirer de l'air, puis les rétracte, il
semble vouloir dire quelque chose. Il est poussé sans
ménagement. Tiens voici un suppôt de Satan, surtout ne lui enlevez pas le sparadrap qu'il a sur la gueule, il risquerait de vous embobiner avec son sempiternel baratin ! J'en profite pour vous demander de ne plus faire monter des juges, ceux-là comme vous le savez ont droit à un traitement de faveur. Mais le chef des joyeux lurons a un sourire radieux, derrière l'homme politique il vient de reconnaître un des anciens très grands patrons de l'industrie agroalimentaire. Depuis de nombreuses années la justification sensée de la malbouffe était bien moins de faire des profits colossaux, en vendant de la saloperie, que d'empoisonner le peuple, dans le contexte démoniaque de la planification d'un génocide planétaire. La contamination par métaux lourds, et particulièrement l'aluminium des vaccins, avait pour avantage de rendre autiste et de faire baisser considérablement toutes les capacités intellectuelles. Effectivement, la moyenne d'intelligence s'était effondrée. On avait par exemple vu des policiers jouer avec leurs armes, certains s'étaient entre-tués, d'autres peut-être suicidés. Le chef fixe le grand patron, ce dernier est hagard, son regard n'exprime que de l'incompréhension, même pas de la peur. Il est comme l'enfant qui vient de naître ou le vieillard sénile. Il faut dire que le fait de l'avoir soumis à un champ électromagnétique extrêmement intense avait grillé les circuits ou effacé les données qui faisait de lui un immortel augmenté. Le langage est perdu, l'homme balbutie des sons incompréhensibles, sa pensée, s'il en a une, disparaît immédiatement dans le néant. L'industriel censé nourrir le peuple, du mieux qu'il pouvait, connaît enfin l'Enfer qu'il a participé à répandre, le peu de conscience qu'il possède encore tourne en rond dans sa tête, de façon impromptue mais interminable. Le chef est ravi, voilà qui compense un peu la souffrance des parents dont les enfants naissaient sans bras, quand des préfets s'en prenaient aux maires qui avaient le courage de s'opposer aux pesticides. Il est reconnu comme ardu, si ce n'est impossible, de désactiver la capacité à raisonner des fonctionnaires, puisque la différence n'est guère visible. Ainsi, comment aurions-nous pu faire rentrer en régression la Cour de cassation qui rappelait que le code de la route ne prévoit pas le cas du véhicule utilisé par une personne qui voudrait se garer devant chez elle, aussi le ministère de l'Intérieur qui considéra que l'autoriser reviendrait à privatiser l'espace publique et donc « à créer une rupture d'égalité entre les citoyens ». Il faut avoir un cerveau supérieur pour saisir que cela aurait libéré des places et eut profité à tout le monde. C'est bien le manque d'intelligence, plus que le profit et la rapine du stationnement payant, qui avait immergé, plus que plongé, le monde dans un chaos, comme autant d'effluves du terrifiant contrôle mental du projet MK-Ultra censé avoir été arrêté en 1988. C'est bien de la diffusion exponentielle des psychotropes et des ondes électromagnétiques qui conjointement en portaient la signature. Plus
loin, la tour Lucifer est la plus haute de l'Empire. Elle avait pour
prétention de défier les lois de la physique, et même Dieu. C'est
là que le gratin du gratin s'est réfugié. Réfugié, c'est
beaucoup dire, plutôt jouir du spectacle qu'offrent les gueux de la
peste jaune et autres manants qui réclament des droits qu'ils n'ont
jamais eu. On avait pourtant tout donné à ces gueux, les programmes
de télévision en rapport avec un développement intellectuel
anéanti par l'école, la bouffe industrielle et frelatée conçue
pour rendre malade et faire grossir comme les cochons qu'ils adorent
en charcuterie, la musique rythmée qui les font sauter comme des
singes, la propagande des médias qui ramène la réalité à ce
qu'ils peuvent en comprendre. La laideur de l'art contemporain placé
à des endroits stratégiques aurait dû suffire à éteindre les
âmes. Même la largesse de l'élite ne suffit pas, pas même en
dernier recours la distribution gratuite et illimitée d'alcool au
bas des logements concentrationnaires, ni celle gratuite du tabac et
des drogues. Les conséquences fiscales furent désastreuses, car les
trafiques des stupéfiants étaient pris en compte dans le calcul du
PIB. Au lieu de s’empiffrer des saloperies en tout genre diffusées
selon un plan savamment établi et qui avantageait les investisseurs
situés dans les paradis fiscaux, les sauvageons commencèrent à
mettre en doute l'origine des attentas terroristes, ils cherchèrent
sur la toile les relations de cause à effet, déconstruisirent ainsi
toujours plus le mensonge qui était une digue qui risquait à tout
moment de rompre. Une crise plus importante avait suivi la
disparition programmée de l'argent liquide, le peuple exigeant
d'être payé en monnaie indexée sur l'or, comme en Russie et en
Chine. On lui avait répondu en faisant tirer sur la foule. Alors le
flot tumultueux se déversa. Mais
quelle bande de dégénérés qui touchent des allocations et vivent
au crochet de la société ! Jean
était un banquier qui avait fait investir ses clients sur le marché
des armes, c'était moins risqué que les produits financiers
toxiques. En remerciement, et bien avant les révélations des
« Panama papers », un des fournisseurs lui viré une
somme conséquences, plusieurs décennies de salaire, sur un compte
offshore et offert une mitrailleuse légère dernier cri qu'il avait
laissée dans sa caisse au garage. Il s'amusa comme un enfant lors du
montage de la bête toute rutilante et bien graissée. Il lui tardait
d'essayer son nouveau jouet sur la racaille qui venait saper les
fondations de son monde. Il pose lentement deux doigts sur la double
gâchette, tout excité par le pouvoir que cela octroie et qui semble
glisser dans la gorge comme un sirop de grenadine. Sur sa droite,
Hervé, un homme d'affaire partiellement ruiné, mais féru de pêche
à l'espadon, et de chasse au tigre ou à l'éléphant, si ce n'est
au prisonnier relâché par la police locale soudoyée, ou d'un ou
plusieurs enfants kidnappés pour les sévices sexuels dont la bonne
société est friande, positionne un harpon équipé de barbillons.
Il vise consciencieusement et le projectile fuse vers sa cible qu'il
rate de peu pour venir transpercer de part en part l'individu d'à
côté. Une prise en vaut une autre. Le long filin remonte le corps
ensanglanté d'une jeune femme qui oscille et racle la façade en
laissant une traînée rougeâtre et des morceaux de boyaux. Quel
gâchis de tirer sur cette foule ! J'avais proposé au ministre
un camion-benne qui les fauche pour pouvoir les transformer ensuite
en nourriture. Au moins ils auraient été utiles à la société et
les autres seraient redevables sans le savoir ! Les
deux compères rient d'un rire retenu et évoquent le passage le plus
mémorable du film Soleil vert. Comme
vous y allez, là ce n'est plus du sport cher ami, mais de la
boucherie ! Jean
secoue négativement la tête, il désigne un endroit avec sa main.
Avez-vous
vu, Hervé, la meute qui se déverse depuis la place ? Vous
pensez peut-être l'arrêter avec un harpon de chasse à la baleine ?
De plus, vous ne croyez pas que la tour est un peu trop haute pour ce
genre de sport ? Qui donc pourra arrêter cette meute Jean ?
Votre belle mitrailleuse ? Combien de munitions avez-vous
apportées ici ? Grâce
au filin motorisé qui relie le trait en titane à la grande
arbalète,
Hervé
a remonté la jeune femme au niveau de l'étage, il entreprend de la
faire basculer sur la moquette, mais le corps fauché au niveau de
ventre se scinde en deux parties, les vertèbres rompent dans un
petit bruit sec, le bassin et les jambes basculent dans le vide. Il
retient le buste déchiré par la tête qu'il attrape à deux mains
et contemple la jeune femme dont le visage figé exprime une
indicible souffrance. Jamais de toute sa misérable vie elle n'aura
été aussi expressive. Une
belle prise vous en conviendrez ! Hervé est content de lui, il aura abrégé le calvaire d'une créature née au mauvais moment, il aura aussi veillé à ne pas abîmer un beau visage. Il se souvient comment les rustres au pouvoir avait fait tirer dans la tête avec des LBD, n'hésitant pas à provoquer des traumatismes crâniens et à crever des yeux. Des barbares ces gens-là ! Voilà ce qu'il arrive lorsque l'on confie les rênes à des gens dépourvus d'éducation. La piétaille approche sûrement de la tour, on entend d'ici le martellement des tambours et les vociférations de haine. Le brouhaha commençant à devenir gênant, Jean délaisse quelques instants sa mitrailleuse fumante et se dirige vers la chaîne haute-fidélité du salon très bourgeois. Il cherche avec doigté parmi les disques et sort un enregistrement par Hindemith de sa symphonie Mathis der Maler. Il glisse le CD dans la trappe et appuie sur « play », il ajuste le niveau sonore. Vous savez Hervé, vous l'avez peut-être remarqué vous-mêmes, dans les films destinés au peuple, les méchants et les psychopathes sont immédiatement reconnaissables en ce qu'ils écoutent toujours de la musique classique. Celle-ci est une incongruité suspecte pour le peuple. Cela dit, j'ai choisi de prendre un peu plus de hauteur, cette fois-ci ce ne sera ni Bach ni Vivaldi, mais un compositeur dont ces êtres primitifs ignorent même l'existence. Prenons volontiers cette hauteur vous et moi. Êtes-vous d'accord avec ce que je dis Hervé ? Sur quoi ? Sur sur le fait que la hauteur,
c'est aussi celle de l'esprit ? Hervé
a un petit rire nerveux, mais il secoue la tête avec une mine
désapprobatrice pendant que son acolyte retourne à
sa mitrailleuse. Je
ne suis pas d'accord avec vous Jean, il me semble que cela fait fort
longtemps que l'élite dont nous faisons partie n'écoute plus
d'opéra. Les jeunes, ... ils haïssent l'opéra. Alors les quatuors
à cordes, vous pensez bien ! C'est plutôt la coke et les viols
de filles, de garçons, d'enfants pour l'élite. C'est comme ça
qu'ils nous tiennent après coup, par les couilles si j'ose dire !
J'ai été mis sur la touche pour avoir refusé de m'y adonner. Vous pensez ce que
vous dites ? Bien sûr que je le pense ! La Pédophilie,
les sacrifices d'enfants et le Satanisme sont totalement imbriqués.
Jean
vise soigneusement, mais il relève la tête et fixe Hervé. Quand
même ! Vous vous rendez compte de l'énormité de ce que vous
dites ? Tout à fait, mais il faut faire la distinction entre
les rituels des loges plâtrières et l'implication des services,
souvent ceux des puissances étrangères dois-je dire. Quant à la
musique classique, elle a disparu avec les vrais bourgeois, les
dernières personnes que j'en ai vu en écouter furent une employée
enragée qui nettoie des chiottes en Écosse - vous auriez vu la tête
que faisaient ses clients, et une vieille femme qui à l'aube fait le
ménage pour une boucherie. Les esthètes dont vous croyez faire
partie, hé bien ils se trouvent parmi ceux que vous mitraillez
! Jean
a soudainement le regard fixe, il relâche la gâchette de sa
mitrailleuse. Dites-moi
Hervé, vous croyez qu'il y en a beaucoup, … des mélomanes ? Quelques-uns je dirais... Comme
Jean semble maussade, Hervé s'adresse à lui avec un large
sourire. Ça
vous dit qu'on s'en grille une petite ? Ce sera peut-être la
dernière fois. Il a parlé trop vite, le filin s'est coincé quelques étages plus bas, tout au bout une petite grosse particulièrement laide s'agite en poussant des cris de goret. S'ils réussissent à hisser la proie, il faudra la faire rôtir longuement en l'arosant coppieusement comme il faut. Au
sommet de l'autre tour, les joyeux lurons ont fini de harnacher
Monsieur le directeur d'une chaîne de grandes surfaces dans l'avion
qu'ils poussent, tout en chantant, vers la rampe de lancement qui
dépasse de la baie vitrée qui n'existe plus. Ce
n'est pas un avion ! Laissez-moi sortir ! Les
lurons rient en cœur, certains s'essuient une larme qui coule. Mais
si c'est un planeur, rétorque le chef, regardez mieux, il y a les
ailes, le manche et la gouverne ! C'est un avion ! Le
chef d'entreprise se secoue énergiquement, il essaye en vain de se
défaire des sangles qui le maintiennent dans le caddy
transformé, avec sur les côtés deux planches en contreplaqué et
un empennage de fortune qui évoquent un aéroplane. L'équipe
s'était amusée comme des gosses pour le monter, elle avait la
chance d'avoir dans ses rangs un passionné de réalisation de
modèles réduits. Mais
ce n'est pas un avion, c'est … un caddy ! Mais non !
Vous, vous vendiez bien de la nourriture qui n'est est pas, alors
vous n'allez pas chipoter ! Comme vous nous disons que c'est ce
qu'on dit ! Je, je suis un marchand, je n'ai jamais rien
fait de mal ! Vous vendiez des produits biologiques sur
lesquelles vous preniez des marges crapuleuses, plus du double pour
les carottes et les pommes de terre, vous aviez pensé aux familles
peu aisées qui constituaient l'essentiel de votre clientèle ? Le
marchand regarde sans comprendre le chef de ces dingues. Mais
c'est le commerce, en quoi est-ce répréhensible de faire du
commerce ? Le
chef fait un signe de tête, l'avion prend son
élan dans la pente et bascule dans le vide. On a juste le temps de
voir Monsieur le directeur agripper à deux mains le manche à balai, le serrer très fort, puis
l'avion fait quelques loopings, fait quelques figures acrobatiques,
laisse espérer un arrondi au ras du sol, mais réalise un dernier
looping qui l'envoie s'écraser sur une façade d'immeuble.
Moi
je trouve que ça vole plutôt bien un directeur de magasin,
pour critiquer je dirais juste que je trouve qu'il n'était pas si
pépère en fin de compte ! Repère, pas pépère, tu te trompes de marchandise.
33) Les douceurs !
Préambule : Pierre saisit une à une les provisions et les pose sur le tapis roulant. Il est penché dans son caddy quand ce dernier lui enfonce légèrement les côtes. Une femme bien grasse a poussé le sien contre son propre caddy et fait mine de ne rien avoir remarqué. Il lui reste une dizaine de boites et de conserves à poser, pourtant elle a déjà mis en place la barre de client suivant et dépose allègrement ses propres courses, un expression méprisante sur sa figure bestiale. Pierre empile donc les siennes sur son propre tas, et ce qui devait arrive, une bouteille en verre d'huile d'olive glisse et vient se fracassa sur le sol, juste devant les pieds de la créature. On l'entend hurler et couiner. Le caissier se redresse, observe brièvement la situation, puis il appelle le service de nettoyage. Pierre est ravi, la bête est obligée de reprendre ses affaires et de déplacer son gras encore plus gras vers une autre caisse. Quel dommage que la truie n'ait pas eu quelques orteils écrasés. Cela lui eût apprit à vivre. Pierre observe la chose qu'autrefois l'on appelait une femme, la femelle de l'homme parait-il, mais dont l’appellation est désormais erronée avec l'application systémique et infectieuse de la théorie du genre et la quantité de trans-genres ou trans-espèces qui se sont révélés. Il est végétarien, mais reconnaît en son for intérieur qu'en cas de guerre prolongée elle représenterait une bonne réserve de nourriture, à condition de n'être pas très regardant sur la question des graisses saturées, de la contamination des tissus par les pesticides, les OGM et les antibiotiques, sans parler des vaccins. Cette chose est représentative de l'élevage intensif humain, le mieux est qu'elle soit dévorée par ses congénères. Après tout, si l'on put douter que les nazis firent réellement du savon avec de la graisse de Juif, il est établi de manière certaine que la République française produisit du cuir d'origine humaine, ne serait-ce que citer Saint-Just dans son rapport du 14 août 1793 à la Commission des moyens extraordinaires : « On tanne à Meudon la peau humaine. La peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une bonté supérieure à celle du chamois. Celle des sujets féminins est plus souple mais elle présente moins de solidité ». À Angers, une tannerie de peau humaine confectionna trente-deux culottes en peau de Vendéens que portèrent des officiers de la République, le 6 avril 1794 la compagnie de Marat dressa un bûcher pour extraire la graisse des cadavres de cent cinquante femmes, dans le registre de Carrrier nous pouvons lire : « Cette opération économique produisait une graisse mille fois plus agréable que le saindoux ». L'Histoire ne dit pas cependant s'ils firent un bon festin. Le barbecue accompagne toujours les grandes occasions, et en France on mange de tout, des gastéropodes baveux jusqu'aux tripes formidablement malodorantes. Pour une question de dignité et de moralité, Pierre n'a jamais participé à la fête du 14 Juillet, mais il pense qu'une grosse truie de ce gabarit serait aujourd'hui facilement dévorée vivante, que le peuple affamé viendrait lécher sur le sol les traces des viscères et les fluides corporels qui s'en échapperaient, et la charcuterie corse, faite à partir de porc chinois, saurait rapidement s'adapter à de nouvelles conjonctures, sachant que les touristes furent toujours considérés comme du bétail. Développement : Moins les gens ont d'éducation, moins ils développent une personnalité. Moins ils ont de personnalité, moins ils réussissent dans la vie et détiennent un pouvoir d'achat conséquent. Ils vivent alors empilés comme des animaux et apprécient ce genre de vie qui leur convient. Chez ces gens, la taille et la couleur du paillasson sont souvent obligatoires, ainsi que la couleur extérieure des portes. Qu'importe que tout soit d'une laideur extrême et d'une qualité exécrable, puisque la vulgarité est leur condition et constitue leur ipséité, seule compte l'effacement de la personnalité, afin de pouvoir satisfaire aux exigences de la massification qui seule rend corvéable. Günther Schwab n'avait-il pas expliqué que la même pâtée produit les mêmes cochons ? C'est le fondement même de la société marchande du monde de la modernité progressiste, car des porcs identiques mangent à leur tour une pâtée identique. Pierre en avait assez de ce formalisme qui tire le bas, il était allé trouvé un ébéniste d'art africain pour lui faire réaliser une porte, certes de couleur marron obligatoire et donc proche de la matière fécale, mais qui puisse correspondre davantage à des critères humanistes, si ce n'est véritablement humains. Puis il était rentré et avait longuement écouté Purcell. Vous
voulez donc un personnage en relief collé sur votre porte
d'entrée ? C'est ça, c'est tout-à-fait ça ! En chêne de
surcroît si cela est encore possible. L'artisan
sourit de toutes ses dents, les esthètes deviennent si rares. Quand
le client paye, cher Monsieur, tout est possible. Mais vous savez que
ça va vous coûter un bras une telle porte, car c'est beaucoup de
travail. Je sais bien, mais là n'est pas la question, est-ce
dans vos cordes ? Que désiriez-vous exactement ? Pierre
sourit ce jour-là, ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre un
artisan qui en a dans le citron. Il optera pour la représentation
d'un satyre de la mythologie grecque, créature mi-homme, mi-bouc. En
attendant, la voisine le toisa en lui rappelant que les portes
avaient été définies par le règlement de copropriété, il lui
rétorqua que ce règlement stipulait uniquement que la couleur doit
être conforme à celle initiale, chose qu'il respecterait à la
lettre, à défaut d'en garder l'esprit. De cela il se garda bien de
l'évoquer. Après chaque nouvelle attaque, la voisine furieuse
repartait en ondulant de son gros postérieur, la robe bleue à
fleur, qui la faisait ressembler à un tonneau sur deux pattes
d'oiseau de mauvaise augure, valsant d'un côté et de l'autre, la
mine renfrognée. De l'autre côté, un voisin sortait parfois la
tête par l’entrebâillement, l'individu en Marcel était un grand
gaillard avec des sourcils broussailleux. Un type étrange avec un
sourire toujours béat. Une fois sa porte d'entrée était restée
ouverte après qu'un huissier se soit enfui en hurlant, Pierre
remarqua qu'au milieu de l'unique pièce était plantée dans une
grosse souche teintée de rouge une grande hache à deux mains, sur
des étagères étaient alignées des bocaux en verre renfermant une
collection de têtes coupées. L'homme lui avait souri puis avait
refermé lentement la porte. Quel étrange bonhomme ! Une fois,
la voisine s'était arrêtée quand il refermait sa porte, il sortit
d'un sac en toile de jute un bocal de formol dans lequel nageait une
tête blafarde, il se mit à le caresser doucement en fixant
l'enquiquineuse irascible avec envie. Pierre eut du répit à partir
de ce moment précis, il entendait seulement des bruits de pas
précipités dans le couloir. Mais le silence était pire que
tout. J'ai
trouvé cette décoration de porte auprès d'un de mes fournisseurs,
il a été incapable d'en définir l'origine, ni la dimension
initiale. Je pense que c'est très ancien, sans doute un bien passé
de génération en génération. C'est vraiment exceptionnel, alors
j'ai pris sur moi de le fixer sur un panneau que j'ai sculpté en
respectant du mieux que je le peux le style et le tour de main de
l'artiste. C'est … magnifique !
Pierre passe doucement les doigts sur la tête du satyre, il en
suit les contours torturés. Notez
comme la structure est riche en détails ! On dirait de
l'ébène. C'est bien de l'ébène, effectivement. Le support quant à lui est en chêne. Les jours passèrent, mais une nuit on entendit des miaulements insupportables et des feulements glaçants, probablement le chat siamois de la voisine que l'on ne revit plus de la journée. Le lendemain, Pierre remarqua des poils gris prisonniers des poings serrés du satyre, il lui sembla aussi que l'expression du visage avait légèrement changé, la position des sabots également, il mit cela sur le compte de l'éclairage. Trois jours plus tard, c'est la queue de l'animal qui dépassait de la bouche de la sculpture. Pierre tira en vain dessus, de toutes ses forces, c'est solide une queue de chat. Elle finit par rompre. Cet animal est autant une peste que sa maîtresse. Quelques semaines plus tard elle se retourna après l'avoir croisé devant sa porte, en postillonnant elle lui lança qu'elle ne lui plaisait pas, que dans la copropriété on n'aimait pas les originaux. Et
qu'est-ce que c'est que ça ! Votre porte n'est pas
réglementaire ! Lors de la prochaine réunion des
copropriétaires, je vous promet qu'on va régler ça ! Mais
j'ai respecté la couleur, caca d'oie, comme vous aimez ! La
voisine rougit de colère et elle expire comme un bœuf. C'est
quoi tout ce bazar dessus ? Z'avez pas le droit d'exposer sans
autorisation dans le couloir ! En plus on dirait une obscénité
votre truc ! Le
bruit a dérangé le voisin qui entre-baille sa porte et jette deux
gros sourcils frémissants dehors, cela fait sursauter la grosse qui
en a une peur bleue, elle recule et s'accroche en tâtonnant à la
porte de Pierre, elle en saisit la poignée. Mais il ne s'agit pas de
la poignée, mais du sexe gonflé du satyre qui s'extrait
difficilement de son support. Elle n'a pas le temps de hurler et de
mettre la paume de sa main devant la bouche, que déjà la sculpture
vivante l'enlace et lui fourre son sexe sous la robe pour la
ferrailler sauvagement. Pierre regarde interloqué la scène, puis
voit le voisin disparaître chez lui. Il n'a pas le temps de le
maudire pour sa lâcheté, qu'en fait il ressort avec la hache à
deux mains arrachée du billot. L'arme fait deux ou trois moulinets
et s'abat sur le cou de la créature mythologique, la tête faite
d'ébène rebondit sur le sol et s'immobilise. La femme est assise
sur le sol les jambes écartées, elle se relève péniblement et
pointe un doigt tremblant vers Pierre. Vous !
Vous ! Je vais vous poursuivre pour tentative de viol ! Moi ?
Moi j'ai tenté de vous violer ? Pierre
éclate nerveusement de rire, il secoue la tête. Il doit une fois
pour toutes clouer le bec à cette mégère. Non
non, ce n'est pas ce qui s'est passé, vous vous êtes acharnée sur
ma porte qui ne vous a rien fait, vous êtes venue me vandaliser, puis vous êtes tombée à
la renverse en
tirant comme une folle sur la poignée qui est allée se mettre
dans votre, euh ... votre ... euh ..., enfin votre bazar ! L'homme
aux épais sourcils a posé la tête de la hache sur le sol, il
s'appuie des deux mains sur le long manche en noyer et observe la
scène. C'est ce qui s'est passé, je peux en témoigner ! Plus
tard l'homme étrange l'invite à prendre un verre chez lui.
Lentement il enlève les deux sourcils qui ne sont que des ustensiles
d'un magasin de farces et attrapes. Pierre a bien été eu, ça et la
porte comme possédée par une vraie entité, ça fait beaucoup
le même jour. Vous
comprenez, pour ce pas être emmerdé par cette grosse conne, j'ai
imaginé ce stratagème. Et la hache et les têtes posées
là dans ces bocaux ?
Vous avez décapité le … cette chose tout de même, et c'est quoi
cette chose d'après vous ? La hache, c'est une copie achetée
dans un magasin de répliques d'armures, j'ai juste fait adapter un
manche de meilleure qualité, mais les têtes c'est un décor en
carton-plâtre et plastique pour le cinéma que j'ai acheté sur
Ebay. On trouve de tout vous savez, c'est juste pour le fun, pour
rigoler quoi, vous me omprenez non ? Reconnaissez que je vous ai sorti de ses
pattes, à la grosse ! L'homme
regarde Pierre avec son large sourire figé, impénétrable. Pierre soupire de
soulagement et baisse les yeux. Mais cette chose ? Comment vous l'expliquez cette chose ? Un tour de passe-passe ? Vous savez, il y a des choses qu'il vaut mieux renoncer à comprendre, croyez-moi. Plus
tard l'homme aux faux sourcils se retrouve seul chez lui. Sans que
Pierre le remarque, il avait ramassé la tête du satyre.
34) La carotte et la matraque !
Préambule : Nous ne sommes, nous n'étions pas encore assez nombreux, il y avait encore bien trop de forêts primaires à dévaster, trop de parcs de loisir à construire, au milieu de l'année la moitié des ressources annuelles était consommée, mais il fallait aller plus loin encore, et toujours plus vite. Des gamins à la place des arbres, côté sauvagerie ça le vaut largement. Après que la valeur d'échange ait expulsé celle d'usage, arrivait-il que des artisans avertissent spontanément le client et le dédommagent, mieux encore, est-il jamais arrivé que l'automobiliste place une carte de visite sous l'essuie-glace après qu'il ait éraflé une portière, cela ne désigne-t-il pas inexorablement un temps que l'on peut qualifier de mythique ? L'Histoire aurait dû faire sentir que finalement le chien témoignerait de davantage de rectitude à un moment ou à un autre. Développement : Il
n'y avait déjà plus de zone blanche, les antennes de la 5G
pullulaient à coté des éoliennes vrombissantes hachant le
volatile, la quantification de toute chose morale ou physique, la
standardisation de toutes ces choses quantifiables, toujours à
l’affût et accompagnant l'individualisme sans profondeur, allaient
mettre au monde un monstre à la hauteur de la modernité, quand la
face cachée décidade tomber le masque. La conscience, très
loin d'être refermée sur elle-même à la manière d'une citadelle
intérieure, s'était ouverte au monde et ses promesses
d’accomplissement, si bien que derrière l'opacité de la
conscience d’emblée séparée d’elle-même, ce monde modelé par
ceux qui en avaient pris possession, avait soif d'une identité
nouvelle.
« Ici
vous rentrez dans une zone où la carotte est obligatoire »
! 8884
– 6947 BD XXX ??? Le
vigile hocha la tête dans un bref mouvement qui voulait dire oui, et
il inclina alors le bras vers l'individu de petite taille. Et
4476 – 5845 FJ XXXY, vous êtes tous deux en infraction de port de
carotte, je dois vous verbaliser et vous inscrire à un stage de
citoyenneté. Le
petit être non augmenté se blottit derrière l'individu qui pouvait être un
parent ou un géniteur. Maman, j'ai peur ! Chut ma chérie, je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler maman en public, mais parent cinq ! Le
vigile tout content de lui, et qui bombait le torse et se cambrait,
ce qui faisait dresser la carotte qui dépassait de son postérieur,
rangea le scanner dans son étui, car désormais le drone prenait la
relève et envoyait déjà son rapport avec l'amende salée qui va
avec. Mais c'était quand même lui le chef, lui qui avait l’œil
et savait repérer les terroristes, ceux que les tièdes, les
mijaurées appelaient complotistes ! Nous partions Monsieur le vigile, je suis rentré dans cette zone par erreur avec ma fi..., je veux dire la progéniture dont j'ai la charge, euh cette gamine, si elle veut être une gamine bien entendu, dont je suis un des parents, ... au service de l’État. Le
vigile était aux anges, ses collègues l'observaient, le chef aussi
l'espérait-il. Il allait placer sa formule préférée. C'est
trop tard, n° 8884 – 6947 BD XXX, les carottes sont cuites si je
peux dire ! Si je puis dire, devriez-vous dire Monsieur le vigile ! Les
collègues à dix mètres de là pouffèrent de rire, quelqu'un
derrière un écran hurla de rire et dirigea sa paille vers une autre
ligne de sucre d'une blancheur immaculée, même les gardes de la
meute anti-virus grognaient sous leurs défenses. fièrement exhibées Hein
? Le
vigile se tourna vers la sécurité et claqua des doigts en direction
du personnel de santé, alors deux filles ou transgenres en blouse
blanche, bien dressées, mais qui ne ressemblaient pas aux chimères
à moitié humaines ou partiellement humaines du service d'ordre,
comme les humanoïdes aux défenses de sanglier proéminentes en
poste de part et d'autre, se précipitèrent la carotte frétillante
en portant chacune un plateau sur lequel était posée des carottes
lavées dans leur emballage fraîcheur. Aïe !
Mais vous me faites mal ! Cria
la petite qui se contorsionnait alors qu'une des deux infirmières la
ceinturait pendant que l'autre essayait de lui placer la carotte
comme il faut, après avoir fait un trou dans son pantalon avec une
paire de ciseaux chirurgicaux ! Comme elle gesticulait de plus en
plus, le médecin de service lui-même finit par intervenir en
personne, un grand gaillard qui en imposait et qui marchait avec sa
carotte plantée de manière digne. Madame,
il va falloir vite calmer cette jeune personne, ou nous devrons vous
séparer pour l'emmener au centre de rétention ! La
fillette se calma aussitôt, mais elle se mit à trembler et ne put
retenir sa vessie, l’œil lubrique le vigile ne rata pas une miette
du spectacle, enfin, en tant que professionnel de l'introduction de la carotte. La mère lui rendit un
regard torve. Une partie des badauds regardait la scène comme
captivée, une autre accélérait le pas et ne regardait pas en
arrière, le regard fixé au sol pour échapper à la reconnaissance
faciale. Une fois l'opération terminée,
le médecin retournait à son poste, il s'adressa une dernière fois
à ces enquiquineurs non conscients des risques. Qu'est-ce
que vous auriez préféré, que l'on vous enfonce jusqu'au cerveau
une tige par le nez ? Certains ont émis cette possibilité,
alors ne l'oubliez pas ! La
mère prit alors un risque insensé, au bord de l'hystérie elle
harangua le médecin. Bordel
de merde ! Il y a plus de dix études randomisées qui prouvent
que la carotte dans notre trou du cul ne sert strictement à rien !
Pire, ça provoque des hémorragies internes que vous attribuez à ce
virus qui n'existe pas ! Le
médecin revint sur ces pas, il avait subitement le visage
congestionné. En
plus de mettre les autres en danger, vous êtes une négationniste ?
Sachez, madame ou ce que vous êtes en réalité ou croyez être,
qu'une étude britannique très sérieuse a apporté la preuve que le
virus se propage d'abord par le pet, c'est pour cela que je dois, que
vous devez porter une carotte ! Des
curieux s'étaient massés, il s'adressa plus particulièrement à
eux. Il
a été établi que seule une carotte pelée normalisée protège du
virus ! Il
se tourna vers les humanoïdes aux défenses de
sanglier, ou de phacochère, et désigna négligemment de la main la
complotiste et le rejeton. Bon
ça suffit, embarquez-moi ça ! Le chien robot renifleur s'accroupit sur ses pattes avant et se mit à aboyer, tout en agitant sa queue qui en vérité était une antenne 5G. Il fut un temps où le ministre de la santé dit que le port de la carotte ne servait à rien, pire que cela pouvait être dangereux, alors la représentante elle-même du gouvernement, pourtant pas si bête, vint dire devant le peuple qu'elle ne savait pas comment mettre la carotte. Certes elle avait montré son postérieur à la population, quelque chose d'énorme, le fait de montrer son postérieur, mais peut-être alors qu'elle avait trop serré les fesses. Comme les imbéciles sont toujours ceux qui ne changent pas d'avis, le port de la carotte fut rendu obligatoire par décret, beaucoup allèrent jusqu'à percer un trou dans les sièges de leur voiture pour se protéger en toute circonstance, d'autres continuèrent pour le plaisir. Quelqu'un
derrière un écran n'avait rien perdu de la scène, grâce au robot
chien renifleur équipé de sa caméra haute définition. Il dirigea
sa paille vers une autre ligne de sucre d'une blancheur immaculée
tout en contemplant rêveur l'affiche du film « Invasion du
village de la Reine des Anges ». S'en prendre directement aux anges,
qui ne sont pas encore tombés, chez eux, ne peut que réjouir la
bête qui est venue. Nous
aurions pu faire porter un masque à toute la population, j'aime
beaucoup l'idée d'enlever toute trace de personnalité à ceux qui
déjà ne sont rien ! La
bête assise en face de lui, bien installée dans un fauteuil club en
cuir rouge, teinté avec du sang humain, ricanait doucement. Un
élu du peuple à mon service a déjà fait en sorte qu'ils n'aient
plus de dents, vous vous souvenez ? Que voulez-vous donc leur
enlever de plus ? Leurs âmes ? Mais elles me sont
acquises ! Au contraire, il est dans ma nature d'encourager les
vices, c'est le vice qui les rend esclaves, esclaves
d'eux-mêmes ! L'homme
sembla déçu et ressembla à un enfant à qui l'on a confisqué son
jouet, non pas déjà qu'il songerait à chevaucher cette bête ou
qu'il se prenne vraiment pour un naufragé en quête de sa survie
dans une tempête eschatologique. Tout
de même, nous aurions pu avec la génétique faire en sorte que les
enfants naissent sans visage, avec une peau lisse, totalement
anonymes. Pas de visage, pas de râleur pour contredire, juste des
marcheurs, notre projet quoi ! Les
ongles acérés des doigts griffus de la bête s'enfoncèrent
profondément dans le cuir, de minces filets de sang s'en
échappèrent. Vous
ne connaissez strictement rien à l'âme humaine, les mères auraient
préféré se jeter dans le vide avec leurs enfants plutôt que de ne
pas les regarder sourire. Croyez moi, ils ont beau être stupides, ils ne le sont pas assez
pour croire que l'on arrête un virus avec du papier. L'homme le regarda avec ses petits yeux calculateurs et glacials, il avait la grosse tête, il se dit qu'il pourrait peut-être bien chevaucher cette bête, il devrait juste se mettre dans un état d'esprit. Manipuler le Diable ? Signe d'une grande destinée, il aurait cependant dû faire attention à la noirceur qui voilait le regard de la bête, une bête si vieille qu'il est pure folie de croire pouvoir la berner. Plus
tard, le vigile quittait son service, c'était le dernier jour de la
semaine et il avait besoin d'un repos bien mérité. Dehors, tout
autour de lui des carottes étaient jetées à même le sol,
certaines propres, d'un beau orange vif, encore fraîches, d'autre
non, mais cela restait biodégradable, alors que des masques auraient
conduit à un massacre écologique. Enfin, il s'en fichait
totalement. Avant d'aller prendre sa voiture, il se dirigea vers un
banc public pour fumer une dernière cigarette, il était songeur. Il
venait en effet de changer sa carotte avant de quitter son poste et
il était songeur car il n'avait pas réussi à mettre la main sur sa
matraque. Où avait-il bien pu la poser ?
35) La chevauchée des veaux qui pleurent !
Préambule : Tout cavalier le sait, il faut ménager sa monture, selon l'adage « qui veut aller loin ménage sa monture », ce qui dans la réalité concrète se laissa entendre comme un aphorisme, une figure de style, et qui l'est bien en vérité, puisque les montures ne manquèrent jamais. Ah ça oui, les montures ne manquèrent jamais, nous n’eûmes donc pas particulièrement à les ménager, et nous ne nous en privèrent ainsi pas, la seule difficulté fut donc d'avoir toujours à disposition des montures en état. Développement : Il
attacha en un tour de main les longues rênes au lampadaire en
ferraille qui faisait le planton devant la petite boutique, bien que
ce dernier rouillé et plié en son milieu semblait vouloir prendre
chaque jour davantage la poudre d’escampette, car même les objets
censés être inanimés semblaient possédés par le désir ardant de
fuir cette ville. Bonjour
Matthias, qui d'neuf aujourd'hui ? Des promotions dans ta
boutique ? Matthias
était occupé à empiler consciencieusement des boites
qui de loin ressemblaient à des boîtes de tomates entières dans
leur jus. On
dirait bien des boites de tomates que t'as là, tu peux m'en mettre
une de côté ? Matthias
continuait de compter tout haut, mais il leva la tête qu'il avait
bourrue et sourit brièvement à
un client fidèle. Et
de 10, le compte y est. Je peux t'en refiler une si tu veux, mais
faut pas me demander plus, c'est une commande spéciale. John
n'était pas dupe, les « commandes spéciales », cela
fait longtemps que ça n'existait plus, c'était au jour le jour et
juste un petit jeu entre eux pour se rattacher à une vie qui
n'existait plus, et qui certainement n'existerait plus jamais. Bon,
une ça m'ira, mais à condition que tu ais un paquet de pâtes, ou
deux j'ne cracherais pas dessus. T'aurais pas aussi une bonne
bouteille de vin ? Matthias
pris sa mine des mauvais jours, il fourgua la boite dans un carton
décrépi par le temps, et saisit derrière lui un sac en toile de
jute fermé par une ficelle éméchée. Non, désolé, mais j'ai plein d'avoine pour tes montures. Avant de délasser les rênes, il plongea la main dans le sac en toile et glissa quelques poignées de flocons d'avoine dans les mangeoires de l'attelage, il s'en mis aussi dans la bouche et commença à les mâcher lentement. Ils avait un sale goût de rance, presque tout désormais était rance, sauf les légumes frais pour ceux qui pouvaient encore dégoter des graines biologiques très rares, puisque les semences modifiées par les industriels, ces mêmes ordures à l'origine du fléau de la fausse pandémie, étaient des hybrides qui à cause de leur mentalité mercantile furent crées artificiellement afin de ne pas permettre une reproduction de qualité. Les survivants n'hésitaient plus à massacrer pour quelques graines biologiques des variétés anciennes succulentes, alors que des milliards de mangeoires non biodégradables, ce que l'on savait dès le départ, et qui constituèrent les masques faciaux destinés à protéger d'un virus dissuadé par la science de passer par les innombrables trous, volaient au vent et servaient bien de combustible. Mais la nature aurait horreur du vide, la matière en décomposition sert d'engrais, et la multitude des crétins servira à produire l'énergie qui allait permettre de se diriger vers un monde meilleur enfin débarrassé de se gangue épaisse. Les montures mangeaient de manière instinctive l'avoine glissé dans les masques qu'elles portaient sous le menton. Il n'avait même pas été nécessaire de leur mettre une mangeoire, la multitude s'était habituée au tissu porté en permanence sur ou sous la bouche, ou accroché à l’oreille comme les étiquettes des animaux de boucherie, l'évidence d'une seconde nature, surtout une prédisposition mise à contribution. T'en
a mis du temps ! Et quoi, une boite de tomate ???
Hein ! Assise
sur le siège du passager, Jeanne dépitée avait le carton sur ses
genoux et tournait dans tous les sens la boite entre ses doigts
agiles à la propreté très douteuse. Made
in Italy dis donc ! Mazette ! Ok, mais toute cette distance rien que pour ça, c'est pas
ce qui va me remplir le ventre ! Au cas tu l'aurais pas remarqué, va aussi
falloir changer
certaines montures, elles ralentissent trop l'attelage. John
serrait avec ses mains le volant du van, il soupira. Je
sais, regarde plutôt au fond du carton ! Jeanne
en sortit un sachet en plastique qui contenait des dizaines de
comprimés. Laisse-moi
deviner, N-acétylcystéine, Zinc ? Vitamine D ? Jeanne sursauta de joie et serra John dans ses bras. La mort devra les attendre encore un peu. la NAC est nécessaire à la synthèse du glutathion qui vient contrebalancer le graphène des faux vaccins dont la présence fut mise en évidence une première fois par des chercheurs espagnols, c'est un matériau magnétique qui notamment imprègne le cerveau et qui allait être activé par la 5G qui révéla alors sa véritable raison d'être. Ironie du sort, un téléphone portable, certes modifié et sur certaines fréquences, activait certaines fonctions primaires chez les zombies, le problème étant d'en trouver au cerveau non entièrement détruit par les hémorragies cérébrales, ou aux jambes qui ne devenaient pas ces poteaux ou du boudin rouge. Quand le zombie Spike pisse un sang épais par le nez, les yeux, et les oreilles, il est temps d'en changer. John s'était toujours demandé si Matthias ne produisait pas le NAC dans sa cave, en effet il ne connaissait rien du passé de ce bonhomme d'apparence bourru, et le fait que ces comprimés lui soient offerts suggérait de ne pas devoir en savoir davantage pour ne pas attirer par mégarde les convoitises et risquer de tarir une source providentielle. Il n'aborda donc jamais cette question avec Jeanne. John sortit le téléphone portable de sa poche et l'alluma, jamais cet objet de servitude ne lui avait donné le sentiment de se connecter autant au monde qui l'entourait, certes sur une dizaine de mètres d’émission effective, maintenant que presque toutes les antennes 5G avaient été dévastées par les terroristes. « R » pour reculer, tous les montures de l'attelage reculèrent en même temps, « G » pour gauche, toutes les montures pivotèrent sensiblement vers la gauche, « A » pour avancer, l'attelage tirant le van commença à accélérer le pas puis à trotter, si l'on pouvait appeler ce chaos un trot. Bon, ce n'était plus les vitesses d'autrefois, mais faute de carburant ou de recharge des batteries, il aurait été de mauvais goût de s'en plaindre. Quant aux chevaux, cela fait longtemps qu'ils avaient été tous mangés, cependant l'avoine a des vertu insoupçonnées pour toute créature munie de pattes. Bref, le van et son attelage disparurent dans un nuage de poussière où virevoltaient des masques en papier salis avec le temps. Cela fait longtemps que ce, comment s'appelle-t-il déjà, ah oui, Matthias c'est ça, te fournit ? Tu n'as jamais voulu me communiquer ta source. Et puis... Oh merde !!! Regarde, la première ligne de l'attelage vient de s’effondrer, j't'avais dit que ça allait arriver sous peu ! Tu devrais changer toutes les montures, y en a pas une qui soutient le rythme, sans parler de la dernière qui n'a plus de jambes et que tu gardes encore ! John
tira sur le frein à main qui grinça. John grinça intérieurement
aussi, il aimait la chose, c'est ainsi qu'il la surnommait à cause
de sa capacité à ramper avec rage sur ses bras musclés, après que
des thromboses aient obligé de lui sectionner les jambes à hauteur
des cuisses, car la chose lui rappelait les compétitions
paralympiques, ce qui appelle un minimum de respect. Il en aurait
fait autant avec Jeanne. D'ailleurs, ne serait-ce pas une bonne idée
de libérer enfin John et d'atteler Jeanne
à sa place ? Il devra y songer sérieuseument
un jour prochain. John finissait d'ajuster et de serrer les sangles quand Jeanne saisit nonchalamment le téléphone qu'il avait laissé sur le tableau de bord éteint à jamais du véhicule, Jeanne avait téléchargé une nouvelle application qui allait s'avérer très utile. Au moment où John lui sourit pour lui signifier qu'il avait fini, elle lui sourit tendrement aussi, alors elle avança doucement son index vers le téléphone et appuya sur « M », « M » pour manger. Elle pensa que « D » pour dévorer aurait été un choix plus approprié ou plus humoristique, mais « D » était pas déjà pris pour droite, cette idée la fit éclater de rire. La voyant si heureuse, John rit aussi, c'est à se moment que les montures se mirent à grogner et que la chose le ceintura de ses bras puissants, le fit culbuter et basculer, et que les grognements laissèrent la place aux bruits de la succion passionnée. Jeanne ricanait encore quand elle appela son supérieur hiérarchique pour lui signifier que son travail de démantèlement du réseau de la résistance prenait une excellente tournure. Il lui restait à approcher ce Matthias, elle se demanda si cette brute aimait les pâtes, elle conclut que oui. En laçant soigneusement ses cheveux, elle se demanda si elle n'était pas semblable à la divinité guerrière messagère d'Odin chargée de conduire au Walhalla les guerriers morts au combat, d'une guerre terminée et dont elle nettoie les poches de résistance, car les veaux devaient disparaître devant les saigneurs, et les rires couvrir les pleurs, les siens de rires. John était un être sensible, on ne devient pas maître du Monde avec de la compassion, elle alluma une cigarette et se tint les bras croisés, la tête légèrement penchée de côté pour que la fumée lui glisse sur la joue sans irriter l’œil qu'elle fermait à moitié, elle aspira quelques longues bouffées, expira lentement, elle fit un pas en avant pour éteindre le mégot sur le front d'une monture qui cherchait encore dans les restes, elle insista nerveusement en faisant grésiller ce mégot qui était déjà noirci et froid quand elle le lâcha. Quand la petite meute fut rassasiée, après surtout qu'elle eut attendu pour jouir du spectacle, Jeanne vint choisir un solide gaillard, elle appuya sur la touche « S » pour stop du téléphone portable et désolidarisa la monture de l'attelage, jeta les sangles au sol et l'ancien masque qui virevolta au vent et s'accrocha à un arbuste, puis vint fixer sur la gueule de la monture sélectionnée un maque noir renforcé muni de deux gros anneaux métalliques , elle y passa son foulard et recula pour prendre son élan. C'est au petit trot que Jeanne partit toute guillerette, elle se dit qu'elle trouverait facilement une autre monture, alors elle se cala sur les épaules et donna une série de violents coups de pieds dans les reins. La bête renâcla, pencha sa tête en avant et se mit à courir en zigzagant, laissant une traînée de poussière qui prenait des teintes ocres orangées dans les rayons du soleil couchant. 36) Le grain de sable !
Préambule : C'est l'été, l'air est déjà chaud et les vacanciers commencent à s’agglutiner sur le court escalier taillé dans la roche qui conduit à la minuscule crique située en bas du parking improvisé. L'endroit étant prisé, chacun cherche l'emplacement qu'il avait la veille, ou qui sera mieux que celui de la veille, pour garder ses distances. Une famille peine à descendre les dernières marches, les enfants poussés devant tiennent maladroitement les grosses bouées bariolées qui s'agitent dans tous les sens avec des bruits bizarres, les adultes énervés serrent contre leur corps bien nourris les parasols et les chaises pliantes, et autre sacs qui contiennent le pique-nique. À n'en plus douter, cela va encore une fois attirer les guêpes des alentours, et fera que le père sautera encore sur place une chaussure à la main, frappant de-ci de-là en manquant de peu les gosses. Développement : Un
des gosses court vers sa mère en hurlant, il tient en l'air le seau
qu'il avait rempli à ras bord d'eau de mer et dans lequel son papa
avait plongé le petit poisson qu'ils venaient d'attraper avec
l'épuisette achetée dans la boutique pour touristes. Maman
maman ! Regade le poisson ! On a attrapé un gros poisson ! En
passant près d'Aurélie, la course zigzagante du gamin lui fait
projeter un peu de sable sur la serviette, et l'éclabousse de
gouttelettes, Aurélie se redresse sur son séant et s'assoit tout en
chassant les grains de sables du revers de la main. M'enfin !
Pouvez pas retenir vot'môme ? C'est un monde tout de même ! Le
gamin s’arrête aussitôt, laisse tomber le seau et se met un doigt
dans la bouche, le poisson tente en vain de sauter sur le sable
chaud, mais le gamin va se réfugier auprès de sa mère très
occupée à lire les messages reçus sur son téléphone portable,
une clope au bec et les bourrelets ruisselants sous la crème solaire
qui empeste l'air. Ce n'est qu'un enfant, laisse tomber, t'as vu au moins la mère, discute pas ! Marc
est allongé à côté d'elle, il vient de tourner une page de son
roman, lui suggérant de faire de même. Aurélie se rallonge sur sa
serviette, sur le dos cette fois-ci, elle ajuste ses lunettes noires
et se cale bien sur le sable en l’aplatissant. Tu
crois que je ne t'ai pas vu ? T'arrêtes un peu tes
conneries !Tu ne sais pas t'arrêter, c'est drôle au début,
mais après ça devient lourd. Marc
prend une tête déconfite et joue l'innocent. Moi ?
Mais qu'ai-je fait ? Ce n'est pas moi, j'y suis pour
rien ! Aurélie
éclate de rire et saisit une poignée de sable à pleine
main. Attends,
moi aussi j'y suis pour rien, tu vas voir ! Mais
Marc l'arrête aussitôt en lui désignant le gamin qui ne ratait
rien de la scène. Ce que je vois, c'est que tu vas donner de bonnes idées au gosse ! Quelques
instants plus tard, la mère braille sur son morveux qui lui a lancé
une pelletée de sable avec sa pelle achetée dans la boutique pour
touristes, les deux jeunes sont pris d'un fou rire, puis finissent
par s'assoupir dans la chaleur étouffante. Le gamin est occupé à
jouer avec une grosse étoile de mer rouge que son papa vient de
ramasser dans un trou d'eau, elle finira sur le tableau de bord de la
voiture, puis jetée par la fenêtre quand l'odeur deviendra
pestilentielle. C'est alors qu'Aurélie se met à hurler en
portant la main à son front. Bordel
de merde, c'est toi qui m'a lancé un caillou sur la tête ?
T'es malade ou quoi ? C'est dangereux ton truc ! Putain ça
fait mal ! Marc ne comprend pas, il se retourne et regarde subrepticement du côté du gamin, il remarque alors que le ciel s'est subitement assombri, un énorme cumulonimbus s'est constitué, une pluie de grêle commence déjà à s'abattre sur la plage, certains grêlons gros comme des œufs, non, des poings. Il n'est plus temps de quitter le déluge des projectiles, il n'y a nulle-part où aller pour se mettre à l'abri à temps, Marc saisit Aurélie par le bras, s'accroupit et positionne les deux serviettes au-dessus de leurs têtes pour amortir les chocs qui sont de plus en plus violents. Un homme avec une épuisette et un masque sort la tête de l'eau et regarde en l'air stupéfait, à cet instant un morceau de glace très dure traverse le masque en produisant un jet de sang qui de l'intérieur teint en rouge vif la vitre, deux ou trois parasols sont emportés par les bourrasques d'un vent soudainement circulaire et chargé de sable qui fouette les corps dénudés, les gens s’affolent ou se recroquevillent sur le sol, des enfants hurlent et cherchent leurs parents le nez dégoulinant de morve, on se bat pour un parasol ici, quelques-uns plus loin, dans leur quête perpétuelle de notoriété, continuent de filmer la scène titanesque avec leur téléphone, l'escalier est pris d'assaut et des corps sont piétinés, un couple se donne des coups de pied avec pour enjeu la glacière maintenue au-dessus de la tête, un Kayakiste qui dérivait a retourné son embarcation et s'est réfugié dessous, les projectiles rebondissent en tout sens sur la coque et font un bruit d'enfer. Cela semble interminable, puis se calme, le bombardement frénétique fait place à une pluie fine qui lave les plaies et dilue le sang, quelques rayons de soleil percent à nouveau à travers les nuages. Marc,
baisse les couvertures et les tient encore le long de son corps sans
les lâcher, ils s'en tireront avec des ecchymoses et des bleus sur
les bras et les épaules. Un cadavre flotte sur le bord, dans une eau
teintée en rose par son propre sang, mais la mère qui est obèse
s'en sort peut-être indemne grâce à son parasol qui a résisté,
son surpoids accroché dessus ayant permis de le maintenir fixé dans
le sable. C'est promis Marc, je ne te chambrerai plus avec ton grain de sable ! Comme
si rien ne s'était passé, le garçon s'était approché dégoûté
du petit poisson mort que chaque fois une vagueette repoussait, il
repère alors le cadavre qui dérive, oscille et roule comme un tronc
d'arbre. Avec avec une brindille qui traînait sur le sable, entre
les glaçons, il tente d'extraire l’œil qui flotte dans le masque,
le dépose délicatement dans le seau qu'il a récupéré, à cet âge
on s’émerveille de tout. Gilbert !
On t'a dit de pas ramasser les déchets !Veux-tu jeter ça dans
la poubelle ! La
mère de Gilbert avait rouvert en grand le parasol et repositionné
sa serviette. Bien qu'allongée sur le dos, ses grosses jambes
boudinées écartées, elle relève la tête malgré son cou gras
pour surveiller son garnement, à nouveau une clope au bec, son
téléphone à la main. Elle remarqua cependant la lueur dans le
ciel. Hé
Marcel, t'as vu ça ? La petite lueur dans le ciel grossit, grossit très vite, elle monta haut et commença à redescendre. Non, il ne s'agissait pas d'une leur, mais de plusieurs, une lueur comme fragmentée. Sans un bruit, une énorme gerbe d'eau jaillit aux niveaux des bateaux au mouillage et retombait en une gigantesque cascade. Avec une lumière aveuglante accompagnée d'un souffle brûlant, des explosions d'obus expulsèrent du sable en l'air, la plage était bombardée en bonne et due forme, mais cette fois-ci par un déluge de feu et non de glace. Des météorites étaient attendues dans le ciel, elles étaient supposées tomber beaucoup plus loin ou se désintégrer. Avec l'innocence des enfants, Marcel ne fut pas touché, il continua ainsi de marcher vers le parasol de ses parents toujours miraculeusement planté, avec cependant un trou entouré d'un liseré de petites flammes qui s'agrandissait comme une auréole, en dévorant minutieusement la toile. À l'endroit où se tenait sa mère ne subsistait qu'un trou écarlate qui fume, avec une odeur de gras brûlé qui lui rappela le barbecue de son papa. Mais où est papa ? Gilbert est indécis, ne sachant quoi faire de sa trouvaille, il pense la jeter directement dedans mais se retient. À y regarder de plus près, pour un observateur attentif qui aurait été témoin de la scène, le trou se situait exactement là où quelques secondes plus tôt était un nombril, comme si les Dieux eux-mêmes, avec la démesure qui correspond à leur nature, avaient l'esprit taquin, voire espiègle ! Sans les alarmes des voitures qui emplissaient l'air, on eût eu entendu des rires lointains. L’œil du papa de Marcel flottait dans le seau et regardait son fils.
37) La grande parade !
Préambule : Avec l’implantation du téléphone portable dans les cervelles, exactement comme le prédit Klaus Schwab, celle-ci constituée d'une nanopuce activée par les ondes de la 9G qui recouvre désormais toutes les zones autorisées, qui fait que même un rat n'aurait plus trouvé un seul trou pour se cacher, l'objet mythique disparut comme il était venu. Alors, une poignée de nostalgiques psychotiques de vintage, put-on dire, mais le put-on seulement, de rares individus continuaient une gestuelle du passé, en vérité ils ne gardaient que le réflexe en tant qu'excroissance d'eux-mêmes. S'ils eurent pu naguère être désignés comme des asociaux et individualistes, des terroristes, après avoir été la norme, l'habitus, ils ne sont que l'effet d'un programme parasite, un bug que l'IA entendra résoudre, une image fantôme, une scorie. Avec ses algorithmes, l'IA sait toujours qui doit être mis en relation, elle rend impossible tout partage d'une pensée de nature subversive. C'est pour prévenir tout crime de la pensée subversive que la reconnaissance faciale déjoue les émotions discordantes que les visages d'ange d'une société épanouie viendraient trahir, l'hérésie apparente de tenir un objet inerte constitue tout simplement un bug du programme que l'IA élude et la population avec elle, et qu'elles écartent du partage des données, puis font disparaître en le noyant dans le flux de la conscience collective contrôlée. Le programme avait été ambitieux, le cher Bill connaissez bien son affaire, l'immense majorité de la population avait un quotient intellectuel qui n'avait cessé de baisser comme c'était prévu et mis en œuvre, mais les gens se reproduisaient comme des lapins, les ressources allaient manquer, il avait suffit de rendre un virus inoffensif un peu plus contagieux et d'interdire aux médecins de soigner, pour qu'ils se jettent sur un matériel génique expérimental, en les y aidant certes un peu, comme en menaçant de leur couper les vivres. Ainsi, les thromboses, et autres maladies cardiaques ou AVC, qui suivirent, dépassèrent toutes les espérances, mieux encore, la surmortalité anormalement élevée convainquit le reste du troupeau de se joindre à la grande messe en se faisant injecter les poisons. S'il y eut bien quelques parents qui s'interposèrent entre leurs enfants et la machine de guerre, leurs corps reposent désormais dans les tranchées creusées à la hâte, où l'on jeta également tous les témoins des scènes de guerre de la lutte contre le virus. Développement : As-tu
faim l'enfant, que dirais-tu d'un beignet de farine de
criquet ? L'enfant
dont la moitié gauche est ce jour-là grimée en fille, l'autre en
garçon, selon la règle de l'inversion bimensuelle des côtés pour
éviter de heurter la communauté en affichant de manière sectaire
une appartenance qui prendrait un caractère sexiste et
discriminatoire, se tourne vers l'adulte, le sourire arrive
automatique aux lèvres. Oui,
parent « 1 », je désire un beignet de farine de
criquet. À
cet instant le véhicule de vendeur de beignet tourne au coin de la
rue, ce que savait parfaitement l'IA qui œuvre au bonheur de ses
sujets, bien mieux que ne l'aurait fait l’omniscience d'un Dieu
exilé loin d'une création dramatiquement larvée, son ennemi
eschatologique, avant que la glande pinéale ne soit désactivée,
d'après une poignée de corpuscules sectaires et conspirationnistes
de la période de la 5G qui parlèrent de calcification avec la
diffusion de fluor. Toujours est-il que l'IA pouvait désormais
diffuser des rêves. À
quoi donc pouvait servir le contrôle des corps et des cerveaux, si
l'âme allait librement où elle veut ou s'échappait par la mort
désormais interdite ? Quelle
chance tu as l'enfant, voici justement le vendeur de beignet ! Les beignets de criquets étaient savoureux. Si depuis longtemps les industriels, dans leur sincère soucis de satisfaire leur clientèle, avaient renforcé le goût des chips avec le glutamate monosodique, cet exhausteur de goût qui a le goût de jus de viande, qui aussi est un facteur d’obésité, d’hypertension, de diabète, et également provoque les malaises du syndrome chinois, mais qui surtout pousse le client à dévorer ses chips qui sinon auraient été recrachées dans un seau ou aux toilettes, les fameux beignets de criquets quant à eux, pour être encore meilleurs, avaient bénéficié de l'avancée de la science apportée aux sodas, idée géniale, aussi géniale que celle de jeter une bâche unie à plus de dix millions d'euros par-dessus un monument historique pour en faire une création artistique éphémère, quand l'argent manque pour aider les vrais artistes que la police chasse, ou pour recruter des infirmières au lieu de vigiles, l'idée fut de se servir des fœtus humains. Ce dont personne ne se doutait, c'est que le goût pour la chair humaine allait préparer les zombies à se dévorer eux-mêmes, ce qu'ils firent. Joseph marchait normalement, son téléphone à la main, mais Joseph avait toujours haï cet objet que dès son enfance il avait pris pour un moyen de servitude, n'ayant aucune confiance dans l'Humanité, encore moins dans les politiques. Il se souvenait des camps auxquels avaient échappé ses grands-parents. Même avec l'implantation de la puce dans le cerveau qui faisait de chaque être humain augmenté une composante de la termitière humaine, il avait su garder sa personnalité et faire semblant d'être un être robotisé. À la police suspicieuse qui l'arrêta une première fois en le voyant avec le téléphone à la main, il tenta d'abord de se justifier en expliquant que selon la loi ce qui n'est pas interdit est autorisé, avant de réaliser que ça, eh bien c'était le monde d'avant, aussi il se frotta le postérieur avec, faisant des petits cercles pour montrer qu'il s'en servait comme d'un racloir à merde avec la pénurie de papier. Les deux policiers haussèrent les épaules puis rirent très brièvement, mais il aurait été plus judicieux de ne rien répondre et de faire comme si l'on avait pas soi-même remarqué l'objet au bout de la main. Si les policiers avaient échappé aux poisons, on avait pris soin de leur injecter les placebos, ils étaient désormais porteurs de la puce dans la cervelle et il n'est pas certain que l'humour soit encore toléré, surtout pas l'injure qui est faite d'oser tenir un raisonnement devant autrui, une infraction caractérisée. Zut,
zut, zut, tu vas t'ouvrir enfin ? Le couvercle de la trappe glisse enfin, avec des doigts fébriles Joseph change la batterie et remet le couvercle en veillant à ce que personne ni aucun objet relié ne l'observe à son insu, il observe même attentivement la poubelle qu'il n'avait pas remarquée jusqu'alors, on parle d'histoires de conteneurs automatiques qui avalent leurs proies. Ils s'étaient placés sous un gros platane, un vrai arbre semble-t-il, pour échapper aux caméras des satellites espions, la petite lumière rouge affichée à l'écran passe du rouge au vert, puis s'éteint pour plus de discrétion. Le brouilleur de poche bourdonne très légèrement. Pourvu
que la 9G n'ait pas eu le temps ou l'idée d'échanger des données avec ma
cervelle ! Reda
qui était à côté de lui secoue la tête et se retient, il
oubliait les drones. T'inquiète,
si c'était le cas elle l'aurait déjà vidée ou même grillée si
tu n'avais pas neutralisé le graphène avec les bonbons que
t'offre ! L'IA n'a pas besoin de temps, c'est instantané chez
elle, et non elle te voit pas, ton brouilleur fonctionne mon ami. Mon
ami, tu te souviens de la police municipale qui essayait comme des
cons d'envoyer des amendes électroniques, tu t'en souviens ? Joseph
écarquille les yeux et se passe une main dans ses cheveux
éparses. Mon Dieu, si je m'en souviens ? Putain la tête qu'ils faisaient en regardant leur appareil qui refusait d'envoyer les données ! Arrête, tu me fait rire ! À
ce moment un drone apparaît au bout de la ruelle, les deux comparses
reprennent leur visage inexpressif habituel et se mette à marcher de
manière mécanique, le bras qui tient le téléphone tendu droit
devant, comme s'ils retenaient la laisse d'un chien, mais en
l'occurrence le pass sanitaire fut bien cette laisse et eux les
chiens. Le drone passe et s'éloigne. Joseph respire profondément,
mais il continue à regarder tout droit, il pose une question qui lui
fait battre le cœur, ce qui le panique encore davantage. Bon,
l'IA comme tu dis est pas connectée à ma cervelle à travers la
nanopuce, mais le drone a bien dû décrypter nos visages, et puis un
lampadaire ou une boite aux lettres a certainement enregistré mes
battements de cœur !Tu sais ce qui se passe quand des
battements de cœur non autorisés sont détectés ? Reda
lui met une main sur l'épaule. T'inquiète,
tu risques rien, quand la connexion ne se fait pas avec ta puce, tout
le reste est analysé et enregistré comme un bug informatique, nous
avons tu vois une équipe formidable qui a planché là-dessus,
surtout le boss ! C'est ce que je voulais te dire, mais là t'en
as la preuve. Alors ? Joseph
a les yeux qui brillent de malice, il sent une larme couler et
l'essuie. Vous leur avez envoyé un virus ! Putain c'est pas vrai ! Vous les avez niqué ces salopards ! Retour à l'envoyeur chez ces enfants de putes ! Une demi-heure plus tard, après une marche laborieuse, les téléphones à la main, Reda invite son ami d'enfance Joseph à pénétrer chez lui. Il lui sert une infusion de plantes sauvages, mais pas de beignet de criquet. D'un coffrage très habilement dissimulé dans un mur, il sort laborieusement un petit écran plat protégé par une couverture en aluminium, il l'installe sur une table basse et insert une clef USB. Joseph
a un mouvement de recul, il manque de trébucher et interloqué
regarde Reda. Un
écran ! Merde, un écran ! T'inquiète,
pas de panique !!! Le compteur d'électricité est entièrement
sous contrôle, il communique en boucle un programme aléatoire que
j'ai installé. Joseph
se penche pour toucher le bord de l'écran, cela fait si longtemps,
il a du mal à y croire, surtout il n'entend plus ces voix dans sa
tête, et toutes les images ont disparu comme un brouillard emporté
par le vent. Joseph se laisse tomber dans le fauteuil, Reda appuie
sur un bouton d'une télécommande, une image s'anime à
l'écran. C'était il y a un an, dans la capitale. Liberté !
Liberté ! Liberté ! Il
fait presque nuit, une foule immense marche en une colonne
interminable de plusieurs kilomètres de long, elle emprunte le
périphérique Nord débarrassé des véhicules qui autrefois servait
à les déverser. Au fur et à mesure que la tête du cortège arrive
au niveau des torches dressées de chaque côté, environ tous les
cent mètres, celles-ci sont allumées, la parade prend une allure
joyeuse de descente au flambeau. Pour
rajouter de la lumière à la lumière, et offrir un feu d'artifice à
la hauteur de cette journée historique, toutes les antennes 9G
explosèrent aux alentours, les unes après les autres, dans une
cascade sonore qui rappela le roulement des tambours.
Préambule : Lorsque l'art chute du sacré vers la matérialité, il n'est pas rare qu'ils descende jusqu'au pieds, auquel cas on dit communément dessiner comme ses pieds, ou il s'arrête au niveau de l'anus pour une déjection salutaire des déchets, comme si la civilisation occidentale devenait victime d'une colique dont elle est la cause, ainsi poussée par une pulsion de mort qui devient une nécessité pour se débarrasser de ce qui est toxique pour renouer avec l'origine ontologique de l'être, exposer ainsi au grand jour ces immondices avec un rituel névrotique d'une thérapie de groupe où les malheureux spectateurs partagent des névroses très semblables, puisque au-delà du principe du plaisir enfoui plus profondément, les névrosés du nihilisme en quelque sorte institutionnalisé revivent interminablement les mêmes scènes d'une expérience cauchemardesque qui a supplanté les rêves éveillés, le piège devenant alors que cette pulsion de mort, ainsi doit-on la nommer d'après la renaissance spirituelle qu'alors elle suggérerait, ne soit finalement qu'une déliaison, une cassure, vouloir réduire à néant une fausse représentation de la réalité, la ramener à un état anorganique, mais alors un état où le principe de réalité ne permet plus d'accepter qu'un fragment isolé du monde réel. Alors le psychotique sombre dans le délire, il s'enferme dans une prison de l'âme qui la retient, ce qui accorde le droit de dire que l'art contemporain devient une représentation de l'Enfer. Développement : Jacob
est un artiste comblé. Comme il dit toujours : « L'affaire
est dans le sac ! » Le
sac, c'est son hobby depuis qu'il est tout petit. Il avait commencé
à en mettre un sur la tête du chien, l'animal le déchira avec ses
griffes et s'enfuit en dérapant quand il obliquait vers la cuisine,
ensuite il tenta l'expérience sur sa sœur, mais celle-ci hurla, ce
qui rameta les parents passablement en colère, il le posa sur la
tête de grand-mère qui était mourante, en prenant soin de bien
serrer le cordon, s’asseyant sur la chaise en posant la tête sur
ses mains croisés et les coudes posés sur les genou, il la regarda
se congestionner lentement par excès de dioxyde de carbone, jusqu'à
la suffocation par manque d'oxygène. C'est à lui que l'on dut la
mort des chats du quartier, encore à lui la mode divertissante de la
suffocation à l'école. « L'affaire est dans le sac ! » Jacob
est un artiste. Il n'a pas seulement une âme d'artiste, il est un
artiste. Mais
qu'est-ce qu'il fait lui là ? Oh ! Tu laisses ça toi,
c'est pas en saccageant les œuvres des autres que tu vas réussir
ton diplôme ! Jacob
qui tenait d'une main le chef d'œuvre de son camarade le reposa sur
le sol en le remettant à l'endroit, des parties se détachèrent, ce
qui fit vociférer encore davantage le râleur et lever un sourcil du
surveillant, puis il remarqua la vraie poubelle, ce grand cylindre
avec un sac en plastique translucide ceinturé par un arceau et un
couvercle métalliques, moins artistique que la précédente. Alors
mon jeune ami, cela vous fait quoi d'avoir reçu la meilleure note du
jury ? Jacob
ne sut pas trop quoi dire, son œuvre révélait des dimensions
artistiques qu'il n'avait pas soupçonnées, il bredouille pour
cacher son émotion, la conceptualisation n'étant pas son truc, mais
il est heureux de voir que le jury lui révèle son
talent. « L'affaire
est dans le sac ! » Depuis, fort de cette reconnaissance, Jacob entreprit de tout mettre dans un sac, des choses et des objets de plus en plus gros, et l'argent arriva à flot pour le sponsoriser, il était prédestiné pour un jour faire un triomphe. Thomas,
un ancien camarade d'étude de Jacob, avait un entendement bien plus
limité, il ne comprenait strictement rien à l'art conceptuel, par
contre il parlait de ce que les yeux de son âme voyaient, des
arbres, la nature, les oiseaux dans le ciel, une beauté inhérente
au Monde, mais cela faisait à chaque fois s'esclaffer toute la
classe et attirait sur lui le regard noir de ses professeurs. Bien
entendu Thomas fut recalé au diplôme et se retrouva avec le RMI. Il
eut ensuite l'idée inconcevable d'écrire au ministère de la
Culture pour solliciter ses conseils ou une aide substantielle, son
dossier fut alors immédiatement envoyé au préfet, en quelque sorte
l'autorité artistique suprême, et ce dernier régla son cas en 48
heures. Radié ! T'as
qu'à regarder les artistes qui font du fric et faire comme
eux ! Thomas
regarde Jacob en secouant la tête pour marquer sa
désapprobation. Mais je vais pas faire de la merde quand même ! Si ? Jacob
rit nerveusement, cette discussion il l'a eu cent fois. Mais
c'est là que t'as bien tort ! Moi, regarde, j'ai dit que
l'affaire est dans le sac, OK d'accord j'aime ça enfermer les trucs,
oui mais qu'est-ce qui finalement vient maintenant tomber dans mon
sac ? Leur oseille pardi ! Et je leurs dis, c'est pour être
emporté ou consommé sur place ? Jacob
s'arrête un instant, il est plié en deux à force de rire et en
pleure. Tes
trucs de beauté des origines, le sens du sacré, ils comprennent
pas. T'arriveras à rien, depuis le temps qu'on te le dit ! Thomas,
qui ne croit lui aussi que ce qu'il voit, fait ses propres
recherches, il tombe, car il s'agit bien de tomber toujours plus bas
dans ce Monde, il tombe sur une vente aux enchères effectuée chez
Christie's à Londres le 16 Octobre 2015, où une boîte fut adjugée
pour 182.500 £, bien qu'un artiste danois possesseur d'une boîte
identique ait déclaré préalablement l'avoir jetée à cause de
l’odeur. Thomas a aussi compris depuis longtemps que l'argent n'a
pas d'odeur, que même là où ça pue, c'est là où il y en a le
plus. « Merda d'artista » de 1961, contenu net 30
grammes, sous la forme de 90 boîtes hermétiquement fermées et
signées, avec une valeur marchande indexée le jour même sur le
cours de l'or, mieux peut-être que la crypto-monnaie. Si Jacob
réussit à mettre les gens la tête dans le sac, pour qu'ils ne
puissent plus jamais se réveiller et sortir de l'hypnose, lui Thomas
transformera tout ce qu'il touche en or ! Thomas
frotte son postérieur sur la sculpture d'une petite fontaine pour
commencer à un niveau raisonnable, la veille c'était une porte
historique, mais une fois la technique bien maîtrisée il
s'attaquerait à beaucoup plus gros.Tout à ses pensées, il lâche
une crotte qui glisse de la tête de la sirène pour venir faire un
plouc en tombant dans l'eau, les poissons rouges se précipitent
dessus, ils engloutissent une véritable fortune ! Merde !
Merde ! Et Merde !
À
cet instant un gyrophare est pointé sur la fontaine par des mains
expertes, Thomas y est vu accroupi dans une position qui n'est pas
vraiment à son avantage. La sirène de la voiture de police se met à
hurler pour qualifier l'intervention ! Il
est là ! Il est là ! Chef on a l'individu d'la porte
souillée ! Il est là ! II est là ! Le
moindre que l'on puisse dire, c'est que ces policiers n'ont pas
vraiment des têtes de critique d'art, ni d'expert chez Christie's,
il faudra voir si le concept de l’abstraction conceptuelle ne leur
est pas étranger. La sophistique, quand elle est éventée, produit
parfois un divertissement de courte durée, après elle devient si
lourde, et il n'est pas certain que la maréchaussée soit bien lotie
côté subtilité de la dialectique, ni ait un sens de l'humour ou de
la dérision particulièrement développé. Nous n'oublierons jamais
que ces policiers verbalisèrent des infirmières en pleurs pour
manifestation non autorisée, après les sacrifices qu'elles
consentirent pour le bien commun. Quant à Thomas, il n'avait
jamais cru vraiment devenir riche en se reniant, il en avait plein le
cul de cette société de malades et il voulait seulement s'en
libérer. Cheffe,
il a avoué Cheffe, l'affaire est dans le sac ! Décidément
pense Thomas, qu'est-ce qu'ils tous avec leurs sacs ? Exhibition
sur la voie publique, dépose de déchets, manquement aux règles
élémentaires d'hygiène, dégradation d'un monument historique,
pollution, empoisonnement d'animaux, vous voulez peut-être rajouter
autre chose ? Malgré
les menottes Thomas se gratte la tête et réfléchit, mais
malheureusement il se met à ricaner et cela éveille les
soupçons de la cheffe. Création
artistique, comme le vagin de la reine, peut-être un plug anal
géant ? La
cheffe prend la souris de l'ordinateur et pianote sur son
clavier. Très
bien, je rajoute donc la haine et les discriminations anti-LGBT !
On va vous coffrer mon gaillard, cela va vous remettre les idées en
place ! Vous aimez la merde n'est-ce-pas ? On va vas
satisfaire vos désires. C'est
bien votre coffre ?
Le client fait oui de la tête en soupirant, et il sort sa propre
clef. Le Banquier ouvre le coffre puis fait trois pas en arrière
sans ciller. Je
n'en ai que pour un instant, tout n'est pas perdu, je vous remercie
de m'avoir appelé aussitôt, je vais subir une décote importante,
c'est tout. Monsieur
Dubois connaissait l'histoire de la boîte qui avait été ouverte,
la baisse de sa valeur marchande avait été en réalité
considérable, mais pas totale, peut-être alors pourrait-il
compléter les grammes manquants et la faire réparer. Bon,
comme on dit, Monsieur Dubois, je vais vous laisser vous démerder.
39) Sentir et ressentir !
Préambule : Max le chien trottine de travers comme à son accoutumé, le poil dru et gris recouvert des traces des immondices qu'il glanait ici et là, la truffe encore gonflée du combat de la veille avec un de ses congénères. Survivre en ces temps difficiles réclamait à la fois de la rage de vivre et de l'intelligence, et Max était pourvu des deux, comme tout bâtard. Semblablement aux êtres humains trop bien trop positionnés dans la société, et qui crurent les mensonges qu'on leur distillait quotidiennement dans les médias, les chiens de pure race furent les premiers à succomber, bien que pour être honnête Max n'écoutait que d'une oreille dressée très discrète ce qui pouvait se dire à la télévision, avant que son maître ne le rejette à la rue quand il ne servit plus de prétexte pour transgresser le couvre-feu en lui mettant une laisse. Le couvre-feu ne présenterait plus aucune utilité, les personnes fragiles étaient mortes faute d'être soignées, l'ingénierie sociale avait opéré son dernier chantage coercitif, désormais le parasite Trypanosoma cruzi, dont plusieurs variantes sont létales et constituent l’une des nombreuses causes du syndrome du SIDA, avait été inoculé à l'immense majorité des populations. Bien entendu, certains scientifiques, comme le Dr Anne Anthonissen remarquèrent vite ce corps allongé de 5 microns dont la présence ne s'expliquait pas dans un vaccin, mais les chiens de garde mordirent où il fallait pour que l'information se tarisse, beaucoup eurent pourtant des sueurs froides avec le souvenir des molécules qui éradiquent les parasites. Ce fut plus tard que les derniers survivants devinrent les vivants-morts, à ce moment-là les instigateurs du complot ne furent pas jugés, car des démons ne passent pas en jugement, ils furent donnés à des chiens affamés qui les déchiquetèrent. Développement : Max surgissait à l'orée de son grand territoire, au niveau d'un croisement de deux artères il s'accroupit sur ses pattes avant et lève le museau pour renifler l'air ambiant, indécis. Il fait trois larges cercles les narines dilatées au ras du sol, puis son regard est attiré par la structure pyramidale qui est érigée au milieu du carrefour, à la croisée des chemins, bien qu'un chien de sa condition ne puisse rien connaître aux structures pyramidales, ni à aucune autre d'ailleurs. Il entend un bruit de frottement, de succion, une chose ronde s'est détachée du sommet de la pyramide et dévale la pente de plus en plus vite, rebondit plusieurs fois et passe devant Max qui bondit et la saisit entre ses mâchoires. Il entend aboyer derrière lui, le sale cabot de la veille est encore à ses trousses, mais dans la course il l'a toujours dépassé d'une tête. Lucien
a une tête toute ronde, on le surnomme depuis toujours « roule
ta bille ». Roule ta bille, c'est donc son surnom, a un compte
à régler avec la tête des autres, surtout celles qui ne lui
reviennent pas, il enfile son gant en caoutchouc et dans le grand
panier en saisit une en décomposition, une tête en décomposition,
même si elle est plus difficile à tenir, présente moins
d'aspérités et donc elle roule bien mieux qu'une plus fraîche.
Malgré l'odeur, il la rapproche de la sienne, susurre quelques mots
doux à ce qui fut une oreille, effectue un balancier, puis avec un
mouvement ample il l'envoie rouler sur le sol, elle arrive en
chandelle. Essayez
de faire mieux maintenant, tas de nuls ! Il
y avait là effectivement un magnifique carreau et ses adversaires ne
firent que chiquer, avec juste une tentative qui se résuma à une
casquette, car sa bille ne fut pas blessée, et c'est encore mieux
quand les billes ne sortent pas de la partie trop abîmées. Marie
s'approche de Lucien qui est de retours, il porte la sangle de son
sac sur l'épaule, ce dernier semble bien lourd, le fond est
teinté de rouge. Tu
as ramené des têtes ? Au fait, comment ça se fait qu'il y a
encore des têtes ? Lucien
pose doucement le sac sur le sol, car les coups à la tête font mal
aux têtes. Je
roule ma bille, tu te souviens ? Lucien
sourit, puis il reprend une mine sérieuse. Comment ?
Il y a en a toujours encore qui ont cru pouvoir s'échapper, le clan
à la hache noire en a débusqué tout un groupe qui s'était
retranché dans un entrepôt, cette fois-ci il y avait de la
marchandise encore fraîche à découper. Marie
rit aux éclats en se mettant la main sur la bouche pour cacher ses
caries. Bref,
c'est une affaire qui fut bien tranchée ! Mais, fais voir un
peu celle-ci, oui, c'est bien le maire de mon village qui était allé
dénoncer toute une famille qui ne s'était pas fait piquer, ils ont
emmené les trois enfants de force et avec une telle sauvagerie ! Ce
sombre crétin n'a rien voulu savoir, ni voir. Lucien
hausse les épaules. Les
maires, ça regardait toujours du côté de leur propre intérêt, et
ça reniflait en permanence du côté du pouvoir avec des fausses
promesses. Marie
s'avance d'un pas rigide vers les têtes. Tu
sais qu'on les a jamais revu ces enfants, le père s'est suicidé en
se jetant sous son tracteur, et la mère est morte de chagrin. Elle
saisit la tête du maire à deux mains et lui enfonce les pouces dans
les orbites, une fois satisfaite elle repose la tête là où elle
l'avait prise. T'aurais pas pu avoir le reste, que je décore notre pyramide avec des guirlandes, les intestins font de très belles guirlandes tu sais ? Au fait, la tête du dessus n'a pas tenu, je ne l'ai pas retrouvée en bas, c'est bien que tu en ramènes d'autres. Lucien
gravit péniblement la pente de la pyramide. Si la base est rigide et
composée de crânes lisses assemblés au mortier, les niveaux
suivants sont plus glissants, plus instables, de temps en temps une
mâchoire se fait la malle, mais dans l'ensemble ces crânes ont la
tête dure comme celle qu'ils ont été auparavant. C'est étonnant
comme des personnes obtuses de leur vivant se retrouvent en fin de
compte pour composer une structure cadavérique dont la pointe
onirique pointe vers le firmament, ce qui ne représente pas tant de
différence quand on y pense. Chaque groupe de survivants en était
venu à édifier sa propre pyramide, comme l'ont toujours fait les
êtres humains qui se singent, d'abord pour marquer un territoire,
ensuite impressionner et se faire passer pour plus puissant, ceux-là
même qu'il faut respecter ou éviter. J'y
suis presque ! Lucien
prend pied sur la dernière plate-forme, elle fait un peu plus d'un
mètre de côté, il s'assoie les jambes pendantes dix mètres
au-dessus du sol et défait son sac à dos d'où il sort la tête
qu'il désire fixer au sommet, un sommet qu'il finira prochainement
et qui fera l'admiration de tous, surtout ceux dont sa tête ne
revient pas. Zut,
tu m'a mis la tête dont t'as crevé les yeux ! Marie
est restée en bas, les deux mains posées sur les hanches, elle le
regarde narquoisement tout en hochant la tête de haut en bas et en
tapotant du pied, Lucien pose alors à côté de lui la tête
défigurée et replonge la main dans le sac, il en sort une seconde,
celle-ci a conservé son regard vitreux. Lucien ouvre une boite en
plastique étanche qui était placée au fond du sac et plonge
complètement la main dedans, il s'agit d'un mélange humide de
matière fécale des latrines et de ciment, il en enduit la surface
sur laquelle il s'était assis, ainsi que la base de la tête, et
positionne cette dernière du mieux qu'il peut, avec le regard
orienté vers le monde extérieur. PSSSS !
PSSSSSS ! PSSSSSTTTTTTTTTT ! Marie
le sifflait du bas avec deux doigts dans la bouche, elle agite
nerveusement de la main un petit morceau de papier, un morceau de
papier qui a mit le feu au Monde ! Ah
oui le billet vert, j'allais oublier ! Lucien prend alors sa petite cuillère qu'il garde toujours sur lui et dont il se sert pour manger le contenu très nourrissant des boites de pâté pour chien et chat qui font leur quotidien, il la tourne pour extraire méticuleusement un des yeux de la tête qu'il tient reposée sur la paume de sa main libre, puis la refixe sur son socle avant que le ciment ne coule, son unique œil grand ouvert regarde droit devant lui, Lucien injecte avec une seringue une dose de formol pour parfaire un chef-d’œuvre provisoire, après tout les mondialistes ne s'affairaient-ils pas à atteindre l'immortalité ? « signes positifs de la sagesse, du savoir », c'est en ces termes, pour faire un arrêt sur image, que les larbins de la propagande anti-complotiste qualifiaient pour l'expliquer, au peuple esclave, l’œil placé au sommet de la pyramide du dollar américain, mais lui Lucien savait depuis sa jeunesse qu'il s'agissait davantage de l’œil de Sauron que de celui de la Providence divine récupérée à leur profit par les sociétés secrètes, et qui se concrétisa avec le grand frère, les drones et la reconnaissance faciale. Rêveur, avec les doigts pleins de ce ciment merdique non choisi au hasard, Roule ta bille a le sentiment de viser juste avec son œuvre architecturale, l'Humanité sent vraiment mauvais, non, elle a toujours senti extrêmement mauvais. Tu
vas te casser sale clébard ! Casse-toi j'te dis ! Marie
s'agite en bas et remue les bras en tout sens, elle semble chasser un
intrus ou un voleur de tête qui part de l'autre côté de la
structure. Ah, non, elle a dit un clébard. Lucien tourne la tête et
voit un chien gris squelettique qui avec ses crocs racle en pure
perte un crâne lisse, n'y laissant qu'un peu de salive. Il est
soudain pris de compassion humaine, il sent quelque chose en lui et
ressent la souffrance de l'animal, il saisit la tête encore fraîche
aux yeux qui ne voulaient pas voir la douleur ni l'angoisse de ses
semblables, et il la jette au chien qui vient la prendre délicatement
entre sa mâchoire, et s'en retourne en trottinant de travers, la
queue frétillant de plaisir. Pourquoi
t'as donné une de nos têtes ? Ne sais-tu pas que nos
concurrents peuvent nous dépasser d'une simple tête ? Lucien
rit aux éclats en commençant à redescendre. Rassure-toi,
je ne perds pas la tête, mais ce chien, ce chien
famélique, on lui mange la nourriture qui lui était destinée,
considère ceci comme une espèce de troc ou une compensation, le
retour à nos valeurs de charité, et puis ton maire qui prenait les
gens pour des chiens, n'est-ce pas une fin magnifique ? Marie
glousse à son tour. Nous
ne sommes plus en 1935, mais je vais faire comme le Président
Franklin Roosevelt, j'approuve ta franche maçonnerie et j'établis
un nouvel ordre des âges, en premier lieu par la rédemption ! Marie
est magnifique, ses longs cheveux crasseux ondulent au vent quand il
souffle très fort, elle ferait un excellent fanion au sommet de sa
pyramide, Route ta bille se demande quel œil il gardera, puis il se
dit que cela n'aura aucune réelle importance.
40) Le saut de l'ange !
Préambule : Si
à la fin de la seconde guerre mondiale, des mères étaient
exécutées devant les fosses, leur enfant tendrement enlacé, il y
eut deux raisons à cela, la première était que la mère qui serre
son enfant tout contre elle accepte son sort car elle est accaparée
par le fait de réconforter l'enfant, la seconde moins humaniste
était d'économiser les balles. C'est sans doute ceci qui inspirera
bien plus tard l'idée d'interdire de soigner tout en injectant un
poison dans les veines, faire d'une pierre deux coups, ou plutôt
porter deux coups simultanés pour conduire à la pierre tombale.
Après les vieux dans leurs mouroirs, ce fut le temps des enfants. Un
pseudo-professeur honoraire nommé par l'International Open
University du Sri Lanka, mais dont heureusement la Presse libre et
éclairée avertit le peuple sur le fait évident que ses diatribes
ne sont finalement que des déclarations non-fondées sur la
pandémie, se permit de lâcher avec cette brutalité caractéristique
des complotistes : « La
BBC devrait être fermée immédiatement en tant que menace pour la
santé publique. Les cadres supérieurs devraient être arrêtés
pour avoir permis la diffusion de fausses informations susceptibles
d’entraîner des blessures graves et la mort, je pense que tout
médecin ou infirmière donnant l’un des vaccins contre le covid-19
à un adolescent ou à un enfant plus jeune, pourrait et devrait être
arrêté pour voies de fait et tentative de meurtre ».
Fort heureusement, la déclaration criminelle fut étouffée grâce à
la censure intégrale désormais appliquée sur toutes les vidéos
qui ne sont pas reconnues par le ministère de la Vérité. Développement : Certaines familles aisées eurent accès à l'antiparasitaire interdit qui venait à bout des organismes étranges découverts par le docteur Carrie Madej dans les vaccins, cela signifie que la majorité d'entre elles assistèrent, mais sans le comprendre vraiment, à la dégradation de la santé de leurs mômes, d'abord le manque récurrent d'oxygénation du cerveau avec les masques de papier imposés à l'école par les psychopathes, ensuite l'augmentation des problèmes cardiaques, la recrudescence des nombreuses maladies auto-immunes. Beaucoup de ces mômes naquirent avec des handicapes importants quand les mères ne faisaient pas de fausses couches, ce qui était une bénédiction. Ensuite la marque de la Bête fut imposée dans la tête avec l'implantation d'une micro-puce, ou directement sur le front avec un code-barre quand il s'agissait des résistants au progrès, selon les prévision de Klaus Schwab : « Vous ne posséderez rien, et vous en serez heureux ». Ce que les gens du tout petit peuple n'avaient pas pu comprendre, ou qu'ils n'auraient jamais pu admettre si l'idée leur en était venue, c'est qu'ils ne se posséderaient plus eux-mêmes, ni socialement, ni cérébralement, ni physiquement. Le temps de Dieu et de l'Homme était révolu, le dernier pape siégeait déjà devant une sculpture infernale inspirée des films de possession, et la salle d’audience était une représentation d'une tête reptilienne dont il ne manque ni les écailles, ni les yeux, ni les crocs, car c'est désormais le temps de la Bête et de l'ouverture libre des portes de l'Enfer, l'intelligence artificielle permet aux démons de passer dans ce monde qui leur était interdit, et le pape est assis précisément où devrait figurer la langue du serpent, et le Père Mathieu qui est décédé ne peut plus nous libérer du démon. Elon Musk : « Nous devons être très prudents vis-à-vis de l'intelligence artificielle. Si je devais imaginer quelle serait la principale menace existentielle, ce serait probablement cela. Avec l'intelligence artificielle, on invoque le démon. Dans ce genre d'histoire, il y a toujours un type avec une croix et de l'eau bénite qui dit : bien sûr qu'on peut contrôler le démon. Mais pas vraiment, en fait ». Viens
là ma chérie, viens tout contre maman, maman t'aime tu
sais. Philémone s'était dénudée, sa peau est d'une blancheur cadavérique, ses yeux cernés par les nuits d'angoisse, d'une main tremblante elle maintient entre ses seins sa fille dont la tête pend sur le côté, et de l'autre elle se ceinture le torse avec une lanière en cuir. Malgré le code-barre imprimé sur son front, pour la marquer de l'infamie d'avoir cru en l'immunité naturelle, et peut-être même avoir pensé que les essences naturelles ou l'homéopathie pouvaient soigner, Philémone contrôle mal le fil de ses pensées, elle vient pourtant de franchir le pas qui consiste à se jeter dans les bras salvateurs de l'ange, afin que Dieu puisse ravir son âme et celle de sa fille sacrifiée qu'elle entend soustraire à la Bête de l'événement qui déjà est là. En tant que croyante, il lui est impérativement interdit de se suicider comme le firent les Zélotes qui préférèrent la mort à l'esclavage sur le piton rocheux de Massada. Mais une légende s'est répandue comme de la poudre, une légende qui dit que l'ange des chutes arrache les âmes au corps juste avant qu'ils ne s'écrasent au sol, il ne s'agit donc pas à proprement parler d'un suicide, quoi que se suicider en enfer permet d'en sortir et pas d'y être envoyé, une chose est certaine, si telle est la volonté de Dieu son enfant ne vivrait jamais dans cette dictature numérique possédée par le prince des Ténèbres, mais serait sous peu ravi à ce monde perverti pour se retrouver avec elle au Ciel. Bon,
c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Derrière
Philémone, une grosse maman suintante s'impatientait,
comme s'impatientent toujours les gros, sans que l'on sache
pourquoi. Vous
n'êtes pas toute seule ma p'tite dame, l'ange il est pas là que
pour vous ! Philémone,
dont les pieds nus s'étaient déjà engagés sur le tremplin, recule
et s'en écarte pour laisser la place à la grosse dame qui avance
d'un pas très décidé, un enfant tenu fermement dans chaque main,
sans lui jeter un regard. Ben
dis donc, j'suis pas convaincue là ! T'as vu son envol ?
On dit que la foi donne des ailes, mais là elle est tombée comme
une grosse vache ! Une
mère à côté d'elle fait son signe de croix. C'est
parce qu'elle n'avait pas assez la foi ! Une
autre hoche de la tête pour signifier sa désapprobation. Pas
du tout, elle était bien trop chargée aussi, vous avez pas vu le poids
des deux gamins, surtout celui de gauche, on n'a pas idée de se
présenter ainsi devant l'ange ! La gourmandise est un péché
mortel ! La
première est d'accord avec ce dernier commentaire. Ah ça c'est bien vrai, moi-même une fois on m'a refusé la valise à l'embarquement, et mon pauvre mari a dû payer un supplément ! Pendant que ces mères sont occupées à discutailler, une en profite pour se présenter sur la piste d'envol, elle lisse soigneusement sa robe rouge de poule de luxe qu'elle sort pour les grands jours, reprend son nouveau-né et le sangle contre sa poitrine, elle prend son élan avec les grandes enjambées d'une gazelle de course. Arrivée vite en fin de piste elle saute à pieds joints sur l'extrémité de la planche qui la propulse en hauteur avec les bras écartés à l'horizontal, le temps reste alors suspendu comme doit l'être l'éternité, mais les lois de la physique étant immuables, la réalité la rattrape encore bien plus vite, elle tombe comme une pierre ou un paquet, hurlant brièvement comme une folle. Depuis qu'elles furent domestiquées, les poules ont beaucoup perdu en capacité de vol, il y a comme un flottement parmi les dames, quelques enfants, des petits aux moins petits, pleurent à chaudes larmes, d'autres rient, mais sans avoir pourquoi, l'ambiance n'est vraiment pas à la fête. Une autre femme s'était rapprochée de la planche, mais elle est complètement ivre, une bouteille de whisky à la main au trois quarts vide, elle titube et tombe dans le vide avant même d'avoir atteint l'extrémité de la planche, la bouteille toujours à la main. Une amie se précipite pour prendre son enfant qu'elle a oublié sur le sol et le lui lance alors qu'elle a déjà disparu des regards, il n'est pas certain que l'ange des chutes ait été assez rapide cette fois-ci pour saisir la mère et l'enfant, mais qui peut juger de ce dont un ange est capable ? Enfin,
une mère est restée accrochée des deux mains à la planche du
salut, en battant des jambes elle refuse obstinément de se donner à
l'ange. Son fils a déjà fait le plongeon salvateur, mais elle
s'accrocheen hurlant, de bons coups de talon lui font
lâcher prise et libère enfin le plongeoir. Viens
avec moi ma chérie, reste tout contre maman, maman t'aime tu
sais. Philémone ne tarde pas, quand il faut y aller, il faut y aller. Elle pose une main sur la tête de son enfant avec une infinie tendresse, puis elle commence à courir doucement puis accélère, les deux cœurs se mettent à battre simultanément et fusionnent. Elle quitte la planche avec une position parfaite, les bras bien en croix comme ceux du Christ, les paumes bien à plat pour faire face au vent relatif. Très vite cependant elle est aspirée par le vide, mais elle ne ferme pas les yeux pour autant, c'est alors que sur sa droite, et à hauteur de son visage, elle perçoit une forme immaculée qui surgit, on dirait des plumes, mais oui ce sont des plumes blanches, l'ange est donc venu, la légende est donc vraie, les autres femmes ne ratent rien du miracle. Mais pourtant le sol se précipite toujours vers elle, alors dans un réflexe désespéré elle tend la main et saisit fermement le bras de l'ange venu la sauver, elle s'accroche maintenant à lui le plus qu'elle peut, de toutes ses forces. C'est
donc ça l'ange ? On aurait pas dit un oiseau qu'est passé là
? Une
autre dame n'est pas d'accord avec cette analyse, s'en offusque et hausse les
épaules. Et alors, personne a dit qu'un ange devait avoir une certaine taille, et d'abord un ange est comme y veut, c'est pas à nous de dire à un ange comment y doit être, vous vous y connaissez en gabarit d'ange peut-être ? Mais
un enfant un peu plus âgé s'exclame alors : Maman,
t'as vu l'oiseau ? Dis, y va repasser l'oiseau ? La
stupeur passe de visage en visage, les mamans non encore libérées
avec leur progéniture s'approchent du vide que surplombe la terrasse
de la tour et regardent vers le bas, mais à cette hauteur rien ne
permet de distinguer de manière claire. C'était
quoi la couleur de sa robe ? Une
petite rouquine tente de scruter les corps, elle fait la moue. Elle
n'en avait pas, elle a sauté à poil, probablement qu'elle ne
voulait rien emmener de ce monde des chutes, elle doit être partie
maintenant ! Une petite plume blanche virevolte au-dessus du plongeoir, après plusieurs mouvements de va-et-vient elle se pose délicatement sur la planche en bois, les mères la contemplent avec respect, une petite lueur d'espoir dans le regard ainsi captivé. Les hommes, quant à eux, s'en étaient pris bien plus violemment aux institutions au service des milliardaires psychopathes qui avaient ravagé leur univers déjà moribond, mais les effrayants robots chiens de Boston Dynamics, testés la première fois par la police du Massachusetts, mais semblables désormais à des démons et dont la simple vue donnait la nausée, les avaient méticuleusement déchiquetés. Plus
bas, tout en bas, au-dessus d'un amas d'os et de chairs éclatées,
se dresse à la verticale un bras au bout duquel se trouve une main
qui enserre encore fermement le cou d'une malheureuse mouette, le bec
ouvert avec une expression de surprise, si tant est qu'une mouette
peut exprimer de manière posthume la surprise.
41) La neige noire !
Préambule : Après que la ville de Dresde ait été bombardée avec les bombes incendiaires, notamment celles utilisant de la thermite, l'emploi du phosphore étant quant à lui encore discuté, il fut difficile de quantifier le nombre de morts. Mais en descendant dans les abris anti-aériens, les sauveteurs ne trouvèrent ni blessés ni cadavres, ils pataugèrent cependant dans une boue épaisse de couleur marron, à la fois visqueuse et glissante. Ce fut la découverte des os qui baignaient dans cette boue qu'il fallut vider avec des pelles et des seaux, qui fit comprendre enfin que sous l'effet de la chaleur les corps avaient littéralement fondu. Développement : Hervé
pousse à fond sur ses bâtons et prend de la vitesse, il contourne
prestement un lampadaire, ramène une jambe qui s'était un peu trop
écartée dans la manœuvre, et traverse la chaussée pour arriver
sur le côté opposé où il s'immobilise sèchement avec un
dérapage contrôlé. C'est aujourd'hui une belle journée
ensoleillée, les rayons du soleil donnent à la neige une jolie
teinte cuivrée. Fais
attention, tu as bien failli te manger le lampadaire ! Hervé
sourit jusqu'aux oreilles, dévoilant ainsi ses dents blanches avec
lesquelles il dévore la vie. Maryse est heureuse elle aussi, elle
n'aurait jamais imaginé pourvoir pratiquer de nouveau le ski, du
moins dans ces conditions, car la glisse sur la neige se développe
désormais en pleine ville, sur les trottoirs ou les chaussées
désertes. Chiche,
je parie que tu peux pas me rattraper ! Maryse
le prend au mot et ressert donc à fond les boucles de ses
chaussures, elle vérifie que les spatules glissent bien, puis elle
s'élance dans la pente qui conduit au faubourg. Hervé positionne
son casque audio sur ses oreilles, il appuie sur la touche qui fait
défiler la vielle cassette, puis se lance doucement à ses trousses,
bien arqué sur ses deux jambes, bras serrés, tête en avant. STOP !
STOOOOOOOP ! ARRÊTE-TOI ! Hervé
n'a que le temps de tourner la tête sur la gauche pour apercevoir
Maryse qui est perchée sur une des grosse bites de trottoir qui
vantaient la virilité des élus. Il fait une grande embardée,
manque de perdre l'équilibre et se rétablit. Maryse
applaudit. Qu'est
ce qui se passe ? Pourquoi tu t'es arrêté là ? Tu es
tombée ? Maryse
descend de son perchoir. Non,
mais la piste accroche, j'ai préféré m'arrêter avant de faire une
chute. Il
passe ses doigts gantés sur le bitume et constate qu'il
accroche. J'ai
remarqué aussi qu'il y avait quelques morceaux de crânes et des os
sur la piste, j'ai eu peur que tu t'en prennes un, ça peut être
plus grave que flinguer la semelle de tes skis. Bon, va falloir
vérifier les canons un par un, tu veux bien me donner un coup de
main s'il te plaît ? Maryse
soupire, mais skier aujourd’hui nécessite de faire des sacrifices. Comme
il y avait les bacs à sable ou à gros sel des routes gelées, et
les canons à eau des manifestations d'infirmières et de pauvres, il
y a désormais les bacs à graphène et les canons à graphène des
pistes urbaines. Tu
m'étonnes que ça glisse pas, celui-ci est mort ! Maryse
fait l'étonnée, son index posé sur sa bouche. Mort ?
Mais il est déjà raide mort, non ? Hervé
allait dire quelque chose, en la regardant il comprend que sa
copine plaisantait, il rit avec elle de bon cœur en secouant la tête
et la barbe ! Encore
un ! Ils
s'avancent vers le malheureux surfeur et évaluent vite les dégâts,
un réflexe indispensable si l'on veut survivre dans ce monde de la
glisse. Bon, la planche s'est brisée en plusieurs endroits et elle
n'est donc pas irréparable, le magasin de toute façon a déjà été
pillé de fond en comble, ils s'intéressent à l'individu habillé
de noir, avec la capuche de son sweat-shirt qui lui couvre la moitié
du visage. Il lève péniblement une jambe en espérant
peut-être se relever, elle retombe sur le carrelage blanc recouvert
des morceaux de verre, il gargouille des mots incompréhensibles, un
sang noir s'échappe de sa bouche et de son nez. Hervé retient son
amie. Tiens regarde, il vient de la zone, comme tu vois il est complètement shooté au graphène. Maryse
est malgré tout peinée. On
ne peut rien faire ? Il bouge encore non ? Il n'est
peut-être que blessé ? Hervé
pousse le corps avec le bout sa chaussure de ski, il revient à sa
position initiale. Non,
à ce stade c'est un miracle s'il était encore capable de surfer,
mais tu sais, les surfeurs ont toujours pris des risques insensés,
et aussi bien pour eux que pour les autres, ils bravent ainsi la
mort, lui il l'aura bravée jusqu'au bout, ce qui est une belle fin
je trouve. Il était d'usage de récupérer dans les habitations le graphène utile à la pratique des sports de glisse, cette matière noirâtre était tout ce qu'il restait des habitants une fois que les micro-caillots sanguins avaient fait leur sombre office. Cela avait commencé par quelques avions qui s'écrasent quand le pilote fait une crise cardiaque, cela débuta sur les trottoirs par des traînées d'un sang encore rouge qui sort du nez, des yeux, et des oreilles, un sang aussi glissant que la glace en hiver, l'odeur des sapins en moins. Certains survivant chaussèrent des bottes montantes en caoutchouc, d'autres ressortir la paire de ski, avec un peu d'imagination on cru à nouveau au père Noël, et la bûche devint celle que l'on plaçait sous les corps pour en extraire non pas une huile très fine, comme avec les cadavres des femmes sous la Révolution française, mais l'oxyde de graphène aux multiples vertus pratiques, un matériau d'avenir aux caractéristiques annoncées exceptionnelles. Tant pis pour ceux qui n'avaient pas appris à skier. Qu'est-ce
que tu fais ? Hervé
avait pris le moribond sous les aisselles et le traînait
laborieusement. Tiens, si tu veux bien, prends le par les jambes, ça sera bien plus facile, je vais l'accrocher dans la courbe, on dit que les anciens aimaient être enterrés devant le paysage qu'ils aimaient de leur vivant. On lui doit bien ça non ? Le surfeur anonyme est ficelé à barrière de protection qui longe le trottoir, il fait face à la piste au lieu dit des courses effrénées, quand ils étaient encore assez nombreux pour organiser des compétitions en petit comité, insultant ou se battant souvent avec des marcheurs qui avaient sorti les raquettes. Dans un dernier sursaut de conscience, mais sans pouvoir relever la tête, le surfeur inconnu ouvre des yeux déjà vitreux, il reconnaît semble-t-il la piste, puisqu'un léger sourire apparaît brièvement sur ses lèvres. C'est
bien, Hervé, ce que tu viens de faire là, tu as su rester très
humain. Pendant que Maryse lui tourne le dos pour vérifier les semelles de ses skis, Hervé pousse discrètement du pied une bassine qui fait office de seau, de telle sorte que le surfeur soit à l'aplomb. Ensuite, quand sa copine s'est suffisamment éloignée pour aller vérifier les autres canons à neige, c'est-à-dire les seaux déposés le long de la piste, il soulève un à un les deux pieds du malheureux et les lâche dedans. Il serait dommage de perdre de cette neige fraîche, d'autant que la saison touche à sa fin. Le liquide goutte encore lentement dans la bassine, les thanatopracteurs qui préparaient les corps à la demande des familles, pour la veillée des défunts, avaient alerté sur le nombre inhabituels de décès et souligné la difficultés à vider le sang. Ceci dit, c'est ce qui faisait que cette neige noire tenait relativement bien, mais Hervé qui est captivé par le spectacle remarque que les minutes s'écoulent elles aussi, il tourne la tête, il est temps de retrouver Maryse et de voir si le bas de la piste est toujours praticable. Les
planqués de la politique, des hommes gras et gros, très imbus de
leur personne juste avant de faire passer in extremis les lois pour
tenter de bloquer les poursuites pénales, avaient participé à
alimenter les stations urbaines de ski, mais les jours si heureux
sont derrière et les skieurs vont devoir se saigner pour vivre
encore leur saine passion. En grimaçant, Maryse s'approche du canon
à neige, le corps d'un publicitaire y est accroché, mais à
l'envers. Le métier de ces salauds consistait non pas à faire de la
réclame pour les nouveaux produits, ce qui aurait été légitime,
mais à violer l'esprit des victimes en le gavant jusqu'à plus soif
de débilités pavloviennes. Alors,
on fait moins le malin ? Ça fait quoi d'être de l'autre
côté ? La
chose ne répond pas, elle roule des yeux et souffle bruyamment par
l'appendice ou tuyau qui est cousu sur ce qui fut une
bouche. J'espère
que tu vas te rendre utile aujourd'hui, n'est-ce-pas ?
N'est-ce-pas ? La
chose ne répond pas, elle n'émet plus qu'un léger sifflement. Maryse
saisit alors le seau posé au pied du canon, elle le soulève le plus
haut qu'elle peut et fait couler du liquide qu'il contient dans
l'entonnoir. Hervé l'a rejoint à cet instant précis. Alors,
il fonctionne toujours celui-là ? Il a l'air un peu ramolli,
non ? Maryse
pose lentement le seau, penche de côté la tête vers Hervé, tout
en serrant les lèvres et fronçant les sourcils. Elle dégrafe son
blouson, elle remonte son pull-over et exhibe ses deux gros seins
qu'elle attrape à pleines mains en les faisant tournoyer, puis en
les pinçant, les tirant et les relâchant. Le tuyau ou l'appendice
de la chose se tend d'un coup sec, une neige noire commence à
jaillir.
100
% non viable pour un producteur : ni propagande pro-LGBT, ni devoir
de mémoire, ni anti-racisme ...
Retour
au monde réel (encore plus dingue et toujours plus enfoncé
dans la fourberie) : En 2017, le général de Gaulle* serait harcelé par la « chienlit »
(« La réforme, oui ! La chienlit, non ! ») qui
aujourd'hui achève son pourrissement de la France (avec ses
créateurs dénoncés comme agents de la CIA, l'Union européenne est le
cheval de Troie imaginé pour détruire les nations qui la
composent). Il serait poursuivi pour « propos racistes »
(« La France est un pays catholique de race blanche et de
culture gréco-latine, sinon ce n’est plus la France »), pour
« antisémitisme » (« Peuple d'élite, sûr de
lui-même et dominateur »), il serait accusé de « nazisme »
pour son rapprochant avec la Russie (« L’Europe de
l’Atlantique à l’Oural »), jugé «
réactionnaire »
en
s'opposant à la politique monétaire destructrice des monnaies (loi
de janvier 1973 sur la Banque de France), recommandant vivement l'or
pour étalon (« En vérité, on ne voit pas qu’à cet égard
il puisse y avoir de critère, d’étalon, autres que l’or (…)
En dépit de tout ce qui a pu s’imaginer, se dire, s’ écrire, se
faire, à mesure d’immenses événements, c’est un fait qu’encore
aujourd’hui aucune monnaie ne compte, sinon par relation directe ou
indirecte, réelle ou supposée, avec l’or »). Vous l'aurez
compris, Charles de Gaulle fut un effroyable nazi aux idées proches
de celles de l'antisémite Alain Soral*, et un raciste complotiste qui
osa dire que la France est française ! Je m'étonne que la Licra
n'ait pas encore exigé de la République qu'elle débaptise au plus
vite les avenues et places portant le nom de ce personnage
incarnant les « forces sombres » de Manuel Valls. Il
convient de considérer avec une extrême gravité que le racisme*
reste particulièrement tenace en province, pour preuve l'excès de blancs et l'indigne provocation des églises
construites au centre de chaque village et qui font le prosélytisme
de l’obscurantisme religieux ; fort heureusement, les "vagues
de migrants" vont restituer à la République maçonnique le
multiculturalisme et le métissage qui sont le phare éclairant le
Monde entier ! C’est tout de même extraordinaire comme les
forces en présence, probablement au service de la globalisation
marchande et des banques assoiffées des épargnes péniblement
acquises - contre lesquelles serait programmée la suppression de
l’argent liquide - ont en France distillé progressivement la haine
de soi ainsi que le redoutable sentiment de culpabilité, au point même
d’asséner
chaque jour l’obligation d'une repentance. Avec la destruction
progressive de la maîtrise de la langue, l’endettement pandémique
et la destruction de la famille traditionnelle, on assiste à la tentative
d’asservissement et de génocide culturel. Le député des
Pyrénées-Altantiques Jean Lassalle : « Régime
vichyste qui ne dit pas son nom (…) Nous sommes tous fichés » !
Le masque démocratique tombe pourtant avec la manière
éhonté dont la Justice semble avoir été
instrumentalisée pendant la campagne présidentielle,
ainsi que l'acharnement à imposer au peuple le compteur Linky*.
Avancée
progressive vers la troisième guerre mondiale ? Général Dominique Delawarde (ancien chef du bureau
Situation-Renseignement-Guerre Électronique de l’État major
Interarmées de Planification Opérationnelle) : « Poutine
sait depuis longtemps qui a monté, contre les intérêts russes, le
coup d’État de Maïdan en Ukraine alors qu’il préparait et
tentait de réussir ses Jeux olympiques de Sotchi. Il sait que
Victoria Nulland, maître d’œuvre US de ce coup d’État, est une
néoconservatrice pure et dure d’ascendance ashkénaze. Il connaît
les liens très étroits qui lient les néoconservateurs US à
l’AIPAC et l’AIPAC à
Israël. Il connaît ceux qui, au Congrès US, s’opposent
aujourd’hui à toute amélioration des relations USA-Russie,
pourtant souhaitée par Trump. Il sait l’influence qu’exerce
Benjamin Netanyahu sur ces « néocons » du Congrès US
(http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8265).
Or le général s'exprime aussi sur le "massacre au gaz" imputé à Bachar El
Assad : « Personnellement, j’ai la conviction intime que nous
sommes en présence d’une nouvelle manipulation avec le massacre au
gaz chimique de Damas et je vais tenter d’en convaincre le lecteur
(…) Ce "massacre" dont nul ne connaît l’ampleur réelle
profite donc aux deux autres parties en cause dans cette affaire.
D’abord aux opposants de Bachar El Assad qui, si intervention il y
a, ont toutes les chances de gagner rapidement leur combat et de
prendre le pouvoir en Syrie. Ensuite aux américains et aux franco
anglais qui souhaitent depuis longtemps affaiblir le Hezbollah
libanais mais surtout l’Iran en supprimant leur allié de toujours : la Syrie de
Bachar El Assad ». Cet article fut publié par Le Grand Soir
(https://www.legrandsoir.info/ingerence-deliberee-sous-pretexte-douteux.html),
le simple fait que ce journal alternatif soit épinglé par le
Décodex de l'immonde
(http://www.lemonde.fr/verification/source/le-grand-soir/) en atteste de manière intrinsèque une
valeur de jugement et une liberté de pensée qui ont fuit irrémédiablement
les "cerveaux" des gens de Gauche (hormis une
poignée d'intellectuels comme Michel Onfray que j'apprécie). Pour
comprendre à quel point la France* est devenue une dictature
molle*, celle de la pensée unique distillée aux zombies,
observons d'un œil perçant la différence de traitement
appliqué aux uns et aux autres selon leurs opinions : critique
du sionisme d'une part (Dieudonné contre lequel l'État
s'acharne),
et de l'autre incitation au meurtre de Donald Trump* (Laurent
Ruquier et Florence
Foresti) qui va dans le
bon sens. Fort heureusement, en ce début d'année 2017,
la Russie a
récupéré la Crimée
(russe en 1792), Bachar El
Assad
est resté au pouvoir,
la Grande-Bretagne a voté son Brixit
et Donald Trump
a été élu,
écartant pour un temps le risque majeur de "troisième
guerre mondiale". Les plus idiots* auront simplement cru voir
le retour de la xénophobie, du racisme et du repli sur soi,
quand en réalité il s'agit de l'échec des
fauteurs de guerre (néocons US).
*
Le terme "sémite" n’est que linguistique
et
non reconnu comme anthropologique (ou déterminant une appartenance raciale), et
bien malgré ce qu'en disent les Sionistes. Cela signifie qu'être
Juif n'est pas l'appartenance à une "race", mais
à une religion et à une tradition (Halakha).
Cependant, l'explication "judiciaire" de Michaël Corinaldi semble être la plus sensée
:
pour le droit talmudique prendre à contre-pied celui romain,
puisque les enfants nés de Romains et de mères illégitimes recevaient la
nationalité de la mère et étaient ainsi exclus de l'héritage du père
(donc de tous les avantages conférés par Rome), origine
pragmatique de la transmission matrilinéaire. Ceux qui aujourd'hui
portent sans cesse l'accusation terrible d'antisémitisme,
pour la moindre critique du sionisme politique, ignorent la plupart du temps
l'étroitesse inouïe de leurs connaissances. Citons alors
Shlomo Sand qui
se considère comme un "post-sioniste" et dont une lecture approfondie
eut
permis à Manuel Valls d'avoir un discours à la fois plus modéré
et fidèle aux valeurs républicaines" : « D'un point de
vue moral et politique, comment ne pas rejeter avec indignation une
identité qui cherche, à tout prix, à se différencier de l'autre
et, en l'occurrence, du non-juif (…) S'agissant d'Israël, comment
ne pas récuser la solidarité de la majorité juive qui s'obstine à
vouloir se différencier de la minorité non juive à laquelle elle
fait subir une ségrégation, et, au nom d'un passé imaginaire,
dépouille de leur terre ceux qui vivent sous une occupation
militaire ? ». A priori, il semblerait que la France
lobotomisée par les médias est mise sous tutelle,
tant du point de vue militaire (l'OTAN) qu'intellectuel (le règne
de la pensée unique), que les thèses complotistes
sont beaucoup plus prises au sérieux aux États-Unis
et que la critique du sionisme ne subit pas une telle terreur en
Israël ! Mais nos intellectuels ont malheureusement abdiqué. 1)
http://www.dailymotion.com/video/x14gtd7_11-9-le-nouveau-pearl-harbor-1-3-les-avions-et-la-defense-aerienne_news J'invite toute personne raisonnable
à regarder ce documentaire, et comprendre - car comment pourrait-il en
être autrement ? - que les accusations de "complotisme" sont aussi
délirantes que celles systématiques d'antisémitisme. La plupart
des journalistes, ainsi que la quasi-totalité des hommes et femmes
politiques, sont ainsi soit privés d'un cerveau en état de fonctionner, soit se soumettent volontairement à la "logique de la
domination".
Considérant alors respectivement leur devoir éthique
ou moral, il s'agit dans ce second cas de salauds
! Les élus qui commencent à paniquer devant la baisse
quantitative de l'électorat, devraient saisir que raconter
des mensonges et menacer devient stérile ! Pour faire taire
la Vérité, il faudra légiférer l'internement
psychiatrique, davantage de corruption de la Presse, et toujours plus
de "stratégie
de la tension"
et de surveillance ! Pour
rire, et dénoncer* un suprémacisme
racial juif,
"Hitler
l'antiraciste"
: https://www.youtube.com/watch?v=iGXH0ieChtY.
Notons qu'avec l'immigration massive en
Europe, il s'agit peut-être d'une identique entreprise de destruction calculée
des identités européennes, ce qui est intrinsèquement
une très bonne chose pour l'hégémonisme américain à l'agonie prochainement
face aux BRICS (mais qui a peu de chance d'arriver en Russie qui
résiste encore bien, grâce à Poutine !). Où débutera
le prochain conflit majeur ? Un des signes précurseurs sera
certainement la flambée du cours de l'or physique, puis,
après le chaos, celles du carburant et des réserves
de nourriture, enfin des armes. Pour prendre la mesure exacte de
l'abrutissement de masse, écoutons encore David Ray
Griffin à propos des passeports des terroristes retrouvés
miraculeusement sur les lieux dévastés des crashs*, ce qui n'est pas
sans rappeler la carte d'identité* laissée par un terroriste
pendant l'attentat contre Charlie Hebdo : « Selon Kean et
Hamilton, une partie de ces preuves consiste en « les quatre
passeports de pirates qu'on a retrouvés, deux dans l'épave du vol
UA93, un ramassé au World Trade Center avant l'effondrement des
tours ... »
(…) Le passeport a été trouvé « quelques
minutes » après la frappe (…) L'idée qu'après que le vol
AA11 eut frappé la tour nord et déclenché un incendie si terrible,
le passeport d'un des pirates ait pu sortir de la cabine et de
l'immeuble pour tomber intact sur le sol est tout à fait tiré par
les cheveux (…) Peut être encore plus tiré par les cheveux, est
l'affirmation selon laquelle les passeports de deux des pirates du
vol UA93 ont été retrouvés sur la zone de chute de l'appareil à
côté d'un des bandanas rouge qu'ils étaient censés porter.
D'après l'histoire officielle … cet avion est entré entièrement
dans le sol parce qu'il est tombé en volant vers le bas à plus de
900 km/h. Cette théorie visait à expliquer pourquoi les gens qui
sont venus sur le site ont tous unanimement raconté ne pas avoir vu
de morceaux de l'appareil, même pas l'empennage (…) On veut donc
nous faire croire qu'alors que le corps de Jarrah, qui se trouvait
dans le poste de pilotage, a été précipité à plusieurs mètres
sous la surface du sol, son passeport qui était vraisemblablement
dans sa poche, s'est envolé hors du poste de pilotage, avec le
bandanas, pour atterrir sur le sol ». Dans un film, cela serait
jugé si peu "crédible", que le scénario ferait hurler de rire les
spectateurs, mais dès qu'il s'agit d'une information officielle les
cerveaux ne sont plus capables de rejeter les analyses
délirantes. C'est alors que ceux qui sont les plus doués
- question capacité cérébrale - sont désignés comme des "complotistes",
c'est-à-dire des déséquilibrés ! Cela fonctionne
bien, qu'importe qu'une minorité de gens ne se laissent pas
berner, car ce qui compte c'est l'avis de la majorité qui
par ailleurs se satisfera toujours d'une Information prédigérée
! AteliE&R (http://www.egaliteetreconciliation.fr/Pourquoi-le-terrorisme-42533.html)
:
Choix de liens selon l'ordre chronologique de cette approche de la guerre imminente :
Ce qui se déroule en Syrie en
2016, avec la propagande de George Soros sur
Poutine qui selon
lui veut détruire l’Europe par les réfugiés syriens, éclaire
sous une lumière plus vive ce qui s'était déroulé en Ukraine. Le fait que la Russie ait réussi à conserver le
territoire historique de Crimée* lui fait maintenir son port en eau
profonde de Sébastopol* pour intervenir plus
rapidement sur les côtes syriennes. Il fut si pénible d'entendre constamment
parler d'annexion de la Crimée (comme d'imaginaire collectif russe)
quand les faits historiques non imaginaires témoignent du
contraire ! Le "traité de Jassy" (en
Moldavie) fut signé le 9 janvier 1792 entre l'impératrice Catherine II de Russie et l'Empire ottoman.
Quand finalement en 1954 Nikita Khrouchtchev donne la
Crimée à l'Ukraine (par un simple décret), c'est un geste symbolique
puisque l'Ukraine fait partie de l'URSS. En 1991 l'Union soviétique se disloque,
il aurait
été fondé que la Crimée à ce
moment-là réintègre
la Russie, d'autant que l'Ukraine risque de rejoindre l'OTAN. Le référendum populaire de
2014 confirmera et de manière particulièrement évidente
cette
assertion de la Crimée russe. Alors, selon la vice secrétaire d’État américaine Victoria
Nuland (à la chaîne CNN), les États-Unis dépensèrent près de 5
milliards de dollars pour aider l’Ukraine (après la chute de l’URSS)
: « Ces fonds étaient destinés à soutenir l’aspiration
du peuple de l’Ukraine en faveur d’un gouvernement démocratique
plus fort, qui représenterait leurs intérêts », tout en
affirmant cependant que ces fonds n’étaient point destinés à
soutenir le mouvement de protestation Maïdan. Les États-Unis auraient ainsi dépensé des milliards de dollars pour libérer le
peuple opprimé, sans aucune arrière-pensée,
cela n'ayant pour ainsi dire aucun rapport avec la réticence de l'Ukraine à
rejoindre l'OTAN ! Pardonnez-moi, je ne suis pas assez idiot pour le
croire ! De la propagande anti-russe, caractérisant le bloc euro-atlantique
déniant à l'Europe son autonomie, découlent
la pensée univoque, le conditionnement. La Presse ne voit jamais
les VRAIS NAZIS : bataillon Azov, Pravy Sektor, Bataillon Aïdar (Les
moutons enragés : « Le bataillon Azov, ouvertement néo-nazi,
comme le suggère du reste son insigne avec la Wolfsangel, est
financé par l’oligarque milliardaire sioniste Igor Kolomoïski, et
recrute des mercenaires étrangers d’extrême droite par
l’intermédiaire d’un ancien légionnaire français qui combat en
Ukraine : Gaston Besson »). Ne sont jamais évoqués par la
Presse les 5 milliards de dollars dépensés en Ukraine par les États-Unis pour renverser son Gouvernement, ni les 500
millions en Syrie pour la même raison, la Russie n'est ainsi jamais
décrite comme défendant ses intérêts, mais comme l'unique
agresseur.
Alors, comment est-il possible qu'il y
ait si peu de langage de vérité ? C'est pourtant évident ou cela
le devient rapidement en fréquentant les hommes dégénérés (sans
parole ni discernement) de ce siècle. Cela tient à plusieurs facteurs : 1) l'ignorance elle-même tributaire du
manque de temps dans une société laïque (déstructurée par le
venin mortel du GODF qui ravage les cervelles dès l'école de la
République !) axée exclusivement sur la dimension marchande, 2) le
fait que l'être humain est intrinsèquement un animal perfide et
cupide (le droit-de-l'hommisme étant la merveille inventée pour
assouvir sans honte les pulsions de la rapine !), 3)
et la soi-disant élite moderne qui
se compose sur la majorité (et
donc place au pinacle l'incompétence et les bas instincts
caractérisant la masse !). Les Guénoniens pensent que tout ceci
caractérise l'âge de fer (ou Kali Yuga), il semble en effet que la
fin est proche, que le "monde moderne" vit ses derniers troubles (avant de finir lui-même dans le feu nucléaire)
! Que
peut-on espérer de mieux ? Peut-être la Russie qui se redresse et
tente de résister au mondialisme pourrissant toute chose (et c'est chez nous
le traité transatlantique) ; elle maintient en effet le sens
véritable de la famille et elle est toujours imprégnée par des
valeurs spirituelles que nos ministres corrompus au niveau de leurs
âmes qualifient de "forces sombres" et d'obscurantisme ! J'ai
soixante ans en 2016, j'ai un avis sûr sur les individus que j'ai
fréquentés au cours de ma vie : je suis ravi qu'une
bonne part soit déjà fourguée dans un trou
du cimetière ! Le bon peuple croit que les hommes politiques sont sincères quand ils font des promesses, puis
il est troublé quand elles ne sont pas tenues ; en vérité,
le
discours pour obtenir le pouvoir se situe généralement aux antipodes des actes pour le conserver, comme en témoignent François
Hollande et son ennemi personnifié par la Finance. La "démocratie" comme les "droits de
l'homme" sont comme les gens qui les ont imaginés ou qui les
revendiquent : si l'on gratte un peu le vernis qui
brille se révèle aussitôt la merde* qui est dessous. Très rares
sont ceux qui possèdent la grandeur d'âme qui distingue les êtres exceptionnels ; l'amour des enfants
et l'attirance
du sexe opposé sont la programmation de l'espèce
qui devient une forme de tyrannie chez les êtres les moins évolués
; quant aux sports des stades, il servent à évacuer en les
canalisant les tensions, abrutissant encore davantage les individus (détruisant - grâce à l'assimilation
et la massification - la personnalité). Je ne pourrais plus regarder la
télévision, à quelques exceptions près
toujours plus rares, elle consiste à vendre en divertissant du temps de cerveau
disponible aux marques. Comme il est facile alors de faire croire
que la Russie a annexé la Crimée ! Avril
2016 : Morale
publique et édification de la masse.
Wikipédia : « La Seconde Guerre
mondiale fut le conflit militaire le plus meurtrier de l'Histoire.
Plus de 60 millions de personnes ont été tuées, ce qui
représentait plus de 2,5% de la population mondiale à l'époque ».
M6 info : « L’ancien président du Front national a été
condamné à 30 000 euros d’amende par le tribunal
correctionnel de Paris pour avoir qualifié, une nouvelle fois, les
chambres à gaz de “détail” de l’Histoire de la Seconde guerre
mondiale ». Ainsi, les 6 millions de Juifs
assassinés ne constituent
pas une partie d'un tout bien plus vaste (soit + 50 millions de non-Juifs
tués). Pourtant, selon le Larousse, le "détail" est
un « petit élément constitutif d'un ensemble, et qui peut
être jugé comme secondaire », et "secondaire" est ce « qui
n'occupe pas le premier rang dans un domaine donné, qui n'a qu'une
importance de second ordre » ou « qui se produit dans un
deuxième temps, comme conséquence de quelque chose, qui lui est
subordonné »). Il faudra se souvenir que ces
10% ne furent pas "secondaires", qu'ainsi donc la mort de membres de ma famille fut
la conséquence indirecte de celle programmée des Juifs.
Cela dit, je rappelle que je suis foncièrement opposé
à la peine de mort - l'ignominie que j'abhorre - et donc
que Le
Pen ne bénéficie aucunement de ma sympathie. Nous retiendrons de cette affaire que
les historiens eux-mêmes ne devraient plus être libres
de déterminer la hiérarchie des faits marquants
dans leur déroulement ; il serait temps que la République
édite un "livret
des vérités officielles",
pour nous éviter de fauter encore. Après tout, n'est-ce
pas déjà ce qu'elle fait à l'école avec
la Révolution française* ?
C'est une identique déformation mentale, induite par le dogmatisme
et la logique de domination, qui fait refuser au massacre des Vendéens
le critère de génocide
(ne serait-ce par le général Turreau !). Mars
2016 : Je suis extrêmement ravi pour tous
ceux qui, fort nombreux, se sont moqué de ma personne en me voyant
manger BIO (et il suffit de voir, aux caisses, le regard désapprobateur
de ceux qui achètent de la saloperie), car l'utilisation des pesticides
augmente en France au lieu de baisser. RT : « Le résultat
annuel du plan de réduction de l'utilisation de ces produits émis
par le ministère de l’Agriculture montre que l’utilisation
des herbicides et des fongicides a augmenté. En 2012-2013
l’augmentation était déjà de 9%. Pourtant, le ministre de
l’agriculture Stéphane Le Foll s’était engagé à réduire de
25% d’ici 2020 le recours aux pesticides dans l’agriculture
française. Cet objectif est encore bien en deçà de celui prévus
pour le Grenelle de l’Environnement qui est de 50% de réduction
d’ici 2018 ». Est-ce une surprise ? Je souhaite à tous
ces gens, qui font en même temps le plein de bidoche sanguinolente,
un bon cancer et un maximum d'empoisonnement ! D'ailleurs, beaucoup
de ces abrutis fument. Une formidable nouvelle pour les patriotes : le retour symbolique de l’anneau de Jeanne d’Arc (https://www.youtube.com/watch?v=J2BjBPJZCr8), et honte que ce ne soit pas du fait de l'État. Excellente vidéo de Dieudonné (https://www.youtube.com/watch?v=RrR-LL57H54). Je suis heureux d'apprendre - par la bouche de Najat Vallaud-Belkacem - qu'a soixante piges "je suis prodigieusement naïf et prodigieusement sot de croire que la quenelle est un geste anti-système". A contrario, je pense qu'il faut être très naïf ou bien sot pour croire vraiment que la quenelle est un geste raciste (ces jeunes incriminés ne me paraissent pas antisémites) ! Le risque est qu'à force de vouloir museler la parole au nom de la lutte contre l'antisémitisme - par l'intermédiaire de la schizophrénie évidente du "délire complotiste" de l'antiracisme - on peut cette fois-ci propager très facilement un antisémitisme qui n'était que larvé. La question est alors de déterminer si l'humoriste est ou non un ennemi utile au Crif et à la politique israélienne ! La meilleure façon de lutter contre l'antisémitisme, et j'acquiesce sans aucune réserve en ce sens, est de ne pas se fourvoyer dans la désignation de la cible ! Tant de bêtise me laisse pantois, au point que le véritable enjeu de l'acharnement politique, en France, semble être la question du souverainisme, bien au-delà du sort honteux de la population de Gaza gênant la politique israélienne. Ainsi, comme pour les fameuses "armes de destructions massives" en Irak, la lutte contre le racisme serait devenue l'outil d'assujettissement de la masse ; depuis quelque temps, Michel Onfray que j'apprécie beaucoup, et juif lui-même, fait les frais de cette chasse aux sorcières, puisqu'il prétend penser et s'exprimer librement.
Février 2016, je modifie quelque peu
ma page des "liens". La priorité est désormais donnée au risque
imminent de guerre régionale (proche de l'Europe) - et
incriminant cette guerre quand celles civiles qui succèderaient semblent préméditées*
avec l'afflux des réfugiés - pouvant dégénérer en guerre mondiale, ce qui serait
le cas sans la modération
de Vladimir Poutine et la maîtrise formidable de lui-même (donnons
cet exemple
: début avorté de la guerre occidentale contre la Syrie
en 2013, puisque la Russie l'a brisée en s'y interposant, cela grâce à l'avance technologique des contre-mesures électroniques, aussi
les S-300).
La Turquie, qui rêve de restaurer l'Empire Ottoman, compte sans doute sur la
protection de l'OTAN pour agresser la Russie, et elle espère
peut-être l'entraîner dans sa guerre contre les Kurdes,
qui n'aurait de cesse tant que l'Europe ne sera pas dévastée*. Pour saisir
ce qui se passe vraiment (et qui échappera jusqu'au bout à la
compréhension infantile de journaux comme La Montagne, et de ses
lecteurs lobotomisés et radicalement désinformés), il convient de
revenir à l'endettement abyssal des États-Unis, à la montée des
BRICS, aux guerres du Moyen-Orient n'ayant pas pour fondement nos
valeurs démocratiques - le "droit-de-l'hommisme" n'étant que
le procédé utile à la fabrication du consentement de la masse
hébétée - mais la suprématie du dollar américain et le pétrole.
Contrairement à ce qu'affirment les médias soumis (une France qui
ne l'est pas moins), la Russie de Poutine n'est pas l'agresseur ni en
Ukraine* ni en Syrie* où les coups d'État ont été préparés et
fomentés par des ONG au service de l'Amérique et probablement ses
services secrets sur le terrain. Il suffit d'écouter les aveux
involontaires de Victoria Nuland (Victoria Nuland Admits : US Has
Invested $5 Billion In The Development of Ukrainian, "Democratic
Institutions"*). La Russie fut ainsi agressée sur deux de ses
positions stratégiques majeures, afin d'empêcher son retour comme
"grande puissance" et de l'isoler du reste de l'Europe (dont l'Amérique
entend conserver une vassalité intégrale, et donc la soumission). Je
remercie le général Vincent Desportes d'avoir eu le courage de dire
que Daech est une création américaine, le général Christophe
Gomart d'expliquer, à l'encontre donc du "fauteur de troubles" BHL,
que la Russie ne s'est jamais préparée à envahir l'Ukraine, et
encore moins l'Europe ! J'affirme aussi, et au risque bien entendu de me tromper (sur des points de détail), que les États-Unis ont besoin
d'une grosse guerre
pour échapper à la déroute financière, aussi
parce que cela correspond à des convictions idéologiques (suprématie morale sur le reste du Monde qu'ils doivent diriger).
Or,
tout cela ne serait pas survenu si l'OTAN* avait été dissoute au
moment de la chute du pacte de Varosovie, ou respecté ses engagement
de ne pas progresser davantage vers l'EST (pour aller
y implanter toujours davantage de bases menaçant la Russie). La responsabilité morale de
la prochaine guerre - qui risque de dévaster une partie de l'Europe
- incombera entièrement à l'atlantisme français
des dirigeants et
leurs subalternes, dont l'exercice du pouvoir est l'accusation systématique d'antisémitisme,
de
complotisme, aussi le contrôle
croissant sur Internet (concrétisation de Minority
Report !). La vaste et funeste entreprise de déconstruction
de la société française, et donc de ses racines
chrétiennes*,
est en même temps à l'œuvre
pour aboutir à une apathie générale*. Le basculement de l'Histoire contemporaine eut lieu le 11 Septembre 2001, nous le devons à cette gigantesque entreprise d'assujettissement qui suivit et dont on peut supposer qu'elle en était la finalité. Toute personnalité politique devrait avoir lu ces deux livres parus il y a de cela une décennie : David Ray Griffin ("11 septembre, la faillite des médias, une conspiration du silence") et Webster G. Tarpley ("La terreur fabriquée, made in USA"*). Il est de bon ton en 2016 de dénoncer le "complotisme", mais jamais la théorie du complot élaborée par la Gouvernement américain, car, ce qui se déroule actuellement en Ukraine et en Syrie est la conséquence directe permise par le 11 Septembre. Parmi les officines de désinformation inversant les fais connus, il convient de citer le groupe ADLE (Parlement européen), en la personne de Guy Verhofstadt : « Outre le comportement aventuriste dont il fait preuve en Ukraine, Poutine ne cesse d’instiller de l’obstructionnisme dans la politique européenne en soutenant les partis populistes et eurosceptiques, d’attiser le conflit au Moyen-Orient via son intervention militaire en Syrie, et par voie de conséquence d’aggraver la crise des réfugiés. L’heure est venue pour l’UE d’ouvrir les yeux face à la menace que représente Poutine, et de commencer à contrer l’agression initiée par le président russe (…) À l’heure où l’attention des États-Unis se trouve captée par la campagne présidentielle , les dirigeants de l’Europe se retrouvent esseulés tandis que l’Ours russe ronge la porte du continent. L’heure est venue de prendre des mesures immédiates (…) Il s’agirait tout d’abord pour les gouvernements européens de mettre rapidement un terme à ce mécanisme par lequel la Russie finance un certain nombre de partis politiques en Europe, en sollicitant si nécessaire l’aide de la CIA pour déterminer la manière dont ces fonds sont transférés ». Ce texte paru dans Les Échos* est intéressant, d'autant qu'il se réfère à George Soros* ; c'est un exercice de propagande dont il convient d'inverser les allégations pour se rapprocher de la vérité !*
Citons Webster G. Tarpley : « Une forme encore plus explicite
de la domination des États-Unis sur le monde s'exprime dans le
Projet pour un nouveau siècle américain (PNAC), mouvement néo-conservateur qui fournit la plupart des hauts fonctionnaires de
l'administration Bush (...) Les auteurs du PNAC, avec le faucon William Kristol
en tête, se penchaient sur le moyen de duper le peuple américain
pour qu'il soutienne les nouvelles aventures engagées à
l'étranger : « Le processus de transformation sera sans
doute long en l'absence d’événement catastrophique catalyseur,
comme un nouveau Pearl Harbor » (PNAC, septembre 2000). C'est
dans cette ambiance fébrile, appelant de ses vœux un nouveau
conflit généralisé pour empêcher quiconque de défier le nouvel
ordre mondial désiré par les Anglo-Américains, ne percevant pas
d'écho à l'esprit belliciste des élites dans le système
démocratique et attendant impatiemment l'aide qu'allait pouvoir
apporter une attaque extérieure spectaculaire, qu'il faut rechercher
les racines du 11 Septembre (...) Le 11 Septembre
apparaît comme un spectacle de mort et de destruction réalisé pour
la télévision, dans lequel toute vraisemblance a été sacrifiée
au profit de l'effet visuel (...) La plupart des gens refusent
de dépasser le stade de l'opinion, qui procède des ombres et des
reflets » (c'est la Caverne de Platon).
Citons le colonel
Pierre-Henri Bunel
: « Ce qu'un combustible d'avion à réaction
peut faire au maximum, c'est une déflagration ; il n'est
pas capable de provoquer une détonation. Les images du choc
sur le Pentagone montrent une boule de feu blanche-froide et brillante
qui atteint quelque chose comme 130 pieds de hauteur, donc c'est
une détonation, le plus probablement causée par des
matières fortement explosives (...) L'aspect de la
perforation du mur rappelle immanquablement les effets des charges
creuses
anti-béton que j'ai pu voir sur un certain nombre de champs
de bataille ». Par la couleur de l'explosion et l'observation
du mur, le colonel conclura à l'impact d'un missile.
Il convient de noter également la trajectoire
d'approche, la vitesse et la manœuvre hautement improbables
pour un avion de ligne, et un exploit pour un pilote non confirmé
! Sur la guerre : Rappelons l'inversion par Michel Foucault de la
formule de Clausewitz (« La guerre n'est rien d'autre
que la continuation de la politique par d'autres moyens », aussi
: « En aucun cas, la guerre n'est un but par elle-même. On ne se
bat jamais, paradoxalement, que pour engendrer la paix, une certaine
forme de paix » & « La guerre est un acte de violence
destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté »)
; pour Foucault, la politique, et ainsi la paix, deviennent la continuation de la guerre par d'autres moyens. Aujourd'ui, il est
question d'imposer le nouvel ordre mondial que n'auraient pas renié ni
George Orwell (1984), ni Aldous Huxley (Le Meilleur des
mondes), avec notamment la surveillance, le fichage, le
contrôle d'Internet, la disparition programmée du papier monnaie,
et la diffusion de la peur (Agamben : « La peur prépare à
tout accepter » - comme avec Je suis Charlie). Clausewitz nuançait sa définition de
paix, parlant d'une "certaine forme de paix" ; celle qui se profile à
l'horizon, en dehors du saccage des pays riches en pétrole et ressources diverses, sera un monde de zombies, ou
vaste élevage concentrationnaire décrit par Giorgio Agamben* : « J'appelle
dispositif tout ce qui a, d'une manière ou d'une autre, la capacité
de capturer, d'orienter, de déterminer, d'intercepter, de modeler,
de contrôler et d'assurer les gestes, les conduites, les opinions et
les discours des êtres vivants (…) Notre époque se caractérise
par la nécessité politique implacable de produire un peuple un et
indivis (…) Il semble qu'aujourd'hui il n'y ait plus un seul
instant de la vie des individus qui ne soit modelé, contaminé, ou
contrôlé par un dispositif (…) Le camp qui s’est maintenant
solidement installé en elle est le nouveau nomos biopolitique de la
planète ». La paix comme prétexte des interventions au
Moyen-Orient, dans les Balkans,
en Ukraine, est la continuation de la guerre, certaines organisations écologiques, sauf celles contre lesquelles le Pouvoir s'acharne,
comme Kokopelli*, œuvrent pour les
multinationales, et une partie des ONG en Ukraine et en
Syrie seraient des officines du renseignement*. Pour saisir la nature
du droit-de-l'hommisme, il est approprié de relever
la formule de BHL : "L’art de la philosophie ne vaut que s’il
est un art de la guerre", puisqu'effectivement sa philosophie de l'interventionnisme fut par les actes une coulée de sang,
une mer de larmes. Observons la Gauche venir soutenir sans
aucune restriction un régime d'apartheid en Israël et
celui en Ukraine dont le Gouvernement putschiste intégra un tiers de néonazis (Serhiy Kvit, ministre de
l’Éducation et membre de Svoboda), l'interventionnisme américain en Europe qui peut aller jusqu'à la
confrontation armée avec la Russie*. En
Politique comme au quotidien, les beaux parleurs font la loi, la
gentillesse et les sentiments nobles - dès lors qu'ils sont sincères
- se retournent contre ceux qui les portent, par ceux qui
y décèlent la faiblesse. La paix a pour fondement la
guerre, les "bons sentiments" les pires bassesses !
Il y a ainsi d'un coté la gouvernance globale, projet de camp de concentration composé de zombies élevés en batterie (pour
le meilleur rendement possible), de l'autre ce qu'Alain Soral appelle
la "Révolte des Nations", mais que Manuel Valls qualifiait de "forces sombres"*
! Le droit-de-l'hommisme a quelque chose d'insupportable pour la
conscience, qui est d'user des meilleurs intentions pour finalement
accomplir les pires besognes, celles qui répugneraient. *
Les valeurs de Droite furent toujours
celles de la tradition, de la famille et des affaires économiques.
La Gauche devrait se centrer exclusivement sur une redistribution plus
équitables des richesses, quand elle est au pouvoir, et ne pas imposer ses visions sociétales (comme le mariage
pour tous qui ne concerne qu'une minorité). Gilles Deleuze avait
relevé l'antinomie pour la Gauche, par principe contestataire, de devenir à son tour étalon : « Être de gauche, c’est être
par nature ... ne pas cesser de devenir minoritaire. C’est dire que la
gauche n’est jamais majoritaire en tant que gauche. Et pour une
raison très simple : c’est que la majorité, c’est un truc qui
suppose un étalon (…) La gauche, c’est l’ensemble des
processus de devenir minoritaires. Donc, je peux dire, à la lettre :
la majorité c’est personne, la minorité c’est tout le monde.
C’est ça, être de gauche : savoir que la minorité, c’est
tout le monde. Et que c’est là que se passent les phénomènes de
devenir ». Quand la Gauche prend
le pouvoir, cela se termine bien souvent par un régime totalitaire, apportant le nazisme
et le communisme, le désastre de la seconde guerre mondiale.
La
Gauche de Manuel Valls n'échappera pas à la dérive totalitaire
en généralisant la terreur intellectuelle, notamment celle
de l'obsession de l'antisémitisme. Or, « Une personne qui veut
construire des murs et non des ponts n'est pas chrétienne », dit le pape François. C'est
la raison morale pour laquelle des chrétiens revendiquent des positions antisionistes, et
qui ne sont pas pour autant antisémites, reconnaissant que les Juifs ont naturellement droit à leur territoire, et
de le défendre, puisque c'est la manière de s'y prendre
qui choque la conscience. Enfermer les individus dans des camps
ou derrière des barrières, comme l'ont fait les nazis et les
bolcheviques, aussi les Khmers rouges, heurte la conscience chrétienne qui pourtant devrait être
rejoint par celle de la Gauche
sur cette question des droits de l'homme. La résistance d'une dissidence d'extrême droite, ou d'extrême gauche, au Gouvernement
socialiste, a peu de lien avec les actes antisémites qui
bien évidemment sont odieux, que je condamne totalement, mais elle
découle de l'évidence que des hommes politiques paraissent
soumis à Israël, qu'alors l'antisémitisme est le
prétexte pour faire taire la critique, avec peut-être pour arrière-pensée ce projet du Grand Israël qui doit s'étendre et
être repeuplé s'il ne veut pas disparaître. L'acharnement à vouloir coûte que coûte faire confondre
antisionisme et antisémitisme, aura été à la fois l'erreur
épistémologique, une trahison de la liberté
d'expression et de conscience de la République, aussi un déni des
valeurs chrétiennes. C'est tout simplement un scandale. Avec la guerre ouverte contre le complotisme, le fait
de voir des antisémites partout et le parti pris communautaire (jeter
de l'huile sur le feu en encensant les Juifs, tout en soutenant
Charlie qui crache sur l'Islam), puis les lois liberticides, auront
été a contrario le moyen le plus sûr de faire se
propager des thèses complotistes et l'antisémitisme ! C'est imbécile et
affligeant, à moins de fomenter
la guerre civile. L'amitié se construit sur le respect
de l'autre, aussi la confiance qui est un partage ou une communion, alors je n'ai pas le sentiment que les États-Unis
respectent l'Europe en y introduisant une crise très grave
en Ukraine, ni qu'Israël respecte les goyim de France quand le Crif
ne cesse de dénoncer les travers antisémites réels ou fictifs de
notre pays ! Dans les deux cas, cela ressemble à un coup de force qui
n'est possible que par la faiblesse de la Nation française et de ses
habitants. Un jour, il faudra choisir : relever la tête ou disparaître. Pour l'anecdote :
Pour l'anecdote, "Le Camp des saints" est le roman de Jean Raspail
(1973), qui évoque désormais une œuvre prophétique sur
la question de fond de l'immigration (elle-même Le Grand
Remplacement chez Renaud Camus) ; les rééditions concrétisèrent au
fil du temps l'impression chez l'auteur du changement des mentalités
passant de l'incrédulité à la révolte, puis à la résignation.
Michel Onfray, qualifié aujourd'hui de réactionnaire*, rejoint
Houellebecq sur le fait que : « La France a renoncé à
l'intelligence et à la raison, à la lucidité et à l'esprit
critique (…) Nous vivons déjà sous le régime de la soumission ».
La police de la pensée est en alerte : le Premier ministre vilipende
l'écrivain juif, de Gauche et pro-israélien, Michel Onfray, qui osera
se référer à Alain de Benoist : « Quand un philosophe
connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique
qu'Alain de Benoist - qui était le philosophe de la Nouvelle Droite
dans les années 70 et 80, qui d'une certaine manière a façonné la
matrice idéologique du Front national, avec le Club de l'horloge, le
Grece - vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu'on perd
les repères ». Réponse cinglante de Michel Onfray qui le
traite de "crétin" (mais
se référant avec prudence au dictionnaire) : « S'il faut une explication de texte à Manuel
Valls auquel ... je disais que, moi qui suis de gauche, je
préférais une idée juste, fut-elle de droite, à une idée fausse
même si elle est de gauche, surtout si elle est de gauche. Quel
philosophe, quel citoyen même, pourrait soutenir le contraire d'ailleurs, sauf à préférer l'erreur et le faux pour des raisons
idéologiques ? Ne pas souscrire à cette affirmation de bon sens
élémentaire revient à dire qu'il vaut mieux une idée fausse avec
BHL qu'une idée juste de droite. On voit où tout cela nous conduit ». Alain de Benoist : « J'ai l'impression que Michel Onfray, dont
Manuel Valls essaye de faire croire qu'il se "droitise" -
ce qui à mon avis est tout à fait faux -, est le symbole d'une
gauche restée fidèle à ses engagements de gauche. Onfray est un
peu la statue du commandeur, il ne cache pas le mépris qu'il a pour
la gauche sociale, libérale, réformiste incarnée par Manuel Valls.
Il a été plus proche dans le passé du Front de gauche, donc, en
s'en prenant à lui, Manuel Valls essaie de se débarrasser de
quelqu'un qui le gêne parce qu'il lui donne mauvaise conscience (…)
Un homme ambitieux et nerveux qui fait des coups de
menton un peu mussoliniens, mais cette espèce de mauvaise humeur
perpétuelle cache plutôt un certain désarroi, une incertitude de
soi. Il fait partie d'une classe dirigeante qui constate que tout est
en crise, que tout s'effondre et qui a le sentiment que le sol se dérobe sous elle
» (source : Le Point). C'est une explication par la peur
qui serait presque pire que toute autre : je crains qu'il ne faille
désormais plus prendre au premier degré la réaction
dogmatique du ministre, en témoigne un recours systématique
aux méthodes disproportionnées ("Calais, 100 policiers pour 20 militaires
qui manifestent en paix" : https://www.youtube.com/watch?v=4ROv6k3S8Ec).
Inquiétant, car à y bien réfléchir,
la peur d'un Gouvernement laisse entrevoir la pire des situations,
ou l'effondrement proche du système. Citons Pablo Servign (terraeco) : «
Avec
une crise financière, il n’y a plus rien dans les distributeurs de
billets ; avec une crise économique, plus rien sur les
étalages. L’effondrement politique, c’est l’apparition de
mafias, de l’économie informelle, de la corruption et la machine de l’État se déglingue. C’est le bloc soviétique dans les
années 1990 ».
Mais alors que la Russie renaît de ses cendres ! En attendant, il me semble
que c'est la Gauche socialiste qui a "perdu
les repères",
d'abord en se soumettant à la puissance des banques
et ensuite en devenant liberticide. La guerre, pourquoi serais-je contre ? Personnellement, le spectacle de la guerre ultime me paraîtrait extrêmement divertissant, d'autant que je n'ai plus aucun projet, puisqu'ils ont tous été brisés par les uns et les autres, les gens passant leur temps à s'enculer au travail et dans leur famille. Les valeurs de le Républiques si chères à Manuel Valls sont en réalité le culte de l'individualisme forcené, une perte des repères religieux ayant rendu l'Homme non pas semblable à une bête, mais bien pire que la bête la pire des bêtes ! Je me suis fait prendre la maison de ma famille par un Auvergnat qui a nommé ma compagne gérante (placée en garde à vue) de sa société, et sans la rémunérer, nous bloquant six longues années dans un taudis ; voilà comment j'ai récupéré l'héritage de ma famille, après une quinzaines d'années passées avec le RMI, réalisant malgré tout les quelques photographies de ce site. Quant au taudis actuel, il ne fut pas habitable pendant longtemps, car bien entendu il est impossible d'avoir affaire à des artisans sans aussitôt se faire voler ou enculer. En difficulté, j'ai fini par écrire au ministère de la Culture pour solliciter son aide, la conséquence fut la radiation immédiate par le préfet. La guerre, pourquoi serais-je contre ? De ma famille j'avais gardé un meuble anglais signé, une commode magnifique ! Juste arrivé, je la déposai à la cave (cave depuis ravagée par les inondations et les rats), je la protégeai avec plusieurs épaisseurs de draps et d'épaisses couvertures, et j'expliquai aux artisans auvergnats que ce bien m'est particulièrement précieux. Lorsque je revins, je découvris les draps et les couvertures découpés en morceaux, les artisans s'en étaient servis pour nettoyer leurs outils ! Sur la commode, avaient été jetés les gravats et la canalisation d'égout ! Parfois, je me demande si je ne ferais pas mieux de remplacer les paysages de mon site par mes excréments, car les gens actuels ne valent pas mieux que des excréments.
Puisque cette page est celle des liens,
voici le plus important, celui d'un artiste peintre de grand talent
et ami d'enfance, Gilles Peyrache* décédé fin décembre 2015. Je n'ai pas l'intention ni la capacité
de faire une bibliographie de Gilles Peyrache, ni la prétention
d'une présentation exhaustive, ne l'ayant pas beaucoup, ou
pas assez
fréquenté dit-on en pareille circonstance, mais le peu de souvenirs
que j'ai suffisent à un jugement sain (sur une expérience mémorable). Nous avions fort heureusement des points de désaccord,
mais il ne s'agit pas de faire ici étalage de la vie privée ; d'une
humeur constante, il était d'un abord beaucoup plus agréable que je
ne le suis et toujours prompte à se montrer amical et versé dans
l'art d'approfondir les sujets de discussion qui ne manquaient
jamais. Concernant son art pictural, ses toiles et ses dessins, j'ai
conscience qu'il transcendait et de très loin mes photographies,
même s'il me complimentait à l'occasion, avec beaucoup de pudeur
concernant mes dérapages et ma violence verbale trop souvent non refoulée, ce dont je ne devrais pas me vanter. J'invite donc, si le
temps vous presse, et puis pour aller à l'essentiel tout de même, à
ignorer et oublier mon présent texte - qui est finalement, maintenant, moi en face de moi-même - et à ouvrir son site encore
en ligne, pour vous laisser subjuguer, submerger même, par une œuvre éminemment poétique et prodigieusement esthétique. Fait étonnant
- mais nous savions tous deux que le hasard n'existe pas -, je suis allé
à son enterrement le jour de l'anniversaire de mes 60 ans, arrivant
très en retard* à cause de très nombreux incidents qui se
succédèrent toute cette horrible journée, comme pour peut-être
me tirer de ma peine. (Gilles
Peyrache - reproduction interdite sous peine de poursuites) (Gilles
Peyrache - reproduction interdite sous peine de poursuites)
Cet
événement génère un choc terrible au sein de ma psyché et la
dévaste en partie. En dehors des souvenirs qui reviennent à la
conscience, ce qui est le lot commun de ceux qui perdent des proches,
je ressens une profonde colère du fait d'un sentiment d'injustice et
de gâchis, considérant tout ce que cet artiste et ami avait encore
à faire partager, et j'ai l'impression de ressentir au fond de
moi-même le profond manque de son âme arrachée si brutalement.
Contrairement à mon site, le sien ne pratiquait ni la violence verbale ni l'invective
- pas davantage de vulgarité ou de
provocation - il manifestait uniquement l'amour du beau, l'harmonie
et la quête
permanente de l'Être,
et son site Internet porte et
transmet toutes ces valeurs traditionnelles. Dans le monde actuel,
nihiliste et moderne, ce qui est un pléonasme, une telle œuvre ne
peut susciter que l'incompréhension ou le mépris, en
témoignait sa
demande d'obole versée à son œuvre. C'est certain, une telle vie
et la recherche du vrai sens sont étrangères aux valeurs de la
République qui nivelle la société, et au ministère de la
Culture*
davantage charmé par Ben (Benjamin Vautier) qui eut le bon
sens, pour plaire, d'écrire que "le beau est laid", et déclara :
« Je cherche systématiquement à signer tout ce qui ne l’a
pas été. Je crois que l’art est dans l’intention et qu’il
suffit de signer. Je signe donc : les trous, les boîtes mystères,
les coups de pied, Dieu, les poules, etc. Je vais être très jaloux
de Manzoni qui signe la merde et qui me volera l’idée des
sculptures vivantes »,
un discours délirant et
pseudo-intellectuel, un faux art iconoclaste propre à
attirer la reconnaissance du ministère de la "Culture" qui le fera
"officier de
l'ordre des Arts et des Lettres" en 2012. Cette imposture que
je
dénonce, en espérant que mon ami m'eût pardonné la sinistre
comparaison, illustre mon dégoût des fausses élites
actuelles. Honte à elles ! J'invite à visiter ce site d'un
artiste digne de la
fonction sacrée de l'Art, espérant qu'il puisse être
maintenu pour
ne pas sombrer trop vite dans l'oubli. Gilles m'aura fait
découvrir
les écrits de René Guénon et la musique
du compositeur anglais Ralph Vaughan Williams scandaleusement ignorée
en France. Paix à ton âme mon ami, l'âge de fer
broie déjà ce Monde ! (Pour Ben, faire de l'art c'est, entre autres choses subtiles, et toujours en le signant : "pisser sur un mur", "sortir une boulette de son nez", "cracher par terre" ou "vomir" ; cela l'est également pour le ministère de la Culture, par procuration, puisqu'il a promu l'artiste "officier de l'ordre des Arts et des Lettres". Ben est sans doute humble, car il aurait pu facilement devenir "commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres", un titre encore plus prestigieux, la crème de la crème de l'art, il lui aurait sans doute suffit de s'enfoncer un doigt dans le cul et d'agiter sa merde en brandissant son bras ou signant avec, et ceci aurait pu faire une affiche formidable pour promouvoir le mariage pour tous. Cependant, je subodore que pour devenir ministre de la Culture, il faut en faire bien davantage, mais là je n'ai aucune idée ou la garde pour moi. Alors que beaucoup d'artistes en France sont plongés dans la misère les incapacitant, l'État français aura quand même acheté 232.000 euros un urinoir de Marcel Duchamp ! Wikipédia : « En janvier 2007, la cour d'appel de Paris condamne Pierre Pinoncelli, qui avait légèrement dégradé la Fontaine (à pipi) à coups de marteau, à trois mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve (et cela se comprend bien : voilà enfin une personne "saine d'esprit" !) et 14.352 € au musée pour remboursement des frais de réparation (il est facile de trouver des urinoirs). Le musée national d'art moderne avait réclamé 2,8 millions d'euros de dommages et intérêts mais les juges n'ont pas statué sur le caractère artistique de l'œuvre, et considéré que seul l'État pouvait se constituer partie civile en l'affaire (il s'y connaît le bougre en art !) ». "Merde quand même" ! Il faudrait tout de même prendre conscience du monde dégénéré dans lequel on vit. L'art est la rencontre de la poésie et de la maîtrise d'une technique vouées toutes deux à frôler la perfection pour se manifester dans la plénitude de l'être (ou la dimension onirique). Pour la poésie un mec choisit un urinoir, pour le savoir-faire ce même mec va dans un magasin acheter un produit standard de peu de valeur marchande, puis ce mec appose sa signature et décrète que c'est de l'art ! La farce est effectivement drôle jusqu'à ce qu'un musée et un tribunal considèrent que c'est sérieux. Il convient d'y réfléchir : lorsque l'on descend aussi bas dans les profondeurs du non-sens, c'est peut-être le signe que ce temps arrive à son terme, qu'il est justement temps pour cette civilisation de disparaître à son tour, ce qui risque de se passer. Il est sensé de s'en réjouir. L'art contemporain utilise la démonstration conceptuelle pour se justifier lui-même, en effet il ne montre rien (dé-montrer signifie ne pas montrer, comme dé-faire pour faire), et il ne dévoile rien, si ce n'est qu'il montre qu'il ne dévoile rien, c'est à dire que ce rien est un pur néant. Briser l'urinoir qui se prend pour la "fontaine", c'est le geste symbolique de la vie agissant contre le néant, restituer à l'art sa fonction sacrée, une autre vertu étant de mettre le Monde à l'endroit (appréhender les choses dans leur nature), pour nous recentrer et devenir réceptifs à la beauté du Monde. Lorsque moi-même je photographie des rochers - qui certes sont des rochers comme un urinoir est un urinoir - ou que je recherche une symétrie dans la page, je réalise une structure fractale avec la partie intégrant le tout, mes rochers et mon sable créant un espace et devenant des paysages, et chaque photographie étant elle-même une séquence qui succède à une autre, avec répétition ; le symbole y procède de l'archétype pris comme modèle ou idéal inconscient, il structure le langage que je postule partager avec mes photographies, avec la prétention de communiquer un sentiment numineux. Aussi le symbole, qui apporte de la profondeur à l'objet, n'est pas quelque chose que la pensée humaine peut créer (il n'est donc pas un signe), il est organisé de manière inconsciente par l'archétype qui reste l'organisateur psychique hypothétique, infinies traces d’expérience héritées de part la longue phylogénèse de notre psyché (induisant une codification). C'est pourquoi certains trouvent mes photographies belles, c'était le sentiment de Gilles. L'archétype comme contenu inconscient, il se pourrait effectivement que chez Duchamp l'urinoir ait évoqué une "fontaine", à la manière dont on regarde les nuages et voit quantité de visages (c'est un processus du cerveau), et d'ailleurs il l'a retourné. Mais sa démarche est tout autre : « Il (M. Duchamp) l’a choisie. Il a pris un article courant de la vie et fait disparaître sa signification utilitaire sous un nouveau titre. De ce point de vue, il lui a donné un sens nouveau » ; il s'agit d'une impulsion "intellectuelle" qui ne procède ni de l'inconscient collectif (pour Jung, abaissement du niveau de conscience par diminution de l'attention), ni de son contraire : le "processus d'individuation", mais du nihilisme de la modernité. Cet art "contemporain" est donc une tâche de déconstruction et de rupture du lien. C'est la mort ! Ceci amènera Ben à signer - et s'approprier - tout et n'importe quoi ; et parce que c'est tout, c'est justement n'importe quoi, me permettant de faire un clin d'œil à Gilles, évoquant le règne de la quantité et les signes des temps de René Guénon. Je dois y apporter quelques remarques. Le plaisir à contempler une œuvre est celui de l'âme se nourrissant de beauté, nous replongeant au sein de l'âge d'or : « L'art est la nourriture de l'âme. Et l'âme se nourrit de beauté. Parce que la beauté, par l'harmonie qui la génère, éveille le souvenir de ce temps où l'âme se connaissait elle-même dans la satisfaction de son amour », comme Gilles le définit si justement, me faisant également préférer le concept d'âme à celui des archétypes ancrés dans l'inconscient. Ensuite, quelle peut être l'entéléchie, aussi bien dans la philosophie d'Aristote (actualisation) que dans celle de Leibniz (perfection), d'un artiste qui expose la surface du sol, de celle qui laisse tomber de son vagin des œufs remplis de peinture ? Surenchère de transgression ! Nathalie Heinich : « Les transgressions "contemporaines" portent sur les cadres mêmes permettant de désigner un objet comme une œuvre, c’est-à-dire les normes ontologiques de l’art (la question est de savoir si l’on a bien affaire à un artiste, et à une œuvre d'art) (…) Il faut souligner ainsi le peu de scandales que suscitèrent les happenings ou les "performances" du mouvement actionniste viennois dans les années 1960 (auto-mutilations, masturbations et défécations en public), ou encore d’un Michel Journiac dans la France des années 1970 (fabrication et dégustation collective de boudin à base de sang humain (…) Il n’y a rien de plus à comprendre, dans le scandale, que ce qui fait le scandale – un composite de valeurs transgressées ... et ce que fait le scandale – des valeurs réaffirmées, des collectifs d’indignation, et des histoires à raconter ». Je pense qu'il manque, à cette analyse d'une psychologue, la dimension spirituelle. En effet, la modernité n'est plus à même de mesurer autrement qu'en étant elle-même l'instrument qui mesure, et où toutes choses sont égales. Je ne pense pas que les artistes de l'art contemporain vomissent consciemment, ou même qu'ils puissent connaître la projection d'une chose dans son apparence, ce que René Guénon rappelait avec les masques : « Les masques de carnaval sont généralement hideux et évoquent le plus souvent des formes animales ou démoniaques, de sorte qu’ils sont comme une sorte de "matérialisation" figurative de ces tendances inférieures, voire même "infernales", auxquelles il est alors permis de s'extérioriser. Du reste, chacun choisira tout naturellement parmi ces masques, sans même en avoir clairement conscience, celui qui lui convient le mieux, c'est-à-dire celui qui représente ce qui est le plus conforme à ses propres tendances de cet ordre, si bien qu'on pourrait dire que le masque, qui est censé cacher le véritable visage de l'individu, fait au contraire apparaître aux yeux de tous ce que celui-ci porte réellement en lui-même, mais qu'il doit habituellement dissimuler. Il est bon de noter, car cela en précise davantage encore le caractère, qu'il y a là comme une parodie du "retournement" qui, ainsi que nous l’avons expliqué ailleurs, se produit à un certain degré du développement initiatique ; parodie, disons-nous, et contrefaçon vraiment "satanique", car ici ce "retournement" est une extériorisation, non plus de la spiritualité, mais, tout au contraire, des possibilités inférieures de l'être ». Il ne faut donc pas s'insurger contre l'art contemporain, puisqu'il nous permet de voir directement par ses yeux morts - et non au tréfonds de l'âme qu'il a perdue - la modernité éternisant la "fête de l'âne" et celle des "fous", il s'avère donc inutile d'opposer les artistes aux œuvres, tant ils fusionnent au sein de la dissolution de l'être poussée à son paroxysme. "Le Rêve" (femme dont une bite sort du coté du visage difforme !), de Pablo Picasso (1932), fut vendu 158 millions de dollars à au Steven A. Cohen, et "Woman III" (représentation de la femme digne de Reiser), de Willem de Kooning (1953), 162 millions de dollars à ce même Steven A. Cohen ("the fourth most expensive painting ever sold"), comme quoi la laideur est une valeur sûre ! Gilles, et j'en étais très heureux pour lui, a réussi à réaliser son rêve d'adolescent, vivre de sa peinture, plutôt des cours qu'il donnait en tant que professeur d'histoire de l'art (et professeur que semblaient aimer ses élèves). Moi-même, je n'aurai jamais réussi sur cette voie, le maximum que me proposa un agent artistique, pour que je lui cède toutes mes photographies, fut 500 francs, ce qui fait moins de 80 euros pour toute une vie ; alors, un urinoir à plus de 200.000 euros, cela vous écrase la figure. Une artiste peintre que j'apprécie beaucoup, Aude de Kerros, est très avisée de pourfendre l'imposture de l'art contemporain : « En 1917, Marcel Duchamp présente à New-York, comme une œuvre d'art, un urinoir intitulé "Fountain". Ce qui est perçu comme une plaisanterie constitue en réalité un piège, une bombe à retardement qui va bouleverser l'art de la seconde partie du XXe siècle (…) Il suffit d'indexer le concept à des objets grâce à un discours ; il ne crée plus, il décrète que l'art a désormais une base conceptuelle (…) L'art contemporain se veut seul art légitime et Buren résume cette volonté éradicatrice : « Merci à Rembrandt, Picasso, Ucello, Rubens, Monnet..., de nous montrer tout ce qu'on ne doit plus faire et qui n'aurait jamais dû être fait d'ailleurs » (…) Cet art contemporain de dernière génération joue un rôle important dans la stratégie du "soft power". Il est l'art international autour duquel une hyperclasse mondialisée organise sa vie sociale sans frontières. Ces nouveaux féodaux n'ont en commun ni nation, ni culture, ni religion, ni races, ni idées politiques, mais une capacité financière qui permet des solidarités allant au-delà de toutes les identités ». Pourtant j'écoute volontiers et avec plaisir une certaine musique contemporaine (Ligeti, Stockhausen, Meredith Monk, etc.) qui heuterait encore la génération actuelle habituée au seul bruit saccadé. Par rapport aux arts plastiques, celle-ci semble davantage intellectualisée que conceptualisée (le public en est plus restreint). Qui pourrait expliquer à Monsieur Buren que ses lignes répétitives et froides sont totalement privées du charme inouï de l'art rupestre, de l'art pariétal en général, comme la Dame de Brassempouy ?) Gilles Peyrache : « L'art est la nourriture de l'âme. Et l'âme se nourrit de beauté. Parce que la beauté, par l'harmonie qui la génère, éveille le souvenir de ce temps où l'âme se connaissait elle-même dans la satisfaction de son amour ; ce temps où rien ne la séparait de l'objet de ses désirs. Aucune distance entre la nature et l'homme, entre l'homme et la femme, entre la créature et Dieu. De ce point de vue l'art de la peinture est post-lapsaire. L'Humanité originelle n'avait nul besoin de peindre le Monde ; et lorsque le chasseur, un jour, trace sur la paroi d'une grotte l'image de l'animal totem, c'est un acte magique par lequel il rejoint l'identité secrète de la bête et s'approprie son mana. Peindre c'est abolir la distance qui nous sépare des êtres et des choses, les réintégrer dans son cœur pour donner à voir aux autres regards ce qu'elles ont d'essentiel et d'éternel. C'est dans ce hiatus, entre la conscience de la séparation et l'élan vers l'unification, que se déploie le champ de la peinture. L'œil de l'artiste choisit parmi les objets du monde ceux qui éveillent en lui l'écho profond de cette harmonie que la main de l'artisan façonnera par la ligne et la couleur ». Maintenant que l'artiste peintre si extraordinairement sensible et réceptif au Monde (tant intérieur qu'extérieur), homme cultivé et écrivain, mais aussi astrologue confirmé (il avait toutes ces qualités que le monde moderne fractionne) s'est éteint, il est fort à craindre que la dispersion de son œuvre immense puisse être une seconde mort, et notamment les toiles qui mériteraient d'être regroupées dans une collection. Ce risque du site, de disparaître, m'intime le devoir de sauvegarder dans l'urgence une partie de ses textes de 2015, plus particulièrement ce qui a trait au monde qui nous entoure, ce qui est de l'ordre du plus intime et de la Tradition étant hermétique pour les non initiés : Gilles Peyrache : « Je maintiens tout ce que j'ai écrit récemment au sujet de la troisième guerre mondiale et de la descente infernale qui s'accélère. Et je constate d'ailleurs qu'une personnalité aussi éminente que le pape François a lui-même déclaré que nous étions bel et bien engagés dans un tel conflit mondial. Mais encore une fois, il ne s'agit pas de prêcher la fin du monde, mais de rappeler la nécessaire fin cyclique d'une période de l'histoire. Rappelons à ce sujet que l'expression utilisée par saint Mathieu et qu'on traduit à tort par "fin du monde" est en réalité, en grec, sunteleia tou aiôniou (et non sunteleia tou cosmou) : c'est-à-dire la fin de l'aiôn et donc d'un âge du monde (…) Si j'ai été un lecteur d'Hara Kiri, de Fluide glacial ou de l'Écho des savanes dont l'humour libertaire et décapant me convenait, je n'ai pas été un lecteur de Charlie Hebdo (du moins dans sa dernière mouture), tout simplement parce qu'au gros rire corrosif et tous azimuts du professeur Choron, s'était substitué un humour formaté, au service de l'idéologie dominante. Charlie Hebdo était devenu un journal bien-pensant et même un fidèle serviteur du pouvoir, déchaînant son artillerie lourde de façon très ciblée et très sélective (…) Ceux qui viennent de mourir d'une façon aussi tragique n'ont-ils donc jamais eu conscience que les images et les mots peuvent être extrêmement violents et même "inciter à la haine" pour reprendre une expression officielle ? Il est vrai que nous vivons dans un monde saturé d'images où la violence est banalisée ; mais a-t-on oublié les querelles qui ont régulièrement agité l'Occident sur la légitimité des images ? A-t-on oublié les iconoclastes et, au seizième siècle, toutes ces églises mutilées par des huguenots fanatiques ne supportant pas le culte des saints et de la Vierge ? Charlie Hebdo ignorait-il vraiment que pour toute une part de l'Humanité, une image peut avoir un caractère sacré et, à l'inverse, la non reproduction de l'image d'un prophète vénéré ? N'ont-ils jamais pris conscience que cette accumulation de violence antireligieuse engendrerait un jour un choc en retour, surtout dans un contexte incandescent, alors que le Moyen-Orient est devenu à la suite de nos interventions irresponsables un chaos sanglant ? (…) Mais de quelle liberté est-il vraiment question ? Je remarquerai d'abord que faire de Charlie Hebdo un symbole de la liberté d'expression est tout de même un peu fort ! Car enfin, la liberté d'expression, la vraie, n'est-ce pas laisser la parole à son contradicteur ? Si Charlie Hebdo s'était seulement contenté de défendre les idéaux de la gauche par le talent de ses dessinateurs… mais voilà, il fallait aussi censurer tous ceux qui ne pensaient pas comme eux, exiger leur déportation médiatique, faire condamner par la justice les dissidents et même demander officiellement à l'État d'interdire un parti politique contraire à leurs idées ! Quel exemple de liberté d'expression ! La liberté d'expression c'est d'abord – et surtout ! – donner la parole à l'autre, à celui qui ne pense pas comme moi, celui dont je peux même exécrer le point de vue. En dehors de cela, il ne peut y avoir de liberté d'expression. Mais en vérité, aucun gouvernement n'a jamais permis une totale liberté d'expression et la démocratie moderne ne fait pas exception. Il y a aujourd'hui en France des mots qui ne peuvent être prononcés publiquement et des sujets qui ne peuvent être abordés sans susciter la réprobation publique, l'exil médiatique, voire même l'exclusion sociale ou la prison (…) La liberté ce n'est pas de faire n'importe quoi n'importe quand – c'est-à-dire suivre les pulsions du moment – auquel cas on ne peut plus être considéré comme un être libre. La liberté, c'est d'abord la liberté de choisir en dehors de toute contrainte et de faire acte de volonté. « Dieu a créé l'homme libre, non pour qu'il lui soit permis de faire ce qu'il veut, mais parce qu'au lieu d'être obligé de faire ce qu'il doit par nécessité de sa nature, il agit en vertu d'un libre choix procédant de son propre conseil » (Saint Thomas d'Aquin) (…) En même temps que celui de la liberté d'expression, un autre grand drapeau a été agité ces jours-ci, celui de la laïcité. Rappelons d'abord aux amnésiques que la laïcité est un concept chrétien dérivé de la séparation du spirituel et du temporel et fondé sur la parole du Christ « rendez à César ce qui est à César. » La société médiévale a naturellement distingué les clercs et les laïques ainsi que le pouvoir temporel et l'autorité spirituelle. Mais cette distinction ne signifiait pas exclusion et opposition. Bien au contraire, l'État laïc était fondé sur les grands principes de charité, de justice et de partage prônés par le christianisme, qu'il se devait de faire respecter. Les droits de l'homme eux-mêmes sont nés de la pensée chrétienne. Seulement voilà, on voit très bien qu'après la Révolution Française, la société se veut tout entière laïque, mais surtout tend à faire du laïque un être sans religion, ce qui n'était pas le cas auparavant. L'idéal démocratique moderne rêve d'une société areligieuse ou, du moins, où chacun pratiquerait sa petite religion individuelle et privée qu'il ne devrait surtout pas revendiquer en public. Malheureusement une telle société, qui n'a jamais existé nulle part, risque fort de ne pas être viable. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce qui fonde une société, c'est justement, toujours et partout, le sentiment partagé d'appartenir à une communauté spirituelle. Le lien qui unit l'homme par la religion (religare) est fondamental. Cujus regio ejus religio. Cet adage ne souffre aucune exception (…) La morale laïque se propose de remplacer la religion jetée dans les oubliettes de l'histoire. Le problème c'est que toute morale est relative. Dans une société traditionnelle fondée sur le droit naturel et unie par le lien spirituel, le monde se fonde sur la Révélation, ce qui le sauve de son relativisme et ce qui explique en même temps pourquoi des religions différentes n'ont pas forcément la même morale. Or dans un monde individualiste, la morale ne peut plus être en dernière instance que fondée sur l'intérêt de chacun... C'est d'ailleurs bien ce que nous propose le libéralisme... La défense de la société libérale : voilà donc le troisième étendard brandi ces jours derniers. Mais il en est du libéralisme comme de la liberté d'expression : liberté ou libéralisme que de crimes commet-on en ton nom ! Le jeu naturel de l'offre et de la demande était jadis contenu dans certaines limites posées justement par l'autorité spirituelle. Ainsi l'église interdisait-elle prêt avec usure qui est aujourd'hui un des grands maux dont souffre l'économie moderne. Pervertissant l'idée de liberté, le libéralisme a instauré le règne de l'argent roi. Comme l'a montré Schooyans dans La dérive totalitaire du libéralisme, le libéralisme secrète un système où chacun n'a en fait de droit qu'en proposition de sa force. « La tyrannie de l'économisme, ainsi qu'on l'appelle aujourd'hui, c'est-à-dire l'économie érigée en système absolu et fermé sur lui-même, libéré de toute contrainte d'ordre supérieur, engendre les pires méfaits et prépare des catastrophes » (Jean Hani, Le monde à l'envers) (…) J'évoquais le premier janvier dernier, la guerre mondiale dans laquelle nous sommes plongés. Aujourd'hui le terrorisme est une des formes privilégiées de cette guerre. La guerre civile que de tels actes peuvent engendrer en est une autre. Reste à savoir à qui profite le crime… De toute façon, je crains fort que musulmans, juifs, chrétiens et athées, tous auront à pâtir de ce qui se prépare dans l'ombre de ceux qui ont tout intérêt à gouverner par le chaos (…) Et c'est bien au nom de la peinture que je continue malgré tout – et même envers et contre tout. D'ailleurs les récents événements, qui, entre autres sinistres conséquences, vont maintenant plonger la France dans la dictature la plus odieuse de la pensée où opinion et délit deviennent synonymes (contrairement à la tradition du droit républicain et contre le droit naturel tout court) ne peuvent que m'inciter, à m'isoler dans le laboratoire de mon atelier pour œuvrer plus que jamais… en marge ! (…) Il est nécessaire de retrouver un espace où la parole se libère. Tout ce qui circule sur la toile et tout ce qui se publie aujourd'hui est tellement compassé, étriqué, modelé par une autocensure permanente dont la majorité des auteurs n'ont même plus conscience ! Certes il y a ceux qui dénoncent cette censure générale comme le courageux Jean Bricmont (« La république des censeurs ») et bien sûr, ceux qui la bravent, tous les dissidents, les "infréquentables", les politiquement très incorrects qu'on invite jamais à l'antenne et dont les ouvrages circulent hors des grands circuits (…) C'est justement pour cela qu'il faut écrire pour soi sans rien s'interdire, quitte à rendre cela public à la veille de sa mort (ou après…). Et puis, cette manie de tous ces insignifiants qui chaque jour déversent leurs commentaires insipides sur les informations déformées charriées par le torrent boueux des officines médiatiques de propagande ! Aucun intérêt (…) En France, toutes les valeurs spirituelles, intellectuelles et historiques s'effondrent à une vitesse effarante ! Sans oublier la crise politique qui, dès le début du mois d'avril, a fait exploser le dernier parti de résistance nationale où certains avaient placé leurs espoirs, oubliant cependant que l'état de décrépitude avancée des états modernes nécessiterait bien plus qu'un simple renouvellement "démocratique" ! Et maintenant dans ce désert parlementaire, les derniers résistants à l'instauration de l'ordre mondial espèrent encore redresser la situation à la faveur d'une crise. En vérité, j'en doute fort… Non pas de l'arrivée imminente d'une telle crise, mais en vérité de la possibilité d'une quelconque restauration... Il me semble que nous sommes au contraire définitivement sortis de l'histoire et d'ailleurs le gouvernement mondial prévu s'effondrera de lui-même comme un château de cartes, pour cette raison même (…) Le chaos total dans lequel s'abîme le monde actuel est paradoxalement le signe de cette inévitable transformation cyclique... En attendant donc, au-delà des folies, des trahisons et des bassesses qui nous entourent, continuons à œuvrer tant que cela est encore possible » (2015, extraits). Pour comprendre à quel point l'art
contemporain s'est coupé de l'Être en se répétant lui-même à
l'infini, ce que Gilles Peyrache a par ailleurs fort bien décrit, j'ai cité le pauvre Ben contre qui je n'ai rien
personnellement, mais qui concrétise en tant qu'exemple connu
ce que je voulais dénoncer et qui va beaucoup plus loin que
l'individu, l'objet étant la reconnaissance officielle comme
artiste, ce dernier étant le médium de la fausse émancipation démocratique. Il convient de lire et
relire le traité « Qu'est-ce que la beauté ? » de Jean
Brun et Boris Lejeune, pour saisir - et ce malgré la difficulté d'une
écriture située à un niveau élevé
- comment la fonction sacrée de l'art était le combat métaphysique de l'Être contre le
Néant. Ben qui signe des objets pour en faire de l'art, et se les
approprier de manière marchande, est l'entreprise à rebours de la
manifestation de l'Être, comme en témoigne l'aspect décousu et
bordélique. Cet art de Ben est celui de la mort de l'Être, ou
retranchement de cet Être qui laisse la place au sens extrapolé
de l'étant : « Car la mort de l'art est réclamée
au nom de considérations en apparence complètement opposées, mais
qui ont cependant une même racine : celle de la revanche que veut
prendre le Monde contre la beauté qui, née dans le Monde, n'est pas
née de lui ». Je partageais avec Gilles l'idée que le
démocratisme est la pire - puisque la plus subtile - des dictatures,
qui agit non plus sur les corps, mais prend le contrôle cérébral des zombies après avoir expurgé les âmes ("contrôle"
extraordinairement bien analysé par Foucault (biopouvoir) et
Deleuze). Si Jean Paul II encouragea la démocratie politique, il
dénonça le démocratisme qui est la dérive totalitaire de la
démocratie transformée en principe moral absolu : « Dans de
nombreux pays, après la chute des idéologies qui liaient la
politique à une conception totalitaire du monde — la première
d’entre elles étant le marxisme —, un risque non moins grave
apparaît aujourd’hui à cause de la négation des droits
fondamentaux de la personne humaine et à cause de l’absorption
dans le cadre politique de l'aspiration religieuse qui réside dans
le cœur de tout être humain : c’est le risque de l’alliance
entre la démocratie et le relativisme éthique qui retire à la
convivialité civile toute référence morale sûre et la prive, plus
radicalement, de l’acceptation de la vérité. En effet, « s’il
n’existe aucune vérité dernière qui guide et oriente l’action
politique, les idées et les convictions peuvent être facilement
exploitées au profit du pouvoir. Une démocratie sans valeurs se
transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois,
comme le montre l’histoire »
» (Veritatis splendor &
encyclique Centesimus annus). Maintenant, alors que la pensée unique
prospère sur fond de crise et de peur - et où Manuel Valls et François
Hollande excellent - et que l'art est le cadavre se nourrissant de
lui-même, la tendance est le mythe de l'homme
augmenté, un mystification puisque la motivation qui transpire est
l'implant de puces rendant possible le fichage et le contrôle
permanent du bétail humain.
Il serait temps de jeter votre téléphone portable
et d'être ouvert au vrai Monde, celui des coïncidences
le rendant ontologique à lui-même, qui échappera
toujours à toute surveillance. Je me suis promené
tantôt dans le métro parisien, j'en retiens la vision
d'un véritable enfer : alertes à la bombe, décor
sordide, air vicié, zombies à la mine grise et le
regard inexpressif plongé vers le téléphone
portable, chaque mur et couloir recouverts de grands panneaux publicitaires
pavloviens destinés à faire acheter. Nous avons là
le symbole de ce qu'est devenue notre civilisation. Je pense malgré
tout comme mon ami Gilles Peyrache : la mondialisation et le Gouvernement
mondial en gestation s'écrouleront à leur tour (faute
de consubstantialité, procédant actuellement à
l'oubli de l'être pour la création d'un espace virtuel
: fin de la famille, des sexes, des races, des Cultures, de l'Histoire
et même des souverainetés). Comme pour la laïcité,
on ne construit pas sur du vide et dans la quête d'un progrès
jamais satisfaisant. C'est à la fois une chimère et
le colosse aux pieds d'argile. Pire : la politique actuelle (ses dérives
sécuritaire et totalitaire), qui se mondialise et voudrait devenir unipolaire, semble bien
être un "anti-Protagoras". Citons Antoine Bevort : « Au
contraire de Platon, Protagoras n'aborde pas tant la question du meilleur régime, question de savoir, que le problème, la capacité des hommes à vivre
et agir ensemble (...) Contrairement aux thèses libérales du
dépérissement du politique dans les sociétés modernes, pour être
garanties, les libertés anciennes et modernes reposent toutes deux
sur la participation active de tous au gouvernement de la cité.
Significativement, très peu de philosophes ont développé une telle
idée de la démocratie radicale, dont le programme, 25 siècles plus
tard, reste toujours pour l’essentiel à accomplir. Protagoras est décidément un penseur moderne ». En France, et
peut-être plus qu'ailleurs, est pratiqué le terrorisme
intellectuel qui fait que la liberté de pensée - en quelque sorte
la représentativité des citoyens - est une dissidence qu'il
faut
abattre. La société du spectacle révèle enfin une
farce. La radicalisation démocratique inspirée de
Protagoras, davantage que de Platon et ses Idées, célèbre sophiste rendu célèbre par ces phrases : « L'homme
est la mesure de toutes choses : de celles qui sont, du fait
qu’elles sont ; de celles qui ne sont pas, du fait qu’elles
ne sont pas », « À chacun sa vérité », « Pour
ce qui est des dieux, je ne peux savoir ni qu’ils sont ni qu'ils
ne sont pas, ni quel est leur aspect. Beaucoup de choses empêchent
de le savoir : d’abord l’absence d’indications à ce
propos, ensuite la brièveté de la vie humaine », est la
proto-forme de la Démocratie moderne, si ce n'est que cette dernière
s'opèrera par la pensée unique, la diabolisation* et
la fabrication du consentement ! Dans la vie, j'ai croisé toutes sortes
de salauds, cela va de la précarité interdisant tout déplacement (pour aller photographier les paysages lointains ou
proches), avec l'ANPE et le ministère* de la Culture dans le rôle
des ravageurs (aucune aide ni encouragement, uniquement le
marteau-pilon), aux opportunistes et profiteurs (ayant réussi à
me spolier de la jouissance de l'héritage familial). Gilles était
un mélomane sans-le-sous qui écoutait la musique classique
dans de mauvaises conditions, je m'étais promis de lui offrir une véritable chaîne
HIFI (anglaise). Pour tenir cette promesse, j'achèterai si
je peux cette chaîne audiophile, qui lui était destinée lui
vivant, et je la détruirai aussitôt ! J'ai
eu cette chance inouïe de rencontrer en la personne de Gilles
Peyrache une âme consciente d'elle-même, une personne*
véritablement vivante. Merci.
Perdre un ami cher et d'autant plus un artiste arraché à sa
créativité, fait se rappeler les expériences de mort imminente.
Raymond Moody, en 1977 : « Il commence alors
à percevoir un bruit désagréable, comme un fort timbre de sonnerie
ou un bourdonnement, et dans le même temps il se sent emporté avec
une grande rapidité à travers un obscur et long tunnel. Après quoi
il se retrouve soudain hors de son corps physique, sans quitter
toutefois son environnement immédiat ; il aperçoit son propre
corps à distance, comme en spectateur. Il observe de ce point de vue
privilégié les tentatives de réanimation dont son corps fait
l’objet ». Wikipédia : « Selon van Lommel, les
patients se souviennent des détails de leur état durant leur arrêt
cardiaque bien qu'ils soient cliniquement mort avec une activité du
cortex cérébral plate. Parmi les 62 patients qui ont exprimé un
souvenir, 50 % ont rapporté une conscience d'être mort, 31 %
se souviennent d'avancer dans un tunnel, tandis que 32 %
décrivent la rencontre de personnes décédées (…) Van Lommel
conclut que ses découvertes confortent la théorie que la conscience
perdure malgré l'absence d'activité neuronale dans le cerveau. Van
Lommel conjecture que la continuité de la conscience peut être
réalisable si le cerveau agit comme un récepteur pour l'information
générée par le souvenir et la conscience, qui existaient
indépendamment du cerveau, de même que l'information radiophonique,
la télévision et l'Internet existent indépendamment des
instruments qui reçoivent ces émissions (…) Dans son ouvrage Le
Livre tibétain de la vie et de la mort, Sogyal Rinpoché écrit que
certains Occidentaux assimilent la NDE aux descriptions du Bardo
Thödol. Sogyal Rinpoché note que la question méritera une étude
dépassant le cadre de son livre. Il aborde cependant la question en
termes de similitudes et différences. Il note que l’expérience de
sortie hors du corps de la NDE correspond à la description du Livre
des Morts Tibétain. Il mentionne qu’au Tibet, les Tibétains sont
familiers avec le phénomène de délok (dé lok, qui est revenu de
la mort), une notion décrite par Françoise Pommaret dans son ouvrage Les Revenants de l'au-delà dans le monde tibétain
(…) Plusieurs neuroscientifiques expliquent les expérience de mort
imminente par une altération de la conscience, celle-ci étant due à
la perturbation de la chimie cérébrale se produisant durant le
processus de mort ou pouvant résulter d'une réponse psychologique à
la perception de la menace de mort (...)
La communauté
scientifique objecte que la mesure par
électro-encéphalogramme ne concerne que l'activité corticale, or,
les processus de mémorisation implique des structures cérébrales
plus profondes situées dans le système limbique. La mesure par
PET-SCAN indique clairement que, lors d'un arrêt cardiaque ou d'un
coma, le cerveau conserve une activité métabolique diminuée de
moitié par rapport à un cerveau pleinement conscient. Il a par
ailleurs été démontré que le cerveau possède des mécanismes de
protection lors d'une privation d'oxygène. Cette neuroprotection contre l'ischémie est induite, notamment, par l'hamartine. Un modèle
animal a été établi pour analyser l'état de conscience chez les
mammifères lors des premières dizaines de secondes de la mort
clinique. Les résultats expérimentaux permettent d'observer une
augmentation généralisée et transitoire de l’activité cérébrale
associée à une forte excitation cérébrale. Au début de la mort
clinique, de nombreuses signatures électriques déjà connues de la
conscience dépassent les niveaux identifiés dans l’état de
veille, ce qui suggère que le cerveau est capable d’une activité
électrique organisée au cours de la phase précoce de mort clinique
». Mais alors comment expliquer tous ces témoignages de personnes
qui décrieraient entre autres choses, et avec une grande
précision, ce qui se passait dans la pièce d'à
coté ?
Benjamin FRANKLIN : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté* pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux » ! * Guillaume Champeau : « Le Conseil d'État a rejeté lundi (15 février 2016) deux recours exercés contre la procédure qui permet au ministère de l'Intérieur d'ordonner le blocage (des sites Internet) et le déréférencement de sites Internet sans que leur illégalité soit confirmée par un juge. L'affaire ira devant la Cour européenne des droits de l'homme ». Nous pouvons raisonnablement nous considérer vivre en dictature, avec la banalisation de l'intrusion de l'État dans la vie privée et sans l'entremise de la Justice qui ne peut donc plus être sollicitée. Il est inapproprié de dire que le Pouvoir instrumentalise les juges, puisque ces derniers sont simplement écartés des actions étatiques dirigées contre les terroristes, les racistes et les pédophiles, et peut-être un jour prochain l'opposition politique désignée elle-même comme "terroriste". Il est à craindre que les outils mis en place aujourd'hui anticipent l'établissement d'une dictature de type "Minority Report", dans un monde qui devient rapidement "Le Meilleur des mondes". Le nouveau ministre de la Culture, après que l'ancien ait été chassé comme un malpropre par François Hollande, Audrey Azoulay : « J’ai fait les manifs de 1986. La fin du lycée, c’était les fachos contre les antifachos. Avec mes copains, on était très antifascistes » (le JDD). Mais les "fachos", Madame le ministre, ils rêveraient du système de surveillance régalien et autoritaire que votre Gouvernement de gauche met en place ; entre servir son pays et se servir soi-même, il y a si souvent l'épaisseur de la feuille de papier ! Cette restriction drastique des libertés - sous prétexte de terrorisme permanent - semble intégrer le programme orwellien de l'ONU : https://www.youtube.com/watch?v=nhUkhlnZH14 ! Si je ne peux plus m'identifier à
quelque chose, c'est bien la France d'aujourd'hui qui n'est plus
elle-même et que des gens de Gauche, et une franc-maçonnerie majoritaire (et avide de pouvoir), s'évertuent à saper et
déconstruire pour y substituer un néant. C'est dans ce "vide
cérébral", qui est celui du spectacle idoine des sports de masse*
servant à abrutir, et que perturbent encore quelques dissidents
taxés d'antisémitisme et de complotisme, que s'engouffrent la
politique américaine et l'Otan. Si la France n'a pu garder la
maîtrise de la fabrication de ses munitions, ce que condamne le général Vincent Desportes, elle présente tous les stigmates de
l'inversion des valeurs qui avaient construit notre civilisation : la
laïcité qui entend effacer un passé chrétien, les artistes de
l'art décadent (comme Ben : "pisser sur un mur", "sortir une boulette
de son nez", "vomir") promus officier de l'ordre des Arts et des
Lettres, et un humoriste noir poursuivi pour apologie d'actes de terrorisme
après avoir tenu des propos pacificateurs, quand alors un ministre des Affaires étrangères est
promu président du Conseil constitutionnel, après avoir dit
qu'al-Nosra*, c'est-à-dire Al-Qaïda
(merde, quand même !), fait du bon boulot ! C'est un plaisir immense de voir Bernard-Henri Lévy et Laurent Fabius furieux du succès de la Russie, d'une part en Crimée (qui est "russe" historiquement, stratégiquement, géopolitiquement et légalement avec le traité de Jassy) et de l'autre en Syrie* (un pays souverain qui doit faire face à l'entreprise américaine de déstabilisation avec son enfant monstrueux nommé Daech). Tous les événements qui se déroulent, de manière accélérée, confortent depuis quelque temps l'idée que l'acharnement contre la Russie, en Ukraine et en Syrie (après avoir dévasté l'Irak et la Libye), ira bien au delà de l'espoir de maintenir l'hégémonie du dollar (que Kadhafi et Saddam Hussein avaient menacé explicitement, mais que la Chine pourrait entériner), et bien au-delà des intérêts pétroliers et de toutes les ressources. La cible est l'Asie qui est désormais la première puissance mondiale (et qui tendra de plus en plus à le devenir militairement), et davantage donc que les BRICS, s'agissant pour les États-Unis d'éliminer en premier lieu le maillon faible avant qu'il ne renaisse de ses cendres, c'est-à-dire la Russie. L'entreprise qui a consisté à envenimer ou semer volontairement le chaos en Ukraine et en Syrie, grâce aux ONG américaines (Georges Soros), la formation de mercenaires et l'apport massif d'argent, s'est trouvée confrontée à une Russie droite dans ses bottes et plus forte que ne l'avaient imaginée les stratèges américains inspirés par les théories* des Néocons qui ne supportent pas d'autre puissance mondiale que celles des États-Unis. Et c'est un échec patent. La création de l'Union européenne semble avoir consisté à soumettre ses nations, elle est occupée par une force étrangère, l'OTAN, qui aurait dû être dissoute après la chute de l'URSS. Cette Europe est donc instrumentalisée contre la Russie, et par une inversion radicale des valeurs, comme le mariage pour tous, ceux qui se considèrent comme des patriotes ou de vrais européens sont systématiquement salis et harcelés par les hommes politiques vendus et la Presse des Chiens de garde comme Libération. La nouvelle chasse au sorcières, digne de la traque des communistes sous le maccarthysme, est celle de la dissidence accusée de pourrir la tête des jeunes, sur Internet et avec le complotisme présenté de façon univoque. Avec l'accusation d'antisémitisme*, généralement infondée, mais qui peut vite ruiner une vie, c'est un régime de terreur intellectuelle* qui s'est abattu. * J'ai du mal à croire au gazage du
peuple par Assad et je ne pense pas que Fabius y croit
lui-même, pas davantage que BHL ignorait prendre la défense
de néonazis. Robert Parry : « Une
attaque au gaz sarin dans la banlieue de Damas a tué des centaines
de civils. Le Département d’État américain et les médias
dominants ont immédiatement accusé les forces d’Assad en même
temps qu’ils exigeaient une vengeance militaire contre l’armée
syrienne. Malgré les doutes au sein des milieux du renseignement
américain sur la responsabilité d’Assad dans cette attaque, que
certains analystes considèrent, au contraire, comme une provocation
terroriste anti-Assad, les vociférations des néocons de Washington
et des interventionnistes libéraux en faveur de la guerre furent
intenses et tout doute fut balayé d’un revers de la main ». (Si sur mon site je condamne l'acharnement contre Dieudonné, chez qui je ne décèle pas de véritable "antisémitisme" (par contre un talent humoristique et la rancœur à l'égard du mépris officiel sur la traite des Noirs), l'affaire l'opposant à l'ancien député belge Laurent Louis fut sordide quels qu'en furent les tenants : « Dieudonné ose l'inimaginable : s'attaquer à une petite fille handicapée de 6 ans par simple vengeance ! Dieudonné et son équipe n'acceptent pas que je critique le projet de l'Ananassurance. Pour preuve, cet article ignoble qui s'attaque de plein fouet à ma fille adoptive handicapée tout en m'accusant de pédophilie (...) Je suis abasourdi et choqué par ce déversement de merde verbale. Ma femme qui s'est battue depuis des années pour offrir à notre petite Racha une vie digne et heureuse est effondrée par tant de haine. Je compte sur vous pour condamner cet article publié sur Quenel+ avec l'assentiment plein et total de Dieudonné ». Mais parfois l'ancien député, très agité, va un peu trop loin : « Et Manu sait de quoi il parle ("Il y aura d'autres attentats d'ampleur en Europe") puisque ces attentats, ce sont les services secrets français qui les organisent en collaboration avec la CIA et le Mossad... Les victimes ne sont que les dommages collatéraux de la mise en oeuvre du nouvel ordre mondial. Ces politiciens ne sont que les marionnettes de ceux qui tirent les ficelles en coulisses, les Bilderberg, francs-maçons, illuminatis et compagnie... Ces gens veulent créer le chaos en Europe parce que ce chaos leur sera rentable (…) En plus, en jouant sur les peurs des Européens, la dictature et le contrôle total sont en train de s'installer durablement (...) Demain, je suis certain que des citoyens feront la file pour se faire pucer au nom de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme ». Mais concernant le "contrôle" aujourd'hui, et le "puçage" demain, je crains que cela soit l'exacte réalité. Dans cette histoire d'argent qui opposa Dieudonné à Laurent Louis, qui rappelle celle de pouvoir faisant se déchirer Alain Soral et Aymeric Chauprade, je ne sais pas qui tenait le langage de vérité, mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a de la dégueulasserie dans l'air et que ceci est à la fois dommageable et inacceptable du point de vue moral ! Car en fin de compte, ceci laisse subodorer qu'une fois la dissidence au pouvoir, elle se comporterait comme les voyous et les pourris qu'elle dénonce aujourd'hui. Une vraie surprise ?) Par principe, je fais beaucoup plus confiance aux militaires
qu'aux hommes politiques que je prends pour des fripouilles
sans sens moral. Il y a plusieurs procédés pour tenir le peuple, parmi
ceux-ci le tabagisme qui inocule
un sentiment de récompense, les jeux de hasard qui donnent un espoir éphémère toujours reconduit,
l'élection démocratique qui donne l'illusion d'un pouvoir, le
spectacle des sports de masse* qui canalise la violence et tétanise
l'esprit, l'endettement qui rend esclave, le téléphone portable qui
fait vivre à distance et virtuellement. La société de contrôle
deleuzienne supplantant celle disciplinaire*, elle est à rotation
rapide : « Non plus par enfermement, mais par contrôle continu
et communication instantanée », il convient de rajouter la
peur du chômage, celle induite par le terrorisme et les vagues
d'immigration, la dialectique inopérante pour la masse se
transformant en une rhétorique dont Manuel Valls est passé maître
: la diabolisation de toute pensée dissidente, la
distillation dans les
cerveaux de la pensée unique qui est l'investissement de la
bio-politique dans la vie nue, ce qui explique la vaste entreprise de
déshumanisation par l'entremise de la déculturation, l'attaque
ciblée de la famille, de la religion et des sexes, aussi des races,
jusqu'à la langue française* qui n'échappe pas à la radicalisation
du nivellement par le bas et de la destruction des racines. Ne reste
plus que les "Valeurs de la Républiques" ! Cette Gauche est ainsi devenue
l'entreprise de production d'esclaves pour le Capital. Cela
explique parfaitement l'acharnement contre la liberté de
circulation des informations sur Internet et donc le combat contre la "pensée
complotiste"*, qu'il conviendrait mieux d'appeler simplement "pensée".
Février
2016 : Debut 2016 aura marqué d'une pierre noire
le visage de la dictature socialiste ! Le général de la Légion étrangère à la retraite
Piquemal n’aura pas eu le temps de faire son discours sur son
sentiment d'abandon de la France, la gendarmerie est intervenue aussitôt pour empêcher la manifestation interdite.
Il sera poursuivi pour "participation à
un attroupement qui ne s'est pas dissous après sommation". Soumission,
pardon Libération, est ravi : « Il y a de la graine de
putschiste chez ce général Piquemal, nostalgique du général
Bigeard et arrêté samedi à Calais, mégaphone en main (…) A quel
titre le général Piquemal, de fait le leader de la mobilisation
interdite, n’aurait-il pas été arrêté par les gendarmes chargés
de faire respecter l’ordre ? (…) Le général risque jusqu’à
six mois ferme ». Mais à cette peine concernant l'interdiction de manifester,
s'ajouterait le statut de "deuxième section" (rester à la disposition du ministre de la
Défense) et le devoir de réserve. Pour nous instruire sur l'ignominie
du corpuscule d'extrême droite entourant le général, duquel
il se désolidarisa (il est idiot de considérer
raciste la Légion),
Soumission en rappelle une autre : « On repense aux défilés de la
Manif pour tous, où étaient alors portées en étendard des
"lois
naturelles" contre celle, de la République, ouvrant aux homosexuels
le droit au mariage et à l’adoption ».
Janvier
2016 : Rav David Touitou* (en
2013) :
« La guerre de Gog et Magog, c'est que l'islam en Europe se
lèvera comme un seul homme et ils ont tout pour réussir, ils
parlent tous le même langage, ils ont tous le même prophète, ils
ont tous la même direction, et ils ont tous une chose en commun que n'a pas Edom, ils ne craignent pas la mort (…) Cette guerre-là,
dans le monde dans lequel on vit elle est nécessaire … parce que
l'un va utiliser l'autre (c'est-à-dire musulmans contre chrétiens)
(…) Ce que vous êtes en train de subir en France, en Europe, qui fait tellement peur, cela devrait être promu la plus belle nouvelle de
notre histoire juive, enfin on commence à s'en approcher, enfin on
commence à réaliser ce que les sages nous avaient prescrit avant
(…) C'est une bonne nouvelle que l'islam envahisse l'Europe ? C'est
une excellente nouvelle !
(…) La peur régnera enfin dans le monde,
les nations déposeront les armes et serviront le peuple d'Israël ».
Cela ressemble étrangement à ce qui est écrit dans les Protocoles
des Sages de Sion dont nous savons pourtant qu'il s'agit d'un faux
(plagiat du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu,
publié en 1864 par Maurice Joly), mais le Grand rabbin orthodoxe sépharade Ovadia Yosef* disait aussi : « Les Goyim ne sont
nés que pour nous servir. Hors cela, ils n’ont aucune place dans
ce monde – sauf pour servir le peuple d’Israël (…) Dieu leur
accordera la longévité. Pourquoi ? Imaginez que l’âne de
quelqu’un meure, il perdra de l’argent. C’est son serviteur…
C’est pourquoi il a une longue vie, pour bien travailler pour son
Juif (…) Pourquoi a-t-on besoin des Gentils ? Ils vont travailler,
ils vont labourer, ils vont récolter » (source : Jonah MANDEL, Jerusalem Post,
18 octobre 2010).
Bien entendu, les paroles de haine et le racisme, cela ne concerne
que Dieudonné et Alain Soral, pour Manuel Valls*, dont
l'obsession prend ici un tout autre relief. Maître Damien VIGUIER*, Docteur en Droit - Avocat à la Cour, À Son Excellence Vladimir Vladimirovich POUTINE,
Président de la Fédération de Russie :
« Mon client (Soral) n’a de cesse, depuis
2011, d’expliquer aux populations déboussolées qu’au grand
déshonneur de la France, ce sont nos propres gouvernants, poussés
sans doute par des puissances étrangères, qui ont créé les
conditions politiques et sociales propices à l’offensive criminelle dont l’Irak et la Syrie sont le théâtre
(...) Et lorsque des attentats
"djihadistes" ont lieu sur le sol français, comme en
janvier et en novembre 2015, nos gouvernants et leurs alliés ont le
cynisme de pousser l’exploitation politique du drame à un point
tel qu’au nom de l’antiterrorisme et de la lutte contre
l’antisémitisme, ils persécutent en réalité les seuls vrais
critiques de cette politique d’irresponsables ». Willy Wimmer (ancien député CSU - 1986-2009), secrétaire d’État au ministère fédéral allemand de la Défense (1988-1992) et vice-président de l’Assemblée parlementaire de l'OSCE ) : « Cette façon de procéder qui débuta en 1992 par le développement de l’OTAN en Europe de l’Est aboutit à une question inquiétante. Il s’agit de savoir quand on arrivera à un point de non-retour dans cette pression sur Moscou. Alors que les troupes américaines et de ses vassaux ne se trouvent qu’à cinq cents kilomètres de Moscou, il est inutile de se demander, au vu du potentiel militaire des deux blocs, si un affrontement militaire conventionnel ne devait durer que 24 heures et quelles seraient les conséquences dramatiques pour les vassaux européens des Américains (…) Depuis l’attaque contre Belgrade en 1999, les États-Unis ont tout mis en œuvre pour préparer le monde à la grande guerre (…) Les États-Unis voulaient imposer leurs objectifs en Syrie et l’intervention russe, suivie de négociations, se présentait comme un grand obstacle (…) Il ne s’agit pas d’une réflexion d’ordre académique, car l’OTAN mène une stratégie de guerre, régionalement et globalement. L’OTAN nous tue avec sa stratégie et cela avec l’aide active du gouvernement allemand (…) L’Occident n’a pas seulement joué avec le feu. Grâce aux photos des médias allemands, nous nous souvenons parfaitement de la présence de mercenaires américains semant la confusion en Ukraine orientale au printemps 2014 (…) Aujourd’hui, ce sont eux qui ont hâte de se retrouver à la frontière russe, pour faire ce qui avait déjà forcé le Japon a entrer en guerre : l’étranglement bien perceptible par des voisins, se transformant en ennemis. Nous aimerions peut-être évincer l’histoire bien qu’elle nous rattrape toujours. Pourquoi la Russie oublierait-elle Napoléon et Hitler ? (…) Washington veut la bagarre, et même plus que cela. Nous avons, en Europe, quelque expérience avec la puissance dirigeante de l’Alliance, à laquelle nous appartenons. Nous, qui nous étions engagés pour une défense commune, ne menons plus que des guerres, déversant le malheur sur une large partie de la terre (…) Lors du coup d’État au printemps 2014 à Kiev, nous avons pu observer à quel point l’ensemble de l’Occident s’est laissé influencer. Rarement l’Occident, auquel pourtant nous tenons, a pareillement renié ses valeurs comme lors du massacre du Maïdan ou lors de l’incendie d’Odessa avec une quarantaine de victimes, de même que la triste instrumentalisation des victimes du crash d’un avion de ligne en Ukraine (…) Nous nous mettons en péril mortel du fait des manœuvres non seulement des forces navales de l’OTAN sous le nez de la flotte russe dans la mer Noire, mais aussi de l'apparition de bombardiers atomiques américains dans l’espace aérien ukrainien ou des opérations coups de poing à la frontière russe avec la participation de troupes allemandes (…) Le comportement des États-Unis sur notre territoire et celui d’autres États européens, a détruit depuis de longues années les fondements du traité de l’OTAN et ne justifie donc plus le stationnement de troupes américaines dans les pays européens. La raison profonde de ces stationnements réside dans une défense commune, ce à quoi les peuples avaient donné leur accord. Mais en aucun cas, les Parlements l’avaient pour une alliance agressive – et surtout pas pour se lancer dans une destruction collective, une destruction soutenue par certains cercles à Washington, au Congrès américain et par un général de l’infanterie de marine ». Avec ce qui constitue donc un vrai risque majeur de troisième guerre mondiale (de l'Ukraine à la Syrie), nous étant laissés entraîner à cracher sur la Russie, par des hommes politiques et des journaux vendus à la volonté de l'hégémonisme américain (qui se comporte avec l'Europe comme s'il s'agissait de son valet), il convient de déplorer le faible nombre d'hommes encore debout qui, comme Alain Soral, sont devenus l'objet d'un acharnement inouï à leur égard et qui utilise un large panel de méthodes répressives (et staliniennes par l'esprit) : contrôle fiscal, fortes amendes, accusation d'antisémitisme et apologie de terrorisme. A contrario, Philippe de Villiers voudrait déférer ces gens soumis pour haute trahison ! Commentaires sur le site opex360 (zone militaire). Vantage : « Tout le monde sait que les événements d’Ukraine ont été fomentés par les USA, grâce à leur financement des ONG pro-occidentales pour lesquelles les USA ont versé plus de 5 milliards d’euros. Ceci pour lever un soulèvement pro-OTAN en Ukraine. Qu’auraient dit les Américains si les Russes avaient eu envie de faire mouiller leurs navires et d’installer des bases de missiles à quelques kilomètres seulement de leur frontière ? Comment ont-ils réagi lors de la crise des fusées à Cuba en 1962 ? Mal… Les Russes ont réagi de la même manière. Ils se sont protégés avec le seul moyen qu’il leur restait : reprendre la Crimée. Alors oui, les Russes sont véritablement seuls contre tous en Europe, tant celle-ci est pro-américaine. Hollande n’est qu’un valet à la solde des États-Unis, tout comme le reste de ses voisins européens. Les USA ont juré de dominer la planète en maître incontesté, et ils feront tout pour diaboliser, puis détruire, ceux qui se dresseront sur leur chemin », Vincent : « Renseignez-vous sur les enregistrements publiés de l’ambassadrice Américaine en Ukraine, vous verrez qu’elle discute de qui mettre au pouvoir suite au Putsch. Vous verrez que la personne qu’elle cite est devenue 1er ministre suite au Putsch. Vous verrez que ces enregistrement ne sont pas des faux puisqu’elle a du faire des excuses publiques pour avoir prononcé « Fuck EU » dans sa conversation », jojo : « Ce qui se passe en Ukraine était écrit dans le bouquin de Bzrezinski en 1997 », Intox : « Dans quelques années, si l’on est tous encore vivant, vous regretterez Poutine, car les prochains présidents russes s’annoncent autrement plus nationalistes », Espadon : « Sachant que la Russie avait un intérêt stratégique pour Sébastopol, sachant l’Ukraine en pleine révolution, que des partis d’extrême droite anti-russe étaient partie prenante pour cette révolution, sachant que le gouvernement de transition s’est assis sur la constitution ukrainienne, bref que cela a été un bordel sans non, et que l’Europe a appuyé cette révolution. Où pensiez vous que cela allait mener ? ». Je pense que cela, en vérité, menait exactement là où le désirait BHL, or la réaction russe fut exemplaire ; il est triste de constater combien l'Europe n'a pas de stratégie autre que d'être un rouage de l'hégémonisme américain, ce dernier se fichant de mettre les peuples en péril. Enfin, finissons avec de datamo : « L’Otan est depuis sa création un instrument militaire directement dirigé contre le bloc soviétique d’abord et la Russie ensuite. L’alibi idéologique de la lutte contre le communisme devenu obsolète a laissé la place à la lutte contre la volonté d’indépendance et de souveraineté de ce grand pays ».
L'année 2016 s'annonce comme prévue : morosité, sentiment de peur, haine irrationnelle à l'encontre des musulmans, incapacité totale parmi les personnes médiatisées, sauf Michel Onfray accusé de devenir réactionnaire ou pire : nazi, de comprendre que le risque terroriste est une des conséquences inéluctables des politiques dévastatrices menées au Proche-Orient (selon l'adage : on récolte ce que l'on sème !) par l'Amérique et les pays occidentaux, ces derniers ayant, comme trop peu le savent, renoncé provisoirement au principe de souveraineté (et Philippe de Villiers : « Le moment est venu de les déférer pour haute trahison ! »). Ensuite, dès qu'est évoquée l'idée d'intentionnalité plus ou moins cachée de ces politiques étrangères inspirées ou dictées par l'Amérique, je pense par exemple aux textes de Zbigniew Brzezinski, est agité par les médias - qui régurgitent une information de masse - l'accusation de "complotisme*" destinée à faire passer les esprits libres pour des déséquilibrés ou des personnes aux intentions malhonnêtes, voire des "antisémites", sans nul autre échappatoire que l'asile de fous ou le bûcher en place publique ! Il est alors facile de s'en prendre à Thierry Meyssan, et bien moins au général de Gaulle (propos historiques) ou dernièrement aux généraux Jean-Bernard Pinatel et Vincent Desportes (pour qui Daech est une création américaine), les anti-complotistes ayant tout de même l'intelligence suffisante pour ne pas s'attaquer à de trop gros morceaux. Un dernier exemple au combien révélateur de cette misère intellectuelle que l'on retrouve aussi sur France Culture : "Envoyé Spécial" du 7 janvier 2016 de France 2, qui ne peut abuser - par la légèreté de son analyse et l'évidence de ses intentions préalables - ceux et celles qui ont fait l'effort de lire et surtout pensent en sauvegardant ou développant l'esprit critique, quitte effectivement à faire, parfois, diffuser des thèses délirantes (ce sont celles justement qui seront choisies pour venir discréditer). On constate à chaque fois, chez ceux et celles qui livrent le combat idéologique contre le complotisme, une faiblesse stupéfiante des arguments et l'ignorance des faits historiques (exemple : l'affaire Gladio que l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent à nier et pour des raisons compréhensibles). C'est une rhétorique qui élimine toute dialectique ! Comme pour Charlie (Nathalie Saint-Cricq : « Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie »), il s'agit de repérer et d'ostraciser toute pensée dissidente, faisant répondre à Thierry Meyssan que France Télévisions sera le dernier média à comprendre le monde dans lequel on vit. Une analyse précieuse nous en est offerte avec la dernière intervention de l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov* (qui est modéré et habile, aussi conciliant, et avec le regard pétillant d'intelligence) qui critique en France la pensée unique et le politiquement correct, comparant même le journal Le Monde à la Pravda de l'ancienne URSS ! *
Le complotisme existe bel et bien. Il est facile de repérer les
complotistes récidivistes : Manuel Valls et son obsession des "forces
sombres" (affirmant que la venue du Front national risquerait de provoquer une guerre civile
!), BHL et Hillary Clinton qui assimilent ou comparent Poutine à Hitler,
une tactique appelée point Godwin. Autre complotiste, Sylvain ATTAL (2014)
: « Il suffit de reconnaître que l’ambition de Poutine est
de corriger "la catastrophe géopolitique" de l’effondrement de l’URSS dans les années 1990 en tentant de
reconstituer un "bloc", en plus ramassé peut-être, auquel
il donnera le nom de partenariat "eurasiatique" et qui sera évidemment dominé par Moscou. Jusqu’où ira-t-il ? C’est bien
toute la question. Hier, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, en
Géorgie. Aujourd’hui, la Crimée et demain peut-être l’est de
l’Ukraine. Ensuite, osera-t-il s'attaquer aux pays baltes membres
de l’UE et de l’Otan ? En réalité, en homme pragmatique, il ira
aussi loin que les Européens et les Américains le laisseront aller.
C’est la seule leçon à retenir de la tragédie munichoise. Seul
parallèle à faire : les Occidentaux risquent de faire preuve de la
même lâcheté et du même aveuglement que face au Hitler des années
1936-38 ». Nous pouvons citer le Président du CRIF qui voit
dans la "quenelle" le geste inverse du salut nazi (mais en 2014 le
Procureur du Roi de Bruxelles classa sans suite l'affaire de l'antisémitisme, considérant qu’aucune charge ne pouvait être
retenue contre Dieudonné), ainsi que la pensée globalement hystérique de Caroline Fourest. Plus largement, classons comme
"complotistes" ceux qui continuent de croire que deux avions de
ligne (de type 707 ou DC-8 volant à 950 km/h) s'encastrant dans les tours jumelles,
le 11
septembre, peuvent les faire s'écrouler comme elles l'ont fait,
alors qu'elles furent conçues selon cette éventualité
(http://www.reopen911.info/)
! Manuel Valls déclare : « Sans
les Juifs de France, la France ne serait pas la France ». Que serait-elle alors ? Entendons nous Benjamin Netanyahou dire :
« Sans les Chrétiens d'Israël, Israël ne serait pas Israël »
? En effet, en 2011, plus de 150.000 chrétiens vivaient en Israël,
ce qui représente 2% de la population de l'État Juif (et pour 80%
des Arabes chrétiens), quand les Juifs de France représentent
environ 1% de la
population française. Au-delà du truisme de la
réalité concrète, de la France intégrant en son sein une
communauté de confession juive, se pose la question du sens exact de
l'affirmation de Monsieur Valls, que j'invite à se promener en France
pour découvrir qu'il y a tout de même davantage d'églises que de
synagogues (merde, quand même !). Si la religion n'est pas le
critère, c'est donc la considération d'une race, ce qui est soit du
racialisme, soit du racisme, à moins que cela soit du suprématisme
! Dans les deux cas, religion ou race, cela va stigmatiser les autres
communautés au moment où au contraire il conviendrait de ne pas
opposer entre eux les différents groupes ethniques, à
moins de chercher à propager l'antisémitisme incitant les Juifs à quitter la France, pour peupler le Grand Israël
rêvé par l'extrême droite israélienne.
Je ne pense pas que les Français juifs apprécient
cette ovation de Monsieur Valls qui risque de les mettre encore
plus en danger ; au lieu de verser de l'huile sur le feu, - rappelons le bon
sens du général de Gaulle (cité
par Alain Peyrefitte) : « C’est très bien
qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français
bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et
qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils
restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de
race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ».
Alors oui, s'il n'y avait pas de Français juifs, la France
serait encore la France, car ni la Kabbale ni la Torah ne sont son
héritage, mais ce serait certes une grande perte. Nous pourrions
comprendre que, dans une situation particulière de vague
antisémite, Manuel Valls mette en avant les Français
juifs,
or ce n'est pas cela dont il s'agit ; en effet, l'expression
Juifs
de France
renvoie au communautarisme et non plus à la foi religieuse.
Le choix des mots n'est pas fortuit, nous chrétiens, sommes-nous
déjà des Palestiniens ? Mes chers vœux pour l'année 2016 : *
Pourtant, j'ai connu un marchand
formidable qui tenait un magasin de HIFI à Saint-Germain-en-Laye
(passionné par les amplis à tubes Conrad-Johnson). Comme il mettait
ses tarifs légèrement au dessus de ceux des concurrents (exemple
: 1005 francs au lieu
de 999), je m'en étais fortement étonné et donc le questionnai
sur la motivation ; la
réponse fut que cela, sans doute, lui faisait perdre des clients, donc de l'argent, mais qu'il le faisait pour une question de respect
de la personne humaine ! Une attitude très rare, je
pense avec tristesse qu'une telle attention intellectuelle est
impossible avec la nouvelle génération, celle de la marchandisation du Monde. (L'État islamique est apparu en Irak pour combattre l'occupation américaine (2003), avec une poignée d'officiers sunnites de Saddam Hussein alors rejoints par des djihadistes afghans, qui prêtent allégeance à Al-Qaïda (ces bons terroristes modérés de la France, ceux qui selon Laurent Fabius feront "du bon boulot en Syrie"). Le Président Assad est soupçonné d'avoir fait relâcher quantité de combattants salafistes emprisonnés, dans l'horrible dessin d'anéantir les aspirations démocratiques, or je reste réservé quant à cet argumentaire. Pour le groupe fondamentaliste, la lutte contre Bachar al-Assad ou Bagdad n'est pas une fin en soi, il s'agit d'abolir les frontières Sykes-Picot qui découpent le Proche-Orient. Concernant des mensonges sur les crimes attribués à Bachar al-Assad, citons Thierry Meyssan : « Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, des manifestations de masse auraient lieu depuis huit mois en Syrie pour réclamer plus de libertés et le départ du président Bachar el-Assad. C’est faux. Il y a bien eu, dans quelques villes des manifestations contre le président Bachar el-Assad à l’appel de prédicateurs saoudiens et égyptiens s’exprimant sur Al-Jazeera, mais elles n'ont rassemblé au total, au grand maximum, que 100 000 personnes. Elles ne réclamaient pas plus de libertés, mais l’instauration d’un régime islamique. Elles exigeaient le départ du président el-Assad, non pas à cause de sa politique, mais parce que ces manifestants se réclament d’un courant sectaire du sunnisme, le takfirisme, et accusent Bachar el-Assad d’être un hérétique (il est alaouite) usurpant le pouvoir dans un pays musulman qui, selon eux, ne peut être gouverné légitimement que par un sunnite de leur école théologique (...) On pourrait croire que les imputations sur la prétendue répression et sur le nombre de victimes ont été soigneusement vérifiées. Pas du tout. Elles ne proviennent que d’une seule et même source : l’Observatoire syrien des Droits de l’homme, basé à Londres, dont les responsables requièrent l’anonymat (…) Comment ne pas remarquer que les deux principaux contributeurs de la Ligue arabe et promoteurs de la "démocratisation" de la Syrie, l’Arabie saoudite et le Qatar, sont des dictatures vassales des États-Unis et du Royaume-Uni ? Comment ne pas se demander si les Occidentaux — qui viennent de détruire successivement l’Afghanistan, l’Irak et la Libye, tuant plus de 1,2 million de personnes en dix ans et montrant le peu de cas qu’ils font de la vie humaine — sont bien crédibles en brandissant l’étendard humanitaire ? (…) Pour l’OTAN et ses alliés du Golfe — dont les armées ont envahi le Yémen et le Bahrein pour y écraser les manifestations dans le sang — la "révolution syrienne" est le prolongement du "printemps arabe" : les peuples de la région aspirent à la démocratie de marché et au confort de l’American Way of Life. Au contraire, pour les Russes et les Chinois, comme pour les Vénézuéliens ou les Sud-Africains, les événements de Syrie sont la continuation du "remodelage du Moyen-Orient élargi" annoncé par Washington ». Citons encore Hillary Clinton : « Nous avons infiltré la guerre en Irak, en Libye et en Syrie, et tout allait pour le mieux et puis tout à coup une révolution eût lieu en Égypte et tout a changé en 72 heures. Nous étions d'accord avec les Frères en Égypte pour annoncer l’État islamique dans le Sinaï et le remettre entre les mains du Hamas et une partie à Israël pour le protéger, adjoindre Halayeb et Challatine au Soudan, et ouvrir les frontières libyennes du côté de Salloum. Il était même question d'annoncer la naissance de l’État islamique le 5 Juillet 2013, et on attendait l'annonce pour reconnaître, nous et l'Europe, ce nouvel État » ("Hard Choices", d'après Nebil Ben Yahmed). Le général Vincent Desportes : « Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis ». Oui, l'apologiste du terrorisme, ce n'est pas Dieudonné, et l'humoriste n'est pas davantage nazi que ne l'est Poutine, n'en déplaise à BHL qui, pourtant juif, a soutenu un coup d'État à Kiev auquel participaient, cette fois-ci, les véritables nazis ! Lisons Manlio Dinucci sur le Réseau Voltaire : « Un véritable coup d’État sous régie des USA et de l’Otan, avec l’objectif stratégique de provoquer en Europe une nouvelle Guerre froide pour frapper et isoler la Russie et, en même temps, renforcer l’influence et la présence militaire des États-Unis en Europe. Comme force d’assaut ont été utilisés, dans le putsch de Place Maïdan et dans les actions successives, des groupes néo-nazis entraînés et armés à cet effet, comme le prouvent les photos de militants Uno-Unso entraînés en 2006 en Estonie. Les formations néo-nazies ont ensuite été incorporées dans la Garde Nationale, entraînée par des centaines d’instructeurs états-uniens de la 173ème division aéroportée, transférée de Vicence en Ukraine, accompagnés par d’autres de l’Otan. L’Ukraine de Kiev est ainsi devenue le vivier du nazisme renaissant au cœur de l'Europe. À Kiev arrivent des néo-nazis de toute l’Europe (Italie comprise) et des USA, recrutés surtout par Pravy Sektor et par le bataillon Azov, dont l’empreinte nazie est représentée par l’emblème calqué sur celui de la division SS Das Reich ». Il semblerait que l'on veuille prioritairement faire passer un humoriste noir pour un "apologiste du terrorisme" et une "réincarnation d'Hitler" (et c'est la matière à penser que l'on jette quotidiennement - avec les médias - à une population décérébrée), alors qu'en même temps on arme les terroristes du front al-Nosra (branche d'al-Qaïda) et soutient des putschistes néonazis qui se revendiquent comme tels avec fierté. Qu'est-ce qui foncièrement ne va pas dans la cervelle des gens de Gauche incapables de dénoncer l'infamie ? En premier lieu le dogmatisme, ensuite la stupidité plus commune que la soumission à l'Otan. Selon "Dans les coulisses de la diplomatie française" de Xavier Panon, la France a livré des armes aux terroristes modérés, c'est-à-dire que François Hollande a décidé de donner des armes lourdes aux rebelles syriens. Slate : « La France a fourni des armes à des groupes rebelles syriens dès 2012 alors que l’Union européenne avait imposé un embargo sur de telles livraisons (…) « Nous avons commencé quand nous avons eu la certitude qu’elles iraient dans des mains sûres », explique le chef de l'État à l’auteur du livre, en mai 2014. Les livraisons ont débuté dès la fin de l’année 2012, alors que l’embargo européen, établi à l'été 2011, est toujours en vigueur (…) La France se contente d’envoyer de l'équipement non-létal : gilets pare-balles, outils de communication cryptée, masques contre les armes chimiques, lunettes nocturnes. Mais c’est un tout autre matériel qu’elle dépêche sur place : canons de 20 mm, mitrailleuses, lance-roquettes, missiles anti-chars (…) Les armes sont envoyées grâce aux soins de la DGSE ». Il convient aussi de savoir que l'intervention militaire en Libye de 2011 - multinationale et sous l'égide de l'Organisation des Nations unies - avait franchi allègrement le cadre du mandant en renversant le régime en place, avec l'assassinat du dictateur libyen que dénonça Poutine : « Des drones, notamment américains, ont attaqué la colonne de voitures de Kadhafi. Puis avec leurs radios, via des forces spéciales qui n'avaient rien à faire là-bas, ils ont fait venir la soi-disant opposition et des combattants qui l'ont éliminé, sans jugement et sans enquête » ; et Luis Moreno Ocampo (procureur de la Cour pénale internationale) : « La mort de Mouammar Kadhafi est une des questions qui doit être éclaircie - savoir ce qui s'est passé - parce qu'il existe de sérieuses suspicions sur le fait que c'était un crime de guerre ». Voilà qui est curieux, ne trouvez-vous pas ? (RIRE). Participer à l'assassinat d'un chef d'État étranger (dans un pays souverain), armer des groupes rebelles (appartenant à la mouvance terroriste), soutenir un putsch néonazi (renversant un Président en exercice), décidément elle est bien belle la Démocratie en lutte contre les forces sombres ! Pour ceux qui immédiatement rétorqueront, par automatisme et lent conditionnement, qu'éliminer des dictateurs est bon pour ces peuples, je cite encore Michel Onfray : "l'Occident a 4 millions de morts sur la conscience" ! Quelle conscience ? Quant aux armes dont "nous avons eu la certitude qu’elles iraient dans des mains sûres", citons donc Alain Marsaud (ancien juge antiterroriste) : « J'ai eu l'occasion de montrer à l'Assemblée nationale des photos de combattants d’al-Nosra en possession de fusils d’assaut français », aussi même écoutons Claude Goasguen peu philosophe, car il considère que nous ne faisons pas la guerre à Daech "qui est un phénomène international" ! Mais Daech n'est-il pas la réponse aux guerres de l'Occident pour le pétrole ? Allons plus loin, Daech ne serait-il pas l'instrument étanusien mis en branle pour détruire la Syrie, protéger Israël et bouter les Russes hors de Tartous ? Ciel, me voici complotiste ! Les gens comme Manuel Valls nous parlent en permanence des valeurs de la République et de la laïcité, quand l'Arabie saoudite et ses amis - amis de la France qui l'achètent : Qatar et Koweit - financent Daech et répandent le wahhabisme et le salafisme sur le sol français, radicalisant une population de paumés ; si ces gens s'étaient abstenus, le droit-de-l'hommisme si utile à l'Amérique - pour servir de caution morale - n'aurait pas permis de dévaster le Proche-Orient, ce qui aujourd'hui nous force en retour à subir une faible partie de la vaste guerre dévastatrice que l'Occident a menée pour accaparer les ressources pétrolières (en garder le contrôle et remodeler de vastes régions) ! Manuel Valls parle de "forces sombres", sait-il que l'obscurantisme, qu'inspire le Christianisme, condamne le vol, le meurtre, le mensonge ? Or, c'est cela qui motive la politique dictée tant en Ukraine qu'en Syrie, le vol, le meurtre, le mensonge ! L'est-ce aussi en France ? Ceci donne la mesure de la Démocratie, sa déconnexion entre l'élite au pouvoir et la conscience que le peuple peut avoir des événements. Plus que jamais, la lecture de René Guénon et de Michel Foucault est l'ultime recours pour déconstruire le conditionnement utile dont nous sommes l'objet. Finissons donc cette parenthèse avec Jean-Michel Vernochet : « Pour éviter la guerre, dégageons Merkel, Hollande et Cameron ! ») Décembre
2015 : *
Formidable interview de Vladimir
Poutine : http://rutube.ru/video/1125b9f4c48d403f2a4bc126484cf6db/?ref=logo, car bien que préparée dans les moindres
détails (c'est mon impression), elle montre un homme qui a l'art
consommé de la psychologie et de la politique (en mélangeant sentiments
et fermeté !), bien que le regard reste glacé.
Pourtant, ce regard respire l'intelligence, jamais ne sont évoquées explicitement les thèses
complotistes de l'implication américaine en Ukraine ou en Syrie. Si ce
sont les USA qui derrière l'Otan dirigent l'Europe, le putsch à Kiev
- que n'ont malheureusement pas contesté les Européens
- a pour
origine un mécontentement populaire, la
position occidentale étant ensuite liée "non pas à la
protection des intérêts ukrainiens, mais aux tentatives d’empêcher
la recréation de l’Union soviétique, alors que la Russie ne
poursuit pas ce but", s'agissant
de briser l’Ukraine à cause d'un grand potentiel économique. Les propos ont des cibles et
suscitent un questionnement : la Russie est prête à
travailler avec l'Europe, elle n'a pas l’intention de bouder à
cause des sanctions, le peuple turc est un peuple ami, elle ne veut certes pas la guerre mais s'y
prépare. Et fermeté : « Quelqu’un au sein du
Gouvernement turc a décidé de lécher les Américains quelque part (…) Nous avons
renforcé notre présence en Syrie, augmenté le nombre de nos avions
militaires. Avant, nous n’avions pas là-bas de systèmes de
défense antiaérienne, maintenant il y a des S-400. Si avant, la
Turquie survolait et violait continuellement l’espace aérien de la
Syrie, eh bien, qu’ils volent maintenant ! (…) La Russie pourrait
être déployée en Syrie de manière temporaire. Le pays peut
atteindre ses objectifs en Syrie même en l’absence de base (…)
Seul le peuple syrien doit décider qui peut le diriger et selon
quelles règles. Jamais nous n’accepterons qu’un acteur extérieur
dicte quoi que ce soit ». C'est tout de même un sophisme,
car l'idée d'objectifs en Syrie, même en l'absence
de base, est encore une ingérence politique - certes
moins territoriale - dirigée contre les USA. Cela fait
partie de la guerre psychologique que la Russie entend mener contre
les tentatives de l'exclure de la cour des Grands, et tous les moyens
sont mis à contribution.
Un sujet d'écœurement : « La France va verser 60 millions de
dollars aux victimes américaines transportées par les trains de la
SNCF vers les camps de la mort durant la Seconde Guerre mondiale (…)
Les négociateurs français et américains ont annoncé vendredi
avoir trouvé un accord portant sur l'indemnisation des victimes
américaines de la Shoah, transportées par les trains de la SNCF
vers les camps de concentration et d'extermination tout au long de la
Seconde guerre mondiale. Paris devra ainsi verser 60 millions de
dollars à un fonds d'indemnisation créé pour l'occasion ».
La SNCF n’est pourtant pas jugée responsable de la déportation,
mais instrument de la déportation. C'est la France qui
paiera. J’invite les Juifs étrangers à chercher une indemnisation
auprès des responsables réels du nazisme, c'est -à-dire ses têtes
pensantes, en premier lieu l'Amérique en la personne morale d’Henry Ford qui fut le
mentor d'Adolf Hitler, dont le livre "The
International Jew" inspira ce dernier : « La principale source
de la maladie du corps national allemand, c’est l’influence des
Juifs
(…) Une race dont la persistance a vaincu tous les efforts
faits en vue de son extermination ». Nous savons
que Ford fut le père spirituel d’Hitler, il reçut la Grande
Croix de l’Ordre de l’Aigle (plus haute décoration du Reich)
! Hitler en 1931 (Detroit News) : « Je considère Henry
Ford comme une inspiration » ; Grégoire Seither : « Ce
n’est qu’en 1942 que Ford devra faire semblant de cesser ses
relations avec l’Allemagne nazie, mais il sera quand même
indemnisé après la guerre pour les dommages qu’ont subi ses
usines en Allemagne à cause des bombardements alliés »
(http://www.voltairenet.org/article14577.html). Ainsi, au lieu de
chercher un coupable avec la personne physique de la SNCF,
ce qui est la confusion des genres puisque certains chemineaux résistèrent* (mais
non les hauts fonctionnaires à l'esprit toujours
formaté), - il conviendrait peut-être mieux d’aller quémander
auprès de la personne morale qui fut l’inspiratrice du
racisme hitlérien : Henri Ford ! La SNCF devrait obtenir que lui soient
remboursés les dégâts occasionnés par la guerre, c'est
donc l’Amérique qui paierait pour cela si l'on ne marchait pas sur la tête
! La France ne devrait donc pas verser cette somme, François
Mitterrand s'y eut totalement refusé, mais plutôt initier
une longue procédure d'indemnisation. * Citons Le Figaro : « Sur une entreprise qui employait alors quelque 410 000 agents, il y en eut bien, selon les estimations, près de 10% qui résistèrent, ce qui laisse 40 000 combattants de l'ombre. Ce réseau de résistance sera cité à l'ordre de l'armée par le général de Gaulle le 17 mai 1945 (…) Depuis le rapport Bachelier (1996) et les travaux ultérieurs, il apparaît que la direction de la SNCF a fait preuve, entre 1940 et 1944, d'une collaboration active avec l'occupant, par exemple en sanctionnant les rares cheminots ayant refusé de conduire les "trains de la mort", comme le fameux Léon Brochart (...) Et la direction, qui agissait sur ordre des nazis, a pris des décisions incompréhensibles, voire inhumaines (…) Cela ne peut s'expliquer que parce que nombre de hauts dirigeants de la SNCF, brillants polytechniciens, baignaient dans une culture gestionnaire. Par carriérisme, certains ont appliqué les consignes avec le même zèle que certains préfets de Vichy ». Mot du jour de Pleinouest35 : « ceux qui parlent et négocient au nom du réchauffement climatique, et qui continuent encore de manger de la viande, sont des charlots » ! Sur Slate en 2010, Jean-Yves Nau ("Les végétariens n'aident pas à lutter contre le réchauffement climatique") : « C'est la dernière controverse scientifique environnementale en date; une controverse d'envergure qui ne concerne rien moins que la consommation de la viande et du lait par l'espèce humaine. On assiste, depuis quelques mois à ce que l'historien Jacques Le Goff, grand spécialiste du Moyen Age, dénommait il y a peu dans les colonnes du Monde "l'incroyable assaut à la consommation de la viande" (…) Mais voici qu'un rapport scientifique vient démonter tout cet argumentaire bien pensant. Il vient d'être présenté par le Pr Frank M. Mitloehner lors du 239e meeting national de l'American Chemical Society qui se tient à San Francisco. Conclusion : la réduction de la consommation de viande et de produits laitiers n'aurait pas de véritable impact dans la lutte contre le réchauffement climatique (…) « Nous pouvons certainement réduire notre production de gaz à effet de serre, mais certainement pas en consommant moins de viande et de lait », estime le spécialiste américain pour qui la réduction de la production de ces aliments aurait pour conséquence d'augmenter le nombre de personnes qui souffrent de la faim dans les pays pauvres ». Le meilleur pour la fin, puisque Jean-Yves Nau rappelait que le travail de Pr Mitloehner a été en partie financé par les producteurs de viande ! Citons l'Association végétarienne : « Le président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), Prix Nobel de la Paix, a appelé , lors de son voyage à Paris, à diminuer progressivement, puis cesser la consommation de viande (…) 800 millions de tonnes de céréales sont consommées chaque année par les animaux d’élevage, principalement en Occident. Ces céréales ne sont donc pas disponibles pour les populations humaines (…) Une journée* végétarienne permet d’économiser 5400 litres d’eau par personne, soit une centaine de douches, toujours selon selon l’ONU (FAO) (…) En France, chaque jour, 3 millions d’animaux sont ainsi élevés et tués à un âge très jeune pour être mangés. Soit 1,1 milliard d’animaux par an ». De "Charlie" à "Charlot", il n'y a qu'un pas ! * Théophane Le Méné : « Polluante, nocive pour la santé, ne respectant pas le bien-être animal, la consommation de viande est régulièrement passée au grill des végétariens, végétaliens et défenseurs de la cause animale et une journée internationale, le 20 mars, est même consacrée à cette cause devenue politique et sujette, bien souvent, à des affrontements pour le moins sanguins. Ces défenseurs d'une alimentation alternative ont pour eux bien des arguments mais la posture accusatoire qu'ils adoptent révèle trop souvent une crise de l'humain qu'ils fabriquent sous couvert de respect de l'animal, par une tentative d'effacement de la frontière fondamentale qui existe entre l'homme et la bête (…) On se refuse désormais à ce que l'homme soit unique; on ne veut plus qu'il soit le centre de ses propres préoccupations et l'on inflige ainsi une illusion humaine à l'animal dont, d'ailleurs, il ne saurait se rendre compte (…) Rien qui ne soit du respect car si l'homme est une fin en soi, l'animal ne l'est pas. En cela, il n'y a rien de commun entre ce qui fonde le respect des personnes et ce qui préside à la protection des espèces animales (…) Végétariens, végétaliens et défenseurs de la cause animale peuvent bien continuer à s'abstenir de consommer de la viande et à proclamer qu'il est immoral de le faire. Ils resteront toujours les seuls qui s'interdisent de tuer les autres espèces pour les manger. Comme si ce choix de vie leur conférait une spécificité exceptionnelle, dont ils ne manquent, d'ailleurs, jamais de se vanter ». Quel présomption, quel orgueil démesuré, quelle conscience rendue au niveau de celle de l'huître, le fait de considérer que l'animal n'est pas une fin en soi ! Je souhaite à cet individu, dont le cerveau reptilien a davantage les attributs de la bête que ceux de l'homme évolué, de rencontrer l'espèce extraterrestre qui, selon ses principes de supériorité, le bouffera à son tour ! Peut-être que j'aurai droit à un morceau pour goûter. Réponse cinglante : http://planeteanimaux.com/sujet/2015/03/20/vegetarisme-planete-animaux-repond-au-figaro/004171. Pour ne plus être une "bête" justement, mais un "être humain", Thomas Lepeltier : « Prenez les vaches. Avant d’en faire des steaks bien saignants, il a fallu les dépecer. Ce n’est pas une tâche facile. Dans un abattoir, les vaches ne sont pas tuées sans douleur. Elles doivent d’abord être étourdies, c’est-à-dire rendues inconscientes par perforation du crâne. L’intention est bonne. Mais les bêtes ne sont pas dociles. Elles bougent et se débattent. Quant aux personnes en charge de l’opération, elles ne sont pas toujours à la hauteur de la tâche. En plus, elles n’ont pas le temps de faire soigneusement leur travail. Rentabilité oblige, les cadences sont très élevées. Résultat : de nombreuses bêtes, simplement sonnées, restent conscientes. Or voilà que commence l’opération de dépeçage. On suspend donc à un crochet ces vaches toujours conscientes par une patte de derrière et on leur tranche la gorge. Pas pour les tuer, juste pour qu’elles se vident de leur sang. C’est au cours de ce processus qu’elles sont censées mourir tranquillement. Mais, dans l'industrie, on ne peut pas se permettre d’attendre longtemps. Alors, quand de nombreuses bêtes sont encore conscientes, on se met à les dépecer, en commençant par couper les pattes de devant. Les vaches, toujours suspendues par une patte arrière, se débattent tant qu’elles peuvent. Mais leur destin est scellé. Le couteau de boucher continue sont œuvre. Après plusieurs minutes d’horribles souffrances, la mort est enfin au rendez-vous. Quelques jours plus tard, les steaks sont dans les assiettes (…) Sachant que, en France, plus de 90 % de la viande consommée provient des élevages industriels, il faudrait également que les carnivores diminuent drastiquement leur consommation s’ils ne veulent plus entretenir cette industrie. Par sa nature artisanale, l’élevage traditionnel ne pourra en effet jamais répondre à un désir quotidien de manger de la viande. Tant qu’un quasi-végétarisme (un repas de viande par semaine environ) n’est pas instauré et que les abattoirs ne sont pas réformés, les consommateurs de viande seront donc toujours complices d’une industrie qui inflige des souffrances effroyables aux animaux ». Théophane Le Méné est plus proche de la bête que de l'Homme, et nous devons porter ce jugement sur le Gouvernement de la France qui ne veut pas entendre parler de la journée sans viande, tout en prétendant lutter contre le réchauffement climatique ! Arthur Schopenhauer :
Fin novembre 2015, sur les attentats à Paris, la Crimée et la Syrie, puisque selon moi tous ces évènements sont liés :
Préambule : coexistent désormais deux blocs géopolitiques dans le Monde*, d'un coté celui des BRICS (Russie, Inde, Chine), de l'autre celui d'Israël, du Japon et des USA, USA qui vont perdre prochainement leur suprématie et qui jouent leurs dernières cartes au Moyen-Orient avec l'orchestration du chaos islamique porteur de la doctrine hérétique de Mohamed Ibn Abd al-Wahhab*, qui également instrumentalisent les nations européennes (qui ont renoncé à leur souveraineté), en faisant toujours davantage pénétrer l'Otan en zone d'influence russe*. Il convient de considérer sous un même angle ce qui se passe en Syrie et en Ukraine. La chasse aux terroristes est une farce, Daech* est le pur produit de l'idéologie américaine consistant à répandre le chaos dans les nations arabes, afin d'en saisir les ressources (et imposer le pétrodollar) ; et cela sert l'État israélien* qui veut s'agrandir, puisque ce chaos détruit les nations arabes et perses en faisant s'opposer les unes aux autres les factions qui vont en partie s'exterminer. Ce chaos prémédité et bien organisé allait pourtant se heurter à deux hommes exceptionnels qui rappellent le général de Gaulle : Bashar al-Assad et surtout Vladimir Poutine ; en vérité, c'est la puissance militaire de la Russie et de la Chine qui fera la différence, en régulant les volontés hégémoniques. La politique française (sous influence) a une responsabilité très évidente dans les attentats survenus en France, et c'est la raison pour laquelle Monsieur Valls s'acharne contre la dissidence accusée de complotisme et d'antisémitisme ! Cet antisémitisme fantasmagorique - dans la démesure du propos - est bien entendu aussi réel que l'annexion de la Crimée* ; plus sérieusement, il s'agit de la "fabrication du consentement" : on menace, on distille la peur, on n'hésite pas à instrumentaliser la police et la justice (qui parfois, plus lucides, se rebellent), quand l'origine du terrorisme n'est pas un mystère, puisque cela a commencé avec l'interventionnisme du droit-de-l'hommisme du gourou et va-t-en-guerre BHL*. Oui, on récolte toujours ce que l'on sème* ! * Comme s'impose l'évidence des
alliances : catholicisme, orthodoxie russe et soufisme d'un coté, et
sionisme, protestantisme et wahhabisme de l'autre (pôle de
l'anti-tradition), en attendant le Gouvernement mondial prédit par
Jacques Attali, au lendemain de la troisième guerre mondiale qui ne saurait
tarder !
Le terrorisme est indispensable au colonialisme qui ne se nomme
pas, le terme utilisé est celui d'ingérence, qu'elle soit militaire
ou le fait d'ONG agrées, et la justification des interventions les
valeurs démocratiques dans une universalité autoproclamée. Pour
désigner un ennemi, nous et les amis américains (mais surtout eux) définissons un
"axe du mal" et n'hésitons pas à imaginer des
"armes de destruction massive", façon de préparer l'opinion. Un
humoriste nègre (Dieudonné) qui se permet un message de paix après
un horrible attentat est aussitôt poursuivi pour "apologie d'actes de
terrorisme", mais le ministre de l'Intérieur qui clame : "Al-Nosra
(c'est-à-dire al-Qaïda) fait du bon boulot" ne fera jamais
l’objet d’une plainte pour apologie de terrorisme. Et du bon
boulot contre qui ? Contre un régime légal à Damas (car seuls les
Syriens ont le privilège d'apprécier la légalité de leur régime
ou de le remettre en cause, et certainement pas un pays étranger). C'est de l'apologie de terrorisme*, même si les
terroristes sont appelés "modérés". Mais cela va plus loin, puisque
Laurent Fabius souhaite que le Président syrien crève*, suivant en
cela le sort décidé d'avance pour les dirigeants irakiens et
libyens. C'est donc également un "appel au meurtre". Il ne
me semble pas avoir entendu Bachar el-Assad dire que les terroristes
ont fait du bon travail à Paris, et c'est toute la différence, on a
la classe ou on ne l'a pas. En tant que citoyen français, je me sens
souillé. Un terrorisme qui définit des États terroristes a donc permis de justifier des guerres dévastatrices,
mais la haine que l'on a induite alimente un
terrorisme populaire qui, comme un feu de paille, s'alimente de
lui-même. C'est une véritable armée que constitue désormais
Daech, voilà ce qu'il en coûte de jouer aux apprentis sorciers*
; sommes-nous à ce point privés de raison ? La punition* est
notre renoncement à la défense des libertés
et aux droits de l'homme. La prochaine fois, on "s'occupera peut-être uniquement de nos fesses", on ne s'en portera
que bien mieux, et les autres également. Introduction : Il y a plusieurs degrés de compréhension de ces divers événements, et ainsi différentes manières de tenter de se les expliquer, à soi et aux autres. Le premier, celui de nos médias de grande diffusion, et généralement des partis politiques, est de les considérer comme ontologiquement concomitants, c'est-à-dire séparés, sans relation directe les uns avec les autres. Il y a également les valeurs humanistes propres à la France des Lumières, les "droits de l'homme" qui s'opposent à l'ignorance, à la barbarie, et qui nous imposent le droit moral d'intervenir pour libérer les peuples opprimés ; c'est l'héritage universel de 1789, la philosophie comme acte de guerre chez BHL le belliciste, et toute la Gauche actuelle qui s'est débarrassée du chevènementisme, et qui donc est nourrie par cette idéologie portée par Laurent Fabius en Syrie. Ainsi, selon cette première compréhension, le désastre du Moyen-Orient est la conséquence d'erreurs, ou même le fait de ne pas s'être davantage impliqués ! Ce degré est le premier, c'est selon le second degré celui de l'assujettissement des masses. Ce second degré consiste à comprendre que, derrière le dogmatisme, l'implication est en réalité de l'ingérence, et cette ingérence sert et satisfait des appétits économiques liés aux ressources disponibles sur Terre ; nous évoquons alors la géopolitique, la stratégie militaire, mais non encore le mondialisme et l'Empire (banques américaines comme J. P. Morgan). Selon la perspective complotiste, le chaos du Moyen-Orient serait l'outil du maintient de la suprématie du dollar*. Notez que les fervents du premier degré sont "atlantistes" - ils sont étroitement dépendants de la politique américaine - quand ceux du second degré sont " souverainistes" et espèrent le retour de la France gaullienne ; et notez bien que la rupture s'applique aux interventionnismes du "droit-de-l'hommisme". Quand se manifeste le troisième degré de la pensée complotiste, l'évincement du général de Gaulle devient la conséquence de l'opposition à l'Otan. Cette pensée consiste certes à croire (s'il s'agit bien de croyance) que les bonnes intentions cachent d'autres motivations auxquelles le peuple risque d'être réfractaire (s'il était mieux informé), or elle va plus loin en allant suggérer que l'opinion est quelque chose que l'on fabrique ("fabrication du consentement" chez Noam Chomsky) ! Pour ceux qui se cantonnent au premier degré, les complots propres aux dictatures ne sauraient pour cette raison concerner la Démocratie qui n'est, comme nous le savons fort bien, que transparence et bienveillance ; ils ne peuvent réaliser - à moins bien entendu de mentir et trahir leur bel idéal - qu'ils pratiquent ce complotisme* que pourtant ils condamnent, - allant faire sans cesse accuser la dissidence d'antisémitisme. Le complotiste perçoit le Monde comme en guerre permanente, avec une Amérique qui ne peut pas renoncer à l'hégémonisme* ; selon cette perspective, les attentats sous faux drapeau sont crédibles (ils le furent effectivement avec l'affaire Gladio !), elle relie la politique de la peur à la restriction préméditée ou opportuniste des libertés*. Certains le comprennent, l'accusation de complotisme, en ce qu'elle est associée à l'abomination de la Shoah*, est avec une très grande exactitude l'exercice du "biopouvoir" défini par Michel Foucault. Il est impropre, et en quelque sorte pure divagation de l'esprit, d'assimiler entièrement ou systématiquement la Gauche aux "lois fondamentales de la stupidité humaine"*.*
La Banque d'Algérie : « La Chine
étant devenue le premier partenaire commercial de l’Algérie, il
est entendu que les règlements des importations en provenance de ce
pays ne sauraient être réglées dans une autre monnaie que celle de
ce pays. D’autant plus que cette formule élimine tout premium pour
la couverture du risque de change dans le cas de règlement dans une
autre monnaie (…) Les premières transactions pourront être
exécutées au cours du mois de décembre 2015. La généralisation
des couvertures (en monnaie chinoise) en début d’année 2016 ».
Même si cela a conduit à la destruction
de l'Irak et de la Libye, il sera difficile de faire
barrage. LE SAKER FRANCOPHONE (découvert grâce à
E&R), F. William Engdahl : « Le budget de l’État russe
dépend fortement des profits en dollars venant des exportations
de pétrole. Ironie du sort, en raison du rôle du dollar, les
banques centrales de la Chine, de la Russie, du Brésil et d’autres
pays diamétralement opposés à la politique étrangère des
États-Unis, sont contraints d'acheter de la dette du Trésor
américain en dollars, finançant ainsi de facto les guerres de
Washington visant à leur causer des dommages. Cela change
doucement ».
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Septembre 2015 : Nous pouvons le résumer ainsi : "on récolte ce que l'on sème". L'Occident a commencé à se comporter en esclavagiste sur le continent africain, les Empires ont fabriqué des frontières irréelles qui ont obligé des peuples que tout séparait à vivre ensemble, et nous avons soutenu les dictateurs qui nous permettaient de piller les ressources (et encore l'uranium), puis participé à renverser ceux qui faisait sortir leur pays de l'obscurantisme (Iran, Irak, Libye, Syrie), et le meilleur allié occidental est encore l'Arabie Saoudite qui, comme tout le monde le sait, est une jolie démocratie. Le seul vrai rapport avec l'Occident fut celui des ventes d'armes, maintenant que nous avons favorisé le chaos du Printemps arabe (comme le putsch en Ukraine), par intérêt géopolitique, mais aussi par dogmatisme pour concilier ou formater l'opinion, nous avons ouvert la boîte de Pandore. Daech n'est que la conséquence de la stupidité et de la cupidité. Sans être moi-même musulman, je dirais qu'il y a une volonté de stigmatiser l'Islam qui est au service du "choc des civilisations", une doctrine américaine pour la domination du Monde, et pour cette raison je crains que seule la Russie veut vraiment arrêter ou éradiquer Daech (que la Turquie a favorisé pour lutter contre les Kurdes) et l'État islamique, d'autant que ce dernier a menacé de renverser Poutine dans le Caucase (en raison du soutien au régime syrien). Ma France est encore ce pays dogmatique qui pense sérieusement que son idéologie du progrès peut être partagée sans conséquences graves, et, aveuglée, elle ne reconnaît toujours pas le génocide vendéen.
Entretien
très intéressant avec Israël Shamir : http://www.dailymotion.com/video/x37a3u0_la-bataille-de-russie-entretien-avec-israel-shamir_n.
Je
n'ai jamais cru à ce que dit BHL, que Poutine veut envahir
l'Ukraine, par contre je pense qu'il désirait se rapprocher
de l'Europe.
Aussi, ce serait bien la raison du putsch à
Kiev financé par les Américains : scinder le continent
européen.
Et l'attitude de nos Gouvernements me semble
être un désastre.
Le déferlement de migrants acculés et
désespérés sur le sol européen, avec ces noyades horribles
d'enfants*, est d'abord le signe d'un drame inouï pour les
populations concernées.
Les conditions dans lesquelles cette fuite
s'opère serait une abomination pour des familles meurtries, décimées
et paniquées. Pourtant, il y a là-dedans quelque chose d'extrêmement
jouissif, c'est la contemplation de la soumission et
surtout de la colossale bêtise de nos Gouvernements européens qui
semblent privés de toute capacité de réflexion. En effet, et sans
aller encore une fois évoquer l'action trouble de l'Amérique dans
la fabrication* du terrorisme islamique servant au mieux ses
intérêts stratégiques (contre la Russie et la Chine), ce
qui ramène à la question de la soumission, racontons
une petite histoire. Que diriez-vous s'il vous arrivait de voir
le voisin marcher jusqu'au fond de son jardin, sous un pommier
où est accroché un nid de guêpes qui ne l'importunaient nullement,
pour se mettre à secouer énergiquement l'arbre, et de toute ses forces.
Comment alors ne pas rire quand ce voisin est attaqué et se met à courir en tout sens,
affolé ? Ne
diriez-vous pas alors que c'est bien fait pour lui, que l'on n'a pas le
droit d'être aussi stupide (con) ? C'est pourtant ce qui se passe en Europe,
en France.
Certains de notre supériorité morale* (valeurs universelles
de la République, droits de l'homme), nous nous octroyons
le droit de faire la guerre aux dictatures en envahissant des
pays souverains, ce qui a pour effet de ravager ces pays et de semer
le chaos et la guerre civile, mais surtout de libérer le
fanatisme islamique ! Ce n'est que justice si en quelque sorte cela
nous revient directement "dans la gueule" ; cela aura
peut-être un jour la vertu de faire comprendre aux innombrables
imbéciles le degré de leur prétention, pour
les ramener à davantage d'humilité, et cette évidence
qu'il ne faut jamais s'occuper des affaires d'autrui ! Si je devais
citer le fait "terroriste"
le plus marquant de ces dernières années, ce serait
sans hésiter l'embargo imposé à l'Irak par
l'ONU
(le 20 décembre 1991 et jusqu'en avril 1995 - résolution
986) et qui aurait occasionné
la mort d'un million d'enfants,
sachant de surcroît que "prendre une population en otage"(faire tomber un dictateur) est explicitement interdit par les
Conventions de Genève. Je rejette encore la thèse qui consiste
à faire accepter l'idée que la migration va servir à faire baisser le coût du travail, et donc
les salaires (rôle du haut patronat cosmopolite), j'y vois uniquement de la soumission
et de la bêtise.
Puisque les USA sont les véritables initiateurs de "c'te
merde", - je trouverais normal que l'on utilise nos Mistrals non livrés pour leur expédier les populations déracinées
; il convient aussi d'évoquer le fait que beaucoup de ces
migrants le deviendraient pour une raison économique
(car il s'agit d'hommes jeunes), selon de faux prétextes
pour Alain Escada qui parle alors de "trahison de nos
élites", quand la misère et la précarité,
chez nous, ne cessent d'empirer ! Il faudra plus de temps pour comprendre.
En attendant, nos dogmatiques crétins du socialisme*
sont cette fois-ci encore totalement empêtrés dans
leur idéologie qui a déjà accouché de
l'ISF et du mariage pour tous. De quoi s'inquiéter.
*
Alors que l'analyse globale de Michel Onfray
témoigne toujours de sa fine intelligence, celle de l'avocat Arno Klarsfeld
est consternante de pure bêtise : « Personne ne dit que ce
n'est pas raisonnable de partir de Turquie avec deux enfants en bas
âge sur une mer agitée dans un frêle esquif ». "Raisonnable"
??? Comment peut-on être idiot à ce point ?
* REINFORMATION.TV : « Un rapport
explosif rédigé par l’agence de presse McClatchy d’après des
sources très sérieuses vient de confirmer ce que beaucoup
dénonçaient depuis longtemps déjà : l’implication de la
coalition américaine « anti-État islamique » dans
l’ascension de l'État islamique lui-même. Il affirme que l’un
des chefs militaires les plus redoutés de l’organisation islamiste
a été entraîné par les forces spéciales américaines en
Géorgie : Tarkhan Batirashvili s’est ensuite radicalisé dans
une mosquée de sa région, financée par l’Arabie Saoudite, qui
participe activement à la fameuse coalition américaine »
(http://reinformation.tv/chef-etat-islamique-entraine-etats-unis-arabie-saoudite-romee-42487/).
*
Ce n'est bien entendu que du vent destiné à maintenir
tranquille la population au travail. René Guénon a fort bien démontré l'impossibilité métaphysique
de la Démocratie qui en réalité ne sert qu'à cacher de manière
subtile et anti-traditionnelle le jeu constant de la domination.
Alain Soral nous éclaire à chaque instant sur le pouvoir politique
qui « fait régner une terreur épistémologique » (comme
: la lutte contre l'antisémitisme et les forces sombres) :
« Mensonge d'une République prétendant travailler à la
démocratie par des moyens contraires ; à l'égalité par la
domination, à la transparence par l'hermétisme (franc-maçonnerie politique : GODF, et
celle des affaires : GLNF) »,
« Une solidarité horizontale fondée sur la complicité,
doublée d'une soumission verticale fondée sur le mensonge ». Il convient de comparer la société humaine
à l'élevage intensif des cochons : pour que le rendement soit optimum (pour les affaires
et toujours dans le cadre de la domination !), il faut maintenir la paix sociale en abrutissant de
diverses manières (jeux brutaux ou débiles, informations brèves,
déculturation et massification), quand les animaux
reçoivent des tranquillisants pour qu'ils ne se mordent pas (car cela gâche la viande
!). Le "bonheur animal" a pour
véritable objet le goût de la viande dans l'assiette, il en va
de même avec les "valeurs de la République" qui ne furent
jamais leur propre objet, qui deviennent un procédé plus doux pour
assujettir (passage de la société disciplinaire à celle de contrôle
selon Michel
Foucault). Dès lors, l'individu participe
à son renfermement psychique et devient l'homme
endetté
dans une société
du spectacle. Anne Michel : « Au total, le contribuable français
moyen passe 208 jours de l'année à payer des taxes. Le reste du
temps, il peut enfin s'occuper de lui et de sa famille. En termes de
temps de travail, cela représente près de deux tiers consacré à
l'État (…) Et qu'avez-vous en retour pour tout cet argent donné à
l'État ? ». Ce système nous entraîne dans
des abysses !
*
Personnes qui traquent les nazis en France, comme l'humoriste nègre
Dieudonné fils d'Hitler, mais ne voient pas ceux qui défilent
en uniforme SS en Ukraine !
Poutine critiquant la politique américaine en Syrie et
jugeant illégal le soutien apporté par Washington à certains
rebelles qui combattent le régime de Bachar al Assad : « De
mon point de vue, la livraison de matériel militaire à des
structures illégales est contraire aux principes des lois
internationales modernes et à la Charte des Nations unies ».
Philippe
de Villiers ("Le moment est venu de dire ce que j'ai vu")
: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Philippe-de-Villiers-balance-sa-verite-35187.html.
Autre sujet, plus personnel :
je suis ravi des déboires de Volkswagen,
leurs mensonges, car cela correspond à une mentalité.
Une de mes plus monumentales erreurs fut d'acheter un véhicule
européen. Pour posséder également une Toyota de même kilométrage,
mais plus ancienne, je peux donc constater la considérable
différence qualitative, tant du point de vue de la fiabilité
(vitres électriques, fermeture centralisée, et poignées des portes
qui s'usent sur l'allemande - plus de 400 euros pour celle d'une porte latérale) que du vieillissement des matériaux (caoutchouc qui
se désagrège chez VW, tissu des sièges de piètre qualité, feux qui se fendent, et
peinture qui se ternit) et la propreté du
moteur. Avec ma "fantastique" Toyota, je me suis toujours déplacé
sans angoisse, sans subir la moindre panne ; avec le véhicule
européen, je me demande à chaque instant ce qui va lâcher cette
fois-ci, aussi je crois que l'on ne me reprendra jamais plus à acheter la
daube conçue et fabriquée en Europe.
Non, j'en suis certain.
Pendant mon voyage en Écosse de 2014, transportant du matériel
fort coûteux, la porte d'un coté se verrouillait
quand l'autre se fermait, et réciproquement, m'obligeant à
rentrer et sortir par l'arrière du véhicule ! J'ai aussi dû
refaire moi-même le système de joint étanche des feux arrières
puisque l'infiltration de l'eau corrode le câblage
électrique que VW ne répare pas mais change intégralement. Produit
mal conçu, bâclé, accueil déplorable, réclamation
classée sans suite, et sentiment pour le client d'être une "vache à
lait".
Août
2015 : Nouvelles brèves.
Il convient de voir
le rapprochement américain avec l'Iran et la paix qui se profile en
Syrie comme la volonté de déplacer la zone de conflit vers
l'Ukraine, les USA ayant l'intention de se concentrer sur la destruction de la Russie. Poutine affirme que
l'Ukraine est dirigée depuis l'étranger, mais l'Europe est plus
soumise que jamais, comme en témoigne Tel Aviv sur Seine qui est une
propagande (puisque Gaza sur Seine serait certainement interdit pour trouble à l'ordre public). Une authentique initiative de paix selon
le principe de l'équité et de la réciprocité, car seule une paix
sincère importe réellement, reste le remarquable West-Eastern
Divan Orchestra qui unit dans un même orchestre Israéliens et
Arabes, également ce serait se rapprocher de la Russie, non s'en
faire un ennemi particulièrement dangereux, et donc ne plus soutenir
un putsch auquel participèrent des néonazis ! C'est extraordinaire comme il est facile pour
les gens du
Pouvoir - qui s'y accrochent - de défendre l'indéfendable, et
de renier leurs principes les plus fondamentaux tout en faisant la
leçon de morale à leurs détracteurs. Je n'ai jamais "cru" en la
réalité collective élargie de la Démocratie, et
Jean-Jacques Rousseau non plus d'ailleurs ; il s'agit d'une entreprise de
conditionnement, mais là il faut dire que la politique est devenue
quelque chose de totalement répugnant et qui donne la nausée à
l'honnête homme sauvegardant un esprit intègre. Encore
une fois, car c'est le fondement du questionnement, il est toujours
difficile de faire la part des choses, c'est-à-dire savoir
si l'on a affaire à des faquins ou à de l'incompétence.
Fin Juin 2015 : « On se gare facile » !
Selon la pensée traditionnelle, chaque
chose a le visage de ce qu'elle est, et elle nous renvoie à notre
intuition. C'est la raison pour laquelle E.T., l'extra-terrestre,
peut être considéré comme un film "contre-initiatique". C'est ainsi
que la "sculpture" du rond-point devant le Pôle-emploi de Riom n'échappe pas à
cette règle sacrée : les hommes de fer sont courbés et transpercés
de barres de fer, avec une vasque pour le sacrifice. Le symbole ne
peut pas être plus fort, c'est probablement "inconscient" de la part
de l'artiste, mais c'est de l'ordre de la synchronicité jungienne.
Seuls les hommes déracinés de la laïcité ne peuvent plus voir ce
qu'ils ont sous les yeux, car ce sont des êtres retranchés de leur être. J'ai toujours considéré de l'ordre de la voyouterie le
racket du stationnement payant (sur la voie publique) ; naguère
était mise en place la durée limitée de la Zone Bleue. Là encore, la chose manifestera le lien entre son essence et sa
substance, lui donnant sa forme, quand la langue française elle-même
est déformée : « On se gare facile »* ; car
c'est le signe
que l'on ne respecte pas son interlocuteur. D'ailleurs, il s'agit de
lui piquer son oseille, son artiche, son biffeton, son blé, son
fric. Pourtant, l'école* était censée être obligatoire,
l'est-elle encore ? Pour les jeunes qui me liraient, s'ils savent
toujours déchiffrer des mots, la formule correcte est : "On
se gare facilement", "facilement" étant
l'adverbe dérivé de l'adjectif "facile" auquel est
ajouté le suffixe "ment", adverbe classé dans la
catégorie des adverbes dits "de manière". Il est bien entendu
possible de formuler différemment : "Il nous est facile de
nous garer" et "C'est avec facilité que nous nous
garons" ; mais "Je me gare facile" est, dans ce Monde de barbares, une
forme absconse ou injurieuse pour l'homme civilisé.
*
"À Riom, on se gare facile !" : http://www.malauzat.fr/IMG/pdf/Page2plaquettecartestationnement.pdf.
À Calais aussi, "je stationne plus facile" !
*
Le Figaro : « Ainsi en 2007, le ministère de
l'Éducation nationale avait soumis à des élèves de CM2 une dictée
donnée vingt ans plus tôt à leurs aînés. Conclusion: le nombre
de fautes a aujourd'hui augmenté. Les écoliers faisant plus de 15
fautes sont passés de 26% en 1987 à 46% vingt ans plus tard. Le
nombre de fautes de grammaire est en moyenne passé de 7 à 11 ».
Est-ce
si dur aujourd'hui d'écrire (et de penser) ? A ces gens-là,
qui sombrent dans la décadence, il convient de leur "parler
dur" !
Débat entre Zemmour et Onfray (Le Point). Zemmour
: « Un mouvement qui détruit
les structures traditionnelles, la famille, la nation, la patrie, l’Église. En fait c’est le deuxième épisode de 1789. C’est
la suite et fin ! Et c’est ça notre catastrophe. L’individu
émancipé est tout seul ». Onfray : « L’individu
se retrouve dans un moment de nihilisme généralisé dont nous ne
sommes pas sortis. Je persiste à croire que les valeurs sont encore
à construire ». Zemmour : « Mais les valeurs elles ne se
construisent pas ! Elles sont le produit de siècles de
civilisation ! Elles ne se construisent pas comme ça ! ».
Onfray (nietzschéen) : « Les civilisations sont
mourantes, elles sont mortelles. Et je pense que notre civilisation
est mourante. Le judéo-christianisme a eu lieu. Et là nous
sommes en queue de comète, nous avons fait notre temps. Le bateau
coule mais il y a la possibilité d’être dans un salut personnel
et de dire le nihilisme ne passera pas par moi ».
Printemps
2015 :
Voilà, nous voici donc placés, et
passivement grâce à l'effet "Charlie", sous le joug d'une "tyrannie
douce", selon les craintes d'Alexis de Tocqueville, dans l'implacable
vision qui se réalise aujourd'hui et sous la forme attendue de
Big Brother. Pourtant, il faut se garder de tout complotisme, qui est
un véritable poison de l'esprit, les deux complots les plus insensés
étant toujours celui des reptiliens extraterrestres et Ben Laden
qui organisa le "11 septembre" depuis une grotte, avec tous les moyens
techniques que cela supposait ! Rappelons que Ben Laden n'était pas
recherché par le FBI pour cet acte terroriste, du fait de l'absence
de preuve, qu'il fut exécuté sans être jugé, aussi que son corps fut
jeté à la mer. Bien pratique. Pourtant, encore beaucoup de gens
manifestent le "délire paranoïaque du complotiste", et
donc ce délire leur fait voir tout autre chose que les démolitions
contrôlées. Certains sont si malades, les pauvres,
qu'ils en oublient que la Crimée était russe depuis
deux siècles, ils parlent alors d'annexion et craignent réellement
une invasion !
Il
semblerait que la situation intellectuelle s'aggrave en France et
de manière exponentielle. Je réalise maintenant que j'aurais probablement
dû
me restreindre à la photographie, ou traiter de banalités, ou
mieux encore : faire semblant de ne me poser aucune question et
partager la "pensée unique" distillée chaque jour. Je reconnais n'avoir pas l'aptitude requise
pour ne plus réfléchir par moi-même, or il me faut désormais convaincre que je suis
contre la violence, le mensonge en étant la forme particulièrement
insidieuse. Je suis végétarien depuis presque un demi-siècle et
opposé à la peine de mort (où que cela puisse être et
quelque que puisse en être la justification !), je ne suis
pas raciste, et pas davantage antisémite puisqu'il faut faire la
distinction, et j'abhorre cette charia islamique
qui se situe à l'opposé des valeurs chrétiennes qui - à
partir du thomisme et au delà des humanités - finirent par produire
l'Humanisme. Plus simplement, je n'ai pas l'âme ni la vocation
d'un terroriste, ni l'ambition du prosélytisme de cette barbarie. Par contre,
c'est l'objet de
cette présentation, je considère très inquiétante la dérive
totalitaire du Gouvernement socialiste. Il n'était déjà
plus possible de critiquer une politique israélienne, sans subir l'accusation
généralement infondée d'antisémitisme, or
désormais une nouvelle
étape semble franchie avec la volonté de "clouer le
bec" à la pensée qualifiée de dissidente
(en vérité un contre-pouvoir). Depuis les attentats odieux
contre Charlie hebdo, l'accusation d'antisémitisme semble
ne plus suffire, alors le complotisme et les théories du complot sont désignés
comme le premier vecteur du terrorisme.
Sera-t-il bientôt interdit d'utiliser son cerveau pour réfléchir,
cela signifie-t-il que nous rentrons dans une dictature
? C'est le sujet de ce qui suit, car faire considérer
que du complotisme dérive le terrorisme, -
ce sera par exemple vouloir faire interdire de douter de la thèse officielle
du 11 septembre. La chasse aux sorcières*
est ouverte
dont l'objet semble ainsi être bien moins le terrorisme lui-même
que la liberté d'expression (et de pensée !).
Car en vérité, il est facile de déconstruire
cet amalgame en démontrant que la pensée complotiste
est justement l'inhibiteur du terrorisme (il suffit d'écouter
Aymeric Chauprade pour
s'en convaincre, pour qui les candidats au terrorisme sont les idiots
manipulés à leur insu par les services secrets). Parmi
les "complotistes" notoires, nous pourrions citer BHL
pour qui Poutine a décidé de faire la guerre à
l'Europe (et le cas BHL est certes particulier, puisque sa "philosophie
qui est art de la guerre" sème le chaos et la dévastation),
également le général
Desportes pour
qui Daech est une création américaine, le général Christophe
Gomart
(directeur du renseignement militaire français) qui
à propos de l'Ukraine met en doute la thèse des services
secrets américains (quant à l'invasion préméditée
des Russes), le général Albert Stubblebine
(Commanding general of the United States Army
Intelligence and Security Command) qui, et comme Roland
Dumas,
ose désormais affirmer qu'il ne croit pas dans la thèse
officielle du 11 septembre. Ces personnes sont-elles des "complotistes",
bien pire encore : des "terroristes" ? Bien sûr
que non, elles gardent simplement la capacité de réfléchir
et manifestent un courage et une volonté propres. Derrière
cet amalgame insultant entre terrorisme et complotisme, semble plutôt
se manifester la main américaine qui voudrait faire cesser
la prise de conscience populaire grandissante sur les actions menées
en Ukraine et en Syrie, en quelque sorte maintenir le peuple dans
l'ignorance, et grâce à la peur. Il faut reconnaître
que c'est une forme efficace du "biopouvoir", avec un contrôle
coercitif, si ce n'est que selon SPUTNIK la Russie gagne déjà
cette guerre de l'information ! Comme vous pouvez le constater,
et peut-être le comprendre, il sera difficile et désormais
périlleux*,
en Démocratie, de penser et de s'exprimer encore librement.
*
Celle-ci permet également de monopoliser l'attention populaire
qui, la peur enfin calmée, se dirigerait de nouveau vers
le cuisant échec économique !
*
Aux USA il ne fallait surtout pas être communiste, en Allemagne
juif, en Russie capitaliste, mais ... l'intelligence est-elle bannie de
France ? Prenons pour exemple une
émission de la chaîne Arte sur le thème de la théorie du complot
où il ne s'agit pas de laisser Alain Soral s'expliquer et se
justifier, mais de diffuser, par un montage, une image négative que le quidam ne cherchera pas à approfondir
(et du point de vue de
l'éthique c'est la trahison du journalisme d'investigation !). Caractérisée
par la
police politique émanant de la bouche de Nathalie Saint-Cricq après
la manifestation obligatoire du Je suis Charlie ("Il faut repérer et traiter ceux
qui ne sont pas Charlie !"), cet exercice de l'hyperdémocratie
correspond à la définition de la "dictature molle". Nous vivons sous un régime totalitaire "doux" où tout est déformé et
inversé, et donc, comme sous Staline, les opposants sont systématiquement
qualifiés
de fous (complotistes) ou d'antisémites, il convient alors de les
enfermer ou de les rééduquer. J'invite à regarder à
nouveau "Le Prisonnier" avec Patrick McGoohan.
Abrutissement de masse ou l'effet Charlie garanti : « Pétition
: exigeons de François Hollande qu’il décrète l’état
d’urgence le temps de perquisitionner chez les candidats au djihad
pour les désarmer (…) Décréter l’état d’urgence permettrait
à la police nationale et à la gendarmerie nationale de procéder
aux perquisitions inopinées à toute heure du jour et de la nuit aux
domiciles et dans les lieux fréquentés par les individus
répertoriés comme dangereux par nos services de renseignement pour
rechercher les armes qu’ils s’apprêtent à utiliser ou qu’ils
stockent (…) C’est une question de courage
et de volonté politiques qui dépendent entièrement du Président
de la République et du Premier ministre. Les Français ne
comprendraient pas que devant la gravité de la menace islamiste sur
notre sol, tout ne soit pas fait pour désarmer les terroristes »
(Les e-volontaires de l'UNI). Ces terroristes vont-ils faire mourir
autant
d'enfants que l'embargo le fit en Irak (à partir donc de 1991) ? Norman
Finkelstein (L’industrie de l’Holocauste) : « Après qu’une
coalition dirigée par les États-Unis a dévasté l’Irak en 1991
pour punir “Saddam-Hitler”, l'Amérique et l’Angleterre ont
imposé des sanctions meurtrières à ce malheureux pays, avec le but
de se débarrasser de son dictateur. Il est probable qu’un million
d’enfants en sont morts, soit autant que dans l’holocauste
nazi »,
et Paul Balta (Idées reçues sur l’Islam) : « C’est
le peuple irakien qui subit les terribles effets de l’embargo
décidé en 1991 pour punir Saddam Hussein d'avoir envahi le
Koweït. Selon l’OMS, en dix ans, l’embargo a entraîné la mort
d’un million et demi d’Irakiens dont 500.000 enfants de moins de
5 ans ».
Un peu de tenue ! Quand ce sont les autres qui crèvent, on
n'en a "rien à foutre", quand le danger vient vers
soi, alors ça change tout, on se pisse dessus ! C'est ainsi
que l'on reconnaît les lâches. Paul Craig Roberts venait
évoquer, pour Charlie, la ressemblance avec les attentats
"sous fausse bannière", pour manipuler le troupeau
humain. Si tel est le cas ici, c'est bien plus qu'espéré
!
Pour
en pleurer : http://www.dailymotion.com/video/x2nkd2d_le-11-septembre-pour-les-nuls-en-6-minutes-par-louis-farrakhan-01-03-2015_school?start=0.
Pour
en rire : http://www.dailymotion.com/video/x2mn0vm_j-suis-pas-content-26-le-pen-vs-le-pen-valls-vs-dieudo-round-2-et-sarko-vs-sida_fun.
Pour
en rire encore : http://www.dailymotion.com/video/x2n6qgo_bernard-cazeneuve-est-il-conspirationniste-vlog-03_fun.
Sur tous les médias français, et même
France Culture, ce qui est inexcusable et impardonnable, - nous
entendons la formule "la Russie a annexé la Crimée !",
alors que la réalité historique est bien connue pour qui
daigne s'informer par lui-même et de la manière la plus objective
possible (je ne vais pas cette fois-ci encore en reproduire un
résumé fastidieux). Remercions vivement Xavier Moreau* qui redresse
la compréhension que l'on doit avoir des faits, une position qui à
n'en pas douter serait bien celle de la France si elle était encore
souveraine. Pour Xavier Moreau, l'Ukraine n'a aucun fondement
autre que les manigances successives de la Pologne, de
l'Allemagne et désormais des USA qui instrumentalisent une guerre
dont les pays européens comme la France sont les pions, la langue en est une
création artificielle d'après un dialecte, la réalité étatique
illégale (contrairement au référendum de Crimée). Je suis
persuadé qu'un jour prochain, et le moins tard possible, la France
devra faire des excuses publiques à la Russie, et j'espère être
toujours vivant à ce moment-là, car aujourd'hui je me sens souillé
au tréfonds de mon être (même si ne votant pas, je ne participe
pas au déshonneur). La Crimée restera ce qu'elle est
depuis au moins le traité de Jassy, et je me réjouis
que Poutine n'ait pas décidé d'envahir*
la Petite Russie, - manifestant la sagesse de ne pas céder
aux grossières et incessantes provocations américaines,
ces dernières ayant leur origine dans la volonté de
rester les maîtres absolus de la géopolitique*,
notamment empêcher le rapprochement entre l'Allemagne
(l'Europe donc) et la Russie susceptible de générer
une nouvelle grande puissance (avant d'aller enfin s'occuper de
la Chine). C'est la raison pour laquelle l'Ukraine est si importante,
et les considérations démocratiques ne sont qu'un
brouillard destiné à masquer le fait que des néonazis*
participent au Gouvernement ukrainien, qu'un putsch fut organisé,
- choses qui mettent moins en émoi les cervelles d'oies socialistes
que le simple fait d'oser venir questionner le "dictateur"*
syrien. Mais ostraciser Poutine, est-ce de l'ignorance, de la bêtise,
de la lâcheté, ou une trahison ?
*
https://www.youtube.com/watch?v=CLkW88WuCPA
& https://www.youtube.com/watch?v=g-8WWzqXBtE
& https://www.youtube.com/watch?v=H7k1ZhjWTyM.
*
Également, comme je l'ai déjà écrit,
parce que "beaucoup d'eau est passée sous les ponts"
depuis la Rus' de Kiev, que l'Ukraine devrait devenir neutre ou
être partagée, sans oublier qu'elle fut
baptisée ainsi (en 1187) d'après un mot slave qui signifie "frontière"
ou "marche" (source : herodote.net). Les USA tentent donc
de
repousser cette frontière ! Alors que les Français
restent majoritairement obnubilés par les équipes
de football (et René Guénon : « Il n'y a de place que pour l'action extérieure sous
toutes ses formes, y compris les plus dépourvues de toute
signification »), qu'une Ukraine neutre serait acceptable pour les
Russes, il serait, je pense, désastreux que les Américains
s'y installent et prennent leurs aises.
*
"Extraits de l’intervention de
George Friedman, fondateur et directeur de l’agence privée de
renseignement Stratfor, au Chicago Council on Global Affairs", une découverte sur le site indispensable
E&R : https://www.youtube.com/watch?v=u1a0FD6iiek,
discours résumé par "Virgile Delavisse"
: « L’Europe n’existe pas,
seule une union Allemagne-Russie pourrait nous menacer, cela
n’arrivera, l’armée ukrainienne est une armée américaine, nous
donnons nos médailles à leurs soldats méritants, nous livrons des
armes dans tous les pays de l’Est européen, même en Ukraine,
notre but est d’installer un cordon sanitaire autour de la Russie ».
Le cynisme sans complexe supplanterait-il alors les accusations
si habituelles de complotisme ?
*
Olivier Berruyer : "un tiers du Gouvernement est composé de néonazis"
(http://blogs.mediapart.fr/blog/xavier-d/020314/etat-des-lieux-des-neo-nazis-au-pouvoir-kiev).
*
Comment prendre pour argent comptant le gazage de la population
civile, après les armes de destruction massive ? Le Monde selon Ravanello
n'est pas le mien (« Pour être toujours à la tête de ce régime qui tue et
torture tout ce qui bouge pour survivre, il faut s’être enfermé
dans un mensonge »). Et Michel Garroté : « Il y a des armes
chimiques en Syrie. Oui, elles ont été utilisées, il y a quelques
mois, par le régime alaouite et également par les opposants
djihadistes sunnites. Mais les notes de la Direction Générale de la
Sécurité Extérieure et de la Direction du Renseignement Militaire
ne sont que des inventaires d’armes chimiques effectués ces
dernières années ». (Michel Collon : https://www.youtube.com/watch?v=m-Uc2pPBMAE)
Tâchons
d'y voir plus clair :
citons l’analyse consternante d'Alexandre
Melnik (http://www.lecercledesliberaux.com/?p=11488), un
"professeur
de géopolitique" qui fait considérer que la Crimée est
ukrainienne, que penser le contraire est une démarche qui est à la
fois négationniste et raciste (et rien que ça !), qu’aussi
c’est amplifier le danger pour la paix dans le Monde, que la France
pro-Poutine est finalement anti-russe, et que "soutenir
Poutine équivaut à une plaidoirie en faveur du terrorisme
islamique", "une barbarie moderne à l'assaut de
l’Occident". Je pense bien entendu l’exact contraire et
renvoie devant la vérité des faits une apparente intentionnalité
qui serait profondément malhonnête. Or, si tant d’inepties
historiques et d’amalgames sur une unique page tiennent de l’exploit
de la désinformation, au-delà des plus terribles affirmations (de
l’insulte ignoble) s’y retrouvent tous les lieux communs des mots du
discours officiel, ils évoquent un conditionnement construit par la liaison
: « complotisme », « antisionisme »,
« antisémitisme*
», et désormais, grâce à Charlie,
« terrorisme » ! Pour un peu, nous lirions que la
France pro-Poutine est à la fois responsable de la Shoah et de Daech
(le rôle des USA est à chaque fois trouble) ! Ce
"professeur" qui correspond en tout
point à la définition que l’on peut avoir de la propagande atlantiste, ou du décervelage de masse (s’il en victime),
semble ou fait semblant d'ignorer l’Histoire de la Crimée,
également que des néonazis participent aujourd’hui au
Gouvernement en Ukraine, ce dernier par ailleurs illégal et illégitime, car
issu d’un coup d'État dont il est largement
rapporté et documenté qu’il fut fomenté. De son coté,
Najat
Vallaud-Belkacem considère qu’un jeune sur cinq adhère
aux "théories du complot", ce qui est réconfortant pour l’avenir,
puisque laissant entendre qu’une partie de la jeunesse a
encore cette faculté émancipatrice, qui est républicaine, de
penser par elle-même ! Il est en effet pour le moins dérangeant
de voir Mr Valls ne cesser de brasser de l’antiracisme - au
point de générer probablement beaucoup d’antisémitisme (par
exaspération donc) - quand Mr Hollande se plie de bon gré à une
embrassade chaleureuse avec le Président ukrainien mis au pouvoir
par ceux qui, pour un tiers, se revendiquent publiquement comme étant
les descendants de la 14e Division de la WAFFEN-SS. Devant de tels
faits, être considéré comme un adhérant aux théories du complot
(mais pas toutes, car les associer est une entreprise de
déstabilisation), est le signe de la maturité intellectuelle et de
la capacité de faire la part des choses, ainsi que de rester libre
de ses idées ! Ainsi, Pierre-Henri d'Argenson (Le
Figaro) : « En réalité, ce qui est frappant dans
les réactions à la crise ukrainienne, ce n'est pas tellement le
nombre de témoignages "pro-russes" (je ne suis personnellement
pas
rémunéré par la Russie, comme il est convenu de le dire à propos des
sympathisants sur Internet : http://www.stopfake.org/en/the-wolf-who-cried-fascist-pathology-of-russian-propaganda-against-ukraine-pt-1/#more-1629),
mais plutôt le refus implicite de beaucoup de gens de se plier à
l'injonction médiatique désignant la Russie de Poutine comme le
camp du Mal. Il s'agit d'une révolte intellectuelle, qui relève
d'une lame de fond de rejet de l'ordre idéologique régnant.
Internet facilite cette révolte en libérant l'expression, et nous
assisterons dans les années qui viennent à un soupçon de plus en
plus systématique, par principe, à ce qui sera présenté comme la
pensée obligatoire sur tel ou tel sujet ». Cela dit, il ne
s’agit jamais de faire considérer que la Russie est dans son droit légitime ou de débattre. Autre forme de bourrage de crâne (ou sa
récupération politique), Christian Estrosi pour qui les "cinquièmes
colonnes" islamistes sont à l’œuvre et une "troisième guerre mondiale" déclarée à "la
civilisation judéo-chrétienne" par "l'islamo-fascisme".
Nous sommes loin de la profondeur du raisonnement et des arguments chez Soral* et ses amis. Il est vrai que
le site E&R cherche les causes et à empêcher une guerre civile
(et c'est la volonté affichée),
quand ses adversaires pratiquent la propagande et répandent la
peur. Autre chose et non des
moindres, puisqu’elle infirme la réalité démocratique,
Manuel Valls disant : "La France possède l’arme
nucléaire, il est hors de question que ce pays tombe entre les mains
du Front national". Valeurs de la République du parti
socialiste qui se placent au-dessus du scrutin populaire (comme pour
le référendum en Crimée favorable à plus de 95% à la Russie
?), ou
bien perte de la souveraineté, expliquant cet acharnement contre les
thèses complotistes dont le principale défaut est de laisser penser
autrement ? Je n’ai aucune sympathie pour le FN, comme pour tous les populismes favorables à la
peine de mort*, pourtant il semble que ces propos sont inadmissibles de la part d’un ministre
; Christophe
Servan (sur Boulevard Voltaire) : « Ou bien Manuel Valls a
totalement perdu la raison car ce qu’il affirme revient à légitimer une insurrection générale (…) Ou bien il est
extrêmement sûr de lui car, dans son for intérieur, le décret
d’interdiction du Front national est déjà prêt (…) Dans un cas
comme dans l’autre, il est manifeste que Manuel Valls constitue un très grand danger pour la Démocratie (…) Une troisième hypothèse
doit être envisagée. La référence à l’arme nucléaire et le
choix d’un pays étranger membre de l’OTAN (Portugal) pour faire
une telle déclaration peut aussi signifier qu'il s’agit là
d’une assurance donnée à cette organisation. Les prises de
position récentes du Front national en faveur de la Russie plaident
pour cette hypothèse ».
*
Sur l'affaire
Dutilleux,
Emmanuel Dupuy (dans Diapason) : "Kafka
? 1984 ? La RDA ? Non, Paris 2015",
Henri Dutilleux, « victime
pour l'exemple d'un révisionnisme
inversé
dont on n'entrevoit peut-être que les prémices. Qu'un
tel outrage soit tombé sur un homme aussi intègre,
il y a de quoi pleurer
». De plus, il s'agit de Musique "savante", et donc...
*
http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-OTAN-derriere-un-site-Internet-de-denonciation-d-opposants-en-Ukraine-32573.html.
*
Qu'on
ne s'y trompe pas, j'en fais un principe de civilisation, selon
la définition du principe catégorique chez Kant. La volonté qui commande doit être
bonne et l'action qui en dérive moralement juste, c'est à dire non
subjectivée par d'autres considérations, comme "plaire à la
foule" (relation sociale qui à ce moment-là perd toute humanité).
L'extériorisation de la volonté comme "volonté subjective
ou morale" est l'action selon Hegel, ne retenons
que la volonté morale. Par contre, la subjectivité qui est la
mienne est d'avoir constaté, de manière continue et répétée, que
les êtres humains sont majoritairement des ordures qui ne cessent de mentir et
de voler chaque fois que l'occasion se présente ! Mon choix aura toujours été de ne pas donner mon sang ; si certaines de
ces
ordures en sont crevées, je considère a contrario
que c'est formidablement
éthique et moralement recommandable.
Sur les thèses "complotistes",
certaines me paraissent être effectivement de l'ordre de la
pathologie (reptiliens), ou de la stupidité
(attentats islamiques contre l'Occident chrétien), sachant
que la première question devrait être : "à qui profite le crime ?". Je ne crois donc pas à la
thèse "complotiste" du 11 septembre qui incrimine Ben Laden*. Thierry
Meyssan*
(sur
l’essentiel) : « Le principe de cette
doctrine stratégique (le chaos selon Leo Strauss) peut être résumé
ainsi : le plus simple pour piller les ressources naturelles
d’un pays sur une longue période, ce n’est pas de l’occuper,
mais de détruire l’État. Sans État, pas d’armée. Sans armée
ennemie, aucun risque de défaite. Dès lors, le but stratégique de
l’armée US et de l’alliance qu’elle dirige, l’OTAN, c’est
exclusivement de détruire des États (…)
Rares sont ceux qui aujourd’hui
admettent ces 4 millions de morts malgré les études scientifiques
qui l’attestent. C’est que nos parents étaient mauvais,
mais nous sommes bons et ne pouvons pas être
complices de ces horreurs (…) Aucun dirigeant ouest-européen,
absolument aucun, n’a osé envisager publiquement que les attentats "islamistes"
qui touchent l’Europe ne sont pas l’extension des guerres du "Moyen-Orient élargi"
(une
affirmation d'une gravité extrême),
mais sont commandités par ceux qui ont également commandités le
chaos dans cette région. Nous préférons continuer à penser que
les "islamistes" en veulent aux juifs et aux chrétiens,
alors que l’immense majorité de leurs victimes ne sont ni juives,
ni chrétiennes, mais musulmanes. Avec aplomb, nous les accusons de
promouvoir la "guerre des civilisations", alors que ce
concept a été forgé au sein du Conseil de sécurité nationale des
États-Unis et reste étranger à leur Culture (…) Les
académies militaires de l’Union européenne n’ont pas étudié
la "théorie du chaos" parce qu’elle se le sont vu
interdire. Les quelques enseignants et chercheurs qui se sont
aventurés sur ce terrain ont été lourdement sanctionnés
(A. Chauprade), tandis
que la presse a qualifié de "conspirationnistes" les
auteurs civils qui s’y intéressaient (…) La grande angoisse de
Washington, depuis le discours de Vladimir Poutine à la Conférence
sur la sécurité de Munich de 2007, c’est que l’Allemagne réalise où se trouve son intérêt : pas avec Washington, mais
avec Moscou. En détruisant progressivement l’État ukrainien, les
États-Unis coupent la principale voie de communication entre l’Union
européenne et la Russie ».
Cette analyse, qui va au bout d'une intentionnalité, rejoint
sur l'Ukraine celle de George Friedman, fondateur et directeur de
Stratfor (Strategic Forecasting). Les sanctions contre la Russie
- sachant que les niaiseries dites à propos de la Crimée
sont en priorité destinées aux ignorants - peuvent
également être perçues comme une volonté
de Washington d'affaiblir l'Allemagne, mais aussi la France (casser
son industrie, ce qu'il en reste). Trois niveaux d'analyse : 1)
empêcher la Russie de redevenir une grande puissance*,
2)
détruire les chances d'une Europe étendue à
la Russie (jusqu'à l'Oural et davantage : l'eurasisme de
Douguine), 3)
ruiner l'Union européenne pour conforter un Monde bipolaire
(sachant que Poutine se rapproche de la Chine). L'analyse de Xavier
Moreau
confirmerait cette dernière hypothèse, puisqu'il affirme
que les sanctions sont finalement profitables à la Russie
qui voit ainsi son économie prospérer et ses réformes
s'accélérer : https://www.youtube.com/watch?v=gv4TNbl92S0.
N'est-ce pas formidablement drôle, en fin de compte ? La question
est donc de savoir si l'humiliation vécue par l'Amérique
en Syrie, puis en Crimée, est totale ou seulement partielle.
Certains s'attendent à d'autres "actes de terrorisme".
*
Pas
davantage que le FBI ne le fait lui-même : http://www.informationclearinghouse.info/article13664.htm &
http://www.fbi.gov/wanted/wanted_terrorists/usama-bin-laden.
*
Sur la "cécité de l’Union européenne" :
http://www.voltairenet.org/article187402.html.
*
Paysdeleurope : « La guerre contre la Pologne et la Suède
(1558-1583) finit par la défaite de la Russie, qui visait un
débouché vers la mer Baltique. Le khanat de Crimée pille
constamment les terres frontalières de la Russie. En 1571 khan de
Crimée brûle Moscou, mais à l'année suivante les Tatars de Crimée
sont vaincus non loin de Moscou à la bataille de Molodi (…) L'État
contrôle des territoires de plus en plus vastes : Catherine II et
ses successeurs étendent la domination russe : en Crimée, jusqu'au
rivage de la mer d'Azov, sur des populations tatares. Objectif russe : atteindre la Mer Noire ».
Ainsi, pour des raisons semblables de géopolitique, la Corse devint française
en 1769,
la Crimée russe en 1792
! Ce sont les faits historiques.
Les mensonges portées contre
l'Histoire sont de même nature que ceux qui concernent la "lutte contre
la drogue". Michel Chossudovsky (en
2007) : « The Golden
Crescent drug trade, launched by the CIA in the early 1980s,
continues to be protected by US intelligence, in liaison with NATO
occupation forces and the British military »,
Natural News : «
After 9/11, the US military-industrial complex quickly invaded
Afghanistan and began facilitating the reinstatement of the country's
poppy industry. According to the United Nations Drug Control Program
(UNDCP), opium cultivation increased by 657 percent in 2002 after the
US military invaded the country under the direction of then-President
George W. Bush ».
Alors, y voyons-nous un peu plus clair ? La réponse à cette
question est difficile, il n’y a pas une vérité, mais un
ensemble de vérités obscures, contradictoires, parfois
évidentes et que la raison éclaire simplement, qui s’imbriquent
les unes dans les autres, un peu à la façon des poupées russes. Il
convient de garder l’esprit critique, tout en pensant par analogie,
pour déconstruire les amalgames, mettant de coté
l’émotivité qui caractérise le "Je suis Charlie",
c’est-à-dire l’instrumentalisation massive de la peur
(aboutissant à la massification de l'opinion). D’un coté
François Hollande part en guerre contre la Russie et le terrorisme, bien que le chef du renseignement militaire
(le général Christophe Gomart) mette en doute la volonté prémédité
des Russes d’attaquer l’Ukraine et que le général
Desportes ("L'honneur des chefs militaires c'est de dire non !") convie à penser que Daech est une création américaine, et de
l’autre il part également en guerre contre le conspirationnisme ou complotisme. Ce dernier est né avec Internet qui permet
l’expression d'un raisonnement libre et non
encadré, c’est-à-dire échappant au Pouvoir quel qu’il puisse
être. La propagande est de faire croire que tous ces raisonnements non validés officiellement ne sont rien d’autre
que des délires paranoïaques. L’origine d'Internet s’explique dans le cadre d’un contexte
géopolitique où il faut véhiculer les idées démocratiques
susceptibles de refaire le monde à notre image, c’était
oublier l’ampleur que ce phénomène pouvait en retour générer
ici-même. Le fait de raisonner par soi-même, et même
sans être conditionnable ou crédule, fait rentrer
d'office dans la catégorie du complotisme et de l’antisémitisme,
ce qui revient au même. Disant cela, je suis
un complotiste. Nicolas Sarcozy avertissait :
« Nous irons ensemble vers ce nouvel ordre mondial, et
personne, je dis bien, personne, ne pourra s'y
opposer »
(http://www.dailymotion.com/video/x2lwdst_nouvel-ordre-mondial_news).
Charles Sannat (directeur des études économiques d'Aucoffre.com),
selon une compréhension davantage économique : « Je vous dis régulièrement que nous faisons face à
un mouvement mondial de réduction des libertés individuelles, que
nous assistons à un recul sans précédent de la démocratie (…)
Sous couvert de lutte légitime contre le terrorisme, on cherche en
réalité à encadrer et à terroriser le citoyen un peu pétochard
qui n’a rien à se reprocher ou si peu, plus qu’à nous
protéger des méchants vilains (…) Ce qui compte c’est bien
évidemment la répression financière, la répression fiscale. Le
fait que personne ne puisse échapper à l’État (…) Les peuples
se fichent pas mal de leur propre liberté. Il leur faut simplement,
depuis l’antiquité, du pain et des jeux. La version moderne c’est
la télé-réalité et la consommation. L’hyper-consommation. Celle
qui abrutit et lobotomise les masses laborieuses (…) Politiquement,
vous n’aurez prochainement que le droit de dire oui. Pour le reste,
si vous dites non (c’est ce que commence à faire Michel Onfray !),
vous serez au choix un terroriste, un fasciste, un anarchiste, un
criminel, un délinquant ou un individu relevant de la psychiatrie. C’est génial la psychiatrie. Un simple préfet peut vous enfermer
sans procès directement en institution sans recours, sans tambour ni
trompette
».
Le bâtonnier des avocats de Paris, Me
Pierre-Olivier Sur (Le Figaro), sur
le projet de loi Renseignement : « Ce
projet de loi est un mensonge d’État (…) Le président de la
République l’a présenté lui-même récemment à la télévision
comme un texte essentiel pour lutter contre le terrorisme, alors
qu’il va s’appliquer bien au-delà, à beaucoup d’autres
domaines. Ce projet menace gravement les libertés publiques (…)
Jusqu’à présent, dans le cadre d’une enquête, on ciblait, on
isolait la cible suspecte avant de la placer sous contrôle. A
l’avenir, on écoutera d’abord tout le monde, sur parfois de
vastes zones géographiques. On va inverser la méthode. La nouvelle
logique sera celle de l’entonnoir. C’est dangereux (…) les
Sages ne laisseront passer cette illégalité, au nom des libertés
publiques, ils devraient la censurer ». Exactement comme l'inside
job du 11 septembre a permis de "préparer l'opinion" (et justifier des
guerres), exactement comme l'antisémitisme est instrumentalisé pour
combattre l'antisionisme, les actes terroristes et Charlie font restreindre les
libertés tant individuelles que politiques, et même l’Association française des
victimes du terrorisme (AFVT) s’inquiète d'un projet de loi qui ne
garantit pas assez "le respect des fondamentaux démocratiques".
Alors que pour BHL et Olivier Dupuis (ancien député européen) -
le
premier oeuvrant pour la propagande atlantiste et
Israël (intérêts convergents) et le second manifestant
un délire qui lui est propre - Poutine déclare la guerre
à l’Europe et débute sa conquête par l’Ukraine, - nous
découvrons un tout autre langage avec le général Christophe
Gomart
(directeur du renseignement militaire français) : « La
vraie difficulté avec l’Otan, c’est que le renseignement
américain y est prépondérant, tandis que le renseignement français
y est plus ou moins pris en compte (…) L’Otan avait annoncé que
les Russes allaient envahir l’Ukraine alors que, selon les
renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse (…)
Nous avions en effet constaté que les Russes n’avaient pas déployé
de commandement ni de moyens logistiques, notamment d’hôpitaux de
campagne, permettant d’envisager une invasion militaire et les
unités de deuxième échelon n’avaient effectué aucun mouvement
(…) La suite a montré que nous avions raison car, si des soldats
russes ont effectivement été vus en Ukraine, il s’agissait plus
d’une manœuvre destinée à faire pression sur le président
ukrainien Porochenko que d’une tentative d’invasion »
(source : E&R et SPUTNIK*).
Il parait évident qu’une intervention de ce niveau ne
peut raisonnablement s’expliquer que par la volonté politique du
Gouvernement (ou comme résultante des diverses influences qui s’y
exercent), - meilleure intervention d’internaute sur E&R (goy
pride) : « Il faut savoir qu’en France comme aux USA il n’y
a pas un total consensus au sein de l’oligarchie. Il y a les
réseaux maçonniques de gauche mais aussi droite plus
"traditionalistes". Il y a aussi et surtout les réseaux
affairistes pragmatiques qui ont de plus en plus de mal à supporter
la situation actuelle qui nuit gravement à la santé des affaires.
La Russie jouit au sein même de certains secteurs de l’oligarchie
politique et affairiste occidentale d’un capital sympathie non
négligeable. Le général Gomart a été mandaté comme porte-parole
de ces réseaux pragmatiques qui en ont plein le cul de ces simagrées
qui nuisent aux affaires et nous amènent tout droit vers un conflit
potentiel dont l’Occident ne sortira pas gagnant ».
On sait qu’Hervé Morin avait donné consigne (des relents
inacceptables !) au général Desportes, en tant que son supérieur et
directeur au collège interarmées de Défense, de limoger Monsieur
Chauprade : « Sur onze pages, on nous parle d’un
complot israélo-américain imaginaire visant à la conquête du
monde » (dit autrement : vision unipolaire du
Monde pour Chauprade, et Empire pour Soral) ; puis voici que ce général
Desportes finissait par dénoncer Daech comme une
création purement américaine (cela dit, il y a différentes
manières d'interpréter cette surprenante allégation :
stratégie, ou ressentiment populaire favorisant l’extrémisme
religieux ?). Désormais, c’est le renseignement militaire
français qui, et qui plus est en la personne de son directeur, met
en doute ou démonte la théorie atlantiste selon laquelle la Russie
est l'agresseur en Ukraine. Comme il s’agit du Général
en fonction, et considérant la charge particulière qui est la
sienne, il est sensé de croire que cela révèle
une relative (ou encore très floue) résistance française à la volonté hégémonique
américaine, exactement comme l’initiative des quatre
parlementaires français allant rencontrer le Président syrien,
initiative qui, selon les propres dires de l’intéressé (lors de
l’interview par la télévision portugaise), aurait été
longuement préparée à l’avance ! Il s’agit des jeux
d’influence au sein du Pouvoir, s'y mêlent carriérisme,
petites magouilles, règlements de compte, convictions profondes et
réelle stratégie géopolitique, sans oublier l’affairisme et le
rôle des banques* qui pratiquent l’usure en saignant les pays et
leurs peuples qui ont perdu le droit de battre leur propre monnaie
(la FED aux USA, et la loi de 1973 sur la Banque de France, dite loi
Pompidou-Giscard ou loi Rothschild). D’ailleurs, si l’on
s’acharne autant sur Soral et Dieudonné*, ce n’est pas à cause
d’un racisme (antisémitisme) globalement imaginaire,
mais uniquement pour la prétention qu’ont ces deux individus,
honnis par le Pouvoir et ses influences, d’amener le savoir et la
connaissance sur le terrain trop dangereux de la réflexion
personnelle. En ce sens, l’attentat contre Charlie est une
véritable aubaine pour Manuel Valls, François Hollande, et le
naufrage du socialisme, car la loi anti-terroriste permettra
de traquer et de ficher toujours davantage toute pensée dissidente
non républicaine, pour exemple celles anarchiste, celle royaliste,
cette école de la République devenant le creuset où l’on coule le
plomb durci qui fera la conscience du citoyen-zombie
: « L’école de la République (…)
Entre l’information et ce qui est de l’ordre du fantasme, du
complot, c’est-à-dire ce qui à un moment met en doute
l’Histoire, la réalité des faits, ce que nous portons ensemble
comme citoyens » (François
Hollande). Ce plomb faisant office de cervelle, c’est
ce que l’on retrouve avec certains décérébrés
du forum du jeu de guerre WOT*, ou stalkerisation, soit
une
incapacité de raisonner et la déculturation de masse. Alors, ceux-là
sont Charlie ! Nous savions que sans le 11 septembre, aucune
entreprise coloniale et dévastatrice pour des pays souverains
n’aurait pu s’accomplir, de l’Irak à l’Afghanistan (mais grâce
à la Russie, la Syrie résiste encore !), or il semblerait que
l’attentat contre Charlie soit encore un de ces attentats sous
fausse bannière dont parle Aymeric Chauprade (https://www.youtube.com/watch?v=of8OElSWnw8)
et qui sont toujours
le fait de services du renseignement ! Au-delà du commissaire Helric
Fredou suicidé
le lendemain de l’attaque du journal
Charlie Hebdo (http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-73052QE.htm), de
la carte d’identité retrouvée dans le véhicule utilisé par les
terroristes (pour rire : http://www.dailymotion.com/video/x14pmyg_1-bigard-le-11-septembre-1-les-passeports-magiques-xvid_news),
se pose la question du rapprochement possible avec l'affaire Gladio,
les réseaux secrets américains au
cœur du terrorisme en Europe. Selon Paul Craig Roberts (rédacteur
adjoint au Wall Street Journal, ancien Secrétaire adjoint au
Trésor), les événements tragiques de Paris auraient pour but de ramener la
France dans la sphère d’influence de Washington* : « Je ne dis pas que
c'était une opération "sous fausse bannière". Je dis
que ça y ressemble. Une autre raison serait de vouloir se
débarrasser de l’opposition croissante en Europe contre la
poursuite des guerres au Moyen-Orient (…) Si l’on considère le
nombre de journalistes de guerre tués par l'État Islamique en Irak
et au Levant (EIIL), lequel est financé et organisé par
Washington, le tumulte créé par la mort des dessinateurs a toutes
les apparences d’une manipulation (…) Que ce soit une opération
sous fausse bannière ou pas, ces meurtres ont clairement été
utilisés dans des buts plus larges, à savoir, susciter la haine
envers les musulmans, et soutenir la guerre contre le terrorisme
lancée par le président étatsunien George W. Bush immédiatement
après le 11 septembre »*. Je
cite ainsi un général français du renseignement
militaire, plus bas je faisais de même avec son homologue
américain, le général Albert Stubblebine
(Commanding general of the United States Army
Intelligence and Security Command) qui, à la retraite, a toute sa tête pour comprendre
qu'un avion de ligne large de 38 mètre percutant le Pentagone*
ne peut pas disparaître dans un trou de 19 mètres (la
thèse de Thierry Meyssan), sans que ses ailes ne fassent
de sérieux dégâts sur la façade du bâtiment (et
malgré les vitres blindées !).
*
http://fr.sputniknews.com/international/20150410/1015600534.html#ixzz3WzK7GpOi.
*
https://www.youtube.com/watch?v=sKd6Hz0PrHw#t=44.
*
http://www.dailymotion.com/video/xbhv56_dieudonne-sans-forme-de-politesse_shortfilms?start=434.
Ceci dit, si je considère que Dieudonné n'est pas
raciste ni antisémite, sans quoi je m'empresserais de le
condamner moi-même - alors que l'acharnement contre sa
personne, qui entretient également son business, témoigne
de la vérité du discours - je n'en dirais pas autant
de son détachement vis-à-vis de l'argent. Laurent
Louis sur Dieudonné et l'ananassurance : http://www.dailymotion.com/video/x2oaw7v.
Toujours
le fric ! Quand
il ne s'agit pas d'argent, c'est la carrière politique qui
justifie les trahisons et les règlements de compte, comme
la discorde entre Chauprade et Soral. Pénible. La trahison
est la
caractéristique de l'aspiration politique, les hommes et femmes de
Droite comme de Gauche donnent le spectacle inique de
la voyouterie, de Sarkozy et Dominique de Villepin à Marine Lepen et
son père qu'elle sacrifie de manière honteuse. Ce sont des gens de
peu dénués d'éthique et de toute valeur morale. Ne pas voter était
un signe de lucidité, cela devient un devoir.
*
Vous aurez compris que je parle des adultes et non des adolescents,
et que je n'incrimine pas WOT lui-même. Une infime
minorité aura cependant saisi mes motivations.
*
Notamment le Traité
transatlantique
:
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-de-Benoist-presente-son-livre-Le-Traite-transatlantique-et-autres-menaces-32284.html.
Alain
de Benoist,
remarquable comme toujours, nous rappelle que le Gouvernement de
Manuel Valls n'a plus aucun pouvoir (son dernier rôle
est de surveiller et mater le peuple !). Le pouvoir est perdu en
ce qui concerne la Défense (OTAN) et la souveraineté
budgétaire (MES). Le poids de la dette, c'est-à-dire
les intérêts à reverser aux banques, représente
déjà 50 milliards d'euros que la France doit emprunter
chaque année, ce qui augmente inéluctablement la politique
d'austérité. Des programmes de surveillance comme
PRISM (US-984XN de la NSA) sont déjà appliqués
en France, il s'agit du French Echelon et de la Loi de Programmation
Militaire du 18 décembre 2013 qui autorise la surveillance
sur Internet (et sans autorisation d'un juge). Surveiller pour prémunir
de tout acte terroriste est une noble responsabilité, sauf
s'il s'agit en réalité d'encadrer toujours davantage
la population qui se paupérise. Même France Culture,
qui pourtant pratique l'odieuse propagande officielle sur la Russie
et la Crimée (car, je n'y ai relevé aucune pensée
contradictoire !), s'est émue du renforcement des services
de renseignement de Manuel Valls (et qui plus est voté dans
l'urgence). S'il ne s'agit pas encore d'une dictature, cela y
ressemble déjà par l'esprit et les nouveaux moyens
mis en œuvre, nous assistons aussi à une lobotomisation et
à un formatage des cerveaux (en
témoigne la capacité de raisonner sur un forum tel
que celui de WOT
dont par ailleurs j'ai été banni et cela de manière
définitive (sans l'avoir cherché, j'en tire une immense
fierté), ces joueurs vivant dans un monde virtuel qu'ils
perçoivent comme réel ; eux sont donc Charlie, pour
les modérateurs l'être est apolitique et ne pas l'être
politique (sic), pour montrer le degré de soumission intellectuelle
caractérisant le "biopouvoir" chez Michel
Foucault).
Pour revenir à cette influence de Washington : « La
victoire incontestable aux élections départementales d’une droite
européiste, atlantiste, libre-échangiste et immigrationniste contre
une gauche européiste, atlantiste, libre-échangiste et immigrationniste, ne saurait évidemment nous réjouir (…) La
formule de Maurras selon laquelle "le suffrage universel est
naturellement conservateur" a été souvent mal comprise (…)
Elle signifie avant tout que le
suffrage universel conserve par prudence l’existant
(...) C’est le régime des partis lui-même qui empêche toute
solution électorale radicale. "La République gouverne mal,
mais elle se défend bien", affirmait en son temps Anatole
France » (http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2906-LE-FN).
Pour finir sur la surveillance
de masse,
citons L'Humanité : « Sous couvert de lutter contre
le terrorisme, le projet de loi sur le renseignement, présenté à
partir d’aujourd’hui en commission à l'Assemblée nationale,
et examiné en séance le 13 avril, risque d’entraîner la France
dans une véritable dérive sécuritaire (…) En légalisant la
surveillance de masse en France, ce projet de loi met à mal
plusieurs droits fondamentaux. Ne serait-ce, s’il fallait en citer
qu’un, que l’article12 de la Déclaration des droits de l’homme : "Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales
dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance...". Or, ce texte prévoit de doter les services de renseignements de
dispositifs techniques très intrusifs. Ils pourront scruter et
analyser en temps réel le trafic Internet en plaçant des "boîtes
noires" directement chez les fournisseurs d’accès (FAI), sonoriser des espaces privés, voitures ou domiciles, capter des
images, géolocaliser des objets ou véhicules, pirater des
ordinateurs ou téléphones portables » (http://www.humanite.fr/le-gouvernement-legalise-la-surveillance-de-masse-570125)...
Bien entendu, pour Le Monde,
et Manuel Valls, du moins les analyses destinées à la Masse, il y a les valeurs de la République d’un
coté (celles de la Démocratie), et les "forces sombres" de
l'autre, le bien contre le mal, les Lumières s’opposant à l’obscurantisme
! Les attentats
sont toujours le fait du fanatisme religieux (d’où l’importance
de la laïcité !) et ce n’est pas le droit-de-l'hommisme qui
ravage un pays souverain comme l’Irak, mais justement son manque de
démocratie, d’où la nécessité ou devoir d’aller imposer notre
vision du Monde au monde entier, notamment en bombardant et tuant des civiles. Ainsi
donc, il n’existe aucun complot occidental dirigé vers la
croissance chinoise ou pour empêcher le rapprochement de l’Europe
et de la Russie, ni d'accaparement des ressources énergétiques ou
autres, pas davantage d’attentats sous "fausse bannière", puisque ce
sont les terroristes qui eux seuls veulent coûte que coûte
affaiblir pour les détruire nos démocraties, sans que l’on se
pose la question de la motivation, selon le principe : "mais
à qui profite le crime ?". En vérité, c’est très
simple, les terroristes sont des fanatiques et les complotistes des
déséquilibrés mentaux, des asociaux qui sont naturellement très
proches des idées de l’extrême-droite, - d’ailleurs antisémites
eux-mêmes qui plus est, d’où l’importance des lois mémorielles
(pas le génocide en Vendée, non reconnu officiellement, mais
la Shoah) ! Nous connaissons cette rengaine par cœur, mais
pendant ce temps-là des pays, qui deviendront le creuset
du terrorisme, sont ravagés par nos guerres, les embargos, comme
celui en Irak qui aura fait mourir plus d’un million d'enfants,
de quoi attiser une haine. N’oublions alors
pas que la notion de crime de guerre est à profil variable (l’Histoire montrant qu’elle ne concerne jamais les vainqueurs).
Dans sa parution du 14 avril 2015, Le Monde s’inquiète tout de
même du projet de loi sur le renseignement, la compréhension du
terrorisme correspondant à ce que je viens de décrire : aucune
autocritique (impossible, puisque nos valeurs sont celles
du bien et du progrès !), ni conscience analytique sur
notre rôle dans le développement causal ou une instrumentalisation
géopolitique du terrorisme, ni même considération sociologique
comme celle qui aura amené Michel Foucault puis Gilles Deleuze à
définir la progression constante, du fait des flux
déterritorialisés, de la "société de contrôle"
(qui deviendra
hyperdémocratie chez Michel Maffesolli). Ainsi, est toujours
évacuée la notion d’intentionnalité qui va caractériser l’approche
complotiste. Cependant, citons quelques extraits du Monde (pour
la lucidité partielle qui s’y dégage, à la page "Débats") :
« L’exécutif ne doit pas être laissé dans la position de
pouvoir décider sans les poids et contrepoids qui s’imposent dans
une démocratie (…) Les personnes soumises aux opérations de
surveillance doivent disposer d’un recours effectif afin de
contester le bien-fondé des mesures dont elles ont fait l’objet,
ainsi que les décisions relatives à l’utilisation et la
conservation des données les concernant (…) Nous entrons dans
l’ère du "data-panoptisme", soit la cartographie
détaillée et opérée en temps réel du cours de nos existences
individuelles et collectives (…) Le data-panoptisme terrasse peu à
peu toute zone dissimulée ou rétive à l’observation. Certains
s’étonnent à juste titre que la loi sur le renseignement n’ait
pas suscité davantage de réactions de la part des citoyens (il
suffit pourtant d’aller sur le forum de WOT pour ne plus s’en étonner,
ici c'est le degré zéro de la cogitation !).
Pour ma part, je m’étonne qu’une telle rupture
anthropologico-cognitive n’engage pas davantage les consciences et
ne fasse pas dès à présent l'objet d'impératives controverses
publiques ». Quant à moi, je dirais que c’est l’effet
du Je suis Charlie qui amène à se poser la
question de l'instrumentalisation ou de l’intentionnalité qui
serait à l’origine de la mise en œuvre de l’attentat, - à savoir
que ce ne seraient alors pas les lois sécuritaires qui découleraient du
terrorisme, mais ce dernier qui permettrait de faire appliquer celles-ci, quand le peuple est encore
sous l’emprise de l’émotion
et de la peur, d'où cet intérêt de procéder dans
l'urgence et la précipitation, exactement comme quand le chien du berger mord les
pattes de quelques moutons pour rassembler le troupeau (et ainsi le diriger
dans la direction voulue !). Mais le comprendre consiste à renoncer un
peu aux convictions et leur fanatisme idéologique, ou dogmatisme, et
à
se poser la question de savoir dans quelle mesure elles sont effectivement les nôtres,
s’il ne s’agit pas en quelque sorte de dressage, ce dernier correspondant à
la définition du biopouvoir. Or, Gilles Deleuze prophétisait
que nous regretterions les dictatures passées ! Ce temps
funeste est-il donc venu ? Si tel est le cas, cela ne peut signifier
qu'une seule chose, l'effondrement possible et rapide du système
économique et son cortège attendu de troubles à
l'ordre public !
*
http://www.alterinfo.net/Attentat-a-Charlie-Hebdo-Le-debat-sur-l-attentat-sous-fausse-banniere-s-intensifie_a109730.html.
(et désolé pour toute c'te merde publicitaire)
*
Le site PENTAGONE.INFO contre Conspispiracy Watch (http://www.conspiracywatch.info/Le-trou-dans-le-Pentagone-Vous-avez-dit-trop-petit_a250.html)
qui se réfère au général de l'armée de l'air
Jacques Rolland
(« Les ailes se détachent de la
carlingue et se regroupent sous l’effet de la vitesse », qui
fait
évoquer les ailes du cormoran en
piqué !).
Toujours dans le Monde du 14 avril 2015, sur
la problématique du renseignement obligeant Bernard
Cazeneuve à démentir l’accusation de vouloir instaurer la
surveillance de masse, la considérant comme un mensonge et donc lui-même
comme le "ministre des libertés publiques", Franck
Johannès : « Difficile, dans un pays meurtri par les
attentats du mois de janvier et marqué par d’incessants départs
de candidats au djihad, de débattre sereinement des limites à
imposer aux services de renseignement (…) La formule du
Gouvernement, « la prévention des violences collectives de
nature à porter gravement atteinte à la paix publique », qui
semblait taillée sur mesure pour surveiller les mouvements sociaux,
a été réécrite. Les services des ministres de la Défense, de
l’Intérieur, des douanes mais aussi, et contre l’avis du
Gouvernement, de la Justice – notamment le bureau de renseignement
de l'administration pénitentiaire – peuvent utiliser les
méthodes des services spéciaux ». Au-delà des menaces
réelles du terrorisme, il se peut très exagérées, mais contre
lesquelles il faut bien évidemment lutter (et le mieux bien entendu
est de les anticiper), se présentent des considérations faussement
concomitantes car elles procèdent de l’action/réaction. Je m’en
explique : au-delà de l’évocation de la mise en œuvre de Daech et consorts
par
les services secrets américains, la tentation
du djihad est une des conséquences de nos guerres désastreuses au
Moyen-Orient (on parle de millions de morts, dix fois moins selon les
médias américains, cette guerre contre le terrorisme ayant fait un carnage
!), et le projet de loi sécuritaire profite de la peur
et de la psychose provoquées par l'attentat contre le journal
satirique, plus haineux que satirique. Bref, nous avons généré
d’une manière et/ou de l’autre ce terrorisme et désormais
celui-ci fait accepter par le peuple la surveillance dont
il est l’objet. Ce qui s'affirme, c’est l’analyse de Giorgio Agamben pour qui la Démocratie
est comme un camp nazi, à la fois vaste et clos, "l'espace biopolitique le plus absolu" (dans
Moyens
sans fins), avec un "pouvoir souverain" d’un coté et la "vie
nue" de l’autre, et aussi l’idée que l’état
d’exception tend toujours à devenir plus indiscernable de la
situation "normale". Il n’y aura plus de vie "normale",
à moins de prendre le maquis. Sous couvert d'offrir la garantie de la sécurité maximale, les jeunes seront conditionnés à vivre en permanence en étant observés,
les citoyens gérés comme de simples vivants*.
Une étape est ainsi franchie qui dépasse
la fabrication du consentement du cadre de la société de
contrôle. Nous voici dans la Matrice, et il est à craindre que le terrorisme soit instrumentalisé comme dispositif, dans le sens qu’en
donne Agamben : « J'appelle dispositif tout ce qui a,
d'une manière ou d'une autre, la capacité de capturer, d'orienter,
de déterminer, d'intercepter, de modeler, de contrôler et d'assurer
les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres
vivants. Pas seulement les prisons donc, les asiles, les panopticon,
les écoles, la confession, les usines, les disciplines, les mesures
juridiques, dont l'articulation avec le pouvoir est en un sens
évidente, mais aussi, le stylo, l'écriture, la littérature, la
philosophie, l'agriculture, la cigarette, les ordinateurs, les
téléphones portables (…) Il y a donc deux classes : les
êtres vivants (ou les substances) et les dispositifs. Entre les
deux, comme tiers, les sujets. J’appelle sujet ce qui résulte de
la relation, et pour ainsi dire, du corps à corps entre les vivants
et les dispositifs ». Chacun en aurait une sensibilité
différente, mais cela commence par être effacé,
et c'est ce qui me fait voir dans le contrôle une menace,
sur le long terme, bien pire que celle terroriste.
*
Les fonctions vitales (le spectacle comme mouvement autonome du
non-vivant,
selon Guy Debord). Agamben (1990)
: « L’aspect
sans doute le plus inquiétant des livres de Debord tient à
l'acharnement avec lequel l’Histoire semble s’être appliquée
à confirmer ses analyses. Non seulement, vingt ans après La Société
du spectacle, les Commentaires sur la société du spectacle ont pu
enregistrer dans tous les domaines l’exactitude des diagnostics et
des prévisions, mais entre-temps, le cours des événements s’est
accéléré partout si uniformément dans la même direction, qu’à
deux ans à peine de la sortie du livre, il semble que la politique
mondiale ne soit plus aujourd’hui qu’une mise en scène parodique
du scénario que celui-ci contenait. L'unification substantielle du
spectacle concentré (les démocraties populaires de l’Est) et du
spectacle diffus (les démocraties occidentales) dans le spectacle
intégré, qui constitue une des thèses centrales des Commentaires,
que bon nombre ont trouvée à l’époque paradoxale, s’avère à
présent d’une évidence triviale. Les murs inébranlables et les
fers qui divisent les deux mondes furent brisés en quelques jours.
Afin que le spectacle intégré puisse se réaliser pleinement
également dans leur pays, les gouvernements de l’Est ont abandonné
le parti léniniste, tout comme ceux de l’Ouest avaient renoncé
depuis longtemps à l’équilibre des pouvoirs et à la liberté
réelle de pensée et de communication, au nom de la machine
électorale majoritaire et du contrôle médiatique de l’opinion ».
Le fait de parler du spectacle (le plus hollywoodien restera peut-être
le 11 septembre !) me fait penser aux prestations publiques de François
Hollande, tant il ressemble désormais à une machine,
avec un visage inexpressif semblant fait de cire (quand Manuel Valls
paraît toujours au bord de la crise de nerf !), sortant des
banalités pour finalement ... ne rien dire, un signe
fort que la France ferait désormais uniquement de la figuration.
A l'opposé donc, Vladimir
Poutine :
https://www.youtube.com/watch?v=b11Dq4FkDjU.
Et quelle brillante prestation ! Ce genre de véritable "débat
démocratique", avec cette transparence, ce bon sens
et la liberté populaire d'expression, est désormais
totalement impensable en France. A n'en plus douter, la Russie va
sortir bien plus forte des sanctions imposées par Washington
(https://www.youtube.com/watch?v=RnkQxpcBtes).
Mais l'Europe, je vous laisse deviner... Concernant les deux navires
Mistral non livrés par la France (1.2 milliard d'euros) :
« Le refus de livrer les navires
conformément au contrat est un mauvais signe bien sûr, mais du
point de vue du soutien de nos capacités de défense, je vais vous
le dire quifranchement, c'est sans importance (...) Nous en tiendrons compte à l'avenir
pour notre coopération future
».
Que
les choses soient claires, je n'ai pas la prétention de détenir
la vérité, j'ai simplement des doutes, mais aussi
des convictions qui se heurtent à la pensée dite unique.
Ce n'est pas parce que je suis convaincu que c'est dans la nature
des hommes de manigancer (de manière isolée) et de
comploter (alors en groupe) que je souffre de paranoïa ou de
mythomanie, je ne crois pas à l'égalité naturelle
des individus et ainsi je pense que les plus faibles seront toujours
manipulés par les plus fourbes (et intelligents !) ; en cela
j'en suis venu à saisir que la Démocratie, qui
fut un rêve, est en réalité une vaste entreprise
d'asservissement et d'endettement, selon l'impossibilité
rappelée par René
Guénon*
d'être à la fois en puissance et en acte, - ce qui
se confirmera allègrement avec les décisions prises
- pour certaines d'entre elles - à Bruxelles, une déculturation
de masse, l'appartenance à l'OTAN, des raisons pour lesquelles
le concept de monde multipolaire m'est sympathique (il ferait de
l'Europe une entité plus culturelle - notamment dans sa dimension
eurasienne). Je ne suis pas un troll, ne travaille pour personne,
ne fais partie d'aucune secte ni obédience. Je ne suis
pas davantage antisémite qu'apologiste du terrorisme*,
et une de mes joies aurait été de voir l'Humanité
cesser de massacrer pour leur chair les animaux des élevages
industriels (une abomination contre-nature) et de subir quotidiennement
le gavage publicitaire.
*
René
Guénon
: « La grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne,
est de faire croire au peuple qu'il se gouverne lui-même (...)
C'est pour créer cette illusion qu'on a inventé le "suffrage
universel" (...) Il n'y a plus de place pour l'intelligence
ni pour tout ce qui est purement intérieur, car ce sont là des
choses qui ne se voient ni ne se touchent, qui ne se comptent ni ne
se pèsent : il n'y a de place que pour l'action extérieure sous
toutes ses formes, y compris les plus dépourvues de toute
signification (...) Seulement, comme l’égalité est impossible en fait,
et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre
les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en
arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites,
d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule
élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la
considération de supériorités quelconques, éminemment relatives
et contingentes, et toujours d'ordre purement matériel. On peut
s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale
qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui
se fonde sur la fortune, c'est-à-dire sur une supériorité tout
extérieure et d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme
qui soit conciliable avec la "démocratie", parce qu’elle
procède du même point de vue (...) La lutte est
seulement entre des variétés de la "démocratie",
accentuant plus ou moins la tendance "égalitaire" ».
N'est-ce pas ce que Manuel Valls nommerait des "forces sombres"
?
*
Il faut systématiquement le redire, car aujourd'hui
sont instrumentalisées la terreur intellectuelle et la police
politique, deux formes dures du biopouvoir.
(Vie-publique.fr : « La
question d’une éventuelle obligation du vote a souvent été
débattue. Elle existe d’ailleurs dans certains pays, tels que la
Belgique, la Suisse ou la Grèce. Néanmoins, elle n’a jamais été
envisagée sérieusement en France. En revanche, le droit de vote est
moralement un devoir pour les citoyens ».
Jean-Marc Fontaine : « Comment se plaindre des choix fait
par nos dirigeants si l’ont n’est même pas capable de consacrer
un peu de son temps à remplir ses devoirs civiques ? »
(A
contrario, je pense que l’on n’a plus à se plaindre dès lors que l’on vote, soit parce que c’est la volonté de la majorité
qui s’exerce, soit parce que les trahisons n’engagent
que ceux qui ont cru aux promesses, et le droit de vote consiste moins à donner la
parole au peuple qu’à déposséder le citoyen de sa
puissance). Olivier de Fontmagne (jésuite) : « Il
n’est pas facile de saisir que l’acte de voter, tout
individualisé qu’il soit, est en même temps ce qui constitue la
communauté citoyenne, la communauté politique (…) Cela requiert une exigence
morale de la part de l’électeur, une exigence politique de la
part des gouvernants (…)
Le bulletin de vote doit signifier tout cela que je fais en vue du
Bien commun. En conséquence, cela requiert du chrétien qu’il se
laisse habiter par la Parole de Dieu, qu’il se laisse questionner
par la lecture de la Doctrine sociale de l’Église. Le devoir de
voter implique de ma part un engagement non seulement moral envers
mon pays, mais fraternel à l’égard des autres, les plus proches
comme les plus lointains » (ce ne sont que des enfantillages
!).
Jean-Jacques Rousseau : « Comment une multitude aveugle
qui souvent ne sait ce qu’elle veut, parce qu’elle sait rarement
ce qui lui est bon, exécuterait-elle d’elle-même une entreprise
aussi grande aussi difficile qu’un système de législation ?
De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il
ne le voit pas toujours (…) Les particuliers voient le bien
qu’ils rejettent ; le public veut le bien qu’il ne voit
pas, Tous ont également besoin de guides. Il faut obliger les uns à
conformer leurs volontés à leur raison ; il faut apprendre à
l’autre à connaître ce qu’il veut. Alors des lumières
publiques résulte l’union de l’entendement et de la volonté
dans le corps social ; de là l’exact concours des parties, et,
enfin la plus grande force du tout. Voilà d’où naît la
nécessité d’un législateur » (une
pure idéologie !). Citons Jürgen Habermas :
« L’hypothèse des vertus républicaines n’est réaliste que pour
une communauté pourvue d’un consensus normatif préalablement
assuré par la tradition* et l’ethos : "Or moins les
volontés particulières se rapportent à la volonté générale,
c’est-à-dire les moeurs aux lois, plus la force réprimante doit
augmenter". Les objections libérales contre le rousseauisme
peuvent ainsi s'appuyer sur Rousseau lui-même : les
sociétés modernes ne sont pas homogènes ». C’est
cette recherche de l’homogénéité, pour consolider la volonté
générale qui seule la légitime, qui caractérise la République
jacobine.
Sur l’acharnement de Manuel Valls à l’encontre de Soral et autres penseurs libres, rappelons Rousseau sur le rôle du
guide et législateur : "obliger les uns à
conformer leurs volontés à leur raison",
"apprendre à l’autre à connaître ce qu’il veut"
! Si le peuple vote de moins en moins, c’est qu’il a fini par saisir que les politiques de
Droite et de Gauche sont semblables et que les promesses sont rarement tenues (c’est la faute à nos adversaires
!). La
police de la pensée - qui supplante le manque de bonne volonté
- est dirigée vers les cérébraux individualistes,
la pensée unique du "Je suis Charlie" est destinée à favoriser le consensus normatif qui
apporte la
légitimité au législateur. C’est bien une forme
de tyrannie. Remarquons simplement que la France de Manuel Valls,
sous prétexte de la lutte contre le terrorisme et le racisme,
met en place une hypersurveillance
des individus qui semble digne de la Corée du Nord)
*
Vidée de toute Tradition, contrairement donc à la
Russie orthodoxe, la nouvelle religion de la "laïcité"
est par nature incapable de produire un ethos sans recourir au biopouvoir
et à la nouvelle "force réprimante" qu'est
la lutte frénétique contre l'antisémitisme
! Sans être catholique pratiquant, je préfère
un millier de fois les valeurs de la chrétienté à
celle de la République qui pratique le fichage des individus
(et sans parler du mariage pour tous !). En ce sens, je rejoins
Alain Soral sur l'idée d'une religion catholique qui serait
officielle. Quant à la "raison" de laquelle il
faut user pour conformer la "volonté", cela évoque
Michel Foucault (Folie et déraison) et les sempiternelles
accusations de complotisme. C'est à ce moment particulier
de la France qu'il est possible de dire que la démocratie
devient une "hyperdémocratie" et le Monde un spectacle
destiné à la fabrication du consentement ; il est
inique de parler sans cesse des valeurs de la République, et
de traquer en même temps toute pensée libre : le droit
de vote spolie la personne, puis l'enferme, il est coercitif. Savoir
et pouvoir sont une même chose, voici la raison pour laquelle
une propagande s'acharne contre un contre-pouvoir, l'homogénéité
consistant moins à consolider la paix sociale (idem pour
le terrorisme) qu'à conforter l'autorité d'une élite
autoproclamée, et c'est pourquoi il est vital de faire
considérer par la Masse le passage aux urnes comme un devoir
moral ! Il s'agit d'une forme de dressage. Apprécions à
sa juste valeur le refus du pape François de céder
à la provocation socialiste du choix d'un ambassadeur homosexuel.
Nous
connaissions la vulgarité du verbe chez Frédéric
Aziza*,
notamment à l'encontre de Jacques Cheminade
(presque l'anthologie de l'inacceptable du point de vue journalistique
!), nous découvrons le sermon accusatoire de Jean-Pierre Elkabbach*
en réponse à la conversion de Véronique Lévy,
faisant considérer que le christianisme serait pire qu'Hitler.
*
http://www.dailymotion.com/video/xpmerz_les-chiens-de-garde-contre-jacques-cheminade_news
(immonde et répugnant réquisitoire qui consiste à exclure du débat
public, en ayant recours aux accusations de fascisme, d'antisémitisme,
de complotisme, de sectarisme, de folie, voire de terrorisme).
*
http://www.dailymotion.com/video/x2mw0ry_jean-pierre-elkabbach-a-veronique-levy-pourquoi-vous-n-etes-pas-restee-juive-10-04-2015_news?start=42.
Petite anecdote pour finir, mais dont le souvenir m'amuse
toujours ; le fait d'avoir cité ici trois généraux
m'y fait penser de nouveau. J'ai déjà rapporté
la manière dont j'ai été recalé au diplôme
d'architecte (comment mes parents furent contactés pour l'acheter
!), les raisons qui m'ont fait être chassé*,
le dernier jour, de la formation EOR à Coëtquidan, la
perte de mes droits civiques (dont le droit de vote) pour avoir
écrit que l'opération Tempête du désert
consistait moins en la chute d'un "dictateur" qu'en des
considérations pétrolières, mais ce n'est pourtant
que plus tard que mon opinion se fera sur les valeurs de la République,
lorsque l'on me supprima le RIM pour avoir sollicité l'aide
du ministère de la Culture (situation régulière,
mais cela le préfet choisit de l'ignorer). Revenons au sujet,
cela se
passait à Pékin, il y a fort longtemps, j'étais
invité à une soirée à l'ambassade de
France quand, lors d'une discussion avec un officier, je lui fis
part de mon expérience militaire. Il me rétorqua :
"Mon jeune ami, vous auriez dû savoir que dans l'armée
on ne dit pas ce qu'on pense avant le grade de colonel", avec
un sourire au coin des lèvres, et pour rajouter aussitôt,
l'œil plein de malice : "et encore !". Puis il rit et
alla de son coté. C'est ainsi que tout se ramène à
une question de puissance et de pouvoir, le dernier artifice à
la mode, et aux conséquences graves, consistant à
faire considérer comme "antisémite" toute
pensée dissidente !
*
Pour un article paru dans un journal de l'armée dans lequel
- bien que prochainement aspirant - j'argumentais une opposition
politique au service militaire. Aussitôt, j'étais expédié
au camp disciplinaire de Frileuse, où d'ailleurs je faillis
crever ! C'est un médecin-colonel à Versailles qui,
me réquisitionnant, me sauva la vie. Je me souviens bien
de cette folie de ma part. Bien que futur gradé chargé
d'encadrer des appelés, j'eus le culot d'écrire un
texte qui évoquait les statistiques du chômage dans
la volonté politique de maintenir le service militaire. Je
fus reçu par deux officiers qui m'octroyèrent la chance
de me rétracter, - ce que je refusais ainsi que le verre
d'alcool et le cigare ! L'enfer allait commencer. Ce n'est que plus
tard, que l'alternance politique allait amener cette considération
sur le terrain du débat politique, mais cette fois-ci contre
l'adversaire.
Résumé
ou l'essentiel (initié en février 2014) :
J’aboutis au raisonnement que l’on ne peut pas réfléchir au
temps actuel, et cela concerne Charlie qui n’est qu’une phase de
l’application du choc de civilisation comme paradigme,
sans se référer au spectacle du 11 septembre*. Aucun doute sérieux
ne subsiste sur le fait qu’il s’agissait d’une réalisation
ayant pour objet de conditionner l’opinion sur la base d’un
violent choc émotionnel (qu’importe s’il est extraordinaire que
deux avions de ligne avec des débutants aux commandes aient pu
manœuvrer de manière si prodigieuse et que les tours se soient
effondrées à la vitesse de la chute libre, ce qui défie le bon
sens, merde quand même !). Le "droit-de-l’hommisme" offrait aussitôt la justification morale (démocratie contre armes
de destructions massives) nécessaire pour faire accepter aux
pseudo-démocraties hébétées les ingérences qui, comme nous le déploreront, aboutiront à un
désastre humanitaire et à la montée prévisible (et
c’est
effectivement une pensée complotiste) du fanatisme islamique qui
nous revient dans la gueule (gueule c’est mieux que figure, car la
figure suggère encore un raisonnement). Le peuple est paniqué
et
cela permet de restreindre davantage le champ des libertés
(et rappelons qu’Al-Qaïda fut une création de la CIA et Daech l’enfant monstrueux d’Al-Qaïda). On accuse les complotistes de
rechercher du merveilleux pour donner un sens à des événements
qu’ils ne sont pas en mesure de supporter, mais on n’écoute
jamais les arguments, on insulte, on se moque et traite de malade
mental (oui, nous sommes passés de Montaigne et sa "douce folie" à la
déraison chez Descartes), on glapit et en fin de compte traite
d’antisémite, le crime des crimes ! C’est en quelque sorte la démonstration parfaite de l’investissement politique du corps
selon Michel Foucault ; comme il s’agit de produire des "corps
dociles", ceux qui comme Alain Soral ou Dieudonné sont réfractaires
au savoir-pouvoir officiel sont présentés comme les forces sombres
(un terme à la définition suffisamment vague pour éluder tout
débat), et comme telle toute pensée dissidente est immédiatement
opposée aux "valeurs de la République". Dans la société de contrôle
qui par nécessité pratique supplante celle disciplinaire (dans un
monde ouvert, l’exemplarité est en effet bien moins efficace que
le Panopticon de Bentham), ce contrôle opère sur la pensée que
l’on désire unique (on perd en capacité de réflexion et de
jugement ce que l’on gagne en émotivité de groupe), comme celle
visqueuse de Charlie qui permet de diriger le troupeau humain avec
une déconcertante facilité. Si je ne suis pas Charlie, c’est
parce que je suis pour la liberté d’expression que je m’octroie dans mon for intérieur et
à l’exclusion
de toute autre ; l’exercice de l’hyperdémocratie, selon Michel
Maffesoli (l'anarchiste de salon), lui fait ainsi imaginer les anciens
esclaves plus libres dans leur tête que les citoyens libres des
démocraties modernes. La Gauche "socialiste" semble irrémédiablement
déraper vers ce qui ressemble toujours davantage à une dictature
molle et ses relents de fascisme larvé (une gestuelle saccadée de
Manuel Valls et son regard débordant de haine ne cessent de me
troubler), la société d’enfermement actuelle rappelant les films
de zombies. On accuse donc (et punit) un humoriste nègre, au demeurant
fort sympathique, d’apologie d’actes de terrorisme pour avoir
associé deux noms (Charlie & Coulibaly), ce qui sera considéré
par la Justice comme un amalgame tendancieux, quand je décèle une
"sagesse" platonicienne (mes textes ci-dessous). C’est un
acte politique qui consiste à déraciner toute cogitation
introspective qui serait personnelle et qui ferait analyser sous un
angle non passionnel les actes barbares et horribles des terroristes. Le risque,
si l’on commence ainsi à laisser libre l’exercice de la pensée,
est de laisser entendre puis comprendre que c’est le
droit-de-l’hommisme, les millions de civils
assassinés en son nom (plus d’un million d’enfants en Irak !) et
la chute des régimes souverains (merde, quand même !) qui sont à l’origine de la
résistance à une occupation (et CIA soupçonnée d’armer
et de financer les mouvances terroristes dans le cadre d'une vision géopolitique de chaos* appliquée au Moyen-Orient
!). Il y a certains
signes qui ne trompent pas sur la trahison des valeurs et des principes
: empêcher les historiens de
travailler librement (la loi Gayssot*), ne pas reconnaître que la Russie
est chez elle en Crimée (russe depuis le traité de Jassy, et ce
jusqu’en 1954, puis offerte à l’Ukraine pour une commémoration,
en tant que pays membre de l’URSS et non de l’Otan), ne pas
dénoncer le putsch de Kiev (auquel participèrent les néonazis de
Svoboda), s’entendre à merveille avec le Régime israélien qui
pratique l’Apartheid*. Est-ce cela les valeurs de la Gauche de Jean
Jaurès ? Est-ce cela désormais les valeurs de la République ?
Si tel est le cas, cela semble l'être, je suis fier d'être fidèle
au principe de la royauté, aux valeurs chrétiennes, et
mieux encore : à la féodalité
qui ne lie pas à la notion moderne de nationalisme (dont l'origine
est l'homme endetté). René Guénon parlait de monde moderne où
toute valeur est inversée (la laïcité est la victoire nihiliste du
matérialisme, et bien davantage que le respect citoyen des croyances),
signe de la diabolisation de la fin très noire d'un cycle. Une
certaine Gauche libertaire, et alors plus émancipatrice que
dogmatique, s'inspire davantage de Nietzsche que de Sartre, Heidegger
la restituerait à sa condition ontologique de l'Être s'il n'était
de Droite (nazi pour certains), Deleuze développant la philosophie du désir trop
souvent comprise comme émancipatrice (machines désirantes, une
multiplicité des machines pour des corps-sans-organes qui
aboutissent désormais à la dématérialisation et aux objets
connectés, en attendant les individus reliés en permanence à la Matrice
!).
Deleuze craignait que l'on regrette les dictatures passées (selon lui, la Gauche n'a pas pour vocation à devenir "étalon"),
Foucault assimilait déjà la société à un vaste
système carcéral et Agamben à un gigantesque camp de concentration nazi.
Lorsque l'on traque les bouffons et les comiques, et que leurs
dérapages "racistes" ne concernent plus seulement les juges et les lois
existantes, mais le Pouvoir,
c'est indéniablement le signe caractéristique d'une dictature*.
La seule alternative en France (au biopouvoir instrumentalisé
par la Gauche dogmatique) semble devenir le FN, mais ce dernier,
proche du fonctionnement de la société disciplinaire
et son exemplarité, entend asseoir et marquer son autorité
avec le droit de vie et de mort, c'est à dire la guillotine
(et comme en Arabie saoudite : décapitation sans étourdissement
préalable, aucun linge imbibé d'éther ni de
chloroforme, on réanimait ceux et celles qui faisaient une
syncope). Quant au retour de Sarkozy, soyons tout de même
étonné que ne soit pas davantage évoquée
l'affaire ou hypothèse du financement libyen (http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sarkozy-Kadhafi)
et la suite effarante : l'assassinat de Kadhafi*.
Tous ces beaux parleurs, tous ces bonimenteurs professionnels manifestent
le degré de conscience propre à une huître,
et l'abomination honteuse de l'élevage industriel ne les trouble
même pas ! Les abattoirs où sont poussés les
animaux (élevés pour ne plus être des bêtes,
mais de la "viande sur pattes"), correspondent aux âmes
humaines abjectes décrites par Hésiode, et pour qui
l'ordre cosmique est par essence la mesure ("Pendant l'âge
d'or, les Dieux vêtus d'air marchaient parmi les hommes").
Monstruosité du monde moderne*,
monde de la démesure*.
*
Citons le Capitaine Russ Wittenberg de l’Air Force, qui a volé
sur tous les types de Boeing depuis le 707 pour Pan Am
et United Airlines : « J’ai volé réellement sur les deux avions qui
ont été impliqués dans 9 / 11 ; le numéro 175 et le vol 93, le
757 qui aurait été descendu à Shanksville et le vol 175 qui est
l’avion ayant frappé la tour Sud. Je ne crois pas que ce soit
possible pour un terroriste, ou un soi-disant terroriste de
s’entraîner sur un (Cessna)172, puis de sauter juste après dans
un cockpit du poste de pilotage d’un avion du type des 757-767, de
naviguer, en vertical de comme en latéral, et de piloter l’avion à
une vitesse supérieure à celle de sa vitesse maximale recommandée
de plus de 100 noeuds, de faire des virages inclinés à haute
vitesse, ce qui provoque probablement de 5, 6, à 7 G. Comme si
l’avion serait littéralement "tombé du ciel". Je ne
pourrais pas le faire personnellement et je suis absolument sûr
qu’ils ne pouvaient pas le faire non plus »
(sources : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-11-septembre-c-est-aussi-une-77943
& https://www.youtube.com/watch?v=LGxKU2B0ZjY),
citons aussi un général à qui certainement
Manuel Valls - particulièrement bien qualifié - demanderait
de "reprendre ses esprits", General Albert Stubblebine
("Commanding general of the United States Army
Intelligence and Security Command from 1981 to 1984") : https://www.youtube.com/watch?v=Jc1ql4TfCZw
& https://www.youtube.com/watch?v=daNr_TrBw6E.
*
Sur la Syrie, par E&R : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Syrie-a-qui-profite-le-crime-31902.html.
Agnès Soral a écrit qu'elle n'était pas d'accord.
Aussi
: http://www.dailymotion.com/video/x2kfiz5_bachar-el-assad-interviewe-par-la-te-le-vision-portugaise-04-03-2015_news#from=embediframe.
*
Citons
Noam Chomsky : « Je considère la loi Gayssot comme
complètement illégitime et en contradiction avec les principes
d’une société libre, tels qu’ils ont été compris depuis les
Lumières. Cette loi a pour effet d’accorder à l’Etat le droit
de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s’écartent
de ses décrets, ce qui est un principe qui nous rappelle les jours
les plus sombres du stalinisme et du nazisme ». Rue89 (mais seulement
pour en rire): « Depuis lors, ceux qui détestent Noam Chomsky,
penseur radical, ne manquent pas de rappeler cet épisode,
considérant que son militantisme anti-israélien l’avait conduit
sur une très mauvaise pente ». Autre mauvaise pente "antisémite"
: https://www.youtube.com/watch?v=9pVlDzSDcZM.
*
Jamal El Hassani : « Une enquête réalisée par
l’institut de sondages public Dialog sur un échantillon de 503
juifs israéliens révèle des sentiments anti-arabes et
ultranationalistes partagés par de très larges franges
de la société, rapporte le quotidien israélien Haaretz. 59% des
personnes interrogées voudraient que les juifs soient prioritaires
sur les arabes dans l’accès aux emplois du service public. 49%
souhaiteraient que l’État
traite mieux les citoyens israéliens
juifs que leurs compatriotes arabes. 42% ne veulent pas habiter dans
le même immeuble que des arabes et la même proportion refuse que
ses enfants soient dans la même classe que des arabes. Un tiers de
l’échantillon souhaiterait qu’une loi interdise aux citoyens
arabes israéliens de voter aux élections législatives. 38%
des juifs interrogés sont favorables à l’annexion de la
Cisjordanie. Si l’annexion avait effectivement lieu, 69% des
personnes interrogées pensent que les Palestiniens ne devraient pas
avoir le droit de vote (…) 39% des personnes interrogées pensent
d’ailleurs qu’Israël pratique déjà l’apartheid "dans
quelques domaines", pour 19%, l’apartheid est pratiqué"dans
de nombreux domaines" »
(source : http://www.slate.fr/lien/63813/sondage-Israel-positions-racistes-nationalistes-segregationnistes).
*
https://www.youtube.com/watch?v=fS2i_-H_5js
& http://www.dailymotion.com/video/x2jkp9l_maduro-le-venezuela-fait-face-a-une-tres-grave-menace_news#from=embediframe.
*
http://www.lepoint.fr/monde/kadhafi-execute-par-la-france-01-10-2012-1512271_24.php.
Un crime de guerre pour Poutine, et je pense la même chose.
*
Georges Dumézil saisit avec le mythe
hésiodique des races l'héritage de la doctrine indo-européenne des
quatre âges du Monde. La confusion des castes, des races,
finalisée en 1789, aura eu raison du système tripartite
indo-européen. Selon le positiviste Eduard Meyer (1898),
l’esclavage fut l’envers de la démocratie grecque (juridique, social, et
non économique), et pour Joseph Vogt, il était
nécessaire à l’élite bien que les esclaves puissent rejoindre
celle-ci, estimant que la société moderne en diffère
fondamentalement par sa fondation sur les valeurs humanistes (source
: Wikipédia). Considérant le saccage occidental sur les terres
gorgées de ressources naturelles comme le pétrole et le gaz
(Madeleine Albright : "500 000 enfants irakiens morts en valait
la peine" : http://www.dailymotion.com/video/x12y8mk_madeleine-albright-500-000-morts-enfants-irakiens-en-valait-la-peine_news),
- permettez-moi de reconsidérer les intentions nobles et donc
humanistes du droit-de-l'hommisme. C'est la bêtise qui en
démocratie est la valeur de la dictature du nombre,
il est demandé au nombre d'être docile ; alors il est pénible de
toujours constater que la majorité des citoyens n'ont pas assez de jugement,
ni de volonté, pour saisir que le terrorisme a une apparence
de justice immanente. Comme pour l'élevage qui saccage les ressources
la
planète, ils ne comprennent pas que l'on récolte en vérité
ce que l'on sème.
*
https://www.youtube.com/watch?v=1pum8jHmbzI
: Thierry Noirtault a été condamné
pour "apologie d’actes de terrorisme" pour une pancarte ("Je suis Charlie, je suis Kouachi"
en signe d’amour universel). Des commentaires sur
E&R : « En effet quand je vois ce message de haine, je
ressens les heures les plus sombres de notre Histoire ! Et
surtout qu’il a une barbe. Cet homme suinte la HAINE ! La
logique veut qu’il aille en prison bien sûr ! (…) Pourquoi est-ce que je trouve cet homme rassurant et nos ministres
inquiétants ? (…) On ne juge plus les hommes en fonction de
leurs "valeurs", mais en fonction de leur adhésion ou non
à la doctrine d’État. Son message d’amour universel est
louable et bien plus porteur de paix que "Je suis Charlie",
mais cela va à l’encontre du mouvement anti-musulman mondialement
programmé (…) Si cet homme est un terroriste, alors moi je suis
le Diable en personne ! Faut arrêter de déconner ! (…) Pour
condamner ce Monsieur pour apologie d’actes de terrorisme, il faut
avoir de graves troubles de ses facultés cognitives ».
Cet individu excité suinte la haine. Danger
!
J’aurais aimé
écrire un article intitulé "Pourquoi Poutine est la
dernière chance de l’Europe et pourquoi il faut terrasser le
démon", afin de contrecarrer celui de BHL qui me heurte violemment
(bloc-notes odieux du Point du 12 février 2015 :
"Pourquoi Poutine est un danger pour l’Europe").
Malgré le dégoût qu’inspire
le texte du fauteur de troubles compulsif (un "Teud",
c'est-à-dire un faux document, d’après le glossaire de
Gordon Thomas), que beaucoup soupçonnent d’être un "sayan"
important (agent du Mossad), j’ai décidé, et malgré mes
cruelles lacunes historiques, de redresser l’Histoire selon un
ordre qui me parait être plus proche de la réalité. Prenons
les analyses de BHL et inversons-les :
1) « Il faudrait tout de même se décider à regarder les
choses en face et à cesser, comme on fait presque partout, de
renverser les rôles. C’est Poutine, et Poutine seul, qui a pris
le risque historique de la confrontation avec ses voisins ».
Faux. Michel Dantan : « Le détachement de l’Ukraine de
la Russie ne s’est pas fait en un jour. Un long travail de
préparation a été mis en œuvre par les services du renseignement
américain pour atteindre l’objectif que s’était fixée
l’administration américaine. Un travail qui aura duré vingt ans,
et qui s’est conclue par le limogeage du Président
démocratiquement élu Ianoukovitch, ce qui a permis l’arrivée au
pouvoir à Kiev de forces pro-occidentales. S’il a fallut du temps
pour que les conditions soient réunies pour permettre qu’un tel
événement ait lieu, il a fallut aussi de l’argent, même
beaucoup »
(http://www.national-hebdo.net/UKRAINE-UN-PUTSCH-A-5-MILLIARDS-DE
DOLLARDS).
2) « C’est Poutine, et Poutine
seul, qui (...) est allé rechercher au musée des horreurs
politiques les thèmes tristement fameux d’un nationalisme
linguistique (est Russe qui parle russe... est Allemand qui parle
allemand...) qu’on pensait discrédités à jamais par la
lointaine affaire des Sudètes, puis de l’Anschluss »
(Quelle horreur fasciste : je réalise seulement que je suis
un Français qui parle français en France !!!)
Faux. OBSERVATEUR DU MONDE RUSSE : « Sous la pression (à
Kiev on dit la "surveillance") des milices des extrémistes
fascistes du "Parvy Sektor". Ceux-ci ont obtenu de la Rada
(le parlement ukrainien qui a pris la totalité du pouvoir officiel
entre ses mains le 21 février) deux victoires : 1) L'annulation de
la loi linguistique de 2012 qui autorisait les assemblées
régionales à déclarer "langue régionale" celle qui est
parlée par au moins 10 % de la population de la région. Ce statut
de langue régionale permettait aux citoyens russophones de ces
localités de faire leur démarches administratives en russes, de
recevoir des enseignements en russe et cela permettait aux
assemblées régionales et locales de délibérer en russe, 2) La
nomination d'un représentant du parti nationaliste extrémiste
"SVOBODA" (dont il faut rappeler que les membres défilent
chaque 28 avril à LVOV en souvenir de la création de la division
SS "galitchina" dont le chef a annoncé lundi le dépôt
d'un projet de loi portant interdiction de l'idéologie communiste
en Ukraine) Oleg MAKHNITSKI ». Petit rappel, Le Figaro (Flore
Galaud) : « Lors de la campagne, Viktor Ianoukovitch a
promis d'abandonner la candidature d'adhésion de l'Ukraine à
l'OTAN et de donner au russe le statut de deuxième langue
officielle, deux grands sujets de discorde ces dernières années
entre Kiev et Moscou ».
3) « C’est encore et toujours
Poutine qui, en soutenant ostensiblement tout ce que le continent
compte de parti racistes et antisémite (...) s’ingère dans les
affaires de l’Europe (...) semble s’ingénier à en saper les
fondements ». Faux.
Citons donc Michel Chossudovsky* : « Il
existe des "ultraconservateurs" dans le gouvernement de
Kiev, mais "il n’y a pas de néonazis". Selon les
médias occidentaux, tout cela fait partie d’une "offensive
propagandiste continue, menée par le Kremlin, employant des termes
et des images de la Seconde Guerre mondiale". Les médias
alternatifs ont cependant reconnu que le régime de Kiev est "une
vague coalition de centre-droite" intégrée par deux partis
néonazis, Svoboda et Secteur droit (Pravyï sektor), "mais
ce n’est pas un gouvernement néonazi". Ces deux partis
affichent des emblèmes nazis (...) On peut voir ci-dessous l’emblème
nazi de la Garde nationale définie comme étant la Réserve des Forces armées
ukrainiennes. Elle opère sous la juridiction du ministère des
Affaires intérieures. La Garde nationale fait partie de ce que
l’on appelle les "Troupes intérieures de l’Ukraine".
Son emblème est un svastika stylisé (...) Il est important de noter
que la Garde nationale de l’Ukraine est directement
financée par l’administration Obama, dans le but de protéger la
démocratie à l’américaine en Ukraine. Le public étasunien
ignore que le gouvernement des États-Unis appuie financièrement,
arme et entraîne une entité néonazie ».
*
http://lucien-pons.over-blog.com/article-le-regime-de-kiev-en-ukraine-n-est-pas-officiellement-un-gouvernement-neonazi-123876911.html.
4) « L’Ukraine appartiendrait historiquement à la
Russie ? ». Faux, car Kiev, tout comme l’Ukraine, est
également la Russie historique, son commencement et sa source.
Wikipédia : « La Rus' de Kiev, appelée aussi
principauté de Kiev et traduite dans les sources françaises
médiévales par Russie ou Roussie1 (à partir du XIXe siècle
par la Russie de Kiev ou Russie Kievienne dans les travaux
historiographiques2), est une principauté médiévale slave
orientale qui exista entre environ 860 et le milieu du XIIIe siècle,
période durant laquelle elle se désagrégea en une multitude de
principautés avant de tomber formellement devant l'invasion mongole
de 1240 (...) La Rus' est la plus ancienne entité politique commune
à l'histoire des trois états slaves orientaux modernes :
Biélorussie, Russie et Ukraine »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Rus%27_de_Kiev).
Trident (voyages) : « Dans l’historiographie russe, puis
soviétique, le rôle joué par les scandinaves dans la création de
la Russie kiévienne fut passé sous silence. Un avis contraire
exprimé à voix haute pouvait conduire à la fin anticipée de
carrière ou à pire. Aujourd’hui, la question est traitée de
façon beaucoup plus pragmatique. Peu de sources témoignent de
cette époque lointaine. L’une des rares sources à disposition
des chercheurs, dont l’exactitude n’est cependant pas certaine,
est la "Chronique des Temps passés" du moine kiévien Nestor,
connue aussi sous le nom de la "Chronique de Nestor". Selon ces
chroniques, Oleg le Riourikide réunit les royaumes de Kiev et de
Novgorod en 882 et fit de Kiev la "mère de toutes les villes de
la Rus’". En 955, la princesse Olga (Helga) se fit baptiser à
Constantinople, et appela auprès d’elle le prêtre Otto le Grand
afin qu'il convertisse ses sujets à la foi chrétienne. Si Olga
porte encore un nom germanique, le nom slave de son fils Sviatoslav
(962-972) témoigne de l’assimilation de plus en plus évidente
des princes varègues à la population slave locale. Le fils de ce
dernier, Vladimir, fit du christianisme la religion d’Etat. Ceci
marqua d’un côté les débuts de la Russie kiévienne comme un
Empire respecté, et d’un autre côté posa les jalons du
développement culturel spécifique à l’Europe Orientale ».
Sviatoslav Richter (dans Diapason) :
« Jitomir, la ville où j’ai vu le jour, est aujourd’hui
située en Ukraine, mais à ma naissance, en 1915, l’Ukraine
n’existait pas, c’était la Russie, la "Petite Russie".
Je suis né sous le signe de l’ambiguïté dans un pays qui ne
l’admettait guère. Il en fut toujours ainsi. Les Russes me
disaient « Vous êtes allemand » et les Allemands, eux :
« Vous êtes russe ! ».
(http://www.histoire-russie.fr/histoire/chronologies/859_1240.html &
Revue des études slaves, en 1922, par
Mikhaïl Rostovtzeff : « La Russie de Kiev a hérité de ses
prédécesseurs tous les traits spécifiques qui caractérisaient les
états de la Russie méridionale à l’époque classique et à
l’époque des migrations : leur caractère militaire et
commercial ; leur tendance à se rapprocher autant que possible
de la mer Noire ; leur orientation vers le sud et l’orient et
non vers le nord et l’occident. Comme les civilisations des Scythes
et des Sarmates, comme celle des Gots, la civilisation kiévienne
était une civilisation méridionale imprégnée d’éléments
orientaux. Cette civilisation était représentée à cette époque
par Byzance, et c’est la civilisation byzantine qui fut adoptée
par l’état de Kiev. Kiev et Novgorod devinrent de petites
Byzances, comme Trébizonde sur la mer Noire, Ani en Arménie et les
capitales des Serbes et des Bulgares. L’élément occidental à Kiev a été
subordonné à l’élément méridional et oriental durant toute la
période pendant laquelle Kiev a su maintenir ses relations avec la
mer Noire. Une nouvelle période, celle de l’influence
septentrionale et occidentale, ne s’ouvre dans l’histoire de la
Russie qu’à l’époque où les Tatars séparent la Russie du
monde byzantin en fondant eux-mêmes dans les steppes de la Russie
méridionale le dernier état militaire et commercial avec
orientation vers le sud et l’orient, le dernier rejeton des états
cimmérien et scythe. L’histoire en général ne connaît pas
d’interruptions : il n'y en a pas non plus dans l’histoire
de la Russie. L’époque slave n’est qu’une époque de son
histoire... C’est pourtant aux Slaves qu’il était réservé
d’accomplir ce que n’avaient pu ni même voulu faire ceux qui les
avaient précédés : s’associer de façon durable à la vie
du pays, à son développement dans le domaine de l’organisation
politique et de la civilisation »)
5) « Et, en occupant la Crimée
puis le Dombass, l’héritier de Nicolas Ier et de Staline ne
ferait que récupérer son bien ? Cet argument, outre qu’il
est historiquement faux et que l’Etat-nation russe n’est pas
plus ancien que l’ukrainien, vaudrait demain, si nous
l’acceptions, pour tel morceau des pays baltes ou de la Pologne –
et il permettrait aux Polonais (qui étaient à Moscou au début du
XVIIe siècle) de revendiquer, à l’inverse, la propriété de la
capitale russe ». Faux. Si je considère que l’Ukraine n’a
plus pour vocation à redevenir Russe, car comme pour Israël
beaucoup trop d’eau est passée sous les ponts (comme Hubert
Védrine, je suis favorable à une Ukraine libre, neutre et
indépendante, tant vis-à-vis de la Russie que de l’Otan qui n’a
strictement rien de bon à y faire, si ce n’est augmenter
les tensions et préparer la troisième guerre mondiale), je n’en
dirais pas autant de la Crimée qui fut russe de 1792 à 1954 et dont
la population largement russophone a plébiscité avec un
référendum à 96.7% son retour à la "mère-patrie",
ce dont tout vrai démocrate aurait dû et devrait encore se
réjouir. La Russie n’oubliera pas de sitôt la
trahison de l’Europe inféodée à la puissance américaine qui
n’a de cesse de semer les guerres et le chaos, avec le fanatisme
religieux et le terrorisme qui servent de bien troubles intérêts
géopolitiques (curieusement, le commissaire politique BHL est toujours observé à
un avant-poste, occupé à haranguer la foule).
6) « Bref, l’Europe est
confrontée, en Ukraine, à une situation dont c’est peu dire
qu’elle ne l’a pas choisie. Et elle avait, face à cette crise
gravissime mais orchestrée, de bout en bout, par le Kremlin, deux
attitudes possibles. Soit laisser faire et, cédant aux partisans
d’une Eurasie qui se présente elle-même comme un projet
géopolitique et idéologique alternatif à celui de l’Union
européenne, jouer son honneur, perdre son âme et laisser
s’enhardir, à l’intérieur comme à l’extérieur, les forces
dont le seul projet est de la voir se désintégrer. Soit réagir,
faire front face à la menace qui, par-delà Sébastopol et
Lougansk, menace le projet de paix perpétuelle rêvé par les
philosophes kantiens (suis alors un verbiage témoignant d’un
profond délire et que je préfère taire) (...) et se porter
résolument, alors, au secours d’une Ukraine devenue, bien malgré
elle, la sentinelle de l’Europe démocratique ». Une Europe
démocratique dont des membres, comme Svoboda, défilent en Ukraine
en exhibant les insignes de la Waffen-SS, en mémoire donc
de la Waffen-Grenadier-Division der SS Galizien ?
Conclusion : Perdre son âme
? Il me semble que BHL* qui
revendiquait aimer Satan et Lucifer, l’ait perdue depuis fort
longtemps. Je pense que c’est l'origine de la
haine prodigieuse à l’encontre de Poutine qui dépasse
largement le cadre de l’atlantisme ou des intérêts israéliens.
Alain Soral*
est partisan du retour de la royauté et du
catholicisme (comme religion officielle), Poutine défend les
valeurs chrétiennes et la famille, un des conseillers est
Alexandre Douguine* à
la fois prophète de l’eurasisme et guénonien avisé. Selon la
définition qu’en avait René Guénon, BHL incarne
la "contre-initiation". Il s’agit de la
lutte entre la Tradition et les forces progressistes qui aboutiront
à l’abomination du "mariage pour tous". Cette attaque contre
Poutine est en vérité une diablerie qui nécessiterait un
exorcisme. Les conséquences seront désastreuses pour la
France, mais la Russie saura faire face, tant par le courage de son peuple
(l'habitude des privations), que par la maîtrise
technologique, les ressources naturelles et énergétiques, et
sans
oublier le faible endettement (10% du PIB en 2014). Dmitri
Medvedev : « Sur fond de crise mondiale, la situation
en Russie ─ si l'on en juge d'après les indices formels ─ semble suffisamment stable : l'économie se développe, même si son
développement n'est pas rapide, le budget est équilibré, les
dettes publiques et le taux de chômage ne sont pas élevés,
l'inflation est sous contrôle. Cependant, et ceci est clair pour
tout le monde, la dynamique de notre développement ne manque pas
d'inquiéter ». En 2013, la Russie exporta des armes et
des équipements militaires pour plus de 13 milliards de dollars.
Je peux imaginer qu'elle devienne florissante avec les BRICS,
coupe l’approvisionnement en gaz et mette l’Europe en
quarantaine, considérant sa décadence.
*
http://www.dailymotion.com/video/x27gizf_exclu-bhl-avoue-etre-un-adorateur-de-satan-lucifer_news&fr=yfp-t-203
:
"Satan c'est Lucifer, Satan c'est le porteur de lumière,
Satan c'est celui qui a donné aux hommes les arts et les
lettres (...) grâce au Diable".
BHL ... Satan l'habite ?
*
http://www.dailymotion.com/video/x2l0eqj_alain-soral-a-la-television-russe-l-entretien-en-integralite-15-03-2015_webcam#from=embediframe.
Quant à moi, je n'ai pas eu besoin de découvrir
A. Soral pour comprendre que la version officielle du 11 septembre
est une farce, que le droit-de-l'hommisme un prétexte
pour dépouiller les pays en voie de développement,
la liberté de la Presse un fantasme (il suffit d'en connaître
ses propriétaires), et la lutte contre le Terrorisme
l’investissement politique du corps
(selon Michel Foucault : produire des corps
dociles). L'acharnement politique contre les dissidents, et les amalgames ignobles
(antisionisme = antisémitisme !), sont la fabrique de
la pensée unique telle qu'imposée par un Pouvoir
qui semble s'être soumis lui-même en s'éloignant
définitivement de la conception gaullienne de la France
(et l'on veut empêcher le peuple de penser par lui-même).
Je pense que nous allons vers un Monde terrible où non
seulement chaque pensée sera analysée, celles
libres traquées puis effacées, mais surtout le
contrôle va s'opérer grâce aux puces RFID.
Paranoïa complotiste ? Courrier de Rome : http://www.corrierediroma.it/2013/12/microchip-obbligatorio-per-tutti-i-neonati-da-maggio-2014/
(source douteuse pour WIKISTRIKE, mais la Masse désirera
être connectée comme les appareils, comme elle
l'est déjà avec les téléphones portables,
car on n'arrête pas le progrès). Wake Up Sheeples
!
*
http://www.diploweb.com/L-oeuvre-de-Douguine-au-sein-de-la.html.
Pour
BHL,
Poutine c'est Hitler ! Finissons-en avec cette affreuse propagande.
La fameuse liberté de pensée et d'expression en
France, mais selon la Russie :
http://www.dailymotion.com/video/x2kg8kn_le-conspirationnisme-vu-de-russie-alain-soral-sur-perviy-kanal-15-03-2015_news#from=embediframe.
Humour
: la "Bite
à Charlie"
! Si j'étais Charlie et brasseur de bonnes bières
(bio), et comme défenseur des valeurs de la République
et de la liberté d'expression (et celle de Gauche uniquement,
cela va s'en dire), aussi marchand, je m'inspirerais de la bonne
bière belge "Queue de Charrue". Il parait qu'enculer
Mahomet fait toucher des aides de l'État*.
* http://www.dailymotion.com/video/x2e9r3x_fleur-pellerin-va-tout-faire-pour-que-charlie-hebdo-puisse-paraitre_news?start=1.
Chanson
: l'accordéoniste Piotr Matrenitchev : https://www.youtube.com/watch?v=RnkQxpcBtes.
Ma position est celle
claire de la
conviction (non des certitudes dangereuses), je pense comme Alain
Soral que l'Amérique cherche à déstabiliser la Russie et
l'amène subsidiairement à investir davantage les BRICS et donc
favorise le monde bipolaire, que l'Europe est soumise et
instrumentalisée, et que bien entendu – et c'est pour moi
incontestable - la Crimée est une terre russe (problématique
bien plus sévère en Ukraine !), que Poutine manœuvre avec une
grande habilité pour à la fois faire que la
Russie se reconstitue (ce n'est pas encore un eurasisme) et éviter les
provocations d'une Amérique qui cherche à provoquer une guerre,
probablement la manière pour elle de tenter d'échapper à
l'inéluctable dette abyssale ; pour ceux qui le veulent, se situent diamétralement
opposés BHL ou Olivier Dupuis*
(ancien député européen, journaliste "indépendant",
et animateur du blog l'Européen) : « Vladimir Poutine est déjà
en guerre contre l'Europe (…) Début février 2015, à Munich, lors
de la Conférence sur la Sécurité, Sergueï Lavrov a provoqué un
éclat de rire généralisé parmi les ministres et diplomates
présents lorsqu'il a affirmé que la réunification allemande avait
eu lieu sans référendum (…) L'annexion de la Crimée est illégale et de ce fait menace
l'architecture européenne de sécurité. Un jour, nous devrons
rendre la Crimée à l'Ukraine (…)
Il convient donc d'établir, parmi les sanctions existantes, une
liste de celles qui ne prendront fin que lors de la restitution de la
Crimée à l'Ukraine (tu
peux rêver mon gars !). Mais la stabilité future de l'Europe - y
compris la Russie - nous oblige à aller plus loin. Il faut établir
dès à présent des sanctions nouvelles pour chacune des situations
où la Russie a violé la souveraineté de ses voisins », aussi Alexandre Tkatschenko : « Depuis des mois, nous sommes
nombreux à dénoncer l'agression et la guerre menée par la Russie
en Ukraine, nous sommes nombreux à dire que l'Ukraine n'est qu'un
objectif immédiat et que c'est l'Union européenne qui est dans la
ligne de mire de Poutine, lui est la clique qui l'entoure se sont
drapés d'une idéologie mystico-nationaliste qui justifie leur
action (…) Ceux qui tentent de négocier avec Poutine, n'ont rien
compris aux enjeux et sont des "traites" qui compromettent
l'avenir de notre continent ! »
; alors tout autre réponse, Clément Maillard : « Tkatschenko, si vous appréciez que votre pays
soit ensanglanté par les criminels néo-nazis de PravySektor et
Svoboda qui ont pris le pouvoir en février 14, sachez que nous en
France, on n'a surtout pas envie de défendre ces gens-là et d'être
mêlés à leurs crimes, et que
dans l'Est de votre pays les gens n'ont pas du tout envie d'être
dirigés par des nazis (…) L'europe est cette
organisation qui a organisé* un putsch néo-nazi en Ukraine pour
renverser son président démocratiquement élu, après que celui-ci
ait refusé un accord d'association avec l'Europe, accord fort
désavantageux pour son pays. La guerre civile ukrainienne est
uniquement la conséquence des méfaits de l'Union européenne et de
l'Otan, ce pourquoi, entre autres, il est impératif que la France se
retire de ces organisation criminelles ». La rupture est consommée.
*
http://www.huffingtonpost.fr/olivier-dupuis/vladimir-poutine-conflit-russie-ukraine-europe_b_6730190.html.
*
Davantage les USA, je pense.
La situation catastrophique du Monde actuel, ou résultante d’une
politique du chaos définie par une intentionnalité que l'on
perçoit comme sous-jacente, parait bien être imputable
aux seuls États-Unis et leurs alliés européens, ces derniers
faisant figure de larbins. En premier lieu, les guerres
successives livrées aux dictatures (arabes et perses), justifiées par
les troubles attentats du 11 septembre (lui-même qualifié de nouveau
Pearl Harbor), ont pour effet de créer un climat favorable à l'Islam radical préalablement contenu par ces
dictatures et non encore exacerbé par une occupation occidentale,
l'État islamique, car visiblement hors de contrôle, entreprenant
désormais de déconstruire les anciennes frontières coloniales.
L'intentionnalité fut probablement de servir les intérêts de
l'État hébreu, c’est-à-dire affaiblir les Régimes des pays
limitrophes, notamment celui de Bachar el-Assad qui par ailleurs
octroie à la Russie le port de Tartous. De nombreux documents accessibles sur Internet* laissent entendre que la CIA financerait et
armerait ces terroristes islamistes, par le biais de la Turquie (pays
membre de l’Otan). Cette rhétorique guerrière se retrouve en
Ukraine où tout laisse penser que les États-Unis ont contribué
- en
le finançant : 5 milliards de dollars selon Victoria Nulland - au
putsch de Kiev par les corpuscules néo-nazis* soutenus justement par
BHL, quand Dieudonné et Poutine sont présentés comme
l’incarnation d’Hitler. Ce renversement radical de toute valeur
se retrouve avec la Crimée présentée comme une annexion par la
Russie, alors que l’Histoire enseigne qu’elle était déjà russe
en 1792 (traité de Jassy), que sa population actuelle est bien
davantage russe que les Corses ne sont français de cœur. L’Union
européenne aurait donc dû se féliciter du rattachement de la Crimée à
la Russie, puisque c'est revenir à une situation juste ; elle aurait ensuite
dû enquêter sur le coup d'État afin de déterminer la
responsabilité des États-Unis, exiger dans ce cas précis
une
explication sur une instrumentalisation de l’Europe dans le cadre
de la vision géopolitique définie comme unipolaire, cette dernière
risquant déjà de dégénérer en conflit mondial, la guerre au
centre de l’Europe étant devenue une réalité (la Russie*
est acculée avant d'avoir pu se redresser
!). C’est la raison pour
laquelle les sanctions sont non seulement inutiles, car il est idiot
de croire que Poutine puisse faire marche arrière, mais également
imbéciles puisque faisant augmenter considérablement ce risque de
guerre ! Il serait peut-être temps de quitter l’Otan qui semble ne
servir que les seuls intérêts américains et d'imaginer une
Défense du continent européen - à laquelle la Russie serait enfin
associée, ce qui aurait par la même occasion la vertu d’enrichir
économiquement l’Europe (compensant la montée des BRICS). Le
dernier point à évoquer - non des moindres
puisqu’il témoigne de la stupidité globale qui est inouïe
- est la
propagande du Je suis Charlie qui est l’instrumentalisation
politique du conflit des civilisations, le message étant
que la "liberté d’expression" consiste à déféquer sur les
musulmans, quand Manuel Valls - cet ancien militant pro-palestinien
à Évry - affiche son amour inconditionnel et un engagement
absolu pour Israël, alors que la déontologie de la charge justifierait davantage de mesure et de réserve
(c'est en effet une politique de la haine et de la division
qui est menée). Le fait que les
anti-Charlie, dont je fais partie (et avec une immense fierté), sont traqués, et
notamment les
enfants à l’école, montre que cet élan particulièrement
crétin pour la liberté d’expression sert en vérité à masquer les lois liberticides* qui
succèdent ainsi les unes aux autres ! Citons Nicolas Bourgoin : « Jamais un
Gouvernement n’aura fait autant reculer les libertés publiques que
celui de Manuel Valls, à croire que le champ d’action du ministre
de l’Intérieur se réduit à sanctionner l’expression d’opinions
dissidentes (...)
Chaque situation de crise
provoque un sentiment d’anxiété sociale appelant une reprise en
main par l’État : le gouvernement et les médias dominants sont
passés maîtres dans l’art de manier à dessein ce mouvement
d’insécurisation/sécurisation par lequel ils soumettent
l’opinion. On assiste ainsi à une véritable mutation du contrôle
social : hier l’instrument du combat contre la délinquance
classique, il est aujourd’hui le moyen de défendre un ordre qui se
veut moral et républicain mais qui est surtout identitaire et
discriminatoire. Façonner les consciences et sanctionner les
récalcitrants, voilà pour l’essentiel à quoi se réduit la
politique autoritaire du gouvernement socialiste (…)
La politique actuelle pousse jusqu’à l’absurde
cette contradiction : d’un côté la loi Macron qui
achèvera de démanteler le code du travail et de dépouiller les
salariés de leurs derniers vestiges de protection sociale, de
l’autre le bourrage de crâne sur les valeurs républicaines de
liberté, de tolérance et d’égalité chaque jour démenties dans
les faits. Signe de la fragilité du pouvoir, la propagande laïciste
a atteint des sommets dans le contexte créé par l’attentat contre
Charlie Hebdo, notamment quand la ministre de l’Éducation
nationale a évoqué "de trop nombreux questionnements de la
part des élèves", montrant ainsi les limites de sa conception
de la démocratie. L’autoritarisme politique et la négation
de l’esprit critique sont devenus la norme d’un Gouvernement
ayant perdu toute crédibilité économique et sociale et foulant au
pied les valeurs qu’il prétend défendre
».
Le risque de guerre mondiale est beaucoup plus grand que celui du
terrorisme (nous sommes responsables de l'un comme de l'autre, car
: il ne fallait pas aller provoquer la Russie, ni faire assassiner
Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi, dont les véritables crimes furent
probablement d'imaginer négocier le pétrole autrement
qu'en dollars). Le conditionnement semble particulièrement
efficace en France où les magasins tenus par des décérébrés
affichent le "Je suis Charlie" sur la vitrine. Sur un
forum fréquenté par les plus idiots des idiots (WOT
pour
le citer et en parlant uniquement des adultes), le "Je suis
Charlie" crétin est encouragé puisque considéré
comme apolitique par les modérateurs éminents politologues
qui m'ont suspendu 30 jours*
pour
avoir osé dire que je ne l'étais pas, transgressant
donc moi-même les règles du forum interdisant toute
opinion politique, en termes clairs : celle uniquement déviante
(car sortant du programme gravé dans la cervelle). La Gauche
française, par son incapacité à agir tant sur
le plan géopolitique que social, entend mener une guerre
contre son peuple en pratiquant une forme de terreur intellectuelle
et encourageant la délation collective. C'est en se comportant
de cette manière que l'on instaure la dictature*. Nous pouvons
considérer que cela dépasse largement le cadre du
biopouvoir (Michel Foucault) et celui de la société
de contrôle (Gilles Deleuze). C'est la Terreur* de 1793,
mais sans la guillotine.
*
http://www.voltairenet.org/article183119.html
& http://www.wikistrike.com/
& http://www.presstv.com/detail/2014/08/28/376913/isil-completely-fabricated-enemy-by-us/.
(ainsi
que Slate : http://www.slate.fr/story/92417/cia-etat-islamique-rumeur-irak-iran-liban)
(P.
Dortiguier :
http://www.dailymotion.com/video/x2hxpy5_pierre-dortiguier-sur-l-attentat-contre-la-residence-de-l-ambassadeur-iranien-a-tripoli_webcam#from=embediframe)
(Wesley Clark : "l’État islamique a été créé
par "nos amis et alliés" pour combattre le Hezbollah"
: https://www.youtube.com/watch?v=ml-piXRdnow
- E&R. Mon analyse restera très simple, elle
consiste à comprendre que Daech, Isis et l'État islamique sont
des créations géopolitiques américaines en vue de justifier le
conflit et le choc des civilisations (et l'attentat contre Charlie
Hebdo permet de reprogrammer la conscience collective avec le ressentiment et la
peur). La monstrueuse construction de
mercenaires drogués et fanatisés permet de déstabiliser la Syrie
pour en chasser la Russie, et subsidiairement nuire aux intérêts
chinois, ainsi que de semer le chaos en Irak pour l'allié israélien
! Ce qui se passe en Ukraine est de la même teneur et permet à la
fois de contenir l'Union européenne et de cerner et provoquer la
Russie, en espérant de Poutine moins de finesse ou de contrôle
mental)
*
Sur les néonazis en Ukraine (ceux soutenus politiquement
par les USA & Hollande & BHL !) : https://www.youtube.com/watch?v=ywsPXhIUWjs#t=375.
Notons que Zakhar Prilepine est un écrivain russe, socialiste
et opposé à Poutine, mais revenant du Donbass.
Contrairement à nos "socialistes" français,
il semble reconnaître les vrais néonazis !
(sur
les nazis intégrant les forces ukrainiennes, l'aveu de l'ambassadeur
en Allemagne : https://www.youtube.com/watch?v=QcR9jl4AM3A)
*
Si la défense anti-aérienne russe (S-300, S-400) est
censée être supérieure à l'aviation américaine,
à méditer : https://www.youtube.com/watch?v=VTevMzPNj3o.
*
Ainsi qu'à préparer psychologiquement l'opinion du
troupeau humain, les hommes endettés, aux nouvelles guerres
en préparation de l'Empire.
*
Ils appellent cela un "avertissement éducatif",
pardonnez du peu ! Notre Gauche si stalinienne pourrait s'en inspirer
pour rouvrir le Goulag, à tout le moins construire les camps
de redressement politique pour la jeunesse, aussi les centres psychiatriques
pour les adultes qui ont la prétention de penser par eux-mêmes
!
*
Exemple particulièrement édifiant de police politique : « Le CSA instruit un dossier après l'échange controversé
entre l'ancien ministre Roland Dumas et le journaliste Jean-Jacques
Bourdin sur BFM-TV. Roland Dumas persiste et signe. Il n'a pas dit
une "grosse bêtise" en déclarant que Manuel Valls était
sous l'influence juive de sa femme, lundi, sur le plateau de BFM-TV.
Interrogé par France 24, l'ancien ministre socialiste, en promotion
pour son livre Politiquement incorrect, a nié avoir fait de
"l'antisémitisme ordinaire". "On est dans un régime
de liberté, je pense quelque chose, je le dis" ».
Ce qui est reproché à l'ancien ministre, c'est de
laisser sous-entendre, le 16 février 2015, que Manuel Valls
est sous l'influence d'Israël (mais alors intervention délirante,
ou bien profondément malhonnête, d'Alain Finkielkraut
qui lui aussi voit partout des antisémites !). D'ailleurs,
n'étant pas "Charlie",
on me demande si moi-même je ne suis pas "négationniste"
!!! Mais Manuel Valls en 2011 : « Par ma femme je suis lié de manière éternelle à la
communauté juive et à Israël, quand même ! » !
(l'intégralité de l'intervention de Manuel Valls
sur Radio Judaïca Strasbourg : https://www.youtube.com/watch?v=xRrOBE3OerI,
quand même !)
*
Bernamej présente : "Je suis Charlie, le
film" : https://www.youtube.com/watch?v=nJhhvP-dFpk.
(l'histoire vraie : Nathalie Saint-Cricq : "Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie
!").
Traiter ? La preuve : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Mise-en-examen-du-dessinateur-Zeon-pas-d-effet-Charlie-pour-les-antisionistes-31446.html.
Maintenant, guerre mondiale ou pas ? La question est sans
importance. Considérant la pourriture qu'est l'être
humain dans son fort intérieur, prenons cela pour un divertissement !
Les hommes passent leur temps à mentir, à voler, à
manigancer, à trahir ! Ils veulent dominer et sont jaloux,
les plus intelligents ne vont pas en prison, ils se servent des
dogmes pour tromper*.
C'est Israël qui prétend être une démocratie
(https://www.youtube.com/watch?v=zBPi126eihw
contre http://www.info-palestine.eu/spip.php?article15134)
et les USA qui ont massacré et spolié les Indiens,
arrosé de napalm le Viêtnam (https://www.youtube.com/watch?v=7oKabmpHKDI)
après avoir financé Adolf Hitler*,
lâché deux bombes atomiques sur le Japon, puis incendié
Dresde*.
L'Histoire des démocraties et du droit-de-l'hommisme continue
avec la déstabilisation radicale du Moyen-Orient et de l'Ukraine.
*
Nietzsche nous mettait déjà
en garde :
« Mais ceci est la vérité : les bons
nécessairement sont des pharisiens, - ils n'ont pas le choix. Les
bons, nécessairement, crucifient celui qui s'invente sa propre vertu
! (...) Les bons, - ils furent toujours le commencement de la fin
(...) Ô ces bons ! Les hommes bons ne disent jamais la vérité ;
pour l'esprit, être bon de pareille manière, est une maladie. Ils
cèdent, ces bons, ils se rendent, leur cœur approuve, leur fond
intime obéit : mais celui qui obéit, ne s'entend plus lui-même ! ».
Comme le disait Mylène Farmer, le mariage pour tous, c'est
: une "question d'égalité, les Droits de l'Homme c'est une évidence"
! Une évidence comme d'être Charlie ! Crétinisme
(ou WOTisme !).
*
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/LOWY/14601
& http://www.alterinfo.net/Comment-Londres-et-Wall-Street-ont-mis-Hitler-au-pouvoir_a38201.html.
*
Al Bel sur herodote.net : « En
donnant l'ordre de bombarder Dreste, l'objectif de Churchill, en
accord avec celui de Staline, était réellement d'anéantir la ville
(le bombardement fit plus de 35.000 morts en quelques heures, surtout
des femmes, des vieillards et des enfants puisque les hommes étaient
pour la plupart des soldats envoyés ailleurs au combat), or le
bombardement de villes urbaines dont le seul but est de tuer les
civils pour démoraliser la population viole l'article 25 de la
Convention de La Haye de1907. En autorisant le bombardement
d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945 (qui fit plus de 300.000 victimes
civiles) Truman fit de même et tous les trois s'exposaient à être
traduits comme criminels de guerre advenant qu'ils auraient perdu la
guerre. Ce qui nous fait dire que le crime de guerre est une
accusation exclusivement réservée aux abus des vaincus ! ».
erodote.net : « 7.000 tonnes de bombes
incendiaires tombent sur Dresde, détruisant plus de la moitié des
habitations et le quart des zones industrielles. Une grande partie de
la ville est réduite en cendres et avec elle environ 35.000
personnes, dont 25.000 ont été identifiées. Beaucoup de victimes
disparaissent en fumée sous l'effet d'une température souvent
supérieure à 1000°C. L'évaluation actuelle de 35.000 morts résulte des travaux d'une commission
d'historiens mandatée par la ville de Dresde. Le chercheur allemand
Jörg Friedrich, qui n'est pas tendre pour les Alliés, fait état de
40.000 morts dans son livre Der Brand (L'incendie) ».
Pour
comprendre la psychologie de Manuel Valls et le culte que désormais
la France doit rendre à la Shoah (mais je condamne et réprouve
toute forme de racisme), il est approprié de reconsidérer
l'importance de la théorie sexuelle chez Freud, - plutôt
l'approche revisitée par Carl Gustav Jung dans
"Ma vie" : « J’ai encore un vif souvenir de Freud me
disant : « Mon cher Jung, promettez-moi de ne jamais
abandonner la théorie sexuelle. C’est le plus essentiel !
Voyez-vous, nous devons en faire un dogme, un bastion inébranlable ».
Il me disait cela plein de passion et sur le ton d’un père
disant : « Promets-moi une chose, mon cher fils :
va tous les dimanches à l'église ! ». Quelque peu
étonné, je lui demandais : « Un bastion – contre
quoi ? ». Il me répondit : « Contre le flot de
vase noire de … ». Ici il hésita un moment pour ajouter :
« … de l'occultisme ! ». Ce qui m’alarma
alors, c’était le "bastion" et le"dogme" ;
un dogme, c’est-à-dire une profession de foi indiscutable, on ne
l’impose que là où l’on veut une fois pour toutes écraser un
doute. Cela n’a plus rien d’un jugement scientifique, mais relève
uniquement d’une volonté personnelle de puissance (…) Il était
clair que pour moi Freud, qui faisait sans cesse et avec insistance
état de son irréligiosité, s’était construit un dogme, ou
plutôt, au Dieu jaloux qu’il avait perdu, s’était substituée
une autre image qui s’imposait à lui : celle de la
sexualité ». Elle n’était pas moins pressante, exigeante,
impérieuse, menaçante et moralement ambivalente ! A celui qui
est psychiquement le plus fort, donc le plus redoutable, reviennent
les attributs de "divin" et de "démoniaque" ;
de même, la "libido sexuelle" avait revêtu et jouait,
chez lui, le rôle d’un deus absconditus, d’un dieu caché ».
Il suffit de remplacer les termes "théorie sexuelle",
"flot de vase noire" et "occultisme" par "Shoah",
"forces sombres" et "religion" ; nous pouvons
conserver "jugement scientifique" (son éradication),
"volonté personnelle de puissance", "menaçant
et moralement ambivalent" et "attributs de divin et de démoniaque".
Il est très important de lutter contre l'antisémitisme
(tous les racismes, mais davantage en recherchant les causes qu'en
punissant, et certainement pas avec la laïcité), mais
aujourd'hui, quand la vérité dérange, cette
vérité devient immédiatement antisémite
!!! Cette instrumentalisation de la lutte contre l'antisémitisme
ne peut que l'encourager*.
Comme Nicolas
Bourgoin,
je suis convaincu que l'antisémitisme est extrêmement
marginal, mais que ramener continuellement la contestation à
l'antisémitisme ne peut que le faire enfler : « L’antisémitisme
deviendrait-il synonyme de contestation de l’ordre dominant ? Il est en tout cas assimilable à la critique d’Israël selon
Manuel Valls, pour qui la "haine du juif" se nourrit de
l’antisionisme (...) Outre une
réduction drastique de la liberté d’expression publique, cette
chasse aux sorcières aura pour conséquence de banaliser
l’antisémitisme en l’assimilant de facto à une simple critique
du système dominant. Dénoncer la mainmise de la finance
internationale sur l’économie française, contester le pouvoir des
banques, ou encore défendre la cause des peuples opprimés par
l'impérialisme sioniste ou étasunien vaut excommunication. Le
vrai antisémitisme est très minoritaire en France, comme le
montrent les études d’opinion, mais il pourrait bien se développer
à la faveur de ces campagnes à répétition, qui visent à
criminaliser l’expression d’opinions ou d’analyses dissidentes
et qui finiront à force de durcissements par ne laisser au citoyen
que deux options : se soumettre ou devenir un délinquant
d'opinion »
(et citons la source : https://bourgoinblog.wordpress.com/2).
C'est un procédé de gouvernance par la Terreur ! Le
terreur d'un coté par l'accusation terrible d'antisémitisme,
une fabrication en série de zombies de l'autres par l'obligation
d'être soi-même Charlie*.
Nicolas Bourgoin : « La bienveillance des élites
politiques à l’égard du CRIF ne s’explique pas seulement par
leur souhait légitime de protéger la communauté juive de
l’antisémitisme. Le combat mené par le CRIF rejoint aussi celui
d’un gouvernement engagé sur la ligne néoconservatrice de la
stigmatisation de l’islam et de la défense inconditionnelle
d’Israël, tête de pont de l’impérialisme occidental au
Moyen-Orient (c'est en cela que la lutte contre l'antisémitisme
accompagne l'acharnement politico-médiatique contre la
Russie*). Et le CRIF, fortement mobilisé
contre "l’antimondialisme, l’anticapitalisme,
l’antiaméricanisme et l’antisionisme", en est le fer de
lance. Dans cette guerre de civilisation que les élites mondialistes
veulent nous vendre, les juifs de France ont un rôle important à
jouer selon Roger Cuckierman, celui d’être "les
sentinelles de la République" dont ils sont par ailleurs "l’avant-garde ", propos que l’on retrouvera
quasiment mot pour mot dans la bouche de Manuel Valls. Mais ces
propos, aussi surprenants soient-ils, renvoient à la politique
actuelle de la France. Le soutien sans faille à l’État hébreu
est partagé par François Hollande, qui a rejoint le camp atlantiste
avec armes et bagages ».
Charlie permet ainsi d'évacuer tout esprit critique, au sein
d'une population lobotomisée qui croit encore défendre
la liberté de pensée, quand au même moment ceux
qui critiquent les USA ou Israël sont acculés. Selon
moi, la Russie saura se défendre : ce peuple a les ressources
militaires, aussi morales et spirituelles, pour résister,
pour rester elle-même, sans doute les "forces sombres"
et l'obscurantisme qui manquent cruellement à la France.
Il existe encore quelques exemples, en France, d'individus pourvus
d'un cerveau en état de fonctionner (mais sur le forum WOT,
c'est certain, c'est définitivement mort !), et exemple :
« Quand à votre parrallèle avec les Navajos, il est à mourir
de rire... Parce qu'actuellement les Palestiniens sont un peu aux
Israéliens ce qu'ont été les Navajos aux colons Européens du
Nouveau-Monde. Je ne suis pas antisioniste vu que je reconnais
parfaitement le droit à Israël d'exister mais je suis tout à fait
contre la politique de l'état d'Israël vis à vis de la Palestine
et des Palestiniens, parce qu'elle est aussi indéfendable que la
politique pratiquée par les colons Européens du Nouveau-Monde
contre les populations autochtones, et pas seulement contre les
Navajos. Mais bon, on connaît vos amalgames et autres enfumages Lucas
Martin, on n'est donc ni surpris, ni déçu »
("concombre masqué" : http://blogs.mediapart.fr/blog/lucas-martin/301114/antisionisme-antisemitisme),
mais à n'en pas douter des propos qui cacheront bientôt
la haine des Juifs sous sa forme la plus perverse : la simple critique
d'Israël ! On
étouffe déjà, vivement le retour du Roi* très
chrétien !
*
C'est visiblement la philosophie et la politique de "Bibi"
(Benyamin Netanyahou) qui ne cesse de dire aux Juifs de rentrer
chez eux, pour aller peupler Israël (qui ne peut s'étendre
qu'à cette condition). Ce qui me semble troublant, - c'est
que Valls parait ne pas en prendre conscience ! Par suite logique,
plus d'antisémitisme, c'est davantage d'instrumentalisation
politique contre le racisme, et donc encore plus de société
disciplinaire et de contrôle (ou biopouvoir chez Michel Foucault),
et par paliers successifs. C'est là que le "je suis
Charlie" devient une aubaine pour formater davantage les cerveaux.
Sous couvert de rassemblement et de résistance, il s'agit
d'opposer et de soumettre.
*
Emmanuel Ratier : http://www.dailymotion.com/video/x2g1bz8_emmanuel-ratier-sur-l-ope-ration-politique-autour-des-attentats-contre-charlie-hebdo_news#from=embediframe.
*
Citons
Sergueï Lavrov : « Nous faisons face à de nombreux exemples
de violation des principes fondamentaux de la Charte de l’ONU, tels
que l’indépendance et l’égalité souveraine des États, la
non-ingérence dans leurs affaires intérieures ou le règlement
pacifique des litiges. Il suffit de rappeler les bombardements de la
Serbie, l’occupation de l’Irak sous un prétexte manifestement
faux ou les manipulations grossières avec le mandat du Conseil de
sécurité qui se sont soldées par des destructions et un chaos
incessant en Libye. Tout cela est la conséquence des tentatives de
dominer les affaires internationales, de diriger tout le monde et
partout, d’utiliser la force militaire de manière unilatérale
pour promouvoir ses propres intérêts, et va évidemment à
l’encontre des principes fondamentaux de l’ONU (...)
Aspirent-ils (les Américains)
à une domination militaire incontestable ? Croient-ils en la possibilité de résoudre technologiquement des
problèmes politiques ? (...) Sachant que dans chaque situation
complexe qu’ils ont eux-même provoqué, nos collègues américains
ont cherché à faire porter le chapeau à la Russie (…) Le
partenariat stratégique UE-Russie n’a pas passé le test de
résistance et a préféré un scénario de confrontation au
développement des mécanismes pour une coopération mutuellement
bénéfique (...) Quant à l’Ukraine, malheureusement, à chaque
étape d’évolution de la crise nos collègues américains, et sous
leur influence l’UE, ont entrepris des actions menant à
l’escalade ».
*
Pour tourner définitivement la page funeste des Lumières,
du GODF et de la laïcité, Marion
Sigaut :
https://www.youtube.com/watch?v=u-PbkXjhT5U.
Terrible
analyse de la part d'Aron Moss
: http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/894818/jewish/Les-Juifs-sont-ils-le-Peuple-lu.htm.
Question : « Cela fait longtemps que je suis gênée
par la notion de "Peuple Élu". En effet, suggérer
qu’en tant que Juifs nous sommes plus proches de Dieu est, à mon
sens, une manifestation d’arrogance, d’élitisme et de
discrimination raciale. En quoi cela est-il différent de
l’antisémitisme ? ». La
réponse : « Voilà une
question fantastique. Une question qui ne peut venir que d'un être
élu (…) Dans la tradition juive, le fait d'être élu ne conduit
pas à l’arrogance, mais plutôt à l’humilité. S'il s’agissait
d’un roi de chair et de sang qui nous avait choisi pour être son
peuple, votre hypothèse aurait été bonne, nous deviendrions
élitistes. Plus un pouvoir humain fera de favoritisme envers un
sujet, plus celui-ci en développera de l’arrogance (…) Plus on
est proche de Dieu, plus on a conscience d’être insignifiant.
Alors que le fait d’être copain avec un leader humain gonfle
quelqu’un d’orgueil, cultiver une relation avec Dieu fait éclater
la bulle d’égoïsme de l’homme (…) C’est là l’idée du
Peuple Élu : une nation d’individus à qui l’opportunité fut
donnée de ressentir la proximité de Dieu, d’entendre Sa vérité
et de relayer Son message au reste du monde (…) Ce qui exprime
réellement le fait d’être élu, c’est le degré d’humilité
(...) Alors que la plupart des autres religions trouvent
parfaitement naturel de clamer leur supériorité, nous, les Juifs,
sommes toujours prêts à tout pour affirmer que nous n’avons rien
de spécial. En voilà vraiment un Peuple Élu ! ». C'est
probablement le texte le plus "sophiste" qu'il m'ait été
donné
de lire. L'immense humilité donc, mais qui permet d'entendre La
vérité de Dieu et de relayer Son message au reste du monde ?
Fichtre ! Quelle incroyable absence de prétention !
Comme je suis
végétarien, et que je considère que c'est un
choix de l'intelligence émotionnelle, mais également
celui plus raisonné sur le gaspillage suicidaire des
ressources, je ne pourrai pas être musulman (le soufisme est
un ésotérisme un peu particulier et qui se démarque
du littéralisme fanatique, ainsi que du ritualisme mécanique,
semblablement à René
Guénon face
au GODF du droit-de-l'hommisme - imposant la laïcité
comme nouvelle religion (Vincent Peillon)), car tout ce qui ne procède
pas directement d'Allah et de son prophète est "péché"
: « Il n'y a aucun grief à faire au musulman qui choisit
l'alimentation qui lui convient dans le cadre de ce qu'Allah lui a
permis, mais le problème se pose lorsqu'on prétend que manger de la
viande est une injustice et une barbarie vis-à-vis des animaux. De
ce fait, on interdit ce qu'Allah a permis et par conséquent on
commet un grand et dangereux péché qui peut même sortir de l'Islam
(...) Toutes les sources de la législation islamique à l'instar du
Qur'an, de la Sunna, du Consensus, etc. sont claires à propos de la
permission de manger de la viande (…) En revanche, il n'y a rien
qui indique que la consommation de ces viandes est obligatoire (ouf,
je l'ai échappé belle !) (…) Donc ce qui compte pour cette question est la spécificité de chacun
dans le cadre de la loi divine et ce qui pose problème, c'est de
prétendre que cela est interdit, comme précédemment expliqué »
(http://fr.islamtoday.net/node/1145).
Extraordinaire ces croyants qui pensent en terme d'interdits ! On se
demande à quoi peut bien servir leur conscience. S'il en avaient un peu
plus, il me semble qu'ils égorgeraient moins de moutons et
décapiteraient moins d'êtres humains, puisque, comme
Marguerite Yourcenar
et Isaac Bashevis Singer*,
je pense que les deux sont intimement liés. C'est ce que
disait déjà Pythagore. A lire, Pierre Lory sur l'échéance
musulmane de la fin des temps : http://pierrelory.blogspirit.com/archive/2007/01/03/la-fin-de-l-histoire-dans-la-tradition-musulmane.html.
*
« Que
savent-ils, tous ces érudits, tous ces philosophes, tous les
dirigeants de la planète, que savent-ils de quelqu'un comme toi ?
Ils se sont persuadés que l'homme, l'espèce la plus pécheresse
entre toutes, est au sommet de la création. Toutes les autres
créatures furent créées uniquement pour lui procurer de la
nourriture, des peaux, pour être martyrisées, exterminées. Pour
ces créatures, tous les humains sont des nazis ; pour les
animaux, la vie est un éternel Treblinka ».
Philippe DE VILLIERS : « Poutine
est le diable idéal pour les États-Unis et l'Otan (…) François
Hollande s'est comporté en chef d'État sans prendre garde aux
consignes américaines. Il a su résister à la prétention des
États-Unis d'exiger l'entrée de l'Ukraine dans l'Otan. Désormais,
il faut encourager la France à aller au-delà de cette première
phase positive d'émancipation. François Hollande doit maintenant
livrer le Mistral à la Russie et respecter ainsi le contrat
commercial signé par la France et payé par les Russes à hauteur
d'un milliard d'euros. Il doit également lever les sanctions qui
sont aujourd'hui des actes de guerre encore plus défavorables à
l'économie française qu'à l'économie russe et ne touchent
aucunement l'économie américaine (...)
Le plus important
sera de préparer demain la seule Europe viable et raisonnable pour
mettre en œuvre un grand partenariat stratégique et culturel avec
la Russie, l'Europe de l'Atlantique à l'Oural (…) La Russie est
profondément européenne. Toute sa culture, toutes ses élites et
tout son peuple regardent vers l'Europe. En outre, j'ai découvert
que Poutine était un vrai chef d'État. J'ai aussi compris pourquoi
en Occident les élites mondialistes ne cessent de le critiquer :
l'Amérique veut que l'Europe soit la cinquante et unième étoile du
drapeau américain. Pour cela, elle doit maintenir les Européens
inféodés dans l'Otan. Vladimir Poutine est le prétexte parfait, le
diable idéal. N'oublions pas les causes de l'engrenage ukrainien. D'abord un coup d'État fomenté par l'Otan. Ensuite une faute du
gouvernement ukrainien, l'interdiction de la langue russe. Enfin, la
prétention américaine de l'entrée de l'Ukraine dans l'Otan.
Comment pouvait-on imaginer que les Russes allaient accepter de voir
l'Otan à leurs portes ? Vladimir Poutine ne veut pas le démembrement
de l'Ukraine. Il souhaite simplement la reconnaissance de la langue
maternelle dans les régions russophones, un statut pour ces régions,
et enfin une neutralité de l'Ukraine par rapport à l'Otan (…) En Russie, il y a une
véritable restauration des valeurs morales, civiques, patriotiques,
spirituelles. Les petits Russes apprennent la fierté d'être russes.
On parle aux Russes de la Russie, de sa grandeur, de son riche
patrimoine, de son rayonnement eurasiatique. Que dit-on aux jeunes
Français ? Que la France est une honte, que les Français sont des
racistes et que le patriotisme est une tare. Il y a plus de liberté
d'expression en Russie que chez nous. Comme l'avait prophétisé
Philippe Muray, nous nous sommes enfermés dans la cage aux "phobes"
: islamophobes, xénophobes, europhobes, homophobes (…) L'Union
européenne d'aujourd'hui est une tentative thaumaturgique folle
d'anéantir les États, les frontières et de livrer les peuples et
les activités industrieuses aux maîtres de la mondialisation ».
Internet
: « En 1997, l’ancien conseiller
national à la sécurité des États-Unis, Zbigniew Brzezinski,
publia sous le titre “Le grand échiquier” un livre où adoptant
les deux concepts, forgés par Mackinder, d’Eurasie et de
“Heartland”. Il reprenait à son compte sa maxime célèbre :
“qui gouverne l’Europe de l’Est domine l’Heartland ; qui
gouverne l’Heartland, domine l'Ile-Monde ; qui gouverne
l’île-Monde domine le Monde“. Il en déduisait : “Pour
l’Amérique, l’enjeu géopolitique principal est l’Eurasie”
(...) “Si
l'Ukraine tombait, écrivait-il, cela réduirait fortement les
options géopolitiques de la Russie” (…) « Aucune des promesses
faites à la Russie au moment de la désintégration de l'Union
soviétique n’a été tenue, et on n’a répondu à aucune de ses
offres de coopération », a déclaré Helga Zepp-LaRouche. « Cela est dû au fait que les
néoconservateurs américains au sein de l’administration de Bush
père, à cette époque, ont adopté la politique mise de l’avant
par le Projet pour un nouveau siècle américain (PNAC), incarnant
l'idée que les États-Unis allaient régner en tant qu’Empire
mondial ». « Toutes les décisions prise par la suite, comme les
changements de régime effectués au moyen des révolutions de
couleur, la construction d’un système de défense antimissile
balistique en Europe, et l’élargissement de l’OTAN et de l’Union
européenne vers l’est, jusqu’aux frontières russes, étaient
simplement une élaboration de cet objectif stratégique », a-t-elle
ajouté. « En même temps, la doctrine de Destruction mutuelle
assurée de l’OTAN (MAD), a été remplacée par le concept de
Première frappe. C’est pourquoi on trouve à l’heure actuelle en
Occident un concert grandissant de voix, d’éminents stratégistes,
qui sonnent l'alarme du danger immédiat de troisième guerre
mondiale ». Contrairement à ce que suggère la diabolisation de
Poutine par les médias aux ordres en Occident (le
diable BHL*
!), ce sont les
gouvernements britanniques et américains, l’OTAN et l’UE qui
intensifient une politique d’affrontement avec la Russie qui, si
rien n’est fait pour changer la donne, risque de nous conduire à
une guerre thermonucléaire et à l’extinction de l’Humanité. En
réalité, il n’existe qu’une porte de sortie pour l’Allemagne
: si nous ne voulons pas creuser notre propre tombe et devenir
complice de préparatifs en vue d’une guerre d’agression, nous
devons nous retirer sans tarder de cette Alliance ».
Il semblerait qu'il soit déjà trop tard : le peuple est Charlie.
*
"L'art de la philosophie ne vaut que s'il est
un art de la guerre"
nous dit BHL. Le diable signifie : "celui qui divise" ou "qui désunit", ou
encore : "qui détruit" ! C'est en effet une véritable
diablerie que de comparer Poutine, Soral et Dieudonné à
Hitler, quand on soutient un putsch néonazi (emblèmes
de la Waffen-SS)
! Yves Derai : « Actuellement, de
la même manière que les printemps arabes ont été instrumentalisés
par les islamistes, ce mouvement a été infiltré par les activistes
du parti pro-nazi Svoboda, qui brandissent fièrement leurs drapeaux
et leur idéologie ultra-nationaliste. Tu ne peux pas dénoncer avec
autant de flamme l’inquiétante poussée de l’extrême droite en
Europe et faire comme si Svoboda n’existait pas ».
(Si
! Que
voulez-vous, l'enfer est pavé des meilleurs intentions, cela
n'empêche pas chaque année Svoboda de commémorer la création
de la division Waffen-SS Galitchina)
Présentation du livre de Jacob COHEN LE PRINTEMPS DES SAYANIM :
« "LE PRINTEMPS DES SAYANIM" a révélé de façon
prémonitoire l'influence prépondérante, et en particulier ses
moyens d'action et de pénétration, d'une certaine communauté juive
organisée et liée à Israël, pour renforcer l'alliance avec ce
pays, et délégitimer toute forme de critique à l'encontre des
politiques sionistes, en les faisant passer pour de
l'antisémitisme ». Dé-Manipulation : « Israël est devenu intouchable.
C’est le seul État au monde qui depuis plus de 60 ans viole
impunément le droit international, occupe et annexe des territoires
conquis par la force, se torche avec les résolutions
internationales (...) Depuis cette époque, le monde juif a
imposé la religion de la Shoah. Journée internationale. Visites
obligées des sites. Constructions de mémoriaux. Enseignement de la
Shoah jusqu’en Afrique et en Chine. Lois mémorielles.
Harcèlements, diabolisations* et condamnations des
"contestataires". Les élites juives ont connu une
transformation radicale. Connues de tous temps pour porter les
valeurs de progrès et de l’humanisme ; toujours mêlées à toutes
les révolutions politiques, sociales, culturelles et philosophiques
qui ont ébranlé le monde. Aujourd’hui elles sont du côté du
pouvoir, du pouvoir le plus réactionnaire et impérial comme aux
États-Unis (11 septembre, Irak, Iran, etc.) (…) Le jour où les médias se libéreront de
l’emprise juive, on découvrira avec quelle cruauté et quelle
maestria ces juifs venus des ghettos ont détruit systématiquement
une société, un peuple, une culture, une économie, des traditions,
des bâtiments, des fermes, des villages, des lieux de cultes, des
cimetières, des commerces, de tout un peuple pacifique qui a eu le
malheur de se retrouver sur leur "terre promise". Et
les Palestiniens continuent à payer dans leur chair, leur quotidien,
les humiliations, les dépossessions, les enfermements, la domination
coloniale, de juifs qui se croient tout permis parce qu’ils sont en
liaison directe avec Dieu et parce qu’ils tiennent le Monde par les
couilles (…) Mais on applique la dissuasion nucléaire
qu’est "l'antisémitisme" pour imposer le silence*.
À défaut de se faire aimer, les juifs se font craindre »
(http://jacobdemeknes.blogspot.fr/). Manuel Valls, quelles qu'en soient les raisons ou les motivations
sincères, est ainsi passé de "nous, militants de la cause
palestinienne"
(en 2008
: https://www.youtube.com/watch?v=hPWVhGAfylw)
à "éternellement lié à la
communauté juive et à Israël"
(en 2014 : https://www.youtube.com/watch?v=Ki38KqEHSck).
Pour A.
Finkielkraut, ce sera mieux défendre les Palestiniens (sans rire).
*
Exemple, BHL sur Roland Dumas (qualifié de sénile)
et le journaliste Jean-Jacques Bourdin (à recadrer)
: https://www.youtube.com/watch?v=KG6KQM-AkIs.
(un
bol d'oxygène, les off d'Agathe (DEFENSE DE ROLAND DUMAS
- vraies
raisons du lynchage) : https://www.youtube.com/watch?v=erSaij88pSE)
Sur
la dictature en France : https://www.youtube.com/watch?v=N3HNstXNkiQ.
C'est salutaire, cela nous éloigne de Caroline Fourest !
Critique
de la politique israélienne par Norman Finkelstein
:
https://www.youtube.com/watch?v=3nucYP9MtqI.
(Norman
Finkelstein est
juif, cette personnalité attachante, par son courage et une
expression libre totalement impensable en France (où il serait
accusé d'antisémitisme), se permet de critiquer les
méthodes violentes employées à Gaza (un rapport
Goldstone
accablant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Goldstone).
Le Sénat des États-Unis adopta une résolution demandant à
l'ONU d'annuler le rapport Goldstone qui accuse Israël de crimes
de guerre, le CRIF appuya une pétition internationale
pour son abrogation, et Hillary Clinton
affirma que les positions contre Israël discrédite le travail du
Conseil des droits de l'homme ! Lors du vote de l'approbation du rapport Goldstone,
la France était curieusement absente (c'était le 16
octobre 2009 : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gaza_War_UNHRC_vote.png),
elle aura par contre le soucis de faire interdire au plus vite
le spectacle Le Mur du néonazi Dieudonné ! Citons un autre intellectuel juif, Noam
Chomsky, juif probablement antisémite lui aussi (selon
la terminologie particulière de la Gauche française),
puisqu'il réfuta les déclarations de
l'armée israélienne qui affirmait donc "ne pas avoir tué
intentionnellement des civils" : « L’attaque contre
les populations civiles a été la politique israélienne depuis la
fondation de l’État d'Israël ».
Une vaste polémique
s'ensuivit, trop longue et partisane pour la rapporter ici, et elle
força le juge Goldstone à se rétracter ! Il
demeure que cette Terreur appliquée par Manuel Valls (ancien
militant pro-Palestinien : http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/04/24/le-passe-pro-palestinien-de-manuel-valls/),
et qui consiste à faire interdire toute pensée dissidence
en l'accusant d'être motivée par le racisme, n'honore
vraiment pas les valeurs émancipatrices des Lumières.
C'est affreux et dangereux, car il s'agit de la fuite en avant de
la "logique de la domination" et de la "violence
totalitaire" (l'hyperdémocratie selon Michel Maffesoli)
; et c'est également fabriquer de l'antisémitisme
!)
*
Les choses ont désormais le mérite
d'être claires en France. Oser critiquer la politique israélienne,
- c'est de l'antisémitisme !!! Trois sympathisants d’Égalité &
Réconciliation ont ainsi passé 40 heures en garde à vue pour avoir
collé des affiches, des autocollants, et poché "Soral a
raison". Par contre, les Femen peuvent profaner les églises
(comme pisser devant l'autel de la Madeleine à Paris !), car elles représentent les véritables valeurs de la présente
République ! Olivier Ciappa : « Cette
Marianne n'est pas Inna Shevchenko. C'est un mélange de plusieurs
femmes, dont plusieurs Françaises (...) Mais ma principale source
d'inspiration est Inna Shevchenko. Les Femen représentent et
défendent les valeurs de la France : la liberté, l'égalité,
la fraternité. Au temps de la Révolution, Marianne était seins
nus, comme les Femen. Et je suis persuadé que si les Femen avaient
existé en 1789, Marianne aurait été l'une d'elle ». Citons
FRANCE
Catholique : « Alors que seuls quatre des 135 évêques avaient
prêté ce serment en 1791, l’Assemblée législative - plus
radicale - prit de nouvelles mesures contre l’Eglise. Toutes les
congrégations religieuses furent supprimées. Le port de l’habit
ecclésiastique fut interdit. Les prêtres loyaux au pape furent
déclarés coupables de "fanatisme" et condamnés à
une peine de dix ans d’emprisonnement. Les processions furent
interdites, crucifix et objets religieux vidés des églises ».
En 2015 les valeurs de la République, c'est l'enfant privé de son
père et de sa mère, ce sont les Femen qui souillent les églises.
Mieux, Inna Shevchenko représente si bien la République, - qu'elle
devint le timbre Marianne : "Maintenant les homophobes devront
lécher mon cul !".
Parler pour ne rien dire, brasser de l'air : http://www.dailymotion.com/video/x11vxgb_devoilement-du-timbre-du-quinquennat-marianne-de-la-jeunesse_news.
(concernant
la symbolique des seins nus, il s'agissait de la République
nourricière et ceci n'a strictement aucun rapport avec les
Femen, un peu de Culture c'est fort utile)
AFP (26 février 2015) : "François Hollande et Manuel Valls
sont montés au créneau jeudi pour pilonner la visite de quatre
parlementaires français en Syrie, où trois d'entre eux ont parlé
avec Bachar al-Assad, "un dictateur" et un "boucher", selon l'exécutif",
et alors le président de la République : « Cette
initiative, je la condamne. Il s'agit d'une rencontre entre des
parlementaires français qui n'ont été mandatés que par eux-mêmes,
avec un dictateur qui est à l'origine d'une des plus graves guerres
civiles de ces dernières années, qui a fait 200.000 morts ».
Manuel Valls, le visage fermé : « Je crois que c'est une faute
morale ». Personnellement, je considère l'initiative comme
excellente et seul choix sensé d'une Realpolitik où la
pensée de la France est libre (ou une ébauche de souverainisme). Une
faute morale ? La
France a-t-elle des leçons de morale à donner ?
Regardons de plus près :
A) Dès l’invasion du Koweït en
1990, l’Irak fut soumis à un "embargo total". En 1996, le programme
pétrole contre nourriture permit l’importation de nourriture et de
médicaments, mais les sanctions continuèrent de tuer massivement (8.000 personnes chaque mois en Irak, et
30% de la population affamée).
Denis Halliday (responsable de l'ONU) : « L’imposition
de sanctions à l’Irak, décidée par le Conseil de sécurité des
Nations unies, peut se comparer à une guerre non déclarée. Pour la
population, les résultats sont les mêmes : mêmes destructions
de son bien-être, même hypothèque sur son avenir ». Cet
embargo trahissait en tout point la quatrième Convention de Genève (du 12
août 1949),
relative à la protection des personnes civiles (et qui est
actuellement en vigueur). Citons Wikipédia : « Avec cette convention, les civils sont
clairement protégés de tout acte hostile : ils ne peuvent être
pris en otage, pour par exemple servir de boucliers humains, toutes
les mesures de représailles visant les civils ou leurs biens sont
strictement interdites, les punitions collectives sont strictement
interdites (article 33), l'armée qui occupe un territoire où vivent
des civils doit assurer leur protection (…) La violation de certaines, qui
constitue une "infraction grave", correspondant à un
crime de guerre. Ces violations sont :
... le fait de causer intentionnellement de
grandes souffrances ou de porter des atteintes graves à l'intégrité
physique ou à la santé ».
Cet embargo contre l'Irak, c'était "prendre en otage" une population
civile pour "faire tomber un dictateur". Il s'agit bien
d'un crime de guerre et dans son sens le plus exact. L'UNICEF évalua à 1.300.000 le nombre d'enfants irakiens
morts à cause de l'embargo, et selon Madeleine Albright "500.000
enfants morts en valait la peine"
:
http://www.dailymotion.com/video/x12tmq8_500-000-morts-enfants-irakiens-en-valait-la-peine-madeleine-albright_news#from=embediframe.
B)
Je considère comme une faute morale majeure de : 1)
dénier
à la Russie le fait
historique
d'être chez elle en Crimée (en 1792), 2) trahir
la parole
de la France en ne livrant pas les deux navires de type Mistral,
3)
d'hypothéquer
la paix
en Europe avec des sanctions destinées à acculer la
Russie, suivant en cela la politique belliqueuse des USA.
En
dernier recours, il est toujours loisible d'imaginer que l'indignation
soit de pure forme - pour ainsi dire donner le change aux Américains
- que la visite ait été en réalité
préparée par le Gouvernement et le renseignement
français, dans l'intérêt stratégique
de la France. Serait-ce vouloir voir l'intelligence là où
elle ne peut se manifester ?
Morale de l'histoire si vous
avez fini par comprendre ce que l'on attend de vous (en dehors de
rester un crétin et ce jusqu'à la mort) : il convient
de faire la distinction entre les valeurs du progrès (la
démocratie et la république) et l'immonde barbarie
(et avec les chiffres clés c'est encore plus probant) :
A)
les valeurs morales : l'embargo total contre
l'Irak en 1990, en 1996 programme pétrole contre nourriture
(nourriture et médicaments, et ne meurent alors plus que 8.000
personnes chaque mois), le 17 décembre 1999 résolution 1284 du
Conseil de sécurité qui autorise la suspension des sanctions en
échange d’un contrôle du désarmement irakien (l’Irak rejette
la résolution), mais la Chine, la France et la Russie s'abstiennent
en souhaitant une levée (et non la suspension) des sanctions et
l'arrêt des bombardements britanniques et américains. Trop tard,
environ un million d'enfants sont morts pour le droit-de-l'hommisme,
le droit d'ingérence et les valeurs démocratiques (sans oublier
tout de même les réserves de pétrole et le développement irakien qu'il convenait d'arrêter brutalement pour plonger le pays
dans le chaos), le début d'une longue liste qui aboutira aux meutes sanguinaires de Daech, d'Isis, d'Isil, et de l'État
islamique (tous djihadistes décérébrés du califat).
Voici donc l'axe du bien, et un bien qui nous revient vite dans la gueule !
(rire nerveux)
B)
les
valeurs immorales : le dictateur et boucher Bachar al-Assad !
Une guerre civile de 200.000 morts, seulement*,
et trop peu d'enfants (faut-il écrire que je suis ironique
?) !
*
Wikipédia : « Fin mai 2014, selon l’Observatoire syrien
des droits de l'homme, 162.402 personnes avaient été tuées
depuis le début du conflit (dont plus de 53.978 civils, parmi
lesquels 8.607 enfants). 61.170 membres des forces du régime et
42.701 combattants rebelles ont également perdu la vie ».
C'est bien loin d'être suffisant pour rentrer dans la cour des grands.
Je
crains que les provocations contre la Russie ne débouchent
que sur la troisième
guerre mondiale*,
que la lutte contre l'antisémitisme l'exacerbe et le banalise
!
*
http://www.dailymotion.com/video/x2ijd2f_entretien-avec-jean-michel-vernochet-sur-la-crise-ukrainienne-20-fevrier-2015_news.
Conclusion : Il me suffira en premier lieu de citer Carl Gustav Jung dans Ma vie (Pensées tardives) :
« L'individu est, en règle
générale, tellement inconscient qu'il ne se rend même pas compte
de ses possibilités de décision et c'est pourquoi il recherche
toujours anxieusement des règles et des lois extérieures
auxquelles, dans sa perplexité, il puisse se tenir. Abstraction
faite des insuffisances généralement humaines, c'est l'éducation
qui, pour une bonne part, est coupable de cet état de choses,
éducation qui cherche exclusivement ses normes dans ce que l'on sait
couramment, et qui ne parle jamais de ce qu'est l'expérience
personnelle de l'individu ».
C'est donc ainsi que l'on fabrique les automates et les zombies
(alors ils sont tous Charlie), que le conditionnement de masse du
droit-de-l'hommisme s'opère en permettant de donner bonne
conscience*
pour mener ou accepter moralement les guerres démocratiques
qui ne sont rien d'autre que des entreprises de pillage des ressources
! Cela commença par l'extermination des Indiens, les colons
américains finirent pour arriver sur le côte Ouest
; c'est donc désormais le Monde entier qui devient un objet
de conquête, et dernièrement l'Ukraine (et
son or).
*
Danny Lucia : « La réaction immédiate de certaines
personnes est de dire "Ce n’est pas possible" parce que
les États-Unis ne pourraient pas faire une chose pareille. Ou parce
que des crimes d'une telle envergure ne se produisent plus. Ou
parce qu’ils se produisent mais seulement dans des endroits
épouvantables que les États-Unis n’ont pas encore libérés. Un
million de morts c’est un chiffre qui vous fait dire "Grand-papa,
pourquoi n’as-tu rien fait pour empêcher ça ?". C’est
un chiffre qui place indéniablement les États-Unis au rang des
méchants de l’Histoire. Ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas
accepter cela ne peuvent pas non plus admettre qu’un million
d’Irakiens soient morts. Leur cerveau rejette cette éventualité
comme s’il s’agissait d’un virus étranger (…) Prenons un
autre chiffre funeste d’une décennie antérieure : selon le
Fond pour les Enfants de l’ONU, 500.000 enfants irakiens sont morts
dans les années 1990 à cause des sanction imposées par l’ONU
qui empêchaient les médicaments
et autres produits de première nécessité d’entrer dans le pays.
En 2000, le coordinateur des l’aide humanitaire de l’ONU a donné
sa démission pour protester contre les sanctions, deux ans après
que son prédécesseur ait fait la même chose. Ces deux
diplomatiques expérimentés ont plus tard utilisé le mot "génocide"
pour décrire la politique étasunienne »
(source : http://socialistworker.org/2012/01/30/one-million-dead).
C’est finalement pour le malheur de son peuple
que l’Irak est pourvu de réserves de pétrole. Une avidité
américaine, qui rappelons-le est déguisée en interventionnisme des
droits de l'homme et valeurs démocratiques, n’abusant en cela
que les plus crédules ou imbéciles (exactement comme le Je suis
Charlie qui en réalité a pour unique objet de museler la liberté
d’opinion, plutôt la diriger en fonction de la géopolitique prédéfinie), a donc
causé la mort de quantité de civils - notamment un nombre d’enfants tel
qu’il est non seulement
possible, mais moralement nécessaire, de parler de "crimes de guerre",
de "génocide", sachant que l'intentionnalité ne saurait absoudre
d'agir en connaissance de cause (Madeleine Albright :
"500.000 enfants morts en valait la peine"). Mais
l’Histoire a suffisamment montré que les vainqueurs n’ont jamais
à expier leurs crimes. D’ailleurs, ce ne sont plus les
historiens ni les chercheurs qui écrivent l’Histoire - en France depuis la loi Gayssot
- mais les juristes et les tribunaux ! Maintenant, c’est au tour de la Culture de
l’Irak
d’être saccagée ; après les corps meurtris et le deuil, c’est
la mémoire qui est effacée. En effet, les djihadistes
considèrent que les sculptures pré-islamiques favorisent
l’idolâtrie ; après le musée de Mossoul, ce sont les ruines
assyriennes de Nimroud qui seront la cible de la folie de Daech qui,
selon le Général Vincent Desportes*, est une création américaine
!!! Cette stratégie consisterait à semer le chaos
(Syrie où
la présence de la Russie n’est certes pas une coïncidence), alors
il semble en apparence échapper à ses maîtres. Il s’agirait de
manipuler là-bas les crétins et ignorants parmi les
musulmans, pour les retourner contre leurs Gouvernements et
affaiblir les Régimes à abattre.
Comme l’explique Nicolas Bourgoin*, cette
propagande stupéfiante de Charlie consiste à préparer,
mais ici en
France, l’opinion aux probables interventions militaires. Il
s’agit d’un conditionnement de masse sacralisé par l'horrible
minute de silence, car imposée aux enfants qui n’ont
ni l’expérience de l’âge ni l’entendement pour en apprécier
toute l'hypothétique valeur, ce qui est une faute grave de l'éthique.
*
« Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ?
Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences
: ce
sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme,
d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de
l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par
volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son
renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis. Ce
mouvement, à la très forte capacité d’attraction et de diffusion
de violence, est en expansion. Il est puissant, même s’il est
marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera
détruit. C’est sûr. Il n’a pas d’autre vocation que de
disparaître ». Nous voyons dans cette analyse les tenants et les
aboutissants se mettre bout-à-bout.
*
« 1000 euros pour avoir collé des affiches, des autocollants et poché
"Soral a raison" le 20 novembre dernier dans la ville
de Meaux. L’objet du délit ? le dessin de Zéon, "Isra-hell" qui avait valu à son auteur une plainte de
la LICRA en 2011 pour "incitation à la haine raciale",
pourtant restée sans suite. C’est en tout cas ce qui a motivé les
poursuites contre les trois personnes incriminées, de l’aveu même
du procureur. L’argument peut évidemment faire sourire à l’heure
où les politiques érigent la liberté d’expression en valeur
suprême. Mais il aussi est révélateur de la mécanique qui est en
train de se mettre en place et qui broiera impitoyablement tous ceux
qui ne se plieront pas à ce qui est devenu la nouvelle norme :
tolérance maximum pour la critique de l’islam, tolérance zéro
pour la remise en cause de la domination sioniste. Et comme les idées
dominantes d’une époque ne sont que les idées de la classe
dominante, cette nouvelle idéologie nous en apprend
finalement beaucoup sur le projet des élites mondialistes qui nous
gouvernent »
(https://bourgoinblog.wordpress.com/2015/03/02/liberte-dexpression-pour-tous/).
La démarche extraordinaire (dans son sens gracieux mais aussi
malheureusement de ce qui est bien trop rare) de Daniel Barenboïm* et son
formidable West-Eastern Divan Orchestra (un orchestre
israélo-palestinien pour la paix), représentent à mes yeux la
seule manière de lutter durablement contre le racisme, dont
l'antisémitisme. Toute l'agitation et le battage médiatique contre
l'antisémitisme par M. Valls et F. Hollande, par la rage,
l'invective et une répression toujours plus féroce - hormis
l'instrumentalisation flagrante destinée à clouer le bec de la
dissidence contre-atlantiste comme l'ultra-gauche désignée comme
pôle antisémite - ne peut que : a) stigmatiser encore davantage une
forme latente d'antisémitisme et b) exacerber les Français au point
cette fois-ci de fabriquer un ressentiment grandissant à l'égard
des Juifs. Ainsi la "quenelle", qui était simplement le geste de
rejet du système (forme augmentée et explicite du bras
d'honneur : "profond dans ton cul" !), est devenue grâce à l'initiative de la Licra le geste nazi inversé qui crée un amalgame
extrêmement dangereux, même si personnellement je ne tomberai pas
dans le grossier piège. Mon opinion
est que nos poly-tiques (suceurs de sang) sont
instrumentalisés, peut-être à leur insu, pour propager un
climat de peur, une stratégie
perverse que semblent corroborer les incitations constantes de Benyamin
Netanyahou, auprès des Juifs de France (vomissant toute forme de racisme, je
préfère le terme "Français juifs"), à "revenir au pays". Le peuple et les médias à
la cervelle de perroquet seraient ainsi instrumentalisés et sans en
connaître les causes qui sont pourtant logiques : a) instaurer une
forme de dictature douce en France (compenser un cuisant échec*
économique),
b) peupler l'État juif qui risque de disparaître
faute de suprématie identitaire évidente (sa dissolution, la notion même
de peuple élu
risquant alors de s'effacer devant sa présence de plus en plus en sous-nombre).
*
N. O. : « Mais c’est incompréhensible ». Daniel
Barenboïm : « Oui. Et ça l’est aussi quand vous savez qu’il
y a 75 ou 80% des Israéliens qui veulent la paix, mais qu’il y en
a autant qui soutiennent les opérations militaires à Gaza. Ils ne
comprennent pas. Ils pensent que si l’on est fort, on obtient la
paix. Pas du tout ! Nous l’obtiendrons si nous sommes justes. Ils
disent : il faut donner ceci aux Palestiniens. Mais non : ce n’est
pas un cadeau ! Les Palestiniens y ont droit ! Les Israéliens
veulent vivre en paix, ne pas leur faire de mal, pas les tuer, ni les
exiler, mais ne veulent pas comprendre que là où ils veulent vivre
en paix, les Palestiniens y vivaient depuis vingt siècles. Ni que
cette minorité de Palestiniens dans l’Israël d’avant 1967,
Nazareth, Tibériade, Haïfa, ce n’est pas une minorité comme les
Maghrébins en France ou les Turcs en Allemagne : c’était leur
terre ! (...) Regardez le développement
démographique : dans la grande Palestine, les Palestiniens sont 55 %
de la population. J’ai peur que si nous ne donnons pas aux
Palestiniens ce qui leur est dû, l’existence d’Israël comme État juif ne soit remise en question ».
*
Ce ne serait que le début de la fin "apocalyptique"
(666).
Pierre Jovanovic
:
https://www.youtube.com/watch?v=UPCB5fbQzlw.
Exemples qui corroborent la puissance de conditionnement propre à la "société de contrôle"* :
Pour
mettre en évidence la crétinisation accélérée,
citons donc
Rudy Reichstadt (Observatoire des radicalités politiques) :
« Thierry Meyssan est probablement l’une des personnalités
qui, avec Dieudonné M’BalaM’Bala et Alain Soral, incarnent le mieux le noyau dur de cette mouvance
hétéroclite, fortement intriquée avec la mouvance négationniste,
et où se côtoient admirateurs d'Hugo Chavez et inconditionnels de
Vladimir Poutine (moi)
(...)
Anciens militants
de gauche ou d’extrême gauche, ex-"Indignés", souverainistes
(encore
moi),
nationaux-révolutionnaires, ultra-nationalistes, nostalgiques du
IIIème Reich, militants anti-vaccination (et
moi), partisans du tirage au
sort, révisionnistes du 11-Septembre (moi), antisionistes, afrocentristes,
survivalistes, adeptes des "médecines alternatives" (moi), agents
d’influence du régime iranien, bacharistes, intégristes
catholiques ou islamistes (…) Ici encore, la psychologie sociale
nous enseigne que notre prédisposition à la théorie du complot est
accentuée par le choc émotionnel provoqué par l’issue dramatique
d’un événement. Plus les conséquences d’un événement sont
tragiques ou choquantes, et plus nous avons spontanément tendance à
lui attribuer des causes exceptionnelles ». On pourrait mieux dire
: toute pensée non conforme à celle dominante, ou simplement le
fait de ne pas se satisfaire de la pensée unique distillée au
quotidien, c'est-à-dire pouvoir et oser être la brebis qui met sa patte hors du sentier
(ou "repères" pour Manuel Valls), si ce n'est que cela s'explique par
une "perturbation" et la "fragilité psychologique". Sur les thèses
complotistes des malades mentaux, Franz-Olivier Giesbert est
toujours de la partie. Exemple de marteau tapant (et avec brutalité)
sur l’enclume :
https://www.youtube.com/watch?v=dwRQvcLpHfI. Éliette
Abécassis : « Mais alors quand le doute nie le réel,
c’est là qu’il devient fou, psychotique, paranoïaque ou
bien manipulateur » (mais le doute, n’est-ce pas remettre en cause
ce qui est établi, et donc admis comme réel ? Nous
avons ici l’exercice d’un sophisme de bas étage ou l'aptitude cérébrale
limitée), Alexandre Adler : « Et on
ne peut plus l’arrêter », mais Bruno Gollnisch droit dans
ses bottes : « Je crois qu’aujourd’hui que l’excès
de crédulité est plus répandu que l’excès de doute »,
enfin Sophie Nordmann : « L’esprit sain c’est celui
qui questionne, l’esprit malsain c’est celui qui voit là-dedans
un principe généralisé d'explication », suit alors l'attaque
d’une infinie bassesse de la part de Mazarine Pingeot
(puante de politiquement correct),
et attaque consensuelle dès qu'il s’agit du FN ! Puis : indignation lorsqu'il
s'agit d’évoquer les thèses liant les USA,
la CIA et Daech, et excellente intervention de Gollnisch à la question
« Alors on fait quoi ? » et à laquelle Marc
Knobel répond par le rôle de l'éducation (ses grilles de
lecture !) : « On formate la tête des gens ?
». Jeté
dans l’arène du "politiquement correct" et des cervelles
qui font perdre du temps et régresser l’intelligence, seul
Gollnisch tient un discours non dominé par la pensée unique et
la bêtise récurrente (que j'espère feinte,
en quelque sorte le jeu de rôle du carriérisme !), le
conditionnement, la soumission et la haine, puisque décidément ces
deux aspects vont de pair ! Autre exemple, Manuel
Valls se permettant de condamner Michel Onfray. Le
philosophe :
« Je préfère une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse
injuste de Minc, Attali ou BHL », Manuel Valls : «
Quand
un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel
Onfray, explique qu'Alain de Benoist - qui était le philosophe
de la Nouvelle droite dans les années 70 et 80, qui d'une certaine
manière a façonné la matrice idéologique du Front national ...
vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu'on perd les
repères ». Michel Onfray :
« j'ai dit que je préférais une idée
juste d'Alain de Benoist à une idée fausse de Bernard-Henri Lévy,
et que si l'idée était juste chez Bernard-Henri Lévy et fausse
chez Alain de Benoist, je préférerais l'idée juste de
Bernard-Henri Lévy. Donc, je n'ai jamais dit que je préférais
Alain de Benoist à Bernard-Henri Lévy (…) Je fais juste mon
travail de philosophe en disant que je préfère une idée juste et
mon problème n’est pas de savoir si elle est de gauche ou de
droite. Moi l’homme de gauche, je préfère une idée juste de
droite à une idée fausse de gauche. Cela me parait simple
». Mais
cela semble déjà extrêmement "compliqué" pour Manuel Valls qui donne ici
l'impression
de penser de manière binaire, ce qui expliquerait
l'acharnement haineux et totalement délirant contre un humoriste censé
répandre la haine et quand celle-ci transparaît sur le visage du
ministre et non sur celui de l'humoriste nègre*.
Trop de bêtise finit par lasser, aussi laissons répondre JACQUES SAPIR : « On ne se construit contre
qu’en se construisant avec. Et c’est pour cela qu’il faut lire
des auteurs que l’on peut considérer comme réactionnaire, et que
dire que l’on peut trouver des idées intéressantes ne vaut
nullement approbation de la totalité du discours et de la démarche.
Mais, je sais aussi qu’écrire cela ne sert à rien. Les gens comme
Valls et Moscovici, et les petits marquis frisés qui les entourent,
se moquent bien du processus de construction d’un raisonnement et
d’une pensée. Ils se situent bien en deçà. On a beaucoup glosé
sur l’expression "pensée unique" mais en l’espèce cette
expression a un énorme défaut : dans "pensée unique"
il y a
encore "pensée". Visiblement, pour Manuel Valls, c’est encore
trop »
(http://russeurope.hypotheses.org/3566).
Terriblement affligeant. Pour Manuel Valls comme pour Franz-Olivier Giesbert,
il s'agit au mieux de conditionnement à leur insu, au pire
de celui qu'ils opèrent sur la masse. Lequel des deux formatages
est le pire en réalité ? Si l'on considère
alors le biopouvoir chez Michel Foucault, il est aisé de
comprendre qu'il s'agit au fond d'une seule et unique chose : la
déculturation et l'abrutissement pour tous !!! N'en déplaise
ainsi à ces deux gugus, la pensée qui se revendique
intellectuelle doit demeurer libre (donc assumer ses contradictions),
et les affaires du Monde ne s'étalent jamais au grand jour
! Et ce ne sont certes pas les trois agrégées de philosophie
"que le monde entier nous envie !" (selon Giesbert) qui
vont changer la donne en répétant comme des perroquets savants
! Quant à Michel Onfray,
philosophe juif - de Gauche et sioniste - il est si divertissant
de l'entendre traiter le Premier ministre de "crétin"
(un mot familier et non insultant !). Quant au FN et Bruno Gollnisch,
il ne s'agit pas de ma famille de pensée (le FN populiste
manquant cruellement d'intellectualisme ou primat de l'intelligence
sur l'affectivité et la volonté), puisque je suis
et de manière absolue opposé à la peine de
mort*.
Si l'on veut aborder cette question, il me semble qu'il faille prendre
en considération les véritables crimes qui sont, du
point de vue quantitatif, les guerres de conquête du droit-de-l'hommisme
(encouragées par BHL),
la malbouffe industrielle et les pollutions (http://appel-de-paris.com/),
l'omertà sur les recherches en énergie libre (ce malgré
les innombrables arnaques), et l'industrie du tabac ! Voilà
donc en vérité ces crimes, or ces derniers passeront
sous silence. Pour renverser un "dictateur" en Irak, pays
riche en bon pétrole, Madeleine Albright dit
: "500.000
enfants morts en valait la peine"
! Sera-t-elle exécutée ? Bien sûr que non, puisque
dans la conscience commune il ne s'agit pas d'un crime, mais de
la défense et de la diffusion des valeurs démocratiques
(l'allié, l'Arabie saoudite, est très éclairé)
et de manière collective et globale, donc anonyme. De la
même manière, la Russie que l'on veut abattre ou affaiblir
sera considérée comme l'agresseur chez elle
en Crimée*
(qui fut russe et non ukrainienne de 1792 à 1954), quand
les Juifs qui reviennent sur leur terre, mais deux millénaires
plus tard (merde, quand même !), traitent d'antisémites
ceux qui dénoncent les agissements et la manière !
Je pense que la Russie est davantage dans son droit naturel qu'Israël
et que l'information officielle est avant tout une propagande du
système de contrôle d'opinion, et qu'ainsi l'antiracisme
devient le vecteur qui, par une terreur
intellectuelle
toujours augmentée, permet d'instaurer une nouvelle forme
de dictature qui est à la fois plus douce et profonde.
Franz-Olivier Giesbert est un des rouages de cette dictature radicale
par et sur la pensée (Gilles Deleuze : « L'information,
c'est exactement le système du contrôle »),
il se garde donc bien de reprendre l'analyse de Bruno Gollnisch
(toujours brillant) sur les six précédentes guerres
américaines ("au cours des 120 dernières années")
reposées sur un mensonge du Gouvernement (mais Giesbert à
la première occasion : "pas de complot peut-être,
un accident ?"). On se garde aussi d'inviter un complotiste
que l'on serait obligé de taxer de paranoïa ou quête
du merveilleux face à une information très perturbante,
comme le Général Vincent Desportes* :
« Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre (Daech)
? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont
les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres
acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident (lesquels
?)
– d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée,
ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les
premiers responsables sont les États-Unis ».
Degré zéro du journalisme et de l'intelligence, le
lièvre mériterait pourtant d'être levé
: dans quelle mesure la création de Daech, dont la responsabilité
incomberait aux USA, serait-elle vraiment un "accident"
de leur part ?
*
Gilles Deleuze : « L'information,
c'est exactement le système du contrôle (…) Nous entrons dans ces
sociétés de contrôle qui se définissent très différemment des
disciplines, nous n'avons plus besoin, ou plutôt ceux qui veillent à
notre bien n'ont plus besoin ou n'auront plus besoin de ce milieu
d'enfermement ». Alors
Negri et Hardt : « On doit comprendre au
contraire la société de contrôle comme la société qui se
développe à l’extrême fin de la modernité et ouvre sur le
postmoderne, et dans laquelle les mécanismes de maîtrise se font
toujours plus “démocratiques”, toujours plus immanents au champ
social, diffusés dans le cerveau et le corps de citoyens ».
Combien de temps encore existera-t-il des cerveaux en état
de fonctionner ?
*
Une jeune fille qui semble témoigner d'une lucidité
précoce : https://www.youtube.com/watch?v=YZWXaUb23Ls.
*
Michel Foucault : « Si la mort, pendant tant de siècles, a
figuré au sommet de la justice pénale, ce n'est pas que les
législateurs et les juges étaient des gens particulièrement
sanguinaires. C'est que la justice était l'exercice d'une
souveraineté. Cette souveraineté devait être une indépendance à
l'égard de tout autre pouvoir : peu pratiquée, on en parlait
beaucoup ; elle devait être aussi l'exercice du droit de vie et de
mort sur les individus : on la passait alors plus volontiers sous
silence dans la mesure où elle était régulièrement manifestée.
Renoncer à faire sauter quelques têtes parce que le sang gicle,
parce que ça ne se fait plus chez les gens bien et qu'il y a risque,
parfois, de découper un innocent, c'est relativement facile. Mais
renoncer à la peine de mort, en posant le principe que nulle
puissance publique (pas plus d'ailleurs qu'aucun individu) n'est en
droit d'ôter la vie de quelqu'un, voilà qu'on touche à un débat
important et difficile. Se profile aussitôt la question de la
guerre, de l'armée, du service obligatoire, etc » (http://www.liberation.fr/livres/2004/06/19/contre-la-peine-de-mort_483625).
Platon (Protagoras) : « Il n'y a pas un seul sage à
juger qu'il y ait un seul homme qui commette des fautes de son plein
gré et qui, de son plein gré, réalise des actes laids et mauvais.
Tout au contraire, les sages savent parfaitement que tous ceux qui
font des choses laides et mauvaises les font malgré eux ».
C'est tout aussi valable pour le nazisme et Svoboda, Daech, et le droit-de-l'hommisme
et ses "guerres morales". La lecture de Platon,
c'est en quelque sorte la formule de Dieudonné ("Je me sens Charlie Coulibaly",
et non "je suis" repris par une Presse tendancieuse)
que les faibles d'esprit ont pris pour de l'apologie
du terrorisme
(mais faut-il rire d'une telle ineptie ou y voir la manipulation
?). Une chose cependant est certaine, ce sont bien nos guerres successives
contre les nations musulmanes (l'occupation militaire qui s'ensuivit
et le chaos), ainsi que la précarité qui augmente
chez nous, qui ont fabriqué ce fort ressentiment envers l'Occident
et un terrorisme que ces enragés de Daech prennent vraisemblablement
pour la résistance. Pour les nigauds qui me liront,
je ne cautionne pas l'abominable Daech, je cherche ses causes
réelles. Mais des causes naturelles à l'instrumentalisation
géopolitique qui en est faite, il n'y a qu'un pas. Aymeric Chauprade : https://www.youtube.com/watch?v=m5CKWeSbchA.
Ainsi, l'on peut affirmer que la stupidité est la valeur
la plus partagée de part et d'autre, car en découlent
le manichéisme d'un coté, le fanatisme de l'autre.
"Liberté, que de crimes on commet en ton nom !", disait Danton.
Cette absence de discernement se révèle au grand jour
avec la notion abstraite d'égalité ; citons Lionel Stoléru
:
« En proclamant que tous les
êtres humains sont égaux, notre Constitution empêche, de facto,
toute discrimination positive, sous peine de censure par le Conseil
constitutionnel (…) Nos révolutionnaires voulaient bien faire en
déclarant que tous les hommes sont égaux et donc que toute
discrimination négative envers un citoyen est condamnable : qui
dirait le contraire ? Mais, ce faisant, ils ont oublié un détail :
les discriminations positives sont-elles tout aussi condamnables ?
»
; pourtant, grâce ou à cause de la monstruosité
historique de la Shoah et ce malgré le fait que cette guerre
ait fait 60 millions de morts, le communautarisme juif est devenu
intouchable et fait traiter par le CRIF Mélenchon d'antisémite
(merde, quand même !), un homme de l'ultra-gauche ayant pour
valeur républicaine de ne pas reconnaître l'existence
d'une race supérieure ni d'un peuple élu. Or, la haine
déployée à l'encontre de l'humoriste se revendiquant
de la lignée des esclaves, va témoigner de la justesse
de son verbe et de la souveraineté d'un communautarisme qui
a besoin de faire sauter des têtes (c'est donc pour l'exemple).
Je suis convaincu que le racisme, son corollaire l'antiracisme,
sont instrumentalisés pour Israël, et qu'ainsi le choc
des civilisations est transposé en France, avec Charlie.
Le monde est en guerre et l'opinion de la Masse est utilisée
comme de l'artillerie, aussi les pensées dissidentes sont-elles
traquées et fusillées ! Pour revenir à Charlie Coulibaly
(et
Platon), un premier argument était le sentiment d'être
exclu d'un rassemblement politique, sa suite est encore plus dérangeante,
puisqu'il s'agit d'un message de réconciliation des contraires
et d'une paix impossible ou alors périlleuse ! Ainsi, j'ose
espérer que la démarche de l'humoriste
est sans arrière-pensée, que ses détracteurs
sont soit des personnes dans l'erreur soit des manipulateurs, car
je ne cautionnerais jamais un humour qui véhiculerait la
haine du Juif ou de toute autre communauté (et pourtant Fernand Raynaud
se
moquait formidablement du racisme
et de la radinerie auvergnats, ce qui est une réalité
de la province profonde, j'en témoigne ici : "on aime
pas les Parisiens", m'a-t-on si souvent dit !). Ce qui est
profondément malhonnête intellectuellement, mais fort
habile (il faut bien le reconnaître), c'est de réunir
en système de coercition morale et politique l'antisionisme
et l'antisémitisme ! C'est inexcusable, tout comme risquer
la troisième guerre mondiale (qui ne saurait tarder, soyez
patients !), et contre la Russie (Poutine est Hitler pour BHL, Hillary
Clinton et le Prince Charles), sacrifier l'Europe, ses habitants,
pour satisfaire la géopolitique très aggressive et
impérialiste des USA qui sèment le chaos planétaire
en contrepartie de la dette abyssale du Gouvernement (emprunt de
18.000 milliards de dollars et dette globale américaine de
59.400 milliards de dollars au 31 mars
de l'année 2014), action éminemment criminelle qui consiste à
mener constamment des guerres de par le Monde, à renverser
des dictateurs,
car voici l'origine réelle et sérieuse (induite et
fabriquée) de la montée du terrorisme islamique. La
France est cérébralement endormie ou atteinte, car
cet autisme est tel qu'il fait désigner un humoriste noir
comme vecteur de l'apologie du terrorisme. C'est, et tout particulièrement,
une faute morale inadmissible.
*
Mathilde Gérard : «
C'était un cadeau
surprise : en 1954, Nikita Khrouchtchev "donnait" la Crimée
à l'Ukraine d'un simple décret. Quinze minutes de débat à peine
avaient suffi pour que la décision soit entérinée au sein du
comité central du Parti communiste, selon le quotidien Pravda.
Cette cession avait surpris, mais le don était symbolique car
l'Ukraine faisait partie intégrante de l'URSS. Ce n'est qu'en 1991,
quand l'Union soviétique se disloque, que les conséquences de cette
décision se font sentir : la Crimée se trouve alors soumise à
l'autorité d'un pays avec lequel elle a peu d'histoire commune.
Aujourd'hui encore, les raisons du geste de Khrouchtchev restent
mystérieuses. De nombreux Russes estiment que le dirigeant n'aurait
jamais dû donner la Crimée, qui était sous le giron russe depuis
que Catherine II en avait fait la conquête à la fin du XVIIIe
siècle. Pendant près de deux siècles, la péninsule avait été la
tête de pont de la Russie dans les mers chaudes : l'aristocratie de Moscou et de Saint-Pétersbourg séjournait dans
les luxueuses résidences d'été de Yalta tandis que la marine
établissait le quartier général de sa flotte dans la mer Noire à
Sébastopol. En 1954, le "don" de Khrouchtchev était censé marquer
le tricentenaire du traité de Pereïaslav, par lequel les cosaques
d'Ukraine avaient proclamé leur allégeance à Moscou. La cession
avait alors été présentée comme un "cadeau" de
remerciement de la Russie à l'Ukraine, célébrant la fraternité
entre les peuples de l'Union soviétique »
(Le Monde).
*
L'Opinion : « Dans l'entourage du ministre de la Défense,
on ne cache plus l'agacement que suscite le général Vincent
Desportes. Jean-Yves Le Drian l'a lui même recadré, la semaine
dernière, sur Europe 1, sur le thème - un peu démagogique :
« Je travaille avec les généraux de terrain, pas avec les experts
qui regardent tout ça de Paris ». Très présent dans les médias,
le général Desportes, 61 ans, est une personnalité qui ne laisse
pas indifférent. On se souvient qu'il avait été débarqué de son
poste de directeur du Collège interarmées de défense (redevenu
depuis l'École de guerre) en juillet 2010, à la suite d'un
entretien dans Le Monde - dans lequel il portait un jugement négatif
sur la politique des États-Unis, et donc de la France, en
Afghanistan ».
En
France, la Shoah est ainsi érigée en culte mémoriel.
Pourtant, depuis, près de 100
millions d'enfants seraient morts en Afrique en un quart de siècle
!
Quel
sera l'ennemi final de l'Amérique pour l'apothéose
nucléaire ? Il paraît que la Chine augmente considérablement
ses dépenses militaires.
Voilà, il me semble que
j'ai retourné la bien-pensance des "hommes bons"
(selon Nietzsche) et renversé les dernières idoles.
Je
resterai ainsi jusqu'à ma mort réfractaire à
toute forme de conditionnement de masse.
Je suis, un défi
en quelque sorte, moi-même*
!
*
Beaucoup de gens médiocres sur cette Terre devraient se soucier
d'être eux-mêmes plutôt que d'interférer
dans la cervelle d'autrui,
l'intelligence ou le courage, dont
ils sont dépourvus, leur fait mépriser les derniers
hommes libres.
Quant aux manipulateurs, ils sont le loup dans
la bergerie.
Février
2015 :
A) Je découvre une certaine médecine
russe. Depuis une dizaines de jours je suis malade contre un chien
et avec des symptômes bien particuliers. Je vais voir mon
médecin traitant qui m'ausculte et conclut que je n'ai pas
d'infection bactérienne ... juste une irritation. Quand je
rapporte qu'un appareil de technologie russe (sans le nommer : Physioscan)
me met en alerte l'infection par streptocoque hémolytique,
le médecin éclate de rire, me rassure : si tel était
le cas je serais extrêmement malade (pourtant je crache du
sang). De retour chez moi, je consulte Internet : http://www.oiiq.org/.
J'ai renoncé à parler avec les médecins, il
sont tellement placés au-dessus de vous que tout ce que pourrez
dire de votre expérience leur est insignifiant. Pour avoir
eu la plante des pieds recouverte de verrues, une application d'extrait
de pépins de pamplemousse les a toutes
éradiquées en moins de deux semaines. Le médecin hilare : « oui
c'est normal ». Moi : « vous connaissez ? ». Lui :
« Non, mais les verrues ont vu marqué pépins de pamplemousse
sur le flacon, alors elles ont eu peur et elles se sont sauvées ! ».
J'ai noté à chaque fois que tous ces médecins
ignorent que la décoction de buis est un antiviral. Pour
revenir à cet appareil russe, celui-ci est extrêmement
précieux pour mon confort personnel, n'en déplaise
aux médecins. Chaque fois que j'ai une crise de goutte (déterminée
comme maladie héréditaire), non seulement il la détecte
et en priorité, mais une contre-mesure par ondes cérébrales
la fait immédiatement régresser, disparaître.
Je n'ai alors plus été obligé d'avaler le moindre
comprimé de colchimax (rite indispensable qui était
de 3 mg de colchicine le 1er jour de traitement, 2 mg les 2èmes et
3èmes jours, 1 mg le 4ème jour et jours suivant), de quoi faire
rigoler. Autre découverte, non des moindres, les bains Salmanoff
(préface de livre au format PDF :
http://www.lepublieur.com/fichier/extrait/11091/salmanoff%20web.pdf).
Un mal de dos chronique a disparu en dix séances, quand
rien n'y fit en une dizaine d'années. Un lien entre ces approches
? Probablement la faible rentabilité marchande pour les laboratoires
et le système de santé.
Mélangeons
dans une même approche terrorisme et guerre en Ukraine, puisque
l'Amérique belliqueuse semble être à l'origine
exclusive de ces troubles géopolitiques :
B)
C'est donc le temps de l'amalgame entre les théories du complot (beaucoup sont certes délirantes) et le négationnisme de la Shoah.
François Hollande : « Pour combattre un ennemi, il faut
d’abord le connaître et le nommer. L’antisémitisme a changé de
visage (…) Aujourd’hui, il se nourrit aussi de la haine d’Israël.
Il importe ici les conflits du Moyen Orient. Il établit de façon
obscure la culpabilité des juifs dans le malheur des peuples. Il
entretient les théories du complot qui se diffusent sans limite.
Celles même qui ont conduit au pire (…) Prendre conscience que les
thèses complotistes prennent leur diffusion par internet et les
réseaux sociaux. Or nous devons nous souvenir que c'est d'abord par
le verbe que s'est préparée l'extermination (…) Nous devons agir
au niveau européen et même international pour qu'un cadre juridique
puisse être défini et que les plateformes internet qui gèrent les
réseaux sociaux soient mises devant leurs responsabilités, et que
des sanctions soient prononcées en cas de manquements ». Sur
la façon obscure dont l'antisémitisme établit la culpabilité des
Juifs (certains Juifs : l'extrême droite israélienne)
dans les malheur des peuples (un seul : le peuple palestinien !),
F. Hollande devrait poser la question au Manuel Valls du temps
du combat pour la cause palestinienne. Cette manière de
s'appuyer sans cesse sur le drame épouvantable de la Shoah est le
procédé qui consiste à traquer la pensée dissidente sur tout
sujet, même celui qui n'a de près ou de loin aucun rapport
avec le racisme. La liberté de pensée se réduit
au Je suis Charlie, gare à la pensée qui oserait sortir
du sentier ! Sur un forum*, le
modérateur soutint que le Je suis Charlie est apolitique, non
religieux, et qu'il respecte toutes les sensibilités, - alors que je suis
certain du contraire : rien ne saurait être plus politique et
religieux que le Je suis Charlie, et un des problèmes de la France actuelle,
c'est que nous sommes obligés de croire et que la liberté de pensée
consiste à se soumettre à celle qui est officiellement proclamée.
C'est le signe même d'une dictature, l'hyperdémocratie selon Michel
Maffesoli, qui s'est mise en place depuis l'époque de
Michel Foucault, puis qui fit dire à Gilles Deleuze que nous
regretterons bientôt les dictatures passées. Ce temps funeste est
venu, le danger n'est pas un terrorisme aux statistiques
insignifiantes, mais le labourage cérébral et notamment celui dans
les écoles, car seuls les regretteront les derniers hommes qui ont
appris, et souvent à leurs dépends, à demeurer libres dans leur
tête, la Masse actuelle ressemblant terriblement aux zombies des films
d'horreur ! Je pense que ceci n'a pu être rendu possible que par une baisse du quotient intellectuel et la déculturation, aussi bien en
Histoire qu'en Géographie (pour exemple le mensonge sur la
Crimée*), aussi en Philosophie. Tout semble coïncider
pour que le peuple n'ait plus la faculté de réfléchir par
lui-même. L'attentat contre Charlie Hebdo, sa récupération
politique, auront ainsi suffit pour que tout le troupeau paniqué court dans la même
direction ! Je voudrais dire à Monsieur Hollande que si effectivement
une forme particulièrement abjecte de complotisme accoucha
d'un monstre (la Shoah), - vouloir faire de tout complotisme
ce monstre est une forme de pensée qui elle-même est
de nature complotiste (et son intentionnalité n'est pas clairement
établie). Le risque majeur aujourd'hui est que tout individu
inculte ou peu informé, simplement stupide, peut vous
dénoncer comme négationniste ou apologiste d'actes
de terrorisme. La France est donc devenue le Régime de Vichy
inversé avec ses collabos et ses dénonciateurs.
*
WOT
Un forum où
interviennent de nombreux adultes. Aucune
analyse ne saurait atteindre des cerveaux éteints ; chez les
générations de l'après "sida mental", la conscience
est Charlie, et que pourrait-elle être d'autre ? Je ne
vais pas m'attarder, mais il restera une sensation étrange.
Le Gouvernement devrait attacher plus d'importance
à l'enseignement des Humanités qu'aux jeux vidéo
destinés à faire du pognon sur les crétinisés
! Cependant, nous avons fort bien compris que la politique actuelle
n'a d'autre objet que l'abrutissement de masse. Le monde virtuel
- motivé par l'argent - est le destructeur
de la Vie, de l'Être, ici la crétinerie de Charlie
convient parfaitement aux joueurs et modérateurs qui paraissent
avoir du mou pour chat à
la place des neurones. Si vous n'êtes pas Charlie et le dites
simplement, vous êtes bannis du forum (être Charlie
c'est apolitique, mais ne pas l'être c'est politique). Comme
Je suis Charlie est censé représenter la liberté
d'expression, ne pas l'être c'est être contre cette
liberté, et la capacité cérébrale
s'arrête là.
*
Crimée
J'ose le parallèle entre la Corse et la Crimée, car
leurs annexions datent de la même époque (1769 &
1792), ce à quoi on me répond indigné que ce
n'est pas pareil ! Alors je reconnais une différence,
mais pas dans le sens convenu. Si la Corse fut achetée
(avec ses habitants) comme une marchandise, le retour de la Crimée
russophone dans la Mère-Patrie est le fait d'une
volonté populaire (16 mars 2014 et malgré des soupçons
de fraude) et à laquelle s'opposent nos pseudo-démocrates démontrant qu'ils se fichent de
la volonté du peuple. Nous n'ignorons pas que le rattachement
à l'Ukraine (et comme République autonome) fut officiellement reconnu
par la Russie en 1997 (la nouvelle Constitution ratifiée par les deux
parlements, russe et ukrainien, en 1998).
La Crimée accédait à l'autonome administrative (Verkhovna Rada)
et territoriale, mais non à sa souveraineté. C'était avant le coup d'État à
Kiev (Alexandre Loukachevitch). Mon choix de
conscience réside dans le fait que je pense que l'Amérique est à l'œuvre
et que l'évidence stratégique
dépasse toute autre considération. Lorsqu'en 1954
Khrouchtchev offrit l'oblast de Crimée à la RSS d'Ukraine, ce fut seulement
à
l'occasion du 300e anniversaire de la réunification de la Russie et
de l'Ukraine (le traité de Pereïaslav), l'Ukraine étant alors une
République soviétique. Ce n'est que le 8 décembre 1991,
par la
dislocation de l'URSS (Accord de Minsk), qu'elle devient membre fondateur de la Communauté des États
indépendants. La Crimée était russe depuis le traité de
Jassy, il me semble alors doublement légitime qu'elle le redevienne quand l'Ukraine
intègre la zone d'influence de l'Otan. Et Stephen Cohen :
« l'Ukraine est liée à la Russie, non seulement parce qu'elle
constitue une zone de sécurité essentielle pour la Russie, mais
parce qu'elle est liée à la Russie de façon conjugale, si l'on
peut dire, par les mariages mixtes. Il y a des millions, voire des
dizaines de millions de Russes et d'Ukrainiens mariés ensemble.
Mettez l'Ukraine dans l'Otan, et vous allez dresser une barricade au
milieu de millions de familles. La Russie va réagir militairement (…) L'Otan s'est élargie depuis 20 ans, mais il s'agissait
principalement d'une expansion politique, amenant ces pays d'Europe
de l'Est dans notre sphère d'influence politique ; à présent, cela
devient une expansion militaire (…) Lors de la précédente guerre
froide, la confrontation militaire était à Berlin, loin de la
Russie. Désormais, s'ils vont de l'avant avec cette décision de
l'Otan, la confrontation sera en plein sur les frontières de la
Russie. Celle-ci laissera alors tomber l'accord nucléaire historique
que Reagan et Gorbatchev avaient signé en 1987 : l'abolition des
missiles nucléaires à courte portée (…) On peut les tirer avec
l'artillerie. Mais elles sont nucléaires. Elles sont radioactives.
On ne les a jamais utilisées. La Russie en a environ 10.000. Nous en
avons environ 500 ». Il me semble extrêmement dangereux
(et intellectuellement malhonnête), d'avoir comme BHL cautionné
des agissements néonazis (Svoboda : http://fr.wikipedia.org/)
et ceux d'un Gladio ukrainien. Et Manlio Dinucci : « Sous
direction des USA et de l’Otan, à travers la CIA et d’autres
services secrets, ont été pendant des années recrutés, financés,
entraînés et armés les militants néonazis qui à Kiev ont donné
l’assaut aux palais gouvernementaux, et qui ont ensuite été
institutionnalisés comme "Garde nationale" (...) Les forces armées ukrainiennes ont
ainsi obéi à l’ordre de l’OTAN de rester neutres,
pendant que le coup d’État était en cours. Ensuite, leur
direction a été prise par Andriy Parubiy, co-fondateur du parti
social-nationaliste renommé Svoboda, devenu secrétaire du Comité
de défense nationale, et, en habits de ministre de la défense, par
Igor Tenjukh, lié à Svoboda
» (M. Dinucci sur Charlie : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5469).
Le général ukrainien Viktor Muzhenko semblera contredire
l'assertion selon laquelle il faut armer l'Ukraine pour contrer
l'invasion d'unités
régulières de l’armée russe. Quant aux armes lourdes, le
traffic doit être intense.
Ukraine, explications et mise en garde : essayons de rester intègre, droit et de bonne foi !
Par chance j'ai du temps libre, je
peux ainsi bien moins m'en laisser conter sur la Russie et la Crimée,
cette dernière devenue russe sous le règne de l'impératrice Catherine II,
quand les Tatars furent remplacés par des Russes
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Crimée). Poutine
aurait été très avisé d'offrir un livre d'Histoire et
de Géographie à Obama et à Hollande, si ce n'est que c'est
la mauvaise foi qui prévaut dans ce bras de fer géopolitique.
Ce qui est tout de même extraordinaire, c'est d'avoir présenté
Poutine comme l'agresseur !
Steve Weissman : « Depuis
l'époque de Bill Clinton, Washington et ses alliés européens ont
œuvré ouvertement ou en coulisse pour rapprocher l'Otan des
frontières russes et de la base de stationnement de la flotte de la
mer Noire. Ils s'efforçaient de transformer l'Ukraine et les pays
d'Europe de l'est en systèmes économiques néolibéraux selon le
modèle occidental, tout en isolant la Russie et en refusant
d'impliquer Moscou dans ce processus. La politique de la "dissuasion
stratégique" consistait à encercler la Russie par la force
militaire et économique ».
Umberto Mazzei et Roxanna Zigon : « La
Crimée avait déjà été l’objet de l’ambition anglo-saxonne
lors de la Guerre de Crimée (1853-1856), mais elle resta russe. La
vaste majorité de la population qui y vit est russe et même lorsque
Khrouchtchev l’annexa à l’Ukraine, il en fit une République
autonome. Après le coup d’État à Kiev, le Gouvernement de
Crimée, qui a été localement élu, est resté loyal à
Ianoukovytch et a stoppé les tentatives d’invasion de la Crimée
par des mercenaires voyous – comme à Kiev – tout comme la
révolte des populations tatares locales. De facto, le Gouvernement
ukrainien a ensuite commencé à parler d’une invasion russe de la
Crimée (…) Le Gouvernement de Crimée, confronté aux usurpateurs
de Kiev qui veulent ignorer leur statut et leurs demandes légitimes,
a décidé de consulter la population sur son avenir.
L’auto-détermination est en effet une procédure démocratique
irréprochable, reconnue par l’ONU, bien que les États-Unis en
aient abusé pour séparer les provinces de nombreux pays, depuis
Panama jusqu’au Kosovo (…) Les décideurs politiques de Bruxelles
sont influencés par Washington et le paradigme de Zbigniew
Brzeziński qui voit l’Ukraine comme "l’avant-poste de
l’Occident afin de prévenir la ré-incarnation de l’Union
Soviétique, et sans ceci, la Russie cesse d’être un empire"
(…) Les menaces économiques américaines et les autres sanctions contre
la Russie sont risibles. La puissance économique américaine est
déclinante et la Russie seule a suffisamment de “muscle
économique” pour répliquer face à Londres et New York. Si la
situation s’échauffe, la Chine, un allié de la Russie, peut aider
à affaiblir le dollar. Les menaces militaires américaines feraient
payer à l’Europe un prix économique et politique très élevé.
La Russie devrait déclarer les ingérences de l’UE et des
États-Unis dans les affaires ukrainiennes comme inacceptables et
aider à un retour de la légalité en soutenant Ianoukovytch »
(source
: http://www.realpolitik.tv/2014/04/le-coup-detat-euro-americain-en-ukraine-3/).
Manlio Dinucci : « La mission d’entraînement en Ukraine sert à "démontrer
l’engagement USA pour la sécurité de la mer Noire et la valeur
des forces étasuniennes déployées en positions avancées".
Les unités de la Garde nationale ukrainienne, comprenant selon des
estimations approximatives 45 à 50.000 volontaires, seront
entraînées par des instructeurs étasuniens dans le camp militaire
de Yavoriv, proche de Lviv à environ 50 Km de la frontière
polonaise. La Garde nationale, formée par le gouvernement de Kiev en
mars 2014 avec un premier financement US de 19 millions de dollars, a
incorporé les formations néo-nazies, déjà entraînées par des
instructeurs OTAN pour le putsch de Kiev (…) Les bataillons
Donbass, Azov, Aidar, Dniepr-1, Dniepr-2 et autres, qui constituent
la force de choc de la Garde nationale, sont constitués de néo-nazis
aussi bien ukrainiens que d’autres pays européens. Les atrocités
qu’ils ont commises contre les civils de nationalité russe en
Ukraine orientale sont amplement documentées par des vidéos et des
témoignages. Mais, bien qu’Amnesty International
ait accusé le gouvernement de Kiev d’être responsable des crimes
de guerre commis par ces bataillons, les USA continuent à les
soutenir, en leur fournissant même des blindés. Et ils les
potentialisent maintenant avec le programme d’entraînement et
d’armement. Celui-ci entre dans l'Opération fermeté
atlantique, lancée par le Commandement européen des
États-Unis pour "rassurer nos alliés, face à l’intervention
russe en Ukraine, et comme moyen de dissuasion pour empêcher la
Russie d’acquérir l’hégémonie régionale"
» (source :E&R et http://ilmanifesto.info/i-neo-nazisti-ucraini-addestrati-dagli-usa/).
Enfin,
pour rire, citons Barack Obama : « Si la Russie
poursuit ses actes agressifs en Ukraine, notamment l'envoi de troupes
et d'armes et le financement des séparatistes, le coût sera plus
lourd à payer pour elle ». Il ne manque pas d'air le Président
américain ! Et le coût américain, quel sera-t-il
? Pauvre Europe qui se soumet et s'humilie ainsi ! Une analyse qui
vient heurter le ton péremptoire d'Obama, Giulietto Chiesa sur la
présence des mercenaires de l'Otan :
https://www.youtube.com/watch?v=OA2CVx-6il4.
Des actes non agressifs ?
Si je considère juste que la Russie
ait récupéré la Crimée (Jacques Sapir du point
de vue du droit :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4384) et le port de
Sébastopol qui est le seul possédant huit baies en eaux profondes
(meilleur que le port proche de la ville de Novorossisk), pour
les raisons sur lesquelles je ne vais pas revenir, il en va tout
autrement de l'Ukraine. Certes Kiev peut être considérée comme la
première capitale de ce qui allait devenir la Russie (Rus' de
Kiev : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rus%27_de_Kiev), or comme
pour Israël plus d'un millénaire est
passé, et la population était déjà à son début d'origine
diverse (culturellement et
ethniquement) : Slaves, populations germaniques,
finno-ougriennes et baltes. Je serai fort
déçu - voire très désappointé - si Poutine décide d'attaquer
et d'envahir l'Ukraine qui,
selon la compréhension que j'en ai, devrait devenir un pays neutre
comme la Suède, la Finlande, l'Irlande et l'Autriche. Je crois que l'Europe aurait dû développer sa
propre défense dégagée de toute intention belliqueuse et
unipolaire de la part des Américains. Je rejoins donc
l'analyse d'Hubert Védrine* sur cette neutralité de l'Ukraine, qui semble bien
être la solution raisonnable. Patrice de Plunkett : «
Hubert Védrine expliquait une fois de plus
la faute de
la Maison Blanche : avoir renié en 2005 sa parole de 1991 et
entrepris d'encercler militairement la Russie... Missiles en Pologne,
en Roumanie, et bases un peu partout – dont une (géante) au
Kosovo, une au Kirghizistan (que les Kirghizes viennent néanmoins de
fermer), et d'autres en projet dans les pays baltes. La faute majeure
aurait consisté à otaniser l'Ukraine, au lieu – dit Védrine –
d'en faire un pays neutre, en bons termes avec l'Europe et la Russie
à la fois. Cette faute n'avait pas encore été commise, et c'est
pour la commettre que Washington a prêté la main au putsch de
Maïdan. Et c'est pour riposter à cela que Moscou a repris la Crimée
et soutenu l'insurrection d'une partie de la population du Donbass
contre les provocations kiéviennes (délibérées) au printemps
dernier. Hubert Védrine, seule intelligence diplomatique à Paris
aujourd'hui, soulignait ce matin qu'il ne s'agissait pas d'excuser le
Kremlin, mais simplement d'être lucides. Cela consiste à comprendre
ce qui s'est passé et quelles en furent les causes ; à ne pas
aggraver ces causes ; et à chercher le moyen de calmer la crise (...)
La perspective d'une pseudo
guerre froide brouillant l'Europe et la Russie servirait les intérêts
économiques américains
»
(http://plunkett.hautetfort.com/archive/2014/08/29/).
Toujours sage Hubert Védrine ! Quant à prendre
partie pour Poutine, c'est certes considérer que les USA et l'Otan*
ont trahi leurs engagements puis ouvert les hostilités, mais
c'est bien davantage, car c'est voir une Europe soumise. Si ce
qui est mon
point de vue heurte, libre à vous de suivre la pensée
éclairée de BHL (Poutine
= Douguine*
= Hitler) : http://www.dailymotion.com/
! Poutine comme Hitler ? Il suffit pourtant d'observer la géopolitique
actuelle, les guerres qui se menées, l'implantation des bases
de missiles tout autour de la Russie. N'est-ce pas édifiant
?
*
J'ai
toujours apprécié écouter H. Védrine,
l'homme a des qualités dont un franc-parler, le fait de ne
jamais s'emporter. Auteur du rapport sur
l'Otan demandé par
François Hollande, et remis le 14 novembre 2012,
il concluait et prônait : « Une politique audacieuse et décomplexée
d'influence accrue dans l'Alliance, qui facilitera les efforts
européens de la France (…) Une sortie du commandement intégré
n'est pas une option. Elle ne serait comprise par personne ni aux
États-Unis ni en Europe (…) Cela ruinerait toute possibilité
d'action ou d'influence », venant
ainsi conforter le choix de Nicolas Sarkozy en 2009. Extraits du
rapport : « Il faut le dire clairement :
l’OTAN restera une Alliance autour de la première puissance
militaire du monde, les États-Unis, avec laquelle nous partageons
des valeurs fondamentales, mais dont les orientations et les
politiques peuvent varier dans des proportions considérables (…)
Vigilance signifie que nous devrons veiller à ce qu’elle reste une
Alliance militaire, recentrée sur la défense collective, et le
moins possible politico-militaire dans son action, même si des
consultations et des échanges de vues périodiques, dans le cadre de
l’article 4, sur toutes les questions de sécurité pourraient être
acceptables si cela n’empiète pas sur les prérogatives du Conseil
de sécurité, (auquel l’OTAN ne peut se substituer) et si ne
préfigure pas une planification d’opérations (…) Notre
vigilance doit s’exercer aussi sur le risque de"phagocytage" conceptuel et théorique. Il faudra que notre armée préserve sa
capacité propre d’analyse des menaces, de réflexion et de
prévision sur les scénarios et même de planification, ce qui a été
le cas jusqu’ici, sans "s’en remettre" aux structures de
l'OTAN, ou européennes (…) Dans tous les cas la France devra
garder une capacité propre pour analyser et prévoir en amont,
proposer, et contribuer à la planification, qui inspire son action
et sa politique au sein de l’Union au sein de l’Alliance et avec
des Européens » (pages 18, 19 et 23). Le
moins possible politico-militaire dans son action
? La dissolution du Pacte de Varsovie
aurait dû être suivie par celle de l'Otan. Au contraire, son maintien permet aux USA d'instrumentaliser l'Europe contre la Russie et selon une perspective qui est celle de la
guerre, et pour les uniques intérêts de l'Amérique. Il semble
désormais que les possibilités d'action ou d'influence de la
France se réduisent au néant : le ver était dans le fruit
!!! Or, François Hollande estime que la guerre est imminente,
une démarche qui parait être étrangère
à l'Otan :
https://www.youtube.com/watch?v=L2U7cUNglwA
! Lorsqu'on analyse l'armée russe, elle semble être
structurée pour la défense et non l'offensive, c'est
pour l'essentiel une armée terrestre. Les Russes ont retenu
la leçon des invasions napoléonienne et allemande,
et leur pays est immense. Si l'Otan et l'Europe veulent pénétrer
en territoire russe, ils ne
feront que s'y enliser et se faire massacrer ; l'engagement moral
est de ce coté-ci et les Russes ont encore le sentiment de
défendre des valeurs, ce qui est loin d'être le cas
en France. Il conviendrait de rappeler que la Russie détiendrait
10.000
missiles nucléaires à courte portée que l'on peut tirer avec
l'artillerie classique, donc esséminés sur le territoire, et sans
parler des fameux S-300
(S-400 et S-500) considérés comme plus performants
que les Patriots, ce qui donnerait vite à la Russie une suprématie
sur l'aviation américaine. SPUTNIK (en 2009) : « Le Centre d'analyses australien Air Power Australia a
publié en février une nouvelle étude comparant les performances de
la DCA russe et celles de l'aviation de guerre américaine. Selon ses
auteurs, la DCA russe a atteint dans son développement un niveau qui
ne laisse aucune chance à l'aviation américaine en cas de conflit
militaire. « Pendant la guerre froide, les avions soviétiques
accusaient un retard sur leurs analogues étrangers, poussant la
dirigeants militaires de l'URSS à mettre l'accent sur le
développement des moyens de DCA, pour compenser les lacunes de
l'aviation » (…) Pour preuve, les
batteries de missiles sol-air S-300 et, surtout, S-400, construits
par le groupe Almaz-Anteï, déjà reçus en dotation dans l'armée
russe « dépassent largement, quant à leurs performances
techniques, les Patriots américains ».
« C'est pour cette
raison que les États-Unis, conscients de la supériorité du S-300
sur les avions américains F-15, F-16 et F/A-18, voient d'un si
mauvais oeil les informations relatives à d'éventuelles ventes de
ces systèmes à l'Iran », a expliqué M. Poukhov (…) D'après
Air Power Australia, les avions américains F-15, F-16 et F/A-18 mais
aussi le chasseur de cinquième génération Joint Strike Fighter
connu comme le F-35 Lightning II sont impuissants face à la DCA
russe ». Quant à une utilisation des missiles balistiques,
l'air en Europe deviendrait vite léthal ! Cette communication
du
Président français, sur le risque de guerre en
Ukraine, semble décalée vis-à-vis de celui
d'escalade, comme s'il s'agissait de négocier
devant les Américains, en quelque sorte anticiper. Il se
peut que notre Président ait compris que les USA et l'Otan
cherchent la guerre et sacrifient l'Europe par la même occasion.
La guerre n'est pas une option : elle serait l'Apocalypse ! Avant d'en venir à la guerre
totale, il serait souhaitable que l'Ukraine restitue les territoires
russophones à la Russie (15%) ; après tout, la France
récupéra bien l'Alsace et la Lorraine. Face aux conséquences
d'une guerre atomique, il est bien de regarder à nouveau
le film "On the Beach".
Et
Jacques Sapir : « C’est dans
une situation très dégradée que cette négociation va s'engager.
Pourtant, il est bon qu’elle s’engage (…) Et rien ne dit qu’il
soit de l’intérêt des États-Unis que les combats s’arrêtent.
Le Président François Hollande a dit, samedi 7 février à Tulle,
une chose juste : la seule alternative serait la guerre, ou plus
exactement la poursuite de cette guerre civile que Kiev camoufle sous
le nom d’Opération Anti-Terroristes (…) A cet
égard, vouloir inclure la Russie et non les insurgés n’a aucun
sens. C’est faire fi de l’indépendance acquise par les gens de
Donetsk et de Lougansk. C’est ne pas comprendre que Poutine ne peut
exercer une pression trop forte sur eux, sous peine de se voir rejeté
par une large majorité de la société russe qui soutient les
insurgés (…) L’OTAN, qui n’a su ni voulu
s’adapter à la nouvelle configuration géostratégique datant de
la fin de l’URSS a donné ses preuves de nocivité. Cette
organisation, datant de 1949, avait à sa fondation trois objectifs :
garantir les pays membres contre une agression soviétique, garantir
ces mêmes pays contre une résurgence du militarisme allemand, et
garantir la présence en Europe des États-Unis. Ces trois raisons
sont à l’évidence caduques. Cette organisation doit donc soit
évoluer, et admettre la Russie en son sein, soit disparaître, et
être remplacée par une nouvelle organisation de sécurité cette
fois réellement européenne ». Enfin, cette guerre
est une réalité en Ukraine, Monsieur Hollande, une
guerre civile qui est une vraie guerre (et déjà plus
de 50.000 morts selon le renseignement allemand). Voici donc pour
mes balbutiements sur la crise ukrainienne, sauf que je soupçonne
que la négociation entre Poutine, Merkel et Hollande ne soit
que l'antichambre d'une guerre élargie, Obama ayant fait
savoir qu'il armerait l'Ukraine (armes lourdes et léthales)
si la négociation échouait. Ceci et le fait que Poutine n'aurait jamais plié à un
ultimatum, ainsi que sa popularité en Russie qui en pâtirait,
me font penser que J. Sapir se trompe sur la nature civile
de la guerre qui se poursuivrait (l'Histoire montrant que de tels
accords de paix ne durent jamais longtemps). Si les USA ont fomenté
le coup d'État à Kiev, c'est qu'ils veulent élargir
l'Otan et affaiblir la Russie au risque de l'acculer, et
avant de s'en prendre à la Chine. Cela profite également
à l'Amérique par la fragilisation de l'Europe. Je
vois donc mal les USA se réjouir d'un accord qui saperait
leurs initiatives belliqueuses ! L'accord de paix entre la Russie,
l'Allemagne et la France, pourrait être l'ultime initiative
pour désamorcer une hégémonie guerrière
américaine définissant l'Ukraine comme un avant poste
de l'Occident. La situation donne une idée approximative
de ce que sera la troisième guerre mondiale : vouloir maintenir
coûte que coûte la suprématie du dollar (et quitte
à mettre le Monde à feu et à sang). Si seulement
nous n'avions pas cautionné le putsch, mais soutenu le Pouvoir
légal à Kiev ! Le piège s'est refermé,
la responsabilité morale en incombe, comme toujours, au sinistre
BHL ; il semble être bien tard désormais pour que l'Europe
songe à devenir le maître de sa destinée, à
penser aux conséquences induites par ses choix, dont le risque
de guerre proche.
(à lire
: https://strategika51.wordpress.com/2013/06/06/les-missiles-s-300-russes-et-la-neutralisation-de-la-suprematie-militaire-americaine-par-valentin-vasilescu/)
*
Anders Fogh Rasmussen
(The Daily Telegraph, 6 février) : « Il
faut voir au-delà de l'Ukraine. Poutine veut redonner à la Russie
sa position de grande puissance. Il y a de fortes probabilités qu'il
intervienne en Baltique (Estonie - Lettonie - Lituanie) pour tester
l'article 5 de l'Otan ». Cet "article 5" stipule qu'une attaque armée contre l'un des pays
membres sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes
les parties qui, par voie de conséquence, assisteront la partie ou les
parties qui sont attaquées ! Mikhaïl Degtyarev :
« L’Allemagne n’a payé aucune réparation à l’Union
soviétique pour la destruction et les atrocités qui ont eu lieu
durant la Seconde Guerre mondiale (…) En outre, l’Allemagne
continue d’infliger des dégâts à la Russie, en imposant des
sanctions illégales via l’Union européenne (…) Sur la
territoire soviétique ont été détruits 1.710 villes et plus de
70.000 villages, 32.000 entreprises industrielles, 100.000 fermes
collectives et étatiques. Dans l’ensemble, seulement des pertes
matérielles ont été estimées à 600 milliards d’euros (…) Il
s’avère que l’Allemagne a payé une indemnité à 6 millions de
victimes de l’Holocauste, mais ignoré les 27 millions de morts du
peuple soviétique, dont plus de 16 millions étaient des civils »
(source : E&R).
* Alexandre Douguine : http://www.voxnr.com/cc/d_douguine/EEFypVlZykGhhygZtf.shtml.
Et
pour finir, quelques vidéos à regarder attentivement
:
1)
Hubert Védrine ("pour les Russes, Poutine
a corrigé une aberration en Crimée") : https://www.youtube.com/watch?v=ulIZdf2QLjM.
2)
Aymeric Chauprade sur La Voix de la Russie : https://www.youtube.com/watch?v=rCN_xBPe5_g.
3)
"La face cachée de la guerre en Ukraine" (partie
1) :
//www.youtube.com/watch?v=zKvNla8V8I4.
Un internaute : « Ce qui est quand même savoureux, c'est
que nos journalistes français, après avoir taxé les le Pen de
nazis pendant des décennies, soutiennent des gens qui se réclament
du nazisme pour exterminer une population de petites gens sans
défense et commencent même à traiter d'agents du KGB ceux qu'ils
traitaient hier de fachos ! Quel cirque ! Et quelle honte ! ».
4)
François Asselineau (UPR) sur l'Ukraine : "c'est
bien le moment pour parler de complot !" : https://www.youtube.com/watch?v=ev99TZWqX9Y.
5)
Jacques Cheminade : "en Ukraine, c'est la guerre entre l'OTAN et la Russie"
:
http://www.dailymotion.com/video/x1c311x_cheminade-en-ukraine-c-est-la-guerre-entre-l-otan-et-la-russie_news.
Je
n'ai rien contre le peuple ukrainien qui vit un enfer (à qui la
faute ?), mais décidément j'adore cette chanson
: https://www.youtube.com/watch?v=azWlVthe9lg.
Il est extrêmement malhonnête ou fourbe d'avoir fait
croire aux Ukrainiens que l'Europe était économiquement
capable de les intégrer. Comment le pourrait-elle ?
Comme certains des nombreux crétins intervenant
sur les forums me lisent (et rient de textes dont ils ne comprennent
pas un mot), il se peut très bien qu'ils décident
de me dénoncer dans l'unique intention de nuire. Il me faut
donc rapporter ceci :
a)
je suis un catholique s'intéressant à la religion
hindoue (108 Upanishad, le cœur du Vedānta) et au soufisme (et ses
poètes), b)
je suis favorable au Roi très chrétien (et à
la Monarchie en France), c)
je
suis végétarien depuis 40 ans (donc ne supportant
l'égorgement des moutons),
d)
je suis guénonien (mais réfractaire
à l'idée de me prosterner devant une Kaaba, ou
devant quiconque
d'ailleurs), e)
je
suis de manière absolue contre la peine de mort. Il n'y a
aucune raison pour que je devienne "raciste ou apologiste d'actes
de terrorisme". Bien au contraire : j'essaye de comprendre
les arcanes de la géopolitique et les techniques de la domination.
J'aurais tendance, sans être islamophobe, à croire
que l'Islam sera un jour un problème en France, or je suis
contre cette irresponsable stigmatisation des musulmans par le Je
suis Charlie. Concernant l'accusation terrible de "négationnisme",
je n'ai aucune des capacités universitaires requises pour
douter sérieusement ou pas de l'Histoire officielle.
Pour
mettre en exergue ce paragraphe de février, quelques liens :
1) Le journaliste, communiste italien
et député
européen Giulietto Chiesa
:
https://www.youtube.com/watch?v=IUh20vtEq9g.
2)
Les révélations de Snowden,
ou "comment les USA aident Israël et
recrutent les djihadistes de l’EIIL" (par Géraldine Colotti) : « Ils (les
documents) mettent notamment en évidence
l'implication directe des USA et de leurs principaux alliés. Au
cours des dix dernières années – selon ces documents – la NSA a
fortement augmenté son soutien, financier, en armes et en
informations, à son homologue israélienne, l’unité 8.200 (aussi
appelée ISNU Sigint).
La coopération entre les deux
agences a débuté en 1968 et a formé la base des relations étroites
qui existent actuellement entre les autres agences de renseignement
israéliennes et celles américaines, comme la CIA, le Mossad et la
division des opérations spéciales (…) Abu Bakr Al-Baghdadi a été
prisonnier à Guantanamo de 2004 à 2009. Au cours de cette période,
la CIA et le Mossad l’auraient recruté pour fonder un groupe en
mesure d’attirer des djihadistes de différents pays vers un
endroit précis, et ainsi les tenir loin d’Israël. Pour Snowden,
« la seule solution pour protéger l’État juif est de lui
créer un ennemi à ses frontières, mais en le dirigeant contre les
États islamiques qui s’opposent à sa présence ». Une
opération secrète dénommée « Nid de frelons » »
(http://www.mondialisation.ca/).
Voilà manière à réfléchir sur
des causes du terrorisme ; pour Thierry Meyssan, l’État islamique échappe à ses créateurs
: "cette organisation peut les dévorer eux-mêmes",
comme l'Arabie saoudite (Bandar-Bush) commanditée par les
USA.
3) En 1953,
Nasser
s’esclaffait devant la revendication des Frères musulmans de rendre obligatoire le port du voile
: https://www.youtube.com/watch?v=D-DZUnh8-Ro.
Mais écoutons hurler un fou salafiste, pourtant célèbre
pour sa haine à l'encontre des Frères musulmans :
https://www.youtube.com/watch?v=yuysq-2Jy00.
4) La stupidité et la nuisance pour la France de l'embargo contre
la Russie, Xavier
Moreau
: https://www.youtube.com/watch?v=68IkYZ2M_2g.
5)
Sur les complots sous fausse bannière, l'ancien Aymeric Chauprade :
https://www.youtube.com/watch?v=m5CKWeSbchA.
Je viens d'acheter le Diapason du mois de février (avec son CD des pièces de clavecin d'Antoine Forqueray par Gustav Leonhardt), mais j'ai dû découper aux ciseaux l'horrible "Je suis Charlie" que le journal s'est cru obligé d'imprimer sur la couverture. Je suis quelque peu déçu, quelque peu déconcerté. Non, pas Diapason !!!
Janvier
2015 :
Commençons
BITOOKU
(raffiné
et subtil comme le monde moderne dans lequel nous évoluons)
par
cette expression : "deux poids et deux mesures". Sans
rentrer de suite dans le domaine de l'intentionnalité
qui donne son sens à la "société de contrôle"
chez Michel Foucault puis Gilles Deleuze, - situons-nous au degré
de la fabrication du consentement (ou le lavage des cerveaux
en liberté) de Noam Chomsky*.
Le "Je suis Charlie" a révélé le
niveau d'abrutissement de la société française, en l'occurrence sa grande
passivité
intellectuelle, notamment
par la télévision propageant une pensée unique.
Et Pierre Bourdieu : « La télévision a
une sorte de monopole de fait sur la formation des cerveaux d'une
partie très importante de la population ».
Cette soumission est particulièrement insidieuse, car elle
procède de la passivité à l'égard de
l'autorité et qui a contrario fait considérer par
Michel Maffesoli - qui ne croit plus à la Démocratie
- que l'ancien esclave était plus libre dans sa tête
que l'homme contemporain de l'hyper-démocratie. Guy Debord
ne disait pas autre chose avec la Société du spectacle,
René Guénon*
également et avec davantage de profondeur. Si l'on s'est
autant acharné contre Dieudonné, ce n'est pas tant
à cause de la propagation supposée de la haine et
du racisme, que parce qu'il amène à la réflexion,
donc sur le terrain réservé de l'intentionnalité.
Le Gouvernement de Monsieur Valls a donc saisi qu'il convient d'intervenir
à l'école pour formater la tête des enfants
et leur distiller les deux nouvelles religions de la République
: la Shoah* et la Laïcité (et Vincent Peillon : « On ne pourra jamais construire un
pays de liberté avec la religion catholique (…) Il faut que nous
inventions pour établir la république une spiritualité voir une
religion spécifique (...) Il faut être capable d'arracher
l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social,
intellectuel
». Mais ne nous laissons pas déjà rattraper par le sujet
de l'intentionnalité, restons-en au consentement. J'aborde
le sujet sur le fil du rasoir de la liberté de pensée
et ses nouveaux bûchers de l'Inquisition. Je marque un profond
désaccord avec le Je suis Charlie qui est l'expression de
la peur*,
de l'ignorance, sans même parler d'honnêteté
intellectuelle puisque de le dire cela suggère déjà une
intentionnalité de part et d'autre, celle que j'accuserais
ainsi que la mienne.
Et me voici entré dans le vif du sujet qui n'est pas piqué
des vers : A)
la
Crimée n'est pas moins russe (en 1792) que la Corse est
française (en 1769), B)
le
Terrorisme du droit-de-l'hommisme (+ de 120.000 civils tués
en Irak et en Afghanistan) n'est pas moins abominable que celui
à l'encontre de Charlie Hebdo (17 personnes assassinés), C)
l'humour de Charlie Hebdo (c'est
déféquer en permanence sur les Chrétiens et
les Musulmans, sauf sur les Juifs*) n'est pas davantage respectueux et respectable
que celui de Dieudonné. Voici pour une
analyse réfléchie mais
non exhaustive
des faits, et ce qu'il est convenu d'appeler, dans les médias
des "chiens de guerre", le "dérapage"
! Je suis sorti des rails
prédéfinis de la bien-pensance, j'ai dérapé,
je suis d'office catégorisé comme raciste ou antisémite*
(entre toutes, la catégorie la pire et qui égale l'excommunication)
et complotiste ! Puisque l'affreux mot est lâché,
venons-en aux arguments de ceux qui l'utilisent pour discréditer
celui qui s'interroge au delà des analyses communément
admises*.
Le "sacré paquet de sales cons" de Philippe Val donne la mesure de l'ouverture d'esprit des
journaux comme Charlie Hebdo ou Libération. Déféquer
en permanence sur le Pape et Mahomet, et
montrer au peuple paniqué
que c'est à ce niveau que se situe la vraie liberté de pensée
(en opposition aux "propos racistes" de l'entretien de
la haine*),
c'est
tout à la fois endormir la Masse et exacerber la haine des
Musulmans, c'est faire enfler le choc des civilisations au lieu
de pratiquer l'équité du verbe, c'est témoigner
d'un parti pris et encourager l'émergence de la guerre civile.
Il est vrai que ce climat si exécrable pourrait profiter
et de façon vite exponentielle à la religion de la
laïcité et à l'instauration des lois sécuritaires,
mais dire cela ou ne serait-ce que l'imaginer très brièvement,
nous fait replonger dans les forces obscures du complotisme. Citons Laurent Joffrin*,
sur Libération, qui
nous convie à penser que
le complotisme est à la fois une
pathologie et l'antichambre de la tyrannie. Ce Monsieur - qui semble
tellement sûr
de ses arguments - nous assène la bonne parole et témoigne
de sa santé mentale : « Les
tours du World Trade Center n’ont pas pu s'effondrer toutes
seules (si, deux avions les ont percutées)
». Le problème, c'est que justement trois
tours se sont effondrées, avec deux
avions.
C'est une connaissance des attentats pour le moins superficielle
ou le signe de ne pas pouvoir regarder la vérité en
face. L'écroulement à la vitesse de la chute libre
du WTC7 est sujet à une vive polémique*,
tout comme les tours jumelles devant résister à l'impact
des avions (cahier des charges ) et le fait qu'aucune tour
de ce type ne se serait jamais écroulée à cause
d'un incendie. Concernant l'annexion par la Russie de la Crimée,
cette dernière était russe depuis le traité
de Jassy (signé le 9 janvier 1792 entre l'Empire
russe et l'Empire ottoman)
et jusqu'en 1954, quand Khrouchtchev offrit
l'oblast de Crimée à l'Ukraine, mais pour fêter le 300e anniversaire de la réunification Russie-Ukraine
(URSS) et non pour un élargissement à l'Otan
! Il semble s'être construite une logique complotiste qui
ne porte pas le signe de la maladie mentale mais bien celui du bon
sens, qui débute avec les attentats du 11 septembre, passe
par l'Irak et l'invention des armes de destruction massive, pour
aboutir à la montée du fondamentalisme, puis au Coup d'État*
néonazi à Kiev et enfin à l'attentat contre
Charlie Hebdo qui fait exacerber le conflit des civilisations (qui
servirait à préparer l'opinion : nous voici revenus
à la fabrication du consentement
du début), induisant la question de l'intentionnalité
et de l'instrumentalisation du consentement identifié à
la profonde débilité du "Je suis Charlie".
La fabrication d'un Monde unipolaire semble être l'explication
la plus pertinente. Alain Chevalérias
réfute les théories farfelues à propos du terrorisme
ou d'une implication actuelle de la CIA (http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/),
mais pourtant : «
L'islamisme a été
instrumentalisé par les Britanniques d’abord, entre les deux
Guerres mondiales, quand ils ont financé la création des Frères
musulmans en Égypte. Il a aussi été récupéré et manipulé par
les Américains, lors de l'invasion de l’Afghanistan par les
Soviétiques, dans les années 80 », et à la question d'Égalité
et Réconciliation : "Entre l’expansionnisme américain et
le terrorisme islamiste, quelle est selon vous la plus grande
menace ?" : « À mon avis l’expansionnisme
américain parce qu’il devient lui-même une cause de
l’amplification du terrorisme islamiste. Je m’explique : le
terrorisme islamiste existerait de toute façon, comme il existe un
terrorisme basque, voire corse. Mais, comme nous le voyons avec ces
deux irrédentismes, l’injustice dont souffrent les populations
étant insignifiante, voire nulle, le terrorisme tend à décroître
en intensité. La manière dont les Américains ont prétendu
répondre à la menace terroriste islamiste, par contre, suscitant de
nouvelles injustices, a permis la levée d’une nouvelle vague de
recrues dans une population rendue folle de colère ».
Entre faire et laisser se produire... Les Américains fabriquent
ainsi le terrorisme en luttant contre le terrorisme et le Gouvernement
français la haine en luttant contre la haine (François
Mitterrand était sage et lucide :
«
C'est l'entretien de la haine et ce n'est pas la haine qui doit
gouverner la France
»).
C'est l'allégeance univoque à Israël qui favorise
en France la montée de l'antisémitisme (et servant
par la même occasion à faire rentrer les Juifs chez
eux, selon le formule de Netanyahou pendant le Je suis Charlie :
"leur
seule maison est Israël"). Et
comme je doute fort que cette politique incendiaire soit le
fruit de la bêtise, je suis bien obligé de réfléchir
et d'extrapoler dans le cadre de l'intentionnalité. Or, je
constate déjà la progression de la guerre et la baisse
des libertés. Ainsi, l'ingérence occidentale, qui
est responsable de la montée du Terrorisme, s'en sert comme
prétexte pour intervenir encore plus, de même le Je
suis Charlie condamne la liberté d'expression.
C'est désormais l'État
qui définit le cadre du rire et dans la vaste entreprise
de sidération collective du Je suis Charlie. Mieux : cet
État interfère comme censeur dans le déroulement
de la Justice qui seule devrait juger et dans le cadre des lois
existantes de l'antiracisme. Nous saisissons ainsi la préférence
accordée par Vincent Peillon et sa religion de la laïcité
au protestantisme, car la doctrine du libre arbitre fait remettre
la question morale dans les mains du pouvoir étatique*
- contrairement au catholicisme. Une immense majorité de
personnes pensent que l'attentat contre Charlie Hebdo a raté
sa cible du fait de la levée en masse du peuple, j'ai bien
entendu un avis diamétralement opposé : le peuple
s'est comporté comme on s'attendait à ce qu'il le
fasse. L'autisme cérébral du droit-de-l'hommisme empêche
certes de prendre conscience que c'est l'ingérence qui
fait enfler le Terrorisme, mais un simple professeur de philosophie
est dénoncé à la Police par ses élèves
(accusé d'apologie du terrorisme, il a probablement dû
surestimer leurs facultés intellectuelles), bientôt
peut-être les enfants seront encouragés à venir
dénoncer leurs parents, comme sous le nazisme ou le maccarthysme.
E&R (fin janvier 2015) : « Suite à la circulaire du 12 janvier promulguée
par Christiane Taubira, appelant les procureurs à la plus grande
fermeté, le ministère de la Justice a déjà engagé plus de cent
procédures pour "apologie de terrorisme". C’est
ainsi qu’une trentaine de personnes ont déjà été condamnées,
parmi lesquels des déficients mentaux, des personnes en état
d’ébriété… ou des enfants ».
C'est toute la perversité de la laïcité qui n'est plus le
vivre ensemble en partageant les valeurs communes, mais une nouvelle
religion qui impose sa morale et vision du Monde, au nom du
principe d'émancipation de l'enfant. Or, tout comme l'obscurantisme
religieux du sunnisme qui pourrait gangrener la France (selon Renaud
Camus, Éric Zemmour, le Michel Houellebecq d'avant), que
l'on stigmatise avec
l'attentat du 7 janvier, la laïcité
entend garder son contrôle sur la conscience qu'elle trahit
en renonçant à
sa neutralité (Manuel Valls : « Le voile qui interdit aux femmes d'être ce qu'elles sont
doit rester pour la République un combat essentiel (...) Oui
les Juifs de France peuvent porter avec fierté leur kippa »).
Sachant alors que c'est l'esprit de la scolastique qui, en reliant l'Homme
à Dieu et réciproquement (le thomisme de l'analogie
de l'être), a favorisé l'émergence de l'Humanisme
occidental et des Lumières auxquels s'oppose l'islam radical,
minoritaire (et très profonde divergence sur la question
du devenir entre Chauprade et Soral*)
et sa récupération, nous
aurions dû garder notre Roi "très chrétien"
! C'est cette résistance au suicide (à la fois la
perte des valeurs traditionnelles, mettant le sacré au dessus
du profane, et les tentatives extérieures de déstabilisation
géopolitique*) qui caractérise la Russie
de Poutine.
*
Et
Noam Chomsky : « Aux États-Unis, la liberté
d’expression est protégée à un degré que je crois inconnu dans
tout autre pays du monde (…) En France, au Royaume-Uni et, me
semble-t-il, dans le reste de l’Europe, la liberté d’expression
est définie de manière très restrictive. A mes yeux, la question
essentielle est : l'État a-t-il le droit de déterminer ce
qu’est la vérité historique, et celui de punir qui s’en
écarte ? Le penser revient à s’accommoder d’une pratique
proprement stalinienne. Des intellectuels français ont du mal à
admettre que c’est bien là leur inclination. Pourtant, le refus
d’une telle approche ne doit pas souffrir d’exception. L'État ne
devrait avoir aucun moyen de punir quiconque prétendrait que le
Soleil tourne autour de la Terre. Le principe de la liberté
d’expression a quelque chose de très élémentaire : ou on le
défend dans le cas d’opinions qu’on déteste, ou on ne le défend
pas du tout ».
*
Et René Guénon : « Mais la grande habileté des
dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple
qu'il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader
d'autant plus volontiers qu'il en est flatté et que d'ailleurs il
est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu'il y a là
d'impossible. C'est pour créer cette illusion qu'on a inventé le
"suffrage universel" : c'est l'opinion de la majorité qui
est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s'aperçoit pas,
c'est que l'opinion est quelque chose que l'on peut très facilement
diriger et modifier ; on peut toujours, à l'aide de suggestions
appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens
déterminé : nous ne savons plus qui a parlé de "fabriquer
l'opinion", et cette expression est tout à fait juste, bien
qu'il faille dire, d'ailleurs, que ce ne sont pas toujours les
dirigeants apparents qui ont en réalité à leur disposition les
moyens nécessaires pour obtenir ce résultat. Cette dernière
remarque donne sans doute la raison pour laquelle l'incompétence des
politiciens les plus "en vue" semble n'avoir qu'une
importance très relative ; mais, comme il ne s'agit pas ici de
démonter les rouages de ce qu'on pourrait appeler la "machine à
gouverner", nous nous bornerons à signaler que cette
incompétence même offre l'avantage d'entretenir l'illusion dont
nous venons de parler : c'est seulement dans ces conditions, en
effet, que les politiciens en question peuvent apparaître comme
l'émanation de la majorité, sur n'importe quel sujet qu'elle soit
appelée à donner son avis, est toujours constituée par les
incompétents, dont le nombre est incomparablement plus grand que
celui des hommes qui sont capables de se prononcer en parfaite
connaissance de cause ».
*
La SHOAH
&
François Hollande et
à l’occasion du
70e anniversaire de la libération des camps Auschwitz-Birkenau : « Plus grand crime jamais commis contre l’humanité (…) Je
veux aller plus loin, en améliorant la visibilité et l’efficacité
des sanctions : ce qui supposera de généraliser la caractérisation
raciste et antisémite comme circonstance aggravante d’un délit,
et sortir la répression de la parole raciste et antisémite du droit
de la presse pour l’intégrer au droit pénal général ».
Laissez donc les morts enterrer les morts et revenez au temps présent qui
seul offre l'opportunité d'agir concrètement contre
les atrocités : 36
millions d'hommes et de femmes, dont 5 millions d'enfants, meurent de faim chaque année
! L'empêcher
représenterait une misère et selon George McGovern (“The Third Freedom-Ending Hunger in
Our Time”) : « Selon mes
estimations, les coûts nécessaires pour financer pendant les deux
premières années un programme de repas scolaires au niveau mondial,
s'élèveraient à 3 milliards de dollars
»,
quand le budget US de la Défense dépasse les 1000 milliards de dollars. Jean Ziegler :
« Je me sens libéré, après huit ans passés comme rapporteur
spécial pour le droit à l'alimentation de l'ONU. Peut-être aussi
par mauvaise conscience... 70 millions de personnes meurent tous les
ans dans le monde, dont la moitié à cause de la faim et de ses
conséquences. Ce massacre est le scandale de notre siècle. C'est le
Programme alimentaire mondial (PAM) qui le dit : toutes les 5
secondes, un enfant en dessous de 10 ans meurt de faim ». Le chiffre
officiel de 36 millions de morts de faim, et chaque année, c'est six fois
l'équivalent de la Shoah ; selon Martin Gilbert (Atlas
de la Shoah), le nombre de victimes juives recensées
est d'un peu plus de 5.750.000. C'est très bien de garder en
mémoire le passé et ses affres, mais pendant ce temps là on laisse
mourir de faim la moitié de la population mondiale et dans une indifférence
totale ou presque. Il est vrai qu'on ne peut pas faire accuser d'affamation,
aussi on s'en lave les mains et on continue de manger sa viande
et de promouvoir l'élevage industriel qui est un gaspillage
inouï des ressources alimentaires. Le fait connu qu'Henry Ford
se soit inspiré des abattoirs de Chicago et Adolf Hitler
d'Henry Ford (LE JUIF INTERNATIONAL - The World's
Foremost Problem), ne fait pas raisonner les bien-pensants, ni sur la question
du génocide alimentaire ni sur le sort abominable des animaux
de boucherie, puisque les deux sont intimement liés (économiquement
et moralement). Pourtant, l'auteur yiddish (et prix Nobel de littérature) Isaac
Bashevis Singer : « Tout ce verbiage sur la dignité, la
compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu’il sort
de la bouche même de ceux qui tuent des créatures innocentes,
pourchassent des renards que leurs chiens ont épuisés, ou même
encouragent l’existence des combats de taureaux et des abattoirs.
Toutes ces explications, selon lesquelles la nature est cruelle et
donc nous sommes en droit d’être cruels, sont hypocrites. Rien ne
prouve que l’homme soit plus important qu’un papillon ou qu’une
vache. Je considère le fait d’être devenu végétarien comme la
plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup
d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande
est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne
crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les
animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui (…) pour
ces créatures, tous les humains sont des nazis ». Maariv (journal
israélien) : « Le défi moral posé par Un éternel Treblinka en
fait un livre indispensable pour celui qui cherche à explorer la
leçon universelle de la Shoah ». Theodor Adorno : « Auschwitz
commence lorsque quelqu’un regarde un abattoir et se dit : ce
ne sont que des animaux ». Helmut Kaplan : « Un jour, nos
petits-enfants nous demanderont : où étais-tu pendant
l’Holocauste des animaux ? Qu’as-tu fait contre ces crimes
horribles ? Nous ne pourrons donner la même excuse une seconde
fois, dire que nous ne savions pas ». Et qu'en pensent
François Hollande et Manuel Valls ? L'un soutien le gavage des oies et
l'autre la corrida !!! Ils ont fait de la Shoah la religion de la
France et un outil de répression. Ailleurs qu'ici, oui mais
pas si loin, des millions d'enfants meurent de faim chaque
année, mais ce sort abominable est occulté par notre
devoir de mémoire et celui de repentance éternelle.
Quand j'ai voulu intervenir sur le forum de E&R pour mettre
en parallèle la phrase de François Hollande ("Plus grand crime jamais commis contre l’humanité")
et le génocide passif et silencieux de la faim, aucun de
mes textes n'a été publié, ce qui prouve bien
que là aussi le massacre passif des enfants (soit l'équivalent
de la Shoah !) n'intéresse personne s'il n'est pas politisable.
C'est un manque de conscience dommageable pour l'avenir de l'Humanité
: on ne se sert des crimes que dans la mesure où ils nous
servent, ainsi la République ne reconnaît pas le génocide
vendéen et elle légifère sur celui des Arméniens
commis par les Turcs. Génocide Vendéen (http://genocidevendeen.fr/les_evenements.htm)
: « Les Génocidaires définissaient les vendéens comme un
peuple, une race à part entière, et cette race devait être
exterminée pour préserver la République. Malgré que l’armée
vendéenne a été anéantie à Savenay le 24 décembre 1793, un plan
d’extermination massive et systématique, le Génocide Vendéen,
est mis en place par la République ». Quant à l'Arménie,
une université turque ouvrit un
"concours pour le 100e anniversaire des événements de 1915" : “se
souvenir du génocide commis par les Arméniens contre les Turcs“,
intitulé : "Alors que tout le monde dormait :
Atrocités arméniennes de l'Anatolie au Caucase" (organisé
par le Faculté des Beaux Arts de l’Université Gazi d’Ankara).
La récupération d'un génocide, c'est uniquement
ce que dénonçait Dieudonné qui, d'après
ce qui me semble encore, n'est pas davantage que moi-même
raciste ou apologiste du terrorisme. Manuel Valls selon des propos
scandaleux pour l'identité française et rapportés dans Libération
(22/01/2015) : « Le départ de cent mille juifs infligerait un
coup plus dur à la France que celui de cent mille chrétiens »,
ce qui a pour effet que l'AGRIF demande la démission du ministre. Mais
citons
Les Observateurs : « Avec
justesse et justice, l’avocat Arno Klarsfeld vient de rappeler
que les juifs de France se souviendront toujours que si
les 3/4 d’entre eux ont survécu c’est grâce à la population
française et à l’Église (…) Cela est aussi offensant pour les
chrétiens que stupide à l'égard de nos compatriotes juifs qui se
passeraient bien de tels propos immédiatement exploités par les
adeptes antisémites de la thèse du conspirationnisme juif (…) M.
Valls n’a évidemment pas lu l’ouvrage qui fait désormais
autorité du professeur Arthur Hertzberg intitulé : "Les
origines de l'antisémitisme moderne" (…) Arthur
Hertzberg, professeur à l’université de New York est président
du Congrès juif américain et vice-président du Congrès juif
mondial. Il est considéré comme l'un des plus grands penseurs
modernes du judaïsme. Rompant avec les idées reçues et le bourrage
de crâne laïciste, il démontre irréfutablement que
l’antisémitisme moderne raciste et exterminationniste est l’enfant
des "Lumières", des Voltaire, d’Holbach, Diderot et
d’un Marat et non du christianisme ».
*
En 2005, selon le "Center for Disease Control" (USA)
: « 1 chance sur 126 de mourir d’une crise cardiaque, 1
chance sur 169 de mourir d’un cancer, 1 chance sur 400 d’avoir
une maladie cardiaque, 1 chance sur 520 d’attraper un cancer, 1
chance sur 1 245 de vous faire assassiner si vous viviez dans une
grande ville dans les années 1990, 1 chance sur 2 900 de mourir dans
un accident, 1 chance sur 7 000 de mourir dans un accident de
voiture, 1 chance sur 9 200 de vous suicider, 1 chance sur 12 400
d’attraper la maladie d’Alzheimer, 1 chance sur 18 100 de mourir
assassiné, 1 chance sur 21 004 de mourir du SIDA, 1 chance sur 43
000 d’attraper une hernie, 1 chance sur 88 000 de mourir dans un
attentat terroriste ».
*
Jacques Attali : « Dans son "carnet"du 2 juillet, qui entraîna son éviction de Charlie Hebdo, Siné
écrivait : « Jean Sarkozy est sorti presque sous les
applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de
fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut
dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de
déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa
fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du
chemin dans la vie, ce petit ! » On peut n'y rien déceler de
problématique. On peut y voir, derrière le parallèle avec le
plaignant, un renvoi au conflit israélo-palestinien, où l'un serait
injustement traité parce que arabe. On peut aussi y lire le retour de la
vieille antienne antisémite : « Les juifs sont riches, donc se
convertir au judaïsme permet de s'enrichir » ». Il est
pour le moins curieux de ne pas voir évoquée la puissance
des réseaux de pouvoir (comme ceux de la franc-maçonnerie
et sans que rentre en ligne de compte une connotation raciste),
celle qui peut-être a fait justement que Charlie Hebdo s'est
débarrassé de Siné. L'image d'Épinal
surannée sur les Juifs est du racisme (en fait de la crasse
ignorance et de la jalousie malsaine), mais les dessins orduriers
sur les Musulmans de l'humour et l'exercice de la liberté
d'expression.
*
Diana Johnstone : « Israël
entreprend délibérément et avec constance tout ce qui peut attiser
la peur chez les juifs français, dans le but de convaincre cette
population désirable d’émigrer en Israël (…) La campagne de
recrutement de Netanyahou jouit du soutien de media occidentaux tels
que Fox News, qui répand des rumeurs terribles suggérant que les
juifs ne sont pas en sécurité en France. Ceci contribue à menacer
la France de boycott par les juifs américains, un désastre
potentiel pour l’économie et les relations publiques, qui suscite
indéniablement la panique dans les cercles gouvernementaux français.
Les dirigeants français ne sont pas seulement fermement attachés
personnellement à la communauté juive, ils craignent aussi
l’opprobre de voir leur pays fustigé comme "antisémite".
Netanyahou s’est imposé au premier rang des VIP venues à Paris le
11 janvier pour rendre hommage aux victimes de Charlie Hebdo.
Hollande était furieux que Netanyahou ait profité de l’occasion
pour jouer les enjôleurs, claironnant aux juifs français que leur
seule "maison" est Israël (…) Comme avec le 11 septembre,
l’histoire officielle est que les terroristes "veulent détruire
nos libertés", comme si des décennies de destruction au
Moyen-Orient n’avaient rien à y voir. C’est le genre d’argument
qui prépare la population à appuyer la guerre (…) La France,
comme les États-Unis, désigne le terrorisme islamique comme son
grand ennemi, tout en faisant son possible pour favoriser sa
croissance et son extension. Le soutien constant des États-Unis à
Israël, même pendant les bombardements meurtriers de Gaza sans
défense, même lorsque le Mossad assassine des scientifiques en Irak
ou en Iran, ou même lorsque des avions de combat israéliens tentent
délibérément de couler un navire de la Marine américaine, l’USS
Liberty (en 1967), font apparaître les États-Unis comme manipulés par Israël,
tandis que la France paraît manipulée par les deux, Israël et les
États-Unis » (http://arretsurinfo.ch/la-france-sous-influence/).
Et Wikipédia : « À propos des
suites d'Euromaïdan, Diana Johnstone décrypte les projets des
États-Unis en deux plans, dont le premier avait pour but d'occuper
la Crimée et son port de Sébastopol. Si la Russie ne réagissait
pas elle perdait sa flotte sud, une catastrophe nationale absolue. Si
elle réagissait les États-Unis remportaient une victoire politique,
ce qui était peut-être leur objectif principal. L'aspect le plus
extraordinaire de la crise ukrainienne est suivant Johnstone la
servilité des ancien européens. Il suffirait poursuit
elle que les médias disent la vérité et que les dirigeants
européens soient courageux pour qu'une Europe en paix soit toujours
possible et que la libération en 1945 ne soit pas, en fin de compte,
une conquête qui perdure ». La soumission caractérise
la France d'aujourd'hui.
*
Comme Dominique Baettig : «
L’attentat
contre les journalistes de Charlie Hebdo apparaît comme un
événement, un aboutissement, s’inscrivant directement dans une
chronique de la "haine annoncée" débutée par
l’utilisation de certains propos de Zemmour sur la guerre civile
qui vient entre musulmans et Français, le pamphlet La Soumission de
Houellebecq, l’effervescence djihadiste de jeunes français
islamistes radicaux en Syrie et les avertissements apocalyptiques du
Gouvernement Netanyahu. Cet événement effrayant apparaît comme une
stratégie de la tension, du chaos, redonnant du nerf à la posture
néoconservatrice des socialistes français et européens. En termes
de propagande, cette action mobilise tous les stéréotypes de la
guerre des civilisations thématisés contre les barbares
obscurantistes, rétrogrades, non-démocrates, machistes, homophobes,
qui sont les épouvantails taillés sur mesure par les propagandistes
du nouvel ordre mondial du Marché, de la libre circulation et du
monothéisme laïc obligatoire. L’opération est parfaitement
réussie, frappant un journal qui fut iconoclaste et anarchiste, bête
et méchant, avant de provoquer pour le compte de la Guerre des
civilisations que mènent les États-Unis, l’Union européenne et
Israël. Et de prétendre incarner, à tort, les valeurs de la
civilisation et de la liberté d’expression. Il ne s’agit en fait
que des valeurs de gauche : communautarisme
promu par des minorités en avant-garde,
individualisme forcené des droits de l’Homme, antidémocratisme
élitaire, progressisme hostile au bon sens commun et à l’intérêt
général, sectarisme totalitaire avec diabolisation ou
psychiatrisation de ses adversaires (...) Big Brother va finir par
paraître une douce plaisanterie par rapport à ce qui se met en
place comme totalitarisme moraliste
(...) Chez ces gens-là, on ne rit pas,
Monsieur, et on terrorise les dissidents et esprits libres
non-conformistes ».
Bien plus troublant que les fameuses cartes d'identité du 11 septembre
(http://www.dailymotion.com/video/x14pmyg_1-bigard-le-11-septembre-1-les-passeports-magiques-xvid_news),
le cycle en apparence fortuit Zemmour -
Houellebecq - Charlie Hebdo, qui concrétise dans l'inconscient collectif
le "conflit des civilisations", et bien au delà
- car de manière à exacerber l'émotivité
et les peurs - qu'Aymeric Chauprade
ou Renaud Camus avec le changement de population. Quant à
Big Brother faisant pâle figure avec le terrorisme intellectuel
prenant forme en France, Gilles Deleuze nous avait bien mis en garde
: «
Le contrôle est à court terme et à rotation
rapide, mais aussi continu et illimité (...) Face aux formes prochaines de
contrôle incessant en milieu ouvert, il se peut que les plus durs
enfermements nous paraissent appartenir à un passé délicieux et
bienveillant ».
Nous y sommes peut-être déjà.
*
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Valls-prend-les-collegiens-pour-des-cons-30510.html.
*
Laurent Joffrin sur Libération
(c'est sûr, on va être enfin libérés !) : « Le complotisme,
qui consiste à attribuer tel ou tel crime à des puissances
secrètes, n’est pas seulement un dérapage de la raison, un biais
de l’esprit. C’est aussi une idéologie. Et cette idéologie, au
bout du compte, tend à miner les bases mêmes de nos sociétés
démocratiques (…) Nourris de fictions, nous avons toujours la
tentation d’écarter les explications trop simples (bla-bla-bla), de suspecter
dans l’événement qu’on nous présente une machination secrète,
bien plus excitante que le simple enchaînement des causes et des
effets apparents (bla-bla-bla). Ensuite parce qu’il existe de
vrais complots (Non ?) (…) L’attentat du 11 Septembre
n’a débouché sur aucun procès, ce qui a laissé dans l’ombre
des pans entiers de la vérité. Le complotisme, évidemment,
s’engouffre dans ces brèches, même si elles ne mènent à rien
(…) On a beau produire des preuves, convoquer des dizaines de
témoins, réfuter sans appel les affirmations des complotistes, rien
n’y fait. Ces thèses pathologiques reposent sur un triple sophisme
: ce qui est établi est d’abord désigné sous le terme
dépréciatif de "version officielle", même quand les sources sont
multiples. On écarte ainsi les faits les plus tangibles (…) Les
tours du World Trade Center n’ont pas pu s’effondrer toutes
seules (si, deux avions les ont percutées) (…) C’est la béquille
intellectuelle des extrémistes : si les démocraties sont
manipulées, autant instaurer une dictature (communiste, fasciste,
islamiste) qui terrassera les pouvoirs occultes et changera enfin
la société. Le complotisme est l’antichambre de la tyrannie »
(http://www.liberation.fr/societe/2015/01/20/bequille-intellectuelle_1185032).
*
http://bastison.net/WTC7/wtc7.html
& http://www.reopen911.info/11-septembre/l-effondrement-magique-de-la-tour-WTC7/.
*
Solidarité et progrès (J. Cheminade) : http://www.solidariteetprogres.org/orientation-strategique-47/ukraine-coup-etat-neonazi-10875.html
: « Les puissances occidentales –
l'UE et l'administration Obama en tête – promeuvent un
changement de régime en Ukraine en soutenant un coup d'État fomenté
par des néo-nazis (…) Le mot d’ordre de Svoboda, "l’Ukraine
aux Ukrainiens", était le cri de bataille de Bandera au cours
de la période de collaboration de l’OUN-B avec Hitler, suite à
l’invasion nazie de l’Union soviétique (…) Le mouvement
fasciste de Bandera a été ouvertement relancé depuis
la "Révolution orange" de 2004, lorsque Viktor
Iouchtchenko a été placé à la présidence du pays grâce à une
campagne de rue généreusement financée par des intérêts
étrangers, telles l’International Renaissance Foundation de George
Soros et deux mille autres organisations non gouvernementales venues
d’Europe et d’Amérique, et ce, après avoir été officiellement
déclaré perdant, d’une courte marge, de l’élection
présidentielle face à Viktor Ianoukovitch ».
*
Luigi Sturzo, L'État totalitaire,
1938 : « Au Moyen Âge on ne parlait pas d'État, mais de royaumes et de rois,
d'empires et d'empereurs, de seigneurs et de vassaux, de villes et de
républiques. Si on voulait spécifier la nature du pouvoir, on
disait pouvoir séculier, pour le distinguer du pouvoir spirituel ou
l'y opposer (…) De Machiavel à Luther, le saut est a peine
sensible. Luther plaça tous les pouvoirs, même ecclésiastiques,
dans les mains du prince, qui demeura ainsi exempt de freins et de
contrôles de la part de l'Église comme de celle du peuple.
Machiavel avait subordonné les fins de la religion aux fins de
l'État, personnifié par le prince. Luther fit davantage: en vertu
de la théorie du self arbitre, il détacha la morale de la foi et il
abandonna la morale tout entière et l'organisation religieuse aux
mains de l'autorité séculière (…) La souveraineté populaire,
telle qu'elle était conçue par Rousseau, n'avait pas de limites en
dehors de la volonté collective, qui faisait loi par elle-même. Que
celle-ci se résolût en loi de la majorité ou en loi des
représentants ou délégués, d'après les différentes formes
pratiques adoptées dans l'organisation de la démocratie, cela
n'enlevait rien au caractère absolu d'une souveraineté sans autres
limites que la volonté collective. Comme dans toute conception de
gouvernement fondé sur la souveraineté,"latebat anguis in herba"
: souveraineté de droit divin d'après la conception de Bossuet ou
souveraineté de droit naturel d'après Hobbes ou souveraineté
populaire d'après Rousseau, toutes dans leur "illimitation"
supposaient, favorisaient et consolidaient l'entité
extrapersonnelle, objective et dominatrice: l'État (…) Toute
morale comporte l'exigence d'une religion ; la morale subjective nous
donne la divinisation de l'individu ; la morale naturiste peut arriver
jusqu'à la divinisation du "totem" et au culte magique ; la morale
d'État engendre la divinisation de l'État et des idées qui, dans
l'État, se sont presque "hypostasiées", telles que la race, la
nation ou la classe ; seule la morale chrétienne nous fait
participants de la divinité du Christ. Depuis Machiavel et Luther,
l'État n'a cessé de s'acheminer vers la divinisation. Aujourd'hui
l'État totalitaire est la forme la plus claire et la plus explicite
de l'État panthéiste »
(http://www.panarchy.org/sturzo/etat.html).
*
Excellente prestation d'Alain
Soral :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Soral-repond-l-emission-speciale-Charlie-Hebdo-du-11-janvier-2015-30546.html.
*
Mikhaïl Gorbatchev : «
On
n'entend que parler de sanctions de l'Amérique et de l'Union
européenne contre la Russie. Ont-ils perdu la tête ? (…) L'Amérique s'est égarée dans les profondeurs de la jungle et nous
entraîne avec elle (…) Et pour dire franchement les choses, elle
nous entraîne dans une nouvelle Guerre froide, en
essayant ouvertement de suivre son idée géniale de vouloir toujours
triompher (…) Où cela va-t-il tous nous mener ? La Guerre froide
est déjà déclarée. Et ensuite ? Je ne suis pas en mesure de
déclarer avec assurance que la Guerre froide ne va pas tourner à
une véritable guerre. J'ai peur qu'ils en prennent
le risque ».
Je crains personnellement que cette guerre contre la Russie (puis
après probablement la Chine) n'en soit qu'à son stade
initial de développement. N'ayant pas réussi à
renverser le Régime de Bachar el-Assad
(Le Figaro : « Selon les
informations recueillies par Le Figaro, les premiers contingents
syriens formés à la guérilla par les Américains en Jordanie
seraient entrés en action depuis la mi-août dans le sud de la
Syrie, dans la région de Deraa. Un premier groupe de 300 hommes,
sans doute épaulés par des commandos israéliens et jordaniens,
ainsi que par des hommes de la CIA, aurait franchi la frontière le
17 août »), du fait du soutien très "stratégique"
de la Russie, les USA auraient donc entrepris de s'attaquer et de
manière frontale aux intérêts de cette dernière
... en Ukraine, espérant notamment la priver du port stratégique
en Crimée que nos médias aux bottes ou sans
cervelle appellent une "annexion" ! Le Coup d'État
perpétré à Kiev semble avoir été préparé
par les USA (Wikipédia : « Depuis
l'indépendance de l'Ukraine, en 1991, les États-Unis financent des
groupes politiques pro-européens en Ukraine par l'intermédiaire
d'ONG comme la Fondation Carnegie. La diplomate américaine Victoria
Nuland, représentante du Bureau des Affaires Européennes et
Eurasiennes à Washington, indique que ce financement a dépassé 5
milliards de dollars depuis 1991 »),
exactement comme semble l'avoir été celui de
Mai 68 destiné à renverser le général
de Gaulle très hostile à l'occupation américaine
de l'Otan. Une vidéo à visionner ("Le 20 novembre 2013, la veille du refus
par le Gouvernement ukrainien de signer l’accord d'association
avec l’Union européenne, le député Oleg Tsarov dénonçait à la
Rada l’ingérence des États-Unis via leur ambassade à
Kiev, les accusant de travailler au déclenchement d’une guerre
civile en Ukraine, notamment par le biais des TechCamps")
:
http://www.dailymotion.com/video/x2fydyf_euromaidan-oleg-tsarov-denonce-un-complot-des-etats-unis-20-11-2013_news#from=embediframe.
En
y regardant de plus près, BHL
était peut-être au milieu de ses amis néonazis
(ou du moins ceux qu'il soutient en Ukraine) qui hurlaient et tapaient
sur les pupitres pour empêcher Oleg Tsarov
de dénoncer publiquement l'ingérence américaine
et de réclamer une enquête officielle pour démasquer
les agents américains. Nous connaissons la suite : Oleg Tsarov
a été passé à tabac et sa tête
est mise à prix pour un million de dollars. Pour BHL, il s'agit sans doute encore
d'une "expérience rare de démocratie participative et de
construction d'une nation par ses citoyens eux-mêmes", le philosophe de
l'art
de la guerre
semble se
démener pour amener à la
confrontation armée avec la Russie - qui cette fois-ci risque
sérieusement d'aboutir à la troisième guerre mondiale !
Poutine est extrêmement patient dans cette affaire d'agression contre la
Russie, - devrons-nous à BHL l'atomisation de la France ? Soutenir que
la Russie est l'agresseur est un jugement vide
(cette argumentation reposant uniquement sur l'art consommé du
sophisme), car tout atteste du contraire. Lui et George Soros dans
le New York Times : « L’Ukraine va se défendre militairement,
mais a besoin de toute urgence d’une aide financière. Le besoin
immédiat est de 15 milliards de dollars. Mais pour assurer la survie
de l’Ukraine et encourager l’investissement privé, les
puissances occidentales doivent prendre l’engagement politique de
fournir des sommes supplémentaires, en fonction de l’ampleur de
l'agression russe et le succès des réformes de l’Ukraine ».
Les Américains sont bien avisés de fomenter les
conflits loin de chez eux. Mais qu'adviendra-t-il alors de la France
? Est-ce que seulement nos ministres, nos conseillers en stratégie
militaire, et notre Président, ont pesé les conséquences
d'un conflit sur le continent européen ? Je crois que ce
que BHL redoute, c'est que les pays européens se rassemblent
dans ce que Alexandre Douguine
(un guénonien) définit comme l'eurasisme : « Cela signifie la fin réelle de
ceux qui ont fait de la Modernité leur propre destin ou qui l'ont
inconsciemment laissé faire. En revanche, cela sera un nouveau
commencement pour ceux qui sont du côté de la vérité éternelle
de la Tradition, de la Foi, de l'essence humaine spirituelle et
immortelle (…) À cette fin, nous devons présenter la Russie non
comme une entité pré-libérale mais comme une force révolutionnaire
post-libérale combattant en faveur d’un futur alternatif pour tous
les peuples de la planète (…) La Russie est la première puissance
idéologique post-libérale combattant contre le libéralisme
nihiliste pour le salut d’un futur ouvert, multipolaire et
réellement libre ».
De belles paroles, déjà en elles-mêmes le contraire des
idéaux de la République accouchée de l'hyperdémocratie
qui est la manifestation d'un totalitarisme mental et moral (exemple
: "Je suis Charlie"). Quant à savoir si la Russie
ne deviendrait pas aussi dominatrice que l'Amérique, c'est
une question à laquelle il est bien difficile de répondre,
mais tout me parait moins hasardeux que toutes ces guerres menées
actuellement par l'atlantisme pour imposer l'unipolarité
du Monde.
Quelque
part, les anti-complotistes ont raison, le complotisme c'est vouloir
donner un sens*
aux choses qui n'en n'ont pas ... mais aussi qui en ont peut-être.
*
Citons donc Pierre-André Taguieff : « Dans ce nouvel espace des croyances proliférantes, où se
mêlent quête du sens caché et rêves d’initiation, l’imaginaire
du complot s’est naturellement réinstallé. Le goût du secret et
du décodage, l’attrait du mystère, l’intérêt pour les
machinations ou les manipulations, la fascination exercée par
l’action des forces invisibles, la peur d’une dictature occulte :
autant de composantes de la nouvelle synthèse que je qualifie d’"ésotéro-complotiste". Le sens de la politique mondiale est révélé
dans les mauvaises intentions des hommes, ou plutôt, de certains
groupes d’hommes, manipulateurs ou conspirateurs. Ces derniers une
fois démasqués, les malheurs du monde s’expliquent enfin : ils
ont une cause (…) La vision du complot contribue à la
délégitimation de la démocratie en ce qu’elle postule que
celle-ci serait une "cryptocratie", une oligarchie ou une
ploutocratie déguisée en régime fondé sur la souveraineté du
peuple. La démocratie se réduirait à un décor masquant le pouvoir
de l’argent, dont le pouvoir de la presse ne serait qu’un relais.
Le pouvoir politique visible cacherait la puissance invisible des
conspirateurs et des manipulateurs. Les croyances complotistes
impliquent une démystification totale du système démocratique, et
n’en laissent rien subsister. Elles présupposent que la vérité
du politique est toujours ailleurs, dans les coulisses ou dans les
souterrains ». Taguiff a-t-il conscience de sa capacité
inversé à comprendre le Monde ? Il devrait peut-être
écrire au ministre russe Sergueï Lavrov qui est un "complotiste" dans l'âme puisqu'il
dit : « Il est très important que l’Ukraine reste en dehors
des blocs pour la stabilité euro-atlantique, mais aussi pour la
protection de ses intérêts nationaux », car c'est un problème
psychologique qui lui fait craindre un élargissement "sans
limites" de l’Alliance atlantique. Ce qui se
passe en Ukraine n'a strictement rien à voir avec des considérations
géopolitiques ou des interventions des services secrets qui
eux-mêmes sont un fantasme pervers des complotistes.
Un texte
qui dénonce le Je
suis Charlie
et ses rouages, l'analyse faite par Nicolas
Bourgoin*
(docteur de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales)
: « Repérer et sanctionner ceux
qui ne sont pas Charlie : cette injonction résume à elle seule
l’esprit du nouvel ordre sécuritaire qui s’installe jour après
jour et qui a bénéficié avec la fusillade de Charlie Hebdo d’un
effet d'aubaine exceptionnel. Car loin d’être seulement le
symptôme d’une folie collective, la traque aux récalcitrants,
automatiquement identifiés à une cinquième colonne, est le point
d’orgue d’une politique répressive dirigée contre tous ceux qui
tentent d’échapper au gigantesque bourrage de crâne administré
par nos élites (…) Après la promulgation de deux lois
antiterroristes, d’une loi de programmation militaire (le tout en
moins de 3 ans !), de nouvelles mesures ont été annoncées par le
trio infernal Valls-Cazeneuve-Taubira pour instaurer un régime
d'exception en plaçant la totalité de la population française
sous surveillance renforcée. Une telle débauche de moyens ne peut
que laisser perplexe eu égard à l’ampleur de la menace pour
laquelle ils sont mobilisés. Les victimes du terrorisme en France se
comptent presque sur les doigts d’une main et leur nombre est en
tout cas bien inférieur à celui des victimes de la délinquance
classique (près d’un millier d'homicides par an, sans compter
les tentatives). La menace djihadiste, comme nous l’avions déjà
évoqué, est bien un prétexte pour renforcer toujours plus le
système de domination politique (…) L’autoritarisme politique sur fond de "choc des
civilisations" est la forme de gouvernance du capitalisme
parvenu à son stade terminal. La crise économique qui touche les
pays développés semble bien être en effet la dernière. De l’aveu
même des experts, il est peu probable que l’économie mondiale
renoue un jour avec la croissance et la stagnation économique est
sans doute le seul horizon qui s’offre aux populations des pays
développés condamnées ainsi au chômage de masse et à la
paupérisation à perpétuité (...) Privé de grain à moudre et de toute
perspective d’embellie économique, le pouvoir ne peut maintenir le
système de domination que par l’usage d’une propagande toujours
plus intense visant à enfouir la question sociale sous la question
identitaire afin de diviser pour mieux régner. A défaut de
transformer le réel, il s’agit de changer les consciences :
fabriquer en série et dès le plus jeune âge des "Charlie"
formés idéologiquement à la soumission politique, résignés à
accepter leur sort économique et mobilisables dans la guerre sans
fin menée par l’Occident contre l’Islam ».
*
https://bourgoinblog.wordpress.com/2015/01/29/union-nationale-et-traque-aux-dissidents-les-raisons-cachees-dun-coup-detat-silencieux/.
Un
texte en faveur de la "cinquième colonne", c'est
celui d'Aymeric
Chauprade :
« De manière simple, je diviserais l’islam
en deux. Ce que j’appelle l’islam acclimaté par les nations, par
les cultures nationales, par les Etats, et qui fait que les islams
marocain, indonésien, saoudien ne sont pas les mêmes. Et l’islam
global, l’islam qui est resté fidèle à ses fondements
djihadiques, à ses fondements historiques, et qui dit fondements dit
fondamentalisme, l’islam qui refuse de s’inscrire dans les
nations, qui ne reconnaît pas ou peu de légitimité aux chefs
d’Etat, qu’ils soient musulmans ou non, l’islam qui veut
restaurer le califat et établir la loi islamique sur la terre
entière (…) Les services de renseignement occidentaux estiment la
proportion d’adeptes de l’islam radicalisé de 15 à 25 % des
musulmans du monde, y compris parmi les musulmans vivant sur le sol
européen. Minorité nous dit-on, certes ! Mais 15 à 25 % de 1,5
milliards de musulmans cela veut dire entre 225 et 375 millions de
musulmans dans le monde, ce qui, en moins ou en plus, représente le
poids démographique des États-Unis d’Amérique ! Ce qui, en
France avec 6 millions de musulmans, peut-être beaucoup plus
d’ailleurs, ce qui représente entre 900 000 et 1,5 million de
musulmans convaincus que l’Oumma est supérieure à leur
appartenance à la nation française, convaincus que la Charia, la
Loi islamique, a vocation à se substituer à la Loi
française, convaincus que le Coran deviendra un jour leur
Constitution à la place de notre Constitution (…) Au niveau
mondial nous en sommes là parce que la globalisation à dominante
occidentale, en s’attaquant aux nations, à leur identité, à leur
souveraineté, a affaibli l’islam acclimaté aux nations au profit
du fondamentalisme islamique, par définition transnational et
globalisé. Les politiques américaines et européennes ont détruit
ou affaiblis tous les régimes arabes qui tentaient de s’imposer au
détriment de la Charia et ont donc libéré ainsi les forces
islamistes »
(http://aymericchauprade.com/la-france-est-en-guerre/).
Deux
poids et deux mesures, des millions de morts*
là où l'Occident intervient avec les Américains
pour voler les ressources énergétiques, et notamment
en Irak où largement plus de 500.000 enfants ont succombé
des suites de l'embargo destiné à faire tomber Saddam Hussein,
mais également 36 millions d'êtres humains qui meurent
de faim chaque année (dont 5 millions d'enfants), et combien
de morts lors de l'attentat présumé islamiste contre
un journal qui défèque sur tous ceux qu'il abhorre
? Dix-sept ! Cela suffit amplement pour que des millions de
Français à la cervelle d'oie, et totalement paniqués,
aillent défiler dans les rues. Il convient d'ignorer ces
chiffres si l'on craint de redéfinir ce qu'est le terrorisme
dans son sens premier, c'est-à-dire la terreur et l'usage
que l'on en fait. Tout ceci me dégoûte au plus haut
point, les enfants morts et la bêtise ! Manuel Valls le 21 janvier :
« Nous devons cette vérité aux Français : face à des
individus déterminés, à des groupes et des filières structurés,
le risque zéro n’existe pas. Nous devons aussi prendre toutes les
mesures qui s’imposent », et Nicolas Bourgoin le jour suivant : Sale
temps pour la République... Multiplication des atteintes contre les
musulmans et leurs lieux de culte, nouvelles mesures de
surveillance et de flicage d’Internet et des réseaux sociaux sur
fond de "guerre contre le terrorisme" : la
mascarade du 11 janvier, en affichant un front uni contre
l’islamisme, a lancé les hostilités en préparant l’opinion aux
serrages de vis sécuritaires et liberticides ainsi qu’à toutes
les aventures militaires (…) La Nouvelle Laïcité, un principe
discriminatoire au service du choc des civilisations. En faisant d’un
principe juridique une "valeur de civilisation" et en
promouvant une conception quasi-religieuse de la laïcité, ce
glissement ouvre la voie à toutes les dérives islamophobes (…)
Comme l’affirme Claude Guéant, "toutes les
civilisations ne se valent pas" et l’Islam, de par sa nature
conquérante, représenterait une menace pour l’Occident
judéo-chrétien. Reprenant cette conception dévoyée de la laïcité,
les politiques surfent depuis dix ans sur le fantasme de
l’islamisation, traduction française de la théorie
néoconservatrice du choc des civilisations remise au goût du jour
par Samuel Huntington. Les débouchés politiques en sont connus
: stratégie du bouc émissaire et discrimination socio-ethnique,
justification des guerres de l’Empire contre le monde musulman sous
couvert d’éradication du djihadisme. Ce tournant idéologique,
initié par la droite, est poursuivi par le gouvernement actuel qui
affiche sur ce point une remarquable continuité avec le précédent
en achevant sa mue sécuritaire. Nouvelle idéologie dominante, le
néoconservatisme sert les intérêts des élites mondialistes en
justifiant leurs projets bellicistes ». Je perçois dans ce
Je suis Charlie l'artifice permettant à la fois de 1) durcir
la surveillance, 2) préparer l'opinion publique à
l'intervention contre la Russie*,
3) formater davantage le cerveau de l'écolier, l'Ukraine
et la Crimée saisis alors comme des prétextes. Et
Sergueï Lavrov : « Les États-Unis ont pris le
cap de la confrontation et veulent dominer le Monde. Le discours
d'hier d'Obama montre qu'au centre de la philosophie américaine, il
n'y a qu'une chose : "nous sommes le numéro un, et tout le monde
doit le reconnaître" ». Remercions donc toutes les oies
et le troupeau !
*
Citons Danny LUCIA : « Plus d’un
million d’Irakiens sont morts dans la guerre américaine. Cette phrase est un test décisif. La réaction immédiate de
certaines personnes est de dire "ce n’est pas possible"
parce que les États-Unis ne pourraient pas faire une chose pareille.
Ou parce que des crimes d’une telle envergure ne se produisent
plus. Ou parce qu’ils se produisent mais seulement dans des
endroits épouvantables que les États-Unis n’ont pas encore
libérés. Un million de morts c’est un chiffre qui vous fait dire
"Grand-papa, pourquoi n’as-tu rien fait pour empêcher ça ?".
C’est un chiffre qui place indéniablement les États-Unis au rang
des méchants de l’Histoire. Ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent
pas accepter cela ne peuvent pas non plus admettre qu’un million
d’Irakiens soit mort. Leur cerveau rejette cette éventualité
comme s’il s’agissait d’un virus étranger. Noam Chomsky a
écrit un jour que "le signe d’une culture vraiment
totalitaire est que des vérités importantes ont tout simplement
perdu tout sens pour les gens et sont assimilées à des provocations
du niveau de "Va te faire foutre !" et ne peuvent générer
en réponse qu’une torrent parfaitement prévisible d’injures"
» (Le Grand Soir & http://socialistworker.org/2012/01/30/one-million-dead).
*
La
Crimée russe de 1792 (traité de Jassy) à 1954
(Khrouchtchev), en chanson : https://www.youtube.com/watch?v=azWlVthe9lg
(Piotr Matrenitchev et Vika Tsyganova).
Concernant
l'Islam en France, je suis très partagé. Je ne suis
pourtant pas davantage islamophobe qu'antisémite, jugeant
pourtant pertinente la logique du grand remplacement chez Renaud
Camus (ou Aymeric Chauprade). Et finalement, je donnerais raison
à Alain Soral sur la nécessité immédiate
de combattre le choc des civilisations qui semble être projeté
en avant pour des raisons inavouables, - comme entretenir la guerre
là-bas (grâce au terrorisme) et restreindre les libertés
ici (grâce encore au terrorisme). Une des personnalités
qui me semble avoir le plus œuvré contre le racisme et la
haine, malgré le délirant déluge politique et médiatique,
est bien l'humoriste Dieudonné.
Le
Gouvernement actuel entreprend de lutter contre le complotisme à
l'école. Le café pédagogique : « Inscrite
dans la loi d’orientation de 2013, l'Éducation aux Médias et à
l’Information (EMI) est appelée à devenir une finalité
essentielle de l'École : cherchant à favoriser conscience critique,
maîtrise des outils, usages responsables, elle constitue un plein
apprentissage de la citoyenneté. Parmi les compétences à
développer, il y a sans aucun doute l’intelligence des fausses
informations, des rumeurs, des théories du complot qui font des
ravages, en particulier chez les jeunes, conduisant certains à
remettre en cause l’attentat du 11 septembre ou celui contre
Charlie-Hebdo »
(Jean-Michel Le Baut). Ainsi donc, la conscience critique qui ne
diffère en rien de l'apprentissage de la citoyenneté, consiste
- parce que justement la conscience critique est au service de
l'apprentissage de la citoyenneté - à ne plus penser par soi-même,
mais comme il convient pour devenir un citoyen. La conscience
critique est donc ce qui sert à combattre l'esprit critique qui lui
est étrangé à toute finalité autre que son propre
objet. La
technique mentale des anti-complotiste est éculée, elle consiste à
provoquer en usant du procès d'intention, et comme ici de dire : "à remettre en cause l’attentat du 11 septembre", alors
qu'il convenait d'écrire : "à remettre en cause les
explications de l'attentat", une technique
éprouvée qui consiste à diriger la réflexion par le biais de
la question. Concernant des théories du complot, France
TV Education met en ligne des vidéos analysant les
mécanismes des théories du complot et propose un démontage des "manipulations" de Dieudonné ou "kit de détection
des foutaises". Toujours l'insulte et la dérision comme uniques
arguments ! Si je devais citer ne serait-ce qu'une de ces
foutaises de ceux qui préfèrent l'usage libre et donc indépendant
de leur cerveau au modelage pour la fabrique de
la citoyenneté du troupeau de bovidés, je choisirais l'écroulement
à la vitesse de la chute libre des tours jumelles* et du WTC 7. En
effet, celui-ci va à l’encontre des lois fondamentales de la
physique* et en particulier celle de la conservation de l’impulsion.
Lorsque deux véhicules se percutent de face, la réciprocité du
choc les projette en arrière. Parmi les complotistes de
renom, citons le physicien américain Steven E. Jones qui fut relevé
de ses fonctions d'enseignement au sein de la Brigham Young
University pour avoir soutenu et argumenté scientifiquement la théorie selon laquelle le complexe du World Trade Center a été
détruit à l'explosif, qui semblerait devoir être de la nanothermite
(http://www.reopen911.info/video/wtc-le-chimiste-n-harrit-explique-la-nanothermite.html,
contredit par http://www.resiliencetv.fr/?p=5281). Mais
citons ici Steven E. Jones* :
« Lorsque les étages supérieurs
en chute heurtent les étages inférieurs – et les colonnes de
soutien en acier intactes – la chute aurait dû être
significativement ralentie par la masse heurtée ». Les politiques
prennent peut-être l'école pour le creuset maçonnique
où ils vont fabriquer à la chaîne des idiots
bien dressés (qu'ils disent rendre libres : tous en rang
et bien alignés*
cérébralement !), ils peuvent sans doute déstabiliser
en usant systématiquement d'arguments psychologiques et psychiatriques,
et si cela ne suffit encore pas recourir à l'accusation d'antisémitisme
qui revient à faire bannir de la société avec
les serviles chiens de garde. Or les faits possèdent une
force intrinsèque, comme la Géographie et l'Histoire
pour la Crimée, et la Physique pour les attentats du 11 septembre
: ils sont irrémédiablement têtus ! Chantal Dupille : « Gare aux hommes libres, gare aux pays
indépendants ! S'ils ne rentrent pas dans le rang, ils sont
discrédités, censurés, diffamés, "black-listés", voire
éliminés. Par une énorme inversion des rôles, les journalistes
honnêtes ou les dissidents sont traités de "conspirationnistes"
pour que leurs analyses lucides ne soient pas prises en
considération ». Et Pierre Bourdieu : « La télévision a
une sorte de monopole de fait sur la formation des cerveaux d'une
partie très importante de la population. Or, en mettant l'accent sur
les faits divers, en remplissant ce temps rare avec du vide, du rien
ou du presque rien, on écarte les informations pertinentes que
devrait posséder le citoyen pour exercer ses droits démocratiques
».
Pour avoir relié la guerre en Irak au pétrole, un préfet
me fit enlever le droit de vote.
*
http://www.reopen911.info/11-septembre/des-explosions-dans-les-sous-sols-des-tours-jumelles/.
*
http://profs.cmaisonneuve.qc.ca/svezina/nya/note_nya/NYA_XXI_Chap%203.10.pdf.
L'impulsion, aussi appelée quantité de mouvement, est une quantité
égale au produit de la masse par la vitesse ; ce principe provient
simplement de la troisième loi de Newton: le principe d'action
réaction ; le principe d'action réaction stipule que lorsqu'un
corps A exerce une force sur un autre corps B, alors ce dernier
exerce lui aussi sur le premier une force égale en intensité, de
même direction, mais de sens opposé.
*
Steven E. Jones:
« Les très hautes températures
(correspondant aux couleurs jaune saumon) du métal fondu remarqué
sur les vidéos et les photos sont difficiles à expliquer dans le
contexte de la théorie officielle, selon laquelle les feux ont causé
à la fin les effondrements. Les réactions fortement exothermiques
autres que les feux de kérosène ou de matériel de bureau, tels que
la réaction du thermite qui produit au final du fer fondu blanc vif,
sont manifestement impliquées dans les données. En outre,
l'utilisation d'explosifs tels que le HMX et le RDX devrait aussi
être considérée. Les rapports officiels du NIST, de la FEMA, et la
Commission du 9/11, omettent de façon saisissante de mentionner les
grandes quantités de métal fondu notées dans des zones de sous-sol
du WTC 7 et des Tours. Le fait que les rapports officiels n'abordent
pas convenablement la question du métal fondu trouvé sur les lieux,
fournit une irrésistible motivation à continuer la recherche sur
les effondrements du WTC » (http://84.96.22.11/observabilis/documents/WTC911_StevenJones_FR.htm).
*
Michel Maffesoli : « Le point de départ du conformisme idéologique est avant
tout véhiculé par les universitaires. Leur conformisme se diffuse
ensuite à la sphère médiatique, qui contamine et contraint la
sphère politique. Les hauts fonctionnaires issus de l’ENA sont
eux-mêmes des vecteurs de diffusion de la bien-pensance, de manière
concrète mais anonyme ».
Contre la sottise : http://www.egaliteetreconciliation.fr/
& http://www.egaliteetreconciliation.fr/.
Sur l'attentat contre Charlie hebdo, Norman Finkelstein : «
Donc deux jeunes hommes désespérés
et désespérants agissent par désespoir contre cet organe de
pornographie politique qui n’est en rien différente de Der Stürmer
(et Streicher fit partie des inculpés du procès de Nuremberg,
il fut pendu pour ses
caricatures à l'encontre des Juifs : nez crochus, avarice et
avidité), qui au beau milieu de ces massacres de par le Monde décide
qu’il est noble d’avilir, de salir, d’humilier et d’insulter.ce peuple. Je suis désolé, je suis peut-être politiquement
incorrect. Je n’ai aucune sympathie pour l’équipe de Charlie
Hebdo. Devaient-ils être tués ? Bien sûr que non. Mais à ce
moment-là, Streicher n’aurait pas non plus dû être pendu. Je
n’ai entendu personne sur ce sujet ». Deux
poids et deux mesures.
Fin
janvier 2015 :
C'est édifiant la façon dont le
pouvoir (une pression extrême), ou la quête d'un pouvoir (le
carriérisme), peuvent changer des hommes qui semblaient sincères et
l'étaient peut-être, je pense à François Hollande,
à Manuel
Valls, qui en leur temps paraissaient sympathiques. Je ne parle pas
de cette sympathie primitive et presque animale qui surgit dans les
sondages après l'attentat commandité contre Charly Hebdo (soyons
sérieux : les invraisemblances sont nombreuses), celle-ci est
celle du chien qui se roule sur le dos et se soumet aux caresses que
sa servitude appelle de manière obscure. Je juge
sympathiques ceux qui ont le courage de leurs opinions, qui savent
avec l'intelligence du cœur que la parole engage l'homme, que sa
trahison, et non un changement d'opinion, désigne comme
pourceaux ceux qui se comportent comme des bêtes, une
expression, car l'Homme est bien pire que la pire des bêtes, les
personnes croisées dans ma vie professionnelle ayant été,
et encore récemment, soit des fouines soit des porcs. Lorsque je
demande aux ahuris la raison pour laquelle ils sont Charlie, ils ne
comprennent pas la raison de la question tellement la liberté
d'expression est un droit octroyé par la République. Quand je
réponds du tac au tac que je suis Dieudo, l'évidence attendue de la
réciprocité de la liberté de pensée s'efface aussitôt sur les
visages qui se renfrognent. Il en alla de même avec le mariage pour
tous, personne n'évoquant le droit naturel des enfants qui aimeraient
peut-être avoir un père et une mère. L'affaire de la Crimée
annexée par Poutine amène une considération semblable à ces deux
premières, une annexion ne faisant aucun doute dans la tête des
ahuris que l'on soumet à l'unique regard sur la réalité. D'un coup et comme par le couperet
d'une guillotine, l'annexion qui est le terme répété
inlassablement (et même sur France Culture), tout comme l'accusation
d'antisémitisme pour Dieudonné, bloque le jugement personnel sur
le sujet, notamment l'Histoire. Je ne vais pas revenir sur
l'historique, laissant cela à bien plus qualifié que je ne le
serai jamais, mais j'écrivais très simplement que le traité de Jassy
était signé le 9 janvier 1792, une partie des Tatars étant
chassés vers
l'Empire ottoman et remplacés par des Russes, que le 19 février
1954 Khrouchtchev offrait l'oblast de Crimée à l'Ukraine (fêter le 300e anniversaire de la réunification Russie-Ukraine, dans
le cadre spécifique de l'URSS, non celui de
l'élargissement à l'Otan). Sans revenir sur le fond, c'est-à-dire
les raisons qui sont géopolitiques (accès à la mer Noire pour la flotte
russe) et humanistes (population essentiellement russophone et référendum
à plus de 95%), je soumettais le fait que la Crimée, qui fut récemment une
République autonome (en tant que subdivision de l'Ukraine), fut russe
de 1792 à 1954. Or rien n'est plus têtu que le fait avéré.
Les hommes politiques occidentaux, qui
n'ont pas voulu reconnaître le référendum découlant d'un coup
d'État fasciste à Kiev, crachent ainsi sur l'Histoire et la volonté
naturelle d'un peuple. Au lieu de se réjouir de l'élan démocratique
et du retour à un équilibre géopolitique, ils
soutiennent un putsch nazi et se soumettent au très belliqueux
monde unipolaire américain, tout comme leur cerveau se ferme
comme une huître dès qu'il est question des innombrables
invraisemblances de la version officielle des attentats du 11 septembre.
Sur France Culture*,
le mot d'ordre est l'accusation d'annexion, mais comme l'on est
tout de même censé être bien plus instruit, c'est
le passé chaotique de la Crimée qui est mis en exergue
et pour nous démontrer que la prétention de la Russie
est abusive, voire non fondée, alors que la véritable
raison est celle de l'Ouest otanisé essayant de fragiliser
du mieux qu'il peut la Russie. Il est pour le moins édifiant
de ne pas entendre France Culture ni Pierre Gonneau évoquer
les mêmes arguments à l'encontre de la France ayant
annexé*
la Bretagne, la Corse (1769), l'Alsace, l'Aquitaine, la Savoie,
la Bourgogne, les autres régions limitrophes, pour son intégrité
et selon les frontières naturelles évidentes. En l'absence
de montagnes ou de fleuve comme le Rhin, ce rôle fut attribué
par la Russie à la Crimée et à l'Ukraine. France
Culture concluait ainsi : « D’où des alluvions superposés, dans la démographie et
dans la mémoire, alluvions des Cimmériens, des Scythes, des
Byzantins, des Mongols, des Tatars, dont la connaissance permet seule
d’appréhender à bon escient ce qui se joue là, non sans des
risques belligènes bien plus larges et dont chacun commence de
prendre, avec inquiétude, la mesure », mais n'est-il pas sensé
de tenir le raisonnement inverse, à savoir que l'intégration
du peuple russophone, par la Russie, préserve de la balkanisation
d'une région hautement stratégique, Poutine étant
suffisamment intelligent (certains diront calculateur) pour faire
reconnaître trois langues officielles, le russe, l'ukrainien,
le tatar, ainsi que les traditions culturelles inhérentes
? Il est vrai que la Russie, si elle se montre respectueuse des
coutumes, tient ses musulmans*
dans une main de fer ! Finalement, n'est-ce pas exactement la même
chose en France avec la question du peuple corse et de sa langue,
une île et ses habitants qui furent achetés comme une
marchandise, la co-officialité du corse et
du français n'étant "pas concevable" selon Manuel Valls
: « Depuis la loi portée par Lionel Jospin, la République a
donné sa place à la langue corse et l'a reconnue. Mais il n'y a
qu'une langue de la République, c'est le français. Il n'est pas
concevable qu'il y ait sur une partie du territoire une deuxième
langue officielle ».
*
Citons France Culture : « Vladimir Poutine affirme qu’elle est intrinsèquement,
ontologiquement russe. Ce ne peut être, à l’en croire, qu’une
maladresse, qu’une naïveté de Khrouchtchev qui l’attribua à
l’Ukraine, en 1954, c’est-à-dire en un temps où il s’agissait
de toute façon de rester à l’intérieur de l’URSS (…) Est-ce
assez pour ratifier l’idée d’une Crimée qui serait russe de
toute éternité ? Voilà bien ce que l’Histoire dément tout
à fait » (avec Pierre Gonneau : http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-la-crimee-russe-2014-05-03)
*
Et que dire des Américains qui ont massacré les Indiens
et parqué les survivants dans des réserves, qui décident
aujourd'hui quel Gouvernement doit être renversé ?
*
Double langage de Poutine, la cohérence de la carotte : «
La république de Crimée doit avoir trois langues d'État:
le russe, l'ukrainien et le tatar de Crimée. Nous respectons
toutes les ethnies de Crimée. C'est leur maison commune, leur pays
natal et il sera juste pour la Crimée d'adopter trois langues
d'État : le russe, l'ukrainien et le tatar de Crimée » (devant
les parlementaires, les dirigeants des régions et représentants
de la société civile) et du bâton : « En Russie, vivons Russes.
Toute minorité, de n’importe où, si elle veut vivre en Russie,
travailler et manger en Russie, doit parler le russe, et doit
respecter les lois russes. S’ils préfèrent la Charia, alors nous
leur conseillons d’aller aux endroits où c’est la loi du pays.
La Russie n’a pas besoin de minorités. Les minorités ont besoin
de la Russie, et nous ne leur accorderons pas de privilèges
spéciaux, ou n’essaierons de modifier nos lois pour répondre à
leurs désirs, peu importe la force avec laquelle ils crient à la
“discrimination” (…) On ferait mieux d’apprendre du suicide
de l’Amérique, de l’Angleterre, de la Hollande et de la France,
si nous voulons survivre en tant que nation. Les coutumes et les
traditions russes ne sont pas compatibles avec l’absence de culture
ou les moyens primitifs de la plupart des minorités. Quand ce corps
législatif honorable pense à la création de nouvelles lois, il
faut avoir à l’esprit l’intérêt national, en gardant à
l’esprit que les minorités ne sont pas les Russes » (la
Douma, février 2013). Si Said-Emin Ibragimov, réfugié
tchétchène, veut
saisir la Cour pénale internationale pour faire condamner Poutine pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes
de guerre, lors de la présidentielle de 2012, et question des
hypothétiques fraudes mise à part, Poutine avait obtenu des scores
extraordinaires, comme 99,76% des voix en Tchétchénie, mais moins
de 50% à Moscou !
Cela peut porter à rire, mais ce n'est
pas la manifestation du "Je suis Charlie" qui va défendre
la liberté d'expression. Il s'agit d'encadrer et d'instrumentaliser,
avec le troupeau qui meugle et mugit à l'unisson, les valeurs
de la République. S'il s'agit vraiment de liberté
de pensée, - ayez le courage de lire Israël Shamir : « Au nom des libertés de pensée, de
recherche et d'expression si ardemment défendues en paroles par
François Hollande, président de la République, Manuel Valls,
premier ministre, Christiane Taubira, ministre de la Justice, et
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, nous nous acheminons
dans les faits vers une surveillance et une censure de plus en plus
sévères et arbitraires dans les domaines de la pensée, de la
recherche et de l'expression (…)
Le bougre (Poutine et la Russie) ne cherche plus à se faire accepter
; il a repris ses billes et il est rentré chez lui, juste au moment
où ils avaient besoin qu’il aille plier le genou à Auschwitz
(...) L’absence de la Russie va faire du H’Day mémoriel une
kermesse paroissiale, réservée aux Occidentaux. Pire encore, la
place de la Russie sera prise par l’Ukraine, gouvernée par les
héritiers nullement repentis de Bandera, la créature d’Hitler (…)
On peut être certain que les Russes ne soutiendront pas la croisade
de l’OTAN au Moyen-Orient, parce que cette action militaire a été
préparée lors de la manif pour Charlie à Paris. On est loin d’y
voir clair dans la tuerie des caricaturistes de Charlie, mais tant
Paris que Washington tentent de s’en servir pour rallumer la guerre
au Moyen-Orient. Cette fois-ci, la Russie sera dans l’opposition,
et utilisera probablement l’occasion pour sortir de l’impasse
ukrainienne inconfortable. Tout cela pour dire que le camp de la paix
au Moyen-Orient tient une bonne raison de soutenir la Russie »
(http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art1665).
Puisqu'il s'agit dans mon propos de faire uniquement considérer
que la liberté de pensée est son propre objet sinon
elle n'est pas, que la bêtise ou la mauvaise foi (celle-ci
mise en évidence dans la stigmatisation et le procès
d'intention) font considérer que les Juifs Israël Shamir
et Gilad Atzmon*
(rencontrant
R. Faurisson)
seraient
eux-mêmes antisémites. La bêtise n'a aucune limite.
A ce propos, le musicien de jazz israélien et juif lui-même
- qui devait se produire le 15 janvier avec son groupe The Orient House Ensemble
au Bonington Theatre de Nottingham - verra son concert annulé
pour avoir dit : "Nuremberg était un faux tribunal,
Israël en mérite un vrai". Tous les imbéciles qui me
liront, ou ceux qui pratiquent le procès d'intention, verront
dans le fait de citer Faurisson une preuve flagrante d'antisémitisme
et de négationnisme. Leur cerveau fonctionne de manière
binaire : A = B et B = C, donc A = C ! Les choses doivent cependant
être un peu plus subtiles pour correspondre à la faculté
de raisonner qui nous différencie des bêtes. Je dois
pourtant m'en expliquer, et au risque de ne pas pouvoir me faire
comprendre sur mes intentions : je ne suis ni raciste (donc pas
antisémite !) ni négationnisme, Faurisson est ici
cité pour être abordé par un Juif certes repenti,
mais d'origine juive, sur l'acharnement et la violence physique
exercés sur un historien qui, comme tout historien, est le
révisionniste de l'Histoire (c'est la définition même
de ce qu'est un bon historien). Ceux qui pensent à mal prennent
ceci pour du négationnisme qui effectivement serait falsifier
l'Histoire avec de fausses analyses, et là oui, je condamnerais
moi-même avec virulence cet historien déjà banni
par décision politique. La loi Gayssot est une infamie malgré
les bonnes intentions initiales, car lutter contre la racisme est
un devoir fondamental en société, elle l'est très
sûrement car une interdiction de penser par soi-même
est la meilleure manière de gonfler les théories conspirationnistes,
dont le complot juif auquel je ne crois pas. Ce que je suis en train
de dire, - c'est qu'une loi "liberticide" de ce genre
ne peut que favoriser encore plus l'antisémitisme ! Une autre
stupidité formelle selon moi - car je pense qu'elle aura
l'effet diamétralement opposé - sera la convention
signée entre l’Éducation nationale et la LICRA
: « Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation
nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
et Alain Jakubowicz, président de la LICRA, ont renouvelé pour
trois ans le partenariat liant la LICRA au ministère de l’Éducation
nationale. La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est une
des missions fondamentales de l’École, réaffirmée dans la loi de
refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013 et dans
le cadre de la grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de
la République à la suite des attentats parisiens des 7, 8 et 9
janvier dernier. La nouvelle convention engage la LICRA dans les
mesures de responsabilisation des élèves, dont la ministre a
annoncé le développement, afin de mieux les éduquer à la gravité
des comportements xénophobes. Elle implique également la LICRA dans
la "formation des formateurs" ainsi que dans la formation
initiale et continue des enseignants et des équipes pédagogiques ».
En dehors de l'aspect stalinien de la chose, ce sera faire s'opposer
encore plus les communautés (arabe et juive), - en donnant
aux parents et enfants le sentiment que les Juifs tiennent les commandes
de l'appareil d'État. Il est difficile d'accorder une quelconque
confiance à un Pouvoir qui n'hésite pas une seconde
à faire accuser d'apologie d'actes de terrorisme un humoriste,
quand il s'agit d'une ironie mordante qui consiste à
dire que puisque les idéaux républicains se sont imposés
par la Terreur de la guillotine et les massacres (génocide
vendéen), hé bien les décapitations par les
terroristes sont le signe d'un progrès. Il faut être
borné pour ne pas saisir que Dieudonné accuse l'Occident
esclavagiste, et malhonnête pour le voir encenser
la barbarie, car si Dieudonné*
fait ici effectivement l'apologie d'actes de terrorisme, cela signifie
qu'il acclame en même temps la Terreur, l'esclavagisme et
les décapitations des noirs en Afrique. Débile.
La France est donc devenue ce troupeau de moutons du Je suis Charlie,
et Dieudonné la bête immonde ! Ce qui est remarquable,
pour juger de l'abrutissement et de la soumission intellectuelle
en France, - c'est de constater que la liberté d'expression
(la vraie et non celle débile, orchestrée et
canalisée du Je suis Charlie) serait plus vive en Israël,
comme en témoigne l'actrice israélienne Natali Cohen Vaxberg*
qui tourna une vidéo devant le mémorial de la Shoah (à
Jérusalem), où elle personnifie la Shoah en affirmant
que celle-ci était "la meilleure des choses arrivée aux Israéliens
-
puisqu’elle leur permettait d’avoir un État et d’opprimer les
Palestiniens" ! Antisioniste et juive, certainement antisémite
pour Manuel Valls, elle alla jusqu'à déféquer sur le
drapeau israélien ! Faut-il rappeler qu'être juif est l'appartenance
à une religion (la croyance qui s'oppose à la laïcité), que
les Arabes sont tout autant que les Juifs des sémites, qu'être juif
ne désigne pas l'appartenance à une race, mais à
une communauté, et sa Tradition récupérée
pour la création d'un État. Voici une analyse qui
me semble biaisée, et bien que consensuelle, sur le blog
de Dominique Jordan : « Sémite et antisémitisme ; deux
définitions qui n'ont rien en commun (ou presque) (…) Mais deux
définitions ayant la même racine commune, tel le sémitisme ne veut
pas dire que cela concerne tout les sémites en tant que tel. Comme
c'est le cas pour l'antisémitisme. Toujours selon Le petit
Larousse, la définition d'antisémitisme est : une doctrine
ou attitude d'hostilité systématique à l'égard des juifs. Il
était bon de remettre le sens des ces définitions à jour.
L'antisémitisme concerne bien et seulement des attitudes anti-juives
(…) Après le négationnisme de la Shoa; voici le négationnisme de
l'antisémitisme (…) God bless israël et les juifs du monde entier
contre leurs ennemis de toujours ».
"Contre
leurs ennemis de toujours"
? Je ne me sens pas concerné, car j'ai plutôt de la
sympathie pour la communauté juive, qui est globalement très
cultivée.
*
La Parabole d’Esther de Gilad Atzmon : « Alors que, par le
passé, un "antisémite" était quelqu’un qui haïssait les
juifs, de nos jours, c’est l’inverse : un antisémite, c’est
quelqu’un que les juifs haïssent »,
puis Jonathan Moadab : « De la campagne de diabolisation
concernant la Parabole d’Esther, la tribune qui m’a le plus outré
n’est autre que celle de Dominique Vidal (…) Sa technique est
simple. Procéder à une accumulation de citations sorties de leur
contexte, dont le caractère provocant est utilisé pour démontrer
la thèse suivante : Gilad Atzmon ferait preuve d'un "antijudaïsme
primaire", visant "les juifs et le judaïsme en
général" (...) Plutôt que de me borner à commenter point
par point son argumentation fallacieuse, je ne ferais qu’effectuer
le même type d’exercice auquel il s’est adonné : extraire
quelques citations du livre de Gilad Atzmon. A la lecture de
celles-ci, il apparaît comme évident que les contradicteurs
d’Atzmon, qui le qualifient "d’antisémite"
semblent soit atteint d’une dissonance cognitive aigüe, soit
d’une mauvaise foi intellectuelle incurable
». Mais pour une fois, je vais prendre
la défense de Caroline Fourest, car je considère que
le politiquement correct peut faire des ravages, comme celui chez
Sky News : https://www.youtube.com/watch?v=-m3SASAKDTc.
Si je ne suis pas Charlie, - c'est, et bien davantage que d'être
en conformité avec mes goûts, pour la question
de géopolitique, de politique intérieure (la récupération
de la peur) et de massification de la société,
mais ce n'est pas pour tomber dans l'excès inverse de l'aspect
moral ou du respect hypocrite des communautarismes. Si je suis contre
le "mariage pour tous", c'est à cause des enfants
et de la déconstruction de la famille à laquelle je
ne suis pas seulement attaché, mais qui fut le fondement
de notre société ! Des caricatures offensent les croyants
qui pourraient ne point les regarder, il faut avoir un esprit primaire
pour croire une seconde que des dessins scatophiles offensent Dieu.
Je ne crois donc ni au blasphème (sous toutes ses formes,
et jusqu'à la Shoah dénoncée par Éric Zemmour :
"Moquer la Shoah est devenu
blasphématoire" !) ni
au crime pour apostasie en Islam, mais pas davantage à la
laïcité religieuse ou à la vertu du Je suis Charlie.
Je crois à la bêtise qui est universellement partagée.
Le processus par lequel la démocratie est devenue l'hyper-démocratie
est la rupture avec elle-même et le peuple. Citons Pierre Le Vigan : «
Une société suppose des règles de
civilité. Et ce sont ces règles qui rendent possible le droit, et
la démocratie, en d’autres termes un code raisonné des
affrontements politiques. La civilité, c’est le dépassement des
préjugés, des tribus, des égoïsmes. C’est un horizon commun
donc une culture commune. Disons le mot : ce sont des mœurs
communes. Or à quoi assistons-nous ? À la réduction de la
démocratie à des procédures, à des droits sociaux déconnectés
des usages culturels de notre pays », Michel Maffesoli :
« L’époque actuelle est je crois nimbée d’une sorte de
"moraline", ou moralisme médiatique. Les
bien-pensants, dont par exemple Mme Taubira est une représentante,
se définissent comme les gardiens d’une certaine morale et jugent
leur prochain en fonction d’elle uniquement. Ils définissent le "devoir-être", en pensant ce que doit être le monde,
d’une manière idéologique. Au contraire, l’attitude plus
saine serait non pas de penser et d’agir en fonction de ce que
devrait être le monde mais à partir de ce qu’il est. En un sens,
je suis plus proche de Machiavel. Plenel, Macé-Scaron, Fourest ou
Attali, chacun dans leur genre, ont cette caractéristique commune de
croire qu’ils peuvent orienter le monde selon leur propre vue. De
même, ils font preuve d’une remarquable intolérance à tout
propos qui n’irait pas dans leur sens (…) Par exemple, ils
n’acceptent que le cadre dit "Républicain", ne
parlent que de "citoyen" et de "Démocratie",
concepts auxquels je ne crois plus vraiment. Tenir un discours
différent, affronter les tabous d’aujourd’hui, en clair ne
serait-ce qu’essayer de penser différemment, c’est immédiatement
être suspecté de "dérapage"
». Concernant la rupture, notre démocratie en est
la cause ontologique selon une perception guénonienne : quantification
et manipulation ; on décèle cette quantification dans
le partage du savoir, Michel Maffesoli pour finir : « Le point de départ du conformisme idéologique est avant
tout véhiculé par les universitaires. Leur conformisme se diffuse
ensuite à la sphère médiatique, qui contamine et contraint la
sphère politique. Les hauts fonctionnaires issus de l’ENA sont
eux-mêmes des vecteurs de diffusion de la bien-pensance, de manière
concrète mais anonyme ».
*
France info : « Le parquet de
Paris vient d'ouvrir une nouvelle enquête préliminaire contre
l'humoriste. En cause, sa dernière vidéo, "feu Foley", où
il explique (il faudrait peut-être expliquer aux journalistes qu'il
s'agit d'humour noir) que la décapitation du journaliste "symbolise le
progrès, l'accès à la civilisation". L'enquête a été
confiée à la brigade de répression de la délinquance aux
personnes. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire
pour "apologie d'actes de terrorisme", à la suite de sa
dernière vidéo sur Internet, intitulée "feu Foley" - il
y est largement question de la décapitation du journaliste
américain, tué par les djihadistes de l'État islamique ».
Plus de quoi rire quand on découvre, aujourd'hui, que des enfants de
huit ans sont désormais entendus par la Police pour "apologie
d'actes de terrorisme" (à Nice). Sur la "minute de silence obligatoire",
cette instrumentalisation dictatoriale est obscène car Charlie
Hebdo connaissait les risques encourus à déféquer
sans cesse sur les musulmans les moins évolués, sans
que ce soit un jugement moral, mais un fait !
*
The Promised Cake
: https://www.youtube.com/watch?v=_mYS1zgjkew.
Et remarquez comme cela correspond avec la démarche de Benyamin Netanyahou,
en France, - qui consiste à inciter les Juifs de France à retourner
chez eux en Israël, pour occuper les territoires qui le deviennent
(probablement favoriser l'émergence du Grand Israël).
Le racisme tout comme l'antisémitisme, pas davantage que
le négationnisme de la Shoah, ne rentrent en ligne de compte
ici. Il s'agit pour l'actrice trash (provocatrice au delà
des limites morales admises) de provoquer pour dénoncer
les agissements racistes du Régime israélien d'extrême
droite (son point de vue). Là-bas c'est de l'antisionisme,
en France ce serait de l'antisémitisme. C'est le signe qu'il
règne en France la terreur intellectuelle de 1793 et qui
consiste - sous couvert de lutte bien légitime contre
le racisme - à mener une "chasse aux sorcières"
contre toute pensée politique dissidente. Selon cette perspective,
la stupidité de la Masse est instrumentalisée et
l'antisémitisme fort utile ! J'espère vraiment
me tromper. Il serait choquant pour l'intelligence que l'État israélien
soit le seul au Monde que l'on ne puisse critiquer sans se faire
accuser de racisme et de négationnisme ! Ou faut-il en conclure
qu'au peuple élu par Dieu correspond un État au dessus
de tous les autres, rappelant une analyse célèbre
du général de Gaulle ? C'est cette attitude dominatrice
qui génère un antisémitisme, qui
1)
incite en retour les Juifs de France (Français juifs) à
émigrer, et 2) permet
au Gouvernement de Manuel Valls de combler l'échec économique
avec des actions liberticides. Voilà donc ce que j'avais
à dire, je ne suis pas davantage raciste qu'antisémite,
ou négationniste, ma pensée ne diffère pas
de
cette logique, il ne s'agit pas d'un antisémitisme déguisé,
mais de l'exercice de la liberté de pensée au "pays
des droits de l'homme". Mais je n'en dirais pas autant de mes détracteurs
éventuels et sur leurs réelles motivations. Quand
Jean-Luc Mélenchon s'en prend au communautarisme juif (« Je voudrais dire au CRIF que ça
commence à bien faire les accusations d'antisémitisme ! »
: https://www.youtube.com/watch?v=G6yRDhkQfmU),
voici la réponse "modérée" du CRIF
(Gil Taieb)
: « J'ai entendu Merdelenchon ce matin. Il a vomi sa
haine anti-Israël. Il a hurlé sa haine contre les institutions
juives. Il a vociféré sa détestation du soutien de la communauté
juive à la cause d’Israël (…) Je veux lui dire que ses mots
sont ceux d’un ennemi de la Paix, d’un antisémite, d’un
destructeur du pacte républicain, d’un fasciste populiste prêt à
tout pour exister et d’un ennemi de la France (…) Je veux lui dire que je
l’emmerde ! ».
Mélenchon antisémite et fasciste ? V'la aut'chose
!!! Et ce sont ces gens du CRIF qui seront désormais chargés
d'enseigner la lutte contre l'antisémitisme, et dans les
écoles de la République ! Et en effet, Najat Vallaud-Belkacem signera le 29 janvier la
convention avec
la LICRA pour "la responsabilisation des élèves" et
la "formation des enseignants" (100 Mots pour se comprendre contre le Racisme et l’Antisémitisme).
Si J.-L. Mélenchon est un antisémite et un fasciste (et ne riez
pas !) et ce message distillé dans la tête des enfants,
tous ceux qui ne cautionnent pas aveuglément la politique
israélienne seront désignés comme des antisémites
ou fascistes notoires ! Ceux qui pensaient encore que la Laïcité
garantit la neutralité, risquent fort de découvrir
la réalité à leurs dépends. Certains
parmi les fascistes de France, en sommeil, risquent d'y voir l'instrumentalisation
de l'antiracisme (et du racisme) à seule fin de fabriquer
à la chaîne de jeunes pro-israéliens. La rage
inouïe à l'encontre de J.-L. Mélenchon et cette
violence du verbe semblent symptomatiques de
la part de personnes dominées par la haine et la suffisance
; serait-ce l'étape succédant à la déconstruction
par l'école des obscurantistes valeurs chrétiennes
(écoutons Vincent
Peillon : http://www.dailymotion.com/video/x704hn_la-revolution-fr-n-est-pas-terminee)
? Voici maintenant ce qui peut être considéré
pour J. L. Mélenchon comme une ou l'épreuve ultime
de rattrapage pour ne pas avoir à subir le bannissement médiatique
:
http://www.dailymotion.com/video/x2g518v_jean-luc-melenchon-dieudonne-le-contraire-de-charlie-hebdo_webcam#from=embediframe.
10
janvier
2015 : Boucherie
horrible à Charlie Hebdo.
Le symbole est fort, en s'attaquant à des pacifistes et des
humoristes "sympathiques", on heurte les Français.
Les
raisons pour lesquelles
"JE
NE
SUIS PAS
CHARLIE"
A)
"Si l'on n'est pas Charlie, c'est donc que l'on
fait l'apologie du terrorisme" : la traque*
aux derniers esprits libres a déjà
commencé !
(Paul-Éric Blanrue : «
On a commencé
par nous défendre de nous exprimer. Puis on a tenté de nous
interdire de rire. Maintenant il nous est ordonné de pleurer »)
*
Nathalie Saint-Cricq : "Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie
!" : https://www.youtube.com/watch?v=qc03SlaK_KA.
B)
Cependant,
François Hollande : «
la France a des
principes, des valeurs, et ces valeurs c'est notamment la liberté
d'expression ».
(Et hier, c'était
en 2009, François Hollande sur les dérives du terrorisme : http://www.dailymotion.com/)
Forçons
légèrement le trait (au risque de trop en faire) :
Je
profite de pouvoir encore m'exprimer à mes risques et périls,
avant qu'une loi française interdise définitivement
de ne pas être Charlie, pour convier à penser que la
manifestation du Je suis Charlie servait d'une part à augmenter
pour l'instrumentaliser le choc des civilisations, et de l'autre à
faire accepter, et par la peur, les nouvelles lois liberticides
! Soutenir ainsi Charlie en descendant dans la rue, c'est tout à
la fois stigmatiser la communauté musulmane et prétendre
défendre la liberté d'expression alors que celle-ci
s'arrête à la critique de la politique israélienne*,
deux poids et deux mesures qui en disent long sur la stupidité
ambiante : ce peuple ahuri se laisse museler sans en prendre conscience.
*
Discours de Manuel Valls
en 2006 : « Nous devons être aux côtés de ceux qui, en Israël, luttent
pour la paix et le dialogue avec les Palestiniens (...) Les Palestiniens vivent cette situation qui est révoltante par,
notamment, la destruction volontaire de l’Autorité Palestinienne,
la répression terrible et son cortège de morts, l’occupation et
la destruction des villes, des villages, des maisons, la poursuite de
la colonisation qui viole le droit international et qui effectivement
ne s’est jamais arrêtée, le chômage, la misère sociale et
sanitaire que vivent les Palestiniens. On veut détruire les
infrastructures, la mémoire, le futur de ce peuple. Cela est
inacceptable et nécessite la mobilisation de toute la communauté
internationale (…) Oui, chers amis, oui Leïla, nous devons faire
la démonstration de notre volonté inébranlable pour que le peuple
palestinien, à travers notre mobilisation, retrouve le chemin de
l’Histoire » (source : CERCLE DES VOLONTAIRES). En 2014, la rhétorique
va différer sensiblement, comme en témoigne le discours
au Trocadéro du 19 mars : « Cet
antisémitisme, et c'est la nouveauté, se nourrit de la haine
d'Israël. Il se nourrit de l'antisionisme (...) Parce que l'antisionisme, c'est la porte ouverte à
l'antisémitisme. Parce que la mise en cause de l'Etat d'Israël ... basée sur l'antisionisme, c'est l'antisémitisme
d'aujourd'hui. C'est pour cela qu'il faut être d'une très grande
détermination (...) Nous devons faire corps pour combattre
cet antisémitisme nouveau, qui se nourrit de l'antisionisme, qui se
déverse sur la toile et sur l'Internet. Il nous faut réfléchir,
il nous faut travailler, il faut si c'est nécessaire, légiférer
». La "volonté inébranlable pour le
peuple palestinien" s'est métamorphosée en "très
grande détermination pour Israël" et contre l'antisionisme
(en 2008 à Évry
: http://www.dailymotion.com/video/x51tn0_un-olivier-pour-la-paix_news#from=embediframe).
Tout
ce qui se déroule en France depuis quelque temps n'est pas
seulement inquiétant, c'est d'une gravité extrême
!
L'heure est grave, c'est au nom même de la Liberté
que le Pouvoir pratique une nouvelle forme de totalitarisme ou la
violence totalitaire (la logique de la domination) annoncée
par Michel Maffesoli. La Sorbonne sera-t-elle prochainement assiégée
par les forces de l'ordre, pour déloger le terrorisme de
la pensée libre qui subsisterait ? Pour ne pas s'être pliés à la minute de silence, des fonctionnaires sont suspendus et
l'un d'eux
sous le coup d'une plainte pour "apologie du terrorisme" après
avoir jugé "compréhensible" l'acte meurtrier des frères Kouachi.
Martine Aubry : « L'un d'entre eux a fait l'apologie du
terrorisme ». Commentaire d'un internaute non encore
muté ou transformé en zombie : « Faute grave ... et puis quoi encore.
Il est temps de se réveiller, demain on vous tatoue un code-barres
sur la nuque » (il n'est cependant pas question de code-barres, mais
de puces RFID). Je devrais faire attention
à ne pas écrire que les caricatures "offensent" les
musulmans, ou ne pas relever une "causalité", si je ne veux
pas être désigné. Ces élites politiques qui marient les
sexes entre eux, qui semblent tout ignorer du passé de la Crimée
et qui paraissent soumis
eux-mêmes, veulent d'autant terrasser la dignité des derniers hommes libres
que la contemplation de celle-ci leur renvoie le reflet inversé de leur
propre médiocrité ! Bien au delà du danger réel, une
instrumentalisation politique du terrorisme, qu'évoquait
en 2009 François Hollande, ainsi qu'une
gestion de la peur (d'où le regain de popularité),
sont les méthodes d'asservissement et ce jusque dans l'école
(rêve maçonnique de Vincent Peillon si proche du GODF).
Le Figaro : « La ministre de l'Education nationale
reçoit ce lundi successivement tous les acteurs du monde éducatif
(syndicats d'enseignants, d'élèves et de parents) pour trouver une
réponse aux refus de certains élèves de participer à la minute de
silence en hommage aux victimes des attentats la semaine dernière ».
Mais à moins de vouloir faire des "automates" avec la conscience de la
machine,
peut-être leur ficher la paix ? Najat Vallaud-Belkacem : «
Au-delà des actions
immédiates menées et de l'exceptionnelle mobilisation de l'ensemble
de la communauté éducative et universitaire, la ministre souhaite,
avec les services du ministère, amplifier cette mobilisation à
moyen et long terme car l'école de la République a parmi ses
principales missions de faire vivre les valeurs de Liberté,
d'Égalité et de Fraternité ». Commentaires d'internautes :
« En les accueillant tous sans aucune discrimination … oui,
mais pas pour en faire des clones, ni des moutons bien soumis ! Cette
affaire commence à bien faire ! (…) C'était donc, en réalité,
un acte d'allégeance au Pouvoir. On est libre de s'exprimer à
condition d'exprimer le point de vue de la majorité ». Je
rajouterai qu'une majorité n'a elle-même pas de point de vue,
ce dernier est une aptitude personnelle qui s'acquière et ne se
transmet pas. Je crains que l'asservissement mental n'en soit qu'à
son début pour fabriquer des petits républicains.
Il s'agit ensuite de rendre
à notre tour enfin "compréhensible" la transformation
par le Pouvoir de l'attentat en mythe, en croyance, finalement
en dogme, c'est-à-dire la récupération
politique d'une peur collective que l'attentat
ciblé a su provoquer. La laïcité contre le choc
des civilisations, c'est le droit-de-l'hommisme et la doctrine
de la guerre juste à un moment particulier de notre
Histoire qui est celui l'unipolarisation du Monde, monde
unipolaire décrié par Aymeric Chauprade* et
contre lequel résiste la Russie. Charlie Hebdo reçoit l'aval du Pouvoir pour continuer à stigmatiser la communauté
musulmane et Dieudonné finirait en prison. L'origine du choix,
car il s'agit véritablement d'un choix stratégique
qui ne passe pas par les urnes, n'est pas un mystère, il
convient de remonter à l'époque où la CIA fabriquait
les terroristes en Afghanistan. Pour Leonide Chebarchine,
ancien directeur adjoint du KGB, Al-Qaida fut la création des
États-Unis et Ben Laden un agent de la CIA. Nafeez Mosaddeq Ahmed (dans
New
Internationalist) : « Il fut un temps où la CIA
entraînait, finançait et soutenait Oussama ben Laden et ses réseaux
de moudjahidines en Afghanistan pour repousser l’invasion
soviétique. Après la fin de la Guerre froide, ben Laden se retourna
contre l'Occident et on n’eut plus jamais recours à ses
services. Ses attaques insistantes contre nous pendant plus d’une
décade, culminant avec le 11 Septembre, nous conduisirent à
répliquer, en menant la "Guerre contre la Terreur".
Voilà pour l’histoire officielle. Mais cette histoire est fausse.
Non seulement les services de renseignement occidentaux continuèrent
de renforcer les réseaux islamistes extrémistes et les groupes
terroristes liés à al-Qaïda après la Guerre froide, mais ils
poursuivirent cette politique même après le 11 Septembre ».
C'est à ce moment particulier du propos que la minute de
silence imposée aux enfants prend son sens, car on ne
peut pas imposer un recueillement, il est sincère ou il n'est
pas. C'est un conditionnement qui consiste à imprimer
le choc des civilisations dans des cerveaux n'ayant pas encore atteint
l'âge de l'esprit critique (la pire forme de dictature).
Quant à la terreur intellectuelle en France, une des manières de museler était
l'accusation dévastatrice d'antisémitisme ; un nouveau cap est franchi avec l'apologie
du terrorisme. Mais citons Leonid Ivashov : « Le terrorisme international actuel est un
phénomène qui combine l’emploi de la terreur par des structures
politiques étatiques et non étatiques comme moyen d’atteindre ses
objectifs politiques par la voie de l'intimidation, par la
déstabilisation sociale et psychologique de la population ».
N'en doutons plus, la minute de silence joue le jeu mortifère
du terrorisme qu'elle dénonce.
* Aymeric Chauprade : « C’est en
effet en acceptant l’existence des civilisations, leur droit à
survivre, à se protéger contre l’utopie mondialiste qui cherche à
les dissoudre pour former un village global gouverné par une
oligarchie mondialisée, que l’on pourra créer les conditions de
l’équilibre entre les civilisations. Pendant que les États-Unis
et leurs affidés projettent leur puissance partout dans le monde,
nos gouvernants endorment les peuples en Europe et leur font croire
que la puissance est en arrière de l’Histoire. Ce n’est
évidemment pas le cas et l’affaire de l’espionnage américain en
France, qui ne surprend que ceux qui ne veulent pas voir la réalité
en face, est un nouvel avatar de cette guerre sournoise entre les
peuples et les civilisations » Aymeric Chauprade a l'analyse
du Monde unipolaire proche de la définition soralienne de
l'Empire, la rupture déjà consommée - et semble-t-il
irréductible entre les deux hommes - tient essentiellement au fait que
le premier accuse Soral d'entretenir une fixation sur le
sionisme ("s'adressant à la racaille de banlieue"), et le second d'avoir cette
vision islamophobe qui fait considérer que l'islam n'a pas pour vocation à s'intégrer en
France (choc des civilisations). LOUIS LORPHELIN (sur Média-Presse) :
« Disons-le tout net, je ne crois pas à la version officielle
que les médias nous présentent en boucle ad nauseam (…) Mon
hypothèse est la suivante : la République française est en danger.
Le FN est aux portes du pouvoir, la France conservatrice s’est
réveillée au Printemps 2013, la dissidence se porte mieux que
jamais sur Internet. Il fallait mettre un coup d’arrêt à tout ça,
et vite (…) Choc émotionnel garanti parmi la population française.
La capacité de raisonnement, déjà bien atteinte par quarante ans
de conditionnement magnifiquement analysé par Zemmour dans son
Suicide français, vient d’être achevée (…) Nous sommes tous
sommés d'être des Charlie, sauf les salauds, bien entendu (…)
But de l’opération : Légitimer un État policier et renforcer une
république dont les valeurs sont atteintes de plus en plus chaque
jour (cf. les pleurnicheries récentes du Grand Orient de France).
Rappelons que la sacro-sainte lutte contre le terrorisme vient de
justifier le passage d’une loi votée juste avant Noël renforçant
la surveillance du net, livrant sans contrôle la messagerie de
chacun (…) L’islam est un danger pour l’Occident, mais pas pour
les mêmes raisons que nous, catholiques et patriotes, évoquons. Les
musulmans sont antisionistes, anti droits-de-l’Hommiste, et
anti-droits des homosexuels. Leur nombre de plus en plus important
sur le territoire finit par poser problème, remettant de plus en
plus en cause le mode de vie hédoniste, consumériste et
matérialiste, de notre société libérale-libertaire. Or les
catholiques aussi sont contre tous les points évoqués, ainsi que ce
mode de vie décadent faisant primer l’économie sur l’humain (…)
Nul doute que les républicains soucieux de préserver leur mode de
vie se retourneront contre les catholiques et autres dissidents une
fois que l’islam se sera soumis au nouvel ordre mondial ou mis hors
d’état de nuire » (http://www.medias-presse.info/).
Et Alain Soral : « Un coup d’État
policier, profitant de l’immense émotion qu’ont suscitée en
France les derniers attentats, pour museler illégalement un opposant
au régime (…) Par l’obscénité que constitue l’arrestation
d’un comique métis populaire et talentueux, pour une phrase, au
moment même où l’on prétend mener un combat sans concession pour
la liberté d’expression, cette opération policière, politique et
médiatique nous place effectivement face à une réelle opération
de terreur (…) Je rappelle en outre que les trois terroristes
supposés ayant été promptement mis à mort, comme dans toutes les
opérations du même ordre manipulant des petits délinquants au profil identique, nous
sommes donc obligés de croire sur parole la version officielle
véhiculée par les médias de masse, quand une volonté authentique
de démantèlement des réseaux islamistes aurait dû conduire nos
forces spéciales – qui en ont largement les moyens – à tout
faire pour les prendre vivant, afin de les faire parler ».
Stigmatiser
la religion musulmane, par le biais de Charlie Hebdo, n'a pas pour
finalité d'éveiller la France au risque encouru de
"grand
remplacement"*
(celui chez R.
Camus, ou A. Chauprade ayant cru qu'il pouvait concilier politique
et géopolitique - au grand dam de Marine Le Pen) ni même
de lutter contre les actes terroristes (car cela les favorisera,
et notez que j'utilise le verbe "favoriser" et non celui
"encourager", faisant la distinction entre les instigateurs
et les exécutants). Il s'agit d'attiser la haine de part et d'autre pour
la question de domination et de privation des libertés, toujours
avec cette compréhension d'un monde unipolaire américain
(depuis le 11 septembre), aussi d'instrumentaliser la minute de silence à l'école, qui,
loin d'être l'hommage rendu aux victimes de la barbarie, est un venin islamophobe de
la même veine que la "religion
laïque" de Vincent Peillon à l'encontre des valeurs du christianisme : « On ne peut pas faire une
révolution uniquement dans la matière, il faut la faire dans les
esprits. Or on a fait la révolution essentiellement politique, mais
pas la révolution morale et spirituelle. Et donc on a laissé le
moral et le spirituel à l'Église catholique. Donc il faut remplacer
ça (…) On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la
religion catholique. Comme on ne peut pas non plus acclimater le
protestantisme en France comme on l’a fait dans d’autres
démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette
religion républicaine, qui doit accompagner la révolution
matérielle, mais qui est la révolution spirituelle, c’est la
laïcité ». La République qui est ainsi nommée
par le ministre comme une religion, est une pensée et une
manière de vivre ensemble particulière (un fait
de civilisation, et en l'occurrence celle matérialiste).
Celle-ci n'a pas pour vocation à intégrer ou à
assimiler les autres croyances, mais à s'y substituer de
manière univoque et exclusive. Dit plus simplement, le chaos
par la déconstruction sert ici l'hyperdémocratisme,
et la gouvernance globale dans le Monde, sachant que cette hyperdémocratie
se soumet à la globalisation qui en retour déclenche
les guerres au nom de son droit-de-l'hommisme.
*
Sur la liberté de la France et l'effet final recherché
(arrêter le changement de population), A. Chauprade : https://www.youtube.com/watch?v=TXZfbn2BhRM#t=512.
Dans l'Antiquité, la religion fut
la désignation des traditions, des coutumes et différents cultes d'un peuple,
d'une cité. Ensuite, le mot désigna la nature divine supérieure,
l'ineffable que la Raison ne saurait appréhender
véritablement, si ce n'est avec - non pas une dialectique de la
Raison - mais l'analogie* thomiste de l'être qui finit ici
par faire se concrétiser, et en Occident, notre Humanisme. Le terme
religieux chez Peillon rappelle le
sens donné par Cicéron, si ce n'est qu'en est arrachée la
considération métaphysique et initiatique (celle ésotérique
qui dans la ritualisation exotérique diffère du culte lui-même), quand les symboles
maçonniques (opératifs dans les loges d'Angleterre et d'Écosse)
devinrent quant à eux une sorte de folklore (une controverse
d'ordre doctrinal sépara Schuon et Guénon - le premier estimant que
les sacrements chrétiens sont des
initiations). C'est bien la signature du GODF qui a renoncé en 1877 à Dieu et à l’immortalité de l’âme
(contrairement aux
francs-maçons britanniques ou américains). La religion
républicaine qui entend non pas mettre à égalité les religions,
au sens premier de la laïcité, mais les remplacer, ne
manifeste aucune des profondeurs métaphysiques ni le sens caché
du symbolisme. La
religiosité concerne le développement de la
personnalité dans la plénitude verticale, mais le démocratisme réduit l'être à
la somme des individus dont il tire force et légitimité, aspect
mis en exergue avec la volonté irréductiblement antinomique
de fabriquer l'Islam "républicain" (http://blogs.mediapart.fr/b).
S'il est encore sensé de dire que le phénomène
religieux est par maints égards un abrutissement de masse
(comme la lecture littéraliste du sunnisme), que dire de
notre société moderne ? Guy Debord : « Toute la vie des
sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de
production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles.
Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une
représentation ».
* Trois Thèses ontologiques
qui me conviennent parfaitement : « L'acte, parce qu'il est
perfection, n'est limité que par la puissance, qui est une capacité
de perfection. Par conséquent, dans l'ordre où l'acte est pur, il
ne peut être qu'illimité et unique ; là où il est fini et
multiple, il entre en véritable composition avec la puissance (…)
C'est pourquoi dans la raison absolue de l'être même, Dieu seul
subsiste, seul entièrement simple ; toutes les autres choses qui
participent à l'être ont une nature qui restreint l'être, et sont
constituées d'essence et d'existence, comme principes réellement
distincts (…) L'être se dit de Dieu et des créatures, non pas
d'une manière univoque ni d'une manière purement équivoque, mais
d'une manière analogue, d'une analogie à la fois d'attribution et
de proportionnalité » (1914).
Enfin, Jean-Michel Longneaux : «
Lorsqu'une
communauté a été ébranlée au point de se sentir menacée dans
ses propres fondements, elle éprouve le besoin de resserrer les
rangs, de partager un même sentiment d'appartenance pour revendiquer
son droit à l'existence. C'est à ce réflexe de survie et de
réassurance pour le moins légitime que l'on a assisté ces derniers
jours, à travers des rassemblements spontanés et des marches
organisées. Mais les émotions partagées se traduisent
malheureusement en slogans consternants qui visent à donner bonne
conscience. Nous réaffirmons notre unité en dénonçant la
barbarie. Et du même coup, nous nous rangeons dans le camp des
"civilisés" ». Oui et les civilisés que nous sommes
laissons mourir de faim 36 millions d'êtres humains dans le Monde
chaque année (et l'empêcher coûterait si peu !), nous
participâmes à l'embargo contre l'Irak laissant mourir plus
d'un million d'enfants, ce qui me fera écrire ci-dessous que je ressens l'ampleur populaire du "Je suis Charlie"
comme quelque chose de foncièrement obscène, tout
comme la récupération politique et dogmatique, sachant qu'il s'agit
non pas de la liberté d'opinion (d'ailleurs galvaudée ou écrasée en France),
mais d'une peur confuse et irrationnelle, et d'un sentiment
ethnocentrique.
Pour rire, François Hollande en 2009, sur le terrorisme
inventé : http://www.dailymotion.com/video/x81fnm_pour-hollande-le-gouvernement-inven_news?start=107.
Encore
plus obscène
que les dessins de Charlie Hebdo, ce peuple de France du "Je
suis Charlie" :
Préambule : quelques citations et des analyses comme point de départ pour la réflexion, ou : "à qui profite le crime ?", les tenants et aboutissants. Il semblerait que l'un des objectifs du terrorisme, et je parle bien entendu de ceux qui tirent les ficelles, non des exécutants plongés dans la débilité d'un intégrisme religieux (objectif qui consiste à répandre la terreur, à augmenter la rupture sociétale, à faire taire la vraie dissidence, et jusqu'à faire accuser un humoriste d'apologie d'actes terroristes), ait atteint son but avec l'attentat contre Charlie Hebdo. La marche républicaine du débile Je suis Charlie doit être comprise comme une réussite du terrorisme international dans le cadre des actions géopolitiques globales. Et mieux que l'attentat lui-même, elle est notre 11 septembre qui, parce qu'elle obtient l'assentiment de masse, va autoriser le Patriot Act français, son cortège d'arrestations, de condamnations sans jugement, de propagande, peut-être même d'exécutions sommaires, et de torture. Cette marche est le signe de la soumission de tout un peuple, la liberté d'expression de Charlie Hebdo est confondue avec celle de pensée. S'il me fallait choisir un texte court pour montrer du doigt ce qu'est réellement le terrorisme et sa finalité, je citerais Leonid Ivashov (chef d'état-major des armées russes & "vice president of the Academy on Geopolitical Affairs") : "Le terrorisme n’est pas un sujet indépendant de la politique mondiale mais simplement un instrument, un moyen d’instaurer un monde unipolaire ayant un seul centre de direction globale, un expédient pour effacer les frontières nationales des États et instaurer la domination d’une nouvelle élite mondiale (...) Le terrorisme international actuel est un phénomène qui combine l’emploi de la terreur par des structures politiques étatiques et non étatiques comme moyen d’atteindre ses objectifs politiques par la voie de l’intimidation, par la déstabilisation sociale et psychologique de la population, par l’écrasement de la volonté de résister des organes du pouvoir et la création des conditions propices à la manipulation de la politique de l’État et de la conduite de ses citoyens. Le terrorisme est l’instrument d'une guerre d’un nouveau type. Simultanément, le terrorisme international, en accord avec les médias, devient le système de gestion des processus globaux. C’est précisément la symbiose des médias et de la terreur qui crée les conditions permettant des tournants dans la politique internationale et des modifications de la réalité existante".
Premièrement, cet attentat est odieux et une abomination, comme tout crime de sang. Mais ensuite, c'est uniquement la peur, bien davantage que la défense de la liberté d'expression déjà totalement bafouée en France (accusation constante d'antisémitisme - puisque l'antisémitisme sert les intérêts de l'état hébreu (et rôle de la psychose analysé par Jacob Cohen*), lavage de cerveau particulièrement évident sur France Culture), qui a pu pousser le peuple dans la rue. Je pense que cette peur était la véritable cible de l'attentat (c'est-à-dire œuvrer à faire anticiper une guerre civile, pour la question géopolitique de soumission* de la France qui ne manifeste peut-être pas assez d'empressement ni d'ardeur à soutenir la guerre de conquête du Monde par les Américains, ou à cause de la reconnaissance pourtant si tiède de l'État palestinien et pour une unique question électoraliste) et non le journal lui-même et ses caricatures parfois drôles (et finalement quelquefois assez justes). Les idiots criminels qui croient que le Jihad islamique est la cause juste me paraissent toutefois pas davantage sombrer dans l'abrutissement intégral que la multitude des oies allant manifester, avec ses affects primaires. J'en ai senti tout particulièrement la stupéfiante obscénité au regard des millions de morts que nos interventions du droit-de-l'hommisme* ont perpétré dans le Monde. Sachant que la France a participé aux guerres de conquêtes américaines, elle porte une part de responsabilité morale vis-à-vis des millions de morts (ainsi que du chaos dans lequel sont plongés les pays souverains), aussi de l'effet secondaire du patrimoine archéologique saccagé en Irak. En 2015, les USA dépenseront 1000 milliards de dollars pour la Défense et la guerre (l'armée : 560, le Pentagone : 490), quand il suffirait, et selon George McGovern, de seulement cinq milliards de dollars, et c'est une vraie misère, pour éradiquer la faim dans le Monde cette année. Ce génocide* des pauvres - multitude des cinq millions d'enfants qui meurent de faim (et chaque année !) - cela m'émeut considérablement plus que l'attentat contre Charlie Hebdo qui, finalement, n'avait de cesse et en conscience de stigmatiser, d'injurier les croyants ! Ces cinq millions d'enfants qui meurent de faim, c'est-à-dire presque autant que la Shoah, n'ont aucune part de responsabilité dans leur sort (contrairement à Charlie Hebdo qui stimule volontairement la haine des musulmans). Cette mort silencieuse est le reflet d'une lâcheté* morale, si pour une dizaine de victimes d'un journal la France se mobilise contre l'horreur, il n'y eut aucune manifestation du peuple indigné quand Madeleine Albright assumait la mort de 500.000 enfants irakiens*.
* Malgré
la police de la pensée et la terreur
intellectuelle,
- citons Jacob Cohen : « Israël a
besoin d’un ennemi permanent et le Hamas joue idéalement ce rôle.
La propagande en a fait un mouvement terroriste qui veut détruire
Israël et personne ne relève l'énormité de cette assertion.
Comment un mouvement de quelques milliers de militants sommairement
armés peut-il menacer la cinquième puissance militaire du monde ?
Par ailleurs, faire la guerre au Hamas permet à Israël de souder le
front intérieur et de réveiller les sentiments nationalistes et
patriotiques ».
*
Citons Nicolas Bourgoin (docteur de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales)
: « Union sacrée contre
"la barbarie" sur fond d’islamophobie croissante et
verrouillage des libertés publiques. L’histoire montre que
l’indignation et la peur provoquées par un attentat sont
généralement utilisées par le pouvoir en place pour renforcer le
système de domination et justifier les pires régressions. Elle a
aussi montré que ces bénéfices escomptés ont même conduit
certains États à planifier des attentats sous faux drapeaux. Pour
celui de Charlie Hebdo, les gains attendus sont déjà connus :
préparer l’opinion à de nouvelles guerres et à de nouveaux
sacrifices des libertés publiques (...)
Surfant sur la vague de stupeur et
d’indignation collective provoquée par une agression armée contre
des journalistes, le Gouvernement fait feu de tout bois : appels
à l’unité nationale, surveillance renforcée des citoyens et
mesures liberticides et régressives. Mais cette opération de
communication pourrait avoir une finalité infiniment plus coûteuse
pour les populations qu’un simple resserrement des rangs :
valider le choc des civilisations et de là, justifier une guerre
civile et militaire contre l’Islam. Et pour requérir le soutien
des populations, rien de tel qu’un bon formatage des consciences à
propos de la "menace islamique"
». Cette bonne analyse, qui est celle d'une instrumentalisation sociétale,
n'enlève, selon moi, aucune valeur au bien pertinent "grand
remplacement" chez
Renaud
Camus
(« Oh, c'est très simple : vous
avez un peuple et presque d'un seul coup, en une génération, vous
avez à sa place un ou plusieurs autres peuples »). Le
Pouvoir, selon la politique du "diviser pour mieux régner",
peut tout à la fois combattre l'islamophobie (avec ses tribunaux)
et encourager une vaste entreprise de psychose collective, puisque
les finalités acquises sont divergentes. Dans le premier
cas il s'agira d'appliquer à la lettre l'esprit du droit-de-l'hommisme
(en réalité pacifier la société), et
dans le second d'user de la "société de contrôle"
décortiquée par Michel
Foucault.
Encore une fois, il s'agit du passage subtil de la société
disciplinaire (le monde fermé) à celle de contrôle
(celui ouvert, de la globalisation, donc l'Empire selon A.
Soral)
*
Je ne peux pas m'empêcher de penser que la philosophie "art
de la guerre" (BHL), fomente considérablement plus de terrorisme
que la "réconciliation" (Dieudonné) !
*
Jean Ziegler : « Je me sens
libéré, après huit ans passés comme rapporteur spécial pour le
droit à l'alimentation de l'ONU. Peut-être aussi par mauvaise
conscience… 70 millions de personnes meurent tous les ans dans le
monde, dont la moitié à cause de la faim et de ses conséquences.
Ce massacre est le scandale de notre siècle. C'est le Programme
alimentaire mondial qui le dit : toutes les 5 secondes, un
enfant en dessous de 10 ans meurt de faim ; 37.000 personnes meurent
de faim chaque jour et, sur les 7 milliards de personnes que nous
sommes, presque un milliard sont en permanence sous-alimentés. Ils
n'ont pas de vie sexuelle, pas de travail, ils sont mutilés par la
faim, alors qu'il n'y a plus de manque objectif de nourriture : il y
a un manque d'accès à la nourriture. C'est pour cela que je dit
qu'avec les moyens dont nous disposons, un enfant qui meurt de faim
est un enfant assassiné ».
*
Mais tout autant l'ignorance, l'égoïsme, l'ethnocentrisme
amenant à faire surestimer les droits de l'homme, et le conditionnement
et la bêtise commune plus que tout !
*
Citons : « L'Irak de Saddam Hussein fut soumis à un embargo
drastique de la part des États-Unis et de leurs alliés. La liste de
produits interdits allaient de simples denrées alimentaires à la
quasi totalité des produits pharmaceutiques. On estime qu'entre 1991
et 2003, un million d'enfants irakiens sont morts suite à cet
embargo. Interrogée à ce sujet, la Secrétaire d'État américaine
de l'époque révèle froidement
ce qu'elle pense de la mort de 500.000 enfants » : https://www.youtube.com/watch?v=lbLCY4iHDRE.
Voilà pourquoi Je suis Charlie est obscène.
Je
m'adresse aux imbéciles qui sont descendus dans la rue après
l'attentat contre Charlie Hebdo, qui affichent sur la voiture "Je
suis Charlie", qui se battraient presque pour avoir le dernier
exemplaire du journal. Ce comportement est aussi peu rationnel que
de vouloir faire de la lutte contre l'antisémitisme*
une cause nationale de la France (Mitterrand sur les excuses de
la France : «
C'est l'entretien de la haine et ce n'est pas la haine qui doit
gouverner la France
»),
B.
Cazeneuve appellant à faire de la lutte contre le racisme et
l'antisémitisme une cause nationale (et ou dont ?). Les problèmes
majeurs du Monde actuel sont les guerres intrusives des États-Unis
et cette famine assassinant 36 millions d'êtres humains
chaque année, plus de six fois l'équivalent de la
Shoah (bimestrielle). Comme l'éradication de la faim coûterait
cinq
milliards de dollars et que le budget américain pour la guerre
est de 1000
milliards
de dollars, ne rien faire revient à "cautionner un génocide",
peuple élu ou pas. Le fait alors que tant de gens se sentent
concernés par le meurtre de journalistes ici, et se fichent
éperdument du reste de l'Humanité là-bas, donne
envie de vomir. Il n'est pas étonnant que si peu deviennent
végétariens, comment le fait que les bêtes naissent
pour grossir le plus vite possible, et finir comme viande dans leur
assiette, pourrait-il les émouvoir ? Voici mes premiers sentiments,
ils ne sont pas beaux. Je vais mordre.
*
Élie Barnavi (l'ancien
Ambassadeur
d’Israël en France, de 2000 à 2002, et Wikipédia : « En
novembre 2014, dans une lettre co-signée par 660 figures publiques
israéliennes, il appelle les parlementaires européens à
reconnaître immédiatement l'État palestinien ») : «
Le
sionisme avait fait une quatrième promesse, qui lui reste à
réaliser : normaliser la question juive une fois pour toutes, en
assurant à l'État qu’il a porté sur les fonts baptismaux la paix
avec ses voisins. Car après tout, le pays où les Juifs se trouvent
le plus en danger de mort n’est pas la France, mais Israël. Et si
les princes qui nous gouvernent, au lieu d’agacer les goyim avec
des déclarations inopportunes, s’inquiétaient aussi un tantinet
de cette promesse-là ? Qui sait, peut-être les communautés de la
Diaspora, celle de la France incluse, en tireraient-elles quelque
avantage ? ». Quant à la "haine du religieux", elle
participe à la violence et Charlie Hebdo s'était désigné
comme cible potentielle, attentat sous fausse bannière (Aymeric Chauprade :
https://www.youtube.com/watch?v=m5CKWeSbchA),
ou pas. Manifester pour le journal en pensant défendre la
liberté d'expression, c'est se fourvoyer. Le Pape François : « On ne peut provoquer, on ne peut insulter la
foi des autres, on ne peut la tourner en dérision ». Dès
l'instant où l'Occident s'est déversé dans
les pays musulmans pour renverser les "dictateurs", le
conflit était appelé à se généraliser
partout, - qu'il soit alors récupéré, dirigé
et instrumentalisé, ou pas. Il est à craindre des
conséquences d'une politique qui systématiquement
prend partie pour une communauté contre l'autre (et ici Charlie
contre Dieudo). La vague de "complotisme" s'explique
par le manque de neutralité et la censure appliquée
aux idées, par la volonté de jeter de l'huile
sur le feu et ce qui ressemble à la soumission de l'Europe
à l'Otan.
Curiosité : Frère Nathanaël, juif
"excentrique" (convertit au christianisme orthodoxe) : https://www.youtube.com/watch?v=X-Gca8c6rys.
Seule la Russie semble encore résister et fait front, la
France est comme morte. L'accordéoniste Piotr Matrenitchev :
https://www.youtube.com/watch?v=RnkQxpcBtes.
Le commentaire de Jean-Claude Seurot : « Message beaucoup plus
utile que les menaces militaires. Les Américains vont s'épuiser
devant ce peuple qui sait ce que veut dire souffrir. Ils ont les
minerais, le gaz, le pétrole pour la planète et ce pour cinq
siècles, un Président qui lui sait mobiliser autour de lui. Et que
vous le vouliez ou non, l'Ukraine n'a pas pour vocation à intégrer
l'Union européenne. Cette volonté des USA qui ne rêve que de poser
ses missiles à 2 km de la frontière Russe ne sera jamais acceptée
par la RUSSIE. Les Polonais qui attisent le feu seront un fois de
plus des victimes si conflit il y a ».
Propos
se tenant à l'écart de la fabrication du consentement
et de l'abrutissement de masse généralisé par
les médias (exemple fort : La Montagne) :
Jeffrey Steinberg, rédacteur de
l’hebdomadaire Executive Intelligence Review (EIR) et spécialiste
du terrorisme et des attentats du 11 septembre : « Je pense que
le sénateur Graham a fixé le cadre adéquat permettant de répondre
à la question posée sur l’attentat contre Charlie Hebdo en
France. Mais je pense que le point qui devrait être évident pour
tout le monde, c’est qu’il est tout simplement impossible de
discuter de ces événements sans remonter à ce qui s’est passé
avec les attaques du 11 septembre 2001 aux États-Unis et la
tentative brutale qui s’en est suivie pour étouffer lenquête (…)
Certes, les enquêtes sont en cours dans l’affaire de Charlie Hebdo
Paris. Il serait prématuré de conclure sur qui a fait quoi dans
cette affaire. Cependant, certains aspects sont clairement apparus et
ont été vérifiés : d’abord, les deux frères impliqués dans le
carnage contre Charlie Hebdo, qui a tué douze personnes, faisaient
partie d’un réseau qui existait depuis longtemps, un réseau
djihadiste qui opérait sous la protection de la monarchie
britannique. Il existe des mosquées à Londres, notamment la mosquée
de Finsbury Park qui était fréquentée par ceux qui ont recruté
les fres Kouachi, qui a été protégée pendant des longues années
par la Couronne britannique et le renseignement britannique. Abou
Hamza, le prédicateur principal de cette mosquée, a été récemment
extradé vers les États-Unis pour y être jugé en tant que
recruteur d’Al Qaïda et d’autres groupes djihadistes. L’argument
principal évoqué par son avocat, c’est le fait que son client
travaillait en secret pour le MI5 anglais, c’est-à-dire
l’équivalent du FBI en Angleterre. Et il existe quelques raisons
pour croire que cet argument est crédible (…) Pourquoi cibler la
France ? Dans les dernières semaines, Hollande, certes un président
affaibli, avec peu de soutien populaire, a fait quelque chose de très
important : il a rompu les rangs et résisté aux pressions de
Londres et Washington. Il a fait quelque chose qu’Angela Merkel
devrait faire maintenant : il a dit : « Nous devons cesser ces
provocations contre la Russie. Nous devons cesser de pousser la
logique d’une guerre généralisée. Arrêtons les sanctions et
essayons de travailler de nouveau sur une base coopérative avec la
Russie »
(…) Cela fut un revers qui a provoqué une forte colère
de la part de Washington et ses vassaux en Europe. Ainsi, et c’est
également ce que j’ai pu entendre de gens très bien informés,
proches du gouvernement américain et qui savent ce qu’il se
passe, l'attaque contre Charlie Hebd est un coup de semonce pour le
Président français Hollande, le sommant de renoncer à ses efforts
pour empêcher la poussée vers la guerre ».
(Source
: Solidarité & progrès (J.
Cheminade)
: http://www.solidariteetprogres.org/charlie-hebdo-28-pages-terrorisme-londonistan.html.
Et Jacques
Cheminade a
participé au "Je suis Charlie" : « J’ai marché dimanche à
Paris avec le peuple de mon pays. J’ai admiré le recueillement, la
dignité et la détermination de cette immense foule, par delà le
régime des partis », sans être dupe de la mascarade islamiste
: « Nous devons demander des
comptes, tout de suite, à l’Arabie saoudite, au Qatar et à tous
les services qui ont engendré les monstres de Frankenstein. Nous
devrons mettre en cause ceux qui, de Londres à Washington, de Wall
Street à la City, de Riad à Doha, ont promu le terrorisme ou
blanchi ses fonds
»)
Giulietto Chiesa à la télévision
italienne, intervention libre impensable en France où la censure morale
est totale : https://www.youtube.com/watch?v=IUh20vtEq9g.
En effet, il s'opère une censure systématique avec
et par l'accusation de complotisme et d'antisémitisme, qui
fait que l'opinion publique rejette dorénavant tout raisonnement
sain.
François Asselineau (Union
Populaire Républicaine) qui nous
parle du pseudo terrorisme
islamiste : https://www.youtube.com/watch?v=ggXQd3VrPY4#t=41.
Michel Chossudovsky
sur
la mondialisation de la guerre grâce au terrorisme:
https://www.youtube.com/watch?v=DWBsCyaWTgU#t=46.
Et
Aymeric Chauprade
(en 2012), sur le rôle des services secrets : https://www.youtube.com/watch?v=m5CKWeSbchA.
Noam Chomsky (pourtant
pas complotiste) : « Qu’est-ce que
le terrorisme ? Dans les manuels militaires américains, on
définit comme terreur l’utilisation calculée, à des fins
politiques ou religieuses, de la violence, de la menace de violence,
de l’intimidation, de la coercition ou de la peur. Le problème
d’une telle définition, c’est qu’elle recouvre assez
exactement ce que les États-Unis ont appelé la guerre de basse
intensité, en revendiquant ce genre de pratique. D’ailleurs, en
décembre 1987, quand l’Assemblée générale des Nations unies a
adopté une résolution contre le terrorisme, un pays s’est
abstenu, le Honduras, et deux autres s’y sont opposés, les
États-Unis et Israël. Pourquoi l’ont-ils fait
? En raison
d’un paragraphe de la résolution qui indiquait qu’il ne
s’agissait pas de remettre en cause le droit des peuples à lutter
contre un régime colonialiste ou contre une occupation militaire (…)
Un moyen de réduire le
niveau de terreur serait de cesser d’y contribuer soi-même »
(Terrorisme, l'arme des puissants, 2001, Le Monde
Diplomatique).
Pour fermer cette introduction, le
général Leonid Ivashov ("vice president of the Academy on
Geopolitical Affairs") : « C’est
la globalisation qui crée les conditions pour ces phénomènes
extrêmement dangereux. C’est dans son cadre qu’intervient le
nouveau découpage de la carte géostratégique mondiale, que les
ressources planétaires sont redistribuées, que les frontières des
États sont défaites, que le système de droit international est mis
en pièces, que les particularités culturelles sont effacées, que
la vie spirituelle s’appauvrit. L’analyse de l’essence du
processus de globalisation, ainsi que des doctrines politiques et
militaires des États-Unis et de certains autres pays, prouve que le
terrorisme contribue à la réalisation d’une domination mondiale
et à la soumission des États à une oligarchie mondialisée. Cela
signifie que le terrorisme n’est pas un sujet indépendant de la
politique mondiale mais simplement un instrument, un moyen
d’instaurer un monde unipolaire ayant un seul centre de direction
globale, un expédient pour effacer les frontières nationales des
États et instaurer la domination d’une nouvelle élite mondiale.
C’est justement cette nouvelle élite qui est le sujet clef du
terrorisme international, son idéologue et son "parrain".
L’objet principal de la nouvelle élite mondiale est la réalité
naturelle, traditionnelle, culturelle et historique, le système
existant des relations entre les États, l’ordre mondial national
et étatique de la civilisation humaine, l’identité nationale. Le
terrorisme international actuel est un phénomène qui combine
l’emploi de la terreur par des structures politiques étatiques et
non étatiques comme moyen d’atteindre ses objectifs politiques par
la voie de l’intimidation, par la déstabilisation sociale et
psychologique de la population, par l’écrasement de la volonté de
résister des organes du pouvoir et la création des conditions
propices à la manipulation de la politique de l’État et de la
conduite de ses citoyens. Le terrorisme est l’instrument d’une
guerre d’un nouveau type. Simultanément, le terrorisme
international, en accord avec les médias, devient le système de
gestion des processus globaux. C’est précisément la symbiose des
médias et de la terreur qui crée les conditions permettant des
tournants dans la politique internationale et des modifications de la
réalité existante » (le 11/09/2001, ce général était le
chef d’état-major des armées russes ; Réseau Voltaire
: http://www.voltairenet.org/article132464.html).
C'est ainsi qu'il convient d'analyser l'harcèlement à
l'encontre de Dieudonné - qui n'est bien entendu pas un
terroriste et dont la pensée est le contraire du communautarisme
dont on l'accuse. Je suppose que vous êtes à même
d'apprécier à sa juste valeur le parquet qui décide "d'ouvrir une enquête pour apologie du
terrorisme",
avec ce communiqué du
ministère de l'intérieur : « M. Bernard CAZENEUVE, Ministre
de l'Intérieur, dénonce solennellement les propos abjects tenus par
M. Dieudonné M’BALA M’BALA sur sa page Facebook, qui témoignent
d'une irresponsabilité, d’un irrespect et d’une propension à
attiser la haine et la division tout simplement insupportable ».
Manipulation mentale ou ... incompétence ?
Remarquez
que toutes ces personnes sont des malades mentaux, des complotistes
pour ne pas dire plus (car derrière tout complotiste se cache
un antisémite !), et Philippe
Val*
dirait "un paquet de sales cons", Manuels
Valls
leur conseillerait et au plus vite de "reprendre leurs esprits". Sur
le raz-de-marée "Je suis Charlie", Jean Christophe Gallien*, professeur
associé à l'Université de Paris 1 la Sorbonne, y voit : « Un
soulèvement démocratique, comme une urgence magnifique et
spontanée. Une réponse citoyenne calme, recueillie, souriante,
pleine de tristesse mais aussi d'espoir et surtout d'une certitude :
ils ne nous vaincront pas ! La société française, dans sa
majorité, celle qui avant hier encore, criait, comme depuis trop
longtemps, en silence, est rentrée en résistance massive. Comme un
formidable monstre républicain qui refait surface quand de
l'essentiel il s'agit, elle montre le chemin. Elle n'a eu besoin ni
des institutions de la République, encore moins des partis
politiques. Seule, mais pour et avec les autres. Elle a soutenu
François Hollande, son gouvernement et les forces de l'ordre dans
leur action de crise réussie et a accueilli les représentants
desdits partis politique comme les leaders européens et tous ceux
venus du reste du monde pour lui apporter leurs soutiens et rendre
hommage à la France, son histoire et donc à son Peuple ».
Personnellement, j'y vois l'exact contraire : les attentats atteignent
parfaitement leur cible - qui est de diriger le troupeau humain
paniqué !
*
Vrai journalisme d'investigation : https://www.youtube.com/watch?v=wb5abNfxGFo
! Mais citons plutôt Olivier Bonnet (sur ReOpen911) : « Y
aurait-il ainsi "un sacré paquet de sales cons" dans
la presse italienne ? On voit bien qu’il règne en France sur
ce sujet tabou une omertà assourdissante
(...) Finalement, qui est le plus un "sale
con", celui qui remet légitimement en doute l'abracadabrante
version officielle ou celui qui l’avale toute crue, se permettant en
outre d’excommunier ses contradicteurs, avec toute sa morgue et son
mépris, en les comparant aux négationnistes de génocides ?
Tout bien pesé, Val est vraiment "un sacré paquet de sales
cons" à lui tout seul ». Là aussi "je
ne suis pas Charlie", car cette Presse n'est pas libre ! Une
vraie liberté, voyez-vous, ce n'est pas seulement dessiner
des caricatures et déféquer
! Aujourd'hui, la seule liberté
de pensée qui subsiste vraiment est celle d'un Dieudonné.
Verrons-nous alors, si Soral ou Dieudonné sont tués,
les élus aller manifester en scandant "Je suis Dieudo"
? Zut, j'oubliais l'antisémitisme (rire) ! Il faut donc que
je me méfie, certains parmi les gens stupides pourraient
croire que je suis raciste ou que j'encourage le terrorisme - quand
pourtant je ne suis qu'ironique. Il faut toujours se garder des imbéciles
! Citons Paul-Éric Blanrue : «
Ces jours-ci, des
souvenirs remontent à la surface. François Cavanna... Je déjeunais
parfois avec lui dans un petit bistrot proche des quais de Seine, où
il tenait à m'inviter (…) Malgré nos ardentes discussions,
le cofondateur de Charlie Hebdo est mort sans vouloir admettre devant
moi qu'un seul peuple bénéficie d'un sauf-conduit spécial lui
permettant, en tous lieux, en toutes circonstances et sous n'importe
quel prétexte, d'être mis à l'abri de l'esprit corrosif et des
sarcasmes de ses contemporains (...)
De toute évidence, le Gouvernement
français veut jeter Dieudonné dans les geôles de la République,
une, indivisible et peu sensible à l'humour goy (…) On a commencé
par nous défendre de nous exprimer. Puis on a tenté de nous
interdire de rire. Maintenant il nous est ordonné de pleurer. Elle
n'est pas belle, ma République ? (…) Le temps s'accélère à une
vitesse telle qu'il est devenu nécessaire de ralentir notre course
pour réfléchir en compagnie des meilleurs penseurs de notre époque,
ceux qui ont été capables, en employant la méthode appropriée,
d'annoncer et de décrire, il y a plus de cinquante ans, la
catastrophe des temps présents. Ainsi, il est urgent de se plonger
dans l'immortel chef d'œuvre de René Guénon (1886-1951), Le Règne
de la Quantité et les Signes des Temps.
C'est l'un des plus puissants et éclairants ouvrages du XXe siècle,
qui permet de saisir la succession des événements selon leur
processus propre (celui que la Tradition permet de mettre en relief)
et qui réintègre dans le discours une donnée première que les
scientifiques et les philosophes kantiens ont cherché à éliminer :
la puissance décisive de l'esprit sur la matière. Un livre
impitoyable, qui nettoie à grandes eaux les écuries d'Augias que
sont devenus nos esprits englués dans un monde clos sur sa propre
médiocrité
» (http://blanrue.blogspot.fr/).
*
« Un monstre républicain s'est levé, le
monde a applaudi ! » (pléonasme ; un monstre en effet, et
dénué de cervelle !) :
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/.
Faisons l'effort d'oublier que le 11
septembre fut un spectacle mis en scène pour préparer l'opinion
occidentale aux nouvelles guerres de conquête (tâchons d'oublier un
court instant que la thèse officielle est une farce, une chose
extrêmement difficile pour l'intelligence), oublions
l'évidence du fait que le terrorisme est le
prétexte aux interventions déguisées, que
probablement il est encouragé pour déstabiliser des pays les uns
derrière les autres, de la Syrie à l'Ukraine, oublions donc toute
"c'te merde" qui est en train de préparer la troisième guerre
mondiale et de mettre en place, ici chez nous, les lois liberticides
destinées à surveiller la population dans la globalité
!, - et revenons
à Jean-Pierre Elkabbach qui dit à Marine Le Pen
absente (pour une raison politicienne) de la "marche du rassemblement
d'union nationale" scandant "Je suis Charlie" : « Vous
n'avez pas honte ?
».
Je pense qu'elle devrait être fière au contraire, tout
comme moi, de ne point participer à une vaste escroquerie
ou entreprise de conditionnement de masse (la sensibilisation de
la peur !).
Même en oubliant les enjeux et les causes
politiques et géopolitiques précités (ou :
suggérés), il convient d'essayer de comprendre
l'origine naturelle du terrorisme. Avant de mettre en cause
l'Islam, de faire le lien avec l'islamisation intégriste
et ce risque envisageable de la charia en France, il conviendrait
de comprendre enfin que les guerres soi-disant pour les droits de
l'homme (en vérité piller les ressources, modifier
la géopolique) menées par l'Occident, avec les millions
de morts et la mise en place du chaos généralisé,
sont cette fabrique du ressentiment et de la résistance à
l'occupant, exactement comme quand la Gestapo appelait "terroristes"
nos résistants. La conclusion est sans appel : plus nous
mènerons de lutte contre le terrorisme, plus celui-ci aura
d'adeptes, la présence occidentale étant perçue
comme une agression étrangère, ce qu'elle est. Quant
aux jeunes français d'origine maghrébine ou pas qui
partent faire le djihad, la cause profonde en est certainement 1)
la précarité et 2)
la stigmatisation des musulmans que
pratiquait Charlie Hebdo.
Ainsi donc, ces marches débiles du "Je suis Charlie"
ne font que favoriser encore davantage : A)
la fracture de la société génératrice
d'actes violents et B)
l'entretien
de la peur qui va faire accepter bien plus facilement les nouvelles
lois liberticides qui se mettent en place (suivant en cela se qui
s'est déroulé aux USA). Fallait-il donc être
stupide pour aller ainsi défiler et ne pas en saisir toute
l'intentionnalité perverse qui s'arc-boute derrière
! Cette fois-ci encore, les Français ont donné le
spectacle habituel des moutons conduits à l'abattoir ! J'avais
été scandalisé par toute une propagande
anti-Poutine quand la Russie a récupéré la
Crimée (puisque l'étude de la Géographie
et de l'Histoire attestent qu'elle est russe*) et encore plus
par l'ignorance crasse des raisons géopolitiques sous-jacentes,
- mais encore bien plus par l'opinion publique inconsciente de la
manipulation dont elle est l'objet. Avec le "Je suis Charlie",
il faudra s'attendre à davantage de peur et donc moins
de liberté*,
à davantage de terrorisme et donc plus de guerre.
De là à penser que c'est l'unique but recherché*...
*
La
Crimée russe de 1792 (traité de Jassy) à 1954
(Khrouchtchev), en chanson : https://www.youtube.com/watch?v=azWlVthe9lg
(Piotr Matrenitchev et Vika Tsyganova).
*
Sur https://bourgoinblog.wordpress.com/2015/01/12/le-gouvernement-va-instaurer-un-regime-de-surveillance-renforcee/ :
« La réponse du gouvernement
Valls à la fusillade de Charlie Hebdo est somme toute classique, la
plupart des lois antiterroristes ayant été votées en réaction à
des attentats. Ceux-ci constituent de véritables fenêtres
d’opportunité justifiant la mise en place de mesures liberticide
(…) Union sacrée contre "la barbarie" sur fond
d’islamophobie croissante et verrouillage des libertés publiques. l’histoire montre que l’indignation et la peur provoquées par un
attentat sont généralement utilisées par le pouvoir en place pour
renforcer le système de domination et justifier les pires
régressions. Elle a aussi montré que ces bénéfices escomptés ont
même conduit certains États à planifier des attentats sous faux
drapeaux. Pour celui de Charlie Hebdo, les gains attendus sont déjà
connus : préparer l’opinion à de nouvelles guerres et à de
nouveaux sacrifices des libertés publiques, ce qui au passage
justifie amplement la débauche de moyens déployés pour la "marche
républicaine" de dimanche » (Nicolas Bourgoin).
*
http://1eclaireur.wordpress.com/2014/11/24/vingt-six-verites-sur-le-groupe-etat-islamique-ei-quobama-veut-vous-cacher/
: « La guerre menée par les États-Unis
contre le groupe armé État islamique est un grand mensonge. Pour
chasser les "terroristes islamiques" et mener une
guerre préventive dans le monde entier pour "protéger la
patrie étasunienne" sont des concepts utilisés pour
justifier un programme militaire. L’État islamique en Irak et au
Levant (EIIL) est une création du renseignement étasunien.
Le
programme de « lutte contre le terrorisme » de Washington
en Irak et en Syrie consiste à appuyer les terroristes. L’incursion
des brigades du groupe État islamique (EI) en Irak ayant débuté en
juin 2014 faisait partie d’une opération militaire et du
renseignement soigneusement planifiée et soutenue secrètement par
les États-Unis, l’OTAN et Israël. Le mandat de lutte contre le
terrorisme est fictif. Les États-Unis sont le "commanditaire
numéro un du terrorisme d’État"
(...) "La guerre mondiale au terrorisme" est présentée comme un "choc des civilisations",
une guerre entre les valeurs et les religions concurrentes, alors
qu’en réalité, elle constitue une véritable guerre de conquête,
guidée par des objectifs stratégiques et économiques
» (citant Michel Chossudovsky).
(Aussi,
Michel Chossudovsky
sur
la mondialisation de la guerre grâce au terrorisme:
https://www.youtube.com/watch?v=DWBsCyaWTgU#t=46)
J'ai été outrageusement consterné par les manifestations collectives qui ont eu lieu en mémoire des victimes innocentes* de Charlie Hebdo. Pour quelle raison dire "innocentes" ? Parce que moi aussi j'avais beaucoup ri des caricatures de Mahomet (et je pense que tout vrai musulman* devrait être capable d'en rire également). Pourquoi consterné ? Parce que je pense que les "commanditaires de l'attentat" ont atteint leur cible même et surtout si les instigateurs réels ou présumés n'en auront jamais conscience. Cette cible est selon moi une peur collective orchestrée dans le but de faire adhérer les peuples européens - apeurés comme des brebis - au plan atlantiste de défense*. Ce comportement de masse est par nature totalement irrationnel, car en effet le risque de mourir d'un attentat terroriste est de l'ordre du ... néant (en comparaison du tabagisme pourtant explicite), un néant certes effroyable lorsqu'il vous assassine, ou qu'il s'en prend à vos proches. Cette peur irrationnelle entraine un comportement de masse tout aussi débile : le peuple a donc bien moins manifesté par empathie que par réflex égoïste de survie en situation de grand stress. C'est très certainement planifié ; en effet, l'Amérique redoute l'éclatement de l'Europe qui est son marche pied sur le continent européen. Si le faux 11 septembre, ou Société du spectacle, a permis d'aller piller allègrement les ressources des pays arabes, semant massacre des populations civiles et destruction des infrastructures, et renvoyant de nombreux pays dans l'obscurantisme dont ils sortaient, - cette forme de terrorisme, chez nous, sert à la fabrication du consentement décrit par Noam Chomsky. La manière la plus sûre de combattre l'islamisme serait de cesser d'envahir au nom de la lutte contre le terrorisme, celle la plus efficace de résister contre l'islamisation de la France - et l'éventuelle application future de la charia - serait de faire du catholicisme la religion officielle du pays, et donc renoncer enfin à cette "religion de la laïcité". J'en profite pour rappeler que fin 2014 j'ai soutenu volontairement la Russie, étant particulièrement convaincu qu'elle reste fondamentalement dans son bon droit en Crimée (géographiquement, historiquement et humanitairement !), et qu'une Russie forte est bon pour la paix et bon pour l'Europe et donc la France, que si un renouveau salutaire, religieux et identitaire, a lieu, c'est en Russie qu'il semble se manifester aujourd'hui, grâce peut-être au guénonien Dougine, une des têtes pensantes de Poutine. Je disais que j'étais consterné par la débilité collective, mais je suis écœuré par la bêtise - celle par exemple qui me heurte sur des forums populaires sur Internet (comme celui de WOT - jeu de guerre où des idiots répétèrent comme des oies "je suis Charlie", la fausse "même pas peur"). Aussi, j'affirme que nos Gouvernements et leur politique sont les responsables moraux de l'attentat odieux contre le journal satirique et anarchiste : il n'était pas possible de penser favoriser, financer, armer les djihadistes fanatiques* - en espérant faire tomber des Gouvernements comme ceux d'Irak, de Libye, de Syrie - et de ne pas craindre en même temps un simple retour de bâton*. Une formule l'exprime bien : "qui sème le vent récolte la tempête" ! Eh bien, nous y sommes et nous pourrions dire que l'immense stupidité des concitoyens est punie de manière douce avec la peur diffuse qui se répand, mais qui est loin d'égaler les massacres de tant de gens que nos interventions guerrières du droit-de-l'hommisme ont déjà perpétrés (millions de morts !) : justice immanente en quelque sorte. Mais rien n'est plus trouble*. Comme A. Chauprade, je suis amené à croire que ce terrorisme - si utile à la géopolitique, à la gouvernance mondiale - est planifié et instrumentalisé à l'insu des peuples ! Ainsi donc, ne pas être Charlie, ce n'est pas marquer de l'indifférence vis-à-vis d'un crime odieux, c'est simplement témoigner du fait de ne pas être dupe des manigances. Je fais donc partie de ces gens que l'on qualifie injurieusement de "complotistes", les partisans des théories du complot. Oui, et alors ? J'y ai trouvé des raisonnements bien plus sensés*.
*
Je
ne serai pas
Charlie pour ne pas rentrer dans le jeu de la peur collective
qui sert à scinder la population en stigmatisant,
aussi parce que la provocation du journal (de manière
beaucoup plus pathologique que mon site) est la manifestation haineuse
du rejet de toute valeur traditionnelle, avec la vulgarité
absolue. Les caricatures m'ont certes amusé, car elles correspondaient
à une certaine réalité de l'islam radical instrumentalisé
par l'Amérique ; quant au texte lui-même, il n'est
qu'un vomis gauchiste répugnant ! La question réelle
de la liberté de la Presse et des humoristes, concerne plutôt
la soumission
de Charlie Hebdo aux thèses officielles du 11 septembre (Philippe Val : « Il parait que les thèses consistant à
nier la réalité des attentats du 11 septembre convainquent à peu
près 10% de la population française ce qui, sauf leur respect, fait
quand même un sacré paquet de sales cons »,
Internet étant « L'égout idéal par où s’écoule
cette pourriture »
(pourriture dont je fais partie - ce dont je suis très fier),
ainsi que l'acharnement politique et médiatique contre Dieudonné
que l'on peine à faire passer pour raciste, ce Dieudonné
: http://www.dailymotion.com.
Jean-Marie Bigard
eut le courage de relever la tête, avec Patrick Cohen disant que les 11 sketchs sur le
11 Septembre témoignent d'une "ineptie qui le dispute à la bêtise la plus crasse"
! Censure politique & donc politique de la terreur : « Après la polémique déclenchée après ses propos sur
11-Septembre, Jean-Marie Bigard a fait marche arrière : il a
transmis, mardi 9 septembre, un court texte à l'AFP où il "demande
pardon à tout le monde pour les propos tenus vendredi dernier
pendant l'émission de Laurent Ruquier sur Europe 1". "Je
ne parlerai plus jamais des événements du 11-Septembre, écrit
Jean-Marie Bigard, je n'émettrai plus jamais de doutes. J'ai été
traité de révisionniste, ce que je ne suis évidemment pas",
conclut-il (...) Marion
Cotillard avait dû faire face à une vive polémique pour avoir tenu
des propos similaires dans une émission de Paris Première. "Je
pense qu'on nous ment sur énormément de choses", avait déclaré
la comédienne, avant de présenter des excuses devant les centaines
de critiques aux États-Unis »
(M Société en 2008). Tantôt, Manuel Valls martelant à
Évry : «
Le terrorisme veut nous fracturer, veut que nous nous terrions chez
nous. La plus belle réponse est celle que le peuple français donne
depuis mercredi par des mobilisations spontanées partout dans les
villes (...) C'est l'occasion de dire que la laïcité c'est
accroître la tolérance, refuser les amalgames (…) Nous ne sommes
pas une addition de communautés, nous sommes une Nation (...) Nous devons regarder
avec lucidité la montée du communautarisme, le rejet de la laïcité
(...) La menace est là, présente. La
combattre, c'est le rôle de l'État mais c'est aussi le rôle de la
société ».
Les internautes : « Il n'ira
donc plus au dîner du Crif ? », « Du sang sur les mains
! Hélas ! Oui, trop de sang, mais je n'osais pas l'écrire, tant la
censure est devenue violente dans ce pays ; si l'on n'est pas du bon
bord, et je n'en suis guère, on est vilipendé à la première
syllabe : liberté d'expression ? Oui , mais apparemment pour la
seule nomenklatura qui encense le pouvoir ! Nous sommes tous égaux,
mais eux sont plus égaux que tous les autres ». Exercice
sophiste sur la laïcité garante de la tolérance
et à y regarder de plus près de l'intoxication idéologique,
aussi des mots en l'air et l'amalgame anti-communautaire dangereux
: désigner sans la nommer une communauté musulmane.
C'est la laïcité qui a amené ces communautarismes,
les Français de souche ayant le sentiment d'être "une
communauté parmi les autres", ce qu'ils sont désormais.
Cette idéologie est une arme à double tranchant, elle
invente un Homme fantasmagorique radicalement coupé de ses
racines, puis elle peut opposer ensuite bien davantage qu'elle ne
relie.
*
Hassan Nasrallah : « Les terroristes
takfiris ont plus nui à l’islam que les caricatures du Prophète »
: https://www.youtube.com/watch?v=N-zao3CUiXY.
* M Politique en 2013 : « La
présentation du nouveau Livre blanc de la défense, qui prévoit des
baisses d'effectifs de 24.000 postes en quatre ans, a suscité lundi
de nombreuses critiques dans la classe politique. A la gauche du PS,
les attaques se focalisent essentiellement sur la dépendance de la
France à l'égard des États-Unis et de l'OTAN. Jean-Luc Mélenchon,
coprésident du Parti de gauche, met en garde contre "austérité
et atlantisme", "deux dangers mortels pour la souveraineté
et l'indépendance de la France", prônant "une défense
souveraine et altermondialiste" ».
* IRIB
: « Depuis 2011, la France sarkozyste, puis hollandaise,
s’est engagée dans une entreprise nauséabonde de soutien
explicite au terrorisme wahhabite, le même qui entache le nom même
de l'islam. Par simple appât de gain, pour quelques milliards de
pétrodollars, les ministres français ont fait de Riyad et de Doha
leurs temples, tournant le dos aux idéaux que la France
non-américanisée des années 50-60 défendait encore ! Paris a voué
aux gémonies la Syrie, ce pays dont la population lui vouait, elle,
amour, intérêt et respect... La France a voulu la tête d’Assad
et avec elle, la fin de l’État-nation syrien. Elle l’a voulu et
elle a fait tout pour : la pseudo-coalition nationale, ce cocktail
d’assassins, de vendus, de terroristes, a trouvé en France son
meilleur refuge. Les traîtres à l’État syrien ont été hébergés
sur le sol français, la France a favorisé le trafic d’armes à
destination des terroristes takfiris et s’est liguée
systématiquement sur la ligne belliciste d’une Turquie
néo-ottomane, d’un Qatar fou des Frères et enfin d’une Arabie
assoiffé du sang des non-wahhabites... La France s’est rendue
complice des atrocités commises tour à tour en Libye, en Syrie, en
Irak... Alors qui a tué les caricaturistes de Charlie Hebdo ?
La réponse est dans la question... »
(http://french.irib.ir/info/international/).
* Alain Chouet (chef du Service de renseignement de sécurité de
la DGSE), à la question du Monde en 2007 : "Comment
qualifieriez-vous les relations entre la DGSE et la CIA en matière
de contre-terrorisme entre 1999 et 2001 ?" : « Faisons
la distinction entre la lutte anti-terroriste (qui suppose qu’un
acte violent à été commis ou est sur le point de se commettre et
qu'il existe des auteurs identifiés ou identifiables) et le
contre-terrorisme, notion plus vaste qui inclut toutes les mesures
politiques, policières, judiciaires, diplomatiques, économiques,
sociales et de renseignement visant à prévenir la dérive vers la
violence terroriste (…) En ce qui concerne le cas plus général du
contre-terrorisme islamique, le divorce était (et, à mon sens,
reste) profond. Depuis les années 80, la CIA a joué du Maghreb aux
Philippines la carte des mouvements islamistes fondamentalistes
sunnites pour contrer les influences soviétique et iranienne, les
partis communistes ou "progressistes" locaux, pour assurer
un cordon sanitaire autour de l’Arabie Saoudite, etc. Nous étions
en désaccord avec cette stratégie, ce qui a conduit à de profondes
divergences (…) Les services américains ont été longtemps
persuadés qu’ils contrôlaient le mouvement (al-Qaîda) soit
directement, soit par services pakistanais ou séoudiens interposés.
Cette conviction les a conduits à souvent baisser leur garde ou à
rester aveugles à certaines dérives » (http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1010).
*
Martin Luther King : « Rien n’est
plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité
consciencieuse ».
*
Globalement en accord avec cette analyse (et moins sur l'islamisation)
: J'SUIS PAS CONTENT ! 16 - Episode spécial CHARLIE HEBDO
:
http://www.dailymotion.com/video/x2e8e3h_j-suis-pas-content-16-episode-special-charlie-hebdo-hors-serie_school
(Je
pense qu'il n'est pas antinomique, et donc incompatible, de craindre
la venue de la charia en France et de dénoncer la stigmatisation
des musulmans. Il s'agit de deux phénomènes différents
et qui appellent des analyses peut-être même divergentes
! L'approche de la réalité - si tant est qu'elle est
possible - réside dans une recherche de l'intentionnalité,
comme par exemple le fait de vouloir à tout prix faire confondre
anti-sionisme
et anti-sémitisme,
la problématique étant celle de l'honnêteté
intellectuelle, ici absente)
Charlie Hebdo : "Un attentat sous fausse bannière" ???
François Asselineau nous parle du pseudo terrorisme islamiste : https://www.youtube.com/watch?v=ggXQd3VrPY4#t=41. Et Info-résistance : « Nous avons encore peu d’information sur cet attentat de Charlie Hebdo, mais comme nous constatons que depuis très longtemps déjà la pratique des attentats sous faux drapeau à des fins de manipulation des masses existent, nous attendons. Depuis que nous savons que Pearl Harbor était plus ou moins une provocation volontaire, que le 11 septembre était prémédité, qu’il n’y a jamais eu d’armes de destruction massive en Irak, que l'affaire Merah sent le traquenard à plein nez (...) Pourquoi on ne s'émeut pas autant des gens qui meurent de froid dans les rues dans l'indifférence par exemple, ou le million de morts en Irak depuis que Busch est aller y faire la guerre avec de fausses preuves pourtant connue de tous. Il ne faut pas céder à l'émotion, car elle fait perdre la raison ». Il est aussi très intéressant d'écouter Michel Chossudovsky : "Guerres et crise économique" : https://www.youtube.com/watch?v=BTw5Sl0clE0#t=28. Et sur le Réseau Voltaire en 2007 : « Les États-Unis dénoncent l'incapacité du Pakistan à éliminer un bastion d’al-Qaïda au Waziristan et menacent d’intervenir militairement eux-mêmes sur le territoire de leur allié. Cependant, fait remarque le professeur Michel Chossudovsky, ce bastion d’al-Qaïda n’est rien d’autre qu’un refuge de combattants afghans créé sur instruction du secrétaire à la défense Donald Rumsfeld. Ainsi, Washington se fabrique des ennemis pour trouver des prétextes d’ingérence » (http://www.voltairenet.org/article151384.html). M. Chossudovsky, Directeur du Centre de recherche sur la mondialisation à l’université d’Ottawa, est également la cible idéale de Conspiracy Watch de Rudy Reichstadt : http://www.conspiracywatch.info/tags/michel%20chossudovsky/.
Citons
Nicolas Bourgoin : « On observe
depuis une dizaine d’années une montée de l’islamophobie en
France et plus généralement dans les pays occidentaux (…) La
fabrication médiatique du "problème musulman" –
érigé en "problème de civilisation" par Alain
Finkielkraut – favorise une libération de la parole raciste et une
stigmatisation des musulmans et de leurs pratiques religieuses avec
la bénédiction des journalistes du système (…) Si
l’ostracisation de l’Islam ne fait aucun doute, reste à en
connaître les raisons. Dès lors, la question devient : quels
bénéfices le système en place peut-il en tirer ? (…) Loin d’être
anti-système comme ils aiment se définir, les mouvements
islamophobes servent donc en réalité les intérêts de l’oligarchie
mondialiste qui joue sur les conflits communautaires pour renforcer
son pouvoir. Diviser pour mieux régner est une recette qui continue
tant bien que mal de faire ses preuves. Le matraquage médiatique
anti-Islam a aussi la vertu de préparer l’opinion publique à de
nouvelles guerres sous couvert d’éradication du "terrorisme"
avec le coût que cela suppose : effort de guerre, chaos géopolitique
et surveillance renforcée des populations »,
Thierry Meyssan : « Les vidéos
et certains témoignages montrent que les assaillants sont des
professionnels. Ils avaient l’habitude de manier leurs armes et
n’ont tiré qu’à bon escient. Ils n’étaient pas vêtus à la
mode des jihadistes, mais comme des commandos militaires (…) Plutôt
que de considérer cet attentat extrêmement meurtrier comme une
vengeance islamiste contre le journal qui publia les caricatures de
Mahomet et multiplia les "unes" anti-musulmanes, il serait
plus logique d’envisager qu’il soit le premier épisode d’un
processus visant à créer une situation de guerre civile (…) Ce
n’est pas au Caire, à Riyad ou à Kaboul que l’on prône le
« choc des civilisations », mais à Washington et à
Tel-Aviv. Les commanditaires de l’attentat contre Charlie Hebdo
n’ont pas cherché à satisfaire des jihadistes ou des talibans,
mais des néo-conservateurs ou des faucons libéraux (…) Nous
ignorons qui a commandité cette opération professionnelle contre
Charlie Hebdo, mais nous ne devrions pas nous emballer. Nous devrions
considérer toutes les hypothèses et admettre, qu’à ce stade, son
but le plus probable est de nous diviser ; et ses commanditaires les
plus probables sont à Washington »,
Aymeric Chauprade
(2012) : https://www.youtube.com/watch?v=m5CKWeSbchA.Vous
aurez peut-être relevé qu'un des terroristes supposés
a "oublié" sa carte d'identité : «
EXCLUSIF. Saïd et Cherif K auraient été reconnus par la carte
d'identité retrouvée dans la voiture abandonnée dans leur fuite
Porte de Pantin ». N'est-ce pas normal, je vais participer à
un attentat* et je garde sur moi ce qui permettrait aussitôt
de m'identifier ? Sérieusement ? Pour finir, l'intervention
scandaleuse et révoltante de Frédéric Haziza qui
accuse Soral et Dieudonné
d'être responsables de cette tuerie, avec son commentaire : "à
mettre hors d'état de nuire" !
*
Frédéric Gallois, ancien commandant
du GIGN. : « Il a une arme à l'épaulée, c'est à dure qu'il
a une arme qui est tenue justement, de manière assez solide, pour
pouvoir à la fois progresser, c'est à dire se déplacer, et en même
temps faire usage de son arme, c'est véritablement une posture
militaire ».
France Info : « Jamais de précipitation Le commando n'a jamais
paniqué, même en face de la voiture de police. Et à tous moments,
les deux hommes ont pris soin de se positionner de chaque côté de
la voiture. Calmes, déterminés, ils ne laissent jamais place à la
précipitation. Frédéric Gallois évoque des hommes entraînés,
"pas du tout sensibles à la vision de la mort, à la vision du
sang". L'attaque est planifiée mais les erreurs commises sont
troublantes : l'erreur sur l'adresse exacte de Charlie Hebdo, l'oubli
d'une carte d'identité dans la voiture. Carte d'identité qui a
permis d'identifier très rapidement les terroristes ».
Troublant.
Formidable
BIGARD
sur les passeports du 11 septembre : http://www.dailymotion.com/video/x14pmyg_1-bigard-le-11-septembre-1-les-passeports-magiques-xvid_news.
Aussi
: http://www.dailymotion.com/video/xldbpd_le-11-septembre-explique-en-5-minutes-11-septembre-2001_fun.
Pour rire encore
- et des cons c'est encore mieux - je viens d'être puni sur le forum WOT (jeu de guerre qui est un divertissement sérieux pour gens
immatures) : « L'avertissement que vous avez reçu sert à des
fins éducatives. Comme vous avez atteint 9 warning points et votre
deuxième avertissement éducatif, vous ne pouvez plus recevoir
d'avertissement similaire de plus avant d'être touché par des
mesures plus sévères consistant en un avertissement final assorti
de 30 jours de lecture seule avant le permaban ». De quoi
s'agit-il et quel en est le contexte ? J'ai essayé, et
très aimablement - c'est-à-dire autant que je le peux !, d'expliquer
à des zombies, que cela fait rire à gorge déployée et qui ne
savent que cracher, ce que pourrait être la fabrique du
consentement chez Noam Chomsky ou la logique de la domination chez
Michel Maffesoli. Pour me signifier une fois encore que je pouvais
crever (c'est un jeu de guerre
et le niveau cérébral est très
bas), un joueur a mis en ligne une bande dessinée montrant
une petite fille souriante qui, comme dans un jeu, monte
sur un tabouret, se met un nœud coulant autour du coup et meurt
pendue. Sachant qu'une fille mineure sur cinq fait une tentative de
suicide - j'ai dit à ce morveux qu'un père lui "mettrait
volontiers la main dans la figure", j'ai fait une réclamation pour
incitation au suicide et
comportement irresponsable. Or, c'est moi que les modérateurs ont suspendu, avec un
avertissement éducatif à la clef : "L'avertissement que
vous avez reçu sert à des fins éducatives"
! Pour l'éducation éduquée et la mise en pratique
du cerveau rabougri, je conseille aux modérateurs d'étudier
BITOOKU.
Comme pour l'immense majorité des joueurs ce que j'écris
ne veut strictement rien dire, qu'ils hurlent comme les singes
dans le dernier épisode du Prisonnier (Fall Out), avec Patrick McGoohan,
ils ont pour certains convenu qu'il faudrait réussir au plus tôt
à faire effacer mon site Internet ! Rien qu'à lire
ces individus, je ne serai jamais républicain. Ils sont une
preuve vivante qu'une société saine est la tripartition
dumézilienne,
avec toujours la supériorité de la contemplation sur
l'action. Louis Pauwels en
1986 : « C'est une jeunesse
atteinte d'un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ;
tous les virus décomposants l'atteignent. Nous nous demandons ce qui
se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore ».
Or, "La Conjuration des imbéciles"
(John Kennedy Toole), est le titre
se référant à la célèbre citation de Jonathan Swift : « Quand un vrai
génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe
que les imbéciles sont tous ligués contre lui » ; si je prends
la mesure de la haine que m'ont vouée les internautes sur
WOT,
je dois vraiment être un pur génie ! Pourtant, le fait d'en rire
cache une vérité plus profonde, le niveau de conscience
éveillée - qui est une déchéance - explique
fondamentalement la société de contrôle, son
acceptation inconsciente.
Noël
2014 : Pour
commencer, je ne vais pas me faire des amis, je suis en effet en
désaccord avec tout ce qui se dit en France sur l'Ukraine.
La seule argumentation sérieuse est selon moi celle des sites
d'Aymeric Chauprade* (Realpolitik),
d'Alain Soral (Égalité et Reconciliation), quelques autres* en France,
ailleurs, tous qualifiés de fascisme ou d'antisémitisme. Lorsque les arguments sont percutants et nuisent
aux petites ou grandes compromissions, il ne reste plus que
l'ostracisme et le mensonge pour discréditer. C'est le principe de liberté qui est contrecarré pour
faire taire la dissidence qui n'est autre que le fait d'émettre l'avis contraire. Qu'importe,
la vérité remontera à la
surface du cloaque de la pensée unique ! Ma position est
globalement celle de Sergeï Lavrov*, ministre des Affaires Étrangères
de la Fédération de Russie, à la 69ème Assemblée Générale de
l'ONU à New-York, le 27 septembre 2014. Dans cette affaire, nos
médias français, qui sont des chiens de garde et quel qu'en puisse
être la raison ou prétexte, présentent et d'une seule voix la
Russie comme l'agresseur, alors que l'Amérique ne cesse d'aller renverser
des Gouvernements, d'entreprendre des guerres qui laissent derrière
elle le chaos, la guerre civile et la monté d'un islamisme
qui n'en porte que le nom, mais qui justifie toujours plus de guerre
contre le terrorisme ! Ce désastre qui n'a probablement rien de
fortuit - vous comprenez ce que je veux dire, correspond
à la politique du chaos telle qu'elle est menée en Ukraine
aujourd'hui. Lorsque le mur de Berlin tomba et que la Russie
supplanta l'URSS bolchévique, l'Otan aurait dû être dissoute et
l'Ukraine devenir un pays neutre ou tout au moins respecter le bail du
port de Sébastopol jusqu'en 2042. Pour la raison stratégique
évidente, la Russie ne pouvait et ne peut pas perdre l'accès à
la mer Noire, le coup d'État en Ukraine présentait le risque
trop important d'intrusion de l'Otan, sans évoquer des
manigances ; la solution raisonnable fut de
récupérer la Crimée confiée à l'Ukraine (pour de mauvaises
raisons), d'autant que le peuple y est majoritairement russophone.
Je pense donc que : l'Europe s'est fourvoyée dans cette affaire, c'est là
un signe supplémentaire de sa soumission.
Notez que si cela profitera aux USA,
l'Europe de l'Ouest aura tout à perdre avec la scission du continent
européen. Pour la Paix, l'Économie, il s'agit d'un désastre
inouï, sans parler de l'image exécrable. Est-ce
encore le signe du déclin de l'Europe, des pays qui la
composent ? C'est avec cette faiblesse que nous devrons contrer
les BRICS. Tout comme pour la
déculturation et le changement des peuples, - on peut
qualifier cela de suicide. Je voudrais dire également que c'est une chance
que la Russie ait récupéré la Crimée,
en premier lieu pour les aspirations légitimes d'un peuple,
ensuite pour reporter une fois de plus la troisième guerre
mondiale*.
Ce simple fait, que tant de gens en France aient pu penser que des
sanctions* appliquées à la Russie allaient la faire
reculer*,
donne la mesure exacte de la colossale bêtise.
*
Aymeric Chauprade : « Depuis
l’effondrement de l’Union soviétique, en 1989, les États-Unis
ont tenté d’accélérer la formation d’un monde unipolaire
qu’ils voudraient dominer. Ils ont travaillé à étendre l’Otan,
à dominer les sources d’énergie au Moyen-Orient pour contrôler
la dépendance de l’Asie et affaiblir la Russie sur la scène
énergétique mondiale. Partout cette politique n’a produit que
chaos, de l’Asie centrale jusqu’au Moyen-Orient en passant par le
Maghreb. Le fondamentalisme islamique en est sorti renforcé et les
États-nations affaiblis, la sécurité de l'Europe menacée (…)
Ce contrôle des États-Unis sur l’Union européenne, le
vice-président américain Joe Biden en a fait l’aveu récemment en
déclarant, à l’Université de Harvard, que c’était bien les
États-Unis qui avaient forcé, il a employé le terme forcé, les
Européens à prendre des sanctions contre la Russie dans la crise
ukrainienne. Nous savons tous ici que cette crise ukrainienne a été
soutenue par Washington dans le but principal d’intégrer l’Ukraine
dans l’Otan, parce que l’Ukraine est ce que déjà Zbigniew
Brzezinski, ancien conseiller d’un président américain et
d’origine polonaise, écrivait dans les années 1990, à savoir que
l’Ukraine est le pays clé dont la prise peut amoindrir l’influence
de la Russie sur le continent européen, un pivot essentiel pour les
États-Unis dans la géopolitique eurasiatique. Nous savons tous ici
que le coup d’État de Maïdan a été monté de toutes pièces par
Washington, malheureusement aussi avec la complicité du gouvernement
allemand, dans le but de réussir ce que la tentative de révolution
colorée en 2004 n’avait pas réussi à accomplir, le basculement
de l’Ukraine dans l’Union européenne, c’est-à-dire in fine
dans l’Otan. La Russie n’avait pas d’autre choix, face à cette
offensive géopolitique violente, que de préserver ses intérêts
vitaux, que de ne pas laisser la Crimée, dont l’identité et
l’histoire sont russes, et qui est d’une haute importance
stratégique, devenir une plate-forme stratégique de l’Otan pour
contrôler la mer Noire; la Russie ne pouvait pas laisser les droits
des minorités russophones et russes de l’Est de l’Ukraine brimés
par un gouvernement ukrainien illégal et intégrant des nostalgiques
du IIIe Reich allemand sans même que cela ne suscite le moindre
scandale dans les gouvernements occidentaux » (http://www.realpolitik.tv/2014/11/ukraine-reglement-impossible-sans-un-compromis-avec-la-russie/).
*
Citons Xavier Moreau (sur
http://www.stratpol.com/)
pour revisiter l'Histoire officielle : https://www.youtube.com/watch?v=Ea1j8Khaz6o.
L'intervention
de Xavier Moreau est intéressante à plus d'un titre,
elle va à l'encontre du journalisme de masse, comme La Montagne
pour qui la vérité est inébranlable : "la
Russie a annexé la Crimée, point barre" ! Et
un exemple : "L'Ukraine a décidé mardi de
renoncer à son statut de pays non-aligné pour se rapprocher de
l'Otan, après l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne
de Crimée et le conflit en cours avec les rebelles pro-russes dans
l'est du pays" (AFP), - sans que jamais ne soient débattues
ni même évoquées les questions d'Histoire
et de stratégie géopolilitque. La Montagne n'informe
pas le peuple ni ne fait appel à son raisonnement, elle assène
simplement la propagande officielle, avec une conscience
proche de celle d'une huître. Il
est indispensable d'entendre X. Moreau expliquer que l'Uraine
avait annexé la Crimée illégalement, que la
Russie est dans son droit le plus absolu.
On peut une fois encore en conclure qu'une civilisation comme la
notre, qui trahit par
ruse
ses principes républicains et idéaux
démocratiques, est une civilisation moribonde.
*
Assemblée Générale de
l'ONU à New-York, le 27 septembre 2014 : https://www.youtube.com/watch?v=-rsmtOfc3ho.
*
Elle surviendra avec la stupeur des incrédules, comme ceux
du forum WOT,
jeu de guerre débile où foisonne une quantité si
phénoménale d'idiots. D'ailleurs, la remarque qui
m'est systématiquement faite, est que je devrais apprendre
à m'exprimer en français, car ce que j'écris
ne veut strictement rien dire. Et tout le monde s'esclaffe et
se gausse.
* Rien
du bon à s'éloigner de la Russie ! J'ai découvert
des applications médicales russes ignorées des médecins
français (qui en rient sans daigner les mettre à l'épreuve
!), et qui me font un bien inouï : médecine informationnelle
(quantique) avec le Physioscan et bains Salmanov
à base de térébenthine des pins de Sibérie.
*
Une chanson
formidable (pardonnez-moi d'en redonner plusieurs fois le lien)
: https://www.youtube.com/watch?v=azWlVthe9lg.
Opinion contraire, celle de Florent Parmentier, à la question d'Atlantico (http://www.atlantico.fr/decryptage/guerre-ukraine) : "Alors que le chef des séparatistes de Donetsk a affirmé que 3000 soldats russes combattaient à leurs côtés dans l'est de l'Ukraine, l'ambassadeur russe à l'Osce, Andreï Kelin, a formellement démenti cette information. Aujourd'hui, que sait-on de la présence russe dans l'est du pays ?" : « La capture de parachutistes russes sur le territoire ukrainien peut difficilement n’être que le fruit du hasard. La Russie est donc bien directement partie prenante. Ce que les opinions publiques pressentaient depuis longtemps est maintenant fortement avéré. Les autorités publiques russes soutiennent militairement et matériellement certaines fractions séparatistes (...) Alors que Moscou avait habilement joué de l’ambiguïté jusqu’à présent, en soutenant les rebelles tout en n’étant pas un Etat belligérant, son implication directe ne fait plus l’objet de doute aujourd’hui ». Curieusement, on n'évoque pas les milliards de dollars investis en Ukraine (conversation téléphonique entre Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État américaine pour l’Europe et l’Eurasie, et Geoffrey R. Pyatt, ambassadeur américain en Ukraine : http://blogs.mediapart.fr/blog). Que dire ??? Le titre était : "La guerre d'Ukraine a commencé : ce que les Occidentaux devront faire pour arrêter Poutine" ; à cet article publié le 29 Août et mis à jour le 31 Décembre !, les internautes rétorquent : « Ce qui est sûr c'est que les Occidentaux sont partie prenantes. Le titre devrait être : "Ce que Poutine devra faire pour arrêter les Occidentaux" (…) Le jour ou il n'y aura plus de journaux asservis, nous saurons peut être la vérité (…) Au niveau géopolitique, l'Europe, si elle était indépendante, devrait être tournée vers la Russie (…) La Russie ne fera jamais pire que ce que les occidentaux ont fait en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie avec les centaines de milliers de victimes civiles, l'éclatement de ces nations, le chaos généralisé, la ruine et la désolation, et pour couronner le tout : la diffusion de l'islamisme (…) La guerre en Ukraine, elle a réellement commencé quand les USA ont fomenté le putsch de Maidan (…) Ce que l'Europe devrait faire pour arrêter Poutine : reprendre l'idée gaulliste d'une Europe de l'Atlantique à l'Oural, cesser de jouer le caniche des américains et de l'OTAN en refusant d'aider à la déstabilisation de la Russie. Avec çà, on devrait pouvoir œuvrer à l'élaboration d'une vraie coopération à même de contrecarrer les desseins US d'un côté et chinois de l'autre, sinon, la vassalisation sera définitive (…) Depuis l'affaire de la Géorgie, il est clair que les E.U. veulent isoler la Russie. Aujourd'hui ils sont plus exigeants, ils veulent une autre guerre en Europe pour leurs affaires, comme dans le passé. Les Gouvernements européens sont à leur solde et sont ennemis des populations de l'Europe qui devraient s'en débarrasser eu plus vite ». Le plus extraordinaire pour conclure, est cette manière dont Atlantico se définit lui-même : UNE AMBITION EDITORIALE : Raconter le monde tel qu’il est, pas tel qu’on voudrait qu’il soit, UNE METHODE : Le « raisonnement checking » pour éprouver la fiabilité des arguments échangés dans le débat public, UN RADAR A INTELLIGENCE : Un traitement éditorial garanti 0% grille idéologique préétablie, 0% leçons de morale ; le nom viendrait de la contraction entre la revue The Atlantic et le site d'informations politiques Politico, et Atlantico rejette tout parti pris atlantiste pro-américain.
Un peu d'Histoire : le traité de Jassy
est signé le 9 janvier 1792, une partie des Tatars sont chassés
vers l'Empire ottoman et remplacés par des Russes : consolidation
de la Nouvelle Russie. Le 19 février 1954, Khrouchtchev offre l'oblast
de Crimée à l'Ukraine (pour fêter le 300e anniversaire de la
réunification Russie-Ukraine). En 1967, les Tatars de Crimée sont
réhabilités, mais ne sont pas invités à y revenir. Après la chute du mur
de Berlin, la Crimée se proclame "République autonome de
Crimée" (en 1991), puis "République de Crimée"
(en 1992), indépendance revendiquée le 5 mai 1992
(mais un accord politique entérine
le rattachement à l'Ukraine). Le
parlement de Crimée vote alors la Constitution d'octobre 1995 qui
réaffirme l'autonomie, or en 1997 la Russie reconnaît de manière
officielle le rattachement à l'Ukraine -
mais strictement comme République
autonome, la nouvelle Constitution étant officiellement ratifiée
les 21 octobre et 23 décembre 1998 par les parlements russe et
ukrainien. Si la Crimée n'est pas souveraine, elle est cependant une
entité administrative et territoriale autonome. Puis, le 27 mai 2006,
l'Otan fait procéder à
un débarquement en Crimée de matériel
militaire américain, dans la ville portuaire de Théodosie, pour
préparer l'exercice Sea Breeze, mais sans que ni la Crimée ni
l'Ukraine ne soient membres de l'Alliance militaire atlantique
occidentale, cette autorisation étant donnée par le pro-occidental
Viktor Iouchtchenko, mais alors que 15 % seulement de la population de Crimée se
considère ukrainienne. Il est certain que le court laps de temps pendant
lequel la Crimée intègre l'Ukraine doit honnêtement
être considéré comme un accident
!
Nous connaissons mieux la suite des événements, je
veux parler de l'Histoire non déformée par la police
de la pensée, la volonté majoritaire d'un peuple autonome
et russophone de redevenir russe, quand les Gouvernements occidentaux
inféodés soutiennent un putsch. Pour des raisons géopolitiques
de soumission, la Gauche française choisit de prendre partie
pour une faction néonazie - plutôt que d'applaudir
à l'émancipation d'un peuple - ce qui étonna
Gorbatchev, qui montre BHL sous un angle plus fidèle à
la réalité sous-jacente que l'on subodore. Certains
au fait de l'Histoire, mais viscéralement anti-Poutine (Poutine,
c'est Hitler !, dit BHL), diront faute d'arguments tangibles que
c'est, de la part de la Russie, comme si la France allait annexer
l'Algérie !, ce à quoi je réponds que premièrement
l'Algérie est peuplée de musulmans chez eux et que
les Français ont tous été rapatriés
en France, deuxièmement que Paris est le berceau de la France
(tout comme Kiev l'est pour la Russie) et non Alger. La France
qui acheta la Corse et ses habitants sans leur demander leur avis,
Khrouchtchev qui offrit l'oblast
de Crimée à l'Ukraine sans demander l'avis des Criméens,
les colons qui ont volé les terres des Indiens en les exterminant,
Israël qui occupe la terre devenue étrangère,
et les USA qui renversent des régimes et répandent
le chaos, ces "moralisateurs" sont mal inspirés
de juger la Russie en appliquant des sanctions destructrices*. Les
mensonges et les manigances ont cette finalité : tenter
coûte que coûte de priver la Russie de l'accès
à la mer Noire, quitte à faire expatrier de chez eux,
désormais, les russophones très majoritaires en Crimée.
Ce n'est pas sérieux, on ne construit pas l'avenir sur
le mensonge et la traîtrise. Mettons de coté les
questions du droit international, notez l'ingérence américaine
en Europe : a)
la Crimée, qui est une République autonome
- ne devait-elle pas rompre avec l'Ukraine russophobe
et politiquement illégitime à la suite du coup d'État,
b)
la Russie ne devait-elle pas défendre son peuple et
ses propres intérêts stratégiques ? Bien sûr
que si !!! Il ne s'agit pas d'infirmer la propagande Russe ni le
rôle des services secrets et des agitateurs politiques ; elle
fut probablement active et violente*
en Ukraine, quand une corruption du Pouvoir et les conditions difficiles
de vie ont généré un très fort mécontentement
populaire à la faveur du parti néonazi susceptible
d'être utilisé par l'Otan, et ceci contrairement donc
aux promesses faites de ne pas aller pénétrer encore
davantage à l'Est, cernant ainsi la Russie de toute part,
et avec une hargne et une suffisance typiquement américaines
:
http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2014/04/07-bases-otan.jpg
& https://www.youtube.com/watch?v=8Hbg2EfI35c.
Et notez sur la seconde vidéo l'arrestation des manifestants
par la Police russe pour finir de manière obligée
sur la dictature de Poutine ! Il est vrai que la Démocratie
française est tellement exemplaire, comme en témoigna
l'acharnement contre les avocats de l'humoriste Dieudonné,
mais cette fois-ci pour une cause juste : défendre les valeurs
de la République ! Quel bourrage de crâne !
*
Jacques
Sapir :
« Le mécanisme des sanctions et des contre-sanctions qui joue
aujourd’hui à plein, pèse lourdement sur les anticipations des
différents acteurs économiques, en particulier en Europe
occidentale. Les pertes de croissance pourraient atteindre 0,5% du
PIB en Allemagne, 0,25% en France, mais aussi 0,8% en Hongrie et 1%
en Pologne. Les différentes étapes dans le processus de sanction,
mais aussi les réponses qui y ont été apportées de la part du
gouvernement russe, construisent un contexte psychologique
particulier, dont l’importance va largement au-delà des effets
réels des mesures prises de part et d’autre. Du côté des
États-Unis et des pays de l’UE on a un ensemble de mesures
incluant tant le domaine des coopérations industrielles que celui
des transactions financières. Ce sont ces dernières sanctions qui
semblent de loin les plus importantes (…) Il est par ailleurs
évident que la Russie ne peut continuer à se financer à
l’étranger, en comptant sur l’ampleur de ses exportations de
matières premières pour équilibrer ses comptes. Cela revient à
une question qui est fréquemment posée est de savoir si le pire
pour la Russie était des prix mondiaux des matières premières
faibles ou élevés. Certains experts soutiennent que des prix élevés
des matières premières bloquent le processus de modernisation et de
diversification de la Russie. Il est exact que des revenus très
importants issus des matières premières peuvent créer un sentiment
d’euphorie économique qui n’est pas favorable à des réformes
de structure ».
*
Daniel Klyuchuk (Ukrainien) : « D’abord
la Russie a envoyé chez moi des agents provocateurs et des
recruteurs, après c’était des armes, maintenant elle fournit des
armements lourds et des mercenaires. Sans se cacher elle envoie ses
forces spéciales et son armée, nous traite par le feu depuis son
territoire ! Est-ce que tu le sais ? »
(L'OBS).
(RussEurope, 3 janvier 2015
: http://russeurope.hypotheses.org/3223,
16 mars 2014 : http://russeurope.hypotheses.org/2116.
Le ton est donné : « Les autorités de la République
Autonome de Crimée ont considéré que cela créait une nouvelle
situation, dans laquelle les droits de la Crimée n’étaient plus
garantis, et ont décidé la tenu du référendum du 16 mars. Leur
décision est donc une réaction à la rupture de l’ordre
constitutionnel à Kiev. Elle n’est ni légale ni illégale dans la
mesure où cet ordre constitutionnel n’existe plus. Qualifier le
référendum d’illégal du point de vue de la loi ukrainienne est
donc une profonde sottise et montre de la part des dirigeants qui
utilisent cet argument une incompréhension totale des principes du
Droit (...) Du point de vue du Droit international, deux principes s’opposent,
l’intangibilité des frontières et le droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes. Si les pays qui aujourd’hui s’opposent
au référendum avaient fait pression pour que le gouvernement de
Kiev remette son pouvoir à un gouvernement de concorde nationale,
réunissant toutes les parties en présence, ils auraient eu quelques
droits à faire valoir le principe de l’intangibilité. Mais, ayant
choisi de reconnaître unilatéralement un gouvernement ne
représentant qu’une partie de la population, ils ne peuvent plus
user de cet argument sans contrevenir directement au second argument,
celui sur le droit des peuples ».
Nous
aurait-on menti ?
Pour
Barack Obama, ce référendum violait le droit
international, pour Moustafa Djemilev (Mouvement des Tatars de Crimée), le taux de participation
n'a pas été de 82 %, mais de 32,4 %. Sergueï Lavrov jugea l'événement
"légal", rappelant l'ONU au Kosovo qui estimait qu'une
déclaration unilatérale d'indépendance d'une partie d'un État ne
violait aucune norme du droit international. Et Théodore Christakis affirme que le droit donne bien
raison à la Russie : « Un référendum
concernant le statut futur d'un territoire n'est pas, en principe,
“illégal” du point de vue du droit international, pas plus
qu'une éventuelle déclaration d'indépendance à la suite d'un tel
référendum », mais juge cependant qu'une intervention
militaire (ici déguisée) de la Russie l'invalide : « Le véritable problème
en Crimée n'est donc pas le référendum, mais l'intervention
militaire et l'ingérence russes qui elles, sont clairement
"illégales" et peuvent rendre aussi illégale la situation
résultant du référendum ».
Mais que pèse ce dernier argument, si l'on prend en considération
le coup d’État de Maïdan qui aurait été "monté de
toutes pièces par
Washington" ? Un acte de guerre ?)
L'argument
anti-russe qui revient régulièrement sur France Culture,
à propos de la Crimée, est l'historicité de
son peuple tatar*.
Il convient d'en rappeler l'Histoire : traité de Jassy
signé le 9 janvier 1792, une partie des Tatars chassés
vers l'Empire ottoman et remplacés par des Russes.
Les chroniqueurs de notre radio veulent minimiser l'appartenance
historique de la Crimée à la Russie, mais ils se
gardent bien d'appliquer cette logique à la Corse*
qui n'est "française" que depuis* 1769
!!! Radio culturelle ou propagande ?
*
Wikipédia : « Entre les XVe et XVIII
siècles, ils constituaient le khanat de Crimée, allié aux
Ottomans, qui prospéra puis tomba sous le pouvoir de l'Empire russe
(…) Les Tatars de Crimée étaient craints et haïs pour leurs
incursions fréquentes et dévastatrice en Ukraine, Russie et
Moldavie. La dernière eut lieu en 1782. En 1571, les Tatars de
Crimée prirent et brûlèrent Moscou. Ils pratiquèrent
jusqu'auXVIII siècle le commerce d'esclaves slaves, moldaves ou
circassiens avec l'Empire ottoman et le Proche-Orient (…)
L'historien anglais Alan Fischer estime quant à lui qu'entre 1475 et
la fin du XVIIe siècle plus d'un million d'esclaves furent pris en
Ukraine et en Pologne et vendus en Crimée. À ces ventes effectives
sur les marchés s'ajoutent les massacres commis pour les captures et
les morts au cours du transport (...) Outre le pillage et le commerce
d'esclaves, les Tatars de Crimée avaient comme ressource l'élevage
(…) Les Tatars de Crimée furent en guerre quasi permanente contre
les puissances chrétiennes voisines, notamment la Russie et la
Pologne, qui armèrent contre eux des troupes irrégulières d'hommes
libres vivant dans le pays : les Cosaques. Ceux-ci adoptèrent
le même style de vie et se livrèrent aussi au pillage, non
seulement contre les Tatars, mais parfois aussi contre les villages
chrétiens. Ils vécurent dans ce que la Russie appela l’« Ukraine
», littéralement sa « marche-frontière », peuplée alors de
Ruthènes (…) Le président russe Vladimir Poutine a signé un
décret le lundi 21 avril 2014 concernant la réhabilitation des
Tatars de Crimée, en tant que peuple réprimé sous Joseph Staline.
Ce décret, inclut des mesures pour le développement des autonomies
culturelles nationales, pour l'accès à l'apprentissage des langues
des peuples opprimés, pour le développement de leur artisanat et
d'entreprises locales, et pour leur développement socio-économique
».
*
Wikipédia : « Après avoir fait partie durant près
de quatre siècles de la République de Gênes, elle (Corse)
se déclara
indépendante le30 janvier 1735 et donna le jour à la première
Constitution démocratique de l'histoire moderne (1755), avant d'être
cédée par Gênes à la France le 15 mai 1768, puis conquise
militairement par la France lors de la bataille de Ponte Novu, le 9
mai 1769 (...) 1769 : 8 mai, les troupes de Pascal Paoli perdent la
bataille de Ponte Novu. La Corse passe sous domination militaire
française. Des philosophes des Lumières, tels que Rousseau et
Voltaire, s'indignent de l'injustice de cette guerre qui vient
détruire une nation démocratique ». Et donc, c'est bien
cette même
France qui en 2014 rejette toujours la notion de peuple corse et qui en même
temps vient prétendre que la Crimée n'est pas russe ? Je
trouve que la Russie de Poutine s'est montrée extrêmement
patiente jusqu'à aujourd'hui.
*
Et encore, pas de manière sereine. Les forces britanniques occupèrent Saint-Florent, Bastia et Calvi, les patriotes et les
députés se réunirent à Corte le10 juin 1794 en proclamant le
Royaume Anglo-Corse, - élevant Paoli au rang de Babbu
di a Patria. Mais l'entente avec Sir Gilbert, désigné comme
vice-roi, fit long feu ! La Corse put être anglaise. Si nous pouvons dire
que la Crimée est russe par la majorité russophone
de son peuple, il est beaucoup plus difficile d'admettre que la
Corse puisse être anglaise ou française !
Depuis
quelque temps sévit une rhétorique répétitive*
et qui consiste à rabâcher que Dieudonné est
antisémite et Poutine l'agresseur en Ukraine. Comme j'espère
en avoir conforté l'évidence avec le texte ci-dessous,
tout au moins favorisé l'émergence de quelques doutes parfaitement
fondés, rien ne saurait être plus faux
! C'est ainsi que l'agresseur est présenté comme le
pacificateur et réciproquement. Pour commencer à comprendre
à rebours*, la nature rebelle est certes
utile, tout comme la connaissance de l'Histoire, mais il faut avoir
du temps à consacrer à l'étude de la géopolitique qui
permet de saisir le Monde dans sa globalité.
Cette vision holistique, - c'est aujourd'hui essentiellement la guerre pour la suprématie
entre les grandes puissances, USA sur le déclin,
son Europe finissante qui est soumise, et Chine et BRICS
qui seront les maîtres de demain. Tout le désordre
manigancé en Ukraine sert à cacher la simple idée
que l'on veut empêcher la Russie de redevenir une grande puissance
- en la privant de l'accès à la mer Noire, ce qui
est stratégiquement inadmissible pour Poutine, d'autant qu'il
n'était pas question dans les accords préalables que
l'Ukraine rejoigne l'Otan. Les médias se gardent bien d'évoquer
ce dernier point qui pourtant est le centre d'une querelle de territorialité,
- ils participent sans le savoir vraiment au déclin de l'Europe
de l'Ouest de laquelle la Russie, l'autre partie du continent, initiait
le rapprochement. La Grande Europe est ainsi détruite par
l'Amérique qui préfère le rapprochement avec
la Turquie, pour que la géographie de l'Union européenne
coïncide avec celle de l'Otan ! La liberté et le droit
des peuples à disposer d'eux-mêmes, de leurs territoires,
n'est donc ici qu'une pure escroquerie. Comme les réalités
s'emboîtent à la façon des poupées russes,
il convient de ne pas oublier le nerf de la guerre, c'est-à-dire
le gaz et le pétrole. Les USA se sont donc lancés
dans une production du gaz de schiste, sans doute en espérant
ruiner l'Économie russe, mais il est difficile d'oublier
que ce pays immense est fier de son identité - avec un peuple
habitué à la privation, que l'endettement est nul,
les réserves d'or et de change encore non négligeables,
les ressources naturelles importantes, ses chercheurs parmi les
premiers au monde, sans oublier le rapprochement accéléré
avec la Chine désormais première puissance mondiale.
Ceci m'amène à conclure que l'Union européenne
apparaît dans l'histoire des sots comme le vrai "dindon
de la farce". La viande de la dinde sera prête à
être servie, car, dès que la France aura la velléité
de redevenir une nation souveraine*,
elle subira vraisemblablement le sort du Kosovo, de l'Irak, de la
Libye*
ou de
la Syrie.
*
Comme ces interminables périphrases de BHL, qui servent
à déstabiliser son auditoire en court-circuitant la
capacité à réagir dans l'immédiat, d'autant
que la périphrase nécessite la connaissance parfaite
du sujet et du contexte pour être comprise. Ainsi, l'auditoire
a toujours un temps de retard et le contrôle de BHL s'applique
librement.
*
René Guénon
en 1927
: «
Quand la résistance à une
invasion étrangère est le fait d’un peuple occidental, elle
s’appelle "patriotisme" et est digne de tous les
éloges ; quand elle est le fait d'un peuple oriental elle s’appelle
"fanatisme" ou "xénophobie" (et aujourd'hui :
"terrorisme" !) et ne mérite
plus que la haine ou le mépris. D’ailleurs, n’est ce pas au nom
du "Droit", de la "Liberté", de la
"Justice" et de la "Civilisation" que les
Européens prétendent imposer partout leur domination, et interdire
à tout homme de vivre et de penser autrement qu’eux mêmes ne
vivent et ne pensent ? On conviendra que le "moralisme" est vraiment une chose admirable, à moins qu’on ne préfère
conclure tout simplement, comme nous même, que, sauf des exceptions
d’autant plus honorables qu’elles sont plus rares, il n’y a
plus guère en Occident que deux sortes de gens, assez peu
intéressantes l’une et l’autre : les naïfs qui se laissent
prendre à ces grands mots et qui croient à leur "mission
civilisatrice", inconscients qu’ils sont de la barbarie
matérialiste dans laquelle ils sont plongés, et les habiles qui
exploitent cet état d’esprit pour la satisfaction de leurs
instincts de violence et de cupidité. En tout cas, ce qu’il y a de
certain, c’est que les Orientaux ne menacent personne et ne songent
guère à envahir l’Occident d’une façon ou d’une autre
; ils
ont, pour le moment, bien assez à faire de se défendre contre
l’oppression européenne, qui risque de les atteindre jusque dans
leur esprit; et il est au moins curieux de voir les agresseurs se
poser en victimes
». C'est bien entendu dans la catégorie des "habiles"
qu'il convient de ranger l'Otan et BHL, dans celle des "naïfs"
qu'est instrumentalisé l'antiracisme faisant la distinction
entre antisémitisme et racisme. Si les principes restent
les mêmes depuis la sortie de La Crise
du monde moderne,
la décadence spirituelle et la baisse de l'intelligence ont
fortement augmenté, et au point que la déculturation
massive de l'Occident est comme un retour
de bâton.
Je donne ainsi raison - même si cela parait paradoxale - à
Renaud
Camus
: « Oh, c'est très simple : vous avez
un peuple et presque d'un seul coup, en une génération, vous avez à
sa place un ou plusieurs autres peuples. C'est la mise en application
dans la réalité de ce qui chez Brecht paraissait une boutade,
changer de peuple. Le Grand Remplacement, le changement de peuple,
que rend seule possible la Grande Déculturation, est le phénomène
le plus considérable de l'histoire de France depuis des siècles, et
probablement depuis toujours », qui fera dire à la police de la
pensée d'un tribunal
que l'auteur stigmatise les musulmans comme "des guerriers envahisseurs dont le seul objectif est la
destruction et le remplacement du peuple français et de sa
civilisation par l'islam". Le cadre de la pensée pure ne devrait pas être du ressort des juges
qui le moment venu viendront appliquer, avec ce même
aveuglement, la charia ! R. Guénon devint soufi, or nous ne
l'imaginons pas être un instigateur du terrorisme. Aussi, considérer
qu'« Un peuple qui connaît ses
classiques ne se laisse pas mener sans révolte dans les poubelles de
l'histoire », cela
nécessite un esprit clairvoyant. La bêtise profonde des naïfs
fera considérer par les habiles, avec une stupéfiante
facilité, que la "quenelle" est un geste antisémite.
Rien de mieux pour soumettre que d'abrutir, réciproquement
l'abrutissement généralisé fait se soumettre,
et ce n'est pas tant l'envahissement en surnombre qui pose déjà
problème, que la laïcité qui ne cesse de détruire
les racines chrétiennes. Dans un pays en totale décadence,
il est attendu que la Justice elle-même le soit tout autant
; et alors que la Culture se purge d'elle-même, l'élite
devient celle "à rebours" ! C'est la fin, ce qu'écrivait
René Guénon en 1927 est plus que jamais d'actualité,
tout comme les considérations avisées du général
de Gaulle sur les futures manipulations extérieures à
l'Europe, il y a toujours les manipulateurs d'un coté et
les cons qui sont bien plus nombreux de l'autre, avec cette fois-ci
la morale de l'antiracisme utilisée pour faire clouer le
bec !
*
UPR
: https://www.youtube.com/watch?v=9rKIzgwyayk
&
https://www.youtube.com/watch?v=D97i8UpE8-8.
Je
préfère encore l'Action française, ou l'analyse
et le franc-parler d'Alain Soral qui certes a une forte personnalité
égocentrique (il aime poser en homme viril), génère
un quasi-culte ; mais l'homme est intelligent et certainement
pas raciste ni malhonnête. Ces nombreux travers lui donnent
la force des convictions : il a la trempe nécessaire
à un engagement périlleux, à l'opposé
des chiens de garde du Pouvoir, ce dernier inféodé.
Je parle des chiens de garde, les journalistes qui courbent l'échine
devant Sarkozy et les ignobles hyènes de service
qui
se jettent à la gorge de Jacques Cheminade :
http://www.dailymotion.com/video/xpmerz_les-chiens-de-garde-contre-jacques-cheminade_news#from=embediframe
(immonde réquisitoire d'Aziza,
qui consiste comme à chaque fois à exclure du débat
public, en ayant recours aux accusations de fascisme, d'antisémitisme,
de complotisme, de sectarisme, de folie, voire de terrorisme !)
Aussi
: https://www.youtube.com/watch?v=0ezJAIIt8Og&list=UUf9dEiQAcHb25GTgFX-cfQg&src_vid=RnkQxpcBtes&feature=iv&annotation_id=annotation_2176131003
*
La Libye est
le bon exemple qu'une lecture de René
Guénon,
Nietzsche et
Michel Maffesoli
(La logique
de la domination), rend accessible pour celui qui a le désir
d'éveil, la Volonté de ne plus rester dominé
par une pensée unique prémâchée ; la
tâche est laborieuse pour s'extraire du joug totalitaire de
l'hyperdémocratisme. Wikipédia : « Rapidement, il (Kadhafi) fait réprimer la
révolte populaire par des tirs à balles réelles et des
bombardements aériens. Le mouvement se transforme alors en une
insurrection armée, puis en une guerre civile. Pour protéger les
populations civiles menacées par les violences commises par les
troupes de Kadhafi, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte
en mars 2011 la résolution 1973 (…) Le 15 décembre 2011, le
procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno Ocampo,
estime que la mort de Kadhafi pourrait constituer un crime de guerre
». Griffin Tarpley sur la Libye : « La seule
politique qui est celle de l’OTAN est celle du meurtre, de
l’assassinat politique ; c’est à un niveau de barbarie dont je
doute que nous ayons vu l’équivalent ces quelques derniers
siècles, vous devez vous projeter assez loin dans le passé et
creuser profond pour trouver quelque chose d’aussi primitif et
barbare que la politique actuelle de l’OTAN ».
2011, c'était déjà le temps de la mise en garde
de la Russie et de la Chine. Avant le coup d'État
fomenté en Ukraine, les Présidents Medvedev et Hu
validaient un accord de principe sur le fait que la manière
d'arrêter l'agression de l'Occident sera une action
militaire directe et immédiate, -
le dirigeant chinois
ordonnant aux forces navales de se préparer à la
guerre, le contre-amiral Zhang Zhaozhong avertissant
que la Chine n'hésitera pas à protéger
l'Iran, même avec la troisième guerre mondiale, le
général Nicolaï Makarov déclarant : « Je n'exclus pas des
conflits armés locaux et régionaux en développement vers une
guerre à grande échelle, y compris en utilisant des armes
nucléaires ». Riche analyse de Soral : https://www.youtube.com/watch?v=4eimI1ek0Os.
Fin 2014, le "coup d'État" en Ukraine ressemble
à celui de 1789 : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Marion-Sigaut-sur-les-mensonges-de-la-Revolution-francaise-29924.htm.
Vraiment inquiétant, "A direct response to David
Cameron's ridiculous speech at the UN General Assembly in 2014",
par Ken O’Keefe (sur
veteransnewsnow.com) :
http://www.veteransnewsnow.com/2014/12/22/911-false-flag-american-traitors-mossad-where-are-the-oath-keepers/
Serais-je
un "extrémiste
non-violent"
? Face au fascisme actuel qui s'abat sur la pensée, certainement
; je suis pour la Paix. La guerre génère une résistance
et donc du terrorisme, mais ne serait-ce pas le but recherché
- ruinant ainsi les pays qui bloquent encore leur invasion, ce que
l'on surnomme la politique du chaos ? Ainsi, plus de lutte contre
le terrorisme sera plus de guerre, plus de guerre sera encore
davantage de terrorisme, et ainsi de suite ! La Chine
et la Russie risquent de se lasser et l'Europe d'en payer le prix
fort, d'autant qu'il s'agit d'une guerre menée par une certaine
Finance américaine pour la domination du Monde et qui passerait
par la monnaie aussi unique que virtuelle. L'adversaire des USA
est en phase de bomber le torse, il s'agit
des BRICS, le front de guerre se situe en Ukraine et en
Syrie. La France en tant que telle - n'existe déjà
plus. Pour exister, un pays de la modernité (le nationalisme
est une notion moderne aux antipodes de la féodalité,
selon R. Guénon) a besoin d'un territoire, d'une langue,
d'une Culture, ainsi que de battre monnaie ! Le sol est occupé
par l'Otan, les jeunes s'expriment difficilement, sont incultes,
nous utilisons l'euro. Pire encore, la radio d'État France
Culture, Nomenklatura
des idées perverses du GODF, distille sa vision du Monde et des êtres,
et présente donc Poutine comme l'agresseur en Ukraine. Ce
30 décembre 2014 au matin, les chroniqueurs se plaignaient
que le Gouvernement socialiste tarde encore à finaliser
le mariage pour tous avec la PMA
(pour une fois, je me réjouis de la détermination,
certes provisoire, de Manuel Valls, face à l'odieuse, abominable
Caroline Fourest !), ils font considérer, selon l'interchangeabilité
des rôles (dans la théorie du genre), que penser
que l'enfant a un besoin naturel d'une mère et d'un
père, cela est, et en reprenant le terme exact, un fantasme
!
Fantasme ? Bientôt, les "vrais" parents seront-ils
considérés comme "des individus déséquilibrés
et fanatiques" ?
Le GODF*
est passé maître dans la manipulation mentale et la
rhétorique y est d'une grande finesse verbale. On lui doit
le "droit-de-l'hommisme" actuel dont l'usage systématique,
donc systémique aujourd'hui, va servir les intérêts
les moins avouables (et probablement ce qui a fait choisir, mettre
en œuvre ou laissé se dérouler le 11 septembre), ce
que donc René
Guénon
dénonçait en ces termes : « On conviendra que le "moralisme" est vraiment une chose admirable, à moins qu’on ne préfère
conclure tout simplement, comme nous même, que, sauf des exceptions
d'autant plus honorables qu’elles sont plus rares, il n’y a
plus guère en Occident que deux sortes de gens, assez peu
intéressantes l’une et l’autre : les naïfs qui se laissent
prendre à ces grands mots et qui croient à leur "mission
civilisatrice", inconscients qu’ils sont de la barbarie
matérialiste dans laquelle ils sont plongés, et les habiles qui
exploitent cet état d’esprit pour la satisfaction de leurs
instincts de violence et de cupidité ».
Alors, quelle chose extraordinaire que la collusion de principe
des gens de pouvoir ou "habiles" qui se disent les élus
du peuple, dans le Gouvernement de François Hollande ! Nous
y retrouvons et bien représentés : le GRAND ORIENT DE FRANCE, le Groupe
BILDERBERG, le CRIF, le Cercle de l’Industrie, le CLUB LE SIECLE,
la FRENCH-AMERICAN FOUNDATION,
et cette seule accointance*
explique à elle seule TOUTE la politique qui est menée.
Il s'agit de lobbying, le simple fait d'en prendre conscience suffit
pour comprendre que la démocratie est une mascarade qui sert
uniquement à diriger les naïfs. Sans Roi, le pays est
dévoré par ses loups.
*
Daniel Keller (Grand Maître) : A)
« Sous
réserve que l'on administre la preuve du contraire, que l'on soit
homosexuel ou hétérosexuel, de gauche ou de droite, personne ne
fait aujourd'hui l'apologie de la marchandisation des corps ni celle
de l'industrie des naissances. Personne ne saurait également être
indifférent au fait que la GPA puisse engendrer de nouvelles formes
d'esclavage des femmes et constituer une forme inédite
d'exploitation de la misère (…) B)
Ces crispations ne sont pas
toutefois le fruit du hasard. Elles sont le revers d'un tempérament
national qui vient de loin, à savoir une culture limitée de l'État
de droit. On ne brandit immédiatement l'interdiction que dans la
mesure où l'on ne croit pas aux vertus de la régulation. Croire aux
possibilités de fixer des règles, c'est être convaincu qu'on peut
encadrer les pratiques dans un équilibre de droits et de devoirs,
c'est faire confiance aux individus en partant du principe qu'ils ne
sont pas dépourvus de sens éthique. Réguler nous rappelle que
faire société c'est d'abord construire des règles susceptibles
d'apaiser et de dédramatiser, autrement dit de rationaliser des
oppositions pour peu à peu favoriser la convergence des points de
vue. C'est de cette manière également que tout un chacun pourra
progressivement admettre que l'attachement présent à des
institutions, telles que la famille, ne doit pas se confondre avec la
défense d'une conception prétendument éternelle et définitive de
celle-ci » (Le Huffington Post).
Comprenez-vous ? Sommairement, c'est a)
se cabrer, s'indigner, b)
aller dans le sens commun du démocratisme (contre la
culture limitée de l'État
de droit), c)
enfin définir
comme archaïque la famille
"prétendument éternelle". L'évidence
du sophisme : «
On ne brandit immédiatement l'interdiction que dans la
mesure où l'on ne croit pas aux vertus de la régulation. Croire aux
possibilités de fixer des règles, c'est être convaincu qu'on peut
encadrer les pratiques dans un équilibre de droits et de devoirs ».
L'interdiction n'était-elle pas la fixation de règles,
et réciproquement ? C'est extraordinaire cette manière
de déformer les choses, plutôt de les tordre, pour
amener autrui exactement là où on le veut, et dominer
! Un art "habile" de convaincre en quelque sorte.
*
http://www.wikistrike.com/article-les-franc-ma-ons-du-gouvernement-hollande-109665926.html.
Quand on lit cette page de Wikistrique sur les franc-maçons
du Gouvernement de la France en 2014, on peut raisonnablement se
poser la question de la réelle représentativité
démocratique. Le peuple qui a voté pour cette Gauche
caviar cynique et arrogante, l'a fait moins par conviction que pour
améliorer son quotidien, or ces élus sont largement
dans une
société secrète, le GRAND ORIENT DE FRANCE
qui
manigance pour faire un Homme nouveau déconstruit et qui
a renoncé aux valeurs traditionnelles, ces élus sont
proches des cercles d'affaires comme le Groupe
BILDERBERG
ou
le CLUB LE SIECLE,
et ces élus se disent eux-mêmes pro-sionistes (le CRIF)
et anti-palestiniens, ainsi que proches de la FRENCH-AMERICAN FOUNDATION
qui
est la
principale organisation non gouvernementale œuvrant au renforcement
des relations entre la France et les États-Unis.
Être de Gauche, c'est défendre les minorités mais non imposer
un étalon à la majorité :
"être de gauche, c’est être par nature - ou plutôt devenir
- c’est un problème de devenir ; c’est : ne pas cesser de devenir
minoritaire ;
c’est dire que la gauche n’est jamais majoritaire en
tant que gauche",
considérait Gilles Deleuze qui verrait sans doute ici un
totalitarisme mettant en évidence des conflits d'intérêts
et le rôle du clientélisme. Il s'agit d'une trahison
des principes qui est un bras d'honneur à l'éthique
et à la morale, au peuple de France !, - d'autant que présenter
systématiquement les détracteurs comme des antisémites
et prendre nos distances avec la Russie risque d'avoir des conséquences
extrêmement fâcheuses. Il semble que l'on ait confondu
la gouvernance d'un pays avec ses petites affaires, et le peuple
le sent.
A lire : http://wallstreetonparade.com/2014/02/as-bank-deaths-continue-to-shock-documents-reveal-jpmorgan-has-been-patenting-death-derivatives/.
Et
à titre de curiosité seulement : http://rutube.ru/video/c7cadcdf05ecd5edb6b22745663ab1db/?ref=logo.
Sur
le Figaro : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/12/07/01016-20121207ARTFIG00492-le-nouveau-pouvoir-des-francs-macons.php.
Ceci
dit et bien dit, il est possible d'aller plus loin dans le raisonnement
- en profondeur cette fois-ci - pour prendre en considération
la raison de la résistance sociétale de la Russie,
face à la décadence morale, intellectuelle, telle
qu'observée en France. Il
s'agit de la crise spirituelle opposant l'Amérique
de la modernité à la Russie de la Tradition ou dit
autrement celle
de l'ontologie heidegérrienne de l'Être*
citée par Dougine (Alexander Dugin), à l'ybris
de l'Occident, particulièrement l'Amérique exterminatrice
d'Indiens. Alexandre Dougine développe ainsi une eschatologie qui
rejoint la géopolitique, un eurasisme qui oppose fondamentalement
la désignation d'île mondiale (Amérique) à celle de terre mondiale (Eurasie), c'est à dire l'esprit capitaliste
anglo-saxon (et d'origine protestant) à celui socialiste (l'Occident où
le soleil se couche représente le déclin puis la dissolution).
Le Russe qui lui-même inspire Poutine (en 2001: "la Russie a toujours été un État eurasien"),
- le fut par René
Guénon*
: « Avant tout, dans ma jeunesse j’ai été profondément inspiré
par le Traditionalisme de René Guénon et Julius Evola. J’ai alors
clairement choisi un camp – celui de la Tradition sacrée, contre
le monde moderne (et postmoderne). Ce choix et toutes ses
conséquences sont encore là dans le présent. Je défends fermement
les valeurs spirituelles et religieuses contre l’actuelle culture
matérialiste, pervertie et décadente. Le Traditionalisme était et
reste le centre philosophique de tous mes développements ultérieurs
». Ce sont également ces mêmes valeurs qui, et je l'espère,
inspirent mon site et me rendent la Russie si sympathique*,
si nécessaire. Et ce sont ces mêmes valeurs
qui me rendent BHL si odieux, si manipulateur ; quel lecteur sérieux
de René Guénon pourrait conclure que ses écrits
instruisent dans une dictature* ?
*
Être-vers-la-mort
(et non pour), Être-jeté rejoignant le sens de la
Gnose - puis amenant à la responsabilité jonassienne ou éthique de la responsabilité
qui introduisit le
"principe de précaution", en quelque sorte ontologie de la vie
s'opposant à celle de la mort et qui fit dire à Hans
Jonas : "l’esprit
moderne est incompatible avec l'idée d’immortalité".
*
http://www.4pt.su/fr/content/le-long-parcours-une-interview-avec-alexander-dugin
& http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alexandre-Douguine-suspendu-de-l-universite-d-Etat-de-Moscou-26375.html
*
https://www.youtube.com/watch?v=RnkQxpcBtes
&
https://www.youtube.com/watch?v=azWlVthe9lg
(Vive la Sainte
Russie !). Un commentaire : « Une vidéo
d'une force émotionnelle incroyable, après plus de 80 ans d'enfer
judéo-capitalismo-bolchévique la Russie renaît par le biais de la
tradition. A quand le réveil des autres nations de ce globe ? ».
Peut-être bientôt et dans un bain de sang, tant on a
le sentiment que les USA et Israël font tout ce qu'ils peuvent
pour se faire haïr de la planète tout entière
! C'est vraiment stupéfiant.
*
BHL, si
péremptoire : « Le poutinisme est un douguinisme. Et c’est
donc un fascisme »
! Citons plutôt Jacques Attali : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit
plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société.
La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas
solvable. Je suis, pour ma part, en tant que socialiste, contre
l’allongement de la vie. L'euthanasie sera un des instruments de
nos sociétés futures ».
Oui, et nous pourrions aussi bien manger les vieux et les pauvres
(comme dans Soleil vert de 1973 !). Ainsi, l'argumentaire du conseiller
de Mitterrand n'est pas celui de la souffrance (à abréger
à la fin de la vie), mais la question de la rentabilité.
Attali pourrait citer Adolf Hitler : « Si l'Allemagne devait
avoir un million d'enfants par an et se défaire des sept cents ou
huit cents mille les plus faibles d'entre eux, il en résulterait
peut-être au final un accroissement général de notre force »,
ainsi que l'Action T4, ou bien l'ouvrage "Die
Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens" (L'autorisation
de l'annihilation de la vie dénuée de valeur) de Karl Binding,
même Alexis Carrel et son livre "L'Homme, cet inconnu",
favorable à l'élimination des êtres
indésirables.
Rendre le fumeur stérile par le tabagisme est l'idée
eugéniste qui m'amuse beaucoup - il ne s'agirait pas de meurtre,
mais après avoir essayé de priver les enfants de leurs
parents naturels (un homme et une femme donc), la Gauche envisagerait-elle
de gazer les vieux ? Ceux qui lisent René Guénon savent
combien sa pensée est étrangère au fascisme
et au nationalisme, mais tout autant au démocratisme, des
effluves de la modernité.
Et
René Guénon*
: «
L'avis
de la majorité ne peut être que l'expression de
l'incompétence (...) La grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire
croire au peuple qu'il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse
persuader d'autant plus volontiers qu'il en est flatté et que
d'ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu'il y a
là d'impossible. C'est pour créer cette illusion qu'on a inventé le "suffrage universel"
(...) Il n'y a plus de place pour l'intelligence ni pour
tout ce qui est purement intérieur, car se sont là des choses qui ne se
voient ni ne se touchent, qui ne se comptent ni ne se pèsent : il n'y a
de place que pour l'action extérieure sous toutes ses formes, y compris
les plus dépourvues de toute signification. Aussi ne faut-il pas
s'étonner que la manie anglo-saxonne du "sport" gagne chaque jour du
terrain : l'idéal de ce monde, c'est l'"animal humain" qui a développé
au maximum sa force musculaire ; ses héros, ce sont les athlètes,
fussent-ils des brutes ; ce sont ceux-là qui suscitent l'enthousiasme
populaire, c'est pour leurs exploits que les foules se passionnent ; un
monde où l'on voit de telles choses est vraiment tombé bien bas et
semble bien près de sa fin (...) Entre l'esprit religieux, au vrai sens du terme, et l'esprit moderne, il ne peut y avoir qu'antagonisme
».
*
Le site remarquable de Joseph Malsi : http://avecreneguenon.com/articles/.
BIG
BROTHER ? Bien
pire, car se dévoile la fin de l'Humanité,
faisant subsister un camp immense dans le sens donné par
Agamben et où évolue la masse des zombies ou êtres
de la non-vie placés sous le regard permanent des caméras
de surveillance, ces êtres saturés de messages publicitaires
et soumis à une propagande constante ! La "société de contrôle"*
du biopouvoir chez Michel Foucault puis Gilles Deleuze est en passe
d'être imposée aux peuples, par la mise en place d'une
surveillance de type militaire. Nicolas Bourgoin : « Création d’un nouveau monstre
informatique baptisé XKeyscore pouvant surveiller totalement
Internet pour le compte de la NSA (récemment mise en cause dans des
activités d’espionnage), révélation du projet INDECT non moins
monstrueux visant à contrôler les internautes européens et à
généraliser les dispositifs de surveillance automatisée des
populations, du système d’écoute Frenchelon mis en place par la
DGSE permettant de collecter systématiquement les signaux
électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en
France. Les États et les agences de sécurité bénéficient
d’outils de contrôle des communications et des déplacements
toujours plus performants. La dernière loi de Programmation
militaire va légaliser la surveillance de la totalité du Net et des
télécommunications par son article 20. Voté fin 2013, le texte
entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Il prévoit un accès
administratif des services de l’État aux télécommunications
(téléphone, SMS, Internet, etc.) des Français, et à toutes les
informations qui transitent par les réseaux nationaux. Son but
officiel : repérer les comportements suspects sur Internet afin
de désamorcer les menaces criminelles, notamment terroristes.
Véritable sésame pour vaincre les résistances aux lois
liberticides, la "guerre contre le terrorisme" ou
contre la "criminalité organisée" donne lieu à une
militarisation de l’espace public, un panoptisme social intrusif et
la mise en œuvre d’une politique de contrôle intérieur basée
sur la peur
». WIKISTRIKE*
: « La loi de programmation militaire a mis en place un outil de
surveillance de la population française qui aurait fait pâlir
d'envie les pires dictateurs de l'histoire. Si nous sommes très loin
d'un régime totalitaire en France (très loin ? vraiment ?), il
n'est pas exclu que des leaders extrémistes disent demain merci au
gouvernement Valls pour leur avoir fourni un tel outil clé en main ».
*
Gilles Deleuze : « Quand Foucault
définit le Panoptisme, tantôt il le détermine concrètement comme
un agencement optique ou lumineux qui caractérise la prison, tantôt
il le détermine abstraitement comme une machine qui non seulement
s'applique à une matière visible en général (atelier, caserne,
école, hôpital autant que prison), mais aussi traverse en général
toutes les fonctions énonçables. La formule abstraite du Panoptisme
n'est plus "voir sans être vu", mais "imposer une conduite
quelconque à une multiplicité humaine quelconque" (…) Le contrôle
est à court terme et à rotation rapide, mais aussi continu et
illimité (...) Face aux formes prochaines de contrôle incessant en
milieu ouvert, il se peut que les plus durs enfermements nous
paraissent appartenir à un passé délicieux et bienveillant (…)
On nous communique de l’information, c’est à dire, on nous dit ce que nous sommes tenus de croire (…) Exiler,
quadriller, sont d'abord des fonctions d'extériorité, qui ne sont
qu'effectuées, formalisées, organisées par les dispositifs
d'enfermement. La prison comme segmentarité dure (cellulaire)
renvoie à une fonction souple et mobile, à une circulation
contrôlée, à tout un réseau qui traverse aussi les milieux libres
et peut apprendre à se passer de prison (…) Une machine désirante,
un objet partiel ne représente rien : il n’est pas représentatif.
Il est bien support de relations et distributeur d’agents ; mais
ces agents ne sont pas des personnes, pas plus que ces relations ne
sont intersubjectives. Ce sont des rapports de production comme tels,
des agents de production et d’anti-production ». Giorgio
Agamben
« Au lieu de déduire la définition du camp à partir des
événements qui s'y sont déroulés, nous nous demanderons plutôt :
qu’est-ce qu’un camp, quelle est sa structure juridique pour que
de tels événements aient pu s’y produire ? Cela nous conduira à
considérer le camp non comme un fait historique et une anomalie
appartenant au passé (même si éventuellement, toujours
vérifiable), mais, en quelque sorte, comme la matrice secrète, le
nomos de l’espace politique dans lequel nous vivons encore ».
Guy Debord : « Toute la vie des
sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de
production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles.
Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une
représentation (…) Dans le monde réellement renversé, le vrai
est un moment du faux (…) Le spectacle soumet les hommes vivants
dans la mesure où l'économie les a totalement soumis. Il n'est rien
que l'économie se développant pour elle-même. Il est le reflet
fidèle de la production des choses, et l'objectivation infidèle des
producteurs (…) L'aliénation du spectateur au profit de l'objet
contemplé (qui est le résultat de sa propre activité inconsciente)
s'exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit ; plus il accepte
de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il
comprend sa propre existence et son propre désir. L'extériorité du
spectacle par rapport à l'homme agissant apparaît en ce que ses
propres gestes ne sont plus à lui, mais à un autre qui les lui
représentent. C'est pourquoi le spectateur ne se sent chez lui nulle
part, car le spectacle est partout
».
*
http://www.wikistrike.com/2014/12/le-cadeau-de-noel-du-gouvernement-aux-internautes-la-surveillance.html
Pour
finir, un mot sur l'antisémitisme
: c'est un racisme que la
"politisation de la mémoire" rend distinct, sachant que la traite des
noirs et l'extermination de sept millions d'Indiens (Russel Thorntorn) rentrent en concurrence pour
la posture victimaire. Je pense
aussi
que l'antisémitisme n'a pas besoin de la haine d'un
Dieudonné et que la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens
suffit amplement, comme l'utilisation de phosphore blanc contre la population
civile. Je comprends bien l'intérêt du bouc
émissaire tout désigné, mais citons plutôt le journal Le Point (AFP) : « Le gouvernement israélien a convoqué l'ambassadeur
français après le soutien apporté par Paris au projet de
résolution palestinien qui vient d'échouer au Conseil de sécurité
de l'ONU. Patrick Maisonnave doit être reçu vendredi au ministère
des Affaires étrangères à Jérusalem. "Le ministère lui a
demandé de venir pour expliquer le vote de la France", a dit le
porte-parole. Le soutien français à la démarche palestinienne "a
entraîné déception et perplexité côté israélie" ».
Expliquer le vote ? Euh ... l'occupation ?
Plusieurs remarques donc : a) je ne
pense pas que la Gauche française se soucie du sort des Palestiniens
(pas plus que de celui des Ukrainiens, considérant le soutien à
des néonazis), j'y vois une
réaction égoïste, en vertu de l'électorat de Gauche qui dérive vers le
Front National, pour récupérer des voix !, b)
cette convocation d'un ambassadeur de la France donne le sentiment
à beaucoup de Français que leur pays n'est pas libre
de sa politique, que nous sommes inféodés à
une puissance étrangère. Voilà l'origine de
la haine.
J'SUIS PAS CONTENT : https://www.youtube.com/watch?annotation_id=annotation_470894369&feature=iv&src_vid=uvjyGrBfTLw&v=if9vooXlA6k.
Fin décembre 2014 : Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov : « La Russie ne va pas seulement survivre, elle en sortira renforcée (…) Bien sûr que ça nous touche, nous ne prenons aucun plaisir à être sanctionné (…) Nous avons surestimé l’indépendance de l’UE en matière de politique étrangère ». Surestimé ? Bien sûr que non ! C'est une forme de politesse, car l’Europe ne fait que suivre les injonctions des États-unis qui sont le Maître écrasant tous les pays et les peuples qui lui résistent ou qui ont cette prétention à vouloir rester libres. Cependant, Poutine a dû comprendre que la politique de la famille en France - ou déconstruction sociétale appelée mariage pour tous - est le signe que nous ne sommes plus vraiment des êtres humains, mais des animaux, déjà du bétail. Le bétail n'a aucune aspiration spirituelle, pas davantage l'imagination tournée vers la transcendance. La guerre sera inévitable et pas seulement du fait de l'agressivité américaine qui est constante (moitié des dépenses d'armement dans le Monde !). Pour ne pas risquer d'être à son tour contaminée, et sachant qu'elle est déjà attaquée sur son territoire, la Russie devra sans doute prendre les devants. Il y a alors deux manières de réagir, soit a) prendre l'initiative de la guerre conventionnelle (elle est en avance sur la question de la défense anti-aérienne* et aurait tout intérêt à ce que les USA avancent, d'autant que son territoire est immense), soit b) imposer avec la Chine un embargo de l'Occident, les BRICS donc, pour contrer ou dominer le dollar, - sachant que l'Europe qui s'est couchée est déjà condamnée quoi qu'il se passera, que les USA sont dans la logique folle de l'engrenage. Le conflit à venir comme guerre économique plutôt que meurtrière semble être la meilleure option pour sauver ce qui peut l'être encore, considérant la question des radiations*. Finalement, ce sont des individus comme BHL qui auront poussé l'opinion politique vers cette guerre ; sa "philosophie" est, tout bien considéré, vraiment un "art de la guerre" ! "Lumière des Lumières" qui s'oppose aux "forces sombres", dont les effroyables nazis nommés Poutine et Dieudonné ! Derrière les intérêts stratégiques de l'Énergie, se révèlent deux visions du Monde, vestiges vivants de la "querelle des Anciens et des Modernes". Pour sa vision stratégique qui n'est pas dominatrice et son maintien des "valeurs traditionnelles", quand on y regarde de plus près deux aspects qui se confondent, je suis favorable à la Russie et scandalisé par l'hypocrisie occidentale et nos mensonges, si ce n'est la faiblesse de l'entendement. Comme le développe Michel Maffesoli*, le démocratisme est devenue l'hyper-démocratisme et la libération des codes despotiques l'outil de la domination. Les enjeux sont d'une insigne importance, car les Lumières, la déconstruction inhérente au Principe d'égalité devenu égalitarisme, fabriquent ou bien servent à produire les individus aseptisés*, désormais asexués, - qui auront les mêmes goûts et l'unique vision du Monde (qui sont programmés en quelque sorte). Toute opinion contraire sera durement châtiée au nom du progrès et des valeurs universelles, comme par exemple l'antiracisme. Les stigmates d'une dictature perverse. Pour ces raisons, c'est-à-dire à la fois stratégiques et culturelles, je suis satisfait que la Russie ait pu conserver la Crimée* et que les Américains aient trébuché en Syrie. Car nous y gagnons du temps de vie, plutôt de survie, en Europe et en France. C'était fort habile, de la part des Américains, de déplacer leur guerre loin de chez eux, chez nous* ! L'Europe resterait ainsi du coté des perdants*.
*
La défense aérienne
russe (S-300), selon F. Asselineau (UPR), lors de la conférence "L'Europe c'est la guerre"
: https://www.youtube.com/watch?v=k0SOZJEVcb4.
*
Comme dans "Le Dernier Rivage" (On the Beach) - film
de Stanley Kramer de 1959, avec Fred Astaire surréaliste et
qui fait une composition extraordinaire. La Troisième Guerre mondiale
et nucléaire est déclenchée, l'Australie est l'ultime continent
non touché par les mortelles radiations, mais l'espoir est de courte
durée !
*
« L'égalitarisme avec la connotation morale qui l'enveloppe est
stricto sensu à la base de la déstructuration sociale, c'est la
négation de l'ordre symbolique qui est une autre manière de dire
l'éthique (…) La suprématie de l'individu s'achève en son
contraire, puisque ce qui prédomine au bout du long processus de
l'individualisation, c'est le contrôle social sous des formes
diverses, qui agit soit par l'imposition, la répression, soit d'une
manière plus feutrée par l'orientation, la planification, en un mot
l'asepsie de l'existence quotidienne » (Michel Maffesoli).
*
Une allégorie formidable : Norway of Life (Den brysomme mannen), un
film islando-norvégien de
Jens Lien (2006).
*
Certes une propagande
pour le ou les peuples, mais tellement sympathique : https://www.youtube.com/watch?v=azWlVthe9lg
(Piotr Matrenitche et Vika Tsyganova). En France, la thèse
officielle est que l'argumentaire historique des Russes est fallacieux
et qu'il s'agit uniquement de propagande. Mais toutefois, rien ne
me semble moins fondé.
*
L'Europe comme "création américaine" : https://www.youtube.com/watch?v=toBZ8C42p2E.
Puis: https://www.youtube.com/watch?v=eXAm_HZ8KWM.
*
Il n'est pas certain que la Russie ne ressorte pas vainqueur de
cette guerre économique, rapidement et c'est la position de
Jacques Sapir, en opposition à celle de Paul Krugman (prix
Nobel d’Économie). Sans copier les arguments, notons quelques traits : dépendance au
cours du pétrole selon Krugman, absence d'endettement pour Sapir
: « En 1998, les réserves de la Banque Centrale étaient très
faibles, autour de 30 milliards. Elles sont aujourd’hui à 420
milliards, soit 14 fois supérieures. La dette publique était un
problème majeur en 1998 ; aujourd’hui la Russie est l’un des
pays les moins endettés du monde avec au tour de 9
% du PIB pour sa
dette publique, soit 10 fois moins que la France. La balance
commerciale était en déficit au premier semestre 1998, alors
qu’elle est excédentaire aujourd’hui de près de 120 milliards
par an, un chiffre comparable à celui de l’Allemagne. L’industrie
russe se développe rapidement, et on a pu le voir dans les contrats
signés récemment avec l’Inde, tout comme on peut le voir si l’on
regarde les chiffres de la production automobile, ou aéronautique.
Il est donc profondément stupide de compare la Russie à un
quelconque émirat pétrolier ». Quoi qu'il arrive,
le perdant sera l'Europe. Alain Rodier : « Sur le plan
économique, ce qui est en train de se passer en résultante de la
crise ukrainienne, est une véritable catastrophe. Nous sommes
désormais dans une logique de "perdants – perdants" en
dehors des États-Unis qui ne sont pas autant liés que l'Europe
occidentale à la Russie. Washington pense que la protection assurée
par l'OTAN dont ils sont les premiers contributeurs, vaut bien
quelques sacrifices de la part des pays ainsi "protégés" ».
Mais protégés de qui, du spectre nazi agité
par Bernard-Henri Lévy ? Encore faut-il voir Poutine comme
Hitler et esprit de l'URSS bolchévique. Or, j'y vois la Sainte
Russie.
Ceci amène chez moi une autre considération, mais
qui explique et justifie la première, - qui est également
celle d'Alain Soral : "Il faut refaire du catholicisme la religion
d’État en France" ! Ceci n'est pas la volonté d'en découdre
avec l'Islam -
bien au contraire
-
mais, fidèlement à l'Histoire, le retour à
la Tradition dans le sens de tolérance porté par René
Guénon et Frithjof Schuon, avec une préférence
pour la primauté donnée par Guénon à
la contemplation (sur l'action). Pour en finir vite avec la laïcité
qui met en compétition malsaine les communautarismes. Selon
les dires d'Eric Zemmour, la France est au bord de la guerre civile
(c'est très exagéré), il est alors temps de
rendre à ce pays son Histoire, pour cela contrer le poison GODF,
poison qui consiste à parler d'obscurantisme religieux, tout
en oubliant ou voulant faire oublier tout ce que les Lumières
doivent à la chrétienté, et notamment la scolastique.
Poutine : « La Russie paye cher sa
position indépendante et son soutien à ses compatriotes, à la
Crimée, à Sébastopol et il semble parfois pour le simple fait que
nous existons ». Certes, mais le grand cocu de l'histoire semble
devoir être l'Europe de l'Ouest. Que nous sommes donc couillons !!!
Ce qui se passe confirme mes précédentes supputations, c'est à
dire qu'un coup d'État à cinq milliards de dollars en Ukraine
vise la Russie du point de vue stratégique (port
de Sébastopol vital pour la Grande Russie et action invasive de l'Otan), mais
également la Grande Europe, empêchant et pour longtemps les deux
pôles de celle-ci de se rapprocher. Et les Russes ne sont pas
prêts de pardonner cette traîtrise ou la lâcheté des Gouvernements
européens qui reconnaissent en Ukraine un régime illégitime,
de
surcroît soutenu par des néonazis, ces derniers défilant
d'ailleurs avec les insignes hitlériens. Nous sommes donc le grand
cocu ... pour ne pas dire mieux. Un intervenant sur Internet (La
Tribune) : « Quand on a 58 réacteurs nucléaires visiblement très
mal protégés comme la France, une population aussi disparate et
désunie, des milliers de milliards de dettes et qu'on ne sait même
pas comment on versera retraites et autres demain matin, et une armée
qui est obligée de vendre son matériel faute de budget suffisant
pour le relouer après, on évite de jouer les cadors avec un pays
comme la Russie (…) Qui est allé semer le trouble et agiter le
peuple en Ukraine? Qui sanctionne la Russie et lui impose un embargo?
Qui spécule contre sa monnaie? Qui l'a menacé de l'exclure du
réseau SWIFT ? Qui est allé construire un bouclier anti-missile aux
frontières Est de l'Europe? Qui en accord avec l'OPEP fait chuter
volontairement les cours du gaz et du pétrole pour affaiblir les
Russes ? D'un côté vous avez 800 millions d'Européens et
d'Américains, surendettés, ruinés économiquement,
désindustrialisés, sans ressource gazière ni pétrolière, et de
l'autre vous avez 1.5 milliards de Chinois et de Russes, qui ont la
main sur le gaz, le pétrole, l'essentiel de la production mondiale
(made in china), très peu endettés et qui ont beaucoup d'or et de
réserves de change (dont beaucoup de dollars) ; donc, je serais l'Axe
occidental, j'y réfléchirais à deux fois avant de commettre
l'irréparable » (p'titpère). Cet embargo contre la Russie ne la
rendra que plus forte et il fera accélérer le déclin américain
(et risque de se conclure par une troisième guerre mondiale) avec à
la montée en puissance des BRICS (cette année, en avance sur les
prévisions, la Chine est devenue la première puissance mondiale
!),
il va surtout laminer la Vieille Europe finissante, déconstruite et
sans repères. Seule la Russie semble résister moralement et cela
attise la haine des intellectuels français qui n'y voit que
l'émanation d'une dictature de type nazi. Au moment où j'écris ces
lignes, Poutine annonce que les importations russes en provenant des
USA ont augmenté de + 23 %, ce qui lui fait dire que le grand perdant ou
cocu est la Vieille Europe, comme la France qui pendant ce temps là
ne livre pas ses Mistrals. Jusqu'à quand notre vieux pays
acceptera-t-il de renoncer à lui-même ? Cette Amérique, qui a
massacré les Indiens et réduit les nègres à l'esclavage, financé
en partie Adolf Hitler, arrosé de napalm la population vietnamienne,
fomenté ou tout au moins profité des attentats du 11 septembre,
ruiné l'Irak avec le mensonge des armes fictives, mis au pouvoir le
corpuscule néonazi en Ukraine (c'est faire pénétrer davantage l'Otan
en zone russe), qui peut-être, et cela se dit sur Internet, en ce moment
même manipule et entretient l'État islamique (Charles de Beaumont
Tonnerre : « Tout se passe donc comme si l’intervention, en Irak
et en Syrie, n’avait pas pour but d’éliminer l'État islamique
mais de forcer son expansion vers les zones chiites : Syrie loyaliste
et Bagdad, ou ennemies : Russie à plus long terme. La stratégie
américaine est donc peut-être de se faire s’entretuer nos ennemis
mais entre-temps, pour l’Europe, le risque d’attentats majeurs ou
de déclenchements de guerre civile est extrêmement important. Il
est donc probable que les USA veuillent utiliser l’État islamique
comme un idiot utile qui mourra en détruisant ses ennemis chiites,
c’est bien ce qu’ils firent précédemment lors de la guerre
Iran-Irak »), cette Amérique inculte et guerrière, belliqueuse
et qui finalement apparaît derrière chaque conflit depuis un siècle,
qui représente le règne de la Finance créant et défaisant les
États souverains, cette Amérique est en fin de compte bien peu
fréquentable ! Qu'est-ce que son armée fait encore sur le sol de
l'Europe ? Nous sommes vraiment bien placés pour venir critiquer la Russie
pour son intervention en Crimée ! Pour faire taire la dissidence, il
faudra bien autre chose que l'accusation d'antisémitisme
ou les gesticulations de BHL. Si les troubles deviennent sérieux
en Europe, et je pense qu'ils sont encouragés (Eric Zemmour),
la dictature montrera vite son vrai visage.
Sortir de l'Otan pour rejoindre les BRICS ? Jacques Cheminade : https://www.youtube.com/watch?v=8LljkpybWg0.
Sur
le fanatisme religieux musulman combattu par l'Amérique,
sur Daech, Jürgen Todenhöfer : « Ce ne sont pas des imbéciles. L'un d'eux
venait de terminer sa licence de droit, il avait de très belles
offres de travail, mais il a préféré tout plaquer pour la guerre.
J'ai même rencontré des Européens et des Américains, ainsi que
des enfants de 13 ans assurant avoir déjà combattu » (L'EXPRESS).
Ce fanatisme sanguinaire est dénoncé comme
crime vis-à-vis de l'islam par l'Iran, notamment Ali Khamenei qui
y voit la main américaine et sioniste. Certains y voient l'ultime tentative de déstabilisation
après que l'attaque contre la Syrie ait fait la démonstration de
la supériorité des missiles russes (S-300) sur ceux américains
! Et Deutsche Welle*
accuse la Turquie,
ce membre de l'Otan, d'approvisionner
l'État islamique (et pour plusieurs milliards de dollars). Aussi Tony
Cartalucci* : « Le complot des États-Unis et de leurs alliés
visant à créer une force mercenaire sectaire alignée sur al-Qaïda
ayant été mis en évidence, tout comme le fait que les soi-disant
"rebelles modérés" que les US ont officiellement
soutenus en Syrie ne sont rien d’autre que des extrémistes
sectaires, le reportage de DW filmant les convois d'approvisionnement
en provenance de la Turquie vient confirmer, si besoin était, que la
menace posée par l’EIIL vis-à-vis de l’OTAN provient de l’OTAN
elle-même ». On
comprend dès lors les craintes de Poutine
sur cette tentative pour déstabiliser la Russie. Il semblerait aussi
que cet islamisme radical finisse par devenir le problème
majeur en Europe et tout particulièrement en France, lorsque
l'islam deviendra la première religion et qu'il entendra
instaurer
la charia*,
même si la position d'Éric Zemmour
me paraît prématurée aujourd'hui. Je rejoins globalement
Piero San Giorgio*
sur son analyse du déclin
de la France, la figuration
des gens du Pouvoir et la soumission
du vieux pays sacrifié pour servir les seuls intérêts
américains (Poutine rapportait tantôt que les USA font
du chantage à la France), - quand l'Asie ne va faire qu'une
bouchée du vieux continent ! Plus que jamais, j'ai la conviction
que la France ne pourrait résister qu'en redevenant une
royauté sacrée,
c'est-à-dire que le catholicisme
redevienne également la religion officielle de l'État
(eu égard à l'Histoire et à la sensibilité
du peuple). Nous mesurons ainsi tout le mal engendré par
les "Lumières". Je n'ai aucune animosité
contre l'islam*,
sauf
son prosélytisme.
Celui meurtrier aujourd'hui semble être, comme le Printemps
arabe, fomenté par l'Amérique et ses amis.
*
"IS" supply channels through
Turkey : http://www.dw.de/is-supply-channels-through-turkey/av-18091048.
*
http://ilfattoquotidiano.fr/exclusif-chaine-allemande-dw-letat-islamique-est-approvisionne-depuis-la-turquie-membre-de-lotan/
*
Voici qui finirait
par arriver en France : « La première condamnation à mort
pour apostasie de l'histoire de la Mauritanie depuis son indépendance
en 1960 a été prononcée mercredi soir à Nouadhibou, à l'encontre
d'un Mauritanien, musulman, inculpé après un écrit considéré
comme blasphématoire (…) Des milliers de manifestants avaient
convergé vers le palais présidentiel, où le chef de l'État
Mohamed Ould Abdel Aziz les avait exhortés au calme en promettant de
"prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre l'islam
et son prophète". "La justice s'est saisie de cette
affaire et elle fera son travail mais soyez certains que l'islam est
au-dessus de tout, de la démocratie et de la liberté",
avait-il déclaré » (AFP).
*
Piero San Giorgio
: https://www.youtube.com/watch?v=nDkMvJh5s2M.
*
Ésotérisme du CORAN, d'après `Abd ar-Razzâq al-Qâshânî.
Le Prophète : « Aucun verset du
Coran ne descendit sans qu'il comporte un "dos" (zahr) et
un "ventre" (batn) ; et toute lettre a une "limite"
(hadd) et toute "limite" a un "mirador"
(muttala') ». Alors Qâshânî : « Je compris que le "dos" est
l'explication exotérique (at-tafsîr) et le "ventre"
l'interprétation ésotérique (at-ta'wîl), la "limite"
est ce où cessent les compréhensions du sens verbal, et le
"mirador" le point contemplatif où l'on monte pour jouir
du spectacle du Roi Très-Savant ». Et Pierre Lory fait bien
la distinction entre la lecture du texte littéral
du Coran (tafsir),
puis le rôle de l'opinion personnelle (ta'wil)
et enfin son exégèse ésotérique.
Selon les soufis, le Coran a un sens éxotérique
(zahr),
un sens ésotérique (batn),
et ce dernier, lui-même, jusqu'à sept sens ésotériques
imbriqués. Nous sommes si loin des bombes et des décapitations.
Crimée
et Empire russe : en Ukraine par le passé et d'une certaine manière, il
s'agissait déjà d'une guerre de religion et du nationalisme
identitaire inhérent (faisant également que pour ne pas être
démantelée, la France devrait redevenir une terre chrétienne).
Souvenons-nous donc de la guerre de Crimée de 1853 à 1856 qui opposa la
Russie à la coalition formée de l'Empire ottoman, de la France et
du
Royaume-Uni, pour bloquer l'expansionnisme russe,
empêcher
l'effondrement de cet Empire ottoman (son objet étant qu'il ne devienne pas le vassal de la Russie), avec déjà le
conflit
bien centralisé autour de la base navale stratégique de
Sébastopol, quand la Russie revendiquait son droit de protéger les
minorités orthodoxes et ce jusqu'à Constantinople. En effet, l'expansion de
l'Empire russe se heurtait à l'influence ottomane
en Ukraine et ailleurs, car Grigori Potemkine désirait restaurer
la Troisième Rome, en quelque sorte l'Empire
byzantin et sa capitale à Constantinople.
Si la géographie demeure la même, avec cet intérêt stratégique si particulier de
Sébastopol* et
bien au-delà du statut de la province
autonome de Crimée qui fait dire à Jacques Sapir* : « la
Crimée fut attribuée administrativement de la Russie à l’Ukraine
dans le cadre de l'URSS en 1954. Ceci ne fit l’objet d’aucun
vote des populations concernées. Lors de la dissolution de l’URSS
en 1991, il fut admis que la Crimée resterait dans l’Ukraine,
moyennant la reconnaissance de son statut de république autonome et
le respect de la constitution (…) Qualifier le référendum
d’illégal du point de vue de la loi ukrainienne est donc une
profonde sottise et montre de la part des dirigeants qui utilisent
cet argument une incompréhension totale des principes du Droit »,
le contexte est radicalement différent, puisque cela concerne
l'intrusion de l'Otan qui cerne la Russie pour
l'empêcher de redevenir une grande puissance de l'Europe eurasienne,
cette question hégémonique de la Troisième Rome n'étant selon moi
qu'un des faux délires de BHL.
Il s'agit de la domination sur le Monde devenant dangereusement bipolaire avec
la confrontation future USA-CHINE. L'Europe de l'Ouest n'a donc
servi qu'aux seuls intérêts américains (d'où
la présence de l'Otan), ne voyant pas selon quels arguments
la Russie pourrait réclamer ces territoires. Pour saisir
l'origine de l'occupation du bloc de l'Est par la Russie, pays satellites de l'URSS,
il faut considérer que l'objet du débarquement américain
(D-Day) n'était pas de libérer des peuples asservis,
mais la course contre la montre pour récupérer et
avant les communistes les savants nazis qui travaillaient
sur la bombe
atomique.
Et ce fut aussi l'origine de la Nasa*.
Il est possible de faire le parallèle entre naguère
un soutien vis-à-vis de l'Empire ottoman, la motivation précitée,
et celui vis-à-vis des néonazis*
en Ukraine (création d'Hitler, comme en témoigne le
sigle SS*),
le but étant cette fois-ci non pas uniquement d'empêcher
la Russie de redevenir une grande puissance, mais qu'elle ne s'allie
pas davantage avec les autres nations européennes : scinder
le continent européen.
* Wikipédia : « En 1948, la ville ne dépend plus de l'oblast de
Crimée mais est directement rattachée à la RSFS de Russie. À la
chute de l'Union soviétique (1989), Sébastopol est rattachée aux
subdivisions de l'Ukraine, mais avec un statut particulier différent
de la république autonome de Crimée qui en fait une enclave russe de facto
mais sous couvert de la présidence ukrainienne de
jure, où reste basée (depuis le XVIII siècle) la flotte
russe de la mer Noire et où les citoyens n'élisaient pas le
président du comité exécutif de la ville car son maire était,
jusqu'en mars 2014, désigné directement par le président
d’Ukraine. En 2010, après de longues négociations, l'Ukraine
prolonge le bail de la Russie sur le port de Sébastopol, jusqu'en
2042 ».
* http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4384
*
Et ce fut l'histoire de Wernher von Braun et de la fusée
Saturn.
*
http://senor-information.over-blog.com/article-l-affrontement-est-ouest-en-ukraine-crimee-les-neo-nazis-gladio-122795385.html
*
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/980272-ukraine-j-ai-assiste-a-une-commemoration-d-une-division-ss-une-autre-realite-du-pays.html
Mi-décembre
2014 : Je
viens d'arriver de Corse. Après cent jours de normalité
le syndrome auvergnat me retombe dessus, éructe dans toute sa
splendeur ; à ce niveau d'abrutissement, c'est du lard, euh
pardon de l'art, de l'esthétisme "bourgeoisie inversée" : « plus abruti tu crèves !
», ou pour le dire
avec gentillesse : ici c'est le règne de simplet (j'ai pitié, je
vais pleurer). A peine arrivé de Corse, soit une heure tout au plus,
et ma voiture est déjà défoncée sur le coté alors que je
suis parfaitement garé (mais comment ont-ils fait ?), et je marche deux
fois dans la merde (de qui ? ou quoi ?, c'est une bonne question). Aussi,
je reçois par la poste un disque de 1974, je dis au postier que cela
a 40 ans et il me rétorque : « ce qu'il y a dedans ou l'emballage ? »
(cela ne s'invente pas un truc pareil !) ; je dois recevoir un
Olympus OM 1 du Canada, mais la poste retourne le colis sans avoir
laissé un avis dans la boite aux lettres ni passé un coup de
téléphone. Voilà, je suis de retour en Auvergne. Jamais pu m'y
faire, m'y ferai jamais. Je me rappellerai
toujours la grognasse énorme, en robe à fleurs bleues, qui la
première semaine m'accusait de ne pas avoir
suffisamment serré le frein à main de ma voiture qui était allée
percuter la sienne dans la rue en pente raide, - sa voiture
stationnée bien au dessus de la mienne ! Surtout, passez en Auvergne,
ne vous arrêtez pas, pour quelque raison que ce soit ! Ce lieu tellement
arriéré* a ravagé ma vie.
* Il n'y a pas
de "race auvergnate" (pour les vaches, pas pour les gens),
mes propos parisiens n'ont strictement aucun rapport avec un quelconque
racisme qui ne représente pas l'esprit de ce site et qui
surviendrait à l'insu de mon plein gré. Par contre,
les expressions "sale parisien !" ou "on ne parle
pas aux étrangers !" me sont familières.
Le
fait d'avoir eu un père auvergnat, n'est pas une raison
suffisante pour me retenir de dire ce que je pense sincèrement,
bien au contraire.
Ceux qui pensent que le film "Idiocracy"
(http://www.dailymotion.com/video/x3ot5h_idiocracy_fun
&
https://www.youtube.com/watch?v=wM1P7GMnd38)
est caricatural, ils devraient passer par l'Auvergne. Ma sœur parisienne y a passé une demi-journée, puis n'a jamais voulu
y revenir, en me rétorquant : "c'est quoi ces gens ?".
Effectivement. Une des premières expériences fut celle de la
découverte du voisin du taudis censé être ma maison de bourg (que
je ne nettoie plus, je la laisse à l'état de porcherie ; ici
remarque du guide anglais "The Best Places to Buy a Home in France
: A Survival Handbook" (par Joe Laredo) sur l'Auvergne :"quand
une maison est habitée, cela ne signifie pas qu'elle est habitable !"). Je faisais poser une gouttière, en retrait de 50 cm
du bord de ce mur qui est le mien, et donc à 50 cm du bord du mur du
voisin (me suivez-vous ?) et qui commence donc précisément là où
finit le mien. Un angle marque nettement la séparation des deux
maisons de bourg qui ne forment qu'un seul bâtiment. Mais que
vois-je ? Le voisin, sans avoir été présenté, se précipite
vers moi en hurlant : "je vais vous faire un procès !". Quoi
quoi quoi ??? Qu'est-ce qui se passe ??? "Ne faites pas l'innocent,
vous savez très bien ce que vous avez fait !". Mais qu'ai-je donc
fait ??? "Là, vous avez posé votre gouttière sur mon mur
!!!". J'ai cru à une plaisanterie, or c'était sérieux. Le voisin
était hors de lui, il vociférait, crachait ! Ce qui était
advenu, c'est qu'une des vis de la gouttière était fixée sur une
très grosse pierre commune aux deux maisons, bien entendu sur le pan
de mon mur (à 50 cm du bord, je l'ai déjà dit), mais alors que la
partie la plus volumineuse de cette pierre commune se situait chez mon
voisin. Avec son cerveau, il considérait que la gouttière
était à cet endroit précis fixée sur sa propriété. Il n'a
jamais voulu en démordre.
J'étais venu avec une Honda prélude à l'état de collection, elle
fut ravagée progressivement mais méthodologiquement par les gens
du village. Je suis allé
une seule fois à la gendarmerie pour déposer plainte, on a
essayé de me cuisiner pour me faire avouer que j'avais moi-même
cassé mon véhicule pour toucher l'assurance. Un des voisins voulait
ma place de stationnement ; suite à mon refus il a, la nuit venue, enfoncé ma
Honda avec son utilitaire. De tous ceux qui ont cogné, rayé, défoncé ma caisse, aucun n'a
jamais laissé le moindre mot d'excuse. Pires que des bêtes ! Mais
à Gairloch en 2013 (en
Écosse), un couple d'Allemands m'a cherché une heure durant pour
une infime rayure dont il se sentait
responsable. Je me souviendrai toujours de ce touriste américain, à
Riom, qui poussait des cris de cochon pour faire comprendre à
quel point il trouvait la ville sale (crottes de chien qui
sentent la merde l'été et qu'il est pratiquement impossible d'éviter
sans avoir le regard dirigé en permanence vers le sol). C'est aussi le
seul endroit sur Terre où j'ai pu, et plusieurs fois, assister
au spectacle de conducteurs qui heurtent un obstacle (poteau, bite
de trottoir, panneau de signalisation, autre voiture), mais qui
alors, au lieu de s'arrêter et de sortir pour constater les
dégâts, insistent encore et encore, et quittent
les lieux en y laissant un échappement, une portière,
des feux cassés, un pare-choc entier !
Premier décembre
2014 :
L'époque actuelle est connue pour
être, selon les Traditions - qui n'en font qu'une selon René
Guénon, l'inversion de toute chose. Et
les meilleurs exemples de ce
monde à rebours, désigné comme infernal, sont
la Démocratie
- où le bas est censé déterminer le haut (ce qui est une illusion,
compte tenu des manipulations et du degré d'entendement du plus
grand nombre), le mélange des castes et des races, et la supériorité
du monde matériel et son mythe du progrès sur le spirituel. L'augmentation phénoménal des maladies de dégénérescence
l'atteste, il tient à maintes causes
concomitantes, qui vont des pesticides et du raffinage des aliments,
aux ondes électromagnétiques et vaccinations (pour exemple,
je ne mange pas ou peu de laitages, même le fromage de
chèvre dont je raffole, je tiens à préserver un patrimoine
osseux). La cause est la puissance de
l'argent et des banques que la Révolution française a lâchée sur
le monde et qui désormais agite la Chine. Cette inversion
radicale et systématique de toute chose se dévoile au quotidien :
Cas numéro un, l'Anti-France : le tribunal administratif de Nantes
ordonne au conseil général de Vendée, de retirer de son hall
d'entrée la crèche de Noël, au nom du principe de séparation de
l'Église et de l'État. C'est à la fois "contre-initiatique" et
destructeur de mémoire, tout autant que l'abomination du mariage
pour tous. Philippe de Villiers : « La France est une vieille terre
chrétienne. La crèche fait partie de son patrimoine, par-delà les
croyances et les sensibilités. Pourquoi ne pas interdire les cloches
? Je récuse ce laïcisme totalitaire, qui est une forme de terreur
moderne aux conséquences incalculables ». Cas numéro deux,
l'inversion du clivage gauche-droite et du racisme-antiracisme :
Dieudonné et Alain Soral sont présentés par les médias menottés
comme des nazis, - alors qu'il suffit de les lire pour comprendre
qu'ils représentent le meilleur de l'esprit des Lumières
(émancipation intellectuelle) et de la République (qui
n'admet pas le communautarisme). La Gauche de François Hollande
exerce une politique "de Droite", le petit peuple se tourne vers le
Front National, des ministres socialistes ont des comptes en Suisse,
ne payent pas le loyer ni leurs impôts, le Président socialiste
lui-même aurait sa retraite de nanti, de bourgeois !
Cas numéro trois, le mensonge
historique : la Russie est présentée par TOUS les médias aux
bottes comme l'agresseur en
Ukraine*, alors que Kiev fut la première capitale de la Russie
(860, et
au XIe siècle la Rus’ de Kiev fut le plus grand État d’Europe*). Surtout,
avec l'Otan, - les USA
pénètrent en territoire ou zone d'influence russe, pour
y positionner leurs "armes de destruction massive", quand BHL soutient les néonazis de Svoboda. Comme inflexion du
réel, - citons également
Jean-Yves Le Drian : « On ne peut envisager une
livraison (des navires) dans les conditions de tension dans
lesquelles nous sommes, avec une Russie qui ne reconnaît pas
l'intangibilité des frontières ». Nouvelles frontières de
l'Europe, ou celles avancées des USA ?
*
Les objectifs de Washington sont de
faire tomber Poutine et de contraindre la Russie à rester une
puissance moyenne, et ceux de Moscou d'échapper à un étranglement
militaire et économique. Jamais Moscou n'abandonnera la Crimée
(vitale sur le plan stratégique : l'accès aux mers).
L'argumentaire historique, sujet à caution, la protection des russophones
qui l'est tout autant, - sont secondaires dans le bras de
fer qui oppose l'Empire à la nation qui veut se relever de ses cendres.
La Russie utilise tous les arguments en sa faveur,
c'est-à-dire l'Histoire et le patriotisme, vraisemblablement plus
légitimes que ceux de l'Amérique qui occupe un continent étranger
et veut partout imposer sa force militaire.
*
Certains me rétorquent que cela fait 1000 ans et que le Monde
change ainsi que les aspirations des peuples qui eux-mêmes
changent ! Rappelez-moi ce qu'il en est pour Israël.
Écoutons Régis Chamagne, "Pour éviter une 3ème guerre mondiale,
sortons de l'OTAN" :
https://www.youtube.com/watch?v=VWRz89UeqIk.
Également Jean Bricmont sur la
"gauche", E&R et la liberté d’expression : https://www.youtube.com/watch?v=QehWPxDSy08.
Aussi
cette musique qui en France serait taxée de xénophobie
et d'antisémitisme : http://www.youtube.com/watch?v=SRA_1duYz8U.
Cette
analyse économique de Mikhaïl Khazine : https://www.youtube.com/watch?v=GLmBqJtJqZo.
Le courage
vient d'une députée allemande, Sahra Wagenknecht
: https://www.youtube.com/watch?v=UpR_AOYBHu0#t=382.
La France est malheureusement soumise.
En France, il est
prioritaire seulement de 1)
développer la théorie du genre (pauvres enfants !)
et de 2)
faire
de l'antisémitisme la cause nationale ; dans ces deux cas
de figure, il s'agit d'exercer un contrôle sur la population,
par : a)
la perte de la mémoire, b)
la
fabrique du consentement et la coercition imposée aux rares
récalcitrants.
Un
début de compréhension globale (comme celle d'Aymeric Chauprade
- discipline dé-idéologisée ou
Realpolitk, malheureusement très en froid avec Alain Soral), - est de
saisir que les USA sont en difficulté, - que l'hégémonie
du dollar semble déjà toucher à sa fin avec
la création des BRICS*,
d'autres monnaies, peut-être le retour à l'étalon-or.
Ils interviennent alors au risque d'entraîner prochainement
le Monde vers une troisième guerre mondiale, partiellement
grâce au soutien haineux de BHL (pour qui Poutine, Soral et
Dieudonné sont l'incarnation d'Hitler), - plus largement
à l'instrumentalisation du "risque terroriste"
qui est sans doute planifié. La voie de la paix et plutôt
l'équilibre tacite des protagonistes, est le Monde qui n'est
pas unipolaire ni bipolaire, mais multipolaire, et ceci rend nécessaire
le fait que la Russie ne s'allie pas à la Chine, mais qu'elle
réalise son "Union eurasienne" qui elle-même
fera partie du grand continent européen, en attendant que
l'Europe de l'Ouest redevienne libre et non plus inféodée
aux USA*.
Notre survie en dépend. Une rébellion
de la France est-t-elle possible ? (souvenons-nous de Mai 68 !).
Je reste
persuadé, comme Xavier Moreau, que la France livrera ses
Mistrals à la Russie, que si l'Allemagne seule en Europe
a toujours un intérêt stratégique et historique en Ukraine,
l'Amérique qui la manœuvre trouve là le prétexte
pour également tenter de casser notre outil industriel !
*
Le PIB des
BRICS est aujourd’hui
presque égal à celui des États-Unis.
Et Antoine van Agtmael : « "Les BRICS vont dépasser l'Occident". Peut-être,
mais pas si vite. C'est vrai, les BRICS vont rester la principale
source de croissance dans le monde de demain, comme c'est le cas
aujourd'hui. Ensemble, ils vont dominer l'économie mondiale au cours
du siècle, comme l'Europe et les États-Unis en leur temps. Après
un mouvement déterminé en direction des BRICS, le balancier s'en
est sévèrement éloigné ces dernières années. Cependant, il
pourrait s'en approcher à nouveau alors que ces pays développent de
nouvelles formes de compétitivité. L'essor de la
recherche-développement annonce ainsi une production à toujours
plus haute valeur ajoutée ».
*
Citons : « Today the US House passed what I
consider to be one of the worst pieces of legislation ever. H. Res.
758 was billed as a resolution "strongly condemning the actions of
the Russian Federation, under President Vladimir Putin, which has
carried out a policy of aggression against neighboring countries
aimed at political and economic domination" (…) The resolution
(paragraph 3) accuses Russia of an invasion of Ukraine and condemns
Russia’s violation of Ukrainian sovereignty. The statement is
offered without any proof of such a thing. Surely with our
sophisticated satellites that can read a license plate from space we
should have video and pictures of this Russian invasion. None have
been offered. As to Russia’s violation of Ukrainian sovereignty,
why isn’t it a violation of Ukraine’s sovereignty for the US to
participate in the overthrow of that country’s elected government
as it did in February ? We have all heard the tapes of State
Department officials plotting with the US Ambassador in Ukraine to
overthrow the government. We heard US Assistant Secretary of State
Victoria Nuland bragging that the US spent $5 billion on regime
change in Ukraine. Why is that OK ? The resolution (paragraph 11)
accuses the people in east Ukraine of holding “fraudulent and
illegal elections” in November. Why is it that every time elections
do not produce the results desired by the US government they are
called “illegal” and “fraudulent” ? Aren’t the people of
eastern Ukraine allowed self-determination ? Isn’t that a basic
human right ? »
(http://www.ronpaulinstitute.org/archives/featured-articles/2014/december/04/reckless-congress-declares-war-on-russia/).
"5 milliards de dollars" pour venir semer le désordre
en Ukraine et renverser le pouvoir légitime en place ? La
Russie devrait peut-être utiliser cette méthode d'ingérence,
par exemple financer un Coup d'État en Californie, puis venir
accuser l'Amérique d'envahir cet État, mettre en branle
son armée et placer ses bases de missiles aux portes de Washington.
Comprenez-vous enfin ?
Formidable discours de Vladimir Poutine,
qui retiendra peut-être l'ardeur hégémonique
et criminelle des USA : https://www.youtube.com/watch?v=goI4JAqAIgQ#t=121.
Nous connaissons bien
la thèse atlantiste*. Citons
Cécile Vaissié
(professeur en études russes et soviétiques à
Rennes) : « La Crimée aurait, "pour la Russie ", une importance
"sacrée", "comme le Mont du Temple à Jérusalem"peut
l’avoir pour les Juifs et les Musulmans, a déclaré Vladimir
Poutine jeudi dans son Discours annuel à l’Assemblée fédérale
russe (…) En effet, le prince Vladimir qu’il a évoqué était le
prince de Kiev, appelé Volodymyr en Ukraine. Or, sur la question du
rapport entre la « Rouss’ », l’Ukraine et la Russie, deux
écoles historiques, mais aussi idéologiques, s’affrontent. Selon
l’une, la « Rouss’ », articulée autour de Kiev, aurait été
le « berceau » de la Russie. Selon l’autre, plus fondée
scientifiquement, la « Rouss’ » est à l’origine de l'État
ukrainien, alors que l’État russe serait né plus tard, autour de
Moscou, apparue seulement vers 1147 (...) Mais, avec ce discours où
il n’est question que des "Russes", Poutine nie jusqu’à
l'existence même du peuple ukrainien, comme il ne cesse d’ailleurs
de nier la réalité d’un État ukrainien. Ce mépris implicite,
mais parfaitement déchiffrable en Ukraine, n’encourage pas un
dialogue. En outre, les propos tenus par le Président russe
contiennent une menace implicite : certains considèrent, en effet,
que c’est à Kiev que le prince Volodymyr a été baptisé, et la
capitale ukrainienne est, pour les Russes, un lieu incomparablement
plus symbolique que Chersonèse. Cela impliquerait-il qu’elle
puisse être, le cas échéant, considérée comme un nouveau "Temple sacré", en fonction de sources à la fiabilité
contestable, réinterprétées selon les besoins du jour ? S’il a
fait référence à l’une des Chroniques, le Président russe n’a,
en revanche, pas rappelé le Mémorandum de Budapest qui a été
signé le 5 décembre 1994, vingt ans, à un jour près, avant ce
discours à l’Assemblée fédérale : la Russie, les États-Unis et
la Grande-Bretagne s’y engageaient à garantir la souveraineté et
l’intégrité territoriale de l’Ukraine qui, en échange,
renonçait à l’arme atomique et donnait plus de 1000 ogives
nucléaires à la Russie. Le Président russe n’a pas signalé non
plus que, le 30 août 2008, juste après la guerre russo-géorgienne,
lui-même affirmait que la Russie reconnaissait les frontières de
l’Ukraine et que la Crimée n’était pas un territoire faisant
débat. Il n’était alors question ni du baptême de 988, ni de
dimension « sacrée ». Et cela donne une idée de la fiabilité que
peuvent avoir les déclarations de Monsieur Poutine ». Certes
bien pertinente cette analyse du professeur !, mais la
réalité me semble ailleurs, dans les tréfonds de l'esprit malade
des hommes. Poutine semble être quelqu'un qui a toute sa tête
et qui sait où il va, qui aime son pays et qui fait tout pour le
protéger (contrairement à nos propres dirigeants !). La
diatribe de Poutine est effectivement une stratégie psychologique
qui utilise l'exacerbation populaire de l'âme russe, technique
populiste qui n'est cependant pas davantage malhonnête
intellectuellement que l'interventionnisme guerrier et destructeur
du droit-de-l'hommisme ou le verbe haineux de BHL. Le Monde
est en guerre et les USA sont considérablement plus belliqueux que la
Russie de Poutine, ils poussent leurs frontières ou zones
d'influence toujours plus loin, d'autant qu'en 2015 le PIB de la
Chine est annoncé comme devant dépasser déjà le leur, c'est-à-dire
beaucoup plus vite que prévu. Des accords entre États sont le signe illusoire de la paix, quand celle-ci, et
selon la célèbre
proposition de Michel Foucault, - est la "continuation de la guerre par
d'autres moyens". A ce jeu, les USA ont donc triché, puisqu'ils
auraient dépensé 5 milliards de dollars en Ukraine, pour faire
renverser le Pouvoir en place, qui certes réputé très
corrompu n'en
était pas moins légal jusqu'aux prochaines élections. C'était le
problème du seul peuple ukrainien ; il semble que cette intervention
ou ingérence américaine, soit aller soutenir des néonazis, -
rend caduc le Mémorandum de
Budapest signé le 5 décembre 1994. Je pense que
l'Amérique a testé la réaction de la Russie avec ce coup d'État,
pensant tirer un double avantage et selon deux cas de figure. Soit la Russie recule, soit l'embargo affaiblit son
rouble. Et ceci est extrêmement dangereux pour l'Europe (tant du
point de vue économique que de celui de la Défense), car c'est
faire précipiter la Russie vers l'Asie et augmenter considérablement
le risque de guerre mondiale ! Quand au sacrifice des Ukrainiens actuels, il
faudrait demander leur avis aux Palestiniens encore occupés
par Israël, aux Amérindiens indemnisés par des
sommes dérisoires*,
en comparaison avec l'"effort de guerre"*
en Ukraine !
*
http://www.atlantico.fr/decryptage/crimee-jerusalem-peuple-russe-poutine-est-ouest-ou-fin-stratege-cecile-vaissie-1892233.html/page/0/1
*
554 millions de dollars, soit dix fois moins : http://www.americanwayoflife.net/#!washington-indemnise-le-peuple-navajo/c1wej
*
http://blogs.mediapart.fr/blog/martin-bernard/090214/nous-avons-investi-5-milliards-pour-assister-lukraine
L'interventionnisme américain aurait
commencé comme
ceci : http://www.reopen911.info/11-septembre/mise-en-ligne-du-documentaire-11-septembre-le-nouveau-pearl-harbor/.
Écoutons le bonne parole sur Radio
France (France Inter), Patrick Cohen (liste noire dont on
l'accuse) : « On a une responsabilité quand on manie une émission
de débat, de débat public, on a une responsabilité par exemple de
ne pas propager des thèses complotistes, de ne pas donner la parole
à des cerveaux malades ». Parfois, semble-t-il, il est peut-être
préférable d'avoir un cerveau malade que pas de cerveau du tout !
Il ne risque donc pas d'y avoir de véritable débat contradictoire
sur nos chaînes nationales, - sauf s'il s'agit et comme toujours de
mettre en évidence l'antisémitisme et la folie, une rhétorique
récurrente de Charlie Hebdo à Manuel Valls. Un commentaire
sur Internet : « C'est fou, on se croirait en Union
Soviétique ! J'aurais jamais cru à l'époque qu'un jour on se
retrouverait en France dans une situation pareille ».
Oui, d'ailleurs désormais j'appelle France Culture "Radio Pravda"
!
Un
débat public à la télévision avec le
pacifiste Ken O'Keefe est encore possible aux USA, mais
impensable en France -
où : il ne serait pas invité ou attaqué
systématiquement comme théoricien maladif du complot, et surtout
comme antisémite. La Presse française véhicule donc une seule
analyse, l'unique vérité (il est extrêmement gratifiant pour
une carrière de cracher sur les dissidents). Les valeurs qui ont fait
la France sont seulement sauvegardées par quelques-uns, comme
l'Action française présentée elle-aussi comme un parti d'extrême
droite : « La question d’ordre anthropologique conditionne les
autres questions. Et c’est la force du comte de Paris et du Prince
Jean, véritables héritiers de la tradition nationale, de l’avoir
compris. Le « politique d’abord » s’inscrit dans une nécessaire
restauration des valeurs qui doit accompagner la lutte pour la
renaissance de la France. L’Action française n’a jamais séparé
les combats. Elle est aux côtés de tous ceux qui le comprennent »
(François Marcilhac).
Il est stupéfiant pour nous de voir laisser s'exprimer Ken O'Keefe,
sans que le journaliste s'acharne à le discréditer, comme cela devient la règle en France, le
pays de lobotomisation des cerveaux et des hommes couchés !
On peut donc rappeler un texte d'Oded
Yinon (un
fonctionnaire israélien) datant de 1982 et qui se rapportait
au remodelage du Proche-Orient tel que nous le voyons aujourd'hui,
amenant à croire que les USA ont absolument besoin du Terrorisme pour
mener à son terme une politique de conquête
(http://www.dailymotion.com/video/x2br9lz_stupid-wars-la-guerre-contre-le-terrorisme-2-0-vostfr_news?start=553).
Et cette analyse officielle de la France
-
pro-sioniste et anti-russe -
c'est
celle justement de BHL qui fait accuser de "fascisme"
celui qui ose encore considérer comme collusoire l'entente
cordiale des USA et d'Israël, deux pays démocrates et
pacifistes, mais aussi redoutablement guerriers, euh ... pacificateurs
- comme la philosophie de BHL*
(qui est "un art de la guerre") !
*
Citons BHL lui-même
: « Je suis le premier à penser
et à dire que le nazisme fut un phénomène unique, singulier, sans
précédent ni succédant et qu’il y a toujours un risque à y "réduire"
quoi que ce soit d’autre. N’empêche. À condition de
faire la part des choses, à condition de ne pas tout mélanger et de
bien garder à l’esprit ce qu’eut, donc, d’absolument unique
l’hitlérisme, il est quand même vrai qu’il n’y a pas tant de
modèles politiques que ça disponibles et qu’il y a, entre ceci et
cela, entre le personnage de Poutine et celui d’Hitler, entre la
stratégie du premier et celle de son prédécesseur, des points
communs réels et qu’il serait absurde de passer sous silence (…)
Le Professeur Douguine … pense, lui aussi, que Fukuyama se trompe
et que l’histoire est un procès sans fin. Mais il pense que
Huntington se trompe tout autant quand il identifie l’islamisme
radical comme étant la nouvelle alternative au capitalisme libéral.
Et son idée est qu’il y a une autre alternative, une vraie, une
solide, qui est son alternative à lui et qui s’appelle
l’eurasisme. Est-ce une troisième Rome ? Un troisième Empire ?
Juste une Troisième ou Quatrième "Formule" ? Ce qui est sûr
c’est qu’il s’agit d’une autre hypothèse de civilisation et,
donc, de quelque chose de très très sérieux qui vient s’inscrire
en faux contre la démocratie libérale et sa prétention à
s’étendre sur l’essentiel des terres habitées (…) D’ailleurs,
il y a un signe qui ne trompe pas. Ces deux livres de Douguine que je
viens de citer, je ne les ai pas lus en russe mais, évidemment, en
français. Or je vais vous dire une chose qui va peut-être vous
surprendre. Le premier, le plus théorique, celui qui contient
l’entièreté de la vision du monde du douguinisme, donc, du
poutinisme, Douguine a choisi pour en préfacer l’édition
française un homme qui s’appelle Alain Soral, dont le nom ne vous
dit probablement et heureusement rien mais que nous connaissons,
nous, Français, très bien puisque c’est l’idéologue nazi par
excellence de la France d’aujourd’hui. Et, quant à l’autre, le
deuxième livre, en un sens le plus circonstanciel mais, en réalité,
le plus intéressant politiquement, il se trouve que c’est un livre
d’entretiens ; or avec qui les entretiens ? qui pour relancer
Douguine, lui renvoyer la balle et le mettre en valeur ? un autre
Français qui s’appelle Alain de Benoist dont le nom ne vous dit,
j’imagine, pas non plus grand chose mais qui est, depuis trente
ans, l’un des idéologues les plus articulés de l’extrême
droite française. Voilà. L’inspirateur de Poutine s’est choisi
pour parrains deux fascistes français ».
Pour BHL, l'eurasisme et donc l'espace européen avec la Russie, - c'est
Hitler ! Remarquez cet art extraordinaire du sophisme ; l'homme
manifeste une grande habilité du verbe et une aussi grande
intelligence ! Au service de qui et pourquoi ... c'est toute la
question. Notez bien alors cette petite phrase : "Ce qui est sûr
c’est qu’il s’agit d’une autre hypothèse de civilisation et,
donc, de quelque chose de très très sérieux qui vient s’inscrire
en faux contre la démocratie libérale et sa prétention à
s’étendre sur l’essentiel des terres habitées"
; n'est-elle pas le signe d'une pensée qui est totalitaire,
fanatique et hégémonique
? Ceci me laisse penser de manière très égale
que l'antisémitisme est fabriqué de toute pièce,
en France, - afin que malheureusement toujours plus de Juifs
s'exilent pour aller coloniser la Palestine, et qu'il existe la
volonté derrière les mots humanistes qui consiste
à vouloir répandre le chaos en Russie, semblablement
au Moyen-Orient déjà dévasté. BHL parle
ainsi, à propos de la "vision du Monde" d'Alexandre
Douguine (et
Wikipédia : "Le but déclaré du
mouvement néo-eurasiste est de constituer un grand bloc continental
eurasien pour lutter à armes égales contre la puissance maritime "atlantiste", qui représente le "mal mondial"entraînant le
monde vers le chaos. Ainsi l’eschatologie se mêle à la
géopolitique"),
de la création de la troisième Rome ou d'un Empire,
mais que fait donc le droit-de-l'hommisme qui déclenche partout
des guerres, génère des massacres là où
curieusement se trouvent les réserves énergétiques
de la planète, - ce qui favorise l'émergence du fanatisme
religieux et par voie de conséquence le Terrorisme ? Une
stratégie incendiaire et infernale.
Citons Benoît Hamon, auteur du projet de résolution pour la
reconnaissance de la Palestine : « Cette résolution est tout à
fait opportune sur le plan électoral. Il s’agit du meilleur moyen
pour récupérer notre électorat des banlieues et des quartiers, qui
n’a pas compris la première prise de position pro-israélienne de
Hollande, et qui nous a quittés au moment de la guerre de Gaza ».
Notez ici le terme "n'a pas compris", utilisé pour en
cacher toute l'hypocrisie. Or, le Gouvernement de Benjamin Netanyahu a
approuvé un projet de loi instaurant le statut légal d'Israël
comme "État-nation du peuple juif",
où Israël n'est plus
défini dans les Lois fondamentales comme "juif et démocratique",
mais comme "État national du peuple juif", pour
donc institutionnaliser les discriminations à l'égard de la minorité
arabe israélienne. Et selon Majd Kayyal, d'Adalah (Centre juridique de
défense des droits de la minorité arabe), il s'agit d'"inscription
du racisme, déjà présent dans la rue, dans la Loi et au cœur du
système politique". Comment la France et ses "valeurs de la
république" de Manuel Valls, pour qui la Démocratie et la Laïcité
garantissent à tous ses citoyens les mêmes droits, - peut-elle encore
reconnaître un État qui fait de la religion son fondement même
et qui pratique un apartheid semblable à celui de l'Afrique du
sud. La discrimination dans les lois rappelle malheureusement celle de
l'Allemagne nazie de 1936. Considérant alors que les Palestiniens
sont également des sémites, il s'agit indéniablement d'une forme
d'antisémitisme. Semblablement, l'Ordre de
Thulé, qui inspira le funeste Reich d'Hitler, prônait la supériorité de la race aryenne. En
quoi est-ce différent des thèses du rabbin Ovadia Yosef*, pour qui Dieu créa
les non-juifs uniquement pour servir les Juifs ? La "véritable
question", me semble-t-il, n'est pas tant de considérer l'existence de
l'État palestinien, que de savoir combien de temps encore la morale
républicaine va devoir supporter de considérer celle d'un État raciste,
qui n'existe que par le critère d'une religion elle-même
"racialiste" ? Pour faire taire et empêcher toute
saine réflexion dans les médias, un lobbying actif
et
particulièrement violent
fait régner en France la terreur
de
l'accusation terrible d'antisémitisme, eu égard au
devoir de mémoire de la Shoah, posture victimaire et instrumentalisation
de l'Histoire. Dieudonné et Alain Soral n'ont rien fait d'autre
que de dénoncer cette imposture intellectuelle destinée
à la Masse lobotomisée en France. Pour avoir lu et
avec beaucoup d'attention leurs textes, et bien que provocateurs
à l'excès, - je n'y ai décelé aucune
forme de "racisme" quelconque dans le sens strict du terme,
bien au contraire. C'est bien là la nature du problème,
il semble que les USA ont besoin du Terrorisme pour imposer leur
politique hégémonique et unipolaire (après
la chute du mur de Berlin, l'OTAN aurait dû être dissous,
il n'a strictement rien à faire en zone russe*
(Ukraine), si ce n'est compartimenter l'Europe pour la féodaliser),
qu'Israël a besoin de l'antisémitisme pour justifier
sa constante colonisation. Le Terrorisme et l'antisémitisme
sont ainsi devenus les organes de domination universelle sur les
peuples, l'un récupère la peur, l'autre dirige la
pensée unique. Il s'agit de dominer la Masse par un autre
procédé que la réflexion et l'échange
des idées impossible en "démocratie proxénète",
et ce sera donc celui de l'émotivité et de la réactivité
programmée. C'est déjà en tout point l'aboutissement
infernal du "biopouvoir" chez Michel Foucault, aussi de
la "société de contrôle" chez Gilles
Deleuze, puisque le Monde devient semblable au camp de concentration
où la surveillance est omniprésente ! C'est également
la propagation de la crise, du chômage qui fabrique des hommes
esclaves*, et le "mariage pour tous" qui détruit
les racines, les repères et la mémoire, toutes ces
valeurs nuisibles à la progression du monde de l'argent et
de la domination de la Finance, cet ennemi caché de François
Hollande ! Il y eut un temps où je pensais que la crise était
une forme de décroissance déguisée, soit ici
cacher au peuple la réflexion globale découlant
du rapport Meadows, mais récemment la quantité de
grands banquiers suicidés me laisse plus volontiers pencher
pour la quête effrénée du Pouvoir et à
laquelle n'échappe pas le domaine de la Santé*
! Quant aux actions dites humanitaires et anti-terroristes, elles
soutiennent le droit-de-l'hommisme qui sert au pillage des ressources.
Et la manière de procéder pour
répandre le chaos
est affreusement simple : 1)
soutenir le fanatisme religieux dans les pays modérés
qui sont sur le chemin du progrès démocratique, 2)
s'allier avec ceux les plus obscurantistes, 3)
intervenir en tant que sauveurs dès que le chaos est à
l'œuvre (c'est encore mieux si le terrorisme vient chez nous), puis
laisser ces pays dévastés ou mis sous contrôle.
C'est également ce qui se passe en Ukraine où l'agression
américaine s'active pour scinder l'Europe pays réel
en deux blocs, ce qui a pour effet très remarquable de précipiter
la Russie vers les BRICS. Quelle ruine ! Rien de tout ceci n'aurait
pu se produire en France, cette lâcheté stupéfiante
et ses conséquences, si nous avions encore notre Roi ou le
général de Gaulle. Même François Mitterrand
l'eût empêché.
*
« Les goyims n'ont de place dans le monde que pour servir le
peuple d'Israel (…) Avec les gentils, ce sera comme toute personne,
ils doivent mourir, mais Dieu leur donnera longévité. Pourquoi ?
Imaginez que l'âne de quelqu'un meurt, ils perdraient leur argent.
C'est son servant. C'est pourquoi il a une longue vie, pour bien
travailler pour ce juif ».
*
Clamons le en chantant : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Agression-de-l-OTAN-des-Russes-repondent-en-chanson-29376.html.
*
Je rejoins totalement Laurent LOUIS qui -
cela va de soi désormais
-
est un antisémite notoire, puisqu'il combat le système en place : « Ces 100 dernières années ont été
marquées par une amplification de l’asservissement de l’individu.
La démocratie actuelle est un leurre. Les citoyens pensent avoir des
droits mais ceux-ci sont en réalité cadenassés par le pouvoir en
place qui défend des intérêts totalement étrangers au bien commun
». On a beau tenter d'expliquer que l'antisémitisme est une
"haine raciale", croire qu'être
juif n'est pas une question de race mais de religion (les Palestiniens
sont des sémites), de Culture, subsidiairement de politique.
Rien n'y fait, s'attaquer à Israël c'est être
raciste
par procuration et donc nazi. L'absence de débat est
sa propre raison d'être : couper la parole. Les condamnations
permettent de toucher au portefeuille, manière d'embastiller
pour faire taire, ceci bien entendu au nom des valeurs républicaines
de la liberté d'expression ! Il semblerait que cette censure
politique soit spécifique à la France (pays de moutons
qui font bêêêêêêêê
!!!) qui voit ses principes retournés. Il est possible de
devenir juif (http://www.devenirjuif.fr/),
cela devrait une fois pour toute clore la question de la race, du
racisme. Rien n'y fait ! L’historien Israël Shahak su démontrer le lien entre Judaïsme
talmudique et sionisme, le fondamentalisme juif étant "en
général opposé aux libertés humaines, notamment la liberté
d'expression"
(Jewish Fundamentalism in Israel). Quand BHL apporte
son soutien inconditionnel à Israël, la spécificité de juif est
une qualité raciale se transmettant par le sang de la mère, quelque
chose qui s'oppose donc à l'impureté des autres races, - immense
paradoxe pour l'élan démocratique ! Wikipédia : « Selon Ghadal
Talhami, le passage le plus fort et le plus intéressant de ce livre
est celui qui met l'accent sur les racines historiques du
fondamentalisme juif et sur la relation entre le mouvement et
l'idéologie moderne du sionisme ». Comment ne pas comprendre
que l'État israélien doit son existence au racisme,
que par un effet de miroir toute attaque du sionisme est perçue
comme celle de la religion et de la race ? Gilad Azmon (ex-juif) : « D’abord, ça n’est pas très
difficile d’être étiqueté comme antisémite. Il suffit de dire
la vérité ! Vous savez, les antisémites sont tout simplement des
gens « brutalement honnêtes », la plupart du temps d’origine
juive ! (rires) (…) Ceux qui ont peur de moi ne sont pas les
sionistes ou les juifs. Ceux qui ont le plus peur de moi, c’est la
gauche juive. Parce que je soutiens que la gauche juive est un
leurre. c'est un oxymore ! Si vous êtes de gauche, vous êtes
sensé être universaliste. Si vous conservez votre identité tribale
juive, vous êtes orienté racialement. Donc, la gauche juive serait
en fait nationale-socialiste. Mais le national-socialisme est une
belle chose. Si vous êtes national-socialiste, vous croyez dans la
terre, le sol, vous êtes patriote, vous courez nu dans la forêt
(d’ailleurs, je n’ai jamais vu un juif courir nu dans la forêt)
mais vous croyez aussi à l’égalité et à la justice sociale
universelle. Les juifs ont une ruse politique très intéressante :
ils s’accaparent toujours des deux pôles du discours. Ils sont
capitalistes à Wall Street, et simultanément, ils tiennent aussi
l’opposition, la révolution, et au moment où les goyim
comprennent ce qui se passe, les juifs ont déjà des années
d’avance. Ils vont en Palestine, ils la transforment en Israël,
puis on découvre que tous les antisionistes sont eux aussi dominés
par les juifs. De nouveau, au moment où nous réalisons cela, ils
sont déjà passés à l’étape suivante et nous n’avons pas la
moindre idée de ce que cela peut être. C’est la raison pour
laquelle (et ça n’est pas surprenant) Marx, qui était juif après
tout, nous a présenté la pensée dialectique : parce que la pensée
dialectique est profondément intégrée dans leur culture ».
Notons
pour finir que le "sémitisme", qui est commun aux
Juifs et aux Arabes, est à l'origine une distinction linguistique
et non religieuse, encore moins raciale ou culinaire (les désormais
si fameuses "quenelles" !). Sans Shoah, il eût
été difficile d'en référer continuellement
à l'antisémitisme et en haut lieu
(et
au point que Mélenchon s'énerve contre le chantage
à l'antisémitisme ! - le CRIF : « Le CRIF rappelle à M. Melenchon,
qui le sait d'ailleurs, qu'il y a eu dans l'histoire de France un
antisémitisme d'extrême gauche, et que l'insinuation de
cosmopolitisme financier en a été le vecteur privilégié. M.
Mélenchon, dont la maîtrise du verbe est connue, a commis un
dérapage inacceptable dont il doit s'excuser publiquement »
- est-ce donc un ... ordre ?).
Sans nationalisme ni thèses racistes d'infériorité
ou de supériorité des races, le nazisme serait resté
dans l'ombre des sectes ; il semble que la leçon de l'Histoire
(le dénouement) échappe à certains. Ou bien,
c'est comme si la dénonciation lancinante de ce racisme était
destinée à fabriquer et auprès des Juifs de
France
-
ou plutôt les Français juifs -
la psychose nécessaire à la création du
Grand Israël. Il en va de même avec les élus de
la République qui vont ramper devant le GDOF, alors qu'ils
sont censés ne rendre des comptes qu'au peuple ou à
la Justice. Une farce ? Bien sûr.
*
Ou
"Grand ministère de la Maladie". A lire : "Complot
Mondial contre la Santé" de Claire Séverac.
C'est stupéfiant comme la France
semble asservie quand elle refuse de livrer ses navires de guerre à
la Russie. C'est mauvais pour les intérêts de l'Europe dont la
Russie fait partie, mauvais pour l'indépendance, l'Économie, exécrable pour le respect de la parole donnée,
c'est surtout totalement idiot. Sur le
site remarquable d'Alain Soral : « Après avoir réalisé son échec
en Ukraine, l’Occident, mené par les États-Unis, s’emploie à
détruire l’économie russe en abaissant les prix du pétrole et du
gaz (…) Le tour de force de ce jeu poutinien est que le mécanisme
de vente des hydrocarbures russes à l’Occident contre de l’or
fonctionne quoi qu’en pensent les Occidentaux ; de facto, ceux-ci
payent leur importation énergétique en bradant leur or. Ainsi,
Poutine, grâce à la richesse des réserves naturelles russes et aux
manipulations occidentales, soutire progressivement l’essentiel de
leur or physique aux pays occidentaux. Cette stratégie économique
menée par Poutine met l’Occident, États-Unis en tête, dans la
position d’un serpent dévorant avec agressivité et application sa
propre queue (…) L’Occident peut dépenser tous ses efforts et
ses ressources pour augmenter artificiellement le pouvoir d’achat
du dollar, abaisser le prix du pétrole et de l’or ; le problème
est que le stock d’or physique en possession de l’Occident n’est
pas illimité. Par conséquent, plus il dévalue le prix de l’or et
du pétrole contre le dollar, plus rapidement ses réserves d’or se
vident (…) Cette stratégie économique de Poutine fait que l’or
physique des pays occidentaux est rapidement en train de se déverser
vers la Russie, la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, l’Inde, en
bref, les pays des BRICS. Au taux actuel de réduction des réserves,
l’Occident n’a simplement pas le temps de faire quoi que ce soit
contre la Russie de Poutine avant l’effondrement du pétrodollar.
Au jeu d’échec, la situation dans laquelle Poutine a mis
l'Occident s’appelle « zeitnot » (…) Et qu’arrivera-t-il au
pétrodollar lorsque l’Occident sera à court d’or physique pour
payer le pétrole, le gaz et l’uranium russes ainsi que les
marchandises chinoises ? Personne en Occident ne peut apparemment
aujourd’hui répondre à ces simples questions. Cela s’appelle «
échec et mat » » (traduction E&R*).
Aussi ceci : lorsque BHL
parle en compagnie de F. Haziza (sur Radio J) de la création
du parti politique "Reconciliation nationale", il dit
ceci : "des mecs dont le programme est un programme de guerre
civile,
qui le disent d'ailleurs (...) parti de haine
(...) parti antisémite
(...) une offense
à la mémoire
de la France, c'est une claque
à la France des gaulistes et des résistants
(...) les gays, les femmes, les élites (...) commerce
de l'antisémitisme". Personnellement, j'attache
beaucoup d'importance à la tête des gens. L'âme
transparaît dans le regard (Hitler semblait fou). Et curieusement,
j'observe et j'entends considérablement plus de HAINE
chez les détracteurs enragés de Soral et de Dieudonné.
Je pense que le peuple commence à comprendre. Il est presque
amusant de lire un pseudo-philosophe - dont se moquait Gilles Deleuze
("je crois que leur pensée est nulle
-
ce que je leur reproche, c’est de faire un travail de cochon -
c’est
vraiment l’infection"),
citer justement Michel Foucault et parler d'un "programme de
guerre civile", quand il affiche sur son site : "L'art
de la philosophie ne vaut que s'il est un art de la guerre"
et qu'il défend en Ukraine un pouvoir illégitime
et soutenu par les néo-nazis*
de Svoboda ! Pour BHL, c'est certain, le nazi c'est Alain Soral
et non les vrais nazis. Comment donc prendre au sérieux quelqu'un
qui se réfère et sans cesse à la Shoah, quand,
au niveau -
et aussi large que possible -
de l'intentionnalité, - l'accusation de racisme est ainsi
galvaudée ? Quant à la "claque à
la France des gaullistes", je vous laisse juger sur pièces*,
venant d'un "philosophe" qui fait de l'interventionnisme
guerrier et unipolaire le fondement de sa pensée.
*
http://www.goldstockbull.com/articles/grandmaster-putins-golden-trap/
*
http://www.planetenonviolence.org/Une-Ukraine-Neo-Nazie-Pour-Saboter-La-Creation-De-L-Union-Eurasienne_a3308.html
(« L’Axe totalitaire ultra libéral US/UE/OTAN ne recule devant
rien pour faire échouer les plans de Vladimir Poutine de créer une
vaste zone unifiée économique politique sécuritaire avec des ex-républiques - dont l’Ukraine - de l’Union Soviétique
concurrente de l’UE et plus largement de l’Union Euro Atlantique
à venir. Pour saboter ce projet déjà bien avancé l’UE/US/OTAN
ont installé par la force à Kiev des Néo Nazis au mépris des
droits des citoyens ukrainiens. Après le Kosovo mafieux, l’Ukraine
néo-nazie »). Aussi : http://www.voltairenet.org/article182992.html.
Nous voyons donc bien que la France est décadente et infiltrée
par des traîtres (Le 21 février 1966, Charles de Gaulle annonçait le retrait de la
France du commandement intégré de l'Otan : « La France se propose
de recouvrer sur son territoire l’entier exercice de sa
souveraineté, actuellement entravé par la présence permanente
d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation qui est
faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements
intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN
», et
deux années plus tard la guerre civile éclatait en France,
- pour faire un rapprochement avec l'Ukraine d'aujourd'hui),
ce qui a permis à l'OTAN d'en prendre possession, pour l'unique
intérêt des seuls USA (du dollar). L'âme russe,
c'est un tout autre morceau.
*
Lucette
Jeanpierre : « Il faut le savoir, si vous n’êtes pas de l’avis de
BHL, vous êtes un nazi. C’est une première constante chez BHL.
Comme ça sent le gaz en Syrie, il faut que l’ONU intervienne,
c’est incontournable. Je cite à nouveau : « Pas de question non
plus sur la nécessité d’une riposte : la morale l’exige ; la
cause de la paix le demande ; mais le pragmatisme, l’esprit de
sérieux, la realpolitik la plus élémentaire le prescrivent tout
autant ». fin de citation. Notez que lui se garde bien d‘y aller
car il n’a jamais mis sa peau au bout de ses idées malsaines !
C’est une deuxième constante chez BHL. Et si l’ONU est bloqué,
je cite encore : « Par les États voyous et, de fait, par leur
parrain russe », fin de citation, il faut passer outre le droit
international et faire comme en Serbie en 1999. Tant pis pour les
populations civiles bombardées, les terres polluées par l'uranium
enrichie des munitions de l’OTAN et les infrastructures civiles
rasées. Si la nef de la gloire de BHL doit flotter sur des océans
de sang, qu’à cela ne tienne : Serbes, Kosovars, Géorgiens,
Ossètes, Palestiniens, Libyens ont déjà payé leur tribut à BHL,
c’est au tour des Syriens ». Nicolas Bonnal : « Bernard-Henri Lévy
vient d’accuser les Européens de lâcheté dans le New York Times.
Il demande la guerre contre la Russie – qui servira à anéantir le
Vieux Continent (…) Puissance malfaisante, ce représentant attitré
de la gauche caviar et du néo-conservatisme azimuté synthétise
toutes les tares de la charia moderne : le monde ne sera vivable que
lorsqu’il sera en tout point identique et mort ». Cet homme parait
fou : http://www.dailymotion.com/video/xjvbtf_bhl-fait-de-la-pub-pour-le-talmud_news?start=6.
A
écouter alors et sans aucune modération :
http://www.youtube.com/watch?v=SRA_1duYz8U.
Bravo l'artiste ! Vive la Russie, dernier bastion de l'Europe libre
!
L'interventionnisme américain aurait commencé comme
ceci : http://www.reopen911.info/11-septembre/mise-en-ligne-du-documentaire-11-septembre-le-nouveau-pearl-harbor/.
(Il
serait urgent, pour la sécurité et l'intelligence,
que Manuel Valls suive cette remarquable étude, plutôt
que de vous conseiller de "reprendre vos esprits")
Nicolas Bonnal : « Depuis cinq ans,
l’OTAN a détruit la moitié de la Méditerranée ; elle a mis les
islamistes partout au pouvoir ; elle facilite l’invasion de
l’Europe par la Libye et l’Italie. L'organisation veut maintenant détruire l’Europe avec une
guerre fratricide contre la Russie, du niveau de celles de Napoléon
ou d’Hitler. La lâcheté et l’indifférence des opinions
publiques et les BHL des télés feront le reste (…) On lisait
donc, ces jours-ci, que « la Russie continue de déstabiliser
l’Ukraine » et « de soutenir les séparatistes » et que ce
pauvre vol abattu (dont plus personne ne parle, et pour cause) est «
lié à ces interventions » (on ne saurait mieux dire !). Toujours
aussi emphatique dans son enragement anti-russe, Rasmussen ajoute : «
J’appelle la Russie à se retirer du bord du gouffre, à se retirer
de la frontière ». Cela veut dire quoi, le bord du gouffre ? La
catastrophe atomique pour tout le monde ? Car on n’enverra pas les
25.000 troupiers de l'OTAN se prendre une rouste contre 200.000
Russes à Stalingrad : on n’a plus assez de forces pour cela. Alors
on bombardera. Rasmussen a écrit, le 9 avril dernier dans le gentil
Figaro, que l'on ferait le ménage… comme en Libye ! (…)
Gabriel Robin, ambassadeur alors de François Mitterrand, cité par
Régis Debray, nous avait prévenus à l’époque : « L’OTAN
pollue le paysage international dans toutes les dimensions. Elle
complique la construction de l’Europe. Elle complique les rapports
avec l’OSCE (mais ce n’est pas le plus important). Elle complique
les rapports avec la Russie, ce qui n’est pas négligeable » (…) Le
coût de notre vassalité va devenir incalculable »
(13 août 2014).
Recommandations
politiques de ce site :
1)
Abroger
la loi Gayssot (http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.fr/).
2)
Sortir
de l'Otan pour un rapprochement avec la Russie de Poutine.
3)
Exiger
enfin la nouvelle enquête citoyenne pour le 11 septembre.
Il
en va de l'intégrité de la France et de la liberté
!
De l'intelligence et des races :
Je me revendique comme "non-raciste" et
par voie de conséquence : "non-antisémite". Je n'ai pas besoin des
valeurs de la République de Manuel Valls pour cela. Bien au
contraire, car, lorsque notre ministre dit aux Juifs qu'ils sont
l'avant-garde de la République (et BHL hausse les sourcils de
surprise - cela allant au-delà des espérances
communautaristes), il sous-entend l'existence d'une arrière-garde.
C'est la brèche dans laquelle s'est engouffré Dieudonné, qui fait
considérer que les nègres sont par voie de conséquence l'arrière-garde. Ce discours du ministre paraît bien irresponsable
dans la bouche d'un socialiste, puisque la France partage son sol
avec deux communautés distinctes, l'une qui se considère comme le
peuple élu par Dieu – pardonnez du peu, l'autre qui descend des
esclaves, nos anciens esclaves considérés comme des animaux
(utilisés en remplacement des Amérindiens), qui est à la
traîne du point de vue économique et culturel. La cause est la
même que celle qui fait que l'ascenseur social
est en panne (les fils d'ouvriers vont peu à l'université).
Encenser la première, c'est donc dénigrer la seconde ou donner ce
sentiment, - c'est jeter de l'huile sur le feu, d'autant que ceci
correspond à la réalité sociologique qu'attestent les chiffres de
la délinquance. J'ai pu constater que les Juifs sont plus
cultivés que la moyenne, probablement plus intelligents, or
j'apprécie particulièrement l'intelligence. Et nous savons
désormais que cette intelligence de l'Homme est en train de
régresser, -
que cela tient au fait que les individus
sont assistés, mis dans des cases, que le raisonnement est
pré-mâché par la société de contrôle, quand ce furent les
difficultés de survie du néolithique qui modifièrent les aptitudes
cérébrales - pour toujours plus d'efficience. Nous en prenons
actuellement le chemin inverse, surtout avec la spécialisation à
outrance qui fait que les savants sont ignorants et qu'il n'y a plus
aucune élite intellectuelle (si ce n'est celle de l'argent). Or, lors
de mes déplacements à l'étranger, j'ai toujours remarqué bien plus
d'intelligence dans le regard des Allemands que dans celui des
Français - qui pour beaucoup paraissent idiots. Et c'est en
Auvergne où je déplore le plus de ces idiots, comme cette voisine qui
avec le maire du village m'accusèrent de ne pas avoir suffisamment
serré le frein à main de ma voiture qui serait allée percuter
pendant la nuit celle stationnée au-dessus. Oui, vous avez bien lu :
au-dessus ! Ou ce couvreur auvergnat à qui j'ai dû renoncé d'expliquer que si l'eau inondait ma maison, c'était parce qu'il avait
posé les tuiles de telle sorte que c'était celles du dessous qui
passaient sur celles du dessus. Et pourtant, voyez-vous, il n'existe
pas de race auvergnate. Il s'agit plutôt d'hérédité, -
ce lieu de
France souffrant parait-il de la consanguinité qui est propre à
générer des tares. Il y est ainsi extrêmement difficile de garer
une voiture sans la retrouver rayée ou défoncée (comme cette
première heure en revenant de Corse !) de tout coté, et
sans réussir à
comprendre comment c'est possible ! Ici, seule la bêtise peut
expliquer certains comportements, la logique n'y a aucune place. Me
voici au bout du raisonnement : je suis racialiste car
l'existence des races humaines est une évidence, mais je considère
en même temps que c'est justement la richesse de l'Humanité, ou
sa
biodiversité en quelque sorte ; l'idée même du métissage voulu
par le parti communiste est quelque chose d'affreux. Pourtant,
l'isolement ou sans doute la pureté de la race sont propres à
générer des tares ou des massacres. Du point de vue culturel,
l'échange est porteur de richesse intellectuelle, et c'est ce
cosmopolitisme que j'apprécie particulièrement chez les Juifs, qui
en fait des gens cultivés et vifs, mais qui les fait détester par
ceux enfermés dans des carcans cérébraux. A priori, cela paraît
bien paradoxale, mais la vie est justement faite de tous ces paradoxes. C'est
ainsi que le chantage à l'antisémitisme est quelque chose d'odieux,
il est manipulatoire et malhonnête quand il correspond à une stratégie que l'acharnement délirant contre Dieudonné attesterait bien
plus qu'il ne faudrait. Il est inique de dédommager les Juifs
spoliés pendant la guerre ... lorsqu'on le refuse à une communauté
noire pour les siècles d'esclavage. Il y a là une formidable
maladresse du Pouvoir qui fabrique de l'antisémitisme quand il
entend lutter contre un fléau. Je me demande jusqu'à quel
point le ministre n'a pas conscience de favoriser l'antisémitisme lorsqu'il clame son amour pour Israël, sachant qu'une des causes
profondes du racisme est justement un sentiment d'injustice et
d'inégalité.
Mais je place peut-être du cœur et du raisonnement là
où ils n'ont pas lieu d'être. Il semblerait que je
cesse enfin là de me laisser berner par ces illusions de la propagande
démocratique désormais filtrée par mon cerveau
libre. Les valeurs de la république, le droit-de-l'hommisme,
l'égalité, l'anti-racisme, sont juste des artéfacts
destinés à manipuler la Masse, la rendre amorphe et
indistincte, pour la préparer à la gouvernance mondiale.
Oui-da ! Je ne suis donc pas raciste dans le sens péjoratif
du terme (et qui fait confondre la race avec l'espèce). Je ne dirai pas la même chose à
propos des femmes ; vous aurez remarqué, dans mon site, les
excréments de chien qui les remplacent pour l'art du portrait.
Il ne s'agit pas de sexisme à proprement parler, mais d'un
trouble obsessionnel compulsif suite au
refus de tout portrait et qui induit peut-être la névrose
obsessionnelle (dite de contrainte), et sans refoulement de la
destructivité. L'espoir défait s'immerge dans l'anéantissement
global qui est une forme perverse de compensation, par la rumination
de l'échec, une manière de ne pas renoncer et d'entretenir cette
frustration, - pour la rejouer perpétuellement. Stupide,
certes, mais ceux qui possèdent encore une matière
grise non
transformée en mou pour chat
(par les ondes du téléphone portable), - saisiront
que qu'il ne faut pas déplacer cette assertion sur la femme
hors de son contexte photographique. Question intelligence pure,
citons Stephen Hawking, dans un entretien à la BBC : « Les formes
primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont
montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une
intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race
humaine. Une fois que les
hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci
décollerait seule et se redéfinirait de plus en plus vite. Les
humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient
pas rivaliser et seraient dépassés ». Et ce sera sans
doute le cas. La question serait de savoir, par exemple, si la machine
-
qui contrairement à l'homme pourra appréhender l'Univers
dans les multiples dimensions -
aura une âme, c'est -à-dire sera capable de méditation,
de prémonition (rêves prémonitoires qui sont
la réalité), - sera sujette aux manifestations de
la synchronicité jungienne. De toute manière (car
elles sont nombreuses), le Monde d'esclaves voulu par la modernité
et la République fabrique à la chaîne les zombies
retranchés de la réalité du Monde et d'eux-mêmes.
Tantôt, un ami me disait : "la quenelle est antisémite
!" - "pourquoi donc ?", rétorquais-je - "parce
que c'est ce que l'on dit à la télévision,
pardi !". Dans la même veine du mensonge institué
comme technique de gouvernance, on entend
Manuel Valls, ministre de sa condition – ce qui est terrifiant
quand on y pense, affirmer, devant la masse humaine lobotomisée,
qu'Alain Soral est un néo-nazi, quand au même moment son
Gouvernement, honteusement atlantiste, sape les fondation de la
Grande Europe, dont fait partie la Russie, en soutenant cette fois-ci
de véritables nazis à Kiev la russe (Rus' de Kiev), les nazis
que l'Otan a sorti de l'ombre pour faire le sale travail de la
déconstruction de l'Europe libre et souveraine chez elle, sans les
terrifiantes
armes de guerre (ou de destruction massive) américaines implantées sur son propre sol. Il
n'y a à mon sens aucun missile européen sur le sol
américain, ceci ne correspond pas à notre philosophie.
Souhaitons donc la longue vie au parti anti-raciste*
"Reconciliation nationale", qu'ils puisse persévérer
dans la réunification des personnes de bonne volonté,
bien que d'origine et de confession différentes, pour transcender
les conflits d'intérêt qui se sont imposés en
France.
*
Un peu d'espoir dans un monde de brutes. N. O. - Comment a-t-on réagi en Israël
quand vous avez pris la nationalité palestinienne ? Daniel
Barenboïm : « De manière extrêmement positive, en général. La
plupart des messages que j’ai reçus étaient laudateurs, amicaux.
Les autres étaient viscéraux, animaux. Les médias ont dit que
j’avais été critiqué, ce n’est pas vrai. Les médias ont un
rôle très positif à jouer, mais ils simplifient. Lorsque j’ai
joué Wagner à Jérusalem, j’ai discuté avec le public
longuement, et invité à sortir ceux qui ne voulaient pas rester :
ils avaient entendu le concert, le bis, ils pouvaient partir. Sur
3.000 personnes, moins de 100 sont sorties - en chahutant, c’est
normal. Mais on a dit que j’avais fait de la provocation ! Et cela
a fait le tour du monde… Je ne suis pas mal vu en Israël, malgré
toutes les critiques que je formule. Même le gouvernement nous aide
discrètement pour les projets d’éducation musicale (…) Il y a
75 ou 80 % des Israéliens qui veulent la paix, mais qu’il y en a
autant qui soutiennent les opérations militaires à Gaza… Ils ne
comprennent pas. Ils pensent que si l’on est fort, on obtient la
paix. Pas du tout ! Nous l’obtiendrons si nous sommes justes. Ils
disent : il faut donner ceci aux Palestiniens. Mais non : ce n’est
pas un cadeau ! Les Palestiniens y ont droit ! Les Israéliens
veulent vivre en paix, ne pas leur faire de mal, pas les tuer, ni les
exiler, mais ne veulent pas comprendre que là où ils veulent vivre
en paix, les Palestiniens y vivaient depuis vingt siècles ».
Message reçu de la part d'un jeune internaute :
« Qui aurait put penser que ce forum
(WOT*,
jeu de guerre à l'esprit marchand, qui concentre l'idiotie)
où gangrène la dégénérescence et la folie puisse encore abriter
quelques grands esprits ? Ce fut tout simplement incroyable de voir à
quel point votre savoir est immense, vos analyses parfaitement
construites, vos remarques des plus pertinentes et des plus justes.
Le sujet abordé il y a quelques temps de cela sur "Nihilisme
global ou refondation de la réalité" est tout à fait
justifié à notre époque. Il est même capital devrait-on dire si
l'on veut éviter un avenir qui ne devrait avoir lieu d'être. Il y a
une inquiétante ombre qui cache la lumière, celles de tristes
individus ayant dégénéré dans leurs conceptions des choses. Nous
sommes déjà trop à être aveugles, où à le faire par lâcheté.
Je fais partie de la nouvelle génération, une génération ne
générant que ce que on lui à demandé de générer, une génération
esclave sans le savoir. C'est une véritable catastrophe, mais
qu'avons nous fait ? Dans quel monde vivons nous ? Je ne m'y sens pas
à ma place. A vrai dire, je ne m'y suis jamais retrouvé. Ce n'est
pas un fossé qui nous sépare, mais tout un univers. Il était tôt
lorsque je me suis rendu compte de la mascarade qui se mettait en
place : il y a des êtres innommables qui cherchent depuis longtemps
à asservir l'humanité à travers ce merveilleux Ultra-libéralisme,
ayant dévoré la noblesse originelle du libéralisme premier. On
torture les esprits pour les faire changer vers un idéal
d'obéissance, on veut mettre à genoux l'Homme libre. A mes pauvres
19 ans d'existence, constater cela chaque jour, chaque minute, chaque
seconde, cela me donne un terrible sentiment de désespoir. Voir les
aînés monter au front pour sauvegarder une dignité humaine et
endiguer l'idéologie neo-humaniste, il n'y a rien de plus admirable.
Alors que le temps s'évade, vous pensez quand même à tenter
quelque chose ».
Mon site me coûte une petite fortune - il n'est pas marchand,
mais c'est ma conscience qui me dicte d'écrire. La vie est
si courte, il est dérisoire de vivre en tant qu'esclave en
se soumettant aux manipulateurs - souvent les lâches eux-mêmes
qui se vengent pour leur regard porté sur eux-mêmes
pendant de rares éclairs de lucidité. Quant aux autres,
ils sont juste des marionnettes et des perroquets, ou ils ne comprennent
plus pourquoi cette démocratie se comporte comme une dictature,
- dictature de la pensée et où le dogme égalitariste
sert à isoler l'individu pour ensuite le contrôler,
où l'anti-racisme joue le même rôle que le racisme
nazi, un anti-racisme politique qui ne fait que scinder encore davantage
les communautés, - tout en restraignant la liberté
d'expression. Au Collège de France, Michel Foucault*
expliqua que c'est là l'essence même des lois sécuritaires,
c'est-à-dire consolider la société de contrôle
(la protection des personnes n'étant qu'un prétexte).
Pour aller piller le Monde, nous construisons l'anti-terrorisme,
nous massacrons des millions de gens, mais le risque terroriste
chez nous est insignifiant en comparaison avec le cancer dû
à la malbouffe industrielle. La gestion de la peur y est
fondamentale.
*
"This is an automated e-mail to inform
you that following our internal audit, your account is now suspended
for 14 days and a final warning is issued due to the violation of
chapter 4.06 of our game rules. 4.6 Using bots, clickers, macros,
keyboard and mouse recorders, or any other similar methods to
accumulate credits and experience without the participation or with
passive participation of the player within the battle. Please note
that our decision is based on a very thorough investigation and
cannot be overturned. Please note that this is your final warning
before a permanent suspension (you may ask for an account wipe if
such case arise)".
Quant aux modérateurs, un jeu virtuel fabrique une intelligence qui l'est
tout autant.
*
En 1976, avec "Il faut défendre la société", Michel
Foucault s’interroge sur la pertinence du modèle de la guerre pour
analyser les relations de Pouvoir : pouvoir disciplinaire qui
s'applique sur le corps par le moyen de la surveillance
et des institutions punitives, enfin bio-pouvoir qui s’exerce
sur la vie. Éditions du Seuil : « Analysant les
discours sur la guerre des races et les récits de conquête
(notamment chez Boulainvilliers), Michel Foucault dresse la
généalogie du bio-pouvoir et des racismes d’État. La logique des
rapports entre pouvoir et résistance n'est pas celle du droit mais
celle de la lutte : elle n’est pas de l’ordre de la loi mais de
celui de la stratégie. La question est dès lors de savoir s’il
convient de renverser l’aphorisme de Clausewitz et de poser que la
politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens ».
Comme la philosophie "humaniste" de BHL, qui est un "art
de la guerre". Cependant, BHL ne semble pas avoir compris que
Michel Foucault, comme Gilles Deleuze par la suite, dénonçaient
ce contrôle sur la Masse. Là encore, la loi onusienne
cache une stratégie guerrière.
Poutine estime que
les
événements survenus en Ukraine illustrent le cynisme de l'Occident
: « Pour la Russie, la Crimée a un sens civilisationnel et sacré
(…) Les "ennemis d'hier" de la Russie veulent lui faire
subir le même sort que la Yougoslavie des années 1990. Il ne fait
aucun doute qu'ils auraient aimé voir à l'œuvre chez nous le
scénario yougoslave d'un effondrement et d'un démembrement avec
toutes les tragiques conséquences que cela aurait eu pour les
peuples de Russie. Cela ne s'est pas produit. Nous ne l'avons pas
permis ». Fort heureusement.
Citons Thierry Meyssan : « La Russie réagit,
dans la guerre économique que lui livre l’OTAN, à la manière
dont elle l’aurait fait dans une guerre classique. Elle s’est
laissée atteindre par des "sanctions" unilatérales pour mieux
emmener son adversaire sur le terrain qu’elle a choisi.
Simultanément, elle a conclu des accords avec la Chine pour
préserver son avenir, puis avec la Turquie pour désorganiser
l’OTAN. Comme jadis face à la France ou à l’Allemagne, sa
défaite initiale pourrait être la garantie de sa victoire finale ».
Premier octobre 2014 :
L’aspect
totalement monstrueux de la Modernité ne cesse de s’imposer aux
consciences éclairées. Une faculté de l’Être peut-être,
l’intuition dirait-on, puisque la pensée est sous contrôle et les
récalcitrants désignés comme déséquilibrés, extrémistes, ou
mieux encore : antisémites ! Et tantôt, sur France info, des idiots
consensuels, se nommant « informés » au lieu de « formatés »
(c’est un mot qui conviendrait pourtant bien mieux pour rappeler
les « valeurs de la république » chez Manuel Valls), font étalage
de leur stupéfiante ignorance sur le fait de société pourtant
majeur, peut-être bien celui qui nous concerne le plus : la
scolastique du Moyen Âge, notamment la redécouverte d’Aristote,
le thomisme, ont inspiré l’Histoire dans le sens de toujours plus
d’humanisme (ne pas confondre avec les humanités), l’Homme
devenant finalement le centre de toute chose. La Modernité n’est
ainsi rien d’autre que cet oubli de la considération de
l’Être (remise au goût du jour par Heidegger), et les philosophes
de la déesse Raison déniant, oubliant l’analogie de l’être
chez Thomas d’Aquin, le communisme devenant le christianisme privé
de toute transcendance. Car, ce qu’il convient de retenir ici,
c’est que c’est la religion chrétienne elle-même qui a façonné
l’esprit des Lumières ; il est alors pénible d’entendre une
radio expliquer que nos religions « ont fait leur révolution »,
car c’est la compréhension à rebours de la réalité, qui va dans
le sens de la croyance en un Printemps arabe qui serait naturel.
C’est un des effets les plus dévastateurs du dogme démocratique,
celui qui laisse toujours entendre la certitude d’un progrès
constant, pour une compréhension inversée des « forces sombres »,
celle qui est devenue dûment caricaturale chez notre Premier
ministre du moment, rappelant là le jeu psychologique des
alternances qui servent à apaiser les tensions et donner quelque
vain espoir. Certains attendent donc la révolution au sein de la
religion islamique, mais il s’agit d’une projection mentale très
erronée, justement ce sur quoi s’appuie l’anti-terrorisme,
l’erreur de jugement de masse, des médias, l’Occident s’activant
quand c’est l’occupation qui crée la frustration et le ressenti.
Comprenez le bien, plus de lutte contre le terrorisme en produira
toujours davantage, il semblerait alors que c’est le but recherché
(prétexte moral) pour aller envahir et occuper des lieux
stratégiques de la géopolitique, de l’énergie, deux composantes
imbriquées. Comme Israël, mais pour des raisons sensiblement
différentes, les USA ont ce besoin du terrorisme planétaire qui les
laisse libres de mener une politique agressive, du moins vis-à-vis
de leur population à laquelle se destine la propagande de la peur et
des messages sécuritaires. Pourtant, il nous suffit seulement de
regarder la carte du Monde, de compter les victimes de part et
d’autre pour nous en convaincre déjà, si le terrorisme se chiffre
en quantité de morts (et cela concerne les femmes, les enfants),
mais ce que les médias se gardent bien de faire, alors la réalité
se dévoile odieuse, le rapport étant probablement de l’ordre de 1
à 10.000. Une religion islamique ne plaçant pas l’Homme au
centre, faite de soumission, sans clergé, où le littéralisme
conduit facilement au fanatisme, il était dès lors facile
d’instrumentaliser la guerre sainte qui pour les initiés est
intérieure, comme cela fut fait en Afghanistan contre les Russes et
à l’origine de Ben Laden qui n’aurait aucun lien avec le 11
septembre. Un véritable terrorisme qui ne serait pas l’acte de
résister des peuples envahis, pour qui les valeurs démocratiques
sont étrangères à la Culture et à l’Histoire, - serait par
exemple l’utilisation d’une des armes atomiques portables, ou
valises, que les Russes avaient « égarées » au moment de la chute
du mur de Berlin. Mais où donc se trouvent celles qui n’ont pas
été détruites par l’armée russe ?
Post-scriptum : Bien que
non arabe ni musulman, et ayant une très sainte répulsion vis-à-vis
de la charia, son cortège barbare, je m’étais bien diverti avec
les différentes vidéos attribuées à Ben Laden, où l’on a pu
ainsi voir son nez s’allonger et rétrécir, ainsi que différentes
autres aberrations du même genre. Aujourd’hui, le dernier chef de
guerre, Abou Bakr Al-Baghdadi, ressemble tant à ces méchants
terroristes des mauvais films où joue si mal Chuck Norris, que je ne
serais pas étonné d’apprendre un jour que cette série B fut
produite par la CIA ou le Mi-6. « Société du spectacle », vous
dis-je ! Certains, c’est sûr, penseront chagrinés que ce dernier
fléau a échappé à ses apprentis sorciers. Autre comédie,
l’alternance démocratique qui sert à berner le peuple et à le
calmer, à le flatter rapportait également René Guénon. Le règne
de François Hollande se finit donc avec la soumission non déguisée
à la Finance, au monde des affaires, alors que l’endettement de la
France aura doublé ces dix dernières années ! Une troisième
guerre mondiale est déjà menée au nom des valeurs qui sont les
nôtres et que nous revendiquons comme universelles (toujours ce
mythe du progrès !), quand la Terre elle-même est par nature
incapable de fournir les ressources naturelles qui manqueront aux
milliards d’individus en trop et qui pour cette raison n’accéderont
jamais au bien-être occidental, ce qui risque de faire prendre à ce
conflit un visage plus conventionnel. L’affaire ukrainienne doit
ainsi être perçue comme toute autre chose qu’un élan
démocratique - à la manière BHL, il s’agit de mesurer
l’adversaire éloigné et de soumettre ceux qui aux portes sont
promptes à se coucher, comme le pratique l’Europe à la fois
confuse, sans tête et sans tripes. Le carriérisme politique mène
alors la dance. Si naguère le candidat Nicolas Sarkozy laissait
transparaître le désir de laisser sa place à François Hollande,
pour que ce dernier se vautre dans la fange – ce qui est fait, le
voici dorénavant sauveur de la Nation. Lirons-nous des journalistes
évoquer son financement de campagne par la famille Kadhafi, faire le
lien avec l’élimination du dictateur ? Il faut comprendre
les journalistes, ils sont si facilement mis à pieds et le risque
est toujours grand de se retrouver avec de la drogue chez soi et des
photographies pédophiles sur son ordinateur, si ce n’est
l’accusation d’antisémitisme ! Mais ce qui me trouble le plus,
c’est bien le regard des jeunes, il est si vide. Vide et froid,
sans passion, sinistre comme leurs âmes. Ils l’on accroché au
téléphone portable qui à la fois leur sert de lien sociétal, de
chaîne Hifi (son numérique épouvantable) et d’appareil photo
(qualité d’image numérique exécrable), un esprit presque
intégralement vidé, ignare, relié à la Matrice et accès
seulement sur l’immédiat, le phénomène de mode. C’est certain,
ces zombies ne s’étonneront jamais du fait que Nicolas Sarkozy
veuille s’attaquer au principe de précaution concernant le gaz de
schiste, puisqu’ils n’ont probablement jamais entendu parler des
recherches en énergie libre (point zéro), pas davantage des
médecines quantiques et informationnelles (notamment les recherches
et applications russes remarquables).
15 septembre 2014 :
Non
plus de consternation, mais un profond dégoût dont l’on ne peut
se défaire. Le niveau s’élève un peu, et fort heureusement avec
ce pape qui dénonce et avec courage la collusion entre cette
troisième guerre mondiale qui est fractionnée, puisque parcellaire,
et les lobbies d’armement et les manigances géopolitiques. Et qui
d’autre que les USA ? Ce Terrorisme, et son odieuse barbarie des
décapitations, reste le prétexte pour l’hégémonie guerrière
des pays nantis sur ceux pauvres, afin qu’ils le restent et en
cette réciprocité. Cela permet en outre d’aller continuer le
pillage, mais sous une forme plus habile de colonialisme : les droits
de l’homme ! S’attaquer à l’Etat islamique, et bombarder
l’Irak, c’est aussi tenter de refouler la Russie de la Syrie (en
allant par la même occasion exécuter un autre dictateur, à la
suite des précédents insoumis), puisque l’intervention
belliqueuse en Crimée, par l’Occident otanisé, fut un échec
cuisant pour les USA. Là aussi, l’honneur est sauvé par quelques
parlementaires prenant fait et cause pour la Russie de Poutine, car
connaissant peut-être enfin la Géographie et l’Histoire. Et c’est
bien rare, - car il est toujours plus utile de courber l’échine,
de flatter le maître. Trois odieuses décapitations, chose certes
atroce et abominable, et le monde civilisé est ébranlé, et le
monde civilisé part en guerre contre l’immonde barbarie. Le
procédé est certes éculé, il n’en est pas moins répugnant en
s’adressant à la masse de « zombies décervelés ». Rappelons
alors les exécutions et par la guillotine en Algérie, pendant une
guerre d’indépendance (François Mitterrand était ministre de
l’Intérieur), mais aussi l’atomisation américaine sur deux
villes du Japon, calcinant femmes, enfants et vieillards, le feu
incendiaire sur Dresde et sa population désormais civile, et le
napalm sur les enfants du Vietnam. Les enfants ? En quoi sont-ils
coupables ? L’embargo imposé à l’Irak en son temps aura, selon
l’UNICEF, précipité la mort de 1.300.000 enfants ! Quand même,
quand même ! De combien de morts innocents ce Terrorisme, que l’on
combat sans cesse pour défendre nos valeurs de civilisation (sans
rire), sera-t-il responsable ? Ne faut-il pas plutôt voir dans ce «
terrorisme » l’instrumentation machiavélique du 11 septembre,
dont le moindre que l’on puisse en dire est que l’explication
officielle reste ahurissante. La pseudo-lutte contre le terrorisme
planétaire, que l’on voudrait faire croire concerté et dirigé,
rappelle celle contre la drogue* quand l’industrie du tabac n’est
pas poursuivie ; l’intervention en Afghanistan a sécurisé la
production qui avait été presque éradiquée par les Talibans,
mettant ainsi à mal la finance mondiale qui est une « arme de
destruction massive ». La déconfiture de François Hollande
rappelle que l’argent dirige le monde et que les utopies et leurs
dogmes se couchent devant la nature réelle de l’Homme (qui est en
réalité l’égoïsme, la cupidité), pour en quelque sorte un «
retour vers le monde réel » ! Et c’est la raison pour laquelle je
ne serai jamais « de Gauche » : l’Homme est naturellement
mauvais, rarement intelligent ; lorsque l’intelligence est
efficiente, celle-ci ne sert qu’à la domination des cerveaux plus
faibles. Il suffit alors de considérer que les pays les plus
belliqueux sont ceux qui maintiennent la peine de mort (le plus drôle
: pour des raisons morales !), que le commun des mortels se satisfait
de la réalité des abattoirs où l’on massacre, et pour rien, des
milliards d’animaux qui sont totalement asservis à nos pulsions
animales. Mais l’abjecte présence de l’humain sur la Terre
touche peut-être enfin à son terme, tant d‘infamie, de bêtise,
me laisse espérer un sain retour au cannibalisme ; je n’aurai
ainsi plus de raison éthique valable d’être végétalien (les
êtres humains avec qui j’ai investi un héritage de famille, qui
se sont avérés être pires que les chiens enragés, seront enfin «
bons » … cuisinés). Pour finir, la France n’a rien à faire en
Irak, pas davantage les USA en Europe, ce terrorisme dont on se sert
pour justifier là-bas le pillage, ici entretenir une peur
quotidienne (la société de contrôle deleuzienne), tient
essentiellement à la volonté hégémonique d’un Occident qui est
déjà engagé sur son déclin. N’en doutez plus cette fois-ci,
cette crise, voyez-vous, elle ne fait que commencer !
* Une
symbiose parfaite et désormais rapportée par certains auteurs : des
services secrets sécurisent et augmentent ainsi la production de
drogue, la police en maintient à son insu la valeur marchande, et la
pègre fait du renseignement en échange de la tranquillité dont
elle peut alors bénéficier pour son trafic. Un procès retentissant
aux USA mit en évidence le rôle de la Banque du Vatican dans le
blanchiment, pour la pègre, de l’argent de la drogue, et Michel
Chossudovsky fit l’analyse pertinente des statistiques de l’ONU
sur la production de drogue en Afghanistan, avant et après
l’intervention américaine.
5
Septembre 2014
:
excellente vidéo de Dieudonné qui oxygène enfin les cerveaux qui
le peuvent encore (http://www.youtube.com/watch?v=eYe9E_bY37I), mais
encore plus formidable action de Poutine qui aura su contrecarrer
l'agression américaine en Ukraine (financement du putsch) qui,
rappelons-le, est dirigée par des néo-nazis (emblème de Svoboda,
Wolfs Angel de la Panzer division SS Das-Reich ayant rasé
Oradour-sur-Glane), les chers amis de BHL nouveau porte-parole
auto-désigné de nos démocraties. Alors, la Russie conservera son
port stratégique et unifie son peuple, l'Amérique aura donc manqué
en partie son mauvais coup, si ce n'est qu'elle a réussi à empêcher
le rapprochement de la Russie et de l'Europe, en son temps si chère
au général de Gaulle, mais qui perturbe l'Amérique dans sa
tentative désespérée de maintenir la suprématie du dollar. Le
grand perdant sera l'Europe qui s'est soumise aux occupants ; la
Russie va se tourner désormais vers la Chine et les BRICS et
participer ainsi à un monde bipolaire, pour une préfiguration de la
prochaine guerre mondiale. Remarquons que Chevènement et Mélenchon*
ont eu dernièrement le courage de leur opinion, certes plus timorée
que celle de BITOOKU, mais radicalement différente de la pensée
unique imposée par un Pouvoir fantoche. Or, selon Attali, il n’y a
que trois manières de sortir d'une crise : la croissance,
l'inflation (et augmentation de la dette) ou la guerre ; en ce sens
il est malheureusement dans le vrai. La guerre se précise chaque
jour, alors que la crise enfle. Aussi, en France, et pour le parquet
de Paris, faire passer cette vidéo de Dieudonné pour une «
apologie d’actes de terrorisme » (ou faire dire : « La
décapitation symbolise le progrès, l'accès à la civilisation »),
une infraction passible de cinq ans de prison, - est une totale
débilité ou la malhonnêteté intellectuelle qui est le signe
de
la soumission à une dictature. Ce mensonge éhonté s’adresse à
tous les imbéciles ou ignorants qui ne regarderont pas les
vidéos de Dieudonné et à qui l’on rabâche l’antisémitisme ;
quant aux autres, ils auront bien entendu saisi qu’il s’agit
seulement d’ironie et de la dénonciation de l’action
civilisatrice occidentale qui a tant massacré au nom des valeurs
démocratiques, ce qui est toujours le cas dans le Monde, grâce à
BHL et sa belle philosophie « art de la guerre ». Quant à la
nouvelle ministre de l’Education nationale, il est scandaleux de
l’entendre dire que la quenelle n’est pas un geste antisystème,
mais un geste antisémite. Mais de quel droit ? En vérité, la
charge qui est la sienne supposerait une tête bien faite. Quant au
Président François Hollande, qui veut aller jusqu’au bout du
désastre, et en d’autres temps, d’autres que lui auraient
démissionné ou se seraient suicidés. Mais il est vrai que ce
Président aura été celui des hommes qui se marient entre eux, les
valeurs se perdent. Lui et tous ses amis dogmatiques auront ainsi
déroulé le tapis rouge pour Marine Lepen. Cependant, c’est le
propre de l’illusion démocratique que de faire croire aux idiots
qu’ils détiennent le pouvoir. La venue d’un banquier de
Rothschild au poste de ministre de l’Economie rappelle déjà cette
réalité de la modernité comme fabrication standardisée des
esclaves ou « hommes endettés ». Qu’importe donc, le chaos
progresse.
* Jean-Luc Mélenchon : « Les États-Unis ont
intérêt à faire douter de l’euro car cela renforce le dollar (…)
La Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud
forment les Brics qui représentent 28 % du PIB mondial et la moitié
de l’Humanité. Cet été, ils ont décidé de faire un fonds
monétaire commun et une banque commune (…) Les États-Unis
préfèreront la guerre généralisée à l’effondrement de leur
monnaie (…) Les États-Unis ont conduit l’Otan jusqu’à
l’intérieur de l’espace russe. C’est une politique
provocatrice qui conduit à soutenir des partis néonazis en Ukraine
(…) Je suis pour la sortie de l’Otan. Les Russes sont nos
partenaires ». Jean-Pierre Chevènement : « C’est une erreur
majeur de vouloir construire l’Europe contre la Russie : sans elle,
il manquerait quelque chose d’essentiel à l’Europe et celle-ci
resterait un protectorat américain (…) La France trouverait
des alliés, y compris en Allemagne, si elle prenait le parti
d’une « Europe européenne » étendue à la Russie.
Naturellement, cela demande de l’imagination et de l’audace ».
Action française : « Il est infiniment triste et humiliant de
constater à quel point la France républicaine se soumet avec la
plus extrême des veuleries au diktat Euro-atlantique (…) Nous
voici propulsés par Obama en première ligne d'un conflit qui n'est
pas le nôtre, et qui est même, compte tenu du parti pris de l'OTAN,
diamétralement opposé à nos intérêts géostratégiques. Les
États-Unis, qui voient comme une catastrophe un rapprochement
éventuel entre l'Europe et la Russie, utilisent le conflit
ukrainien, pour l'empêcher. A cause de Sarkozy et maintenant de
Hollande, la France a rejoint le troupeau et se montre désormais
zélée à servir les intérêts sacrés du maître du monde en
recourant aux arguments éculés de la cause humanitaire.
Hollande espère-t-il qu'au mois de novembre, l'affaire se sera
tassée en Ukraine et que les affaires pourront reprendre comme si de
rien était ? Pari dangereux, car on n'échappe aussi facilement aux
étreintes de ce que Aymeric Chauprade appelle l'État profond
américain ».
Cela fait un certain temps que j'ai saisi que ni Soral ni Dieudonné ne sont racistes, pas davantage que moi-même, et que la chasse à l'antisémistisme est une propagande de contrôle. S'il faut rechercher des "forces sombres", celles-ci devraient concerner la soumission à l'atlantisme et à la reconnaissance par françois Hollande d'un régime neo-nazi en Ukraine (Kiev comme première capital historique de la Russie, quand même, quand même !! Et si Poutine intervenait dans la problématique de la Corse ?). Les Américains ne se seront pas contentés d'exterminer les Indiens, de financer Adolf Hitler, de ravager le Vietnam, il leur faut désormais contenir la Chine et donc cerner de toute part la Russie. Pour ce faire, ils ont soumis l'Europe et ses dirigeants qui sont des laquais. De la même manière ils avaient fait plier la Belgique en structurant et grâce aux services secrets, les réseaux pédophiles.*
* Alexandre Rougé ; "Alors qu'ils sont en train de lancer leur programme nucléaire, les Américains font signer un accord secret au gouvernement belge (en exil à Londres) pour s'assurer l'approvisionnement en uranium issu des gisements du Congo belge. Et pour être bien sûrs que la classe politique belge restera aux ordres, les Américains déploient des réseaux pédocrimminels dans lesquels ils impliquent les dirigeants (y compris l'ancien Roi Albert II), à seule fin de pouvoir les faire chanter, s'assurant ainsi leur docilité" (Nexus n°94).
Les risques majeurs de terrorisme dont parle Manuel Valls, procèdent d'une même logique de contrôle, après la mise en œuvre spectaculaire du 11 Septembre qui, n'en doutons plus désormais, fut un inside job, avec peut être la participation des services secrets Israéliens. Voici ce monde dégueulasse dans lequel nous survivons.
15
août 2014 :
A)
Sur le FBI fomentant un
terrorisme,
Brice Perrier : « C’était probablement l’agent spécial le plus
puissant du monde. A la tête du FBI et de son budget colossal de 8
milliards de dollars pendant douze longues années, il avait
quasiment obtenu les pleins pouvoirs pour neutraliser les terroristes
sur le sol américain après le choc des attentats du 11 septembre
2001. Une victoire pour cet ancien marine et avocat qui s’était
toujours battu pour la collecte d’infos tous azimuts – et par
tous les moyens ! – dans la guerre contre le terrorisme. Le
problème, c’est qu’on vient de découvrir que près d’une
affaire de terrorisme sur deux, jugée par les tribunaux américains
sur cette période, a été perpétuée avec la complicité active de
ses agents infiltrés. Pire, ses services auraient même "encouragé,
organisé et payé" près de 30 % des projets d’attentats
terroristes, neutralisés par les mêmes agents du FBI ces dernières
années. C’est ce que révèle un rapport accablant de
l’Observatoire des droits de l’homme aux États-Unis (Illusion of
justice), dont la publication, cette semaine, a fait l’effet d’une
bombe. Et pour cause ! Le même rapport précise, preuve à l'appui,
que Robert Mueller et ses agents n’hésitaient pas à manipuler
certains apprentis terroristes qui n’étaient en fait que des
ahuris perdus au mauvais endroit et au mauvais moment (l’un d’entre
eux, Shawahar Matin Siraj, voulait demander l’autorisation de sa
mère avant de poser une bombe dans le métro de New York, un autre
s’est fait arrêter avec une bombe factice fournie directement par
le FBI, etc.) ».
B)
Sur la déclaration de guerre des USA à
la Russie, Thierry Meyssan : « L’offensive menée par les
Anglo-Saxons (États-Unis, Royaume-Uni et Israël) pour dominer le
monde se poursuit sur deux lignes simultanées : à la fois la
création du « Moyen-Orient élargi » (Greater Middle East) en
attaquant simultanément l’Irak, la Syrie, le Liban et la
Palestine, et la séparation de la Russie de l’Union européenne à
travers la crise qu’ils ont organisée en Ukraine. Dans cette
course de vitesse, il semble que Washington veuille imposer le dollar
comme monnaie unique sur le marché du gaz, la source d’énergie du
XXIe siècle, à la manière dont il l’a imposé sur le marché du
pétrole (…) La Russie est aujourd’hui la principale puissance
capable de conduire la Résistance à l’impérialisme anglo-saxon.
Elle dispose de trois outils : les BRICS, une alliance de rivaux
économiques qui savent ne pouvoir grandir qu’avec les autres,
l'Organisation de coopération de Shanghai, une alliance
stratégique avec la Chine pour stabiliser l’Asie centrale, et
enfin l’Organisation du Traité de sécurité collective, une
alliance militaire d’anciens États soviétiques ».
C)
Sur le 11 septembre, ReOpen911 : « La
rentrée 2014 s’annonce prometteuse aux USA : l’équipe de la
HIGH RISE SAFETY INITIATIVE a réussi il y a quelques jours à
rassembler les fonds nécessaires pour mener sa campagne à son
terme. Elle vient de dépasser la barre fatidique des 100 000
signatures, rendant obligatoire la tenue du référendum demandé
(qui implique d’enquêter à nouveau sur l’effondrement du WTC7)
lors des élections municipales et fédérales de New York en
novembre prochain. Le même jour, Richard Gage, porte parole de
l’association AE911 qui représente 2.200 architectes et ingénieurs,
était l’invité de C-SPAN, la chaîne parlementaire à but non
lucratif américaine très suivie par les citoyens américains
engagés dans les luttes civiques, où il a évoqué cette victoire
populaire tout en présentant la démarche et les travaux de son
association ».
La vie ? Un fleuve de mensonges ! Je dois dire aussi, car cela va
dans le même sens, - que toutes les personnes qui m'ont approché,
ces dernières années, m'ont bien enculé ! Avant,
j'étais plongé dans la misère et cette pourriture
de pays n'a su que m'interdire tout déplacement (pour aller
photographier). Exemple : convoquer et radier pendant le congé
réglementaire. Ensuite, ce fut un héritage et tous
les chiens m'ont sauté à la gorge pour me vider de
mon sang. Même si j'aime passionnément Wagner, Nietzsche
et Jung, je suis ravi de voir l'Humanité se précipiter
vers la guerre totale. Il sera à mon sens extrêmement
esthétique qu'elle s'extermine enfin ; ce chef-d'œuvre sera
également moral, puisque l'éthique y est appliquée
à la nature profonde de l'Homme. L'Europe est donc instrumentalisée
par les USA quand les sots n'y voient que l'exercice de la Démocratie
; quand on est collectivement aussi bête, on mérite
vraiment de disparaître !
La liberté d'expression
ne vaut rien sans celle d'opinion, et l'opinion est bafouée
si elle ne peut être exprimée. Belhouari Benkhedda* : « Le malheur des
États fait le bonheur du nouvel ordre mondial. Ce n’est plus un
secret, le monde se dirige vers une gouvernance centralisée,
présentée malicieusement comme le meilleur garant de la paix (…)
Au début du XXe siècle, l'oligarchie financière contrôlait déjà
les États-Unis grâce à la FED, une banque privée déguisée sous
l’appellation Réserve Fédérale des États-Unis. La FED imprime
le dollar à partir de rien. La monnaie étasunienne n’est
étalonnée ni sur l’or ni sur aucun bien tangible
(...) Mayer Amshel Rothschild a dit un jour : «
Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait
les lois ! » (…) Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’oligarchie
financière a financé le troisième Reich. En se servant des
multinationales comme IG Farben, Standard Oil, Ford et General
Motors, elle a fait tourner la machine de guerre à plein régime.
Cette oligarchie perverse a veillé à donner aux nazis tous les
équipements nécessaires pour créer le chaos. L’extermination des
Juifs durant la Seconde Guerre mondiale a été utilisée comme
prétexte à la création de l’État d'Israël ».
Quantité d'imbéciles verront dans ces propos une forme
d'antisémitisme, tant ils oublient ou ignorent que les arabes
sont des sémites
(ce mot vient du nom propre Sem désignant un des fils de Noé, duquel, selon la
Bible, seraient issus plusieurs peuples (la plupart des tribus arabes, Araméens, Assyriens, Elamites, Hébreux et Phéniciens) et dont
les représentants modernes sont les Arabes, les Chaldéens
(Assyriens et Babyloniens), les Juifs, les Syriaques, etc).
Le racisme, ici donc l'antisémitisme, - ne doit sa propagande
hallucinante qu'à l'insistance politique de faire
confondre antisionisme et antisémitisme. Mais à force
de vouloir faire coïncider les deux termes et ce qu'ils signifient,
l'on risque fort de créer l'amalgame qui débouchera
sur une haine sans précédent. Est-ce le but recherché
?
*
Enseignant en sciences de
l'environnement à l'université de Chlef, consultant en management
environnemental et développement durable.
Que ce soit par le sens
de l'Histoire, le 11 septembre, la guerre en Ukraine ou le terrorisme
à Gaza, des forces sombres tentent de manipuler l'opinion,
la société est "tourmentée par
les forces sombres de la division" (dixit Manuel Valls,
mais dans un sens à rebours !). La Masse et son inertie,
en Démocratie, est donc instrumentalisée contre elle-même.
En réalité, bien peu de choses différencient
la chasse aux sorcières, aux infidèles, aux juifs
ou aux antisémites, car il s'agit toujours de prétextes
pour la domination ! Et le monde actuel est ainsi dominé
par les sophistes : ils attrapent avec une formidable habilité
les gens stupides sur leur gauche et sur leur droite, et ils vous
les lancent dessus ! Gare au choc !
7
août 2014.
Je
me suis bien amusé ce soir. Ce fut épique et dense.
J'ai posté sur le forum d'un jeu de guerre (déjà,
je pense qu'il faut être abruti pour jouer à la guerre,
et pourquoi pas jouer au viol ou à la torture ?), un
passage d'un livre remarquable d'un philosophe (sur la logique
de la domination
dans l'Histoire) et quelques lignes de géopolitique concernant
plus particulièrement le risque
d'escalade en Ukraine, auquel je ne
crois pas vraiment, pensant que Poutine se tient droit dans ses
bottes. Était-ce hors sujet ? Pas vraiment, pour deux raisons : a)
jeu de guerre (WOT) et b) page libre d'expression. Mais pas si libre
dans la tête de ceux qui sont enfermés dans les certitudes qu'ils
croient être les leurs. Immédiatement, comme à chaque fois qu'il
s'agit d'échanger des raisonnements, - des insultes ont fusé : "rien
à faire ici", "débile", "alcoolique",
même "pervers sexuel" ! Toutes les bassesses sont alors possibles,
c'est un contact de foule très primitif, presque animal :
j'ai réveillé l'animal stupide qui pallie le manque
de réflexion. Ouf ! Ni scatophile, ni
pédophile, ni antisémite, car il faut toujours se méfier
des imbéciles, ce sont les plus dangereux ! Ce sont ceux
aussi qui vous traitent de con*, en vrais connaisseurs. C'est
extrêmement intéressant, car dans ce type de forum
non spécialisé, il est commun de voir les abrutis
se moquer immédiatement de ce qu'ils ne connaissent pas.
Ce que leur cerveau est incapable d'analyser, ils le rejettent avec
haine. Cette fois-ci, j'ai joué au con jusqu'au bout,
sans aucune retenue, j'ai même communiqué mon
adresse pour que l'un des enragés vienne sous ma fenêtre,
que je puisse lui placer, mais seulement s'il m'agresse*
de lui-même, le poing dans la figure, histoire de m'amuser
davantage. "Alors, me direz-vous, n'est-ce pas fini tous ces
enfantillages, avez-vous donc du temps à perdre" ? Pas
tout à fait, et oui en quelque sorte. Car j'ai plein de défauts.
Je pense surtout que le comportement de ces gens est celui d'assistés
qui en appellent à des modérateurs, à des censeurs,
à des intermédiaires qui pensent et agissent à
leur place. Ils représentent vraiment, avec toutes leurs
frustrations, ces esclaves du monde moderne. Mais, malgré
tout, il arrive parfois qu'une personne s'exprime correctement et
marque son profond désaccord, auquel cas l'échange*
intellectuel
promet de devenir passionnant. Cependant, l'expression qui m'était
destinée sur WOT
de
manière récurrente, quotidiennement, fut : "GO
FUCK YOUR MOM !",
c'est-à-dire : "va sodomiser ta mère* !".
J'ai eu beau expliquer que ma mère étant décédée
et enterrée, la chose était difficile, aucune excuse
ne fut jamais formulée. Ces gens, qui s'amusent à
la guerre, sont pires que des bêtes. Qu'on vienne donc me
dire en face d'aller enculer le cadavre de ma mère, en me
regardant droit dans les yeux et sans ciller ! Qu'on essaye seulement,
mais dans le Monde réel !
*
Si ce jeu peut avoir quelque intérêt,
c'est dans le fait de divertir (le propre de tout jeu, en
plus de faire de l'argent ) et d'augmenter les
réflexes (comme chez l'enfant ou l'animal, le jeu participe à
l'éveil, c'est probablement sa fonction première). Cela aura été celui de passer le temps pendant que je traite mes
photographies. J'ai un record phénoménal de 8.000 parties,
mais avec un score proche de zéro (peut-être le pire, car, ce
qui m'amuse ici, c'est de survivre ; si les joueurs sont
sympathiques j'y mets de l'ardeur, - sinon je prends un malin plaisir
à pourrir la partie de toutes les manières possibles, me comporter
alors comme un con est une forme de jeu dans le
jeu, j'y introduis mes règles !), cela suffit systématiquement à me faire
traiter de débile. Si je pose la question de ma stupidité, le
score est agité comme en étant la preuve irréfutable !
Immédiatement, et c'est presque un réflexe, on me dénonce aux
modérateurs, non pas pour le fait de me payer la tête des joueurs,
mais parce que je suis le maillon faible, - celui qu'il convient
d'éliminer dans la quête de la victoire (phénomène de transfert
?). Pour ces gens, et c'est cela que je trouve inquiétant, le
virtuel semble être quelque chose de réel, et il est vital de
gagner ! En ce sens, les valeurs démocratiques de la Révolution sont
symboliquement et concrètement écrasées par la concurrence imposée
par la bourgeoisie des affaires. Il s'agit donc d'une initiation à l'esclavage
moderne. Certains vont
jusqu'à collectionner des représentations virtuelles
(dessinées par d'autres), ou filment leurs exploits. C'est fabuleux,
j'ai vraiment l'impression d'évoluer (ou d'involuer) dans le
film "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", comédie satirique réalisée par Jean Yanne en 1972. Finalement,
j'ai passé du bon temps, je n'ai aucun remords car je n'ai jamais
décelé la moindre empathie, la moindre humanité qui serait autre
chose que la sauvagerie du "monde moderne" et qui explique,
notamment pour René Guénon, les massacres de masse
des deux premières guerres mondiales, quand seule la quantité
pure prévaut, ici donc le score. Et ce jeu, WOT, en véhicule chaque stigmate.
C'est affreux, il suffit d'observer ce qui se passe à une
toute petite échelle, pour comprendre que toute la psychologie
de masse sera bien au rendez-vous de la troisième guerre
mondiale. La dernière ? Sur le forum de WOT,
les jeunes et moins jeunes, fort bien dressés, - ont
aussitôt appelé de leurs vœux
la police
politique,
"les modérateurs qui modèrent", pour faire
taire une pensée "extrémiste", garantissant
ainsi le maintien artificiel de celle "molle" à
laquelle ils sont habitués, faisant ainsi la formidable démonstration
de la "société de contrôle" deleuzienne.
Comme ils ne vont rien comprendre de ce que j'écris, - ils
le mettront le cas échéant sur le compte du délire,
- rejoignant alors la pensée foucaultienne
:
« La bourgeoisie ne s'intéresse pas aux fous ; la bourgeoisie ne
s'intéresse pas à la sexualité de l'enfant, mais au système de
pouvoir qui contrôle la sexualité de l'enfant. La bourgeoisie se
moque totalement des délinquants, de leur punition ou de leur
réinsertion, qui n'a économiquement pas beaucoup d'intérêt. En
revanche, de l'ensemble des mécanismes par lesquels le délinquant
est contrôlé, suivi, puni, réformé, il se dégage, pour la
bourgeoisie, un intérêt qui fonctionne à l'intérieur du système
économico-politique général » (M.
Foucault, "Il faut
défendre la société" — Cours au Collège de France, 1976).
Ainsi donc, en interdisant l'intervention, - les drôles pensent
probablement protéger leur liberté, alors qu'ils sont
programmés pour resserrer le carcan cérébral.
Le calme prévalant dans le forum ne sert qu'à maintenir
l'illusion de la Paix. Et M. Foucault : « C'est la guerre qui est le moteur
des institutions et de l'ordre : la paix, dans le moindre de ses
rouages, fait sourdement la guerre. Autrement dit, il faut déchiffrer
la guerre sous la paix : la guerre, c'est le chiffre même de la
paix. Nous sommes donc en guerre les uns contre les autres ; un front
de bataille traverse la société tout entière, continûment et en
permanence, et c'est ce front de bataille qui place chacun de nous
dans un camp ou dans un autre. Il n'y a pas de sujet neutre ».
C'est la raison pour laquelle les sujets n'en sont généralement
pas. Dès l'instant qu'ils le deviennent, la machine répressive
se met en branle pour appliquer le calme dans la prison panoptique.
Aussi, le tabac, qui est une drogue
mortelle,
est mis en vente libre pour calmer les individus, car il diffuse
un sentiment de récompense, comme la ration quotidienne
de Soma (Le Meilleur des mondes). Au moment où j'écris,
WOT
applique sur ma personne une mesure punitive : « You have been given a warning by
moderator. Reason
: VIOLATION DES RÈGLES (Sérieux) »,
mais il est vrai que je l'ai bien cherché, car cela fait
tellement du bien ! Cela oxygène le cerveau et donne des
ailes ! C'est fou comme les imbéciles grouillent dans ce
monde ! Je ne rejette pas le principe de la modération, -
elle
doit intervenir lorsque des menaces de mort sont proférées
et réitérées, ou pour tout autre abus répété,
- mais il ne faut pas oublier qu'un modérateur, qui n'est
pas obligatoirement une personne dotée d'une grande intelligence
(j'ai pu m'en rendre compte assez vite), est avant
tout au service du forum, non des intervenants, que cette
éthique s'exerce à l'"à l'intérieur
du système" et pour son propre compte. C'est un paradoxe,
et mon père aimait répéter que les règlements
sont faits pour les cons. Alors chacun chez soi, ici c'est BITOOKU
et
ce sont mes règles qui s'y appliquent. Par contre, il ne
s'y trouve aucune motivation vénale, le prosélytisme
y est celui de la réflexion. Cette dernière devient
impossible là où règne la pensée unique,
l'Humanité devient aseptisée comme les fruits et légumes
non biologiques et qui sont calibrés à l'identique,
mais n'ont plus aucune saveur. Il en va de même avec la cervelle
de plus en plus de gens. Michel Maffesoli émet l'hypothèse
"sérieuse" que les anciens esclaves étaient
plus libres dans la tête. Avec ces "jeunes",
purs produits synthétisés par la modernité,
WOT
et WARCRAFT
sont révélateurs du labourage des consciences, nous
y retrouvons : a)
le
matérialisme (or factice, esprit de compétition),
b)
l'individualisme et l'égoïsme (issus de l'égalitarisme),
c)
la
soumission aveugle à l'Autorité (se plaindre, toujours
à réclamer auprès des modérateurs !).
Ces gens font déjà exactement ce que l'on attend d'eux
et n'en prennent plus conscience, - ils sont déjà
les hyper-esclaves de demain : lobotomisés, amorphes et ...
prévisibles.
La prochaine étape, si l'on en croit Eric Fiorile, serait l'implantation
de micro-puces,
sous prétexte de vaccination pendant des pandémies
artificielles, la marque de la Bête en quelque sorte ! Cette
apathie, le renoncement à soi-même par l'uniformisation
de la société, - nous les retrouvions dans la critique
de la Démocratie par Alexis de Tocqueville (De la démocratie en Amérique,
1835
et 1840) : tyrannie de la majorité, absence de liberté intellectuelle,
et risque de déculturation de masse (une réalité
avérée aujourd'hui !). Le retour d'une vraie royauté,
ou féodalité selon René Guénon, post-postmoderne,
permettra peut-être le retour d'une véritable élite
intellectuelle (dégagée de toute forme d'affairisme).
Notre ère postmoderne est caractérisée par la fragmentation
de l'individu dont l’identité se fragilise (toujours davantage), induisant elle-même
la fragmentation (globale) de la société ; il s'agit de l'inverse,
en quelque sorte, du
système de caste correspondant aux fonctions naturelles, complémentaires, qui s'enrichissent
(ne rentrent pas en
compétition), ne fragmentent pas les individus (nouveaux esclaves). La
postmodernité correspond à la dissolution des valeurs
traditionnelles (la famille) qui freinaient l'accession à
l'hypermodernité (qui est la toute-puissance de la société
de marché). L'asservissement des populations en Occident
(lavage de cerveau), la manipulation et l'interventionnisme (BHL
& droit-de-l'hommisme), et l'entretien du terrorisme, permettent
ainsi d'aller piller les pays pauvres (que l'on empêche de
devenir riches, mais qui le sont par leurs ressources naturelles),
après les avoir dévastés. Il y a une logique,
sept milliards d'individus sur une Terre qui ne devrait en nourrir
qu'un seul, - induit que 6 milliards vivent dans le chaos permanent
pour qu'une minorité prospère, si ce n'est que
cette minorité elle-même contient toujours plus de
pauvres et encore plus de riches très riches. Une seule logique
de domination
s'applique donc là-bas et ici-même. Comme la Russie
a choisi de résister, il est à craindre qu'elle s'allie
à la Chine et l'Iran, ainsi le risque d'une guerre mondiale
aux portes de l'Europe commence à se préciser. Si
WOT
me lit, ces tristes individus décervelés doivent bien
se tordre de rire. Profitez de votre vie actuelle, les enfants,
faites joujou, faites mumuse avec la guerre tant qu'il est temps,
avant que les tanks ne deviennent de vrais tanks !
*
Je commence à être un habitué des joutes verbales
et des menaces
de mort à
mon encontre (trois ces dernières années et en ma
présence, pour être précis). Par contre, m'insulter
me glisse littéralement dessus, sauf lorsque les insultes
proviennent de personnes pour qui j'ai de la considération.
Et comme Alain Soral, je ne suis pas suicidaire.
*
Comme son nom ne l'indique pas, l'échange n'est possible
qu'en cas de désaccord, - c'est ce dernier qui fait évoluer
la pensée. Mais, gare à celui qui s'écarte
de la pensée unique, il risque vite de se faire traiter de
"fou". Et c'est ainsi que les médias ont abordé
la remise en cause du 11 septembre, sous l'angle exclusif de la
psychologie ou de la psychiatrie. Un film allégorique analyse cela
fort
bien, "Jonathan Livingston le goéland" de l'écrivain Richard Bach
: "Exigez la liberté comme un droit,
soyez ce que vous voulez être, et le Paradis n'est pas un lieu où
tu peux te rendre, non le Paradis, c'est la perfection en toute chose".
La perfection de chaque chose est intimement liée à
la réalité de ce qu'elle est, c'est ce qui ramène
toujours à la question du mensonge, de la domination, à
la nature de l'Être, son ontologie. La Masse
se complet dans le mensonge, ce que la phénoménologie ignore.
Notons enfin que la dernière guerre mondiale fut suivie par
un humour débridé et la première à l'origine
du dadaïsme. Le sérieux et la censure ont de quoi inquiéter,
comme cet acharnement politique contre un humoriste noir qualifié
de nazi, ce qui au demeurant fut fort drôle (mais François
Hollande, quémandant son aide à l'Allemagne,
ne fut pas mal non plus !). Or, cet humour actuel n'est plus
celui de l'exorcisme libérateur du chaos, il est celui de
la déconstruction des certitudes sociétales, il se
heurte de plein fouet à la puissance politique ! Ceci explique
qu'une partie du peuple pense toujours que Coluche fut assassiné,
et pourquoi le public de Dieudonné est métissé,
alors que son humour est censé être raciste.
*
Je savais pertinemment que l'intervention n'a aucun sens, considérant
de manière préalable qu'elle serait vaine et stérile,
comme toujours. Certains sujets ne peuvent avoir droit de cité
que dans certains lieux et avec certaines personnes. J'ai
probablement cherché la confrontation, - ne supportant plus
que des "cons" insultent mes parents décédés.
Mais à chaque fois, je suis effaré de constater à
quel point ces individus sont agressifs, haineux, dénués
d'humour, d'esprit et de répartie. Tirer sur des tanks leur
convient parfaitement.
Août
2014 : Risque imminent de troisième guerre mondiale. Et ce
sont les fumeurs qui seront contents. Plus besoin d'acheter du tabac
pour s'empoisonner ! Bien entendu je plaisante, ces gens sont totalement
abrutis. Le paquet de cigarette est même le plus sûr
moyen de savoir si l'on a des crétins
en face de soi. En ce sens, c'est formidable ! Il suffit de comparer
les sommes allouées à l'art, à la Culture -
choses de l'esprit - au coût sanitaire du tabagisme (inhaler
les substances psychotropes de la production de dopamine, et
cancérigènes).
Pensée
du mois : « On peut montrer comment la
concurrence est la négation de l'interdépendance ou de la
solidarité hiérarchique ; or, la concurrence qui est une
revendication essentielle de la bourgeoisie se fonde sur l'égalité
abstraite des individus autonomes et associés contractuellement.
Ainsi, l'égalitarisme avec la connotation morale qui l'enveloppe est
stricto sensu à la base de la déstructuration sociale, c'est la
négation de l'ordre symbolique qui est une autre manière de dire
l'éthique (…) Il convient d'avoir bien présent à l'esprit la
connexion qui s'établit entre l'égalité et la solitude, entre
l'individualisme et la grégaire solitude. Certes, le problème est
immense, et il est difficile de le schématiser grossièrement, mais
il faut bien voir en fonction des cycles historiques qu'une valeur à
dominante libératrice à son début peut aboutir à servir de
fondement au totalitarisme le plus absolu. Ainsi, il est bien certain
que c'est pour parer à l'inégalité naturelle trop prononcée que
la civilisation, par le biais de ses divers organismes, a une
fonction de régulation, mais on a vu comment cette fonction devient
nécessairement contrôle social dès le moment où l'idéal
démocratique de l'égalité devient une fin en soi, devient
égalitarisme » (Michel Maffesoli, La violence totalitaire, pages
626 & 627). La Démocratie comme ultime totalitarisme, qui l'eut-cru
possible ? Pourtant, il semble qu'effectivement ce soit le cas,
par la lente destruction de l'Être, la quantification pure
de toute chose et la fin de l'intelligence ! Cette dernière
est flagrante dans la gestion médiatique du conflit en Ukraine.
En un certain sens, elle agit comme une drogue, et cette dépendance
fait exclure tout jugement encore sensé. Il y a tout de même
une partie du peuple qui commence, et grâce à Internet,
à comprendre ou plutôt sentir que la politique française
est dictée - voire conduite depuis l'étranger. Une
surenchère de démocratisme, la lutte continuelle
contre le racisme, - sont les signes évidents du contrôle
sociétal appliqué à l'opinion qui diverge (et
demain
: la lutte contre le terrorisme). Dans la quête du vrai Pouvoir,
ces "valeurs" de la Démocratie ne sont même
plus les enjeux véritables, comme "fin en soi",
- mais, c'est en tant que telles qu'elles sont instrumentalisées.
D'ailleurs, si l'Homme était véritablement "bon",
il n'y aurait pas besoin d'imposer des valeurs. Il est donc utopique
de croire qu'elles puissent changer la société ; et
c'est plutôt dans l'interdépendance, et la hiérarchie
des sociétés dites traditionnelles, - que se construisent
les liens d'où peut émerger l'excellence, et non plus
seulement la domination qui se cache. Le chaos qui découle
du Printemps arabe, la politique américaine belliqueuse et
guerrière (à l'encontre de la Russie), la "fabrique
de l'homme endetté", ou cette omertà entourant
les recherches sur l'énergie "libre", sont autant
de preuves flagrantes de la puissance latente du "biopouvoir"
et de la "société de contrôle". Les
individus étant désormais isolés, égaux,
ceux qui cherchent la puissance intègrent les réseaux
de domination (comme le sont certaines loges maçonniques).
L'opinion est fabriquée, le droit de vote une escroquerie
! Bien que ce système soit relativement stable, il anticipe
déjà sa remise en cause grâce aux techniques
de surveillance, à l'antiracisme et la lutte contre le Terrorisme,
et il compte surtout sur le fait que la "masse humaine"
reste dans un profond état d'hébétement (déculturasion
& loisirs idiots, concurrence & chômage, propagande
du droit-de-l'hommisme). Cette société est donc le
fruit d'un "délire collectif" qui ne peut qu'aller
toujours plus loin ! Contrairement à la Russie de Poutine
attachée aux valeurs traditionnelles (religion - famille),
les USA ont globalement cet éternel besoin de domination
; leur machine de guerre, leur industrie reposent sur l'évidence
d'un ennemi (quitte donc à le fabriquer). Or, il semblerait
qu'il en va de même avec Israël pour lequel l'antisémitisme
est un ciment nécessaire à la cohésion et à
la survie (pour ne pas se retrouver minoritaire, donc fusionné
puis dissous). Il semblerait que la France, qui n'est plus celle
fière et forte du général de Gaulle, trouve
un bien mauvais intérêt géopolitique*
à se laisser instrumentaliser pour ces deux causes.
*
Jacques Myard : « L'Union européenne
et les États qui la composent viennent de commettre une faute grave
car le conflit ukrainien avec les rebelles russophones est un conflit
purement régional, qui fait suite à la chute de l'URSS et qui se
passe dans un contexte avec sa protohistoire, notamment durant la
Seconde Guerre mondiale, quand nombre d'ukrainiens avaient pris parti
pour les nazis. En prenant des sanctions, l'Union Européenne internationalise ce
conflit au lieu de le circonscrire (...)
La France doit avoir une politique
indépendante et défendre ses intérêts, tout en étant bien
entendu dans une alliance avec les autres pays ; mais alliance ne
signifie pas alignement, soit sur les États-Unis (...)
La solution au
conflit ukrainien passe obligatoirement par des négociations avec le
Kremlin, qui à mon sens doivent porter sur la reconnaissance que la
Crimée fait partie de la Russie
».
De la part d'un homme politique, un peu de courage, de raison, cela
semble si rare, qu'il convenait de le rapporter. Nous échapperons
peut-être au feu nucléaire, mais la réalité vraie
semble sordide. Le général Jean-Bernard Pinatel
: « Dès la chute du mur de Berlin
en novembre 1989, les stratèges et les hommes politiques américains
ont perçu une menace principale : c’est qu’un rapprochement puis
une alliance entre l’Europe et la Russie contesterait la
suprématie mondiale des États-Unis qui leur permet, en toute
impunité, de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un
pays, voire de lui faire la guerre et d’imposer un droit
international conforme à leurs intérêts (…) En 1997, l'ancien conseiller
national à la sécurité des États-Unis, Zbigniew Brzezinski,
publia sous le titre “Le grand échiquier” un livre où adoptant
les deux concepts, forgés par Mackinder, d’Eurasie et de
“Heartland”. Il reprenait à son compte sa maxime célèbre :
“qui gouverne l’Europe de l’Est domine l’Heartland ; qui
gouverne l’Heartland, domine l’Ile-Monde ; qui gouverne
l'île-Monde domine le Monde“ (…) Entre 2002 et 2004, pour
mettre en œuvre cette stratégie, les États-Unis ont dépensé des
centaines de millions de dollars afin d’aider l’opposition
ukrainienne pro-occidentale à accéder au pouvoir ».
Complot américain ??? Mais quelle drôle d'idée
!
Trois considérations concomitantes. Considérez, en premier lieu,
cette analyse récente du ministère des Affaires étrangères de
Russie, que beaucoup, c'est-à-dire l'immense majorité des Français,
prendraient uniquement pour de la propagande russe, ce qu'elle est
indubitablement
-
mais par la force des choses et plus
particulièrement en réaction à une politique américaine agressive
et qui consiste depuis le 11 septembre 2001 (à n'en plus douter
depuis longtemps : "an inside job") et même bien avant -
considérant
ici plus particulièrement la dette abyssale des USA face à la
montée des BRICS, - à répandre une politique du chaos sur la surface
du globe, pour maintenir coûte que coûte la suprématie
du dollar : « Nous avons honte pour l’Union européenne,
qui après avoir longtemps cherché "à parler d’une seule voix", parle désormais de la voix de Washington et a pratiquement
abandonné les valeurs européennes fondamentales, y compris la
présomption d’innocence. La politique de l’UE n’est plus
fondée sur des faits vérifiés mais s’écrit sous la dictée de
Washington »*. Les USA tranchent donc, dans la bêtise en Europe,
comme dans du beurre ; la résistance est pratiquement inexistante (il est facile de séparer la Russie du reste de l'Europe, pour
fragiliser la première et soumettre la seconde). Les imbéciles ne
voient rien venir et on les tire par le bout du nez, comme l'âne avec
un nœud coulant. Mais la première considération, celle
de la honte qu'effectivement je ressens au plus profond de moi-même,
rejoint bien davantage encore celle "seconde" de la stupidité qui
progresse en France, comme probablement partout
ailleurs, mais peut-être de manière moins flagrante qu'ici, du
moins j'ose encore le croire ; c'est au point qu'à l'étranger, je
cache autant que je peux ma nationalité française. Le contenu
décérébré d'un journal comme La Montagne
- et
dont on chercherait en
vain à déterminer l'âge mental qui l'inspire et qui est l'exercice
d'une rhétorique qui ne serait plus consciente d'elle-même à
force du contrôle continu du droit-de-l'hommisme, du démocratisme
-
est le signe de cerveaux qui fonctionneraient
à bas
régime si le mal n'était plus profond. La seconde
considération mène donc à celle "ultime" de l'intelligence qui,
comme la bêtise*, est reconnue héréditaire, sachant que les
idiots sont ceux qui font le plus d'enfants, aussi qui fument le
plus. Ce dernier lien est plus intéressant que la causalité ne le laisserait supposer, car la civilisation, la politique,
ainsi que le genre humain dans son intégrité (et son intégralité)
progresseraient de manière formidable si le tabac était distribué
gratuitement au peuple. Il suffirait de presque rien en apparence,
quelques substances chimiques rendant ainsi stérile la partie ciblée de
la population, en plus de celles reconnues cancérigènes qui
déterminent l'idiotie extraordinairement avancée du fumeur, pour
que les personnes les moins intelligentes cessent enfin de se
reproduire davantage que les autres, pour
que l'intelligence globale ne cesse
de baisser encore et encore.
Or, il conviendrait, ou
plutôt il eut préalablement convenu de renoncer à la "dictature du
nombre" qui impose le dogme de l'égalitarisme, - le niveau de
bêtise semblant interdire désormais toute opportunité de redressement.
Ce dernier eut été également un salut,
puisque la surpopulation mondiale, qui ravage la planète
et provoque les famines, ne se réglera que par le biais d'une
troisième guerre mondiale. Malgré les ravages à
venir, il se peut pourtant que cette dernière, à moins
qu'elle n'instaure la dictature de l'Empire (surveillance et implantation
de micro-puces, contrôle physique et mental), soit la libération
vis-à-vis de l'uniformisation et selon Michel
Maffesoli : «
Cette
suprématie, cet individualisme sont en quelque sorte « rachetés »
par
une organisation abstraite, et au sens simple du terme totalitaire,
qui corrige de ce fait ce que l'individualisme aurait de dangereux
pour l'ensemble social. Ainsi la suprématie de l'individu s'achève
en son contraire, puisque ce qui prédomine au bout du long processus
de l'individualisation, c'est le contrôle social sous des formes
diverses, qui agit soit par l'imposition, la répression, soit d'une
manière plus feutrée par l'orientation, la planification, en un mot
l'asepsie de l'existence quotidienne ».
Il se pourrait alors -
mais au prix de l'intelligence recouvrée
-
que l'Homme redevienne Homme ! De manière structurelle, ce
serait d'abord renoncer au troupeau grâce à l'effort
surhumain de la Volonté (Nietzsche), c'est l'individu qui
redevient personne organique. Et ce n'est possible que dans un Monde
où l'espace est vaste et ouvert, qui n'est pas la société
concentrationnaire et surpeuplée telle qu'elle se vit aujourd'hui
(par pure nécessité). D'une certaine manière,
c'est le fondement de la guerre en Ukraine selon la compréhension
qu'en ont Alain Soral et Aymeric Chauprade. Logique de domination,
conditionnement des peuples dont la stupidité. La guerre
parait ainsi parfaitement inévitable, elle supplantera la
bêtise, celle individuelle et celle collective qui se confondent.
Les oeuvres de Thomas d'Aquin (se libérer par le haut encore
en haut), de Martin Heidegger (se libérer par le bas) et
de René Guénon (déconstruire la modernité)
sont encore "primordiales" pour celui qui sort seulement
de sa léthargie. Par contre, ceux et celles qui sont déjà
reliés et en permanence à la matrice avec le téléphone
portable, - ils et elles sont déjà fin prêts
pour intégrer le "Meilleur des mondes" qui sera
donc bionique. Michel
Maffesoli écrit : « Même dans la domination absolue qui est celle de l'esclavage, ou dans l'exploitation du capitalisme du XIXe siècle qui occupait la plus grande partie de la vie d'un ouvrier, dans ces formes-là, on peut dire qu'il y a une certaine marge de temps qui échappe à la logique de domination
».
La guerre ébranlera l'étourdissement continuel du
démocratisme. Le massacre des enfants de Gaza tempère,
- temporise déjà les accusations d'antisémitisme
formulées par Manuel Valls à l'encontre de ceux qui
osent critiquer Israël. Aussi, espérons que Poutine
saura garder la maîtrise de lui-même et n'interviendra
pas en Ukraine pour soutenir ses compatriotes, comme probablement
les USA l'incitent à le faire pour déclencher une
troisième guerre mondiale. Il semble
déjà que les Russes n'ont aucune part de responsabilité
dans le crash* du vol 17 de la Malaysian Airlines, contrairement aux
USA "fauteurs de troubles". Le général Jean-Bernard Pinatel* ne
mâche pas ses mots et va droit à l'essentiel sur l'affaire
ukrainienne. Franc du collier !
*
http://www.mid.ru/brp_4.nsf/newsline/35C425E881DAF34E44257D25004DA482
*
La bêtise est une matière si fascinante, je regrette de n'avoir jamais pu
trouver de statistiques sur l'Auvergne - où cela semble procéder
de la
valeur identitaire intrinsèque. Mais la caractéristique n'en est
pas moins étouffante lorsqu'elle s'impose à chaque
instant. Dernièrement, pour commander une galette au sarrasin
à la tomate (devant un saladier de tomates bien mures), on
me propose de rajouter du pistou. Une fois la galette cuite, je
ne trouve pas les tomates. On me rétorque que le pistou est
à la tomate ! Et fin de discussion, le cuisinier est incapable
de comprendre la nature du problème. Je n'insiste pas. Lorsqu'un
artisan pose un renfort de poutre loin de la poutre (à 50
cm), ne consolidant que de l'air et du vide, qu'il fait mine de
ne pas saisir, le mieux est de considérer que le salaire
est une forme de donation faite aux faibles d'esprit. C'est encore
plus problématique quand il s'agit d'un médecin. Mais
là où cette problématique prend de l'ampleur,
c'est lorsque l'on donne le droit de vote à ces individus,
car cette liberté se retourne contre eux. Il est dans la
nature des choses que le plus fort domine le faible, il en va donc
de même avec les valeurs de la République, celles de
la Démocratie, elles sont instrumentalisées de manière
particulièrement fourbe (aspect le plus visible), quand il
ne convient pas simplement de conclure que la pensée
unique induit le comportement ou l'analyse prévisibles (société
de contrôle, biopouvoir). Pour exemple, le Printemps arabe
s'est transformé en chaos (et je pense quant à moi
que c'était la seule vraie finalité !). Bien
qu'étant obligé par les faits de reconnaître
que le peuple vivait mieux sous le joug de la dictature de Kadhafi
ou de Sadham Hussein, il est commun et obligé de dire qu'il
fallait quand même aller éliminer les dictateurs, au
nom de la démocratie, mais en oubliant le fait que l'on
est coupable d'ingérence sur un territoire souverain, pour
imposer nos propres valeurs. En réalité, il s'agit
toujours d'aller spolier autrui (minéraux, pétrole,
gaz) et la démocratie est l'invention la plus perverse au
monde : elle instrumentalise la bêtise commune tout en présentant
le Monde comme binaire. Sur le drame aérien en Ukraine
(vol MH17), l'intervention de Pierre-Yves le Borgn’
fut remarquable, qui consista simplement à dire que Poutine et la
Russie sont coupables d'une façon ou d'une autre, indirectement ou
plutôt de manière directe, puisque la Russie n'est pas une
démocratie, mais l'Europe si ! Aucune autre analyse n'est possible, c'est l'axe du bien contre celui du mal.
C'est le propre du totalitarisme que de se croire ou de se dire meilleur, qui
diffère peu des deux racismes les plus emblématiques :
celui de la race aryenne, celui du peuple élu. Les noirs seront par contre
laissés-pour-compte, car ils sont moins structurés
du point de vue social, l'esclavagisme ne donnera droit à
aucune forme d'indemnisation ! Mais mieux encore, Dieudonné
sera donné en pâture au peuple stupide, il deviendra
pour tous l'image universelle du fils spirituel d'Hitler, comme
cela se voit immédiatement avec son fier visage teutonique
! En réalité, plus c'est grossier, plus cela fonctionne,
car l'intelligence ne doit surtout pas intervenir ni
être sollicitée.
Ce fut la raison du spectacle
hollywoodien
du 11 septembre,
un affect où une collision improbable, car nécessitant
de gros moyens techniques, intervient par deux fois devant les caméras
du monde entier et sur des tours réputées indestructibles.
Les aberrations de la version officielle furent alors si nombreuses,
qu'elles la servirent de surcroît en alimentant la théorie
du complot : manière de scinder l'opinion. Une même
approche caractérise l'antisionisme assimilé à
de l'antisémitisme déguisé : procédé
pour faire enfler ce dernier. Idem pour la Russie présentée
comme l'agresseur en Ukraine. Et tirons-en une conclusion hâtive,
- tant qu'il y aura une immense majorité de gens stupides
(tous égaux), les plus intelligents (et les plus fourbes
à la fois) tireront leur épingle du jeu. Le monde
actuel est ainsi en tout point semblable à Game of Thrones,
et c'est probablement ce qui explique le succès phénoménal
de la série culte (tout comme Dallas en son temps). Je continue
de penser que de croire qu'il s'agit d'un désir d'émerveillement
du monde est une analyse biaisée, réductrice, que
le complot ainsi théorisé (et fournissant une explication perçue comme rationnelle face
aux événements qui
nous dépassent sur le plan émotionnel), peut être
abordé dans un autre sens : celui inverse et construit de l'intentionnalité
politique. Vues sous cet angle, les guerres contre le Terrorisme
suivent curieusement la logique des ressources énergétiques,
dans ce qui ressemble à une partie sans pitié entre
les grandes puissances. Et je crains, fort malheureusement, qu'Alain
Soral et Dieudonné ont dû approcher de bien trop près
de la réalité du monde, - pour que l'on s'acharne
sur eux à ce point. Ils ont probablement attisé la
haine de ceux qui n'ont pas la même ouverture d'esprit, ni
même les capacités cérébrales, et inquiété
quelque peu ceux qui cherchent à rester dans l'ombre.
*
Robert Parry : « Contrairement aux
déclarations publiques de l’administration Obama accusant les
rebelles ukrainiens et les Russes d’avoir abattu le vol 17 de la
Malaysian Airlines, certains analystes des services de renseignement
américains ont conclu que la faute n’incombait sans doute pas aux
insurgés ni à la Russie et qu’il semble que les responsables
soient les forces gouvernementales ukrainiennes, selon une source
ayant eu accès à ces analyses. Ces conclusions — en contradiction
avec ce que le Président Barack Obama et le Secrétaire d’État
John Kerry ont exprimé publiquement — reposent principalement sur
le manque de preuves du gouvernement américain indiquant que la
Russie aurait fourni aux rebelles un système de missile anti-aérien
Bouk, seul capable d’atteindre un appareil civil à une altitude de
33.000 pieds, d’après la source, qui souhaite rester anonyme (…)
Bien que l’administration Obama ait publié d’autres images de
l’Ukraine prises par les satellites espions américains, l’absence
de tout cliché d’une batterie de missiles Bouk sous contrôle
rebelle a été la faille de l’acte d’accusation de Washington à
l'encontre des rebelles et des Russes pour l’attaque aérienne du
17 juillet qui a tué 298 personnes. Étant donné la taille de ces
batteries , contenant quatre missiles de cinq mètres chacun,
l’absence d’une telle preuve a suscité des réserves chez les
analystes du renseignement américain, au moment même où les
principaux responsables politiques et les médias américains se
précipitaient pour accuser les rebelles et les Russes (...)
Si ces analystes américains ont raison — que ni les insurgés
ni la Russie ne sont responsables — le principal suspect devient
alors le gouvernement ukrainien, qui lui, dispose bien de missiles
anti-aériens Bouk et avait apparemment deux avions de chasse à
proximité du vol 17 de la Malaysia Airlines à l’heure où
celui-ci a été abattu. Certaines analyses réalisées
indépendamment sur des éléments issus du site du crash suggèrent
que l’appareil pourrait avoir été détruit par un missile air-air
et non par un engin anti-aérien lancé depuis le sol. Dans cette
optique, l’hypothèse de travail des analystes américains est
qu’une batterie Bouk de l’armée ukrainienne en coordination avec
ces chasseurs aurait pris pour cible ce qui semblait être un avion
de ligne russe, peut-être même l’avion dans lequel le Président
Vladimir Poutine rentrait d’un voyage en Amérique du Sud, selon la
même source ».
*
Le général Jean-Bernard Pinatel,
en cinq points essentiels : « 1) Dès la chute du mur de Berlin
en novembre 1989, les stratèges et les hommes politiques américains
ont perçu une menace principale : c’est qu’un rapprochement puis
une alliance entre l’Europe et la Russie contesterait la
suprématie mondiale des États-Unis qui leur permet, en toute
impunité, de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un
pays, voire de lui faire la guerre et d’imposer un droit
international conforme à leurs intérêts comme la encore récemment
montré l’affaire de la BNP (…) 2) En 1997, l'ancien conseiller
national à la sécurité des États-Unis, Zbigniew Brzezinski,
publia sous le titre “Le grand échiquier” un livre où adoptant
les deux concepts, forgés par Mackinder, d’Eurasie et de
“Heartland”. Il reprenait à son compte sa maxime célèbre :
“qui gouverne l’Europe de l’Est domine l’Heartland ; qui
gouverne l’Heartland, domine l’Ile-Monde ; qui gouverne
l'île-Monde domine le Monde“ (…) 3) Entre 2002 et 2004, pour
mettre en œuvre cette stratégie, les États-Unis ont dépensé des
centaines de millions de dollars afin d’aider l’opposition
ukrainienne pro-occidentale à accéder au pouvoir. Des millions de
dollars provinrent aussi d’instituts privés, comme la Fondation
Soros et de gouvernements européens (…) 4) Beaucoup de leaders
européens ont été formés aux États-Unis. Ils sont membres de
“Think-Tanks américains ou transatlantiques” ou de fondations
comme “l’American Foundation” qui financent largement leurs
prestations et leurs voyages. L’Atlantisme est certes fabriqué par
la conscience que nous partageons les mêmes valeurs démocratiques
avec la nation américaine mais aussi par la multitude d'intérêts
personnels de nombreux leaders européens dont le niveau de vie
dépend de leur soumission de fait aux intérêts de l'État
américain (…) 5) Malheureusement pour la France et l’Europe,
François Hollande qui reste comme une partie de l’intelligentsia
française fasciné par Obama et Laurent Fabius qui a longtemps
bénéficié des avantages des fondations américaines
n’ont pas
encore pris conscience qu’ils mettaient ainsi en cause les intérêts
stratégiques de la France et de l’Europe »
(http://www.geopolitique-geostrategie.fr/).
Vraiment ?
Pour
clore cette page, remarquons qu'une des
folies
de ce Monde est la revendication par deux peuples sémites
d'une même terre, la Palestine. Remarquons aussi que les pays
les plus agressifs, mais d'une agressivité différente
puisque motivée par des raisons qui le sont tout autant,
- sont les USA, la Chine et l'Iran qui pratiquent la peine
de mort.
Remarquons que malgré tout le talent d'Arnaud Montebourg*
jonglant avec la réduction de la dette et le déficit
(ne pas détruire la croissance), - la France sombre*
(comme tout l'Occident, raison pour laquelle il est si fâcheux
et dangereux de prendre actuellement ses distances avec la Russie).
L'Otan*
mène une action aggressive contre la Russie (avec pour projet
de l'intégrer ou de la briser, ce qui est une vue de l'esprit
démocrate*
ou
la consolidation de l'Empire) et établit en
quelque sorte les zones tampons intermédiaires*.
Alors, et quoi que l'on puisse en dire ou penser, il s'agit bien
d'interventionnisme, d'une intervention aggressive et guerrière
pour arriver à ses fins, mais avec les "meilleurs intentions
du monde"*.
*
Montebourg : «
On
ne peut pas réduire le déficit avec une croissance
zéro
».
Situation de plus en plus inextricable, comme le fait de s'enliser
dans des sables mouvants.
*
Serge Federbusch : « Un nœud coulant entoure bel et bien le cou
du pouvoir socialiste. Face à ces menaces, François Hollande n'aura
d'autre solution que de tenter de dissoudre l'Assemblée pour passer
le mistigri déchaîné à la droite. Elle serait bien stupide de se
laisser griffer et aura certainement la sagesse de demander la
démission présidentielle tandis qu'un nombre important de députés
du Front national, du fait de triangulaires généralisées, ne lui
donneront de toute façon que peu de marge de manœuvre. François
Hollande, le placide pépère du dernier 14 Juillet, est dans une
nasse et a fort peu de chances de terminer son quinquennat. À ceci
près que cette crise politique se fera dans un contexte de faillite
financière, précipitant un changement de régime. N'oublions pas
que les révolutions sont aussi et peut-être avant tout l'habillage
politique de la banqueroute ».
On semble préparer les Français à accepter
le Front national.
*
Brent Scowcroft : « Si turbulente soit-elle, la scène
internationale actuelle ressemble plus que jamais à une ardoise
vierge de toute inscription, et l’importance de l’engagement
américain n’a jamais été aussi flagrante que de nos jours : si
les États-Unis ne jouent pas le rôle directeur qu’il leur incombe
de jouer, aucun leadership ne se dégagera » (George Bush, A la
Maison Blanche, 4 ans pour changer le monde, p. 613). Qu'il leur incombe de
jouer ? En quelque sorte, "nous" dominons le Monde, mais
"à l'insu de notre plein gré" !
*
Pierre Verluise : « Pourquoi militez-vous en faveur d’une plus
grande attention de l’Union européenne au sort de l’Ukraine ? ».
Et Stefan Wilkanowicz : « Il importe de comprendre l'importance de la
place de l’Ukraine dans la nouvelle géopolitique de l’Europe. En
effet, l’avenir du sous-continent dépend pour une part des
relations entre l’Union européenne, l’Ukraine et la Russie.
Comme me l’a confié le Professeur Mickailo Kirsenko (Académie de
Mohila, à Kiev) : « L’indépendance de l’Ukraine est
primordiale pour la raison suivante : si l’Ukraine réussit à
rester indépendante, les Russes seront obligés de repenser leur
identité »
(...) Si l’Ukraine devient vraiment indépendante, elle
bloquera la route de la mer Noire au Kremlin,
ce qui obligerait les
Russes à repenser leur identité impériale. Cela pourrait inciter
la Russie à choisir non plus la confrontation mais la collaboration
avec l’Union européenne et les États-Unis. La Russie doit choisir
sa voie. D’où un paradoxe – en soutenant l’Ukraine nous
travaillons pour le développement des bonnes relations entre l‘Union
européenne et la Russie ». De
bonnes relations par la force et sous la contrainte ? S'agit-il
de dresser un animal ? En fait, cela revient
à briser les rêves de la Russie impériale, pour son propre intérêt
dans sa relation avec l'Europe et les USA. Bel exercice sophiste. Quant à l'impérialisme
américain, il n'existe bien entendu pas, car il s'agit uniquement de
défendre les valeurs démocratiques universelles ! Nous forçons
donc la Russie pour qu'elle soit libre de choisir sa propre
destinée, et nous soutenons des néo-nazis à
Kiev. Effectivement, c'est un sacré paradoxe !
*
Catherine Durandin (OTAN, Histoire et fin ? Ed. Diploweb, 2013) :
« Les États-Unis oscillent entre l’ubris et le devoir
d’engagement. Les années à venir seront très difficiles, expose
Brzezinski avec insistance, elles se prolongeront bien au-delà de ce
que furent les reconstructions démocratiques du Japon et de
l’Allemagne nazie de l’après 1945. Ces belles « success story »
ne se reproduiront pas. En ce contexte, deux grands projets
s’imposent : aider à la transformation de la Russie en un État
post-impérial, et soutenir la consolidation des nouveaux États-nations indépendants. Le sort de l’Ukraine préoccupe tout
particulièrement Brzezinski, la construction d’une Ukraine
démocratique et stable pose un réel défi ! L’analyste met en
garde : se contenter de croire à des mutations purement économiques
miraculeuses serait un leurre. Il faut inventer et créer des espaces
de coopération à travers des formes intermédiaires d’intégration
de la zone ex-soviétique en Europe. L’un des espaces prioritaires
à traiter est celui qui va de la Baltique à la mer Noire. En aucun
cas, la Russie post - impériale ne devrait avoir le sentiment de se
heurter à un cordon sanitaire qui la séparerait de l’Ouest. Cette
vision de l’expert démocrate renvoie à la mémoire des efforts du
Président Wilson qui, en 1919, se proposait de parler avec les
Bolcheviks au lieu de les refouler hors du champ européen »
(source
: http://www.diploweb.com/2-OTAN-histoire-et-fin.html).
De là à aller favoriser le coup d'État en Ukraine...
*
Vous l'aurez sans doute déjà compris : je ne crois
ni à la bonté de l'Homme ni à son honnêteté,
- mais dans le fait que notre espèce est une fripouille ou
une canaille du point de vue moral ou éthique, qu'ainsi ce
double aspect est une construction mentale partagée et communiquée
dans
le seul but
de berner et de dominer, de manipuler et d'encadrer ! Je ne
crois pas davantage à l'amour maternel, mais à l'instinct
animal qui est celui de l'espèce, - ce qui explique que ce
sont les gens les plus primitifs qui copulent le plus. Alors, ces
"meilleurs intentions" servent à berner les idiots
qui y croient, - quand la domination économique des BRICS
va opérer sa "tabula rasa". Aristote : « Il a été dit plus haut
que l’intelligence est en puissance comme les choses mêmes qu’elle
pense, sans en être aucune en réalité, en entéléchie, avant que
de les penser. Il en est ici comme d'une tablette où il n'y a rien
d'écrit en réalité, en entéléchie ; et c'est là le cas même de
l'intelligence ».
Cette intelligence ne sera pas celle du cœur, la plénitude
de l'Être ne la motive pas, mais l'Occident l'aura fabriquée.
La Révolution française aura accouché d'un
monstre, la domination par l'argent et l'égalitarisme, mais
ce monstre produit des enfants affamés, et vengeurs sans
le savoir.
25
juillet 2014 : De
plus en plus rapidement, la France est en train de devenir un régime
nazi (pris dans le sens "totalitaire") au sein de l'Empire.
Ce qui se passe ici-même dépasse largement 1984 de
George Orwell ; je dirai même que cette France commence
à puer la merde de tout coté. Concernant le vol de la Malaysia Airlines MH17
abattu par un missile, et sans pouvoir présenter une seule preuve,
Poutine est par avance désigné par les politiques
et journalistes français comme l'instigateur de ce qui n'est
probablement qu'un abominable accident (si ce n'est encore un coup
tordu des USA), quand ce drame ne profite en rien à la Russie,
bien au contraire. Les opposants au massacre à Gaza par l'armée
israélienne, et qui ne sont en rien racistes, seulement choqués
par le massacre de femmes et d'enfants, - sont désignés
comme des antisémites potentiels ! C'est ignoble, cela rappelle
les mots lucides et prophétiques de Charles de Gaulle à
propos des Palestiniens qui seraient à leur tour désignés
comme des terroristes par l'occupant, exactement comme la Gestapo
le faisait à propos de nos résistants. Des pages sombres
vont écrire la France des jours prochains, car la chasse
à l'antisémite a remplacé celle au Juif, dans
une haine identique*.
Mais une dictature ne peut exister sans censure, Internet devient
donc la cible désignée de la pensée - il
est vrai fort rare - qui voudrait rester encore libre. Et GUERRIC PONCET (Le Point) : «
C'est le genre d'article qu'on espérait ne jamais devoir écrire...
Les députés ont voté mardi soir en commission des Lois le blocage
administratif de sites faisant l'apologie du terrorisme, et ce, sans
intervention de la justice ».
Gare à ceux désormais qui ne laisseront pas les Israéliens
massacrer des civiles parqués comme des bêtes. Pro-palestinien
? Hop ! Terroriste ! Et paf ! Censuré !
*
Jacques Kupfer (membre de
l’Organisation sioniste mondiale et du Bétar et co-président du
Likoud Mondial) : « La protection divine dont nous bénéficions, le
génie de la technologie juive du « Dôme d’Acier » et le courage
de nos soldats ne peuvent compenser ni remplacer une détermination
politique qui semble faire défaut et une direction gouvernementale
faible. Nous parlons en hébreu à des barbares criminels qui ne
comprennent que l’arabe (…) Si je dois choisir entre le fait de
détruire tous les missiles et de laisser vivant ceux qui les
envoient, je préfère que les missiles rouillent sur place mais
qu’il n’y ait plus personne pour les manier. Lorsque les alliés
ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie,
ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre. Lorsque les
États-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon
ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique.
À juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous
devons raser Gaza. Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne
peuvent sortir que des gémissements (…) Si l’opération
terrestre est complexe à exécuter et si la vie d’un seul soldat
juif devait être mise en danger alors c’est à l’armée de l’air
de raser Gaza ».
Incitation au crime de guerre ou appel au meurtre ? Non, car il
ne s'agit pas d'antisémitisme, donc personne ou presque n'y
trouve rien à redire. Au pire, il s'agit d'une lutte légitime
contre le terrorisme, l'axe du bien contre celui du mal.
Formidable
intervention d'Olivier Berruyer face au député
UMPS Pierre-Yves le Borgn’ qui effectivement a une vision particulièrement
étriquée
de la réalité et qui pense comme une masse tapant une enclume,
avec la participation stupide d'une journaliste bien dressée
et qui tient son rôle de perroquet de la propagande officielle* :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Olivier-Berruyer-sur-le-vol-MH17-abattu-en-Ukraine-26864.html
ou
http://rutube.ru/video/082cea18d4b5e9f007da8f76a600a1c0/?ref=logo
*
Pour exemple
: ce sont uniquement les Russes qui manipuleraient l'opinion et
infiltreraient certains partis politiques et la Presse réactionnaire,
- puisque nous sommes du coté des gentils, face aux méchants
(sauf quand les méchants sont utiles, comme les savants de
l'Allemagne hitlérienne vaincue ou le bourreau nazi qui servit
pour exécuter ceux subalternes). Remarquez plutôt combien
les Américains impriment sur la France leur manière
manichéenne de penser qui s'inspire du massacre des Indiens
! L'EXPRESS : « Les espions de Moscou
approcheraient de plus en plus de journalistes, chercheurs et experts
sur le territoire français, révèle le Nouvel Observateur. Leur
nombre serait estimé entre 60 et 70 (…) Leurs cibles ? Agents du
Quai d'Orsay, parlementaires, think tanks, chercheurs et
journalistes. Leurs couvertures ? Diplomates en ambassade et aux
consulats de Nice, Marseille et Strasbourg, ou journalistes à
l'agence Tass. Leur nombre ? Une cinquantaine sous couverture
diplomatique, et entre 10 ou 20 "illégaux", selon des
signaux captés par le centre radioélectrique de la DGSI. Pour faire
face, le service H4 de la DGSI, chargé de la Russie, aurait
d'ailleurs renforcé ses rangs ces dernières semaines ». Ouf, il
semblerait que je ne sois pas démasqué (hum ! je plaisante !)
Je me revendique non-démocrate, sans
pour autant aimer le fascisme. C'est justement parce que je n'aime
pas le totalitarisme du fascisme, que je n'apprécie pas davantage
celui de la démocratie que l'on appelle le totalitarisme* "doux" en
opposition à celui "dur". De quoi s'agit-il ? Ne pas être démocrate
(le pouvoir du peuple par le peuple), c'est en premier lieu
considérer l'impossibilité métaphysique d'être en même temps en
acte et en puissance (Aristote, Guénon, Evola), c'est comprendre que
seul le roi est censé être au-dessus des partis et des clivages
communautaires, quand la République est une guerre civile larvée ou
en gestation perpétuelle. En réalité, l'alternance politique est
un procédé remarquablement habile par sa faculté de maintenir
l'illusion du choix populaire, tout en projetant une espérance qui est
garante d'une relative paix sociale (utile au commerce). Ne pas être démocrate, c'est
avoir compris que l'égalitarisme conduit au nivellement par le bas
de la croissance et du consommérisme de masse, ainsi qu'à celui de
la disparition d'une possible élite qui serait toujours une nuisance
pour la Finance et le carriérisme politique qui repose sur
l'entendement du plus grand nombre (et produit donc les promesses non
tenues !). Le démocratisme enfin, c'est le conditionnement cérébral
qui induit des réflexes en établissant dans l'ombre la "société de
contrôle" comprise par Michel Foucault puis décryptée par Gilles
Deleuze. Actuellement avec l'Ukraine et la Russie, nos Lumières
républicaines du droit-de-l'hommisme projettent une image déformée
par la conscience (comme dans la caverne de Platon). Être démocrate
en France et en Amérique, c'est considérer que la Russie ne l'étant
pas, nous sommes nous-mêmes et par principe, de manière non
discutable donc et absolue, du coté de l'axe du bien contre celui du
mal ! Ce sera ainsi voir un crime dans un vote en Crimée, - alors
qu'aucune décision politique et historique ne fut sans doute plus
démocratique que celle-ci. Le démocratisme est à ce point une
manipulation des esprits de l'extérieur et de l'intérieur, que ceux
qui se revendiquent démocrates ont été incapables de reconnaître
pour ce qu'elle fut cette manifestation de la démocratie idéale.
Ils ne peuvent pas davantage admettre, donc saisir par l'exercice de
la simple logique ou dialectique, que l'Amérique cherche à empêcher
le retour de la Grande Russie, encore moins penser que Poutine est
devenu la cible des USA (car il faisait en sorte que la Russie se
rapproche de l'Europe). Les démocrates d'aujourd'hui sont tout
simplement incapables de penser ! On les a faits ainsi, en plus de leur penchant
naturel à le devenir totalement. Le peuple, malgré
tout, garde bien plus de bon sens que ces politiques et journalistes,
sincères mais idiots pour la plus grande part, intelligents
mais fourbes*
pour une toute petite minorité.
*
Lorsque
Manuel Valls parle des "valeurs de la république",
ceci est une pensée abstraite destinée au conditionnement
de masse. La lutte contre l'antisémitisme, en France,
est un faux délire qui peut être analysé sous
plusieurs aspects (celui de la politique mondialiste qui en est
le plus grossier). Pour comprendre la distinction à faire
entre totalitarisme dur et totalitarisme doux, après avoir
étudié Foucault et Deleuze, je vous invite à
lire ce livre de Michel
Maffesoli,
Après
la modernité - La logique de la domination,
car il offre une analyse pertinente en se situant à la marge
du conditionnement actuel empêtré dans les dogmes scolaires
et les certitudes sociétales (figeant la Raison dans
un carcan), ou pensée binaire qui s'adresse à ceux
qui ne penseront guère par eux-mêmes, que l'on peut
d'autant contrôler qu'ils se pensent libres. Page
540
: « L'orientation prise par la tradition judéo-chrétienne
serait de celles qui accordent la suprématie à l'individu (l'analogie
de l'être dans le thomisme). Mais, en
développant cette hypothèse, on doit reconnaître que cette
suprématie, cet individualisme sont en quelque sorte « rachetés »
par
une organisation abstraite, et au sens simple du terme totalitaire,
qui corrige de ce fait ce que l'individualisme aurait de dangereux
pour l'ensemble social. Ainsi la suprématie de l'individu s'achève
en son contraire, puisque ce qui prédomine au bout du long processus
de l'individualisation, c'est le contrôle social sous des formes
diverses, qui agit soit par l'imposition, la répression, soit d'une
manière plus feutrée par l'orientation, la planification, en un mot
l'asepsie de l'existence quotidienne ».
Pages
544 - 545
: « C'est donc en pensant à l'étroit rapport qui s'établit entre
anthropogonie et cosmogonie que l'on doit apprécier le rôle du roi.
Ainsi, c'est fortement à cause de sa fonction de clef de voûte,
parce qu'il est avant tout le mainteneur de l'harmonie, que l'on
pourrait appliquer à l'ensemble du système monarchique ancien la
formule britannique : « Le roi règne mais ne gouverne pas ».
C'est donc à l'ombre tutélaire d'un roi puissant à la fonction
divine que le pouvoir se partage, se parcellarise ensuite à
l'intérieur de la communauté. Il faudrait ici multiplier les
exemples de ce découpage de pouvoir. Chaque parcelle de ce pouvoir
le tient naturellement de l'autorité, comme elle-même le tient du
Dieu, omnis potestas a Deo, mais cette délégation même le dilue,
et par un système de clientèle, d'affrontement, de juridictions
diverses, etc., évite qu'il soit totalisé et exerce de ce fait une
uniformalisation dont on sait les effets avec le pouvoir moderne ».
Par la destruction de la famille et des communautés, et des
corps intermédiaires qui ne sont pas au service exclusif
du Pouvoir, - la République (et ses valeurs !) prend à
la fois le contrôle des corps et des têtes, en
témoigne l'acharnement inouï contre un humoriste, la
soumission à la vision atlantiste pour lesquelles sont instrumentalisées
ces dites valeurs, uniformisation sous prétexte de terrorisme
et d'antisémitisme. Autre auteur, oui mais qui professe une
vision bien plus complotiste de la modernité, Eric
Fiorile
: « Le traité de Lisbonne prévoit la
peine de mort pour les "insurgés". Or le mot "insurgé"
se définit ainsi : « qui se rebelle contre le pouvoir ». Le "pouvoir", c’est le gouvernement, représenté physiquement par
ceux qui transmettent leurs ordres : Les "autorités légales".
Ce qui signifie que la négation d’obtempérer aux ordres des
autorités légales est une insurrection passible de la peine de
mort. Que ferez-vous lorsque la loi vous obligera à vous faire
implanter un microchip ? Que ferez-vous lorsque la loi vous obligera
à vous faire vacciner ? Cette loi d’obligation du microchip
implanté est passée aux USA et le sera bientôt en Europe. A tout
moment, par d’autres lois récemment passées au niveau de l’OMS,
une pandémie peut être déclarée, déclenchant "l’ordre de
vaccination" pour toute la population, ainsi que "l’état
d’urgence". Que ferez-vous face aux "autorités armées"
qui se présenteront chez vous pour emmener vos enfants se faire "vacciner"
? La continuité logique était donc de doter ces "autorités légales"
des armes nécessaires pour tuer et interdire
toute forme de rébellion, cela vient d’être fait : par décret du
1er juillet 2011, les policiers et gendarmes seront désormais
équipés de fusils de guerre à répétition avec balles réelles !
Ce décret est la rupture du droit fondamental de l’être humain de
manifester son désaccord ! ».
Alarmisme délirant ? Pas si sûr ! Ceux qui connaissent
l'argumentaire initié par Foucault et développé
par Deleuze sur le passage nécessaire de la société
disciplinaire à celle dite "de contrôle",
simple mutation de la multiplicité nombreuse et de l'espace
étendu, ouvert, où le contrôle se diffuse au travers des individus et applique à la
fois collectivement et individuellement un ensemble de "contrôlats"
(il s'agit du bio-pouvoir), ceux-là ne seront pas surpris
par une volonté de soumettre de manière bien plus
radicale la masse humaine. Serons-nous reliés à la
matrice ? Oui, je le crains. La Dette en serait une phase.
Sur
le nouveau projet de "loi antiterroriste" (notion
floue : terroriste ou rebelle ou résistant, - c'est selon
!),
le fait pour l'État de pouvoir intervenir sans jugement
et par anticipation n'a, et c'est heureux, pas échappé
à certains internautes : « Cette loi est bien pire que ça,
c’est la censure du dernier rempart de la liberté d’expression :
Internet », « Cela devrait vous signifier que le
"libéralisme" tel que vous l’entendez est le véhicule
et non la finalité », « La mise en place annoncée d’une
dictature à la française, dont on a déjà vu toute la logique
depuis la répression de la manif pour tous et l’interdiction des
spectacles de Dieudonné. Franchement, les électeur de 2012, n’ont
certainement pas élu toute cette clique, pour ça », «
On se
croirait dans le film Minority Report ! L'état liberticide, qui nous
parle des droits de l'homme , et qui légitimise au nom de ces droits
des guerres, c'est grave ! ».
Minority Report ! Michel
Maffesoli :
« Voilà bien, d'ailleurs, ce sur quoi
s'achève ce livre : le passage d'une vie collective organique à
l'individualisme est cela même qui conduit à l'indifférence
sociale, qui conforte le pouvoir de la bureaucratie et, par là même,
ce totalitarisme doux propre aux sociétés finissantes, de l'extrême
Occident. Un cycle ainsi s'achève. Que va-t-il advenir maintenant ?
(…) Il convient de relever la spécificité du travail dans
l'Occident capitaliste. En effet, M. Weber note que c'est
l'organisation rationnelle du travail en Occident qui est la source
de l'organisation capitaliste de la société elle-même ; il
remarque même que, « sans l'organisation rationnelle du
travail capitaliste », le commerce, l'industrie, l'économie
« seraient loin d'avoir la même signification » (…) Ce
qui veut dire que, même dans la domination absolue qui est celle de
l'esclavage, ou dans l'exploitation du capitalisme du XIXe siècle
qui occupait la plus grande partie de la vie d'un ouvrier, dans ces
formes-là, on peut dire qu'il y a une certaine marge de temps qui
échappe à la logique de domination
».
Semblablement à la logique qui fut celle de la domination
sur l'âme, et par le travail, - il s'agira cette fois-ci
de restreindre la liberté de pensée à la marge,
de la cerner de toute part ! Même un pays comme la Russie
n'y échappe pas, que l'on veut punir avec des sanctions.
Je pense que Poutine aurait mieux fait de ne pas rentrer dans le
jeu verbal des sophistes. A moins de jouer aux échecs, -
c'est-à-dire en visualisant à l'avance les coups de
son adversaire ! Le peuple d'Occident est en quelque sorte devenu
une arme de guerre, sa léthargie et son incapacité
à s'autodéterminer, "l'indifférence sociale",
alimentent la dictature. Le "terrorisme", quel qu'il soit
ou puisse être ou devenir, est donc nécessaire pour
conforter le contrôle continu des populations, contrôle
qui se durcit en période revendiquée de crise.
Et Nicolas Bourgoin
:
http://www.dailymotion.com/video/x21puy9_nicolas-bourgoin-sur-le-projet-de-loi-antiterroriste_webcam#from=embediframe.
A
regarder - si l'antisémitisme ne monopolise pas toute l'attention
: http://www.youtube.com/watch?v=dWy2zGLwyZo
&
http://www.morgellons.org/category/morgellons.
Sur les études et les expérimentations de l'énergie
du vide (énergie
libre), - citons
Tom Bearden (et
dont n'a probablement jamais
entendu parler Ségolène Royal) : « A
cubic centimeter of empty space around us (about the tip of one's
little finger in volume) has so much raw energy in it that, if
condensed into matter, there would be more matter than is observable
in the universe through the largest telescope! So even a tiny
efficiency of tapping could and will extract all the energy anyone
could wish »
(http://www.cheniere.org/references/brokensymmetry.htm).
Et voici l'analyse que le Premier ministre pourrait prendre
enfin en considération : http://www.quanthomme.info/energielibre/chercheurs/beardensourcecharge.htm,
si l'antisémitisme n'accaparait pas toutes ses pensées.
Quant aux "merdias", aux politiques, et même les
militants de Greenpeace,
ils sont à l'image de la société : con-formisme
et vide cérébral ! La lecture d'un blog de l'association
dévoile que les intervenants sont relativement informés
(http://energie-climat.greenpeace.fr/des-solutions-pour-le-climat-et-lenergie-cest-possible),
- voici l'intervention d'un internaute : « Quand allez vous enfin faire connaître
l'énergie libre ? J'ai déjà envoyé plusieurs mail à Greenpeace
France à ce sujet. Non seulement il n'ont pas aimé, mais par la
suite ils ont bloqué mes mails. Vous comprendrez que je me pose des
questions au sujet de Greenpeace »
! Je dois reconnaître que je me
suis moi-même confronté sèchement à des militants de base
dont l'entendement, surtout les connaissances et la curiosité, semblent extraordinairement
limités, car c'est bien le moindre que l'on puisse en dire
!
(Bien entendu, rapportant ceci pour ne pas paraître moi-même
simpliste, pour Michel Onfray – pour qui Heidegger fut le nazi
incontestable (retour éternel à la Shoah, mais Onfray qui
maintient, il me semble, une compréhension réductionniste de
l'Être) – Foucault puis
Deleuze s'intéressèrent
bien plus à la forme qu'au fond, influencés par le
structuralisme, en opposition à l'existentialisme sartrien qui
diffère de celui d'Heidegger. Rappelons que
Deleuze éluda la question de l'Être considérée comme la question empoisonnée, se concentrant sur le désir, d'où
la machine désirante ou libérer le désir étriqué,
expérimenter (aujourd'hui, le désir est fabriqué, "contrôlé"). Nonobstant beaucoup d'autres critiques qui pourraient
être présentées, citons Levinas qui ira au delà de l'Être, dans
la transcendance. Or, Michel Onfray les prend tous pour des
intellectuels post-nazis des années "70" qui congédièrent le réel et
l'Histoire, oubliant la Shoah, la bombe atomique (faire bonne figure), à
l'exception d'Hannah Arendt. Suis-je également - à
mon humble niveau -
subversif, également sorti du réel et,
pourquoi pas, nazi moi-même ? Michel Onfray aime, à juste titre
et de manière brillante, faire le rapprochement étroit
entre le vécu du philosophe et sa philosophie. Cela ne le
concerne-t-il pas, et mieux encore, n'a-t-il pas ici lui-même
une approche phénoménologique, à moins que
ce ne soit l'exercice seul de la Raison ou ... le sionisme ? Pourrions-nous lire Michel Onfray
échanger des pensées, sur l'antisémitisme et Israël, avec Jacob
Cohen (auteur du livre Le Printemps des Sayanim).
Jacob Cohen : « Les sayanim –
informateurs en hébreu – sont des juifs de la diaspora qui, par "patriotisme", acceptent de collaborer ponctuellement avec le
Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide
nécessaire dans le domaine de leur compétence (…) En France ils
seraient près de 3.000. Ostrovski, ex-agent du Mossad, estime leur
nombre à 3.000 rien qu’à Londres (…) Il s’agit de faire
pénétrer dans l’opinion internationale qu’Israël a un "otage"
aux mains du Hamas. Cela fait oublier les 11.000 prisonniers
palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. L’écrasante
majorité d’entre eux sont des prisonniers politiques, c’est-à-dire
condamnés pour leur lutte pacifique pour l’indépendance.
Rappelons qu’Israël est le seul pays "démocratique" au Monde
qui applique la détention administrative : pouvoir emprisonner
n’importe quel citoyen sans avocat, sans jugement, sans motif, sans
limitation dans le temps (...)
L’imprégnation sioniste de la société française suivait son
bonhomme de chemin, dans une harmonie lénifiante, comme dans un
tableau de Renoir. Et puis, patatras ! Une nouvelle génération est
arrivée que ne croyait plus à ces belles légendes. L'information
a percé les écrans de la censure judéo-sioniste et de leurs
complices attitrés, des goyim musulmans ou chrétiens comptant sur
l’influence légendaire du Lobby et ses retombées, médiatiques et
financières. Et surtout la réalité de l’occupation était tout
simplement là, dans toute sa dureté, son injustice, ses crimes, son
racisme, son apartheid et ses ratonnades. Panique à bord. Comment ?
La divinité sioniste se retrouve ébranlée, contestée, critiquée,
boycottée, méprisée, délégitimée ? On a "redécouvert"
la
Shoa et on en a fait une espèce de sacralité intouchable censée
attendrir le cœur et la raison des incroyants, en les prenant en
main de préférence dès leur entrée au collège. La tentative de
les prendre à la crèche avait hélas échoué. Il y aurait trop à
dire, comme pour l’exploitation à outrance de "l’antisémitisme". Mais gare au risque de saturation et de l’effet boomerang
».
Des propos que l'on ne peut pas accuser de racisme)
*
Exemple
: le Gouvernement français fait la chasse aux élus
qui manifestaient contre l'intervention meurtrière à
Gaza. Mais bien pire encore, il construit un amalgame odieux entre
l'antisionisme et l'antisémitisme, - favorisant ainsi l'émergence
d'un nouveau antisémitisme qui a son tour permettra de faire
taire radicalement tout antisionisme, et dans les faits la simple
critique de la politique d'Israël. Ce sont des Juifs eux-mêmes,
orthodoxes donc encore plus juifs que les autres, qui viennent prendre
la défense des Palestiniens, car en France François
Hollande a pris le parti d'empêcher coûte que coûte
les Français de penser librement par eux-mêmes : http://www.youtube.com/watch?v=E6f_DjWwJz4
!
Mais
encore : http://www.youtube.com/watch?v=Jl0xkgBKNro,
simplement pour montrer que les libertés de conscience et
d'expression sont foulées au pied par les socialistes.
Un
autre exemple, Le Parisien : « "LE MONDE EN A ASSEZ
d'Israël et de sa folie génocidaire". C'est pour cette phrase,
inscrite sur des feuilles A4 accrochées à son balcon vendredi
dernier, qu'un habitant du quartier du Chaperon-Vert à Arcueil doit
prochainement être convoqué au commissariat du Kremlin-Bicêtre. «
La procureur a tenu compte du contexte actuel, des débordements et
une certaine radicalisation, et a demandé à ce que la banderole que
nous considérions comme une incitation à la haine raciale ou
religieuse soit décrochée », indiquait hier le parquet de Créteil
». « Que nous considérions comme une incitation à la haine
raciale ou religieuse » ? Quelle haine raciale ou religieuse
? Alors, les Juifs orthodoxes et antisionistes incitent
aussi à la haine raciale et religieuse envers eux-mêmes (qui
sont juifs par la race et la foi), sinon l'analyse du parquet n'a
aucun sens, si ce n'est faire appliquer une censure politique.
Hier, j'ai eu une violente altercation avec une personne
affirmant que si Marine Le Pen gagne en 2017, ce sera le retour de
la Shoah en France ! Voilà un des effets de la politique alarmiste
du Gouvernement de Monsieur Valls, qui ne cible pas uniquement des
extrémistes musulmans dangereux, mais la France profonde. C'est pratiquer une politique de la division des
communautés qui va générer cette-fois-ci une véritable peur,
et donc du racisme, et donc de l'antisémitisme !
Mais, existe-t-il
vraiment une poussée de l'antisémitisme en France,
comme le soutiennent François Hollande et Manuel Valls ?
Ha'Aretz (octobre 2009) : « N'y
a-t-il pas un problème antisémite en France » ? Jacques Attali : «
Non,
il n'y a aucun problème. Affirmer le contraire est un mensonge, un
pur mensonge. Il y a évidemment des antisémites, dont certains sont
très connus, mais ce n'est pas un problème d'ampleur nationale
(...) Depuis dix ans, les Israéliens prennent leurs désirs pour des
réalités. Ils pensent que la situation en France est un tel
désastre que les Juifs préfèrent venir s'installer en Israël.
C'est une propagande dangereuse que de faire croire aux gens que la
situation en France est si catastrophique ». Avec la baisse des
agressions antisémites, en France, BHL (et sa rhétorique si
particulière) vit un signe de l'augmentation de l'antisémitisme,
dans les têtes. Et Jacob Cohen (qui doit détester les Juifs), dans
une lettre adressée à François Hollande : « Votre complicité
criminelle avec l’État sioniste se double d’une allégeance
inconditionnelle envers ses représentants en France. Au point de
transformer les Institutions de la République, comme la Justice et
la Police, en auxiliaires du CRIF et autres agences judéo-sionistes (…) Monsieur le Président,
vous avez poursuivi le travail de sape depuis le départ du Général
de Gaulle en réduisant à néant l’indépendance de la France, et
vous avez réduit notre pays au rôle de sous-traitant d’un des
plus grands pays criminels des dernières décennies ». Puis
Gilad Atzmon
: « Si vous tenez absolument à vivre sur la terre de quelqu’un
d’autre, la puissance militaire est l’ingrédient essentiel pour
décourager le dépossédé d’agir pour réclamer ses droits. Le
nombre de pertes dans l’armée israélienne et le nombre de corps
de soldats d’élite israéliens qui retournent chez eux dans des
cercueils envoient un message clair aux Israéliens comme aux
Palestiniens. Il n’y a pas d’avenir pour un État réservé aux
juifs en Palestine ; ils devront peut-être essayer ailleurs ».
Enfin, le vice-président de la Knesset, Moshe
Feiglin, présente son plan pour Gaza : « La
souveraineté sur Gaza, « qui deviendra pour toujours une partie
d’Israël et sera peuplée de juifs », contribuant à « alléger
la crise de l’habitat en Israël ». Aux habitants arabes, qui «
selon les sondages désirent pour la majorité quitter Gaza », sera
offerte « une généreuse aide pour l’émigration internationale
», qui sera cependant concédée seulement à « ceux qui ne sont
pas impliqués dans des activités anti-israéliennes ». Les arabes
qui choisiront de rester à Gaza recevront un permis de séjour en
Israël et, après un certain nombre d'années, « ceux qui
acceptent la domination, les règles et le mode de vie de l’État
juif sur sa propre terre » pourront devenir citoyens israéliens »
(Il Manifesto, Manlio Dinucci). Il ne s'agit donc plus d'une guerre entre Arabes
et Juifs, mais de celle acharnée entre Juifs sionistes et
Juifs antisionistes ! En faisant l'amalgame entre antisionisme et
antisémitisme, ce qui est une affreuse manipulation intellectuelle,
-
le Gouvernement de François Hollande a donc instrumentalisé
arbitrairement le peuple de France, ses corps constitués.
Il favorise ainsi la consolidation émergeante d'un fanatisme
religieux musulman à l'échelle mondiale, derrière
les propos haineux de Mahmoud Ahmadinejad. En s'opposant frontalement
à Poutine en Ukraine, déniant la réalité
historique et géopolitique, -
la France participe a faire rejeter la Russie vers la Chine et
les pays arabes et perses qui, grace aux interventions belliqueuses
du "démocratisme" de BHL, sombrent dans un chaos
qui profite encore aux USA, notamment en maintenant l'achat du pétrole
en dollars. Si je m'exprimais comme un "soralien", je
dirais simplement que l'Europe et ses dirigeants sont des marionnettes
de l'Empire. Je rajouterai que le risque est grand désormais
de voir les Américains déplacer la zone de conflit
de la troisième guerre mondiale vers l'Europe, et non plus
vers l'Asie (comme cela se constatait depuis peu). Si tel est le
cas, l'Europe sera dévastée ! Il se peut que ce soit
la montée en puissance de la Chine (des BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine et
Afrique du Sud), alors que la Russie émerge seulement, - qui ait dicté
ce choix, c'est-à-dire s'en prendre toujours au maillon le
plus faible. Je crains que ce soit une grave erreur de stratégie,
car c'est méconnaître la vitalité extraordinaire
de l'âme russe et sa rancune. En France, par contre,
on a tout fait pour isoler les individus et les couper des liens
réels : déconstruction des valeurs traditionnelles,
démembrement de la famille, mariage pour tous, parité
politique entre hommes et femmes (quelle idiotie !), société
unisexe, déculturation de masse, disparition des élites
intellectuelles, pensée unique et gavage des oies comme des
êtres humains !
Voici qui conforte mon point de vue, de
la part d'un homme intelligent, Aymeric Chauprade : « François Hollande vient de menacer la
Russie de ne pas livrer le deuxième Mistral. Preuve supplémentaire
s’il en fallait que le drame du vol MH-17 en Ukraine ne profite pas
à la Russie mais bien aux gouvernements de Kiev et de Washington. Il
se passe exactement ce que j’annonçais dès le lendemain du drame.
Toutes les forces pro-américaines se déchaînent contre le contrat
franco-russe et la perspective de livraison des Mistral, comme elles
se déchaînent contre le contrat gazier Southstream. Ce déferlement
délirant, j’ai pu moi-même le constater au Parlement européen,
où les activistes anti-russes (surtout les Verts allemands et
français) s’acharnent sans preuve sur la Russie et cherchent à
obtenir des résolutions condamnant la vente des navires. Comment
alors la Russie peut-elle se laisser accuser de cette tragédie
atroce du MH-17 alors qu’à l’évidence le camp ukraino-américain
avait un réel intérêt à abattre cet appareil ? Bien sûr les
Russes s’en défendent, mais leurs arguments qui circulent sur la
toile sont bien peu audibles du fait de la supériorité américaine
dans la guerre de l’information (c’est-à-dire de la
désinformation). Tandis que le département d’État américain
accuse Moscou sans avoir la capacité de produire la moindre preuve
sérieuse, les diplomaties occidentales, aussi impuissantes
qu’aveugles, tombent les deux pieds dans le piège tendu par
Washington. Triste soumission de l’Europe et de ses dirigeants qui,
une fois de plus, trahissent en acceptant l’agenda des bellicistes
! Le monde marche inéluctablement vers une troisième guerre
mondiale si les gouvernements européens ne retrouvent pas rapidement
leur capacité de discernement. Il leur suffirait de prendre un peu
de hauteur pour constater l’évidence : depuis 2001, régulièrement,
un événement dramatique provoque une accélération de l’Histoire
qui profite à l’agenda américain. Pourquoi ? La réponse est
évidente. Pour sauver les suprématies monétaire et géopolitique
américaines et faire ainsi échec au nouveau monde multipolaire.
Tant pis pour ceux qui ne veulent pas voir ! ». Mais, si l'Europe
n'est peuplée que de gens stupides, pour quelle raison devrait-elle
être épargnée ? Aussi, si le commun est si
bête qu'il ne peut même pas saisir que la Russie n'avait
aucun intérêt dans cette stratégie aérienne, -
pourquoi
maintenir une civilisation d'esclaves ? Et c'est bien ce qui se
passe en réalité, la Dette qui est "la fabrique
de l'homme endetté" (Maurizio Lazzarato),
de manière globale, assujettit
le phénomène civilisateur au "camp de concentration"
(Giorgio Agamben),
pour citer deux philosophes actuels qui savent avec grand talent
déconstruire le conditionnement de masse du démocratisme.
Il est extraordinaire (en vérité "très
ordinaire"), de voir à quel point l'immense majorité
de nos compatriotes tombent dans le piège cérébral
du "bien contre le mal", de la "Démocratie
contre le Terrorisme". Plus on se penche sur cette question,
plus les genres se mélangent et s'imbriquent, - et plus l'aspect
moral et éthique s'efface loin derrière des intérêts
géopolitiques, le peuple étant la puissance canalisée
pour satisfaire des intérêts qui sont plutôt
ceux de minorités (et pour exemple : certaines campagnes
de vaccination). D'une certaine manière, cette gouvernance
a besoin de l'anti-racisme comme le nazisme avait besoin des thèses
racistes pour se justifier. Le saisir nécessite donc
une certaine maturité d'esprit. Sortir de la torpeur.
Faux paradoxe : pour des raisons
d'ordre géopolitique, aussi de puissance de lobbying,
l'Occident soutient les pays intégristes musulmans,
dirige sa lutte contre le terrorisme vers les pays laïques qui se
développaient de manière indépendante, prend parti pour le sionisme (non
religieux). Thierry Meyssan sur le bastion
arabe tenant encore face à l'Empire (soutenu par la Russie et
échappant au chaos dont BHL et sa philosophie art de la guerre fut un
des instigateurs) : « La Révolution de Bachar
el-Assad est d’abord un combat de libération contre
l’obscurantisme religieux, que les monarchies wahhabites d’Arabie
saoudite et du Qatar incarnent dans le monde arabe. Elle entend
garantir le libre épanouissement de chacun quelle que soit sa
religion et s’affirme donc comme laïque, c’est-à-dire qu’elle
s’oppose au conformisme religieux (…) Il est devenu un leader
révolutionnaire ; le seul chef d’Exécutif au monde qui ait
survécu à une attaque concertée d’une vaste coalition coloniale
conduite par Washington ».
Gilad Atzmon : « Carl von Clausewitz, un théoricien militaire
allemand, a suggéré au XIXe siècle que "la guerre est la
continuation de la politique par d’autres moyens". Dans le cas
d’Israël, c’est la vision politique qui fait défaut. Nous
assistons à une idée inverse à celle de Clausewitz : la politique
israélienne est la continuation du besoin juif en faveur d’un
conflit (…) Je suis heureux de constater qu’un nombre croissant
de personnes, y compris mes opposants les plus acharnés, sont
maintenant en accord avec moi sur le fait qu’il y a quelque chose
de profondément troublant dans la culture juive et dans la politique
de l’identité. Haaretz a écrit un éditorial il y a quelques
jours qui déclarait qu’Israël doit subir une révolution
culturelle. Mon opposant palestinien le plus implacable, Ali
Abunimah, qui m’avait dénoncé il y a peu pour avoir fait une
focalisation sur la culture juive, semble avoir adopté ma
philosophie. Il montre désormais du doigt le racisme morbide qui est
inhérent à la culture et à la politique juive (…) Cependant, je
ne vois pas le Talmud comme le cœur du problème. Mon analyse de
l’histoire juive révèle que ce ne sont pas les juifs rabbiniques
et les disciples du Talmud qui ont commis des crimes génocidaires.
Ce sont les juifs bolchéviques qui étaient les "bourreaux
volontaires de Staline", ainsi que le démontre Yuri Slezkine dans
son livre phénoménal Le Siècle juif ». Et
Krishnamurti
: « Il est impossible
d'être à soi-même sa propre lumière si
l'on est pris dans les ténèbres de l'autorité, du dogme, des
conclusions (…) Je crois que la plupart d'entre nous admettent la
nécessité urgente d'une révolution psychologique laquelle, seule,
pourrait provoquer une transformation radicale du monde extérieur,
de la société ».
La peur semble diriger les êtres humains. C'est aussi comme
si, aidé en cela par la misère et la précarité,
l'intégrisme musulman, et bien avant le 11 septembre, était
instrumentalisé pour planifier un contrôle à
l'échelle planétaire.
24
juillet 2014 : Nous nous en doutions depuis un certain
temps, mais maintenant les choses deviennent extrêmement claires,
pesantes mêmes. Alain Soral comme Dieudonné en eurent une
perception particulièrement fine (cette justesse vaut donc son pesant
d'or, - comme en témoigne la démesure de l'acharnement étatique, de
nature presque fasciste). Il est donc manifeste que la France n'a
plus de Pouvoir propre (ne décide plus par et pour elle-même) comme
le voulait Charles de Gaulle (qui avait pensé restaurer la monarchie
française avec le Comte de Paris*). La confusion mentale
- ultime excuse que l'on puisse accorder - ne peut plus être
attribuée ni à François Hollande ni à Manuel Valls. Tant sur
la question de l'indépendance d'action de la Crimée que sur celle
de l'antisémitisme supposé ou réel en France, la politique
qui est
choisie (liée vraisemblablement au carriérisme), et la propagande indigeste des médias aux bottes*, sont
successivement au service exclusif des USA et d'Israël. Il s'agit
en réalité d'empêcher le retour dans l'Histoire de la Grande Russie
et de bloquer la Palestine dans sa prétention à sortir enfin de la
pauvreté. En Brisant Gaza, Israël brise les espoirs que la manne
financière du gaz* apporterait aux Palestiniens.
Amusons-nous du fait que la France, qui est invitée par le
Maître à punir la Russie (malgré la légitimité
du vote en Crimée, car en l'absence du pouvoir légal
démis par le putsch financé par les USA), est embarrassée
dans sa livraison de navires de guerre à cette Russie de
Poutine. Mais, la morale et l'éthique s'effacent toujours
rapidement derrière les questions d'argent.
* L'Action Française : « Étant
parvenu si près du pouvoir sous de Gaulle, on peut se poser la
question de l’échec final du Comte de Paris. En fait, il espérait
que De Gaulle le présenterait aux Français comme son successeur,
quitte à faire avaliser cette désignation par un référendum ou
une élection présidentielle. C’était la position raisonnable. En
se présentant seul au suffrage des Français, le Prince serait
apparu comme l’homme d’un clan en face de politiciens partisans.
Il voulait demeurer au dessus des partis conformément à la
tradition capétienne ». Mais Manuel Valls ne suit pas les préceptes
capétiens (certainement des « forces obscures »),
il prend parti pour les Israéliens ("par ma femme, je suis lié de
manière éternelle à la communauté juive et à Israël", voit
des antisémites partout, considère que Juifs France (une communauté
que je respecte en tant que telle - qui a apporté énormément à
la Culture et à la science) sont "à l’avant-garde de la
République") et contre les antisionistes, allant jusqu'à
cautionner tacitement (de manière politique) les massacres de
femmes et d'enfants à Gaza. Un roi se doit de
demeurer neutre vis-à-vis de tous ses sujets, et c'est pour
cette raison qu'il est roi et que la France devrait avoir son roi. En
prenant parti pour les uns, on est toujours contre les autres, on
donne vite à ces autres un profond sentiment d'injustice. De l'injustice
naissent le racisme et la violence. Si
l'antisémitisme progresse véritablement en France, Manuel Valls
aura une part importante de responsabilité, mais c'est peut-être la
manipulation habile
d'Israël qui l'instrumentalise comme les USA
le font avec l'obscurantisme musulman, en fabriquant le
terrorisme mondial pour ainsi justifier les
nouvelles guerres de conquête aux yeux des imbéciles innombrables,
dont la Presse française. Et Fabrice Pouliquen : « Le FBI aurait
poussé des Américains musulmans à commettre des attentats. C’est
ce que dénonce ce lundi un rapport d’Human rights watch, avec des
exemples à l’appui.
Le FBI a « encouragé, poussé et parfois même payé
» des
musulmans américains pour les inciter à commettre des attentats, au
cours d’opérations de filatures et clandestines montées de toutes
pièces après le 11-Septembre, conclut un rapport publié lundi.
Dans
nombre des plus de 500 affaires de terrorisme conduites par les
tribunaux américains depuis le 11 septembre 2001, « le ministère
américain de la Justice et le FBI ont ciblé des musulmans
américains dans des opérations clandestines de contre-terrorisme
abusives, fondées sur l’appartenance religieuse et ethnique »,
dénonce ce rapport de l’organisation Human Rights Watch (HRW)
étayé de nombreux exemples (…) Selon HRW, le FBI a aussi souvent
ciblé des personnes vulnérables, souffrant de troubles mentaux et
intellectuels. Le rapport cite également le cas de Rezwan Ferdaus,
condamné à 17 ans de prison à l’âge de 27 ans pour avoir voulu
attaquer le Pentagone et le Congrès avec des mini-drones bourrés
d’explosifs. Un agent du FBI avait dit de Ferdaus qu’il avait « de
toute évidence » des problèmes mentaux, mais le plan avait été
entièrement conçu avec le policier infiltré ».
Et finalement, le Monde n'a pas changé depuis le temps où
au Bengale (selon Alain Daniélou) les Britanniques faisaient
trancher le pouce des tisserands pour qu'ils ne puissent plus concurrencer
ceux de Birmigham. C'est un processus semblable qui se déroule
en Irak, en Ukraine, et à Gaza, d'autant que le Printemps
arabe sert à semer le chaos ou à placer des marionnettes,
comme cela s'est déroulé en Inde avec Gandhi et Nehru,
- purs produits de la civilisation anglaise. C'est toute la finalité
du droit-de-l'hommisme ou démocratisme : prendre le contrôle
! Et c'est le fondement des loges maçonniques qui, sous couvert
d'humanisme universaliste, sont l'instrumentalisation de la domination.
Le problème de la Russie, c'est qu'elle résiste encore.
*
Pour rire un peu, L'EXPRESS (Clement-Ch), le 22 juillet 2014 : «
La tragédie du Boeing de la Malaysia airline peut-elle
conduire la Russie à changer sa politique vis-àvis
de l'Ukraine ? C'est peu probable si l'on observe la
façon dont les médias russes, aux ordres, traitent
cet événement (...)
Il est impossible de savoir si Poutine est encore capable de
contrôler l'hystérie qu'il a créée, ou
s'il est devenu le pantin d'un engrenage qui le dépasse
». Mais cessons de rire, Jean-Jacques CANDELIER, le 19 juillet 2014
: « En déclarant qu’il appartient « au gouvernement israélien
de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux
menaces », vous incitez à la guerre et jouez la carte de
l’affrontement, vous cautionnez les pires exactions, les plus
abominables crimes. C’est grave et complètement irresponsable. En
exprimant « la solidarité de la France » avec Israël sous le
prétexte de tirs de roquettes en provenance de Gaza, sans prononcer
le moindre mot sur les bombardements, les assassinats, les rafles,
les emprisonnements de masse et les ratonnades en Palestine occupée,
vous entendez impliquer notre pays dans une opération criminelle
contre un peuple en lutte pour sa survie, le peuple palestinien. Cela
ne peut qu’attiser les haines aveugles d’extrémistes, y compris
en France. Vous invoquez des « risques pour l’ordre public » pour
justifier l’interdiction, par la préfecture de police, d’une
manifestation en faveur de la paix juste et durable aujourd’hui à
Paris. Il s’agit d’une nouvelle provocation, d’une entrave
manifeste à une liberté constitutionnelle, celle de manifester, qui
ne peut être justifiée par les débordements de la semaine dernière
devant des synagogues de quelques fous furieux qu’il conviendrait
d’ailleurs d’identifier et d’appréhender. J’en profite pour
réclamer la dissolution administrative de la Ligue de Défense
Juive, organisation criminelle, classée organisation terroriste par
le FBI, et interdite d’activité en Israël comme aux États-Unis.
L’impunité de ces barbares dont le seul but est de créer un
amalgame entre judaïsme et sionisme est inacceptable »
!
* Michel Chossudovsky (Professor of
Economics (emeritus) at the University of Ottawa, Founder and
Director of the Centre for Research on Globalization) : « L’invasion militaire de la Bande
de Gaza, par les Forces israéliennes, est directement liée à la
possession et au contrôle de réserves stratégiques de gaz en mer.
Il s’agit d’une guerre de conquête : on a découvert de vastes
réserves de gaz au large du littoral de Gaza en 2002. Dans un accord
signé en novembre 1999, l’Autorité palestinienne (AP) a garanti
des droits de prospection de gaz et de pétrole d’une durée de 25
à British Gas (BG Group) et son partenaire situé à Athène
Consolidated Contractors International Company (CCC), une propriété
des familles libanaises Sabbagh et Koury. Ces droits sur les gisements de gaz en mer sont de 60 % pour
British Gas, de 30 % pour Consolidated Contractors, et de 10 % pour
le Fonds d’investissement palestinien
(…) L'occupation militaire de Gaza a pour but de transférer la
souveraineté des gisements gaziers à Israël, en violation du droit
international. À quoi pouvons-nous nous attendre après l’invasion
? Quelle est l’intention d’Israël en ce qui concerne le gaz
naturel de la Palestine ? Y aura-t-il un nouvel arrangement
territorial, avec le stationnement de troupes israéliennes et/ou la
présence de « forces de maintien de la paix » ? Assisterons-nous à
la militarisation de la totalité du littoral de Gaza, lequel est
stratégique pour Israël ? Les gisements gaziers palestiniens
seront-ils purement et simplement confisqués, et la souveraineté
israélienne sur les zones maritimes de la bande de Gaza sera-t-elle
déclarée unilatéralement ? ». Décidément,
l'être humain est une saleté. Cependant, CIWF
France : « L'Inde a décidé d'interdire les importations de foie
gras pour cause de cruauté envers les canards et les oies. C'est une
victoire pour le bien-être animal dont nous nous réjouissons ! » ;
cela ne risque pas de réjouir Manuel Valls qui considère la
corrida comme un patrimoine ("une culture à préserver"),
François Hollande qui prend la défense du gavage ("le
foie gras, c’est une grande production française qui honore les
éleveurs qui s’y consacrent ; je ne laisserai pas mettre en cause les
exportations de foie gras, notamment dans certains pays"). A voir. Par
contre, ce que l'on peut dire sans se tromper, c'est que la politique
actuelle de la France n'honore pas particulièrement ce pays.
C'est le moindre que l'on puisse en dire ! Quant à l'Amérique,
elle représente la barbarie décadente et finissante
dans toute sa démesure, - jusqu'à la question de l'application
de la peine de mort. Réduira-t-elle le Monde en cendres ?
Je préfère une Russie forte et une Europe indépendante,
dans un monde multipolaire, à la confrontation atomique
des USA et de la Chine en quête d'hégémonie
mondiale. S'il s'agit finalement d'éliminer le surplus des
êtres humains sur Terre (Rapport Meadows commandé en 1970,
publié en 1972 par le Club de Rome, se basant sur le modèle de
simulation World3), question évoquée par Alain Soral et Eric
Fiorile avec les chaimtrails, - ne suffisait-il pas de mettre des
substances contraceptives dans le tabac, sachant que les plus idiots
sont ceux qui fument le plus, qui font le plus d'enfants, aussi
que l'intelligence comme la stupidité sont héréditaires
? Sinon, pourquoi l'omertà sur l'énergie libre (John
Searl), si ce n'est que la crise et la dette, mais aussi la pollution
et sa taxation, sont des remèdes efficaces contre la croissance
qui ne peut pas avoir de limite naturelle en dehors du conflit armé
? Une autre explication, moins complotiste, est simplement la bêtise
commune (l'habitus dans la "société de contrôle")
et l'avidité des gens de pouvoir, auquel cas nous
sommes condamnés.
21
juillet 2014 : Les
dirigeants européens, dont François Hollande et nos
médias*
aux bottes, soutiennent une position manichéenne à
l'encontre de Poutine, - c'est-à-dire la Russie ; et ils
suivent une politique américaine*
inspirée par Zbigniew Brzezinski (soit le double concept de Mackinder, d’Eurasie et d’Heartland)
: « Qui gouverne l’Europe de l’Est domine l'Heartland ; qui
gouverne l’Heartland, domine l'Ile-Monde ; qui gouverne
l’île-Monde domine le Monde ». Cette
politique belligérante, comme l'explique fort bien Aymeric Chauprade*,
repose essentiellement sur le "droit-de-l'hommisme" ou
"démocratisme" (pour reprendre ses termes), c'est-à-dire
qu'elle repose sur une pensée réduite, probablement
par lâcheté et facilité, mais surtout à
cause des faiblesses intellectuelles et mentales du plus grand nombre.
Cette Amérique tente ainsi d'isoler*
la Russie de l'Europe pour mieux garder le contrôle de cette
dernière et créer un monde unipolaire qui freinera
le développement de la Chine, ce qui aurait, pour nous Européens,
la fâcheuse conséquence de pousser encore davantage
la Russie vers d'autres puissances et d'en faire un ennemi éloigné
de l'Amérique, mais aux portes de l'Europe, pour une guerre
qui risque de dévaster cette dernière ! Et cette tentative
qui consiste à faire désigner Poutine comme "ennemi
numéro 1" (rappelant en France le lynchage d'un humoriste
nègre) intervient alors pour inféoder* l'Europe.
*
Vincent Jauvert - Le Nouvel Observateur
: « L'heure de vérité est arrivée. Après des années
d'hésitations, d'atermoiements, de lâcheté aussi, envers Poutine
et son régime, les grands pays occidentaux ont enfin décidé de
mettre le maître du Kremlin au pied du mur. Soit il reconnaît
l'implication, même indirecte, de son pays de l'effroyable
catastrophe du vol MH 17, et dans la déstabilisation de l'Ukraine,
et il sera - peut-être - possible de retisser des liens entre Moscou
et l'Occident. Soit il refuse et les relations entre la Russie et
nous "changeront radicalement", comme le dit le Premier
ministre Cameron dimanche 20 juillet dans le "Sunday Times"
(…) Pour tenter de préserver son prestige intérieur, Poutine n'a
d'autre choix que de faire croire à son peuple à une nouvelle
réalité virtuelle, à un complot international destiné à freiner
la Russie dans sa marche vers la Grandeur. Non seulement, il ne
reculera pas, mais il bombera le torse une fois de plus et laissera
un peu plus encore le champ libre aux forces ultra nationaliste
enRussie. C'est la logique du tournant qu'il a pris lors de son
retour au Kremlin en 2012. Et comme le dit le ministre allemand des
Affaires étrangères dimanche matin sur le site du "Spiegel",
il n'est pas du tout exclu qu'il choisisse la fuite en avant et
envahisse l'Ukraine de l'Est ».
*
Brzezinski : « Si l’Ukraine
tombait, cela réduirait fortement les options géopolitiques de la
Russie. Même sans les états de la Baltique et la Pologne, une
Russie qui garderait le contrôle de l'Ukraine pouvait toujours
aspirer avec assurance à la direction d’un empire eurasien. Mais,
sans l’Ukraine et ses 52 millions de frères et sœurs slaves,
toute tentative de Moscou de reconstruire l'empire eurasien menace
d’entraîner la Russie dans de longs conflits avec des non slaves
aux motivations nationales et religieuses ».
Jean-Bernard Pinatel : « Dès la chute
du mur de Berlin en novembre 1989, les stratèges et les hommes
politiques américains ont perçu une menace principale : c’est
qu’un rapprochement puis une alliance entre l’Europe et la Russie
contesterait la suprématie mondiale des Etats-Unis qui leur permet,
en toute impunité, de s’immiscer dans les affaires intérieures
d’un pays, voire de lui faire la guerre et d’imposer un droit
international conforme à leurs intérêts comme la encore récemment
montré l’affaire de la BNP (…) Entre 2002 et 2004, pour mettre
en œuvre cette stratégie, les États-Unis ont dépensé des
centaines de millions de dollars afin d’aider l’opposition
ukrainienne pro-occidentale à accéder au pouvoir. Des millions de
dollars provinrent aussi d’instituts privés, comme la Fondation
Soros et de gouvernements européens. Cet argent n’est pas allé
directement aux partis politiques. Il a transité notamment par des
fondations et à des organisations non gouvernementales qui
conseillèrent l’opposition, lui permettant de s’équiper avec
les moyens techniques et les outils publicitaires les plus modernes.
Un câble américain du 5 janvier 2010, publié sur le site Wikileaks
(réf. 10WARSAW7), montre l'implication de la Pologne dans la
transition et l’effort démocratique des anciens pays de l’Est.
Le rôle des ONG y est notamment exposé. Les câbles Wikileaks
témoignent de l’effort constant et de la volonté continue des
États-Unis d’étendre leur sphère d’influence sur l’Europe de
l’Est, comme en Ukraine
».
(http://www.atlantico.fr/decryptage/veritable-raison-pour-laquelle-etats-unis-se-preoccupent-tant-ukraine-tout-en-se-foutant-eperdument-ukrainiens-jean-bernard-1673075.html)
*
Et Aymeric Chauprade
:
« Vladimir Poutine a permis l’avènement d’un monde
multipolaire. Au contraire, le 11 septembre a donné le prétexte aux
Américains de renforcer leur volonté unipolaire en envahissant
plusieurs pays (Afghanistan, Irak, Libye…). C’est grâce au
redressement économique, politique, géopolitique d’une Russie
dirigée par Vladimir Poutine que le projet de domination américain,
lequel s’est accéléré après la chute de l’Union soviétique,
a pu être enrayé. Hélas ce projet est encore à l’œuvre
aujourd’hui en Ukraine, dans le seul but de creuser la fracture
entre l’Union européenne et la Russie et d’asseoir la domination
de l’oligarchie de l’Empire sur notre Europe. Poutine constitue
un modèle pour tous ceux qui veulent un monde multipolaire, dans
lequel les projets d’impérialismes universels (comme
l’impérialisme américain ou islamiste) sont contenus, dans lequel
les Européens se sont libérés de la domination américaine et par
conséquent de l’Union européenne qui est elle-même le produit de
cet impérialisme. Il suffit de revenir aux sources historiques de la
fondation de la Communauté européenne pour comprendre l’imposture
européiste. Mais Poutine porte un deuxième bilan : il est en train
de contribuer au redressement des valeurs traditionnelles et
spirituelles de la civilisation chrétienne en Europe. La Russie est
devenue, pour les patriotes attachés aux valeurs de la civilisation
chrétienne, un espoir dans toutes les nations d’Europe. L’un des
vrais clivages du monde contemporain se fait désormais entre les
Pro-Poutine et les Anti-Poutine. Je fais partie des premiers, non par
fascination ou aliénation à un pays qui n’est pas le mien, mais
parce le projet le plus conforme aux intérêts de la France est
l’alliance avec la Russie ».
Il convient ainsi de lire attentivement Umberto Mazzei (docteur en
Sciences Politiques de l’Université de Florence) et Roxanna Zigon
(master en Economie Internationale de l’Université de Ljubljana)
sur le site de Chauprade (realpolitik :
"Le Coup d’État euro-américain en Ukraine")
:
1)
http://www.realpolitik.tv/2014/03/le-coup-detat-euro-americain-en-ukraine-13/
2)
http://www.realpolitik.tv/2014/03/le-coup-detat-euro-americain-en-ukraine-2/
3)
http://www.realpolitik.tv/2014/04/le-coup-detat-euro-americain-en-ukraine-3/
Conclusions
: « Les menaces économiques américaines et les autres
sanctions contre la Russie sont risibles. La puissance économique
américaine est déclinante et la Russie seule a suffisamment de
“muscle économique” pour répliquer face à Londres et New York.
Si la situation s’échauffe, la Chine, un allié de la Russie, peut
aider à affaiblir le dollar. Les menaces militaires américaines
feraient payer à l’Europe un prix économique et politique très
élevé. La Russie devrait déclarer les ingérences de l’UE et des
États-Unis dans les affaires ukrainiennes comme inacceptables et
aider à un retour de la légalité en soutenant Ianoukovytch, tout
en approchant les partis nationalistes ukrainiens de l’ouest se
sentant mal à l’aise sous la tutelle de Bruxelles. La seconde
option pourrait être que la Crimée et les régions russophones de
l’Ukraine intègrent la Russie, alors que l’Europe absorbe une
Ukraine de l’ouest en faillite dans une sorte de décentralisation
des territoires annexés après la Seconde Guerre Mondiale. Les
russes et les allemands devraient se souvenir que – comme Bismarck
l’a montré – la paix en Europe est sauvegardée et la culture
européenne fleurit lorsque ces deux pays travaillent en accord l’un
avec l’autre ».
A regarder aussi : http://www.youtube.com/watch?v=0G-YxCh-OXw.
*
Anna SMOLCHENKO
:
« La Russie risque de faire face à un isolement grandissant après
la catastrophe du Boeing malaisien alors que l'opinion publique
occidentale se ligue contre le président russe Vladimir Poutine qui
pourrait également faire face à des critiques à domicile, estiment
les experts ».
Iouli Nisnevitch (de l'Ecole des hautes études en sciences
économiques à Moscou) : « Nous observons un choc majeur entre la
Russie et l'Occident. L'isolement de la Russie va s'aggraver de
manière conséquente ».
Ils semblerait que l'Amérique soit sur le point de gagner
cette guerre des nerfs (à défaut d'intelligence) qui
consiste à isoler la Russie ; or, ce serait oublier un peu
vite que ceux qui instrumentalisèrent le 11 septembre, suivez
bien mon regard, - peuvent détruire un avion de ligne pour
choquer une fois encore l'opinion (c'est la société
du spectacle) des gens qui ne pensent pas. La démocratie
ne s'exerçant que par la fabrique de l'opinion, la sensiblerie
y est bien davantage sollicitée que l'intelligence qui de
surcroît baisse. A regarder : http://www.youtube.com/watch?v=sNyhpRU0nNA.
*
Contrôle des médias, de la Presse : http://www.dailymotion.com/video/x21t0jk_crise-en-ukraine-le-traitement-par-les-medias-occidentaux_news#from=embediframe.
Je tiens encore une fois à rappeler que m'être engagé
contre la guerre du Koweït (1990 - 1991), en France, me coûta
mon droit de vote, ce dont par ailleurs je me moque éperdument.
Et j'ai préféré ne pas le récupérer,
n'ayant pas envie de demander ensuite à la police
politique ce
qu'il convenait de penser. Alors, il semblerait effectivement que
l'analyse de Xavier Moreau
soit
juste, que le politique et les médias en France - à
la lecture des interventions sur Internet - ne sont plus en phase
avec le pays réel et ce que pensent beaucoup de Français.
Il est grand temps que l'Europe se refasse avec la Russie, sur des
valeurs à la fois humaines et spirituelles, où par
exemple la famille et la parole tiennent une place prépondérante.
14
juillet 2014 : Voici
ce voyage en Écosse et en Irlande qui se termine. En dehors des
photographies en argentique (je ne vais tout de même pas faire
de la photo-caca-numerdique, la photographie qui "chie de la merde",
ce malgré le piqué surprenant du nouveau Nikon D800
- piqué certes, très, mais froid et sans âme,
comme la musique numérique),
cela permit de dépenser mon argent en dehors de la France
(revanche du faible, quand le Ministère de la Culture "chie sur les artistes"
- lire mes textes à ce propos), sans pour autant céder
mon argent à une Écosse et une Irlande, qui, tout
comme la France, sanctuarisent le tourisme et son folklore niais
canalisant les touristes, avec notamment les interdictions de
stationner (les barres hautes, les "no overnight parking"),
le racket inhérent, car l'ordre qui progresse partout et
rend peu intelligent,
cache mal sa finalité strictement marchande. Ce voyage fut
donc placé sous le signe certes peu distingué, mais
au combien salutaire et agréable, du "profond
dans ton cul",
tant pour les hôtels, les B&B et les campings, que les
restaurants et les magasins. Je viens avec ma nourriture (biologique
et végétarienne, et même ma réserve d'eau)
et bien entendu la musique classique, celle géniale de Mozart
étant le meilleur remède contre l'abrutissement généré
par la "musique" celtique dénuée du moindre
charme, du moindre humour, du moindre développement intellectuel,
qui tourne
en rond et
qui est le signe fort d'une
psychologie refermée sur elle-même qui favorise le racisme.
Je suis parti avec l'intégralité des œuvres de Beethoven
et de Vaughan Williams, quelques-unes de Chostakovitch
(dont son concerto pour violon, aussi celui de Schumann avec l'interprétation
prodigieuse de Georg Kulenkampff, en 1937 à Berlin).
A mon
retour, je suis ravi de constater que Poutine* ne cède
pas face aux provocations américaines, à celles de
l'Europe otanisée, soumise
(le général Henri Paris en 2005 : «
En 1991, il n’y a plus de pacte de Varsovie, plus d’ennemi
identifié, pourtant l’OTAN continue d’exister, quitte à
contredire le cadre géographique de l’Atlantique Nord. Il est par
exemple contre-nature de voir l’OTAN intervenir en Afghanistan.
L’OTAN n’est plus qu’un simple supplétif des États-Unis. Il
me semble donc inconcevable de lier structurellement une défense
européenne à l’Alliance Atlantique »),
tentative guerrière (mais larvée) de nuire
à la Russie, et tant du point de vue stratégique
qu'énergétique, usant largement de mensonges
historiques et d'une rhétorique dénuée
de la moindre dialectique, comme on peut le lire dans le Times qui
n'hésite pas à qualifier de crime l'annexion de la
Crimée, - ce signifierait que
96.6 %
des habitants ayant voté le rattachement à la Mère-Patrie
seraient eux-mêmes des criminels, alors qu'il s'agissait d'un
formidable élan démocratique, authentique cette fois-ci.
Mais la Gauche française a préféré l'allié
américain, allant jusqu'à reconnaître un Pouvoir
illégal
(un coup d'État) et proche des néo-nazis à
Kief qui, dit en passant, fut la première capitale de
la Russie. De la même manière, la France soumise
soutient une politique esclavagiste* et raciste* chez les Palestiniens
; tout individu récalcitrant qui ose encore se servir d'une
manière saine de son cerveau* est aussitôt désigné
comme "antisémite". Jamais, me semble-t-il, l'abrutissement
collectif*
n'est allé aussi loin* qu'actuellement, en France.
Il me parait ainsi évident que l'intelligence commune ne
cesse de baisser. Et lire La Montagne en est un signe probant :
pensée unique garantie ! La cause ? Selon l’Université de Stanford,
le fluor, les pesticides et le fructose des sodas. Et Gerald Crabtree : « Si un citoyen
lambda de la Grèce Antique empruntait la machine à remonter le
temps pour atterrir dans notre époque, il ferait probablement partie
des esprits les plus brillants de la planète, serait doté d’une
excellente mémoire, d’une imagination débordante et d’une
clairvoyance de tous les instants. Mais pas seulement… Il ferait
également preuve d’une stabilité émotionnelle exemplaire ». Aussi
Jean-Laurent Cassely : « Une équipe
internationale a publié en mai dans la revue Intelligence un article
qui affirme que les hommes étaient plus intelligents à l'époque
victorienne que ne le sont les populations modernes. La fin du XIXe
siècle en Occident a correspondu avec une explosion de l’innovation
et du génie humains, écrivent les chercheurs, qualités qui
semblent avoir depuis décliné. Ils ont même mesuré cette perte,
qu’ils estiment être de 1,23 point de QI par décennie, soit 14
points au total. L'équipe «a comparé des données recueillies à
la fin de l'époque victorienne avec des données actuelles, écrit
Radio Canada. Selon cette étude, le temps de réaction moyen d'un
homme en 1889 était de 183 millisecondes, alors qu'il était de 253
millisecondes en 2004». Or, le temps de réaction est jugé par les chercheurs comme étant
un bon indicateur du QI et des capacités cognitives. Mais la partie
polémique de l’étude concerne la cause attribuée à cette
tendance à la baisse. Car pour le co-auteur de l’étude, le
docteur Jan te Nijenhuis de l’université d’Amsterdam, cette
tendance est liée à la fécondité plus faible des femmes plus
éduquées et plus intelligentes, relate le Huffington Post. D'autres
études ont déjà avancé l'hypothèse d'un lien entre sélection
génétique et niveau d'intelligence. Puisque les femmes les plus
intelligentes et les plus aisées ont moins d'enfants en moyenne, la
reproduction des générations favoriserait une baisse du niveau
général ».
Ce qui est tout de même extraordinaire (mais finalement très
banal), c'est d'avoir réussi à présenter Dieudonné
comme raciste, mais surtout Poutine comme l'agresseur en Crimée
et en Ukraine, alors que les faits attestent du contraire,
pour qui veut bien les regarder en face et possède un
cerveau en état de fonctionner. Il a fallu compter sur
la formidable stupidité ambiante pour appuyer ainsi une propagande.
La réalité est celle des USA, et son vassal l'Europe,
qui fomentent
des troubles*
et un coup d'État en Ukraine.
*
Les Russes ont la chance d'avoir un dirigeant intelligent, très
intelligent semble-t-il. Et bon résumé de ce qui
se trame : http://www.youtube.com/watch?v=kLph8dKQBdY.
Car, après avoir financé Adolf Hitler, saccagé
le Viêt Nam (rien qu'en 1966, le tonnage des bombes
larguées sur le Nord-Viêt Nam atteint 128 000 tonnes), certainement
manigancé et produit les attentats du 11 septembre (trouver
la justification à la guerre en Irak (pétrole) et
en Afghanistan (production de drogue à sécuriser face
aux Talibans), voilà que les USA interviennent dans les affaires
privées russes - en essayant d'installer toujours plus près
les forces de l'Otan, en accusant Poutine d'être l'agresseur.
Nos dirigeants européens ont ainsi fait le choix catastrophique
du mensonge, et ce dernier risque fort de faire de l'Europe le champ
de bataille
entre les deux grandes puissances (avant de s'en prendre à
la Chine). Pour notre propre sécurité, pour l'intelligence
et la vertu, - souhaitons que le dirigeant russe reste maître
de ses émotions et ne tombe dans aucun des pièges
tendus par des individus pervers. Il est tout de même édifiant
qu'aucun journaliste occidental ne relève cette évidence
que l'Ouest de la Russie est cerné de toute part par
les forces américaines (et de surcroît à
ses frontières), quand aucune présence des forces
russes, depuis Cuba (débarquement de la baie des Cochons
(en 1961), puis crise des missiles (en 1962)), n'est à constater
!
*
Rabbi Ovadia Yosef
: « Goyim were born only to serve
us. Without that, they have no place in the world – only to serve
the People of Israel ».
Sénilité ? Habayit Hayehudi
: « Le Rav Ovadia Yossef est un important guide spirituel pour de
nombreux secteurs en Israël, et nous avons beaucoup de respect et
d’estime pour lui. Notre formation se donne pour objectif de
constituer une passerelle entre les différents secteurs de la
population et nous poursuivrons dans cette direction. Si nous sommes
attaqués de toutes parts, c’est le signe que nous sommes sur la
bonne voie ».
A lire donc, cette "Lettre ouverte d’un « goï » au Rav Ovadia
Yossef" : http://jssnews.com/2013/01/21/lettre-ouverte-dun-goi-au-rav-ovadia-yossef/.
*
Uri Elitzur (chef de cabinet de Netanyahu) cité par Ayelet Shaked
: « Derrière chaque terroriste se tiennent des dizaines d’hommes
et de femmes, sans lesquels il ne pourrait pas s’engager dans le
terrorisme. Ce sont tous des combattants ennemis, et ils doivent tous
mourir. Cela inclut également les mères des martyrs, qui les ont
envoyés en enfer avec des fleurs et des baisers. Elles devraient
suivre leurs fils, rien ne serait plus juste. Elles devraient y
passer, ainsi que les maisons dans lesquelles elles ont élevés les
serpents ». Le
Premier ministre Erdogan : « Une Israélienne a déclaré que
les mères devaient être tuées aussi. Et elle est membre du
Parlement israélien. Quelle différence entre cette mentalité et
celle d’Hitler ? ».
*
Formidable
intervention de Gilad Atzmon qui est un esprit extrêmement brillant
: http://www.youtube.com/watch?v=r0gyywFlXMs,
pour le vrai anti-racisme.
*
Exemple même de choix politique désastreux (pour ne pas dire
imbécile, car propre à faire augmenter encore
davantage les frustrations et la colère), francetvinfo : « La
préfecture de police de Paris interdit, vendredi 18 juillet, la
nouvelle manifestation pro-palestinienne, prévue samedi 19 juillet,
à l'initiative du NPA et de plusieurs associations, en marge du
conflit israélo-palestinien. Une procédure avait été engagée
après des incidents survenus dimanche devant deux synagogues
parisiennes entre des militants pro-palestiniens et des membres de la
Ligue de défense juive (…) Au vu des risques graves de trouble à
l'ordre public qu'engendrerait sa tenue dans un contexte de tension
accrue, le préfet de police a décidé d'interdire la manifestation
prévue demain samedi entre Barbès et la place de l'Opéra ». Et
François Hollande : « Il ne peut pas y avoir d'importation du
conflit en France (…) Il ne peut pas y avoir de manifestation qui
se font face avec des risques de débordements ». Mais
Monsieur le
Président de la France, en faisant interdire l'humour de Dieudonné,
l'humoriste qui tournait en ridicule les travers israéliens de la
colonisation dure en Palestine, ainsi que le délit d'opinion en France,
c'est
vous-mêmes et Monsieur Valls qui avaient introduit ce conflit, qui serez responsables de la montée éventuelle d'un
antisémitisme nouveau.
Mais, ne serait-ce pas, malgré vous, le but recherché ??? Décidément,
Gilad Atzmon a bien défini l'intelligence de la Gauche française.
C'est sans doute la raison pour laquelle l'échange des idées
est devenu impossible, il y a les dogmes d'un coté et de
l'autre les ânes, les oies, les perroquets et des dindons
de la farce.
*
Laissons le champ libre à la liberté d'expression, et
ici le point
de vue d'un vrai spécialiste de la question, Nicolas Bourgoin (car
démographe, docteur de l'École des Hautes Études en Sciences
Sociales) : « C’est désormais officiel, la France est devenue un
vassal d’Israël. Les multiples prises de position de François
Hollande et de son gouvernement, notamment sur les dossiers syrien,
iranien et ukrainien, avaient déjà montré les liens fusionnels,
quasi-organiques, qui l’unissaient à l’État hébreu. On se
souvient aussi de la véritable déclaration d’amour à Israël
faite par celui qui est aujourd’hui premier Ministre. Mais à
propos de l’agression israélienne contre Gaza, la veulerie
politique a atteint des sommets jusque-là inexplorés quand l’Elysée
s’est totalement aligné sur Tel-Aviv en déclarant qu’il
appartenait au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures
pour protéger sa population (…) La manipulation est bien rodée :
provoquer volontairement des incidents pour ensuite invoquer la
notion de trouble public. C’était notamment celle proposée par
Arno Klasrfeld pour interdire les spectacles de Dieudonné. Elle a
une fois de plus fonctionné avec le concours des milices sionistes
(et fascistes) LDJ et Betar qui ont violemment attaqué les
manifestants pro-palestiniens et proféré des insultes ("on
encule la Palestine") comme on peut le voir sur la vidéo et
d’après les nombreux témoignages des manifestants présents dont
ceux de l’UJFP. Et le tout sous la protection des CRS ».
Bien entendu, ces propos (nul racisme, juste de l'analyse politique)
n'engagent que l'auteur qui les tient. Pourtant, ni Pleinouest35 ni BITOOKU
ne
sauraient être tenus responsables.
*
"La Troisième Guerre mondiale",
blog de Laurent Artur du Plessis
: « Le manichéisme du Bien et du Mal.
Les médias occidentaux
réduisent généralement la crise ukrainienne à un affrontement
entre le Bien et le Mal. Le Bien serait défendu par le gouvernement
provisoire de Kiev. Pourtant, ce gouvernement est illégal : il est
issu du putsch de Maidan ayant renversé en février dernier, trois
mois avant le terme de son mandat, le président Viktor Ianoukovitch,
élu en février 2010 dans des conditions jugées acceptable par
l’Union européenne (UE) elle-même. Le Mal serait incarné par les
pro-russes de Crimée (désormais rattachée à la Russie) et de
l’est de l’Ukraine. Ils ne seraient que les marionnettes de
Vladimir Poutine, désigné actuellement par l'Occident comme son
Ennemi public n°1 (…) Cette démonologie proposée à la
consommation de masse cache le véritable ressort de la crise
ukrainienne : la lutte des empires. Aidé de ses vassaux européens,
l’empire américain, de plus en plus chahuté, veut empêcher
l’empire russe de renaître de ses cendres (…) L’hégémonisme
agressif de l’Occident rejette la Russie poutinienne vers la Chine,
avec laquelle elle resserre ses liens économiques, militaires et
politiques, notamment dans le cadre de l’Organisation de
coopération de Shanghaï (OCS), qui regroupe la Russie, la Chine (y
compris Taïwan), le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan,
l’Ouzbékistan (…) Dans mon ouvrage de 2002 et les suivants,
j’exprimais la crainte que la Russie participe à la Troisième
Guerre mondiale dans le camp anti-occidental. Hélas, ce risque se
matérialise de plus en plus. Dans cette configuration, les Européens
seraient directement exposés et très démunis, eux qui saignent ce
qu’il leur reste de budgets militaires sur l’autel de l’austérité
tout en prétendant jouer les redresseurs de tords à chaque occasion
».
Oui, honte à la France ! Et puis, qu'est-ce que les gens
qui m'entourent peuvent être bêtes, d'une bêtise
si formidable que, bien dressés, ils répètent
: "Poutine est l'agresseur car Obama est un démocrate"
! (rire)
Nous
savons par ailleurs que Charles de Gaulle a toujours refusé
de commémorer le D-Day, - considérant qu'il s'agissait
d'une volonté américaine de coloniser, de dominer
la France, une occupation en quelque sorte (« La France se propose de recouvrer
sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté,
actuellement entamé par la présence permanente d'éléments
militaires alliés ou par l'utilisation habituelle qui est faite de
son ciel, de cesser sa participation aux commandements « intégrés
» et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'OTAN » (Charles
de Gaulle à
Lyndon Johnson, le 7 mars 1966)).
C'est effectivement flagrant aujourd'hui. J'ai suivi la commémoration
avec la nausée, ne pouvant faire abstraction du financement
d'Hitler par Wall street (Antony C. Sutton : Le complot de la Réserve
Fédérale - http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-financement-d-Hitler-par-Wall-street-12297.html)
et la famille Bush, via la banque Brown Brothers &
Harriman (The
Guardian, Saturday 25 September 2004 : « George
Bush's grandfather, the late US senator Prescott Bush, was a director
and shareholder of companies that profited from their involvement
with the financial backers of Nazi Germany. The Guardian has obtained
confirmation from newly discovered files in the US National Archives
that a firm of which Prescott Bush was a director was involved with
the financial architects of Nazism. His business dealings, which
continued until his company's assets were seized in 1942 under the
Trading with the Enemy Act, has led more than 60 years later to a
civil action for damages being brought in Germany against the Bush
family by two former slave labourers at Auschwitz and to a hum of
pre-election controversy. The evidence has also prompted one former
US Nazi war crimes prosecutor to argue that the late senator's action
should have been grounds for prosecution for giving aid and comfort
to the enemy. The debate over Prescott Bush's behaviour has been
bubbling under the surface for some time. There has been a steady
internet chatter about the "Bush/Nazi" connection, much of
it inaccurate and unfair. But the new documents, many of which were
only declassified last year, show that even after America had entered
the war and when there was already significant information about the
Nazis' plans and policies, he worked for and profited from companies
closely involved with the very German businesses that financed
Hitler's rise to power. It has also been suggested that the money he
made from these dealings helped to establish the Bush family fortune
and set up its political dynasty »).
Ce D-Day, tout comme l'antisémitisme supposé de Dieudonné,
l'art de la philosophie qui "ne vaut que s'il est un art de
la guerre" de BHL (dont la conséquence directe
est le chaos actuel en Irak et en Libye, deux pays souverains qui
ne voulaient plus négocier le pétrole en dollars,
cause réelle de leur infortune et de l'assassinat de leurs
dirigeants), et le 11 septembre qui rend si hystérique Caroline
Fourest, sont autant d'effluves de la "société
du spectacle" chère à Guy Debord, dans le cadre
de la logique
de la domination.
Georges Bernanos saisit fort bien cette logique du totalitarisme
doux (ou organisation sécuritaire et concentrationnaire du
monde) et transformant chacun en "mulet vertueux" (Michel
Maffesoli), où une telle société non-pensante,
car sans élites véritables, se construit par sa base,
qui explique alors le rôle particulier des "valeurs de
la Républiques" de Manuel Valls, une formidable imposture
en quelque sorte et qui consiste à se rendre vertueux pour
salir l'adversaire, sans avoir à utiliser la dialectique
ou la Raison, principale tare de la Démocratie. Ainsi donc,
Alain Soral et Manuel Valls ne combattent pas sur le même
plan, le premier agit sur celui des idées et il invite l'intelligence
de l'autre à se manifester - quand le second instrumentalise
l'inertie de la Masse et stimule des réactions prédéterminées
et conditionnées, ce qui offre la possibilité d'utiliser
la force publique. Dire alors que "les Juifs sont l'avant-garde
de la République" fut une faute humaniste : cela fait
considérer les autres en tant qu'arrière-garde. C'est
pourtant la politique de la haine, dont mettait en garde François
Mitterrand dans une célèbre intervention (« C'est
l'entretien de la haine et
ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France »),
que l'on doit à l'actuel Gouvernement. Gilad Atzmon : « En hébreu, le mot
shalom ne signifie pas "la paix, l’harmonie ou la réconciliation". Ce mot veut dire "sécurité pour les juifs". En d’autres
mots, Israël ne possède pas de mot approprié pour la paix et la
réconciliation. Il n'est pas surprenant qu’Israël ne soit pas
un partenaire pour la paix. Il n’est même pas capable d’envisager
un tel concept (…) Dans mes récentes conversations, j’ai fait
une distinction entre "l'intellectuel"et "le commissaire du
peuple". L’intellectuel produit une inspiration qui encourage les
autres à penser de façon indépendante et authentique. Le
commissaire du peuple, au contraire, fournit les réponses
appropriées aux autres. Au lieu de nous guider vers la notion de "comment penser", le commissaire du peuple nous dit "ce qu’il
faut penser" ».
Enfin,
pour conclure la page, je tiens à dire qu'il m'a été
pénible de me trouver en France un 14
Juillet,
pensant que le totalitarisme doux mais diffus et omniprésent
de la Démocratie (comme cette laïcité de Vincent
Peillon, prophète d'une religion laïque) est bien pire
que celui d'une royauté, car tout esprit de rebellion y est
effacé, par l'anticipation de la société de
contrôle. Il suffit de voir le sort réservé
à l'humoriste Dieudonné pour s'en convaincre. Cette
société où seul l'économique prévaut,
où le droit-de-l'hommisme sert à des interventions
colonialistes qui n'en portent pas le nom, - ne survit à
elle-même que par la cupidité de ses fausses élites
et l'égalitarisme qui fait la part belle à la stupidité.
Ainsi donc, le peuple est programmé pour agir de telle façon,
et de manière subtile, - qu'il ne pense pas par
lui-même que la pensée qui le guide lui est en vérité
étrangère. C'est aussi de manière paradoxale
que l'individualisme républicain, avec l'égoïsme
grandissant, est induit par le remplacement du don individuel (par
exemple les corps intermédiaires de l'Ancien Régime,
les familles de la Mafia, les Franc-maçonneries affairistes)
par la loi et la codification des comportements réflexes
ou ces "valeurs de la République". C'est dorénavant
la fabrique de zombies et celle de l'homme endetté. Maryse Vaillant : « Le don symbolise
la solidarité, l'échange, il est une dimension individuelle mais
surtout collective. Sans don, notre société n'existerait pas. Car
elle est basée sur trois lois obligatoires : donner, recevoir et
rendre. Ce système crée des liens entre les êtres humains et situe
chacun dans une hiérarchie sociale. Car aider, c'est prendre le
pouvoir sur quelqu'un. C'est mettre l'autre dans la position de
recevoir, et de rendre. A un niveau normal, c'est prendre du plaisir
à aider l'autre, à lui donner. Et c'est être payé de retour par
un merci, par de la gratitude, par une promesse de retour. Mais cela
bascule parfois quand ce plaisir se transforme en une jouissance à
se sentir indispensable, à en éprouver de la toute-puissance, à
dominer l'autre et à le tenir dans sa dépendance ». Cependant,
donner n'est pas une dimension intrinsèque à l'être humain, puisque
nous
retrouvons l'attitude collective de la réciprocité du don chez
les espèces animales pour lesquelles l'entraide ou les actions de
groupe (comme la chasse) sont indispensables à la survie, des
fourmis aux singes. La cohésion du groupe perdure tant que chacun y
trouve sa rétribution et son intérêt, sinon se manifestent
l'injustice puis la frustration, le conflit puis la guerre. La
problématique avec la solidarité démocratique, c'est qu'elle ne
met pas directement en phase les individus (familles éclatées)
; l'égalitarisme conduit
à une codification abstraite du don, par une politique qui est
l'entremetteuse des bons sentiments et de la réciprocité. Ainsi,
les personnes se comportent entre elles de manière
sauvage - la guerre économique produit les ravages psychologiques. C'est
également ce qui m'amène à penser que la crise
mondiale
n'est pas fortuite : l'endettement produit la précarité
et cette dernière, en excluant le fait de rendre,
fait soumettre.
Le
joli mois de mai :
Encore un petit voyage de quelques
jours, pour goûter à la vraie liberté, après six mois
d'immobilisation en Auvergne (affreux). Vite,
frénétiquement, roulons vers l'Écosse ! Chaque voyage volé à
cette société d'abrutis me rapproche de la fin de la vie, c'est
bien ce qui est le plus gratifiant. Aux hommes politiques qui
m'avaient fait supprimer le RMI pour avoir osé quémander son aide
au ministère de la Culture, je pisse encore à la raie, et je vais donc
aller perdre
le peu d'argent que je tiens de ma famille décédée dans les taxes
du carburant en Grande-Bretagne et non en France, c'est presque
jouissif, croyez-moi ! Cela dit, l'Écosse vaut uniquement par l'air
pur et ses paysages, sa population y est rétive au contact et
ne nous considère, encore plus qu'en Corse, qu'en tant que marchandise.
Consacrant plus de la moitié des mes ressources à l'achat du
carburant, je dors dans mon véhicule, et il s'agit alors de trouver
dans ce lieu immense les quelques et rares arrêts libres où il est
possible de se garer pour la nuit, sans en être chassé ni
importuné. La chasse au touriste est ouverte toute l'année : c'est
le « No Overnight Parking » ! Une mention toute particulière pour
Elgol où depuis quelques années je fais front et menace de foutre
mon poing dans la gueule ! Quant aux femmes celtes, je préfère me
restreindre au moutons qui, me voyant, se tournent et pissent,
question de marquer la désapprobation vis-à-vis de votre présence. J'ai
pourtant tenté l'approche sociale dans un sauna à Oban, en 2013, en
disant simplement à deux femmes : « vous semblez ne pas supporter
cette chaleur ». Elles me lancèrent aussitôt un regard noir et
sortirent, pour plus tard changer de trottoir en m'apercevant.
Mais pourquoi devrais-je m'en émouvoir ? C'est ainsi depuis un quart de
siècle, puis je vais voyager en emportant une bonne intégrale de la
musique de Beethoven. C'est simple, j'y vais pour photographier le paysage, et
non
pour approcher un quelconque bétail. Alors, tout va bien.
Sur le site d'Alain Soral, j'ai
découvert un reportage sur le monastère de Valaam, où
Vladimir Poutine s’est retiré (du
Monde) quelques jours entre la fin du mois d’avril et le début du
mois de mai. Certains n'y verront qu'une manipulation, il est certain
qu'ils ont d'abord l'esprit détraqué. Je pense à nos socialistes
qui veulent changer l'Homme, dont les dogmes mortifères veulent
toutes choses égales, vouant ainsi stupidement la Masse au progrès,
puis à la marchandisation consommériste que par ailleurs ils
condamnent, qui encouragent les sodomites et prennent partie pour les
nazis de Svoboda, qui suivent aveuglément des intérêts étrangers
hostiles à l'Europe, qui instrumentalisent le racisme et
l'antisémitisme pour salir leurs adversaires, faute d'arguments. Face à ces forces très
sombres, les
chants
orthodoxes de ce monastère sont une bénédiction, ils éclairent l'âme,
comme les visages sereins et bienveillants de ces moines. Pour retrouver de
cette noblesse : http://www.youtube.com/watch?v=4mRjVo3ZQOA.
Magnifique et magique. Ici, l'âme s'exalte et guérit.
Premier
mai 2014. Préambule :
Je
trouve intéressante la situation en Ukraine. Non seulement
la position des médias et de nos politiques prouve une fois
encore qu'ils sont des imbéciles ou des ordures, ou les deux
à la fois, mais se profile une petite chance d'en attendre sérieusement le début
de la troisième guerre mondiale, -
celle qui espérons-le mettra enfin un point final à l'odyssée humaine sur cette Terre. Le mieux
serait que personne n'en réchappe. J'arrive à la soixantaine,
je
n'ai toujours pas eu la chance de croiser dans la vie quelqu'un d'honnête,
qui ne tente pas (et réussisse) à un moment donné
de me voler de toutes les manières possibles, - avec mention
spéciale pour l'art de mentir. En réalité,
la "personne honnête" n'existe qu'au cinéma,
comme en témoignent les 100.000
milliards de la dette
mondiale, les 67
individus accaparant 50% de la richesse
mondiale, les conditions de vie des animaux
destinés à la boucherie,
la pollution
généralisée
de la planète, les professions d'avocat,
de juge
et de policier,
l'obligation de placer des radars
sur les routes,
la malbouffe
industrielle,
les arnaques des grandes
surfaces,
le contrôle
des médias
par les groupes industriels, la soumissions des politiques aux lobbies,
la maladie
qui rapporte
considérablement plus que la santé, la mise en place
du biopouvoir
et
de la société
de contrôle,
le droit-de-l'hommisme
qui sert à aller faire la guerre (pour piller) et
la lutte contre l'antisémitisme
à faire taire !
Premier
mai 2014 : Comment expliquer la lâcheté des élites
européennes vis à vis de l'interventionnisme américain
dans l'affaire de la Crimée, de ses visées hégémoniques*
?
Réponse
satisfaisante : « Quelle malédiction a frappé l’Occident pour qu’au terme
de son essor il ne produise que ces hommes d’affaires, ces
épiciers, ces combinards aux regards nuls et aux sourires atrophiés,
que l’on rencontre partout, en Italie comme en France, en
Angleterre de même qu’en Allemagne ? Est-ce à cette vermine que
devait aboutir une civilisation aussi délicate, aussi complexe ?
Peut-être fallait-il en passer par là, par l’abjection, pour
pouvoir imaginer un autre genre d’hommes (…) Chez les Français,
les instincts sont atteints, rongés, la base de l'âme sapée. Ils
furent jadis vigoureux - des croisades à Napoléon - les siècles
français de l'univers. Mais les temps qui viennent seront ceux d'un
vaste désert, le temps français sera lui-même le déploiement du
vide. Jusqu'à l'irréparable extinction. La France est atteinte par
le cafard de l'agonie » (Emil Cioran).
*
Citons
le diplomate états-unien Christopher R. Hill : « L’annexion
par la Russie de la Crimée (…) semble signifier la fin d’une
période de 25 ans dont la marque fut un effort pour amener la Russie
à un alignement accru sur les objectifs et traditions
euro-atlantiques.
L’adhésion de la Russie au Nouvel Ordre
mondial, bien que problématique, a été l’une des grandes
réalisations de l’après-Guerre froide. Les américains
doivent comprendre que le défi auquel ils sont confrontés est celui
d’une Russie qui n’est plus intéressée par ce que l’Occident
lui a offert ces 25 dernières années. Les changements doivent
être accomplis par le peuple russe »
(source : E&R). Oui Maître, pardonnez-nous Maître
! Mais quelle arrogance ! J'ai honte de lire la bêtise de
la Presse qui parle d'annexion (on ne peut pas annexer ce qui est
à soi, on le retrouve tout simplement), - alors qu'il s'agit
à la fois d'une tentative de déstabilisation stratégique
de la Russie et d'un peuple qui se réunifie dans la joie.
Il est sordide de lire la Gauche française cautionner un
putsch perpétré par un groupe de néo-nazis
contre un pouvoir légitime (faut-il donc le rappeler ?).
Dans cette sordide affaire du contrôle du Monde (et du bétail
humain qui le compose), les dirigeants européens se montrent
tels qu'ils sont, mais ils révèlent également
la véritable nature et le visage laid de la Démocratie.
Ce peuple de France, quant à lui, se dévoile dans
sa formidable idiotie et sa nature ébettée. Véritablement
terrifiant.
Selon le principe que la vérité
n'est jamais d'un seul côté, il est moral de pratiquer
l'autocritique, ce que ne font jamais les politiques, sauf s'ils
y trouvent leur intérêt. Par exemple, je soutiens que le
référendum en Crimée fut légal pour deux raisons qui se
confortent l'une l'autre : volonté des peuples et absence
circonstancielle de pouvoir légal en Ukraine. C'est l'argument
qu'avançait Jacques Sapir : « Mais, ayant choisi de reconnaître
unilatéralement un gouvernement ne représentant qu’une partie de
la population, ils ne peuvent plus user de cet argument sans
contrevenir directement au second argument, celui sur le droit des
peuples. L’argument d’une illégalité du point de vue du droit
international tombe alors de lui-même ». Cependant, il est possible
de prendre en considération une certaine volonté du peuple en
Ukraine (qui mit bas le président corrompu, argument avancé par la
Gauche française), et ainsi se verraient opposées deux volontés du
peuple qui n'attendent pas l'élection présidentielle (à venir). La
problématique de cette dernière position, - est que le vote en Crimée
fut celui d'une écrasante majorité, quand le putsch en Ukraine
fut fait par des extrémistes néo-nazis. Presqu'aucun journaliste
ne veut saisir cette nuance.
Pour me faire bien
comprendre, considérez que François Hollande fait actuellement
80% d'insatisfaits* dans les
sondages, qu'alors le FN prenne le pouvoir par la force ! Serait-ce un
pouvoir légitime ? Ce que nous n'accepterions pas ici, la soumission à l'atlantisme nous fait le défendre contre les Russes.
Les Américains auront donc partiellement réussi dans cette large
tentative de déstabilisation* : ils coupent davantage l'Europe en
deux parties.
Où M. Valls est dans le vrai, c'est qu'il y a effectivement,
en France, des "forces sombres*".
*
Nicolas Lecaussin : « Nous avons
le plus grand pourcentage (24 %) de fonctionnaires (avec statut) par
rapport à la population active de tous les pays membres de l’OCDE
(en moyenne 15 %). En France, il y a 90 fonctionnaires pour 1000
habitants alors qu’il y en a seulement 50 pour 1000 en Allemagne !
L’explication est simple : nous sommes incapables de créer des
emplois et nous continuons à augmenter la taille de l'État et des
collectivités locales. Et nous avons perdu le contrôle ».
Les hommes d'affaires ont de sales têtes, les politiques des
têtes d'idiots.
*
Contre
la soumission de la France et l'immense servilité des Médias,
- citons Gilles-Emmanuel Jacquet : « La Crimée
avait déjà été l’objet de l’ambition anglo-saxonne lors de la
Guerre de Crimée (1853-1856), mais elle resta russe. La vaste
majorité de la population qui y vit est russe et même lorsque
Khrouchtchev l’annexa à l’Ukraine, il en fit une République
autonome (…) La presse internationale et les gouvernements de
l’OTAN prétendent ignorer que la Crimée sert de base à la flotte
russe de la Mer Noire et que, conformément au traité
russo-ukrainien de 1997, la Russie a le droit d’y maintenir jusqu’à
27 000 hommes jusqu’en 2040, même si en ce moment il n’y en a
que 16 000. Ce que les grands médias rapportent être des “gens en
uniformes” gardant des édifices publics sont des milices
d’auto-défense, des unités de l’armée ukrainienne loyales
envers le Président Ianoukovytch et le gouvernement de Crimée (…)
Les menaces économiques américaines et les autres sanctions contre
la Russie sont risibles. La puissance économique américaine est
déclinante et la Russie seule a suffisamment de “muscle
économique” pour répliquer face à Londres et New York. Si la
situation s’échauffe, la Chine, un allié de la Russie, peut aider
à affaiblir le dollar. Les menaces militaires américaines feraient
payer à l’Europe un prix économique et politique très élevé.
La Russie devrait déclarer les ingérences de l’UE et des
États-Unis dans les affaires ukrainiennes comme inacceptables et
aider à un retour de la légalité en soutenant Ianoukovytch
»
(source : http://www.realpolitik.tv/2014/04/le-coup-detat-euro-americain-en-ukraine-3/).
*
En commençant par la Gauche qui, utopiste en voulant toujours
créer un "homme nouveau" et parfait, fut l'instigatrice
du national-socialisme. Ce qui est appelé
"extrême droite", est ontologiquement
ce qui s'oppose aux travailleurs (aux mouvements ouvriers), la finance internationale. Hitler fut financé par Henry Ford. Grégoire Seither
: « Aux USA, c’est jour de fête
à Dearborn. Le grand industriel Henry Ford organise une réception
pour fêter sa nouvelle médaille. Il vient en effet de recevoir - à
l’occasion de son 75è anniversaire, un petit colis de la part du
chancelier Adolf Hitler, qui lui octroie la Grande Croix de l’Ordre
de l’Aigle, la plus haute décoration du Reich pour les étrangers.
Outre un soutien sans faille à l’industrie civile et militaire
nazie, Henry Ford partage avec Hitler un anti-sémitisme violent et
obsessionnel. Il a ainsi financé l’impression et l’envoi en 50
exemplaires à chaque bibliothèque municipale et scolaire des États
Unis du pamphlet Les Protocles des Sages de Sion. Lors de la
réception, en présence de l’attaché culturel allemand, Ford lève
son verre et souhaite : « le succès de la jeune et puissante
Allemagne nazie dans sa tâche d’éradication de toutes les
vermines et dégénérés qui salissent la race blanche ». Ce n’est
qu’en 1942 que Ford devra faire semblant de cesser ses relations
avec l’Allemagne nazie... mais il sera quand même indemnisé après
la guerre pour les dommages qu’ont subi ses usines en Allemagne à
cause des bombardements alliés ».
(Un
peu d'Histoire, Jean Bonnevey
: « La
Crimée, république soviétique autonome, était attachée à la
Russie, lorsqu'après la Deuxième Guerre mondiale, Staline décida
de rabaisser son statut à celui d'Oblast, signifiant « simple
région », mais toujours dans la Russie. En outre, en 1948, le port
de la flotte russe de la mer Noire, Sébastopol, fut
administrativement détaché de l'Oblast de Crimée pour être
rattaché directement à la RSFSR (République socialiste fédérative
soviétique de Russie). Sébastopol n'a alors rien d'Ukrainien. Pour
fêter le tricentenaire de l'unification Ukraine-Russie, qui scellait
l'union indéfectible entre les deux peuples en 1654, Nikita
Khrouchtchev eut une idée: solidifier encore un peu plus cet esprit.
Khrouchtchev était né sur la frontière russo-ukrainienne, avait
épousé une ukrainienne, mais était quand même russe. Il était
surtout communiste. Il a appliqué les pires mesures répressives
staliniennes en Ukraine, y compris la famine dirigée. Il aurait
pensé qu'administrativement, le rattachement de la Crimée à
l'Ukraine était géographiquement et économiquement plus rationnel.
Il habilla alors le transfert de la Crimée depuis la Russie vers
l'Ukraine en "cadeau". En 1990, la Crimée a obtenu, à
quelques mois de la dissolution de l'URSS, de redevenir une
République soviétique socialiste autonome dans l'Ukraine. Avec
l'indépendance de l'Ukraine, la Crimée maintient un statut de
République autonome de Crimée à l'intérieur de l'Ukraine
! Dans
tout cela, le statut de Sébastopol actuel est particulier : ville
autonome dans une République autonome, et toute entière tournée
vers l'accueil de la Flotte Russe »,
et sur la Syrie : « Le régime Assad résiste et même gagne du terrain. Cela veut
bien dire que le mécontentement populaire du début s’est
transformé en une insurrection financée par l’étranger
(…) Dégagé de toute pression diplomatique, grâce
à la protection acharnée de la Russie, le régime syrien n’a
désormais plus que deux choses en tête : la reconquête militaire
et la réélection de Bachar Al-Assad, probablement en juin, pour un
nouveau mandat de sept ans. Que ce serait-il passé si la France
était intervenue militairement ? On aurait permis l’instauration
d’une dictature islamique ou on se serait enlisé. Quand on voit la
situation dangereuse pour le moins au Mali et catastrophique en
Centrafrique, on ne peut qu’être consterné par l’aventurisme
militaire démocratique de François Hollande. Il ne reste plus qu’à
proposer aux USA de déclarer la guerre à la Russie pour une Crimée
ukrainienne. Patience, ça viendra peut être ».
Philippe Grasset (l'Ukraine) : « On note une symétrie
antagoniste presque parfaite, à la fois extrêmement significative
et symbolique, entre les 17% de Russes opposés à toute
intervention/interférence russes en Ukraine, et les 18% d’Américains
favorables à un engagement américaniste en Ukraine (...) Cela
revient à une situation où les USA durcissent leur position malgré
leur opinion publique, et la Russie devant être amenée à percevoir
ce durcissement comme une menace directe contre elle, – là aussi,
et encore plus, menace de type existentielle. Si l’on tient compte
des résultats du sondage russe, cela signifie que l’opinion
publique russe devrait évoluer vers une position de plus en plus
patriotique, voire une position de mobilisation, qui est bien dans sa
psychologie. Dans ce cas, et au contraire du cas US, l'évolution
de cette opinion aurait un effet sur la politique russe, et cet effet
serait nécessairement de durcissement. Ainsi a-t-on une potentialité
d’évolution où les opinions publiques jouent involontairement un
rôle, ici actif (la russe), ici par défaut et par passivité
(l’américaine), qui pourrait contribuer à une rapide aggravation
de la crise avec de plus en plus une confrontation entre les USA et
la Russie »)
Le
4 mai, Paul Craig Roberts : « Washington n’a pas l’intention de
faire en sorte que la crise en Ukraine puisse être résolue. N’ayant
pas réussi à s’emparer du pays et expulser la Russie de sa base
navale de la mer Noire, Washington voit dans cette crise de nouvelles
opportunités. L’une d’elles consiste à redémarrer la guerre
froide en forçant le gouvernement russe à occuper les zones
russophones en Ukraine, où les manifestants s’opposent aux
marionnettes du gouvernement anti-russe installé à Kiev par le coup
d’Etat américain. Ces régions de l’Ukraine sont d’anciennes
parties de la Russie elle-même. Elles étaient rattachées à
l’Ukraine par les dirigeants soviétiques au 20ème siècle, quand
l’Ukraine et la Russie faisaient partie du même pays, l’URSS (…)
La doctrine Wolfowitz est la base de la politique américaine envers
la Russie (et la Chine). La doctrine stipule que tout pouvoir assez
fort pour rester indépendant de l’influence de Washington doit
être considéré comme "hostile" : « Notre premier
objectif est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival, que
ce soit sur le territoire de l’ancienne Union soviétique ou
ailleurs, qui constituerai une menace sur l’ordre [des relations
internationales] équivalente à celle posée auparavant par l’Union
soviétique. C’est une considération [dominante] sous-jacente à
la nouvelle stratégie de défense régionale et qui demande que nous
nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une
région dont les ressources pourraient, sous contrôle consolidé,
être suffisantes pour produire l’énergie mondiale ». La doctrine
Wolfowitz* fournit la justification de la domination de Washington sur
toutes les régions. C’est cohérent avec l’idéologie
néoconservatrice des États-Unis comme étant le pays
"indispensable" et "exceptionnel" donnant
droit à l’hégémonie mondiale. La Russie et la Chine sont sur le
chemin de l’hégémonie mondiale des États-Unis. Sauf si la
doctrine Wolfowitz est abandonnée, la guerre nucléaire en sera la
conséquence probable »
(source : Les-Crises,
Olivier Berruyer).
*
La doctrine
Wolfowitz : http://www.nytimes.com/1992/03/08/world/us-strategy-plan-calls-for-insuring-no-rivals-develop.html.
Le
comportement de François
Hollande
semble irresponsable, menaçant Poutine de sanctions, tout
comme la philosophie de BHL du point de vue qui serait français.
En effet, le risque de guerre mondiale est tel, que la France devrait
renoncer à suivre les États-Unis
dans
cette agression délibérée, pour se contenter
du rôle sage de "médiateur". Ceci nous épargnerait
une atomisation* partielle ou totale de nos villes, et, si ce n'est
pas le cas, redonnerait à la France libérée
la place et le rang qu'elle mérite de par son Histoire !
*
Jean-Jacques Mevel en 2010 (Le Figaro) : « Hillary Clinton exclut dans
l'immédiat le retrait de plus de 200 bombes nucléaires tactiques
américaines voulu par le chef de la diplomatie allemande, Guido
Westerwelle, en compagnie de ses collègues belge, luxembourgeois,
néerlandais et norvégien (…) En clair, l'Allemagne ne peut pas se
défaire des armes qui viennent avec le parapluie nucléaire
américain. Plus de 200 bombes atomiques B-61 hantent encore les
bases aériennes de l'Otan en Europe. Les États-Unis et l'Alliance
ont toujours tenu secret le nombre et l'emplacement de ces engins (…)
En privé, du côté français et surtout britannique, on n'est pas
loin de penser que Berlin fait preuve d'hypocrisie en cherchant à se
défaire des bombes de l'Otan sans renoncer pour autant au parapluie
américain. L'Allemagne « refuse d'être une cible et voudrait que
d'autres prennent pour elle le risque de représailles nucléaires »,
écrit l'ancien patron (britannique) de l'Otan George Robertson, dans
une tribune publiée par le Centre for European Reform ».
Oui, pour les représailles, la France est volontaire.
Lorsqu'un
membre est malade, au risque d'entraîner la mort, il vaut
mieux le trancher. Quand ma mère déclencha son Alzheimer,
ne me reconnaissant plus, il devint évident que la mort serait
une libération. La fin fut atroce. Mais peut-on en dire autant
d'une civilisation ? Que pourrait apporter une guerre totale en
Europe, si ce n'est mettre une fin à ce qui est déjà
en soi une phase finale de décomposition, - comme en témoigne
le fait de marier les sexes entre eux ou même la parité
homme-femme* en politique. Bien au-delà des mots et des formules
à l'emporte-pièce, et sans attendre que les êtres
humains se mettent déjà à quatre pattes pour
se renifler le cul (ce qui ne saurait tarder), la nature de l'homme
moderne est celle pire que l'animal, car dorénavant il utilise
toute son intelligence (c'est à dire fort peu en réalité)
pour voler ses semblables ou les utiliser pour son seul profit,
ce qui revient au même. La parole fait l'homme sinon l'homme
ne vaut rien, dit-on ; ou plutôt : "la parole vaut ce
que vaut l'homme". Et l'homme, en effet, vaut ce que vaut sa
parole*. Toute ma vie et l'expérience des êtres humains
m'auront conforté dans cette certitude que l'homme est une
pourriture (ou un tas de merde), que le chien a un sens moral plus
développé, sans doute à cause de son attachement
à son maître. Voici donc évoquée la source
du vice profond de l'égalitarisme républicain : il
met en concurrence les personnes, fait passer les droits avant le
sens du devoir. Il est l'origine de la marchandisation de toute
chose. Le mythe de l'égalité et de la liberté
(la fraternité n'a pas d'origine républicaine, mais
religieuse) se termine donc avec le mondialisme, la crise et la
société de l'endettement* exponentiel (La Fabrique de l'homme endetté,
selon de Maurizio Lazzarato), c'est à dire la production massive d'esclaves
ayant perdu toute notion des valeurs réelles qui composaient
l'Homme. Le dernier avatar de la déconstruction des valeurs
traditionnelles nous différenciant de la bête, - fut
le rôle de Vincent Peillon qui désirait "arracher
l'enfant à ses déterminismes", à l'école
laïque de la République. C'est dans ce contexte de putréfaction
avancée, - que se pose la question d'une guerre à
partir des troubles en Ukraine, troubles que j'impute au Bloc atlantiste
et non à Poutine (je ne pense pas me tromper, tout au moins
sur cette question). En quoi l'éradication de l'Europe soumise
(politiquement, militairement, moralement) serait-elle une véritable
perte ? Ne serait-il pas temps d'achever ce qui se meurt déjà
? Tabula rasa* !
*
Pour Arthur Schopenhauer, "la femme
est un animal à cheveux longs et à idées courtes", chez elle le
primat du vouloir vivre (ici : vouloir se reproduire), qui est
instinctif et la pure manifestation inconsciente d'une volonté (qui
est profonde), a pris le pas sur l'intellect. L'absence de
cogitation (amenée à la surface), fait que les femmes donnent
majoritairement le spectacle ahurissant de créatures qui vont fumer
en présence de leurs très jeunes enfants, -
ce malgré toutes les
informations sur l'extrême nocivité du tabagisme passif. Le niveau
des discussion entre mères est alors en général, et je le constate
chaque jour en Auvergne, - un cran en dessous de la capacité cérébrale
qui ferait saisir, et par le biais d'une volonté enfin éclairée par
un intellect, le lien de causalité entre l'habitude mortifère et
l'amour porté sur un enfant. Ceci me rappelle l'attitude des vaches dans l'enclos (celles qui ont la chance de ne
pas être enfermées), qui protègent leur veau qui tète, mais n'ont
aucune conscience du fait que le barbelé de l'enclos est destiné
à envoyer la progéniture à l'abattoir. Une identique remarque
convient pour l'utilisation du téléphone portable ! J'ai vu
certaines mères téléphoner en posant directement l'appareil sur la
tête de leur enfant. Quelle belle manifestation d'amour maternel !
Dominique Belpomme : « Nous savons pertinemment que les champs
électromagnétiques lorsqu'utilisés de façon prolongée et
intensive génèrent des maladies d'Alzheimer chez des sujets âgés
mais aussi des sujets jeunes, et y compris chez certains adolescents.
C'est l'étude Interphone qui le dit : si vous avez moins de 20 ans
et que vous utilisez un téléphone portable plus d'une heure par
jour pendant 5 à 10 ans, vous avez un risque multiplié par cinq
de
tumeur au cerveau ». Merci maman.
Mais ceci, bien entendu, contredit les stéréotypes
de genre. Mon père disait que "les lois sont faites
pour les imbéciles" ; la France bat un record dans ce
domaine. Il en faudrait donc une pour supplanter la déficience
féminine. La Cour européenne se soucie
davantage, mais pour ne pas dire exclusivement, de la législation
française qui rentrait en contradiction avec le principe de libre circulation
des marchandises : « La France a manqué à ses obligations en
utilisant un critère purement quantitatif pour apprécier le
caractère commercial de la détention par des particuliers de tabac
manufacturé en provenance d'un autre État membre, en appliquant ce
critère par véhicule individuel (et non par personne) et en
l'appliquant de manière globale pour l'ensemble des produits du
tabac ». En effet, ce monde moderne est exclusivement la marchandisation
du Monde, ceci inclut les marchandises et les êtres humains.
Son arme d'intrusion massive est le "droit-de-l'hommisme".
Et la Dette est l'outil extraordinaire des banques mondiales qui
permet à la fois de reprendre ce qui est donné et
d'asservir les masses au travail : 35.000 milliards de dollars en 2009 (selon The Economist), 100.000 milliards de dollars en 2014 (et près de deux fois
la valeur des entreprises cotées dans le monde, selon Bloomberg).
Ceci rapproche les êtres humains du bétail.
*
A
défaut d'avoir eu l'intelligence de ne choisir que des véhicules
japonais (conçus avec beaucoup plus d'intelligence ou de
conscience), j'ai dû dernièrement faire changer le
système de fermeture de la porte latérale de mon Transporter.
Cause : usure
(à 130.000 kms - comme le reste de la camelote montée
dedans). Et remarque fine du "responsable" : "vous
avez utilisé cette porte". Et cela est vrai, ce n'était
visiblement pas pour la contempler, mais s'en servir ! N'aurais-je
pas dû ? Coût de l'opération : + de 300 euros
! Mais où cela devient intéressant, c'est lorsque
le clignotant latéral fut arraché et cassé
par le lavage haute pression offert par le concessionnaire. En effet,
l'incident mineur ne sera pas pris en charge par la direction, sous
prétexte qu'il n'y a pas de trace de choc ! Cela signifie
que la part morale, la parole faisant l'homme, se réduit
désormais aux éléments contractuels.
*
Croisée des chemins (SOS-CRISE)
: http://sos-crise.over-blog.com/article-origines-du-chomage-de-masse-asservisement-et-alienation-des-peuples-63086240.html.
La question de la Dette ramène à la question de la
"loi Pompidou, Giscard,
Rothschild" de 1973. La polémique fait encore rage. Alain Beitone (en
2011) : « La rumeur enfle depuis quelques semaines, sur internet, dans
les médias, dans les déclarations de leaders politiques : la source
de tous nos maux économiques serait la "loi de 1973".
C'est l'extrême droite qui est à l'origine du mouvement. D'Alain
Soral à Marine Le Pen, les choses sont claires la "loi
Pompidou, Giscard, Rothschild", en réformant les statuts de la
Banque de France empêche l'État de "battre monnaie" pour
se financer ce qui permet aux banques privées de s'engraisser en
encaissant les intérêts de la dette. Certains n'hésitent pas à
parler de "casse du siècle". Dans ce courant politique, la
lourde insistance sur les fonctions jadis exercées par G. Pompidou
au sein de la banque Rothschild est loin d'être innocente. On se
trouve en présence d'une rumeur complotiste traditionnelle qui
désigne un bouc émissaire et apporte une explication simple à la
crise de la dette. Ce discours a son correspondant aux États-Unis
avec la campagne autour du livre de Eustace Mullins sur les secrets
de la Réserve Fédérale, dont la création est attribuée à un
complot de banquiers impulsé par James de Rothschild (…) Le
fait que la loi de 1973 ait été abrogée en 1994 ne conduit
apparemment pas ces innombrables blogueurs et autres auteurs de
tracts à se poser la moindre question. De plus, bien avant cette
loi, les banques commerciales assuraient déjà la création d'une
bonne partie de la monnaie. Par ailleurs, la loi de 1973 ne fait que
confirme la possibilité ancienne pour le Trésor d'obtenir des
avances auprès de la Banque de France dans le cadre d'une convention
approuvée par le parlement. Bref, une analyse économique et
historique même superficielle conduit à rejeter l'explication
incantatoire par "la loi de 1973" » (Le Monde). Et à
l'opposé, mais de manière peut-être simpliste,
des argument qui ont pu me séduire : http://www.notre-ecole.net/la-loi-pompidou-giscard-du-3-janvier-1973/.
(A
lire : http://www.captaineconomics.fr/theorie-economique/item/273-loi-1973-giscard-pompidou-rotschild-dette-publique-france-etienne-chouard)
*
Rien ne va plus. Hier, j'ai monnayé une couronne en or -
après m'être fait arracher une dent. Valeur : 40
euros
(vente taxée à 10.50% par l'État, or racheté
à la moitié de sa valeur en bourse, transaction communiquée
à la gendarmerie, et paiement par chèque). Je ferai
désormais attention à ne plus sourire devant les forces
de l'ordre, - de peur de devoir justifier la possession de quelques
grammes d'or dans ma bouche. Si la manne récoltée
par le racket du stationnement payant sur la voie publique
ne suffit plus (c'est l'objet de la multiplication des radars sur
les routes), - il restera l'option de faire ouvrir la bouche des
piétons et d'arracher avec des tenailles les dents qui seraient
en infraction de circulation ! Nous ne saurions que trop conseiller
au gouvernement de François Hollande de faire voter une loi
qui ferait exhumer
les cadavres des cimetières,
- afin d'en extraire les dents en or. Après tout, puisque
nos "socialistes" reconnaissent le pouvoir mis en
place par des néo-nazis en Ukraine (Svoboda), "faisons
comme les nazis" : « Le Reichsführer Heinrich Himmler ordonne aux médecins SS la
récupération des dents en or sur les cadavres et celles sur les
vivants « qui ne peuvent être réparées », le 23 septembre 1940
et le 23 décembre 1942. L’ordre de pratiquer la récupération
systématique des dents en or, donné le 23 septembre 1940, n’est
pas appliqué immédiatement. Il ne le sera que deux ans plus tard,
le manque aigu de devises pour l’achat de matières premières
imposant son application (…) Auschwitz se dote d’une fonderie
d’or qu’il faut agrandir fin 1943, puis, déménager à Birkenau
suite à l’augmentation des apports. Les dents en or récupérées
à la sortie des chambres à gaz sont placées dans un seau d’acide
sulfurique pour en dissoudre les chairs. Le métal récupéré est
ensuite fondu dans des creusets en graphite pour obtenir des lingots
en demi-pamplemousse de 500 g à un kilo ou en cylindres de 140 g »
(source : http://us.army.39.45.soforums.com/t3230-L-or-dentaire-des-nazis.htm).
Pure ironie ? L'harcèlement contre les avocats de Dieudonné
(procédure disciplinaire à l'encontre de Me François
Dangléhant, descente de police), - fait ressembler la France
d'aujourd'hui au régime de Vichy. Menacer les humoristes
est une longue tradition française. Daniel Psenny (Le Monde)
: « Dans leur
documentaire Coluche : un clown ennemi d'État, Jean-Louis Perez et
Michel Despratx racontent, à l'aide de nombreux témoignages,
comment l'État a demandé aux Renseignements généraux d’utiliser
tous les moyens pour obliger le comique à renoncer à sa
candidature. Pour la première fois, les auteurs montrent le dossier
des RG n° 817706 au nom de Michel Colucci, où sont consignés son
casier judiciaire et toutes ses activités quotidiennes. Une
opération supervisée de près par le "groupe de direction"
des
RG, qui n’a pas hésité à sortir des clous de la légalité et à
utiliser des moyens très musclés, comme le révèlent plusieurs
flics ayant participé à cette déstabilisation. « Il est vrai que
le "groupe de direction" des RG était un État dans l'État
policier », reconnaît Yves Bertrand, directeur des RG de l’époque.
A plusieurs reprises, Coluche a reçu des menaces de mort signées "Honneur de la police", un commando qui avait revendiqué
l’assassinat de Pierre Goldman quelques mois auparavant ». Or, aujourd'hui, la société de contrôle
supplante largement celle dite disciplinaire, l'opinion publique
est ainsi remodelée selon un "stéréotype
du genre" de la politique : l'antisémitisme et le racisme,
la lutte contre.
Lu sur
Libération
:
« Alain Soral, Kemi Seba, Dieudonné*,
voici le casting d'un rassemblement antisémite (le
journal oublie donc de citer Jacob Cohen)
et suprémaciste
(je
ne connais que deux suprémacismes, la race aryenne chez Hitler
- Dieudonné serait-il aryen ? - et le "peuple élu"
chez les Juifs), qui
doit se tenir dimanche, dans un lieu non déterminé en Belgique, si
les autorités ne parviennent pas à l'interdire d'ici là (…) Une
réunion de concertation aura lieu samedi matin à l’initiative de
la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, à propos de ce
congrès organisé par une librairie bruxelloise et le mouvement
Debout les Belges (extrême droite) du député Laurent Louis,
indiquait vendredi l'agence Belga. Cette réunion devrait associer
le gouverneur de Bruxelles, des représentants de la police ainsi que
les maires des 19 communes bruxelloises alors que l’un d’entre
eux, Vincent De Wolf (commune d’Etterbeek), a demandé
l'interdiction pure et simple de ce congrès sur l’ensemble du
territoire bruxellois ». "Rassemblement antisémite"
? Espérons
que cette allégation sera suivie d'une plainte pour diffamation. Rappelons qu'Edouard de Rothschild détient 38,70% du capital du
journal (et depuis le 29 décembre 2006), et citons le
journal Le Monde (en 2013) : « L'ancienne présidente d'Areva (car
le
précédent "ouvrait bien trop sa gueule", à ce que l'on a
pu dire) Anne
Lauvergeon a été nommée par le gouvernement à la tête d'une
commission composée de scientifiques, d'économistes et
d'entrepreneurs, chargée de "préparer" le pays, "sur
les plans technologique et industriel, aux nouveaux besoins qui
naîtront dans les vingt prochaines années" ». Surtout,
Mme Lauvergeon, administratrice chez Vodafone, American Express et
Total, qui siège au conseil d'administration d'EADS, est
également présidente du conseil de surveillance du quotidien
Libération.
En quelque sorte, que ce soit à propos de la vérité
sur le 11 septembre, de la politique israélienne dans les
territoires occupés, et
des recherches sur l'énergie libre, Libération n'est pas prêt d'être libéré lui-même,
ou de se libérer, - emprisonné qu'il est dans un carcan d'opinions
politiques et d'intérêts industriels. Cela porte un nom, le conflit
d'intérêt. Et la vie de ce journal est une
farce. Vouloir interdire le "rassemblement de la dissidence" est un
comportement fasciste. Rappelons à ces "démocrates" l'article 19 de la déclaration
universelle des droits de l'homme : « Tout individu a droit à la
liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne
pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les
informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit
».
Les hommes libres et courageux se font très rares (les Maîtres,
mais les esclaves encore plus, les haïssent), citons alors
Daniel Prevost
:
http://www.youtube.com/watch?v=JL_1w2ZEHIo.
Lui au moins, ne se couche pas. Merci ! Ce qui se passe en réalité,
c'est que les personnes lâches ou soumises à l'oligarchie
de l'argent (ou bancaire) et au pouvoir politique inhérent,
n'ont pas d'arguments à opposer et fuient la dialectique,
toute confrontation des idées, sentant intuitivement que
la dialectique est le "mouvement de la réalité".
S'ensuit une rhétorique réduite à sa plus simple
expression : l'antisémitisme.
*
Analyse relevée sur Internet : « Ah, si on n'est pas d'accord
avec le pouvoir en place - riposte facile - allez, soit des
"antisémites" (dans ce cas), soit des "terroristes"
(dans le cas de ceux qui résistent aux putschistes néo-nazis de
Kiev). La propagande Orwellienne au grand jour ! ».
Oui, effectivement, et c'est minable pour la France.
La foire aux mensonges (ou : la valse des enculés !) :
A)
La
France, pays antisémite ?
Voici qui montrera à ceux qui en
douteraient encore, que l'antisémitisme en France est le fantasme,
voire le délire de Monsieur Valls, ou un truquage politique qui sert à
diaboliser
les personnes dissidentes (afin de faire taire toute pensée contestataire) : «
D’après le Service de protection de
la population juive (SPCJ), organisme crée en 1990 par le Conseil
représentatif des institutions juives de France (CRIF) et qui publie
chaque année un rapport sur l’antisémitisme en France, le nombre
d’actes antisémites en 2013 s’est élevé à 423 contre 614 en
2012 et 389 en 2011. Ce chiffre de 423 comprend 105 actions dont un
homicide (ou tentative d’homicide) et 318 menaces. Comparons ces
chiffres au total des crimes et délits commis en France. Pour la
seule France métropolitaine, le nombre de crimes et délits s’est
élevé à 403.433 (chiffre à comparer à 129 en 2011 et 105 en 2013
recensés par le SPCJ) dont 2 117 homicides et tentatives d’homicides
(à comparer à 0 en 2011 et 1 en 2013 recensés par le SPCJ). Les
menaces ou chantages se sont élevés à 84.942 (contre 260 en 2011
et 318 en 2013 recensés par le SPCJ). Rapportons ces données au
nombre de juifs en France. En 2012, selon les éléments fournis par
le CRIF, il y avait 530.000 à 550.000 juifs en France. Bref, les
actes d’antisémitisme représentent 0.03% du total des crimes et
délits tandis que la population juive représente 0.9% de la
population française (...)
Il en ressort bien que les actes à
caractère antisémite représentent une goutte d’eau – moins de
3% – des crimes et délits dont sont victimes les juifs. Sur le
plan quantitatif donc, la disproportion entre les chiffres et les
discours est manifeste
(...)
Alors, fléau national ou
instrumentalisation d’un mythe, c’est à vous de juger
»
(http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/agressions-antisemites-ce-que-disent-les-chiffres,54223).
Et mieux encore : lorsque le chiffre des agressions antisémites
baisse, c'est, selon BHL,
que l'antisémitisme progresse dans les têtes ! Que
répondre à ce sophisme, si ce n'est en rire ? Si le
journaliste courageux, libre, et suicidaire (vite tabassé
par la .....), qui existe probablement quelque part, - faisait remarquer
au ministre que l'antisémitisme est insignifiant en France
(les faits, rien que les faits), car il s'agit d'un fond de commerce
électoral, alors BHL répondrait sans doute que la
baisse de l'antisémitisme signifie sa hausse ! Par contre,
ce comportement faussé risque de fabriquer un antisémitisme
cette fois-ci bien réel. Quand M. Valls dit publiquement, à
propos de la communauté juive de France que bien entendu il convient
de respecter, qu'elle est "à l’avant-garde de la République
et de ses valeurs", je ne suis pas certain que les non-juifs
apprécieront longtemps d'être considérés à la traîne, comme
des citoyens de seconde zone, ce que François
Mitterrand*
appelait "l'entretien
de la haine". Quelle maladresse ! Toute de même, tout de
même ! Car c'est jeter de l'huile sur le feu*.
*
F. Mitterrand : « C'est
l'entretien de la haine et
ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France ».
*
Et lettre ouverte de Jacob Cohen à M. Manuel Valls, ministre de
l’Intérieur : « Monsieur, Ce qui se passe en ce moment en France
vous déshonore. Je vous dénie le titre de Républicain. Le 12 mars
2012, j’ai été agressé, en tant qu’écrivain juif
antisioniste, par la Ligue de défense juive, qui a filmé et posté
l’agression. Vos services n’ont pas levé le petit doigt pour les
arrêter. Se sentant dans une totale impunité, et bénéficiant des
protections dues aux judéo-sionistes, la LDJ a récidivé
aujourd’hui. Plainte a été déposée au commissariat du 4e. Mais
je ne me fais aucune illusion sur la suite. Vous avez de tout temps,
comme toutes les autorités de la République, et en premier lieu le
Président, affirmé votre soutien indéfectible au CRIF et à son
bras armé, la LDJ, aux méthodes fascistes. Cette soumission aveugle
est révoltante. Je vous laisse imaginer si j’avais été un
écrivain sioniste membre du CRIF agressé par des islamistes. Le
tollé que cela aurait provoqué. Vous n’avez ni le sens de la
justice ni la volonté de mener une politique équilibrée.
L’Histoire vous jugera »
(5 juillet 2012, blog "Dé-Manipulations").
Il est vrai que moi-même, qui suis Français de souche
en France, totalement antiraciste (quoi de plus bête que le
racisme ?), donc jamais
antisémite,
je crains de me faire agresser pour mes opinions.
B)
Selon
Webster Tarpley*,
les USA auraient dépensé 5
milliards de dollars
pour
fomenter* et
contre la Russie, qui est l'agresseur selon eux, le fascisme
en Ukraine ! Car,
d'après le secrétaire d'État américain,
John Kerry : « Ce que les actions de la Russie en Ukraine nous
disent c’est qu’actuellement Poutine est en train d’appliquer
des règles de jeu différentes. Par son occupation de la Crimée et
la déstabilisation qui s’en est suivie en Ukraine orientale, la
Russie cherche à modifier le paysage sécuritaire d’Europe de
l’Est et d’Europe centrale ».
C'est peut-être parce que la Russie est aux portes de l'Europe
! Monsieur Kerry aurait-il remarqué que la Russie ne maintient
pas de bases de missiles à Cuba, ni au Mexique ? Cuba en
1962, ce fut presque la guerre nucléaire cherchée
par les Américains (http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Histoire/His0006-Cuba1962GuerreNucleaire.html).
En Ukraine, ce bellicisme de l'Otan mène un jeu dangereux
qui risque fort de nous anéantir. Mireille Delamarre en 2008 : « «
Les
plans de vols longue distance de bombardiers à Cuba seraient une
bonne réponse aux tentatives d’installer des bases de l’OTAN sur
les frontières russes » a déclaré à l’agence d’information
Ria Novosti, l’ancien commandant en chef de l’armée de l’air
russe, Pyotr Deinekin, répondant aux interrogations concernant les
révélations d’ Izvestia. La semaine dernière, le nouveau
Président russe, Dmitry Medvedev, a prévenu que Moscou prendrait
des contre mesures contre les plans américains de construction d’un
radar anti-missile en République Tchèque et des sites
d’interception en Pologne. La Russie affirme que ces installations
représentent une menace pour sa sécurité nationale, réfutant
comme étant insensé l’argument de Washington que ces
installations ont pour but de protéger d’une éventuelle attaque
de missiles par l’Iran. La réaction à Washington à
l’information divulguée par Izvestia a été immédiate. « Pour
les Etats-Unis d’Amérique, la Russie franchirait la ligne rouge si
elle basait des bombardiers capables de transporter des charges
nucléaires à Cuba »,
a prévenu mardi le futur chef d’état
major de l’armée de l’air US, déjà nommé, le Général Norton
Schwartz ».
*
http://www.dailymotion.com/video/x1s5g0j_webster-tarpley-l-europe-victime-de-la-russophobie-americaine_news?start=67
*
Un débat aux USA :
http://www.dailymotion.com/video/x1e24jq_cheminade-sur-russia-today-en-ukraine-on-risque-une-guerre-mondiale_news?start=136.
Paradoxalement, ce genre de débat est impossible
en France (les
cerveaux y sont tétanisés par l'antiracisme, la Presse
est devenue du mou pour chat, surtout : l'élite est représentée
par BHL). Dans un pays où les humoristes sont pourchassés
pour leurs opinions, où les journalistes se couchent en permanence
et où la Presse est achetée et muselée, la
pensée est inexistante.
C)
En 2006, François
Bayrou dénonçait
publiquement la collusion*
entre le journalisme et les groupes industriels propriétaires
des journaux et des radios. Ainsi donc, pour chercher et trouver
une information objective - non dirigée ou non filtrée
- il faut aller vers celle qui est la cible concertée
puis univoque des journalistes aux ordres, larbins de l'argent.
*
"Les Nouveaux
chiens de garde"
(http://www.dailymotion.com/video/xpj5bo_les-nouveaux-chiens-de-garde-les-10-premieres-minutes_shortfilms).
Serge Halimi : « Guerre du Golfe et du Kosovo, traités
européens, accords de libre-échange, privatisations, mise en cause
du niveau des retraites et de l'assurance sociale : sur tous ces
sujets qui exigeaient une vraie confrontation des points de vue et
qui engageaient l'avenir du pays, la quasi-totalité des quotidiens,
des hebdomadaires, des radios, des télévisions ont, chaque fois,
battu le même tambour avec les mêmes arguments. Au service de la
guerre, au service de l'argent, au service du commerce ».
Paul Nizan (Les
chiens de garde)
: « Nous n'accepterons pas éternellement que
le respect accordé au masque des philosophes ne soit finalement
profitable qu'au pouvoir des banquiers ».
Il n'y a pas davantage de démocratie que de liberté
de la Presse, et guère plus d'antisémitisme. Sur Internet,
le peuple, malgré ce que j'en dis, manifeste une lucidité
(vis à vis de la société) qui va bien au-delà
de la non-pensée des politiques, de leurs esclaves du journalisme.
C'est sans doute parce qu'il possède en lui-même cette
nature humaine qui connaît l'usage des belles paroles et des
promesses non tenues. Jusqu'à un certain point seulement.
Qu'est-ce
que la chie-merde
? Le genre humain, à moitié enculé ou
bien totalement enculé ? C'est uniquement selon l'angle de vue. J'ai
travaillé pour l'industrie (en tant que cadre), j'ai compris
que la gentillesse fait passer pour faible, - mais qu'alors les
individus en profitent pour vous enculer encore plus
! Il y eu une
époque où j'avais plein d'amis, je gagnais bien ma vie ; le jour où
je me suis retrouvé dans la précarité, ils changèrent de
trottoir. Faisant rénover une vieille maison en Auvergne à 25.000
euros, les différents artisans en ont profité pour faire un travail de cochon,
de sorte que cette maison fut rendue inhabitable, que je fus à la
rue pendant plusieurs années.
Totalement fauché, aucun avocat n'a voulu me venir en aide. Venant de Paris, les voisins n'ont
jamais cessé de vandaliser ma voiture (toit martelé à
coups de pieds, pavés lancés sur le pare-brise, les cotés défoncés).
Inscrit au RMI, un Ministère de la Culture m'a fait immédiatement
radier de la
liste des chômeurs - et par un préfet - pour avoir sollicité son aide.
Dans l'impossibilité de réaliser le moindre portrait féminin, sans
me faire envoyer promener (sèchement), - je me suis rabattu sur les
excréments de chien des trottoirs, question de retrouver un peu de
dignité. Ayant ensuite récupéré quelque héritage, je m'en suis
fait spolier une partie et j'ai pu constater encore à quel point les gens,
semblables à des animaux enragés, - s'enculent les uns les autres.
Finalement le constat de ma vie est simple à faire : je n'ai
présenté un intérêt pour autrui que dans la mesure où il y eut
quelque chose à me prendre. Et c'est d'ailleurs cette nature porcine de
l'être humain, génétiquement l'animal le plus proche de l'homme,
- qui explique cette confrontation en Ukraine entre les USA et la Russie. Une
bonne guerre purifierait la terre. J'oubliais les photographies
volées, le travail non payé, une certaine forme d'harcèlement
moral de la part de l'Administration et de l'ANPE, - mais surtout
l'interdiction qui m'était faite de me déplacer librement
pour aller photographier, ce qui correspondit à 10% de mon
temps de vraie vie*.
Les
valeurs
de la République
?
C'est
profond dans ton cul !
*
Mes
uniques et authentiques moments de bonheur, ou de joie intérieure,
c'est quand j'écoute Der Ring des Nibelungen (Wilhelm
Furtwängler à Rome, en 1953) ou que je contemple the Ladies View
en Irlande, avec juste le murmure du vent glacé dans les arbres, les chants des
oiseaux qui portent au loin. La mer aussi. Le reste me semble juste ... abominable.
Pour ceux qui douteraient encore que l'espèce humaine est
une forme de pourriture, - faisons considérer les milliards
de bêtes des élevages industriels et les abattoirs.
Si les êtres humains étaient corrects entre eux, et
respectueux de la vie, ils ne se comporteraient pas ainsi avec les
animaux. S'ils étaient intelligents, ils ne fumeraient plus.
La publicité,
qu'il ne faut pas confondre avec la réclame, - fait coïncider
ces deux aspects de la nature humaine (sans quoi elle n'aurait aucun
effet économique !) : la manipulation et la bêtise.
Je resterai stupéfait jusqu'au bout par la soumission
totale de la Masse au gavage publicitaire des radios populaires
débiles (RMC - RTL - NRJ), dans les cafés, les magasins,
chez elle probablement. Par contre, la moindre note d'un morceau
de Mozart, ou de Beethoven (pour citer des compositeurs connus),
déclenche immédiatement une hostilité instinctive.
L'ex-femme politique Roselyne Bachelot
déclare être "très déçue" par les seins de Rihanna
(jamais entendu parler) : « Je les trouve pas
terribles, ils sont moches comme tout ! ».
Stan Maillaud, ex-gendarme
en fuite (éliminé ?), dont
la compagne fut écrouée à Saintes pour soustraction d'enfants,
semble-t-il, des réseaux pédophiles ("association de
malfaiteurs en vue de la préparation d'enlèvement de mineurs")
: http://www.dailymotion.com/video/xs8wot_stan-maillaud-sur-le-gouvernement-hollande_webcam.
A
visiter, pour l'honneur (ceux qui en ont encore, ... qui ?) : http://www.lesamisdestanmaillaud.org/pages/qui-est-janett-seemann/.
Bill
Maloney : «
La
pédophilie contrôle les politiciens du monde entier
par le chantage, avez-vous compris ? ».
Oui, je commence à comprendre.
Sur la pédophilie
au
sein des cercles politiques (notables, juges) et ses rites sataniques,
le site britannique : https://ritualabuse.us/ritualabuse/articles/whatisra/.
County Commission for Women : « Ritual
Abuse usually involves repeated abuse over an extended period of
time. The physical abuse is severe, sometimes including torture and
killing. The sexual abuse is usually painful, humiliating, intended
as a means of gaining dominance over the victim. The psychological
abuse is devastating and involves the use of ritual indoctrination.
It includes mind control techniques which convey to the victim a
profound terror of the cult members …most victims are in a state of
terror, mind control and dissociation ».
The
S.A.F.F.
: « The Child Abuse Industry generally
has been in the doldrums after over-selling the risk to children in
the 1970s in order to gain public and fiscal support. After a string
of scares child-carer activists are left in an ideological cul-de-sac
and very little raison d'etre. The Satanic Ritual Abuse Myth (SRAM)
is an ultimate scare which is the only thing providing a large
proportion of activists in social work with an occupation at the
moment and gives certain people a unique professional opportunity
which has made their professional reputation (…) The Satanic
Conspiracy stems from the ingrained psychology of End-time Christians
who have been imprinted with the prophecies outlined in the Book of
Revelations. From obssessed religious fanatics who pore over every
word and nuance in that psychopathic tale, to those from a strict
Christian background where the images and interpretations have been
implanted during childhood, the paranoia of Global Satanic Domination
is an integral part of the psychologies of people who, because of
their self-appointed duties as do-gooders, always form a large
section of the infra-structure of social workers and charity workers »
(http://www.saff.ukhq.co.uk/feminist.htm).
ENCYCLOPEDIA
: « Satanic ritual abuse is narrowly defined as an assault that takes place on an individual
as part of a liturgy or ordered pattern incorporated into a ceremony
of worship aimed at Satan, the Christian devil. As such, ritual abuse
is one type of occult-related crime but different from other types of
occult crimes such as the adoption of Satanic symbols and language by
a serial killer or Satanic ceremonies that include only legal and
voluntary activities. The idea of Satanic ritual abuse was brought to
the fore in the 1980s with the publication of a book, Michelle
Remembers, which recounted the reputed memories/experiences of
Michelle Smith (the pseudonym of Michelle Pazder, the wife of
Lawrence Pazder, a psychiatrist and author of the book). The book
recounted the story of Michelle's teen years in which she was forced
into a Satanic cult, abused, and forced to forget her traumatic
experiences. Her memory of the experience only reemerged 20 years
later when she underwent psychiatric treatment. It would be followed
later in the decade by a growing number of reports of Satanic abuse
following the pattern of and expanding upon Michelle's story. These
reports were accompanied by additional accounts of contemporary abuse
of children by parents in Satanic cults. Graphic accounts of Satanic
ritual abuse were supplied in books such as Lauren Stafford's Satan's
Underground (1988) and Rebecca Brown's He Came to Set the
Captives Free (1993). By the end of the decade, it was apparent that
a major wave of concern focused upon the belief in widespread Satanic
abuse had emerged. Several cities established agencies to handle the
problem... ».
Il
est immonde
de parler d'homosexualité*
à de jeunes enfants, - car c'est la porte ouverte à
la marchandisation de ces enfants et à la pédophilie.
Ce qui est un comportement déviant doit le rester, comme
en Russie. A quand l'initiation à la scatophilie
(l'amour du caca) ou à la zoophilie
(aimons les bêtes !) ? A quand celle du viol collectif ou
du meurtre ? Devant le spectacle de cette déchéance
sociétale, nous ne pouvons qu'espérer une guerre totale
en Europe, la purification par le feu, faute de repentance.
*
Sur les politiques détraqués et pervers : http://www.dailymotion.com/video/x17t0pl_farida-belghoul-sur-l-introduction-de-la-theorie-du-genre-a-l-ecole_news?start=567.
Profitez-en pour écouter le néant abominable vomis
par Vincent
Peillon,
les propos les plus abjectes, car les plus dangereux pour l'Être,
qu'il m'a été pénible de suivre.
Je
trouve intéressante la situation en Ukraine. Non seulement
la position des médias et de nos politiques prouve une fois
encore qu'ils sont des imbéciles ou des ordures, ou les deux
à la fois, mais se profile une petite chance d'en attendre sérieusement le début
de la troisième guerre mondiale*, -
celle qui espérons-le mettra enfin un point final à l'odyssée humaine sur cette Terre. Le mieux
serait que personne n'en réchappe. J'arrive à la soixantaine,
je
n'ai toujours pas eu la chance de croiser dans la vie quelqu'un d'honnête,
qui ne tente pas (et réussisse) à un moment donné
de me voler de toutes les manières possibles, - avec mention
spéciale pour l'art de mentir. En réalité,
la "personne honnête" n'existe qu'au cinéma,
comme en témoignent les 100.000
milliards de la dette
mondiale, les 67
individus accaparant 50% de la richesse
mondiale, les conditions de vie des animaux
destinés à la boucherie,
la pollution
généralisée
de la planète, les professions d'avocat,
de juge
et de policier,
l'obligation de placer des radars
sur les routes,
la malbouffe
industrielle,
les arnaques des grandes
surfaces,
le contrôle
des médias
par les groupes industriels, la soumissions des politiques aux lobbies,
la maladie
qui rapporte
considérablement plus que la santé, la mise en place
du biopouvoir
et
de la société
de contrôle,
le droit-de-l'hommisme
qui sert à aller faire la guerre (pour piller) et
la lutte contre l'antisémitisme*
à faire taire ! Que
de la merde* !
*
Les Eurocrates ont ouvert la Boîte de
Pandore. BHL et sa philosophie "art de la guerre" seront responsables d'un
chaos encore plus grand que les précédents, instaurant des pouvoirs
islamistes, - puisqu'encourageant désormais des néo-nazis, surtout en réveillant la
Russie mise à mal par la pulsion hégémonique d'Américains
fauteurs de troubles.
*
Si France Culture, que j'appréciais tant, - devient chaque
jour ce support d'une "propagande" (considérer
d'une part les aspirations démocratiques et européennes
d'un peuple en Ukraine, mais en oubliant celles en Crimée,
de l'autre l'ingérence d'une Russie de Poutine totalitaire,
mais taisant toute autre considération géopolitique,
historique), La
Voix de la Russie, quant à elle, condamne
fermement l'antisémitisme de Dieudonné (et même
son racisme anti-blanc que je n'ai jamais perçu comme tel).
Il s'agit visiblement d'une autre forme de "propagande",
celle-ci consistant à se démarquer de toute connotation
raciste, afin de mieux pouvoir critiquer le putsch des néo-nazis
à Kiev. Comme dorénavant l'antisionisme est massivement
considéré comme de l'antisémitisme déguisé
(même chez les nombreux juifs antisionistes), toute pensée
contestataire est jugée raciste, comme en témoigne
en Belgique l'interdiction du congrès de la dissidence :
http://www.youtube.com/watch?v=w_EnNEaAI5o.
Rappelons que l'antisémitisme nazi était un critère
racial. Il ne semble pas, en observant les admirateurs de Dieudonné
et de Laurent Louis, que la couleur de la peau soit un facteur déterminant.
On y voit plutôt la multiethnicité porteuse d'antiracisme.
Mais à l'opposé, le sionisme
serait
par essence porteur d'un racisme radical, comme le rapportait la résolution 3379 de l'Assemblée
générale des Nations unies adoptée un an après la résolution
3236 de 1974 (puis annulée par l'assemblée générale de
l'ONU en 1991) : « Rappelant sa résolution 1904 du 20
novembre 1963, promulguant la Déclaration des Nations unies sur
l’Elimination de Toutes les Formes de Discrimination Raciale, et en
particulier son affirmation que "toute doctrine de
différenciation ou de supériorité raciales est toujours
scientifiquement fausse, moralement condamnable, socialement injuste
et dangereuse", et son cri d’alarme face aux "manifestations
de discrimination raciale qui ont encore lieu dans quelques régions
du monde, et dont certaines sont imposées par des gouvernements par
le biais de mesures législatives, administratives ou autres (…)
Prenant acte également de la Déclaration Politique et Stratégique
de Renforcer la Paix et la Sécurité Internationales et
d’Intensifier la Solidarité et l’Assistance mutuelle entre les
Pays Non-Alignés, adoptée lors de la Conférence des Ministres des
Affaires Étrangères des Pays Non-Alignés, qui s’est tenue à
Lima, du 25 au 30 août 1975, qui a très sévèrement condamné le
Sionisme comme une menace pour la paix et la sécurité du monde, et
a appelé tous les pays à s'opposer à cette idéologie raciste et
impérialiste, Décrète que le sionisme est une forme de racisme et
de discrimination raciale ».
Une cible pour Manuel Valls : Pink
Floyd
! Roger Waters et Nick Mason : « Alors
que les Rolling Stones joueront leur première concert en Israël, et
ce à un moment crucial dans la lutte mondiale pour la liberté des
Palestiniens et l’égalité des droits, nous, les deux fondateurs
encore vivants de Pink Floyd, avons rejoint l’appel au boycott, au
désinvestissement et aux sanctions (BDS), un mouvement mondial
non-violent lancé en 2005 et en plein renforcement, à l’initiative
de la société civile palestinienne pour mettre fin à l’occupation
israélienne, à la discrimination raciale et au déni des droits
fondamentaux des Palestiniens. Jouer maintenant en Israël est
l’équivalent moral de jouer à Sun City au pire de l’apartheid
sud-africain. Indépendamment de vos intentions, franchir cette ligne
rouge aide la propagande du gouvernement israélien dans ses
tentatives de blanchir les politiques de son régime, injuste et
raciste. Si vous n’avez pas joué à Sun City, dans le passé,
comme vous les Rolling Stones avez refusé de le faire, alors vous ne
devez pas jouer à Tel-Aviv tant que la liberté et l’égalité des
droits pour tous ne régneront ».
Antisémite Pink Floyd ? Oui, en France. Il faut donc faire extrêmement
attention, car dénoncer une forme de racisme peut vous faire
condamner pour racisme ! Ceci dit, cette risibilité de la "quenelle,
geste
antisémite" ne doit pas occulter la guerre civile larvée en
France. Ainsi, présentons l'ouvrage "Malaise de l'Occident" de Paul-François
Paoli : « Les grandes manifestations contre le "mariage pour tous"
ont témoigné du fossé existant désormais entre une France
affiliée à une certaine vision "naturaliste" de la famille et
le monde parisien où les partisans du "mariage pour tous" sont
très majoritaires. Cette fracture est extrêmement profonde car
dépassant les affiliations politiques : il s'agit, ni plus ni moins,
d'une vision de l'homme, de la femme et de l'enfant. Une autre
question, tout aussi dramatique par sa violence, a trait à
l'identité de la France et de la République. D’un côté, la
gauche a réussi à imposer, à travers les discours récurrents de
Peillon, Hamon, Taubira ou Hollande, une vision de "l'homme
universel" dont, nous autres Français, aurions, en quelque
sorte, déposé l'imprimatur depuis la Révolution Française. Là
encore il s'agit d'une spécificité française, marquée par la
culture jacobine, mais aussi par les idéaux du Grand Orient de
France auxquels moult ministres socialistes sont affiliés. Cet
universalisme idéologique n'est pas aussi partagé qu'on le croit et
son affirmation autoritaire instaure un clivage dans un pays marqué
par le morcellement croissant des identités ».
Tout ceci pue. La "quenelle" est une forme d'insoumission
populaire qui à cet égard rappelle le gaullisme par
son esprit. Il paraît ainsi difficile de faire museler ceux
qui, à tort - car bien entendu cela va de soi !, penseraient
que l'État d'Israël
instrumentalise la Shoah et l'antisémitisme chez les autres,
pour faire oublier ou taire l'existence du racisme et de l'apartheid
chez lui. Mais fort heureusement, - ce n'est pas mon
cas. D'ailleurs, pour conforter cette certitude, citons Rabbi Ovadia Yosef : «
Goyim were born only to serve
us. Without that, they have no place in the world – only to serve
the People of Israel ».
(La
Voix de la Russie : «
Malgré la pertinence et la justesse de beaucoup de ses sketches,
Dieudonné semble s’enfoncer irrémédiablement dans des actions
idéologiques douteuses et entachées de scandale. Nous pouvons rire
en effet de la candidate « Biquette », de quelques chansons
acérées, mais beaucoup moins de ce qui ressemble de plus en plus, à
un racisme primaire (…) Depuis quelques temps déjà, des groupes
de « supporters » de Dieudonné, notamment sur les réseaux sociaux
comme Facebook, lancent spontanément et un peu partout des actions
de propagande antisémite en se cachant (très mal) derrière la
cause palestinienne. Mais, derrière ces gesticulations, se cachent
toujours la même litanie du complot mondial sioniste ».
Ainsi, pour La voix de la Russie également, antisionisme
= antisémitisme déguisé, - manière de
faire oublier un passé entaché de xénophobie
à l'encontre de la communauté juive. Alliance : « En Russie, par exemple,
les programmes scolaires ont toujours passé sous silence la
discrimination et la persécution dont la communauté juive russe a
fait l'objet. Dans l'étude de la Seconde Guerre mondiale, aucune
allusion n'est faite à l'assassinat systématique des citoyens juifs
par les occupants allemands, sans parler du soutien dont ces derniers
bénéficièrent parfois de la part de collaborateurs locaux. Les
anciens gouvernements communistes contribuaient même à renforcer
les préjugés antisémites : pendant des années, dans des journaux
et des revues, à la radio et à la télévision, dans des livres et
des conférences, un torrent d'idées antisémites se répandait sous
couvert d'antisionisme ».
Là encore, le même amalgame entre une pseudo-race
et une vraie politique. N'étant pas raciste, je ne
vois pas comment je pourrais être "antisémite"
en critiquant une politique, qui est hégémonique comme
le sont le droit-de-l'hommisme dans le Monde et l'Otan. Ce qui est
insupportable, c'est de faire considérer que la race n'existe
pas - tout en argumentant la réalité de celle-ci dans
le cas du délit d'opinion politique. Il ne viendrait à
personne l'idée de faire accuser de racisme celui qui évoque
le communautarisme de la mafia, de la religion, de la franc-maçonnerie,
de la Triade chinoise, ou des Auvergnats à Paris ! C'est
peut-être parce que ces derniers communautarismes, justement,
ne se réfèrent pas à une notion particulière
de race ou de peuple spécifiques, à l'exception des
Chinois)
*
La
parole de Vérité :
"Les politiques ... oui, vous là ! Regardez-moi quand
je vous parle, vous "chiez" en permanence de la merde
!".
Je ne vote pas, je suis devenu royaliste.
25
avril 2014 : les pensées libres, qui sont à opposer
à celles qui ne le sont pas, qui dès lors ne sont
plus des pensées.
Voici qui devrait en partie participer
intellectuellement à faire déconstruire (en expliquer
l'origine) la "quenelle antisémite" et l'"annexion
de la Crimée par Poutine", - car dans les deux cas il
s'agit de toute évidence, même si cela parait abscons
chez certains, d'ingérance étrangère sur le
sol français, et dans la cervelle vide de son peuple.
Préambule
: La
majorité des personnes qui meublent mon quotidien en Auvergne
ont l'esprit insidieusement accaparé par les sports de ballon,
ils utilisent finalement bien peu leur capacité cérébrale,
- si ce n'est dans ce cas pour aspirer à longueur de temps
la fumée cancérigène de la cigarette, le regard
vide et les pensées davantage. Mon site est une manière
de combler le vide existentiel de la rencontre d'une population
qui rappelle les zombies des films d'horreur. Sujet du jour exposé
en ces termes : le Gouvernement de la France, donc de Gauche,
s'exalte dans la lutte morale contre les "forces sombres"
qui progressent et qui sont portées par un ... humoriste
noir, antisémite et "nazi", - tout en cautionnant,
BHL en tête, le nouveau pouvoir résolument fasciste, nazi et
antisémite (mais réellement cette fois-ci !),
qui a renversé par la force le président légitime
d'Ukraine. Cherchons le virus !
C'est sans doute que les valeurs
de la Démocratie, c'est selon. Un peu
d'Histoire (non du révisionnisme) : d'après Fritz Lang, juif, Joseph Goebbels l'aurait convoqué pour
lui proposer la direction du département cinéma de son ministère.
Fritz Lang déclina, sa mère étant d'origine juive, mais Goebbels
lui aurait ainsi rétorqué : "M. Lang, c'est nous qui décidons
qui est aryen". Selon Bryan Rigg, des officiers
d'origine juive - prêtant allégeance - eurent l'autorisation de
combattre pour le Reich allemand, une vingtaine de juifs furent
décorés de la plus haute distinction. Troublant, le
"soldat allemand idéal", qui fut placardé sur tous les murs de
l'Allemagne, - était Werner Goldberg. Hé bien, il
semblerait qu'il en va de même aujourd'hui, et être "antisémite", c'est quand cela concerne une
politique, - c'est valable pour les uns et non pour les
autres, c'est selon en quelque sorte. Ceci explique pourquoi BHL
prend partie pour des néo-nazis (Svoboda), non par affinité, -
mais parce que des intérêts supérieurs lui dictent ce choix.
Et Dieudonné est la réincarnation d'Hitler ! Enfin,
les Russes ne devraient même pas prendre en considération
les menaces américaines, venant d'un pays qui a inventé
des armes de destruction massive pour venir dévaster l'Irak.
Que voulez-vous, les actions intempestives et ciblées
des États-Unis
dans
le Monde, cette dernière décennie, que l'on peut qualifier
de "stratégie du chaos contrôlé",
- leur font perdre toute forme de crédibilité dans
l'affaire ukrainienne. L'interventionnisme d'Obama, en contradiction
avec sa campagne, devient obscène. Cependant, ce président
affaiblissait les USA en diminuant une influence internationale,
abandonnant l'Irak, s'apprêtant à lâcher l'Afghanistan ;
mais l'acharnement sur à la Syrie, où les Russes gardent une zone stratégique et
d'influence, explique l'interventionnisme sur l'Ukraine, faisant de la présence de l'Otan en Europe un avant-poste des
intérêts américains. Et c'est probablement l'urgence actuelle
de contrer la
Chine, et ses accords stratégiques et économiques, qui explique ce changement de cap
qui ressemble davantage à un revirement politique.
"Tout de même", "tout de même", Monsieur Valls, cette population de
Crimée s’est prononcée à 96% en faveur du rattachement à la
Russie, - et avec une participation de 83% ; cette péninsule était
devenue une province Russe en 1774
(sous Catherine II). Et c’est
seulement en 1954 que l’Ukrainien Khrouchtchev va
rattacher administrativement la péninsule criméenne à la
République soviétique ukrainienne (RSSU), et ceci pour le 300e
anniversaire de la réunification de la Russie et de l'Ukraine. La
chute de l'Union soviétique fit de la Crimée une province de
l'Ukraine, mais seulement de 1991 à 2014, soit 23 ans, ce qui fort
peu au regard de son histoire ! Ce dernier rattachement à la Russie,
vécu comme un retour au pays, est en tout point semblable à la
réunification allemande ; et en bon socialiste qui aime le peuple, vous
devriez vous en féliciter ! Il se peut que l'intérêt immédiat
de la France soit de servir les États-Unis, il se peut surtout
que ces derniers tentent d'affaiblir la Russie tout en nous en éloignant,
pour leur propre survie ; cependant la vérité comprenez-vous,
si vous en saisissez le sens, est toujours préférable
au mensonge. On ne construit pas l'avenir sur le mensonge, mais
uniquement le chaos.
Je pense que la minorité des
russophones en Ukraine, et l'absence de frontières naturelles,
- devraient faire en sorte qu'elle devienne un pays indépendant et
neutre, c'est à dire une zone tampon placée hors de l'influence de
l'Europe (pardon, je veux dire l'Otan) et de la Russie, le cours de
l'Histoire ayant marqué la culture et l'identité de ce peuple.
Pourtant, je me félicite que la Crimée ait rejoint volontairement
et massivement la Russie, - d'autant qu'il semblerait que le putsch en
Ukraine fut commandité par les USA qui veulent priver la Russie
d'une zone stratégique qui est particulièrement vitale. En quelque
sorte, il s'agit là d'un acte de guerre pour affaiblir la Russie et
ses liens stratégiques avec la Chine, même si cette fâcheuse
initiative (que la France cautionne), va l'en rapprocher
davantage en l'éloignant de l'Europe, ce qui est peut-être un des
buts*
recherchés, en dehors de la considération énergétique des gazoducs
(cherchez où les Américains interviennent, vous y trouverez
toujours les sources d'énergie). Pourtant, il faut bien rappeler que Kiev
fut la première capitale de ce qui fut la Russie des origines. Pour
ce faire, et couper court aux mensonges actuels, citons
Georges Duby, dans son Atlas historique réédité en 2007,
page 95 : "La principauté de Kiev. La tribus des slaves
orientaux qui ont donné naissance au peuple russe
s'individualisaient, au VIIIème et IXème siècle dans une immense
zone dont l'axe nord-sud est marqué par le Volkhov et le Dniepr (…)
Autour des villes de Novgorod et Kiev se sont constitués les
premières principautés russes sous l'autorité de deux princes qui
seraient d'origine varègue : Riourik dont le nom déformé aurait
servi à baptiser le peuple sous lequel il régnait (Rous : russe) et
son fils Oleg. Ce dernier fait de Kiev vers 882 la capitale du
premier État russe unifié". Conclusion : ce n'est ni Staline, ni
Poutine qui ont annexé l'Ukraine à la Russie, car en réalité
l'Ukraine en fut plutôt le berceau.
*
« Dans la confrontation actuelle entre
Russie et Occident sur la crise ukrainienne, l'image de la guerre
froide vient inévitablement à l'esprit et les médias en sont
évidemment friands. Or, contrairement à ce qu'ils laissent
sous-entendre, ce n'est pas la Russie qui cherche le retour d'un
rideau de fer mais bel et bien les États-Unis. Un rideau de fer
séparant anciennes puissances et pays émergents, monde d'avant et
monde d'après, débiteurs et créditeurs (…) Pour les États-Unis,
c'est en effet l'enjeu actuel : entraîner avec eux tout le camp
occidental pour pouvoir continuer à dominer et à commercer avec
suffisamment de pays. On assiste ainsi à une formidable opération
de retournement d'opinions et de leaders en Europe afin d'assurer des
gouvernants dociles et compréhensifs vis-à-vis du patron américain,
soutenue par une blitzkrieg pour les lier définitivement avec le
TTIP et pour les couper de ce qui pourrait être leur planche de
salut, à savoir les BRICS, leurs immenses marchés, leurs dynamiques
d'avenir, leur lien avec les pays en voie de développement »
(source : "Chaos
contrôlé").
"Lettre ouverte à Bernard-Henri Lévy", -
Yves
Derai : « Lorsque l’Ukraine a choisi de ne pas signer d’accord
avec l’Europe pour ne pas froisser Moscou, les premiers
rassemblements sur le Maïdan semblaient plutôt pacifiques. Les gens
demandaient plus de liberté et moins de corruption. Mais
actuellement, de la même manière que les printemps arabes ont été
instrumentalisés par les islamistes, ce mouvement a été infiltré
par les activistes du parti pro-nazi Svoboda, qui brandissent
fièrement leurs drapeaux et leur idéologie ultra nationaliste. Tu
ne peux pas dénoncer avec autant de flamme l’inquiétante poussée
de l’extrême droite en Europe et faire comme si Svoboda n’existait
pas (…) Le rôle des Européens, des Etats-Unis, d’intellectuels
comme toi est de tout faire pour qu’elle se déroule dans les
meilleures conditions possibles. Si le peuple ukrainien décide alors
de chasser Ianoukovitch du pouvoir, il le fera de manière
démocratique. Et si la majorité de la population, russophone et
pour partie russophile, décide finalement de le garder, il faudra
faire avec »
(http://www.lemondejuif.info/ukraine-lettre-ouverte-bernard-henri-levy/).
Vous aurez remarqué, je l'espère, combien le symbole
de Svoboda,
que soutiennent donc BHL et François Hollande, - s'inspire
de la croix gammée nazie ! Ainsi, lorsque l'Empire s'en prend
aux intérêts de la Russie, la politique européenne
- rédhibitoirement atlantiste - élude ce qui regarderait
aussi bien la réalité historique que l'engagement
politique. Qu'importe que George
Duby
définissait Kiev comme le berceau de la Russie, que Jacques
Sapir soutienne
que le référendum en Crimée ne peut être
contesté. Il suffisait qu'un groupe de putschistes néo-nazis
renversent le président, pour que soit mis en place Arseni Iatseniouk,
nouveau Premier ministre pro-européen (choisi
par le conseil du Maïdan). Aussitôt, les dirigeants des pays européens
renient l'ancien président qui pourtant est encore à
ce moment là, du point de vue strictement légal, le
seul dirigeant de l'Ukraine. A contrario, Poutine est décrit
par nos médias comme le dictateur qui veut reconstituer l'Empire
soviétique perdu, celui qui ainsi dénie aux peuples
toute espérance démocratique. Comme pour l'Irak, l'Afghanistan,
la Libye et la Syrie, - sont oubliés ou ignorés les
véritables enjeux géopolitiques : la stratégie
militaire et l'énergie (nous pourrions y rajouter le traffic
mondial de la drogue). L'énergie est la clef du pouvoir économique,
en découle la suprématie politique, - tant la connivence
et la collusion entre le politique et l'économique sont importantes
! Et dit plus simplement, "l'argent seul dirige le Monde".
Il est donc "dégueulasse", moralement, de se référer
perpétuellement au "droit-de-l'hommisme". Nos démocrates,
qui par le deni constant de leurs beaux principes vivent dans une
hyperbole schizophrénique, sont les fossoyeurs de la Vie
(c'est la "Société du spectacle" selon Guy
Debord, Nietzsche aussi en son temps épingla ces "hommes
bons"). Il ne faut plus s'étonner que ceux qui ont la
"prétention de sauver la planète", mais
qui en même temps sont
abondamment financés par les groupes industriels les plus
polluants,
sont ceux qui s'expriment le plus dans les médias de masse
ou supports publicitaires, alors que les autres restent inconnus
du grand public. Le cas de Manuel Valls*
est
troublant, de militant pro-palestinien
jusqu'en 2008 (24 mai 2006 : "nous, militants de la cause palestinienne"),
- il devient sioniste
enragé et Premier ministre. Mais ne doutons pas un seul instant
qu'il éclaircira une zone d'ombre qui pourrait entacher une
carrière, car certains, fort mal intentionnés, pourraient
y penser à mal.
*
http://www.dailymotion.com/video/x1r2adq_le-vrai-visage-de-manuel-valls-par-emmanuel-ratier_news#from=embediframe
1)
Entrevue
par L'ARMURIE
avec Gilad Atzmon
("juif et enfant de juifs sionistes engagés, qui s'est désionisé
après sa rencontre d'un homme noir") :
"Vous avez parlé du politiquement correct. Pensez vous que tout ce
qui est interdit par ce politiquement correct, comme l’étude du
fascisme ou de la deuxième guerre mondiale dans tous ses aspects
pourrait mener à la solution ? Gilad Atzmon : « Je pense
qu’éliminer le politiquement correct et démanteler le pouvoir des
gens qui imposent cette dictature et cette frustration formelle est
la solution. Quel en sera le résultat ? Je ne suis pas un prophète.
Je crois en l’Humanité. Je crois dans la beauté de l’Humanité.
Je crois que dans le monde dans lequel je suis né, avant la
domination juive et le politiquement correct de Gauche – ce qui est
en fait est la même chose (la Gauche est juive par procuration) –
nous avions de la grande musique, de la grande poésie, une grande
pensée, de grands défis. C’était un monde dans lequel nous
pensions que le système politique était le miroir de notre
condition humaine. Mais maintenant nous sommes réduits à l’état
de consommateurs et le système politique n’a pour rôle que de
faciliter la consommation. Le politiquement correct est le véhicule
qui facilite ce désastre. Donc peu importe si le résultat de tout
cela nous amène à regarder de plus près l’histoire de la seconde
guerre mondiale, cela me va à 100%. Et qui sait, peut être
découvrirons nous que les juifs disent la vérité. Ce serait
formidable ! Et alors je dirais : “vous savez quoi, je suis juif“
(rires) ». Avez vous une opinion positive du révisionnisme ? Gilad
Atzmon : « Non seulement j’en ai une opinion positive, mais
surtout je soutiens que les seuls historiens sur cette planète sont
des révisionnistes. L’Histoire, c’est la capacité à regarder
le passé à mesure que nous nous éloignons et à réviser ce que
nous pensons du passé tandis que nous avançons. C’est le vrai
sens de l’Histoire en tant que discipline des sciences sociales ».
Selon vous, l’Europe devrait revenir à Athènes et oublier
Jérusalem. Pourtant les deux nous ramènent à l’esclavage sous
une forme (physique) ou une autre (dette). Ne serait-il pas temps
pour nous de penser moins à la conscience éthique mais plutôt de
rendre aux gens leur bon sens, leur sens commun (comme Orwell
l’appelait, la décence ordinaire, c’est à dire une perception
ordinaire et spontanée de ce qui est juste et de ce qui ne l’est
pas) ? Gilad Atzmon : « N’est ce pas exactement cela, la vergogne
? Qui décide ce qui est bon pour les gens, le Guardian de Sion?
L’Observateur de Judée ou devrions-nous simplement l’appeler Big
Brother ? Je crois qu’Athènes, par principe, permet aux gens de
penser indépendamment et de façon éthique. Ça va bien au delà de
la Torah et des commandements »".
Gilad Atzmon
:
« Bien que les juifs ne soient pas une
race, la politique identitaire juive est raciste jusqu’à l’os
(…) L’histoire juive est une chaîne spectaculaire d’horribles
holocaustes. Et s’il y a bien quelque chose que les juifs échouent
a faire, c’est de se regarder dans le miroir et de reconnaître
leurs fautes. Au lieu de prendre leurs responsabilités pour leur
passé et pour leur avenir, la culture et la politique juives peuvent
être comprises comme une tentative réussie de blâmer les autres.
D’une manière ou d’une autre c’est toujours au "Goy
antisémite"que revient la faute (…) Je pense qu’il serait
aussi juste de suggérer que ceux qui sont aujourd’hui étiquetés
comme antisémites sont tout simplement des individus brutalement
honnêtes, assez souvent d’origine juive ».
2)
Franck
Biancheri :
« Dans
le monde, elle (vision américaniste)
utilise la "peur de la peur"
comme principal mode de gouvernance : terrorisme, grippe A,
réchauffement climatique, etc. Et en France, l'objectif affirmé est
de faire cesser cette prétention française à refuser l'autorité
"naturelle" de l'empire
(...)
Le choc de l'invasion de l'Irak
qui a vu le trio Chirac-Schroeder-Poutine empêché les États-Unis
de forcer l'ONU et le monde entier à valider et soutenir leur
agression a été un révélateur pour ce camp. Il fallait à tout
prix empêcher à l'avenir de telles situations (…) Avec quelques
centaines de personnes bien placées, au grand maximum, vous
contrôlez le destin de 65 millions de Français (…) Ils se sont
offerts Paris et la France. Mais s'ils ont pu le faire aussi
facilement, c'est que le ver était dans le fruit, que Paris et la
France étaient à prendre (…) Ceux qui étaient attirés par le
pouvoir dans la génération en question sont plutôt allés vers
l'entreprise que vers la politique qui a donc été laissée aux
amateurs d'apparence de pouvoir. Ce qui explique d'ailleurs bien
pourquoi les milieux économiques contrôlent actuellement si bien
les politiques. Cette élite parisienne a donc dû rapidement
entreprendre de masquer son absence totale de légitimité. Prétendre
diriger sans avoir un pouvoir réel, c'est en effet mentir (…) En
politique, on peut prétendre à tout, mais il arrive toujours un
moment où la réalité présente l'addition. Et pour les peuples, il
n'existe que deux cas de figure, soit l'addition est présentée aux
élites concernées, soit elle est présentée aux peuples. Le second
cas survient quand les peuples n'ont pas su, pas pu se débarrasser à
temps de leurs élites illégitimes ».
3)
Un
gaulliste qui semble effectivement "libre", une "espèce
en voie d'extinction", Laurent Pinsolle
:
« Il faut vraiment lire la tribune hallucinante de The Economist sur
la Crimée et le nouvel ordre mondial. Si certains tombent dans une
russolâtrie excessive, ici, la bible des néolibérales tombe dans
une russophobie radicale et un occidentalisme quasiment xénophobe et
sans nuance. Le traitement de l’information concernant l’Ukraine
et la Crimée est hallucinant. Le rattachement de la Crimée à la
Russie est qualifié d’annexion, terme qui semble bien impropre,
étant donné que les habitants de l’ancienne province ukrainienne
se sont exprimés de manière très claire en faveur de ce
rattachement dans un référendum. Bien sûr, les opposants
soulignent que les conditions du référendum n’étaient pas
optimales, avec un délai trop court, la présence de milices et
pointent des taux de participation extrêmement élevés à
Sébastopol, qui démontreraient des fraudes massives. Mais ils
oublient de rappeler que pas une organisation sérieuse n’a remis
en cause les conditions globales du scrutin, le fait que 96% des
votants (avec 83% de participation, qui plus est) se sont prononcés
en faveur du rattachement et que tous les témoignages semblent bien
indiquer qu’une large majorité de la population souhaitait ce
changement. Du coup, comment ne pas trouver malhonnêtes ceux qui
qualifient le rattachement de la Crimée d’annexion, certains osant
même comparer Poutine à Hitler, ou ceux qui disent que la
population a voté avec un pistolet sur la tempe (…) Et Jacques
Sapir a bien remis à leur place ceux qui contestent la légalité du
référendum, sur son blog, puis sur France 2. J’ai l’impression
que dans cette affaire, trop de commentateurs prennent un parti
inconsidéré en faveur des ukrainiens russophobes du seul fait
qu’ils penchent vers l’Europe, oubliant même que le nouveau
gouvernement comporte des personnalités douteuses, ce que rappelle
Olivier Berruyer (…) Le traitement de l’information sur l’Ukraine
est calamiteux. On constate trop souvent un soutien amnésique et
sans nuance à toute personne favorable à un rapprochement avec l’UE
et un éloignement de la Russie et une critique systématique des
autres ».
4)
Jacques
Sapir
: « Du point de vue du Droit international, deux principes
s’opposent, l’intangibilité des frontières et le droit des
peuples à disposer d’eux-mêmes. Si les pays qui aujourd’hui
s'opposent au référendum avaient fait pression pour que le
gouvernement de Kiev remette son pouvoir à un gouvernement de
concorde nationale, réunissant toutes les parties en présence, ils
auraient eu quelques droits à faire valoir le principe de
l’intangibilité. Mais, ayant choisi de reconnaître
unilatéralement un gouvernement ne représentant qu’une partie de
la population, ils ne peuvent plus user de cet argument sans
contrevenir directement au second argument, celui sur le droit des
peuples. L’argument d’une illégalité du point de vue du droit
international tombe alors de lui-même en raison de la carence des
pays soulevant cet argument à faire valoir la nécessité d’un
gouvernement de concorde national en Ukraine qui seul, avec une
assemblée constituante, aurait été en mesure d’offrir une issue
légale à cette crise ».
Voilà qui devrait, si le langage était celui de la
vérité
et non la soumission à certains intérêts
géopolitiques,
- faire cesser une fois pour toute de parler d'annexion de la Crimée,
- cette Crimée qui d'ailleurs fut offerte dans le cadre de
l'Union soviétique, c'est à dire certainement pas
l'Otan. Wikipédia : «
Le 19 février 1954, Nikita Khrouchtchev, Premier
secrétaire du Comité central du Parti communiste de l'Union
soviétique et dont l'Ukraine était la patrie d'adoption, «
offrit » l'oblast de Crimée à la République socialiste soviétique
d'Ukraine (RSSU) à l'occasion du 300e anniversaire de la
réunification de la Russie et de l'Ukraine ».
Les USA et l'Europe sont les agresseurs dans cette affaire (certains
parlent de putsch fomenté depuis l'Occident), afin de fragiliser
la Russie d'un point de vue stratégique. Les journalistes
sont soit des décérébrés ignorants,
soit à la solde d'une propagande officielle (dictée
depuis l'étranger, selon Franck
Biancheri).
Et Bruno Tertrais : « La Russie est européenne, mais les actions de
M. Poutine sont incompatibles avec le projet politique européen tel
qu'il a été édifié à la suite de la Seconde Guerre mondiale.
Elle doit être, temporairement, isolée de notre famille commune ».
Mais, n'est-ce pas plutôt une présence américaine (aux portes de la
Russie), qui a brisé ce projet politique européen, en en faisant
ce qu'il est ? Très peu discernent la menace chinoise qui
semble motiver les USA dans leur volonté de fragiliser la
Russie. Ainsi, Fan
Changlong :
« Le développement de la Chine ne peut plus être contenu par
qui que ce soit » et
Wang Fan : « L'Amérique a toujours eu le dessus
dans la relation sino-américaine. Désormais, la Chine veut être à
égalité avec Washington et dicter le ton, notamment dans leur
relation militaire »
(Le Figaro du 25 avril). Aussi, la bonne question, pour moi citoyen français,
me paraît si simple : désire-t-on l'unité nationale
au sein d'une Europe libre (non mise sous tutelle : ce qui fait
de nous des pions), pour un Monde multipolaire, - ou préférons-nous
un Empire américano-sioniste qui lamine les Nations (de l'Irak
à la Russie), pour aller se confronter à la puissance
de la Chine ?
Nous savons comment et pourquoi Rome a vu son
hégémonie s'affaiblir progressivement. Des historiens affirment que l'Empire romain se reposait
sur le butin des territoires conquis, quand les coûts de la défense
militaire et du faste impérial augmentaient. Les besoins
s'amplifiaient, la source des richesses
s'érodait ! Ceci ressemble à la
situation actuelle : que se passera-t-il lorsqu'il n'y aura plus de
pays tiers à piller (gazoduc* au large de la Crimée),
quelle source - quand la Dette est colossale - permettra de financer la confrontation avec la
Chine qui a de semblables aspirations ? Que sera alors la destinée funeste
de
l'Europe déjà en perdition morale et physique ?
*
South Stream (EDF est actionnaire à 15%) du consortium russe : Gazprom et Saipem, quatre gazoducs
sous-marins sous la mer Noire. Poutine :
« Avec Nord Stream, South Stream va créer les conditions pour des
livraisons fiables et inconditionnelles de gaz russe aux
consommateurs européens, dans ce cas, dans le sud de l’Europe ».
Souvenons-nous qu'Obama proposait de livrer du gaz de schiste aux
européens. Et Jean-Jacques Mevel : « La Maison-Blanche parie sur l'Otan et
sur le gaz de schiste afin d'isoler Vladimir Poutine. À l'Ouest, le
coup de force de Crimée continue de changer la donne. Écartant tout
désengagement sur le Vieux Continent, Barack Obama a assuré
mercredi que « l'Europe et l'Otan forment la pierre angulaire de la
sécurité des États-Unis ». Dans la foulée, le président a
laissé prévoir davantage de livraisons de gaz américain, afin de
casser l'encombrante domination du fournisseur russe dans l'UE ».
5)
Arseni Iatseniouk, qui accuse la Russie « Les tentatives
d’agression de l’armée russe sur le territoire de l’Ukraine
mèneront à un conflit sur le territoire de l’Europe. Le monde n’a
pas oublié la seconde guerre mondiale, et la Russie veut lancer une
troisième guerre mondiale ». Conflit
possible,
remercions les connards (suivez mon regard !) qui ont laissé
entendre à l'Ukraine qu'elle rejoindrait l'Europe. Bill Van Auken* :
« Ces manœuvres militaires de Washington se déroulent dans le
contexte d'une crise aigüe au sein de l'Ukraine et qui, du fait des
machinations de Washington et ses alliés fantoches, menacent de
déclencher une guerre civile de grande envergure (…) le régime
fantoche des États-Unis à Kiev a donné l'ordre à son armée
d'organiser une répression « anti-terroriste » contre la
population russophone du sud-est industriel du pays. A cette fin, il
a envoyé non seulement des soldats, des tanks et des avions de
guerre mais aussi des gros bras armés du groupe néo-fasciste
Secteur droit (oui, la Gauche française soutient des fascistes,
d'ailleurs, il y a "socialiste" dans le mot "national-socialiste"). Le
Gouvernement Poutine à Moscou qui cherche désespérément à
trouver un arrangement avec Washington semble tout juste prendre
conscience de la sinistre gravité de la situation. Le ministre russe
des Affaires étrangères Sergei Lavrov a averti mercredi dans une
interview en anglais sur la chaîne publique RT télévision que son
gouvernement traiterait une attaque contre des citoyens russes en
Ukraine comme une attaque contre la Russie (…) Il y a aussi des
raisons internes qui poussent Washington à la guerre. Les
contradictions sociales à l'intérieur des États-Unis ont atteint
un degré d'intensité dangereux. Des masses de travailleurs
continuent de faire les frais de la crise économique capitaliste,
alors même que Wall Street récupère ses pertes de l'effondrement
de 2008 et s'enrichit plus que jamais. De plus en plus, on montre du
doigt les ultra-riches comme étant les responsables des inégalités
sociales et de la pauvreté sans précédent qui règnent aux
États-Unis ».
*
https://www.wsws.org/fr/articles/2014/avr2014/pers-a25.shtml
6)
Revue de Presse
de l'Action française*
n° 2883,
toujours formidable par la capacité de réflexion,
son intelligence. Rejetons tout de suite l'accusation d'extrême
droite. M. Valls
parle de forces sombres tourmentant la société : "anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement,
anti-journalistes, mais aussi et surtout des antisémites, des
racistes, des homophobes, tout simplement des anti-républicains,
c'est la France qui est visée dans son idéal, toute la gauche doit
s'engager pour répondre aux provocations anti-républicaines".
L'extrême droite ne peut être que Wall Street, sa "fabrique
de l'homme endetté" (Maurizio Lazzarato)
que sert la Gauche affairiste, ou la Gauche elle-même (différentes
utopies, nazisme, stalinisme, maoïsme), et certainement pas
le FN ni l'Action française. Abus de langage et détournement
du sens de l'Histoire : les socialistes actuels sont de Gauche,
- mais certainement pas des socialistes (mouvement ouvrier), ils
véhiculent les utopies existentialistes d'une certaine franc-maçonnerie,
et cela peut s'assimiler à une secte ! La laïcité
était d'ailleurs vendue par Vincent
Peillon
comme une religion, une religion sans Dieu, où l'Homme est
son propre Dieu (définition luciférienne, mythe du
progrès qui est le satanisme pur). C'est ce genre de pensée
utopiste, voulant parfaire l'Homme, - qui dégénéra
en nazisme qui, pour cette raison, est une des manifestations de
la Gauche (celle qui fit la Révolution française).
Le FN se réfère au "pays réel", non
à des bouleversements sociologiques comme le "mariage
pour tous". Les voici donc ces véritables "forces
sombres", elles se cachent dans les "valeurs de la république",
quoi qu'en pense, puisse en penser M. Valls. Il convient de rétablir
la vérité. La Droite incriminée en fin de compte,
c'est-à-dire son extrême des flux déterritorialisés,
fut la finance et Ford qui financèrent Hitler, - c'est encore
celle qui aujourd'hui incite les USA à se surarmer pour aller
envahir les pays souverains. Et nous assistons encore une fois au
mariage de cette extrême droite (des affaires et
non des valeurs traditionelles)
et de la Gauche (des valeurs démocratiques et
du droit-de-l'hommisme
qui font le "meilleur prétexte"). Laurent
Louis
(député belge taxé de négationnisme,
d'extrême droite, d'antisémitisme, pardonnez du peu
!) résume fort bien la situation : lorsque nous allons contre
leur gré
envahir des pays étrangers, il s'agit de démocratie,
mais lorsque le peuple de Crimée vote
pour son rattachement à la Russie, et
à 96%,
il s'agit de dictature
! C'est affolant. Les démocrates qui se servent à
longueur de temps de ces valeurs démocratiques pour faire
la guerre et piller, accusant les autres des pires intentions, -
ont
une bien piètre opinion d'eux-mêmes ! Par contre, à
l'opposé de cette considération à l'encontre
de la Gauche sociétale, - je ne me moquerais jamais des "mouvements
ouvriers". Cette classe de travailleurs esclaves, créée
après et par la Révolution française, au service
de la bourgeoisie (elle-même des banques), - fut (est encore)
traitée de manière indigente, comme le rappellent
les conditions de travail des ouvriers agricoles (les coolies) sur
les plantations d'hévéa exploitées par Michelin
(une famille pourtant catholique et pratiquante), au Vietnam et
jusqu'en 1975. Quant à la question du "racisme"
qui ferait rapprocher, pour certains : les "forces sombres"
(notamment l'antisémitisme supposé de Dieudonné),
FN et nazisme, - il convient de différencier l'eugénisme
allemand pour la pureté de la race (eugénisme repris
par David Rockefeller : vaccins pour la réduction de la population
mondiale) de la tendance xénophobe du FN.
*
Citons François
Marcilhac
: « En réalité, Valls et Sarkozy ont
en commun d'être passés maître dans l'art de l'esbroufe. Avec,
chez Valls, une brutalité assumée et un mépris cynique des
libertés publiques qui font, paradoxalement, de ce député
social-libéral un commissaire politique accompli »
; Axel
Tisserand :
« On comprend que Marcel Déat
ait pu, avec tant d'autres, passer aussi facilement de l'utopie
socialiste à l'utopie nationale-socialiste. Ne voyait-il pas dans
Hitler, rappelle-t-il dans ses mémoires, un nouveau Robespierre
»
; et Philippe
Mesnard
: « Ce qui s'est joué donc en France à
la fin du XVIIIe siécle est majeur. C'est là qu'ont été mis en
place tous les arguments, toutes les valeurs et tous les usages de la
libération permanente de l'homme de lui-même
(Peillon
qui veut arracher l'enfant à ses déterminismes). C'est là que
plongent toutes les racines de tous les totalitarismes. C'est la
Révolution et ses acteurs qui ont théorisé et mis en pratique la
disparition de la religion et des corps intermédiaires, la
confiscation du pouvoir, l'affirmation d'une autorité légale
omnipotente au point de refaçonner la réalité, la nécessité de
trouver toujours une cause "objective" aux échecs, la
main invisible des comploteurs réactionnaires
(Alain
Soral), et son corollaire, la
liberté de les éliminer (deux
quenelliers condamnés à 5 mois de prison ferme)
(…) Ce nouveau
"vivre ensemble" où la Loi n'est plus le bien commun mais l'expression de la volonté
générale (les
valeurs de la république)
et la volonté générale elle-même l'expression des
idéologues qui imposent leur vision (la
religion laïque) (…) Comme les membres du Parti
dans « 1984 », les révolutionnaires redéfinissent
patrie, tyrannie, liberté, peuple – ce dernier "ne désigne
pas la population française dans sa totalité, mais une entité
abstraite qui réunit ceux qui adhèrent aux vérités idéologique" (GODF)
».
Selon Franck
Biancheri : "Ceux qui étaient attirés par le pouvoir sont plutôt allés
vers l'entreprise que vers la politique qui a donc été laissée aux
amateurs d'apparence de pouvoir. Ce qui explique d'ailleurs bien
pourquoi les milieux économiques contrôlent* actuellement si bien
les politiques". Raison pour laquelle le peuple se sent
berné par la Gauche, et à juste titre, - puisque cette dernière
est dominée par l'oligarchie mondialisée de l'argent (exemple :
puissance de l'industrie criminelle du tabac). Malgré son soucis de
solidarité (par principe égalitariste et non charité ou
compassion), la Gauche a une part décisive au sein de la
"marchandisation de l'Homme", - car elle instruit
idéologiquement le nivellement par le bas qui standardise les
besoins (et la pensée !). Quoi qu'elle fasse, mais aussi grâce
à son impuissance, il y a donc toujours plus de riches et
toujours plus de pauvres, c'est ce qui fait dire à certains
qu'elle est instrumentalisée pour la Gouvernance mondiale,
- comme en témoigne l'alignement sur l'Empire (les USA) dans
l'affaire de la Crimée. BHl & Attali, acteurs de la propagande
atlantiste ou mondialistes, prendront-t-ils à leur compte
la responsabilité morale d'un embrasement en Europe ? Finalement,
ce que M. Valls définit en tant que "forces sombres
qui se sont misent à prospérer" (aussi l'obscurantisme
de la religion, pour V. Peillon), ou qu'il prend pour tel*, est l'âme
qui éclaire la conscience.
*
Exemples
: Selon William Engdahl, Brice Lalonde travailla
dans le cabinet
Coudert Brothers représentant Rockefeller, en 1969 il rejoignit les
Amis de la terre et obtint un don de la part de Robert Orville
Anderson qui était le président de la compagnie pétrolière Arco
et fonda à Londres l'International Institute for Environmental
Development, pour lutter contre le nucléaire, qui est le concurrent direct
du
pétrole.
Robert Paris et Tiekoura Levi Hamed : « La fondation Hulot ou FNH
n’a pas forcément bonne presse. En cause, ses liens étroits avec
de grandes entreprises loin d’être "écolo-compatibles".
Le groupe chimiste Rhône-Poulenc en est un membre fondateur et des
représentants d’EDF, de L’Oréal ou de TF1 siègent au conseil
d'administration. Tous participent au financement de la FNH :
en 2009, la structure de Nicolas Hulot a ainsi récolté plus de 3,4
millions d’euros de dons de la part de ses généreux mécènes,
soit environ 67% de ses ressources. En échange, les représentants
des entreprises peuvent participer à la gouvernance de la
fondation : ils votent le budget et arrêtent le programme
d’action ».
Et il convient de parler de la connivence des politiques sur le
gaz
de schiste,
- son innocuité et sa maîtrise supposées. Film
à regarder : GASLAND
(sorti
en 2010). Une chose, par contre, est claire, nous ne sommes pas
prêts d'entendre les politiques, ni même les écologistes,
venir nous parler des recherches sur l'énergie
libre
! Libre = gratuit (& non polluant) ! Notons aussi, que quand
la Gauche évoque la possibilité de faire interdire
les OGM
(pour faire revenir les écologistes), les élus de
Droite quittent immédiatement l'hémicycle.
*
Comment
en pourrait-il en être autrement, sachant les valeurs anti-traditionnelles
de notre ministre ? Emmanuel Ratier : « Le nouveau Premier ministre
est aussi l'incarnation même du nouveau Parti socialiste tel que
défini par son think tank Terra Nova : un pur apparatchik rompu aux
jeux d’appareil, à la fois "boboïsé", social-démocrate
modéré en apparence mais surtout haineux vis-à-vis de ses
adversaires politiques, prêt à toutes les compromissions avec les
milieux sarközystes recentrés, libéral rallié au mondialisme, à
l’européisme, au métissage et au multiculturalisme (…) Il est
bien évidemment membre du club d’influence Le Siècle, mais aussi
du groupe mondialiste de Bilderberg. Semblable aux néo-cons
américains, en général venus de l'extrême gauche, il est
également un soutien fanatique d’Israël, pays avec lequel il
s’est déclaré "éternellement lié"
».
Et selon Franck
Biancheri,
le ver serait dans le fruit ! Ces gens-là pratiquent une
politique
de la haine
dont mettait en garde François
Mitterrand
(sur la repentance de la France pour le génocide des juifs
: « C'est
l'entretien de la haine et
ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France »),
ils gouvernent par l'invective, la répression policière
et l'antiracisme, quand l'économique échappent à
leur contrôle. Inspiré du blog de Vincent Jauvert : Le directeur du département
Europe à la Maison-Blanche : « Les Français
ont tendance à être... français, c'est-à-dire irritants.
Cependant, même quand leur rhétorique est détestable, on peut
faire du business avec eux (…) Leur air de supériorité vient de
leur sentiment d'insécurité vis-à-vis des États-Unis. C'est
particulièrement vrai pour Mitterrand, qui vient d'un milieu
provincial et qui n'a pas le côté cosmopolite d'un Giscard (…) A
la différence des Britanniques, des Allemands et des Italiens, les
Français ne cherchent pas à entretenir une « relation spéciale »
avec les États-Unis. Ils coopèrent avec nous quand nos intérêts
coïncident et se démarquent de nous, voire s'opposent à nous,
quand ce n'est pas le cas (…) Ce qu'ils font est dans l'ensemble probablement
mieux que ce que la plupart d'entre nous attendaient d'un président
socialiste français ». A la tribune des Nations unies,
Lang,
Cheysson, Mauroy et Mitterrand dénoncent les visées hégémoniques
des USA. Ronald Reagan envoie William Clark pour
faire mettre un terme à la "campagne
anti-américaine". Le numéro deux du Département d'État,
Lawrence Eagleburger : « Nous devons être prêts à mettre en garde
les Français sur les conséquences de leur attitude. Nous avons les
moyens de leur faire mal et ils le savent : nous pouvons couper le
programme spécial et gêner leur commerce d'armement ».
Réponse de François
Mitterrand
: « Ronald Reagan se fâche Et alors ? Ronald Reagan éternue. Et
après ? Je ne vais pas aussitôt mettre le doigt sur la couture du
pantalon. La réaction des Américains c’est leur affaire, la
décision c’est la mienne
… et je ne prendrai donc pas davantage de
précaution dans l’avenir »,
c'était du temps où nos dirigeants "avaient des
couilles" et n'utilisaient pas des méthodes fascistes
(dicter à la Justice ce qu'elle doit faire) pour faire taire
un humoriste.
Certes, cela n'empêcha pas Mitterrand de
commanditer l'opération contre le Rainbow Warrior, ni certains
de peut-être faire éliminer Coluche, et sans oublier
l'assassinat de Kadhafi qui aurait été ourdi par Paris,
après qu'il eût financé la campagne électorale
de Sarkozy en 2007. On parle de 50 millions d'euros. C'est noble la
politique, pardon : républicain ! Sans parler des traffics
de drogue et des blanchiments d'argent. Les USA ont procédé
à l'écoute massive des communications téléphoniques
et courriels des Européens, dont 35 de ses chefs, et bien
plus troublant encore, les données interceptées sur
le sol américain étaient transmises directement à
Israël. The Guardian : « The National Security
Agency routinely shares raw intelligence data with Israel without
first sifting it to remove information about US citizens, a
top-secret document provided to the Guardian by whistleblower Edward
Snowden reveals. Details of the intelligence-sharing agreement are
laid out in a memorandum of understanding between the NSA and its
Israeli counterpart that shows the US government handed over
intercepted communications likely to contain phone calls and emails
of American citizens. The agreement places no legally binding limits
on the use of the data by the Israelis ».
15
avril 2014 :
- Sur
l'Ukraine,
une analyse de Pierre
Hillard (sur
Boulevard Voltaire) : (http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/lincendie-ukrainien)
:
«
Dans les rivalités entre
Moscou et Washington, l'Ukraine est âprement disputée. Les
hostilités ont été officiellement lancées par les États-Unis, en
2002, quand le secrétaire d’État Colin Powell a rédigé un
document appelant aux préparatifs d’intégration de l’Ukraine
dans l’OTAN à partir de 2004, de la Serbie en 2005, de l’Albanie
et de la Croatie en 2007, complété par l’entrée de la Turquie
dans l’Union européenne en 2007. Le tout devrait être intégré
dans les institutions euro-atlantiques pour 2010, comme l’a
rapporté le Financial Times Deutschland, le 24 octobre 2002 (…) Le
coup d’État renversant le Premier ministre ukrainien Ianoukovitch,
en février 2014, fut une « réussite ». Il a permis de
créer une hostilité complète entre l’UE et la Russie, cassant
l’idée d’une vaste zone de libre-échange unifiée
russo-européenne pour le plus grand profit de Londres et de
Washington qui, désormais, savent que cette tentative d’unification
continentale est passée à la trappe pour longtemps ».
Ce qui me choque avec cette affaire de l'Ukraine, c'est la carte
du Monde. Nous sommes aux antipodes de la grande Europe visitée
par Charles
De Gaulle,
qui incluait la Russie*.
Les agresseurs sont donc ceux qui ont envahi l'Europe, c'est-à-dire
les forces de l'Otan, - et qui placent des missiles juste devant
la frontière russe. Pourtant, les USA n'avaient pas aimé
l'Opération Anadyr
(mai 1962), déclenchée par Nikita Khrouchtchev (50.000 soldats, 36
missiles nucléaires SS-4, deux SS-5, quatre sous-marins),
- pour empêcher les États-Unis d'envahir Cuba, pourquoi
Poutine doit-il supporter l'Otan aux portes de la Russie et écouter
les jérémiades d'Obama ? Ne devrait-il pas couper
le gaz et clore toute discussion ? Selon Jean Ferniot, dans l'Express du 23 mai 1963 : "Le
successeur. Pourquoi de Gaulle a choisi le « comte de Paris »",
selon Philippe de Saint-Robert, le général avait déclaré au
prince : "s'il se passe quelque drame national, ce sera vous qui
me succéderez",
selon Alain Peyrefitte, la classe politique était
alors tentée d'y adhérer. La France était passée à un
doigt du salut : le retour du Roi. Nous n'aurions
pas le
"mariage pour tous"* (ni l'école qui entreprend désormais
d'arracher les enfants aux stéréotypes,
c'est à
dire laminer la notion de l'Être* pour fabriquer de bons petits
républicains, la tête formatée, - des zombies
fins prêts pour le droit-de-l'hommisme
et
le consommérisme
qui
y est rattaché), la France ne serait pas un petit caniche,
la Russie non communiste serait notre alliée de cœur, et
la République de Manuel Valls* obsédé par les
nazis (comme : Dieudonné), et ses valeurs, n'auraient pas
droit de cité. Mais, il
y eut mai 68 pour punir le général et la France, un
coup de force qui ressemble à celui en Ukraine (putsch*),
à celui en Syrie (lire : "Et
si les USA avaient encore menti ?",
à propos des armes chimiques, dans NEXUS n° 91), à
cette affaire des soi-disant armes de destructions massives détenues
par Saddam Hussein. Bientôt la Terre toute entière
ne suffira plus.
*
Charles
De Gaulle
: "La Russie fait partie de l’Europe
depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural", le 16 mars 1950.
Les USA nous volent notre destin. Ces Américains sont programmés
culturellement pour la "conquête de l'Ouest" ; maintenant
que les Indiens sont totalement dépossédés
de leurs terres, la pulsion ne peut que se porter plus loin encore.
*
François Hollande se comporte en bon VRP du "mariage
pour tous", - il montre l'exemple des nouveaux rapports humains
: « L'idée de ce déplacement, elle est
venue d'une visite que j'avais faite avec le ministre du Redressement
productif au salon de l'Auto. Le président Sénard (PDG de Michelin)
m'avait pris ...
Enfin, tout à fait correctement, avec beaucoup
d'égards ... Et il m'avait dit : ce serait un jour heureux si vous
vouliez venir ici »,
le 18 avril prochain. Serait-ce de l'humour, la propagande du GODF,
ou une proposition explicite ? Plus sérieusement, François
Hollande ne peut-il s'empêcher de placer un bon mot (est-il
donc à ce point désabusé de la politique et
de son rôle de pantin de la finance mondiale - qui dirige
la France par l'entremise du poids de la dette ?), ou bien s'agit-il
d'une provocation délibérée à l'encontre
d'une vieille famille catholique, - ces valeurs de Droite considérées
comme obscurantistes par Vincent Peillon prétendant vouloir
reconditionner les enfants (comme Pol Pot) ? Wikipédia :
« Les liens familiaux
traditionnels sont détruits : on retire aux maris l'autorité sur
leurs femmes et aux parents celle sur leurs enfants, ces derniers
faisant l'objet d'une éducation en commun ».
Alors, pour en revenir à notre malheureux Président
à qui Dieudonné fait encore de l'ombre, et ce malgré
les efforts considérables de Manuel Valls luttant contre
les forces sombres de l'antisémitisme, - il n'est pas très
élégant de suggérer que le président
Sénard lui avait "enfoncé sa bite dans le cul"
(pour être explicite). "Tout de même, tout de même",
dirait Manuel Valls, l'oeil noir. Le Président aurait pu
simplement dire : "président
Sénard, poil au braquemard !",
voilà qui n'est pas vulgaire, en un mot : consensuel. Tout
le monde l'aurait félicité pour son humour, Dieudonné
n'avait plus qu'à aller se rhabiller. Seulement voilà,
"le changement c'est maintenant", et Dieudonné
disait : "profondément dans ton cul" ! Cela dit,
je trouve délirantes les contre-propositions de l'UMP, qui
sont une identitique "marchandisation du Monde", - ce
que Hannah
Arendt
définissait comme : production, consommation, vie purement
biologique. Ainsi, je considère comme "sensée"
la proposition d'Yves Cochet de taxer les couples qui ont un troisième
enfant. L'UMP rétorque : "les
enfants sont une richesse et pas un poids pour la société".
Une "richesse" ? Une marchandise donc. Ce changement,
ce sera Manuel Valls et son plan d'austérité, de quoi
satisfaire les électeurs de Gauche. Et Raymond Couraud : «
Le gouvernement de combat a tiré hier
sa première salve et elle a fait mal ! »,
Yann Marec :
« Manuel Valls va bientôt connaître sa première inversion de
courbe : la sienne ».
Le ministre est adoubé par Bilderberg.
Etienne Davignon : « Nous
invitons deux catégories de personnel politique : ceux qui sont au
pouvoir, dont nous aimerions bien connaître leur avis sur les sujets
que nous traitons, et ceux qui nous paraissent appartenir à des
générations montantes. C’est par exemple le cas de Manuel Valls
qui nous a paru intéressant en tant que socialiste français ouvert.
On n’est pas là pour faire sa promotion, mais il n’est pas exclu
que ça lui soit utile et que ça lui ouvre aussi les yeux sur
certains points. Ensuite, certains de nos invités ont un destin,
mais ce n’est pas de notre fait. Je crois plus à notre vision
».
*
Car, pour Aristote,
"la plus grande des
injustices est de traiter égale-ment des choses qui sont inégales".
*
Nous connaissons l'opposition de principe entre la Démocratie
et la République
: d'un coté la liberté "négative"
selon Montesquieu
(l'opinion que chacun a de sa sûreté), de l'autre l'obéissance
aux lois de la volonté générale chez Rousseau.
Ce que beaucoup ignorent, - c'est l'influence historique de la religion
catholique dans le processus des Lumières, primauté
donnée à la Raison (sans transcendance) ; cela débuta
avec la Scolastique, le Thomisme et la doctrine
de l'analogie de l'Être
(considérant alors que ce qui différencie Dieu et
le Monde n'est pas un degré d'Être, mais la quantité
ou densité d'Être, c'est-à-dire la perfection
dans la plénitude et réciproquement). S'ensuivit alors
le panthéisme de Spinoza
et l'immanence.
La République autoritaire de Manuel Valls,
ses "valeurs", c'est bien autre chose. Eric
Fiorile
:
« Comment faites-vous pour avoir des esclaves aussi dociles ? En
fait, c'est assez simple : au début, ils se révoltaient souvent, ce
n'était pas bon pour nos affaires, alors nous, les Maitres, nous
nous sommes regroupés, avons créé des organismes communs pour les
exploiter, et nous nous partageons les bénéfices. Près de 7
milliards d'humains, et aucune révolte ? Aucune, car nous leur
faisons croire qu'ils sont libres. En fait, ils ne sont libres de
rien, et surtout pas de décider quoi que ce soit qui les concerne,
mais nous leur permettons de choisir qui d'entre nous les dirigera.
Nous nous organisons entre nous et leur offrons chaque 4 ou 5 ans à
choisir entre ceux que nous leur présentons. Ils votent et ainsi
croient qu'ils décident. Au bout de 2 ou 3 ans, ils se rendent
compte que rien n'a changé, mais ils ne se rebellent pas : ils
attendent la prochaine élection qui apportera de nouveau "le
changement" qu'ils souhaitent. Cela fonctionne parfaitement
depuis 200 ans. On appelle cela "la république" et ils
croient que c'est "la démocratie" ».
Faisons alors remarquer, tellement la propagande est retors,
que la diabolisation du FN (que je n'apprécie pas : populisme
& peine de mort) est une imposture, car le nazisme fut une des
funestes aventures socialistes dans sa volonté de
refonder un "homme nouveau", de porter une utopie de la
perfection (raciale). Manuel Valls porte manifestement les stigmates
du fanatisme, il se comporte comme le ferait le censeur politique,
foulant aux pieds la liberté d'expression. Exemple de "vision
socialiste" qui entend gommer les stéréotypes,
afin de libérer enfin l'Homme (peut-on dire : la
femme ?) : http://blogs.mediapart.fr/blog/martine-chantecaille/110214/ces-politiques-censeurs-en-pleine-confusion-des-genres.
On assiste alors désemparés au spectacle des Femens
les seins nus avec une croix gammée dessinée dessus.
Personnellement, je préférerais ... sur les fesses.
Selon l'AFP : « Après l'exposé d'un
élève sur la seconde guerre mondiale pendant lequel l'enfant a
montré une croix gammée symbole de l'hitlérisme, cette enseignante
a demandé à ses camarades de reprendre cette croix dans le cadre du
cours de géométrie, a expliqué l'inspecteur d'académie (…) Des
parents, informés par leur enfant, se sont beaucoup émus de
l'utilisation de cette croix (…) La directrice a rencontré les
parents et expliqué aux enfants qu'on ne pouvait utiliser cette
croix ». C'est pourtant
une excellente
idée d'utiliser la croix gammée, - car ce symbole métaphysique,
religieux et universel a été volé par les nazis. Le Saviez-Vous :
« C'est un symbole très ancien, dont on trouve les traces dès le
néolithique, il y a plusieurs milliers d'années, avant même
l'invention de l'écriture. On en retrouve des représentations sur
des poteries de Mésopotamie, à partir de laquelle le symbole s'est
vraisemblablement exporté vers la Grèce, puis vers l'Inde et la
Chine. C'est chez les peuples hindous que l'on en trouve les
premières traces écrites (bien que le symbole fut largement utilisé
comme élément décoratif auparavant), dans les épopées de
Rãmãyana et Mahãbhãrata, composées à partir du 3ème siècle
avant J-C. De l'Océanie à l'Europe, le symbole en croix gammée est
présent dans de nombreuses cultures depuis des siècles. Tant chez
les Grecs que chez les Hindous, la croix gammée, dont le véritable
nom est Svastika (en sanskrit), désigne un signe de bon augure ou
l'expression de bonne chance. C'est donc un symbole à valeur
positive, dans la majorité des cultures. Les idéogrammes chinois en
forme de croix gammée (barres en S) ou de croix gammée inversée
(barres en S inversé) désignent respectivement l'éternité (dix
milles, c'est-à-dire beaucoup) et le "Coeur de Bouddha".
Le svastika inversé est d'ailleurs utilisé sur les cartes pour
repérer l'emplacement des temples bouddhiques ».
Rendre à César ce qui est à César. Instruire
! Mais concernant les Femens,
je les trouve timorées, hors de leur temps. Les provocations
sont datées, - comme déféquer dans l'église.
Une militante déçue par la Gauche : « Désormais, tous les homophobes, extrémistes et fascistes
devront lécher mon cul pour envoyer une lettre ! ».
Bien ! Elles pourraient au moins s'enduire de "merde" et se renifler
le cul, par terre ! C'est très actuel. Certains, que l'on
peut considérer comme "réactionnaires",
aimeraient peut-être les mettre dans une cage et les réexpédier
à Poutine. Cruel pour Poutine ! Une arme de guerre ? J'ai
coupé le lien avec la femme, car la vie est plus belle ainsi
(et sans être homo-scato-pédo-zoo-nécro).
Je rejoins ainsi Arthur Schopenhauer : « Chez les
jeunes filles, la nature semble avoir voulu faire ce qu'en style
dramatique on appelle un coup de théâtre ; elle les pare pour
quelques années d'une beauté, d'une grâce, d'une perfection
extraordinaires, aux dépens de tout le reste de leur vie, afin que
pendant ces rapides années d'éclat elles puissent s'emparer
fortement de l'imagination d'un homme et l'entraîner à se charger
loyalement d'elles d'une manière quelconque. Pour réussir dans
cette entreprise la pure réflexion et la raison ne donnaient pas de
garantie suffisante. Aussi la nature a-t-elle armé la femme, comme
toute autre créature, des armes et des instruments nécessaires pour
assurer son existence et seulement pendant le temps indispensable (...)
Les lois qui régissent le mariage en
Europe supposent la femme égale de l'homme, et ont ainsi un point de
départ faux (…) Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à
soigner, à élever notre première enfance, c'est qu'elles restent
elles-mêmes puériles, futiles et bornées ; elles demeurent toute
leur vie de grands enfants (…)
Elles ne voient que ce qui
est sous leurs yeux, s'attachent au présent, prenant l'apparence
pour la réalité et préférant les niaiseries aux choses les plus
importantes. Ce qui distingue l'homme de l'animal c'est la raison ;
confiné dans le présent, il se reporte vers le passé et songe à
l'avenir : de là sa prudence, ses soucis, ses appréhensions
fréquentes. La raison débile de la femme ne participe ni à ces
avantages, ni à ces inconvénients ; elle est affligée d'une myopie
intellectuelle qui lui permet, par une sorte d'intuition, de voir
d'une façon pénétrante les choses prochaines ; mais son horizon
est borné, ce qui est lointain lui échappe ».
Sacré Arthur, sa vision était un peu caricaturale
("tout de même", dirait Manuel Valls !). Du balai
!
*
Sur l'origine américaine du complot en Ukraine, Thierry Meyssan (17 avril) : « Pour renverser le gouvernement de son voisin, la
Pologne s’est appuyée sur des militants nazis à la manière dont
la Turquie s’appuie sur Al-Qaïda pour renverser le gouvernement
syrien. Non seulement il n’est pas étonnant de voir les actuelles
autorités polonaises s’appuyer sur les petits-enfants des nazis
que la CIA intégra au réseau Gladio de l’Otan pour lutter contre
l’Union soviétique, mais on se souvient de la polémique qui
éclata lors de l’élection présidentielle polonaise de 2005 : le
journaliste et député Jacek Kurski révéla que Józef Tusk, le
grand-père de Donald Tusk s’était engagé volontairement dans la
Wermacht. Après avoir nié les faits, le Premier ministre finit par
admettre que son grand-père avait effectivement servi dans les
armées nazies, mais affirma qu’il avait été enrôlé de force
après l’annexion de Dantzig. Un souvenir qui nous en dit long sur
la manière dont Washington sélectionne ses agents en Europe de
l’Est. En résumé, la Pologne a formé des émeutiers pour
renverser le président démocratiquement élu d’Ukraine et a feint
de négocier avec lui une solution d’apaisement, le 21 février
2014, alors que ses émeutiers étaient en train de prendre le
pouvoir. Par ailleurs, il ne fait aucun doute que le coup d’État
fut commandité par les États-Unis, comme l’atteste la
conversation téléphonique entre l’assistante du secrétaire
d’État, Victoria Nuland, et l’ambassadeur Geoffrey R. Pyatt. De
même, il est clair que d’autres membres de l’Otan, notamment la
Lituanie (jadis l’Ukraine était dominée par l’empire
lituano-polonais), et Israël en sa qualité de membre de fait de
l’état-major atlantique, ont participé au coup d’État. Ce
dispositif laisse à penser que l’Otan dispose aujourd’hui d’un
nouveau réseau Gladio en Europe orientale. En outre, postérieurement
au coup d’Etat, des mercenaires états-uniens d’une filiale de la
société Academi (Greystone Ltd) ont été déployés dans le pays
en lien avec la CIA »
(http://www.voltairenet.org/article183316.html).
Il apparaît insupportable de lire les USA s'en prendre aux
40 milliards détenus par Poutine en Suisse (selon The Times).
Dmitri Peskov : « On ne peut que rire de sanctions aussi absurdes
».
C'est vraiment descendre très bas. Vont-ils finir par prendre
sa famille en otage ? Il est pitoyable, depuis le 11 septembre jusqu'aux
armes de destruction massive, d'assister à la soumission
de l'Europe à cette mascarade. Je crains que les USA se moquent
de la sécurité des Européens ; ces derniers
feraient les frais d'une possible guerre entre les USA et la Russie.
Alors, concernant cette affaire et les autres, et sachant que le
communisme n'est plus une menace, on peut parler d'une lourde trahison
de la part de nos dirigeants. Quant à moi, je persiste à
penser que la cible réelle des USA est la Chine
(OCS
&
OTSC &
RIC &
BRIC),
qu'il s'agit d'affaiblir la Russie, expérience qui risque
d'avoir l'effet opposé à celui escompté.
-
Un
langage de vérité :
http://www.youtube.com/watch?v=s-EaUfphqKI
&
http://www.youtube.com/watch?v=NHydoyTy67E
&
http://www.youtube.com/watch?v=qZN89q1fipE
Merci
Monsieur Laurent
Louis de votre
courage et de vos si nobles pensées. Quel dommage que personne
refuse, en France, de danser avec le "Diable".
« La danse avec le Diable, une interview fantastique » de
Gunther Schwab fut publié (en France) en 1963, pour Pierre Fournier :
"la bible anti-pollution". Extraits : Le Diable : « J’ai
imprégné tous les domaines de la vie humaine de mes principes. Dans
tous les services, les administrations, les ministères, les
sociétés, les associations, quelle que soit la fonction qu’ils
remplissent, j’ai placé mes agents, mes délégués, mes
collaborateurs et mes hommes de confiance. J’empoisonne
méthodiquement tout ce dont l’homme a besoin pour son existence :
l’air respirable et l’eau, l’alimentation humaine et le sol qui
la produit. J’empoisonne les animaux, les plantes, les campagnes,
toute la Nature sans laquelle l’être humain ne peut vivre (…) Je
fais passer cette misère criante pour de la prospérité, et les
hommes ne remarquent pas qu’ils sont bernés (…) Jusqu’alors,
la bonne mort, due aux épidémies, aux serpents venimeux, aux tigres
ou aux famines avaient maintenu la fécondité naturelle des hommes à
l’intérieur de certaines limites. Mais maintenant, mes mesures
sanitaires de protection et de développement des productions
alimentaires sont partout, et, de plus en plus, mises en application.
Le taux de mortalité baisse dans le même temps où le nombre des
naissances augmente (…) L’homme obtiendra le succès qu’il a si
longtemps cherché à atteindre en violant la Nature dans tous les
domaines, avec son prétendu « Progrès » ! A la fin, l’Humanité
ne sera plus qu’un immense troupeau de milliards d’individus
bornés, tarés, infirmes, malades, faibles et idiots (…) Une
misère sans nom, les épidémies, les souffrances et la faim seront
la récompense de votre belle humanité ».
Remarquons qu'aucun avertissement de MORT
sur les paquets de cigarettes ne dissuade le troupeau d'individus
tarés de fumer, - que la plupart des jeunes tiennent
d'une main le smartphone,
de l'autre la
clope
! Il serait pourtant utile de bloquer les ondes nocives avec des
brouilleurs*,
s'ils existaient, car ni les partis politiques ni la Justice ne
daignent protéger les êtres humains d'une invention
diabolique.
Ne doutons surtout pas que l'étape suivante sera l'implant
cérébral, - avec la possibilité d'être
relié à l'ordinateur central, sous couvert bien entendu
d'augmentation*
des capacités cognitives. Il se peut qu'un successeur de
Manuel
Valls
aura à diriger un "troupeau de zombies" (qui ne
ressembleront plus à ce que fut l'Homme), - des machines
en quelque sorte, l'idéal résolument satanique de
la République de Vincent
Peillon
qui prétendait vouloir arracher l'enfant à ses déterminismes
(qui sont, selon l'ontologie de l'Être dans le Thomisme, son
essence
même :
«
On ne dit pas d'un objet quelconque qu'il est parce qu'il est
un étant, mais on dit, ou l'on devrait le concevoir ainsi,
qu'il
est un étant parce qu'il est.
C'est pour cela que
l'exister n'est pas proprement un accident de l'essence :
"l'être est ce qu'il y a de plus intime en chaque chose
et ce qu'il y a en toutes de plus profond, puisqu'il
est comme formel à l'égard de tout ce qu'il y a dans
la chose"
(...) Esse
ne vient pas d'essentia, c'est essentia qui vient d'esse
», Etienne
Gilson).
Les déterminismes sont ainsi la manifestation de l'étant
que l'Être fait exister. Dit autrement, c'est concevoir que
le hasard n'existe pas par lui-même, l'essence qui n'exclut
pas la liberté spécifique chez l'Homme. Selon Nicolas Bogler : « Les premiers, les « les êtres privés
du pouvoir de connaître » sont ceux qui agissent, mais sans le
savoir : de fait ils foncent de manière aveugle dans leur existence,
ignorant ce qui les entourent, sans comprendre les « choses » de
leur environnement. Ceux là ne sont pas libres, car sans la
connaissance, la prise de choix n’est pas indépendante. Ils sont,
tels des pierres qui, n’ayant pas la connaissance, ne peuvent
modifier la trajectoire de leur lancée. Les seconds, « par un
discernement, mais qui n’est pas libre », sont les animaux. On
pourrait dire qu’ils agissent de manière automatique car leur
raison n’est pas entrée dans le jeu de la décision. Cette
dernière c’est faite par l’instinct. Quand la brebis voit le
loup, ce n’est pas sa raison qui lui dit de fuir, elle ne fuit pas
par un acte conscient, mais par la force de l’instinct, qui tel un
inconscient, pousse à agir, et cela, peut être de mauvais gré. Ils
ne sont pas réellement libres car ils ne peuvent juger par eux même
de quoi faire : c’est leur instinct qui les domine. Enfin, vient
l'homme « les êtres ayant le pouvoir de connaître ». Lui est,
comme on peut s’en douter, libre. Contrairement aux autres, il agit
par jugement, c’est à dire que sa raison analyse la situation, la
décompose, s’y implique, et en fait ressortir une décision
consciente émanant du jugement ».
Déconstruire rend-il le jugement plus libre ? Ou bien, mais
alors... Ainsi, la religion laïque de la République,
dénuée de toute transcendance, - fait procéder
l'Être de l'étant et non l'étant de l'Être.
Il n'y a plus de nécessité, mais la désignation
des possibles.
*
Article L39.1 du code des postes et communications électroniques
: « De commercialiser ou de procéder à l'installation d'appareils
conçus pour rendre inopérants les téléphones mobiles de tous
types, tant pour l'émission que pour la réception (...) est puni de
six mois d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende ». Juste le
droit de subir ... et d'en crever. Le Criirem (Centre de Recherche et d'Information Indépendant sur
les Rayonnements ElectroMagnétiques) : « Puisqu’il veut brouiller
les ondes, il dispose d’un niveau de champ très élevé. Le
brouilleur d’ondes est encore plus nocif qu’un téléphone »
; et dans un cinéma : « Il y a toujours un spectateur qui essaiera de
passer une communication, d’envoyer un message ou qui recevra un
appel. Du coup, le brouilleur (alors d'utilisation légale) est toujours en activité
durant la séance ». Fichtre et foutre ! Quoi qu'on fasse mon
pote, c'est sûr, on l'a dans'l cul ! Enfer.
*
Le peuple a été programmé pour être conditionné
par le progrès, il est attiré par la nouveauté
comme l'insecte par une source lumineuse artificielle.
-
Bientôt tout un article avec photographies sur le Transporter
T5
(Volkswagen)
: non mais quelle daube ! Cela fait drôle de venir de chez
Honda
et Toyota,
de n'avoir jamais subi une moindre panne en 20 ans, d'utiliser ensuite
(mais quelle idée à la con !) un véhicule de
conception européenne, - c'est à dire mal conçu,
avec des matériaux de mauvaise qualité : tissu des
siège qui se lamine, joints des portes qui se désagrègent,
feux qui cassent,
système de fermeture des portes usés. Les vendeurs
se pressent de vous expliquer, et en le prenant de haut, que cela procède d'une mauvaise utilisation. Il est édifiant de comparer la Yaris de 15 ans
avec le Transporteur de 8 ans, car on penserait, en regardant, que la première a 6 mois, le second 30
ans. C'est maintenant une certitude, je n'achèterai plus de voiture européenne ! Fuck off mes
amis, fuck off ! Plus qu'assez d'être pris pour une poire !
*
Cependant, d'après les personnels de centres de contrôle
technique, - j'ai échappé au pire en n'achetant pas
de véhicule de marque Renault. Déjà, ce n'est
que du bonheur de circuler en Grande-Bretagne, car cette marque
y est peu présente et donc ne vous impose pas la vue de ses
modèles hideux et difformes. Les Anglais ont ainsi bon goût.
-
"Appel
du 23 mars"
: http://www.dailymotion.com/video/x8s5y6_electrosensibilite-appel-des-scient_news.
En 2009, François Fillon (homme
politique) : « Les expertises disponibles ne permettent pas de
conclure sur le lien éventuel entre l’utilisation de la téléphonie
mobile et le risque de cancer. L’hypothèse d’un risque de santé
pour les populations vivant à proximité des antennes-relais de
téléphonie mobile ne peut être retenue ».
Le Professeur Belpomme
(cancérologue) : « On peut étudier l’évolution dans le temps de
leur syndrome, pour connaître les risques à terme : très
certainement la possibilité de maladies dégénératives du système
nerveux central, telles que maladie de Parkinson du sujet jeune mais
probablement aussi des maladies d’Alzheimer du sujet jeune et on ne
peut pas exclure la possibilité de cancers, qui surgiraient à
distance chez les malades du syndrome d’intolérance aux champs
électromagnétiques »,
en 2010 : « Il y a un lien prouvé
entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies. C'est
après des premiers travaux pionniers que nous avons effectués avec
des collègues suédois que nous nous sommes aperçus qu'il y a aussi
un lien important avec les maladies neuro-dégénératives, et
notamment la maladie d'Alzheimer. Le risque de maladie d'Alzheimer,
qui peut survenir chez des sujets jeunes, dès l’âge de 45 ans,
est d'ailleurs beaucoup plus important que le risque de cancer »,
en 2012 : « L'étude clinique
proposée par le Pr. Choudat en France n'a aucun intérêt car le
point de départ est qu'il n'y a à priori aucun lien causal entre
"l'hypersensibilité aux champs électromagnétiques" telle
qu'on l'observe cliniquement et les champs électromagnétiques.
Autrement dit, il est affirmé que les malades sont hypocondriaques
et relèvent de la psychiatrie.En tant que médecin du travail, le
responsable de cette étude n'a d'ailleurs aucune expérience
clinique concernant la prise en charge de tels malades ni les
connaissances scientifiques nécessaires à la compréhension
biologique du phénomène d'hypersensibilité. L'étude clinique
projetée a été commanditée par les pouvoirs publics et est
aujourd'hui promue par l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris,
avec l'objectif de démontrer l'innocuité des champs
électromagnétiques sur la santé ».
A
consulter également (une source : ROBIN
DES TOITS*)
: "Effets des champs électromagnétiques sur la santé : le
Docteur Paul Héroux sonne l'alarme" - Point de Vue (Canada) –
05/02/2014 ; Alerte de l’Académie américaine de pédiatrie sur
les téléphones portables : le DAS n'est pas adapté aux enfants -
Janv. 2013 ; "Antennes relais : des médecins en désaccord avec
l'Académie de Médecine" - Bioaddict – 16/01/2013 ; Antennes
:
les médecins de l'ASEF répondent à l'Académie de Médecine –
10/01/2013 ; RUSSIE : dangers du téléphone portable et du Wi-fi -
le Pr Yuri Grigoriev alerte les femmes enceintes et les enfants –
2012 ; CANADA : compteurs intelligents : des experts dénoncent la «
désinformation flagrante » - La Maison saine – 09/07/2012 ;
Pollution électromagnétique : l’Académie Américaine de Médecine
Environnementale sonne l’alerte – 10/05/2012 ; CANCER /
précisions de l’OMS concernant la classification en “possiblement
cancérigène” des radiofréquences – 16/04/2012 ; Le traitement
cognitif n'a pas eu d'effet sur l'Electrohypersensibilité (EHS) par
le Pr Olle Johansson – 29/02/2012 ; Soutien du Pr Franz Adelkoffer
(Allemagne) aux électro-hypersensible (EHS) - Forêt de Saoû
(France) – 17/09/2011 ; LETTRE DE SOUTIEN DU PROFESSEUR ADLKOFER à
l'association "Une Terre pour les EHS"
(électro-hypersensibles) – 12/07/2011 ; "Les portables
doivent être interdits aux moins de 12 ans" - L'Express –
01/06/2011 ; "Il y a un lien prouvé entre champs
électro-magnétiques, cancers et leucémies" - Metro –
10/09/2010.
Après les non-lieux
successifs dans les sordides affaires des
irradiés des essais nucléaires,
de l'amiante,
du sang
contaminé
et de la vache
folle
(Le parquet de Paris a requis un non-lieu général après dix-sept ans d'enquête),
il serait utile de communiquer par lettre
LRAR
ces documents*
aux partis politiques, - afin de coincer enfin les irresponsables
(lorsque la pandémie de la maladie d'Alzheimer
sera avérée). Les jeunes décérébrés
et les moins jeunes vivent désormais avec cet objet de mort,
le téléphone portable. Il sont déjà
reliés à la Matrice, d'habord de manière
relationnelle, bientôt par l'émission d'ondes
ELF*
prenant le contrôle de leurs émotions, de leurs pensées.
Ils semblent manifester autant de lucidité que les fumeurs
(crétins) qui ont ce besoin urgent de dopamine sevrée
par un manque de tabac, drogue légale qui les tue lentement.
Avez-vous observé les "connasse-pétasses"
- qui sont les vendeuses sur le pas-de-porte, clope dans une main,
smartphone dans l'autre, - peut-on imaginer une stupidité
plus grande encore ? Ce monde devient insupportable, et le peuple
un troupeau non pas docile, mais amorphe. Incapable d'une moindre
Volonté nietzschéenne, - il rejette les anciennes
idoles tout en s'égarant dans la "pensée unique"
du droit-de-l'hommisme de la "société de contrôle",
le trop peu de cervelle aveuglé par le mythe du progrès,
accaparé par la confiance accordée aux élites
démocratiques censées le représenter. Il y
a là, effectivement, quelque chose d'insupportable*.
*
http://www.robindestoits.org/Avis-du-Pr-Dominique-Belpomme-sur-l-etude-Francaise-sur-les-EHS-L-etude-clinique-proposee-par-le-Pr-Choudat-en-France-n_a1466.html
*
Aussi : NEXUS
n° 91, biocontact
n° 244. A regarder au cinéma le 19 mars 2014 : "ONDES,
SCIENCES & MANIGANCES"
!
*
Science
mise au service de la manipulation de masse, par l'action
des ondes ELF ("extremely low frequency"). Elisabeth Rauscher,
physicienne nucléaire dirigeant le laboratoire de recherche
technologique de San Leandro (en Californie) : « Donnez-moi de
l'argent et trois mois de délai, et je serais capable de modifier le
comportement de 80% des habitants de cette ville sans qu'ils le
sachent. Je les rendrais heureux ou tout au moins, ils se croiront
heureux, ou bien, je les rendrais agressifs ».
J'ai eu la chance, si l'on peut appeler cela ainsi, de rencontrer
(par mon activité professionnelle), la personne qui procédait
aux tests d'homologation du four à micro-ondes (Courbevoie). Elle allait emettre
un avis défavorable, elle fut aussitôt démise
de sa fonction. Il y a de cela une vingtaine d'années,
j'ai travaillé avec un cinéaste en possession du rapport suédois
sur les
extrêmes basses fréquences
des téléphones portables, - mais aucun homme politique
n'a voulu examiner le document, sachant que les tests "officiels"
en France, réalisés par les laboratoires des marques
(sic !), ne portaient que sur les "basses" fréquences
considérées pourtant comme moins nocives. Des menaces de mort
ont suivi. C'est à ce moment là que j'ai vraiment
pris conscience que les hommes et femmes politiques sont des opportunistes
qui se fichent éperdument du peuple (sauf quand leur propre
carrière est en jeu !). Je crois volontiers que seul un
Roi prendrait à bras-le-corps ce problème, en
faisant suspendre immédiatement l'utilisation du téléphone
portable. Les
mères qui téléphonent à coté
de leurs jeunes enfants, comme elles fument, sont de pauvres
connes, - mais le risque est de découvrir "trop
tard" que la technologie sert en réalité au contrôle
sociétal, et de manière bien plus efficace que le
biopouvoir
de Michel Foucault.
Citons un extrait d'un rapport
européen
: « 30. Demande en particulier que
soit établi un accord international visant à interdire au niveau
global tout projet de recherche et de développement, tant militaire
que civil, qui cherche à appliquer la connaissance des processus du
fonctionnement du cerveau humain dans les domaines chimique,
électrique, des ondes sonores ou autres au développement d'armes,
ce qui pourrait ouvrir la porte à toute forme de manipulation de
l'homme; un tel accord devrait également interdire toute possibilité
d'utilisation réelle ou potentielle de tels systèmes ».
Et comme il importe de citer la source, - voici ce rapport : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//NONSGML+REPORT+A4-1999-0005+0+DOC+PDF+V0//FR.
Sur Next-up, nous pouvons lire : « Tout signal extérieur au
cerveau, avec des signaux électromagnétiques identiques, peut
entrer en interférences avec ses propres ondes. De même cette
stimulation extérieure peut conduire ou pousser des ondes cérébrales
dominantes dans de nouvelles bandes de fréquences. En d’autres
termes, le programmateur de signaux externes ou générateur
d’impulsions peut imposer son propre rythme au cerveau d’une
personne : les fréquences normales sont alors altérées
artificiellement et les ondes cérébrales s’adaptent à la
nouvelle bande de fréquences. La chimie cérébrale subit à son
tour des changements, ce qui modifie le fonctionnement cérébral :
les pensées, les émotions et la condition physique en sont
altérées. Le comportement humain est fonction de sa programmation.
S’il y a manipulation mentale elle peut-être soit bénéfique,
soit maléfique pour l’individu qui en est l’objet »
(http://www.next-up.org).
Cela semble avéré avec l'utilisation qui est la mienne
de l'appareil russe PHYSIOSCAN
utilisant la nanotechnologie ondulatoire, pour harmoniser les ondes
ELF émises par l'organisme (en passant par le cerveau). J'ai
pu maintes fois constater combien le bilan de santé est précis,
combien les contre-mesures informationnelles activent la guérison
! Pour ne citer qu'un exemple, je n'ai plus besoin de prendre le
Colchimax pour arrêter la crise de goutte, car le processus
de la maladie s'inverse aussitôt. Le simple fait que la publicité
de cette technologie soit interdite, laisse craindre le pire en
ce qui concerne le lien entre les ondes ELF, la téléphonie
mobile et ... le cerveau. La suspicion fut ainsi formulée
au moment du Printemps arabe. Bien entendu, cela semble
importer peu à Laurent Fabius -
qui est favorable à l'ouverture
dominicale des magasins, pour relancer le tourisme. Voilà une
vraie priorité sociétale et socialiste ! Cela démontre
une fois encore, après l'affaire du sang contaminé,
que la Masse humaine ne vaut que par sa valeur marchande, et qu'il
importe peu que les enfants souffrent de maladies dégénératives du système
nerveux central, de cancers ou de leucémies. Une
pandémie en cours de la maladie d'Alzheimer n'éclaire
même pas la conscience de ces carriéristes de la politique.
*
Comme les 1.300.000
enfants morts en Irak (UNICEF), du fait de l'embargo de l'ONU, au
nom bien sûr des "droits de l'homme". Je dirais
: "pour leur piquer le pétrole" !
- Enfin,
pour tenter de comprendre, en FRANCE, l'acharnement
contre Dieudonné
et Poutine,
- il convient de considérer les influences d'Israël
et des USA.
Dans "Crise
mondiale. En route pour le monde d'après"
(2010),
feu
Franck Biancheri*
en appellait à notre bon sens et à notre volonté
de saisir les arcanes cachées du monde politique.
*
Citons vite Franck
Biancheri
: « Paradoxalement, c'est la
monopolisation du rêve de grandeur de la France, et de la quête de
rôle historique, par les franges extrémistes du spectre politique
français qui a conduit à la victoire de ceux qui ne voient dans ce
rêve que folie voire danger (…)
Dans
le monde, elle (vision américaniste)
utilise la "peur de la peur"
comme principal mode de gouvernance : terrorisme, grippe A,
réchauffement climatique, etc. Et en France, l'objectif affirmé est
de faire cesser cette prétention française à refuser l'autorité
"naturelle" de l'empire
(...)
Le choc de l'invasion de l'Irak
qui a vu le trio Chirac-Schroeder-Poutine empêché les États-Unis
de forcer l'ONU et le monde entier à valider et soutenir leur
agression a été un révélateur pour ce camp. Il fallait à tout
prix empêcher à l'avenir de telles situations (…) Avec quelques
centaines de personnes bien placées, au grand maximum, vous
contrôlez le destin de 65 millions de Français (…) Ils se sont
offerts Paris et la France. Mais s'ils ont pu le faire aussi
facilement, c'est que le ver était dans le fruit, que Paris et la
France étaient à prendre (…) Ceux qui étaient attirés par le
pouvoir dans la génération en question sont plutôt allés vers
l'entreprise que vers la politique qui a donc été laissée aux
amateurs d'apparence de pouvoir. Ce qui explique d'ailleurs bien
pourquoi les milieux économiques contrôlent actuellement si bien
les politiques. Cette élite parisienne a donc dû rapidement
entreprendre de masquer son absence totale de légitimité. Prétendre
diriger sans avoir un pouvoir réel, c'est en effet mentir (…) En
politique, on peut prétendre à tout, mais il arrive toujours un
moment où la réalité présente l'addition. Et pour les peuples, il
n'existe que deux cas de figure, soit l'addition est présentée aux
élites concernées, soit elle est présentée aux peuples. Le second
cas survient quand les peuples n'ont pas su, pas pu se débarrasser à
temps de leurs élites illégitimes ».
Il faut ainsi considérer Hollande et Valls comme des agents
de l'Empire, - certainement pas comme des hommes politiques. Si
le Gouvernement est impuissant à contrôler le chômage
et qu'il s'aligne sur le putsch pro-européen (donc pro-Otan)
en Ukraine, et même France Culture désormais Radio
Pravda sous Staline, - c'est que "la vérité est
ailleurs". Fort heureusement, les commentaires sur Internet
montrent très majoritairement que le peuple n'est plus dupe.
Combien de temps encore la France va-t-elle vivre dans le déni
de réalité ? Concernant les agents (comme BHL
engagé en Libye : « J'ai porté en
étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à
Israël (…) C'est en tant que juif que j'ai participé à cette
aventure politique, que j'ai contribué à définir des fronts
militants, que j'ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un
autre pays une stratégie et des tactiques (…) Je ne l'aurais pas
fait si je n'avais pas été juif »), -
citons l'auteur : « Le processus de recrutement repose
sur un crédo très succinct : 1) Washington a toujours raison, 2) Ce
qui est bon pour les élites américaines est bon pour le monde
entier, 3) Tout le reste est secondaire (y compris les principes
démocratiques), 4) Tous ceux qui sont contre sont des terroristes
(s'ils ne sont pas blancs, occidentaux ou chrétiens) ou
anti-américanistes (s'ils sont blancs, occidentaux ou chrétiens),
5) Tous ceux qui souscrivent aux 4 principes précédents
bénéficieront du soutien plein et entier des réseaux américanistes
(au choix non exclusif, pour faire des affaires, accéder au pouvoir,
faire carrière) »,
ce que le député belge Laurent
Louis
appelle "Le Bal des enculés".
- J'ai vraiment
honte, en tant que Français et européen, de la soumission
de la France et de l'Europe. Nous y perdons à la fois notre
liberté et notre âme. Sergueï Lavrov accuse à juste titre les États-Unis
- donc
malheureusement l'Union européenne - d'utiliser l'Ukraine comme un
"pion dans le jeu géopolitique", pour pratiquer la
"politique d'endiguement" contre la Russie : « Nos
partenaires occidentaux, et avant tout les États-Unis, tentent de se
comporter en vainqueurs de la Guerre froide et faire comme si on
pouvait ne pas tenir compte de la Russie dans les affaires
européennes et faire des choses portant directement préjudice aux
intérêts de la Russie ».
Il faut craindre le pire. Et si tout à coup il se passait
le contraire, si l'Europe venait envahir les élites américaines,
israéliennes, - que dirions-nous en France, et surtout, que
se dirait-il là-bas ? Avant les écoutes massives par
la NSA (la NSA a écouté les conversations téléphoniques de quelques 35
chefs d’Etat ou leaders mondiaux),
nous savions que la mafia italienne informait la CIA. Mais cette
collusion dépassa le stricte cadre de l'infiltration et du
renseignement. Laurent Glauzy : « Le commerce de la drogue est dominé et géré
à l’échelle mondiale par les agences d’espionnage. Dans cette
activité illicite et criminelle, l’Intelligence britannique règne
en souveraine. Le M15 et le MI-6 contrôlent avec la City de Londres
plusieurs agences d’espionnage à l’instar de la CIA et du MOSSAD (…) selon James Casbold, ces opérations sont réalisées par le
biais de structures terroristes. Car le MI-6 importe l’héroïne du
Moyen-Orient, la cocaïne de l’Amérique du Sud et le cannabis du
Maroc. Dans les années 1950, l'Intelligence britannique produit le
LSD au sein du Tavistock Institute de Londres. Dans les années 1960,
le MI-6 et la CIA utilisent ce psychotrope hallucinogène pour
transformer une jeunesse rebelle en des sujets défoncés et
pacifistes, incapables de mener une vraie révolution ». Scaramouche
: « La CIA, qui protège et participe au commerce de la drogue, a
développée des liens complexes et s'est infiltré dans des
grandes organisations criminelles impliquées dans le commerce des
stupéfiants. Mais il n'y pas que la CIA qui veut s'approprier ce
marché lucratif. D'autres agences de renseignement (comme le MI-6
Britannique) et des syndicats d'affaires puissants, sont alliés avec
le crime organisé, et sont en compétition pour le contrôle
stratégique des filières de l'héroïne. Les milliards de recettes
en dollars, gagné par la vente de stupéfiant sont déposés dans le
système bancaire occidental »,
"Whiteout: The CIA, Drugs and the Press"
écrit par Alexander Cockburn et Jeffrey St. Clair, introduction : « A
shocking expose of the CIA's role as drug baron. On March 18, 1998,
the CIA's Inspector General, Fred Hitz, told astounded US Reps that
the CIA had maintained relationships with companies and individuals
that the Agency knew to be involved in the drug business. More
shocking was the revelation that the CIA had received from Reagan's
Justice Department clearance not to report any knowledge it might
have of drug-dealing by CIA assets ».
Par contre, un jeune qui fait pousser quelques plants de cannabis
dans sa chambre (ce n'est pas moi, je suis vieux et je bannis
toute drogue, surtout le tabac (la pire de toutes), et je ne
mange que des produits biologiques), et c'est la descente de police
et l'article dans les médias. Il en va de même avec
le 11 septembre et l'Ukraine. La Presse, c'est juste la propagande
pour le peuple qui est maintenu en léthargie. En vérité,
il n'y a pas, il n'y a jamais eu de réelle Démocratie,
il s'agit uniquement d'une science de gouvernance qui met
à profit l'espérance qu'entretient une alternance.
Dans un premier temps François Hollande imposa ses bouleversements
sociétaux (pour satisfaire les minorités), mais ensuite
seul un "gouvernement de Gauche" peut imposer la "politique
de Droite" que la Droite ne peut pas se permettre. Il nous
faudrait un Roi, mais il sera difficile d'en avoir un qui possède
toutes les qualités, - comme l'eût confirmé
Thomas d'Aquin. Après l'énergie dépensée
par les Américains et le GODF, pour déconstruire la
France, un redressement "national" parait plus que jamais
compromis. Ceci nous ramène donc à la considération
de la révolte des Nations chez A. Soral, polémiste
qui a le mérite de la profondeur de l'analyse. Il semblerait
que M. Valls soit chargé de paupériser la classe moyenne.
Pour
finir cette page, une "histoire belge" : http://www.youtube.com/watch?v=D7ogXDo-bBY.
Et celle-ci est excellente pour la dignité. Il y a quelques
années de cela, il se trouve que j'écrivais : "Ignoble n'est-ce pas ? Et tellement malhonnête ! Pour comprendre que le clientélisme et
l'intérêt personnel, la Justice bien davantage attachée à la Lettre qu'à l'Esprit, plus récemment (du fait de la mondialisation) le lobbying, je vous propose un extrait d'un film de 1961, "Le Président" d'Henri Verneuil. Jean Gabin y dénonce les "deux cents familles" :
http://www.youtube.com
! Pierre Bérégovoy déclarera, en 1992, détenir la liste des noms de députés et d'anciens ministres de droite mêlés de près ou de loin à des affaires de corruption. Il sera assassiné, pardon se suicidera de honte, en 1993".
Espérons
que Laurent Louis ne finisse pas par se suicider, surtout qu'il
y a en ce moment même une épidémie de suicides
dans le milieu financier, - notamment au sein de la banque JP Morgan
(« Bankers suicide »).
L'Humanité : « C’est JP Morgan, l’énorme
banque américaine au bilan annuel qui talonne le PIB français, qui
connaît la plus grosse hécatombe. Mardi, un jeune trader de 33 ans
s’est défenestré de son bureau de Hong Kong. Quelques jours plus
tôt, c’est carrément le directeur du département trading de JP
Morgan qui avait mis fin à ses jours. Lui-même suivait de peu le
suicide, au siège de JP Morgan à Londres, d’un vice-président de
la banque d'investissement. A la City également, un responsable de
la Deutsche Bank s’est donné la mort au pistolet à clou. Deux
autres financiers, dont un haut responsable de la banque
d’investissement Russell, ont également fait des chutes fatales
(…) Une autre explication avancée est pour certains de ces
suicides à la City est que des banquiers seraient impliqués dans le
scandale dit du Libor. Sur le marché interbancaire, là où les
banques se prêtent entre elles, ce sont les établissements
bancaires eux même qui se concertent pour fixer les taux d’intérêts,
à l’ouverture des marchés tous les matins. Dès 2005, plusieurs
banques se sont mises à fausser sciemment les taux, à la hausse
comme à la baisse. Les traders étant préalablement tenus au
courant de la tendance, pouvaient spéculer en fonction. Une fraude
qui a pris une nouvelle dimension en pleine crise des subprimes, ces
banques ont utilisé ces manipulations de taux d’intérêts pour
masquer leur très mauvaise santé et se refinancer à taux réduits.
Aujourd’hui ces banques sont petit à petit cernées par la justice
et de lourdes amendes tombent ».
Guerre des Maîtres du Monde ?
Et phrase
clef de Franck
Biancheri :
"Ceux qui étaient attirés par le pouvoir
... sont plutôt allés vers l'entreprise que vers la politique qui a donc été laissée aux amateurs d'apparence de pouvoir. Ce qui explique d'ailleurs bien pourquoi les milieux économiques contrôlent actuellement si bien les politiques".
Tout y est dit. Merci. Quant au reste de l'ouvrage, celui qui est
capable de réfléchir comprendra facilement qu'il n'est
pas plus difficile, pour les USA, d'infiltrer l'Ukraine et la Pologne,
que la France.
Premier
avril 2014. J'ai
suivi la passation de pouvoir entre Ayrault et Valls à Matignon.
Malgré la quenelle monumentale que ces gens se sont pris
aux élections municipales, ils n'ont fait que se congratuler.
Aucune dignité, aucun examen de conscience. Si j'avais eu
un seau à coté de moi, j'aurais vomi dedans ! La nausée.
Mais quelle honte pour la France !
Mais alors, - pourquoi nommer
Monsieur Valls ? 1)
Langage de fermeté, contrairement au précédent
ministre bien trop mollasson ?
2)
Personnalité soi-disant préférée des
Français, selon des sondages ?
3)
Manière de griller un candidat potentiel, à la prochaine
élection présidentielle ?
4) Ou
retour d'ascenseur pour une idéologie ouvertement pro-sioniste,
après l'acharnement contre Dieudonné ? Autre sujet
d'émerveillement, Ségolène Royal au poste de
ministre de l'écologie, qui doit s'y connaître autant
en écologie que Roselyne Bachelot s'y connaissait en santé.
Une farce de plus et qui devrait faire bien rire les guénoniens
et les maurrassiens, - et qui conforte à la fois le Principe
d'incompétence
de la Démocratie et la soumission
aux forces étrangères (et aux lobbies, donc aux banques
inféodée à Wall Street). Tout ceci, c'est Guignol
et Compagnie ! Un ministre de l'écologie, un vrai cette-fois-ci,
ne pourrait être que Claude Bourguignon, François Veillerette
ou Pierre Rabhi., et non un pantin mis au service des lobbies. Avec
ces socialistes dogmatiques tic-tic, nous ne sommes pas prêts
d'obtenir la journée sans viande, la suppression de l'élevage
industriel, la promotion de la Bio, - et encore moins l'action politique
en faveur de l'énergie libre. Laissez-moi alors dégueuler
une fois de plus ! Il est probable que les recherches sur l'énergie
du vide seront rendues publique vers 2025, une fois la consommation
de pétrole rentabilisée, après qu'une guerre
nucléaire aura éradiqué la part significative
de la population mondiale, et lorsque les vaccinations auront implanté,
chez les enfants, suffisamment de microchips de contrôle.
J'espère, quant à moi, que l'Homme si évolué
aura enfin développé un commerce de la viande artificielle,
- ou bien qu'il se mangera lui-même, comme dans Soleil vert
de 1973. Je suis végétarien depuis plus de 40 ans,
mais une bonne tranche grillée de viande humaine, vu la pourriture
qu'est l'être humain, et l'eau me monte déjà
à la bouche. Miam !
De temps en temps, quelqu'un a un
bref moment de lucidité ou un réveil soudain : il
se suicide, tue ses enfants ou tire sur la foule. On dit alors qu'il
s'agit d'un déséquilibré. D'autres ont la construction
intellectuelle - comme Alain Soral - pour déconstruire le
mensonge, ou ils écrivent sur la géopolitique, plus
simplement s'investissent dans la Musique classique. Plus généralement,
la Masse s'abrutit avec les sports débiles qui sont des défouloirs,
- ils ne savent même pas que 6.000 enfants disparaîtraient
chaque année en France, et notamment dans les réseaux
pédophiles*, dont un grand nombre serviraient pour des rituels
de sacrifice humain. L'abrutissement est ainsi consommé et
s'entretient de lui-même.
*
Pédophilie en BELGIQUE : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Merci-monsieur-le-pedophile-euh-le-Premier-ministre-24342.html,
et pédophilie en FRANCE :
« Il
y a une omertà parce qu'il y a des gens du Gouvernement qui
sont des pédophiles (...)
Il
y a des groupes de pédophiles qui ne sont pas du tout malades,
qui organisent des orgies, mais qui, une fois leurs orgies terminées,
reprennent leur activités de docteur, d'architecte, de juge,
d'avocat, de politique
»
& http://www.youtube.com/watch?v=9zXOgqKzz8g#t=20
(Jean-Pierre
Mocky).
- Citons ainsi le quotidien marocain Assabah (cité
par Alif Post) : « Cette hospitalité (traitement réservé aux responsables français,
lors de leurs séjours au Maroc)
prend des
tournures spéciales lorsque la justice marocaine ferme les yeux sur
leurs crimes sexuels dont les victimes sont des mineurs marocains ».
Écoutons BOB : http://www.youtube.com/watch?v=o2wCjgudykI#t=113.
Remarquons alors que si nous oublions de nous soumettre (ne serait-ce
qu'une fois) au racket du stationnement payant sur la voie
publique, la Justice ne nous oubliera jamais ! Nous intervenonss
en Afghanistan pour sécuriser la production de drogue (Michel Chossudovsky : « L’économie afghane
de la drogue fut un projet minutieusement conçu par la CIA, avec
l’assistance de la politique étrangère américaine (…) Les
revenus générés par le trafic de la drogue afghane commandité par
la CIA sont considérables. Le commerce afghan des opiacés constitue
une grande part des revenus annuels à l’échelle mondiale des
narcotiques, estimés par les Nations unies à un montant de l’ordre
de 400 ou 500 milliards. Au moment où ces chiffres de l’ONU furent
rendus publics (1994), le commerce mondial estimé de la drogue était
dans le même ordre de grosseur que celui du pétrole. Selon des
chiffres de 2003 publiés par The Independent, le trafic de la drogue
constitue le troisième commerce le plus important en argent après
le pétrole et la vente d’armes. Il existe de puissants intérêts
commerciaux et financiers derrière la drogue. De ce point de vue, le
contrôle géopolitique et militaire des routes de la drogue est
aussi stratégique que celui du pétrole et des oléoducs »),
nous installons des radars sur les routes, non pour sauver des vies,
mais pour instituer un impôt supplémentaire (ce qui
ne met pas en cause l'utilité certaine de ces radars), nous
traitons de manière ignoble les animaux (Isabelle Taubes : «
Actuellement, la réalité est terrifiante : poussins hachés menu,
poulets ébouillantés vivants, porcs mutilés, poissons d’élevage
dévorés vivants par les poux de mer… Tous sont malades, gavés
d’antibiotiques nocifs pour notre propre santé. Dans un souci de
rentabilité, les éleveurs créent des races dégénérées, plus
sensibles au stress – donc qui souffrent plus. Aux États-Unis, 99
% des bêtes vivent de leur premier à leur dernier jour un véritable
enfer, confinées dans des espaces exigus, irrespirables, traitées
et abattues d’une manière parfois ouvertement sadique »
(PSYCHOLOGIES), - alors nous ne possédons plus la qualité
d'âme qui ferait saisir l'abomination du mariage pour tous,
ni l'intelligence qui permettrait de voir le 11 septembre pour ce
qu'il est ("an inside job"), ou la crise économique
dans son horreur (Inside Job de Charles H.Ferguson, en
2010). Et les enfants ne font pas partie des critères actuels de l'Information
qui consiste essentiellement à formater la pensée
unique (par la soumission du journaliste) - ou à éloigner
la conscience des vrais problèmes de la société.
L'acharnement politique contre Dieudonné (réincarnation
d'Hitler !) et de Soral (nazi !) aura permis de montrer au grand jour
ce qui n'était alors que supposé. Et là, il
convient de dire que la réalité dépasse l'entendement.
Sur
le socialisme
français,
Alain
de Benoist
: http://www.dailymotion.com/video/x1hoo5w_alain-de-benoist-sur-le-socialisme-francais_news#from=embediframe.
Selon
Jean-Claude Michéa
: « Le capitalisme contemporain fonctionne désormais beaucoup plus
à la séduction qu'à la répression, comme Guy Debord avait su le
comprendre en avançant le concept de "Société du spectacle".
Ce n'est évidemment pas par hasard si l'industrie publicitaire (à
laquelle il serait logique d'ajouter du "divertissement" et
du mensonge médiatique) représente de nos jours le deuxième poste
de dépense mondial, juste après celui de l'armement. Et le marquage
quotidien que cette curieuse industrie exerce sur l'imaginaire des
individus modernes (sur leur "temps de cerveau disponible")
s'avère, à l'évidence, infiniment plus profond que celui des
anciennes religions ou des vieilles propagandes totalitaires
(…) La
richesse suprême, pour un être humain – et la clé de son bonheur
– a toujours été l’accord avec soi-même
(j'utilise
le mot "être",
ou plénitude
de l'être,
tout ce que le Monde moderne essaye d'écraser). C’est un luxe que
tous ceux qui consacrent leur bref passage sur terre à dominer et
exploiter leurs semblables ne connaîtront jamais. Quand bien même
l’avenir leur appartiendrait ». Selon Michéa, l'intelligentsia de
Gauche s'est éloignée du monde prolétarien (et populaire), la Gauche
ne faisant que livrer davantage le Monde à l'emprise du
libéralisme économique ! Wikipédia : «
Dans L'Enseignement de
l'ignorance et ses conditions modernes, Michéa développe la théorie
selon laquelle l'enseignement serait passé d'un enseignement tourné
vers la culture générale et l'émancipation intellectuelle du
citoyen à une formation préparant l'individu à la compétition ».
Une critique de la "marchandisation du monde" se retrouve
chez l'Action
française.
Certaines notions paraissent évidentes désormais
et qui vont à l'encontre du conditionnement de masse : a)
la rupture historique entre le Socialisme (à l'origine mouvement
ouvrier) et la Gauche (sociale-libérale venant des Lumières
: mythe du progrès & libéralisme, - faisant que
si le PS est une imposture
en tant que parti socialiste : il est le l'oeuvre du GODF avec sa
volonté de transformer l'Homme, b)
le nazisme
est un mouvement d'ultra-socialisme
et non une quelconque extrême droite (Benoît Malbranque : « La plupart des historiens n’ont pas
voulu prendre l’idéologie nazie au sérieux et ont prétendu, sans
même le prouver, que le nazisme n’avait rien à voir avec le
socialisme. Pourtant, Hitler se disait lui-même socialiste, Joseph
Goebbels qualifiait son idéologie de « socialisme national »,
l’ancien numéro deux du parti, Gregor Strasser, disait travailler
à une « révolution socialiste », et dans ses mémoires, Adolf
Eichmann expliqua même que sa « sensibilité politique était à
gauche »
(source : http://leparisienliberal.blogspot.fr/2012/10/le-socialisme-en-chemise-brune.html)),
c)
l'extrême droite n'est qu'un mythe inventé par la Gauche,
sachant que le fascisme fut de Gauche (à différentier
du vrai socialisme et du communisme - qui lui renoue avec le totalitarisme,
d'où le rapprochement fait avec le nazisme), elle n'est ni
le Front National ni l'Action française, mais encore moins
Dieudonné ou Soral, d)
S'il fallait définir une extrême droite, ce serait
logiquement les banques à l'origine de la Crise, de la Dette,
enfin e)
Manuel Valls parle de "forces
obscures",
sous-entendant le retour des chemises brunes, sait-il vraiment de
quoi il parle ? Il suffit, pour s'en convaincre, d'observer la gestuelle
des différents propagandistes, d'observer la haine dans les
regards. En effet, il y a des signes qui ne trompent pas, cette
fois-ci encore. La politique française est désormais
atlantiste
et pro-sioniste,
et c'est un choix d'hommes (Hollande, Valls). Charles
De Gaulle
et François
Mitterrand*
ne l'eurent jamais permis ! Ce qui est particulièrement malhonnête,
odieux, c'est de l'imposer par la force, les menaces (quenelle déclarée
antisémite), - en désignant les adversaires comme
des nazis. Les "socialistes" veulent conforter des utopies
comme le "mariage pour tous". Or, l'Histoire a suffisamment
démontré que les utopies fabriquent les totalitarismes
et ... déclenchent des guerres. Sachant que la moitié
des individus sont stupides, que l'autre moitié - qui pourrait
se relever - ne manifeste plus la volonté de réagir,
ou bien obéit à une peur fétide, car elle est
lâche, - la philosophie de BHL
du droit-de-l'hommisme s'impose comme le marteau pilon qui écrase
la cervelle. Mais Nietzsche nous mettait en garde :
« Mais ceux qui le peuvent le
moins, ce sont les bons ! (…) Mais ceci est la vérité : les bons
nécessairement sont des pharisiens, - ils n'ont pas le choix. Les
bons, nécessairement, crucifient celui qui s'invente sa propre vertu
! (...) Les bons, - ils furent toujours le commencement de la fin
(...) Ô ces bons ! Les hommes bons ne disent jamais la vérité ;
pour l'esprit, être bon de pareille manière, est une maladie. Ils
cèdent, ces bons, ils se rendent, leur cœur approuve, leur fond
intime obéit : mais celui qui obéit, ne s'entend plus lui-même ! ».
Comme le disait Mylène Farmer, le mariage pour tous, - c'est
: une "question d'égalité, les Droits de l'Homme c'est une évidence"
! Ne riez pas, la Presse dans son immense majorité fonctionne
ainsi, trouve son intérêt dans la soumission ou la
paresse intellectuelle ! L'échec cuisant aux dernières
élections, - est la preuve que le petit peuple ne reconnaît
plus le parti socialiste en tant que tel. Ce dernier se révèle
semblable à une obédience maçonnique.
*
François
Mitterrand
: «
Ils attendront
longtemps, ils n'en auront pas, la France n'a pas d'excuses à
donner ni la République, à
aucun moment je ne l'accepterai, je considère que c'est une demande excessive de gens qui
ne sentent pas profondément ce que c'est d'être français,
l'honneur d'être français et l'honneur de l'Histoire
de France (...)
Enfin, dans
cent ans peut-être, qu'est-ce que ça
veut dire ? C'est
l'entretien de la haine et
ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France ».
Vous
aurez remarqué, je le présume, que le nouveau Premier
ministre de la France - si tant est que la France existe encore
- représente l'antinomie la plus radicale de Pleinouest35,
antinomie qui frise la caricature tant sa manière d'aborder
chaque sujet parait étrangère à ma pensée
qui s'attache - puisque du moins je l'espère ainsi - aux
causes et non aux effets. Les royalistes seront encouragés
par la débâcle socialiste, qui certes est l'effondrement
des idées, mais de manière encore indirecte. Olivier Perceval
(Action Française) : « Les résultats des municipales donnent à
voir les signes d'un réveil des consciences et des valeurs
fondatrices de notre pays, pourtant combattues en permanence par les
cliques qui se succèdent au pouvoir depuis l'assassinat de celui
qui fut l'incarnation permanente et historique de l'État : le roi.
Tandis que la révolution dite française livrait le peuple sans
défense aux « épiciers », ceux-ci lancèrent la révolution
industrielle pour organiser l'exploitation de « l'homme par l'homme
», selon l'heureuse formule de Karl Marx (...) Le salut de la France
passe par la chute de la république, occupée par les plans de
carrière et aux ordres de la finance apatride (…) Plus que jamais,
le mot d'ordre de l'AF est : Restaurer l'héritage et ramener
l'héritier ».
Les valeurs de la République*,
si chères à Manuel Valls, auront engendré la
"fabrique de l'homme endetté", la déculturation,
le chômage, la pollution, et la "société
de contrôle"*
foucaultienne.
Un point de vue, celui de Nicolas Bourgoin (docteur de l'École des Hautes Études en
Sciences Sociales) : « Après des décennies de (relative)
indépendance politique et géostratégique, la vie politique
française s’organise désormais exclusivement sur le socle
idéologique du sionisme (…) Sans surprise, son voeu a été exaucé
par son ami de 20 ans, Manuel Valls, ce qui a notamment valu à la
France d’être désormais au premier rang de la censure de tweets.
On n’en attendait pas moins de celui qui a fait de la mise au ban
d’un humoriste une priorité nationale et pour qui les juifs de
France sont à l’avant-garde de la République. On devine
facilement les cibles du "gouvernement de combat" qu’il
vient de former – Dieudonné et Alain Soral - … ses ambitions
également : mettre la France aux normes du mondialisme, la soumettre
aux exigences de la troïka qui l’a placée il y a un mois sous
surveillance renforcée pour son manque de compétitivité et pour le
niveau élevé de sa dette, et l’arrimer au bloc USA-Israël. Pour
cela, il se dit prêt à user de l’arme pénale pour faire taire
toute voix dissidente (…) Cette interdiction formelle de toute
critique contre la politique de l’État d’Israël ou contre
l’emprise du sionisme en France justifie et officialise la
domination d’une minorité prétendument élue sur une majorité
déclarée subalterne. Dans un éclair de lucidité, le président de
la LICRA l’a d’ailleurs avoué : être anti-système c’est en
réalité être antisémite. Ce qui en dit long sur la nature du dit
système... Au-delà de ses déclarations martiales de mise au pas de
la dissidence, et de la brutalité affichée de sa politique - justement dénoncée -
se cache une soumission étroite au
mondialisme. Membre du Siècle et du groupe Bilderberg, Manuel Valls
est l’homme de main de la finance internationale ».
Cela rejoint donc ce que Soral
écrivait page 133 de "Comprendre
l'empire",
c'est-à-dire "la lutte du grand capital mondialiste,
- manipulant et finançant des révolutionnaires professionnels".
Il semblerait que les jours de la liberté d'expression soient
comptés en France. Tout ceci est terrible pour les pauvres
gens qui votèrent à Gauche, pensant améliorer
leur triste sort. Quant aux militants, je ne verserai pas une larme.
Ils croient en la Démocratie.
25
mars 2014.
Sommaire :
1) Décadence de la République : notre
France actuelle est atteinte de deux maux qui la tourmentent de
l'extérieur et de l'intérieur. Il s'agit : a) de la
soumission* aux USA dans leur politique expansionniste et guerrière
en direction de la Chine, b) du parti socialiste, qui n'a rien à
voir avec la vraie Gauche populaire (soucieuse du malheur des classes
laborieuses), qui n'est que la façade de son âme damnée
(que certains qualifient - et à juste titre - de sataniste
!, luciférienne par ses Lumières), je parle bien entendu
du GODF, sa fabrication d'un "homme nouveau", le Golem
sans Racines ni Histoire ni Sexes, qui tel un zombie va mener des
guerres sous prétexte des valeurs universelles du droit-de-l'hommisme.
*
Commentaire sur le site d'Alain Soral : « Il y a des vassaux qui sont prêts à
se sacrifier pour leurs maîtres. Disons plutôt... Il y a des
vassaux qui sont prêts à sacrifier le peuple pour défendre leurs
intérêts personnels auprès de leurs maîtres. Je fais allusion au
lien France / USA. La France ne se reprendra que si les nationalistes
prennent le pouvoir ».
2)
Russie souveraine qui, malgré toutes les tentatives d'ingérence,
d'intimidation, dernièrement les menaces, EST DANS SON BON
DROIT* en Crimée. Une Russie* qui se présente comme
l'ultime bastion contre la décadence sociétale et
culturelle qui sévit en Europe, qu'elle ait été
simplement favorisée ou fabriquée de toute pièce.
*
Pour montrer qu'il est impossible de raisonner en France, citons
Ran Halévi (professeur au Centre de recherches politiques
Raymond Aron, Le Figaro du 27 mars) : «
Les nations sont rarement
formées d'une seule ethnie ; et une ethnie est souvent dispersée
parmi plusieurs nations. Si l'on commence à placer les solidarité
ethniques au-dessus des souverainetés nationales, on fait voler en
éclats et le principe de l'État-nation et l'ordre international (si
ce n'est que ce peuple de Crimée a voté à 97
% pour son rattachement à la Russie, quand les minorités ukrainienne et tatare
constituent 37% de la population, faisant ainsi mentir l'argument
ethnique) (…) En 1994, la Russie s'était engagée, en échange de l'abandon par
l'Ukraine de l'arme nucléaire, à en respecter l'indépendance et
l'intégralité territoriale. Aujourd'hui elle se dédit en violent
délibérément la souveraineté de cet État (si
l'Ukraine rejoint, comme on le lui a laissé entendre, l'Europe
et l'Otan, aura-t-elle davantage de souveraineté que la France
qui a renoncé à elle-même ?) (…) On cite
l'élargissement de l'Otan vers l'Europe de l'Est, vécu à Moscou
comme un affront, voire comme relevant d'une stratégie délibérée
d'encerclement de la Russie » (n'est-ce pas le cas ?). Et Citons Obama
: « L'Europe et l'Otan forment la pierre
angulaire de la sécurité des États-Unis ». Réflexion
BITOOKU
:
si l'Europe, si éloignée des USA et sans Américains
dedans, représente la "pierre angulaire" de la
sécurité des USA, - que peut bien représenter
pour la Russie la Crimée a) aux portes de la Russie, b) historiquement
russe, c) zone stratégique avec un accès à
la Méditerranée et au gaz, et d) remplie de russophones
? Ainsi, les méchants sont ceux qui défendent leur
population et leurs frontières, les gentils sont ceux
qui feraient sauter des tours jumelles chez eux (avec plein de compatriotes
dedans !), pour trouver le prétexte d'aller conquérir
le Monde (et tuer tout plein de gens !). C'est une France qui me
donne envie de vomir, qui présente Poutine comme le danger
pour la paix.
*
L'excellent article d'Olivier Berruyer : « Il est
grand temps de dénoncer haut et fort Vladimir Poutine. D’abord sur
le plan économique. Car qu’a-t-il fait depuis 15 ans, concrètement
? Le pouvoir d’achat des Russes : il a doublé. L’inflation :
passée de 100 % à presque rien. La balance commerciale : largement
redressée et désormais excédentaire. Le taux d’emploi : en très
forte hausse. La dette publique : passée de 90 % du PIB à 10 %. La
pauvreté : divisée par 2. Bref, les chiffres parlent d’eux-mêmes
: un échec lamentable. Au niveau politique : des élections
régulières, de gros succès électoraux – bien loin de la
situation de nos alliés en Chine ou en Arabie Saoudite. Évidemment,
sa côte de popularité n’est jamais descendue sous les 65 %
d’opinions positives, et elle est remontée à 80 % actuellement –
tout ceci étant prévisible vu les chiffres économiques
catastrophiques précédemment avancés. D’ailleurs, on se rend
bien compte que les chiffres sont évidemment truqués, Obama
plafonnant à 40 %, Hollande étant descendu à 15 %, et le taux
d’approbation du Congrès américain venant de réussir l’exploit
d’atteindre un seul chiffre, avec 9 % de satisfaction des
Américains. Mais c’est au niveau géopolitique que le pire est à
craindre. Car que prône M. Poutine ? Des référendums ! Pour
demander leur avis aux gens ! Non mais, sérieusement, jusqu’à
quand allons-nous tolérer ceci en Europe ? » (http://www.causeur.fr/vladimir-poutine-russie-ukraine,26803#).
BHL et François Hollande, et dans cet ordre, devraient ainsi
aller en Crimée, - afin d'expliquer à ce peuple : a)
qu'il se trompe, b) que le référendum est illégal,
c) que le pouvoir légal à Kiev est aux mains des putschistes
Waffen-SS ! Et notons que le pays basque est coupé en deux
par une chaîne de montagne (stratégique), que l'Alsace
est bien moins française que la Crimée russe, et que
la Corse génoise fut vendue à la
couronne de France (édit royal du 15 août 1768), pour la somme
de 20.000 livres ; la conquête de la Corse prit fin le 8 mai 1769, lorsque
les troupes corses furent écrasées à Ponte Novu par l'armée du
roi (le Marquis de Vaux). Énormément de Corses se sentent aujourd'hui
plus proches des Italiens que des Français, ne serait-ce
que par la langue. L'intérêt de la Corse pour la France
d'aujourd'hui, n'est ni culturel, ni touristique, ni sociétal,
mais avant tout stratégique, comme pour la Crimée
qui de surcroît a une âme russe !
3)
Silence politique et médiatique (une même chose en
vérité) autour des recherches désormais très
avancées en énergie libre et en médecine informationnelle.
4)
Degré extraordinaire d'imbécilité dans lequel
est maintenue la Masse, qui n'a plus aucune pensée propre,
qui répond à des stimulus* ("société
de contrôle" et "biopouvoir").
*
Mais la science également est au service de la manipulation
de masse et directement par l'action des ondes ELF ("extremely low frequency",
la bande de
radiofréquences qui est comprise entre 3 et 30 Hz, - lire : http://presentation-de-la-situation.lacoctelera.net/post/2008/09/18/les-armes-psychotroniques-psychotronic-weapons).
Citons donc Elisabeth
Rauscher (physicienne nucléaire dirigeant le laboratoire de
recherche technologique de San Leandro en Californie) ayant identifié les effets de certaines fréquences spécifiques
qui induisent la nausée ou l'euphorie : « Donnez-moi de
l'argent et trois mois de délai, et
je serais capable de modifier le comportement de 80% des habitants de
cette ville sans qu'ils le sachent. Je les rendrais heureux ou tout
au moins, ils se croiront heureux, ou bien, je les rendrais
agressifs ». Autre étude, sociologique cette fois-ci, sur la
logique
de domination,
"Après la modernité" de Michel Maffesoli,
ouvrage pour lequel la "pensée
sensible" est issue de la sociologie phénoménologique et non
tributaire de critères de scientificité systématiques, pensée
qui se développe à la marge, sans se laisser enfermer, au delà de toute subjectivité,
démarche
qui devint iconoclaste en abordant le sens de l'astrologie chez les
gens du peuple. M. Maffesoli : « Je persiste et signe. Et c’est
bien cela l’essentiel. Contre le dogmatisme de la pensée unique en
sociologie, j’irritais par l’éclectisme des sujets de recherche
et par le mode d’approche proposé (…) À l'encontre de l'idée
dominante en France - traiter les faits sociaux comme des choses -,
je pense qu'il est possible d'intégrer la subjectivité ».
Pages 166 et 167, nous
retrouvons le polythéisme des valeurs chez M.
Weber : « Qui contraste totalement avec l'intériorisation du
monothéique rigide du protestantisme (…) Cette intériorisation
joue un rôle fondamental dans la logique sociale et dans
l'élaboration de l'abstraction productiviste : « Les œuvres
accomplies pour l'amour de la béatitude font place au travail pour
le travail, au profit pour le profit, au pouvoir pour le pouvoir : le
monde entier n'est qu'un matériau ». Le penser inutile cède
la place à la science qui se met au service de la production, et peu
à peu cette production le diffuse, de par son omniprésence, sur le
temps hors travail en domination généralisée, en logique de
contrôle. C'est le moment où la rationalité orientée vers une
fin, le productivisme, prend sens dans le resserrement de l'individu
sur lui-même. Éduqué par la dure discipline du machinisme
naissant, l'individu doit être prêt et vigilant, disponible en tout
lieu et en tout temps, c'est ce que G. Simmel appelait «
intensification de la vie des nerfs ». Disponibilité crispée,
orientée dans tous les aspects de la vie sociale vers une
« pratique » de travail ou de loisir. Hommes sans rêves
et sans histoires qui, dans la médiation universelle par la
marchandise, deviennent malléables, impuissants et indifférents et
ce, en même temps que les quantités de biens qui leur sont assignés
croissent ». Cette logique de contrôle, ces hommes sans rêves,
dont l'essence est la marchandisation de la vie, sont les zombies
qui peuplent le monde moderne surpeuplé, qui se posent uniquement
les questions qu'ils sont censés se poser, comme des machines
programmées (pastille
de silice informée placée sur le chakra de la gorge
: radionique appliquée à la carte d'identité).
Leur unique raison d'être est de travailler et de consommer.
Le vote démocratique sert désormais à entretenir
l'illusion d'une Liberté effacée du Monde réel.
La non-pensée est telle que très peu gardent encore
la faculté intellectuelle de comprendre que le droit-de-l'hommisme
est une arme de guerre instrumentalisée (notamment par BHL)
pour un nouveau colonialisme, qui parfois est une arme de destruction
massive et non fictive : les 1.300.000 enfants morts en Irak du
fait de l'embargo de l'ONU contre un dictateur ! Il n'y a pas vraiment
un lavage de cerveau, puisqu'il n'a plus de cerveaux, il n'y a plus
que des homme-machines programmés pour ne pas penser selon
un mode critique au 11 septembre, ni à l'énergie libre.
Alors, la création de la Dette est certainement le rouage
de domination par excellence : "La dette ne saurait se réduire à un
dispositif économique ; c'est également une technique sécuritaire
de gouvernement et de contrôle des subjectivités individuelles et
collectives, visant à réduire l'incertitude du temps et des
comportements des gouvernés". Selon Eric Fiorile (Démosophie),
les chemtrails, associés à HAARP et répandus
essentiellement sur les grandes villes, servent à affaiblir
le système immunitaire et à faire baisser les aptitudes
intellectuelles et la Volonté.
5) Réalité
abyssale de la Dette (déjà 100.000 milliards de dollars
!) qui est la fabrique volontaire de l'homme endetté, pour
une multitude d'esclaves* modernes.
* Les esclaves n'ont plus
droit à la mémoire ni à la famille (école
de Vincent Peillon et effacement des déterminismes), et ils
n'ont plus de sexe (théorie du genre).
25
mars 2014. Je
ne suis pas allé voter aux élections municipales.
Cela aurait été déplacé, car je suis
guénonien et fidèle au Roi. Ensuite, si même
j'avais été républicain, je pense que l'élection
municipale ne devrait mettre en représentation que des personnes
et non des partis politiques. Enfin, cette France ayant intégré
l'Otan, je pense que voter pour la politique française devrait
se faire en ayant la nationalité américaine, préférant
l'original à la simple copie. Je pourrais également
me targuer du fait que mon droit de vote fut supprimé, pour,
et rendez-vous compte, avoir osé écrire que les guerres
américaines, en Irak, étaient motivées par
le pétrole. Quel mauvais citoyen électeur je fais
! De cette élection municipale, nous retiendrons qu'une quenelle
s'est effectivement glissée dans le cul de la Gauche (selon
la chanson de Dieudonné, non la mienne), que dis-je, le brochet
tout entier avec l'hameçon ! La raison réelle ? Certainement
pas l'action destructrice des valeurs traditionnelles (le mariage
pour tous, la théorie du genre à l'école),
mais, aussi de façon beaucoup plus primaire, les promesses
économiques non tenues : la hausse du chômage et la
baisse du pouvoir d'achat. L'agitation autour de l'antisémitisme
supposé d'un humoriste n'aura donc servi à rien, et
le peuple de France tenait là sa revanche. C'est donc que
la Démocratie et la Républicaine opposent bien plus
qu'elle unissent autour des valeurs sociétales, émancipant
sentiments de frustration et rancœurs des castes laborieuses qui
sont, il faut le reconnaître, particulièrement malmenées
avec la Dette, qui est déjà elle-même abyssale
et inexorable.
Deux événement sont passés
inaperçus, comme par hasard, mais qui pourtant sont déjà
des moments importants de l'Histoire :
1)
Le formidable discours de Vladimir Poutine sur l’intégration
de la Crimée à la Fédération de Russie (Moscou, le
18 mars), si loin de la pensée courbe de BHL. Extrait : « Comme un miroir, la situation en Ukraine reflète ce qui se
passe et ce qui s’est passé dans le monde au cours des dernières
décennies. Depuis la dissolution de la bipolarité sur la planète,
nous n’avons plus de stabilité. Les principales institutions
internationales ne sont pas renforcées ; au contraire, dans de
nombreux cas, elles se dégradent gravement. Nos partenaires
occidentaux, menés par les États-Unis d’Amérique, préfèrent ne
pas être guidés par le droit international dans leurs politiques
concrètes, mais par la force des armes. Ils en sont venus à croire
en leur exclusivité et à leur exceptionnalisme, à croire qu’ils
peuvent décider eux-mêmes ce que doivent être les destinées du
monde, à croire qu’ils sont les seuls à être toujours dans leur
bon droit. Ils agissent à leur guise : ici et là, ils utilisent la
force contre des États souverains, créant des coalitions sur la
base du principe « Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes
contre nous ». Afin de donner un semblant de légitimité à leurs
agressions, ils forcent les organisations internationales à adopter
les résolutions nécessaires, et si pour quelque raison cela ne
fonctionne pas, ils ignorent tout simplement le Conseil de sécurité
de l’ONU et même l’ONU dans son ensemble (…) Évidemment, nous
rencontrerons une opposition externe, mais c’est une décision que
nous devons prendre pour nous-mêmes. Sommes-nous prêts à défendre
systématiquement nos intérêts nationaux, ou bien allons-nous
toujours céder, nous retirer Dieu sait où ? Certains politiciens
occidentaux nous menacent déjà non seulement de sanctions, mais
aussi de la perspective de problèmes de plus en plus graves sur le
plan intérieur. Je voudrais savoir ce qu’ils ont précisément à
l’esprit : des actions par une cinquième colonne, ce groupe
disparate de « traîtres à la nation » ? Ou bien ont-ils l’espoir
de nous mettre dans une situation sociale et économique qui se
dégrade de manière à provoquer le mécontentement populaire ? Nous
considérons de telles déclarations comme irresponsables et
clairement agressives dans leur ton, et nous allons y répondre en
conséquence ».
Source
: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Discours-de-Vladimir-Poutine-sur-l-integration-de-la-Crimee-a-la-Federation-de-Russie-24245.html.
Je
suis avec beaucoup d'attention ce qui se passe actuellement en Russie,
non pas pour confirmer une fois encore que la France dénigre
sa souveraineté, que les médias vomissent une pensée
unique, ce que nous savions déjà depuis fort longtemps,
- mais bien parce que la Russie*
reste à ce jour l'ultime bastion des "valeurs traditionnelles"
(de notre civilisation). Si elle résiste au fléau
de la décadence produite par une certaine Amérique
(théorie du genre), une certaine France (laïcité),
alors elle sera peut-être, par l'espoir qu'elle porte désormais
seule, la chance d'un renouveau d'âme ici-même, et qui
n'est pas la fabrication du Golem
cher à Vincent Peillon : l'enfant arraché à
tous ses déterminismes.
*
François Marcilhac : «
L'agitation est manifestement du coté "occidental"
- tant est
que ce terme ait jamais désigné autre chose que la soumission des
nations européennes (qui le voulaient bien) aux intérêts
américains. Les Russes, eux, continuent de persévérer dans l'être,
sûrs de leur bon droit (...)
Leur détermination que, malades que nous sommes, nous qualifions de
brutale, n'est à leurs yeux que la saine et tranquille affirmation
de soi. Peut-être aussi ont-ils retenu la leçon du Kossovo en
matière de respect "occidental" des frontières d'un
État souverain »
(AF).
A lire, "Le basculement de la Crimée est-il le premier
d’une longue série ?",
par Thierry Meyssan
:
« La liberté et la prospérité, qui ont été les arguments de
vente de l’Occident depuis presque 70 ans, ont changé de camp. Il
ne s’agit pas d’affirmer ici que la Russie est parfaite, mais de
constater que pour les Criméens et en réalité pour la plupart des
Européens, elle est plus attractive que le camp occidental. C’est
pourquoi l’indépendance de la Crimée et son adhésion à la
Fédération de Russie marquent le retour du balancier. Pour la
première fois, un peuple ex-soviétique décide librement de
reconnaître l’autorité de Moscou. Ce que craignent les
Occidentaux, c’est que cet événement ait un effet comparable à
la chute du Mur de Berlin, mais dans l'autre sens (…) Personne ne
doit craindre l’attractivité de la Russie, car c’est une
puissance impériale, mais pas impérialiste. Si Moscou a tendance à
rabrouer les petits pays qu’il protège, il n'entend pas étendre
son hégémonie par la force. Sa stratégie militaire est celle du «
déni d’accès » à son territoire. Ses armées sont les premières
au monde en termes de défense anti-aérienne et anti-navale. Elles
peuvent détruire des flottes de bombardiers et de porte-avions. Mais
elles ne sont pas équipées pour partir à la conquête du monde, ni
déployées dans quantité de bases extérieures (…) D’ores et
déjà, Washington tente de fixer ses alliés dans son camp, il
développe sa couverture de missiles en Pologne, en Roumanie et en
Azerbaïdjan. Il ne fait plus mystère que son « bouclier » n’a
jamais été destiné à contrer des missiles iraniens, mais est
conçu pour attaquer la Russie. Il tente aussi de pousser ses alliés
européens à prendre des sanctions économiques qui paralyseraient
le continent et pousseraient les capitaux à fuir… aux États-Unis.
L’ampleur de ces ajustements est telle que le Pentagone examine la
possibilité d’interrompre son « pivot vers l'Extrême-Orient »,
c’est-à-dire le déplacement de ses troupes d’Europe et du
Proche-Orient pour les positionner en vue d’une guerre contre la
Chine »
(http://www.voltairenet.org/article182898.html).
2)
Mehran Tavakoli Keshe
(http://keshefoundation.org/introduction/mehran-tavakoli-keshe.html), le 15 mars 2014, met en
ligne les brevets (de la Fondation, semble-t-il) sur l'énergie libre. Et
Extrait : « Le contenu de la clé USB de 2012 (ndlr : liens vers
téléchargement en fin d’article) a été donné au public par le
groupe des Taïwanais de la fondation Keshe le 15 mars 2014 – 16:51. Nous avons été informés par le groupe taïwanais de la
fondation Keshe, que selon notre demande, ils ont rendu public
aujourd’hui la totalité du contenu de la clé USB fournie aux
gouvernements du monde en 2012, qui leur a été accordé par leur
gouvernement. Le contenu de la clé USB a été remis à des
personnes sélectionnées dans le monde entier car notre premier
souhait aujourd’hui est qu’elle ne pouvait pas être bloquée par
d’autres ».
Le téléchargement : https://www.wuala.com/billym101/Keshiso/KFORGdata.iso?key=exPtP3JD6mzI.
En France, Arnaud Montebourg voudrait faire réouvrir les
mines de charbon, alors que, selon l'OMS, la pollution tue 7 millions
de personnes dans le Monde, en une année. Notre ministre
a-t-il bien, au préalable, créé un laboratoire
pour faire tester le système Pantone,
a-t-il rendu visite à Jean-Paul
Biberian
(fusion
froide*),
à Andrea
Rossi
(E-cat),
à John
Searl (the
SEG),
à Jean-Pierre
Petit
(la Z
- Machine)
? J'arrête là car la liste prendrait des pages entières,
quand les médias et le peuple sont cérébralement
conditionnés et
dressés
pour ne pas y croire, de manière assez semblable au 11 septembre.
Il est vrai que seule l'intelligence rend réellement libre
; c'est une liberté "ontologique" que l'idéal
démocratique n'apportera jamais à ceux qui en sont
privés (selon leur nature génétique). C'est
une chose édifiante et qui d'après ma cruelle expérience
se manifeste de manière particulière en Auvergne.
Bien entendu, et comme d'habitude, cette information n'en est pas
une pour France Info, pour qui la nouvelle du jour restera la possibilité
de vendre enfin de la charcuterie aux Chinois ! Car notre Presse,
à l'image de la cervelle du plus grand nombre et du bruit
bestial qu'est la Musique aujourd'hui, n'est qu'une bouillie cérébrale
sans intérêt (exemple : La Montagne).
*
En soi, c'est une guerre de l'énergie libre : http://fusion-froide.fr/.
Ici aussi, au-delà de la paresse intellectuelle du peuple
(à qui il faut mâcher
l'information) et des lobbies (pétrole et nucléaire),
les intérêts sont énormes et retardent considérablement
une application. Parlez-en donc à votre maire, à votre
député, au ministre, à François Hollande
! Fichtre !
Source
: http://nouveaumonde.clicocila.fr/mt-keshe-divulgation-au-public-brevets-sur-l-energie-libre/#.UzCdcqh5NK.
Explication
: « Les physiciens quanticiens estiment
que l'énergie du vide (celle qui se détruit et est donc
inaccessible) est si grande dans chaque centimètre cube qu'elle
dépasse aisément l'énergie contenue dans le soleil, et cela pour
chaque centimètre cube d'espace seulement... alors si on arrive à
polariser légèrement ce vide par des phénomènes encore mal
expliquées mais basées sur l'électromagnétisme, on peut
comprendre qu'on puise récupérer un peu d'énergie qui, injecté
dans une machine nous fournit plus d'énergie qu'elle n'en consomme:
la machine ne fait que "pomper" l'énergie là où elle
est, mais ne crée rien... c'est la nature qui alimente l'énergie du
vide (...)
Il existe quelques inventeurs
indépendants qui ont construit de telles machines et dont les
résultats ont été publiés au grand jour et vérifiés, mais comme
la communauté scientifique ne comprend pas les principes théoriques
sur lesquels reposent ces inventions, elle en ignore tout simplement
l'existence. Ainsi, tout va bien. Et le commun des mortels de se
dire: si ça existait, on en aurait entendu parler. Posons alors la
question: qui vous en aurait parlé ? Prenons l'exemple de la machine
à énergie libre de Joseph Newman, un inventeur américain
professionnel. Sa machine a un rendement de 800%. Il a fait vérifier
son invention par le bureau des brevets américains, qui a conclu,
après avoir envoyé une équipe d'ingénieurs bardés d'instruments
de mesures, que sa machine fonctionne exactement comme il l'annoncé
(c'est même cette équipe qui a calculé le rendement de 800%), sans
aucune supercherie d'aucune sorte, ni source d'énergie cachée.
Mais, étant donné qu'il n'existe pas de principes physiques
reconnus selon lesquels on peut expliquer le fonctionnement de la
machine, ce même bureau des brevets l'a informé qu'il ne pouvait
donc pas délivrer de brevets »
(http://www.conspirovniscience.com/energie.php).
C'est un sujet qu'il est impossible d'aborder auprès de la majorité
des gens pour qui n'existent que
les sports de ballon, - ce qui en dit long sur le développement
cérébral. Parlez-en, et on vous regarde comme si vous
étiez cinglé ! Un jour, j'ai posé la question
à un militant de Greenpeace au fait de ces recherches, il
m'a simplement rétorqué qu'il sera impossible d'aborder
ce sujet tant que le peuple regardera la télévision.
C'est extraordinaire, comme l'ignorance apporte à certains
la souveraine certitude ! Pourtant, Brian
Green donne
une valeur supposée de cette énergie du vide : «
Les chercheurs trouvèrent que la
réponse obtenue pour l'énergie avait beau être finie, elle n'en
était pas moins colossale, de l'ordre de 10 puissance 94 grammes par
centimètre cube. Voilà qui est largement supérieur à ce que nous
obtiendrions même si nous pouvions comprimer toutes les étoiles de
toutes les galaxies connues dans un dé à coudre » (La réalité
cachée, page 201) ». Le peuple manifeste globalement peu de curiosité,
il est ainsi possible de le maintenir comme un troupeau gavé
de tranquillisants, dont la démocratie élective (ou
farce de l'alternance Gauche-Droite) ; ainsi, il ne saisit toujours pas
que la Crise est structurelle - et non conjoncturelle, que c'est
la "fabrique
de l'homme endetté".
Sujet similaire, la santé. J'utilise depuis plus d'un an
l'appareil d'origine russe qui est considéré par les
instances officielles (non compétentes) comme une arnaque
: le Physioscan
(nanotechnologies ondulatoires & thérapie
quantique), qui mesure le degré de tension ou stress des organes. Il
se trouve qu'à chaque fois que j'ai eu des problèmes
de santé, l'appareil les a signalés avec une fantastique
précision : entorses ligamentaires des deux genoux, otites,
conjonctivite, crises de goutte. Un mode de traitement, reprogrammation
inversée par ondes ELF, est venu à bout d'un psoriasis
et de l'arthrose déformante dont aucun médecin n'avait
pu me guérir, ni même me soulager en 15 ans. Alors,
j'essaye simplement d'en parler aux professionnels de la santé
de mon entourage. C'est peine perdue ! Ces gens, censés être
instruits, et donc curieux, ne veulent carrément pas aborder
un tel sujet. La facilité de la pensée unique, aussi
la peur de se remettre en question, si ce n'est simplement la bêtise,
font également croire dans la thèse officielle, mais
aberrante, du 11 septembre comme nouveau mythe. Les exemples du
Physioscan et du 11 septembre sont instrumentalisés par mes
soins, pour ainsi corroborer une plus qu'éventuelle réalité
des applications en énergie libre.
20
mars 2014.
Les
bonnes choses s'accélèrent et précipitent le
monde nihiliste dans son chaos*
consommériste. La fin de la Démocratie sera celle
d'une imposture qui aura voulu faire croire, pour mieux dominer
la Masse en la flattant, que chaque voix égale une autre,
introduisant inconsidérément la frivolité du
droit de vote pour la femme*, jusqu'au mariage pour tous qui marque
la fin de la civilisation (ultime initiative du droit-de-l'hommisme
pour détruire de l'intérieur), et la théorie
du genre que l'on doit semble-t-il à l'Institut Rockefeller.
La Dette* est le procédé destiné à asservir
les Nations et donc tous les esclaves qui les composent. La théorie
du genre entend libérer l'Homme de sa nature d'Homme, pour
lui enlever même sa nature sexuée animale, pour en
faire le zombie-machine que le jeune déculturé préfigure.
L'Empire saisi par Alain Soral entreprend sa guerre de conquête
contre la Chine, il lamine une Europe soumise qui est vidée
de toute volonté propre*
sur la question de l'Ukraine, pour destabiliser la Russie qui se
rapprochait de la Chine pour faire face à l'ennemi commun.
Pour éviter le monde bipolaire qui amènera tôt
ou tard un conflit mondial, il eût fallu au contraire une
Russie forte qui se rapproche de l'Europe et non de la Chine, or
cela supposait une Europe qui ne soit pas inféodée
à l'Otan, ni à Israël. Pour temporiser désormais,
il conviendrait alors que la Russie récupère pacifiquement
la Crimée qui lui revient de droit, et que l'Ukraine qui
n'a aucune frontière naturelle devienne un pays neutre, comme
l'Autriche, la Finlande, l'Irlande, Malte, la Moldavie, la Suède,
la Suisse, le Turkménistan (neutralité reconnue par l'ONU en
décembre 1995), ce qui est la saine et sage proposition d'Hubert
Védrine*,
le meilleur compromis acceptable, sauf pour les USA belliqueux*.
*
Maurice Allais : « L'économie mondiale tout entière repose
aujourd'hui sur de gigantesques pyramides de dettes, prenant appui
les unes sur les autres dans un équilibre fragile. Jamais dans le
passé une pareille accumulation de promesses de payer ne s'était
constatée. Jamais sans doute il n'est devenu plus difficile d'y
faire face. Jamais sans doute une telle instabilité potentielle
n'était apparue avec une telle menace d'un effondrement général »,
PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS : « En vérité, malgré les signes
encourageants de reprise observés un peu partout, l'économie
mondiale, elle non plus, n'est pas sortie de l'auberge : selon la
toute dernière évaluation faite par la Banque des règlements
internationaux (BRI), la dette mondiale a dépassé, mi-2013, la
barre des 100 000 milliards de dollars. Encore ce montant
n'intègre-t-il que les dettes obligataires cotées, c'est-à-dire
celles contractées par les États et les entreprises, mais il ne
comprend pas la dette des ménages, dont l'encours est estimé à
environ 40 000 milliards de dollars. Aussi sûrement que la Voie
lactée, mais en moins poétique, les 100 000 milliards de dollars
évoqués par la BRI suffisent à donner le vertige, surtout
lorsqu'on les compare au PIB mondial, qui atteint à grand-peine 75
000 milliards de dollars. Et ils donnent carrément le tournis quand
on retrace l'évolution récente de la dette mondiale : 40 000
milliards en 2000, 70 000 milliards mi-2007, et donc plus de 100 000
aujourd'hui ».
*
Il s'agit d'une boutade, bien entendu. Cela dit, nous savons bien
que c'est surtout le physique qui motive le choix chez la majorité
des femmes. Nadine Morano : « L’emballage rend
un candidat attrayant, accessible, mais, sans travail sur le fond, ça
n’a pas d’incidence sur le vote des Français ».
Est-ce si sûr ? Je n'en suis pas encore certain.
*
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140312trib000819748/l-histoire-secrete-de-la-crise-financiere-ou-comment-la-fed-domine-le-monde.html.
Et extrait : « Le grand roman de Balzac Ies illusions perdues se termine par
une tirade sur la différence entre « l'histoire officielle », qui
est un « tissu de mensonges », et « l'histoire secrète »
- c'est à dire la vraie histoire. Dans le temps, il était possible de
cacher les vérités scandaleuses de l'histoire pendant longtemps -
voire pour toujours. Plus maintenant. Ceci n'est nulle part aussi
apparent que dans les récits de la crise financière mondiale.
L'histoire officielle dépeint la Réserve fédérale américaine, la
Banque centrale européenne et les autres grandes banques centrales
comme adoptant une action coordonnée pour sauver le système
financier mondial de la catastrophe. Cependant, les transcriptions
publiées récemment des réunions de 2008 du Federal Open Market
Committee, le principal organe de décision de la Fed, révèlent
que, dans les faits, la Fed a émergé de la crise en tant que la
banque centrale du monde, tout en continuant à servir en premier
lieu les intérêts américains »
(Harold James
enseigne
l'Histoire
à l'Université de Princeton, il est senior fellow au Center for
International Governance Innovation). On s'en doutait déjà, et
c'est la raison supplémentaire pour laquelle l'Europe n'aurait
pas du s'aligner sur les USA dans leur entreprise guerrière
contre la Russie, et derrière, de manière presque
opaque, la Chine.
*
Une dernière résistance, le combat d'arrière-garde
qui ne sauvera pas l'Europe, Jean-Pierre Chevènement
:
« Quant à la Crimée,
personne ne peut contester qu'historiquement elle est russe
(...) Nous devons maintenir l'alliance avec les États-Unis, mais une
alliance ne se confond pas avec une subordination. Le XXIe siècle ne
doit pas se résumer au tête-à-tête de la Chine et des États-Unis.
Il est souhaitable que l'Europe s'organise pour exister par elle-même
».
Il est certain que cette dénonciation du référendum
en Crimée, par François Hollande, va desservir
les intérêts stratégiques, économiques
et identitaires de l'Europe, mais servent entièrement la
politique belliqueuse des USA qui cherchent à contenir la
Chine.
*
Hubert
Védrine
: « Les événements des derniers jours montrent que Poutine n’a
pas renoncé à corriger ce qui est à ses yeux une catastrophe
historique. C’est évident sur la Crimée, et c’est sans doute
aussi vrai sur l’Ukraine. Il n’a pas renoncé, il attendait une
occasion, une circonstance. Et du côté occidental, il y a la
persistance d’une vision binaire dans laquelle il s’agit
d’amener l'Ukraine dans le « camp occidental » (même si on
est censés ne plus employer cette expression) ou en tous cas ne pas
tomber dans le camp russe. Ce sont des attitudes qui ont survécu à
la guerre froide, devenues antirusses après avoir été
antisoviétiques. Ils se sont traduits par : les promesses non
tenues faites à Gorbatchev de non-élargissement de l’Otan ;
puis des tentatives de l'administration de George W.
Bush d’élargir encore l’Otan (sans y arriver ; les
Européens qui ont mis en avant de manière inconséquente l’entrée
de l’Ukraine dans l’UE alors que ni l’Europe ni l’Ukraine
n’y sont prêts. Ça fait beaucoup d’inconséquence et de
légèreté, dont l’élément commun a été de traiter la Russie
comme quantité négligeable ».
*
Et le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen devant
l'institut Brookings à Washington : « Cela (le rattachement de la
Crimée à la Russie) constitue un signal d'alarme pour la
communauté euro-atlantique, pour l'Otan et pour tous ceux qui sont
engagés dans la défense d'une Europe entière, libre et en paix
(…) Nous avons (qui nous ?)
connu d'autres crises en Europe ces
dernières années : les Balkans dans les années 90, la Géorgie en
2008. Mais il s'agit là de la plus grave menace à la sécurité et
à la stabilité de l'Europe depuis la fin de la Guerre froide (…)
Il n'y a pas de moyens rapides et aisés pour tenir tête aux tyrans
du Monde (…) Parce que nos démocraties débattent, délibèrent
et pèsent les choix avant de prendre des décisions. Parce que la
transparence nous est chère et que nous poursuivons des choix
légitimes et parce que nous utilisons la force non en priorité
mais en dernier ressort », et
pour conclure que les prochaines
réunions de l'Otan vont "se pencher sur les conséquences à
long-terme de l'agression russe sur notre propre sécurité",
entendez par là la sécurité de la seule Amérique et la garantie
de ses intérêts géopolitiques. Quant à la légitimité de
l'Europe à se gouverner enfin elle-même ou l'intégrité du territoire
russe, on s'assoie dessus ! Mais ces Russes, ne devraient-ils pas s'inquiéter
de ces démocrates épris de liberté et de conquêtes,
qui s'activent à l'autre bout du Monde pour, si loin de chez
eux, vouloir se mêler des affaires des autres ? C'est plus
fort que moi, quand je pense au désastre de la guerre en
Irak (et pour les Irakiens eux-mêmes et les 1.300.000
enfants morts à cause de l'embargo de l'ONU
imposé à partir de 1991, selon l'UNICEF), je ne peux
m'empêcher de faire le rapprochement avec les méthodes
de la mafia. Tu payes, ou on s'occupe de toi et de ta famille !
Comme vous le savez sans doute, la mafia sicilienne aussi a le discours
qui entend vous prévenir et vous protéger d'une éventuelle
agression. Comme un profond malaise.
A écouter une fois
encore : http://www.dailymotion.com/video/x12tmq8_500-000-morts-enfants-irakiens-en-valait-la-peine-madeleine-albright_news#from=embediframe.
La
suite aussi horrible, sophiste et fanatique : http://www.dailymotion.com/video/xgiha3_madeleine-albright-five-issues-facing-the-next-president_news.
Sur
le livre de Peter Dale Scott, "La Machine de
guerre américaine" :
http://www.dailymotion.com/video/x1g3ej5_peter-dale-scott-la-machine-de-guerre-americaine_news?start=19.
Il est stupéfiant de voir le Gouvernement de François
Hollande prendre parti pour les nazis de Kiev (considérant
ainsi la quenelle de Dieudonné comme davantage nazie que
les bras levés ukrainiens et les portraits d'Hitler), pour
les intérêts atlantistes, - ainsi se mettre à
dos la proche Russie qui n'a d'autre choix, du fait de notre trahison
(la Crimée et Kiev furent le cœur de la Russie, comme le
rappelle Chevènement), que de s'allier à la Chine
! Nous louons l'Europe à l'hégémonie américaine
et trahissons l'Histoire, de surcroît nous aidons la concrétisation
d'un Monde bipolaire (le risque inhérent de guerre mondiale).
Et sur le déclin en France, Philippe Mesnard : « Il y a en France une pensée dominante, assise
sur quelques décennies de déconstruction, qui affirme que toutes
les structures traditionnelles qui constituent la société sont
néfastes, fascistes par essence, carcérales. La langue opprime, le
sexe opprime, la famille opprime, la nation opprime, la religion
opprime (il se murmure que la police et la justice opprimeraient
aussi, d'ailleurs). La seule chose qui n'opprimerait pas, ce serait
ce "savoir" lui-même, dispensé par ses sectateurs,
gardiens du bien. L'université serait un lieu magiquement préservé
de l'oppression généralisée, à ce point exceptionnel que tout ce
qui s'y dit et s'y fait est hors de soupçon et hors de débat. Les
chercheurs peuvent imaginer des théories du genre et prétendre
libérer la femme (asservie par le mariage mais libérée par l'impôt
individuel, par exemple.), ils sont préservés par un tabou : s'ils
cherchent et pensent, le vulgaire et le politique n'ont pas à
questionner ni s'interroger, ils doivent attendre puis admettre. Et
ceux qui ne pensent pas comme eux ne peuvent enseigner. Autrement
dit, l'université a servi d'idiote utile ou de fourrier conscient au
libéralisme économique et culturel depuis plus d'un siècle. Elle a
élaboré des concepts qui, traduits en politiques publiques, ont
permis de justifier l'actuelle rupture anthropologique, l'actuel
bouleversement démographique, l'actuelle suprématie du marché ».
Il serait pourtant très mal avisé de me croire pro-russe
et anti-américain, dans cette affaire de la Crimée.
Si un événement inverse se produisait (comme la crise
des missiles à Cuba, en 1962), - je prendrais vite partie
contre Poutine. Malgré cela, je pense qu'il est bien davantage
dans la culture américaine de vouloir dominer le Monde. Il
faudrait réfréner cette pulsion.
C'est
fort étrange cet acharnement contre la quenelle
qui selon le Crif est "le geste inverse du salut nazi",
c'est-à-dire textuellement le geste anti-nazi, - quand au
même moment la France & BHL soutiennent l'Ukraine passée
aux mains d'authentiques nazis*.
C'est tout au moins le signe d'une grande confusion, sans aller
jusqu'à imaginer la préméditation.
*
Olivier
Perceval
(Action
française n° 2882)
: « Svoboda, parti national-socialiste
(nazi) qui encadre l'insurrection ukrainienne d'Euromaïdan, a été
soutenu par l'UE et plusieurs politiciens américains, nous dit
Mediapart. Ce parti vient d'entrer dans le gouvernement d'Arseni
Latseniouk, jusqu'alors chef de l'opposition. Svoboda est
pro-européen par nostagie du grand Reich. Le signe de reconnaissance
de sa formation est le même que celui de la division Das Reich qui
s'illustra dans nos contrées à Oradour et dans le Vercors. Mais
selon Kouchner ou BHL, ces gens sont marginaux, certes nationalistes,
mais rien à voir avec les nationalistes français qui eux, sont de
la pire espèce (…) Ce parti d'allumés qui saluent non pas en
faisant une quenelle, ce qui a le don d'énerver BHL, mais carrément
avec le bras levé hitlérien, que notre "philosophe"
en chemise trouve quand même plus sain, est donc engagé dans un
combat géostratégique qui vise à déstabiliser l'influence russe
dans cette région ».
Il est vrai - à entendre Manuel Valls - que le descendant
d'Hitler, c'est le nègre Dieudonné, avec sa quenelle
antisémite ! Ne riez pas les mecs ! Je crains fort, qu'après
nous avoir bassinés avec des nazis d'opérette, nous
ne sachions plus reconnaître ceux qui le sont vraiment, et
quand il le faut vraiment. Étrange. Je pense surtout qu'il
est facile de traiter de nazi une personne qui dérange, tout
comme il est aisé d'oublier le nazisme chez ceux qui servent
nos intérêts. Pas très glorieux.
La Presse
véhicule la pensée unique, quand l'Europe elle-même
est soumise. Il se constate un décalage salutaire entre les
analyses formatées des journalistes et les commentaires sur
Internet. Exemples : « Le journaliste du torche Q Le Point
devrait se poser cette question : si la Crimée a été annexée,
qu'est ce qu'attend la France pour donner l'indépendance à la
Corse ? Poutine est dans son droit, il combat des putschistes alliés à
des nazis pour protéger la population russophone (…) Et pourquoi
diable voudrions-nous "arrêter" le président Poutine ?
Lui qui se bat pour la liberté et le droit. Il n'a rien fait d'autre
que de donner la possibilité à ceux qui voulaient devenir russes,
d'exaucer leurs vœux (…) Je cite Le Point : "Et la Crimée
(région historiquement russe)". En quoi une région
historiquement russe qui retourne dans le giron russe est-elle annexée" ? (...)
On ne se laisse pas enfumer par notre
Gouvernement à la botte de l'Otan, donc des États-Unis. La Russie
n'a rien annexé du tout. Elle ne fait qu'accueillir la Crimée qui,
par référendum, a demandé son rattachement à la Russie
».
Seule l'Action française tient encore le rang de la France
- en refusant de courber la tête. Olivier
Perceval
: «
Politiciens et journalistes traitent avec complaisance les nationalistes
ukrainiens, pourtant nostalgiques du IIIe Reich, mais peut-être
manipulés par les États-Unis soucieux d'élargir
l'Otan
(...)
A chaque fois qu'il y a des troubles dans un pays (rappelons
la litanie des "printemps arabes"), il y a toujours un
groupe armé, mieux entraîné que les autres,
plus radical, qui prend rapidement la tête des émeutiers.
Toutes ces révolutions ont abouti au chaos, à la ruine,
aux deuils innombrables et à la misère des peuples
maltraités. Mais d'insupportables dictatures, dont
la particularité la plus énervante était leur
attachement à l'indépendance,
tombaient, livrant le pays aux clans guerriers et à l'anarchie
meurtrière. Quand on prononce le mot Otan, je ne puis m'empêcher
d'entendre en écho : CIA
».
Que des paranoïaques chez l'AF ! Le méchant, c'est Poutine*
!
*
Et chez nous, c'est Dieudonné, le descendant direct d'Hitler
! Ne riez pas les mecs, c'est officiel ! Et Svoboda
?
De gentils boy-scouts qui s'amusent aux dépens d'un tyran
! Vraiment, elle est belle la politique de Gauche, qui fait culpabiliser
ou partir ceux qui entreprennent (prennent des risques), qui entérine
le délit d'opinion (trouble à l'ordre public), qui
favorise l'élevage industriel (abomination), qui détraque
les enfants à l'école (les arrachant aux déterminismes
familiaux, sexuels et religieux), qui marie les hommes entre eux
et les femmes entre elles, qui soutient des nazis - tout en participant
à déstabiliser un grand pays voisin (la Russie qui
cherche à se restabiliser géopolitiquement). Stop
! Tout de même ! Mais
à y regarder de plus près, tout ceci donne l'apparence
d'une initiative globale, qui consiste à décomposer
les nations et à déconstruire l'Homme. Il semblerait
que les Socialistes, enfermés dans des dogmes et aveuglés
par le mythe du progrès, en soient les dindons prédisposés
de la farce, à l'insu donc des militants de base, et qui
à les écouter le sont vraiment.
Anecdotes
: Toute lutte contre le racisme, ou
dénigrement de l'autre, est une chose juste (et cela inclut le
racisme anti-Français de souche, les médias ont
tendance à l'oublier). Ainsi, lorsque Manuel
Valls vient marquer de sa présence une manifestation contre
l'antisémitisme*, le 13 août 2012, -
que signifiait la LDJ, ce
mouvement ultra-sioniste, qui vient narguer les forces de l'ordre,
et sous le regard particulièrement noir du ministre de l'Intérieur
(prenant des notes) ? Est-ce une manière de se comporter dans un pays
qui vous accueille, vous protège ? Mais ce qui m'a choqué, - c'est le sophisme de la rhétorique de BHL. A ce degré
de
manipulation intellectuelle, la discussion devient impossible et interdite.
Ainsi, s'il s'était agi de l'augmentation des agressions antisémites,
le "philosophe" aurait fait prévaloir que l'antisémitisme
augmente. Or, ces agressions étaient en baisse, mais
que pensez-vous que le "philosophe" en tire comme conclusion
? Cela en vient à ressembler au cinéma burlesque, car
rapportons
les propos : « Et je voudrais y apporter des
réponses très claires (aux questions que peut-être
parfois nous nous posons
nous-mêmes). Je voudrais en y apportant ces réponses claires,
essayer, comment dire, que vous partiez d'ici avec quelques munitions
dans la bataille que nous avons aujourd'hui à livrer. Première
question : est-ce qu'il est vrai que l'antisémitisme progresse ? Est-ce
qu'il n'y a pas, j'entendais cela hier soir sur une chaîne
de télévision, des statistiques qui nous disent que
le nombre d'actes antisémites serait en régression,
cette année par rapport à l'année dernière.
Mais qu'est-ce que ça veut dire,
qu'est ce que c'est que c'est que ces comptes d'épicier,
qu'est ce que c'est que cette comptabilité macabre ? Peut-être
que les actes ne sont pas en progression, mais l'antisémitisme
progresse dans les têtes
(...)
On est passé des actes aux mots, on
est passé des mots à la parole soi-disant libre
».
Ainsi, la baisse des agressions antisémites serait un des
corollaires de la pensée antisémite devenue "libre"
! Ainsi donc, plus les personnes seront antisémites (dans
leur tête), moins elles auront besoin de recourir à
la violence. Pourtant, en général, on passe plutôt
de la parole aux actes. Non ?
*
http://www.youtube.com/watch?v=JXX0AUiG7_o.
Et
sur le site de Kokopelli
: « Le Troupeau aveugle de John Brunner
(publié en 1972) est le chef d'oeuvre de l'écologie-fiction.
C'était pour l'époque un ouvrage d'un pessimisme terrifiant, le
plus dramatique de tout ce genre littéraire quant à ses
descriptions poignantes de la pollution et de la destruction de
l'environnement. 1972 est également l'année de publication de
“L'Angoisse de l'an 2000” de Roger Heim, et de la création de la
revue “la Gueule Ouverte”, “le Journal qui annonce la fin du
monde”. Le titre anglais du “Troupeau Aveugle”, “The Sheep
look up”, est emprunté au vers 125 du poème Lycidas de John
Milton : "Les brebis affamées lèvent la tête (et ne sont
point nourries)". Dans ce roman d'écologie-fiction, l'humanité
se meurt soit de faim, soit de cancers provoqués par la pollution
alimentaire et environnementale. John Brunner n'a pas vu venir, il
est vrai, la pollution nucléaire généralisée et les délires des
chimères génétiques: les cerises empoisonnées sur le gâteau
toxique, excusons-le du peu. Ce qu'il a très bien vu venir dans “Le
Troupeau aveugle”, par contre, c'est le rachat de la bio, le
piratage de la bio, le frelatage de la bio.
Quarante années plus
tard, le troupeau aveugle, en quête de mieux-être et de nutrition
digne de ce nom, se précipite dans les super-marchés “bios”
sans se douter le moins du monde de l'identité de ceux qui tirent
une grande partie des ficelles (...)
Le CFR et le Groupe Bilderberg sont
deux des pseudopodes de la baudruche dénommée “Nouvel Ordre
Mondial”. Le CFR et le Groupe Bilderberg ont été créés par la
famille Rockefeller dont les fondations ont financé tant
l’eugénisme, les chimères génétiques, l’abominable révolution
verte que Greenpeace, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat,
etc...
»,
Dominique
Guillet
(http://kokopelli-semences.fr/quoi_de_neuf/bio_pirate).
17
mars 2014.
Avant de lire ma diatribe réactionnaire, mais salutaire pour
vous réveiller enfin, j'ai choisi la musique de Sergueï Prokofiev,
composée pour le film épique soviétique de Sergueï Eisenstein,
en1938, Alexandre Nevski. Le film retrace l'Histoire de la Russie au
XIIIe siècle : l’opposition du prince Alexandre Nevski à
l’invasion des chevaliers teutoniques, avec la scène légendaire
de la bataille du lac
Peïpous arrêtant l'expansion orientale. C'est en quelque
sorte toujours le contexte de l'Ukraine actuelle : les phalanges
d'extrême-droite, à l'origine structurées par l'appareil nazi,
sont poussées par l'Amérique et son vassal l'Europe, pour tenter de
repousser la frontière stratégique de la Russie, avec BHL comme
sorcier noir qui empoisonne les âmes et rend les idées particulièrement
confuses. Je vous propose la version américaine et
décalée de Fritz
Reiner
(Chicago Symphony Orchestra).
Pour
quelle raison, sur la question de l'Ukraine, me suis-je engagé
radicalement du coté de Poutine ? En effet, on serait tenté
de penser que je trahis mon propre pays. Or, j'affirme, quant à
moi, que je trahis seulement le mensonge qui déshonore la
France, et que je décroche vis-à-vis de la stupidité
ambiante favorisée par les médias lobotomisés.
Car, il suffit de connaître les circonstances exactes du cadeau
de la Russie à l'Ukraine, la Crimée, pour comprendre
que la péninsule hautement stratégique*
doit rester dans le giron russe. Dès lors, les jacassements
anti-Poutine ne s'expliquent que par l'appétit américain
vis-à-vis duquel se plie une Europe vassalisée.
Ce sont ces gens qui hurlent au loup à propos de l'initiative
de Poutine, contre un pays indépendant, l'Ukraine, qui eux-mêmes
se comportent comme des vassaux. Charles de Gaulle, François
Mitterrand, Jean-Pierre Chevènement*
ne l'auraient pas permis, d'autant que la subordination aux seuls
USA est instrumentalisée par ces derniers dans un unique
but : repousser la frontière stratégique de la Russie,
fragiliser Poutine (cela n'a fait que le renforcer*,
François Hollande peut-il le comprendre ?) afin de se confronter
directement à la Chine. C'est alors que la politique de la
France est extrêmement dommageable, car elle pousse encore
davantage la Russie à s'éloigner de l'Europe pour
aller s'associer avec la Chine, économiquement et stratégiquement.
Ce Monde bipolaire, qui se prépare, est à mon sens
extrêmement plus dangereux qu'une Russie forte et indépendante.
La France et l'Europe auraient mérité des élus
avec assez de présence
d'esprit et de courage pour taper du poing sur la table et dire
: "ici, voyez-vous, ce n'est ni l'Amérique ni Israël qui dictent
ce que nous devons faire !".
*
Imaginez un seul instant, dans des conditions similaires et moindres,
que la France perde tout accès à la Méditerranée,
qu'elle doive céder le port de Toulon et la Corse, mais qu'au
même moment plus de 90% de la population concernée
- qui est française de cœur et identitairement - veuille
rester française, que rétorquerait alors François
Hollande ? L'honnêteté de nature intellectuelle, c'est
d'accorder à l'autre ce que l'on exigerait pour soi-même.
Seul le langage de vérité conforte un avenir stable
et durable. Les faits eux-mêmes confirment cette bonne parole,
quand pour la paix dans le Monde, tout particulièrement aux
portes de l'Europe, - la question de la stabilité de la Russie
est autrement plus vitale que l'intégralité territoriale
de l'Ukraine et la validité d'un référendum.
La France n'agit pas autrement vis-à-vis de la Corse et du
pays basque. Une simple question d'intelligence.
*
« Je ne vois pas pourquoi l'Ukraine ne
pourrait pas être un pays fédéral. Il paraît que c'est la thèse
russe : ce n'est pas une raison suffisante pour disqualifier cette
proposition, si elle correspond au bon sens. Quant à la Crimée,
personne ne peut contester qu'historiquement elle est russe. Sa
population est majoritairement russe. Une autonomie substantielle est
dans la nature des choses. Comme disait le général de Gaulle : «
Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités » (…)
Nous devons maintenir l'alliance avec les États-Unis, mais une
alliance ne se confond pas avec une subordination. Le XXIe siècle ne
doit pas se résumer au tête-à-tête de la Chine et des États-Unis.
Il est souhaitable que l'Europe s'organise pour exister par elle-même
». Voici la vision saine pour le présent et l'avenir, mais qui
manque étrangement à Laurent Fabius (http://www.chevenement.fr/Sans-la-Russie-il-manque-quelque-chose-a-l-Europe_a1603.html).
*
René Dzagoyan : « Aux Etats-Unis, le
jeu national consiste à lancer une balle et à taper dessus de
toutes ses forces. C’est le baseball. En Europe, les sports les
plus populaires consistent à placer un ballon entre deux équipes et
à se le disputer à coups de pied ou à coups de coude. C’est le
football ou le rugby. En Russie, lorsqu’on veut se mesurer à un
adversaire, on sort un jeu d'échecs, on place lentement les pièces
sur des cases et on réfléchit. Le vainqueur est celui qui prévoit
longtemps à l’avance les coups de l’adversaire. Là est toute la
différence dans la partie qui se déroule sur l’échiquier
géopolitique entre le Dniepr et l’Oural, et où le score,
étrangement, est jusqu’ici en faveur du pays de Garry Kasparov (...)
Loin de comprendre les leçons du passé, voici qu'au début des
années 2010, l’Europe et les Etats-Unis ont voulu reprendre
l’initiative du côté de la case Kiev, en poussant d’abord les
pions de la Révolution Orange, puis le cavalier Viktor Iouchtchenko,
avant d’avancer la dame Julia Timochenko. Conséquence : après
avoir consolidé ses lignes grâce à son fou Viktor Ianoukovitch,
puis les avoir vu brisées à cause de lui, Moscou s'empare de la
case Crimée, forte de ses installations militaires, laissant à
l’Occident le soin de régler les 140 milliards de dollars de dette
extérieure de l’Ukraine restante ».
A
lire en s'amusant : http://www.slate.fr/tribune/84635/occident-russie-echecs-defense-alekhine.
Citons alors François Hollande,
à la fois drôle et tragique : « Il y a une pseudo-consultation de la
population en Crimée parce qu'elle n'est pas conforme au droit
interne ukrainien et au droit international (…) C'est pourquoi la
France comme l'Union européenne ne reconnaîtra pas la validité de
cette pseudo-consultation (…) Il y avait eu une échelle de
sanctions qui avait été définie par le Conseil européen (…) Il
y aura donc usage s'il n'y a pas désescalade lundi de ces sanctions
(…) Je souhaite qu'il y ait désescalade, qu'il y ait un groupe de
contact qui puisse trouver des solutions dans le cadre de l'intégrité
territoriale de l'Ukraine ».
Drôle, car qu'est-ce que Poutine peut bien avoir à
faire du point de vue de Monsieur Hollande, alors que le peuple
russe est réuni (c'est son affaire et certainement pas la
notre, car la Crimée avait le statut de république
autonome) et que La Russie garde sa fenêtre sur la mer Noire
(sans quoi elle perdrait définitivement le statut de puissance
mondiale) ? Tragique, car continuer ainsi à pousser la Russie
dans ses retranchements ne peut qu'amener la situation de guerre
généralisée en Europe. Avec cette provocation
aussi inutile que dangereuse de l'Occident, Poutine est largement
remonté dans les sondages. Ce peuple russe, si attaché
à la famille et à la patrie, ne comprendrait pas que
son chef baisse son pantalon, comme l'a fait l'Europe. Il serait
peut-être bien d'expliquer à notre Président
que le jeu est fini, que cette fois-ci les USA ont perdu la partie.
Ne doutons pas une seule seconde que le peuple russe n'oubliera
pas de sitôt ce coup bas de l'Europe. Poutine mettra cela
sur le compte de notre décadence*.
*
Oublions quelques instants l'aspect stratégique (militaire
: l'accès à la mer Noire, et énergétique
: le gaz), pour citer lban Mikoczy : « Vladimir Poutine a les deux objectifs en ligne
de mire. Effectivement, avec 70% d'opinions favorables en Russie, il
jouit d'une cote de popularité qu'il n'avait plus obtenue depuis la
fin de son tout premier mandat. En jouant sur la fibre patriotique
très forte ici, il a rassemblé les Russes derrière lui et fait
oublier l'absence de plus en plus flagrante de liberté d'expression
dans le pays. C'est évidemment un objectif. Mais il me semble que
cette intégration express de la Crimée contient surtout un message
au reste du monde : "la Russie est de retour" ».
En encourageant l'Ukraine, nous n'avons fait qu'aider ce processus. Car enfin,
Poutine n'acceptera jamais l'Ukraine en dehors de la zone
d'influence de la Russie. Il serait fou s'il le faisait. Mais encore
faut-il comprendre cela.
17
mars 2014 : Ouf ! La nouvelle est donc tombée : « Les habitants de Crimée ont voté à
93% pour un rattachement de leur péninsule à la Russie, selon un
sondage à la sortie des urnes réalisé par l'agence de presse
officielle russe ».
Le coup de force (ou : le coup d'État) initié par
les USA et l'Otan en Ukraine, pour venir fragiliser stratégiquement
et énergétiquement la Russie de Poutine, mais surtout
faire
se déplacer la zone géographique de conflit vers la
Chine,
ainsi que l'empoisonnement habituel - vociféré par
BHL, n'auront servi à rien, car le peuple a parlé
de manière démocratique en Crimée, et
Poutine a manœuvré avec une remarquable habilité (récupérant
un territoire russe). Nous retiendrons la lâcheté
de nos Gouvernements européens aux bottes, ainsi que la chance
gâchée de se rapprocher de la Russie pour faire la
Grande Europe. Cependant, c'est un grand jour pour l'intelligence
et la paix.
Jacques Sapir à
propos de l'illégalité du référendum
: « La Crimée fut
attribuée administrativement de la Russie à l’Ukraine dans le
cadre de l’URSS en 1954. Ceci ne fit l’objet d’aucun vote des
populations concernées. Lors de la dissolution de l’URSS en 1991,
il fut admis que la Crimée resterait dans l’Ukraine, moyennant la
reconnaissance de son statut de république autonome et le respect de
la constitution (...)
Qualifier le référendum d’illégal du point
de vue de la loi ukrainienne est donc une profonde sottise et montre
de la part des dirigeants qui utilisent cet argument une
incompréhension totale des principes du Droit »
(http://russeurope.hypotheses.org/2116).
Sottise ou mauvaise foi ? Vive l'Europe libre pour une politique
responsable ! Je pense que c'est Poutine*
qui devrait moralement opérer des sanctions vis-à-vis
de l'Europe, cette Europe fantasmagorique qui a agi avec une grande
traîtrise, usant de mensonges.
*
Formidable intervention de Poutine sur le déclin moral de l'Europe
dont la France est le fer de lance :
http://www.youtube.com/watch?v=9OgggroFoSw#t=34.
Il convient de remercier Dieudonné pour avoir
réussi à montrer au grand jour le délabrement de la France : compromissions, lâchetés
et débilités profondes. Un des délits majeurs
de l'humoriste, peut-être le moins pardonnable, ne fut pas
l'antisémitisme (bien plus politique que réel), mais
une dénonciation en France (et Belgique) des
réseaux pédophiles
qui phagocytent la République, au sein de réseaux
satanistes
qui pratiquent le viol des enfants qui sont torturés et assassinés
de manière rituelle (lire Patrick Dupuis, page 43 de
NEXUS n° 91). Autre vidéo à regarder, avant qu'elle
ne soit aussi censurée, l'intervention de Laurent
Louis
: http://www.dailymotion.com/video/xqsrxd_discours-de-laurent-louis-sur-la-pedophilie-en-belgique_webcam.
Pour comprendre ce silence qui entoure les sectes lucifériennes
où s'activent des notables, citons Jean-Pierre
Mocky :
« Il
y a une omertà parce qu'il y a des gens du Gouvernement qui
sont des pédophiles (...)
Il
y a des groupes de pédophiles qui ne sont pas du tout malades,
qui organisent des orgies, mais qui, une fois leurs orgies terminées,
reprennent leur activités de docteur, d'architecte, de juge,
d'avocat, de politique
». Voilà la véritable raison qui explique l'acharnement
trop convulsif contre Dieudonné. Belles Lumières en
vérité !
Aussi : http://www.wat.tv/video/affaire-dutroux-laurent-louis-5j8h1_309yl_.html.
Au moins en Belgique, les vérités arrivent encore
à s'exprimer.
Langage de vérité : http://www.youtube.com/watch?v=fxrUUuzLNl0,
devoir de langage ! Tout y est dit et redit, contre le décervelage
médiatique en France et la lâcheté des partis.
Le lavage de cerveau à
propos de l'Ukraine, l'alignement des journalistes*
crétins,
et la faible capacité cérébrale commune, -
rappellent le 11 septembre. L'intervention russe est mise en avant
et fait oublier celle américaine (aussi de son animal familier
: l'Europe, son toutou frétillant : la France), pourtant
la Crimée est russe et va le rester*, malgré la philosophie
art de la guerre*
de BHL qui va donc à l'encontre des aspirations d'un peuple.
C'est très bien pour la stabilité du Monde (la paix
en Europe, une Europe instrumentalisée par les USA), considérons
alors et selon un ordre croissant (du non significatif à
la plus grande importance) :
a)
l'illégalité du référendum et les "sanctions ciblées
visant des
responsables russes"
(propos
de la chef de la diplomatie européenne,
Catherine Ashton, -
qui sera comme pisser en l'air),
b)
la volonté identitaire du peuple Crimée (à
plus de 90% !), c)
l'échec de l'Otan dans son entreprise de possession du port
russe de Sébastopol, celui des USA pour le contrôle
de l’acheminement du gaz et du pétrole en
provenance de Sibérie et du Turkménistan, d)
la fragilisation de Poutine qui aurait présenté un
risque majeur pour la paix dans cette région du Monde, jusqu'à
la Chine inquiète pour ses apports en énergie. C'est
Poutine qui a gagné sur toute la ligne, d'autant que sa popularité
en est augmentée en Russie, quand l'Allemagne critique déjà
l'impact économique qu'auraient des sanctions européennes.
*
http://www.dailymotion.com/video/xlh1tp_epouvantails-autruches-et-perroquets-10-ans-de-journalisme-sur-le-11-septembre_news?start=134.
Ce film permet de comprendre que les seules questions depuis le
11 septembre 2001, et à propos de la théorie du complot,
tournèrent autour de la santé mentale des "complotistes",
- sans JAMAIS prendre en considération un seul argument technique,
sans JAMAIS laisser la parole aux détracteurs, mais en créant
le lien avec la Shoah et le négationnisme. Le journalisme
d'analyse à la française !
*
Citons Radio Canada
: « Le rattachement de la péninsule
ukrainienne à la Russie a été approuvé par 96,77 % des électeurs,
selon les résultats communiqués par le président de la commission
régionale chargée du scrutin, Mikhaïl Malichev (...)
Barack Obama a déclaré dimanche au
téléphone à Vladimir Poutine que les États-Unis ne
reconnaîtraient jamais le résultat du référendum en Crimée et
qu'ils étaient prêts à imposer des sanctions contre la Russie
».
Je propose donc à Poutine de reconnaître les USA comme
territoires indiens, uniquement. S'il y a la guerre en Ukraine,
donc beaucoup de victimes de part et d'autre (comme en Irak, en
Libye, en Syrie) il conviendra d'en remercier encore une fois BHL
et
sa bonne parole qui libère les peuples, à moins que
ne surviennent encore le chaos
de la guerre des clans
(et le fanatisme religieux) : « Les terroristes n’ont pas de
frontières. Les démocrates ne doivent pas en avoir non plus. Le
poison, le vrai poison, c’est le souverainisme. Et je suis heureux
que Hollande, comme Sarkozy, l’ait compris. La Libye a fait
précédent, le Mali fera jurisprudence ».
Édifiant, non ? Ne pourrait-il pas, pour une fois, ne pas
se mêler de ce qui ne le regarde pas. Imaginez le nombre
de personnes qui n'auraient pas perdu la vie ! Et Françoise Compoint : «
Il est des herbes qui
guérissent. Il est des herbes qui tuent. La BHL étant un poison
sous toutes ses formes, elle requiert un antidote mais celui-ci ne
pourra être élaboré que le jour où la France renoncera à servir
des lobbies qui jamais au grand jamais ne tiendront compte de ses
intérêts. En attendant, espérons qu’il se trouvera un Camus ou
un Malraux susceptible de dévisser conceptuellement les fondements
du lévyisme (...)
Soit dit en passant, le parti Svoboda tire ses origines très peu
glorieuses d'un parti qui s'appelait Parti National Social Ukrainien
et dont le logo, la Rune du Loup, était aussi l'emblème de la
division SS Das Reich, celle-là même qui mit à feu et à sang
Oradour-sur-Glane. Il est pour le moins curieux que cette série de
coïncidences sulfureuses ne fasse pas tiquer celui qui se dit
inconditionnellement dévoué à la cause juive. Qu'il est beau, en
somme, le rêve européen ! Qu'elle est belle la démocratie !
Tellement belle, que même les pires ordures de l'Histoire - les
nazis en l'occurrence - sont bonnes à l'imposer, surtout quand il
s'agit de semer le chaos aux frontières russes
(...)
Les sottises de BHL, même si elles doivent parfois être prises au
second degré, sont teintes d'un messianisme aussi cocasse que
tragique hérité d'une doctrine définitivement formulée après la
première Guerre Mondiale par le Président US Thomas Woodrow Wilson,
convaincu pour sa part de la vocation christique des USA. Le fait que
BHL soit à leur solde est un secret de Polichinelle
». Mikhaïl Gorbatchev : « Des sanctions doivent avoir une raison
sérieuse. L'acte de volonté du peuple de Crimée ainsi que son
rattachement possible à la Russie en qualité de son entité ne sont
pas une telle raison (…) Si autrefois la Crimée avait été
rattachée à l'Ukraine en vertu des lois soviétiques sans demander
au peuple, à présent ce peuple a décidé
de corriger cette erreur.
Il faut le saluer au lieu de le pénaliser par des sanctions ».
*
"L'art
de la philosophie ne vaut que s'il est un art de la guerre"
(http://www.bernard-henri-levy.com/).
Un art de la guerre ??? Et l'art de la paix ?
Pour rire (décidément,
nos (vos) élus sont des comiques), - citons Le Parisien : « A l'issue d'une
cinquième journée de pic de pollution samedi, Jean-Marc Ayrault a
décidé de mettre en place lundi matin la circulation alternée à
Paris et sa petite couronne. Une mesure réclamée par les
écologistes, mais décriée par les associations d'automobilistes et
l'opposition, la candidate UMP à la mairie de Paris la qualifiant de
"cache-misère" ».
Par contre, toujours aucune information officielle sur le système
Pantone*,
aucun compte rendu officiel de test de laboratoire.
*
http://www.econologie.com/rapport-d-ingenieur-ensais-sur-le-moteur-pantone-articles-93.html
&
http://quanthomme.free.fr/pantone/PMC5.htm.
Puis
: http://www.econologie.com/mesures-de-la-depollution-d-un-moteur-pantone-articles-321.html
(extrait
: « Les résultats sont tout de même
assez extraordinaires, notamment au niveau de l'effet de l'eau sur la
dépollution (on arrive à 000 ppm) et les gaz d'échappement sont
plus propres que l'air du garage sur ce polluant ».
Encore
: http://quanthommesuite.pagesperso-orange.fr/aut6peug405.htm.
Qu'en pensez-vous Monsieur Ayrault ? Trop peu de consommation de
carburant ?
15
mars 2014 : "C'est pour rire" !
C'est probablement
parce que notre Monde court à sa perte (nihilisme, surpopulation,
guerres démocratiques - au nom de la Démocratie -
pour aller piller les ressources des autres, comme par exemple l'Otan
qui tente de manœuvrer pour niquer Poutine en Crimée), -
que le rire devient incontrôlable en empêchant de devenir
fou. Un début d'Apocalypse nucléaire est donc une
formidable foire d'empoigne du rire, où chacun essaye de
devancer l'autre dans la rigolade la plus débridée.
C'est nerveux ! C'est un nouveau jeu auquel ne s'applique aucune
limite, comme par exemple écarter de la compétition
les humoristes professionnels. C'est ainsi qu'il convient d''expliquer
l'acharnement contre un humoriste antiraciste (tous les racismes,
mêmes celui sociétal qui a été imposé
comme tabou), je parle bien entendu de Dieudonné. Et le Crif
ne s'y est pas trompé, qui a vu dans l'homme des valeurs
antiracistes fondamentales, convenant immédiatement que "la
quenelle, c'est le geste inverse du salut nazi", donc son contraire,
c'est-à-dire un geste foncièrement anti-nazi ! Certains
ont alors fait mine de croire, pour rigoler (un humour noir), -
qu'il s'agissait du geste nazi, mais à l'envers. Manuel Valls
est ainsi en bonne place dans la compétition du rire, si
ce n'est que ses adversaires, dans cette compétition hors
norme, sont des challengers redoutables, voire totalement enragés.
Tous les coups sont permis, - et même ceux que la morale réprouve.
Ainsi, prenez François Hollande toujours à la recherche
d'une blague ou d'un mot drôle : l'oeil pétillant de
malice, notre Président a choisi d'entrée de placer
la barre extrêmement haut, en affirmant que les animaux destinés
à la boucherie sont bien traités dans les élevages
(majoritairement industriels) : « Dans le code rural notamment,
l’animal est déjà considéré comme un être sensible. Pourquoi
ajouter d’autres considérations ? » (La France Agricole, 21
février 2014). Ainsi, les animaux garderont le statut
de "biens meubles" (article 528 du Code civil), alors que
pendant sa campagne de 2012, François Hollande assurait à
l'association L214 qu'il fallait absolument
"réformer le Code civil afin que ce dernier ne définisse plus
l'animal par son utilisation, en tant qu'objet patrimonial, mais bien
comme un être sensible". Autre coup porté "pour rire",
mais cette fois-ci extraordinaire car beaucoup y avaient réellement
cru, ce qui tout de même permet de douter de la santé
mentale de certains, - je parle bien entendu de la farce unique
du "mariage pour tous". Mais fort heureusement : c'était
pour rire, les enfants continueront de naître d'un homme et
d'une femme, ils continueront à avoir un papa et une maman,
ce qui est, vous en convenez : le droit le plus légitime
de l'enfant. Si la blague fut certes d'un goût douteux, avec
des relents de perversité, elle tient toujours le haut du
pavé de la franche rigolade. Les subalternes y vont aussi
de leur propre initiative, ils copient le Maître mais sans,
semble-t-il, vouloir lui faire de l'ombre : Michel Sapin et les
courbes destinées à faire gober la baisse du chômage,
également Arnaud Montebourg qui souhaite réouvrir
les anciennes mines de charbon, quand l'air est de plus en plus
saturé de particules fines cancérigènes (houille,
houille, houille !), quand des chercheurs en énergie libre,
de plus en plus nombreux, sont ignorés (exemple : Fusion
Froide
de Jean-Paul
Biberian) ou inquiétés, mis en prison ou éliminés.
Mars 2014, le rire prend pour sujet la Crimée, avec des interventions
totalement délirantes du Président américain
: « Un référendum en Crimée violerait le droit
international ». Nous ne savions pas qu'Obama avait autant d'humour,
même s'il sourit souvent, alors que Poutine garde le visage
de marbre du pince-sans-rire (en vérité : ils doivent
se bidonner tous deux au téléphone, et se congratuler
réciproquement pour leurs mortelles prestations : "tu
as été absolument génial", "toi aussi
tu fais un carton " ! En effet, pour comprendre qu'il ne s'agit
que d'un humour grinçant, sur le critère du droit
international, - il convient de citer Pierre Hillard (et encore,
sans faire de jeu de mot) : « Rappelons que les reproches acrimonieux de Londres, Paris et
Washington accusant la Russie de violer le droit international sont
d’une totale hypocrisie. L’Occident ne s’est pas privé de
violer ou d’outrepasser ce droit lors de l’attaque contre la
Yougoslavie de Milošević en mars 1999, contre l’Irak de Saddam
Hussein en 2003 ou encore contre la Libye en 2011. L’ancien
chancelier Gerhard Schröder, grand ami de Poutine et dirigeant le
consortium gazier germano-russe Nord Stream, a eu au moins la
franchise de reconnaître le double langage de l’Occident. Tout en
reconnaissant la violation du droit international dans l’affaire de
Crimée, il a su rappeler à ses interlocuteurs, lors d’un colloque
à Hambourg, un exemple peu glorieux de l’action occidentale : «
Nous avons envoyé nos avions en Serbie et nous avons bombardé, en
liaison avec l’OTAN, un État souverain alors que le Conseil de
sécurité n’avait pas donné son accord »
» (http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/ukraine-mer-noire-les-veritables-enjeux,53009).
Et certains ont pu croire que ces faits et événements
étaient réels, ils ont saisi, mais bien trop tard,
qu'il s'agissait d'un programme pour faire rire le peuple, - détendre
l'atmosphère avant le chaos final. Qui de sensé pourrait
admettre que les USA se mêlent des affaires de la Russie après
avoir semé le chaos en Irak (prétexte fallacieux des
armes fictives de destruction massive), qui de normal pourrait accepter
que les USA cherchent à contrôler une péninsule pour les nombreux oléoducs et
gazoducs passant au large de la mer Noire, pour alors "empêcher la
Russie de contrôler l’acheminement du gaz et du pétrole en
provenance de la Sibérie et du Turkménistan
jusqu’aux côtes bulgares et roumaines,
ainsi qu’aux frontières ukrainiennes", et prenant ainsi le risque
fou d'amener la guerre aux portes de l'Europe ? Pierre Rabhi dit
que si une civilisation extraterrestre nous observe, elle doit nous
prendre pour des imbéciles. Il prône une si remarquable
utopie : « Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra
réaliser l’Humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec
les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou
s’adonner à n’importe quelle activité créatrice d’autonomie
sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime
résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne
humaine »,
car il n'a pas compris que toute la démence, c'est uniquement
pour rire ! Car, voyez-vous, les Lumières ont créé
le Monde à l'envers (tête en bas, pieds en l'air : bête
comme ses pieds), où la domination matérielle étouffe
l'âme. C'est la fête des Fous perpétuelle : le
Monde devient parodique et libère nos pulsions réfrénées.
Moi, Pleinouest35 et BITOOKU,
nous proposons d'élire le comique de l'année, à
qui se verra attribué un prestigieux BITOOKU
d'or
! Alors, tous à vos conneries*
!
*
Toujours est-il que ces personnes de Droite comme de Gauche, sans
noblesse et atteintes de l'espionite aiguë qui s'avère
donc justifiée avec toutes ces
écoutes téléphoniques des uns et des autres,
qui sans doute ont pour la plupart des comptes en Suisse (ou ailleurs), - ces
gens-là se comportent comme des voyous et donnent un triste
exemple. Espionner, une bonne éducation l'interdit. Alors,
si nous avons une main droite et une main gauche, ce n'est pas par
hasard, c'est pour pouvoir baffer aussi bien à Droite qu'à
Gauche !
Autre humour (drôle) que Valls ne prendrait pas
pour une forme de racisme, la Polémique du Rabbin Dynovisz et Dieudonné
:
http://www.youtube.com/watch?v=8f3QtcTveZA.
Mais
enfin quelque belle et sympathique sagesse juive : http://www.youtube.com/watch?v=5Mz_XGyhlOQ,
au delà de la question éludée du sionisme politique.
5
mars 2014 : l'Ukraine.
Il
y a en France, et bien plus qu'ailleurs semble-t-il, un véritable
problème intellectuel, - ce que l'on peut qualifier de banqueroute
intellectuelle.
Ce n'est pas par hasard si la pensée binaire de BHL* est toujours
projetée sur le devant de la scène. Il semblerait
qu'il soit désiré que le peuple de France n'ait plus
la faculté de penser par lui-même, et cela se discerne
dans des sondages qui paraissent truqués (tout comme les
chiffres du chômage et de la délinquance). Le prisme
déformant du droit-de-l'hommisme, qui monopolise toute la
cogitation des médias, fait ainsi voir les événements
pour ce qu'ils ne sont pas, c'est en quelque sorte la distillation
de la pensée unique. Ce fut le cas pour le 11 septembre,
quand des journaux à l'origine contestataires, comme Libération,
défendirent sans vergogne la thèse officielle, ce
malgré ses stupéfiantes invraisemblances, n'hésitant
pas à faire passer pour déséquilibrés
les partisans du complot, alors qu'aux USA des familles, des pompiers,
des architectes*
se regroupent et agissent pour obtenir une contre-enquête.
L'autre technique pour tétaniser la contestation, en France,
est de taxer d'antisémitisme* (procédé à
la mode, utilisé systématiquement et même à
l'encontre des Juifs non alignés qui désirent rester
libres). Un exemple fort de cette
police politique,
dont les médias sont le rouage, fut la mise à pied
d'Aymeric Chauprade par Hervé Morin*,
pour avoir osé parler du
débat sur le 11 Septembre. Or, ce qui se comprend très bien pour
la Raison d'État
(le critère supérieur à la vérité),
devient bien moins acceptable pour une opinion publique qui se laisse
lobotomiser. Ce qui se passa pour le 11 septembre, qui se passe
encore, - survient maintenant pour l'Ukraine* et Poutine. Puisque nous
sommes le pays des droits de l'homme, nous appartenons obligatoirement
à l'axe du bien, et donc toutes les décisions que
nous prenons sont entreprises pour la liberté des peuples
(Irak, Afghanistan, Lybie, Syrie, Ukraine, c'est-à-dire toujours
les lieux stratégiques pour l'énergie).
Bien que les faits attestent radicalement du contraire, soit la
diffusion de chaos successifs partout où nous sommes intervenus,
- l'identique pensée unique des médias français
s'applique désormais sur l'Ukraine, - que l'on peut résumer
ainsi (et dans le texte) : comment punir*
Poutine ? Encore une fois, une liberté de penser, mais surtout,
c'est bien plus grave, une capacité de réfléchir
vient des seuls USA : Alex Jones dénonce George Soros pour le coup
d'État en Ukraine
(http://www.youtube.com/watch?v=VDYBvX2SDOo).
En ce qui me concerne, il ne s'agit aucunement d'être ou de
devenir pro-russe, mais : A)
de rejeter un mensonge qu'il est convenu de gober (et ce n'est pas
parce que c'est pire ailleurs qu'il faut l'accepter ici, bien au
contraire : cela n'en est que moins acceptable ici). Puis : B)
la Russie forte est la garantie d'un Monde multipolaire ; mais l'Europe
associée aux USA, - c'est l'Otan qui veut repousser les frontières
russes, - c'est alors inciter la Russie à s'allier à
la Chine (pour l'énergie et une défense commune),
c'est le danger du Monde bipolaire, et pire encore, celui unipolaire
qui serait la concrétisation de la gouvernance
mondiale,
soit l'immense camp de prisonniers traqués pour les idées
non conformes, ce que la science-fiction ne cesse de dénoncer.
Enfin : C)
la Russie de Poutine, attachée à la patrie, à
la famille, à la religion, - c'est effectivement l'ultime
rampart contre la décadence morale imposée au nom
du progrès* (mais en réalité : déstructurer
en profondeur les individus, en faire des êtres inertes, dociles
et livrés à leurs pulsions), en France et ailleurs,
c'est-à-dire la normalisation de l'homosexualité,
le mariage* pour tous, ainsi que l'affreuse théorie du genre*.
Or, nous aimerions pouvoir seulement dire que des détraqués
veulent faire le Monde à leur image.
*
AF : « On est loin aujourd'hui d'un tel modèle (société
harmonieuse dont les hommes seraient les
acteurs et les bénéficiaires) avec le
parti pris libéral radical qui est devenu le crédo de la droite
comme de la gauche, les deux pôles d'un même monde affairiste. La
marchandisation de tout, y compris du corps humain, trouve dans ce
consensus les fondements de sa "légitimité", qui s'appuie
sur une conception étrange de la liberté. Cette "légitimité"
consolidée par des penseurs bon marché, la mèche rebelle et la
chemise déboutonnée, est capable de susciter l'hypocrite
enthousiasme des élites dégoulinantes de bonnes intentions,
lesquelles, entre le festival de Cannes, la Gay Pride et le diner du
Siècle, adhèrent à des "guerres justes"sur toute la surface
du globe au nom de la démocratie. Ainsi, de nouveau, les redresseurs
de tort frappent, et poussent les diplomaties occidentales à semer
le chaos en Ukraine et par ricochet contre la Russie. Réveiller
l'Ours de Sibérie n'est peut-être pas la meilleure idée de l'année
et les bruits de bottes que l'on entend en Crimée devraient inviter
les va-t-en-guerre de salon à plus de circonspection ».
Je pense, quant à moi, que c'est pour semer le chaos en Russie,
que l'Ukraine est prise pour cible, l'Ukraine et son contexte géopolitique
si particulier. Je juge bien timorée l'Action française.
*
http://www.ae911truth.org/
*
Alors que le
président du Crif, Roger Cukierman,
entend faire de la France un territoire israélien
: « La lutte contre l'antisémitisme et
l'antisionisme doit être une "cause nationale" »,
car ce qui est "national" est par définition français,
- cinquante Juifs eux-mêmes (en Israël et non en France
!) dénoncent le sionisme de et dans leur pays. Lettre ouverte au Premier ministre Benjamin
Netanyahu : « Notre opposition à l'occupation des territoires palestiniens
par l'armée israélienne constitue la principale raison de notre
refus de servir (…) Tout service militaire perpétue la situation
actuelle, et de ce fait nous ne pouvons prendre part à un système
qui se livre à de tels actes ».
(soit : violations des droits de l'Homme
en Cisjordanie,
exécutions, construction de colonies, détentions administratives, torture, punitions collectives et répartition injuste de l'eau et de
l'électricité).
Si le sionisme venait à devenir, en France, "cause nationale",
la dénonciation de cette politique, qui n'engage qu'une minorité de Juifs
sionistes, vous mènerait directement en prison.
Vivement un vrai Roi pour la France !
*
Hervé Morin : « J’ai découvert un texte au
travers duquel passent des relents inacceptables. Sur onze pages, on
nous parle d’un complot israélo-américain imaginaire visant à la
conquête du monde. Quand j’ai appris cela mardi soir, j’ai donné
pour consigne au général Desportes, le directeur du Collège
interarmées de défense [le supérieur de M. Chauprade], de ne pas
conserver ce monsieur Chauprade dans son corps enseignant. Il n’a
absolument rien à faire à l’École militaire ».
Sur le site américain ARCHITECTS
& ENGINEERS for 9/11 truth,
plus de 2000
de ces architectes et ingénieurs dénoncent la thèse
officielle (http://www.ae911truth.org/).
Il ne s'agit déjà plus de savoir si les tours ont
subi ou non une démolition contrôlée, car la
chose ne semble plus discutable, - mais de rechercher les responsables
du complot et de son organisation : « Who was Responsible for the Controlled Demolition of the WTC
Skyscrapers ? ».
Alors, Manuel
Valls
qui disait à de jeunes "complotistes" de reprendre
leurs esprits
(tout de même, tout de même) et qui est le
grand spécialiste de la question, devrait, au
nom de la France alliée des USA, envoyer une missive tricolore
à ces 2000 abrutis, leur demandant, au nom de la Raison et
des valeurs de la République, de reprendre leurs esprits.
Le ministre pourrait contacter chacun de ces courageux 2000 membres
(http://www.ae911truth.org/signatures/ae.html),
puisque depuis Pompidou la France est vendue à la banque
Rothschild (lire Le
Grand Soir
: « La loi Rothschild est la cause de
l’endettement de la France »
(http://legrandsoir.info/La-loi-Rothschild-est-la-cause-de-l-endettement-de-la-France.html),
enfin à l'OTAN depuis le mandat de Sarkozy. Il ne manquerait
plus que s'applique alors la loi israélienne, pour que notre
vieux pays soit enfin prêt à se fondre dans l'Europe
fantasmagorique. Il se peut que cette dernière profite des
retombées des guerres coloniales (merci BHL !), aussi du
parapluie antimissile (made in USA), mais le général
de Gaulle ne l'aurait pas permis.
*
(Sur l'identité
de l'Ukraine,
François de JABRUN
(en
2008, sur le site de référence : diploweb)
: http://www.diploweb.com/Les-incertitudes-de-l-identite.html
: « La construction d’une identité
suit donc un processus lent. Il part de la reconnaissance de ces
caractères communs et se poursuit jusqu’à trouver son expression
ultime dans un mode d’organisation établi, comme l'État-nation en
Europe. Le cas ukrainien est, à cet égard, singulièrement
révélateur. Cette « nation que personne ne connaît » en 1934 est
une nation que l’Europe redécouvre aujourd’hui. L’identité
ukrainienne peine aujourd’hui à atteindre l’âge adulte. Fruit
de courants contraires ou parallèles, inscrits dans le temps, elle
cherche maintenant à sortir de ses incertitudes. Le choix a priori
simple entre l’Europe occidentale et l’Europe orientale est en
vérité plus complexe. Sur les deux rives du Dniepr, les Ukrainiens
ont des repères différents. La route vers la pleine expression
d’une identité unique en Ukraine ne semble pas achevée (…) Sa
géographie, très marquée par l’histoire, ne lui a pas offert un
cadre idéal d’épanouissement. Les siècles ukrainiens ont surtout
été lithuaniens, polonais, autrichiens et russes. « Fantôme de
l’Europe », l’Ukraine n’est un Etat clairement indépendant et
ukrainien que depuis l’indépendance de 1991 et la révolution
orange de 2004. La puissance des monarchies catholiques et de
l’empire russe a enserré l’Ukraine dans un étau où toute
identité autonome ne pouvait s’exprimer. Elle a surtout marqué
profondément les caractères des Ukrainiens selon la puissance
dominante. Malgré cet étau de plus en plus fort du côté russe,
une conscience nationale ukrainienne s’est éveillée et a
progressivement exprimé la volonté de construire une identité
commune. Phénomène littéraire puis politique, cette expression
s’est nourrie des siècles de domination et des révoltes qu’elle
provoqua (…) L’erreur de nombre d'Occidentaux semble de trop
vouloir reproduire partout leur mode de construction identitaire et
d’oublier combien compliqué a été leur cheminement historique ».
L'unité de l'Ukraine serait la colère. Notons qu'Hubert Védrine rappelle
que l'Otan s'était engagé à ne pas s'agrandir
après Gorbatchev. Ecoutons Jean-Bernard Pinatel à propos du rapport Védrine : «
Dans
cette partie du rapport transparaissent les doutes d’Hubert Védrine
sur la prise en compte effective des réserves de la France par ses
partenaires et en particulier par les États-Unis. Pour les exprimer,
il pose et s’attache à répondre à 5 questions : « Jusqu’à
quel stade de développement la défense antimissile restera-t-elle
complémentaire de la dissuasion ; à partir de quand sape-t-elle sa
crédibilité ? Face aux investissements gigantesques de l’industrie
américaine (près de 10 milliards de dollars par an ces dix
dernières années), quelle sera la part réservée à l’industrie
européenne dans la fabrication des éléments de ce début de
système défensif ? Une position européenne homogène est-elle
possible sur la stratégie et sur leurs intérêts industriels ?
Présenté maintenant comme destiné à contrer une menace balistique
iranienne, quelle sera la justification de ce système si ce risque
était maîtrisé ? La déclaration de Chicago : "la défense
antimissile de l’OTAN n’est pas dirigée contre la Russie et elle
ne portera pas atteinte aux capacités de dissuasion stratégique
russes" est-elle crédible ?
Ces 5 questions comportent en
elles leur réponse : c’est une erreur stratégique majeure
d’accepter le déploiement d’un système antimissile balistique
en Europe. Hubert Védrine ne l’affirme pas en ces termes mais ses
réponses y conduisent immanquablement. Je considère pour ma part
que le but stratégique de ce programme, est d’éviter la
réalisation de l’ensemble européen allant de l’Atlantique à
l’Oural que souhaitait le général de Gaulle. Hubert Védrine, de
son coté, est en particulier très clair sur son impact sur nos
relations avec la Russie : "Elle n’est pas convaincante, en
tout cas aux yeux des Russes, qui considèrent sincèrement ou pas,
ou pour prendre un gage, que l’aboutissement de ce programme (les
phases 3 et 4 de l’EPAA) correspondrait à une rupture des
équilibres stratégiques. Qu’on l’approuve ou non, cette
politique obère la politique russe de l’Alliance, comme de chacun
des Alliés. La politique française (et d’autres pays) envers la
Russie ne devrait pas découler d‘une sorte d’engrenage
contraint, mais être définie en tant que telle". Il conclut
son analyse par un jugement auquel j’adhère intégralement : "Même
revenue dans l’OTAN, la France n’a donc guère pu que préserver
jusqu’ici, dans les textes, la dissuasion nucléaire sans
influencer, ralentir ou modifier un projet majeur du complexe
militaire industriel américain depuis les années Reagan (et déjà
en partie installé au Japon, en Israël et dans le Golfe), et qui
comporte un potentiel de bouleversement stratégique" »
(http://www.atlantico.fr/).
Tout est dit et de manière fort claire. Mais pour aller plus
loin, André
Chamy
sur le Réseau
Voltaire (pour
éviter Le Monde simplet selon Caroline Fourest) :
« La stratégie états-unienne,
imaginée par Zbigniew Brzezinski, de soutenir l’obscurantisme
islamiste pour lutter à la fois contre les politiques musulmanes
progressistes et contre la Russie a suscité une alliance pour lui
résister. Désormais, la Chine, la Russie, l’Iran, la Syrie et le
Hezbollah sont contraints de faire bloc pour survivre (…) Dans son
livre Le grand échiquier, l’Amérique et le reste du monde, publié
en 1997, Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de sécurité
nationale du président Carter, et très écouté dans les États-Unis
de Clinton, révélait avec une franchise cynique les raisons
profondes de la stratégie islamique de son pays. Selon lui, l’enjeu
principal pour les États-Unis, c’est l'Eurasie, vaste ensemble
qui va de l’Europe de l’Ouest à la Chine via l’Asie centrale :
« Du point de vue américain, la Russie paraît vouée à devenir le
problème… » Les États-Unis manifestent donc de plus en plus
d’intérêt pour le développement des ressources de la région, et
cherchent à empêcher la Russie d’avoir la suprématie. «
La
politique américaine vise par ailleurs à la fois l'affaiblissement
de la Russie et l’absence d’autonomie militaire de l’Europe.
D’où l’élargissement de l’OTAN aux pays d’Europe centrale
et orientale, afin de pérenniser la présence américaine, alors que
la formule de défense européenne capable de contrer l’hégémonie
américaine sur le vieux continent passerait par "un axe
anti-hégémonique Paris-Berlin-Moscou". ». En réalité à
travers leurs choix, les États-uniens semblent s’être trompés
sur tous les terrains qui devaient leur servir de bases pour
conquérir les sources d’hydrocarbures et de gaz, s’attirant de
cuisants échecs politiques. Quant aux occidentaux ils ont
pratiquement abandonné toute stratégie et ont confié leur
politique étrangère aux États-Unis. Même s’ils tentent de
sauver les apparences par quelques gesticulations, ils savent que ce
ne sont pas eux qui dirigent (...)
Constatant l’échec de leurs
manœuvres, les États-uniens souhaitaient faire monter la tension
face à des autorités russes déterminées à s’y opposer, tandis
que la Chine restait en embuscade pour évaluer la situation, peu
encline de surcroît à faire confiance à Washington (…) L’axe
Pékin-Beyrouth, passant par Moscou, Téhéran et Damas, ne pourra
que se renforcer. Il s’agit pour chacun d’une question de
quasi-survie. Selon un proverbe oriental, « Il ne faut pas acculer
un chat dans un coin, au risque de le voir se transformer en tigre »,
mais que dire si l’on veut à leur tour coincer des tigres dans un
coin ? »
(http://www.voltairenet.org/article182570.html).
Quant à moi, qui ai une approche ignorante et inculte de
la géopolitique, - je penserais plutôt qu'il s'agit
pour les USA de couper la manne énergétique de la
Chine, la Russie n'étant en fait qu'un passage obligé
pour y parvenir, le résultat étant toujours le même
: l'otanisation de l'Europe fabrique un Monde bipolaire et son risque
de troisième guerre mondiale pour l'avenir !)
Parenthèse
pour souffler un peu. Souhaitons encore à La Russie de récupérer
son territoire, la Crimée*,
où les garçons sont*
encore des garçons et les filles des filles !
*
Offerte
en 1954 à l'Ukraine en tant que pays soviétique et
pour cette raison uniquement. Ni aux USA, ni à l'Otan
qui cherchent à l'absorber.
*
La maladie mentale "la théorie du genre", épidémie
qui ravage l'Occident, épargne encore la Russie.
Abordons
alors la Z - Machine qui promettrait + de 2 milliards de degrés,
sans aucun déchet nucléaire, et qui serait
considérablement moins chère qu'Iter*
:
*
http://www.jp-petit.org/NUCLEAIRE/ITER/ITER_fusion_non_controlee/wurden.htm
(Comme
vous le voyez, je suis pour une France libre, libre pour
sa Culture, libre pour son territoire, libre pour son Histoire,
libre pour son énergie)
(Trois
anecdotes
: a)
il est sensé de penser que le tsunami de Fukushima
fut peut-être provoqué : « The tsunami bomb was an attempt during World War II to develop
a tectonic weapon that could create destructive tsunamis. The project
commenced after US Navyofficer E.A. Gibson noticed small waves
generated by explosions used to clear coral reefs. The idea was
developed by the United States and New Zealand military in a
programme code named Project Seal.Tests were conducted by Professor
Thomas Leech, of the University of Auckland, in Whangaparaoa off the
coast of Auckland and off New Caledonia between 1944 and 1945.
British and US defence chiefs were eager to see it developed, and it
was considered potentially as important as the atomic bomb. It was
expected to cause massive damage to coastal cities or coastal
defences »
(http://en.wikipedia.org/wiki/Project_Seal
& http://www.jp-petit.org/TSUNAMI/dam_busters.htm),
b)
un autre sujet qui restera dans l'ombre : la Z
- Machine (conférence de Jean-Pierre
Petit : http://www.dailymotion.com/video/xbllp2_z-machine-conference-de-jean-pierre_tech),
c)
nous traitons les animaux de manière immonde : http://www.youtube.com/watch?v=CjAXE3UXOYQ
& http://www.youtube.com/watch?v=kuBTltB4W5g.
Après
avoir détruit les sols avec les engrais et les pesticides
(OGM servant à breveter le vivant), cette pure saloperie
de cervelle humaine, qui déclenche des guerres de conquête
et massacre au nom de la Démocratie (à laquelle croient
seulement les plus cons qui vont encore voter - car c'est uniquement
grâce à cette majorité de cons que le système
démocratique perdure encore), qui en chaque chose se comporte
de manière nazie*,
tarde à s'exterminer enfin, et
c'est bien dommage ! La nature de mon site révèle
un mal-être : déambuler au milieu des Auvergnats avec
lesquels il est impossible de sympathiser ou de communiquer (la
province profonde), qui écoutent les musiques populaires
débiles (quand j'emporte avec moi les cantates de Bach),
et qui ont l'esprit accaparé par des sports de ballon (pulsions
primitives) ou vont chasser (pas pour manger, pour le plaisir de
tuer) et se régalent avec la viande (quand je suis végétarien),
aussi lisent La Montagne (quand j'ai sous le bras l'Action française
pour préserver mes neurones). Pour prendre la bonne mesure
de cette incroyable idiotie ambiante, il suffit de considérer
que c'est une politique de Gauche* (ou les fameuses Lumières),
qui se veut progressiste et encourage l'élevage intensif
et l'ingérence démocratique. Ces gens ont la tête
formatée ou vide, il est totalement vain ou illusoire d'imaginer
qu'il puissent par eux-mêmes penser, ne serait-ce qu'un court
instant, les problématiques du 11 septembre ou de l'énergie
libre*...
*
Hitler
s'est donc inspiré du Fordisme pour les camps, Ford des abattoirs
de Chicago pour les usines, la même logique : animaliser l'homme,
humaniser l'animal. Sur cette collusion, ici celle entre la
banque,
l'industrie,
le nazisme,
citons Anton Chaitkin : « The Rockefeller Foundation is the prime
sponsor of public relations for the United Nations' drastic
depopulation program. Evidence in the possession of a growing number
of researchers in America, England, and Germany demonstrates that the
Foundation and its corporate, medical, and political associates
organized the racial mass murder program of Nazi Germany. These
globalists, who function as a conduit for British Empire geopolitics,
were not stopped after World War II. This United Nations alliance of
the old Nazi right, with the new left, poses an even graver danger to
the world today than it did in 1941. Oil monopolist John D.
Rockefeller created the family-run Rockefeller Foundation in 1909. By
1929 he had placed $300 million worth of the family's controlling
interest in the Standard Oil Company of New Jersey (now called
"Exxon'") to the account of the Foundation (…) In 1940-41, I.G.
Farben built a gigantic factory at Auschwitz in Poland, to utilize
the Standard Oil/I.G. Farben patents with concentration camp slave
labor to make gasoline from coal. The SS was assigned to guard the
Jewish and other inmates and select for killing those who were unfit
for I.G. Farben slave labor. Standard-Germany president Emil
Helfferich testified after the war that Standard Oil funds helped pay
for SS guards at Auschwitz.In 1940, six months after the
notorious Standard-I.G. meeting, European Rockefeller Foundation
official Daniel O'Brian wrote to the Foundation's chief medical
officer Alan Gregg that "it would be unfortunate if it was chosen to
stop research which has no relation to war issues" - so the
Foundation continued financing Nazi "psychiatric research" during
the war »
(http://educate-yourself.org/cn/genociderockefellernazis2apr03.shtml).
Il est facile de comprendre que c'est la banque américaine
qui agissait dans l'ombre du nazisme et de ses thèses ignobles,
que le culte rendu à la Shoah en cache curieusement la véritable
histoire.
*
Cette Gauche dont nous parlons, - c'est chez Soral
le
socialisme scientifique du tandem Marx - Engels, et non le socialisme
libertaire et sympathique de Bakounine ou Proudhon. D'ailleurs,
ce socialisme à la française, est celui non pas de
l'égalité en droit, mais des dogmes
et de la fabrication de l'homme nouveau sacrifié à
la croissance.
*
C'est une chose entendue : aucune
information
sur les recherches en énergie libre (pourtant elles sont
nombreuses de par le Monde, et j'en fais mes choux gras sur ce site,
manière de montrer la débilité de la Presse
et des partis politiques alignés sur la voie de la non-pensée.
Imaginez-vous La Montagne aborder le sujet ? Ah Ah Ah ! Citons J.-P.
Petit à propos de la Z - Machine (conçue à
l'origine pour simuler les armes nucléaires) : « La Z
- Machine de Sandia (Nouveau-Mexique), la fusion sans
pollution ni radioactivité :à portée de main (…) La Z-machine :
une fusion "propre", sans radioactivité ni déchets, à
portée de main. Absence totale de réaction dans le secteur civil,
scientifique et politique, dans la grande presse. Vif intérêt chez
les militaires (…) La montée de la Chine et de l'Inde a des
contre-coups dans l'ensemble du monde, qui ne feront que croître,
rapidement. En Europe elle entraînera l'effondrement de tous les
acquis sociaux, créera des tensions sociales et raciales intenses.
Dans notre pays les candidats à la présidence, de Sakozy à
Ségolène Royal, ne sont que les opportunistes et des "pantins
sans ficelles", comme les qualifiait un lecteur dans un mail
récent. Sarkozy surfe sur la peur. Ségolène Royal, qui n'a pas
l'ombre d'un programme, se contente de répondre aux attaques en
souriant, en soignant son look et se demandant quel tailleur elle va
mettre aujourd'hui. Le mensonge est partout. La presse ment, cache.
Lors d'une émission de télévision récente, dans "On ne peut
pas plaire à tout le monde", le journaliste Claude Sérillon
décrivait le journal télévisé comme un anesthésique, quotidien
souhaité en fait par le téléspectateur. On pourrait le comparer à
une dose quotidienne de tranquillisant (…) Le réacteur ITER est
construit autour d'une gigantesque bobine supraconductrice, de forme
toroïdale. Cette bobine va se trouver bombardée par les neutrons
émis par la fusion. Puisque le tokamak de Culham (Angleterre) a
fonctionné pendant une seconde il faut s'attendre à ce que la
fusion soit aussi obtenue dans ITER. Là où on bourre le mou des
contribuables c'est en leur promettant que cette machine pourra être
le prototype, le dernier stade avant la conception et la mise en ligne
d'une machine capable de produire effectivement de l'électricité en
continu. A mon sens on sera loin du compte. Iter, comme son
prédécesseur anglais "s'étouffera" du fait de la
pollution que représenta l'arrachement des ions lourds de la paroi
par les noyaux légers rapides qui parviendront à franchir la
barrière magnétique (…) Au lieu de manifester dans les rues en
réclamant la "décroissance", en criant "non au
nucléaire", les hommes et les femmes devraient réclamer que
ces études sur la fusion non-polluante soient placées au rang des
plus hautes priorités. Sachez au passage qu'un réacteur de ce type
ne pourrait pas exploser. Et quand bien même cela se produirait il répandrait autour de lui ses déchets, c'est à dire de
l'hélium
» (http://www.jp-petit.org/science/Z-machine/z_machine2.htm).
Mais avant cela, je citais John
Searl et une
surprenante force d'antigravité
(http://magnetosynergie.com/Pages-Fr/Precurseurs/FR-Precurseurs-04.htm
& http://searlsolution.com/index.html),
ainsi que la Fusion
Froide
de Jean-Paul
Biberian (http://www.jeanpaulbiberian.net/
&
http://www.youtube.com/watch?v=Cu8H1JNJLa0).
Comme vous pouvez le constater (les
cons tâter),
les partis politiques (de
mes deux)
ne font que parler du nucléaire
et du gaz
de schiste,
uniquement ce qui ravage la planète et rapporte des milliards.
Le peuple ? Lobotomisé ! Cela, toutes ces recherches en énergie
libre, devrait pourtant devenir une "cause nationale".
Le Crif demandait à François Hollande que le sionisme
le devienne en France (et ainsi pouvoir continuer librement
à traiter comme des chiens les Palestiniens : « Faites-en une cause nationale ! »)
; il me semblerait que le fait que les Parisiens puissent respirer
un air pur, que les pauvres puissent se chauffer, aussi que l'on
cesse de déclencher des guerres faussement démocratiques
pour piller d'autres pays (tuer des millions de personnes), il me
semblerait, mais je me trompe peut-être, que cela serait plus
intelligent, plus juste, plus éthique, plus moral. Chaque
jour perdu nous précipite davantage vers le chaos et dans
la souffrance)
Reprise des notes :
*
http://www.slate.fr/story/84291/punir-poutine
*
Le mythe
du progrès
: il parait certain pour la petite minorité, dont je fais
partie, que le son analogique (vinyle) et la photographie argentique
distillent beaucoup plus de richesse, et donc de plaisir, que les
supports numériques qui émanent de la seule massification
marchande. Une baisse phénoménale de la qualité
sonore explique sans doute en partie celle qui ne l'est pas moins
de la musique classique, l'équipement de la plupart des gens
ne pouvant diffuser que du bruit, les photographies numériques
étant elles-mêmes horribles ! C'est un signe des temps
confortant le principe métaphysique de l'opposition entre
la quantité et la qualité : la dématérialisation
des
supports devient le signe fort d'une dissolution au niveau de l'Être,
dissolution qui correspond parallèlement à l'éradication
de la famille, des sexes naturels (théorie du genre : fabrication
de bétail humain). Citons Alain
Soral
: « Le
Progrès, promu au nom du "sens de l'Histoire" par
Marx, contre les intuitions et les remarques de bons sens de Proudhon
puis Sorel - qui eux prenaient humblement acte du refus du machinisme
exprimé par les luddites en Angleterre, les canuts en France,
et d'une façon générale par les corporations
représentant l'aristocratie ouvrière
- débouchant sur l'abrutissement du travail parcellaire,
l'aliénation suprême du taylorisme et du fordisme
». Cet abrutissement et cettte aliénation collective
sautent aux yeux à Riom (Auvergne), c'est la rupture entre
l'intelligence qui émane des constructions historiques de
la ville (maîtrise, savoir-faire ancestral, mais surtout harmonie
en chaque chose, que possédait l'artisan lui-même)
et la laideur moderne, la musique qui n'est plus que du bruit, mais
surtout l'immense majorité des regards qui semblent privés
de la moindre intelligence. Une humanité s'est perdue.
*
Voici deux idées
révolutionnaires, il fallait y penser : « Tout enfant est né d'un homme et
d'une femme », « Il appartient au père et à la mère de
déterminer l'éducation de leurs enfants ».
En Allemagne, des parents sont en prison parce qu'ils refusent de
se soumettre. Mais en Belgique : « Alors qu’il s’affairait à récolter des signatures sur la
Grand-Place de Mons pour pouvoir présenter son parti Debout les
Belges aux élections, le député a fait l’objet ce samedi en
début d’après-midi d’une arrestation judiciaire. Motif initial
de l’intervention policière : Laurent Louis n'aurait pas eu les
autorisations nécessaires pour ce faire sur la voie publique »
(http://www.egaliteetreconciliation.fr/Arrestation-de-Laurent-Louis-a-Mons-23943.html).
Fascisme ?
*
Observatoire de la théorie du genre :
« Sur les stéréotypes qui prétendument ne seraient que pure
construction sociale, le Dr Saxe relate l’expérience de chercheurs
à l’université de Yale : ceux-ci ont disposé camions et poupées
devant des petits singes, primates qui ignorent le signifiant
masculin ou féminin de ces objets ; « or, une large majorité des
mâles a choisi les camions. Voilà pour l’inné : des recherches
démontrent qu’en raison de petites différences cérébrales les
garçons sont plus intéressés par le mouvement d’un objet, et les
filles, par sa texture et sa couleur. Mais les petits humains sont
considérablement plus nombreux à choisir le camion que les petits
singes. La culture amplifie la biologie » ».
Jean-Paul Mialet : « Très tôt, des différences se marquent. Il
ne faut pas oublier que la conscience se forme dans l’expérience
des interactions du corps avec l’environnement : deux corps
différents mènent à des consciences distinctes et l’on peut dire
que la conscience est sexuée, comme le corps »
(http://www.theoriedugenre.fr/?Theorie-du-Genre-les-enfants).
"La culture amplifierait la biologie" ? Mais alors, si
la résistance contre les stéréotypes, au sein
de la culture, ne peut qu'aller contre la biologie, - ne va-t-on
pas dénaturer les enfants ? Nos ministres hommes qui défendent
cette monstruosité dictée par le dogme égalitaire
de Gauche, - ne devraient-ils pas nous montrer l'exemple, - chercher
eux aussi leur véritable sexe ? François Hollande
et Manuel Valls devraient s'habiller en femme, mettre des porte-jarretelles
et du rouge à lèvre, se mettre en question publiquement,
bien avant de toucher aux enfants des autres. Un des sites
que je visite régulièrement est Rue89,
car la bêtise qui y est portée au pinacle est véritablement
fascinante. Degré zéro de la capacité cérébrale
: « On aurait pu croire Eric Zemmour
offusqué, après la une du Nouvel Observateur, le mettant côte à
côte avec Alain Soral (et Dieudonné) avec le bandeau : « La haine
». Quelle (fausse) surprise de le voir quinze jours plus tard, en
pleine « convergence » avec Soral, idéologue antisémite et
négationniste (…) Montant toujours d’un cran, avec son calcul de
la provocation qui cherche à faire attraction, le voilà à nouveau
parti, à propos de la « théorie du genre » sur, dit-il, la
propagande « totalitaire » de l’Education nationale : Zemmour ose
affirmer que nous assistons à « une volonté globale totalitaire de
changer l’homme ». Il ajoute : « Selon la grande tradition, qui
vient de Robespierre, en passant par Staline et Mao. Qui consiste à
changer l’homme en arrachant les enfants à leur famille ! ». «
C’est exactement les mots de Vincent Peillon », ajoute-t-il,
provoquant alors un rire de son contradicteur, Nicolas Domenach ».
Bientôt, ce site Rue89
au
ras du plancher des vaches, donc au niveau de la bouse, osera affirmer
qu'Eric Zemmour,
lui-même juif, est antisémite ! Cela doit les démanger.
Concernant l'analyse de Zemmour, elle est particulièrement
fine, et à propos de Vincent Peillon, c'est pourtant la stricte
vérité. Il suffit de savoir lire ou écouter
: « Il
faut être capable d’arracher l’élève à tous les
déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel
». Il faudrait sans doute expliquer à Rue89
qu'arracher
les enfants
à leur famille signifie "les
soustraire à leur influence",
car personne ne va dire que ceux-ci sont enlevés physiquement
par Peillon. Quant à ce dernier rapprochement entre Zemmour
et Soral, il est celui de deux intelligences. Avec ses cris de perroquet
: "antisémite ! antisémite ! antisémite"
!, Rue89
n'a donc pas la capacité intellectuelle nécessaire
pour comprendre une chose qui dépassera toujours son entendement
binaire : la critique du sionisme n'est pas du racisme ! (et ce
serait même le contraire, car c'est bien le judaïsme
qui fait du Juif par la mère un authentique Juif, religion
dont le sionisme guerrier bafoue souvent les préceptes).
De la même manière, Rue89
ne
pourrait pas comprendre que je peux rire avec Dieudonné et
être bien davantage un inconditionnel de Mahler et de Jung.
Je suis mon intuition et non les oies ! Si des sionistes osent parfois
soutenir que l'antisionisme est de l'antisémitisme déguisé,
j'ose pour ma part dire que l'analyse est également l'instrumentalisation
du racisme pour museler. La justification de "peuple élu"
est elle-même tributaire de l'immense responsabilité
devant Dieu : « Dans le Deutéronome, le coup de projecteur est dirigé sur les
privilèges et les responsabilités du peuple élu. On peut résumer
le privilège de l’élection et les responsabilités qui en
découlent de la manière suivante : plus les privilèges sont grands,
plus les responsabilités sont grandes. Packer met en lumière le
fait que « les obligations religieuses et éthiques engendrées par
l’élection étaient importantes ». Il développe ce point en
disant : « L’élection et la relation d’alliance qui en
découlait, qui distinguaient Israël de toutes les autres nations,
devaient être source de louange reconnaissante (Ps 147.19s),
d’obéissance fidèle à la Loi de Dieu (Lv 18.4s) et de rejet
résolu de l’idolâtrie et du mal des autres nations (Lv 18.2s,
20.22s; Dt 14.1s; Ez 20.5-7, etc.) ». Rowley souligne une autre
responsabilité qui se dégage de ce privilège : « L’élection
n’est pas quelque chose qui confère seulement une faveur à l’élu.
Celle-ci exige une réponse, et une réponse dans le service. Au
Sinaï, l’élection de Dieu d’Israël a trouvé cette réponse
dans l’alliance. Il s’agissait du gage de loyauté de la part
d’Israël à Dieu qui l’avait en premier lieu choisi et sauvé »
»
(source : La revue de théologie de la Faculté Jean Calvin).
Pour moi, il me paraît extrêmement
important que Poutine ne cède pas sur l'Ukraine (la Crimée, et
cela va au delà
d'une identité nationaliste ukrainienne qui existe avec sa minorité
russophone*), car la Crimée fait partie intégrante
(elle est
une pièce maîtresse) de la stratégie de la Défense russe
(l'accès à la mer Noire), si l'on veut que la multipolarité du
Monde (donc la paix) soit conservée. François Hollande dira que
la crise ukrainienne ne peut être résolue que par les négociations,
- mais de quelles négociations pourrait-il bien s'agir en vérité ?
Il n'y a strictement rien à négocier. Il s'agit de propagande,
d'ignorance ou de stupidité,
car le Président ukrainien a été démis par un coup de force
vraisemblablement préparé de l'extérieur. Le 11 septembre (a
inside job) fut pour moi un choc cérébral, j'ai saisi que
l'opinion publique en Occident est manipulée par l'émotionnel et
les dogmes démocratiques, le but flagrant étant de justifier des
guerres de conquête pour : a) aller s'approvisionner en énergie,
mais surtout : b) essayer de priver et
coûte que coûte la Chine* de
l'accès à cette énergie, pour bloquer ou freiner son insolent
développement. Saddam Hussein et Kadhafi, certes des dictateurs sans
grande moralité, étaient peut être bien les meilleurs dirigeants que
l'on puisse imaginer pour ces pays, car ces régions étaient stables.
Mais les idéaux démocratiques, dont BHL est le VRP patenté (on se
demande bien pourquoi), ont fait massacré une quantité phénoménale
de personnes parmi les populations civiles et laissent les
uns derrières les autres des chaos indescriptibles ! Dès qu'un
chaos est finalisé, toujours au nom des droits de l'homme,
un autre est vite orchestré par les USA et l'Europe qui n'est
plus qu'un pantin sans cervelle. C'est donc là qu'interviennent
un peu partout la théorie du genre, le mariage pour tous,
l'antiracisme. La raison en est simple : la famille et la Culture,
comme la langue, sont à la fois l'âme et le ciment
d'un peuple ! Si, au nom de l'égalité de tous pour
tous, vous démantelez et déconstruisez de l'intérieur
ce que l'on appelle désormais les stéréotypes
et les déterminismes (que Vincent Peillon veut arracher chez
l'enfant à l'école laïque), vous obtenez une
population déracinée pour la plus grande part, dans
laquelle s'introduisent ou survivent des communautarismes épars,
vous générez un autre chaos.
*
Jacques Leclerc (membre
associé à la CEFAN) : « L'Ukraine est un pays multiethnique,
avec au moins 25 communautés diverses d'une certaine importance
(mais 130 au total). Néanmoins, l'Ukraine demeure un pays
relativement homogène au point de vue ethnolinguistique, puisque au
moins 78 % de la population est d'origine ukrainienne, ce qui
représente une proportion beaucoup plus élevée par rapport à la
plupart des pays. Plus précisément, les 77,8 % d'Ukrainiens et les
17,3 % de Russes comptent pour 95,1 de la population (…) Les
Ukrainiens "de souche" étaient 37,5 millions lors du recensement
de 2001, ce qui correspond à 77,8 % de la population. Les Russes
forment le second groupe avec 8,3 millions, soit 17,3 % des habitants
de l'Ukraine. En 1989, les Ukrainiens ne représentaient que 72,7 %
et les Russes 22,1%. Cet écart entre les deux groupes est
principalement dû à la chute de l'ex-URSS qui a entraîné le
retour de milliers de Russes dans leur patrie d'origine. Bien qu'il y
ait des Ukrainiens partout dans le pays, les Russes demeurent
concentrés dans l'Est et le Sud. L'Ukraine occidentale est
ukrainophone dans une proportion de plus de 90 %. À l'est, les
oblasts de Khartiv, de Loushansk, de Donetsk, de Zaporijjia et la
Crimée comptent une majorité de Russes et d'Ukrainiens russifiés.
Par exemple, en Crimée, 67 % de la population se considérait comme
russes en 1989, contre 25,6 % comme ukrainiens. De façon générale,
les Russes dominent dans les centres urbains et les zones
industrialisées. En simplifiant, on peut dire que l'Ukraine est
partagée entre un Ouest ukrainophone et un Est russophone »
(http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/ukraine-1demo.htm).
*
Conférence d'Aymeric Chauprade à
Genève le 24 février 2014
: http://www.dailymotion.com/video/x1ehvs0_conference-d-aymeric-chauprade-le-24-fevrier-a-geneve_news?start=1.
Certains
diront : "mais dans votre raisonnement contre l'impérialisme
hégémonique, et donc pour sauver la Russie, vous sacrifiez
l'Ukraine". Oui et non, pour la question ethnique mais aussi
historique, identitaire. Par exemple, il y a davantage de liens
entre la Russie et l'Ukraine qu'entre les USA et l'Irak (et pourtant
les Américains n'hésitèrent pas pour aller
saccager ce pays si loin de chez eux, ce qui fut peut-être
planifié). Autre exemple : la France serait-elle prête
à renoncer stratégiquement à la Corse ? Comprenez-vous
?
Pour
moi, ceux et celles, Gouvernements, partis politiques, journalistes
qui ne reconnaîtront pas dans les jours qui viennent le président
toujours légal de l'Ukraine*, cela malgré ses défauts
considérables (sont-ils pires que ceux des autres ?), Viktor
Ianoukovitch
(qu'un putsch a écarté du Pouvoir), - ceux-là
se montreront tels qu'ils sont réellement : des lâches,
des personnes de mauvaise foi et qui n'hésitent pas à
retourner leur veste, ou qui se vendent et se mettent au service
de l'atlantisme. Cela ne m'inspire que honte et dégoût
! Je ne devrais pas prendre parti pour la Russie (même si
elle défend le sens de la famille quand la Gauche française
pisse* dessus), or
je place la dignité et l'honneur parmi
les premières qualités qui font de nous des hommes,
et non des animaux. Je m'y tiens. Parce que s'offre à nous
la possibilité de faire un coup de pute à la Russie
(et donc à Poutine) en faisant main basse sur la Crimée
(un site hautement stratégique*), - nous nous comportons comme
des chiens enragés qui se jettent sur un morceau de viande.
C'est infâme et cela se paiera très cher. Je dis "nous",
tant il me parait évident que la véritable souveraineté*
de la France ne se situe plus à Paris depuis fort longtemps,
en fait depuis le coup d'État
de Mai
68*.
*
Il convient de considérer l'Ukraine comme une zone de défense
(zone tampon) et non comme un pays indépendant stratégiquement
(pas de frontières naturelles). Sa fonction est de protéger
la Russie, et les USA ne procèdent pas autrement avec l'Europe
(OTAN). L'Ukraine a donc ce rapport de vassalité
avec la Russie, et dans une moindre mesure la France avec les USA,
toute autre considération sur la légalité (exemple
: un discours d'Obama) n'était que verbiage (car : « Le 19 février 1954,
Nikita Khrouchtchev, Président de l'URSS et d'origine ukrainienne, «
offrit » l'oblast de Crimée à la République socialiste soviétique
d'Ukraine (RSSU) à l'occasion du 300e anniversaire de la
réunification de la Russie et de l'Ukraine »).
Dès l'instant que le lien de réciprocité est
rompu, cette donation de la Crimée (au combien stratégique
!) perd son sens (en risquant de passer à l'ennemi), - et
le contrat tacite qui unit les deux parties est caduc. C'est ce
qui se passe en ce moment-même. Encyclopædia Universalis : « Marche
: terme
qui désigne de façon générale au Moyen Âge une zone de confins
entre deux dominations. C'est « en marche » qu'un vassal puissant
venait prêter l'hommage à son seigneur ; ainsi le duc de Normandie
au roi de France. Dans un sens particulier, les marches sont des
circonscriptions militaires destinées à protéger les frontières
des États. Elles apparaissent dans l'Empire carolingien où elles se
succèdent presque sans interruption le long de ses frontières,
commandées par des comtes ou préfets de marche qui seront appelés
dans la suite margraves et marquis ».
Voila ce que l'on sait, mais que l'on ne veut pas rappeler ni nommer.
*
Tout est rapporté par Marion
Sigaut : http://www.dailymotion.com/video/x1chz5o_marion-sigaut-sur-la-revolution-sexuelle-et-la-pedophilie_news#from=embediframe.
Le mariage pour tous, la théorie du genre, l'éducation
sexuelle à l'école, - sont un vaste projet d'origine
américaine, destiné non pas à accorder des
droits légitimes à des minorités (pour satisfaire
au dogme égalitariste), mais pour détraquer et de
l'intérieur les individus composant les sociétés
européennes, les reformater à l'école laïque,
donc détruire les valeurs traditionnelles et chrétiennes,
- afin de pourrir notre civilisation et de prendre le contrôle
de nos âmes (et de nos territoires). Les socialistes crétins
répandent ainsi ce virus mental qui est mortel. Ce processus
de décomposition, de remise à zéro de la civilisation,
ignorant tout de l'ontologique de l'Être, nous le devrions
à l'Institut
Rockfeller voulant
à l'origine extirper la morale et la famille de l'Amérique
(la destruction de la morale et de la famille, pour transformer
le genre humain en bétail consommériste). Une semblable
analyse de la volonté de domination
(au nom de l'Égalité comme la guerre se fait au nom
de la Démocratie) se trouve avec l'article de l'Action
française
: «
La
société post-moderne crève littéralement
de l'anomie, de l'absence de repères et de cadres. S'acharner,
dans ce contexte, sur les derniers
facteurs d'identité qui restent aux individus (les
fameux "stéréotypes de genre"), c'est sacrifier
la santé mentale du plus grand nombre à l'intérêt
de la petite minorité qui, par nature ou par choix, se trouve
en marge des cadres de l'identité sexuée. Ce processus
nihiliste ne sert d'ailleurs pas que les affaires du lobby LGBT
: il entre aussi furieusement en consonance avec les derniers développements
du capitalisme. Il n'est plus question aujourd'hui de vendre, dans
les pays développés du moins, des biens d'équipement
aux consommateurs, mais plutôt, comme l'avaient bien analysé
les situationnistes, de
créer en permanence de faux besoins »
(Stéphane
Blanchonnet).
Que ce soit pour dominer économiquement ou politiquement,
la meilleure manière d'y arriver est de détruire les
structures anthropologiques traditionnelles, comme la famille. Ceci
démontre que l'opposition Droite-Gauche est illusoire, que
les deux familles politiques se complètent. Pour la Droite,
il s'agit de la marchandisation de l'Art, quand la Gauche en dénie
l'élitisme, car une même vision quantitative est à
considérer, qui manifeste deux finalités différentes,
mais une unique vue matérialiste sur le Monde. Le profit
fut à l'origine une valeur de Gauche, si ce n'est que la
Banque brisa les idéaux révolutionnaires (confisquant
la Révolution), en faisant des hommes libres les esclaves
de l'endettement. Et voilà qu'on entend désormais
extirper des individus jusqu'à la notion d'appartenance à
un sexe, que l'on cloisonne les religions et dénaturons le
mariage. Rien de tout cela ne serait être fortuit. Le peuple
hagard et la cervelle conditionnée par le droit-de-l'hommisme,
a ce sentiment qu'on lui accorde de nouvelles libertés, -
alors qu'on le vide de sa propre substance. Le conditionnement par
les stéréotypes et les déterminismes restent
des facteurs, certes différenciés, de construction
mentale et affective, -
mais du seul vide ne peut naître que ce que l'on y introduit.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est beaucoup plus facile
de conditionner les enfants et que ces derniers sont si précieux
pour la Gauche dogmatique (programmes scolaires). Car, il ne viendra
jamais aux militants de Gauche l'idée que le hasard n'existant
pas, ces déterminismes manifestent justement l'ontologique
de l'Être par lesquels se révèle déjà
l'enfant. Cet Homme nouveau tel que Vincent Peillon le comprend
est coupé de tous ses déterminismes, il est un Dieu
humain qui se reconstruit de lui-même à chaque instant.
Ce projet n'est pas porté par la Vie, il entend se dissocier
du vivant pour être autonome, il s'agit exactement du GOLEM.
Wikipédia : « Le Golem (hébreu :
גולם «
embryon », « informe » ou « inachevé ») est, dans la mystique
puis la mythologie juives, un être artificiel, généralement
humanoïde, fait d’argile, incapable de parole et dépourvu de
libre-arbitre façonné afin d’assister ou défendre son créateur
».
*
Wikipédia : « Le 19 février 1954,
Nikita Khrouchtchev, Président de l'URSS et d'origine ukrainienne, «
offrit » l'oblast de Crimée à la République socialiste soviétique
d'Ukraine (RSSU) à l'occasion du 300e anniversaire de la
réunification de la Russie et de l'Ukraine ».
La Crimée est un site stratégique
pour la Russie de Poutine, car elle fut offerte à l'Ukraine
en tant que République soviétique,
pour symboliser une réunification. Il est totalement impensable
que ce lieu si stratégique soit accordé à l'Otan.
Quel est donc en vérité l'homme ou la femme politique
assez con ou conne pour croire une seule seconde que Poutine lâchera
la Crimée ? Il ne le peut pas et il ne le fera pas ! Tout
le reste, ce que peuvent bien dire BHL, Obama, Fabius ou Hollande,
ne sont que des petits ou des gros pets lancés au vent. Poutine
le sait., il joue comme un chat avec des souris, il les mangera
quand cela l'amusera. Je pense encore que la seule chose que l'Occident
puisse encore espérer, - c'est récupérer l'Ukraine
(et même sa partie russophone), à
l'exception de
cette Crimée russe (et non américaine).
* Chénier
(Action
française
encore) : «
Les
Ukrainiens "culturels" forment les deux tiers de la population
face à un tiers de Russes. Pourquoi, dans ces conditions,
défaire l'Ukraine par les troubles et l'intimidation ?
Seul
l'intérêt géopolitique occidental explique ce
déchaînement irrationel et hystérique,
appuyé sans ménagement par les démocraties
éclairées. L'Ukraine est dans le viseur du bloc atlantique
sous commandement américain
(...)
L'équation
ukrainienne peut se poser comme suit : l'Ouest n'a pas sa place
dans le giron russe, et l'Est n'a rien à faire en Europe.
Seul l'"Occident", autre nom de l'intérêt
national américain, n'a rien
à perdre en embrasant un pays sous haute tension
et en s'indignant des atermoiements européens
».
*
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/mai-68-quand-mitterrand-et-mendes-40329
&
http://www.voltairenet.org/article11249.html.
(Parenthèse
: une ingérence communautaire inadmissible, scandaleuse,
cette phrase du président du Crif, Roger Cukierman*
: « La lutte contre l'antisémitisme et
l'antisionisme doit être une "cause nationale" ».
Il semble bien qu'il soit noble et juste de lutter contre le racisme
- qui est un signe de bêtise et d'ignorance, et l'antisémitisme
est une forme de racisme. Il est par contre honteux de dire : « Antisionisme, nouvel habit de
l'antisémitisme. Car s'il n'y est pas convenable d'être antisémite,
il est élégant de fustiger l'État d'Israël »,
- car cette confusion des genres revient à instrumentaliser
le racisme pour alors imposer (et faire imposer dans un pays souverain
: la France !)
une pensée qui est sioniste. Ce serait le procédé fasciste
pour faire taire ceux qui défendent, et selon leurs convictions,
le peuple palestinien. Comme je l'ai maintes fois écrit :
je ne suis ni sioniste ni antisioniste (je m'en bats les couilles),
car je ne suis pas israélien, ni juif, je suis seulement
français. Mais que dire alors des Juifs antisionistes (ils
sont nombreux), leur serait-il interdit alors de s'exprimer ici,
sous peine d'être considérés comme racistes
envers eux-mêmes ? Se verraient-ils condamnés à
se verser l'amende ? Mais encore : interdire l'antisionisme serait
xénophobe envers les Palestiniens, donc envers des arabes.
Les arabes étant des sémites, - il s'agirait de promouvoir
une autre forme d'antisémitisme, un comportement très
raciste. Je propose donc l'antiracisme comme cause nationale en
France, le sionisme comme cause nationale en Israël. Tout le
monde sera content, mêmes si certains attendraient peut-être
un retour sur investissement*.
*
AFP : « Antisémitisme à l'extrême
droite, antisionisme à l'extrême gauche : le président du Crif
Roger Cukierman a appelé mardi soir François Hollande à
mobiliser la France contre ces deux fléaux en en faisant "une
cause nationale" ».
Un communautarisme une cause nationale ? Mais une cause nationale
ne peut que concerner la nation, d'où son appellation.
*
http://www.panamza.com/280214-elnet-hollande
: «
Après avoir relaté le mode de financement des antennes
européennes d'ELNET (500 000 dollars destinés aux programmes
"éducatifs", le reste collecté sur place auprès des
"contributeurs" locaux) et estimé à 1,5 million de
dollars l'ensemble de la somme annuelle collectée par des donateurs
pro-israéliens à destination des candidats en France, Larry
Hochberg confia incidemment un exemple inattendu, rapporté de la
sorte par son interviewer: « Les donateurs pro-israéliens ont donné
un tiers de l'argent pour aider Hollande à battre Martine Aubry lors
des primaires ». Aubry ? Il est vrai que la maire de Lille et rivale
de François Hollande au second tour des primaires avait alors
mauvaise presse auprès des faiseurs d'opinion pro-israéliens. À
l'inverse, Hollande bénéficiait, depuis plusieurs années, d'une
image relativement favorable aux yeux de la mouvance sioniste
hexagonale ».
Cela dit, je bourre de coups de pied au cul celui qui m'accusera
d'antisémitisme ! Mon disque du mois est "Das Lied von
der Erde" de Gustav
Mahler,
par Kathleen Ferrier en 1952.
L'antisionisme
englobe des postures différentes :
A)
l'opposition de principe au droit à l'existence de l'État d'Israël
(pour la question religieuse : certains Juifs israéliens
eux-mêmes, pour la question nationaliste : les territoires occupés,
les pays musulmans limitrophes), et B)
la
critique d'une certaine politique israélienne, qui est ce
que l'en entend en France par antisionisme. Il ne s'agit aucunement
de contester l'existence actuelle de l'État d'Israël.
C'est cette critique, semble-t-il, que l'on entend ainsi museler)
Citons Aymeric Chauprade : « En voulant
otaniser de force l’Ukraine les Européens ont “tout gagné”.
La Russie va reprendre ce qui lui appartient historiquement : ce qui
était la Petite Russie durant tous ces siècles, avant que l’Ukraine
ne soit construite récemment. Il y aura donc deux gagnants dans
cette crise : les États-Unis qui accomplissent leur stratégie de
division pour prévenir toute unité eurasiatique, et les Russes qui
vont renforcer leur unité politique et économique avec les
provinces russophones et ethniquement russes de l’État ukrainien.
Les perdants sont les Européens de l’Ouest et du Centre car la
coopération avec la Russie progressait ces dernières années et les
catholiques et les orthodoxes pouvaient commencer à mieux se
comprendre
(...)
Livre programmatique que Samuel Huntington publia en 1990
: Le Choc des civilisations. Le programme américain y est annoncé
clairement. Le bloc occidental souhaité par Washington y exclut
clairement le monde orthodoxe »
(http://www.realpolitik.tv/2014/03/qui-seme-le-vent-recolte-la-tempete-par-aymeric-chauprade/).
Le 23 février : « Dans cette situation dramatique, l’Union européenne et les
États-Unis portent une très lourde responsabilité. Ils ont
encouragé la rébellion qui a débouché sur la violence ; ils ont
cautionné un coup d’État contre un gouvernement démocratiquement
élu. La trame de fond de cette affaire, ne l’oublions pas, est
... l’affrontement entre les États-Unis et la Russie,
les premiers voulant otaniser l’Ukraine, les seconds voulant y
conserver leur influence stratégique (…) L’affaire ukrainienne,
après la Syrie, la Libye et tant d’autres depuis 1990, apporte la
démonstration que l’antifascisme et l’antisémitisme sont une
posture pour les partis dominants en France et non un combat réel,
posture qui ne vise qu’à diaboliser les forces politiques
réellement alternatives. Ce n’est en effet pas une conviction
puisque, au nom de l’Union européenne, ces partis inféodés aux
oligarchies pro-américaines ont soutenu les néo-nazis
ségrégationnistes et antisémites de Svoboda, le fer de lance du
coup de force contre le gouvernement légal d’Ukraine »
(http://www.realpolitik.tv/2014/02/lunion-europeenne-a-soutenu-un-putsch-contre-un-gouvernement-democratiquement-elu/).
Éric Zemmour sur l’Ukraine,
avec toujours autant d'intelligence (et de courage) : « Il y a un truc
qui me fait marrer quand même, c'est de voir Bernard-Henry Lévy
soutenir des manifestants qui sont encadrés par des néonazis (…)
Tandis que François Hollande défend sans état d’âme la ligne
américaine, seule Angela Merkel tente de ne pas provoquer Vladimir
Poutine dans le but évident de co-gérer avec lui le continent
européen (...) Quand l'Europe met en garde contre une partition de
l'Ukraine, elle oublie - ou fait mine d'oublier - que c'est son
projet d'association qui a déclenché ce charivari qui risque
désormais de tourner à la guerre civile (…) En Ukraine, à qui
profite le crime ? ».
Bravo l'artiste ! Les hommes debouts deviennent rares en France.
Sergueï Glaziev
(conseiller du Kremlin n'engageant que lui,
manière pour Poutine de menacer implicitement)
: « Nous trouverons un moyen non seulement de réduire notre
dépendance financière des États-Unis, mais nous tirerons de ces
sanctions un gros profit. Les tentatives de prendre des sanctions
contre la Russie mèneront au krach du système financier américain
et à la fin de la domination des États-Unis dans le système
financier mondial. Nous serons contraints d'utiliser d'autres
devises, de créer notre propre système de règlement. Nous avons de
merveilleuses relations économiques et commerciales avec nos
partenaires à l'Est et dans le Sud. Si des sanctions sont prises
contre les structures étatiques, nous serons contraints de
reconnaître notre incapacité à rembourser les crédits accordés
aux structures russes par les banques américaines ».
Remarquons que Poutine intervient très habilement, - évoquant
une intervention russe en Ukraine qui serait alors humanitaire,
puisque le Président légitime a appelé à
l'aide la Russie (pour protéger une population russophone).
Quant aux mystérieux commandos en Crimée... Hormis
les décérébrés du droit-de-l'hommisme,
chacun aura compris qu'il s'agit d'un bras de fer entre les USA
et la "Grande Russie" (qui se rapproche de la Chine),
que l'Europe n'y a qu'un rôle très subalterne à
jouer, c'est-à-dire celui du pantin moralisateur des droits
de l'homme. En ce sens, la propagande habituelle va déjà
bon train. Le peuple n'est pas dupe. Admirons plutôt l'aplomb
glacé de Poutine rétorquant au Président américain
ne pas avoir envoyé de troupes en Crimée. Un prêté
pour un rendu, en quelque sorte ! Belle prestation.
Mon point de vue
personnel : je trouve que Poutine fait preuve d'une grande patience
face à Obama et qu'il serait en droit de lui rétorquer
d'aller s'occuper de ses fesses, que la Russie n'a pas de
leçon démocratique à recevoir d'un pays (les
USA) qui a envahi un autre pays (l'Irak), sous prétexte fallacieux
d'armes imaginaires de destruction massive, quand l'embargo imposé
par l'ONU (depuis 1991) a provoqué la mort*
de 1
million 300.000 enfants
irakiens (selon l'UNICEF), - quand aussi Madeleine Albright trouvait
acceptable la mort de 500.000 de ces enfants (en 1996), pour faire tomber Saddam
Hussein. Poutine pourrait regarder Obama droit dans les yeux, sans
ciller, et poser cette question : "pouvez-vous
me donnez votre parole d'homme que votre pays n'est pas derrière
le coup de force en Ukraine pour destituer son Président
légitime"
? Voilà qui épargnerait bien du temps ! Mais je suis
persuadé que l'un comme l'autre savent de quoi il retourne
exactement, qu'il s'agit d'une partie d'échecs dont les pions
sont l'opinion publique, les pièces maîtresses l'économique.
Un des coups qui justement servent à préparer cette
opinion, c'est BHL ; toujours en première ligne des nouveaux
fronts de guerre, passant de l'un à l'autre avec une déconcertante
facilité.
*
Edward Herman : « Quand on voit la
Secrétaire d’État Hillary Clinton et le président Barack Obama,
l’air grave et offusqué, mettre en garde la Syrie contre un
recours aux armes chimiques, "totalement inacceptable" selon
Obama, ou "qui passerait la ligne rouge et dont les responsables
auraient à en répondre" selon H. Clinton, et qu’on voit le New
York Times [comme la plupart des médias occidentaux] et tout
l’establishment occidental reprendre et soutenir ces déclarations,
on reste baba devant une aussi époustouflante hypocrisie. Alors que
les États-Unis, précisément, détiennent le record d’utilisation
des armes chimiques dans le monde, se sont toujours opposés à la
signature d’accords internationaux visant à en interdire
l’utilisation, et utilisent aujourd’hui régulièrement leur
armement à uranium appauvri (armement à la fois nucléaire et
chimique, dont le nombre et le type de victimes va bien au-delà des
cibles directes) dans tous les conflits qu’ils déclenchent !
L’utilisation massive d’Agent orange au Vietnam ou de munitions
au phosphore blanc en Irak, tout le monde connaît, non ? Serait-il
possible que seuls Clinton, Obama et les médias occidentaux ne
soient pas au courant ? Ou doit-on y voir une fois de plus la seule
arrogance du pouvoir et cette conviction qu’il ne saurait y avoir
de moralité ou de droit international que lorsque l’ennemi fait
quelque chose de choquant ? (...) Le niveau d’hypocrisie des représentants de l’establishment
lorsqu’ils parlent d’armes chimiques, de bombes à fragmentation
ou du sort des enfants dans le monde est littéralement vertigineux
»
(http://www.michelcollon.info/Pire-que-Chutzpah.html).
Si
cette analyse subtile vous déplait, vous avez toujours le
loisir de suivre la diatribe binaire (et sanglante) de BHL : les
bons d'un coté et les méchants de l'autre ; mais concevez
qu'il s'agit d'une propagande bien rodée, celle du droit-de-l'hommisme
qui prépare une gouvernance mondiale des peuples lobotomisés.
Ainsi cette politique française, qui se dit de Gauche (mais
ne parle guère aux ouvriers qui se tournent vers le FN),
est aussi catastrophique en géopolitique qu'en économie
ou en sociologie, comme en témoigne cette volonté
sectaire de la déconstruction radicale des enfants à
l'école, pour en faire des hommes-machines déracinés
et perturbés sexuellement : les esclaves à venir du
Monde moderne. Si René
Guénon
et Günther
Schwab
vivaient aujourd'hui, je pense qu'ils affirmeraient que les forces
diaboliques* (contre-initiatiques) s'activent désormais
à visage découvert. La parodie est en effet à
son paroxysme. Il y a de toute évidence des forces qui œuvrent
à la déchéance
des civilisations en Europe, ainsi qu'à la lente perversion
des êtres humains qui va en s'accélérant. Ceux
qui le dénoncent, mais qui sont de moins en moins nombreux,
ne sont pas brûlés, mais désignés comme
"complotistes", "terroristes", "antisémites*".
Il n'est plus besoin de faire des exemples (la technique de la société
disciplinaire), ou si peu comme dans l'affaire Dieudonné,
car la société de contrôle (par le biopouvoir,
chez Michel
Foucault)
conditionne la masse à réagir de manière certes
encore pavlovienne, mais selon un réajustement
continuel et immédiat,
que seule permet la surveillance électronique. Les individus
ont alors ce seul choix de s'informer soit par les médias
officiels (information tronquée et dirigée, pensée
unique), soit par le flux d'Internet qui noie littéralement
la conscience. Or, cela nécessite encore la volonté
d'y parvenir réellement, quand la société nihiliste
(matérialiste - marchande) s'active à distraire ou
à monopoliser l'attention avec le sentimentalisme. Alors,
cette disparition des Confréries du Moyen Âge aura
lâché les êtres, censés être libres
désormais, dans les griffes de l'économique ! Les
hommes et femmes d'aujourd'hui - n'existent que pour la Dette, tout
comme les nations, ils et elles sont identiques aux fruits et légumes
non biologiques : de même calibre (égaux), de même
saveur (incultes), et de même couleur (sans race) ! Celui
que l'on désire comme "homme nouveau", doit être
privé de religion,
de race,
de Culture
(élitisme), de famille
et de sexe
(stéréotype), pour satisfaire*
à
sa condition d'esclave.
*
Alain
Soral
a bien saisi le sens du satanisme
selon René
Guénon,
c'est-à-dire à la fois 1)
l'inversion de la spiritualité (alors dite à rebours),
2)
la
quantification de toute chose (ce qui correspond au "règne
de la quantité" propre à la Démocratie),
3)
le matérialisme du progrès. Rendez-vous donc à
la page 112 de "Comprendre l'empire" : Laïcité,
Satanisme !
*
Une initiative que j'ai trouvé pleine d'humour : http://www.gentside.com/carte/cette-carte-du-monde-des-cliches-fait-polemique_art59659.html.
C'était sans compter avec le lavage de cerveau opéré
à l'intérieur des associations dites antiracistes
: « Nous sommes sur
une plateforme pédagogique. Nous travaillons avec des enseignants,
avec des gens qui ont pour mission de former des citoyens autonomes,
responsables. On peut donc certainement travailler la notion de
xénophobie, de racisme, d'antisémitisme, d'homophobie avec les
enfants sur la base d'un tel document" explique Jonathan
Fischbach, responsable de l'association, à la chaîne de télévision
RTL TVI. Selon lui, la carte n'est pas à prendre au premier degré
et peut, au contraire, servir d'approche pour une analyse objective. "Cela nous a semblé une bonne porte d'entrée pour aborder les
questions de stéréotypes et de préjugés. Nous avons donc publié
cette ressource pour nos membres en jouant sur l'humour. Notre
objectif n'était pas de choquer, ni d'inciter à la haine ou à la
discrimination raciale" se défend-il. Une "maladresse
regrettable" Une opinion que ne partagent pas de nombreuses
associations, qui dénoncent une "stigmatisation"
intolérable. "Cette reproduction et banalisation de tous les
préjugés et stéréotypes habituels ne relèvent en rien de
l'humour" estime le Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme
et la xénophobie (MRAX), qui a menacé d'entreprendre des poursuites
si la carte n'était pas retirée ».
*
Et c'est la vocation de l'école selon Vincent Peillon : "arracher
l'enfant à tous les déterminismes"
familiaux, le vider pour le remodeler avec la "religion de la laïcité".
Pour
changer de sujet, car il est pénible de toujours agiter c'te
merde avec un bâton : A)
un livre (une série) : Pierre Lance : "Savants maudits
& chercheurs exclus. Progrès censurés, savoir
perdus, thérapies étouffées" (Guy Trédaniel),
et B) un film (russe) d'Anastasyia Popova
: "Water, le pouvoir secret de l’eau", dont Première dira :
« C'est le credo de ce docu russe
mystico-new age et crétin : l'eau trimballe avec elle le souvenir de
l'origine de l'humanité ». Crétin vous-même !
C'est lénifiant (car terriblement français) de voir
des critiques de cinéma se permettre de juger ainsi des recherches
scientifiques qui les dépassent (notamment des travaux de
recherche du Dr. Kurt Wuthrich, Prix Nobel de chimie
en
2002). Si les travaux de Jacques Benveniste et de Luc
Montagnier
me parurent dignes d'intérêt, j'ai pourtant des doutes sur le sérieux
de la méthodologie de Masaru Emoto (aussi une question de
feeling). Si Luc Montagnier reprit les recherches de Benveniste,
la communauté scientifique s'acharna à réfuter
(http://www.charlatans.info/memoiredeleau-suite.shtml)
ce que l'on appela "la mémoire de l'eau". Les conséquences
seront incalculables, économiquement, - si la réalité
de cette aptitude si particulière de l'eau fait accepter
l'idée que celle du robinet est polluée informationnellement
et qu'elle génère des maladies (nous saturant des
informations des médicaments, par leur rejet : urine et déchets).
Or, j'ai en ma possession un appareil russe de médecine
informationnelle
(Physioscan qui utilise la biorésonance et la physique quantique,
et modifie les ondes ELF en passant par le cerveau). Il va sans
dire que cet appareil est considéré officiellement
comme une arnaque.
Pourtant, souffrant depuis 15 ans d'arthrose déformante,
de psoriasis, de crises régulières de goutte, j'ai
constaté que non seulement cet appareil détectait
bien ces maladies, mais qu'une contre-mesure permettait d'en
venir à bout. Je ne souffre plus d'arthrose, le psoriasis
fut guéri au bout de deux séances de 5 mn, la crise
de goutte, quand elle survient encore, est arrêtée
nette (en deux jours) sans qu'il soit nécessaire de prendre
les comprimés habituels de Colchimax. Bien entendu, les médecins
à qui j'ai rapporté cette expérience m'ont
tous regardé avec condescendance. Au mieux, il s'agirait
de guérison psychosomatique. Quant au bilan de l'appareil,
mystère.
25
février 2014. Honte
pour la France et son gouvernement aux bottes des USA (ou plutôt
des banques privées américaines, seules réelles
détentrices du pouvoir) ! François Hollande a failli
entraîner la France dans une guerre mondiale en Syrie, si
Poutine (toujours brillant) n'avait pas eu la sagesse de calmer
le jeu. L'attaque sur la Syrie ayant échoué, l'atlantisme
et sa guerre de l'énergie (et des territoires) se tourne
désormais vers l'Ukraine*,
afin de déstabiliser la Russie (une manière certainement
d'anticiper la guerre contre la Chine), mais nos journalistes aux
ordres (ou à la cervelle proche du mou pour chat), une résultante
de la pensée binaire de BHL et sa philosophie de la guerre,
- continuent de faire passer ce qui se trame en Ukraine pour une
révolte populaire (ou : "pour davantage de démocratie").
La faculté de penser en France est désormais proche
de zéro. Concernant l'intervention politique contre Dieudonné,
l'obstination dans l'affaire de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
et la volonté d'augmenter l'élevage intensif, les
écologistes devraient retrouver de la dignité ou comprendre
qu'ils n'ont strictement rien à faire dans ce Gouvernement.
Le vote blanc est une impasse et seul le retour du Roi légitime*
restaurera la France. En attendant, la Russie témoigne de
cette résistance à l'hégémonie mondialiste
des USA (des banques, le peuple américain étant maintenu
dans une bêtise amorphe - qui fit gober le 11 septembre),
quand les valeurs de la Républiques (confondues avec celles
de la Démocratie) sont instrumentalisées pour un coup
d'Etat en Ukraine ! Or, s'il est heureux que Gordbatchev n'a pas
envoyé les chars en Pologne et en Allemagne de l'Est (car
probablement dépassé par le cours des événements),
il en va tout autrement avec l'Ukraine qui fut le berceau de la
Russie. Gordbatchev devint extrêmement
impopulaire chez lui, du fait de l'éclatement de l'empire
(et en 1996 il obtint moins de 1% des voix à l'élection
présidentielle), - je pense sincèrement que Poutine
devrait immédiatement arrêter ce jeu de guerre ou de
déstabilisation (auquel se prête vite notre Gouvernement,
au nom de la liberté des peuples), en envoyant le plus vite
possible des divisions* blindées en Ukraine. Car à
mon sens, c'est la Russie qui devrait intégrer l'Europe,
quand cette dernière fut la création des USA pour
devenir le facteur de guerre dont parle Aymeric Chauprade. Il n'est
donc pas étonnant que ce conflit intervient au moment des
jeux olympiques, car les USA affrétèrent des navires
de guerre pour soutenir la Russie (contre les risques terroristes
!). Décidément, Ben Laden, cet ancien agent des services
secrets américains, est toujours en service pour soutenir
l'hégémonie américaine. Il ne faut pas douter
que la Russie ne tolérera pas cette ingérence fasciste,
elle roulera des mécaniques, et alors l'Otan exhortera cyniquement
Moscou à éviter une escalade. Vous verrez !
*
Et
citons ici Aymeric Chauprade : « Le sang a coulé parce que l’opposition a
tiré la première à balles réelles sur les forces de l’ordre.
Les premiers morts ont été des policiers. Qu’aurait fait un
gouvernement occidental si des manifestants avaient tiré à balles
réelles sur ses forces de l’ordre ? On se souvient que
l’autoritaire M. Valls aura quand même fait jeter en prison des
petits jeunes de la Manif pour tous ou de Jour de colère pour un
simple jet de canette ! (…) L’affaire ukrainienne, après la
Syrie, la Libye et tant d’autres depuis 1990, apporte la
démonstration que l'antifascisme et [la lutte contre]
l’antisémitisme sont une posture pour les partis dominants en
France et non un combat réel, posture qui ne vise qu’à diaboliser
les forces politiques réellement alternatives. Ce n’est en effet
pas une conviction puisque, au nom de l’Union européenne, ces
partis inféodés aux oligarchies pro-américaines ont soutenu les
néo-nazis ségrégationnistes et antisémites de Svoboda, le fer de
lance du coup de force contre le gouvernement légal d’Ukraine (…)
Nous ne sommes qu’au début du chaos ukrainien et l’Union
européenne porte une très lourde responsabilité. Manipulée par
les États-Unis, l’Union a voulu exclure la Russie, acteur
essentiel dans la zone, du règlement. Rappelons qu’après le
Sommet de Vilnius de novembre 2013, le Kremlin a proposé de régler
la question de l’Ukraine lors d’une conférence qui aurait
rassemblé les Ukrainiens, les Russes et les Occidentaux. La crise
ukrainienne est donc une nouvelle preuve de l’échec de l’Union
européenne. L’Union européenne n’est pas un facteur de paix,
elle est un facteur de guerre ».
Facteur de guerre, comme BHL ? Pour cibler l'extrême confusion
de la Presse (en France), - citons l'éditorial du Figaro
du jour, Philippe Gélie : «
Il
est clair , en outre, que l'intervention
des émissaires européens a contribué à
l'accélération des événements,
jusqu'au basculement du Parlement et à l'éviction
du président Ianoukovitch (...) L'Europe doit se comporter
, pour une fois, comme
une puissance
- prête à la fois à tendre la main et à
affronter
quiconque tirerait les ficelles de la partition ou de la déstabilisation
».
Sans blague ? Mais Aymeric Chauprade a
parfaitement raison de soutenir l'idée que l'antisémitisme
et le fascisme sont les prétextes lancés à
tout-va pour faire
taire toute pensée contestataire,
Dieudonné d'un coté et l'intervention démocratique
en Ukraine de l'autre.
*
Chaque époque a la création artistique qu'elle inspire,
- qui lui correspond symboliquement : l'art sacré, la cathédrale
pour le Moyen Âge (époque barbare, arriérée,
bestiale même), et la merde nihiliste pour notre démocratie
humaniste : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Bon-sens-populaire-23612.html.
Car, c'est tellement beau le progrès ! Découvrez-y
donc, si vous ne l'avez jamais vu, le sketch formidable des Inconnus
sur l'art contemporain, il vaut tous les discours ! Moi-même,
j'ai fait six années à l'école Camondo,
ce très haut lieu du cérébralisme nihiliste
(et pédant), qui a tout oublié des tracés d'harmonie
(le nombre d'or). J'ai été recalé au diplôme
de fin de cursus (mais mes parents furent appelés par téléphone,
pour leur proposer d'acheter le diplôme, ce que j'ai refusé
catégoriquement, même si je désirais devenir
architecte des monuments historiques). Une élève,
n'arrivant pas à concrétiser son projet de meuble,
eut au dernier moment l'idée géniale de prendre une
chaise ... et de l'entourer de ruban adhésif : premier prix
du jury ! Philippe Starck aura présidé ce jury qui
m'élimina en fin d'étude. C'était bien avant
d'arriver en Auvergne putride et de me retrouver immobilisé
à 90%, dans mes déplacements, par l'ANPE (plongé
dans la précarité, à la rue de chez moi à
cause des artisans crétins qui ont saccagé ma maison,
pardon, un taudis). C'est alors que j'ai pris conscience des salauds
qui font de la politique : pour avoir sollicité son aide
au ministère de la Culture (je pensais que ce dernier avait
pour rôle de défendre la création), le préfet
me fit immédiatement supprimer le RMI, sans raison.
Il faut dire que nous étions en époque électorale,
le bétail humain (et chômeur) est toujours radié
de manière intempestive, pour forcer les statistiques ! Saloperie
d'êtres humains ! Pure merde !
*
Je redoute la guerre. Le risque est que la Russie donne un sentiment
de faiblesse avec l'Ukraine, - ce qui ne manquerait pas d'encourager
en Russie les velléités d'indépendance et ainsi
serait porteur de chaos. Voici donc le vrai risque d'escalade, mais
ce n'est pas celui que François Hollande semble avoir en
tête quand il met en garde Poutine, suivant en cela la stratégie
américaine, la France semblant n'être qu'un pion pour
l'Otan. Manlio Dinucci : « Les USA, explique
Hagel, « n’entendent plus être pris dans de grandes, et
prolongées, opérations de stabilité outre-mer, à l’échelle de
celles d’Irak et d’Afghanistan ». C’est la nouvelle façon de
faire la guerre, menée de façon couverte à travers des forces
spéciales infiltrées, des drones armés, des groupes (y compris
extérieurs) financés et armés pour déstabiliser le pays, qui
préparent le terrain pour l’attaque conduite par des forces
aériennes et navales. La nouvelle stratégie, mise au point avec la
guerre en Libye, implique un plus grand engagement des alliés »
(http://www.mondialisation.ca/la-nouvelle-strategie-de-guerre-de-lotan/5371312).
Alors, et comme pour les précédentes conquêtes énergétiques
et stratégiques (contre les intérêts russes
et chinois : Irak, Libye, Syrie), notre poison national, c'est-à-dire
BHL,
est sur le devant de la scène pour haranguer les foules et
les inciter à se révolter, pour laisser ensuite se
répandre la mort parmi les populations civiles : http://www.youtube.com/watch?v=a19e7KkSMnY.
Il est tout de même extraordinaire (je veux dire insupportable)
de voir Obama faire la leçon à Poutine, les Américains
se sentant partout chez eux, alors que les USA ont attaqué,
occupé et dévasté (un million de morts) un
pays étranger et souverain (car riche en pétrole)
: l'Irak, sous prétexte de détention d'armes
de destruction massive
(imaginaires) ! Pour l'Irak et la Libye, les raisons de l'attaque
américaine sont connues : 1)
Saddam
Hussein
envisageait (en 2000) de faire payer le pétrole en euros
(les USA ne doivent leur hégémonie mondiale qu'au
dollar et à leur force militaire), et 2)
Kadhafi
voulait créer (en 1996) la monnaie africaine : http://www.thiesvision.com.
La France ne doit pas servir de pion. Pour ma propre sécurité,
pour la paix en Europe et l'équilibre du Monde actuel, il
me semble urgent que Poutine bloque toute entreprise de déstabilisation
de la Russie. Il y va de la paix.
Alors que l'école
(Vincent Peillon) entreprend de dégénérer
les enfants
(en en faisant des objets sexuels asexués), la
troisième guerre mondiale est en préparation :
Alexandre Artamonov* : « Comme on le
voit quelqu’un travaille à mettre le feu aux poudres. Le Caucase a
été mis à contribution avec les barbus locaux vite pacifiés par
les Russes. L’Irak et l'Afghanistan sont deux centres
d’instabilité, le Liban et la Jordanie devenus pratiquement
l’arrière-ligne d’un combat acharné ; l’Irak envahi et la
Syrie comme une véritable tête de pont pour faire éclater le
conflit mondial qui se propagerait de la République Centre-Africaine
et le Mali jusqu’au Pakistan en empiétant sur le territoire russe
et entraînant dans le feu et le sang une Europe en pleine
dégénérescence. Et toujours derrière toutes ces guerres locales
on retrouve la France, fidèle alliée des Etats-Unis. Un grand bravo
pour François Hollande ! ».
*
LA VOIX DE LA RUSSIE : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/67041912/264281038/.
Citons
également (et de même source : "La voix de la
Russie") A)
Vladimir Evseev : « On assiste à un
rapprochement entre la Russie et la Chine. La prochaine visite du
président chinois Xi Jinping à la cérémonie d'ouverture des Jeux
olympiques de Sotchi en est une confirmation. La participation d'un
navire chinois à la destruction des armes chimiques est un pas vers
le rapprochement avec la Russie. Les exercices en Méditerranée font
ressortir la volonté de la Chine d'être plus active dans l'arène
politique étant donné qu'auparavant elle n'a jamais témoigné
d’intérêt pour la Méditerranée (…) Une incompréhension
sérieuse s'est esquissée entre Moscou et Bruxelles au sujet de
l'Ukraine. Tout cela pousse la Russie vers la Chine. Malheureusement
l'Occident ne le réalise pas complètement »,
enfin B)
Konstantin Sivkov : « La
Chine se propose d'y être présente en permanence. Elle a besoin de
garanties que les ressources du Proche-Orient, énergétiques
surtout, ne soient pas sous le contrôle rigoureux de l'Occident. Il
va de soi que la Chine tente de s'y implanter et y déploie sa flotte
pour appuyer ses actions par une force militaro-politique. La Chine
possède des navires modernes puissants qui peuvent constituer une
démonstration impressionnante de la présence chinoise (…) La
lutte pour cette région, surtout pour sa partie orientale, sera
dure. Aussi la Russie et la Chine préparent-elles l'accroissement de
leur groupe. Seules, la Russie et la Chine sont incapables de créer
un groupe suffisamment puissant pour faire face à la flotte de
l'OTAN. Mais elles peuvent y parvenir en commun. Voilà pourquoi les
opérations conjointes de la Russie et de la Chine représentent une
coopération mutuellement avantageuse en vue d'équilibrer le
potentiel de l'OTAN et de créer une flotte à la hauteur de celle de
l'OTAN ».
Voilà ce que cache le droit-de-l'hommisme !
A lire :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Ukraine-l-Union-europeenne-a-soutenu-un-putsch-contre-un-gouvernement-democratiquement-elu-23647.html.
Belle
action de résistance face à l'oppression et au muselage
de la pensée libre, le député Laurent Louis
(en Belgique) : http://www.youtube.com/watch?v=9t9Q8lON6pI.
A
écouter : http://www.dailymotion.com/video/xrqrm0_marion-sigaut-les-lumieres-un-antihumanisme-marseille_newsundefined
& http://ipsn.eu/petition/viticulteur.php.
-
Humour
du mois : «
Dans le code rural notamment, l’animal est déjà
considéré comme un être sensible. Pourquoi ajouter d’autres
considérations ? Beaucoup d’efforts ont été réalisés pour le
bien-être animal sans qu’il soit nécessaire de le traduire par
une loi », François Hollande.
Mais peut-on rire de l'ignoble, quand tant d'animaux sont égorgés
vivants ?
-
Humour du mois "2" : "Aujourd'hui, chacun doit savoir que
ce geste (la quenelle) est un geste antisémite",
Manuel Valls. Et quand je pisse, - est-ce antisémite également
? Je n'ai rien personnellement contre les peuples* arabophones ni ceux
éthiopiens sémitiques, ni même le peuple Juif qui est lui-même sémite.
Pour couper court à toute critique du sionisme tel qu'il
est pratiqué par une droite israélienne ségrégationniste
(apartheid), notre ministre veut faire croire à la haine
du Juif en France, il voit ainsi un complot anti-juif totalement
imaginaire, là où justement s'émancipe un anti-racisme
nègre. Il est malheureux qu'il n'ait pas pris conscience
du complot du 11 septembre, par contre totalement vrai. Les socialistes
se tirent une balle dans le pied, car la tête, il semblerait
qu'il n'y en ait pas. Le libre penseur : « Aïe ! Il n’y a
pas pire que la moquerie et la perte de respect qu’inspirent les
élites politiques actuelles. La chute d’un système commence par
sa perte de toute crédibilité. Quand des jeunes commencent à s’en
rendre compte, on peut dire que c’est le début de la fin ! ».
La réaction du Gouvernement, M. Valls en première
ligne, ayant semblé tellement disproportionnée face
à un humoriste, - il se peut que nous ayons désormais
l'explication de l'affaire Dieudonné (antisioniste devenu
officiellement antisémite) : http://www.panamza.com/280214-elnet-hollande.
Extrait : «
Après avoir relaté le mode de financement des antennes
européennes d'ELNET (500 000 dollars destinés aux programmes
"éducatifs", le reste collecté sur place auprès des
"contributeurs" locaux) et estimé à 1,5 million de
dollars l'ensemble de la somme annuelle collectée par des donateurs
pro-israéliens à destination des candidats en France, Larry
Hochberg confia incidemment un exemple inattendu, rapporté de la
sorte par son interviewer: « Les donateurs pro-israéliens ont donné
un tiers de l'argent pour aider Hollande à battre Martine Aubry lors
des primaires ». Aubry ? Il est vrai que la maire de Lille et rivale
de François Hollande au second tour des primaires avait alors
mauvaise presse auprès des faiseurs d'opinion pro-israéliens. À
l'inverse, Hollande bénéficiait, depuis plusieurs années, d'une
image relativement favorable aux yeux de la mouvance sioniste
hexagonale ».
Qui ose dire que les complots ... cela n'existe pas ? Ensuite, il
s'agit du retour d'ascenseur. Il semblerait que le financement de
la campagne de Sarkozy en 2007 par Kadhafi (http://www.huffingtonpost.fr/2012/04/28/campagne-presidentielle-de-sarkozy-kadhafi_n_1461205.html),
- n'ait pas pu sauver le dictateur ! Extrait : « En mars 2011, le dictateur Mouammar Kadhafi, son fils Saïf
al-Islam et un ancien chef des services secrets, Abdallah Senoussi,
avaient affirmé détenir des preuves d'un financement occulte du
président français. L'agence officielle libyenne Jana avait d'abord
annoncé avoir "appris qu'un grave secret va entraîner la chute
de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa
campagne électorale". "Il faut que Sarkozy rende l’argent
qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale",
avait ensuite accusé le fils du dirigeant libyen ».
Il semblerait que l'élimination physique du dictateur ait
arrangé beaucoup de monde. Il faut dire qu'il n'a pas eu
une conscience fine de ces choses, creusant lui-même sa tombe.
*
Exemples : Araméen, Assyrien, Amharique, Arabe, Hébreu, Maltais, Mandéen,
Syriaque, Tigrigna.
A regarder : http://www.dailymotion.com/video/x1df67r_bachelot-confirme-les-ministres-ne-sont-que-des-pantins-le-pouvoir-decisionnel-est-occulte_news.
René Guénon expliqua que la Démocratie mène
l'incompétence au Pouvoir, nous en avons ici l'exemple probant.
En République, les corps dits intermédiaires ne peuvent
plus servir d'intermédiaires entre l'Etat et le peuple (réciproquement)
; aussi, le pouvoir est régalien quand c'est l'ignorance
populaire qui de surcroît l'a désigné. La double
incompétence, en haut comme en bas, avec le rôle
de l'argent, explique alors comment de fausses maladies font les
affaires des lobbies : http://www.dailymotion.com/video/xb50hs_marc-girard-vs-roselyne-bachelot-ar_news.
Enfin, pour comprendre que la France est dirigée
par la chiennerie,
citons l'Action
française
du 20 février (Aristide Leucate), ultime rampart face à
l'animalisation
du peuple : «
Entre
autres concrétisations de ces bouffées
idéologiques délirantes,
le rapport Teychenné sur les "discriminations LGBT -
phobes" (sic !) à l'école, remis en juin 2013
au ministre de l'Education nationale, préconisant, notamment,
de "valoriser
des représentations positives des LGBT
en assurant une meilleure visibilité de l'homosexualité
et de la transsexualité à l'école (lire "faire
l'apologie de préférences sexuelles déviantes
et marginales") et d'"aborder l'identité sexuelle
ou de genre de façon circonstanciée" : "Une
éducation sur les stéréotypes, les préjugés,
les rôles ou l'identité peut être mise en place
dès le plus jeune âge (...)
afin de conduire à l'acceptation de la diversité humaine,
y
compris de la transidentité ou de la transgression du genre"
(c'est-à-dire,
placer le transsexualisme et le genre sur un pied d'égalité
physiologique et axiologique avec l'hétérosexualité)
ou d'"accroître les partenariats avec les grandes associations
qui disposent de relais associatifs dans les académies (Fédérations
LGBT etc.)" (donc consacrer et pérenniser la présence
de propagandistes tarifés sur fonds publics au sein des établissements
scolaires) (...) Or, vers quoi peut bien tendre un tel objectif,
si ce n'est à (dé)former nos enfants à des
inepties dangereuses ? A ce degré de manipulation
au plus haut niveau de l'Etat
où ceux qui prétendent diriger le pays ne font que
se livrer à de sordides expérimentations d'apprentis
sorciers, on peut dire que le cynisme et la duplicité tiennent
lieu de méthode de gouvernement à François
Hollande. A cette aune, il n'est pas excessif de considérer
que, par le projet
totalitaire de déconstruction anthropologique
dont il est l'instigateur, cet homme devient un véritable
problème
pour le pays et l'avenir de son peuple ».
Je pense, comme Alain Soral et bien d'autres, qu'il s'agit du travail
socialiste de pourrissement volontaire de la société
française, véritable sida mental et dont il est encore
difficile de cerner chaque tenant. Il faut certainement être
abruti (et dogmatique jusqu'à l'absurde, c'est-à-dire
enlever tout son sens au mariage) pour défendre l'idée
du mariage pour tous, mais certains savent certainement ce qu'ils
font et manigancent, car Vincent Peillon s'acharne à vider
les cerveaux des jeunes enfants, pour les reconditionner.
Mais
quelle finalité pour l'idéologie de Gauche
et ses travers de
l'égalitarisme forcené, en apparence débiles ? Lucien Cerise : «
Il ne faut cependant pas s’y tromper, l’étape nécessaire du
chaos psychologique n’est qu’un moyen au service d’une fin : la
fabrication d’un automate, un esclave, un zombie, un golem,
dépouillé de tout instinct de conservation, donc taillable et
corvéable à merci, sans volonté intérieure, amorphe, prêt à
tout, y compris se suicider, au service exclusif de son maître. Si
le vocable de mind control n’a que quelques décennies, la
philosophie dont il procède est donc ancestrale. Il s’agit d’une
énième déclinaison du « Dissoudre et coaguler » maçonnique,
d’origine cabalistique et hermétique : dissoudre toutes les formes
solides (en l'occurrence psycho-comportementales) pour les amener à
l’état liquide et plastique, de sorte à pouvoir les recomposer
selon une nouvelle coagulation, un nouvel agencement solide mais
piloté de l’extérieur. Le principe illuministe « Ordo ab chao »
de la démolition contrôlée des structures préexistantes au
bénéfice d’un nouvel ordre à venir est donc au cœur de cette
méthodologie ».
A
lire donc : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Qu-est-ce-que-le-mind-control-23686.html.
A
regarder (et sans retenue) : http://french.ruvr.ru/2014_01_22/Allemagne-prison-pour-parents-refusant-les-cours-sur-le-gender-2711.
Extraits : « Suisse : La ville de
Bâle a introduit un coffret, le « Sexbox », contenant du matériel
pornographique destiné à l’éducation sexuelle dans les écoles
maternelles et primaires (…) Allemagne : Ce 18
janvier, plus de 1000 manifestants se sont retrouvés à Cologne pour
dénoncer les cours sur le gender à l’école et la détention des
parents qui ont refusé ces cours à leurs enfants. Suite à
l’absence des enfants dans ces nouveaux cours d'éducation
sexuelle, les parents ont reçu une amende à payer. Les
récalcitrants ont été envoyés en prison pour 40 jours (…) Les
organisateurs de la manifestation, se référant à la sociologue
Gabriele Kuby qui dénonce le gender, expliquent que la masturbation
doit être enseignée aux enfants dès l’âge de 0 à 4 ans, ce qui
n’est qu’une incitation au viol des enfants (…) Le gender ou le
sexe social a été démasqué comme un instrument politique du
pouvoir pour détruire et déstructurer la société occidentale ».
Espérons que le peuple rejette cette infâmie !
Concluons
avec une formidable initiative : le "boucher
végétarien"*.
Puisque les Gouvernement ne veulent pas faire cesser leurs atrocités
(encourager l'élevage et les abattoirs) et leurs débilités
(polluer plus que de raison, gaspiller les ressources disponibles*,
favoriser les cancers chez l'homme et répandre la famine),
l'action devient citoyenne.
*
http://www.wedemain.fr/Le-boucher-vegetarien-fait-grogner-les-producteurs-de-viande_a312.html
& http://www.vegetarianbutcher.com/where-to-buy.
*
15.000
litres d'eau
sont nécessaires pour produire un
seul kg de viande de bœuf,
selon l'International Water Management
Institute, et bien entendu l'Institut de l'élevage estimera quant à
lui que la
consommation d'eau est de l'ordre de 200 litres par kg de viande
nette commercialisée. Et Armelle Gac : «
Cette valeur
correspond à l'eau d'abreuvement (140 litres/kg de viande), à
l'irrigation du maïs (8 % des surfaces de maïs fourrage, soit 60
litres par kg de viande) et à l'eau utilisée en abattoir (7 litres
par kg de viande) ».
20
février 2014 :
1)
Pour
connaître la merde que nous vendent les grandes surfaces :
http://www.youtube.com/watch?v=KLLCMqKhKgM.
2)
Pour
comprendre enfin ce que nos ministres ont vraiment dans leur tête
malade, - citons Chantal Delsol :
«
Cela
se passe en France, pays de 93 et des échafauds. Si nous
gouvernants pensent les familles incapables d'éduquer leurs
propres enfants, c'est qu'ils les jugent trop conservatrices, trop
peu avancées sur la voie du Progrès.
Les enjeux de l'école sont spirituels*,
dit Vincent
Peillon,
et si on s'en désintéresse, "on
laisse le monopole à l'Eglise, du coté de l'obscurantisme,
de la conservation, voire de la réaction".
Nous avons rejoint le fil rouge de la grande Table rase : "N'imaginez
pas de faire de bons républicains tant que vous isolerez
dans leurs familles les enfants qui ne doivent appartenir qu'à
la République", écrit Sade dans "Français
encore un effort si vous voulez être républicains"
» (Le Figaro). Pour détruire un peuple, il convient
de s'attaquer à ses traditions et à sa langue. La
franc-maçonnerie, qui est l'instigatrice de la Révolution
française, a presque éradiqué le christianisme
qu'elle assimile à de l'obscurantisme (le très satanique
GODF, qui veut faire de chaque homme son propre dieu, - en vérité
le dominer). La France compte désormais 4.5 millions d'illettrés,
- citons alors Yves de Kerdrel : « Selon
les plus récentes estimations, un
chômeur sur cinq
ne serait pas capable de lire une fiche de poste ou simplement d'écrire
la date et l'heure d'un rendez-vous ».
Notre ministre, dont suinte la haine de la vieille France et ses
valeurs, considère pourtant que l'apprentissage de l'arabe*
est l'orientation culturelle qui est "l’avenir de l’Europe et l’avenir de la France". Tout
est prétexte pour déraciner ce pays, ou ce qu'il en
reste : presque rien !
*
Enjeux démoniaques en réalité : éloigner
le peuple de la foi et de la transcendance. Citons le général sudiste de 33°
degré, Albert Pike (Morals and Dogma,
1871) : « Nous disons à la
foule que nous adorons Dieu. Mais il s’agit du Dieu que l’on
adore sans superstition. La religion devrait être, pour nous tous
initiés de hauts grades, maintenue dans la pureté de la doctrine
luciférienne. Oui ! Lucifer est Dieu
»,
sans oublier les sacrifices d'enfants
par le mage sataniste Aleister Crowley (Magick in Theory and
Practice, ch. XII : Of the bloody sacrifice and matters cognate ;
à lire : http://raumfahrer.wordpress.com/manson/crowley-on-sacrifice/),
franc-maçon du 33e grade, faisant entrevoir les
protections dont bénéficie la pédo-criminalité (contre laquelle
se dresse actuellement le député belge Laurent Louis). C'est ce que
l'on retrouve avec La Vilaine Lulu d'Yves Saint Laurent,
les rites lucifériens.
*
Le ministère avance l'argument économique, tant il
est vrai que l'économique a écrasé toute autre
considération de l'Être :
« L'arabe est l'une des grandes
langues de la mondialisation, c'est la 5e langue parlée dans le
monde, mais elle est peu enseignée. Il faut combler cette anomalie,
il y a là un enjeu politique et géostratégique important
».
3)
Une bonne nouvelle pour le végétarien que je suis
: Pologne
: interdiction de l’abattage casher et
halal ! Voilà
une décision certes inspirée par la laïcité,
que je n'aime pas, mais qui s'insurge contre la barbarie d'un certain
obscurantisme religieux. Le rabbin Menachem Margolin dans une
lettre au président
Bronislaw Komorowski : « L’abattage casher est essentiel
pour la subsistance de la culture juive et son interdiction blesse
les Juifs non seulement en Pologne, mais dans d’autres endroits à
travers l’Europe » (European Jewish Press). Le rabbin : « Il a été
prouvé scientifiquement que l’abattage casher ne permet pas à
l’animal de ressentir la douleur
(...)
Nombreuses ont été les expérimentations, pour tester l’activité
du système nerveux de l'animal au cours de la mise à mort casher,
et toute ont prouvé qu’on ne pouvait en aucun cas prétendre que
l’animal souffrait, parce qu’il n’y a tout simplement pas de
douleur. Celui-ci ressent un choc soudain qui empêche son cerveau
d’éprouver quoi que ce soit ».
"Un choc soudain qui empêche son cerveau
d’éprouver quoi que ce soit"
? Nous voici rassurés, ni la victime qu'un malfrat égorge,
ni le guillotiné la tête tranchée à vif
(car nous n'avions même pas la charité de l'endormir),
ne sauraient ressentir la moindre douleur, du fait d'un choc soudain.
Pour avancer un tel argument, faut-il être un con, ou une
ordure ? De toute manière, le Talmud et le Coran devraient
être interdits, en République, - pour propagation de
thèses racistes et incitation à la haine. J'invite
donc ce rabbin à expérimenter dare-dare sur lui-même
l'extrême douceur de ce "choc soudain" qui le rapprocherait
encore mieux de son Dieu d'amour. Fort heureusement, tous les Juifs
n'apprécient pas autant cette bestialité indigne,
et ils n'en restent pas moins juifs*
: http://juifsvegetariens.centerblog.net/.
*
Un
grand Monsieur pour lequel j'ai un immense respect, Isaac Bashevis Singer : «
Tout ce verbiage sur la dignité,
la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu’il
sort de la bouche même de ceux qui tuent des créatures innocentes,
pourchassent des renards que leurs chiens ont épuisés, ou même
encouragent l’existence des combats de taureaux et des abattoirs.
Toutes ces explications, selon lesquelles la nature est cruelle et
donc nous sommes en droit d’être cruels, sont hypocrites. Rien ne
prouve que l’homme soit plus important qu’un papillon ou qu’une
vache. Je considère le fait d’être devenu végétarien comme la
plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup
d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande
est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne
crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les
animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui ».
A l'opposé, l'analyse de David Trauttman (une monstruosité
sophiste) : « Voici un aspect sur lequel
notre esprit doit être clair : s’il est permis de ne pas manger de
viande parce que cela ne nous tente pas ou parce que nous désirons
manger peu d’aliments gras, il est strictement interdit de dire que
nous ne mangeons pas de viande afin d’être compatissant envers la
gente animale. Une telle attitude ressemble à une forme d’hérésie,
celle qui consiste à s’opposer à la Volonté divine qui nous a
autorisé à manger de la viande, sans énoncer de restrictions
d’aucune forme. La personne qui affiche un certain trait de
caractère dont le Créateur est dépourvu n’est sans doute pas
dans la bonne direction de son Service divin. Pour conclure, il
suffit de dire qu’en autorisant à l’espèce humaine la
consommation de viande, Hachem a ouvert la porte à une nouvelle
façon de manger : celle d’honorer nos jours de fêtes et de repos
hebdomadaires par des plats que nous aimons et qui sont une source
importante de plaisir. D’autre part, une personne a tous les droits
d’être végétarienne si cela la tente. Dans ce cas, elle doit
simplement se garder de penser qu’elle affiche – par son attitude
– son amour inconditionnel des animaux »
(http://jssnews.com/2010/07/08/etre-juif-et-vegetarien/).
Une telle Volonté divine, - moi je pisserais dessus ! Puisque
des passages du Talmud considèreraient le non-Juif comme
un animal, m'est-il loisible d'avoir de la compassion pour la bête
? N'étant pas un être humain ou si peu, non-Juif, mais
une bête selon ce Talmud, je n'offenserais pas la Volonté
divine avec ce végétarisme. Des citations réputées
falsifiées, Iebhammoth 61a (« Les juifs ont droit à être
appelés « hommes », pas les Non-juifs »), Jalkut Rubeni Gadol
12b (« Les âmes des non-juifs proviennent d'esprits impurs que l'on
nomme porcs »), Yebamoth 98a
(« Tous les enfants des goyims sont
des animaux »), ou la mystique juive considérant que les
âmes juives sont constituées des parties de l’âme du premier
Homme, - alors que les autres peuples sont les fils
de l’Homme (différents les uns
des autres au niveau de leurs âmes : les fils d'Adam), quand le
peuple juif est constitué d'une âme unique (Adam),
- amenèrent le rabbin Ovadia Yosef à
dire publiquement : « Goyim
were born only to serve us. Without that, they have no place in the
world – only to serve the People of Israel ».
Alors, faute de soumission, le non-Juif peut-il être une viande
cashère ? Nous découvrons beaucoup de compassion animale
chez certains Juifs (comme
Albert Einstein
: « Rien ne bénéficiera autant à la
santé humaine et n'augmentera autant les chances de survie de
l'Humanité sur Terre que l'évolution vers une alimentation
végétarienne »),
mais bien moins du coté des musulmans (http://religion.info/french/articles/article_47.shtml#.UwSyZWJ5NKI).
Islamic
Concern
(http://www.islamicconcern.com/)
: « The beautiful religion of Islam
has always viewed animals as a special part of God's creation. The
Qur'an, the Hadith, and the history of Islamic civilization offer
many examples of kindness, mercy, and compassion for animals
(…)
The researchers then showed that the pain originates from cutting
throat nerves, not from the loss of blood, suggesting the severed
nerves send pain signals until the time of death. Finally, they
stunned animals 5 seconds after incision and showed that this makes
the pain signal disappear instantly. "It wasn't a surprise to
me, but in terms of the religious community, they are adamant animals
don't experience any pain, so the results might be a surprise to
them," says Johnson
». Oui, comme c'est étonnant : on tranche la gorge
d'un animal ou d'un homme, et l'animal ou l'homme ressentent une
douleur atroce ! Mais qui l'eût cru ?
4)
Il y a en France un véritable poison intellectuel (quand
la pensée binaire se veut démocrate), un serpent qui
distille son venin sans avoir le moindre mandat, qui se désigne
comme la tête pensante de la France, semble toujours
inféodé à Israël quand il oriente
la politique française de Droite comme de Gauche : BHL
! Je subodore que les interventions inspirées par
BHL, génératrices de chaos*,
de massacres, - instrumentalisent les valeurs démocratiques pour plonger le Monde dans le chaos
dont Israël ressortirait plus fort, que Jean-François
Kahn se trompe en disant qu'il n'a pas conscience des actes.
Sur les conseils susurrés à l'oreille de François
Hollande pour intervenir en Libye, il a lui même reconnu publiquement
qu'il ne l'aurait jamais fait s'il n'était pas Juif. Qu'est-ce
que cela peut bien signifier ? BHL : «
J’ai porté en étendard ma
fidélité à mon nom, ma volonté d’illustrer ce nom et ma
fidélité au sionisme et à Israël
»*.
Mais citons encore BHL : «
L'art
de la philosophie ne vaut que s'il est un art
de la guerre
»,
car effectivement, il fait correspondre sa pensée et ses actes
:
il n'est pas un philosophe de la paix, son ingérence*
démocratique s'oppose radicalement à la non-violence
de Gandhi ! (http://www.bernard-henri-levy.com/).
Des interventions irresponsables sur la Syrie et l'Ukraine*
ont participé activement à promouvoir la guerre civile
et le bain de sang, et peut-être une prochaine guerre avec
la Russie. Un poison mortel.
*
Jean-François KAHN : « BHL n'a aucune
responsabilité politique, il n'est pas élu. Dans ces conditions,
comment expliquer qu'il lui suffise d'un coup de téléphone pour
bénéficier d'une dépêche AFP ? (…) BHL nous a entraînés dans
la guerre en Libye dont nous payons aujourd'hui les
conséquences, notamment au Mali. Nous attendons toujours son
autocritique. Je trouve extraordinaire qu'un philosophe soit à ce
point incapable de faire preuve de recul sur ses propres actes (…)
Le rôle d'un intellectuel est de s'exprimer au nom d'une vision
éthique et morale, tandis que le politique doit tenir compte de la
réalité. Un dirigeant responsable ne peut pas faire de la
géopolitique avec une vision du monde en noir et blanc comme celle
de BHL. Pour légitimer une intervention en Syrie, le philosophe n'a
pas hésité à repeindre les rebelles syriens en anges immaculés,
alors même que ces derniers comptent des djihadistes dans leurs
rangs. BHL est incapable d'admettre que même chez les bons il y a
des méchants. Cette réalité heurte son système binaire (…) On
ne peut nier les conséquences catastrophiques des ingérences en
Irak et en Libye, où le djihadisme n'a jamais autant prospéré et
où les massacres continuent tous les jours. BHL n'a jamais reconnu
qu'il s'était trompé, et le dossier a été enterré par les
médias. Pour autant, dire que l'interventionnisme est par essence
condamnable est aussi manichéen que l'inverse »
(http://www.lefigaro.fr).
*
http://www.humanite.fr/monde/bhl-philosophe-officiel-au-service-d%E2%80%99interets-d%E2%80%99etat-484155
&
http://bestofactus.wordpress.com/bhl-le-belliciste/
*
«
Dans la théorie du chaos
promue par les intellos dégénérés de la politologie ultralibérale
issue de la mouvance de la société du Mont Pèlerin, on retrouve
l'idée stupide selon laquelle le chaos engendre l'ordre. Comment?
Par la contradiction. Générer le raisonnement contradictoire permet
de générer l'ordre nouveau. Ordo ab chao, CQFD. Bien entendu,
si l'on juge de la valeur de ce raisonnement absolument génial,
on ne peut qu'être frappé par sa nullité et par l'état de
dégénérescence morbide dans lequel se tient le système qui le
promeut, surtout quand ce système est dominant parmi l'humanité
Réunie et Mondiale
»,
KOFFI CADJEHOUN
(http://aucoursdureel.blogspot.fr/2011/10/lingerance-democratique.html).
*
Intervention de
Laurent Louis
: http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/ukraine-laurent-louis-flingue-bhl-43561.
5)
Pour le plaisir, écoutons cette décérébrée et irrécupérable
Caroline
Fourest*
s'en prenant à Aymeric Chauprade, pro-russe,
conspirationniste patenté (ReOpen911).
Si l'on écarte les zombies, les anti-racistes obsessionnels (cri du perroquet
: antisémite, antisémite, antisémite !), ceux
qui n'ont jamais pensé par eux-mêmes, autres qui se
couchent en frétillant, il ne reste guère que le site
d'Alain
Soral (considéré
comme : réactionnaire nazi et raciste), pour voir évoquées
et simultanément les médecines alternatives qui restent
oblitérées, les recherches en énergie libre
qui sont ignorées, l'agriculture biologique méprisée,
les manipulations politiques de l'Histoire, et la conspiration évidente
du 11 septembre.
*
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/caroline-fourest-allume-chauprade-43587
(pauvre
France Culture, d'une pauvreté affligeante sur le 11 septembre).
Citons
plutôt Aymeric Chauprade
(sur l'Ukraine) : «
Le président ukrainien,
soutenu par le parti des régions pro-russe, qui peut s’appuyer au
moins sur une Ukraine orientale qui représente les 2/3 du PIB du
pays n’est certainement pas une marionnette de la Russie comme
veulent le faire croire nos médias. Sinon pourquoi aurait-il eu des
relations tendues avec Moscou à plusieurs reprises, à propos du gaz
notamment ? Ce président a essayé de défendre l’intérêt
ukrainien à plusieurs reprises dans le dossier énergétique et
cherchait à trouver un équilibre entre l’Union européenne et la
Russie. Son approche n’était pas dogmatique mais réaliste.
Seulement il s’est rendu compte que les Européens, inféodés aux
États-Unis n’avaient qu’un seul objectif obsessionnel : couper
Kiev de Moscou et créer une fracture entre les deux pays. Il a pesé
le pour et le contre et s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas
prendre le risque d’une sécession de l’Est qui aurait résulté
d’un retournement unilatéral vers l’Union européenne »
(http://blog.realpolitik.tv/).
A
lire, à écouter : http://www.reopen911.info/News/2011/02/16/aymeric-chauprade-nous-saurons-la-verite-sur-le-11-septembre/.
« La vraie raison pour laquelle j’ai perdu mon travail, c'est
que j’étais en désaccord avec la nouvelle politique de défense
française pro-OTAN. Mais il est vrai que dans mon dernier livre
j’émettais des doutes sur la version officielle du 11-Septembre.
Je suis très confiant pour l’avenir concernant la vérité,
j’attends seulement ce qui va arriver, mais de nombreux
experts pensent que la version officielle n’est pas juste.
Nous avons le temps, mais nous saurons la vérité. Dans le monde
occidental, il est très difficile de questionner la version
officielle, mais les choses changeront, car, comme je vous l’ai
dit, même aux États-Unis beaucoup de gens pensent qu’il s’agit
d’une sorte de complot intérieur. Nous avons le temps, je suis un
historien de la longue durée, donc j’attends et je suis confiant
pour l’avenir ».
6)
Pendant
ce temps là, pour résoudre le problème de l'énergie,
Arnaud Montebourg pense réouvrir les anciennes mines de charbon*.
On croit rêver.
*
Et je ne pense même pas que notre ministre soit au fait de
l'histoire du
carburant
Makhonine
(http://www.quanthomme.info/carburant/Makhonine.htm).
Nous avons donc deux visions du Monde qui
devraient se compléter, mais qui vont s'opposer (car la pensée
est réductrice), - qui s'appliquent de manière semblable
sur le 11 septembre et l'Ukraine*. D'un coté celle de BHL
(qu'elle soit sincère, manipulatrice) qui consiste à
voir les gentils d'un coté et les méchants de l'autre,
qui d'ailleurs participe (consciemment ou inconsciemment, ou par
dogmatisme absolu) à répande le feu et le sang pour
imposer la Démocratie aux peuples, puis celle dûment
qualifiée de "complotiste" par les médias
officiels (j'ai envie de dire : unique, formatée, aux ordres).
Cette seconde vision suppose que les Nations manoeuvrent les unes
contres les autres (cela s'appelle la géopolitique), - pour
ce faire elles manipulent les opinions des peuples, ceux étrangers
bien entendu, mais aussi le leur. Concernant France
Culture,
pourtant le haut du panier cérébral, l'enquête
journalistique sur le 11 septembre*
n'a jamais consisté à débattre sur les arguments
des uns et des autres, arguments techniques et scientifiques (comme
: la vitesse d'écroulement, les températures ou les
structures), mais simplement à faire venir des sociologues
ou psychiatres, afin de mesurer le niveau de maladie mentale des
partisans de la thèse du complot. Caroline
Fourest
est l'exemple même de cette non-pensée qui a la légèreté
de l'enclume, elle me fait aussi penser à un virus informatique
! Je pense qu'elle aurait été mieux à sa place
à la Stasi, tant elle pratique à longueur de temps
une police
de la pensée,
la chasse à toute pensée critique du système.
Cela rejoint la vision de l'école par Vincent
Peillon,
- qui consiste à s'attaquer aux jeunes enfants, sous couvert
d'enseignement et qui plus est celui d'une pensée qui se
voudrait critique, pour fabriquer
à la chaîne les futurs républicains.
*
Citons Nicolas Bourgoin (maître de conférences, Laboratoire de
Sociologie et d’Anthropologie de l'univerrsité de Franche-Comté) : «
Les médias occidentaux présentent unanimement les
manifestations anti-russes comme un mouvement spontané regroupant
des "combattants de la liberté" épris d'Europe, en butte à
un pouvoir autocratique. L’inénarrable Bernard-Henri Lévy, de
tous les mauvais coups contre les pouvoirs hostiles à l’atlantisme,
n’a évidemment pas fait défection en appelant même l'UE à
suspendre sa participation aux jeux de Sotchi. En réalité, il
s'agit d’une manipulation bien rodée et qui a déjà fait ses
preuves lors de la Révolution orange dont la logistique avait été
assurée par les organisations pro-occidentales Pora et Znayuliées
au mouvement Otpor. Celui-ci avait déjà joué un rôle actif dans
la chute de l’ex-président Slobodan Milosevic en juillet 2000,
dans la "Révolution des roses" georgienne de décembre 2002
ainsi que dans les tentatives de putsch contre le président
biélorusse en 2001 et 2004. Toutes ces organisations sont
généreusement financées par des officines occidentales : le Konrad
Adenauer Institute, proche de la CDU, l’Open Society Institute de
Georges Soros, le National Democratic Institute et la Freedom House,
proches du gouvernement américain, entre autres (…) La volonté
des américains de renverser le gouvernement ukrainien, pourtant
totalement légitime, répond à trois objectifs, de nature
économique et géostratégique : renforcer l’OTAN par
l’intégration d’un nouveau pays (le plus grand d’Europe),
affaiblir la Russie en l’isolant diplomatiquement et s'approprier
un marché jugé trop protectionniste en créant un "climat
d’investissement favorable aux entreprises étrangères" – en
clair : en privatisant ce qui ne l’est pas encore et en faisant
prévaloir les intérêts des investisseurs étrangers sur ceux de la
population nationale. Ils justifient les financements faramineux
investis dans l’aide logistique aux groupes anti-russes ainsi que
l’effort déployé par les médias occidentaux pour tenter de faire
passer pour une révolution populaire et pacifique ce qui n’est ni
plus ni moins qu’un coup d’État »
(http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/02/19/qui-est-derriere-le-coup-detat-en-ukraine/).
*
Derniers rebondissements : Ben Laden comme agent reconnu de la CIA,
implications de Bush,
de l'Arabie
Saoudite
et du Mossad
!
Gordon Duff (28 décembre 2013) : « Il s’agit d'une histoire
simple : deux membres du Congrès ont eu l’autorisation de lire le
rapport d’enquête du Congrès sur le 11 Septembre, et cette
fois-ci en incluant les parties que le président Bush avait fait
enlever. Les deux membres du Congrès ont explicitement déclaré que
les pages censurées du rapport font porter l’entière
responsabilité de l’organisation et de l’exécution des
évènements du 11 Septembre sur un ou plusieurs services de
renseignements étrangers, pas sur des « terroristes ». Le rôle
individuel du président Bush, en dissimulant certains passages du
rapport, a clairement été de protéger les réels coupables du 11
Septembre et de pousser les États-Unis non seulement dans deux
guerres folles mais aussi dans des agissements draconiens contre le
gouvernement des États-Unis lui-même (...)
Ce qui est de plus en plus clair, c’est que les alliés de
l’AIPAC à Washington ont eu accès au rapport non-censuré. Une
administration entière, des hommes influents au Congrès comme au
Pentagone, à la CIA, à la NSA et dans une douzaine d’autres
organisations, connaissaient tous la teneur de ce qu’il y avait
dans ce rapport. Ils ont tous menti à la Commission du 11 Septembre.
Ils ont tous donné l’ordre de prendre des mesures pour supprimer
les libertés personnelles dans le pays et d’aller massacrer des
centaines de milliers de personnes dans le monde, d’en kidnapper et
d’en torturer d’autres encore, et tout cela sur la base des
mensonges
».
A
lire donc : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Mossad-implique-dans-la-planification-et-l-execution-du-11-Septembre-23291.html.
Mais
vu la quantité de trolls*
qui pourrissent
déjà Internet, mon site est et restera fermé
quant à la forme. Prière donc d'aller polluer plus
loin ! Merci.
*
Citons
alors The
Telegraph
: «
EU to set up euro-election "troll patrol"
to tackle Eurosceptic surge. The European Parliament is to spend
almost £2 million on press monitoring and trawling Eurosceptic
debates on the internet for "trolls" with whom to debate in
the run-up and during euro-elections next year amid fears that
hostility to the EU is growing. The Daily Telegraph has seen
confidential spending proposals and internal documents planning an
unprecedented propaganda blitz ahead of and during European elections
in June 2014 ».
A
lire donc :
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/9845442/EU-to-set-up-euro-election-troll-patrol-to-tackle-Eurosceptic-surge.html.
Dérive fasciste ?
A écouter également, Pr.
Gilles Lebreton
(professeur de droit public à l’Université
du Havre) : http://www.youtube.com/watch?v=_Vfh-87RB-0#t=521,
pour faire enfin comprendre que le lynchage orchestré (dans
l'illégalité et de manière compulsive) par le
Pouvoir contre l'humoriste Dieudonné, est autrement plus
préoccupant que l'antisémitisme supposé*.
*
C'est moi qui personnellement n'y voit aucune thèse raciste,
mais plutôt un anti-sionisme débridé. Manuel
Valls
confond racialisme et racisme, ou plutôt anti-racialisme et
racisme. Selon Manuel Boucher (Les théories de l'intégration
: entre
universalisme et différentialisme, page 173),
le racialisme préparerait le racisme ; nous sommes donc autorisés
(et je me l'autorise moi-même) à considérer
que d'un certain point de vue l'humoriste tient des propos anti-racistes
: il décline la présumée supériorité
de la race juive. Car enfin, oser soutenir que l'anti-sionisme est
de l'anti-sémitisme (et ici non déguisé), -
c'est l'approche qui devient, quand elle est objectivée,
la manifestation d'un racisme inversé : le racialisme. Les
Juifs eux-mêmes, et ils sont nombreux et avec des motivations
différentes, qui se disent anti-sionistes, - ne peuvent tout
de même pas être antisémites. j'ai été révulsé
par les interventions sionistes du philosophe anarchiste
Michel Onfray (que
j'aime bien), car il réduit Dieudonné à l'antisémite.
Pourtant, en 2002, Dieudonné : « Le
racisme a été inventé par Abraham. "Le peuple élu", c’est
le début du racisme. Pour moi les Juifs c’est une secte, une
escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la
première. Certains musulmans prennent la même voie en ranimant des
concepts comme la guerre sainte »,
et en 2005, Michel Onfray
(Traité d’athéologie) : « Yahvé parle à son peuple élu et n’a
aucune considération pour les autres. La Torah invente l’inégalité
éthique, ontologique et métaphysique des races (…) l’invention
juive de la guerre sainte ».
Au delà de ces mesquineries, l'approche métaphysique
est plus importante, qui fait considérer le mont Sinaï comme une réduction
du cosmos, la Grande Montagne (symbolique universelle), faisant ensuite adopter Yahvé,
Dieu unique qui devient Dieu cosmique, Yahvé (YaHWéH) étant
une forme verbale qui voudrait dire : "Il fait être" (http://www.universalis.fr/encyclopedie/yahve-yahweh/).
La problématique avec la religion, et je veux parler de l'exotérisme,
est l'appropriation du Pouvoir sur les âmes, quand initialement
le chamanisme accédait au monde imaginal. La pensée
magique, celle symbolique de l'ineffable, sont récupérées
ou orientées par le dogme. Et
Georges Bertin : «
Le sacré est d’abord
et avant tout une expérience, d’ordre affectif, émotionnel, bien
que celle-ci tende généralement à se prolonger, par la suite, en
représentations, en images, en catégories intellectuelles, en
pratiques, en institutions religieuses. La religion, en ce sens,
serait donc, très simplement, l’institutionnalisation de
l'expérience du sacré, - du sacré institué -, par rapport au
sacré instituant de l’expérience elle-même. On peut y avoir
accès de manière régulière et régulée : et l’homme qui n’est
pas initié, n’a pas reçu une éducation particulière au domaine
symbolique, ne l’expérimente-t-il pas ainsi dans le cadre de son
quotidien ? »
(http://g.bertin.pagesperso-orange.fr/SACRE.htm).
C'est ainsi que furent transmises la Tradition,
la métaphysique de source non humaine, car situées
au delà de la conscience des hommes, de la Raison (qui n'est
qu'un aspect de la puissance divine, par analogie), quand ce vrai
sataniste Vincent
Peillon
parle d'obscurantisme ! Et l'encyclique pontificale Fides et
Ratio : « Il n'est pas possible de s'arrêter à la seule expérience
; même quand celle-ci exprime et manifeste l'intériorité de
l'homme et sa spiritualité, il faut que la réflexion spéculative
atteigne la substance spirituelle et le fondement sur lesquels elle
repose ».
Enfin,
pour terminer de manière sordide, mais mine de rien : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Attention-aux-livres-pour-enfants-23562.html.
Et
concluons avec Pierre
Jovanovic sur
les banques : http://www.dailymotion.com/video/x1cmf3i_pierre-jovanovic-sur-la-serie-de-suicides-dans-les-grandes-banques_news.
A
propos de la Tradition
primordiale,
citons Alberto Lombardo : « Cette
conception de la Tradition universelle et supra-historique,
représentée comme une flamme divine qui se transmet dans le temps à
travers les diverses traditions singulières, se fonde sur la
sapience même que les religions recèlent, transmises par les textes
sacrés comme par le symbolisme, par le langage du mythe et par la
transmission initiatique. L’ésotérisme est donc la voie par
excellence, dans le monde moderne, par laquelle la Tradition sacrée
se perpétue comme une flamme inextinguible qui passe de main en main
et unit ainsi les générations humaines en une chaîne sacrée.
Guénon écrit avec une clarté limpide et absolue sur la tradition
hyperboréenne primordiale qui se diffuse depuis son siège polaire
originel, sur la genèse des races humaines, sur le fondement sacré
des systèmes de castes, sur l’inégalité des hommes et sur les
cycles cosmiques, qu’il considère comme des phénomènes
absolument certains. Le fondement de sa pensée repose sur le sacré,
car, citant le Mahabharata, il nous rappelle : “Tous les livres qui
ne sont pas fondés sur la Tradition sont issus de la main de l’homme
et périront : cette origine qui est la leur démontre qu’ils sont
inutiles et mensongers”. La vision du temps, chez Guénon, est
cyclique : à l’intérieur de chacun des cycles cosmiques pris en
particulier (le Manvantara de l’hindouisme), depuis l’age d’Or
des origines, on chemine, progressivement, à travers des
sédimentations progressives, vers l’âge du Fer (le Kali Yuga) puis
vers les temps sombres que nous connaissons et vivons aujourd’hui.
Nous avons là une vision grandiose de l’histoire humaine que
Guénon nous esquisse dans La crise du monde moderne : c’est la
conception générale du temps dans les formes traditionnelles et les
cycles cosmiques ». Quelles sont les perspectives spirituelles pour
l’homme dans ce monde entièrement désacralisé ? La réponse de
Guénon se différencie de celle d’Evola, l’autre interprète
majeur du Monde de la Tradition. Dans cette divergence
d’interprétation, nous trouvons deux attitudes différentes,
majoritairement sacerdotale et contemplative chez Guénon, active et
guerrière chez Evola. Pour Guénon, l’homme “différencié”,
qui veut trouver une réalisation spirituelle propre, ne peut que
partir à la “recherche” d’un centre de transmission
authentique de la Tradition »
(http://www.centrostudilaruna.it/guenonfr.html).
10
février 2014. Une
chose est frappante aujourd'hui, c'est cette rupture totale, en
France, entre le Pouvoir et le peuple. Sous l'Ancien Régime,
les corps intermédiaires entre l'État et l'individu
avaient plus de liberté et de pouvoir, plus d'autonomie*
(sauf à la fin de la monarchie absolue). Cela vient du fait
qu'il est illusoire de penser un "peuple souverain", quand
il est impossible, selon Aristote*,
d'être en même temps en puissance et en acte. Le peuple
est en acte collectivement, or la représentation politique
est la dépossession de la puissance le jour des élections.
Sans puissance, les actes deviennent dirigés et le pouvoir
l'est lui-même par le lobbying, tout comme les médias
(de masse). Une oligarchie*
par l'argent s'est vite imposée, qui fabrique la Dette et
qui dicte les règles morales, notamment un antiracisme servant
non pas à faire baisser la haine, car il l'attise en divisant,
mais à faire taire la pensée dissidente ou contestataire
(deux aspects confondus), - au nom des valeurs de la République
(ou bourrage de crâne*).
La représentativité du peuple (qui est alors en acte*),
donc l'esprit authentique de la Démocratie (si tant est qu'elle
puisse exister), se retrouve uniquement sur Internet et ne concerne
que les individus qui manifestent la volonté de puissance
au sens nietzschéen*
du terme. Une liberté de pensée
et une formidable quête du savoir, amènent par exemple
Alain
Soral
(nazi et fasciste, pour le Pouvoir, et même antisémite,
l'accusation suprême, digne du bûcher des sorcières)
à considérer les absurdités (ou aberrations)
de la thèse officielle sur le 11 septembre, à se tenir
informé sur les recherches du Docteur André Gernez*
qui
vient de décéder dans l'indifférence médiatique
et politique totale (quand le cancer ne cesse de progresser). C'est
sûr et certain, nous n'entendrons jamais un journaliste questionner
François Hollande ou Manuel Valls sur ces questions qui échappent
à la sagacité du monde politique, encore moins sur
l'énergie
libre*
(et recherches). Le Monde en effet se précipite vers un
chaos planétaire (ressources disponibles, fanatisme religieux
exacerbé pour introduire Big Brother), mais le salut ne viendra
pas des partis politiques.
*
Blog "Vive la République" : «
Au nom de l’égalité
des citoyens et de leur protection face à la société, on exige que
tout soit décidé par l’Etat, qu’il s’agisse du salaire
minimum, du temps de travail, du tracé des routes ou des programmes
scolaires. Loin de remettre en cause l’égalité des conditions des
citoyens, je pense qu’il faut mettre plus de mouvement et plus de
liberté dans la société, ce qui passe nécessairement par une
profonde réhabilitation des corps intermédiaires. Trois pistes
doivent être envisagées : favoriser un syndicalisme de masse,
approfondir et clarifier la décentralisation et donner l’autonomie
nécessaire à certains organismes publics ».
*
Physique II : « En effet chaque chose est dite
être ce qu'elle est plutôt quand elle est en acte que lorsqu'elle
est en puissance. Et un homme naît d'un homme (mais non un lit d'un
lit et c'est pourquoi on dit que la figure du lit n'est pas la
nature, que c'est le bois qui est la nature, parce que, par
bourgeonnement, il se produirait du bois et non un lit); or, si cela
est, c'est encore que la forme constitue la nature, car un homme naît
d'un homme »
(Aristote).
*
Yvan
Blot
: «
Dans l’histoire, les
oligarchies se sont toujours opposées au peuple sur le thème du
déracinement. Il importe que l’homme soit une matière première
mobile pour l’économie et toute racine est considérée comme une
contrainte, que ce soit pour un empereur multinational comme celui
des Perses de l’Antiquité, que ce soit pour un dictateur moderne à
la Staline ou que ce soit pour des oligarques marchand (…) Dans
notre monde actuel, suite aux excès du matérialisme nazi,
l’antiracisme est devenu la base idéologique sur laquelle
l’oligarchie espère fonder son autorité. L’antiracisme forme un
couple indissociable avec le culte de l’argent car la seule
discrimination autorisée dans un monde matérialiste est précisément
celle de l’argent (…) Antiracisme comme socle et culte de
l’argent comme idéal (comme « ciel », dirait Heidegger), le
système oligarchique s’oppose aussi à la divinité et à
l’humanité. Il s’oppose à la Divinité car la religion est un
marqueur ethnique puissant et gêne la volonté de transformer les
hommes en matière première interchangeable. Le Gestell divinise
l’ego humain car en flattant l’ego des citoyens on peut arriver à
les manipuler. C’est ce qu’ont fait les faux prophètes :
Voltaire dit aux hommes : soyez votre Dieu ! Rousseau, soyez votre
Roi ! Marx, soyez votre patron ! Freud, soyez Don Juan ! La religion
de l’ego pompeusement baptisée religion des droits de l’homme a
pour but de permettre à l’oligarchie de manipuler les hommes en
leur retirant tout sens du sacré ».
*
Comme
pour toute dictature, l'école devient avec Vincent
Peillon - au
nom de cette laïcité dont le principe affiché
est la neutralité et la liberté de conscience -
ce
lieu où seraient formatées les têtes
bien vides
des jeunes enfants, - pour en faire la "matière
première interchangeable"
dont parle Yvan
Blot,
plus particulièrement de bons républicains, de Gauche
à n'en pas douter. Eric Deschavanne (professeur de philosophie) : «
On peut
et on doit par conséquent reprocher au ministre de n'avoir pas su
sanctuariser l'École en la préservant des conflits idéologiques
qui traversent la société. Les rumeurs dont l'École est victime
témoignent de l'hystérisation du débat et de la perte de tout bon
sens (...)
Les propos de Vincent Peillon paraissent ainsi dictés
non par les exigences de sa fonction mais par sa vocation de petit
commissaire politique du féminisme radical. Lui qui se rêvait en
ministre de la refondation de l'École restera peut-être dans les
livres d'histoire comme celui qui, par esprit partisan, voulut
instaurer un ministère de la Rééducation nationale
».
*
Mais en acte tout en conservant une puissance ontologique, autonome
et diversifiée sur la question de la réflexion, et
qui explique cette formidable liberté sur Internet.
*
Nietzschéen ? Certains vont penser que je m'égare
l'esprit confus, - que les valeurs de la République manifestent
justement la liberté de conscience, le rejet des idoles et
la mort de Dieu revendiquée par l'existentatialiste. Mais,
c'est oublier que la Démocratie est elle-même devenue
un mythe, la religion qui permet d'asseoir le pouvoir sur autrui
par procuration. Citons plutôt Nietzsche : « Celui qui sait commander trouve
toujours ceux qui doivent obéir » ; «
On
veut la liberté
aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la
puissance, on veut la suprématie » ; « La folie est quelque chose
de rare chez l'individu ; elle est la règle pour les groupes, les
partis, les peuples, les époques » ; « L'homme est quelque chose
qui doit être dépassé » ; « En vérité, les convictions sont
plus dangereuses que les mensonges » ; « L'État est le plus froid
des monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui
s’échappe de sa bouche : "Moi l'État, je suis le peuple" » ; «
Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont
»
; « Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire ».
La liberté est elle-même que tant qu'elle possède
une légèreté. Dès lors qu'elle devient
le Principe, elle est l'objet d'une dictature. De même, il
est loisible de penser que j'inverse ces notions de puissance et
d'acte, lorsque précédemment j'écris : "Le peuple
est en acte collectivement, or la représentation politique
est la dépossession de la puissance le jour des élections.
Sans puissance, les actes deviennent dirigés". J'ai
affirmé cet ordre précis (collectivement "en
acte" et non "en puissance"), - car la puissance
est ce qui est non encore actualisé,
donc possible.
Toute la démarche éducative de la philosophie du censeur
politique Vincent Peillon semble être de recadrer
ce possible au moment de l'enfance, oublieux ou ignorant, mais peut-être
bien au fait du Principe métaphysique du rapport de la Qualité
à la Quantité (chez René Guénon) et
qui fait que le peuple ne saurait être souverain. Une vaste
escroquerie.
*
Commentaire d'Alain Soral sur le docteur André Gernez
(janvier 2014) : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Video-du-mois-conseils-de-lecture-23275.html.
*
Les recherchent en énergie
libre
sont nombreuses et variées, mais quasi-inexistantes en France
(car il est interdit de produire sa propre énergie), pourtant
jamais vous n'entendrez un seul homme politique s'exprimer sur ce
sujet. Il se pourrait même qu'aucun parti n'en soit informé,
cela se comprend : il est bien plus urgent de marier les sexes entre-eux.
Plutôt, comme pour les travaux du docteur Gernez, le fait
d'être libre
présuppose de vous prendre bien moins d'argent. Comprenez-vous
ce que cela signifie ? Il semblerait que nous puissions nous passer
du pétrole (comme carburant), du gaz, du charbon, tout autant
du nucléaire, - mais l'unique sujet de discussion tournera
autour du gaz
de schiste
(il y a tellement d'argent à prendre, tant d'investissement
à faire, puis la création d'emploi, la pollution qui
justifiera la nouvelle taxe - que vous paierez bien entendu !).
Ainsi, aucune information ne filtre, ni sur Paul
Pantone,
ni sur Troy
Reed,
ni sur John
Bedini (pour
en citer une poignée). MagnetoSynergie sur John
Searl
: «
Il y a tout lieu de croire que
la génératrice provoque une tension dans l’espace qui l’entoure.
L’effort fourni pour abaisser cette tension se manifeste sous la
forme d’un champ magnétique dont l’énergie est absorbée à
nouveau par la génératrice qui, ainsi alimentée, fournit encore
plus de tension à l’espace environnant, lequel réagit par un
accroissement du champ magnétique qui, à son tour relance la
génératrice dans une interaction sans fin, créant par le fait même
une sorte de mouvement perpétuel (…) En 1982, alors qu’il était
occupé à une de ses expériences, dans sa maison de Mortimer dans
le Berkshire en Angleterre, un groupe d’officiers pénétra chez
lui, confisqua son appareil et arracha le câblage électrique. Il
fut jugé pour vol d’électricité à la compagnie locale et
condamné à payer une amende. Comme son appareil ne lui fut jamais
rendu, il refusa de payer l’amende, et ce refus l’amena en
prison
»
(http://magnetosynergie.com/Pages-Fr/Precurseurs/FR-Precurseurs-04.htm).
Je vous invite à considérer le site Internet de John Searl :
http://www.searlsolution.com/index.html
; en France la fusion
à froid (http://www.jeanpaulbiberian.net/recherche_fusion.htm)
par Jean-Paul
Biberian,
mais dans une indifférence totale, voire l'hostilité.
A regarder : http://www.jeanpaulbiberian.net/
& http://cerntea.canalblog.com/archives/2008/03/15/7163644.html.
Que ce soit donc le mariage pour tous et la théorie du genre
(ébauchée à l'école), la laïcité
comme religion sans transcendance et la fabrique de l'homme endetté,
l'omertà sur l'énergie libre et le silence sur les
remèdes interdits, - il s'agit toujours de la fabrication
des esclaves. Rien de tel pour berner - qu'un régime qui
se dit démocratique. Même s'il l'était vraiment,
démocratique, en oubliant alors ce rôle occulte (et
moralisateur) des sectes maçonniques, la nature cupide et
prédatrice des hommes ferait qu'il ne le resterait guère
longtemps. Si l'on ajoute alors que l'intelligence fait défaut
à beaucoup, et toujours à la Masse, nous avons
cette explication exhaustive du désastre humain sur la planète
et tel qu'il se montre. Car franchement, "qu'en
ont à foutre",
nos hommes et femmes politiques, du fait que l'énergie puisse
être non polluante et gratuite ? Existe-t-il un moindre questionnement
?
A
lire pour se réveiller, redresser la tête
:
http://archives.polemia.com/article.php?id=3184.
Selon Vincent
Peillon,
la République ne fonctionnait pas en France du fait que la
religion catholique ne présente pas le libre examen de conscience,
contrairement au protestantisme d'autres démocraties modernes
qui quant à lui correspondait à la République.
Il fallut donc inventer, pour rétablir cette République,
une spiritualité, voire la religion "bien spécifique",
qui deviendra la religion
universelle et éclairée,
appelée "Laïcité".
La laïcité garante de toutes les religions et des cultes
est donc en vérité une supra-religion*
(mais sans Dieu, inversée car prenant l'Homme pour la référence
et la mesure de toute chose) qui les couronne toutes, et elle est
placée désormais sous le contrôle du GODF. Nous
pouvons considérer, et au delà du matérialisme,
du progrès et de la morale égalitariste qui correspondent
au sens à donner dans la Tradition à Satan, à
Lucifer,
qu'il s'agit en réalité d'une secte
avec ses règles, ses conditionnements. L'école est
la place de choix pour la diablerie. Nous comprenons bien mieux
maintenant cet acharnement idéologique pour imposer le mariage
pour tous et faire des enfants des êtres asexués. Refaire
l'Homme impose d'abord de le détruire, et il est extraordinaire
de voir ces âmes damnées, peut-être possédées,
vouloir transformer de force leurs semblables, de surcroît
au nom de leur
propre liberté de choix !
*
Écoutez bien : http://www.dailymotion.com/video/xnrr3t_la-franc-maconnerie-religion-de-la-republique-peillon_news.
Ceci
ramène à la question ardue de l'Être, non pas
être quelque chose (qui est l'étant), mais son ontologie.
Bien qu'athée, Heidegger constata que le Monde matériel
détourne l'esprit de la considération de l'Être.
Cet être pris dans son ipséité (condition d'être
qui est étrangère à ce qui est, et qui le supporte) fut pour Avicenne une indétermination, pour Parménide
une permanence, mais une transcendance chez Platon, l'intuition
mystique chez Plotin, pour devenir chez Thomas
d'Aquin*
l'analogie
qui fait considérer le mouvement hiérarchique vers
Dieu, de la multiplicité à l'unicité*. Considérant
que la Foi et la Raison émanent toutes deux de Dieu (se situant
entre Platon et Démocrite), Thomas d'Aquin fut le précurseur
de la pensée moderne qui put ainsi se détacher par
la suite de la métaphysique, et faire considérer entre-temps
une immanence
(Spinoza*
; selon la substance qui est apodictite, à la fois universelle
et nécessaire à elle-même ; une Nature naturante
& naturée, à la fois mécanique et bienveillante),
puis l'empirisme et la phénoménologie chez Husserl.
*
« L'objet principal
de la doctrine sacrée est de transmettre la connaissance de Dieu,
non pas seulement selon ce qu'il est en lui-même, mais aussi selon
qu'il est le principe et la fin des choses, spécialement de la
créature raisonnable (…) Les objets intelligibles présentant donc
en Dieu deux sortes de vérité, l'une à laquelle peut atteindre
l'enquête de la raison, l'autre qui dépasse totalement les
capacités de la raison humaine, c'est à bon droit que Dieu propose
l'une et l'autre comme objets de foi ». Sur la proposition «
S'il y a des actes qui sont dits humains, c'est en tant qu'ils sont
volontaires »
: « Signifie que l'acte naît d'une inclinaison propre
», « Pour qu'une chose se fasse en vue d'une fin, une connaissance
quelconque de cette fin se trouve requise ».
*
Quantité ou qualité d'Être ? Citons Gérard Leroy : «
Si Dieu —
cause d’existence —
n’existait pas, rien n’existerait. Supprimez la cause, vous
supprimez aussi l’effet. À ce stade on peut se demander si tous
les êtres partagent la même qualité d’être. Thomas fait alors
intervenir la notion d’analogie, de sorte que chaque existant
dispose du degré d’être qui sied à sa nature. Dieu seul est
l’être en plénitude. Il est fondamentalement l’être. La
métaphysique de Thomas d’Aquin est une philosophie de l’Être,
une ontologie, nourrie de la Métaphysique d’Aristote. Que Dieu
soit est une chose. Comment Dieu est ? La réponse n’est pas à
portée humaine. Dieu est tout ce que sont les créatures existantes,
en plénitude. Et il est un. Être pur, il ne peut recevoir aucune
détermination. Sans quoi l’existence pure serait, en plus, une
certaine forme qui en la déterminant, la limiterait. Encore moins
est-elle susceptible de “matérialité”, car cette existence pure
deviendrait alors, par le fait même, non subsistante. Toute
pluralité en effet impliquerait des différences. Il faut donc
qu’une telle Réalité soit unique ».
Et Matteo D’Amico (11e Congrès des
Études Catholiques de Rimini) : « Cornelio Fabro a développé
des interprétations très intéressantes de cette doctrine de saint
Thomas, que nous pourrions simplifier ainsi : si l’être créé est
créé par Dieu, nous devons – je paraphrase Fabro – employer le
terme « être » en écoutant sa transitivité, sa force
transitive de verbe, sa dimension dynamique, si bien que le regard
sur la nature, sur le monde, sur l’homme, sur les choses, doit être
un regard qui saisit en eux la vibration, l’écho, pour ainsi dire,
du geste créateur de Dieu. Il n’y a donc pas de risque de glisser
vers une vision de type positiviste, scientiste, de la nature des
choses, qui deviennent justement pures choses, pure matière.
Certes, la matière est matière, mais il y a une vibration
métaphysique en elle, qui fait que le monde est de toute façon un
monde qui porte en soi l’image de Dieu »
(http://www.fsspx.org).
Puis Etienne Gilson : «
Cet être (Dieu),
en effet, dont nous écartons toutes les imperfections de
la créature, bien loin de se réduire à un concept
abstrait par notre entendement de ce qu'il y a de commun à
toutes choses, comme serait le concept universel d'être, est
en quelque sorte le point de rencontre et comme le lieu métaphysique
de tous les jugements de perfection. Et il ne faut pas l'entendre
en ce sens que l'être doive se ramener à un certain
degré de perfection, mais, inversement, en
ce sens que toute perfection consiste en la possession d'un certain
degré d'être (...)
Pourquoi, demande en effet Thomas d'Aquin, peut-on dire avec
Augustin que nous sommes bons en tant que nous sommes ? Parce que
le bien et l'être sont réellement identiques ... toute
chose est désirable pour autant qu'elle est parfaite, et
toute
chose est parfaite pour autant qu'elle est en acte.
Être, c'est donc être parfait, et c'est par conséquent
être bon. On ne peut souhaiter accord plus complet entre Aristote,
Augustin et Thomas d'Aquin ...
l'identité du bien et de l'être qu'avaient enseignée
ses prédécesseurs, devint chez saint Thomas l'identité
du bien et de l'acte d'exister ». Thomas
d'Aquin combattit ainsi Avicenne sur la proposition de "l'existence
comme accident de l'essence", l'analogie introduisant une consubstantialité. Etienne
Gilson
:
« On
ne dit pas d'un objet quelconque qu'il est parce qu'il est un étant,
mais on dit, ou l'on devrait le concevoir ainsi, qu'il est un étant
parce qu'il est. C'est pour cela que l'exister n'est pas proprement
un accident de l'essence
: « L'être
est ce qu'il y a de plus intime en chaque chose et ce qu'il y a
en toutes de plus profond, puisqu'il est comme formel à l'égard
de tout ce qu'il y a dans la chose »
».
Cette dernière analyse, à laquelle je souscris entièrement,
est celle qui me fait totalement rejeter l'école laïque
de Vincent
Peillon,
c'est-à-dire l'intention de s'attaquer à l'ontologie
de l'être : les déterminismes qui sont la forme que
prend alors l'étant, l'être sans quoi l'étant
ne saurait exister, considérant l'existence comme l'acte
d'exister. C'est extrêmement grave, car cette action s'inscrit
dans une réalisation
spirituelle à rebours,
et c'est quelque chose de destructeur pour l'âme et de niveleur
pour l'esprit. Comme tout ce qui émane du GODF,
c'est éminemment satanique et anti-traditionnel. Pour ceux
qui douteraient encore de la volonté de puissance
des ces gens-là et de leur désir de domination
(par l'habilité intellectuelle et la suffisance très
sûre d'elle-même) : http://www.youtube.com/watch?v=At5G4TITLes.
Devant des jeunes, la rhétorique du Grand Maître s'amusa
à les broyer ; mais en d'autres lieux, elle se sert de son
prestige de pacotille pour imposer une vision stérile du
Monde. Car, la démarche de ces gens-là n'est pas de
rendre les individus plus libres, en les soulageant des diverses
entraves sociétales, - mais de les faire se révolter
contre la Providence ou l'irruption du sacré (qu'est à
sa manière la Synchronicité jungienne). Il s'agit
de faire se révolter les hommes contre Dieu, pour ensuite
mieux se les assujettir. C'est diabolique et pervers.
A lire : "Deleuze et Avicenne",
par Ahmed ALAMI
:
http://www.lunettes-maroc.com/alami/article1.html).
*
Une philosophie complexe, qui analyse les sentiments humains, spéculative
et déductive, également constructive et axée
sur la nécessité.
La vérité n'y est plus subordonnée au réel,
mais à l'entendement qui produit la connaissance.
Je ne pense pas qu'il aurait souscrit à la déconstruction
des stéréotypes à l'école, sa philosophie
se situant à mi-chemin de la foi et de la raison (mais sans
recourir à l'analogie thomiste). Quelques citations : « Les hommes se trompent quand ils se croient libres ; cette
opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions
et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés (…) Le
bien suprême de l'âme est la connaissance de Dieu ; et la vertu
suprême de l'âme, c'est connaître Dieu (…) Notre âme, en
tant qu'elle perçoit les choses d'une façon vraie, est une partie
de l'intelligence infinie de Dieu (…) L'amour intellectuel de l'âme
envers Dieu est une partie de l'amour infini duquel Dieu s'aime
lui-même (…) Le comble de l'orgueil, ou de l'abjection, est le
comble de l'ignorance de soi-même », puis (selon Tschirnhaus) : «
les philosophes ordinaires commencent par les créatures, Descartes
par l'Esprit, mais moi par Dieu ».
Vincent Peillon par l'Homme et l'Homme seul ! Notons au
passage, et concluons là-dessus, que si les hommes sont "ignorants
des causes par lesquelles ils sont déterminés",
par exemple la religion et la famille, ils le sont tout autant avec
la laïcité et le droit-de-l'hommisme, même davantage.
C'est extraordinaire ces gens, qui ont la certitude de détenir
la Vérité issue les Lumières : la seule Raison,
mais qui paraissent si pauvres intérieurement : «
L'homme se fait lui-même, et il n'arrive à se faire complètement
que dans la mesure où il se désacralise et désacralise le Monde
(…) On ne devient homme véritable qu'en se conformant à
l'enseignement des mythes, en imitant les dieux (…) L'exilé doit
être capable de pénétrer le sens caché de ses errances et de les
comprendre comme autant d'épreuves initiatiques qui le ramènent
vers le centre » (Mircea Eliade).
En
vrac : 1)
François Hollande*
veut entrer en guerre contre le tabagisme*
(qui est la guerre la plus meurtrière, celle d'une industrie
contre son peuple). Ne conviendrait-il pas mieux de lutter contre
le tabac, c'est-à-dire : interdire sa fabrication ? De deux
choses l'une, - soit le fumeur est responsable, auquel cas ses frais
médicaux ne devraient pas être remboursés, soit
il est irresponsable (appelons un "con" un "con")
et alors se présentent deux choix : a)
démanteler ou faire sauter les usines (il s'agit d'une vraie
guerre contre des salauds, il convient donc d'utiliser et sans état
d'âme des méthodes radicales, expéditives, à
la mitrailleuse par exemple !) ou b)
rendre cette drogue encore plus nocive pour pratiquer une forme
moderne d'eugénisme,
accélérer par exemple les cancers pour une éradication
rapide. Cela serait tout de même moins ignoble que l'avortement,
ne croyez-vous pas ? 2)
Concernant la quenelle et des méthodes fascistes, deux vidéos
: http://www.youtube.com/watch?v=ivEiefD6Jwo
& http://rutube.ru/video/f9677d6e85ec1475df96bae97d3616eb/?ref=logo.
Quant à savoir si le FN une fois au pouvoir resterait ce
garant des libertés, le peuple risque d'en faire prochainement
l'expérience. Les promesses n'engagent que les cons
qui y croient. Pour revenir aux fumeurs, leur connerie
ne regarde qu'eux, s'ils acceptent d'assumer le coût des 47
milliards d'euros (en
France) générés par ce vice.
Par contre, il m'est insupportable de constater que l'on refume
sans la moindre gène dans les cafés (comme à
Issoire - 63500). Que les fumeurs crèvent, j'en suis heureux.
Mais qu'ils m'empoisonnent, ça non !
*
http://www.bfmtv.com/societe/plan-cancer-annonces-francois-hollande-tabagisme-702218.html
*
Pr Yves Martinet (Alliance contre le tabac) :
« En ce qui concerne le contrôle du tabac, il est certain que
François Hollande avait pris des engagements plus fermes – bien
que non parfaits – par rapport à Nicolas Sarkozy qui avait refusé
toutes les suggestions de proposition de l’Alliance. Dans le champ
de la lutte contre le tabagisme, l’élection de François Hollande
représente un réel espoir car l’avenir était complètement fermé
avec Nicolas Sarkozy. Pour le prochain quinquennat, nous attendons
que la prévention au sens large et en particulier pour le contrôle
du tabac soit une priorité du nouveau gouvernement. Il est également
indispensable de créer une structure de coordination de lutte contre
le tabagisme, à l’instar de ce qui a été fait pour la sécurité
routière. Il faut par ailleurs la création d’un financement du
contrôle du tabac à partir d’un prélèvement sur les profits de
l’industrie du tabac. Nous attendons enfin l’arrêt complet de
l'ingérence de l’industrie du tabac dans les décisions
politiques qui tournent autour de la santé publique ».
Comme pour l'énergie
libre
ou le végétarisme,
alors
?
Pensée du moment : « Le folklore n'est jamais, nulle
part, une création du peuple : il est partout de source théocratique
et initiatique » (Pierre Gordon).
5
Février 2014.
Ceux qui me lisent savent que je suis traditionaliste dans le sens
de la Tradition ou transmission des valeurs (morales,
spirituelles, métaphysiques, et qui inclut le "ce que
tu fais te fait" des compagnons bâtisseurs du Moyen Âge).
Sans être d'extrême-droite ou fasciste, car l'opposition
Gauche-Droite est une escroquerie, je reste fidèle à
la pensée de René Guénon, je suis le lecteur
assidu de Renaud Camus (La Grande déculturation & Décivilisation,
que l'on doit à la philosophie utilitariste du GODF), et
j'attache une importance toute particulière à la transmission
de la Culture, des Traditions qui seules offrent le
baggage intellectuel qui plus tard permettra de s'émanciper.
Cela consiste à partir de tout, pour le digérer, le
maîtriser et se reconstruire, tandis que la Gauche a la vision
du vide nihiliste : et c'est partir de rien pour faire un homme
nouveau. Nous voyons le résultat, la Masse est de plus en
plus inculte et la société de contrôle impose
toujours plus facilement la pensée unique (identifiée
avec la traque sordide contre l'humoriste Dieudonné), quand
par ailleurs la création de la Dette par la Banque permet
chaque jour davantage la fabrication des esclaves modernes ou citoyens
que l'on veut faire croire libres &
égaux (la fabrique de l'homme endetté). Je suis également
un lecteur de Georges Dumézil, donc au fait du sens de l'inversion
des castes dans le système tripartite indo-européen
(archétype
commun aux différentes cultures, par exemple chez les Celtes
l'opposition entre Arthur
(arth
signifiant ours : la caste guerrière) et Merlin (l'homme
de la forêt, l'initié)).
C'est à l'éloignement cyclique de la Création
que l'on doit la perte de l'intuition. Jusqu'en 1789, la géographie
sacrée ainsi que l'architecture des tracés harmoniques
(nombre d'or) furent enseignées (Georges Jouven), cette date
marquera le retournement complet des castes selon la hiérarchie
naturelle, faisant de l'inférieur (à ne pas prendre
dans le sens péjoratif, il s'agit de la caste productrice)
le supérieur, faisant de l'ignorance et de l'incompétence
l'unique source du Pouvoir démocratique, faisant du laid
le beau, de la bêtise, de l'ignorance les vertus. La fausse
émancipation révolutionnaire aura, comme le rappelle
Guénon, envoyé la multitude se faire massacrer sous
les balles, par l'invention de la Nation (cet appel sous les drapeaux).
La seule structure faisant encore figure d'élite, par le
secret dont elle s'entoure, est la franc-maçonnerie qui phagocyte
le Pouvoir, l'Économie, qui est en quête de domination
collective, le plus souvent individuelle, avec une forme surannée
de prestige. Cette sorte de Pouvoir implique d'abrutir*
les personnes à dominer, les vider en premier lieu des valeurs
qu'elles possèderaient par le milieu, la famille et la religion.
Cette sorte de Pouvoir est également satanique par l'emprise
de la matière sur l'esprit (la laïcité), avec
la constante référence au nombre, - quantité
qui fabrique certes une unité, mais unité à
l'envers : massification. La société actuelle, lobotomisée
par le droit-de-l'hommisme, va à marche forcée vers
Le Meilleur des mondes, et la surveillance planétaire s'opère
sous prétexte de la défense des libertés*. C'est
ce qu'il convient d'appeler en toute chose la
contre-initiation*.
*
Jean Tourniac : « Plus nous avançons dans cette fin de cycle et
de siècle, plus notre monde passe sous l’influence et la
domination du “Prince de ce monde”. Avec le règne des médias,
leur concentration presque planétaire, l’usage des techniques
audio-visuelles et du subliminal, le viol des consciences, tout
s’accélère, et s’accélère même “diablement”, si j’ose
dire ».
*
A lire : "Ce qu'est la Révolution", d'Emmanuel
Goldstein : « Dans une société démocratique où les principes nés
d’anciennes révolutions sont progressivement abandonnés sans le
dire, une révolution contemporaine viserait plutôt à revenir aux
principes fondateurs (républicains, démocratiques, laïcs,
solidaristes, universaliste, rationnel, vérité d’information),
érodés par l’oubli progressif des conditions à partir desquelles
ces principes ont été perçus comme nécessaires à un moment de
l’Histoire, par une majorité du corps social et leurs
représentants. Ce phénomène d'érosion des principes fondateurs
est un classique de la pensée aristotélicienne. La démocratie est
amenée progressivement vers l’oligarchie par un jeu de captation
par une élite toujours plus restreinte (chômage, cooptation,
népotisme). Ce phénomène est accéléré lorsque les individus,
parvenus à un atomisation complète du fait du confort démocratique,
de l’individualisme et du cloisonnement social (que le
communautarisme favorise, tout comme la télévision), sont atteints
de ce que l’on pourrait appeler le"syndrome de
Tocqueville" : ils ne sont plus capables de faire valoir
la souveraineté du peuple. Lorsque cette oligarchie dispose de
moyens techniques suffisants, le niveau de domination qu’elle est
susceptible d’exercer ressemble à ce qu’Emmanuel Goldstein
décrivait dans 1984 de Georges Orwell : un pouvoir qui ne peut
plus être renversé, et dont la domination et la reproduction
devient totale et éternelle
; c’est l’aboutissement de
l’idée de pouvoir et de son corollaire : la nécessité de
s’y maintenir (par un individu, ou une classe)
(...) Du point de vue de la conscience de pouvoir, une révolution est
similaire à une annexion, ou à un putsch : la conscience de
pouvoir est remplacée par une autre conscience de pouvoir. En tant
qu’intériorité mentale, la conscience de pouvoir monarchique
n’est pas transparente à l’extériorité (les « sujets »
en monarchie - d’où l’arbitraire du pouvoir - ou les
« électeurs » en démocratie - d’où les « promesses
qui n’engagent que ceux qui les croient »). De tout ceci
découle qu’en cas de révolution, nul ne peut savoir la nature de
la conscience de pouvoir qui remplace l’ancienne
». Et c'est l'endoctrinement à l'école, au nom de la liberté
de pensée, pour que cette liberté qui consiste à
exclure toute autre liberté puisse toujours maintenir un
Pouvoir (http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/ce-qu-est-la-revolution-44939).
C'est la tâche de notre ministre de l'Éducation
nationale,
que de refonder la République à et dès l'école
(« Nous voulons
refonder l’école de la République. Et
nous voulons refonder la
République par l’école
! »), en veillant à ne fabriquer que des têtes
bien vides (pour ainsi mieux les remplir) : « Le but de la morale laïque est de permettre
à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la
laïcité c'est le respect absolu de la liberté de conscience.
Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher
l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social,
intellectuel, pour après faire un choix
», ce choix s'opérant bien entendu selon
la doctrine laïque, égalitariste. Pour une liberté
de conscience sans conscience ? L'ennemi idéologique de la
Gauche, c'est la Droite réactionnaire (sa Culture) ; ne pouvant
éradiquer cette population, - il s'agit de lui "arracher"
les enfants pour les reconditionner, les remodeler à son
image. C'est fort troublant, car c'est toujours ce qu'ont fait les
dictatures, de Droite comme de Gauche, qui elles aussi entendaient
libérer les êtres humains.
*
Il n'y aurait pas de meilleur exemple que la pensée de notre
ministre de l'Éducation
nationale
: « La Révolution française est l’irruption dans le temps
de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un
commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un
sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple
français. 1789, l’année sans pareille, est celle de
l'engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme
nouveau. La révolution est un événement méta-historique,
c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique
l’oubli total de ce qui précède la Révolution. Et donc l’école
a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant
de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à
devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une
transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école,
cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle
liturgie, ses nouvelles tables de la loi
» (La Révolution
française n’est pas terminée, 2008), « Nous voulons
refonder l’école de la République. Et
nous voulons refonder la
République par l’école
! » (Le Figaro, 7/12/2012), « Le but de la morale laïque est de permettre
à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la
laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience.
Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher
l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social,
intellectuel, pour après faire un choix
» (Le Journal du
dimanche, 2/9/2012). Non, Monsieur Peillon, ce sont justement les déterminismes
acquis (dont ceux par l'éducation scolaire) qui permettront
de faire ce choix. On ne bâtit pas la conscience sur du vide
(et l'arbre a besoin d'humus pour pousser), on ne décide
pas d'écrire un livre en faisant table rase du passé,
ce n'est pas à l'État de soustraire l'enfant à
la religion de sa communauté, à moins de vouloir l'élever
comme le cochon des élevages intensifs, et à moins
de déclarer, comme vous le faites, - que la République
doit être refondée par l'école : "l’école doit dépouiller l’enfant
de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à
devenir citoyen (...)
cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle
liturgie, ses nouvelles tables de la loi".
Vous prendriez-vous pour Dieu ? Vous vous prenez déjà,
semble-t-il, pour Pol Pot, avec la manière de dépouiller
inspirée de la politique khmère rouge
(http://www.sauv.net/khmere.php).
Une telle morale laïque, qui ferait table rase du passé
et des déterminismes sociaux, qui servirait de surcroît
à refonder le Régime (qui pour cela orienterait le
savoir et la pensée), - c'est un risque bien plus grand que
le conditionnement que vous dites combattre, car c'est la porte
ouverte au conditionnement de masse et à la pire des dictatures.
Cela participe à l'inversion des valeurs naturelles issues
de la vraie vie, celles qui vous gênent tant, comme le fait
que rien ne saurait être égal, qu'il faut deux sexes.
Certains commencent à voir qu'au delà du conformisme
absolu aux dogmes, se profile "une
société d’individus déracinés interchangeables, conformes au
besoin de l’économie mondialisée"
(Yvan Blot).
Ne pouvant jamais faire accéder tout un chacun au patrimoine
héréditaire, culturel, intellectuel, cultuel de la
bourgeoisie honnie (d'autant que cette richesse-là, elle
va se manifester par et dans la diversité), il s'agit dès
lors d'arracher ces déterminismes qui dépassent (comme
les têtes guillotinées), pour fabriquer la caste unique
dont l'école n'a plus pour vocation d'ouvrir l'esprit, d'apprendre
à écrire, de développer l'esprit critique,
ni même de produire le travailleur docile, mais de la transformer
en fidèle fervente de la nouvelle religion ou citoyen d'appellation
d'origine contrôlée, garanti illettré, inculte
(cherchez le jeune qui écoute la Musique classique), - dont
a été effacée l'idiosyncrasie, toute ontologie
du Dasein. Cet être ainsi jeté dans l'étant,
uniformisé, non contestataire (sauf si on lui ordonne), oublieux
que les valeurs de la Républiques - c'est justement de pouvoir
remettre en cause ces valeurs, évolue donc dans le non-vivant.
Dans le Monde où le bas se trouve en haut, et inversement,
l'Homme véritable n'a plus de sens, il est dirigé
par l'économique et n'est même pas une valeur ajoutée.
Depuis
deux mois, j'abordais l'affaire Dieudonné, parce que j'apprécie
l'humoriste (ça y est putin que m'vlà antisémite
!), que je considère que "Comprendre l'Empire"
est un ouvrage majeur et fort bien documenté pour décrypter
le Monde. Je
ne suis ni raciste*
ni
antisémite,
comme le prouverait ma discothèque (3000 disques). Je
ne suis ni sioniste ni antisioniste,
car il s'agit sans doute chez les Juifs de ce qui ressemble par
quelques traits à notre ancienne querelle des Anciens et
des Modernes. Je suis donc allé sur les forums pro-israéliens,
en tant que Français (et non combattant palestinien), pour
éclaircir des malentendus, comprendre un peu mieux.
N'affichant pas une haine viscérale pour le nègre
et ne clamant pas mon amour éternel pour Israël, mes
propos ont été bloqués ou incendiés,
avec une haine que ne n'aurais même pas imaginée. Ces
gens me paraissent fanatisés et extrêmement dangereux,
car même les Juifs antisionistes comme Jacob Cohen, ou ceux
qui comme Daniel Barenboïm cherchent la paix avec la Palestine,
sont décrits comme des antisémites ou des traîtres.
Il est donc impossible de rentrer dans un
débat qui n'en est plus un,
- qui est la transportation semble-t-il volontaire d'une guerre
sur le sol de la France. Bientôt, il risque fort d'être
un délit d'antisémitisme, et notre Gouvernement semble
avoir un rôle majeur dans la mascarade, d'émettre ne
serait-ce que de simples questions. En voici une qui me vaudra peut-être
la prison ou le cassage de gueule (mais on ne vit qu'une fois et
je m'en bats les couilles) : pourquoi cet acharnement contre l'humoriste
"antisémite", qui pourtant jamais ne professe la
moindre thèse raciste (comme la supériorité
de la race du nazisme), - alors que les livres sacrés des
juifs (Torah - Talmud) rapportent que le non-juif fut créé
par Dieu pour servir*
le Juif, qu'il est un animal (porc ou chien) que l'on peut voler,
à qui l'on peut mentir, que le tuer est bien ? Je sais faire
la part des choses, je comprends bien que ces textes doivent être
replacés à leur époque et dans le contexte,
mais il est surprenant qu'aucune mise en garde n'y soit apposée,
alors qu'un humoriste devient l'ennemi numéro un pour ses
propos dénués de vraie haine raciale. Et cela
commence à sentir mauvais*, je
quitte le débat,
plutôt l'absence totale de débat dans une France lobotomisée, car
sentant quelque étrangeté. J'aurais dû comprendre
que la problématique juive est particulière avec la
situation géographique de
l'État d'Israël
qui
risque d'être attaqué, ce qui génère
une psychose de la peur*
(sentiment de panique sur les forums juifs), la peur que les arabes
viennent les envahir et les exterminer ! Vous resterez l'ennemi
potentiel si vous restez neutre. Ne pas être pour Israël,
c'est être contre, ne pas être sioniste, c'est être
antisioniste, et être antisioniste, c'est de l'antisémitisme
déguisé ! Voilà le fond du problème
et c'est la raison pour laquelle je suis persuadé que la
politique française est étrange. En faisant de l'antisionisme
de l'antisémitisme, la France prend parti, elle fabrique
cet antisémitisme, et je ne sais pas dans quelle mesure nos
élus ont la capacité intellectuelle pour comprendre
que l'antiracisme des valeurs de la République est instrumentalisé
dans le cadre d'une guerre extraterritoriale*.
*
Je n'aime pas la mentalité auvergnate, mais il ne s'agit
pas de racisme. Ceux par contre qui me considèreraient comme
raciste feraient du racialisme.
*
Mais citons le Rabin Ovadia Yosef
en 2000 : «
Les six millions de malheureux
juifs que les nazis ont tués ne l'ont pas été gratuitement. Ils
étaient la réincarnation des âmes qui ont péché et ont fait des
choses qu'il ne fallait pas faire »,
en 2010 : «
Goyim were born only to serve us. Without that, they have no place in the world – only to serve the People of Israel
».
A
lire : http://www.newrepublic.com/blog/the-spine/78490/goyim-were-born-only-serve-us-the-moral-wisdom-rabbi-ovadia-yosef.
*
Jean-Luc Mélenchon dénonçait l'omniprésence
du CRIF, en 2011 : http://www.youtube.com/watch?v=qLK-B-VWPS4.
J'ai écouté l'homme marxiste s'exprimer sur France Culture, le 6
février 2014, il est brillant, manifeste une belle gymnastique
intellectuelle, dépassant d'une large tête les chroniqueurs. Malgré
son marxisme, il est moins obtu que les socialistes rigides comme des
bâtons, considérant lui-même qu'une loi sur la famille
est une question philosophique qui ne devrait pas passer en force.
Le reste du débat fut le langage de sourd habituel, l'argumentaire des
charges sociales d'un coté et les dividendes des actionnaires
de l'autre. Si nous parlions des bénéfices de la FED
? La crise mondiale, - c'est avant tout la DETTE, fabrique de l'homme
endetté, lorsque la capitalisation devient bien supérieure
à la production réelle de richesse, banques s'enrichissant
par la production de fausse monnaie. Citons Philippe Herlin (https://fr.goldbroker.com/news/benefices-factices-fed-tresor-americain-180.html)
: « Une remarque : l’entité qui réalise le plus de
bénéfices aux États-Unis n'est pas Apple, Exxon ou une autre
entreprise, c’est la banque centrale, preuve que l’économie
marche sur la tête ! (…) La dette acquise par la Fed ne coûte
strictement rien à l'État, c’est comme s’il empruntait à 0 %.
La charge totale de la dette (les intérêts versés à l’ensemble
des créanciers) représentait 251 milliards de dollars en 2011, ces
89 milliards représentent donc plus d’un tiers d’économie. Ce
mécanisme est extrêmement pervers car plus la dette publique est
acquise par la banque centrale, moins elle pèse sur le budget de
l'État Ce qui l’encourage à s’endetter encore plus, et à se
faire financer par la banque centrale, c'est-à-dire la planche à
billets (…) La dette acquise par la Fed ne coûte strictement rien
à l'État, c’est comme s’il empruntait à 0 %. La charge totale
de la dette (les intérêts versés à l’ensemble des créanciers)
représentait 251 milliards de dollars en 2011, ces 89 milliards
représentent donc plus d’un tiers d’économie (…) Ce mécanisme
est extrêmement pervers car plus la dette publique est acquise par
la banque centrale, moins elle pèse sur le budget de l'État Ce qui
l’encourage à s’endetter encore plus, et à se faire financer
par la banque centrale, c'est-à-dire la planche à billets
».
Quant à Mélenchon et ses propos sur le CRIF, il risque
de devenir l'ennemi public numéro trois : antisémite
!
*
Déjà la question de la psychose, en 1929 : http://www.lyber-eclat.net/lyber/Scholem/scholem07.html.
*
A n'en pas douter, Charles de Gaulle et François Mitterrand
auraient sans doute maintenu
le
rang de
la France
: ils manifestaient une véritable liberté de pensée.
Aujourd'hui, ils ne seraient alors pas poursuivis pour antisémitisme
(http://www.youtube.com/watch?v=uWoqSh36Ods),
comme cela ne manquerait pas. C'est le non-racisme du communautarisme
qui aura fabriqué plus de haine, donc de racisme ! Manuel
Valls et François Hollande ont jeté de l'huile sur
le feu, au lieu de tenir leurs rangs.
A regarder aussi : http://www.youtube.com/watch?v=1MXe3-J0lXI
&
http://www.youtube.com/watch?v=bK_SPliZTSk.
Et
: http://www.youtube.com/watch?v=uzvePsa2Pu4
&http://www.youtube.com/watch?v=EmhefTTOhtE
&
http://www.youtube.com/watch?v=vC5OV57AVgk.
Aussi
: http://www.youtube.com/watch?v=Ts7H0swNz0g
&
http://www.youtube.com/watch?v=RQ1ZDQqfMb4,
pour comprendre que la France est l'âme d'un antisémitisme
honteux (je plaisante). Réjouissons-nous d'avoir pu être
un peuple libre, cela est en phase de pourrissement. Plus de droit
d'opinion, sauf pour la déviance sexuelle ! Si la quenelle
est interdite, j'ai
intérêt à marcher les mains dans les poches,
jusqu'à ce que la main dans la poche devienne antisémite,
car là du coup je deviendrais doublement antisémite.
Citons
François
Mitterrand :
"(On va encore vous redemander que la France présente
des excuses
pour ce qui s'est passé à Vichy, votre position est
toujours la même ?) F.M.
: Ils attendront
longtemps, ils n'en auront pas, la France n'a pas d'excuses à
donner ni la République, à
aucun moment je ne l'accepterai,
je considère que c'est une demande excessive de gens qui
ne sentent pas profondément ce que c'est d'être français,
l'honneur d'être français et l'honneur de l'Histoire
de France. (Et
vous recommanderiez à vos successeurs s'ils sont de Droite
d'adopter la même attitude ?) F.M.
: Je n'ai pas
de recommandations à faire.
(Parceque la
pression va se faire également sur eux)
F.M.
: Enfin, dans
cent ans peut-être, qu'est-ce que ça
veut dire ? C'est
l'entretien de la haine et
ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France".
Citons
Le
général
de Gaulle : "Certains
mêmes redoutaient que les Juifs jusqu'alors dispersés,
mais qui étaient restés ce qu'ils avaient été
de tout temps, c'est à dire un
peuple d'élite sûr de lui-même et dominateur,
n'en viennent une fois qu'il seraient rassemblés dans le
site de son ancienne grandeur, n'en viennent à changer
en ambition ardente et conquérante,
les souhaits très émouvants qu'ils formaient depuis
dix-neuf siècles, l'an prochain à Jérusalem
(...)
maintenant, il organise sur les territoires qu'il a pris l'occupation
que ne peut aller sans oppression, répression, expulsion,
et il s'y manifeste
contre lui la résistance qu'à son tour il qualifie
de terrorisme".
Si
la haine gouverne désormais la France, - nous le devons à
l'antiracisme, bien davantage qu'au racisme lui-même. Et pour
leurs opinions politiques, le général de Gaule et
François Mitterrand ("sur
des terres qui avaient été acquises dans des conditions
plus ou moins justifiables")
seraient aujourd'hui poursuivis pour propos antisémites,
- car l'humoriste nègre Dieudonné (que les crétins
veulent faire passer pour nazi) ne parle pas d'autre chose ! Il
ne s'agit jamais de racisme, - mais d'une forme d'antiracisme contre
une certaine domination (selon Charles de Gaulle). Il y a donc eu
une "pression" énorme contre une "résistance
qualifiée de terrorisme". Comme nous sommes en Démocratie
(au moins en apparence), il est impossible de faire fusiller l'humoriste,
et un suicide*
ou un accident auraient porté sans doute un certain discrédit,
il ne restait donc plus que la carte du droit-de-l'hommisme et les
valeurs de la Républiques, pour faire passer pour haine raciale
(antisémitisme*)
une révolte antisioniste. Malgré la Raison d'État,
l'engagement
géopolitique de la France aligneé sur l'axe du bien
depuis le coup d'État
du 11 septembre, ce procédé me semble particulièrement
lâche. La masse des cons qui hurlent en phase est impressionnante.
J'ai cité le général de Gaulle et François
Mitterrand, j'espère donc ne pas être poursuivi pour
antisémitisme. Ils furent des chefs d'État de la France,
tout de même ! Tout de même ! Non ?
*
En effet, après la mort de Coluche suspecte pour beaucoup
de gens : http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/antoine-casubolo-et-jean-depusse-coluche-l-accident-21649.php.
*
En présence du rabbin
Samuel
Sandler, Manuel Valls évoquant l'année "marquée du
sceau de l'horreur pour les juifs et la France" : « Un
nouvel antisémitisme qui se cache derrière un antisionisme de
façade a pris racine dans notre pays, aussi bien à l'extrême
gauche qu'à l'extrême droite. Il ne faut pas nier ce
problème ». Sophisme ou paranoïa ?
Dans
un autre registre, mais qui donnent une semblable nausée,
la loi sur la famille et la vision formatrice de l'école
qui consistent à créer la confusion
des sexes
chez l'enfant, puis à l'embrigader
en le dépouillant
au préalable
de toutes ses attaches, grace à la nouvelle liturgie qui
va lui formater le cerveau pour permettre vite d'engendrer
en permanence de bons petits républicains,
- officiellement en faire un Homme nouveau qui deviendrait son
propre créateur
! Fichtre et foutre ! Dans Le Figaro du 7 février, Ivan Rioufol
en donnera une fine analyse : «
Il
est loisible de voir, dans ce fanatisme
égalitariste
et ce refus
du monde tel qu'il est,
un premier symptôme
de totalitarisme (...)
Cette
quête de l'Homme nouveau, appelé à être
son propre créateur
(qui dans la Tradition est la désignation du satanisme
ou de la contre-initiation - ce qui est à rebours),
a été le creuset des récents totalitarismes
qui prétendaient imposer un nouvel ordre moral. C'est ce
que pensaient les communistes soviétiques, chinois, cubains
et autres. Voilà
où conduisent les linottes du PS
». Moi-même, Alain Soral et bien d'autres y voyons la
phase finale du Kali-Yuga ou âge noir, avec des Lumières
qui obscurcissent l'esprit, Manuel Valls parlant a contrario des
"forces obscures" des autres. Logique.
Les conclusions :
A)
je constate maints dérapages. Parler des Juifs de France est
le signe d'un communautarisme. On dit les "Portugais en France"
ou les "Français d'origine portugaise", de la même
manière les "Français de Londres" désigne
ceux qui s'y sont exilés, non ceux qui ont acquis la
nationalité britannique, qui deviennent les "Anglais
d'origine française". La question de la sémantique
est importante, car elle définit le clivage communautariste.
C'est la double nationalité qui pose la difficulté.
Car, lorsque l'on dit les "Français d'Israël",
il y a l'idée d'appropriation, par cet État,
de Français de confession juive, soit par l'immigration,
soit par la doctrine sioniste, ceux qui lui sont fidèles.
Les "Juifs de France" sont certes appropriés par
la France, mais il ne s'agit pas encore de l'appartenance
que définirait le terme de "Français juifs".
Et ce raisonnement serait bien entendu identique pour les Français
celtes à distinguer des Celtes français. Le terme
"Français d'Israêl" garde une connotation
fâcheuse, car s'il désigne bien des Français,
- c'est avec un lien étroit avec cet autre État,
d'autant que serait utilisé le terme "Israéliens
d'origine française". Il s'agit de communautarisme !
Je
ne suis pas contre le communautarisme et je me méfie davantage
de la laïcité et de sa destruction des mémoires,
mais à la condition que l'effort de mémoire paraisse
équitable. François Mitterrand témoignait encore
d'une grande lucidité politique lorsqu'il refusait que la
France présente des excuses. Un entretien de la haine, qu'alors
il redoutait tant, mais que vraisemblablement lui seul comprenait,
- fabriquera en retour le phénomène Dieudonné.
Plus la mémoire de la Shoah est encouragée (et maintenant
enseignée à l'école élémentaire),
plus la haine* est attisée. Est-ce ainsi que les nouveaux
socialistes désirent gouverner la France ? Jacob Cohen pense
qu'il s'agit de la fabrique de la peur pour favoriser l'immigration
vers Israël, et combler les territoires occupés. Au
delà de la complexité de cette approche sur les intentions
cachées, supposées ou réelles, c'était,
en l'absence de trouble à l'ordre public, à la Justice
d'intervenir (selon le principe de la séparation des pouvoirs).
*
A
regarder : http://www.youtube.com/watch?v=F6MKLBRYrkM.
Il s'agit d'un reportage diffusé une unique fois (en 2003
!)
: "Un Œil Sur La Planète - « Sionisme
- Israël, Questions interdites »", avec à la fin l'intervention
sensée de l'ancien directeur du CRIF,
pour une réflexion autrement plus aboutie que celle de Manuel Valls pour qui l'antisémitisme se cache derrière
un antisionisme "de façade". Effectivement, la
lecture des commentaires offre un aperçu du niveau cérébral
en France, - que l'on pourrait qualifier d'abrutissement complet
(exemples de commentaires racistes et débiles : « C est des fou sé putin de
sioniste niker vo mere sal pute de chien de sioniste vive la
PALESTINE » (p'tit
con !)
& « Quand j'étais au collège et
que j'étudiais la seconde guerre mondiale je ne comprenais pas
pourquoi Hitler avait la haine des juif et qu'il voulait tous les
buter, maintenant je comprend mieux
») (gros
con !).
Par contre, il serait intéressant de comprendre pourquoi
ce reportage fut censuré. Nous y voyons non pas un racisme
juif, mais plutôt un double racisme : a)
celui structurel du Talmud lorsqu'un Juif refuse de parler au journaliste
non-juif (pour ne pas souiller son âme (si pure)) et : b)
celui conjoncturel de l'impureté de la race qui remettrait
en question la justification ou la raison de l'État d'Israël.
En effet, si les Juifs y deviennent minoritaires, - on ne pourra
plus parler d'État juif. Cela se comprend, il s'agit d'un
racisme pour la survie identitaire, mais en notant que ce soucis
de la pureté de la race fut une semblable préoccupation
et motivation chez les nazis. Mais, comme pour les attaques contre
Dieudonné, je pense que le racisme n'est qu'un prétexte
qui sert à cacher le traitement imposé aux Palestiniens,
et surtout la divergence d'opinion et d'analyse chez les Juifs
eux-mêmes. Une censure politique. Alors ma conclusion
va paraître contradictoire pour certains qui me savent réactionnaire
vis-à-vis de la laïcité (mais le Dieu des Juifs
n'est pas un Dieu d'amour) : il leur faudra opter entre un État
d'Israël refermé sur lui-même (restreint et religieux)
ou un grand État d'Israël (mais alors celui-ci sera
multiracial et laïcisé). Sinon ce sera toujours la Guerre.
Voici donc pour une compréhension extérieure, mais
il est possible d'aller plus loin encore dans l'analyse. L'État-nation,
et l'État d'Israël a cette a particularité d'être
à la fois préexistant à la Nation et de découler
de cette dernière, est la notion très moderne du nationalisme
doublé du rôle qu'y tiennent les lieux sacrés,
faisant cohabiter le profane et le sacré. C'est l'élargissement
territorial et sa menace inhérente qui produisent l'esprit
nationaliste, parce qu'alors le Pouvoir royal (temporel) supplante celui
sacerdotale (intemporel). Et ce fut le cas avec la fin de la féodalité,
en France ; puis le développement du nationalisme émergea totalement
au XVIIIe
siècle (au sein de la bourgeoisie) pour s'étendre à la
population, un nationalisme alors renforcé par le système
politique démocratique (création de l'école laïque, du service
militaire, des symboles républicains). Israël présente cette
dichotomie qui consiste à réunir ces forces traditionnellement
contradictoires. Il serait salutaire pour l'esprit de se demander si
le racisme structurel du Talmud n'eut pas à une origine conjoncturelle, la
conjoncture qui perdure pour des raisons politiques et identitaires,
- expliquant pourquoi, particulièrement en France, l'analyse
féroce d'une suprématie raciale est vouée à
devenir à son encontre du racisme. Dieudonné s'est
attiré les foudres en montrant que celui qui s'exprime librement,
s'attire ces foudres ! Il s'agit d'une problématique sociétale
qui survole le délit de racisme à l'encontre les Juifs,
car la bonne, l'unique question devrait être celle-ci : Israël
serait-il toujours un État
juif, avec
une immense majorité de Juifs qui ne le seraient plus par
la mère, mais par ceux qui se seraient convertis au judaïsme
? Pour empêcher ce questionnement, - un doigt vengeur se pointe
et hurle : antisémite ! L'humour n'est plus possible ici
et même ailleurs, et notamment cet humour
noir
dont l'imbécile du coin ne saisit pas le sens ni la portée.
Nicolas Canteloup s'adressant à M. Hutu qui est en conflit avec M. Tutsi : «
Vous avez découpé, macheté et
carpaccioté sa famille, alors qu'apparemment il n'en avait pas
exprimé le désir. Vous lui auriez également découpé les bras
bien dégagés au dessus des coudes, il a d'ailleurs eu le plus grand
mal à vous écrire, du coup, avec les conséquences désagréables
qu'on imagine, perte d'une montre de famille, impossibilité
désormais de faire du stop ». Réponse du CRAN pour qui c'est ignoble
: « Il est temps que cela cesse. Ce
soi-disant humour masque mal une forme extrême de mépris et
d'abjection. Devant le crime contre l'humanité, esclavage, Shoah,
Rwanda, on ne rit pas, on fait silence
». Définition posthume de
l'humour noir : « L’humour noir consiste
notamment à évoquer avec détachement, voire avec amusement, les
choses les plus horribles ou les plus contraires à la morale en
usage. Il établit un contraste entre le caractère bouleversant ou
tragique de ce dont on parle et la façon dont on en parle. Ce
contraste interpelle le lecteur ou l'auditeur et a vocation de
susciter une interrogation. C’est en quoi l’humour noir, qui fait
rire ou sourire des choses les plus sérieuses, est potentiellement
une arme de subversion
».
B)
Notre ministre de l'Éducation nationale entend donc arracher
l'élève, c'est-à-dire l'enfant, à tous
ses déterminismes :
"Le but de la morale laïque est de permettre
à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la
laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience.
Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher
l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social,
intellectuel, pour après faire un choix".
Prenons le cas de deux familles, l'une cultivée, mais l'autre
malheureusement pas. Le rôle éducatif devrait être
de combler ce manque, d'enrichir intellectuellement, pour aller
vers l'égalité dans la Culture (c'est le sujet). Or,
il s'agira plutôt d'effacer le patrimoine culturel familial
chez ces enfants, peut-être la musique classique chez l'un,
le rap pour l'autre, pour distiller une culture de base commune,
croyant alors que ces enfants enfin émancipés choisiront
la musique classique ou bien le rap, et ce grace à la liberté
républicaine du choix. Nous savons que les choses ne fonctionnent
pas ainsi, que la Culture, en l'occurrence l'amour pour une musique
bien plus difficile, nécessite du temps, la durée
que n'offre pas l'éducation de masse. Il s'agit de petites
niches. C'est injuste, mais c'est ainsi. Aller contre cette réalité
ne fera guère initier à la musique savante, mais par
contre cela ne fera qu'en éloigner celui qui avait la chance
d'être né dans une famille plus cultivée. C'est
un désastre idéologique qui va en s'accentuant, les
amateurs d'opéra sont ainsi des vieux, et pour nos partis
politiques toutes les Cultures se valent. La déculturation,
qui se propageait déjà de manière accélérée,
est désormais le cheval de bataille d'un ministre fanatique
et égalitariste. « La plus grande injustice est de
traiter également les choses inégales », Aristote.
Cette politique-là du rouleau compresseur ne va enrichir
personne. Au contraire, elle va ruiner la Culture classique dans
sa globalité en la déracinant là où
elle perdurait encore quelque peu. Je l'argumente alors que je suis
né dans une famille non mélomane. Ce n'est pas l'école
qui aura fait mon éducation, mais la découverte par
hasard de France Musique*, à l'âge de onze ans.
*
Mais y aurait-il eu France Musique sans les familles bourgeoise,
la Culture bourgeoise (que n'ont plus les nouveaux riches !), un
certain milieu, les artistes ou intellectuels ? Avec l'initiation
par l'école extrêmement fugace, surannée et
convenue (un peu comme l'est Radio Lyric en Irlande, par rapport
à la BBC 3), je n'aurais je pense pas apprécié
cette musique classique à sa juste valeur. De nombreuses
tentatives furent pourtant faites pour déstabiliser cette
noble entreprise, - que ce soit par idéologie égalitariste,
pour élargir ou augmenter l'audience, ou par consommérisme
(un uniformisme de Droite, cette fois-ci), la qualité intrinsèque
de la Musique classique ne pouvant se définir par le volume
des ventes de disques, à l'opposé de la musique dite
"populaire" correspondant à la Masse, des disques
d'or à 50.000 exemplaires. C'est globalement, hormis la définition
des "arts et traditions populaires", l'opposition
naturelle entre ce qui est culturel et ce qui est populaire, celle
entre l'ethnocentrisme social (paradoxalement mondialisé
avec la World Culture) et les Humanités d'une élite
(mais paradoxalement une musique qui n'est pas uniformisée).
C'est le relativisme humaniste
qui plaça les besoins
fondamentaux au-dessus des cultures et
des croyances, - avec la Démocratie,
les droits de l'homme et l'absence de discrimination d'après les origines.
Une Culture classique, ce n'est bon ni pour les valeurs de la République,
ni pour le commerce (ce qui nous ramène à une création
de la Révolution française par la Banque, selon Alain
Soral), Claude Lévi-Strauss estimant que "la notion d’humanité, englobant, sans distinction
de race ou de civilisation, toutes les formes de l’espèce humaine,
est d’apparition fort tardive".
Ce double aspect de la modernité, à la fois humaniste et marchande,
qui est pour cette raison progressiste
et niveleuse,
explique donc qu'en 1975 Louis Dandrel (journaliste au Monde) essaya
d'accroître l’audience en élargissant la programmation au rock,
au jazz et aux variétés, qu'en en 1999 Pierre
Bouteiller changea le nom pour "France Musiques"
et que Jean-Marie Cavada demanda de diffuser davantage de "musiques
vivantes", de réduire les commentaires musicologiques (pour produire du divertissement). France Musique redevint France Musique
en 2004. Mais pour combien de temps encore ? Un casque audio nomade
me permet de m'extraire
intellectuellement de
la
purée
musicale débile
qu'écoutent la quasi-totalité des gens, dans les magasins
et les cafés, en voiture, probablement chez eux. En ce moment,
il s'agit des quators à cordes de Dvorak, par le Stamitz
Quartet (que
je recommande pour l'extrême finesse de l'interprétation).
3
Février 2014.
L'information vient de tomber, j'en ai encore des sueurs froides
et les voisins paniqués sont allés cacher les enfants,
mais il ne fait plus aucun doute que la Démocratie anglaise
vient d'échapper au péril le plus affreux que l'on
puisse imaginer, - je parle bien entendu de la "quenelle"
! Il ne s'agissait pas d'une bombe posée à la Tour
de Londres, ni à Big Ben, - mais du fait que Dieudonné
est déclaré "persona non grata"*
et qu'il ne peut ainsi plus remettre les pieds sur le sol britannique
! Nous avions en France l'humoriste "fils
spirituel d'Hitler",
les Anglais en font la "réincarnation
de Ben Laden"
! Après un coup pareil, il va être difficile d'imaginer
le prochain poisson
d'avril.
Dure concurrence.
*
The Guardian : «
Le ministère de l'immigration britannique
a demandé aux douanes de ne pas laisser Dieudonné M'bala M'bala
pénétrer sur le territoire britannique
(…) Il s'agit
notamment de l'empêcher de venir apporter son soutien au joueur de
football français Nicolas Anelka
...
auteur d'une "quenelle" de soutien à Dieudonné lors
d'un match le 28 décembre dernier ». Et
le ministère : « Nous pouvons vous confirmer que Dieudonné fait
l'objet d'une mesure d'exclusion (…) Cette requête relève de
questions de sécurité publique
».
Plus
sérieusement : la Démocratie se déconstruit
lentement sous nos yeux. C'est un simple rire mal placé qui
emporte le vaste rideau de fumée de l'occlusion mentale,
- l'oeil unique de Sauron,
jadis corrompu par Morgoth, brille en haut de sa tour, car les brumes
se dissipent, un Pouvoir maléfique se révèle
par l'omniscience (contrôle des données informatiques
et leur espionnage) et la rage qui veut briser l'insoumission des
esclaves. Saviez-vous que le livre de Tolkien, Le
Seigneur des anneaux,
était en réalité un roman initiatique*
?
*
Comme Le
Meilleur des mondes
écrit en 1931 par Aldous Huxley,
1984
écrit en 1949 par George Orwell, et Fahrenheit
451
publié en 1953 par Ray Bradbury, cette œuvre de Tolkien est
prémonitoire et décrit formidablement bien, avec une
grande acuité, notre Monde dit moderne, - sous un angle symbolique
autrement plus pertinent, profond, que les symboles de la République
qui ne servent qu'à entretenir ce qui ressemble à
un formalisme rituel de magie noire (matérialisation de l'esprit).
Un certain Art aura ainsi pu toucher une conscience populaire, accéder
à l'intuition à laquelle ne se destinait pas
l'intellectualisme raffiné de Michel
Foucault,
de Gilles
Deleuze,
- ni la métaphysique de René
Guénon.
Les Orcs et leurs molosses sont ainsi lâchés contre
un libre-penseur et un humoriste, afin que l'Empire ne vacille point
davantage. Cette chasse
à l'homme
entraîne avec elle les mi-hommes,
tous ceux qui ont renoncé depuis bien trop longtemps à
eux-mêmes pour être encore des hommes, qui se complaisent
au pied du Maître et frétillent de plaisir.
Comme
Maître, je ne désigne pas un complot
juif auquel
je ne crois pas personnellement. La Banque peut-être et les
riches familles sans doute, - qui à elles seules détiennent
plus de la moitié de la richesse du Monde. Et je
garderai jusqu'à la fin de ma vie une immense considération pour
Gustav
Mahler
(Titan), Carl
Gustav Jung
(Ma vie) et Robert
Badinter
(à qui l'on doit l'abolition de la peine de mort*,
même si je comprends que celle-ci n'avait plus l'utilité
de l'exemplarité dans la société disciplinaire
devenant celle de contrôle).
*
« On a pris dernièrement à
Bicêtre un homme, un condamné à mort, un nommé Désandrieux, je
crois ; on l'a mis dans une espèce de panier traîné sur deux
roues, clos de toutes parts, cadenassé et verrouillé ; puis, un
gendarme en tête, un gendarme en queue, à petit bruit et sans
foule, on a été déposer le paquet à la barrière déserte de
Saint-Jacques. Arrivés là, il était huit heures du matin, à peine
jour, il y avait une guillotine toute fraîche dressée et pour
public quelque douzaine de petits garçons groupés sur les tas de
pierres voisins autour de la machine inattendue ; vite, on a tiré
l'homme du panier, et, sans lui donner le temps de respirer,
furtivement, sournoisement, honteusement, on lui a escamoté sa tête.
Cela s'appelle un acte public et solennel de haute justice. Infâme
dérision ! »,
Victor
Hugo
(Le dernier jour d'un condamné). Armand Barbès à Victor Hugo qui était
intervenu pour sauver sa tête : « Le
condamné dont vous parlez dans le septième volume des Misérables
doit vous paraître un ingrat. Il y a vingt-trois ans qu'il est votre
obligé !, et il ne vous a rien dit. Pardonnez-lui !
pardonnez-moi ! Dans ma prison d'avant février, je m'étais
promis bien des fois de courir chez vous, si un jour la liberté
m'était rendue. Rêves de jeune homme ! Ce jour vint pour me
jeter, comme un brin de paille rompue, dans le tourbillon de 1848. Je
ne pus rien faire de ce que j'avais si ardemment désiré. Et depuis,
pardonnez-moi ce mot, cher citoyen, la majesté de votre génie a
toujours arrêté la manifestation de ma pensée. Je fus fier, dans
mon heure de danger, de me voir protégé par un rayon de votre
flamme. Je ne pouvais mourir, puisque vous me défendiez. Que n'ai-je
eu la puissance de montrer que j'étais digne que votre bras
s'étendît sur moi ! Mais chacun a sa destinée, et tous ceux
qu'Achille a sauvés n'étaient pas des héros. Vieux maintenant, je
suis, depuis un an, dans un triste état de santé. J'ai cru souvent
que mon coeur ou ma tête allait éclater. Mais je me félicite,
malgré mes souffrances, d'avoir été conservé, puisque sous le
coup de votre nouveau bienfait, je trouve l'audace de vous remercier
de l'ancien. Et puisque j'ai pris la parole, merci aussi, mille fois
merci pour notre sainte cause et pour la France, du grand livre que
vous venez de faire ».
J'ai été peiné, qu'un Monsieur comme Badinter
se sente meurti par les cris de "Dehors
les Juifs !"
dans les rues de Paris. Ces insultes racistes sont si grotesques
et infondées, que j'imagine fort bien les opposants
les avoir fomentées pour déstabiliser. Mais, à propos de
la rumeur sur la
soi-disante théorie du genre, il osa la comparaison
avec le régime nazi : « Plus l’histoire que vous diffusez est
incroyable, plus elle a de chance d’être crue. Goebbels, le grand
responsable de la propagande nazie, le disait déjà : tant qu’à
mentir, mieux vaut que le mensonge soit énorme, c'est plus
crédible ».
Nest-ce pas ce qui fit accepter si facilement la thèse
officielle du 11 septembre avec toutes ses invraisemblances, aussi l'idéal
démocratique, les droits de l'homme, - quand la pauvreté
ne cesse de croître ? Je parie que la théorie du genre
serait déjà appliquée, ainsi que la PMA, les
mères porteuses, si une partie du peuple ne s'était
pas vite rebellé. C'est oublier un peu vite le mariage
pour tous
et l'orientation
sexuelle
de l'enfant à l'école (qui
sont la négation du genre).
On nous prend pour des crétins, nous qui ne sommes pourtant
pas de Gauche (rires). Pourtant, il n'est pas question de contester
une égalité homme-femme sur la question du salaire (à
travail égal). Monsieur Valls a bien raison lorqu'il rapporte
qu'il y a quelque chose de nauséabond en France, mais c'est sur l'origine de la
puanteur que l'analyse diverge. Tous les problèmes ne peuvent
pas être résolus avec un anti-racisme.
Que
signifie l'union sacrée entre le pouvoir socialiste et celui
israélien qui s'associe avec une extrême-droite (http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=1033)
?
Gilad Atzmon : «
Dieudonné incarne
l’authentique résistance. En étant convaincant et cohérent, il a
su exposer le lien destructeur qui existe entre le socialisme
français sionisé et le pouvoir politique juif (…)
Au
lieu de se mettre du côté des travailleurs et des gens qui luttent
pour améliorer leurs conditions sociales, la gauche
post-soixante-huitarde a adopté le discours de la politique
identitaire, destiné à diviser la société et à marginaliser la
classe ouvrière (…) Le CRIF et BHL ne représentent pas l’essence
du pouvoir juif, ils sont juste les symptômes de ce pouvoir (...)
Alain Soral doit considérer que le boycott à son égard est une
distinction honorifique. Cela n’est que la confirmation que les
médias ne possèdent pas les capacités intellectuelles pour faire
face à lui ainsi qu’à son travail. Cela n’est guère étonnant,
je commence à comprendre que George Orwell doit être la dernière
personne qui a eu une capacité de réflexion au sein de la gauche.
La gauche contemporaine est semblable à un fragment de culture
détaché de toute pensée dialectique ou de tout échange
intellectuel ».
Il semble en effet, - qu'il soit impossible en France, aujourd'hui, d'user de dialectique
ou même de rhétorique, de simplement construire une
pensée, - car l'accusation
de racisme*
fuse de toute part, comme un réflexe.
*
11 septembre ? Négationnisme ! La famille ? Extrême-droite
! Dieudonné ? Antisémite !
Il est vain d'espérer échanger le moindre concept. Défenseur
des animaux ? Terrorisme ! Citons
le Réseau Voltaire : « En 2007, l’administration
Bush tenta de faire adopter une loi assimilant les défenseurs des
droits des animaux, les militants anti-mondialisation, les membres du
mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre, et bien d’autres
groupes contestataires à des terroristes
». Continuons : Végérarisme
? Hitler ! Hitler
? Oui : Hitler était végétarien. Ce n'est pas
vrai mais qu'importe, comme vous êtes végétarien,
vous êtes nazi car Hitler lui l'était, végétarien
et nazi ! Simple à retenir, non ? Reprenons : A = B
et B = C, alors A = C ! J'aime Wagner (énormément)
? Hop ! Nazi ! (Dieu que j'ai envie d'envahir la Pologne, même
si je n'en suis pas conscient à ce moment précis !).
Voilà en gros comment fonctionne la Presse, la manière
dont argumentent les partis politique. En chemin, nous oublions
que Goebbels se considérait socialiste (A lire : http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=65).
A quel moment les choses ont-elles basculé réellement,
significativement et dans la brièveté ? Fut-ce au
moment où Louis Pauwels parlait de "sida mental"
(« C'est une jeunesse atteinte
d'un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les
virus décomposants l'atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe
dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de
cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce
toute la jeunesse ? Certainement pas. N'ayant pas a courtiser les
minus, osons dire que c'est la lie avec quoi le socialisme fait son
vinaigre »
(http://www.democratie-royale.org/article-louis-pauwels-le-sida-mental-84582530.html)
? Alors que Sarkozy parle de "karcheriser" les banlieues,
Manuel Valls voit l'origine de l'antisémitisme nouveau dans
ces banlieues (et sur Radio J (en 2012) : « Il y a un antisémitisme qui est né dans
nos quartiers, dans nos banlieues (…) Il y a dans nos quartiers des
jeunes ou des moins jeunes qui, au nom d'une identité qui se
sentirait attaquée, décident de la manière la plus imbécile, la
plus dangereuse pour nos valeurs, de s'attaquer aux juifs. Ils
considèrent le juif comme l'ennemi (…) Il ne s'agit pas de
stigmatiser d'autres Français, de jeter l'opprobre sur nos
concitoyens notamment de confession musulmane (…) On a un
antisémitisme nouveau de la part notamment de jeunes, avec une
parole qui se libère. Cet antisémitisme ne serait plus lié à des
événements qui se dérouleraient ailleurs dans le monde, à travers
le conflit israélo-palestinien. On n'hésite plus aujourd'hui à
insulter, à frapper un citoyen parce qu'il est juif au nom même de
son appartenance »),
mais Alain Soral réussit à leur faire chanter La Marseillaise
(à Marseille), pourtant un champ horrible avec une musique
qui ne l'est pas moins, prouvant une fois encore que désigner
comme antisémite est une analyse inversée (priorité
donnée au symptôme) qui ne peut que renforcer la déviance
identitaire décriée ou supposée, qui ne correspond
plus à cette approche sociologique qui caractérisait
la Gauche. Il semblerait que tout le pays, à l'exclusion
de cette Gauche au pouvoir, soit devenu antisémite. L'échec
économique patent trouve avec cette haine raciale (qui existe
certainement) la diversion pour l'esprit qui consiste à
faire désigner le bouc émissaire. C'est extrêmement
malsain, car cela devise davantage la société, comme
mettre au pilori un humoriste, le vouer au mépris d'un certain
public, mais en faire l'icône de la résistance pour
un autre. L'analyse, en ce qui me concerne, relativement simple,
sans doute trop, est de saisir que chaque fois que le Pouvoir donne
le sentiment que la France fait allégeance à Israël
(j'ai
plusieurs fois rappelé sur mon site que je ne suis ni sioniste
ni antisioniste, ce n'est pas ma guerre),
c'est une autre identité qui se sent attaquée. C'est
ainsi que se fabrique l'antisémitisme, allant à n'en
pas douter vers un trouble majeur à l'ordre public.
Qu'en
pense la France ? Je la trouve plutôt réveillée
: http://fr.news.yahoo.com/climat-ann%C3%A9es-1930-manuel-valls-fum%C3%A9-moquette-130800168.html?vp=1.
Au-delà de la langue de bois, de l'enfumage, de la récupération
et de l'instrumentalisation, la Gauche pratique la police de
la pensée et elle manifeste une obsession maladive.
La
censure, le délire paranoïaque, n'est-ce pas la caractéristique
des dictatures ? Cela va au-delà des convictions. Des "forces
sombres" ? S'il s'agit de la Tradition (métaphysique)
résistant aux Lumières (Raison), effectivement ils
s'agit de "forces sombres", mais je pense que le ministre
parlait de "chemises brunes", tout en affirmant ne faire
aucun amalgame. Il est à craindre que le progressisme
de Gauche ait définitivement fermé la porte de la
Connaissance, distillant l'idée que les valeurs traditionnelles
sont le contrôle réactionnaire appliqué sur
les individus, alors qu'il s'agit de l'éveil de la Conscience
et de la Réalisation qui nécessite à la fois
le support et les fondations culturelles, ce que la Gauche veut
balayer avec le mariage pour tous. Il s'agit donc toujours de la
querelle
des Anciens et des Modernes,
ce que Fumaroli supposait déjà en ces termes : «
Tout au
long de la Querelle, qu’il s’agisse d’Euripide ou
d’Homère, ce sont sous Louis XIV les Anciens qui
admettent ce qu’il y a de vif, de déconcertant, de déchirant dans
la représentation de la vie humaine par les poètes antiques, tandis
que les Modernes sont favorables à des conventions morales et
esthétiques uniformes et confortables
». Uniformes et confortables ? Pensée unique, avortement,
mariage pour tous ? Il est certain que je n'entends pas souvent
les gens de Gauche aborder les sujets métaphysiques (comme
la géographie sacrée), ils pensent et vivent dans
un Monde uniquement horizontal.
Plus grave encore, car semble-t-il
sujet central du verbe "dieudonnésien" (je viens
d'inventer le mot), l'hypothétique pouvoir supranational
(au dessus des Nations) et qui fait accuser l'humoriste pour propos
racistes. Quelles peuvent être les motivations d'Europe-Israël,
qui lance une pétition s'adressant à Madame la Ministre de la Justice : «
Nous
vous demandons Madame la Ministre, de recommander au ministère
public de requérir systématiquement pour ces délits prônant
l’antisémitisme et le négationnisme, de lourdes peines de prison
systématiquement assorties du sursis et d’une période de mise à
l’épreuve maximale selon les termes de la loi, seule ces peines,
en accompagnement de condamnations pécuniaires exemplaires, seront a
même de faire planer une lourde menace sur leurs auteurs empêchant
toutes velléités de réitération sans pour cela porter atteinte à
la liberté d'expression inaliénable »,
- interférant avec le principe sacré et "inaliénable"
de la séparation des pouvoirs, notamment la Justice. Celle-ci
doit-elle
être aux ordres, aux ordres de qui en particulier ? Au bas
de la pétition, une haine se déchaîne, certains
vont jusqu'à communiquer les adresses IP et les adresses
personnelles, sous
doute pour du cassage de gueule.
Est-ce cela l'antiracisme ? Je n'ai jamais lu une telle haine chez
ceux qui soutiennent Dieudonné ou Soral. Le racisme, dont
l'antisémitisme, c'est quelque chose d'immonde, oui, mais
le site Europe-Israël m'a donné la nausée.
Au
début de cette page, je citais Tolkien
et l'oeil
de Sauron
qui voit tout (Big
Brother),
je parle aussi de l'humoriste Dieudonné (que je continue
de voir comme un antiraciste) qui fait une fixation sur Israël
(pourquoi Israël ne ferait-il pas du lobbying et en quoi est-ce
criminel de le dire ?). Je redis ENCORE UNE FOIS que je ne suis
pas antisémite, mais que je n'ai pas à prendre parti
pour ou contre le Sionisme. Je combats UNIQUEMENT la bêtise
et une police de la pensée qui étouffent la France,
dernièrement. Pour nos amis les Juifs, et quel que soit leur
bord, voici la preuve ultime*
que Tolkien n'était pas antisémite : « Je crains ne pas comprendre ce
que vous entendez par arisch. Je ne suis pas d'extraction aryenne :
c'est-à-dire Indo-Iranien ; à ma connaissance aucun de mes ancêtres
ne parlait hindustan, perse, tzigane ni aucun des dialectes issus de
ces langues. Mais si votre intention est de me demander si je suis
d'origine juive, je ne peux que répondre qu'à ma connaissance, et
je le regrette, je n'ai pas d'ancêtres de ce peuple doué ».
Ceci pour écarter toute confusion à la lecture de
mon texte.
*
http://philosemitismeblog.blogspot.fr/2012/12/tolkien-etait-philosemite-et-anti-nazi.html.
Quant à : "ne dissimulent pas leur
antisémitisme dans le langage de l'antisionisme", que
faites-vous des personnes juives de votre communauté qui se disent antisionistes, sont-elles des Juifs
antisémites ? Certains antisionistes juifs affirment que ce sont les sionistes qui sont antisémites, car contre la
religion et les commandements de Dieu. Ne
pourriez-vous enfin échanger comme des êtres doués de raison ?
(mais non, ce n'est pas du racisme). Cette guerre interne entre
Juifs, qui vient instrumentaliser la France et sa Justice, là
franchement, cela commence à m'énerver sérieusement.
Je sens que je m'énerve.
Janvier 2014, BITOOK
était
prémonitoire sur le devenir de notre société.
Je suis de la vieille école : pour moi un homme était
un homme et une femme une femme, mais cette vision sexiste
est dépassée aujourd'hui. La Gauche intervient ainsi
dès l'école*,
- pour faire comprendre aux enfants qu'ils ne doivent plus se sentir
enfermés par les codes d'un autre temps, qui les empêchent
de laisser libre cours, ou de réveiller en eux la déviance
qui ne demande qu'à s'exposer au grand jour. L'être
humain asexué enfin libre ! Bien entendu, cela ne concerne
encore que l'homophobie
- qui est un délit*. Mais plus tard ? Oui, bientôt ? La sexualité
déviante (car hors du champ de la procréation) est
bien plus vaste. Ne pourrait-on déjà convier l'enfant
à être ficelé (bondage),
voir si cela lui procure du plaisir, se faire sodomiser par le professeur
(pédophilie),
voir si cela lui procure du plaisir, renifler - s'en mettre sur
le corps - manger les excréments (scatophilie,
coprophagie),
voir si cela lui procure du plaisir, se faire fouetter jusqu'au
sang (sadomasochisme),
voir si cela lui procure du plaisir, faire venir les animaux en
classe pour les travaux pratiques*
(zoophilie),
voir si cela lui procure du plaisir ? Mais attendons avant d'initier
à la jouissance du viol, du meurtre, du coït sur cadavre
(les connaisseurs*
préfèrent le nourrisson). Oui, je juge déjà
la Gauche réactionnaire, qui restreint ainsi le cadre des
ouvertures identitaires &
sexuelles.
*
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Ligne-Azur-quelle-approche-de-la-sexualite-M-Peillon-propose-t-il-a-nos-enfants-21975.html
*
Délit
de discrimination : la loi n° 2001-1066 du 16/11/2001 relative à la lutte contre les discriminations a étendu
l'incrimination de discrimination à celles en raison de
l'orientation sexuelle, un
comportement passible (selon l'article
225-1 du Code pénal) de deux ans d'emprisonnement (et 30.000 euros
d'amende). Il faut donc étendre à l'école l'enseignement
de la pratique homosexuelle, sous peine d'être homophobe soi-même,
ici l'État. Mais alors, n'est-il pas tout aussi discriminatoire
d'oublier les autres pratiques sexuelles ?
*
http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article6122
*
La Vilaine Lulu
et les puissants réseaux pédophiles qui sévissent
en toute impunité, quand on orchestre la chasse à
l'homme de l'humoriste Dieudonné, le nègre raciste.
Oui,
ne vous impatientez pas, déjà le mariage pour tous
fabrique des enfants orphelins, alors les mères porteuses
en feront une simple marchandise !
C'est de cette manière
que l'on doit s'y prendre pour détruire une société,
de l'intérieur, et toujours au nom du droit-de-l'hommisme.
Pour
ceux qui veulent découvrir ce qu'est l'anti-France et la
contre-initiation
selon René
Guénon
ou une spiritualité à rebours (ici détruire
définitivement le christianisme), - il suffit d'écouter
Vincent
Peillon*
qui par ailleurs couvre la théorie du genre, - même s'il
s'en défend*.
Mais Julie Sommaruga*, député socialiste qui présentait
cet
amendement : "substituer à des catégories comme le sexe
ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le
concept de genre qui lui, au contraire, montre que les différences
entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature,
mais sont historiquement construites et socialement reproduites"
(et
article 31 : la théorie du genre "assure les conditions
d'une éducation à l'égalité du genre (…) comprend
obligatoirement, pour permettre l'exercice de la citoyenneté,
l'apprentissage des valeurs et symboles de la République et de
l'Union européenne, notamment de l'hymne national et de son
histoire").
Il s'agit bien de la mise en place d'une propagande
destinée à fabriquer des individus déracinés,
et au nom d'une liberté imaginaire. Il ne faut pas tomber
dans le piège du Gouvernement qui ose affirmer que la "théorie
du genre" n'est pas enseignée à l'école*. Et
Yvan Blot* : «
Le "mariage pour tous" est une
revendication issue de la "gender theory" ou théorie
du genre, venue d’Amérique (…) Elle affirme que le genre
(masculin, féminin) est imposé par la société et n’a rien à
voir avec le sexe biologique. Elle est d’essence matérialiste et
égalitariste et constitue une idéologie et non un acquis
scientifique (…) La théorie du genre, dans sa forme extrémiste,
veut supprimer les notions de famille et de lignée, et
"déconstruire" la société actuelle au profit d’une
société d’individus déracinés interchangeables, conformes au
besoin de l’économie mondialisée
».
*
http://www.dailymotion.com/video/xp67av_vincent-peillon-vers-une-republique-spirituelle-le-monde-des-religions_news?start=105
*
«
Je suis contre la théorie du genre, je suis pour
l'égalité filles/garçons. Si l'idée c'est qu'il n'y a pas de
différences physiologiques, biologiques entre les uns et les autres,
je trouve ça absurde »
*
http://www.dailymotion.com/video/xy2pjv_amendement-introduisant-la-theorie-du-genre-a-l-ecole-elementaire_news#.UX2Bw0pTGSp
*
Jean-Frédéric Poisson :
« Le site Ligne Azur dont le ministre de l'Éducation nationale fait
la promotion, qui appelle les jeunes à se questionner sur leur
identité sexuelle, et qui leur rappelle que “pour certains, le
sexe biologique coïncide avec le sentiment d'être un homme ou une
femme, et pour d'autres, sexe génital et identité de genre ne
correspondront pas”, est-il une rumeur ? ».
Non, ce n'est pas une rumeur et cela prouve que le ministre
feint ou qu'il tente la virevolte sophiste qui n'abusera pas ceux
qui savent et qui ne veulent pas que l'enfant soit instruit et formé
par des détraqués ou des pervers, pour une vraie finalité
qui est de détruire l'être profond, afin, en plus de
la Dette, d'en faire un esclave, un zombie. On voit à l'œuvre
(au noir)
des
mouvances sectaires, tant politiques que maçonniques, qui
mettent en branle des principes
déliquescents
destinés à conforter leur propre Pouvoir sur la masse
qu'elles prétendent libérer. C'est l'exemple même
du processus à rebours, par principe contre-initiatique et
qui inverse l'ordre spirituel, qui correspond encore au pourrissement
des idées analysé dans la Dialectique de la Raison.
Alain Soral le dénonce (Joseph de Maistre, René Guénon
avant lui). La mécanique répressive du droit-de-l'hommisme
a recours à l'antiracisme définissant un homme
informel (une vue de l'esprit propre au règne de la quantité),
- qui est donc refabriqué et/ou se remodèle à chaque
instant (puisque sur le plan de l'immanence, bien au delà
du panthéisme de Spinoza, qui fait de chaque homme un petit
dieu retranché de toute transcendance ou influence spirituelle). Appeler des jeunes à se questionner sur ce qu'ils
sont est un poison comme la notion abstraite d'égalité
et la recherche d'une liberté vide, qui fera remettre en question
le sexe, puis la famille, la Culture, les racines, l'Histoire même.
Ce sont déjà les prémisses du "Meilleur
des mondes".
Et ce processus de la perte ontologique de l'être, sous prétexte
de le découvrir ou de le révéler (ce qui est
plus grave encore, puisque faisant intervenir la suggestivité),
est la partie inhérente à un autre beaucoup plus
large, qui inclut la "fabrique
de l'homme endetté"
(la Dette correspond déjà à la totalité
de l'impôt sur le revenu, par spoliation du travail) et "Big
Brother"
(surveillance planétaire). Il y a là quelque
chose qui rappelle la PNL, manipulation des esprits. Cette notion
d'un Monde sans verticalité fabrique le hasard, le mythe
du progrès, et satisfait entièrement au processus
consommériste qui destine une semblable marchandise.
Carl
Gustav Jung,
comme alchimiste de l'âme, redécouvrit la Synchronicité,
une qualification porteuse de sens, par l'entremise des symboles
et archétypes : « J'emploie l'expression
d'individuation pour désigner le processus par lequel un être
devient un in-dividu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome
et indivisible, une totalité »,
et qui est le processus contraire de la modernité des loges
affairistes qui transforme la totalité en parties divisibles
(et donc l'égalitarisme), non autonomes (massification).
Joëlle Macrez-Maurel : «
L'autorisation noétique est un
cheminement de connaissance de soi, un voyage intérieur (et/ou
extérieur) durant lequel un processus interne et continu de
transformation de Soi démarre lorsque l'individu s'ouvre (à la
suite d'un flash existentiel, une prise de conscience de son
ignorance et de sa souffrance, ou à un questionnement sur le sens de
la vie) à un profond désir de changement et se confronte à
l'inconnu, rencontre des archétypes ou symboles numineux qui le
touchent, l'ébranlent et lui dévoilent le réel derrière la
réalité, l'esprit derrière la psyché, le monde ontologique
derrière le monde des apparences, le monde de l'intelligence
derrière le monde de la signification ».
La spiritualité de la République, selon Vincent Peillon,
- n'est pas émergence de l'Être, mais animalisation
ou élevage avec ses codes et facultés psychiques,
Raison qui supplantent l'Intuition, assouvissement des pulsions
et désirs. Il s'agit, même en lui opposant
une psychologie jungienne pourtant bien éloignée de la
Tradition (religion et métaphysique) quand elle s'active
sur l'individuation, d'un processus de solidification de l'âme,
son enfermement dans la matière. Citons l'herméneutique
du Dasein chez Heidegger qui fuit constamment la corporalité
(quelque chose d'accessoire). Serait-ce cela la démarche
du Gouvernement, finir l'oeuvre du philosophe existentialiste, ou
révéler l'anima et l'animus (Jung : « Pour décrire en bref ce qui fait la
différence entre l'homme et la femme à ce point de vue, donc ce qui
caractérise l'animus en face de l'anima, disons : alors que
l'anima est la source d'humeurs et de caprices,
l'animus, lui, est la source d'opinions ; et de même que les
sautes d'humeur de l'homme procèdent d'arrière-plans obscurs, les
opinions acerbes et magistrales de la femme reposent tout autant sur
des préjugés inconscients et des a priori »),
à moins que ce ne soit libérer l'Homme de l'enclave
tant psychique que physique qui le rend étranger à
lui-même, en tant qu'être retranché
? Mais en voulant se libérer ainsi de l'ancien Monde, - on ne fera
que s'aliéner davantage le nouveau. Alain
Finkielkraut l'a
bien saisi, qui perçoit là l'urgence de déconstruire
les préjugés (différence des sexes), pour "permettre
aux individus d'accéder à une liberté pleine
et entière", - changement volontaire de civilisation
imposé dès la maternelle (contre l'avis des parents
: "les
enfants n'appartiennent pas à leurs parents",
Laurence Rossignol), - de manière à effacer la mémoire
pour fabriquer cet Homme nouveau vide de substance. Il s'agit d'une
forme particulièrement insidieuse de totalitarisme
sociétal.
Après avoir privé les personnes du Pouvoir des corps
intermédiaires (Révolution et droit de vote) et de
la richesse du travail (société d'endettement &
crise), il ne restait plus qu'à les déposséder
enfin d'elles-mêmes ! Ce n'était pourtant pas la charge
de l'Éducation nationale qui, ne pouvant élever la multitude (et voulant l'éviter), a choisi la "grande déculturation"
qui favorisera la "société de contrôle"
et l'esclavage ! Ainsi, bien au delà des idéaux des
Lumières amenant un changement de paradigme métaphysique, aussi à cause de cela, je comprends cette involution
comme une manipulation. Même l'Allemagne nazifiée,
qui dans les camps de travail séparait les victimes d'une
même famille, - ne s'était pas acharnée de cette
façon sur la notion de la famille, en France. Et les ministres
peuvent tant qu'ils le veulent traiter de fascistes, de nazis et
d'antisémites les opposants à l'effondrement de la
civilisation, - car ainsi ils abusent de moins en moins le peuple.
Il est ignoble de traiter de raciste la personne qui ne l'est pas,
tout en le sachant pertinemment ; lorsque cela concerne la représentation
populaire, - il s'agit de trahison. Quand les fascistes voulaient
faire taire, ils désignaient la juiverie coupable ; ce fait aujourd'hui de désigner comme antisémite
s'en rapproche dangereusement ! Sommes-nous
dans un État de droit
ou le masque tombe-t-il déjà ? Après la "quenelle
inversée", renvoyons à la "démocratie
à l'envers" (un pléonasme) ! Car la vérité seule libère.
Celle-ci se saisit des âmes qui désirent se cultiver,
une force plus ontologique que sociologique. Alain Soral tente d'évoquer
la Tradition (régression tributaire des cycles cosmiques,
contraire du progrès), avec l'âge
de fer
comme point d'achoppement spirituel. Il est devenu très ardu
de faire comprendre ce sens symbolique du satanisme
républicain.
La Droite comme la Gauche auront pourtant œuvré
pour
ce chaos (dissolution ou œuvre
au noir),
- Georges Pompidou destituant la Banque de France (loi n°
73-7 du 3 janvier 1973),
l'origine française de la Dette, et François Hollande
s'attaquant à la notion même de famille, allant jusqu'à
cette farce ignoble du mariage pour tous, qui est avec les Femen
le nihilisme absolu. Tout laminer, asservir.
*
Le triomphe
de "l'immonde" :
http://www.polemia.com/wp-content/uploads/2013/05/Blot-Gender-texte.K.pdf.
A
lire (ardu) : http://www.europhilosophie.eu/mundus/IMG/pdf/NAKHUTSRISHVILI_-_Le_manque_du_corps_dans_l_analytique_existentiale_de_Heidegger.pdf.
Le
tabac, une drogue selon l'OMS, - tue chaque année environ
7.5
millions de personnes (j'ai envie de dire "de cons") et
il est annoncé 1
milliard pour
ce siècle. Le communisme aura fait 100
millions de
victimes, un
enfant meurt de faim toutes les 5 secondes
(24.000 personnes
par jour : http://www.legrandvillage.com/post/geopol/ziegler/),
- mais un ministre comme Vincent Peillon n'a que trois mots à
la bouche : Shoah,
Antisémisme,
Racisme.
Ce
drame qui ne fut pas uniquement juif fut certes une pure abomination,
une horreur indicible. Cela concerne cependant l'enseignement de
l'Histoire (dans sa globalité). Par contre, l'enseigner à
l'école élémentaire*
est l'aberration qui confine au bourrage de crâne (lavage
de cerveau de jeunes enfants innocents).
La finalité n'est autre que de perpétrer non pas le
devoir de mémoire, mais un sentiment
de culpabilité,
pour l'éternelle repentance. Je n'ai rien contre les Juifs,
ni contre les Français juifs, - ce sont mes amis (autant
que les arabes et les noirs), mais ce devoir de mémoire concerne
spécifiquement une communauté et l'État d'Israël.
En France, voyez-vous, nous avons d'autres crimes plus nationaux
à assumer, - comme la traite des noirs, la colonisation.
Mais un devoir de mémoire incomberait tout particulièrement
à la République, pour ses nombreux crimes, son
fanatisme idéologique qui sévit encore et qui détruit
de l'intérieur, je veux bien entendu parler de l'exécution
du Roi, de la persécution des religieux, du génocide
vendéen
qui semble maintenant avéré. Il est vrai qu'il est
plus commode de s'occuper de la mémoire des Turcs (loi sur
le génocide arménien) que de la notre qui est presque
éteinte, que l'on a lentement assassinée avec les
livres d'Histoire et la morale laïque. En effet, l'âme
de la France, c'était et cela reste le Christ et le Roi !
Ainsi, vous le comprenez bien, chacun devrait faire l'effort d'entretenir
sa mémoire chez lui***, dans le cadre de ses compétences
et selon sa propre sensibilité, une question de dignité.
*
http://www.education.gouv.fr/cid23143/enseigner-la-shoah-a-l-ecole-elementaire.html
&
http://blog.edgarquinet.com
(autre pouvoir,
autre analyse - plus digne)
***
Par
contre, il existe bien un devoir de mémoire de la Shoah à
entretenir et à préserver en France, il concerne les
Français juifs qui furent déportés et massacrés.
Ceux-là méritent tout notre respect et leur extrême
souffrance, à cause de la Collaboration, doit être
conservée dans la mémoire collective, sans
que cela devienne une religion ou un culte. Certains de ces Juifs
s'inquiètent de toute la propagande politique au nom de
l'État d'Israël (comme Jacob Cohen),
ils craignent
un retour de bâton, - c'est à dire la fabrication d'un
antisémitisme. Beaucoup de Juifs ont un attachement patriotique
pour le pays où ils sont nés, - sentiment qu'ils placent
avant la religion. Hormis le fait que l'Allemagne eut besoin des
soldats juifs (environ 150.000
selon
Bryan
Rigg,
- mi-Juifs dont des officiers et une vingtaine recevant les plus
hautes distinctions) et que ces derniers sauvaient d'abord leur
peau (et leur famille), une partie non négligeable était
fière de combattre contre le bolchevisme ou pour l'Allemagne.
La mémoire de la Shoah devrait également raconter
cela aux enfants de France, car ces derniers sont encore moins responsables
ou coupables, de l'holocauste, que les malheureux Juifs ayant combattu
pour ou avec le Reich criminel (il
ne s'agit pas ici de faire considérer, comme le fait Edwin
Black
(The transfer agreement), une entente politique entre les nazis
et des sionistes (http://www.fonjallaz.net/Film-Amen/Pages%205/APage51.html)).
Mais cela devient périlleux d'écrire, car la capacité
cérébrale en France, hormis encore Alain Soral, est
réduite à néant. Coluche aura sans doute été
éliminé "pour bien moins que ça".
Bientôt, quoique cela commence déjà, les Juifs
dissidents eux-mêmes ne pourront plus ouvrir la bouche, sous
peine d'être immédiatement antisémites. La République
en est rendue à ce point, qu'en choisissant de s'adresser
à de jeunes enfants, l'esprit ouvert mais également
vide, - il lui est bien plus facile d'opérer un conditionnement
de masse.
A écouter : http://rutube.ru/video/6f076163dcdab5bad85b89f1ea9cbbb5/?ref=logo
&
http://rutube.ru/video/a5ebbdcd31b272387919744c046d47f0/?ref=logo.
Parmi
les "théories du complot"*,
certaines me paraissent fondées, comme le 11 septembre et
dont les explications officielles semblent facilement déconstruites
par des ingénieurs et des architectes, sans parler de spécialistes
en démolition contrôlée - comme le Hollandais
Danny Jowenko*
(décédé en 2011). Il ne s'agit alors pas de
chercher des instigateurs, - car ce ne seront vraisemblablement
que de vaines supputations (et c'est la raison des services secrets).
Une autre théorie concerne les suites du rapport Meadows
publié en 1972 par le Club
de Rome (simulation
nommée World3*)
sur la problématique future liée à la
surpopulation
humaine et la quantité de
ressources disponibles.
La théorie du complot aura fait le reste, SIDA pour éradiquer
les populations africaines, avortement et mariage pour tous pour
faire baisser la natalité. Mais cela supposerait une gouvernance
occulte (cachée).
*
Fort heureusement, PSYCHOLOGIES
est là pour nous expliquer qu'il s'agit de problèmes
psychologiques : «
Sommes-nous tous égaux face à
la complotite ? « Non, certaines personnes sont plus portées à
mettre en cause les versions officielles, remarque Pierre André,
psychothérapeute spécialiste de l’anxiété. Ce peut être un
choix politique. Mais fréquemment, il s’agit de personnalités
paranoïaques qui voient des tromperies et des mensonges partout.
S’imaginant que rien n’arrive par hasard, elles détectent a
priori la trace d’une volonté mauvaise derrière chaque événement.
». Un secret de famille peut également induire des tendances
constantes à cette complotite. La personne a obscurément conscience
qu’un élément important de l’histoire familiale a été
occulté, et transfère sa suspicion sur la scène mondiale. « C’est
une façon de se protéger soi-même et de préserver le clan »,
assure Pierre André (...)
Mais si ce penchant nous touche
universellement, c’est parce que nous sommes tous menés par nos
émotions. Quand un événement tragique, angoissant, étrange se
produit, nous refusons d’abord d’y adhérer, puis nous nous
disons : « Ça ne s’est pas passé comme la version officielle
veut nous le faire croire » (…) Ensuite, notre psychisme, qui a
besoin de sens, nous pousse à chercher « à qui profite le crime ».
« Rien n’est plus angoissant et vertigineux qu’un mal qui arrive
sans raison », explique le philosophe Pierre-Henri Tavoillot, auteur
avec Laurent Bazin, de Tous Paranos ? Pourquoi nous aimons tant
les complots (Editions de l'Aube, 2012). Et c’est ainsi que,
paradoxalement, notre souci de rationalité peut nous amener à
adopter les théories les plus farfelues. Enfin, l’esprit humain
est paresseux ; dès lors, les arguments apparemment logiques,
simples et qui satisfont nos interrogations nous semblent aussitôt
vrais : « Je comprends, c’est clair, donc c’est juste », résume
Pierre André. À ces mécanismes s’ajoute la dimension non
négligeable du plaisir : se glisser dans la peau d’un détective
qui relie entre eux des éléments disparates et permet à la vérité
d’émerger, quoi de plus excitant ? Ça l’est d’ailleurs
tellement que, généralement, nous préférons notre vérité à des
démonstrations argumentées. Ce « poison de l’esprit » qu’est
la complotite est parfois aussi irrésistible que le chant des
sirènes »
»
(http://www.psychologies.com/Planete/Societe/Articles-et-Dossiers/Theorie-du-complot-sommes-nous-tous-paranos).
Ouf ! Me voici rassuré, moi pauvre d'esprit paranoïaque
qui avait cru à la thèse complotiste du Rainbow
Warrior
! Et ces psychologues "de mes deux" ne voient même
pas que si la thèse officielle du 11 septembre avait été
un "inside job", pour quelque raison politique que ce
soit, - ce sont ceux qui défendent l'écroulement par
les avions qui seraient alors pris pour les paranoïaques. Ceux
qui se permettent ainsi de traiter de fous (sentiment de persécution)
ou de malades (besoin d'émerveillement) ceux dont les arguments
techniques ne sont mêmes pas pris en compte, - ont ce manque
de lucidité introspective qui les empêche en conscience
de voir que c'est leur propre besoin de conformisme et de stabilité
qui les dirige. Pauvres nouilles. L'approche que j'en ai est différente,
intuitive : j'ai vite remarqué bien plus d'intelligence
dans le regard de ceux qui doutent (du 11 septembre), que dans
celui de ceux qui se moquent ! Ce monde semble être tellement
peuplé d'imbéciles, et la seconde majorité
se composant de salauds, - que des associations antiracistes ont
poursuivi Nicolas
Bedos
(pourtant de Gauche) pour des propos racistes dans un sketch
se moquant justement du racisme ! La preuve que le second degré
échappe à beaucoup, - ce qu'un ami corse disait :
"ne
pas avoir la lumière à tous les étages".
Cette seconde majorité, qui instrumentalise la bêtise
positionnée en tête, - aura ensuite poursuivi l'humoriste
pour antisémitisme
(le BNVCA saisit le CSA), car imaginez l'ampleur du crime de l'humoriste
français (de surcroît en France), - il s'est permis
de critiquer
ouvertement la politique
de l'État d'Israël ! Nazi le Bedos ! Sale raciste !
Non, pour vivre en paix en France, il convient de dire ce qu'il
est convenu de dire, il ne faut surtout pas critiquer, mais faire
le con. L'être vraiment est mieux encore. Un pays de cons.
*
http://www.dailymotion.com/video/xk19rn_11-sept-mort-de-l-expert-hollandais-danny-jowenko-specialiste-en-demolition-controlee_webcam
*
http://fr.wikipedia.org/wiki/World3
A
lire : http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/11/11/2301096_suicide-mediatique-bedos-rattrape-par-les-defenseurs-d-israel.html.
La France, un nouveau fascisme ? Il est amusant (ou pitoyable) de
voir que le fait de s'être dédouané radicalement
de Dieudonné et de Soral n'aura pas suffi à lui faire
sauver sa tête. Coupable de penser ?
Fin
janvier 2014, une mise au point s'impose : la semaine dernière,
un individu se tient en face de moi dans un café, la mine
patibulaire (mais presque), il me dit : "Dites-moi,
quand je suis chargé d'éliminer quelqu'un, que faut-il
que je fasse ? Dites-le moi donc !",
alors que précédemment c'était : "N'allez
pas trop loin, vous savez très bien ce que je veux dire.
Au revoir Monsieur".
Soit je rencontre des cinglés, soit je suis moi-même
fou : j'invente ce personnage persécuté, soit ce sont
des menaces concrètes ayant un rapport avec le contenu de
mon site et qui sont destinées à m'intimider. Prenons
le ainsi. Que dire alors pour ma défense ? La folie passagère
serait une bonne précaution, une excellente condition car
le fou du roi est le bouffon que la bouffonnerie rend irresponsable
de ses actes et propos. Mais le risque non négligeable est
de se faire interner pour de vrai. Une semi-folie ? C'est une option
intéressante, intermédiaire en quelque sorte, oui
mais qui nuirait à la cohésion des idées, donc
du texte qui se promulgue comme la dénonciation de ce qui
me semble aller de travers dans notre société (oui,
ce sont les gens normaux qui font et entretiennent cette société
totalement dingue, avec ceux qui deviennent obèses et ceux
qui crèvent de faim, ceux aussi qui aspirent à la
fois involontairement et volontairement une fumée cancérigène
qui les détruit de l'intérieur, alors qu'une partie
de leur cerveau en est informée). Voici pour les espions.
Bref, pour dénoncer une norme faisant la normalité
commune (et donc partagée par une majorité), il faut
devenir soi-même hors norme et donc prendre le risque d'être
considéré puis jugé comme anormal. C'est ce
qui arrive tous les jours, dans les médias, à ceux
qui remettent en cause la version officielle du 11 septembre, -
Manuel Valls conseillant à des jeunes de "reprendre
leur esprit". Ceux qui ont étudié ou lu René
Guénon
(le
règne de la quantité
qui devient la
dictature du nombre
chez Vladimir Volkoff),
Nietzsche
et Michel
Foucault*,
savent bien de quoi je parle. Lorsque le nombre, la quantité
donc, devient LA référence de la Vérité,
il a force de loi. Il ne s'agit plus de personnes (ce qui rend caduque
la démocratie électoraliste dépossédant
la personne pour une représentation) mais de la massification
qui va permettre la fabrication d'une opinion globale (c'est.-à-dire
la pensée unique), d'autant que le conscient intellectuel
est anti-proportionnel au nombre. Si je suis surveillé, ce
n'est certainement pas pour des opinions racistes (car les races
sont une chance pour l'Humanité et il faut regretter qu'il
n'y en ait pas davantage,
être raciste*
c'est être bête),
ni pour mon végétarisme, ni même pour les références
à l'énergie libre. Mais alors ? Non, - bien au delà
de l'atteinte improbable aux lobbies, je crois simplement que le
Pouvoir se méfie de celui qui pense différemment,
c'est à dire par lui-même, ce qui n'est plus normatif
et fait échapper au contrôle continu*
(pour reprendre Gilles Deleuze : hors du moule). Auncun risque immédiat
de "trouble à l'ordre public", - juste de la conscience
quand la société ne sait avancer ou progresser
que
par ceux qui la contestent (et c'est cela le véritable esprit des Lumières,
raison
pour laquelle Deleuze pensait que la Gauche ne doit pas accéder
au Pouvoir, puisque dès lors elle devient elle-même
l'étalon, la norme - ce qui est le cas avec son dogmatisme
crétin*). Et c'est ce qui manque le plus désormais
: l'imagination*.
*
Olivier Pironet : «
Dans ses
derniers textes, le philosophe Gilles Deleuze évoque
l’"installation progressive et dispersée d’un régime de
domination"
des individus et des populations, qu’il
nomme "société de contrôle"
. Deleuze emprunte
le terme de « contrôle » à l’écrivain William
Burroughs mais s’appuie pour formuler son idée sur les travaux de
Michel Foucault consacrés aux "sociétés
disciplinaires". Dans ces dernières, que Foucault situe aux
XVIIIe et XIXe siècles et dont il fixe l’apogée au début du XXe,
l’individu ne cesse de passer d’un "milieu
d'enfermement" à l’autre : la famille, l’école,
l’armée, l’usine, l’hôpital, la prison. Toutes ces
institutions, dont la prison et l’usine sont les modèles
privilégiés, sont autant de dispositifs propices à la
surveillance, au quadrillage, à la maîtrise des individus
constitués en "corps" (démographique, politique,
salarial, etc.) dociles, insérés dans des "moules".
Le développement des sociétés disciplinaires correspond à l’essor
du capitalisme industriel, que Deleuze définit comme un
capitalisme "à concentration, pour la production, et de
propriété", qui "érige donc l’usine en milieu
d’enfermement". Or, selon Deleuze, nous assistons à une
crise généralisée de ces milieux d’enfermement, concomitante de
la transformation du capitalisme industriel en
capitalisme "dispersif", de
surproduction, "c’est-à-dire pour la vente ou pour le
marché , où "l’usine cède la place à
l’entreprise". Ce nouveau type d’organisation, qui
s’appuie sur l'évolution technique et le développement des
technologies de l’information et de la communication, semble
garantir une plus grande marge de manœuvre aux individus, des
espaces-temps plus ouverts et flexibles, davantage de mobilité, mais
en apparence seulement. Car, contrairement aux dispositifs
disciplinaires, qui procèdent par la coercition et la concentration
des corps, le mouvement et la liberté de circulation sont les
conditions nécessaires à l’exercice d’un pouvoir qui opère
désormais par "contrôle continu" de tous
les aspects de l’existence et par "communication
instantanée". L'entreprise, fondée sur une idéologie et
un mode de fonctionnement spécifiques – la "rivalité
inexpiable comme saine émulation" – , y joue un rôle
central, et le marketing, qui permet d'influencer les
consommateurs, de fabriquer des comportements et de formater les
esprits au moyen de techniques toujours plus affinées,
est "maintenant l’instrument du contrôle social". Ces
sociétés, celles des ordinateurs, des dispositifs informatiques de
télésurveillance et de la cybernétique, n’ont pas encore aboli
les précédentes, souligne Deleuze. Mais elles émergent à la
faveur de la décomposition des institutions disciplinaires en
procédés plus souples et plus insidieux d’assujettissement. Et
face "aux formes prochaines de contrôle incessant en
milieu ouvert, il se peut que les plus durs enfermements nous
paraissent appartenir à un passé délicieux et bienveillant"
».
(http://vadeker.net/humanite/philosophie/societe_de_controle.html)
*
Pour
ceux qui se sentent racistes, voilà un film extrêmement
touchant et remarquablement joué : Le
Majordome
(sur la ségrégation américaine). Car le racisme,
cela ne concerne pas uniquement l'antisémitisme, mais aussi
certains Juifs et le Talmud éminemment raciste envers les
goyim. Citons le Talmud : Jalkut Rubeni Gadol 12b : «
Les
âmes des non-juifs proviennent d'esprits impurs que l'on nomme
porcs
», Kerithuth 6b : «
Les juifs sont des humains,
non les Non-juifs, ce sont des animaux
», Tosaphot Jebamoth
94b : «
Lorsque vous mangez en présence d'un non-juif c'est
comme ci vous mangiez avec un chien
», Babha Kama 113a : «
Les
juifs peuvent mentir et se parjurer, si c'est pour tromper ou faire
condamner un Non-juif », Abhodah Zarah 26b : «
Même le
meilleur des Goïm devrait être abattu », Abhodah Zarah
36b-37a : «
Rabbi Naham ben Isaac a dit : “Au sujet
des enfants païens, ils décrétèrent que les rapports sexuels
pourraient causer une souillure par l’émission de leur sperme, et
qu’un enfant israélite ne devait donc pas prendre l’habitude de
commettre des actes de pédérastie avec ces animaux (...) À partir
de quel âge un enfant païen déclenche-t-il la souillure par
l’émission de son sperme ? À partir de neuf ans et un jour.
Dès lors qu’il est capable de l’acte sexuel, il souille en
répandant son sperme.” Rabina a dit : “Il faut donc
conclure qu’une petite fille païenne souille depuis l’âge de
trois ans et un jour, attendu qu’elle est alors capable de
participer à l’acte sexuel, elle peut donc parfaitement souiller
par l’intermédiaire de ses humeurs vaginale.” »,
Sanhedrin 54b : «
Un juif peut avoir des rapports sexuels avec
un enfant à condition que l’enfant ait moins de neuf ans
»,
mais j'arrête là pour ne pas passer moi-même,
et vous le comprendrez, pour raciste ! Je retiendrai que la relation
sexuelle avec des enfants n'est pas interdite (pas plus que celle
avec le cadavre de défuntes, pour l'Islam) et que je ne suis
qu'un animal (porc ou chien). Dieudonné serait raciste, mais
le Talmud non ! L'un est interdit, l'autre pas ! Pourtant un tel
livre, bien qu'historique et religieux, ne devrait-il pas tomber
sous le coup de la loi, pour : thèses racistes et incitation
à la pédophilie ? En ai-je trop dit ? Veuillez me
pardonner, je lis trop, je pense trop, et surtout j'ai pris au mot
la liberté d'expression de la République. Il faut
dire qu'on nous la prêche celle-ci, alors autant s'en servir
bien !
*
Le "contrôle continu". La mairie de Limoges : «
Selon les informations que nous
avons, le spectacle (de Dieudonné) a bien été expurgé de ses
propos antisémites. Il nous était donc difficile de prendre un
arrêté sans s'exposer à des difficultés judicaires, d'autant
qu'une mesure d'interdiction n'est pas toujours bien comprise du
public
». Retenez ce terme : "comprise". Il ne s'agit
plus d'accepter, mais de comprendre. "Nocturne républicaine" pour "dénoncer toute
forme de racisme".
Toute forme de racisme ? Sans blague ? (rires)
*
Ou plutôt, pour mieux l'exprimer, des idées nobles,
- mais qui deviennent cette forme de crétinisme par le mode
d'application sans discernement. Un dernier exemple : cette volonté
folle de vouloir des logements sociaux à la porte d'Auteuil,
ce qui favoriserait un bétonnage massif, pour la loi et surtout
par dogmatisme sociétal, quand la densité de la population,
la circulation impossible, le vacarme et l'air vicié et
puant
devraient inciter à ne pas augmenter une densification urbaine
qui transforme déjà la vie en Enfer ! Lorsque je vivais
à Paris, si l'on peut appeler cela vivre, j'étais
en quête du moindre brin de mauvaise herbe qui, par miracle,
réussissait encore à pousser dans cet environnement
mort. Et autre forme de délire égalitariste, le congé parental, mesure phare du texte sur l'égalité
femmes-hommes : inciter les pères à interrompre l'activité
professionnelle pour s'occuper de leurs enfants.
Lu sur Internet : « Le PS est
partisan des manipulations idéologiques et du bourrage de crâne. Ce
n'est pas un parti pour la liberté mais un parti d'obligations, de
devoirs, d'endoctrinement (…) Personne n'a tiqué sur l'obligation
que le congé soit partagé ? Que l'on donne les mêmes droits c'est
une bonne chose. Mais Que l'on oblige les gens a prendre ce droit,
c'est de la dictature
».
Alors, je conseille aux socialistes d'aller plus loin encore (sans
doutes y pensent-t-ils) : faire passer une loi pour imposer
le père
porteur,
l'ultime égalité ! Abrutis !
*
La Gauche au pouvoir, c'est le normatif froid (cœur figé).
La dimension ontologique de l'être humain, c'est l'Être.
L'instant présent faisant que le Dasein meurt avec l'étant
nécessite de relancer constamment la question de l'être
(http://www.philo5.com/Les%20philosophes/Heidegger.htm),
- sinon l'Homme se réduit de lui-même à néant.
La faculté imaginatrice est par ailleurs le renouvellement par l'être
profond ou verticalité, qui fut la métaphysique de
l'imaginal en terre d'islam, selon Henri Corbin : http://www.moncelon.com/urqalya.htm.
Ce manque d'imagination, quand l'éducation fabrique les têtes
bien pleines (ou spécialiste ignorants), - induit un conformisme. Bien
plus influent que les lanceurs d'alerte, le Pouvoir de Droite comme de Gauche peut diriger par assignations (et sommations)
: a)
il fait interdire
le repas végétarien dans les cantines
(oeuvrant ainsi
pour les lobbies de la viande et allant à contre-courant
de cette prise de conscience écologique
dans le Monde (au lieu de l'anticiper et de l'éveiller !)
: the Meatless Monday
; et
Chuck Grassley (le sénateur de l'Iowa), que je prends pour l'abruti
fini, lancera :
« I will eat more meat on Monday to compensate for stupid USDA
recommendation about a meatless Monday ».
Ensuite, l'USDA fera aussitôt amende honorable : « L'USDA ne soutient pas
le Meatless Monday. Le communiqué trouvé sur le site de l'USDA
a été posté sans autorisation. Il a été retiré
»), b)
il
éructe un délit d'antisémitisme
pour cacher la problématique du sort de la Palestine, - prenant bien soin, dans ces deux cas pourtant si différents,
d'éluder le débat de fond qui amènerait sur
le devant de la scène une légitime réflexion.
Et ceci fait renoncer définitivement
à l'esprit (pour lequel les idées
seules combattent efficacement d'autres idées). A la page
n° 26 de Comprendre l'empire, Alain Soral explique le processus lent
du débat philosophique initiant
naguère les Lumières (et faisant renoncer l'aristocratie
à elle-même) : « Quand
une idéologie d'ordre et de domination tombe
dans le piège de la question de la vérité,
au final, c'est la classe dominante qu'elle soutient et qu'elle
légitime, qu'elle remet toute entière en cause pour
la laisser nue, face aux forces productrices, dans la frivolité
de son parasitisme ».
Selon une logique identique mais inversée, - il n'est pas question de laisser se propager les thèses
du végétarisme, et pas davantage de laisser libre
court à la réflexion sur le racisme réel ou
supposé de l'humoriste
Dieudonné, d'autant que cette fois-ci ce sont les forces
productrices qui constituent la classe dominante et qu'elles ne
sont plus vraiment légitimes dans le sens de la Nation, puisque
inféodées aux flux déterritorialisé
! Si le peuple n'a pas fait la Révolution, il n'est pas davantage
maître des cartes actuelles. Il s'agit encore d'une formidable
tromperie, - que de dire que l'on fait taire la haine pour garantir
la paix sociale. C'est tout de même incroyable, ou tout du
moins d'une habilité diabolique, - que de réussir
à maintenir le mythe de la liberté individuelle tout
en contrôlant et de manière continue l'opinion de la
Masse ! Peu de gens ont réellement la capacité de
penser. Ceux qui ne veulent pas briser leur carrière suivent
le mouvement, davantage sont enclins à aliéner leur
esprit avec la télévision. D'autres encore ont par
nature l'esprit saisi par la brume de cette absence de discernement
qui caractérise la bêtise. Si ceux-là ont besoin
de l'alternance politique, c'est pour espérer. Ce n'est que
dernièrement, que j'ai découvert la Dialectique
de la Raison de
Theodor W. Adorno et Max
Horkheimer, le processus par lequel les Lumières se transforment en leur
contraire.
Immédiatement
après le
coup d'État
du 11 septembre, que l'on a voulu faire passer pour un attentat islamiste, -
j'eus l'intuition d'un spectacle destiné à éblouir
le peuple, où l'émotion et la peur sont programmés
pour faire avaler des couleuvres. Une tour ne peut pas s'écrouler
après l'impact d'un avion de ligne (ayant été
conçue & construite selon cette éventualité)
et deux encore bien moins. Trois tours, dont la dernière
qui s'écroule sans raison (WTC 7), - cela devient une
farce*.
Dans un autre registre, l'affaire Dieudonné sera exemplaire
de la manipulation de masse, une manipulation lourde qui ne fait
pas dans la dentelle. Fort heureusement, puisque les médias*
couchés (les mains sur la tête) refuseront catégoriquement
de prendre le risque de se faire désigner comme antisémites,
des Juifs viendront enfin sauver l'honneur de la France, comme
Jacob
Cohen*.
Urgent, avant que le pays n'ait guère plus
de liberté d'opinion que l'Allemagne hitlérienne ou
la Russie stalinienne (selon une méthode bien différente
: cette acceptation de la pensée unique qui pénètre
la vie nue) ! Cela en prend le chemin. Max Lévy défend
admirablement le député
Laurent Louis
(histoire belge) qui agite ses papiers et ses notes pour démanteler
les réseaux pédophiles,
qui se heurte à une semblable chasse aux sorcières,
sans que cette fois-ci ait pu lui être lancée à
la figure l'accusation d'antisémitisme. Alors : « Les parlementaires fédéraux Écolo-Groen condamnent avec
fermeté l’attitude et les intentions ignobles
du
parlementaire Laurent Louis. Pour notre part, le cordon
sanitaire s’impose vis-à-vis de ce
porte-parole de
l’abject tant sur le plan politique que citoyen », «
Il n’a jamais fait aucun doute que les
discours et l’idéologie véhiculés par ce parlementaire relèvent
de l’extrême-droite, et que Laurent Louis doit donc
être traité comme tel
(…) Les socialistes
espèrent en outre que la justice interviendra le plus
rapidement possible pour faire cesser la divulgation de toute pièce
relative au dossier Dutroux », «
Le CDH demande à la justice
d'intervenir dans les plus brefs délais pour arrêter la
diffusion de ces documents », André Flahaut : «
Cette
attitudenauséabonde qui constitue une dérive
inacceptable, surtout dans le chef d’un représentant de la
Nation », Marc Metdepenningen :
« J’ai demandé
qu’il soit interné ».
Y a-t-il tant de pédophiles en Belgique, pour s'acharner
ainsi sur un homme ?
*
Pour en rire seulement : http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/wtc-7-la-fin-du-mystere-20799.
Jean Guisnel dans le Nouvel Observateur : « Le NIST
tord le cou aux théories conspirationnistes sur le 11-Septembre ».
On le comprend ce "journaliste" (j'ai tellement envie de
rire) qui est certain de son fait à la lecture
officielle : « la dilatation thermique provoquée par
l’augmentation des températures a forcé les boulons des jonctions
aux extrémités des planchers, jusqu’à leur fissuration puis leur
rupture, entraînant le report du poids des étages sur la colonne 79
qui a cédé
», ce qui signifie que toute la structure
imbriquée de cet immeuble est tombée symétriquement à cause d'une
colonne. Ah Ah Ah !
*
Alain Soral
n'est bien entendu pas une parole sacrée, - même si
j'apprécie le bonhomme et son courage (suicide ou guerre
perdue d'avance, - ce dont il use sans vergogne), ainsi que sa lecture
qui remet en cause les mythes modernes (pour cette raison si précieuse
aujourd'hui et incontournable). J'ai certes relevé cette antinomie dans son propos
: l'attachement à
la Nation avec la référence à René Guénon pourtant
anti-moderne. L'argumentaire en pâtit parfois. La pensée
de Soral est paradoxale, mais il semble encore que la simplification
de la pensée pourtant si riche et si complexe est moins un aveuglement, qu'un combat manichéen dirigé
sur la
cible qui l'est tout autant, - en l'occurrence la chape de plomb de
plomb qui écrase l'opinion, par le jeu désormais factice
Gauche-Droite et la religion sans transcendentalité (franc-maçonnerie),
qui tend à faire oublier que les progressistes révolutionnaires
de Gauche furent guillotinés par ceux de Droite, pour laisser
libre court à la banque qui allait propager la fabrication
de l'homme endetté (Comprendre l'empire, pages 39 à
74).
*
http://www.dailymotion.com/video/x1a7wtn_jacob-cohen-sur-les-juifs-dieudonne-et-alain-soral_news#from=embediframe
A lire,
par curiosité et pour l'agilité du verbe : http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/170913/soral-et-dieudonne-complotisme-ou-parresia.
Le
racisme et la
question du racisme telle que je veux la poser :
Je comprends que certains soient exaspérés de vivre,
en France, au milieu de gens de couleur toujours plus nombreux.
Je pense également que le communisme, cette doctrine perverse
qui aura fait tuer plus de 100 millions d'êtres humains en
moins d'un siècle (davantage que le national-socialisme),
a une vision épouvantable du fusionnement des races : métissage
qui correspond à la suppression des castes (création
de la matrice humaine unique : camarades), faisant comprendre la
raison pour laquelle elle tient tant à faire interdire le
mot "race". La diversité des Cultures est la richesse
de l'Humanité, et sans races point de Cultures ni de racines.
Cependant,
c'est bien l'Occident qui est allé piller l'Asie, l'Afrique
et les Amériques, qui a fait le traffic négrier, colonisé
l'Algérie puis importé des travailleurs manuels bon
marché, au nom toujours du progrès et de la civilisation,
- des valeurs essentiellement de Gauche. Maintenant, cette Gauche
vient dénoncer le racisme d'un métis humoriste, ni
blanc ni noir, blanc et noir, qui aurait cette haine maladive pour
la race juive, presque néo-nazi ! Mais le racisme ne consiste
pas, dans son développement ontologique, à aller juger
une autre race comme inférieure, mais à manifester
une peur pour la transformation ou l'atteinte portée à
sa propre race, sa propre identité, une crainte incluant
la manière de vivre. C'est ce qui se passe encore aux USA
et dans les communautés juives qui sont extrêmement
racistes sur la question du mariage, un racisme inspiré du
Talmud*
faisant considérer le non-juif comme non-humain (porc que
l'on peut librement voler et tuer, dont on peut violer les
enfants). Et Le Mur de Dieudonné est un spectacle méchant
et provocateur qui affiche un anti-sionisme débridé.
Il heurte en pleine figure, et dans les tripes, ce que l'humoriste
juge comme "extrême-droite" israélienne (minorité
chez les Juifs). Et je n'y ai décelé aucune
thèse raciste,
si ce n'est la dénonciation de la "race supérieure"
aimée par Dieu , c'est à dire ce qui définit
le peuple élu*.
Le spectacle est donc inspiré
par un anti-racisme.
Il est troublant de voir ni le Président ni son Premier ministre
détenir suffisamment de psychologie* pour : comprendre enfin
qu'il s'agissait de la sensibilité du descendant d'esclaves
(issu d'une communauté pauvre), s'insurgeant contre ceux
qui se disent le peuple aimé de Dieu (faisant partie de l'oligarchie
fortunée de la société : Laurent Fabius, Dominique
Strauss-Kahn, quand le nègre est choisi pour le poste de
la cohésion sociale : Christine Taubira , Cécile Kyenge
en Italie).
Mais une autre interprétation est celle de Jacob Cohen qui
dénonce une politique d'Israël demandeuse d'antisémitisme,
pour inciter les Juifs à venir immigrer, vrai antisémitisme
que la politique anti-raciste et sans nuance de Manuel Valls va
fabriquer.
*
Extraits : Jalkut Rubeni Gadol 12b : «
Les
âmes des non-juifs proviennent d'esprits impurs que l'on nomme
porcs
», Kerithuth 6b : «
Les juifs sont des humains,
non les Non-juifs, ce sont des animaux
», Tosaphot Jebamoth
94b : «
Lorsque vous mangez en présence d'un non-juif c'est
comme ci vous mangiez avec un chien
».
*
Ou "peuple choisi", pour une alliance contractée avec Dieu.
Et citons le Deutéronome : « Si le Seigneur s'est attaché à
vous et vous a choisis, ce n'est pas parce que vous étiez un peuple
plus nombreux que les autres. En fait vous êtes un peuple peu
nombreux par rapport aux autres, mais le Seigneur vous aime, et il a
accompli ce qu'il a promis à vos ancêtres : grâce à sa force
irrésistible, il vous a fait sortir du pays où vous étiez
esclaves, il vous a arrachés aux griffes du Pharaon, le roi
d'Égypte. Reconnaissez que le Seigneur votre Dieu est le seul vrai
Dieu. Il maintient pour mille générations son alliance avec ceux
qui obéissent à ses commandements, il reste fidèle envers ceux qui
l'aiment ».
Livre d'Amos : «
C'est
vous seuls que J'ai distingués entre toutes les familles de la
terre, c'est pourquoi Je vous demande compte de toutes vos fautes ».
*
Conclusion.
La question que je me pose, alors que Big Brother (Patriot Act &
NSA) vient violer (au nom de la défense de la Liberté)
nos libertés en Europe, - est celle de la liberté
de conscience en France. Là-bas le terrorisme, ici l'antisémitisme.
Sans vouloir insister, le spectacle interdit (Le Mur) ne prone pas
le racisme, ni la haine, je le définirais plutôt comme
l'antiracisme absolu placé devant l'Histoire (incluant,
Oh crime de lèse-majesté !, un racisme juif. Et Rabbi Ovadia Yosef : «
Goyim were born only to serve
us. Without that, they have no place in the world – only to serve
the People of Israel »).
Il y est question de chair à canon : ces nègre envoyés
en première ligne pendant la seconde guerre mondiale, aussi
cet impossible dédommagement pour l'esclavagisme. Deux poids,
deux mesure ! C'est un choix politique insupportable et qui fait
sanctuariser la Shoah (par Manuel Valls) et laisse deux siècles
de racisme politique sur le bas-coté de la route, - donnant
le sentiment que le fait d'appartenir au peuple élu donne
des droits que les anciens esclaves ne devraient même pas
imaginer, car même dans l'abomination les races sont inégales.
Ceci pour le fond, car dans la forme l'humour de Dieudonné
est violent, il est provocateur
jusqu'au bout, - il dépasse toute limite autorisée.
Il
n'y a jamais la moindre manifestation d'empathie envers les victimes
de la Shoah,
ni le moindre tact pour les survivants, les familles, une moindre
excuse. Mais comment pourrait-il le faire ? Alors qu'il dénonce
une instrumentalisation de l'Histoire, n'y a-t-il pas assez de repentance
pour que le monde politique ne vienne pas en plus museler la pensée
dissidente qui seulement fait rire ? Il est difficile de croire
au manque de psychologie du Pouvoir. Ce dernier est intervenu en
Libye (déstabilisant toute la région) sur les conseils
de BHL considérant qu'il ne l'aurait pas fait s'il n'était
pas juif. Le fait d'être seulement français, ne serait-ce
pas suffisant pour justifier que la France rentre en guerre ?
Sur
la question de la politique française, laissons donc les
Juifs s'exprimer sans retenue : a)
http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1/
:
«
Le gouvernement « Ayrault 1 » a de quoi
satisfaire les Français d’Israël »
(je ne comprends pas ce titre sur JSSnews, car je suis familiarisé
avec les définitions "Français de France"
ou "Israélien d'Israël", et même "Juifs
de France", n'étant pas antisémite, mais "Français
d'Israël", je ne saisis pas), ensuite : b)
http://www.terredisrael.com/infos/les-juifs-de-francois-hollande-par-jacques-benillouche/
: « Les juifs de France et d’Israël ont axé leurs attaques
sur l’influence néfaste des pro-palestiniens parmi les
socialistes et leurs amis et ont ainsi donné la majorité de
leurs voix à Nicolas Sarkozy. Cependant la garde rapprochée de
François Hollande comporte de nombreux juifs qui ne rejettent pas
leur identité et qui resteront juifs à vie selon la Halakha, la loi
juive. Bien que les juifs arrivés au pouvoir ne montrent jamais
beaucoup de zèle quand il faut défendre Israël, par crainte de se
voir reprocher une position communautaire non objective, ils sont
cependant en mesure d’infléchir la politique du gouvernement
»
(Jacques BENILLOUCHE).
Jusqu'à ce que l'Administration française s'acharne
sur Dieudonné, le traque comme une bête ? Il semblerait.
Notez la nuance sophiste (sauvegarder une "position communautaire
objective", c'est-à-dire neutre, tout en "faisant
infléchir la politique du Gouvernement"). Terrible aveux*.
Cela ne m'empêchera nullement de continuer à me délecter
des musiques de Gustav
Mahler
et
de Richard
Strauss*.
Le génie humain n'a que faire des races et des lois !
*
C'est le nœud du problème : les Juifs peuvent librement et
sans aucune gène parler d'ingérence dans la politique
française (par le haut, pour les intérêts d'Israël,
dont la finalité est de faire barrage à la Palestine),
- mais si le Français non-juif tient un même discours,
sans même critiquer, - il devient aussitôt antisémite
ou
: partisan
de la théorie du complot.
Il est donc interdit d'émettre un avis (je mets en danger
mon site), de penser par soi-même et d'ouvrir sa grande gueule.
Comme une envie de vite ficher le camp d'ici !
*
Un
coffret indispensable à tout mélomane : "STRAUSS
the great operas" chez Warner Classics (22 CD), dans des interprétations
qui font référence.
Un
dernier mot ?
Oui. J'ai visité les sites et les forum de discussion juifs
ou israéliens. Ce que je savais déjà, c'est
que la diaspora est une dispersion qui appelle le rapprochement
des uns et des autres (c'est plutôt une belle chose), que
la Shoah fut une abomination, enfin que l’État
hébreu est entouré d'ennemis. Je n'aurais jamais imaginé
qu'il puisse exister une telle peur, un tel sentiment d'être haï
dans les autres pays, partout dans le Monde et spécialement
en France. Ainsi, "antisionisme" est souvent interprété
comme haine déguisée des Juifs et donc "antisémitisme",
sans qu'il puisse être dit qu'il s'agit de manipulation.
C'est affreux, donc ce n'est pas une vie. Je pense, sans peut-être
aller aussi loin que Jacob Cohen, que la référence
perpétuelle au drame de la Shoah et la propagande de l'État
d'Israël participent activement à fabriquer ou à
entretenir une psychose
paranoïaque
collective. La paix n'est pas pour demain. Après la visite (en
2013) du Président américain en Israël, Barry Rubin (américain conservateur pro-Israël) jubile : « Je crois que nous
venons de remporter une immense victoire. Obama a admis sa défaite
dans sa tentative d’intimider, de manipuler ou de faire pression
sur Israël », et Benyamin Netanyahou claironne : «
Je ne
suis pas obligé de faire quoi que ce soit pour résoudre le problème
palestinien. Je peux continuer à développer les colonies, me
concentrer exclusivement sur l’Iran et insulter le président
américain, il continuera à venir et à me remercier en faisant le
cirque pendant deux jours
».
Cela risque fort de finir dans un bain de sang (avant ou après avoir
atomisé la région). C'est tout de même extraordinaire
cet acharnement à vouloir faire passer ceux qui désirent
la paix pour des traîtres, - comme le chef d'orchestre juif Daniel Barenboïm
(porteur d'un passeport
palestinien !).
Il y a comme quelque chose de "déraisonnable" dans le fait
de vouloir continuer à se revendiquer "peuple élu"
et en même temps "race victimaire", tout en oeuvrant
pour la guerre. Il est encore plus troublant de voir la symbiose
politique entre une Gauche française jadis pro-palestinienne
et un régime israélien allié de son extrême-droite.
Si
les Juifs n'avaient pas existé, il me faudrait perdre la
partie centrale de ma collection de disques, de livres, car ils
ont apporté une contribution extraordinaire à la pensée
et à l'art. Si j'étais raciste (donc antisémite),
je devrais renoncer, au moment où j'écris, à
l'écoute de ce concerto pour piano (in A Minor, Op. 54) de
Shumann
(par Van Cliburn et Fritz Reiner), ce qui n'a aucun sens, ce qui
est absurde. Mais une autre absurdité - cette fois-ci dans
l'autre sens - est de vouloir faire taire l'opinion politique en
instrumentalisant la mémoire de la souffrance, aussi le livre
sacré du Talmud*
qui eût fait considérer les autres races comme des
animaux, certains rabbins répétant encore
que le non-juif fut créé par Dieu uniquement pour
servir le Juif. Dieudonné a eu la provocation extrême
de dire qu'il était neutre dans cette affaire, ne sachant
pas si Hitler ou les Juifs avaient commencé. Moins de haine
de part et d'autre, dont chacun a visiblement une part de responsabilité,
davantage d'ouverture intellectuelle (un lieu commun que de
le dire encore), - auraient peut-être pu éviter le
conflit majeur qui semble se mettre en branle au Moyen-Orient, malgré
les réticences américaines. Face à la politique
sioniste intransigeante et totalitaire, Jacob Cohen craint
un retour de bâton. Il y avait peut-être une autre voie
entre le lâcher prise bouddhiste (probant en Inde face à
l'Angleterre, non au Tibet face à la Chine) et la radicalisation.
*
Certains font preuve de modération ou appellent à
une modération, - comme Gil Student
(rabbin qui
réfute les accusations anti-talmudiques) : « Les
accusations envers le Talmud ont une longue histoire, datant
du XIIIe siècle, lorsque les associés de l'Inquisition
tentèrent de diffamer les Juifs et leur religion. Les premiers
ouvrages, compilés par des prédicateurs haineux comme Raymond
Martini et Nicholas Donin demeurent la base de toutes
les accusations subséquentes envers le Talmud. Certaines sont
vraies, la plupart sont fausses et basées sur des citations tirées
de leur contexte, et certaines sont des fabrications totales. Sur
Internet de nos jours, on peut trouver beaucoup de ces vieilles
accusations ressassées ».
On ne peut cependant pas dire que le rabbin Ovadia Yosef
(http://www.shas.org.il/Web/He/Default.aspx)
faisait
preuve de modération à l'encontre des goyims, - pronant une
supériorité de la race juive. Et si l'antisémitisme
semble être devenu la
première religion en France,
déclenchant des scandales inouïs dans les médias,
- c'est le fait de ne pas respecter le racisme juif qui fait scandale
en Israël, mais ce racisme fier, en opposition avec le notre
(ou supposé), indigne peu la classe politique. Ainsi, la liaison du fils de Nétanyahou avec une
fille non-juive va scandaliser l’extrême droite en Israël : « C’est
un gros problème » selon un membre du parti Shass (source
: Jerusalem
Post), « En tant que premier ministre d’Israël et du peuple juif, il
doit afficher une responsabilité nationale à travers les valeurs
qu’il défend au sein de son propre foyer. Je parie que cela le
peine. Chaque juif qui souhaite conserver ses racines veut voir son
fils se marier avec une fille juive. Nous ne manquons pas de filles
belles et accomplies pour avoir à semer dans le champ des autres ».
Le groupe Levaha s’insurge : « Le fils de Bibi a trouvé une
goy ! Son père est fier de lui et donne une légitimité à
l’assimilation et à la destruction du peuple juif », et
le
beau-frère de Nétayahou, Ben Artzi : « Yair devrait
savoir que s’il fait un truc pareil, s’il ne met pas fin à la
relation, eh bien… il crache sur la tombe de sa grand-mère et de
son grand-père qui l’aimaient tant ».
Ainsi, même aimer un Juif, c'est encore de l'antisémitisme.
Fin
janvier 2014 : me voici bientôt sexagénaire et toujours
coincé en Auvergne. La cinquantaine fut un désastre
tant humain qu'artistique. Adieu reportages en
Chine, au Pérou ou en Patagonie, je commence à me
sentir vieillir ! A l'exception
de petites escapades en Corse, en Irlande, en Écosse, j'ai
dû essayer de me résigner, d'accepter de survivre dans
une région laide, à la mentalité
exécrable (tout ramener aux sous).
J'ai eu du temps pour lire, écrire, malgré quelques
menaces de mort. Ma plus grande fierté* fut
de perdre le droit de vote pour opinion contraire sur la guerre
en Irak. J'avais émis l'hypothèse délirante,
vous en conviendrez,
que l'Occident n'intervient
pas seulement pour le bonheur des peuples opprimés, pour
le pétrole par exemple. Pour ne pas être considéré
comme malade mental (en France il n'y a pas de goulag, mais le jugement
psychiatrique et l'antisémitisme), il convient de souscrire
sans ciller que l'avion qui percuta le Pentagone (le 11 septembre)
a pu pénétrer par un trou minuscule (sans briser les
vitres latérales), parce que les ailes de l'avion (avec les
moteurs) se sont immédiatement plaquées sur l'avant
du fuselage au moment de l'impact, aussi que le titane s'est vaporisé
! Si vous ne croyez pas cela aveuglément, c'est que vous
êtes perturbé ou fou ou terroriste vous-mêmes
(peut-être à votre insu). Les journalistes qui tiennent
à leur carrière ont vite joué les carpettes
ou sont venu s'excuser (comme Thierry Ardisson après avoir
reçu Thierry Meyssan) pour des propos immédiatement
jugés négationnistes. Dans ces conditions, la démocratie,
la liberté d'expression sont des farces grotesques. Et cette
farce qui est le propre de toute dictature de la pensée unique
s'est collée sur le front de Dieudonné avec l'étiquette
d'appellation d'origine contrôlée : pur
antisémite !
Certains tentèrent de dire que la quenelle n'est pas un geste
qui serait racial, ni même racialiste (Pierre-André Taguieff),
- qu'il est à la fois politique (antisionisme chez l'humoriste)
et économique (rejet populaire du système jugé
responsable de la précarité), - on leur colla l'étiquette
: pur
facho !
Il est devenu impossible de penser librement en France et s'exprimer
devient périlleux dans une société composée,
cela est une révélation finalement répugnante,
de lâches et de délateurs (disant cela pour les moins
stupides). J'ai regardé un sketch du fils de Guy Bedos incendiant
Dieudonné, il est affligeant, non pas seulement par
l'absence terrifiante d'humour drôle, - mais parce que l'on
a la nette impression d'assister à une soumission mentale
absolue, une forme de repentir
par anticipation,
comme si nous vivions sous Staline. Il semble en être de même
en Belgique avec l'affaire Dutroux. Un député, Laurent
Louis, est donc traîné dans la boue (autant qu'Alain
Soral, mais député tout de même, chose impensable
en France) et ses confrères pensent le réduire au
silence en levant l'impunité parlementaire, mais peine perdue*
car il en profite pour désigner*
comme pédophile*
le Premier ministre. Comme pour Dieudonné une plainte est
déposée pour incitation à la haine*,
après
qu'une analyse psychiatrique ait été exigée
pour
un soi-disant recel. Sur une vidéo ci-dessous, il est édifiant
de voir l'hémicycle se vider dès lors que Laurent
Louis aborde le sujet des sévices sexuels et anals
à l'encontre de deux fillettes censées être
officiellement mortes de faim. On se rend ainsi compte que, comme
pour l'antisémitisme non plus supposé de l'humoriste,
la lâcheté et la bassesse sont les deux mamelles d'une
vie politique sereine. Le député belge honni en profite
pour épingler*
Manuel
Valls et faire différentes quenelles. Il semblerait que la
Belgique est sous la coupe de réseaux pédophiles de
grande importance, que la raison d'État couvre les crimes.
Probablement que si je n'étais pas Français*, je me
serais écrasé sur cette affaire, ne voulant pas payer
mon outrecuidance d'homme libre (déjà en soi provocateur)
avec un examen psychiatrique ou un contrôle fiscal, peut-être
les deux. Quant à ce qui se dit en France, et je déteste
la rumeur, ou sur WikiStrike*,
je tiens à dire que j'ai vidé mon disque dur cérébral,
que je suis muet comme la carpe.
Donc, inutile de me transformer
en viande froide. De toute manière mon site reste un désert,
personne ne viendra me lire. Pitié !
*
Mon végétarisme de 38 ans n'est pas une fierté,
il s'agit simplement d'un devoir
pour la souffrance
animale,
le gaspillage
des ressources
et la
faim
dans le Monde.
Et la bonne santé. Mr Hollande, voici la raison urgente de
favoriser le repas végétarien dans les cantines (contrairement
au décret du 20 septembre 2011 l'interdisant), au lieu de
développer encore plus cet ignoble élevage industriel
: http://www.lemonde.fr/education/article/2014/01/22/l-envolee-de-l-agroalimentaire_4351933_1473685.html#xtor=AL-32280515.
Et ce choix politique de la France est une catastrophe écologique
: http://www.alimentation-responsable.com/node/32.
APSARes
: « A l'heure où les gouvernements
justifient la mise en place de nouvelles taxes et de nouvelles
mesures portant atteinte aux libertés individuelles, au prétexte de
"lutte contre le réchauffement climatique", des
associations de plus en plus nombreuses agissent pour faire valoir
l'intérêt d'un tout autre type de mesure, autrement plus efficace,
et dont chacun pourrait retirer des bénéfices, notamment pour la
santé : la réduction de la consommation de viande !
». La Charte des Droits Fondamentaux de
l’Union Européenne, article 10 : « Toute personne a
droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce
droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction,
ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction
individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le
culte, l’enseignement, les pratiques et l'accomplissement des
rites », or : « Le ministre de l’Agriculture Français,
Bruno Le Maire, a annoncé en Janvier 2010 que le but du gouvernement
était de déterminer une norme nutritionnelle publique pour défendre
le modèle de l’agriculture française et spécifiquement pour
contrer les initiatives comme celles de Paul McCartney qui appellent
à la réduction de la consommation de la viande » (Pichler Renato, EVU), et
les agriculteurs
français disent que la consommation de viande est "raisonnable", -
mais il s'agit d'un désastre moral, éthique, sanitaire,
écologique et
économique. Sur WikiStrike : http://www.wikistrike.com/article-incroyable-le-gouvernement-fran-ais-declare-illegal-le-vegetarisme-dans-les-ecoles-86976202.html.
*
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Triple-quenelle-de-Laurent-Louis-au-parlement-belge-22844.html
*
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1376974/2012/01/11/Laurent-Louis-derape-sur-la-vie-sexuelle-de-Di-Rupo.dhtml
*
http://www.youtube.com/watch?v=elL43pZM15Q#t=10
*
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1346327/2011/11/10/Plainte-contre-Laurent-Louis-pour-incitations-a-la-haine.dhtml
*
http://egaliteetreconciliation.fr/Affaire-Dieudonne-le-depute-belge-Laurent-Louis-repond-a-Manuel-Valls-22582.html
*
http://www.lesamisdestanmaillaud.org/blog/22-decembre2012-non-a-l-international-boy-love-day-non-aux-reseaux-pedocriminels-rrr.html
*
Enquête préliminaire ouverte par le
Procureur de la République des Sables d’Olonne.
Comme
il a été profitable intérieurement, et qu'il
l'est toujours et avec la même urgence apocalyptique, - de
lire René
Guénon (La
crise du monde moderne)
et Günther
Schwab (Les
dernières cartes du Diable),
- il est dorénavant incontournable de lire Alain
Soral*,
auteur phare qui projette pour qui s'en trouve digne (c'est à
dire qui fait bon usage de son cerveau, ou qui n'instrumentalise
pas l'ignorance et la stupidité chez autrui) la déconstruction
des mythes modernes
(révolution - progrès - égalitarisme)
qui n'ont fait qu'assujettir le peuple à la Dette, pratiquant
préalablement la massification universelle des esclaves moulés
à la louche. Face à une compréhension fine
et lucide de l'Histoire de la psychologie, mais à cause surtout
de l'incapacité de comprendre l'argumentaire ou de se remettre
en question, - des détracteurs en surnombre n'ont d'autre
choix que de s'affirmer en vociférant et hurlant à
la ronde le mot terrible : antisémitisme, antisémitisme,
antisémitisme ! C'est bien évidement grotesque, c'est
trop souvent malhonnête. On peut parler de coup bas, car c'est
insulter le peuple de France que de faire mine de penser qu'il est
incapable dans sa totalité de se faire une opinion*
... sans écouter la leçon de morale. Et ces multiples
détracteurs de Dieudonné reconnaissent eux-mêmes
n'avoir écouté que de courts extraits de spectacles.
Cela ne les gênent nullement pour vilipender. Une autre affaire
de conditionnement de masse, en dehors de la Révolution française
qui ne fut PAS populaire (l'immense majorité du peuple étant
composée de paysans, la paysannerie étant fidèle
à Dieu et au Roi, ce fut la Chouannerie, mais les massacres
de Vendée ne sont pas commémorés, pour chasser
des têtes vides tout espoir de réveil), fut le 11
septembre
! Si cela n'avait été qu'un film, les critiques auraient
été féroces et les spectateurs auraient beaucoup
ri, - considérant la quantité phénoménale
d'invraisemblances plus énormes les unes que les autres :
ce trou par lequel pénètre un avion de ligne, les
deux tours qui s'écroulent à la vitesse de la chute
libre (comme s'il n'y avait eu aucune structure pour freiner la
chute !), et la troisième qui tombe d'un seul bloc (à
cause du léger feu de bureau, un cas unique pour ce genre
répertorié d'incident !), - pour l'observation la
plus superficielle. Une qui l'est moins sera autrement plus édifiante
(explosions et explosifs). Mais la mort de tant de gens (par ce
qui n'est pas censé être un divertissement), la peur
(celle du terrorisme communiquée aux vivants), avec toujours
cette propagande qui se veut rassurante, aussi la servilité
des médias, la passivité intellectuelle, - auront
aussitôt fait disjoncter toute réflexion de la part
des spectateurs qui ne le furent plus à cet instant précis,
- cas exemplaire de combinaison entre "Société
du spectacle"
et "Biopouvoir".
Un choix politique, quelqu'en soit le motif, fit exercer un vif
contrôle sur l'opinion, afin que les récalcitrants
soient jugés comme déséquilibrés (ou
nostalgiques d'un émerveillement, par les plus intellectuels)
par les Médias et la Masse elle-même. A un degré
supérieur, la folie ne suffit plus pour déstabiliser
ceux qui tiennent aux arguments
techniques
ou scientifiques, et qui les revendiquent. Le silence médiatique
devient donc la règle. L'ultime recours est l'accusation
de négationnisme et d'antisémitisme, car cela revient
à faire exécuter le libre penseur par un peloton d'exécution*.
C'est la France d'aujourd'hui.
*
"COMPRENDRE L'EMPIRE. Demain la gouvernance globale ou la révolte
des Nations ?".
*
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-ancien-commando-parachutiste-s-adresse-a-Manuel-Valls-22834.html.
Il parait presque certain que Dieudonné n'est pas "raciste"
et cela se ressent en écoutant l'homme calme et posé
(face à l'agitation du ministre de l'Intérieur) :
http://www.youtube.com/watch?v=e-3OiUegynI.
Considérant que son propos était
excessif et risquait de lui porter préjudice, Roger Cukierman révise
son jugement : la quenelle n’est antisémite que devant une
synagogue ou un lieu de mémoire concernant la Shoah (analyse encore liée
à la race). Notre
Gouvernement va-t-il alors s'excuser publiquement pour ses propos
à l'emporte-pièce ? Citons un politicien suisse de l'UDC, Dominique Baettig : «
Je
suis consterné par cette ingérence massive, disproportionnée et
totalitaire de l’État socialiste contre un humoriste qui fait, avec
un talent reconnu, son travail libertaire de désacralisation du
Pouvoir quel qu’il soit. L’humour est un signe de santé mentale
et sociale. Il s’appuie sur la transgression des normes imposées
et l’aspect libérateur de la parole, de la pensée
exprimée contre la force de la censure et du Surmoi social sont les
principes de base de la psychanalyse. Je suis aussi interpellé par
la double morale du système politico-médiatique, qui tolère la
transgression et la profanation d’autres croyances ou religions. On
peut manifester seins nus dans une église catholique ou orthodoxe,
caricaturer le pape en pédophile, représenter la crucifixion du
Christ de manière obscène, caricaturer le prophète Mahomet au nom
de la liberté d’expression, de la laïcité, mais on ne peut pas
critiquer certaines autres croyances ou pratiques qui sont
sanctuarisées. Deux poids, deux mesures. En fait, l’opinion
découvre brutalement que la censure existe toujours, qu’il y a des
contrôles des idées et paroles sur le Net, une police paranoïaque
de la pensée qui sonde vos propos, vos arrières-pensées, vos
intentions. L’autocensure est la Règle absolue et gare à
l’Africain insolent qui oserait l’oublier et faire rire de cette
dictature féroce. En fait, il s’agit de procès de sorcellerie
avec des délits non-définis (qu’est-ce que le racisme,
l’antisémitisme ?) dont il faut se défendre sans pouvoir
jamais en donner la preuve. Le pire, comme pour les pratiques de
sorcellerie, est qu’avoir été une fois, même sans confirmation,
accusé de commerce avec le Malin vous expose au risque d’être
entaché toujours de cette suspicion. Les chasseurs de sorcières,
comme les ligues actuelles totalitaires de la Bien-pensance, vivent
de l’existence du Mal, qu’elles définissent unilatéralement et
qu’elles n’ont aucun intérêt objectif à déclarer un jour
inexistant (…) L'accusation rituelle d’antisémitisme est un
instrument de la politique de l’État d’Israël qui sert à
décrédibiliser toutes ses victimes (colonisées, chassées,
assassinées) et d’autre part à maintenir ou susciter un lien
identitaire pour favoriser l’engagement de ceux dont l’identité
juive est ainsi artificiellement réchauffée, et de s’engager en
Israël ou de soutenir, dans leur vie et leur fonction de tous les
jours, comme lobbyiste, la cause de cet État qui jouit d’un statut
particulier au-dessus des lois internationales et des résolutions de
l’ONU
».
*
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Dominique-Baettig-sur-l-affaire-Dieudonne-22933.html.
Dominique Baettig
: « La psychanalyse est intéressante à ce sujet. Je suis en
train de relire François Roustang, l’auteur de Comment faire
rire un paranoïaque ?. La mission n’est pas aisée avec
des personnalités méfiantes, qui recherchent activement et dans le
détail les preuves de leur soupçon, sans tenir compte de la
situation d’ensemble, promptes à se sentir offensées et à
engager des représailles. L’État devrait se protéger des groupes
victimaires qui ont une conception personnelle du droit et de la
justice et ne pas leur permettre d’imposer leur norme à la
majorité. Valls a failli manifestement dans ce rôle et il s’est
disqualifié pour gouverner la France dans son ensemble (...) Une loi serait en préparation pour permettre de condamner tout
propos homophobe. L’homophobie est un concept supplémentaire,
impossible à définir autrement que de façon unilatérale, pour
culpabiliser, empêcher toute critique des dérives sociétales de la
gauche
».
Oui : bloquer toute critique de manière totalitaire et haineuse,
- formater par la force une vision dogmatique de société,
le recours aux tribunaux avec des lois liberticides, les médias
décérébrés ou soumis comme pilori (retour
de l'inquisition). C'est le propre d'une politique déconnectée
de la réalité (enfermée psychiquement dans
ses dogmes) et qui, ne pouvant s'adapter au monde, le façonne
à son image. L'absence de débat public, la chasse
aux sorcières d'un racisme fantasmagorique, le lynchage public,
la référence continuelle aux valeurs de la République,
ceci témoigne d'une immense stupidité collective.
Certains
- l'esprit illuminé - crurent que faire taire l'humoriste
fut une grande victoire de la République, d'autres affirmèrent
que la paix sociale impose de museler la haine, mais cet acharnement
ne va que scinder davantage la population, car le sentiment d'injustice
va enfler. Et les théories farfelues du complot juif vont
encore prospérer ! Personne n'y gagnera, ni la pseudo-démocratie
et sa liberté d'expression orientée, ni les Palestiniens
ni les Juifs, encore moins la communauté noire. Seule une
certaine politique étrangère.
Autres choses
bien préoccupantes : a)
l'impossible réparation financière de l'esclavage
selon François Hollande : « L'histoire ne s'efface pas. On
ne la gomme pas. Elle ne peut faire l'objet de transactions au terme
d'une comptabilité qui serait en tout point impossible à établir
», quand qu'il existe la Commission
pour l'indemnisation des victimes de spoliations pour
les Juifs pendant la guerre (http://www.civs.gouv.fr/).
Notons que l'on parle des législations antisémites
pendant l'Occupation. Pour le nègre esclave et la situation
économique désastreuse de l'Outre-mer, ce sera RIEN
! Ensuite :
b)
après cette ignominie du "mariage pour tous", voilà
que l'Assemblée reconnaît légalement l'avortement
de confort qui ne doit plus rien à une situation de détresse.
Enfin :
c)
l'augmentation de la TVA qui va vite favoriser le chômage ainsi
que le
travail au noir : « Le 1er janvier 2014, ce sont
cette fois pratiquement tous les taux de TVA qui augmenteront pour
financer le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi
(CICE), alors qu’une baisse des charges aurait été souhaitable.
De nombreuses fédérations professionnelles s'alarment déjà d’un
retour massif du travail au noir. La gauche moralisatrice et
forcément sociale a ça de délicieux qu’elle est toujours la
première à dénoncer la fragilité grandissante des salariés et la
perte des acquis lorsque la droite est au pouvoir. Mais, lorsqu’elle
accède aux fonctions suprêmes, le dogmatisme revient au galop. La
politique de droite est forcément marquée du sceau de l’infamie
et qu’importe si la précarité augmente. Elle n’a d’ailleurs
jamais autant crû que sous un gouvernement de gauche ! »
(Frédéric Paya).
Alors,
alors,
alors ...
Je ne sais pas si Dieudonné est quelqu'un de respectable.
Nous ne savons pas encore s'il n'a pas fraudé le Fisc, s'il
ne détourne pas de l'argent vers le Cameroun, et d'autres
choses encore. Bien, mais qui sont si peu de choses face aux casseroles
que tirent le parti socialiste (amiante, sang contaminé ou
comptes en Suisse). Mais je lui trouve une tête sympathique,
un formidable talent d'humoriste, surtout je ne supporte ni le lynchage
collectif ni les abrutis qui hurlent en cœur, je ne décèle
aucun antisémitisme à proprement parler, mais principalement
l'humiliation du descendant d'esclaves qui voit avec la Shoah l'instrumentalisation
de la souffrance. Est-ce un crime ? Il semblerait que oui en France
et le sacrifice de l'humoriste sur l'autel de la morale républicaine
aura au moins permis de lever ce lièvre. C'est une immense
gifle qui nous est assénée. Terrifiant.
20
janvier 2014
: Bon, cessons de parler de racisme. Laissons les cons là
où ils sont. Le principal est de faire soi-même, individuellement,
barrage à la propagande, aux manipulations des uns et des
autres. J'invite les Juifs pacifistes
et les Arabes pacifistes
à tenter de s'éloigner des zones de conflit, pour
laisser les abrutis s'entretuer jusqu'au dernier. Bon débarras
dont il serait à attendre moins d'animaux égorgés
(rites ignobles d'abattage casher et halal). Egorgez-vous
vous-mêmes plutôt, entretuez-vous ! Si
les animaux avaient une conscience, ils riraient de l'espèce
supérieure qui se comporte de manière pire que la
bête. Au rabbin qui ose dire que moi-même non-juif : je
fus créé par Dieu pour servir sa race (Ovadia Yosef),
je pisse à la raie et le traite de nazi. Autant pour l'Islam
intégriste (http://www.christ-roi.net/index.php/Le_mythe_de_la_tolérance_islamique)
!
Que nous sommes donc éloignés de la Tradition chère
à René
Guénon,
de l'Unicité transcendentale des religions de Frithjof
Schuon
: « Les religions sont comme des
lanternes au verre coloré ; or une lanterne illumine un lieu obscur
parce qu'elle est lumineuse et non parce qu'elle est rouge ou bleue
ou jaune ou verte. D'une part, la couleur transmet la lumière, mais
d'autre part elle la falsifie ; s'il est vrai que sans telle lanterne
colorée on ne verrait rien, il est tout aussi vrai que la visibilité
ne s'identifie à aucune couleur. C'est ce dont tout ésotérisme,
par définition, devrait avoir conscience, du moins en principe et
dans la mesure où sa connaissance des faits le lui permet »
! Mais au contraire, ceux qui ont un entendement faible, et sont donc
plus proches de la bête, s'entretuent au nom de leur foi.
Cependant, la laïcité
est le progrès illusoire qui rapproche les peuples par l'extérieur
plus superficiel encore que l'exotérisme.
En déniant la transcendentalité aux religions (métaphysique
et ésotérisme que la franc-maçonnerie matérialiste
parodie de manière grotesque), la modernité favorise
le littéralisme qui fonde l'intolérance, un Biopouvoir
infiltre alors par nécessité toutes les strates de
la société (afin de structurer une pseudo-norme comportementale,
exemple l'antisémitisme de Dieudonné). Or, comme le
rapporte Webster G. Tarpley*
(La Terreur
Fabriquée, Made in USA), ce Monde tel que nous le voyons ou le comprenons
est une tromperie : « Les États-Unis doivent
abandonner leur hypocrisie en matière de terrorisme : la politique
israélienne d’assassinats ciblés d’opposants, sans procès ni
jugement, est l’essence même du terrorisme parrainé par l’État,
et cela restera vrai même si cette politique est avalisée par
Cheney. Les États-Unis ont fourni à Israël pour 70 milliards de
dollars d’armes, dont des F-16 et des missiles qui servent à tuer
des civils palestiniens en violation directe du droit étasunien.
Toute cette aide américaine devrait plutôt servir de moyen de
pression pour faire accepter à Israël la solution des deux États.
Ces démarches seraient éminemment utiles pour paralyser le
recrutement de terroristes ». Une ancienne vidéo (http://www.youtube.com/watch?v=e1_bxutQqvM)
était déjà édifiante sur le 11 septembre,
mais il est réellement impossible d'imaginer, sauf conséquences
incalculables, un quelconque Gouvernement européen venir
avouer*, et
devant le peuple, qu'il s'agissait d'un complot fait de l'intérieur,
et encore moins que ce complot servit à fabriquer une opinion globale (permettre de faire accepter, entre autre avec
la géopolitique,
la guerre de conquête de l'énergie). La chose terrible
en Démocratie, c'est de croire que le peuple puisse à
la fois détenir le choix politique et perdre immédiatement
le contrôle sur le fonctionnement, - qui devrait en faire
douter plus d'un, mais qui attestera seulement l'impossibilité
d'être en même temps en acte et en puissance,
comme le rappela fort bien René Guénon. Le véritable
pouvoir intervient d'une autre manière que par la voix du
peuple qui en fin de compte n'est pas instruit des réalités
du Monde, - pour une question de gouvernance (retrouver une unité)
et de manque d'intelligence (l'entendement de la masse), sans oublier
le travail d'influence réciproque (le retour d'ascenseur) que
sont le lobbying (IN) et le clientélisme (OUT). L'alternance
permet de fuir les responsabilités. Il est ainsi possible
de séparer le secret défense (11 septembre) de la
raison d’État
(omertà sur les recherches en "énergie libre") et cette
dernière du lobbying (ex : l'industrie de la viande), faisant
passer alternativement pour malade mental ou terroriste celui ou
celle qui refuse de suivre comme un lemming le cours de la pensée
commune ! Et c'est effectivement mieux que la prison ou une balle
dans la tête, surtout cela permet de confirmer les valeurs
démocratiques avec la liberté d'opinion. La société
de contrôle est ainsi bien plus efficace que celle disciplinaire,
puisque les prisonniers sont devenus leurs propres geôliers,
- ce que Patrick
McGoohan
illustra formidablement bien (The Prisoner). Il aura fallu une certaine
habilité pour discréditer les théories du complot
; certaines sont effectivement folles, mais le vrai mérite
revient à la "pensée non-pensante" qui fabrique
les amalgames comme elle propage la rumeur. Il a même été
possible de faire croire au peuple que la viande est indispensable
pour vivre, comme on le lit sur le site du ministère*
de l'Agriculture.
*
http://bouddhanar.blogspot.fr/2013/04/lintegrisme-islamique-une-creation-de.html
*
Roland Dumas se permet de formuler quelques
doutes : http://www.reopen911.info/News/2010/12/18/11-septembre-roland-dimas-persiste-et-signe/
*
Rien n'est plus
faux, et c'est honteux de l'affirmer. Exemple : http://www.vegactu.com/actualite/jim-morris-bodybuilder-vegan-de-77-ans-embleme-de-peta-12340/
Joli
film d'animation : http://www.vegactu.com/actualite/un-enfant-realise-une-incroyable-video-en-pate-a-modeler-sur-le-sort-des-cochons-12304/
Dr
Jacques Lacaze sur André Gernez qui vient de décéder, dans
un silence médiatique assourdissant : « Nous
pensons qu’honorer cet immense chercheur, qui a introduit en
biologie et en médecine des concepts majeurs parfaitement
opérationnels, c’est œuvrer pour que d’une part, ses
propositions soient connues de l’ensemble de la communauté
scientifique d’aujourd’hui, et pour que d’autre part des
chercheurs, des médecins s’emparent de sa méthode de travail, de
ses concepts, de ses propositions, pour qu’enfin une politique
publique de prévention des maladies dégénératives puisse voir le
jour. C’est de l’intérêt de tous, car nous sommes tous
concernés ».
16
janvier 2014
: Dans
la lutte contre le racisme, je voudrais saluer l'engagement extraordinaire
("qui sort de l'ordinaire") du chef d'orchestre juif Daniel
Barenboïm*
qui
fait tout ce qu'il peut pour rapprocher Israëliens et Palestiniens,
et qui est allé jusqu'à accepter la nationalité
palestinienne, et qui est maintenant désigné comme
un traître*
en Israël. Citons Daniel Barenboïm
: « La musique ne peut pas résoudre les
conflits, mais la musique a la capacité de rendre les gens
intéressés et passionnés de la même chose ».
*
Une initiative humaniste du chef d'orchestre juif : le
West-Eastern Divan
Orchestra
(Orchestre du Divan occidental-oriental) qui réunit
de jeunes instrumentistes d'Israël, des États
arabes (Syrie, Liban, Égypte, Jordanie) et des Territoires
palestiniens, venant jouer ensemble.
Et Wikipédia : « L'orchestre est le fruit d'une
initiative du pianiste et chef d'orchestre juif
israélo-argentin Daniel Barenboïm et de
l'écrivain chrétien américano-palestinien Edward
Saïd pour promouvoir le dialogue et la paix
entre Juifs et Arabes. Il se forme en
1999 à Weimar à
l'occasion du 250e anniversaire de la naissance de Goethe :
le nom de l'orchestre vient d'ailleurs du recueil West-östlicher
Divan (Divan occidental-oriental) du poète allemand. D'abord
basé à Weimar pendant les deux premières années, il obtient
en 2001 le soutien de l'Orchestre symphonique de Chicago
dont Daniel Barenboïm était le directeur musical. Depuis 2002,
c'est le Gouvernement autonome d'Andalousie et
différents mécènes espagnols qui en assurent le
financement ». Sans sa renommée, ce Juif serait désigné
comme antisémite.
*
Je vous invite à lire deux page du JSS News et surtout
les commentaires haineux des Juifs d'Israël à l'encontre
du chef d'orchestre considéré comme un renégat,
- le journal allant jusqu'à le comparer aux musiciens qui jouaient
devant les dignitaires nazis (Amos Lerah
: « C’est un chef d’orchestre
juif, israélien qui plus est. Un génie de la musique. Et
un très
grand supporter de la cause islamique et de la lutte contre le
sionisme. Ou pour être moins «
trash », disons qu’il
n’a aucun problème à jouer devant les leaders du Hamas comme
lorsque des musiciens jouaient devant Hitler dans les années 1940 ».
Serait-ce aussi une quenelle comme geste nazi ?). Et exemples de
commentaire : « Jamais entendu sa musique ou un
disque de lui et vu sa position vis à vis d'Israël et son amour des
Palestiniens, je vais continuer à l’ignorer, comment vous dites
qu’il s’appelle déjà ? (…) En plus je parie qu’il joue
du Wagner aux fous d’Allah, histoire de galvaniser les troupes (…) Ses déclarations publiques reflètent la haine de soi et de
son peuple dans toute leur laideur. Qu’il fasse fausse route, soit,
mais aller jusqu’à se compromettre, pour ne pas dire plus, avec
un anti-juif forcené, et se produire devant les chefs du Hamas, cela
n’a qu’un nom : TRAHISON (…) Comme tant d’autres Israéliens
et/ou juifs honteux et critiques acerbes d’Israël et de son
peuple, la trahison devrait être punie mais par qui et quand ?
», pour comprendre que cette interdiction de Dieudonné
ne calmera pas ce racisme - qui lui n'est pas censuré (comme
tout un chacun peut le vérifier). Cela rappelle ce maire
de France qui voulait faire interdire Mozart, au seul titre qu'Adolf
Hitler était né en Autriche. Moi-même en Auvergne,
hier, je me suis fait encore une fois traiter, à cause mon
accent, de "Parigot
tête de veau, parisien tête de chien",
par un auvergnoïde haineux à qui j'ai fini par renoncer
de tenter d'explique que les Parisiens de souche sont une petite
minorité dans la capitale. Marre de me faire insulter depuis
13 ans. Les liens de ces pages du JSS News :
1) http://jssnews.com/2012/05/01/le-concert-du-maestro-juif-daniel-barenboim-annule-au-qatar/
2)
http://jssnews.com/2011/08/13/le-plus-controverse-des-israeliens-propose-au-nobel-de-la-paix/
Ceci
témoigne du fait que le racisme se propage sur fond d'inculture
et de faible intelligence. Les gens instruits et au bon quotient
intellectuel ne peuvent pas être racistes. La culture rapproche
quand l'ignorance éloigne. La bêtise, c'est aussi cela
: faire passer pour antisémites ceux qui réfutent
une certaine politique. C'est donc odieux. Alors, si la xénophobie
est aussi prégante en province (alors qualifiée de
profonde), - c'est qu'elle vient de l'isolement et de l'acculturation
inhérente : apprentissage fermé, aucune interpénétration
ethnique. La problématique israëlienne est tout autre,
les Juifs se sont certes ouvert aux cultures du monde entier (notamment
les musiques arabo-andalouses), or Israël est cet Etat qui
se referme sur lui-même au Moyen-Orient, entretenant de part
et d'autre la situation de guerre permanente qui fort malheureusement
reste éludée dans la question du racisme en France.
Pour ces deux aspects du racisme, il convient d'observer que le
sentiment de peur prend systématiquement le dessus sur la
capacité libre de réflexion, et cela induit
le raisonnement selon lequel l'interdiction de l'antisémitisme
de l'humoriste, en le qualifiant ainsi, - est encore cet exercice
de la "société de contrôle" définie
par George Orwell, nommée ainsi par Gilles Deleuze, quand
la visibilité disciplinaire ne sert qu'à induire une
relation qui s'établit sur le commandement
de comportement,
et quand l'invisibilité des technologies numériques
de contrôle (sur Internet), que cette injonction comportementale
justifie, permet de surveiller en permanence l'individu qui se croit
libre (au sein du panoptique sociétal). En conclusion, je
considère que cette affaire Dieudonné, un humoriste
qui selon ma perception est profondément anti-raciste,
- aura eu le mérite de dévoiler, de montrer au grand
jour pour certains, les dysfonctionnements de la Démocratie
: la mise sous contrôle du vivre ensemble lobotomisé
que les idiots ont qualifiée de "Grande victoire de
la République". J'espère pour mon pays, la France,
que des hommes et femmes politiques vont prendre conscience*
de cette formidable imposture et avoir le courage de se redresser.
*
Cela ne signifie pas que je suis Dieudonné dans tous ses
"dérapages". Le mariage pour tous initié
par les Juifs pour nous diviser, - je trouve cela grotesque. Cela
ne signifie pas non plus que je cautionne certaines méchancetés
qui peuvent blesser quantité de gens. Cela reste de l'ordre
du Droit, pas du politiquement correct. Quant à l'incitation
à la haine raciale, je ne pense pas que la politique expansionniste
d'Israël en Palestine soit un bon exemple de vertu, à
moins de ne plus avoir le droit de s'exprimer librement. Mais à
propos du complot juif, qu'est-ce que j'en pense diriez-vous ? Je
n'y crois pas. Je sais que le Protocole des Sages de Sion est un
faux (plagiat du Dialogue aux enfers entre Machiavel et
Montesquieu de Maurice
Joly, publié à Bruxelles en 1864 , qui y dénoncerait un complot bonapartiste).
Je crois au complot financier, à la création d'une
fausse monnaie pour que les intérêts ruinent les peuples,
à l'obscurcissement graduel de la conscience (propre aux
cycles, selon René Guénon), à la massification
de la société, à la société de
contrôle (des cerveaux ) qui supplante celle disciplinaire
(l'acharnement contre Dieudonné atteste des deux, la punition,
le contrôle de la pensée). Or, je n'irai pas jusqu'à
écrire que la communauté juive, par son talent, ne
s'est pas infiltrée de manière efficace dans les différentes
strates des sociétés, car il est évident qu'elle
a apporté énormément du point de vue intellectuel,
qu'elle fut une chance pour l'esprit (certes pas BHL). Je récuse
donc tout censeur moral sur cette question. Il me semble alors que
l'humoriste, descendant d'esclave par son père, ne supportait
pas la victimisation du drame juif, certes abominable, à
l'exclusion de tout autre, ce qu'il prend pour un fond de commerce
de la souffrance (son point de vue). L'acharnement à son
encontre tendrait à lui donner raison et va malheureusement
stigmatiser le racisme de ceux qui cette fois-ci sont réellement
antisémites. C'est un jeu dangereux qui se joue actuellement,
Philippe Tesson le qualifiant
de bête immonde et souhaitant sa mort par exécution : « Il
n'y a pas de pitié pour ça. Ce type, sa mort par exécution par un
peloton de soldats me réjouirait profondément. Je peux aller
jusque-là (...) Pour moi, c'est une bête immonde, donc on le
supprime et c'est tout (…) Je signe et je persiste ». Le Gouvernement
a engagé une chasse à l'homme, plutôt une chasse
aux idées dont l'antisémitisme n'est probablement que
la face visible, un
mot qui fige immédiatement la réflexion politique.
De la sorte, l'opinion formatée de la rue est conforme à
ce que souhaite la doctrine sioniste, - ce qui fait occulter le
sort des Palestiniens (je
m'intéresse à la manipulation cérébrale,
je ne suis ni anti-sioniste ni sioniste et tiens à rester
neutre sur cette question et libre de ma pensée, je ne suis
pas raciste).
Pour montrer l'effet pervers de cette codification simplifiée
de la pensée, un journaliste disait dernièrement à
J. M. Le Pen : "pourtant vous niez la Shoah", à
qui Le Pen devait rétorquer : "je n'ai jamais nié
le drame de la Shoah, je parlais d'un détail de l'Histoire".
Peine perdue, puisque "contester c'est nier". Il en va
donc exactement de même avec le 11 septembre quand un journaliste
et Manuel Valls disent : "alors, pour vous aucun avion n'a
percuté les deux tours", quand la contestation ne porte
pas sur l'événement mais l'interprétation des
faits. Probablement que le journaliste ignore que 2 avions
ont abattu 3
tours, qu'Henry Ford est l'auteur du brûlot antisémite
intitulé "Le juif international". Dans mon entourage
désormais, les personnes ignorent qu'une troisième
tour s'est écroulée et l'idée même de
la démolition contrôlée fait passer pour malade
celui qui la formule (théorie paranoïaque du complot).
Dire que Ford inspira Hitler fait rire. Voilà la situation
intellectuelle en France : élite qui ne pense plus ou s'interdit
de penser, peuple maintenu dans l'ignorance et que l'on dirige avec
des commandes. Dieudonné antisémite est une de ces
commandes ! Dictature ? Cela y ressemble fort par le fond mais pas
par la manière. La
bêtise
et la mauvaise
foi
(c'est être partisan) des uns et des autres sont les vecteurs
incontournables de la société de contrôle qu'elles
favorisent, car il ne s'agit plus de contrainte par corps (encore
le cas pour l'humoriste : amende ou prison), mais de lent façonnage
de l'opinion
publique
(inculte par nature). Ce contrôle de l'opinion décrypté
par Foucault (biopouvoir : investir la vie, non plus donner la mort)
puis Deleuze («
Le contrôle est à court terme et à rotation
rapide, mais aussi continu et illimité (...) Face aux formes prochaines de
contrôle incessant en milieu ouvert, il se peut que les plus durs
enfermements nous paraissent appartenir à un passé délicieux et
bienveillant »),
Orwell et Huxley, atteste que l'idée délirante de
démocratie populaire est le fantasme qu'une agitation spectaculaire
(deborienne - faiseuse de vent), des partis politiques, entretient
dans l'inconscient collectif. Dans la perspective foucaultienne,
le cas Dieudonné est exemplaire : les médias ne parlent pas
d'anti-sionisme, - mais d'anti-sémitisme ; le biopouvoir saisit la vie des hommes,
d'un côté l'individualité de l'humoriste
pour le discipliner, de l'autre la population pour la contrôler,
fabriquant ainsi la nouvelle norme. Cela est probant, car c'est l'opinion
du peuple qui est censée instruire un pouvoir en démocratie,
non l'inverse, - faisant dire à Félix Niesche :
« S’il est quelque chose d’odieux et de véritablement
insupportable en ces temps maudits, c’est de subir quotidiennement
l’opprobre en tant que "racistes" de la part de ceux
qui non seulement supportent un autre État qui fait de la
ségrégation raciale sa loi, mais excitent ici-même, en Ex-France,
la haine raciale la plus noire ! Et s’il est quelque
chose de plus affreux encore, c’est de voir ces gens-là intronisés
comme grandes consciences ! ».
Les
rabbins Yitzhak Shapira,
Harav Yitzchak
Ginsburgh
et surtout Ovadia Yosef*
qui considèrent avec mépris les non-juifs, - participent
activement à fabriquer un antisémitisme. La peur également,
qui n'est pas une doctrine (comme religion ou eugénisme)
génère
le racisme.
Cet isolement d'Israël au milieu de pays ennemis est en lui-même
le fait aberrant dont ne pourra sortir que plus de haine et
davantage de guerre. Cette pureté de la race (ne pas
se marier avec d'autres races) et l'interdiction de vendre*
à d'autres races (ici les arabes), ne peut qu'accentuer un
antisémitisme latent. Il est malheureux que la politique
française, en désignant uniquement un anti-sionisme
comme "antisémitisme", - profite pour mettre en
oeuvre les lois liberticides qui sont le retour aux juridictions*.
Ceci est extrêmement fâcheux, considérablement
plus que la haine de Dieudonné, - et semble révéler
une aggravation cachée de la crise sociale qui fait rechercher
le bon prétexte pour restreindre les libertés. Pour
l'humoriste, ce sera la faute des Juifs, - ce choix politique va
favoriser l'antisémitisme latent dont le peuple va faire
les frais : son conditionnement
normatif.
La victoire de la République contre le racisme est donc un
affront*
de
plus fait à l'intelligence.
*
«
Goyim were born only to serve
us. Without that, they have no place in the world – only to serve
the People of Israel (…) In Israel, death has no dominion over
them. With gentiles, it will be like any person – they need to die,
but (God) will give them longevity. Why? Imagine that one’s donkey
would die, they’d lose their money. This is his servant. That’s
why he gets a long life, to work well for this Jew (…) Why are
gentiles needed ? They will work, they will plow, they will reap. We
will sit like an effendi and eat. That is why gentiles were created ».
Après un ouragan qui a frappé La Nouvelle-Orléans
: «
Là-bas, ce sont des Nègres. Les Nègres ont-ils
apporté la Torah ?
»,
aussi : «
Marcher entre deux femmes, c’est marcher entre deux ânes
».
C'est quelque chose qui est heureusement considérée
en Israël comme raciste : http://www.dafina.net/gazette/article/des-rabbins-tr%C3%A8s-racistes.
Or, celui qui prônait la supériorité de
la race juive sur les races corvéables aura ces funérailles
: http://allainjules.com/2013/10/08/video-photos-israel-les-incroyables-funerailles-du-rabbin-raciste-ovadia-yosef/.
*
Site Guerre
à la guerre
: «
En Octobre, Shmuel Elyahu, le chef rabbin de Safed a
publié un édit signé par 17 autres rabbins de la ville disant aux
habitants juifs de ne pas vendre ou louer de biens à des membres de
la minorité arabe palestinienne qui constitue 1/5 de la population
de cette ville. Ses disciples ont mis ses paroles en pratique en
attaquant des étudiants arabes dans la ville et en menaçant de
brûler la maison de propriétaires juifs qui louent à des étudiants
arabes. Des édits identiques ont récemment reçu le soutien de
douzaine de rabbins à Tel Aviv et à Bnei Brak tout prés, une ville
de 150 000 juifs majoritairement ultra orthodoxes. Ils ont menacé de
révéler le nom des Juifs qui louent à des étrangers
(...)
Après de nombreuses semaines de silence sur ces déclarations le
premier ministre Benjamin Netanyahou a été finalement obligé de
publier une condamnation hier décrivant l’appel des rabbins comme
non démocratique et en contradiction avec la Bible qui dit-il
demande aux Juifs "d’aimer l’étranger"».
Cela ne rappelle-t-il pas, certes dans une moindre mesure, l'interdiction
faite aux Juifs en 1940 ?
*
"Lettre ouverte au Premier ministre" du Comité
Valmy
: http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4214.
Le préambule : «
Comme l’écrasante majorité des Français, les membres
du comité Valmy constatent avec effarement la chute morale de la
France officielle dans une opération politique où des membres du
Gouvernement oublient leurs responsabilités et la gravité de la
situation du pays pour se partager avec un comique, la vedette d’un
psychodrame politico-médiatique préconçu à des fins liberticides.
En s’en tenant dans cette initiative à la défense des libertés
démocratiques en général et de la liberté d’expression en
premier lieu, le comité Valmy entend placer chacun devant ses
responsabilités et tout d’abord le Premier ministre qui est ainsi
appelé à circonvenir l’incendie pour éviter que cette sinistre
opération partisane, minoritaire au départ, n’entraîne notre
pays dans un nouveau pétainisme
».
*
Parmi une multitude d'autres. Un de ceux récurrents sur mon
site, est l'aveuglement politique, selon une vision à court
terme et sous influence des lobbies, qui veut faire augmenter l'élevage
(de surcroît celui intensif), quand, hormis une éthique,
la Raison seule atteste que le végétarisme
est incontournable pour une politique de paix mondiale. Citons encore
une fois ce site juif et végétarien extraordinaire
: http://juifsvegetariens.centerblog.net/.
Un autre est l'omertà qui entoure le complot
du 11 septembre,
- probablement la plus formidable entreprise de lavage de cerveau
: http://www.reopen911.info/News/2013/12/22/11-septembre-2000-experts-pour-une-enquete-sur-la-chute-des-3-tours-du-wtc/.
Pour
rire
: Une grève dans un dépôt de cigarettes et affectant 5
000
buralistes ! « Le site de distribution tabac Logista de Paris-Lognes
est bloqué depuis six jours par un piquet de grève. Pour les 5
000
buralistes franciliens et du Nord, cela a pour conséquence des
ruptures de stock, des heures perdues à tenter de s’approvisionner,
et des difficultés financières supplémentaires, à la veille d’une
pénurie de tabac
», écrit la confédération des buralistes (Pascal
Montredon) qui réclame « un plan d’urgence de livraison, pour
tous les buralistes touchés ». Ces vendeurs de drogue pour
l'Etat, une drogue qui réduit l'espérance de vie de
10 ans et
tue plus de 7 millions* de personnes chaque année dans le
Monde,
- attendent un plan d'urgence. Quand on sait que le coût financier
en France est de 47 milliards d'euros, nous aurions le choix entre
le parachutage par voie aérienne et le tir de mortier ciblant
les revendeurs. Quant à moi, je propose la distribution gratuite
de ce produit ignoble (il permet cependant de reconnaître
un con), ou alors le procès des industriels et du Gouvernement,
pour crime organisé.
*
Davantage que la Shoah, chaque année. Mais pour dire que
le fumeur avait le choix de sa destinée, encore faudrait-il
lui reconnaître un cerveau.
Pour
rire
: http://www.youtube.com/watch?v=1MR8MZXTylo.
15
janvier 2013 :
Tout d'abord, une ancienne vidéo sur Dieudonné*,
mais pas en France, surtout pas en France. Au Quebec. En
effet, la France est un pays cérébralement mort.
Nicolas Dupont-Aignan aurait une vision moins maladive, s'il n'instrumentalisait
encore son propos ("faire oublier les échecs").
Puis l'analyse non chargée de haine d'Eric
Zemmour*,
enfin la lettre de Max
Lévy*
au ministre de la Défense, et une discussion*
entre Gilad Atzmon et Jacob Cohen,
deux juifs antisémites puisque non sionistes*.
*
http://www.youtube.com/watch?v=9vGE2yMGUmc
&
*
http://www.youtube.com/watch?v=HaOwRyhcLaM#t=64
*
http://christroi.over-blog.com/article-quenelle-de-dieudonne-un-juif-s-indigne-des-propos-tenus-par-le-president-de-la-licra-qui-utilise-120463026.html
*
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/discussion-entre-gilad-atzmon-et-39146
&
*
http://www.ijsn.net/atranslation/234/
Nous
les Français de base, nous en avons assez d'être instrumentalisés
pour une guerre qui n'est pas la notre et de nous faire traiter
de raciste pour des opinions qui n'ont strictement rien à
voir avec le jugement sur la race. Le petit peuple de France
commence à le ressentir comme une trahison politique. Imaginez
qu'il devienne interdit de critiquer la Chine, sous peine d'accusation
raciste à l'encontre des Chinois, quand vous voulez parler
de l'occupation au Tibet. Hé bien, - c'est ce qui se passe
ici ! Il est à craindre que ce muselage de la liberté
d'expression n'aura pour conséquence que d'augmenter encore
le trouble social et la montée de la xénophobie, et
cela risque alors de dégénérer vraiment ! Et
encore une fois, je suis peut-être un crétin et c'est
un droit naturel d'être un con ; mais me laisser traiter
de "raciste" et de "négationniste", jamais
je ne le permettrai ! Je ne suis par principe ni sioniste ni anti-sioniste,
je constate surtout que le sioniste traite d'antisémite
le non-sioniste et réciproquement ! Dieudonné
aurait-il instrumentalisé la colère populaire ? Certainement,
mais le peuple non raciste va mal accepter cette criminalisation*
à outrance du citoyen ordinaire. Le politique instrumentalise-t-il
le nègre antisémite ? Mais certainement, et c'est
là une excellente diversion. La troisième manipulation
est celle des sionistes qui définissent la "quenelle"
comme un geste
nazi
(inversé au lieu de dire à l'envers) et il faut espérer
que le bras d'honneur ne devienne pas un geste nazi brisé.
Il resterait le terme BITOOKU,
- mais en espérant alors qu'il ne devienne pas un point de
ralliement homosexuel ou homophobe. Au delà du rire,
devant cet océan de bêtise, la gestuelle et l'humour
méchant de Dieudonné auront eu ce mérite de dévoiler
à quel point les médias hurlent d'une seule voix.
Et c'est la raison pour laquelle j'ai cité des Juifs qui
se font connaître comme anti-sionistes, et malgré
tout juifs, afin que l'argumentaire sur la place publique ne
confine pas à la propagande. Il
y a, à mon sens, des problèmes bien plus graves que
le racisme lui-même et sa violence localisée, je veux
parler de la politique qui favorise l'élevage
(c'est faire gaspiller les ressources naturelles et favoriser la
famine), les interdiction de communication sur l'énergie
libre,
la surpopulation et le risque imminent de guerre
mondiale.
L'Humanité risque de s'embraser dans un feu nucléaire
; alors, les spectacles de celui qui reconnaît : "J’aime faire chier les
cons, c’est mon truc", quelle dérision en vérité !
Question pour 2014 : "euh, excusez-moi, euh, mais a-t-on encore
le droit de penser par soi-même, ou euh, est-ce interdit ???
Posons la question à Sa Grandeur, la conscience des consciences,
le GODF ! Toujours est-il que je n'ai toujours pas entendu de propos
racistes, au sens exact du terme, dans la bouche de l'humoriste
qui du reste témoigne d'un immense talent. Je ne suis pas
le seul, je crains, - à dire aujourd'hui, que les humoristes
comme Le Luron, Desproges et Coluche ne pourraient plus s'exprimer.
Les journaux comme Libération et Charlie Hebdo sont rentrés
dans le rang de la pensée
unique*
(exemple : 11 septembre). C'est peut-être pénible à
entendre, mais s'il existait un sursaut démocratique réellement
authentique, héritier des Lumières, populaire, dernier
réveil désordonné après une trop longue
léthargie, cela risquerait fort d'être la "quenelle"
et non l'élite poussiéreuse. Devons-nous en rire ou
en pleurer
? Il est remarquable de lire d'anciens pédophiles notoires
(ne citons pas, cela est franchement dangereux) venir parler
d'ignominie à propos de l'antisémitisme, plus largement nous
disons que le racisme ne projette aucun trouble sérieux lié
à l'ordre public, ne dérive vers aucune guerre civile,
qu'il s'agit d'une guerre de l'ombre où le peuple est manoeuvré.
Et si ce n'est pas le riche, ce sera le communiste. Si ce n'est
pas le Rom, ce sera l'antisémite. Avant ce fut le Juif, l'homosexuel,
désormais Ben Laden puis le réactionnaire. La politique
du bouc émissaire. Il n'est pas si étrange de lire
ceux qui reprochent la fixation* (majoritairement
fictive) sur la race
juive, venir eux-mêmes cautionner un dernier lynchage collectif.
*
Le site syti.net : «
Depuis une dizaine d'années, les médias ont introduit
progressivement un mot et un concept qui n'existaient pas
précédemment : la "dangerosité". Comme George Orwell
l'avait prévu dans "1984", l'introduction de mots nouveaux
ou la suppression de mots anciens dans le langage sont un puissant
moyen de manipulation des esprits. Plutôt que de parler tout
simplement de "danger", les médias ont donc
inventé (ou plutôt "relayé") ce concept de
"dangerosité". L'idée est que même si quelque chose ou
quelqu'un n'est pas réellement et objectivement dangereux, il
pourrait l'être potentiellement. L'appréciation du danger
potentiel étant d'ordre subjectif, tout innocent devient
potentiellement coupable
».
*
Il s'agit d'une forme de Fatwa, Manuel Valls dans le rôle
transposé du Grand Mufti, - du moins croyons-le bien. Même
le courant de pensée libertaire véhicule les lieux
communs de l'anti-fascisme mode d'emploi, exemple : http://www.alternativelibertaire.org/?Dieudonne-Soral-l-anticapitalisme.
Toujours les amalgames, une pensée lourde.
*
C'est tout de même extraordinaire la mobilisation anti-raciste
contre Dieudonné, alors qu'au même moment c'est la
chasse aux camps de Roms. M. Goossens : « Je ne comprends
pas ce que veut le Gouvernement,. Cela ne sert strictement à rien,
tout le monde l'admet et pourtant Manuel Valls continue d'ordonner
aux préfets d'évacuer à tour de bras ». Selon la LDH,
le
ERRC, sur les 165 évacuations réalisées en 2013, - seules 74 ont été
accompagnées de solution partielle de relogement : « Le plus
souvent temporaires (deux à trois jours) dans des hébergements
d'urgence (…) Généralement éparpillées et éloignées des lieux
de scolarisations des enfants (…) Il arrive fréquemment que les
autorités envisagent de séparer les familles en proposant des
solutions uniquement aux mères et aux plus jeunes enfants ».
Pourtant, il se s'agit pas de bétail. Enfin, presque, considérant
cette méthode de reflux.
10
janvier
2014 : Je
me suis fait une grosse frayeur et c'est très ému
que je vous fait part de ce traumatisme.
Je me tenais devant
une vitrine, - tout à coup l'horreur absolue : je vois mon
reflet dans la vitre qui faisait une
quenelle
! Si ! Vous rendez-vous compte ? Mon sang s'est glacé aussitôt
et j'ai cru ma dernière heure arrivée, - en un mot
j'étais devenu antisémite ! En fait, mon bras droit
pendait (cela arrive, on ne peut pas maintenir les bras levés
tout le temps, en signe de soumission) et mon bras gauche avait
eu à cet instant l'idée saugrenue de venir gratter
mon épaule droite. Mais par chance, aucun policier n'a observé
la scène, aucune caméra de surveillance n'a enregistré
ce geste éminemment raciste, et aucun passant n'est allé
me dénoncer*
aux autorités, sans quoi j'aurais déjà été
interrogé et je serais en train de supplier de croire, en
pleurant, que je suis le meilleur des démocrates. Comme dans
le feuilleton The prisoner : Believe me ! Believe me ! Believe me
!
*
Là, cela devient grotesque : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Quenelle-deux-lyceens-en-garde-a-vue-pour-apologie-de-crime-contre-l-humanite-22517.html
Trêve
de plaisanterie graveleuse, cette propagande d'Etat, qui consiste
à criminaliser le geste populaire du rejet du système
(essentiellement à cause de la crise économique),
est aussi fantasque, nuisible même en lui faisant cette formidable
promotion, qu'indigeste. Le ministre de l'Intérieur gardera
la responsabilité d'en avoir fait un geste raciste, quand
seule une connotation antisioniste aurait dû être reprochée
(à la seule condition en France de pouvoir aborder la question*).
Le ministre est la personne au choix politique étrange, qui
voit dans le mécontentement faisant du Juif le bouc émissaire
(pauvreté, sentiment d'injustice), uniquement des
actes de nature profondément antisémite*.
Vous conviendrez, peut-être encore, que l'explication est
simpliste et que, si telle était la réalité,
une interdiction ne peut que stigmatiser encore plus cette haine
et ce racisme. C'est voué à l'échec, car ,
selon le principe de la séparation des pouvoirs, c'est
uniquement à la Justice d'intervenir. Plantu face à
Finkielkraut : "on se croirait en Roumanie, au temps de Ceausescu"
! Il se peut que Dieudonné soit lui-même instrumentalisé
pour faire restreindre les libertés (imposer une censure),
ne serait-ce que faire diversion pour l'éludation des réels
problèmes de société.
*
Une
vidéo troublante à regarder sur Internet : http://www.youtube.com/watch?v=xRrOBE3OerI.
Sans vouloir créer d'amalgame nauséabond, ni calomnier
la personne, je trouve très curieuse la posture physique
du ministre (sur d'autres vidéos), dynamique et gestuelle
de tribun qui rappelle les mouvements saccadés de la main
de Geobbels. Mais attention, loin de moi l'idée de vouloir
assimiler Monsieur Valls au chef de la propagande nazie (je demande
de me croire sur parole). J'en arrive à croire que les hommes
et femmes politiques ont une marge de manœuvre extrêmement
limitée dès l'instant qu'ils rencontrent le Pouvoir.
Diriger la masse devient vite répétitif et récurant.
Il y a certainement des faits dont ils prennent connaissance et
qui leur imposent une ligne de conduite (à laquelle il leur
est désormais difficile d'échapper) ; une mascarade
en quelque sorte. Et la démocratie a la vertu d'endormir
et de projeter l'espérance sur un prochain cycle électoral,
la Gauche faisant passer les lois impopulaires (ce que la Droite
ne peut pas se permettre). Il semblerait que c'est toujours la Gauche
qui est chargée de faire le sale boulot, comme de rentrer
en guerre par exemple. Je me plains et je comprends en même
temps. Et puis ?
*
Nous pouvons introduire, dans la liste des antisémites patentés,
ce Juif
antisioniste
donc
antisémite,
Gilad Atzmon : http://www.youtube.com/watch?v=R_kVXQAPEOg
Aussi
: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Gilad-Atzmon-soutient-Dieudonne%CC%81-une-quenelle-de-Londres-22536.html
Pour
débuter l'année 2014, regardons l'ancienne vidéo
(première partie, risque de guerre mondiale) d'Alain Soral
: http://www.youtube.com/watch?v=9rudtGbivFg
Enfin,
pour ceux qui se souviennent des positions sur le 11 septembre de
Philippe Val («
Il parait que les thèses
consistant à nier la réalité des attentats du 11 septembre
convainquent à peu près 10% de la population française ce qui,
sauf leur respect, fait quand même un sacré paquet de sales cons
»)
et de Manuel Valls face à We Are Change («Quand
on nie le 11 septembre et
quand on nie la Shoah,
c'est qu'il y a un vrai problème ; bonne fin de journée
et
surtout reprenez vos esprits
», soyons confiants, car des hommes et des femmes continuent
de se battre pour la vérité, mettant en jeu leur carrière,
leur vie. Arte découvre ENFIN des zones d'ombre*,
aussi l’association des Architectes et Ingénieurs pour la
vérité sur le 11-Septembre (AE911) crée par l’architecte
américain Richard Gage (2113 architectes et ingénieurs de
différents domaines ont signé une pétition pour une enquête
indépendante) a réalisé ce documentaire extraordinaire : "Les
Preuves Explosives du 11/9 : des experts se prononcent"*.
Ainsi, le directeur du torchon abjecte Charlie Hebdo (faussement
anarchiste) peut continuer de traiter les autres de "sales
cons", le ministre de l'Intérieur (qui ose se recueillir
au mémorial du 11 septembre) peut continuer de ricaner en
traitant de doux dingue ses interlocuteurs, il y a semble-t-il suffisamment
de preuves matérielles et de témoignages pour en attendre
désormais le procès qui mettra en évidence
un "inside job" ou complot.
*
http://www.reopen911.info/News/2014/01/07/11-septembre-arte-decouvre-enfin-certaines-zones-dombre-3/
*
http://www.reopen911.info/News/2013/12/22/11-septembre-2000-experts-pour-une-enquete-sur-la-chute-des-3-tours-du-wtc/
Cela
dit, mon point de vue est que rien n'est plus stupide, dans la vie,
que d'être ou de devenir raciste. Qu'est-ce qui peut être
plus imbécile ? Rien ! Il n'est pas certain que réduire
au silence un humoriste nègre soit la solution au problème
du ou des racismes ; cela est disproportionné et risque fort
de stigmatiser encore davantage le sentiment d'exclusion, de peur,
et d'injustice, qui favorisera le renfermement sur soi, la haine
de l'autre. C'est résoudre le problème avec une méthode
militariste et policière qui ne va que marginaliser encore
plus ceux qui se sentent rejetés par le système. Avoir
fait passer la quenelle pour un symbole nazi est bien pire encore,
car cela risque désormais de le devenir vraiment, offrant
ainsi aux idéologies haineuses le support populaire qui
manquait à leur propagation ! C'est à mon sens à
la fois une faute de jugement et une manipulation. Et c'est ce genre
de manipulation qui fut à l'origine de la stigmatisation
des musulmans extrémistes qui devinrent ainsi les fanatiques
responsables, pour la vindicte populaire, des attentats du 11
septembre. J'ai passé la plus grande partie de ma vie à
Paris, fréquentant des personnes de toute race (dont des
gitans), sans savoir ce qu'était le racisme, si ce n'est
un mur social entre les quartiers riches et ceux populaires,
fréquentant le musée Guimet, collectionnant les
disques de musique classique de l'Inde. C'est en arrivant dans un village du centre
de la France,
que j'ai découvert ce que pouvaient être la xénophobie
et l'ostracisme chez des personnes dénuées de curiosité intellectuelle
et de Culture. Aujourd'hui, le parti communisme
veut faire interdire le mot "race" et encourage le métissage,
ce serait bien pire que le racisme lui-même : une perte identitaire
définitive (au sein de l'idéologie de la lutte des
classes). Dieudonné va se moquer des nègres, ses frères,
- sera-t-il toujours désigné comme raciste patenté
? Pas si sûr, bien que les Juifs antisionistes soient présentés
eux-mêmes comme antisémites (exemple : Gilad Atzmon),
ce qui n'est plus drôle à force de matraquage médiatique
à sens unique. Mais il se peut que certains n'auront pas
la sagesse de rentrer dans le rang (cela s'appelle la ligne du parti),
qu'ils se permettront peut-être une pantalonnade aussi féroce
que celle qui consista à faire passer la quenelle pour symbole
nazi, par exemple suggérer que cette indignation est calculée
et qu'elle est une réponse au refus du Président Barack
Obama d'entrer en guerre avec l'Iran. Fort heureusement, loin de
moi une idée aussi tordue. La méthode actuelle, une
méthodologie sophiste, consiste à écarter toute
pensée contradictoire, en faisant passer pour raciste ou fou
tout récalcitrant. Le partisan de la théorie du complot
du 11 septembre est soit un paranoïde soit un névrosé
en manque de merveilleux (la
résurgence de la pensée
magique : le manque de raison) ; pourtant le détracteur refuse
de regarder les faits que la raison n'accepte pas, car cela reviendrait
à accepter de renoncer aux certitudes qui fondent la vie
en société, notamment la démocratie. Idem pour
le racisme. Il est donc plus facile et confortable de croire dans
l'Histoire officielle, d'autant qu'elle émane de la Majorité
par le biais des élus, et de traiter le racisme comme une
criminalité*.
*
Pour Najat Vallaud-Belkacem : "une victoire pour la
République" ; pour Philippe Bilger : "c'est une
censure subtile, car cette démarche du référé juge en urgence
mais pas sur le fond" ; pour le BNVCA : "des excuses, un
repentir et l'engagement de ne plus récidiver"
; pour BHL : "on prêche, dans ces meetings, le négationnisme, la haine des
juifs, l’apologie du crime contre l’Humanité –
toutes choses que la loi républicaine condamne".
Se repentir publiquement, comme en Chine ? A quand le Goulag
et la guillotine ?
Si
vous ne voulez pas passer pour un pauvre type (une pauvre fille),
un paranoïaque, un paumé, un égaré du
ciboulot, un sale con, ni être la risée des journaux
officiels, de Rue89, de Libération, du Monde, de France Culture,
et de Manuel Valls, bref de tout le monde, croyez à la thèse
officielle* : http://www.youtube.com/watch?v=1MR8MZXTylo.
*
Voici la thèse non
conspirationniste
qui devrait plaire énormément à Marc-Edouard Nabe
qui crache sur Soral, mais qui parfois manifeste quelque bribe de
lucidité : «
Le système est arrivé à
écarter même les natures les plus curieuses. On vous a rendus
allergiques à ce qu'il y a de meilleur avec de la culture de masse.
On a entretenu délibérément la confusion entre le bon et le nul
pour bien vous dégoûter du bon ».
J'apprécie les argumentaires fondés : «
J’ai été trop sympa. Et depuis trop longtemps. Après
ce livre, je ne vois pas beaucoup d’autres solutions pour les
personnes concernées que le suicide pour échapper à la honte, à
la colère, au dépit, à l’humiliation et à l’effondrement
psychique. Logiquement, après m’avoir lu, on ne peut que se
suicider. Qui sont ces personnes, Dieudonné, Soral et toute leur
bande de porcs ».
Serais-je moi-même un porc ? Oui, mais pas un porc d'élevage
intensif, s'il vous plait. Un porc fier.
Est-ce à dire qu'il faut voir des complots partout ?
Certes non, - mais
c'est l'argumentaire
commun. Je ne crois pas à un complot juif, puisque
la finance n'est pas que juive. Cependant, je constate que la
démocratie sert de prétexte aux guerres qui ne reviennent
qu'à aller piller les ressources (le pétrole, le gaz,
l'uranium et, il faut bien le dire, l'opium), aussi que les droits
de l'homme, le mariage pour tous et l'antiracisme participent à
fabriquer un être apatride, sans racines, comme le sont devenus
les flux déterritorialisés de capitaux, allant dans
le sens supposé d'une Gouvernance globale*.
Ce racisme de la quenelle n'est pas un racisme biologique (la supériorité
de la race), - mais culturel (un sentiment d'infériorité),
la peur de l'autre. Il me parait totalement aberrant de répondre
à cette haine par l'interdiction, la mise au pilori puis
au ban de la société. Un Patriot
Act français.
*
http://www.institut-gouvernance.org/fr/document/fiche-document-10.html
Commentaire très
juste de Christophe Oberlin
qui, comme tous ceux qui récusent une certaine politique, - est ou
devient immédiatement un antisémite*,
donc nazi :
« Lorsqu’on dit aujourd’hui en France
« qu’on n’aime pas les Américains », tout le monde
comprend qu’il ne s’agit évidemment pas de tous les Américains
en tant qu’individus, mais qu’on désigne par-là la politique et
les guerres américaines qui ont fait un million de morts en quelques
décennies. Et « ne pas aimer les Américains », ne tombe
pas sous le coup de la loi. Quand on dit qu’on n’aime pas les
Corses, ce n’est évidemment pas très intelligent, mais tout le
monde comprend qu’on entend par là une certaine ambiance xénophobe
qui règne en Corse. Ça ne tombe pas sous le coup de la loi. Quand
on dit qu’on n’aime pas les juifs, il est évident que cela
désigne ceux qui soutiennent un État raciste dans ses lois et ses
actes. Ce qui veut dire qu’on n’aime pas les juifs racistes, rien
d’autre. C’est le message de Dieudonné. Et voilà qu’on
voudrait faire tomber cela sous le coup de la loi ».
Que l'on a fait tomber. Un Patriot
Act français.
*
Elle commence à "me gonfler grave" cette rhétorique,
d'autant que la quenelle "geste antisémite" dans
la bouche des journalistes et des hommes et femmes politiques aura
permis de connaître la quantité de crétins.
En premier lieu l'idiot - ensuite le lâche qui abdique -
puis le minoritaire qui en joue. C'est une honte pour un pays qui
se dit démocratique, mais logique pour celui qui croit l'être.
C'est aussi inquiétant, comme lynchage publique, que la campagne
nazie (antisémite) de 1933, - car c'est quelque chose qui
élimine l'intelligence et le discernement pour pouvoir se
propager. C'est un mouvement de foule, un corps sans tête.
L'antiracisme comme forme ultime du totalitarisme.
Les nazis
doivent avoir des têtes de fascistes et faire peur, la preuve
: http://www.youtube.com/watch?v=JI_LSOZWyRI.
& http://www.youtube.com/watch?v=dtQIMqlrR7M.
Janvier
2014 : Les choses semblent être ce que j'en disais plus bas,
la démocratie est un leurre en France ; une belle image qui
semble briller uniquement pour les esprits qui bêlent à
l'unisson, quand les médias sont le reflet de
la pensée unique, châtrée et stérilisée par
le feu de la repentance éternelle. La société
de contrôle articule une non-pensée
produite par la massification à l'école,
puis les loisirs débilitants. Il convient dès lors
d'être constamment sur ses gardes, car il est si facile, et sans le savoir soi-même,
de se retrouver membre d'une secte (végétarisme),
terroriste ou bien malade mental (thèses
du 11 septembre), raciste*. Tous ceux qui pour une
raison ou une autre, mais qui témoignent de facultés intellectuelles,
quitteront le chemin désigné, - ceux-là seront aussitôt
montrés du doigt* à la vindicte populaire
! Les philosophes
des Lumières doivent se retourner dans la tombe.
*
Le rabbin juif américain Yisroel Dovid Weiss, connu
seulement par ceux
qui alimentent leur cerveau ailleurs qu'à la source officielle, pour ses positions antisionistes : « Le sionisme est
une révolte contre le Tout-Puissant et contre ses ordres au
peuple juif (…) La création d'un Etat dans un pays, contrairement
à la volonté de son peuple, est un crime parce que dans la Torah,
nous ne sommes pas autorisés à tuer, voler, ni opprimer. Tout comme
Dieu est compatissant, nous devons être compatissants (…) Le
rabbinat appelé Eidah Chareidis existe toujours et ne
reconnaît pas le droit d'existence de l'Etat d'Israël (…)
Malheureusement, vous trouvez des juifs qui soutiennent Israël, mais
ils ont tort. Les sionistes ont exploité sur l'ignorance des juifs.
La presse est manipulée par les sionistes et détenue par les
sionistes qui ne dépeignent que le côté sioniste des choses et
ignorent totalement la vision ou la voix de la vraie religion (…)
Par conséquent, comme l'Etat d'Israël est clairement une révolte
contre Dieu, nous savons que sa fin est inéluctable. Nous prions
Dieu pour que cela arrive facilement, parce que nous ne savons pas
l'ampleur des souffrances que cette entité a apportées à tous
les êtres humains ». Ce Juif, s'il vient en France, devra
donc se méfier de Monsieur Valls, car, à défaut
d'être présenté comme un terroriste, il pourra
être érigé en antisémite enragé
et accusé de propager la haine du Juif. En vérité
je m'amuse seulement : je
ne prends pas vraiment parti pour les uns ou pour les autres et
je désire uniquement montrer la fabrication continue de la
pensée unique telle qu'elle est voulue en France.
Me désigner comme raciste, antisémite, serait aussi
grotesque qu'avoir fait passer la quenelle pour un
geste
nazi inversé.
Les Lumières sont devenues sombres, elles servent à
faire occulter le réel. Le Gouvernement n'a pas à
prendre parti, à instrumentaliser la Justice, les Médias
(pour la neutralité, lire : http://nkusa.org/).
Il est à craindre prochainement un conflit entre l'Iran et
Israël qui ouvrira la voie à la troisième guerre
mondiale (la Russie, la Chine). Instrumentaliser Dieudonné,
qui certes dépassa la limite de ce qu'il convient moralement
de dire (dans quelle mesure contrôle-t-il ou fabrique-t-il
sa haine ?), cela a servi à faire focaliser l'attention ailleurs
que sur les chiffres désastreux de l'Économie (seule
vraie cause de désordre social, Monsieur Valls). N'oublions
cependant pas l'alignement sur la politique américaine, à
l'origine idoine du fatras, - avec des enjeux allant bien au-delà
de cette querelle communautariste que l'on récupère
: « Je le dis à tous ceux
qui ont ri, ou peuvent rire encore : ce geste qu'il a popularisé, il
n'y a plus d'ambiguïté sur ce qu'il est, c'est un geste aujourd'hui
ouvertement antisémite et à partir de là il tombe sous le coup de
la loi » (Benoît Hamon) ! Enfin, ne nous y trompons
pas, si un Juif se permettait de prendre parti pour les Catholiques
contre les Protestants, - dirions-nous alors qu'il s'agit d'un délit
raciste envers les Goyims, dont d'ailleurs le rabbin Ovadia
Yossef (le
leader spirituel du Shass) affirmait sans gène, ni émoi
de la part de nos moralisateurs, qu'ils ont été
créés par Dieu pour servir les Juifs ? Curieuse morale
républicaine qui est à sens unique et qui va donc
attiser la haine. Il est temps, pour la France, de redevenir elle-même,
d'être de nouveau libre de sa destiné et de sa pensée.
Car, il est à craindre que cet étouffement de toute
réflexion finisse par amener un totalitarisme bien pire encore
; ceux qui moralisent actuellement risquent fort de devenir les
instigateurs inconscients du désastre politique qui les balaiera
en retour. On ne badine pas avec l'inconscient d'un peuple.
*
Exemple, le bâtonnier du barreau de Paris clamant que l'humoriste
risque une année de prison ferme ! La ligne de conduite française
semble donc être ceci : a)
critiquer la politique dans les territoires occupés est
une pensée raciste, b)
désigner les Goyims comme des esclaves uniquement créés
pour servir n'est
pas
une pensée raciste ; c'est du moins ainsi qu'une partie
de la population va encore retenir la leçon. Après
le cassage de gueule, l'amende, c'est désormais la prison.
Qu'a donc en tête François Hollande, lorsqu'il va rendre
hommage à Jules Ferry qui disait naguère : «
Je vous défie de soutenir jusqu’au
bout votre thèse qui repose sur l’égalité, la liberté,
l’indépendance des races inférieures. Messieurs, il faut parler
plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races
supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures
»
(Débats parlementaires du 28 juillet
1885) ?
Peut-être bien anticiper celui à rendre prochainement à
David Ben Gourion (« Nous devons
expulser les arabes et prendre leur place (...)
La force est l'unique chose qu'ils
comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu'à ce que
les Palestiniens viennent ramper devant nous
») ? Vous le constatez, je sais polémiquer avec autant de finesse
d'esprit. Rampez
les rangs !
Nous y voilà. Donc, le bouffon Dieudonné
est lynché sur la place publique, tous les rampants y vont
de leur "antisémite
!"
beuglé à tue-tête. Même, le ministre de l'Intérieur juge que
Dieudonné est "profondément anti-juif", "antisémite
et raciste". Que déteste-t-il en dehors des Juifs, M'bala M'bala,
les Chinois ou les Nègres ? Ah, qu'il serait agréable
de lire des propos dictés par la raison seule et non la bêtise,
la lâcheté, quand il ne s'agit pas de simple complicité.
J'ai écouté, lu le bouffon, je n'y ai décelé
aucun racisme*, bien au contraire, et pas d'antisémitisme
dans son sens premier, c'est à dire la haine portée
à quelqu'un à cause de sa race (exemple : racisme
hitlérien). Mais alors, suis-je fou ? Non, je ne suis pas
cinglé ni aveugle, c'est au contraire la lucidité
et le mépris du mensonge qui vont m'empêcher de braire
avec les ânes, qu'ils soient réellement des ânes
ou feintent de l'être.
Ce dont il s'agit en réalité
n'est pas de racisme, mais du déni criminalisé d'un
fait historique ou de la manière dont il est enseigné
; il est étrange de parler d'enseignement, quand on sait
que les historiens risquent la prison ferme à la moindre
incartade vis-à-vis à la doctrine officialisée.
Ce contrôle du cerveau et de la parole est très proche
de celui des précédentes dictatures, mais le benêt
et le nigaud vont alors me rétorquer que nous sommes en démocratie,
le pouvoir du peuple par le peuple. Ce à quoi je répondrai
au benêt et au nigaud que les agitateurs des précédentes
dictatures avaient eux-aussi ce même sentiment d'agir pour
le Bien et la Vérité ! En vérité, le
crime du bouffon nègre est bien pire que des propos racistes,
il s'agit de la remise en cause de la légitimité sioniste
ou des supposés crimes à l'encontre des Palestiniens.
Il était opportun, de la part du Pouvoir, de projeter cette
problématique sur le terrain de la haine raciale, afin d'isoler
le propagandiste et de faire oublier le sens réel d'un engagement
politique tacitement interdit, dont l'humour servait la cause.
*
Ce qui saute aux yeux, avec l'humoriste (l'Antisémite, film
nul au demeurant : « L’Antisémite est un film absolument inoffensif, parce
qu’avant tout irregardable, arythmique, nanardeux tendance
interminable (on s’y est repris à cinq fois et deux jours pour en
venir à bout). Si c’est de la propagande, alors c’est la plus
mal confectionnée de toute l’histoire. Ici on préfère
l’envisager comme l’œuvre terminale d’un type complètement
cramé, devenu malade à force de tourner en boucle »,
R. Thoral, Première), c'est le reproche fait aux 600.000
juifs d'occuper le devant de la scène, les fonctions prestigieuses.
Ceci est une évidence, - mais dois-je avoir peur de la prison
en le disant ? Comment peut-on reprocher à la diaspora le
sentiment d'appartenance, un lien si fort que les rumeurs d'un complot
vont bon train ? Je pense que la forme de racisme à son encontre
tient de la jalousie et non de thèses racistes. Intelligente,
cultivée, on ne lui pardonne pas la réussite. C'est
la raison pour laquelle je crois que les choix de la Licra
desservent la communauté, faisant davantage exalter la haine,
la suspicion qu'elle importerait le conflit du Moyen-Orient. C'est
cet argument qui a fait reprocher à BHL
d'inciter, en tant que juif, François Hollande à intervenir
en Libye : « J'ai porté en étendard ma
fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël (…)
C'est en tant que juif que j'ai participé à cette aventure
politique, que j'ai contribué à définir des fronts militants, que
j'ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une
stratégie et des tactiques (…) Je ne l'aurais pas fait si je
n'avais pas été juif »
(devant le Crif, alors que devant les
médias il ne s'agissait que de renverser une dictature
pour instaurer la démocratie). Deux aspects ne sont pas
incompatibles, sécuriser Israël et libérer un peuple
(une farce, en réalité), mais c'était déjà
cette ambiguïté qui nourrissait
l'antisémitisme d'État de Charles Maurras. Va -t-on me punir,
me briser pour avoir oser penser ? Il semble évident que
bientôt il ne sera plus possible de s'exprimer sur le moindre sujet, à moins de régurgiter
un texte officiel,
comme en Corée du Nord (en avance sur son temps). Charles Maurras
disait : «
L'égalité ne peut régner qu'en nivelant les libertés,
inégales de
leur nature », il est n'est pas fortuit que l'égalitarisme
dogmatique lamine la société, appliquant toujours
plus de contrôle, quand s'impose plus que jamais la problématique des flux humains
incontrôlables par les méthodes policières traditionnelles.
Alain de Benoist en
2007, avant qu'il ne soit trop tard,
- si cela ne l'est désormais :
« Hostiles à toute opacité
sociale, les démocraties occidentales se sont donné un idéal de
« transparence » qui ne peut se
réaliser que par le quadrillage social. La société se transforme
alors en bunker global protégé par
des badges, des codes d’accès, des caméras de surveillance.
La multiplication des espaces privatifs
les soustrait au flux social et finit par faire disparaître notion même d’espace commun, qui
est celui de la citoyenneté. Les totalitarismes classiques ayant disparu, ce sont
d’autres logiques de contrôle, plus subtiles, qui engendrent un nouveau Panoptique, autrement plus
redoutable que celui prévu par Bentham, mais dont la fonction est la même : tout voir, tout
entendre, tout contrôler (…) Quand les normes ont été
intériorisées dans les corps et les esprits, il n’est même plus
nécessaire de veiller à les faire appliquer. « Quand ce n’est
pas le martyre physique, disait Péguy, ce sont les âmes qui
n’arrivent plus à respirer ».
Pleinouest35
et cette question du racisme.
Ce travers est un fléau, mais sa cause procède essentiellement
de l'isolement géographique et de la crise économique
(ici promiscuité), bien moins de la manière de vivre
(là communautarisme). C'est aussi souvent le procédé
facile pour dénigrer, agresser l'autre. Et rien ne me permet
de dire si Dieudonné est profondément raciste, d'autant
qu'il y a ici un ressenti découlant de siècles d'esclavage
des noirs. Je ne voudrais pas être raciste, puisqu'ayant enduré
ce mépris de l'étranger en Irlande, en Écosse
et en Auvergne, et curieusement jamais en Allemagne ni en Grande-Bretagne.
Pour revenir aux Juifs, je n'ai strictement rien à
leur reprocher personnellement et même, si tel était
le cas, ce serait parfaitement crétin d'en extrapoler une
généralité. Là où l'affaire du
bouffon lynché se différencie radicalement du racisme
(en tant que haine portée sur la race), c'est par la dimension
particulière apportée par la Shoah constamment assénée
comme repentir*,
- alors que la colonisation*
ne s'arrête jamais dans les territoires occupés.
Cela provoque un sentiment d'injustice, laisse la place à
la haine qui en retour prend la forme d'un racisme. Est-ce
du racisme ? Je ne pense pas, plutôt un sentiment de trahison
et notamment de la part de nos pseudo-élites, comme on l'observe
en France (pour notre plus grande honte). Et à propos de
cette question délicate des
chambres à gaz, me diriez-vous
?
Comment saurai-je par moi-même, rétorquerais-je, je n'étais pas
encore né ! Il convient de croire aveuglément ce que l'on dit (croire
n'est pas connaître),
quand
toute analyse contradictoire* tombe sous le coup de la loi. Seuls
ceux et celles qui l'ont vécu peuvent témoigner et
c'est du ressort des historiens
- dont
c'est la tâche -
de
raconter l'Histoire. Cette manière écarte le doute
et la propagation des théories du complot qui allaient submerger
Internet. Et cela
explique le succès du Bouffon Dieudonné, et non des
élans racistes qui par contre tomberaient à pic pour
se défausser de la problématique des promesses non
tenues (le procédé est éculé, mais il
est toujours aussi petit, aussi minable. Petit, minable, et ...
dangereux). Voyez-vous, je ne suis d'aucune manière négationniste,
j'explique seulement le phénomène Dieudonné,
qui revient à dire à l'enfant de ne pas faire une
chose pour qu'il la fasse aussitôt. Semblable analyse pour
la création de l'Etat d'Israël, - ce sont bien les Juifs
eux-mêmes qui ont porté le débat du sionisme
en France et ailleurs. Je ne suis vraiment pas concerné,
- ce sont leurs affaires, uniquement leurs affaires et celles de
leurs voisins, tant que cela ne vient pas empiéter sur
ma liberté de conscience ou déborder l'intelligence
politique. Overdose.
*
C'est
à se demander, effectivement, s'il ne s'agit parfois pas
d'un blanc-seing pour se rendre intouchable : "ce peuple a
trop souffert pour faire souffrir" !
*
Un exemple : « L'Autorité palestinienne a
condamné hier la décision d'Israël d'accélérer la colonisation
en contrepartie de libération d'un nouveau contingent de 26 détenus
palestiniens dans le cadre des négociations de paix en cours sous
l'égide des États-Unis. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et
son ministre de l'Intérieur Gidéon Saar ont donné leur aval à
quatre plans de construction à Jérusalem-Est occupée, a affirmé
hier un haut responsable Gouvernemental israélien »
(L'EXPRESSION, octobre 2013).
*
C'est tout de même extraordinaire cette loi Gayssot qui revient
à faire penser une chose avec la manière de faire
penser cette pensée, - en l'occurrence la pensée non-pensante.
C'est très communiste, comme approche, cette dimension de
la rhétorique de masse vidée de toute dialectique
(thèse-antithèse-synthèse), suicide magistral
de l'intellect. C'est fort étrange, cette France qui combat
le racisme au point de vouloir faire dire que les races n'existent
pas, qu'il n'y a donc pas de race. Hormis les critères physiques
héréditaires, que reste-t-il donc pour définir
un peuple ? La langue, comme pour les "peuples" corse
et basque ? Le territoire pour les nationalistes ? L'âme d'un
peuple sera ses croyances, sa foi. Ce n'est ainsi pas fortuit si
l'idéal du GODF
de l'être vide, égal en toute chose, - fit proner
le mariage pour tous : « A la veille de l'adoption en
Conseil des ministres du projet de loi sur le mariage pour tous,
le Grand Orient de France a déjà exprimé son
soutien à cette avancée dans le domaine des libertés et de la
reconnaissance de l'égalité entre tous les citoyens (…)
Aux responsables religieux qui s'érigent en conscience morale, il
pourrait être rappelé quelques entorses à la légalité :
l'utilisation, à des fins de propagande, des émissions religieuses
diffusées par le service public France Télévisions le dimanche
matin et financées sur fonds publics, pour dénigrer en
décembre 2012 le projet de loi déposé sur le bureau de l'Assemblée
nationale ; le non respect de l'interdiction de propagande politique
dans les lieux de culte affectataires au titre de la loi de
séparation des Églises et de l'État (article 35) : sermons,
remises de tracts appelant à des manifestations, diffusion de
lettres ouvertes aux politiques... qui constituent autant de «
discours prononcé » constituant un « provocation directe à
résister à l'exécution des lois ou actes légaux de l'autorité
publique » ou tendant à « soulever ou à armer une partie des
citoyens contre les autres ». Ce passage en force, le moindre que
l'on puisse dire, - c'est qu'il ne fut guère démocratique
par l'esprit, puisque l'esprit des choses m'intéresse beaucoup
plus que la forme qui ne fait plus intervenir d'intelligence. L'intelligence,
c'est uniquement un privilège du GODF : il est interdit ailleurs
de "s'ériger en conscience morale" ! C'est extrêmement
malfaisant (c'est faire terrasser le concept de transcendance par
celui d'immanence, c'est éminemment luciférien), même
si mon maître à penser fut Guénon (certains
ne saisiront pas le fait de se référer à un
auteur franc-maçon). Sur la dichotomie : "s'il n'y a
plus de race, - alors comment peut-on encore parler d'antisémitisme
?", il convient, pour comprendre une nature occultée,
de remplacer le critère de race par celui de Tradition (sous
sa forme spécifique, le judaïsme). Et nous constatons
que le sionisme (nationaliste donc antitraditionnel, selon René
Guénon) s'oppose au judaïsme ; il est le premier vecteur
intrinsèque d'un
véritable antisémitisme : le dénigrement
de la personne pour sa foi (par le passé critère racial,
à l'exception de la traite des noirs considérés
comme non-humains !). Et c'est la raison pour laquelle des Juifs
dénoncent l'existence d'Israël ; c'est ce que les Gouvernements
de la France veulent occulter, éluder, certainement pas pour
la question du Lobby juif (qui n'est qu'un fantasme), mais pour
des critères plus égotiques et tributaires de "géopolitique"
! René Guénon : « Il y a assurément beaucoup de
vrai dans ce qui y est exposé au sujet de deux « Internationales »,
l’une révolutionnaire et l’autre financière, qui sont sans
doute beaucoup moins opposées réellement que ne pourrait le croire
l’observateur superficiel ; mais tout cela, qui fait d’ailleurs
partie d’un ensemble beaucoup plus vaste, est-il vraiment sous la
direction des Juifs (il faudrait dire plutôt de certains Juifs), ou
n’est-il pas utilisé en réalité par « quelque chose » qui les
dépasse ? Il y aurait du reste, pensons-nous, une étude bien
curieuse à faire sur les raisons pour lesquelles le Juif, quand il
est infidèle à sa tradition, devient plus facilement qu’un autre
l’instrument des « influences » qui président à la déviation
moderne ; ce serait là, en quelque sorte, l’envers de la «
mission des Juifs » » (René
Guénon en 1936, extrait du compte
rendu du livre de Léon de Poncins : La mystérieuse Internationale
juive). J'en ai déjà trop dit, non que je sois raciste (il me
faudrait alors renoncer à la musique de Mahler, à
l'intelligence de Jung, - ce qui serait une perte effroyable et
une prodigieuse stupidité !), mais parce que la capacité
cérébrale baisse formidablement ! Les penseurs se
plient ainsi à la loi interdisant de remettre en cause un
génocide arménien (« Le projet de loi prévoit
de punir d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende la
négation de génocides reconnus comme tels par la loi française,
dont le génocide arménien de 1905. Jusqu'à présent la France
reconnaîssait deux génocides, celui des juifs pendant la seconde
guerre mondiale et celui des Arméniens, en Anatolie entre 1915 et
1917 (1,5 million de morts selon les Arméniens, 500 000 selon
laTurquie), mais elle ne punissait que la négation du premier »,
M Europe), mais celui de Vendée est toujours nié ; d'un coté
l'idéologique et le carriérisme qui font refuser de
salir la Révolution française (véritable boucherie
et destruction des corps intermédiaires garants, cette fois-ci,
d'une vraie démocratie !), de l'autre la manipulation de
la cervelle pour contrer les exigences de la Turquie, un peu de
démagogie pour la communauté arménienne. Exemple
de cet état d'esprit, confusion des genres propre à
la modernité, citons particulièrement Christiane Taubira
: « La justice suit son cours mais
le sujet n'est pas que judiciaire et nous devons prendre notre part
dans la lutte politique qui consiste à faire assumer la mémoire
commune d'une part, à respecter la loi d'autre part, à respecter ce
qu'est un crime contre l'Humanité, toutes les souffrances que cela
suppose aujourd'hui encore et à faire en sorte que les valeurs de la
République prévalent ». Non Madame, la mémoire
est personnelle ; elle devient commune (et non collective, comme
le fait d'une communauté) quand l'analyse est faite par les
historiens, ethnologues, sociologues. Une mémoire commune
qui est assumée par un ou des partis politiques, cela s'appelle
la propagande.
S'il y a un con, oui mais alors un vrai !
un gros !, qui me lit et me juge "raciste"*, alors qu'il
ne se gène pas pour aller déposer sa plainte en Justice,
- tant il est vrai que nous sommes revenus au temps des dénonciations
publiques : celles des chrétiens sous Néron, des Juifs
sous Hitler, des communistes sous McCarthy, des intellectuels sous
Pol Pot (« Qui proteste est un ennemi, qui
s’oppose est un cadavre »), et désormais
des pseudo-racistes*
sous Hollande. Mais toutes ces dénonciations sont mortifères,
l'Histoire en témoigne.
*
Nous sommes trop décidément et même parfois
déguisés en juifs, la preuve
: http://www.dailymotion.com/video/x6slkh_les-juifs-antisionistes-en-israel_news
*
Comparer comme on le lit de-ci de-là, le public de Dieudonné
aux néo-nazis, lui-même nostalgique d'Hitler, c'est
particulièrement infâme.
La figure la plus raciste
que j'ai pu découvrir fut Henry Ford*
grand précurseur du nazisme (Hannah Arendt voyant pour
l'antisémitisme nazi une filiation nord-américaine*).
Ce qui est pitoyable avec l'affaire Dieudonné, c'est de contempler
l'agitation inconsidérée de M. Valls qui ne peut que
renforcer, propager les thèses racistes, - quand l'élucubration
socialiste déroule le tapis rouge pour le FN qui amènera
une situation pire encore (promesses de financement intenables).
Les antiracistes peuvent être manipulateurs ou raisonner comme
des enclumes*,
ils ne comprennent alors pas la nuance à apporter dans ce
qu'ils perçoivent (dangereux amalgames). La vision saine
du Monde, pour contrer la religion sans verticalité du GODF*,
semble être l'écriture de celui qui est désigné
comme l'âme damnée de l'humoriste, Alain
Soral,
quand la loge est celle du parti socialiste. En effet, la Révolution
française
est aujourd'hui l'escroquerie intellectuelle qui prétend
libérer les individus, la femme, les moeurs. Les principes
des Lumières (idéologie du progrès) ont laissé
la place à l'affairisme et à l'endettement (les banques).
Ce qui fut "la marque d'un esprit libre ou idéaliste qui
cherchait à s'affranchir du pouvoir en place (roi et Église)" devint
"être maçon à partir de la
République, c'est être du pouvoir".
Privé de la neutralité royale, de la protection des corps intermédiaires,
l'individu n'est pas libéré, il est maintenu dans
l'ignorance, pour ce qui est appelé désormais la "fabrique
de l'homme endetté"*
(allant de pair avec l'enfermement de la société de
contrôle). Le ciment de cette société esclavagiste
moderne est la massification à l'extrême qui passe
par la déculturation de masse, l'analphabétisation
des jeunes, les divertissements idiots, la Société
du spectacle (11 septembre), l'antiracisme*.
*
The International Jew
: « Tous les dirigeants de l’East Side savaient que Trotski
“allait prendre l’emploi du tsar” (...) Il n’y
avait rien de hasardeux dans cela. Tout avait été préalablement
organisé, et les personnes désignées sont allées directement à
leurs places prévues (...) La révolution juive bolchevique a été
programmée en Amérique ». Sur les Protocoles des Sages de Sion : « Trop
terriblement vrai pour être une fiction, trop profond dans sa
connaissance des rouages secrets de la vie pour être un faux », sur
les races : « Il n’y a pas dans le monde de contraste plus fort
que celui entre la pure race germanique et la pure race sémite (...)
Imaginons qu’il n’y ait plus de Sémites en Europe. Est-ce
que ce serait une tragédie si terrible ? Pas du tout ! ».
*
Hitler sur Ford, en 1923 (Chicago Tribune) : « Nous
admirons particulièrement sa politique anti-juive, qui est celle de
la plate-forme des fascisti bavarois », en 1924 : « Il y a aujourd'hui
un pays où l’on peut voir les débuts d’une meilleure conception
de la citoyenneté ». Michaël Löwy et Eleni Varikas : «
Le projet d’"hygiène raciale" développé dans Mein Kampf prenait
pour modèle l’Immigration Restriction Act (1924), qui interdisait
l’entrée des États-Unis aux individus souffrant de maladies
héréditaires ainsi qu’aux migrants en provenance de l’Europe du
Sud et de l’Est. Quand, en 1933, les nazis ont mis en place leur
programme pour l’"amélioration" de la population par la
stérilisation forcée et la réglementation des mariages, ils se
sont ouvertement inspirés des États-Unis, où plusieurs États
appliquaient déjà depuis des décennies la stérilisation des "déficients", une pratique sanctionnée par la cour suprême en
1927 ».
*
René Guénon : « Cela peut sembler paradoxal à une époque de
"spécialisation" à outrance, et pourtant il en est bien
ainsi, surtout dans l'ordre politique ; si la compétence des
"spécialistes" est souvent fort illusoire, et en tous cas
limitée à un domaine très étroit, la croyance à cette compétence
est cependant un fait, et l'on peut se demander comment il se fait
que cette croyance ne joue plus aucun rôle quant il s'agit de la
carrière des hommes politiques, où l'incompétence la plus complète
est rarement un obstacle. Pourtant, si l'on y réfléchit, on
s'aperçoit aisément qu'il n'y a là rien dont on doive s'étonner,
et que ce n'est en somme qu'un résultat très naturel de la
conception "démocratique", en vertu de laquelle le pouvoir
vient d'en bas et s'appuie essentiellement sur la majorité, ce qui a
nécessairement pour corollaire l'exclusion de toute véritable
compétence, parce que la compétence est toujours une supériorité
au moins relative et ne peut être que l'apanage d'une minorité
(...) Dans un tel monde, il n'y a plus de place pour
l'intelligence ni pour tout ce qui est purement intérieur, car se
sont là des choses qui ne se voient ni ne se touchent, qui ne se
comptent ni ne se pèsent : il n'y a de place que pour l'action
extérieure sous toutes ses formes, y compris les plus dépourvues de
toute signification (le sport spectacle) ».
*
Guizmo : «
Moi, franc-maçon du Grand Orient de France, je suis
partagé après la lecture de ce document de 20 pages, car si dans le
principe, je suis à peu près en accord avec toutes les grandes
idées qui sont évoquées, je trouve la formulation un peu pompeuse,
un peu trop "Hollandesque", et je dirais, un peu
prétentieuse. Il semblerait que nous, francs-maçons du Grand Orient
de France, soyons un peu les derniers capables de sauver une
République en déclin, et je ne suis pas sur d’avoir encore un
costume de super héros à ma taille. Pour ce qui est du fond,
je trouve encore une fois dommage cette façon d’exposer ce que les
francs-maçons du Grand Orient de France pensent, surtout lorsque
l’on quitte le monde des valeurs qui nous rassemblent, comme la
laïcité, la liberté absolue de conscience, ou la fraternité, pour
tomber dans des considérations purement politiques comme la
répartition des richesses » (De Midi à Minuit).
*
"Transformer chaque individu en sujet économique endetté"
ou "Homo debitor" selon Maurizio Lazzarato, ultime figure de l'Homo
economicus.
*
Somme toute, que reproche le bouffon lynché aux juifs, d'être
une race inférieure comme le décrétait le nazisme
? (une analyse plus complexe s'impose) Ne serait-ce pas en réalité
le contraire, un noir qui se sent insulté, meurtri dans
sa chair (en tant que descendant d'esclaves nègres), - quand
d'autres se désignent eux-mêmes comme peuple élu
choisi par Dieu et actualisent sans cesse un devoir de mémoire
pour leur martyre ? Le fait d'être un métis est peut-être
mal vécu par l'humoriste, d'autant que la communauté
noire reste discrète sur son abominable passé. C'est
ainsi que je ressens les choses : la haine de Dieudonné
n'est pas motivée par la pensée raciste, elle s'insurge
contre le racisme du rabbin Yitzhak Shapira qui
écrit
:
« It is permissible to kill the
Righteous among non-Jews even if they are not responsible for the
threatening situation (...)
If we kill a Gentile who has sinned or
has violated one of the seven commandments - because we care about
the commandments - there is nothing wrong with the murder
»
et du rabin Rabbi Ovadia Yosef
qui
clame : « Goyim were born only to serve
us. Without that, they have no place in the world – only to serve
the People of Israel »,
pour citer la pensée sioniste la plus extrémiste,
car : l'esclavage des nègres, c'est révolu ! Or, selon le prophète
Amos (berger
et troisième des
douze petits prophètes), l'élection divine du peuple juif reste
dépendante d'obligations et de responsabilités morales.
Considérer donc les races non-juives comme corvéables fera
rendre
des comptes devant Dieu : « C'est vous seuls que J'ai
distingués entre toutes les familles de la terre, c'est pourquoi Je
vous demande compte de toutes vos fautes ». C'est une
même
pensée, pourtant non inspirée par le Divin, qui m'impose l'obligation
morale de me passer de viande
(élever des animaux dans
des conditions effroyables), tant que je le peux. On pense qu'un
génocide apporterait compassion et sagesse, on se
trompe sur la nature humaine. Ceux et celles qui vocifèrent contre le
raciste sont des crétins, au même titre que ceux et
celles qui, décérébrés, rétorquaient
à propos du mariage pour tous : "je suis évidemment
pour, c'est une question de Droits de l'homme".
BHL
qui disait «
C'est en tant que juif que j'ai participé à cette aventure
politique, que j'ai contribué à définir des fronts militants, que
j'ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une
stratégie et des tactiques », serait bien avisé de rappeler
lequel des deux pays est le sien (dans son coeur), lorsqu'il incite
François Hollande a faire intervenir la France dans un conflit
armé. Je n'ai pas la fibre nationaliste, mais certains, plus
primaires, pourraient bien s'en offusquer ou alimenter le mythe
du complot juif. Mais j'acquiesce totalement sur le fait que les
réflexions sur Christine Taubira (traitée de guenon)
et Patrick Cohen (je me dis, tu vois, les chambres à gaz...
Dommage) ne sont pas acceptables. Cette haine (spontanée
ou calculée) fera beaucoup de mal à la recherche de
la vérité de ceux qui ne sont pas forcément
des racistes ou des fascistes. La démarche ne viendra pas
du Nouvel Observateur qui affiche les trois criminels (Soral
(le blanc), Dieudonné (le nègre), Zemmour (le juif))
comme les portraits de tueurs en série, qui aborde la question
du racisme sous le seul angle de la haine ou de la xénophobie.
Mais Le sociologue Michel Wieviorka*
remonte le niveau : « Il n'y a plus un racisme, mais des
racismes, ou des formes de racisme. Historiquement, on a d'abord
eu affaire à un racisme biologique, hérité
de l'époque coloniale (...) En fait, le racisme a
changé de visage. Il n'est plus seulement biologique mais
culturel. Dans ce cas, il n'est plus dans le mépris et dans
la condescendance que le colon pouvait porter au colonisé,
mais
dans la haine et la peur de l'autre
». Le racisme d'Hitler aura donc été la concordance
historique des thèses biologiques (dont l'eugénisme)
sur les races, avec la rancœur allemande qui sourdait ; mais la
haine seule ou la peur font-il encore un racisme ?
*
Michel WIEVIORKA,
avril 2003 : « Partout dans le Monde, l'antisémitisme se
développe sur fond de difficultés sociales et de mépris culturel
ressentis par des populations elles-mêmes victimes du racisme.
Ainsi, aux États-Unis, les Noirs de la «Nation de l'Islam»,
pourtant issus de la «Black Bourgeoisie» plus que de milieux
déshérités, développent une haine des juifs qui n'est pas très
éloignée de celle que l'on rencontre en France, au sein de
populations issues de l'immigration, notamment maghrébine. Ces deux
pays comptent les communautés juives les plus importantes de la
diaspora, et l'antisémitisme y conjugue alors des affects dont les
uns n'ont pas besoin de la présence de juifs réels, et les autres
relèvent plutôt de l'envie : les juifs sont détestés, tels qu'on
les voit, parce qu'ils seraient capables de structurer une vie
communautaire active, leur ouvrant l'accès au pouvoir, à l'argent,
aux médias, là où cette capacité manquerait cruellement aux Noirs
américains ou aux immigrés des banlieues françaises (…)
Mais
aujourd'hui, de solution, Israël est devenu un problème pour les
juifs de la diaspora, qui semblent avoir perdu tout esprit critique à
son encontre, à moins qu'ils ne soient paralysés par la situation
présente ce qui apporte quelque fondement à l'amalgame
antisémite de l'Etat hébreu et des juifs en général (...)
Ceux-ci ne sont pas responsables de
l'antisémitisme, mais ils peuvent contribuer à le faire reculer, en
retrouvant, en diaspora comme en Israël, le sens de la critique et
en se distanciant de la politique actuelle de Sharon. Mais le mal ne
régressera vraiment qu'avec un règlement du conflit
israélo-palestinien ».
Il s'agit donc bien d'une guerre introduite en France.
Encore
une fois, pour que ce soit bien clair, si mon texte fait enrager des sionistes,
- je redis : je ne suis ni raciste ni antisémite
;
la création d'Israël est une problématique
qui ne me concerne pas directement dans ma vie privée et
vis à vis de laquelle j'aimerais rester neutre (entre sionistes
et antisionistes juifs, il s'agit toujours de cette opposition entre
le sacré et le profane, c'est une guerre sémantique
d'ordre spirituel), c'est à dire malgré le sort misérable
des Palestiniens et le risque majeur de guerre avec l'Iran qui va
dégénérer en troisième guerre mondiale.
Ce que je n'admettrai jamais, en tant que Français sur
le sol de France, c'est l'ingérence forcée dans
ma tête qui l'instrumentalise.
Ouf, ce paragraphe
est fini ! Il est pénible de se frotter à la bêtise,
de rentrer en confrontation. Ceux qui n'ont pas d'argumentation
intellectuelle utilisent plutôt le cassage de gueule, ils
prennent un avocat comme on lâcherait une meute de chiens
enragés. L'argumentaire se limite souvent à l'atteinte
au portefeuille, à l'interdiction. Aussi, j'ai des choses
bien plus utiles ou nécessaires à formuler : a)
mangez
moins de viande,
b)
achetez
biologique,
c)
cherchez
des information sur l'énergie libre.
Et faites-le par vous-mêmes, car il est totalement vain d'attendre
un quelconque intérêt pour ces matières, aussi
bien de la part des médias que des partis politiques, tous
confondus.
2014
et me projetant dans les années futures, mes certitudes désormais
: 10
points majeurs
1)
L'argent
dirige le monde, la crise n'est donc pas conjoncturelle, mais structurelle.
Rien
de nouveau diriez-vous ? Pas si sûr, car j'entre ensuite de
plain-pied dans la catégorie sulfureuse des doux dingues
de la théorie du complot.
2)
Le
11 septembre fut donc un complot pour façonner l'opinion
de la masse, grâce à un spectacle, afin de justifier
le pillage de la planète.
Là, il existe suffisamment
de preuves à analyser avec un esprit critique ; ce dont vous
avez besoin, c'est en premier lieu de curiosité et d'ouverture
d'esprit.
3)
Les
"valeurs démocratiques" et les "droits de
l'homme" sont juste les dogmes instrumentalisés
pour manipuler la masse, comme le furent les thèses racistes.
On
intervient là où se trouve le bénéfice*.
L'intervention en Libye* ? Un tiers des réserve
en pétrole pour la France. Le Mali ? Les mines d'uranium
(Niger).
*
En agitant le drapeau démocratique on croyait faire main
basse sur la Syrie après l'Irak et la Libye, "niquer"
Poutine ; c'est la Russie qui signe l'accord de prospection pétrolière
et gazière d'une durée de 25 ans (Soyuzneftegaz Company).
Les idéaux démocratiques ne vont tout de même
pas permettre de spolier la Terre entière ! Si ?
*
Yves Bonnet (ancien directeur de la
DST) : « Les nouvelles autorités libyennes manquent de
souveraineté et de légitimité. Le régime Kadhafi - que je ne
respectais par particulièrement - y mettait au moins les formes, à
travers les comités révolutionnaires et les congrès populaires,
c’est-à-dire à sa propre manière. Alors que ceux-ci sont sortis
de l’ombre après une rencontre avec le président Sarkozy, par
l’intermédiaire de Bernard Henri Levy, et sont devenus les
nouveaux leaders libyens et ne prennent pas en compte ni le fond ni
la forme (…) Nous n’avons pas vu des marches spontanées
pour demander la démocratie et la liberté, comme c’est arrivé
dans d’autres pays ».
Je suis très réservé sur le "printemps arabe".
4)
Les
réserves énergétiques officielles représentent
200.000 milliards de dollars de bénéfices à
venir et BHL est instrumentalisé pour la terreur.
Les
chercheurs en énergie libre sont systématiquement
éliminés ou écartés* ; mieux encore :
aucune information
ne filtre par les médias officiels. Silence radio !
*
Fin 2013, la dernière tentative bloquée d'industrialisation
de l'énergie libre semblait venir du Brésil : - les
générateurs surunitaires de Nilson Barbosa et Cleriston
Leal (produisant plus d'énergie qu'ils en consomment (39,
6 kW pour 440 W) et pouvant fonctionner en circuit fermé
: http://www.rexresearch.com/barbosa/barbosa.htm),
qui multiplieraient par 100 la puissance d'entrée,
captant l'énergie électromagnétique de la Terre.
Interdire ces nouvelles technologies et imposer celles chères
et polluantes présente deux avantages :
a) être
cher et tenir la Masse en l'obligeant à travailler pour acheter
quelque chose d'inutile,
b)
être polluant et ainsi contraindre à payer de surcroît
une taxe carbone !
5)
L'anti-racisme, le mariage pour tous et la théorie
du genre sont les procédés pour amalgamer les individus,
pour la perte de la mémoire et des repères.
Deux
citations prémonitoires de Gilles Deleuze : «
Face aux formes prochaines de
contrôle incessant en milieu ouvert, il se peut que les plus durs
enfermements nous paraissent appartenir à un passé délicieux et
bienveillant »
& « Le contrôle est à court terme et à rotation
rapide, mais aussi continu et illimité, tandis que la discipline
était de longue durée, infinie et discontinue... L'homme n'est plus
l'homme enfermé, mais l'homme endetté ».
Alors, avant que la lobotomisation* ne soit totale (RTL, Libération,
Rue89),
voici trois vidéos à regarder :
a) http://www.dailymotion.com/video/x10szdy_comment-sarkozy-sous-contole-du-cartel-franco-qatarien-a-vendu-la-guerre-en-libye-avec-l-appuie-medi_news
b)
http://www.youtube.com/watch?v=0zMet3ucCl8
(Fort
heureusement, Manuels Valls est là pour inviter ceux qui
doutent à aller se faire soigner)
c)
http://www.youtube.com/watch?v=S7zfHLcdnX4 &
suite :
http://www.youtube.com/watch?v=CI2vuwcZLLQ
Mais
pour admettre ces analyses comme fondées, l'intelligence
ne suffit plus, il faut une volonté de puissance nietzschéenne
de se dérober aux idoles démocratiques.
*
Bruno B. : « La grande faillite de l'Éducation Nationale, la
« tragédie incomprise de l’école » pour paraphraser
le titre de l’excellent ouvrage de Laurent Lafforgue, tient à son
enseignement des anti-valeurs, ou valeurs inversées que dénonçait
déjà Nietzsche il y a plus d’un siècle dans sa Généalogie de
la Morale et Zarathoustra. Celles-ci étant trouvant leur origine
essentiellement dans le libertarisme soixante-huitard, lui-même
ressassée d’un christianisme laïcisé anthropocentrique,
messianique, égalitariste et universaliste (…) Surtout pas de
vagues : uniformisons tout. Bref, tout ce que nous annonçait
l’éthologue Konrad Lorenz dans « Les 8 pêchés capitaux de
notre civilisation ». Résultat : on a une flopée
d’individus massifiés, domestiqués, uniformisés, sans repères,
amorphes, totalement immatures psychologiquement. Une génération
entière a été perdue. C’est donc bien une tragédie »
(Égalité et Reconciliation).
6)
Aussi,
la volonté de défendre l'élevage industriel
des animaux de boucherie est un crime contre les bêtes et
l'Humanité, un suicide planétaire (gaspillage).
Günther
Schwab était dans le vrai (de manière parodique) :
le Diable*
dirige le Monde, le mal s'infiltre en toute chose sous
prétexte du bien.
*
Une abomination, la "vache à hublot" : http://www.wikibusterz.com/jusquou-ira-folie-hommes-nouvelles-abomination-vache-hublot/
7)
N'est-il pas temps vraiment d'en finir avec la farce démocratique
et ses crimes, et de retrouver notre Roi et le sens du sacré
?
Qu'importe que ce soit l'argent seul (opportunisme et cupidité)
qui mène la danse (non des "maîtres du monde"),
la charge royale est le meilleur des garde-fous* ; c'est le régime
qui rassemble le peuple et permet une vision d'avenir de la
société non tributaire des élections, c'est
le renoncement au clientélisme, à la démagogie,
et moins d'affairisme. Car enfin, ne le voyez-vous pas ? Les inégalités
ne cessent de croître (ce qui ne justifie pas cette crétinerie
de l'ISF), l'ascenseur social ne fonctionne pas, la déculturation
fait des ravages ainsi que la perte de l'écriture et des
mots, la Terre crève, bientôt il va manquer de
la nourriture, de l'eau, les maladies dégénératives
progressent, la guerre mondiale guette.
*
Nous connaissons le visage jovial et sans haine de Jean-luc Mélenchon,
- mais découvrons celui de Robespierre qui fit guillotiner
tant de gens, véritable humaniste :
http://www.rue89.com/2013/12/24/pourquoi-reconstitution-visage-robespierre-enerve-les-historiens-248566
8)
Le
secret des OVNIs tombera-t-il ? Sur ce point je n'ai aucune conviction
; comment le pourrais-je, n'ayant rien observé par moi-même ?
Mais
Paul Hellyer (ancien ministre de la
Défense demandant au Parlement d’ouvrir l'enquête publique sur les Relations avec les civilisations
extraterrestres) : « Les OVNIs
sont aussi réels que les
avions qui volent au dessus de vos têtes (…) Les militaires
Américains sont en train de préparer des armes qu’ils pourraient
utiliser contre les Ets, et ils pourraient nous impliquer dans une
guerre intergalactique sans qu’on ne nous ait jamais informés ».
(http://www.dailymotion.com/video/xdajjp_ovni-revelations-ex-ministre-canadi_news)
9)
L'immortalité génétique (avec déjà
la sauvergarde génétique à 50.000 euros) va
prochainement devenir une certitude scientifique connue du peuple.
La
Terre croule sous la surpopulation qui n'aurait jamais dû
dépasser le milliard d'individus, la démocratie sert
à la mise à sac (pillage, saccage, razzia, rapine,
piraterie, brigandage, vol, vandalisme)
des ressources pétrolières et gazières. La
consommation de viande aussi est un saccage ! Que va-t-il advenir
? Immortalité des nantis, extermination des pauvres ? Ne
serait-il pas plus intelligent, honnête et pacifiste, en un
mot "démocratique", de dévoiler*
les énergies libres qui permettront de conquérir d'autres
espaces ?
*
La manière saine d'aborder la question d'une conscience politique
passerait par le rationnement énergétique, - ce dernier
favorisant la décroissance (c'est le freinage d'urgence sur
un train fou), considérant alors que l'énergie libre
augmenterait la signature anthropique. Une faiblesse du raisonnement
tient dans le fait que la décroissance fait consommer moins
d'énergie, son prix devrait baisser alors qu'il est en réalité
modelé par les conflits au Moyen-Orient (désignés
comme "règne despotique des Sept Soeurs") ; et
la conscience politique est ce leurre qui cache l'inféodalisation
des États aux lobbies. Anny Poursinoff. : « Sur
l’agriculture, il y a encore une inféodalisation du PS à la
FNSEA, le cordon ombilical n’a pas été coupé avec l’agriculture
intensive », Olivier Ferrand : « En terme de philosophie,
il y a une divergence qu’on ne peut pas résoudre entre les
socio-démocrates et les plus radicaux des écologistes, mais les
socio-démocrates doivent accepter les critiques des penseurs de la
décroissance, notamment sur le caractère fruste et dangereux du
critère PIB et sur la religion de la consommation ». Ce
n'est pas tout, la paix sociale et donc le carriérisme politique
à court terme sont tributaires du taux de chômage,
donc de la croissance : "après nous le déluge
!".
10)
Le
temps manque, - chaque jour vécu sous le joug du mensonge
ou du déni de la réalité nous pousse inexorablement
vers le désastre.
Vous remarquerez que les derniers Gouvernements,
de Gauche et de Droite, vont totalement à l'encontre de
ces arguments ou raisonnements, qu'ils favorisent la guerre énergétique
avec une ingérence étrangère crapuleuse, que les médias (merdias) occupent le peuple
avec les faits divers, les jeux infantiles, aussi que la publicité
fait ses ravages dans les cerveaux, comme la nourriture industrielle
frelatée (altérée, décomposée,
dénaturée, falsifiée, trafiquée)
sur les corps. Où va donc ce débat ? Mais vers la "quenelle"
de Dieudonné, quand un amalgame pervers est entretenu pour
faire confondre antisionisme et antisémitisme. Les Arabes sont également des Sémites,
qu'importe : ce qui ne sert pas Israël sera suspecté
d'être nazi
: « On est très préoccupés par
l'impact de ce geste qu'on considère comme un salut nazi »
(Roger Cukierman (Crif)), « On entend souvent dire que
c'est un geste antisystème, alors que c'est un salut hitlérien
inversé, ce n'est pas une surinterprétation" de dire que c'est
"antisémite" »
(Sabrina Goldman, avocate de la Licra). Il devient dès lors
troublant
de voir le chef d'Etat faire preuve de clientélisme : «
Ceux qui se prétendent
humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés que nous
devons également combattre »
(François Hollande). En effet, c'est peut-être à
la Justice de juger et de punir le racisme (comment punir la haine,
ne vaudrait-il pas mieux soigner ?), certainement pas à un
chef d'Etat de prendre parti pour une partie des Français
contre une autre, à moins de vouloir faire taire cette colère populaire
qui enfle : par ce biais, le rejet du système devient de
l'antisémitisme. Certes oui, Dieudonné se sert du mal-être
et une guerre est transposée en France (qui a débuté
le 11 septembre 2001), - mais ainsi et inexorablement David Ray Griffin devient
nazi, ainsi que le défenseur des animaux. Citons Irène Saya : « Comme l'a dit dans une formule éclairante
et perturbante l'historien Georges Bensoussan - venu dans ma classe
le 9 octobre 2002 à l'occasion de l'invitation du Cercle Bernard
Lazare pour présenter son livre "Histoire intellectuelle et
politique du Sionisme" - "la Shoah n'est pas l'affaire des
Juifs, ni des Allemands, c'est une affaire humaine !". Encore
faut-il que "les gens normaux", comme dit David Rousset,
acceptent de reconnaître cela, et admettent que "tout est
possible", même le retour de la barbarie. Si la Shoah a eu
lieu, alors, elle peut encore avoir lieu sous d'autres formes, et
c'est cela aussi que nous ne voulons pas entendre », puis
Bruno Le Maire semblant être devenu ce mercenaire "à
la solde" du lobby de la viande : « L'objectif du Gouvernement dans la
détermination de sa politique publique
nutritionnelle était de défendre le modèle agricole français
et spécifiquement contrer les
initiatives comme celles de Paul McCartney appelant à une réduction
de la consommation de viande »,
pour éclairer la conscience ou plutôt que la conscience
nous éclaire enfin sur la Barbarie et ce que nous ne voulons
par entendre, que ce soit par paresse, lâcheté*,
égoïsme, cupidité ; le philosophe juif allemand Adorno
écrivait : « Auschwitz commence quand quelqu’un regarde un
abattoir et pense : ce ne sont que des animaux ».
La Barbarie est bien installée : la consommation effrénée
de viande fait massacrer des milliards d'animaux et gaspille les
ressources, elle affame une partie de plus en plus importante de
l'Humanité : 10.000 enfants meurent de malnutrition chaque jour (24.000
personnes, une toutes
les 4 secondes, 9 millions chaque année, soit davantage que la Shoah), mais tous
les élus ont la cervelle putride et encouragent la consommation de viande.
Un holocauste*
qui n'en porte pas le nom.
*
Exemple de lâcheté intellectuelle caractérisée
: l'Observatoire du conspirationnisme et des théories du
complot (Conspiracy Watch), - pour qui TOUT n'est que mystification
occulte avec la finalité de tromper : « Le
conspirationnisme désigne l’attitude consistant à
substituer abusivementà l’explication communément admise de
certains phénomènes sociaux ou événements historiques, un récit
alternatif qui postule l’existence d’une
conspiration. « Abusivement » : le récit proposé
s’affranchit des règles élémentaires du raisonnement
scientifique, notamment en écartant systématiquement les éléments
qui seraient de nature à le contredire ou - lorsqu’il consent à
les examiner - en échouant à les réfuter de manière
satisfaisante. « Postule » : la conspiration n’est
jamais démontrée »,
« Se parant des oripeaux de la
pensée critique, se réclamant du rationalisme et des Lumières, un
conspirationnisme pathologique se livre à toute une série de mystifications visant à faire passer en contrebande une camelote
idéologique souvent nauséabonde ».
Nous y voilà : nous sommes malades (pathologie) ET nazis
(nauséabond).
*
Mein
Kampf fit perpétrer un génocide. Qu'en est-il des
thèses du ministère de l'Agriculture, en France, sur
la nécessité d'être carnivore ? La bêtise
et l'intérêt sont les vecteurs, en témoigne
la réaction après la campagne publique de l'USDA
invitant à ne pas manger de viande le lundi (Meatless Monday)
: « This international effort, as
the name implies, encourages people not to eat meat on Mondays.
Meatless Monday is an initiative of The Monday Campaign Inc. in
association with the John Hopkins School of Public Health. How will
going meatless one day of the week help the environment? The
production of meat, especially beef (and dairy as well), has a large
environmental impact. According to the U.N., animal agriculture is a
major source of greenhouse gases and climate change. It also wastes
resources. It takes 7,000 kg of grain to make 1,000 kg of beef. In
addition, beef production requires a lot of water, fertilizer, fossil
fuels, and pesticides. In addition there are many health concerns
related to the excessive consumption of meat. While a vegetarian diet
could have a beneficial impact on a person’s health and the
environment, many people are not ready to
make that commitment. Because Meatless
Monday involves only one day a week, it is a small change that could
produce big results ».
Et Jerry Moran, sénateur du Kansas (troisième plus gros Etat producteur de bœufs) : « Nous
sommes un pays producteur de viande, et ce produit nous permet
d'équilibrer notre balance commerciale (…) Et maintenant,
notre propre ministère de l'agriculture encourage les gens à ne
pas consommer de viande (…) Je n'aurais jamais pensé que
l'USDA puisse ainsi s'opposer aux agriculteurs », J. D.
Alexander (président de l'association nationale des éleveurs de bœufs)
: « Une campagne extrémiste défendant les droits
des animaux dans le but de mettre fin à la consommation de
viande indique combien le ministère ne comprend pas les
efforts faits dans l'Amérique rurale afin de produire de
la nourriture et des fibres pour une population mondiale de plus
en plus nombreuse (…) Devrait être condamné par
quiconque croit que l'agriculture est fondamentale pour nourrir les
êtres vivant sur cette planète ». Salauds
ou connards ?
Essayez de retenir ceci Monsieur Hollande*, au lieu
de faire marier les hommes entre eux (fichtre !), d'encourager l'élevage
(et bigre !) : « The
production of meat, especially beef (and dairy as well), has a large
environmental impact. According to the U.N., animal agriculture is a
major source of greenhouse gases and climate change. It also wastes
resources. It takes 7,000 kg of grain to make 1,000 kg of beef. In
addition, beef production requires a lot of water, fertilizer, fossil
fuels, and pesticides. In addition there are many health concerns
related to the excessive consumption of meat. While a vegetarian diet
could have a beneficial impact on a person’s health and the
environment, many people are not ready to
make that commitment. Because Meatless
Monday involves only one day a week, it is a small change that could
produce big results »
(United States Department of Agriculture).
*
Nous pourrions dire exactement la même chose aux hommes politiques
de Droite, - même autisme
cérébral,
identique
soumission
aux lobbies
pour lesquels le Pouvoir en place n'est qu'un rouage de domination
- une fois que le peuple s'est désisté de son maigre
pouvoir. Aux USA, l'éclaircissement inattendu de la pensée
vente les mérites du régime végétarien.
En France, un décret entre en vigueur pour faire interdire
le menu végétarien dans les cantines (de la maternelle à l'établissement pour vieux
!). Il s'agit, sous couvert
de santé publique, de vendre le peuple aux lobbies,
avec les effets dévastateurs que l'on connaît. Obligera-t-on
les végétariens à porter une étoile
verte? Jonathan Safran Foer : « Il
n’y a plus de fermiers, mais des managers, des usines d’élevage,
d’abattage, de découpe et de conditionnement dont les responsables
n’ont plus aucune notion de ce qu’est un animal. Ils n’ont
qu’une pensée : comment gagner plus en dépensant moins, et s’ils
pensent que des animaux malades leur feront gagner plus que des
animaux sains, ils le font. S’ils pensent que cela revient moins
cher d'élever des animaux hors nature, à l’intérieur, sans
voir le jour, ils le font. S’ils pensent qu’on peut les nourrir
avec autre chose que de l’herbe et du fourrage, ce que jamais un
fermier n’aurait pu penser il y a cinquante ans, ils le font et les
nourrissent de maïs ou de tourteaux de soja, ou même de résidus
animaux, faisant d’espèces herbivores des carnivores malgré
elles. Savez-vous qu'un poulet dans la nature vit dix ans et celui
que vous mangez au McDonald’s, quarante-cinq jours ? S’il vivait
plus longtemps, ses pattes se casseraient sous son poids
(…) Manger de la viande pollue la planète, contribue à la
dégradation climatique et à l’extension de la faim tout en
ruinant nos santés ».
Et citons consoGlobe : « Avec ce décret,
le végétarisme en restaurant scolaire est pour le moins interdit. Imposer cela revient à faire fi des avancées
scientifiques et sanitaires qui ont bien prouvé le lien entre une
consommation trop fréquente de produits animaux et un risque
pour la santé, en terme de maladies cardio-vasculaire ou d’obésité.
En effet le gouvernement affirme que sans produits animaux un régime
alimentaire ne peut être équilibré. Ce qui est clairement faux ».
Remarquons qu'au même moment, strictement rien n'est pensé
pour contraindre l'industriel à arrêter de produire
sa "bouffe de merde" carencée : les aliments raffinés
(sucre blanc, pain blanc sans levain, huiles non extraites par pression
à froid), non biologiques, chimiques (pesticides, engrais
issus du pétrole), de surcroît dopés avec les
molécules agissant sur le cerveau, comme le glutamate monosodique
(E 621) donnant l'illusion que la merde a bon goût.
Notons que l'Union Européenne classe le GMS dans la
catégorie la plus sûre des additifs. "Excitotoxins : The Taste That Kills Health Press" de
Russell L. Blaylock (neurochirurgien du centre Médical de
l'université du Mississipi) : « Les effets des excitatrices
comme le GMS et l'aspartame ne seraient pas en général dramatiques,
mais dans la plupart des cas les effets sont subtils et évoluent sur
un laps de temps plus prolongé, pouvant aller pour certaines
personnes plus sensibles jusqu'à la mort par arrêt cardiaque »,
et J.W. Olney (neurophysiologie et en neuropsychopharmacologie à
l'université Washington de Saint Louis) : « Les doses de
glutamate que l'on trouve dans les pots pour bébés ou les soupes
toutes préparées sont suffisantes pour détruire les neurones du
cerveau ». Pr
Jean-François Narbonne « L'aspartame
est suspect, et depuis longtemps. A dire vrai depuis que cet
édulcorant, homologué d’abord aux États-Unis en 1973, a été mis
sur le marché par la firme Monsanto. Mais les dernières études,
italienne et surtout danoise, viennent alourdir une barque déjà
chargée (…) Les tests officiels ne vérifient pas tout. Sur la
neurotoxicité, par exemple, ils sont très faibles. Surtout, les
tests officiels d’homologation des produits alimentaires – ceux
sur lesquels s’appuient les agences sanitaires en Europe, aux
États-Unis et au Japon pour rendre leurs avis – sont
scientifiquement obsolètes, ils ne sont plus valables (…)
Bien sûr, je suis même payé pour ça, au tarif syndical officiel !
C’est un « lien d’intérêt », pas un conflit
d’intérêts : je l’ai fait pour Suez sur la dioxine ;
je l’ai fait aussi pour Coca-Cola, qui voulait mon avis sur
l’aspartame : je leur ai dit de retirer cet édulcorant tout
de suite »
(en 2011), - Mais, l’AFSSA va conclure : « Même pour des
doses très supérieures aux doses d'exposition normales, les taux
sanguins de base de phénylalanine et susceptibles d’induire des
effets secondaires chez l’enfant souffrant de phénylcétonurie ne
sont pas atteints
».
Comme pour la condamnation du repas végétarien, la défense
de l'aspartame ne peut faire taire l'enjeu économique (et
donc dénué de toute conscience !). Je ne fais aucunement
confiance quand il s'agit de dicter la manière de se
nourrir, de se soigner. A lire : http://www.aspartamekills.com/roberts.html &
Aspartame Disease : An Ignored Epidemic.
Le jour où le stock de merde sera colossal, il ne manquera
alors pas d'hommes politiques et d'organismes officiels pour nous
convier, pour notre propre bien, à la manger ! Notons
que GreenFacts concluait sur un consensus d'innocuité à
propos de l'aspartame en 2002 : http://ec.europa.eu/food/fs/sc/scf/out155_en.pdf
; et en 2013, BADABOUM : « C’est officiel ! Pour
l’Agence européenne de Sécurité alimentaire (EFSA), l’aspartame
est sans danger pour la consommation humaine. Et ce aux niveaux
actuels d’exposition. Elle conclut ainsi l’évaluation complète
des risques liés à cet édulcorant. Lequel était accusé depuis de
nombreuses années de (presque) tous les maux ! »
(La Dépêche). - Marie-Monique Robin s'insurge : « L’aspartame n'aurait jamais
dû être mise sur le marché, ainsi que l’avaient recommandé les
scientifiques de la FDA, qui avaient jugé les études fournies
par SEARLE calamiteuses. Si l’édulcorant a été
finalement autorisé, en 1981, c'est parce que Donald
Rumsfeld, le patron de SEARLE (qui revendra
l’entreprise en 1985 à Monsanto) a rejoint la Maison
Blanche, dès l’élection de Ronald Reagan, le chantre de
la déréglementation. Un coup de force politique, doublé d’un
évident conflit d’intérêt, que les scientifiques de la FDA
dénonceront lors d’une commission d’enquête du Congrès (…)
L'EFSA continue d’ignorer ces études qui
fondent la Dose journalière admissible (DJA) de 40mG/ kg
de poids corporel, toujours en vigueur. Comment l’expliquer ? À
l’instar du Britannique Erik Millstone, qui suit le dossier
depuis plus de trente ans, je pense que l’EFSA a peur de se
déjuger : si l’agence reconnaissait, aujourd’hui, qu’elle s’est
trompée, en prétendant que l’aspartame n’était pas dangereux
pour la santé, elle pourrait craindre un vent de panique et d’être
attaquée par des citoyens victimes de l’édulcorant pour son
incompétence notoire et les conflits d’intérêts de ses “experts”
que j’ai longuement décrits dans Notre poison quotidien. La politique de l’EFSA est donc celle de l’autruche
: elle
attend que les industriels qui utilisent l'aspartame dans les
produits alimentaires, les sucreries, les sodas ou les médicaments,
décident d’eux-mêmes de le substituer par un édulcorant “clean”
(comme la stévia), un processus qui est déjà en cours. Ainsi, un
jour, l’agence pourra dire: “Pourquoi s’inquiéter de
l’aspartame ? La substance n’est plus utilisée!” C’est
pourquoi je dis qu’il ne faut pas lâcher l’affaire, car elle
est exemplaire d’un comportement indigne d’une institution
qui prétend protéger la santé des citoyens européens ».
"Amiante"," sang contaminé", "aspartame"
? Qui sera coupable ? Personne !
Conclusion
: il n'y a rien à attendre des partis politiques, ils empoisonnent
le peuple, ils saccagent la planète ; une interdiction de Dieudonné
révélerait une dictature intellectuelle. Le vivre ensemble devrait
suggérer une interconnection qui ne se défausse pas
dans la tempête des flux déterritorialisés
(capitaux, mondialisation), or le pouvoir politique, de
Gauche comme de Droite, instrumentalise le chômage (fausses
créations d'emploi, radiations arbitraires), la masse
n'a que faire des enjeux écologiques de la planète.
L'absence de conscience de part et d'autre favorise le sentiment de haine dont il est immature de croire
que l'on peut se débarrasser avec une interdiction.
L'échec économique, le sentiment d'injustice qui en
découle, ont
porté la haine bien davantage que la problématique
des territoires occupés. Ce que j'entends par
"interconnection", serait par exemple faire preuve de responsabilité
vis à vis des risques sanitaires comme l'amiante : on n'a pas le
droit moral* de sacrifier la vie d'une partie de la population pour
l'intérêt économique d'une autre, dût-il
être, devenir un intérêt collectif. Il en va
de même pour l'interdiction du repas végétarien
dans les cantines, - d'autant que ce mode de vie responsable suit
le sens
de l'Histoire (progression constante),
de l'Économie (moindre gaspillage des ressources),
de la Santé, de l'Humanisme (causes de la famine) ;
cela montre les limites du Pouvoir pour le peuple par le peuple, la Démocratie.
François Hollande
et Nicolas Sarkozy restent les Présidents de partis, quand
le Pouvoir en place se laisse inféoder par les groupes d'influence
et les lobbies, et aucune compréhension du Monde et ses remèdes
ne va dépasser l'entendement moyen. L'économique s'efface derrière l'Être dans
la compréhension de la conscience ontologique qui manque,
- car tributaire de l'intelligence commune
qui ne peut être collective pour l'efficience. Il est dit que ce sont
des êtres hors du commun qui font l'Histoire, - ce sont des
êtres très communs et munis du simple mandat démocratique
qui la répètent seulement. C'est pourquoi le peuple
garde un respect* inné pour le chef qui sauvegarde une verticalité.
Malgré tout, si loin d'Hésiode et du bon vouloir des Dieux, le socratique
Xénophon devrait encore inspirer le Gouvernement de François Hollande,
sur le choix des terres (transposons sur l'Économie): « Ce
n’est point en en plantant selon nos besoins que nous obtiendrons
de meilleures récoltes ; c’est en examinant ce que la nature
aime produire, à nourrir en son sein. Même en friche, elle indique
encore sa nature. Si sa végétation naturelle est belle, elle vous
donnera, bien cultivée, de belles récoltes », sur les
moissons (disons alors la politique sociale) : « On ne coupe pas
le blé à contre-vent car les yeux et les mains auraient à
souffrir si le vent renvoyait contre le moissonneur la paille et
l’épi ».
Au lieu de juger sa politique, il juge ses détracteurs et
s'obstine. Il est manifeste que la "quenelle" dérange
profondément, comme "bras d'honneur anti-système*"
; elle aura eu la vertu furtive de réveiller les zombies
et d'ébranler la léthargie*.
*
Impératif catégorique, dans le sens kantien, non un
impératif hypothétique, et jugement assertorique de
la croissance quand il s'agit des intérêts particuliers.
Il ne s'agissait tout de même pas de sacrifier une partie
de la populace pour garantir à son ensemble le meilleur pouvoir
d'achat. Les termes connivence et corruption sont appropriés.
*
Le nouveau pape François est très proche du peuple,
il est ressenti ainsi ; mais il ne s'agit plus de respect,
mais d'un sentiment empathique.
* En
voulant ne voir et définir par ce geste que de la haine
raciale, Monsieur Valls et les perroquets serviles et patentés
ne feront que "jeter de l'huile sur le feu". Mais c'est
peut-être le but recherché, faire oublier une politique
économique calamiteuse et désastreuse, Dieudonné
devenant le bouc émissaire d'un désordre public antisémite
!
*
Profondément marqué par la souffrance humaine et celle
animale, Isaac Bashevis Singer : « En pensée, Herman
prononça l'oraison funèbre de la souris qui avait partagé une
partie de sa vie avec lui et qui, à cause de lui, avait quitté ce
monde. « Que savent-ils, tous ces érudits, tous ces
philosophes, tous les dirigeants de la planète, que savent-ils de
quelqu'un comme toi ? Ils se sont persuadés que l'Homme,
l'espèce la plus pécheresse entre toutes, est au sommet de la
création. Toutes les autres créatures furent créées uniquement
pour lui procurer de la nourriture, des peaux, pour être
martyrisées, exterminées. Pour ces créatures, tous les humains
sont des nazis ; pour les animaux, la vie est un éternel
Treblinka »
» (Cité par Charles Patterson).
L'homme civilisé
est un mythe, la démocratie un leurre, la paix une illusion,
la santé une tromperie. Suivez seulement là où
va l'argent !
Et citons Arthur
Schopenhauer : «
On est vraiment tenté de dire :
les hommes
sont les démons sur Terre et les animaux leurs âmes tourmentées.
S’il ne restait que deux hommes au monde,
le plus fort n'hésiterait pas une minute,
à défaut de suif pour frotter ses bottes,
à tuer son unique compagnon afin
d’en prendre la graisse ».
J'ai effectivement constaté ce comportement tout au long
de ma vie et dernièrement. Il suffit d'une potentialité
soudaine liée à l'argent, et les "hommes de bien"
révèlent aussitôt leur nature bestiale.
31
décembre : la
veille, François
Hollande en Arabie Saoudite*,
tenant à la main un de ces sabres qui dans ce pays "démocratique"
servent à trancher
les têtes :
"J'en aurai besoin", pour la blague imbécile
dans de telles circonstances, - voire davantage nauséabonde
que l'antisionisme politique de Dieudonné que les crétins
ou les oies sans cervelle tentent de faire passer pour de l'antisémitisme
(riez de bon coeur, car un "salut nazi inversé"
(et non à l'envers) ne peut être qu'antinazi, un véritable
lapsus !), après une vanne tout aussi maladroite et lâchée
au retour d'Algérie de Valls. Ceci m'amène à considérer que François Hollande n'est peut-être
pas à sa place comme Président : il donne une image
grotesque de la France, - considérant que la fermeté
de Poutine en Syrie a peut-être évité l'engrenage vers la troisième guerre mondiale.
Il est certes
louable de défendre ses idéaux, encore faut-il le
faire avec intelligence, en totale connaissance des conséquences
: impératif hypothétique nuançant celui moral
et catégorique. Mais il se peut que François Hollande
soit tellement écoeuré par le rôle qu'on lui
fait tenir, qu'il se lâche enfin avec une ironie ou un humour
noir. Espérons cette sortie humoristique qu'il affectionnerait.
*
Il est insupportable, même au fait des intérêts
géopolitiques apparents, de voir que l'on a rasé les
régimes d'Irak et de Lybie, pour s'allier à cette
barbarie.
Saluons donc ici l'opiniâtreté et le courage
d'Alain Soral*
qui va finir par s'être suicidé, - qui mène
son combat de manière digne et réfléchie, -
mais qui s'adresse à l'intelligence de ceux qui le liront,
alors que ses adversaires instrumentalisent la bêtise la plus
profonde et le conditionnement de masse. Combat glorieux mais encore
inégal.
*
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-Soral-entretien-de-decembre-2013-22215.html
Alain
Soral se voit mettre au pilon le livre qui condensait de manière
exhaustive les citations antisémites, une large part provenant
des philosophes des Lumières et des personnalités
de Gauche, un autodafé culturel qui ainsi élimine
les faits historiques qui dérangent, non une cachérisation*
de la bidoche, mais une karchérisation de la cervelle !
*
Deutéronome, XII, 23 : « Tiens
ferme à ne pas manger le sang, car le sang c'est la vie, et tu ne
consommeras pas la vie avec la chair ». Il aurait peut-être
été plus avisé, connaissant la stupidité
humaine, de dire : "tiens ferme à ne pas faire couler
le sang" ; mais la roublardise humaine l'aurait aussitôt
fait "aspirer", le sang.
Il est bon pour la santé
de rire, dit-on, alors offrons-nous cette énooooorme tranche
de rigolade : « Meyer Habib, député UDI des
Français de l'étranger, a annoncé lundi 23 décembre qu'il
réfléchissait à une proposition de loi visant à interdire la
quenelle. Le geste, décrit par ses détracteurs comme un salut
hitlérien inversé, est devenu la signature de l'humoriste ».
Le député : « Un nouveau salut nazi et antisémite (…) la
France ne peut plus tolérer sans réagir ces nostalgiques du IIIe
Reich ». Dieudonné un nostalgique du Reich ? Oui, tout à fait
et cela se voit sur sa tronche d'aryen ! Des monstres ont inventé la
"vache à hublot" pour observer l'efficience de
la digestion, ne pourrait-on imaginer le "député
à hublot" pour observer si la cervelle est bien irriguée
? Notons qu'Alain Soral fait un raccourci sur la Controverse de
Valladolid*
(la
reconnaissance d'une âme aux Indiens) allant à l'encontre
de l'exclusivité émancipatrices des Lumières,
- qui est ce fait historique qu'il fallut alors aller chercher les
nègres en Afrique pour servir d'esclaves. Dieudonné
nostalgique d'Hitler ? Débile !
*
ESCHATON : « Paul III par
la Bulle Veritas Ipsa déclara, à la grande fureur de
Charles Quint, que les Indiens étaient des êtres humains et
condamna l’esclavage ».
Il
convient de considérer le racisme dans son universalité,
non pas le rejet des races confinant dans l'idiotie, mais la haine,
- comme la portent le livre King's Torah du rabbin Yitzhak Shapira
:
« It is permissible to kill the
Righteous among non-Jews even if they are not responsible for the
threatening situation (...)
If we kill a Gentile who has sinned or
has violated one of the seven commandments - because we care about
the commandments - there is nothing wrong with the murder
»
(http://www.thejewishweek.com/kings_torah),
le rabbin Ginsburgh*
considérant
qu'il est moral pour le juif d'arracher le cœur d'un non-juif, si
un juif en a besoin, Rabbi Ovadia Yosef (http://www.youtube.com/watch?v=A4xMHVSZLyU)
: « Goyim were born only to serve
us. Without that, they have no place in the world – only to serve
the People of Israel (…) In Israel, death has no dominion over
them. With gentiles, it will be like any person – they need to die,
but (God) will give them longevity. Why? Imagine that one’s donkey
would die, they’d lose their money. This is his servant. That’s
why he gets a long life, to work well for this Jew (…) Why are
gentiles needed ? They will work, they will plow, they will reap. We
will sit like an effendi and eat. That is why gentiles were created ».
Racisme ? Bien sûr que non ! Un unique racisme doit être
confondu, - à l'exclusion donc de tout autre : « It was no coincidence that
Dieudonné’s transformation took place precisely at a time when
anti-Jewish and anti-Israel sentiment was becoming more popular in
Europe. Pierre-Andre Taguieff, a French specialist on racism, told
The New Yorker that Dieudonné “has quite a keen intuition for the
movements of public opinion and he immediately sought to
instrumentalize this creeping anti-Antisemitism in public opinion by
bringing it into his sketches, as a popular provocation, as a means
of connecting with people on a visceral level”. The popularity of
the quenelle salute is a reflection of the popularity of Dieudonné.
And his popularity is in turn a testament to the increasing
acceptability of anti-Jewish, anti-Zionist sentiments in France and
elsewhere in Europe. And this, to put it mildly, is a worrying
trend » (The Jerusalem Post, 12/31/2013).
*
Citons Wikipedia : « In his writings, Ginzburg gives prominence
to Halachic and kabbalistic approaches that emphasize the distinction
between Jew and non-Jew (Gentile), imposing a clear separation and
hierarchy in this respect. He claims that while the Jews are the
Chosen People and were created in God's image, the Gentiles do not
have this status.... Ginzburg stated that, on the theoretical level,
if a Jew requires a liver transplant to survive, it would be
permissible to seize a Gentile and take their liver forcefully. From
this point only a small further step is required to actively
encourage and support the killing of non-Jews, as Ginzburg did in the
case of Goldstein » (Motti Inbari). Quelle différence
fondamentale avec le nazisme ? Il se peut que ce ne soit que l'instrumentalisation
de la Shoah qui motivait Soral avec sa quenelle (devant le mémorial
à Berlin), et non la souffrance des victimes de cette
barbarie nazie qui révulse, - mais la récupération
tant politique que journalistique est soit le signe d'une bêtise
insondable, soit un manque d'honnêteté intellectuelle.
Lobotomisation à outrance ! Je suis désolé
du fait que l'esclave que je suis, sous-merde de non-juif (créée
par Dieu, dans son immense bonté, pour uniquement servir),
ose redresser la tête ! Pardon. Cependant, comme la tête
de bétail que je ne suis n'est pas raciste, que j'apprécie
énormément la communauté juive pour l'apport
à la philosophie, à la science, à l'art,
- je me suis offert l'intégrale des opéras de Richard
Strauss. Face aux extrémistes, j'invite à soutenir
cette démarche
: http://juifsvegetariens.centerblog.net/1-les-49-articles-de-foi-des-israelites-de-mashia-h.
Quant
à la "quenelle", rions en franchement, sur CAUSEUR
qui ferait mieux de se taire :
A)
« Ne rien faire, en attendant
que la quenelle disparaisse du paysage réel et virtuel comme elle
était venue ? Ce serait faire preuve d’une coupable
indulgence à l’égard d’un délit caractérisé d’incitation à
la haine raciale, même s’il n’est pas perçu comme tel par ceux
qui la pratiquent. Si les responsables politiques, de tous bords,
sont d’accord, comme ils le disent, sur ce constat, qu’ils en
tirent alors les conséquences ! Toute quenelle publiquement
affichée devra être considérée comme une profession de foi
antisémite, et valoir à ses auteurs les poursuites prévues par la
loi. Cela préserverait la dignité des « quenelleurs »,
à qui serait accordée la « présomption d’intelligence » »,
B)
«
Tout cela, Manuel Valls le sait très bien. Dieudonné ne
représente aucun risque réel, aucun trouble à l’ordre public, ce
qui est la seule chose qu’un ministre l’Intérieur a le droit
d’évaluer sur la question. C’est depuis des mois que Valls, en
mettant au pilori Dieudonné lors d’un discours à l’université
d’été du PS à La Rochelle, lui sert d’attaché de presse, lui
ouvre un boulevard. C’est vraiment du Machiavel pour les enfants de
cinq ans : comment ne pas comprendre que vouloir interdire ses
spectacles, indiquer de manière très sarkozyenne que l’on est
prêt à voter une loi de circonstance pour ce faire, c’est offrir
la meilleure des publicités, c’est valider les thèses
paranoïaques sur le complot du système, c’est accréditer l’idée
que l’on peut s’attaquer à tout sauf aux Juifs ? ».
1)
"Un délit caractérisé d’incitation à
la haine raciale, même s’il n’est pas perçu comme tel par ceux
qui la pratiquent", en gros c'est : inciter volontairement puisque de manière
délictueuse, à la haine raciale, mais cela à
l'insu de son plein gré ! ; 2)
"Toute quenelle publiquement
affichée devra être considérée comme une profession de foi
antisémite", et le bras d'honneur ducon, il sera antisémite
aussi ? ; 3)
"Tout cela, Manuel Valls le sait très bien. Dieudonné ne
représente aucun risque réel, aucun trouble à l’ordre public, ce
qui est la seule chose qu’un ministre l’Intérieur a le droit
d’évaluer sur la question", là nous sommes d'accord, il s'agit
d'une diversion comme pour les Roms, 4)
"Comment ne pas comprendre que vouloir interdire ses
spectacles, indiquer de manière très sarkozyenne que l’on est
prêt à voter une loi de circonstance pour ce faire, c’est offrir
la meilleure des publicités, c’est valider les thèses
paranoïaques sur le complot du système, c’est accréditer l’idée
que l’on peut s’attaquer à tout sauf aux Juifs ?", les détracteurs
de Dieudonné sont donc si bêtes, qu'ils dérouleraient
un tapis rouge ? C'est fort possible, mais notons au passage : "les
thèses
paranoïaques sur le complot du système", - car c'est encore
une fois la paranoïa qui est mise en avant. Et hop ! Plus besoin
de regarder l'effondrement du WTC 7, de manière symétrique,
sans impact d'avion, sans bombe ni feu généralisé.
Il tombe comme cela, exactement comme la démolition contrôlée.
Attention, je prends bien garde à ne pas penser, pour éviter la paranoïa*
!
Personnellement, je crois que la réfutation
systémique des théories du complot ne devrait pas
appeler la psychanalyse, mais révéler le quotient intellectuel si
faible, si faible.
*
Si les complots sont possibles, c'est par l'incapacité cérébrale
du détracteur de les saisir, sans quoi les mensonges ne pourraient
perdurer bien longtemps. Ce sont ceux-là mêmes qui
les réfutent qui sont les cibles des manipulations de masse,
comme le troupeau dans l'enclos n'a aucune conscience de la nature
de l'enfermement. Celui qui dénonce la prison de la pensée
subit en retour, de la part de la communauté, le cloisonnement
qui est actuellement l'antisémitisme. Michel Foucault écrivait
dans "Le grand enfermement" : « Actuellement, dans notre
système, la marginalisation est réalisée par la prison. Cette
marginalisation ne disparaîtra pas automatiquement en abolissant la
prison. La société instaurerait tout simplement un autre moyen. Le
problème est le suivant : offrir une critique du système qui
explique le processus par lequel la société actuelle pousse en
marge une partie de la population ». Il arrivera, par l'analyse
des finalités du système, à la notion de "société
de contrôle" que reprendra Deleuze. La crise actuelle,
c'est la fabrication de l'homme endetté. Le rapport créancier-débiteur
est tel aujourd'hui, que si les petites entreprises se portent mieux
en Italie, - c'est du fait de la fraude qui fait moins rompre sous
le poids de la dette. Et le travail au noir empêcherait la
richesse d'un pays de ficher le camp vers des banques américaines
(http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/dette-publique-et-loi-rothschild-104163
: « C'est le point aveugle du débat : la dette publique
est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973
sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de
la banque dont était issu le Président français, étendue et
confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités
de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). D'une seule
phrase découle l'absolue spoliation dont sont victimes 99% de la
population : "Le Trésor public ne peut être présentateur
de ses propres effets à l’escompte de la banque de France" »).
Et autre forme de théorie du complot issue d'une paranoïa
collective, de l'antisémitisme nauséabond !, - ces écoutes
par la NSA : « Apple a réagi à une nouvelle
information publiée dans le magazine allemand « Der Spiegel », indiquant qu'un
programme secret avait été mis sur pied en 2008 (nom de code « Drop out Jeep »),
destiné à pirater des iPhone – les premiers modèles sont sortis en 2007. Des
logiciels installés sur les smart phones du
groupe américain auraient ainsi permis à
l’agence de renseignements de collecter des
données, d’intercepter des messages, de
repérer la localisation ou encore d’activer
la caméra et le micro de l’appareil
pour enregistrer des conversations, à l’insu de son propriétaire
» (source : Les Échos - qui véhiculent des
thèses complotistes, qui l'eût cru ?). Cela m'amène
à partager cette impression que ce n'est pas tant la malignité
des instigateurs (cela débute avec le marchand qui fait de
fausses promotions) que l'idiotie commune qui est à l'origine
du complot sous toutes ses formes. Faute d'information par les grands
médias, les gens du commun continueront à payer le
carburant à la pompe, en ignorant tout des recherches en
énergie libre qui, si elles se font connaître fortuitement
à leur entendement, les feront seulement rigoler. Ce soir,
j'avais à mes cotés un groupe d'étudiants préparant
un master, et pourtant j'ai pu constater que la maîtrise d'un
vocabulaire affreusement limité induisait comme premier corollaire
une discussion formidablement peu élaborée, pour une
pensée finalement guère mieux construite. C'est la
même jeunesse qui fuit la Musique classique, non par goût,
même pas par absence de repères (cheval de bataille
de Renaud Camus), - mais par l'incapacité cérébrale
à en suivre le jeu et donc d'y trouver un réel plaisir.
Je porte la prétention sans même avoir réussi
à obtenir le baccalauréat.
Mot
de la fin, par une âme certainement belle : «
Tout ce verbiage sur la dignité, la compassion, la culture ou
la morale semble ridicule lorsqu’il sort de la bouche même de ceux
qui tuent des créatures innocentes, pourchassent des renards que
leurs chiens ont épuisés, ou même encouragent l’existence des
combats de taureaux et des abattoirs. Toutes ces explications, selon
lesquelles la nature est cruelle et donc nous sommes en droit d’être
cruels, sont hypocrites. Rien ne prouve que l’homme soit plus
important qu’un papillon ou qu’une vache. Je considère le fait
d’être devenu végétarien comme la plus grande réussite de ma
vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir,
mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la
cruauté… Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de
paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le
sont aujourd’hui » (Isaac Bashevis Singer).
Oui, effectivement, la fin des abattoirs de la honte et du traitement
indigne*
envers les animaux aura considérablement plus d'impact sur
la barbarie que l'entretien de la mémoire. Cela ne sert strictement
à rien de rappeler et remémorer la Shoah, si
ce n'est l'instrumentaliser politiquement, tant que les hommes
ne changeront pas dans leur coeur.
*
Citons judaïsme végétarisme : « Tout homme de la maison d'Israël qui égorgera
un membre de gros bétail, ou une bête à laine ou une chèvre, dans
le camp, ou qui l'égorgera hors du camp, sans l'avoir amené à
l'entrée de la Tente d'assignation pour en faire une offrande à
l'Éternel, devant son tabernacle, il sera réputé meurtrier,
cet homme, il a répandu le sang ; et cet homme-là sera
retranché du milieu de son peuple (...) Car le principe vital de
toute créature, c'est son sang qui est dans son corps, aussi ai-je
dit aux enfants d'Israël : Ne mangez le sang d'aucune créature.
Car la vie de toute créature c'est son sang : quiconque en
mangera sera retranché » (Lévitique. La Bible) ; « “Mais
quel hommage offrirai-je au Seigneur ? Comment montrerai-je ma
soumission au Dieu suprême ? Me présenterai-je devant lui avec
des holocaustes, avec des veaux âgés d'un an ? Le Seigneur
prendra-t-il plaisir à des hécatombes de béliers, à des torrents
d'huile par myriades ? Donnerai-je mon premier-né pour ma
faute, le fruit de mes entrailles comme rançon expiatoire de ma
vie ?” Homme, on t'a dit ce qui est bien, ce que le Seigneur
demande de toi : rien que de pratiquer la justice, d'aimer la
bonté et de marcher humblement avec ton Dieu ! »
(Michée, VI, 6-7-8. La Bible) ; « C'est que je prends plaisir
à la bonté et non au sacrifice, je préfère la connaissance de
Dieu aux holocaustes » (Osée, VI, 6. La Bible) ; « Que
m'importe la multitude de vos sacrifices ? Dit le Seigneur. Je
suis saturé de vos holocaustes de béliers, de la graisse de vos
victimes ; le sang des taureaux, des agneaux, des boucs, je n'en
veux point (...) Quand vous étendez les mains, je détourne de vous
mes regards ; dussiez-vous accumuler les prières, j'y resterais
sourd : vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous,
purifiez-vous, écartez de mes yeux l'iniquité de vos actes, cessez
de mal faire. Apprenez à bien agir, recherchez la justice ;
rendez le bonheur à l'opprimé, faites droit à l'orphelin, défendez
la cause de la veuve » (Isaïe. La Bible). Il serait grand temps
de confondre les bourreaux, les idolâtres et les menteurs.
Malheureusement, nos journalistes, nos hommes et femmes politiques,
les élus donc, n'ont rien d'utile dans la caboche ou le ciboulot
(no
brain),
- le massacre continuera ! A quand la création d'un mémorial
de la faim pour rappeler l'holocauste humain (plus que la Shoah
chaque année !) provoqué par l'aveuglement politique,
la cupidité et l'absence de conscience ?
Noël
2013
: je suis resté deux heures à RIOM à observer
la foule qui déambulait. Terrible, un mélange de nausée
et de profonde tristesse. Le sentiment tenace que plus de la
moitié des individus n'ont pas une tête normale. Dangereux
ce que je dis là, car le conditionnement de masse est de
me désigner comme raciste, - même s'il ne s'agit aucunement
de racisme. En premier lieu, il s'agit d'une impression et non d'un
postulat que je voudrais exhaustif, une expérience qui est
exacerbée à chaque retour de Grande-Bretagne, de France,
de Corse, qui se résume ainsi : il est rare de croiser ici
un regard où brille une certaine intelligence où transparaît
une quelconque sympathie. Un ami Portugais perdu en ces lieux finissait
par dire à chaque instant : "jamais vu autant de cons
qu'ici" ! Dans le village, son voisin a défoncé
le portaille de son jardin pour déplacer une borne et le
lui voler ; le mien a défoncé ma voiture pour prendre
ma place de stationnement. Il m'a donc fallu remonter la rue avec
une barre de fer (me retrouver sous la surveillance de la Gendarmerie
nationale) pour qu'enfin cessent les exactions continuelles dont
j'étais la victime étrangère. Elles cessèrent
immédiatement, ici l'intelligence ne sert à rien.
Pire, la meute ne vous hait que plus. Venant de la région
parisienne, je n'ai jamais imaginé qu'un tel lieu d'inculture
puisse exister, il m'est impossible de m'y intégrer, de
me résigner*. Pour le faire, il ne faudrait discuter de rien
si ce n'est de charcuterie,
de
football,
deux axes qui à eux seuls monopolisent respectivement les
ventres bien gras et les têtes bien vides. Ma sœur est venue
une journée, n'y reviendra pour rien au monde tellement le
choc de civilisation est fort. Pourtant, l'état cérébral
de la France*
est inquiétant et pour les personnes de mon âge il
s'agit d'un fléau.
*
Et
que dire de la lenteur
à réagir en voiture ? J'imagine mal ces gens circuler
à Paris ou à Ajaccio ! C'est comme si les neurones
étaient mal connectés.
*
Ivan A. Alexandre (Diapason de janvier 2014) : « En 1988,
10% des 15-24 ans avouaient "ne pas aimer" Gustav Mahler.
En 2008, ils étaient 57%. Et aujourd'hui ? (...) Soyez
crétins comme des lapins, vous vivrez beaucoup mieux. Vu
ce que le savoir va vous rapporter, n'ayez plus peur : choisissez
l'ignorance.
Ce marchand de jeans en odeur de sainteté chez
les 14 -24 ans a même élaboré une "Official
Be Stupid Philosophy" dont vous trouverez les principes en
ligne. "Les malins ont le brain, les crétins ont les
balls". Mozart, Mahler, Boulez, coupez le son ! Unis, joyeux,
descendons marcher avec la stupid pride ». Je pense qu'en
2014 moins d'un jeune sur cent sait que Mahler fut un compositeur.
Quand je dis "Mahler", on me répond "malheur
?".
Je me suis offert un cadeau pour Noël : un vieux
Leica R6 à l'état neuf (avec le 2.8 280 mm APO), autre
chose que l'affreux Nikon Df qui se veut "vintage". Et
je tombe sous le charme de l'esthétisme, de la fabrication
extraordinaire, du silence au déclenchement, de la qualité
de la visée et de l'ergonomie. Qu'est devenue la photographie
?
Décembre
2013, sujet du jour que l'auteur de ce site indigné tient
tant à cœur : le gâchis
phénoménal des ressources*
perpétré par l'obscurantisme
et l'égoïsme,
- je veux bien entendu parler de la viande
présente dans toutes les assiettes et la barbarie que cela
suppose : les élevages industriels et les abattoirs, - des
lieux de honte et d'abomination. Une tare politique atteint ici-même
des sommets d'ignominie, lorsque les Pouvoirs politiques, tant de
Droite que de Gauche, considèrent comme une priorité
l'augmentation de l'élevage. Devant tant de bêtise
ou d'irresponsabilité devant l'Histoire, qui jugera un choix
suicidaire, il ne faut plus s'étonner des conneries de même
trempe : mariage pour tous (déstabiliser la famille), ISF
(faire fuir les forces vives et les cerveaux), enfin culpabilisation
de la prostitution (lâcher donc les pulsions sur le viol et
l'inceste). Cette crétinerie est exemplaire.
Je voudrais
soumettre une page officielle (http://agriculture.gouv.fr/bien-etre-animal),
tant le contenu est un mensonge pervers : « Élever des animaux (bovins,
volailles, moutons, porcs, poissons, etc.) à des fins alimentaires
est une nécessité. Cet élevage doit se faire dans des conditions
compatibles avec le bien-être animal, y compris dans les bâtiments
d'élevage industriel. Respecter les animaux, c’est aussi garder
une harmonie avec la nature et avec l’environnement ».
Nécessité ? Harmonie avec la Nature ? Lisez donc ceci : « Aux États-Unis, il y a 10 millions de végétariens, dont
plus du tiers sont végétaliens. Au Canada, 4% de la population
(environ 1.3 millions de personnes) se dit végétarienne. Il y a 20
milliards de têtes de bétail sur la terre, soit plus du triple de
la population humaine. L'ensemble du bétail dans le monde consomme
une quantité de nourriture équivalente aux besoins caloriques de
8.7 milliards de personnes - plus que la population humaine sur
Terre »
(http://vegetarisme.blogspot.fr).
Et Philip WOLLEN*
: «
Les
vaches végétariennes sont maintenant les plus grandes prédatrices
du monde marin. Les océans meurent. En 2048 toute l’industrie de
la pêche sera morte. Les poumons et les artères de la terre. Des
milliards de petits poussins bondissants sont broyés vivants,
simplement parce qu’ils sont de sexe masculin. Seulement cent
milliards de personnes ont déjà vécu. Sept milliards vivent
aujourd’hui. Et nous torturons et tuons deux milliards d'animaux
chaque semaine. Dix milles espèces entières sont anéanties chaque
année à cause des actions d’une même espèce. Nous sommes
maintenant face à la sixième extinction de masse de l'histoire
cosmologique. Si n'importe quel autre organisme faisait ça, un
biologiste dirait que c’est un virus. Il s’agit d’un crime
contre l’Humanité aux proportions inimaginables
».
Nécessité et Harmonie*
? Ou folie ?
Le livre de feu Franck Biancheri*,
"Crise mondiale - En route pour le monde d'après",
- ne fait aucun cas d'un changement des paradigmes sociétaux
de la part du monde politique, et encore moins du peuple dont la
nature rustre est de ne pas penser par elle-même. Il bâfre,
c'est tout. La question de l'Être et de la conscience en est
totalement étrangère.
*
Exemple n° 1, l'eau
: Animal Freedom : « La quantité
d’eau nécessaire pour nourrir pendant un an un végétarien est beaucoup moins importante que la quantité
d’eau nécessaire pour produire la nourriture consommée pendant un
mois par un carnivore. L’eau utilisée pour la production de la
viande bovine consommée aux Pays-Bas permettrait d’approvisionner
en eau potable la totalité de la population mondiale pendant un an
entier »
; la nourriture
: Vegetarismus.ch : « En Suisse,
66% des cultures sont destinées à la nourriture des animaux (en
2004). Aux États-Unis, cette proportion s’élève à 80%
(pour nourrir 8 milliards d’animaux de boucherie). 90% du soja est
utilisé pour nourrir le bétail au niveau mondial. A peu près
un tiers des céréales produites dans le monde entier est destiné à
nourrir les animaux productifs. Si les Américains consommaient 10%
de viande en moins, la quantité de céréales économisée pourrait
nourrir 1 milliard de personnes souffrant de la faim
»
; Et GEO.fr : « la consommation de viande, qui augmente au
niveau mondial, pourrait avoir à terme des « conséquences
catastrophiques sur les moyens d'existence, la santé humaine et
animale, et l'environnement », d'après le rapport annuel de
l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture
(FAO) » (2010),
mais François Hollande en 2013 : « La
première priorité sera de soutenir l'élevage »
(à propos de la PAC 2014-2020). Bravo bonhomme, tu es sur la bonne voie
!
*
A ne pas manquer donc sous aucun prétexte : http://unanimus.over-blog.com !
Autre lien : http://www.vincentgaliano.com
!
*
Voici le genre de soucis de "bien-être animal" dont
il s'agit en réalité, - puisque notre espèce
est une vraie saloperie : sur le transport nocturne des volailles
fermières (d'Auvergne label rouge), citons "Le petit
gourmet" : « C'est
en pleine nuit que l'opération débute avec l'arrivée
d'un camion. "Les
bêtes sont moins stressées, c'est mieux pour la qualité
de la viande
et les risques d'étouffement sont moins importants"
». Moins de stress, c'est pour la qualité de la viande
et la rentabilité. Les chambres à gaz étaient,
dit-on, déguisées en douches.
*
Sceptique sur la "société de contrôle",
mais à qui nous eussions aimé rétorquer que
la panique actuelle et le délabrement américain accentuent
l'intérêt porté sur certaines thèses
conspirationnistes, - des conspirations expansionnistes pour lesquelles
on fait un prodigieux usage des valeurs démocratiques et
du terrorisme diffus. F. Biancheri : « La conspiration des Maîtres du
Monde ? Là encore, je n'y crois pas. J'ai rencontré dans
différentes occasions des « membres » de ces cercles
présentés comme tout-puissants. Aujourd'hui, ils sont complètement
perdus face à la crise. Si certains cercles ont pu croire, dans la
période 1945/2000, qu'ils dirigeaient les affaires de la planète,
c'était uniquement parce que les choses étaient linéaires et parce
que jusqu'aux années 1980, la simplicité des affaires permettait à
quelques Américains et Européens d'avoir beaucoup d'influence sur
un monde qui comptait peu hors de ces zones. Aujourd'hui le monde est
devenu trop complexe et trop mouvant pour pouvoir être dirigé par
quelques têtes pensantes, fussent-elles relayées par de puissantes
technologies de contrôle. Les intérêts des différents acteurs,
pays, … et la complexité de leurs interactions sur fond de crise
historique, rendent tout simplement aberrante l'idée même de
pouvoir manipuler l'ensemble. Mais, bon, cette vision parano de
l'Histoire arrange ceux qui dénoncent ces groupes … et ceux qui
sont accusés d'en faire partie. Pourtant la réalité est bien plus
rude : plus personne ne contrôle plus rien ! ».
Si plus personne "ne contrôle plus rien", c'est
effectivement le lobbying qui fait la loi. Et l'aberration de la
pêche profonde est confortée par les élus. "M
Planète" : « Le chalutage et l'usage de filets maillants au fond des
océans – les deux méthodes les plus destructrices de la
pêche dans les grands fonds –, doivent-ils être interdits ?
A cette question qui suscite d'intenses efforts de lobbying depuis
des mois, les députés européens, réunis en session plénière
à Strasbourg mardi 10 décembre, ont finalement répondu
non à l'issue d'un vote serré »
(10/12/2013). La destruction massive a encore de beaux jours devant
elle, les saccageurs ont la bénédiction du monde
politique et reçoivent des aides publiques (à lire
: http://www.penelope-jolicoeur.com).
Autre exemple et non des moindres, le fluor
dans l'eau et les dentifrices (sauf en Grande-Bretagne où
l'absence de fluor est un argument de vente). Mon dentiste m'expliqua
que le fluor des dentifrices est uniquement un argument commercial,
puisqu'il faudrait inverser (avec l'appareillage spécifique)
la polarité de la salive pour que la dent l'absorbe. Mais
la propagande industrielle couverte par l'Etat fait donc inoculer,
semble-t-il, un "terrible poison" : « Les composés de fluor ou les fluorures sont énumérés par
l'agence américaine de contrôle des substances toxiques et
d'enregistrement des maladies (ATSDR) parmi les 20 substances
principales, sur 275 substances, qui constituent la menace la plus
significative sur la santé humaine
(...)
Le taux de fluor toujours croissant déposé dans la
nourriture, l'eau et l'air est une grande menace pour la santé
humaine et l'environnement comme cela est démontré par la fluorose
endémique enregistrée dans le monde entier. Il est de la plus
grande urgence que les fonctionnaires de santé publique cessent de
favoriser le fluor soi-disant salutaire à notre santé et que
désormais, ils abordent plutôt sérieusement la question de sa
toxicité »
(legosanstrique).
Dans "The Crime and Punishment of I.G. Farben", Joseph
Borkin écrit : « Et vous pensiez que tout ce que le gouvernement fait, il
le fait pour vous ? Vous devriez changer d’idée. La première
fois que de l’eau potable a été fluorée, c’était dans les
camps de concentration de l’Allemagne nazie. La Gestapo ne pensait
pas aux présumés bienfaits du fluor sur les dents des enfants. Du
fluorure de sodium était ajouté à l’eau afin de rendre les
humains stériles et forcer les prisonniers des camps de
concentration à demeurer dociles ».
A la fin de la Guerre, le Gouvernement des USA mandata Charles Eliot Perkins
pour prendre en charge I.G. Farben. Dans un rapport à la Lee
Foundation for Nutritional Research (1954), ce dernier soutint que le seul but de la fluoration de l'eau était de réduire la résistance à
la domination, transformer la masse en zombies ou moutons de
panurge, nous dirions aujourd'hui faire se concrétiser la société de contrôle
ou perte de la vraie
liberté (http://fr.scribd.com/doc).
Certains bien entendu contestent l'analyse (http://justice4germans.com),
renvoyons donc au livre « Fluoridation - Mind Control Of The Masses » de Ian
E. Stephen « Despite damning evidence on fluoride toxicity,
bureaucracies and multinationals continue to pollute our drinking
water and mess with our physical and mental health (…) At the end
of the Second World War, the United States Government sent Charles
Eliot Perkins, a research worker in chemistry, biochemistry,
physiology and pathology, to take charge of the vast Farben chemical
plants in Germany (…) While there he was told by the German
chemists of a scheme which had been worked out by them during the war
and adopted by the German General Staff. This was to control the
population in any given area through mass medication of drinking
water. In this scheme, sodium fluoride occupied a prominent place.
Repeated doses of infinitesimal amounts of fluoride will in time
reduce an individual's power to resist domination by slowly poisoning
and narcotising a certain area of the brain and will thus make him
submissive to the will of those who wish to govern him. Both the
Germans and the Russians added sodium fluoride to the drinking water
of prisoners of war to make them stupid and docile (…) The
"Rockefeller Report" to the United States President on CIA
activities said : "The drug program was part of a much larger CIA
program to study possible means of controlling human behaviour"».
(http://www.rense.com/general7/fll.htm
& http://www.whale.to/b/stephen.html).
Ne contrôle plus rien ? Ne soyons pas pessimistes, ne peut-on
dire que, grâce à nos Gouvernements, les sexes peuvent
enfin se marier entre eux ? Les élus, hum !, boivent-ils
aussi cette eau fluorée ?
ALERTE ORANGE - DANGER - INTRUSION PERVERSE !
Il
ne faut pas être extralucide pour voir que la population devient
chaque jour plus stupide et la pseudo-élite plus corrompue.
Dr Alain SCOHY (à qui il est interdit
de pratiquer en France) : « Les puissances financières
colossales que constituent les industries chimiques et
pharmaceutiques, et leur mainmise sur de multiples secteurs de
l’activité économique de nombreux pays, assurent désormais leur
suprématie sur l’ensemble des individus et des états, par une
désinformation permanente du grand public, par le financement de
leurs propres laboratoires de recherche et contrôle, et en
"arrosant" certaines personnes dans les hautes sphères du
pouvoir. Premier exemple : Bayer (Allemagne), 14éme groupe
pharmaceutique mondial en 1997 possède 6 secteurs d’activité :
produits agricoles, produits organiques, produits pharmaceutiques,
produits industriels, polymères, techniques de l’information. Deuxième exemple : Sanofi (France), 18éme groupe pharmaceutique
mondial en 1997, est sous le contrôle de L’Oréal (19,4%) et du
groupe ELF (35,1%). Un groupe qui a des relations "intime"
avec la gent étatique (...) C’est Hitler qui le premier a fait
faire des recherches sur ce gaz, dans le but d’asservir les
populations des pays conquis, en les avilissant, et en accentuant les
mécanismes de dégénérescence naturels.. Pour en faire des zombies
dociles et stupides
» (http://greenseeker.wordpress.com).
Ainsi, pour la Droite comme pour la Gauche, il faut produire (et
donc manger) davantage de viande, et faire souffrir encore
plus de bêtes, saccager encore plus les sols, gaspiller encore
plus l'énergie, les ressources et l'eau, et rendre encore
plus malades les êtres humains et affamer les pauvres. Il
ne s'agit pas seulement de regarder cette stupéfiant bêtise
en face (détruire pour sauver des emplois est un choix aberrant
qui mène au désastre), - mais de la désigner
pour ce qu'elle est effectivement, une réelle et pesante
criminalité qui s'impose sur les cerveaux ravagés,
peut-être du fait de l'usage forcé du fluor. De manière
non exhaustive, Bruno Le Maire pour ne citer que lui parmi tous
les autres : « L'objectif du Gouvernement dans la
détermination de sa politique publique
nutritionnelle était de défendre le modèle agricole français
et spécifiquement contrer les
initiatives comme celles de Paul McCartney appelant à une réduction
de la consommation de viande ». Ceci est en totale rupture, si ce
n'est qu'il n'y eut jamais de rapprochement intellectuel ou
scientifique, avec les nombreuses études passées sous
silence par les "merdias" serviles (les journalistes veulent
naturellement conserver leur emploi), comme celles réalisées
sur le végétarisme en Allemagne (Université
de Giessen, Centre de recherche sur le cancer de Heidelberg (DKFZ),
ministère fédéral de la Santé (Berlin)),
qui attestent une meilleure espérance de vie, un moindre
risque du cancer, des maladies du cœur et de la circulation sanguine
! Philippe David, qui cite ces études, nous rappelle que
la consommation annuelle de viande est passée au cours du
siècle précédent de 30 kg à 100 kg par
personne. Mais on peut peut-être encore davantage gaver le
peuple, comme des oies !
Une horreur en amène une autre
: il ne suffit plus, pour le profit (et la maladie est aussi
une source formidable de profit) de gaver les individus en imposant
une nourriture mortifère (frelatée et cancérigène,
car la viande est un aliment acide de dégénérescence),
- encore faut-il encadrer étroitement le troupeau (lois sécuritaires
imposées grâce à la guerre contre le terrorisme,
méthode naguère largement employée par la Stasi
et la Gestapo). Cela va se concrétiser prochainement
avec les caméras de surveillance* imposées non plus
seulement dans les rues, les magasins, les écoles, mais chez
vous, dans votre voiture, enfer sur Terre en préparation
et déjà pressenti par Gilles Deleuze : « Face aux formes prochaines de
contrôle incessant en milieu ouvert, il se peut que les plus durs
enfermements nous paraissent appartenir à un passé délicieux et
bienveillant ».
* Et mieux encore : http://www.atlantico.fr/pepites/espionnage-fbi-peut-espionner-votre-webcam-921358.html
: « L'intrusion à grande échelle
ne fait que commencer. Après le scandale des écoutes de la NSA, une
autre polémique pourrait prochainement naître. En effet, selon des
informations du Washington Post relayées par France
TV info, le FBI et son équipe de hackers peuvent déclencher à
distance les caméras intégrées de n'importe quel ordinateur. Et
cela, évidemment, sans demander l'autorisation. Mais le pire, c'est
qu'ils arrivent à la faire "sans même allumer le petit voyant
qui indique l'état de marche". C'est en tout cas ce qu'assure
Marcus Thomas, un ancien directeur adjoint du bureau, notamment en
charge des opérations technologiques ». Or, le rapport
"Surveillance électronique planétaire" de
Duncan Campbell fut publié en France en 2001, il est donc
improbable que le scandale récent des écoutes par
la NSA ne soit pas la conséquence d'un choix politique concerté
: se servir de la pression populaire contre les États-Unis,
François Mitterrand ayant naguère tenu son rang dans
le double jeu du rapport de force avec l'Empire. Mitterrand sur la mise en quarantaine de la France
au sein de l'Alliance (ne devrait-on pas dire soumission ?) : « Ronald Reagan se fâche Et alors ? Ronald
Reagan éternue. Et après ? Je ne vais pas aussitôt mettre le
doigt sur la couture du pantalon. La réaction des Américains c’est
leur affaire, la décision c’est la mienne, et je ne prendrai donc
pas davantage de précaution dans l’avenir » (...) Il est chaleureux, sympathique,
d’un abord agréable. C’est un homme de bonne volonté qui a une
idéologie simple, on peut toujours débattre avec lui. Reagan, je
l’ai trouvé comme il est : habité de certitudes. Américain
typique, il n’est pas très exportable (...) Son
étroitesse d’esprit est évidente. Cet homme n’a que quelques
disques qui tournent et retournent dans sa tête ». La France
reste surveillée comme un allié peu fiable (les USA
durent fomenter "Mai 68" afin d'ébranler le Général).
Vincent Nouzille : « Il y a une
position atlantiste très traditionnelle chez les socialistes
français, par opposition au Général de Gaulle et sa politique
d’indépendance. Mais dès 1981, Mitterrand assume l’héritage
gaulliste : indépendance, maintien de la force de frappe nucléaire,
etc. Il continue d’ancrer la France dans l’Europe des nations »,
et Roland Hureaux : « François
Mitterrand avait bien caché son jeu. Au moment où une partie de la
presse de droite, obnubilée par la participation de quatre ministres
communistes au gouvernement, criait à la soviétisation de la
France, ce qui s’opérait en réalité était le grand tournant
atlantiste de la diplomatie française (…) Les archives ont
révélé l’affaire Farewell par laquelle les services secrets
français apportèrent alors un coup de main décisif aux Américains
contre les Russes, assoyant la crédibilité du nouveau président
comme allié sûr de Washington ». Double jeu
donc, mais ... pour quelle raison ? F. Mitterrand : « La France ne le sait pas, mais
nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente,
une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort, apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont
voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le Monde. C'est
une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et
pourtant une guerre à mort ! ». Aussi, nous sommes encore
dans la Société du Spectacle lorsque nous écoutons
David Assouline dire : « Ce n'est
absolument pas admissible qu'un pays allié puisse espionner la
France à ce niveau (…) Nous voulons que tous les éclaircissements
soient là et que si ces faits étaient avérés, non seulement, bien
évidemment, qu'ils cessent immédiatement ». Internet
est également une arme à double tranchant,
créée à l'origine pour propager des idées
démocratiques perturbatrices chez les autres puissances,
- or l'Information se retourne contre ses géniteurs, faisant
circuler des données et réflexions impossibles chez
les Médias (qui sont la propriété et la chasse
gardée des lobbies). Mais la "société
libre", l'Occident, - n'est déjà plus l'esprit
des Lumières chez Jean-Jacques Rousseau, pour qui la "liberté"
ne saurait être de "faire ce que l'on veut", mais
bien de "ne pas être obligé de faire" ce
que l'on ne désire pas faire. La croissance est ainsi le
facteur premier d'asservissement des masses, le droit de vote étant
le procédé qui efface - qui aspire chez l'individu
toute la puissance (en se substituant ensuite à l'acte),
et l'endettement (Crise) devient la concrétisation finale
de cet asservissement ! C'est ici-même qu'intervient
la dictature du nombre où la somme des individus est supérieure
à la diversité des personnes (critique lumineuse de
Tocqueville), qui aboutit à la rupture de l'étant
avec l'être (dans la philosophie Heideggérienne), malgré
le Surhomme du sursaut nietzschéen, avec dernièrement
le rôle intrusif du "bio-pouvoir" dans la "vie
nue". La pollution de la Terre devrait inspirer bien davantage
la classe politique qui n'y décèle pas la maladie
de l'âme privée de l'entéléchie (plénitude de
l'être chez Aristote : « Il y a beaucoup plus de finalité et de
beauté dans les œuvres de la nature que dans celles de l'art »
(Parties des Animaux)) chez les masses humaines qui ont la cervelle toute
accaparée par les résultats de jeux stupides de
ballons et la drogue comme le tabac ! L'Etat, en vrai trafiquant
de drogue, garde le monopole de la mort, la Justice protège
l'honteux commerce : « Le tribunal a ordonné à la boutique de cesser toute
publicité pour les e-cigarettes. Selon lui, « tout ce qui ressemble
à l'acte de fumer doit être encadré par l'Etat et la vente doit
être également encadrée et contrôlée par un réseau comme le
nôtre », a-t-il ajouté. Le tribunal de commerce de Toulouse a
estimé que les produits de substitution du tabac relevaient de la
législation sur le tabac et que leur vente était soumise au
monopole des buralistes. Le tribunal a ordonné à la boutique
Esmokeclean de cesser de faire la publicité des cigarettes
électroniques » (AFP, 09/12/2013). Pourtant, les fausses
cigarettes seraient bien moins nocives que les vraies. La justice
est aveugle, dit-on, - toujours est-il qu'il ne s'agit pas du milieu
intellectuel où la pensée libre est reine, mais du
cloaque où le formulaire est roi. Mais réjouissons-nous
de la remise en examen de Martine Aubry par la Cour de cassation,
dans l'affaire de l'amiante. Son avocat, Me Didier Le Prado,
plaidait : « Les décideurs publics ne doivent pas devenir les
victimes expiatoires de catastrophes sanitaires (…) Une faute
pénale doit évidemment s'apprécier en fonction des connaissances
de l'époque », or : « Dès 1962, la Commission
européenne a adressé des recommandations aux six États
membres de la Communauté économique européenne, en dressant
une liste des maladies professionnelles. Celle-ci incluait le cancer
du poumon, en signalant les dangers de l'amiante », aussi :
« 1982 : Le Comité Permanent Amiante est créé.
Un lobby est mis en place par les industriels de l'amiante et sous
tutelle de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS).
Il milite pour un « usage maîtrisé de l’amiante »
jusqu'à sa dissolution en 1995. Le comité, dont le financement sera
entièrement dépendant des industries, comprendra notamment des
experts et des médecins du travail, ainsi que des délégués des
principaux syndicats qui défendront longtemps l'usage de l'amiante
au nom de la préservation de l'emploi » (Wikipédia). Nico
Krols et Marleen Teugels, décembre 2006 (Le Monde diplomatique) :
« Alors qu’en 1962 une recommandation européenne évoquait
déjà des risques de cancer, ce n’est qu’en 2005 que
l’interdiction totale de l’amiante est entrée en vigueur en
Europe. La raison de cette lenteur peut être attribuée entièrement
aux pratiques de lobbying des anciens géants de l’amiante-ciment
comme les groupes belge et suisse Eternit, de même qu’à l’inertie
des gouvernements ». Parfois, c'est l'intelligence qui mène
la Justice par le bout de son nez et Dieudonné est très
fort à ce petit jeu, il réussit à faire en
sorte qu'elle fasse sa promotion en le condamnant pour des vidéos
"antisémites", mais alors que les Sémites
sont les peuples ayant utilisé les langues sémitiques
(Wikipédia : « En
ethnologie, ce sont les peuples (actuels ou anciens) parlant une
langue du groupe sémite, c'est à dire au Moyen-Orient, dans la
péninsule Arabique, le Croissant fertile, en Afrique du
Nord et en Érythrée ainsi qu'une grande partie de
l'Éthiopie »). C'est grotesque, car les juifs ne désignent
qu'une partie des Sémites. Surtout, c'est d'idéologie politique
dont il s'agit : le sionisme. La remise en cause de cette politique
est radicalement interdite en France. Quiconque franchit ces limites
de la pensée est aussitôt puni et banni de la communauté
intellectuelle. Ce bannissement permet aussi de faire taire, dans
tous les Médias officiels, ceux qui auront découvert
les invraisemblances du 11 septembre. Le bio-pouvoir c'est donc
cela, la réaction est comme programmée dans la tête
des journalistes : "vous remettez en cause la thèse
officielle du 11 septembre, alors vous êtes négationnistes"
(faisant vite le lien avec la Shoah) ! C'est "1984" de
George Orwell (avec une forme de purge peut-être plus douce
que celle stalinienne), car le but reste toujours d'éliminer
tout mode de pensée hérétique. Personnellement,
je n'ai ni n'affiche aucune certitude sur cette question,
je ne suis ni raciste ni xénophobe. Esprit libre, je condamne
seulement la formidable censure de la pensée qui lamine tout et
je constate que la loi Gayssot est d'origine communiste, une idéologie
dont les sévices au cours de l'Histoire ont suffisamment
révélé combien elle tenait à cœur la
liberté de pensée ! La liberté de pensée,
rare aujourd'hui, et fuyant chaque jour davantage France Culture,
- se retrouve sur le site d'Alain Soral avec qui je ne partage pas
le nationalisme, étant de sensibilité guénonienne,
avec une sympathie pour les courants légitimistes, la
personne sacrée du Roi. Malgré la censure, Alain Soral
est l'un des derniers à dénoncer la "Vilaine
Lulu" d'Yves Saint Laurent, révélation sur les
rites lucifériens (rapts d'enfants & sacrifices humains)
en République (http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-vilaine-Lulu-6837.html).
Quant au site juif Ynet, il voit dans la "quenelle" un
symbole néo-nazi. Mathieu Kassovitz
disait souhaiter réaliser un film sur le 11 septembre : « J’aimerais faire un film sur le 11 Septembre. Ce
serait le résultat de huit ans d’enquête, car ce qu’on nous dit
sur le sujet n’est pas vrai. Cette version officielle, on ne
l’accepterait pas d’un gouvernement russe ! Toutes les
grandes entrées en guerre de l’Histoire se sont basées sur un
mensonge initial ». Mais jusqu'où remontrait-t-il, pour ne
pas prendre le risque de passer lui-même pour "néo-nazi" ?
« La république est dans la maçonnerie » eut dit
Adolphe Crémieux, président de l'Alliance israélite universelle et
franc-maçon (Souverain Grand Commandeur en 1869), lorsque George Bush est membre de Skull and Bones et
Nicolas Sarkozy développa :
« La franc-maçonnerie est ici chez elle au ministère de
l'Intérieur (24 Juin 2003) (…) La laïcité, ce n'est pas le refus
de toutes les croyances, c'est l'acceptation de toutes les croyances,
y compris celle qui consiste à dire qu'il n'y a pas de Dieu, parce
que Dieu c'est l'Homme ou que l'Homme est Dieu qui est quelque peu le
raisonnement qui est fait là. L'homme doit pouvoir aller vers sa
perfection mais par lui-même et en lui-même alors que les croyants
pensent que c'est parce que Dieu est là. Voilà. Je les ai accueilli
parce que c'était mon devoir de les accueillir. Je crois que peu de
ministres des cultes ont été aussi engagé dans la question
spirituelle que je l'ai été (29 avril 2007, Radio
Notre-Dame) ». Aller vers la perfection par soi-même, voilà la
meilleur définition du luciférisme qui s'oppose au
dogmatisme religieux et au chaos du satanisme destructeur. Pourtant, quand on considère le désastre
écologique, l'évolution par la connaissance luciférienne ne
peut faire que douter des meilleures intentions de ceux qui s'y
vouent et vendent si facilement leur âme au Diable. Vous remarquerez,
il se peut, car il ne faut pas désespérer, cet art
du sophisme de la diatribe (à valeur morale) : prétexter
la laïcité pour promouvoir les valeurs du Grand Orient.
Pour garder le Pouvoir, il convient donc, en Occident (non en Russie
qui, par exemple, refuse l'homosexualité), de courber toujours
l'échine devant Israël et les loges maçonniques. J'en
appelle donc encore à la lecture de Günther Schwab (Union Mondiale pour la Protection de la Vie,
auteur des "dernières cartes du Diable"). J'invite
les imbéciles qui me lieront, ils grouillent, à considérer
une passion pour Gustav Mahler et Carl Gustav Jung, deux merveilleux
auteurs juifs, avant de juger "antisémite" une
pensée. Mais les cons sont légion !
A
lire donc : "Les radis de la colère" : http://www.sectes-infos.net/Radis_de_la_colere.htm
(présentation : "La communauté HORUS, constituée d'une cinquantaine d'amis,
scientifiques de haut niveau, est installée en Rhone-Alpes. Ils
mettent au point des techniques d'agriculture biologique à haut
rendement. Ce livre raconte comment un complot s'est constitué, avec
faux témoignages et reportages TV truqués, pour décréter cette
communauté comme "secte""). P. Desbrosses (docteur en
environnement, expert auprès de la C.E.E. et du Parlement
européen) : « Nous savions déjà que l'argent de la drogue
représente plus du tiers du flux de devises et des échanges
boursiers mondiaux et que, sans elle, le système bancaire
international s'effondrerait. En clair, le trafic de la drogue est
indispensable à l'équilibre économique mondial. Si l'on ajoute le
prix des substances nuisibles à notre santé et le gaspillage des
dépenses d'armement, justifié également par l'équilibre de la
terreur, on peut considérer que l'économie dominante, dite "
libérale ", est une entreprise de destruction (...) La survie de la planète et le bien-être de ceux qui la peuplent,
hommes et bêtes, passent par des actions courageuses qui ne
viendront pas d'en haut*, comme on le croit généralement
».
*
Oui, c'est certain, les élus de la République n'ont
guère plus de conscience que l'huître. Quelque espoir
dans ce monde de tarés ? Oui, "galaadrielle" (sur le net) : « Il
y a beaucoup de liens entre les génocides humains et l'élevage
d'animaux. La Shoah a de particulier qu'on déportait les juifs dans
des trains à bestiaux, et que certains camps étaient clôturés par
des barbelés électrifiés, donc le même matériel que celui qui
servait aux animaux, sans compter les conditions de "vie"
et de mort des déportés. Tu as peut-être fait le lien
inconsciemment. Je crois que je m'intéresse à ce sujet car je suis
fascinée par l'horreur avec laquelle un humain est capable de
traiter un autre être humain, et par extension tout autre être
vivant. J'essaie de comprendre comment c'est arrivé (c'est sans
doute le pire mais il y a eu des tas d'autres tueries/exterminations
d'humains à travers l'Histoire, c'est un fait assez récurrent (et
inquiétant)). Les juifs mouraient de faim dans les camps, or
actuellement la surproduction de viande affame près d'un milliard
d'humains ».
Texte fort. Considérons donc les partisans de l'élevage comme
des nazis !
L'Enfer est - comme il est dit - pavé des meilleures intentions
; nous avons ici un morceau de choix : toi l'humain, l'enculé
de son espèce !
Cette
aliénation de notre République, - elle tient fondamentalement
sa source dans l'interprétation erronée de l'Article premier :
"Les
hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les
distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité
commune", - qui est coupable de réductionnisme sur la première
partie et qui fait l'impasse sur la seconde. Avoir empoisonné
le peuple avec l'amiante, ceci ne corrobore pas l'utilité
commune, mais révèle la connivence avec les intérêts
particuliers, témoigne d'une incompétence criminelle.
En vérité, "Liberté et Égalité"
sont rédhibitoirement antinomiques et s'opposent*.
La cause réelle en est : a) manque d'intelligence favorisant la
pensée unique, b) injustice qu'il y a à peser de manière
égale les voix (celle des personnes intelligentes et des
débiles légers), porte ouverte à toutes les
manipulations, les fausses promesses. Dans son affairisme, le GODF
est passé maître dans la manipulation des cerveaux
: au nom de la "liberté pour tous", l'égalité
de chacun est devenue, mieux qu'un dogme, la règle aboutissant
à cette abomination du "mariage pour tous", à
la "théorie du genre". L'égalité
par le bas - elle ne peut s'opérer qu'ainsi - favorise la crétinerie
ambiante, elle met en branle la déculturation*,
la
baisse*
des capacités cognitives, alors que ses promulgateurs s'enferment
eux-même dans des sociétés secrètes avec
leurs titres ronflants. Ces manipulateurs ont donc réussi
à dogmatiser une classe politique dont le quotient intellectuel
est l'émanation du peuple électeur.
Et Christiane Taubira : « Merci de
m’accueillir dans votre maison. Je sais la part que vous avez prise
dans l'édification de la République ». Les mérites de la
philosophie des Lumières : « C’est accéder au savoir,
à la connaissance, à la raison critique. Et la laïcité a
instauré de manière visionnaire le Vivre Ensemble ».
Et le
Grand Maître Daniel Keller de rétorquer : « Je lance
donc un appel aux loges du GODF. Emparez-vous du sujet, débattez,
planchez et faites remonter vos travaux ! Nous nous chargerons de les
transmettre »? Retenez bien ceci : 1) édification de la
République (complot de 1789), 1) connaissance assimilée
à la raison critique, 3) vivre ensemble comme un seul troupeau,
enfin 4) rôle politique qui est d'appliquer ce qui est transmis
! C'est une forme particulièrement maligne d'aliénation
de la personne. Au sein du "bio-pouvoir" chez Foucault
et du "non-vivant" chez Debord, l'anti-racisme et l'anti-terrorisme
seraient devenus comme les drogues interférant*
avec toute pensée autrefois saine. Autrefois ? Une autre
forme de propagande fut celle du totalitarisme intellectuel,
de Gauche ou de Droite ... qu'importe. Il faut voir chez Joseph
Goebbels un art total de la propagande*.
*
Et citons Claude Le Moal en
2009
: « Drôle d’idée à première
vue que la cohabitation de ces deux principes fortement
contradictoires que sont la liberté et l’égalité. S’il y a
bien un principe qui soit contraire à la liberté, c’est bien
l’égalité. La liberté est la justice, celle qui consiste
notamment à pouvoir exercer les droits contenus dans cette
Déclaration. Il ne peut pas y avoir de liberté sans justice,
puisque, comme je viens de l’expliquer, il n’y a pas de liberté
sans règles (lois), et l’application loyale de ces règles repose
sur la justice qui est chargée de faire respecter ces règles, enfin
lorsqu’elle remplit sa mission noblement. L’égalité est
fondamentalement injuste pour la simple et bonne raison que rien dans
l’univers n’est parfaitement semblable. Les êtres humains, comme
il est difficile d’en contester le principe, ne naissent pas égaux
en compétences, facultés et possibilités. Cette inégalité
qualitative entre les individus d’une même espèce, qui n’est
pas pour l'occultiste une injustice, mais l’expression d’une
Justice Divine nécessairement parfaite - ce qui serait trop long et
hors sujet d’expliquer ici -, est donc la règle naturelle commune.
Vouloir artificiellement appliquer le principe d’égalité à
l’ensemble des membres d’une même espèce, cela n’est possible
qu’en alignant les qualités communes sur le plus petit
dénominateur commun, invariablement le plus médiocre, tare
congénitale du communisme » (http://justice-liberte.blogspot.fr/2009/02/legalite-sans-vertu-est-toujours-une.html).
*
Pour exemple, Diapason de décembre 2013, Emmanuel Dupuy :
« Parmi les cent albums les plus vendus, un seul appartenait
à la catégorie "classique". L'heureux élu
est... La Musique de la légion étrangère. Publié
par... Deutsche Grammophon. "Tiens,
voilà du boudin"
ne figure pas au palmarès des Diapason d'or de l'année,
on voudra bien nous en excuser ». Mais "tiens
voilà du boudin !"
pourrait être un formidable succès populaire en Auvergne
(populaire et graveleuse ; moi aussi je glisse une petite quenelle,
ma foi fort grosse), car je n'y ai encore jamais rencontré
de personne chez qui les noms de Saint-Saëns, Fauré,
Dvorak, ou Mahler évoquent quelque chose. Une quenelle pour
du gros boudin !
*
Edifiant au plus haut point : « La littératie, c'est la capacité à comprendre un texte.
C'est l'inverse de l'analphabétisme fonctionnel. Les tests utilisent
toutes sortes de documents. La dernière étude de
l'INSEE s'appuie sur des tests. Les chiffres scientifiques : 9 % - 22 % - 41 % - 75
% ne reflètent pas la réalité. C'est
donc la démarche inverse : l'illettrisme vise à mesurer ce qu'on ne
sait pas tandis que la littératie vise à mesurer ce qui est su. De
1995 à 2000 L'OCDE a mené enquête au sein de 8 grands pays
industriels : USA, Canada, France, Allemagne, Italie, Belgique,
suisse, Pologne. Les « basic skills » (connaissances
de bases) reprennent l'analphabétisme fonctionnel. Or, il a été
refusé de publier les chiffres pour la France. Là, le taux en
France était de 40 % à l'avant dernier rang avant la Pologne. A
présent, posons la question de savoir QUI souffre de cette
situation ? Des personnes âgées, issues de famille nombreuses,
plus des hommes que des femmes, plus rural qu'urbain, des personnes
dont les parents n'ont pas été scolarisés, de famille
d'agriculteurs, manque d'affection dans l'enfance, sortie de l'école
au niveau de la troisième ? Or, dans la presse, on entend encore
très souvent que les illettrés sont « les jeunes de
banlieue » » (http://www.cdeville.fr/article-la-fausse-question-de-l-illettrisme-47651178.html).
*
Les défenseurs des animaux ? Des terroristes bien sûr
! Et les historiens libres ? Des antisémites bien entendu
! Et hop ! Toute velléité de contestation est tuée
dans l'oeuf ! Surtout bonnes gens, ne pensez pas par vous-mêmes,
mais suivez la bonne parole de la raison critique - unique il est
vrai !!! Mais n'est-ce pas cela ce "vivre ensemble" ???
Il est impossible de clamer que les Lumières, jadis libératrices,
sont devenu un carcan mental, - avec une Gauche et une Droite qui
ne divergent que par le détail. Il s'agit d'une unique vision
matérialiste du Monde ayant mis au placard l'intuition, la
méditation, qui le désacralise jour après jour.
Pas étonnant que l'on se comporte ainsi avec les bêtes,
- nous sommes devenus nous-même un bétail engraissé,
vacciné, surveillé et comptabilisé ! A la moindre
incartade, la police peut exiger de nous notre propre ADN, au nom
de notre sécurité ! Enfer !
*
Propagande à la fois "socialiste" (Goebbels se
disait socialiste) et "nationaliste" ; or, nous connaissons
la suite. Et l'idéologie actuelle se sert du passé,
le retourne. Contrairement à Adolf Hitler malade et
bien malheureusement influencé par les écrits d'Henry
Ford ("Le juif international" (The World's Foremost Problem)
: « Citoyen, réveille-toi ! Même
les nations blanches n’ont plus le droit de se voir autrement que selon la vision juive du monde. Il
n’est pas rare de voir la Grande-Bretagne ou la France converser avec un délégué américain
de race juive, raison pour laquelle ils font de même en déléguant des émissaires juifs, dans
l’idée, ô combien naïve, qu’ils s’entendront plus facilement, pour le plus grand bien des
peuples concernés ! (…) La "Question juive" surgit
toujours là où les Juifs apparaissent, a déclaré Théodore Herzl,
car elle est inhérente à leur présence. La quantité n’a rien à
y voir, car dans tous les pays, le nombre de non-Juifs est largement
supérieur à celui des Juifs. Leurs capacités, trop souvent
vantées, n’y sont pour rien non plus, car on a pu constater que si
les Juifs sont placés dans les mêmes conditions que les non-Juifs,
et si on les oblige à respecter les mêmes règles que les autres,
ils ne peuvent faire mieux que tout un chacun, tant il est vrai que
pour une grande partie des Juifs, le zèle au travail est inexistant s’il n’est pas soutenu par l’intrigue et l’appât du gain »),
Goebbels aurait été antisémite par opportunisme,
- pour utiliser une époque qui l'était. Actuellement,
il est porteur de dénoncer des antisémites, il est
facile d'écarter une personne que l'on aime pas en la dénonçant
comme antisémite. Un ennemi sera toujours terroriste.
Des
solutions ? Beaucoup, mais elles secoueraient le monde à
un point difficile d'imaginer. Soyons alors utopique :
1)
Protégeons enfin, en France, les lanceurs d'alerte (http://www.cnrs.fr/Cnrspresse/n379a1.htm)
et votons la loi consumériste de la protection des consommateurs.
2)
Encourageons
par la politique fiscale l'agriculture biologique et décourageons
par le même procédé l'élevage et les
abattoirs.
3)
Portons
enfin au Pouvoir une élite digne de ce nom, en restreignant
le droit de vote ou
le supprimant (quelque
chose de la Synarchie de Saint-Yves
d'Alveydre).
4)
Encourageons
publiquement une alimentation saine et naturelle et mettons en place
des distributeurs de drogue gratuite (tabac) pour les abrutis*
qui se tuent.
*
Très bonne idée, d'autant que l'intelligence est héréditaire
et que ceux qui en sont le moins pourvu sont ceux justement qui
copulent le plus.
5)
Créons
un organisme d'Etat qui offre la possibilité de tester officiellement
les énergies libres* (comme la "fusion à froid"
de Jean-Paul Biberian).
*
Aucune ligne dans l'atlas des utopies (Le Monde), - juste évoquée
la fusion nucléaire avec le projet Iter. Nous y retrouvons
l'argumentaire de la décroissance revendiquant le danger
d'une énergie illimitée qui intensifierait l'augmentation
de l'empreinte anthropique de la planète. Personnellement,
je pense qu'il est vain d'espérer classifier les causes du
silence entourant l'énergie libre (gratuite & non polluante)
: imposture des expériences, pression des lobbies, conformisme
intellectuel, contrôle de la population ? S'il fallait désigner
une cause plus réfléchie que les autres, ce serait
cette dernière (c'est la fabrication de l'homme endetté
et d'une crise qui ralentit l'économie) alors qu'il est impossible
de faire limiter les naissances par la faculté de raisonner.
Or ceci suppose une concertation à l'échelle mondiale
plus silencieuse que le Club
de Rome
(rapport Meadows : The Limits To Growth).
Ainsi, stopper la croissance était à l'ordre du jour
avant 1972, - comme en témoigna la controverse entre les biologistes Paul Ehrlich et Barry
Commoner, contre la croissance démographique mondiale pour le premier, contre
le nucléaire (la mécanisation agricole, l'utilisation des pesticides) pour le second. Pour Jay Forrester, -
la
croissance doit cesser parce qu'elle ne peut se
poursuivre, défendant la politique du "triage" : aide alimentaire contre
politique de contrôle des naissances, - quand Donella Meadows
affirmait plutôt la nécessité de redistribuer les richesses à l’échelle
mondiale (source : http://www.partipourladecroissance.net/?p=7158).
L'interprétation plus brutale est de tenir le peuple par
les couilles, grâce au flux modéré de l'énergie,
- une seconde et semblable manière étant la modulation
du chômage (ainsi que l'instrumentalisation des chiffres généralement
truqués). Et lorsque l'on prend à ce point le peuple
pour un ramassis de crétins (au point de lui faire gober
qu'il est le "peuple légitime", art ultime de la
flatterie selon René Guénon), il n'est pas étonnant
de faire croire à la possibilité vraie que deux avions
percutent avec précision deux tours jumelles (prouesse technique
improbable), - ces tours s'effondrant de manière identique
(chose tenant du miracle du fait de la structure même des
édifices conçus pour résister à cela).
Que dire du WTC 7* ?
*
(http://www.dailymotion.com
& http://www.reopen911.info/11-septembre/rapport-du-nist-sur-l%E2%80%99effondrement-du-wtc7/ &
http://www.dailymotion.com)
6)
Finissons-en avec le gavage publicitaire et restaurons la véritable
réclame (faire connaître un nouveau produit sans harceler).
Je
crains, par contre, qu'il ne soit pas possible de rendre publique
le complot du "11 septembre", pour une question de géopolitique
(la relation avec les USA) et d'économie (le mythe de l'intervention
démocratique (ou humanitaire) ne s'en remettrait pas, nous
devrions alors imaginer un nouveau consensus sur le pillage
des ressources, qui fut la race pour Hitler). Mais vous voyez peut-être,
déjà, tout à la fois que ces propositions détiennent
de solides argument, mais sont antinomiques avec les valeurs démocratiques
communes. Cela ramène à la notion de société
tripartite chez Georges
Dumézil
et à René
Guénon
qui voyait dans la société féodale la dernière
structure sociale naturelle (ordre des choses). Je tiens à
rapporter que je fus un gros fumeur (environ trois paquets par jour
!) et que j'ai arrêté grâce à la matière
grise qui se trouve entre mes deux oreilles (c'est le cerveau),
lorsqu'il s'est enfin avéré que : 1)
cette manie est extrêmement préjudiciable pour la santé
et 2)
ces sales putes, ces enculés, ces chiens que sont les cigarettiers
manipulent le tabac* pour qu'il puisse solliciter le centre de la
récompense, rendant ainsi le peuple esclave de cette putin
de drogue distribuée par l'Etat. Une manière efficace
d'arrêter ? Oui, mais à la seule condition de ne pas
être une larve humaine et d'avoir encore de la volonté
: comme moi, éteignez la première cigarette sur le
torse et broyez le paquet. La vive douleur et l'argent gâché
sont le remède le plus sûr à ce vice. Je rêve
pourtant de distributeurs gratuits de toute sorte de drogue, équipés
d'une alarme qui se déclencherait à chaque fois qu'un
ahuri (ou parasite) se fournirait en drogue, diffusant en boucle
et pendant deux ou trois minutes, - que dis-je ?, hurlant ce message
destiné aux badauds : "Alerte - un con vient de
prendre de la merde qui tue" ! A n'en pas douter, cela serait
un formidable divertissement, car si "FUMER TUE" n'a aucune
incidence sur la vente, - mon idée tiendrait lieu de
spectacle. Semblablement, les stades de foot devraient être
des lieux sécurisés où l'on distribuerait aux
supporters des couteaux et des haches, que les survivant devraient
restituer à la fin du défoulement collectif.
*
CNCT
: « Concernant les cigarettes, les additifs sont légaux.
L'Union Européenne autorise l'adjonction de plus de 600 substances
chimiques dans la fabrication des produits du tabac). L'étude des
documents de l'industrie du tabac nous apprend que les cigarettiers
utilisent des agents chimiques afin d'accroître la dépendance à la
nicotine (comme l’ammoniac) ou d'élargir les voies pulmonaires en
vue d'accélérer l'absorption de la fumée (comme le
cacao). Certains additifs, comme les parfums et saveurs ajoutés,
servent également à masquer l'âcreté du tabac, notamment pour les
jeunes, afin qu’ils ne soient pas rebutés lorsqu’ils fument
leurs premières cigarettes. Le sucre, le cacao, la réglisse et le
chocolat attirent ainsi particulièrement les enfants et adolescents.
C’est ainsi que se sont développées en France depuis ces
dernières années des cigarettes roses et noires aux parfums de
vanille caramel et de chocolat, spécialement destinées aux
pré-adolescents ».
Ce
en quoi ma pensée diffère de celle apparente du Grand
Orient*,
c'est que je ne crois pas en cette capacité politique de
faire évoluer la nature humaine. Pire, en mettant sur le
plan d'égalité les individus, on écrase l'intelligence,
on favorise la profonde injustice qui lamine la société
et broie alors les intentions les plus nobles.
Tocqueville,
esprit éclairé, avait mis en garde contre le despotisme
démocratique ; en effet, l'esprit de liberté étant
faible, il faut que l'Etat soit fort, ce qui le centralise. Notons
que Tocqueville pensait justement qu'une des raisons de la chute
de l'Ancien Régime fut la centralisation, l'uniformité
administrative. On comprend ainsi bien mieux cet acharnement à
façonner* l'opinion,
puisque façonner l'opinion est plus efficient, dans une société
devenue tentaculaire, que la société disciplinaire.
C'est ce que découvrit Michel Foucault
(ou Gilles
Deleuze*
selon certains détracteurs) Il faut alors abrutir
la Masse. Cela n'est d'ailleurs pas bien difficile, il suffit de
suivre ses penchants, d'exacerber ses peurs.
*
http://www.democratie-royale.org/article-franc-ma-onnerie-petite-le-on-d-histoire-97400948.html.
*
Exemple facile : promouvoir le "vote blanc" pour
lutter contre l'absentéisme : « Voter blanc signifie "je
veux participer mais aucun des candidats ne me convient". Le
vote blanc n’est pas uniquement un vote d’opposition ou de rejet
mais l’expression d’une exigence politique : "Nous voulons
mieux !"» (http://www.parti-du-vote-blanc.fr/).
C'est idiot, c'est ainsi : la démocratie est un programme
cérébral qui fige les neuronnes, comme les figèrent
les autres utopies totalitaires, le racisme. Et Louise Pothier (Le Nouvel Observateur) : « Michel Onfray,
homme intelligent s'il en est (mais l'intelligence n'est pas la
réponse à tout), s'est targué, chez Ruquier (la belle référence
!) de voter blanc. Moralement indéfendable de la part d'un
philosophe politisé et responsable de poser ce genre d'a priori sur
une chaîne publique, émanation d'une structure démocratique, avec
des défauts, certes, mais démocratique, au service du public, grâce
aux votes de tous, aux subsides de l'état et de notre acquittement
de la taxe. Il faut peut-être essayer de se souvenir du nombre
d'anonymes ou de héros nationaux légendaires morts pour que le
suffrage universel devienne loi chez nous et ailleurs. Et
penser, accessoirement, aux milliers d'anonymes qui, au péril de
leur vie, descendent dans les rues, en Syrie, en Iran ou ailleurs
pour voir le soleil se coucher sur un pays démocratique ».
Là, c'est à se tordre de rire, ou de pleurer devant
tant de lieux communs. Quid de la Liberté du peuple
? J'ai opposé plusieurs fois la gestuelle du tabac à
la vocation artistique, avec chiffres inhérents. Yves Bur en 2012
(rapport remis au ministre de la Santé) : « Il
est plus que légitime de rappeler ce que morbidité et
mortalité liées au tabac représentent pour notre société :
un coût social du tabac pour la France estimé à 47 milliards
d’euros, environ 750 euros par habitant, plus de 3 % de notre
produit intérieur brut (PIB). Sur ce montant 18 milliards d’euros
sont dépensés en soins (8,5 milliards d’euros en soins
hospitaliers, 9,5 milliards en soins de ville), soit plus de 70 % du
déficit estimé actuel de l’ensemble du régime général du
financement de la sécurité social prévu en 2012 ! »,
Zibeline : « Qu’ils crèvent les artistes…C’est par
ces mots de Tadeus Kantor que le SYNDEAC PACA (Syndicat national des
entreprises artistiques et culturelles) commence son communiqué de
presse du 2 avril. Qui passe en revue les baisses de budget des
collectivités en 2013 : de 6 à 12% pour la Région, 12% pour le CG
des Hautes-Alpes, de 10 à 50% pour les compagnies varoises, de 10%
pour le CG 13 (en dehors de l’opéra de Marseille), et de 4.3% pour
le ministère de la Culture. Les artistes de notre région ne sont
plus seulement menacés : la catastrophe est là, ils ne
pourront plus vivre ». Mais l'Etat ne désire pas que l'on
survive. L'Etat est un dealer de drogue qui tue (tabac). L'artiste
coûte peu, mais c'est déjà trop face aux
47 milliards
que le pays doit débourser pour la maladie, la mort, les
taxes des buralistes. J'avais appelé à l'aide
le ministère de la Culture, pour m'aider dans ma vocation
artistique (étant largement sous le seuil de pauvreté),
la réponse immédiate fut de me faire supprimer le
RMI. "Vouloir mieux" ? Non merci. Les imbéciles
votent, ce sont les mêmes qui dans les cafés vomissent
sur les intermittents du spectacle, la Recherche (coupable de gaspillage),
qui s'empoisonnent avec une partie de leur salaire qui part
littéralement en fumée, pour un plaisir aussi éphémère
qu'artificiel. Sur ce point, le Pouvoir en place est effectivement
l'émanation du peuple.
*
Une
petite phrase prémonitoire et qui condense toute cette pensée
: « Le contrôle est à court terme et à rotation
rapide, mais aussi continu et illimité, tandis que la discipline
était de longue durée, infinie et discontinue... L'homme n'est plus
l'homme enfermé, mais l'homme endetté » (Gilles Deleuze,
"Pourparlers").
Quant à moi, de sensibilité
plutôt de Droite (individualiste comme le "numéro
6" et me méfiant des effets de masse, bien que le syndicalisme
soit cohérent en lui-même pour souder une force collective
sous une bannière), - je me refuse à rentrer dans
le jeu Droite-Gauche, cette alternance structurelle pour maintient
la société en guerre civile larvée, par la purge
cyclique*
des frustrations et le défouloir des aspirations tétanisant
la pensée. Le peuple comme entité collective ne gouverne
rien, et surtout pas lui-même. La seule fois où peut-être
il a porté au pouvoir une aspiration identitaire, quoi que
la frustration fut omniprésente, - fut quand Hitler embrasa
l'âme allemande. Mais là encore, il serait illusoire
de cerner une volonté démocratique. Pour Jung, il s'agissait dès 1936 de Wotatisme ("Wotan" comme
principale déité germaniques pré-chrétiennes)
: « Un dieu a pris possession des
Allemands et leur maison est remplie d’un vent furieux. Peut-être pourrions-nous résumer ce phénomène général comme une
Ergriffenheit – un état où l’on est ‘saisi’ ou possédé.
Le terme ne postule pas seulement un Ergriffener (celui qui est
‘saisi’) mais aussi un Ergreifer (celui qui saisit). Wotan est un
Ergreifer des hommes, et à moins que l’on souhaite déifier Hitler
– ce qui en effet est réellement arrivé – alors Wotan est
réellement la seule explication. Un esprit enfantin considère les
dieux comme des entités métaphysiques existant d’elles-mêmes, ou
encore comme des superstitions inventées par l'imagination.Les
dieux sont sans aucun doute des personnifications de forces
psychiques (…) Quand, par exemple, la croyance dans le dieu Wotan
disparut et que personne ne pensa plus à lui, le phénomène
originellement nommé Wotan demeura; rien ne changea sauf son nom,
comme le national-socialisme l’a démontré à grande échelle. Un
mouvement collectif est composé de millions d’individus, chacun
d’entre eux présentant les symptômes du wotanisme, prouvant donc
qu’en réalité Wotan n’est jamais mort mais a conservé sa
vitalité et son autonomie d’origine. Notre conscience s’imagine
seulement qu’elle a perdu ses dieux ; en réalité, ils sont
toujours là et attendent seulement des conditions différentes pour
revenir en force ».
Le fait de l'intelligence de la société de contrôle (fabrique
de l'homme endetté, flux déterritorialisés)
induit qu'il faille chercher ailleurs que dans un groupe Bilderberg
une si prodigieuse réflexion (Hubert Védrine : « Cette idée de complot est
une farce. Le Bilderberg réunit des gens du même monde qui se
rencontrent dans d'autres cercles »). Mais quels dieux ou démons
?
*
Il paraissait évident, lors de la dernière élection,
que Nicolas Sarkozy ne voulait pas de la place, attendant que la
Gauche et son dogmatisme obtus s'y vautre.
Conclusion
: antisémite Pleinouest35 ? Certainement pas. Il n'est donc
pas "tendancieux" de rapporter que 77 officiers d'origine juive (ou mariés à une juive,
selon la terminologie nazie), furent déclarés "aryens"
par
Hitler lui-même (source : Bryan Rigg à l'université de Cambridge),
aussi que le "soldat allemand idéal",
placardé sur tous les murs d'Allemagne, fut Werner Goldberg, soldat juif
de l'armée d'Hitler.
Antimaçonnique ? Pas davantage, comme en témoigne
mon admiration pour la suppression de la peine de mort et l'antiracisme.
Mais alors ? Tout est une question de nuance ; le Grand Orient ne
représente pas toutes les obédiences, loin de là.
Je suis ainsi ravi que toutes les races soient enfin considérées
avec bienveillance, mais je n'irai pas jusqu'à croire en
"une seule race", pas davantage chez les chiens, les
chats, ou les chevaux, que chez l'espèce* humaine. Je revendique
ainsi le droit inaliénable de ne pas renoncer à l'exercice
de mon intelligence, quoi qu'il en coûte, pour satisfaire
des idéaux quand ils ont la légèreté
de l'enclume.
*
Ce que je pense de la suppression du mot "race" dans la
Constitution (lutter contre le racisme) ? Pire qu'une imbécillité,
une tare ! Aussi, la proposition issue de l'inculture vient encore
une fois du communisme (André Chassaigne) : « Il convient de supprimer de nos
textes le mot “race”, qui n’a pas de valeur scientifique et sur
lequel les idéologies racistes fondent leur conviction ».
A mon sens, il conviendrait de s'instruire soi-même, pour
découvrir la distinction à faire entre "race"
et "espèce" ; c'est peut-être admettre que
le peuple est désormais tellement inculte, qu'il n'a plus
la capacité de penser le mot race en dehors de sa connotation
chargée de haine ? Toujours est-il qu'il faut être
idiot pour croire que l'interdiction d'un mot aura des conséquences
sur le comportement qui était raciste, et sur la réalité
de la race. La haine n'a aucunement besoin d'une conviction pour
se fonder. Mais ce que nous savons trop bien, c'est que le communisme
a eu depuis Staline cette obsession de contenir ce qui mentalement
lui échappe, c'est à dire l'Art, l'Histoire et la
Science.
Voici alors l'épilogue,
là où je voulais en venir de manière répétitive
: notre société humaine est devenue en tout point
identique aux cochons des élevages intensifs. Les pauvres
bêtes sont gavées de tranquillisants pour éviter
le cannibalisme induit par la promiscuité, pour la qualité
de la viande, le rendement, l'économie.
Il en va de même pour le troupeau humain, voilà donc
à quoi sert en vérité le tapage de l'anti-racisme
! C'est une niaiserie formidable de croire que c'est pour des valeurs
humanistes, car si tel était le cas, les partis politiques
se seraient soucié de la santé humaine tant physique
que mentale. Mais ils ont laissé empoisonner le peuple avec
l'amiante et les pesticides cancérigènes et laissent
fondre sur la masse une déculturation exclusive. Le "vivre
ensemble sous surveillance"*
est un procédé de déshumanisation de la personne
pour obtenir le contrôle continu du troupeau. L'anti-racisme
a un effet extrêmement pervers, dont c'est la finalité,
il rend égales*
toutes choses, aussi bien les races, les individus, les civilisations,
que les cultures. C'est le nivellement. Désormais, dans la
cervelle des jeunes lobotomisés, dans celles de nos ministres,
la techno vaut bien Mozart. Subsidiairement, Israël est
conforté dans sa politique de colonisation.
*
Danièle Hafner présentée par Philippe Grauer
: « Vivons bien ensemble en surveillance et sous surveillance.
Laissons l’éducation et le traitement clinique individualisé
aux rêveurs, mettons en place dispositifs et protocoles, systèmes
d’enquêtes et cochages à tout va, qu’aucun jeunot tireur de
nattes ne soit désormais à l’abri du regard d’État, et nous
serons tranquilles. Comme en Espagne du temps de Franco. Le
tranquillisant est indolore, la paix des logiciels sociaux ayant
remplacé avantageusement celle des cimetières, la démocratie
cognitive est en marche. L’ennui, c'est que l’État de
bien-être total, si l’on écrit État avec la majuscule, cela fait
tout drôle. Après l’hygiénisme qui donna la formule politique
que l’on sait au XXème siècle, le neuro cognitivisme d’État va
donner quoi ? demandons-le nous maintenant. Dès maintenant ! »
(source : CIFPR - http://www.cifpr.fr/+Apprendre-a-mieux-vivre-ensemble+).
*
Voici
donc la raison sournoise pour laquelle le communiste est engagé
sur le chemin de l'éradication de la race : c'est aussi celle
des idées ! Au moment où l'on déplore les atteintes
à la biodiversité (espèces et races), le communisme
encourage le métissage
du genre humain
(http://www.communisme-ouvrier.info),
des hommes sans racines ni Histoire, des femmes sans religion, une
identité qui est l'Humanité définie comme une
enveloppe désormais vide. Voici la véritable honte
: l'animalisation de l'être humain ! Dans une société
composée
de morceaux de viande,
car il ne subsiste plus que la dimension physique, la guerre des
chefs (tout un chacun peut l'être) génère la
dictature (la Corée du Nord). Le stalinisme fut autant un
monstre que le nazisme, il est aussi criminel de nier la race que
d'en faire une dogme. Deux abominations, l'une détruit les
corps, l'autre ravage les âmes !
Décembre 2013 : deux poids et deux mesures, ou comment décrypter la nature humaine faite de tromperie et de trahison permanentes :
A)
Vous travaillez pour l'Etat (essentiellement faire ponctionner des
taxes), vous êtes buraliste et distribuez une drogue
(http://www.cnct.fr/manipulation-chimique-65.html),
vous en vendez aux mineurs (http://www.lefigaro.fr),
-
mais ne risquez normalement que 135
euros d'amende
(l'Etat soucieux de son commerce ne procède qu'à 200
contrôles par an !).
B)
Vous oeuvrez pour la Vie,
la Nature,
pour la santé également et alors refusez de répandre
des insecticides, -
aussi vous
risquez la prison
: « Emmanuel Giboulot, viticulteur dans le département de
Côte-d'Or, exploite depuis les années 1970 dix hectares de vignes
en agriculture biologique sur la Côte-de-Beaune et la
Haute-Côte-de-Nuits. Aujourd'hui, il encourt jusqu'à six
mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende pour avoir refusé
de mettre un dangereux insecticide sur sa vigne. La Préfecture
a voulu imposer cette année un traitement systématique à
l'ensemble des vignobles de la Côte-d'Or, avec un insecticide qui
détruirait toute la faune auxiliaire. Or, Emmanuel Giboulot
travaille justement depuis plus de 40 ans à préserver les
équilibres biologiques de sa vigne. Il a donc subi une
inspection de la direction régionale de l'Agriculture, et fait
l'objet d'une convocation devant le délégué du procureur de la
République du tribunal d'instance de Beaune. L'IPSN a créé
une page de soutien sur Facebook pour Emmanuel Giboulot »
(Institut pour la Protection de la Santé Naturelle). La machine d'Etat
est détraquée, elle marie déjà les hommes
entre eux, elle participe depuis longtemps au saccage de la planète
en ayant vendu l'âme des êtres de bonne volonté.
La conscience ne correspond ainsi plus à l'être dans
un sens heideggérien. La Volonté sans conscience suit
l'intérêt immédiat ou les pulsions personnelles,
fait son affaire d'une masse dénuée ou privée
désormais de l'acte de volonté (le vote en est ainsi
la farce manipulatoire, comme un rituel magique de l'expropriation
cyclique ; et il conviendrait de suivre le chemin de Michel
Onfray). Une telle Volonté sans conscience aura certes
mené Joseph Goebbels au Pouvoir (dont
le visage trahissait
une intelligence rusée), - mais cette même volonté
sans âme pousse au chaos écologique, vers un
désordre mondial qui sera toujours plus exacerbé.
Cette absence de conscience, d'âme et d'intelligence*, c'est par exemple soutenir l'élevage
comme le font les élus du peuple non informés des
réalités du Monde et placés sous l'influence
des lobbies (industries et banques, les mêmes qui ont soutenu
Adolf Hitler et George Busch). Alors, si la folie psychotique de
Goebbels mena au désastre et au massacre de ses propres enfants,
la stupidité endémique des partis politiques (enfermement
dans les dogmes) nous conduit à marche forcée vers
une catastrophe écologique qui fera des ravages encore plus
gigantesques. Goebbels confiait qu'une bonne propagade est celle
dont le peuple n'a pas conscience, alors la société
occidentale moderne toute entière est devenue l'exercice
absolu de la propagande.
Par le biais du biopouvoir (Michel Foucault) et de la société
du spectacle, c'est celle de contrôle*.
*
Exemple : la
fermeture merveilleuse des abattoirs Gad.
Si nous devons considérer comme heureuse la fin somme toute
illusoire des camps de concentration (car
l'Occident moderne reste un immense camp d'internement "concentrationnaire",
selon Giorgio Agamben : « L’Etat ne se fonde plus sur
le lien social, mais plutôt sur sa dissolution qu’il interdit :
« ce lien a lui-même la forme d’une dissolution ou d’une
exception, dans laquelle ce qui est capturé est en même temps
exclu ». La société est donc d’avantage comprise sur le
modèle du ban que du contrat.
Dès que la politique se met à
statuer sur le vivant et sur les corps, elle devient biopolitique.
C’est dans la lignée de cette analyse qu’Agamben conçoit
Auschwitz. Les camps sont en effet le paradigme de cette
biopolitique. La vie « sans valeur », donc « tuable »,
élaborée par le nazisme, renvoie immédiatement à la définition
de l’homo sacer. Il s’agit de déceler dans l’homme une vie nue
que l’on puisse lui dérober impunément. Le totalitarisme a son
fondement dans cette identité dynamique de la vie et de la
politique. Agamben conclue sur cette thèse principale et cruciale :
le paradigme politique de l’occident aujourd’hui n’est plus la
cité mais le camp, comme trace de la mise au ban originelle »
(Emma Breton)),
la vie "sans
valeur"
donc "tuable"
des animaux de boucherie "mis
au ban"
de leur propre nature fait perdurer l'abomination des élevages et
abattoirs considérés comme une industrie, industrie
ignoble qui saccage les ressources (15.000 litres d'eau pour produire
1 kg de viande), augmente considérablement le coût
de la vie, favorise les maladies dégénératives.
Un désastre, une stupidité politique consternante,
peu surprenante. La surpopulation et les modifications du climat
vont faire monter le prix des céréales et par voie
de conséquence baisser la rentabilité du massacre
des animaux pour leur chair. Mais, comme pour la stupidité
de l'argumentaire officiel du spectacle orchestré du 11 septembre,
aucun intellectuel n'a encore assez de neurones pour penser sans
attelles, ni de couilles pour montrer du courage. Un ramassis de
pleutres et d'imbéciles. Il ne faut donc pas s'étonner
du jugement populaire : « Olivier Le Bras lance : « Ce
que nous voulons, ici, c'est que le site reste un abattoir ». Pluie
d'applaudissements des salariés qui entendent, enfin, ce qu'ils
voulaient. Après une bonne demi-heure d'exercice infructueux pour
convaincre sur une reconversion du site, les deux ministres
repartiront sous les huées »
(Ouest-France). Les "travailleurs" eux-mêmes des
camps nazis ne comprirent pas ce qui leur était reproché.
*
Et citons Gilles Deleuze : « Face aux formes prochaines de
contrôle incessant en milieu ouvert, il se peut que les plus durs
enfermements nous paraissent appartenir à un passé délicieux et
bienveillant ».
Le 11 septembre ? Mensonge
bien entendu et si facilement réfutable (je pense que Manuel
Valls est fort bien informé par les services, - mais n'a aucune
latitude pour communiquer sur ce sujet (raison d'Etat), quand Valéry
Giscard d'Estaing vient seulement maintenant de confier qu'il
fut immédiatement mis au parfum pour le complot contre JFK).
La crise énergétique ? Mensonge
par
omission d'information et
de recherche officielle : http://fusion-froide.com/384
& http://fusion-froide.com/1527
:
« Les intérêts divers et
variés, la peur de perdre sa crédibilité et les lois de la
physique devenues dogmatiques, sont un frein énorme. Mais les
besoins sont tels qu’ils feront pencher la balance, je l’espère.
Mr Andréa Rossi en grand stratège a bien compris que le meilleur
angle d’attaque pour vulgariser son révolutionnaire concept de
générateur d’énergie, dit de « fusion froide »,
n’avait pas grand chose à attendre des pouvoirs conservateurs
européens souvent à la solde des lobbies, notamment nucléaire en
France, mais aussi chez lui en Italie. Les énormes flux financiers
investis par exemple dans le programme ITER sont la marque de la
soumission des pouvoirs européens aux intérêts des producteurs
d’énergies qui veulent garder le monopole énergétique qui les a
rendus si puissants. Cela permet aussi de remplir les caisses des
Etats quand celui-ci est actionnaire et d’une certaine manière
soumettre les populations via ce monopole ».
Autre mensonge
énorme, celui qui a trait à la santé reconditionnée
par les seuls intérêts industriels : http://www.inpes.sante.fr,
car "trois produits laitiers par jour" est une "vacherie"
faite au peuple. Et Thierry Souccar : « C'est en
Suède, en Norvège, aux États-Unis, en Allemagne, en Irlande, au
Royaume-Uni, en Finlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande que
l'on consomme le plus de lait par personne et par an. C'est aussi
dans ces pays que le nombre annuel de fractures du col du fémur
(pour un âge donné) est le plus élevé. Les Suédois détiennent
deux records mondiaux : celui de la consommation de laitages et
celui des fractures du col du fémur (…) Les Australiens, les
Néo-Zélandais, les Américains avalent trois fois plus de lait que
les Japonais. L'incidence de fracture du col du fémur est, dans ces
pays, deux fois et demie à trois fois plus élevée qu'au Japon. Aux
États-Unis, l'ostéoporose ne touche pas toute la population de
manière uniforme. Les Mexicains-Américains et les Afro-Américains,
qui consomment moins de laitages que les Blancs, ont deux fois moins
de fractures du col du fémur (…) En Chine continentale où, malgré
l'offensive de l'agrobusiness laitier, on consomme encore très peu
de lait (autour de 10 kg par personne et par an), la fréquence
des fractures du col du fémur est l'une des plus faibles au monde,
5 à 6 fois plus basse qu'aux États-Unis où chaque
Américain avale plus de 250 kg de lait par an. Au Togo,
l'ostéoporose est extrêmement rare : on y consomme
annuellement moins de 10 kg de lait par personne (...)
Pour
résumer, ces études de populations nous transmettent un message
clair et simple : moins on consomme de lait et de protéines
animales, plus on a des os en bonne santé ».
Merci l'Etat ! Le Monde est uniquement en représentation
(la langue de l'homme blanc est fourchue !) avec la Société
du Spectacle (Guy Debord : « Toute la vie des sociétés dans
lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce
comme une immense accumulation de spectacles »),
- Manuel
Valls se mettant en représentation lorsqu'il va se recueillir
au mémorial du 11 septembre (« Il s'est arrêté devant
les noms gravés des trois Français décédés dans les
attentats commis par Al-Qaïda le 11 septembre 2001. Il a aussi
visité la nouvelle tour en construction sur le site, la 1WTC »,
sauf que RTL affirme en totale ignorance du sujet : http://www.reopen911.info),
probablement pour marquer que la France se soumet à son Maître.
Ma
ration alimentaire équilibrée, pour mes déplacements
: ni produit chimique (production BIO)
ni agonie animale (pas de cadavre), faible impact énergétique,
aucun gaspillage, elle consiste en purée de pomme
de terre
reconstituée (avec de l'eau peu minéralisée
car les minéraux non chélatés ne sont pas absorbés,
contrairement à ce qu'affirme l'industrie), - avec un mélange
équilibré d'huiles
vierges
extraites à froid, du tamari,
de la spiruline,
de la poudre de lithothamne,
de prêle
et de curcuma
:
Mangeurs
de cadavre, ma nourriture pacifiste et vivante vous tire la langue
!
Je
cite l'appareil Physioscan
d'origine russe et inspiré des travaux de Ryke Geerd Hamer
(cette médecine informationnelle honnie) que j'ai emporté dans mes périples et qui a induit des résultats
probants sur de l'arthrose déformante, technologie qui a été réfutée,
interdite de communication par les personnes ne l'ayant probablement
jamais testé sur elles-mêmes (http://www.legifrance.gouv.fr).
C'est la première fois depuis une dizaine d'années
que je peux de nouveau marcher sans souffrir ! Que les sceptiques
mettent donc l'assertion sur le compte de l'affabulation, du hasard,
je m'en fiche éperdument ! Ce que je sais, c'est qu'à
chaque fois j'ai des symptômes (crise de goutte, conjonctivite,
entorse ligamentaire, psoriasis, otite), cette machine les détecte
en mode prioritaire, de manière exclusive donc, - attestant
une confondante synchronicité que seuls des esprits bornés
ne sauraient voir. Mais dans le meilleur des cas, mon entourage
parle d'effet psychosomatique
; dois-je donc relever le fait qu'un appareil détecteur ne
saurait manifester une quelconque psychologie ?
J'ai tenté
plusieurs fois de partager cette découverte appliquée
sur ma personne avec des médecins et thérapeutes,
peine perdue. Aucune curiosité, juste le regard condescendant
et de quoi confirmer encore une fois que les médecins sont
des fonctionnaires à la solde de l'industrie pharmaceutique
et que les cons aussi font des études supérieures
!
Le plus terrible
mensonge d'État,
puisque ce dernier en est le propagandiste zélé et
partisan ("copain
comme cochon" avec les lobbies, Bruno Le Maire : « L'objectif du Gouvernement dans la
détermination de sa politique publique
nutritionnelle était de défendre le modèle agricole français
et spécifiquement contrer les
initiatives comme celles de Paul McCartney appelant à une réduction
de la consommation de viande »,
François Hollande : « Les
éleveurs français ont fait de gros efforts pour se mettre aux
normes, pour respecter toutes les conditions qui leur étaient
imposées au titre de l'Europe pour le bien-être animal (…) Le
foie gras, c'est une grande production française qui honore les
éleveurs qui s'y consacrent. Nous consommons pratiquement la
production que nous faisons en France mais nous avons aussi de
l'exportation et je ne laisserai pas mettre en cause les exportations
de foie gras, notamment dans certains pays ou certains États en
Amérique »),
- est la nécessité
absurde et criminelle (en fin de compte pour l'Homme lui-même,
son avenir sans pérennité) de se nourrir des animaux.
Alors que des fonctionnaires osent écrire sur des sites officiels
que manger de la viande est une nécessité incontournable,
osent parler de "bonheur animal" (les nazis faisaient
le même coup avec les visites de la Croix-Rouge dans les camps),
- suivons une conférence de Philip WOLLEN : http://unanimus.over-blog.com.
Extrait : « Les animaux doivent être hors
du menu car ce soir ils hurlent de terreur dans l’abattoir, dans
des caisses et des cages. Vils et ignobles goulags de désespoir.
J’ai entendu les cris de mon père mourant alors que son corps
était ravagé par le cancer qui l'a tué. Et j'ai réalisé que
j’avais entendu ces cris avant. Dans l’abattoir, les yeux
poignardés et les tendons tailladés sur le bétail expédié au
Moyen-Orient et la baleine mère mourante, appelant son petit pendant
qu’un harponneur japonais explose dans son cerveau. Leurs cris
étaient les cris de mon père. J’ai découvert que quand nous
souffrons, nous souffrons égaux. Et dans leur capacité de souffrir,
un chien est un cochon est un ours, est un garçon. La viande est la
nouvel amiante, plus meurtrière que le tabac. Le CO2, le méthane,
et l’oxyde nitrique de l’industrie du bétail tuent nos océans
avec des zones mortes acides et hypoxiques. 90% des poissons de
petite taille sont broyés en granulés pour nourrir le bétail. Les
vaches végétariennes sont maintenant les plus grandes prédatrices
du monde marin. Les océans meurent. En 2048 toute l’industrie de
la pêche sera morte. Les poumons et les artères de la terre. Des
milliards de petits poussins bondissants sont broyés vivants,
simplement parce qu’ils sont de sexe masculin. Seulement cent
milliards de personnes ont déjà vécu. Sept milliards vivent
aujourd’hui. Et nous torturons et tuons deux milliards d'animaux
chaque semaine. Dix milles espèces entières sont anéanties chaque
année à cause des actions d’une même espèce. Nous sommes
maintenant face à la sixième extinction de masse de l'histoire
cosmologique. Si n’importe quel autre organisme faisait ça, un
biologiste dirait que c’est un virus. Il s’agit d’un crime
contre l’Humanité aux proportions inimaginables ».
Conclusion
: je me suis toujours demandé si l'ignorance l'emportera
sur la stupidité. Au demeurant et tout bien considéré,
l'opinion du plus grand nombre, en Démocratie, confortera
l'incompétence en toute chose. Les partis politique se rassemblent
autour des "valeurs de la République", un vaste
rideau de fumée qui peine à faire oublier que chacun
rassemble ses troupes selon le procédé de l'exclusion
de l'autre : la faute au riche, au chômeur, à l'étranger
qui mange le pain de nos enfants ! Hitler ne procéda pas
autrement avec la haine du juif, l'impasse de cette histoire étant
la faim dans le Monde et le sort des animaux, ainsi que le désastre
écologique et ce risque d'une guerre mondiale que ces deux
facteurs imbriquent si étroitement, pour qui daigne s'y intéresser
quelque peu. Il s'agit donc bien d'une question de conscience, de
sensibilité, d'empathie, et somme toute d'Être. Il
ne sera donc pas viable d'attendre une attitude responsable chez
les élus*
chez qui priment l'ego et le carriérisme, - porte ouverte
par laquelle pénètrent les lobbies. Les questions
fondamentales de la vie, et donc de la survie, échapperont
toujours aux partis politiques quels qu'ils soient. Le règne
de la propagande repose sur les meilleurs intentions (valeurs démocratiques,
antiterrorisme) et inocule avec une facilité déconcertante
la "société de contrôle" dans le "meilleur
des mondes" que ceux qui ont une pensée qui pense redoutaient
plus que tout.
*
Etat
des lieux de la sensibilité de chacun : François
Hollande prend la défense du foie gras (« Le foie gras, c'est une grande
production française qui honore les éleveurs qui s'y consacrent
») et Manuel Valls de la tauromachie ("une culture
à préserver"), mais alors que le fait "d'exercer des
sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de
cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en
captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros
d'amende".
Ainsi, la PAC 2014-2020 prévoit la rallonge de 100 millions
d'euros par an pour l'élevage. L'objectif ? L'installation de
10.000 nouveaux agriculteurs par an, contre 6.000 actuellement, avec le verdissement
qui soutient l'élevage intensif, dans une finalité
exclusivement économique (http://www.humanite-biodiversite.fr,
François Hollande (extraits) : «
J'ai donc choisi de surdoter les 52 premiers hectares de
l'exploitation. Une mesure pour soutenir l'activité et l'emploi dans
les exploitations. Elle sera particulièrement précieuse pour
l'élevage, il s'agit d'une approche économique, pas sociale (…)
pas d'un soutien pour ceux qui n'auraient pas la taille. C'est un
soutien par rapport à certain type d'exploitations particulièrement
utile pour notre pays et qui peut atteindre un haut niveau de
compétitivité. C'est un choix économique ». Cela
semble extrêmement irresponsable selon la compréhension
du Monde sur le long terme. Il convient de citer Edmund Burke : « Pour que le mal triomphe
seule suffit l'inactivité des hommes de bien ». La meilleure
chance qui s'offre actuellement au Monde, c'est justement cette
difficulté économique croissante de l'élevage,
- qui est un signe fort que l'entreprise est la "ruine de la
vie" (gaspillage des ressources énergétiques,
pollution, maladies humaines). Le lobbying prospère sur le
saccage organisé de la planète, fait un large usage
de l'économie "verte" et des oxymores, mais reste
perméable à toute conscience holistique.
Citons
One Voice : « Face à la
situation dramatique de la planète, j’écoute ma conscience
proposer un premier geste de conscience planétaire à mettre en
œuvre dans l’urgence : Diminuer la consommation de viande (…)
Les plus éminents comités scientifiques de la planète, tels que la
FAO, l’OMS ou le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat) désignent l’élevage intensif et la
production de viande comme principales causes du réchauffement
climatique. Tous nous incitent à diminuer notre consommation de
viande voire à adopter un régime végétarien. Jonathan Porritt,
président de la Commission pour le développement durable du
gouvernement britannique, désigne même la consommation excessive de
viande comme l’une des plus graves menaces pour la survie de
l’Humanité à long terme (…) Le bétail mondial consomme à lui
seul une quantité de nourriture équivalente au besoin calorique de
8,7 milliards d'humains, soit plus que la population totale de la
planète ! En diminuant notre consommation de viande, c’est donc
aussi des populations entières que nous sauvons de la famine (…)
Une baisse de 50 % de la consommation de viande en Occident d’ici
2020 permettrait de diminuer de 3,6 millions le nombre d’enfants
souffrant de malnutrition dans les pays en développement, selon l'Institut
de recherche international sur la politique alimentaire
(International Food Policy Research Institute) ». Allez, les hommes
politiques, c'est pan-pan cul-cul, au piquet*
!
*
Vrai coût de l'élevage supporté par le peuple
: http://www.ciwf.fr/impacts-elevage-industriel.
CIWF : « La viande, les produits
laitiers et les oeufs bon marché dissimulent en fait des coûts
réels très élevés pour les animaux, les hommes et la planète »
; UNESCO, 2010 : « Il faut plus de 15.000 litres d'eau pour
produire un kilo de bœuf. Ce chiffre est à comparer aux 1.200
litres d'eau nécessaires pour produire un kilo de maïs et aux 1.800
litres nécessaires pour produire un kilo de blé » ; Banque
mondiale, 2008 : « Aux USA, l'élevage à grands renforts de
produits chimiques utilise l'équivalent d'un baril de pétrole, en
termes d'énergie, pour produire 1 tonne de maïs, un des principaux
ingrédients dans l'alimentation animale » !
Novembre
2013 : "Un
monde d'énculés, un monde de chiens ; un monde
de pédés (terme
pris dans le sens commun), un
monde de catins !".
Comme nous allions le constater, l'être humain partage 95%
de ses gênes avec le cochon. Ce "comportement de cochon" s'observe fort bien dans
les forêts corses. Il faut dire que j'ai "fait le
con" : après
quinze années sous le seuil de pauvreté (un taudis
non chauffé !), j'ai cru moral d'utiliser la vente d'un héritage
familial pour financer des
projets écologiques. L'enjeu de la concrétisation,
une intelligence collective, fit vite oublier
la nature porcine de l'être humain, même chez
ceux susceptibles de constituer une élite et qui se comportèrent
comme des porcs dès lors que l'appât du gain monopolisa
un cerveau plein de merde. Des "animaux", des salopards,
des fouines qui ainsi ne manquèrent aucune occasion de mentir,
de trahir, d'espionner. J'aurais mieux fait de garder l'argent des
parents pour financer mes propres voyages et enfin vivre dans
un lieu décent ; l'Humanité est la merde
colossale dont émane une pourriture cérébrale
inouïe (un exemple : cautionner l'élevage industriel
ne
cédant rien au nazisme
pour l'horreur*),
et même à la tête de l'Etat : « La première priorité sera de
soutenir l’élevage qui
traverse depuis
plusieurs années des difficultés structurelles. Les difficultés de
travail sont plus lourdes, les coûts plus élevés, les cours plus
volatils, ce temps doit cesser car quand la production animale
recule, c’est toute une économie qui s’effondre »
(Monsieur Hollande qui visiblement semble ignorer que l'élevage est le
gaspillage suicidaire des ressources naturelles, quand notre Humanité
devrait d'urgence modifier ses paradigmes, pour ne point disparaître
trop vite). Quand je pense que cet individu dogmatique,
tic-tic, placé au pouvoir par une masse imbécile (un
pléonasme - car seul sens sérieux à donner
à la Démocratie), a failli nous entraîner dans
la "guerre morale" contre la Syrie, en réalité
contre les intérêts stratégiques russes, si
l'on veut voir le Monde tel
qu'il est
: conflit mondial pour la mainmise
sur l'énergie
(en
Afghanistan, il s'agit davantage de sécuriser la production
de drogue*,
comme le prouvent les statistiques de l'ONU),
-
avec
ce risque d'une nouvelle guerre mondiale plus radicale que la pseudo-crise
de l'endettement ou fabrication d'une fausse monnaie permettant
de produire la masse souhaitée d'esclaves, comme d'un faux
terrorisme (11 septembre : an inside job) servant à
faire accepter les lois sécuritaires,
-
pour ce contrôle absolu des faits et gestes des esclaves modernes.
Nous l'avons donc encore échappé belle : nous
pouvons encore respirer quelque temps ; or, nos amies les bêtes
ne peuvent pas en dire autant. Si François Hollande avait
vraiment voulu faire jouer*
la France dans la cour de récréation des grandes nations
démocratiques (ou pas), il lui aurait fallu faire perpétrer
un attentat sanglant*
contre la tour Eiffel, la France étant également productrice
de grands spectacles, bien que peu de films psychopatiques. Fançois
le dogmatique mal aimé (fichtre : marier les hommes entre
eux, et fichtre : taxer de manière tant inutile qu'imbécile*
à 75%) a désiré le pouvoir ; mais, la rue gronde
déjà face à la politique frénétique
de taxation et la marge de manœuvre est sans doute extrêmement
réduite, car ceux qui agissent contre les intérêts
du monde de la finance et
ses amis
sont dessoudés comme le furent JFK ou DSK.
*
Isaac Bashevis Singer : « Tant que les êtres humains
continueront à répandre le sang des animaux, il
n’existera pas de paix dans le monde. La distance qui
existe entre la création des chambres à gaz à
la Hitler et les camps de concentration à
la Staline n’est que d’un pas, car tous ces actes ont
été perpétrés au nom d’une justice sociale et
il n’y
aura aucune justice tant que l'homme empoignera
un couteau ou un pistolet pour détruire des
êtres plus faibles que lui ».
Jean-Yves Goffi :
« Les êtres qui sont les sujets d'une vie ont une valeur
inhérente. Seul le langage des droits est apte à exprimer
l'exigence de ne pas leur infliger des dommages sans des raisons
contraignantes. On est le sujet d'une vie dès lors qu'on est capable
de manifester une vie mentale assez complexe pour s'intéresser à
son bien-être. Il s'ensuit que les animaux sont des sujets
d'une vie et qu'ils sont des titulaires de droits, même
s'ils ne le savent pas ».
*
C'est
également la thèse d'Eric Fiorile dans
un excellent (donc censuré,
comme tout ce qui pense) livre : "LA DEMOSOPHIE". A lire
: http://demosophie.
Autres ouvrages fort utiles pour comprendre, après "La
crise du monde moderne" de R.
Guénon
et "Les cartes du Diable" de G.
Schwab,
puis M.
Foucault
: "La politique de l'oxymore" de Bertrand
Méheust
("Plus
l'on produit d'oxymores et plus les gens sont désorientés
et inaptes à penser. Utilisés à doses massives,
ils rendent fou")
et "Le sport barbare" de Marc
Perelman
("Ces
masses grégaires, obéissantes, souvent violentes,
mues par des pulsions chauvines, nationalistes, parfois xénophobes
et racistes, sont assoiffées de compétitions sportives,
euphorisées par les victoires mais oublieuses des luttes
sociales et politiques, surtout la jeunesse (...)
Le sport-spectacle lamine tout sur son passage et devient un projet
d'une société sans projet").
Eric Fiorile cite "De la démocratie en Amérique"
où Tocqueville
dénonçait déjà la "tyrannie de la majorité"
et l'absence
de la liberté intellectuelle (la pensée unique), oblitérant
ainsi toute politique bénéfique
à l'éducation, aux belles lettres, ainsi que propageant le
jugement des sages par les ignares (la télévision).
N'est-ce pas tout à fait notre modernité ? La Démosophie
: « Ils votent et ainsi croient
qu'ils décident. Au bout de 2 ou 3 ans, ils se rendent compte que
rien n'a changé, mais ils ne se rebellent pas : ils attendent la
prochaine élection qui apportera de nouveau "le changement"
qu'ils souhaitent. Cela fonctionne parfaitement depuis 200 ans. On
appelle cela "la république" et ils croient que c'est
"la démocratie" (…) Nous avons créé le Club
Bilderberg, spécialisé en gestion des humains, qui peu à peu
leur fait accepter le contrôle policier global que nous mettons en
place, jusqu'à leur implanter un microchip afin que nous puissions
gérer leur reproduction et éliminer les éléments dissidents
(...)
Ils sont déjà tellement conditionnés
que nous les manipulons à notre gré ».
Certains, car l'intelligence n'a strictement aucun rôle à jouer
dans leur jugement, seront indignés par l'assertion sur la
drogue, parce qu'ils n'ont pas à savoir de quelle le manière
le monde prospère.
Michel Chossudovsky :
«
Le trafic de drogue du Croissant d'Or (Golden Crescent),
lancé par la CIA dans les années 1980, continue d'être protégé
par le renseignement américain, en liaison avec les forces
d'occupation de l'OTAN et l'armée britannique (…) Avant la
guerre soviético-afghane (1979-1989), la production d’opium en
Afghanistan et au Pakistan était pratiquement inexistante. Selon
Alfred McCoy, il n’y avait aucune production locale d’héroïne.
L’économie afghane de la drogue fut un projet minutieusement conçu
par la CIA, avec l’assistance de la politique étrangère
américaine. Comme il a été révélé par les scandales
Iran-Contras et de la Banque de Commerce et de Crédit international
(BCCI), les opérations clandestines de la CIA en support aux
moujahidins avaient été financées à travers le blanchiment de
l’argent de la drogue (…) Le recyclage de l’argent de la drogue
par la CIA était utilisé pour financer les insurrections
post-Guerre froide en Asie centrale et dans les Balkans, y compris Al
Quaeda. Les revenus générés par le trafic de la drogue afghane
commandité par la CIA sont considérables. Le commerce afghan des
opiacés constitue une grande part des revenus annuels à l’échelle
mondiale des narcotiques, estimés par les Nations unies à un
montant de l’ordre de 400 ou 500 milliards. Au moment où ces
chiffres de l’ONU furent rendus publics (1994), le commerce mondial
estimé de la drogue était dans le même ordre de grosseur que celui
du pétrole (…) Mis en application en 2000-2001, le programme
d’éradication des Talibans a provoqué une diminution de 94 pour
cent de la culture de pavot. En 2001, selon des chiffres de l’ONU,
la production d’opium était tombée à
185 tonnes. Juste
après l’invasion des É.-U. en octobre 2001, la production s’est
accrue considérablement, regagnant ses niveaux historiques. Le
Bureau des Nations Unies sur les Drogues et la Criminalité (UNODC),
basé à Vienne, estime que la récolte 2006 sera de l’ordre
de 6100 tonnes, soit 33 fois le niveau de production atteint en 2001
sous le gouvernement taliban (3200 % d’augmentation en 5 ans).
Les cultures ont occupé en 2006 165 000 hectares, contre 104 000 en
2005 et 7606 en 2001 sous les Talibans ».
Et le journal Le Monde qui pourtant a une "toute autre analyse"
: « Les surfaces cultivées d'opium ont
atteint un niveau record en Afghanistan en 2013, selon un rapport de
l'ONU (…) Selon l'ONUDC, les cultivateurs pourraient avoir accru la
production d'opium "pour préserver leurs avoirs face à la
perspective d'un futur incertain qui pourrait résulter du retrait
des troupes internationales l'année prochaine". Les Nations
unies craignent de voir le produit de ce commerce tomber entre les
mains des "seigneurs de guerre" au moment où les forces
internationales s'apprêtent à quitter le pays ».
Ainsi, le retrait occidental porterait un mauvais coup à
la drogue ? Ne serait-ce pas plus rationnel que la rage du
FN qui martèle cette idée terrible de faire guillotiner
les paumés qui dealent une partie de leurs propres doses
à la sortie des écoles ? N'est-ce pas drôle,
en fin de compte, de savoir que c'est l'islam radical qui éliminerait
le traffic de la drogue, quand c'est l'interdiction de celle-ci
qui garantit les bénéfices, l'encourage ? Il doit
bien y avoir des policiers conscients de travailler en réalité
pour la géopolitique américaine, avec les petits dealers.
For
sure, Oncle Sam is happy !!!
*
« Les européistes peuvent
évidemment rétorquer que les pays du Maghreb ou d’Afrique n’ont
pas leur place dans une « construction européenne »,
comme si la définition purement conventionnelle de ce que sont des
continents devait primer sur une réflexion sage sur ce qu’il
convient de faire pour préserver la paix des futures générations
des deux côtés de la Méditerranée. En réalité, ce
raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe,
loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous
amener la guerre. Si les européistes croyaient sincèrement que ce
sont les dizaines de milliers de pages de directives d’harmonisation
émanant de la Commission de Bruxelles qui ont empêché une nouvelle
guerre en Europe depuis un demi-siècle, alors ils devraient
logiquement proposer d’intégrer au plus vite les pays du sud dans
cette construction politique censée garantir la paix. En
rejetant au contraire ces pays, ils font la preuve de leur terrible
inconséquence et ils révèlent à leur corps défendant que la
construction européenne n’est bien qu’une opération conçue
depuis des années à Washington pour faire de l’Europe un glacis
géostratégique américain ». (http://www.observatoiredeleurope.com/L-Europe-vers-la-guerre_a1485.html).
*
D'autres grandes nations "démocratiques", comme
celle ayant naguère financé Adolf Hitler, suivez mon
regard, se passeraient de consulter notre Président.
*
Ouf, "Les lois fondamentales de la stupidité humaine"
de Carlo
M. Cipolla
ne s'appliquent pas à notre Président. En effet, la
"troisième loi" stipule : "Est
stupide celui qui entraîne une perte pour un autre individu
ou pour un groupe d'autres individus, tout
en n'en tirant lui-même aucun bénéfice
et en s'infligeant éventuellement des pertes",
mais notre Président montre qu'il est totalement conscient
de la stupidité de la taxation à 75% : http://www.youtube.com.
Le bénéfice en est évident : la démagogie
électoraliste ! Pas joli.
"Un
monde d'énculés, un monde de chiens ; un monde
de pédés (terme
pris dans le sens commun), un
monde de catins !".
Mais
n'oublions surtout pas les gens stupides, idiots (conscience d'une
huître), car ce sont eux qui sont, innombrables, le moteur
inconscient de toute cette pourriture.
Pour clore cette page,
rions volontiers avec "The Singing Pigeon" : http://www.youtube.com.
Stop
! Ne rions plus avec Alain
Soral : http://www.youtube.com.
BITOOKU
est
le terme le plus approprié, le juste pour aborder la modernité.
Égalitarisme aveugle, fausse liberté (la dette fabrique
en série des esclaves), matérialisme forcené
(rejet du sacré, de la pensée magique, de la divination
et de l'expérience de mort imminente, aussi des médecines
dites informationnelles). L'Humanité qui se pense supérieure
envoie des milliards de bêtes à viande dans les abattoirs,
pour son plaisir* personnel. Une partie infime seulement de l'argent
dédié à l'art parvient finalement aux artistes*,
le peuple se complet dans des loisirs plus idiots les uns que les
autres et dans l'absence de pensée réfléchie.
Cette destruction*
de l'humain franchit une nouvelle étape : le mariage pour
tous !
*
Une ignorance sans limite du peuple lui fait répéter
qu'il doit obligatoirement manger les animaux, - pour ne pas avoir
de carences. S'en abstenir serait donc la lubie d'une secte ou un
trouble psychique mettant la personne en grave danger (ce
même peuple ignore tout des conséquences dramatiques,
suicidaires,
de l'élevage, car les lobbies veillent et les hommes et femmes
politiques témoignent sur cette question d'une stupéfiante
tare).
A regarder : http://fr.pourelles.yahoo.com (« A 4 ans, Joely refuse de manger
le moindre morceau de viande et a transformé l’heure des déjeuners
et des dîners en un véritable cauchemar pour toute sa famille
(...)
Joely reste sur ses positions et est
aujourd’hui prisonnière de son trouble alimentaire
»).
Voilà 38 ans que je suis victime de ce grave trouble alimentaire
: végétarien (déjà presque terroriste).
De surcroît ce trouble me pousse à n'acheter que les
aliments non frelatés (c'est-à-dire biologiques),
je suis donc irrécupérable ! Comme les idiots ne
cessent d'affirmer que le végétarien est anémique
(un manque de fer : http://www.e-sante.fr),
- voici donc mes dernières analyses (je ne prends pas de
complément alimentaire) :
Fer Sérique : 121 ug/100ml (référence : 65
à 175) ou 21,7 umol/l, Ferritine : 145 ug/l (référence
: 30 à 300). Quant à être "prisonnier"
de mon trouble alimentaire, je considère (et preuves à
l'appui) que ce sont les autres qui le sont (prisonniers) de leur
connerie
qui est immense ! Le véritable cauchemar est cet autisme
qui conduit à la barbarie du traitement animal, à
la famine des pays spoliés de leurs ressources (forêts
primaires), au gaspillage des sols et de l'eau potable ! En réalité,
pour celui qui s'informe par lui-même (nul besoin donc qu'on
lui dise qu'il est libre !), - l'achat de viande n'est pas plus
indispensable que celui, forcé, du pétrole. Gandhi : « Il est plus facile de croire ce que
l’on nous affirme
officiellement, que de s’aventurer dans l’indépendance
intellectuelle. En fait, ce n’est pas l’opposition, mais le
conformisme et l’inertie qui ont de tout temps été les plus
sérieux obstacles à l’évolution des consciences !
» ; René Guénon :
« L’avis de la majorité
ne peut être que l’expression de l’incompétence
» ; Romain Rolland : «
Tout homme qui est un vrai homme
doit apprendre à rester seul au milieu de tous, à penser
seul pour tous - et au besoin contre tous ! »
; Anatole France
:
« A mesure qu’on avance dans la vie, on s’aperçoit que le
courage le plus rare est celui de penser
» ; Günther Schwab
: « La vérité est en effet
souvent choquante pour les civilisés que nous sommes, parce que,
comme le prouvent les faits et la réalité, nous nous en sommes
considérablement éloignés. Le mensonge est la première puissance
du monde, car il est complaisant et flatte l’orgueil.
Il sait s’infiltrer et se rendre
agréable. Ce n’est donc pas étonnant qu’on laisse entrer le
Diable et qu’on l’écoute !
». Cet abandon ou renoncement sont l'objet du film et livre
"Jonathan Livingston le goéland" ; en outre, l'intelligence
baisse. L'égalitarisme démocratique en est la cause,
oui mais pas seulement. Slate.fr : « Une équipe internationale a publié en mai dans la revue
Intelligence un article qui affirme que les hommes étaient plus
intelligents à l'époque victorienne que ne le sont les populations
modernes. La fin du XIXe siècle en Occident a correspondu avec
une explosion de l’innovation et du génie humains, écrivent les
chercheurs, qualités qui semblent avoir depuis décliné. Ils ont
même mesuré cette perte, qu’ils estiment être de 1,23 point de
QI par décennie, soit 14 points au total
(...) Selon cette étude,
le temps de réaction moyen d'un homme en 1889 était de 183
millisecondes, alors qu'il était de 253 millisecondes en 2004 »
(http://www.huffingtonpost.com).
Et cette étude corrobore la certitude que l'intelligence
est héréditaire, que les
personnes les moins intelligentes procréent davantage,
selon Jan te Nijenhuis de l’université d’Amsterdam.
Alors que les idéologues, ayant manifestement perdu toute intelligence,
imaginent supprimer le racisme en réfutant la réalité des races
(aucun terme donc pour suppléer
le critère héréditaire), les machines devraient
remplacer l'Homme. Or, pour Ray Kurzweil, les ordinateurs seront aussi intelligents que
les humains en 2029, en 2045 "des milliards de fois plus". Auront-ils une âme
alors que l'Homme moderne, machine de la
"société du spectacle", -
a déjà perdu à la fois son intuition, son âme et
son Être ?
Permettez-moi d'en douter !
*
Ces derniers contrôlés comme moi-même (pour la
surface de travail) et radiés injustement du Rmi, n'entendront
jamais : "cher Monsieur, vous en sortez-vous ?".
*
Une autre forme de dogmatisme poussé à son extrême limite
fut la thèse raciste ; celui de l'égalité à
tout prix fait d'autres ravages, non moins pervers.
Fabrication
du Spectacle deborien (ou le « Règne
autocratique de l’autonomie marchande ayant accédé à un statut
de souveraineté irresponsable, et l’ensemble des nouvelles
techniques de gouvernement qui
accompagnent ce règne »)
:
Commandant Pierre-Henri Bunel : «
Pendant
des années, jusqu'en 1998 en service actif, j'ai travaillé sur le
terrorisme islamiste avec quelques succès reconnus, et jamais il n'a
été question nulle part d'un "réseau AlQâeida" !
Nous connaissions bien le néfaste Bin Lâdin qui hébergeait en
Afghanistan des moudjahidin venus de tout le monde musulman pour
semer la pagaille en Europe ou en Algérie. Nous savions que des
instructeurs vivant en Afghanistan, au Pakistan et en Libye formaient
ces combattants aux actions terroristes, puis au combat encadré
quand les Musulmans de Bosnie-Herzégovine ont eu besoin de soldats
volontaires pour remplir les rangs de leurs milices criminelles. Mais
Bin Lâdin était intouchable, il n'était pas question de le mettre
en cause : c'était
un homme de la CIA »,
puis Susan Lindauer
: « La
vérité est que notre équipe, qui triangulait avec la CIA et la
DIA, a discuté pendant tout l’été 2001 du scénario exact des
attentats du 11 Septembre et de leur planification (…)
Il
ne fait aucun doute que l’histoire de la conspiration du
11-Septembre a été fabriquée plusieurs mois à l’avance afin de
préparer les milieux du Renseignement à une réaction du
Gouvernement. Et cela s'est déroulé exactement comme ils nous
l’avaient dit – avec
l’aide d’une équipe autonome chargée des explosifs (...)
C’était
comme pour Pearl Harbor. Cela répondait à un agenda bien défini.
Lorsque j’ai été prévenue du 11-Septembre*, en avril-mai 2001,
j’ai aussi appris que les États-Unis avaient prévu de déclarer
la guerre à l’Irak immédiatement après les attentats. Les deux
étaient déjà liés, de cause à effet (…)
En
fin de compte, mon livre, « Extreme Prejudice » fournit une vision
d’ensemble de la brutalité utilisée par le Département de la
Justice pour me réduire au silence, moi et d’autres agents, en
utilisant le PATRIOT ACT comme arme pour garantir la réussite de sa
supercherie
»,
enfin
Guy Scarpetta : «
C’est
cette radicalité,
en somme, qui permet à la pensée de Debord d’être la seule,
aujourd’hui, à pouvoir rendre compte de façon critique
de tous les aspects de la marchandisation du monde, et de
la «
fausse
conscience »
». Or, cela
touche également la vie quotidienne, pour exemple la nocivité
probable du four à micro-ondes, du téléphone
portable (http://www.criirem.org
& http://destinationsante.com
& http://www.robindestoits.org)
et du Wifi (http://dailygeekshow.com),
vis à vis de laquelle, "marchandisation du monde"
oblige, le rôle politique sur la santé réelle
des personnes se réduira à un néant existentiel.
Cette pseudo-élite de Gauche, qui s'active en 2013 pour ses
utopies, est bien davantage occupée à mettre le riche
au pilori, détruire la famille, ainsi que l'identité
des sexes, les races, confortant ainsi les premières citations.
*
Il est édifiant de constater à quel point les élucubrations
de la thèse officielle du 11 septembre ne suffisent pas à
éveiller l'esprit critique. Concernant plus particulièrement
le WTC 7, ne pas voir une démolition contrôlée
témoigne du conditionnement de masse fabuleux ou d'une léthargie
inquiétante, que la baisse d'intelligence ne saurait expliquer
à elle seule. Alors que le feuilleton "Plus belle la
vie" est cet organe qui distille la "pensée unique"
(telle que voulue par le Grand Orient de France), celui du Prisonnier
("The
Prisoner"
- 1967)
mettait en garde contre l'émergence de la "société
de contrôle" (foucaultienne) s'immisçant vertueusement
dans la tête des personnes, - pour en faire des zombies :
"a
still tongue makes a happy life",
"questions
are a burden to others, answers a prison for oneself".
A la remarque : "vous les conditionnez", il est rétorqué
: "ils ont eu le choix" ! Maintenant, le seul choix est
celui de se faire taxer soit de "terrorisme", soit de
"déséquilibre mental", et le gigantesque
camp de concentration de Giorgio
Agamben,
comme paradigme biopolitique
de l'Occident, est enfin opérationnel. Il s'agit déjà
du "Meilleur
des mondes"
d'Aldous
Huxley
(paru en 1932, une année qui est celle de l'interprétation
majeure des 3ème et 5ème symphonies de Sibelius, par
Kajanus). La justification posthume des fameuses "armes de
destruction massives" est à l'avenant, - elles seraient
sorties de l'imagination d'un chimiste affabulateur (Rafid al-Janabi
: «
J'ai tout inventé pour renverser
Saddam Hussein »),
- faisant dire alors à Colin Powell : «
A l'époque, je n'avais pas besoin d'en savoir plus
(...) Je pensais qu'évidemment la CIA l'avait interrogé
et avait vérifié toutes ses allégations
». Il me semble que l'on ne déclenche pas une telle
guerre avec autant de légèreté, qu'il
y a d'autres intérêts à la faire, qui pour cette
raison anticipent tout prétexte, qu'il soit authentique (une
instrumentalisation) ou fabriqué de toute pièce (un
mensonge donc). Mais la vérité est revêche,
pour épargner la vie de centaines de milliers de personnes,
qu'aurait pu massacrer Saddam Hussein, on en a finalement tuées
plus d'un million. Amusant, non ?
Fin
Mai 2013. Je fiche le camp quelques jours en Écosse. Loin,
jamais assez loin ! Je fuis littéralement l'Auvergne qui
aura été le cauchemar de ma vie pendant 13 ans ! Dès
l'arrivée, le Parisien que j'étais s'est fait "enculer"
par des abrutis d'autochtones (je méprise toute forme de
régionalisme xénophobe !). Lieu donc maudit et arriéré
par excellence, je me suis fait "chier" dessus par les
artisans restaurant ma maison (peut-on encore appeler cela un lieu
de vie ?), - qui m'ont mis à la rue pendant deux longues
années. Signe fort de l'urgence de quitter cette abomination
du Centre, les rats se sont mis de la partie et ont ravagé
mes biens, dévorant, pissant et déféquant sur
toute chose. Saloperie de région !
Mai
2013.
Bonne nouvelle : «
L’amendement Sommaruga qui ouvrait la voie à
l’enseignement obligatoire de la « théorie du genre »
à l’école primaire vient d’être retiré par les sénateurs »
(L'observatoire de la théorie du genre), mais la perversion de
l'influence des détraqués couve toujours
: « L’un des plus
importants syndicats enseignants, le SNUipp-FSU, a présenté, il y a
quelques jours, le guide qu’il a édité pour former les
enseignants à la déconstruction des stéréotypes de genre dès
l’école primaire. L’enseignement est appelé à ne plus se
fonder « sur le postulat de la complémentarité des
sexes ». Les enseignants sont invités à s’appuyer sur le
dispositif « Ligne Azur 2012 ». Ce site Internet
extrêmement militant prétend par exemple que l’identité de genre
comme l’identité sexuelle ne seraient fondées que sur le simple
sentiment d’appartenir à un genre ou un autre, sans que des
données anatomiques ou biologiques n’entrent en
considération. Sic ! Le choix des livres proposés aux
enfants est aussi très inquiétant. Les enseignants sont invités à
s’appuyer pour leurs cours sur des ouvrages comme : « Papa
porte une robe », « L’histoire du petit garçon qui
était une petite fille », « Le petit garçon qui
aimait le rose », ou encore « Mademoiselle Zazie a-t-elle
un zizi » ». Et si je portais enfin des porte-jarretelles
???
-
Phrase humoristique du mois :
Harlem Désir, Premier secrétaire du PS encensant la performance de
François Hollande : « C'est maintenant le début de l'an II :
la première année il y a eu la réparation des dégâts politiques
de nos prédécesseurs, maintenant nous allons entrer dans la phase
de l'offensive ». Démagogie donc !
-
Indécence du mois
:
Martine Aubry : « La justice
reconnaît aujourd'hui qu'aucune faute ni négligence ne peut m'être
imputée dans le drame de l'amiante, comme je n'ai cessé de le dire
depuis le premier jour (…) J'ai toujours agi en fonction de l'état
des connaissances pour protéger au mieux les salariés. Chacun sait
que j'ai toujours agi, comme fonctionnaire et aussi comme ministre,
pour défendre et conforter les droits des salariés, et les protéger
contre les risques au travail ». Sophisme donc !
-
Bêtise
du mois :
Alfred Marie-Jeanne : « Ce
concept aberrant (la race*), ayant servi de fondement aux pires
idéologies, n'a pas sa place dans notre ordre juridique ». Article
premier : « la République combat le racisme, l'antisémitisme
et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue
race ».
Réductionnisme donc !
Ce sont ces idéologues qui font marier
les personnes du même sexe entre elles, qui soutiennent l'affreuse
théorie du genre ! Ce n'est pas fortuit. Comment espérer
que les hommes et femmes politiques d'un pays en décomposition
culturelle et artistique, ne soient pas eux-mêmes porteur
de cet abrutissement ? Lorsque ma mère atteinte par la maladie
d'Alzheimer mourut enfin, ce fut un immense soulagement. Comment
ne pas l'espérer également pour un pays détraqué
qui marie les sexes entre eux ? C'est une maladie sociétale
qui témoigne du fait que dans cette civilisation le dogmatique
prévaut sur le bon sens*
et l'inné. Une telle civilisation porteuse de mort ne peut
que déconstruire*
l'être humain.
*
La modernité correspond à l'âge
de fer
des sociétés traditionnelles (Kali Yuga en Inde),
c'est la quantification de toute chose et la société
du chiffre. En découlent la massification et la standardisation,
jusqu'aux fruits et légumes gavés de pesticides (et
comparez la carotte de culture biodynamique à celle de culture
raisonnée, selon la méthode de la cristallisation sensible
!)
qui ont perdu toute saveur, mais présentent le même calibre et la même couleur
(critères prépondérants pour la Répression
des Fraudes - DGCCRF). Il en va de même avec l'être
humain en tant qu'espèce : le critère physique de
la race devient un délit (ou concept aberrant). De même,
le sexe est considéré un critère sexiste, odieux,
passéiste. De la même façon, la photographie
est numérique, la musique (bruit) dématérialisée.
C'est simplement la preuve que la civilisation et les cerveaux se
liquéfient : « Le mariage
homosexuel est un nouveau pas vers un totalitarisme qui considère
que rien, pas même la nature, est au-dessus de l’État
républicain. Ainsi attendons-nous peut-être un jour à voir remise
en cause la loi de la gravité universelle ou celle de la poussée
d’Archimède. Plus sérieusement, cela devrait nous inquiéter sur
les projets en préparation concernant notamment les manipulations
génétiques. Un verrou essentiel ayant sauté sur un principe
essentiel de la nature humaine, la voie est libre à présent » (Olivier Perceval
- Secrétaire de l’Action française). Car voyez-vous, -
je plaide coupable d'avoir l'horrible prétention
de reconnaître un Scandinave au milieu d'une ethnie
de Pygmées, j'affirme aussi que les Chinois ont les yeux bridés
! C'est la richesse extraordinaire de la race, quand la biodiversité
des espèce est par ailleurs éradiquée. Le refus
de la race est un phénomène typiquement français,
en
outre pays
le plus raciste d'Europe, qui ne reconnaît pas le communautarisme,
un comble (http://www.washingtonpost.com) !!!
Mais ceci ramène à la dette, -
alors que la créance est vendue et la monnaie à l'origine
du crédit détruite. En effet, la crise actuelle est
simplement la fabrication
d'esclaves
: « La finance
et les politiques ont inventé l'esclave synthétique.
Nous voici réellement sur le banc des victimes »
(Dominique Michel - NEXUS n° 86). Ce qui est inexorablement
en marche,
-
c'est la fabrication d'une masse d'individus endettés,
sans religion, sans famille, sans sexe et sans
race ! En ce sens, la Gauche œuvre sans le comprendre pour la
Droite de la finance apatride : les idéaux chimériques
déconstruisent l'Être, vident l'Homme de toute sa substance
! Ceci m'amène à penser que la République (ses
valeurs utopiques), ses illusoires pôles Droite-Gauche, -
sont une unique vision matérialiste du Monde, dénuée
de la moindre profondeur.
*
Ces gens pensent à l'envers. Interdire le mot "race"
ne saurait influencer le racisme (qui n'est pas l'usage du mot,
mais son utilisation haineuse). Il faut s'attendre à ce que
Wagner soit un jour interdit selon le principe : 1)
Wagner était antisémite, donc : 2)
celui qui aime Wagner est révisionniste. C'est pour palier
cette connerie qui ne manquera pas de sortir d'un cerveau éclairé,
- que je complète en ce moment même ma formidable collection
d'opéras, et dernièrement "Wagner at The Met"
(1936 - 1954).
*
Autant je suis le chemin lumineux de Michel Foucault et Gilles Deleuze
déconstruisant l’ensemble des relations humaines (qui se trouve
mis en
examen), - autant je ne franchirai pas la rivière à gué
remettant ainsi en cause la
famille naturelle, ce "radicalisme anti-essentialiste"
défendu par Judith Butler : la fiction
des genres naturels !
Essai du Fuji 69 cité plus bas,
avant une petite escapade en Écosse. Il est toujours pénible,
en ce qui me concerne, de devoir photographier en France. La population
y semble tellement abrutie*,
la politique fiscale démente, les villes laides, sales
(trottoirs gorgés d'excréments). La femme* garde l'attitude
rétive pour le portrait (sauf quand il s'agit de payer) qui
scelle une rupture. Bref, le dégoût prend ses aises
et ne déroge guère à une adolescence bercée
par les exploits des Chouans et les convictions contre-révolutionnaires
(sans
toutefois faire mien le nationalisme somme toute trop moderne de
Charles Mauras, - en attendant de découvrir René Guénon
et "La crise du monde moderne" déconstruisant les
graves errements dogmatiques de la République dont l'apothéose
funeste sera cette démence du "mariage pour tous",
le fin du fin du crétinisme radical !).
Il ne reste alors plus à photographier que la Corse, si magnifique
et odorante, qui change des puanteurs de merde de cochon de la Bretagne
(transformée en vaste latrine), et qui n'est française
que sous la contrainte*.
*
Cet abrutissement atteint désormais des sommets insoupçonnés.
Même le régime dictatorial de Corée du Nord
semble moins "foldingue". Successivement : a)
faire payer les sales riches (inciter les plus intelligents à
fuir enfin ce pays), b)
faire marier les sexes entre eux (il n'y a pas si longtemps, on
aurait fait enfermer pour moi que ça), c)
faire interdire le mot "race" (confondre réalité
et idéologie, c'est délirer), enfin d)
faire usage de la propagande pour conditionner l'enfant (« Le Sénat a décidé d'imposer
la devise de la République "liberté, égalité, fraternité" et
le drapeau tricolore, au fronton des écoles, collèges et lycées,
dans le cadre du projet de loi pour la refondation de l'Ecole »).
Propos dangereux : « Réaffirmer l'attachement de la
nation à son école et de contribuer à l'appropriation par les
élèves des fondements de la Constitution »
(Vincent Peillon). Une secte
est donc désormais au pouvoir en France. Et citons Guillaume de Thieulloy
: « Depuis des
années, M. Peillon s’est passionné pour l’idéologie
des « prophètes » laïcistes, façon Ferdinand
Buisson, qui ont transformé les écoles de France en madrassas
radical-socialistes – où tout peut être critiqué, sauf la
propagande d’État. Selon ces hommes, il s’agissait moins
d’instruire les enfants, en leur apprenant le sens critique, que de
les endoctriner, en les coupant de leurs racines religieuses
d’abord, mais aussi familiales et nationales. Relisez la
déclaration de Vincent Peillon sur la « morale laïque »
et vous avez, pratiquement mot pour mot, le même fanatisme : « Il
faut être capable d’arracher l’élève à tous les
déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel ».
Soi-disant pour permettre la liberté de choix. En réalité, pour en
faire un bon petit sujet de la propagande, qu’elle soit propagande
d’État ou propagande publicitaire » (http://www.les4verites.com).
Les "droits de l'homme" inséminés dans la
tête formatée des enfants feront accepter les guerres
et toute forme d'intervention sous prétexte humanitaire, -
en réalité
intervenir sur les ressources.
Ces principes des "droits de l'homme", censés préserver
des injustices et du racisme, deviennent un carcan cérébral
redoutable, car ils préfigurent Le Meilleur des mondes et Big
Brother ! En vérité, la stupidité est telle
que n'importe quel idéal peut servir pour à mener
tout un peuple : ce furent ainsi les horribles thèses racistes,
ce sont donc désormais les belles valeurs démocratiques
! Il est donc totalement illusoire, à moins que cela soit
instrumentalisé, d'arracher l'être aux déterminismes
qui procèdent depuis toujours d'un ordre naturel certain.
Imaginez-vous parfois le Monde tel que voulu tacitement par les
partis politiques ??? Combat permanent contre le terrorisme, vidéosurveillance
constante, disparition des paradis fiscaux, étalage public
des fautes, repentance perpétuelle en conformité avec
la bien-pensance et version unique de l'Histoire, ce sera l'enfer
sur Terre. Et Giorgio Agamben : « Le système de
l'Etat-nation moderne est fondé sur un lien fonctionnel entre
un territoire, un ordre juridique et des règles automatiques
d'inscription de la vie (la naissance). Quand l'Etat décide de
prendre directement en charge la vie biologique de la nation
(biopolitique), une rupture se produit, précisément au point où
la vie nue s'inscrit dans l'Etat-nation, la naissance. Le peuple émerge, dans
le sens moderne du mot. Il est
significatif que les camps de concentration apparaissent quand de
nouvelles lois sur la citoyenneté et la perte de nationalité des
citoyens se multiplient en Europe, entre 1915 et 1933. Là où la vie
nue ne peut plus être inscrite dans l'ordre juridique, l'état
d'exception se stabilise et devient la règle ».
Le Monde tend vers l'éradication de l'exception, il s'uniformise. Paradoxalement,
il devient l'unique camp à l'exclusion de tous les autres
(gens du voyage) : « Le camp de la mort, comme espace
biopolitique pur, absolu et infranchissable, apparaît comme le
paradigme caché de l'espace politique moderne
(...) En exterminant les juifs, les nazis les excluaient du profane
comme du sacré. Ils ne les sacrifiaient pas, ils les éliminaient
comme vies nues. Le nazisme et le fascisme, deux mouvements
biopolitiques au sens propre, ont voulu identifier complètement
la vie et la politique. Sous des formes différentes, leur ambition a
été reprise, presque sans solution de continuité, par les États
démocratiques » (Homo sacer - http://www.idixa.net
: "Le totalitarisme est la
conséquence ultime de la transformation de la politique en
biopolitique"). La Gauche et son langage libérateur des individus
(les "personnes" ne se libèrent pas, mais : se révèlent
!) n'échappent pas à cet enfermement de la biopolitique
par le biopouvoir. Pour conclure ce chapitre sur les foldingues
et la fascisation du régime socialiste (tendance naturelle
à fasciser la société : national-socialisme,
maoïsme et stalinisme), c'est à dire vouloir rendre
libre par la force et la contrainte (physique et cérébrale),
revenons brièvement sur l'endoctrinement
des enfants
à l'école (devise de la République, drapeau).
Cette propagande dès le jeune âge, qui va fabriquer
à la chaîne (sortir d'un unique moule) des têtes
bien pleines mais
mal faites
(bien faites selon Montaigne), -
ne serait-elle pas vouée à la dénonciation
prochaine des parents qui ne penseraient pas comme les têtes
grises du Pouvoir l'exigent, les ciblant comme nid du terrorisme
? Je pense aux familles chrétiennes. Le Centre Royaliste d'Action Française
:
« En annonçant ce vendredi matin 24 mai 2013 sur France Info
sa volonté d'interdire Le Printemps Français, nébuleuse militante
regroupant les défenseurs les plus déterminés de la famille, le
ministre de l'Intérieur vient de franchir un nouveau pas dans
l'instauration d'un Etat policier et dans la violation des libertés
publiques (…) Alors que l'Etat français de François Hollande est
déjà placé sous la surveillance du Conseil de l'Europe, au même
titre que la Biélorussie d'Alexandre Loukachenko, pour les
innombrables atteintes aux droits de l'homme et violations des
libertés publiques commises par la police de Manuel Valls à
l'encontre de manifestants pacifiques dont le seule crime est de
s'opposer au mariage gay (agressions physiques notamment de femmes et
d'enfants, innombrables interpellations et détentions arbitraires),
cette déclaration du ministre de l'Intérieur est une nouvelle
provocation, visant, à quelques jours de la manifestation du 26 mai,
et sous prétexte de réprimer de dangereux activistes
d'extrême-droite, à justifier d'éventuelles et graves violations
des droits de l'homme par les forces du désordre institutionnalisé
à l'encontre des familles françaises qui manifesteront en grand
nombre le jour de la fête des Mères : la hooliganisation des
opposants au Gouvernement sociétalo-socialiste est en bonne voie (…)
Alors que François Hollande trahit toutes ses promesses de campagne
visant la dictature de la finance internationale ou les revenus
insolents des grands patrons, on comprend sa volonté de faire
diversion en réprimant violemment l'opposition du pays réel à sa
politique de destruction de la société ».
La France sous le joug de pervers narcissiques. Il est curieux que
ces idéologues n'aient pas encore voulu défendre,
au nom de la Liberté, les pratiques
scatophiles
("le caca est en chacun de nous" : http://caca.joueb.com).
Cela viendra !
(Cependant,
l'amour du caca ne permet pas de fonder la famille, - juste un attrait
visuel, olfactif et ... gustatif, aussi se badigeonner le corps
et la figure avec ! Cependant, une famille dans l'impossibilité
naturelle de procréer ... est-ce encore une famille ? L'enfant
produit par autrui et porté par des femmes esclaves ... est-ce
encore un enfant ? L'idéal républicain ne m'a donc
pas été suffisamment asséné, je reste
réactionnaire malgré l'attrait de la déconstruction
et de la réflexion. Une "belle leçon de tolérance",
"militer pour le progrès, l'égalité et
la liberté" : ZETA porte plainte contre la loi zoophilophobe (auprès de la Cour constitutionnelle allemande
: http://www.saftv.org).
Quel est donc un progrès social qui accepterait une différence
de traitement entre la zoophilophobie et l'homophobie ? Comptons
la Gauche pour venir réparer cette immense injustice ! Il
semblerait, par contre, que le combat pour la liberté est
définitivement perdu pour la pédophilie, malgré
des jours plus heureux (http://www.bafweb.com
& http://fr.wikipedia.org))
*
En France, 24% des femmes enceintes fument tous les jours (http://www.topsante.com)
et cela atteste un formidable niveau d'intelligence. Ensuite, ces
créatures fument en présence des enfants que l'animalité
en elles a tout simplement poussé à engendrer. Ces
enfants vont ensuite se retrouver formatés pour penser de
telle ou telle manière. Or, il nous faut bien jauger la vendeuse
qui aspire goulûment la fumée de sa clope sur le pas-de-porte.
Besoin
de récompense
(le tabac augmentant la libération de dopamine
dans le noyau accumbens et activant le circuit de la récompense - http://www.refabert-luc-75.medecin.fr)
et ainsi de se polluer encore davantage dans l'air des villes saturé
de particules fines du diesel, -
alors que les corps le sont eux-mêmes des pesticides dont
la France inféodée aux lobbies tient un bien triste
record européen (http://www.pesticides-etudes.mdrgf.org).
Tarées ? Certes oui. Mais la panoplie ne serait pas complète
sans le four à micro-ondes (interdit en 1976 en Russie -
http://english.pravda.ru
;
http://relfe.com/microwave.html)
ni le téléphone portable que les uns et les autres
appliquent des heures durant sur la cervelle pourtant bien peu sollicitée.
Ici encore, il est parfaitement vain d'espérer quoi que ce
soit de bon du coté politique. Il est en outre manifeste
que l'intelligence régresse, - comme en témoigne désormais
la manière de conduire et de se garer, observée et
subie en Auvergne. Il convient d'utiliser une épave, puisque
celle-ci sera défoncée par des bourrins, jusqu'à
observer des traces de pas sur le toit de la voiture. Et cela ne
fera qu'empirer, sans que le besoin se fasse sentir de prétexter
la crise. Günther SCHWAB (La
danse avec le Diable) faisait dire : « Un monde qui veut
sombrer inverse tous les signes : ce qui a de la
valeur attire le mépris et ce qui est méprisable prend de la
valeur. Le mensonge règne et la vérité tue celui qui la prononce
».
Est-ce pour cette raison que plus aucun intellectuel ne s'exprime à la
télévision ? Pas de conscience, ceci amène
enfin à se poser la question des hommes politiques déconnectés
du réel. Sont-ils des pervers narcissiques (http://manipulationetlibrearbitre.blogs.midilibre.com)
sans empathie ?
*
Retour au réel : vous qui vous croyez en France, chez vous
en Corse, faites donc construire une maison sans qu'elle n'explose
! Autre tare que celle-ci.
Loin du caca numérique (ou "numerdique"), la photographie argentique : Fuji 69 & film Reala (Gorges de la Sioule)
Fin
avril
2013. Racket
public
: pour un vieil appareil Fuji 6X9 acheté 680 euros d'occasion
aux USA, 195 euros de taxe de douane, soit presque un tiers du prix
!!!
Humour
: un ministre du Budget qui fait campagne contre l'évasion
fiscale -
tout ayant lui-même un compte caché à l'étranger
? Mais c'est formidable ! Ah ! Ah ! Ah ! Cependant, cela atteste une intelligence,
tout au moins une possibilité de lucidité quant à
l'effondrement proche du système. Taxer les riches est une
assertion qui est de nature catégorique dans son expression
égalitariste, qui devient alors apodictique
(par nécessité absolue) dans le langage politique,
le dogme. Il ne s'agit déjà plus d'impératif
hypothétique gardant la vision claire des conséquences,
de cet impératif qui est assertorique ou technique. Cette
technicité de l'approche reste étrangère aux
socialistes qui transformeraient l'enfant en marchandise (avec le
mariage pour tous) et saignent la France (avec l'imposition confiscatoire
si stupide). Au delà des dogmes et des choix politiques,
-
il
s'agit de l'émanation d'une bêtise intrinsèque,
naturelle chez ceux qui la professent
-
sans réfléchir suffisamment, qui voudraient la faire
partager en l'imposant. Appelons à notre secours Carlo
M. Cipolla*
et son traité : "Les
lois fondamentales de la stupidité humaine",
Troisième Loi fondamentale que le Gouvernement de Monsieur
Hollande devrait méditer : «
est
stupide celui qui entraîne une perte pour un autre individu
ou pour un groupe d'autres individus, tout en n'en tirant lui-même
aucun bénéfice et en s'infligeant éventuellement
des pertes »
(L'ISF*
aura fait perdre aux Français + de 200 milliards d'euros,
nous permettant de douter de la pertinence de l'action du Fisc,
aussi de l'entendement limité des hauts fonctionnaires. Le
crime moral du ministre du Budget, quant à lui, concerne
la représentation factice*
du Monde et l'hypocrisie dont on l'a entouré. Il n'y a pourtant
pas mort d'homme, comme avec le scandale de l'amiante*).
*
Carlo
M. Cipolla :
« L'essentiel
à retenir est ceci : le résultat de l'action d'un
parfait bandit est purement et simplement un transfert de fortune
et/ou de bien-être. Après l'action d'un parfait
bandit, le bandit dispose sur son compte d'un plus qui équivaut
exactement au moins causé à autrui. La société
dans son ensemble ne s'en porte ni mieux ni plus mal. Si tous les
membres d'une société étaient de parfaits bandits,
la société stagnerait mais on n'y constaterait aucun
désastre majeur. L'économie se limiterait à
d'énormes transferts de richesses et de bien être en
faveur de ceux qui agissent. Si tous les membres de la société
agissaient à tour de rôle, non seulement la société
dans son ensemble mais aussi les individus se trouveraient dans
une situation parfaitement stable, excluant tout changement. Quand
les gens stupides sont à l'oeuvre, c'est une autre histoire.
Les
gens stupides causent des pertes aux autres, sans gain personnel
en contrepartie.
La société dans son ensemble en est donc appauvrie
(...)
L'individu
stupide est le type d'individu le plus dangereux
(...)
Dans
la culture occidentale, l'égalitarisme
est aujourd'hui en vogue.
On aime à considérer les êtres humains comme
le produit d'un appareil de production en masse qui fonctionne
à la perfection
... Je
m'oppose à cette idée reçue. Après des
années d'observation et d'expérimentation, j'ai la
ferme conviction que les hommes ne sont pas égaux, que les
uns sont stupides et les autres non, et que la différence
dépend de la nature est non de facteurs culturels ».
*
Wikipédia :
« Pour un bénéfice de 3,8 milliards d'euros par an, l'ISF
entraîne également selon l'Institut Montaigne des pertes fiscales
cumulées de 15,9 milliards d'euros. De fait, ces pertes auraient
pour effet indirect d'augmenter les autres impôts, puisque les
organismes publics ont besoin d'un certain niveau de recettes pour
financer leurs dépenses. Selon Christian Chavagneux, rédacteur en
chef d'Alternatives Économiques, l'ISF en entraînant l'expatriation
fiscale génère un manque à gagner estimé à 10 % des
recettes fiscales annuelles pour l'État français. Selon l'Ifrap,
l'ISF aurait entraîné 200 milliards d'euros de fuite de capitaux au
minimum depuis sa création jusqu'à 2007 ». Un
sérieux manque de réflexion.
*
Sophisme du conditionnement de masse :
« Dans un moment où il doit y avoir des valeurs qui doivent
être portées, une exigence morale qui vaut pour tous ceux qui ont
une responsabilité à quelque niveau que ce soit, chacune et chacun
doit servir à sa place la République et d'une manière exemplaire »
(François Hollande). Type de pensée creuse.
*
La juge Marie-Odile Bertella-Geffroy
demandera lundi 29 Avril, devant le Conseil d'Etat, la suspension du
décret la déchargeant de ses fonctions d'instruction au pôle santé
du TGI de Paris, où elle était chargée du
dossier de l'amiante. Cette affaire est autrement plus grave que le
compte en Suisse de Monsieur Cahuzac. L'instrumentalisation de la
Justice est en cause, des élus tentent de manière extrêmement
lâche de fuir leur responsabilité dans le scandale criminel de
l'amiante. Honte à Christiane Taubira ! Honte !
Qu'en
est-il alors de l'Etat considéré comme stupide ? Se
pourrait-il que le "bandit" Jérôme Cahuzac
eût
été le
type de ministre le
moins dangereux
pour son pays ? En effet, quel est le mensonge le plus profond,
-
mettre un peu d'oseille de coté ...
ou mentir
volontairement sur les perspectives de croissance*, pendant une élection
présidentielle ?
*
Marie Visot (Le Figaro,
le 17/04/2013) : « Le programme de
stabilité de la France (...) prévoit un déficit de 0,7 % du PIB
en 2017 (après 2,9 % en 2014 et 1,2 % en 2016). Le Gouvernement
a revu un peu à la baisse ses ambitions - il prévoyait jusqu'alors
un « trou » de 0,3% à la fin du quinquennat. Le candidat Hollande,
pendant sa campagne, avait parlé de ramener les comptes à
l'équilibre à la fin du quinquennat. La dette publique, de son
côté, culminera à 94,3% du PIB l'an prochain, avant de refluer à
88,2% en 2017 ».
Une chimère de plus !
Photographie argentique : Leica R8 & 135 Elmarit
Encore un peu d'humour
? Oui : le mythe de l'égalité (la Révolution
française) fait qu'être riche, en France tout particulièrement,
est considéré comme honteux*.
Comment se fait-il que les Républicains tolèrent encore
cette inégalité des homosexuels dans l'enfantement
? Dans leur lutte pour l'égalité et contre le sexisme,
ils devraient faire marier entre elles les personnes de même
sexe. Heureusement que je plaisante, ah ah ah ! Quelle abomination*
ce serait. Il n'empêche, des hommes et des femmes politiques
détraqués, mais oui, il y en a un peu partout. Tenez,
rapporté sur GF
GENTSIDE
(16/04/2013)
: «
En Suède, la région du Södermanland
étudie une proposition de loi visant à interdire aux garçons
d’uriner debout dans la mesure où les femmes ne peuvent pas
faire de même. Une loi qui serait une nouvelle forme de lutte contre
la discrimination entre les deux sexes
». Cela est bien entendu plus hygiénique, permettrait également
de
réduire les troubles de la prostate, « contribuera à une vie
sexuelle meilleure et plus longue » selon
Viggo Hansen. (Le Parti de
gauche a déposé la proposition au Conseil général de Sörmland, le
12 juin). Mais, BITOOKU
et
Pleinouest35 proposent d'aller plus en avant dans la marche du beau
progrès social. Seuls les chiens et les chiennes pisseront
encore de manière différente (nous disions autrefois
: "naturelle"), car ce ne sont que des bêtes ; seule
l'Humanité peut transcender sa condition. Je propose alors
d'en finir également avec ce sexisme odieux des seins des
femmes (abjecte manifestation sexiste), -
et pour ce faire de faire pondre la loi obligeant tout homme à
porter la prothèse mammaire. De quel droit, en effet, tolère-t-on
encore ce signe distinctif et très fort entre l'homme et
la femme ? Vive donc la société unisexe, nivelée
et totalement amorphe*
!
*
Qu'à cela ne tienne, -
en 2014 tout le monde (ou presque) sera pauvre : augmentation phénoménale
des Impôts et baisse drastique des allocations ! Couic !
*
Pour les enfants, bien entendu. Au début, il s'agirait des
enfants des couples homosexuels, or très vite cela dévierait
vers l'adoption (enfant
marchandise)
et la mère porteuse (femme
pauvre esclave).
Le jour où une telle loi sera ne serait-ce qu'imaginée,
-
vous pourrez vous convaincre du pourrissement
final de la civilisation.
Il serait légitime d'octroyer les mêmes droits aux
couples homosexuels en charge d'enfants, ce ne serait que justice.
Mais qui oserait prétendre qu'un enfant n'a pas droit à
son
père
et
à sa
mère
?
*
Le troupeau tranquille en quelque sorte. Juste quelques attentats
terroristes à placer de-ci, de-là, afin de l'ébranler
(http://stopmensonges.com
; dans l'affaire
de l'attentat de Boston, comment ne pas évoquer les services
secrets russes ?). Le troupeau
ne pense plus depuis si longtemps. Les cerveaux
sont occupés par un travail répétitif, la peur
et la publicité. Barack Obama après l'attentat de
Boston : «
Nous irons jusqu'au bout. Nous allons découvrir qui a
fait ça. Nous allons découvrir pourquoi ils ont fait ça. Tout individu ou tout groupe tenu pour
responsable devra répondre de ses actes devant la justice ».
Qu'il aurait été agréable de l'entendre à
propos du 11 septembre ! Un autre sujet de conditionnement de masse,
la guerre
civile syrienne présentée
comme le soulèvement populaire (en faveur de la démocratie).
Quelle couillonnade ! La réalité est bien davantage
prosaïque et s'inscrit dans la guerre secrète que se
livrent les grandes puissances. Sarah L. (site Algérie patriotique) :
« Une source sécuritaire russe explique pourquoi Moscou refuse de
laisser tomber le président syrien Bachar Al-Assad (…) Les
explications de cette source montrent que ce qui se passe dans ce
pays est loin d’être une simple revendication démocratique, même
si le peuple syrien aspire effectivement à la liberté et à la fin
d’un régime monolithique suranné, bien que moins archaïque que
les monarchies du Golfe qui soutiennent la rébellion armée (…) Le plan des États-Unis en Syrie est voué à l’échec, ajoute
l’agent secret russe, qui souligne que la question syrienne est
désormais « entre les mains des services secrets et de l’armée
russes », deux institutions qui « ont joué un rôle stratégique
dans la désignation du président Poutine et qui dictent la
politique étrangère du pays ». « Aussi, la guerre qui se déroule
en Syrie est-elle perçue par Moscou comme une guerre américaine
contre les intérêts directs de la Russie », relève l’officier
des services secrets russes, pour qui « les événements de Syrie
relèvent de la sécurité nationale russe » ».
Si par contre vous préférez une pensée unique, superficielle, dogmatique,
convenue, -
suivez plutôt
le "débat Yahoo" animé par Christophe Hondelatte (notamment
ici sur la question de l'armement de la Syrie, le drapeau russe
ayant peut-être fait reculer notre Gouvernement), avec Elisabeth
Lévy et Clémentine Autain. L'illusion
qu'entretient le pôle Gauche-Droite est considérable : c'est parler
sans savoir et pour ne rien dire. Encore une fois, nous aimerions nous référer
à France Culture, mais ce dernier bastion culturel est lui-même
rentré dans le rang.
Cela dit, il serait tout autant stupide - parlant
de cette stupidité chez autrui - de
sombrer soi-même dans une vision manichéenne de la
"théorie du complot" moquée par les Médias
et les hommes et femmes politiques. Carlo
M. Cipolla
et
Jiddu
Krishnamurti
nous
mettent facilement sur la voie de la déconstruction du contrôle
psychique de masse qui est à l'origine du biopouvoir
chez Michel Foucault, de la société
du spectacle
chez Guy Debord. L'origine en est donc moins la capacité
intellectuelle en tant que telle, que la force de la suggestion*
et l'appartenance au groupe, -
faisant
que les individus qui composent le peuple (bien entendu la pseudo-élite
politique) manifestent par et en eux-même la tendance au renoncement
à l'Être, critique toute nietzschéenne avec
le Surhomme (« Dans la mesure où tout ce qui
est grand et fort a été conçu par l'homme comme surhumain,
comme étranger, l'homme s'est rapetissé — il a dissocié ces
deux faces, l'une très pitoyable et faible, l'autre très forte et
étonnante, en deux sphères distinctes, il a appelé la première
« homme », la seconde « Dieu » (…) Voici,
je vous enseigne le Surhomme. Le Surhomme est le sens de la terre.
Que votre volonté dise : Que le Surhomme soit le sens de la
terre »).
*
Pour comprendre ce processus naturel du renoncement à soi
(par le refus de l'altérité),
-
démonstration avec l'effondrement rocambolesque du WTC7
(avec le Paradigme de Asch ou pouvoir de la conformité, inspiré
du gestaltisme) : http://www.reopen911.info,
puis vision psychologue de la série The
Prisoner
:
http://perso.numericable.fr..
C'est ainsi que les médias présentent ceux qui remettent
en cause la thèse officielle du 11 septembre, Manuel Valls
également, comme des esprits au mieux en quête de merveilleux,
au pire dérangés. Vous ne risquez donc pas d'entendre
parler de Steven
E. Jones,
professeur au département Physique et Astronomie de l'université
Brigham Young (dans l'Utah), pour qui : « les
incendies et les impacts asymétriques des tours n°
1 et n° 2 du WTC ne pouvaient aucunement produire les effondrements
symétriques que l'on a observé le matin du
11 Septembre 2001. Les dégâts asymétriques sur
des structures différentes ne peuvent produire des résultats
symétriques (...)
des
effondrements symétriques complets se sont produits de nombreuses
fois par le passé, tous ont été posés
par des explosifs pré-positionnés dans une procédure
dénommée implosion ou démolition
commandée
»
(source : Victor Thorn). De qui faire rire notre cher ministre !
Mais
ne plaisantons plus, laissons
ce pays en putréfaction dériver vers l'abrutissement qui lui
sied si bien !
L'aveuglement dogmatique conduira
vite à la marchandisation de l'enfant
et à l'esclavage procréatif
des plus démunis !
Au nom de l'égalité absolue, des enfants ne connaîtraient
donc jamais leurs vrais parents !
Quelle philosophie dicterait une telle
ignominie ?
La
question au bord des lèvres est celle-ci : quelle déviance
cérébrale ferait que des personnes responsables peuvent
vouloir taxer à 75% (taxe stérile, mais utile pour
la démagogie des élections, et nuisible
dès lors que la croissance est indispensable et que l'on
se met à dos le patronat) et enlever au mariage* son sens
sociétal ? La réponse réside dans la question,
car c'est la pensée elle-même qui, s'enfermant dans
la répétition, devient comme prisonnière d'elle-même.
Elle devient la "pensée dogmatique" caractéristique
de la Gauche de Monsieur François Hollande. La formulation
populaire en est : "il
n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis".
Et cette obstination est redoutable. -
Jiddu
Krishnamurti
: « La pensée est la réaction de
la mémoire des choses passées ; elle se projette aussi en tant
qu'espoir dans le futur. La mémoire est savoir, le savoir est la
mémorisation de l'expérience (…) La pensée est née de
l'expérience et du savoir et il n'y a absolument rien de sacré en
ce qui concerne la pensée. Penser est matérialiste, c'est un
processus de la matière. Et nous nous sommes reposés sur la pensée
pour résoudre tous nos problèmes, en politique, dans la religion et
dans nos relations. Nos cerveaux, nos esprits sont conditionnés,
éduqués à résoudre des problèmes. La pensée a créé des
problèmes et ensuite nos cerveaux, nos esprits sont entraînés à
les résoudre en utilisant davantage la pensée. Tous les problèmes
sont créés psychologiquement et intérieurement par la pensée.
Suivez ce qui se passe : la pensée crée le problème
psychologiquement ; l'esprit est entraîné à le résoudre en
utilisant davantage la pensée ; donc, la pensée, en créant le
problème, essaie alors de le résoudre. Ainsi, il est prisonnier
d'un processus continuel, d'une routine (…) Un esprit religieux est
un esprit très concret, il travaille avec des faits, avec ce qui se
passe effectivement dans le monde extérieur et dans le monde
intérieur. Le monde extérieur est l'expression du monde intérieur
; il n'y a pas de division entre l'extérieur et l'intérieur »
(source : La nature de la pensée). Cette non différence
entre l'extérieur et l'intérieur est tributaire d'une
perception ayant échappé à l'Occident moderne
et son scientisme matérialiste (la médecine informative
s'y heurte encore à un mur d'incompréhension, qui
procède de la vision limitée du vivant, par le phénomène
de répétition de la pensée. Lire : http://www.mednat.fr).
Il n'en fut pas toujours ainsi, telle la pensée magique puis
celle analogique*
(E. Samek Lodovici (Métamorphoses de la
gnose) : « Il faut également ajouter que la tradition
gréco-chrétienne affirme la ressemblance entre Dieu et le monde, la
non absolue différence, mais d’un autre côté, elle maintient à
l’intérieur de cette ressemblance une dissemblance encore plus
grande ; entre le monde et Dieu subsiste une analogie qui, si
elle exclut l’altérité totale, ne permet pas non plus une totale
identité : et ceci s’oppose à la position anti-analogique de
la gnose pour laquelle, une fois mises en œuvre les techniques de
salut, tant ponctuellement pour les individus que pour la masse, il
n’y a aucune raison de douter que le monde sera changé au point de
coïncider avec la Civitas Dei ».
*
Matteo D’Amico (11e Congrès des
Études Catholiques de Rimini) : « Cornelio Fabro a développé
des interprétations très intéressantes de cette doctrine de saint
Thomas, que nous pourrions simplifier ainsi : si l’être créé est
créé par Dieu, nous devons – je paraphrase Fabro – employer le
terme « être » en écoutant sa transitivité, sa force
transitive de verbe, sa dimension dynamique, si bien que le regard
sur la nature, sur le monde, sur l’homme, sur les choses, doit être
un regard qui saisit en eux la vibration, l’écho, pour ainsi dire,
du geste créateur de Dieu. Il n’y a donc pas de risque de glisser
vers une vision de type positiviste, scientiste, de la nature des
choses, qui deviennent justement pures choses, pure matière.
Certes, la matière est matière, mais il y a une vibration
métaphysique en elle, qui fait que le monde est de toute façon un
monde qui porte en soi l’image de Dieu » (http://www.fsspx.org).
*
Jour particulièrement
funeste pour la France, -
qui
devient le 9e pays européen (14e dans le monde) à
autoriser le mariage homosexuel, quand il était possible de
légiférer l'union civile sans incidence sur la filiation (un enfant
naît d'un homme et d'une femme).
Par
la résolution du 8 février 1994, le Parlement
européen demandait aux États membres de mettre fin à
« l'interdiction faite aux couples homosexuels de se marier ou
de bénéficier de dispositions juridiques équivalentes »,
recommandait de « leur garantir l'ensemble des droits et des
avantages du mariage, ainsi qu'autoriser l'enregistrement des
partenariats » et de supprimer « toute restriction au
droit des lesbiennes et des homosexuels d'être parents ou bien
d'adopter ou d'élever des enfants » (Wikipédia).
En Suisse, il s'agit d'un partenariat enregistré (en 2007),
-
l’adoption et la procréation
médicalement assistée étant expressément interdites.
L'idéologie égaliste de la Gauche française
veut laminer la société,
- puisqu'au même moment Vincent Peillon
(ministre de l'Éducation) s'empare du thème de la "morale laïque"
et annonce la mise en place d'une mission chargée de réfléchir
à « la conception que nous devons diffuser de la laïcité »,
considérant qu'elle n'est « jamais la simple tolérance,
l'indifférence, la neutralité », mais comporte « des valeurs qui
doivent être inculquées ». Dès l'école, le conditionnement de
masse
? Exemple de conditionnement fabriqué
:
antisionisme =
antisémitisme. L'idéologie de Gauche, c'est la volonté de
formater les esprits (la caricature en est la Corée du Nord). Or, la
morale laïque dans son historicité, « elle comporte
toutefois, bien sûr, une part aveugle, une part d’impensé :
l’égalité politique entre les hommes et les femmes et le suffrage
universel étendu à celles-ci, la mise en cause de la valeur morale
suprême de « mourir pour la patrie » et la guerre de 1914-1918 a
mis en évidence la réussite paradoxale de plus de trente ans
d’éducation morale » (source : intervention faite à la
Ligue de l'enseignement d'Amiens). Si vous êtes fortunés, soucieux
du cerveau libre de votre enfant, vous pouvez toujours inscrire
ce dernier dans une école privée, mais en Suisse !
La France ... elle pourrit.
L'Assemblée nationale a approuvé par
un vote solennel, mardi 23 avril, le "mariage pour tous" (confortant
l'adoption simple ou plénière).
Ce qui s'y opposaient sont systématiquement taxés
d'homophobie ou analysés à l'aune de la crise économique
et des peurs identitaires, -
supposés se raccrocher ainsi à des valeurs traditionnelles.
Harlem Désir, premier secrétaire du
PS: « Ce jour restera comme une grande date pour l’égalité
dans notre pays. Aujourd’hui, la France a choisi le chemin de la
fraternité et refusé celui de l’intolérance et de la haine
(...) Cette loi est une victoire de l’égalité, une avancée pour
toute la société et elle sera un acquis irréversible pour les
homosexuels et les familles homoparentales. Chaque socialiste ressent
aujourd’hui l’immense fierté d’avoir participé au progrès
des valeurs républicaines ».
Il est flagrant que les socialistes, dans leur aveuglement dogmatique-crétin,
ont en oublié la personne morale de l'enfant. Il sera imposé
de ne pas avoir de mère ou de père. Belle égalité,
en vérité, que celle qui aboutit à un dérèglement
naturel
! Et l'Inter-LGBT : « C’est une victoire
de l’égalité, de la démocratie et du vivre-ensemble. Cette loi
n’enlève aucun droit à quiconque mais en donne à d’autres.
C’est une libération après des années de mobilisation pour
l’égalité ».
Vraiment ? Odieux !
Mon point de vue est catégorique : les propos
du premier secrétaire du
PS sont une coquille vide, une perversité. L'idéologie égalitariste
menée à son paroxysme n'est que ruine de l'esprit.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française :
« Quelle égalité ? (…) Un homosexuel qui s’assume, sait
qu’il est différent d’un hétéro (...) Ce choix, on dit
aujourd’hui cette orientation sexuelle, l’amène à sacrifier un
certain nombre de propriétés liées à la nature humaine, parmi
lesquelles la fécondité qui ne peut exister qu’entre deux
personnes de sexe opposé. Les faits sont têtus et aucune loi ne
peut changer cela. C’est curieux, cette volonté de certains
homosexuels de vouloir à tout prix ressembler aux hétéros
(…) En
revanche une nouvelle inégalité, et de taille celle-là, sera celle
des enfants adoptés (vendus sur catalogues ?) que l’on va priver
arbitrairement de toute filiation biologique, par rapport à ceux qui
auront un père et une mère (…) Mais cet épisode aura le mérite
de montrer le vrai visage d’une république capable d’imposer en
pleine crise économique, politique et sociale une loi délirante
destinée à ouvrir la voie à l'application du « gender » dans
une société qui s’est construite pendant des siècles sur des
valeurs de bon sens : les valeurs de la vie. Le peuple de France,
cette France polie, honnie par un régime apatride, autoritaire et
asexué, est descendu dans la rue. La fracture entre le pays réel et
le pays légal est consommée ». Rentrons en résistance
contre la sauvagerie et l'immense bêtise qui "animalise"
l'Homme, cette stupéfiante régression sociétale
: dénier*
à l'enfant tout droit naturel à l'égalité
à la fois ontologique et identitaire !
*
Les homosexuels et l’adoption - École normale
supérieure ( P.J. - 2002) ) : « Plusieurs voies
s’offrent aux couples homosexuels, pour qui la filiation
charnelle est impossible, afin de créer un
lien de filiation :
Le recours à la procréation médicalement assistée avec
tiers donneur pour les femmes, mais cette pratique n’est pas
autorisée par les lois françaises en l’état actuel du droit (Loi
bioéthique de juillet 94 qui ne donne accès à ces techniques
qu’aux couples hétérosexuels). Cependant, les lois
hollandaises et belges permettent aux femmes seules de recourir aux
PMA, certaines femmes françaises vont donc se faire inséminer aux
Pays-Bas ou en Belgique, ce qui a donné l’appellation « enfants
du Thalys » pour ces enfants... ».
Une autre formule décrit
fort justement les délires socialistes : "qui
veut faire l'ange fait la bête"
! Car il ne s'agit malheureusement pas de diversion, comme en témoigne
ce refus de profiter de la censure du Conseil constitutionnel :
il était offert, par méconnaissance, la manière
de ne pas ruiner*
davantage le pays, tout en sauvant la face.
*
Le Huffington Post : « En
annonçant à la surprise générale - même du côté du PS
- une
tranche d'imposition à 75% pour les revenus supérieurs à un
million d'euros, François Hollande a frappé fort. Trop fort ?
Peut-être, car au-delà de la simple justice sociale évoquée par
le candidat à la présidentielle, et même si le nombre de
contribuables concernés reste marginal, les conséquences à la fois
politiques, économiques et fiscales pourraient être plus
importantes qu'il n'y paraît (...)
Mieux vaut 41% d'un gros gâteau que
75% de rien du tout (…) Le risque, selon les cabinets de
recrutement, serait plutôt de ne plus pouvoir attirer les talents
venus de l'étranger et, à l'inverse, de perdre les meilleurs
éléments qui se verront proposer mieux ailleurs. C'est déjà le
cas par exemple dans la finance, où les meilleurs traders français
sont débauchés par la City, à Londres ». Il fallait
y penser avant, à condition de le pouvoir. Rendre encore
plus pauvres les huit millions de pauvres en France, au nom d'une
morale appliquée sur les salaires indécents, n'est
donc pas éthique. Comment cela pourrait-il être ...
moral ?
---
Avril
2013. L'affaire
Jérôme Cahuzac
est
révélatrice de la bêtise ambiante. Ces 600.000 euros
(blanchiment de fraude fiscale),
- la
belle affaire !!! Le mensonge est certes énorme et répété,
-
mais quelle importance ??? Les partis politiques veulent
préserver une vertu qu'ils auraient depuis
longtemps souillée. Pour l'atteinte à l'intégrité
physique de la personne
: amiante
qui assassine (+ 100.000 morts), et pour l'atteinte
au portefeuille (qui touche davantage le Français) :
ISF
qui a fait perdre plus de 200 milliards d'euros à la France
en dix ans (jusqu'en 2007 - selon l'Ifrap) ! C'est extraordinaire cette facilité à venir monopoliser la conscience sur
des points de détails (+ facile à cerner), tout en
évacuant les problématiques récurrentes &
vitales. Citons vite deux exemples de cette bêtise, 1) Paul-Henri du Limbert (Le
Figaro) : « A l’heure où la
France s'enfonce chaque jour un peu plus dans la crise*, rien n’est
plus grave que l’atmosphère de suspicion généralisée que
provoquera inévitablement l’affaire Cahuzac », et
2) Patrick
Apel-Muller (L'Humanité) : « Le scandale politique est
énorme, car
l’homme qui tenait entre ses mains le budget de
la France, qui pilotait l’administration fiscale et traquait les
fraudeurs était lui-même un malfaiteur, auteur depuis plus de vingt
ans d’évasions de capitaux et de dissimulation de ressources ».
Ce qui est "énorme", comme scandale, c'est de laisser
ainsi tuer des milliers de gens, c'est aussi de mentir sur la démagogie
électoraliste de l'imposition, ce sont encore les pollutions
massives des engrais, pesticides et métaux lourds ! Jérôme Cahuzac
est
donc juste un Français comme les autres, ni plus honnête
ni moins escroc que l'immense majorité des individus qui
composent le peuple. La "suspicion" ??? Il en manque cruellement
! Je ne crois plus ni aux partis politiques ni à l'intelligence
et la bonne foi des journalistes. En témoigne ce spectacle
du 11
septembre*.
Quand tout ou presque est mensonge, -
le si peu de vérité devient vite insupportable
: tout
manque d'intelligence peut encore se porter dessus. La meute politique
est celle de bêtes enragées qui s'entre-dévorent
et
sacrifient aussitôt celle qui servira de bouc émissaire
-
pour l'édification de la Masse (quant aux mérites
du système) : « Les élus condamnés pénalement
pour fraude fiscale ou corruption seront interdits de tout mandat
public » (François Hollande).
L'instrumentalisation des fautes, pour se sauver soi-même,
-
n'est-elle pas foncièrement écœurante ? Pendant ce
temps, au delà de puérils enfantillages
moraux, la crise coréenne préfigure un commencement
retardé de guerre entretenu*
par la Chine et les USA. François Hollande tente
de sauver les fesses de son Gouvernement, en voulant moraliser
la politique ; pour quelle hypocrite*
raison les hommes politiques devraient-ils être irréprochables*,
-
quand les gens du peuple ne pensent* qu'à abuser
de leurs
semblables ?
*
Charlie Sheen
: an
"inside
job".
Et Zbigniew Brzezinski (conseiller de
sécurité nationale du président Carter, directeur exécutif de
la Commission Trilatérale ; The Washington Note & Financial
Times), février 2007 (Commission des Affaires
étrangères du Sénat) : « Un scénario possible pour un
affrontement militaire avec l’Iran implique que l'échec irakien
atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations
américaines rendant l’Iran responsable de cet échec ; puis,
par quelques provocations en Irak ou un acte terroriste sur le sol
américain dont l’Iran serait rendu responsable. Ceci pourrait
culminer avec une action militaire américaine "défensive"
contre l’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond
bourbier englobant l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et le
Pakistan »
(http://www.voltairenet).
Les démolitions contrôlées seraient perpétrées
par le complexe militaro-industriel.
*
Compréhension +
intelligente de la Crise :
MEDIAPART, Jean-Paul Baquiast
: « Il y a quelques semaines, le Club de Rome célébrait le
quarantième anniversaire de son célèbre rapport (surnommé «Halte
à la croissance?»), dit aussi Rapport Meadows, du nom de son
principal rédacteur. Ce rapport avait été présenté au public le
1er mars 1972, à partir d’une commande faite par le même Club de
Rome (créé en 1968) au Massachusetts Institute of Technology (MIT)
en 1970 (…) Le point essentiel, que tous les gouvernements, que
toutes les entreprises, tout les média auraient du noter, est que le
rapport de 2012 confirme celui de 1972. Celui-ci donnait soixante ans
au système économique mondial pour s'effondrer, confronté à la
diminution des ressources et à la dégradation de l’environnement.
La situation est confirmée par la formule du Smithsonian
Magazine, « The world is on track for disaster… », autrement
dit, “tout se déroule comme prévu pour que survienne le
désastre”. Ce désastre, comme le résume le physicien
australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme
rédacteur coordonnateur, découlera du fait que, si l'Humanité
continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un
effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la
population se produira aux alentours de 2030 ». NETOYENS sur
: « Nous pensons pour notre part que
certains décideurs, discrets mais influents, prennent au contraire
ces prévisions très au sérieux » : « Évidemment,
c'est la raison cachée des mesures d'austérité qui, autrement, ne
se comprendraient pas. C'est la "décroissance subie". Tous
ces économistes de la pensée unique qui pérorent à longueur
d'année sur les différents médias ne voient que les apparences,
leur faculté d'analyse est tellement nulle qu'ils sont incapable de
comprendre la réalité »
(http://blogs.mediapart.fr).
*
Pourtant, il est reconnu que, pour des raisons opposées et
réciproques, la Chine, les USA et le Japon (peur des représailles)
redoutent la réunification des deux Corées.
Un
documentaire intéressant : http://www.dailymotion.com.
*
Il s'agit encore cette fois-ci des délires sociétaux
entretenus et canalisés. Contre l'angoisse, nous pourrions
citer Gilles Deleuze : « La, on voit bien le rapport de
la psychanalyse et du capitalisme : si c'est vrai que dans le
capitalisme, les flux se décodent, se déterritorialisent
constamment, c'est à dire que le capitalisme produit du schizo
exactement comme il produit de l'argent, toute la tentative
capitaliste consiste à réinventer des territorialités
artificielles pour y inscrire les gens, pour les recorder vaguement :
on invente n'importe quoi : HLM, maison, et puis il y a la
reterritorialisation familiale, la famille, c'est quand même la
cellule sociale, alors on va reterritorialiser le bonhomme en famille
(psychiatrie communautaire) : on reterritorialise les gens là où
toutes les territorialités sont flottantes, on procède par
reterritorialisation artificielle, résiduelle, imaginaire
».
Bernat : « La schizo-analyse
deleuzienne cherche avant tout à ne pas se tromper sur le désir.
Pour Deleuze et Guattari, le désir n’est pas une affaire privée
mais un investissement collectif. On désire dans et par le
collectif. « Tout délire est d’abord l’investissement d’un
champ social, économique, politique, culturel, racial et raciste,
pédagogique, religieux : le délirant applique à sa famille et à
son fils un délire qui les déborde de toutes parts » ».
*
Irréprochables pour la question de l'argent. Rien d'autre
n'attire autant l'attention du peuple. Quant au reste... La carrière
de
Jérôme Cahuzac est
donc finie, -
aucun autre député à l'Assemblée nationale
n'accepterait de s'asseoir à coté du traître,
de peur de salir sa propre image. Par contre, l'immense scandale
du sang contaminé (immense ???) n'entachera pas l'image d'un
Laurent Fabius
innocenté (la Cour de justice de la
République : « Compte tenu des connaissances de l’époque,
l’action de Laurent Fabius a contribué à accélérer les
processus décisionnels »).
Et citons
LEMEGALODON
: « En 1998, la cour de cassation a
obéré les chances de poursuites pour empoisonnement en en
restreignant le champ de l'incrimination, au grand dam des
associations de victimes, qui avaient déposé plusieurs plaintes
pour ce motif, et qui dénoncèrent une "amnistie sanitaire".
Le volet non-ministériel, clos mercredi par la cour de cassation,
impliquait notamment des collaborateurs des ministres, susceptibles
d’avoir orienté la décision de leur supérieur »
(http://www.lemegalodon.net).
Pour chaque scandale, la rhétorique fut, est et sera toujours
: "nous ne savions pas, nous ne pouvions pas savoir",
de l'amiante (En 1977, le professeur Jean
Bignon à Raymond Barre (Premier ministre) : « force
est d'admettre que l'amiante est un cancérogène physique dont
l'étendue des méfaits chez l'homme est actuellement bien connue »,
prédisant : « des conséquences plus graves sur la santé
publique pour les trente années à venir »)
aux pesticides. Et il en sera de même pour le téléphone
portable (Dominique Belpomme (LE FIGARO -
27/06/2008) : «
Il y a en effet des études négatives, mais elles
n'ont pas un recul suffisant et sont souvent faites et/ou
commanditées par l'industrie de la téléphonie mobile. Un panel
d'experts indépendants a par ailleurs réalisé une analyse
exhaustive de la littérature scientifique à travers le
BioInitiative Report, qui montre qu'il y a un risque faible, mais
certain, de tumeurs cérébrales au bout de dix ans si l'on utilise
un portable plusieurs heures par jour. Et il est prouvé que la
proximité de lignes à haute tension, qui produisent d'autres ondes
électromagnétiques, provoquent des leucémies chez l'enfant »).
Et pour détendre l'atmosphère, un peu d'humour pour
conclure :
le Rainbow Warrior fut dynamité
par une équipe de la DGSE et un photographe périt. L'enquête pour homicide mit en cause les services secrets
français et le ministre de la Défense (Charles
Hernu). Or, Laurent Fabius (alors Premier ministre) indiqua n'avoir jamais été informé
de l’opération. Très drôle, non ?
*
Penser. Pensent-ils vraiment ? Wagner pensait que la Musique et
le théâtre libèrent l'Homme. Comment se fait-il,
alors, que partout le peuple écoute les mêmes radios
marchandes qui diffusent des musiques
débiles
de 4 minutes, entrecoupées de messages publicitaires qui
le sont tout autant, -
si ce n'est davantage ? Pour quelle raison est-il devenu impossible
de skier à Super-Besse (pas si super que cela, accueil rustre)
sans devoir supporter le reggae qui hurle ? Marée noire ?
Comment se fait-il que jamais un client d'un bar (sauf moi-même
et devant la mine effarée des autres clients) ne demande
de faire taire ce gavage
publicitaire omniprésent
et qui ferraille dans les cervelles saturées d'alcool, de
nicotine ? Je connais la réponse, tout au moins j'ai une
certaine prétention de l'exiger. J'ai osé quémander
quelque Musique authentique, -
à
la place du bruit permanent. J'ai établi un record de ce
que les oreilles communes peuvent supporter avant de rendre l'âme
et de se précipiter aussitôt vers la source publicitaire
et les rythmes primitifs :
20
secondes pour Ständchen
(Schubert, par Brigitte Fassbaender), mais encore moins pour On
Wenlock Edge (Ralph
Vaughan Williams, par James Gilchrist). Communiquer ? Mais comment
???
Car,
selon Deleuze (et ce dès son premier livre) : « le
fond de l’esprit est délire, hasard, indifférence ».
Les délires empêchent de laisser le regard se porter sur les problématiques
majeures du Monde moderne, faisant que seul un relatif "esprit
libertaire" permettrait d'accéder à l'écologie
de l'esprit.
Félix Guattari (par Francine Bordeleau) : «
Je suis pessimiste, totalement pessimiste sur les évolutions
actuelles parce que ce qui se passe me paraît aller vers un drame
généralisé ; en même temps, l’Histoire n’est pas jouée : il
peut y avoir une prise de conscience, une remontée du courage
collectif et de la sensibilité collective pour changer le monde.
Mais si cette prise de conscience n’a pas lieu, on va vers un
avenir où le nazisme et le fascisme apparaîtront comme des
histoires à l’eau de rose à côté de ce qui arrivera ».
Au moment où le peuple est extraordinairement secoué
par la faute "éthique" d'un ministre du Budget,
faisant oublier toute réelle capacité professionnelle
(au profit de : "tous pourris"),
-
la crise
mondiale est probablement orchestrée (d'après les
conclusions du Club de Rome, c'est-à-dire trop d'êtres
humains et pas assez de ressources), la guerre
mondiale est initiée (spectacle du 11 septembre), les maladies
dégénératives
progressent (Appel de Paris - ARTAC), la pollution
atteint l'air, l'eau, les sols, et la
nourriture
est frelatée,
le rayonnement
électromagnétique
permanent (Robin des toits : « Le rayonnement
électromagnétique émis par les antennes relais de téléphonie
mobile est associé à l'apparition de certains types de cancers,
selon une étude de recherche brésilienne (…) Selon l'étude, plus
de 80% des personnes qui meurent à Belo Horizonte de certains types
de cancer spécifiques vivent à moins de 500 mètres de distance des
300 antennes de téléphonie mobile identifiées dans la
ville »),
-
aussi
une déculturation
est à l'oeuvre, qui éradique toute hiérarchisation
dans l'Art et la Culture. On en arrive même au point de marier
les sexes entre eux*!
La morale politique ? Belle fumisterie !
*
Il
eût été intéressant d'entendre Deleuze
sur la question. Considérait-il la cellule familiale comme
l'orchestration "délirante" d'une "reterritorialisation artificielle"
? Au-delà, ou plutôt au-deçà,
de l'analyse pertinente du philosophe de l'univocité de l'Être
du plan de l'immanence (http://diaphora.juraver.net),
-
se
décèle la sécheresse
de l'âme.
Alors,
le Monde est au bord de l'abîme
- ne
serait-ce qu'en méditant les conclusions du Club
de Rome.
La prochaine guerre se dévoile lentement. Le Végétarisme,
la recherche sur les énergies
libres*
semblent être des voies nobles pour éviter
le cataclysme redouté. Mais la Gauche est engluée
dans les dogmes égalitaristes et le mythe du progrès.
Il y avait pourtant d'autres urgences que de faire fuir la richesse
(la taxe de 75% qui pourrait même ruiner les clubs de jeu de
ballon adulés par le peuple) et marier les sexes entre
eux. Un ministre du Budget pris la main dans le sac -
avec une fraude fiscale vieille de vingt ans, mais il y a de quoi
se tordre de rire et se gausser de tous ces vains*
prétentieux.
*
Citons
Marc
HERMANS - en 2003 : « Des institutions
telles que la NASA, des consortium privés tels
que Lockheed-Martin, l'Armée américaine, de nombreuses
universités notamment aux USA, des centres de recherche tels que
le British National Space Center et la Society of
British Aerospace Companies, et bien d'autres encore dont le nombre
ne cesse de grandir affichent depuis peu leur ambition de fonder et
de développer des recherches théoriques et des applications
pratiques industrielles du Vacuum Engineering. Les objectifs de ces
recherches sont multiples, mais les deux plus importants sont
certainement: -
la propulsion
inertielle directe sans carburant, c'est à dire la manipulation
du vide pour l'obtention d'une force propulsive directionnelle;
- l'extraction
d'énergie utile (électrique principalement) à partir des
fluctuations des champs du point zéro ».
Site "magnetosynergie" : « L’espace
est donc certainement rempli par un champ d’énergie dont la
concentration est extrêmement élevée.Des scientifiques Japonais,
Américains et Européens estiment sa tension à plus de 800 millions
de volts par cm3 ou encore de 1092 Joules/m³. Alors, cette
énergie colossale cachée au cœur de l'espace, éther ou champ
de tachyons ? ».
Blog
"neoconscience" « On peut assimiler l’énergie libre à ce que
les physiciens quanticiens appellent « l’énergie du vide »,
et elle est extraite du vide par polarisation locale de cet espace
énergétique. L’idée est que le vide est rempli d’énergie
« potentielle »: tous les modes d’énergie quantiques
minimaux possibles existent et interfèrent les uns avec les autres
pour s’annihiler de la même manière que deux vagues de sens
contraire (en creux et en bosse) s’annihilent. Ainsi la
fantastique énergie quantique est totalement détruite par les
interférences aléatoires de tous les modes d ‘énergie à toutes
fréquences… Mais en créant des zones de cohérence , des zones où
on fait en sorte d’amener les vagues en bosses s ‘accumuler, on
peut localement récupérer de l’énergie ».
David Bohm
(Wholeness and the implicate Order) : « Comme la proposition
l’implique, ce que nous appelons "espace vide" contient
un immense arrière-plan d’énergie, et la matière, telle que nous
la connaissons, est une petite excitation "ondo-particulaire
quantifiée" à la surface de cet arrière-plan, plutôt comme
minuscule ride sur une vaste mer. Dans les théories physiques
courantes, on évite la considération explicite de cet arrière-plan
en calculant seulement la différence entre l’énergie de l’espace
vide et celle de l’espace qui contient de la matière
(...)
Toutefois, des développements ultérieurs en physique pourraient
permettre de prouver d’une façon plus directe l’arrière-plan
décrit ci-dessus. Plus encore, même à présent, cette vaste mer
d’énergie peut jouer un rôle essentiel dans la compréhension du
cosmos comme un tout. Selon ce point de vue, on peut dire que
l'espace, qui a tellement d’énergie, est plein plutôt que
vide ».
Posez donc la question à vos élus ! Il n'ont aucun droit moral
d'ignorer ces recherches.
*
Sauf si la Crise (endetter),
tout comme le Terrorisme (surveiller),
-
est planifiée pour faire accepter par les peuples
ce qu'il ne feraient jamais de bon gré, -
à moins que
l'Économie ne soit que cette foire d'empoigne dans laquelle
les individus sont les pions soumis, tout comme les partis politiques,
aux lobbies pétrolier et nucléaire.
Photographie argentique : Leica R8 & 135 Elmarit
Mars
2013. J'espère
quitter la France cette année. Probablement vers l'Écosse,
région extraordinairement belle et où je
me sens bien,
c'est à dire en adéquation avec le lieu.
La France,
je ne la supporte plus. Un lieu dont on ne peut sortir - que
ce soit par l'interdiction de l'ANPE ou le manque de ressources - devient une prison. Et vite l'on tourne
en rond (comme la bête en cage !), -
et l'on éprouve cette haine qui ronge le ventre
(douleur terrible, hémorragie, ulcère, insomnie).
Ce qui devient un supplice, c'est de se penser
immobilisé dans un lieu, c'est l'Auvergne,
tout en se
portant par l'esprit
(davantage que la pensée) vers les Highlands. Non pas
par des souvenirs, mais imaginant qu'à cet instant, à chaque minute qui passe,
ces lieux sont réels, qu'ainsi je pourrais les toucher des
doigts si j'y étais. La démocratie française,
cela m'inspire un dégoût. Quand j'ai sollicité
l'aide du ministère de la Culture, -
c'est un préfet que l'on a chargé de
me faire supprimer le RMI. Noble procédé inspiré
des Lumières, formidable soutien des artistes, louable façon
de gérer le troupeau des chômeurs (mais quel mot horrible)
! A soixante ans, il n'est certes plus temps de penser à
la photographie, l'unique critère qui comptera encore est de fuir
cet endroit. Lorsque j'étais enfant, mon père me disait souvent
que dès que je serai premier de la classe, - il monterait le
train électrique que ma famille avait ramené des USA
(un LIONEL complet de 1957). Je fus toujours parmi les premiers, mais
cela ne suffit pas, - aussi j'étais un cancre. Ce train est
resté dans la malle jusqu'à ce que mon père
le fît jeter dans les gravats, disant que c'était bien
fait pour moi. Quelle ironie de contempler ce train mythique ravagé
dernièrement par les rats, oui les rats dans la cave ! Ces
bêtes se sont acharnées à pisser
dessus,
à déféquer
dessus,
à dévorer tout ce qui est en papier, en un temps particulièrement
bref. Et je suis semblable à l'histoire de ce train et à
ce rêve de gosse trahi, souillé. Également,
je réalise que j'ai consacré trop peu de ma vie à
la photographie, trop occupé que j'étais à
me faire exploiter, rouler, enculer
par mes semblables. La situation du Monde actuel et sa marchandisation
en témoignent allègrement : qu'est ce qui ne tourne
pas rond dans la tête des uns et des autres ? La parole fait
l'homme sinon l'homme ne vaut rien ! Et c'est le cas.
Photographie
"numerdique"
: Canon EOS 5 & 100 macro
Les
êtres humains ??? De la merde bien tassée, une nature
excrémentielle !
Les enfants ? De petites merdes pondues
par des pétasses ! Les vieux ? De vieilles crottes rabougries
!
Un
paysage citadin typique de la France et une renommée internationale,
- une semaine passée en Centre-France :
Vues
d'artiste de mon propre pays (le quotidien jusqu'au cou, dirions-nous),
et de surcroît la responsabilité sociétale que
les touristes en retiendront à chaque fois !
Aussi, je
préfère la "merde", pour le portrait, à
la femme qui se vend comme une marchandise, qui se négocie
donc comme un morceau de viande !
Notez
qu'il y a de l'argent pour le salaire des nombreux agents de propreté,
jamais
pour venir en aide à un photographe artiste !
Comme je
l'ai expliqué, on enfonce encore plus ce dernier dans la
merde ! Pure société de cons !
Substituer
la merde
à la femme ??? Croyez-moi : c'est le bon choix !
L'argent
qui eût pu soutenir la création, part donc en nettoyage
de la merde
(un incivisme cochon) et surtout en fumée
cancérigène
du tabac (une drogue mortelle) :
MEDIAPART : coût social estimé de l’alcool : 37,4 milliards d’euros
(2,37 % PIB), contre 47,7 milliards d’euros pour le tabac, soit
3,05 % du PIB !
Coût de la création artistique et des intellectuels
??? Une misère, presque rien. Pure société
de cons !
En
réalité, il aurait été moins pénible de
consacrer une vie à la photographie de matière
fécale, plutôt que de vouloir se vouer aux paysages,
que d'écrire sur la connerie humaine qui n'a aucune limite,
que de fréquenter des êtres humains qui s'avèrent
à chaque fois des âmes dénuées de grandeur,
de la moindre compassion animale. Et la crise me réjouit,
elle est le reflet d'une Humanité guère plus évoluée
que la bête. Arthur Schopenhauer :
« Il suffit
de voir comment notre populace chrétienne en use avec les animaux, les tue sans aucune nécessité et en
rient, ou les mutile ou les martyrise. On est vraiment tenté de dire
: les hommes sont les démons sur Terre et les animaux leurs
âmes tourmentées.
S’il ne restait que deux hommes au monde,
le plus fort n'hésiterait pas une minute,
à défaut de suif pour frotter ses bottes,
à tuer son unique compagnon afin
d’en prendre la graisse ».
Le temps présent n'est plus celui des philosophes, il est
celui de la manipulation de masse ou syntagme de la société
de contrôle du bétail humain. Du pain et des jeux, c'est ce que réclamait le peuple romain
(panem et circenses), de la nourriture et de la
distraction.
Certes la nourriture est enfin abondante, oui - mais elle est frelatée,
et la distraction est celle débile de la télé-réalité.
Friedrich Nietzsche : « L’Etat est
le plus froid des monstres froids.
Il ment froidement ; et voici le mensonge qui
s’échappe de sa bouche : “Moi l’Etat, je suis
le peuple” (…) Être spectateur et frapper dans la
masse — c’est l’œuvre d’un instant : c’est pourquoi
allez-vous-en dans les forêts et laissez reposer votre épée !
Suivez vos chemins ! Et laissez les peuples et les
nations suivre les leurs ! — des chemins obscurs, en vérité,
où nul espoir ne scintille plus ! Que l’épicier règne, là
où tout ce qui brille — n’est plus qu’or d’épicier !
Ce n’est plus le temps des rois : ce qui aujourd’hui
s’appelle peuple ne mérite pas de roi. Regardez donc comme ces
nations imitent maintenant elles-mêmes les épiciers : elles
ramassent les plus petits avantages dans toutes les balayures ! ».
Une société d'esclaves cochons.
Photographie argentique : Leica R8 & 135 Elmarit
2013.
Commentaire (extrait copié sur
Internet) de Jacques Rossignol (à propos du livre de David Ray
Griffin : « Le Nouveau Pearl Harbor ») : « Aujourd'hui,
dans l'univers formaté de la Pensée Unique, seules les idées
politiquement et économiquement incorrectes permettent encore au
Citoyen de rester conscient, critique, responsable, en un mot
libre ». Nous ne saurions mieux l'exprimer. C'est ainsi que la
conscience ne sort pas indemne de la lecture du livre de Victor Thorn
: « Le procès du 11 septembre », ouvrage remarquable et
qui devrait définitivement faire comprendre aux derniers hommes
debout que la thèse officielle fut et reste une aberration conceptuelle.
Jetons l'opprobe sur les médias couchés, intellectuellement inopérants,
France Culture, Arte, Libération, Marianne* et Le
Monde qui
colportent de manière imbécile la pensée qui ne l'est
pas moins. Face aux arguments, ces médias peinent à
combattre la pensée réellement libre, en discréditant
ses défenseurs, -
les faisant passer au mieux pour des malades, au pire pour des terrorismes
eux-mêmes (Philippe Val : « Il parait que
les thèses consistant à nier la réalité des attentats du 11
septembre convainquent à peu près 10% de la population française
ce qui, sauf leur respect, fait quand même un sacré paquet de sales
cons »).
Je fais donc partie de ces "sales cons" et j'en suis,
en fin de compte, assez fier. Mieux vaut être un sale con
qu'un con ! Le "sale con", en effet, ne se satisfait pas
de l'incompétence ni de l'ignorance, il va chercher ses sources
auprès de personnes compétentes (et indépendantes),
comme le professeur Steven E. Jones*
du
Département de Physique et d’Astronomie de la Brigham Young
University : « Un groupe véritablement
indépendant, interdisciplinaire et international devrait être
formé. Un tel groupe considérerait toutes les hypothèses viables,
y compris la théorie des explosifs pré-positionnés, guidé non pas
par des idées ou des pressions politiciennes, mais plutôt par les
observations et les calculs, pour arriver à une conclusion
scientifique ». Il ne faut pas davantage compter sur les partis politiques
dont l'idéologie dogmatique, le parti pris, le mensonge,
la manipulation de masse sont le fond de commerce, sans oublier
la raison d'État, les intérêts supérieurs
de (ou
à)
la Nation, la guerre économique, la géopolitique,
l'inconscience populaire d'un peuple qui sera toujours davantage
mené -
qu'il continuera à se croire libre. La Démocratie
est ainsi, par nature, souillée par la voyouterie du Pouvoir
ou voyoucratie ; début 2013, en France, ce sera
la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy déchargée du dossier de
l'amiante (pôle santé du tribunal de grande instance de Paris),
la manif pour tous sur les Champs-Elysées interdite (prétexte
sécuritaire), les 694.428 signatures contre le
mariage pour tous* rejetées avec la demande de saisine que le CESE
refusera. Méthodes légèrement fascistes, jamais éthiques.
Reconnaissons que le 11 septembre fut un coup de maître. Société
du spectacle faisant entrer le terrorisme mondial dans la dance,
à la fois satisfaire les appétits économiques
et ceux politiques, colonialisme humanitaire cachant une guerre*
entre grandes puissances, lois sécuritaires de surveillance
plaquées sur la société disciplinaire des hommes
endettés ! Le Mali*
? Notre guerre de l'uranium !
*
Atmoh sur ReOpen911 : « La revue
Marianne est détenue à 25% par Yves de Chaisemartin,
conseiller pour le Carlyle Group. Cette multinationale fut
pendant des années le fond de placement commun des familles Bush et
Ben Laden. Son capital a aujourd’hui évolué et on ignore qui le
détient exactement. La proximité de Carlyle avec la Maison
Blanche, conjuguée au fait que le groupe possède des intérêts
dans l'industrie de l'armement, provoque bon nombre de controverses.
Le cinéaste Michael Moore l'a notamment dénoncée dans
son film Fahrenheit 9/11. Il considère que le Groupe Carlyle
profite de manière directe des guerres en Irak et en Afghanistan ».
A lire : http://www.reopen911.info.
*
Sous prétexte du droit des enfants (mais en réalité
: peut être bientôt instituer un "marché
des enfants" et des "mères porteuses") et
des homosexuels, -
c'est
la "théorie
du genre"
que l'idéologue de Gauche veut imposer.
OBSERVATOIRE DE LA THEORIE DU GENRE : « La commission des
affaires culturelles de l’Assemblée nationale a adopté jeudi 28
février un amendement présenté par Julie Sommaruga, député PS,
qui précise que désormais« l’éducation à l’égalité de
genre » devient une mission à part entière de l’école
élémentaire. L’objectif pour cette parlementaire socialiste est,
grâce à ce nouvel enseignement, de déconstruire les stéréotypes
sexués « afin de substituer à des catégories comme le
sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient pour le coup à la
biologie, le concept de genre qui lui, au contraire, montre que les
différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur
la nature, mais sont historiquement construites et socialement
reproduites ». Sic ! Il est à craindre qu’un tel
discours professé devant des enfants de 6 ans cause une grande
confusion dans les esprits de si jeunes enfants ».
"PROPOSITION DE RÉSOLUTION tendant à la
création d’une commission d’enquête sur
l’introduction et la diffusion de la théorie du gender en France"
: « - La dissociation entre sexe biologique et genre
social, en négligeant la réalité de la place du corps et par
conséquent le fait que le corps soit l’expression visible de
l’identité de l’homme et de la femme, empêche de considérer la
personne humaine dans son unité. On voit donc ce que pourrait avoir
de perturbateur pour des enfants et des adolescents une éducation
qui ne prendrait pas en compte cette unité ou qui ne s’appuierait
pas sur la réalité de ce qu’ils sont. - Si la construction
de soi est uniquement liée au comportement et à l’orientation
sexuelle, elle devient subjective et mouvante et il est alors
difficile d’entrer dans une relation durable avec une autre
personne. - L’indifférenciation sexuelle entre les individus
a pour conséquence de reconnaître que tous les couples, quel que
soit le sexe des individus qui les composent, sont égaux, entraînant
ainsi une remise en cause du mariage, de la famille et de la
maternité fondés sur l’altérité sexuelle. Pour sortir de « la
contrainte » de la maternité, des modes de reproduction
artificielle comme l’utérus artificiel ou les mères porteuses
seront revendiqués. Paradoxalement tous les moyens seront explorés
pour avoir un enfant, même si les choix de vie rendent objectivement
stériles. C’est la marche vers le droit à l’enfant » (http://www.assemblee-nationale.fr).
En effet : et le droit de
l'enfant ? Dans une période de déclin économique
qui va empirer, d'autant que l'idéologie et le crétinisme
poussent à faire s'exiler les plus riches, la famille garde
plus que jamais son sens et reste la structure protectrice par excellence.
"En marche pour ma vie" : « L’individu postmoderne ne
se reconnaît plus dans la société « hétérosexiste » : la
différence des sexes est une dictature puisqu’elle est imposée
par la nature. Pour être libre, l’individu doit pouvoir se
choisir. Son droit le plus fondamental est « le droit d’être moi
», de se choisir en permanence alors que la nature impose d’être
un homme ou une femme. L’individu serait mieux caractérisé par
son orientation sexuelle que par son identité sexuelle, fondée sur
un donné biologique donc de nature. Se considérer comme homme ou
femme, c’est refuser de se construire soi-même. Il serait tentant
de chercher une définition du Queer. Si, précisément, il n’y
en a pas, c’est en raison du caractère subversif de cette théorie,
comme l'affirme ses promoteurs. Donner une définition, c’est
fixer une idée ou un objectif. Dans ce concept, rien n’est fixé.
On peut dire qu’il s’agit d’un mouvement subversif dont
l’objectif est de reformuler les rapports homme/femme dans la
société, non plus en fonction de leur identité masculine ou
féminine, mais en fonction de leur volonté et de leur désir
souverains ». Il s'agit d'une forme d'endoctrinement inspirée
des Khmers rouges, sauf que ce n'est plus la ville qui est mauvaise,
-
mais la famille sexiste. Ben Kiernan : « Le régime khmer rouge espérait
utiliser les enfants comme base d’une nouvelle société sans
mémoire ».
La loi Peillon sur l’école introduit ainsi l’enseignement de
« la théorie du genre » pour les élèves, à partir de
6 ans, et
retenez tout particulièrement l'Article 31 : « elle
assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre ».
Ces hommes et femmes politiques, idéologues, non philosophes, feraient
bien mieux de lire Schopenhauer pour qui les désirs inassouvis sont douloureux, et le
plaisir la sensation ressentie quand est annihilée la douleur, -
alors
que la plupart des désirs ne sont jamais satisfaits et ceux qui le
sont remplacés par d'innombrables autres désirs ...
qui ne seront eux-mêmes
jamais satisfaits.
La Volonté peut-elle s'absoudre du pathos ? La famille (sexiste) n'est-elle
pas, en fin de compte, l'ultime barrière face à cette
fluctuation, par nature permanente ? Lisons Arnaud François
: http://www.europhilosophie.eu.
Et l'ultime question qui se poserait est celle-ci et en des termes
plus heideggériens : l'enfant né d'un père et d'une
mère, -
l'est-il
dans le domaine de l'Être ou dans celui de l'étant ???
*
A lire donc impérativement http://www.iceberg911.net/jones-1.html.
Pour esprit libre et tête pensante seulement. Que les
autres vaquent à leurs occupations ! Malheureusement, les
élus opposent un langage de sourd, comme Manuel Valls, ministre
de l'Intérieur : http://www.cercledesvolontaires.fr.
Extrait lénifiant : « WACP (We Are Change Paris)
: … Parce que je suis
« conspirationniste », c’est ça ? MV : Non, vous êtes
des gens qui se posent des questions qui, malheureusement, sont assez
inquiétantes, surtout quand on est aussi jeune que vous. Et c’est
les mêmes qui, ensuite, je vous l’accorde, nient la Shoa. WACP
: Ah non, non, non, là c’est faux. Les mêmes personnes qui
se réunissent au Bilderberg, ce sont les mêmes personnes qui font
la promotion d’une idée gouvernance mondiale : Jacques Attali,
Herman ,Van Rompuy… MV : Ce sont des doux dingues
sympathiques, comme vous. WACP : Je suis un psychopathe ? MV
: Non, pas psychopathe, mais quand on nie le 11 Septembre, et
quand on nie la Shoa, c’est qu’il y a un vrai problème. WACP
: Mais je ne nie pas le 11 septembre, personne ne nie le 11
septembre. MV : Allez, au-revoir ! Bonne fin de journée, et
surtout, reprenez vos esprits. Hein ? C’est important…
». Ce même ministre
- qui
considère qu'il est "inquiétant" que des
jeunes se posent des questions -
fait l'éloge du vote
obligatoire à 16 ans
! Suffisamment matures (réfléchis, posés) pour
voter (être manipulés), et pas assez pour se poser
les bonnes questions ? Le ministre quant à lui ne se pose
aucune question, -
il part en guerre contre le terrorisme des cavernes et banlieues.
Que les tours jumelles aient été conçues pour
résister à l'impact d'un boeing 707 ...
no comment ! Que les 47 colonnes centrales d'acier massif se soient
elles-mêmes effondrées ...
no comment ! Que la température ne doive pas excéder
360° C, l'acier ne perdre que 1% de sa résistance ...
no comment ! Qu'"avec 60% de sa résistance maximale
(550° C), la structure aurait toujours été capable
de supporter trois fois sa charge maximale"
...
no comment ! Que les tours se soient effondrées verticalement
(à la vitesse de la chute libre), alors que seule la démolition
contrôlée est capable de cet exploit ...
no comment ! Qu'enfin les incendies étaient mineurs (fumée
noire) alors qu'aucune autre tour semblable ne se soit jamais écroulée
(Madrid, la tour Windsor embrasée pendant 14 heures !) ...
no comment ! Pour notre ministre, l'approche intellectuelle est
simple :
remettre
en cause la théorie officielle ...
c'est nier l'événement. Et c'est bien entendu être
raciste. Quant à cette idée du vote blanc obligatoire,
je la juge excellente, puisqu'elle manifeste un sophisme extraordinaire
:
être obligé de faire quelque chose ...
au nom de la liberté de le faire ! Cette liberté
est une illusion, comme je l'ai déjà rapporté
avec la suppression (par un préfet !) de mon droit de vote,
pour avoir suggéré que le pétrole était
peut-être la première motivation de la guerre du Golfe
(1990-1991). Un piège américain ??? En effet, -
une
diminution du cours du baril de pétrole brut, d'un seul dollar, faisait perdre à l'Irak un milliard de dollars par an, le Koweït
restreignant l'accès au Golfe Persique, produisant toujours
plus de pétrole, sans respecter ses quotas, allant
même forer à la frontière. Le 25 juillet 1990, Saddam Hussein
rencontrait April Glaspie qui aurait laissé entendre que les États-Unis
ne
se mêleraient pas de ce conflit (qu'ils observaient grâce aux satellites
: déplacement de chars). Nous connaissons la suite et son
désastre humain. Ainsi donc, j'estime que le "droit
de vote", en lui-même très contestable
- car
donnant aux voix un même poids (jusqu’en 1948, au Royaume-Uni,
des électeurs diplômés disposaient de deux ou trois voix),
n'a plus aucune valeur morale ni éthique, dès lors
qu'il faut se soumettre à une "pensée unique".
Le jour donc où voter sera obligatoire et les récalcitrants
mis à l'amende, je lâcherai avec plaisir quelques centaines
d'euros, pour encadrer au mur le papier administratif attestant
l'incivisme républicain. Plus sérieusement, vouloir
faire voter les jeunes sous la contrainte (celle du portefeuille)
est affligeant. Pour restaurer la confiance (et l'intérêt),
rien ne vaut l'exemplarité. Les choses iraient sans doute
beaucoup mieux si les hommes et femmes politiques responsables du
scandale
de l'amiante
étaient enfin traqués par la Justice, et leurs partis
politiques dissous.
Et monsieur Valls verse dans l'utopie : « Le vote est l’expression même
de l’optimisme, c’est-à-dire la capacité pour les individus
d’agir et de se positionner sur un choix qui met en jeu leur
avenir. Si nous sommes "condamnés" à être libres,
pour reprendre la célèbre formule de Sartre, alors autant assortir
cette condamnation du devoir de voter (…) Face à cette crise
de confiance politique, je veux rappeler que le vote est à la fois
un droit et un devoir
». Un devoir en même temps qu'un droit ? Mais, c'est énorme
ce que dit le ministre, car je pensais la même chose à
l'encontre des élus, leurs magouilles, leurs mensonges,
tous ces scandales sanitaires révélant la soumission
aux lobbies.
"Devoir"
??? La
Ligue des Droits de l’Enfant : « Le cancer des enfants
augmente de 1 à 3 % par an. Depuis les années 70, le cancer des
enfants et des adolescents est en constante augmentation. On constate
même une accélération de cette tendance. La croissance du nombre
de cancers chez l’enfant ainsi que de nombreuses études viennent
renforcer les hypothèses que la plupart de ces cancers sont
d’origine environnementale et pourraient être aisément évités.
Aucune politique de prévention des cancers des enfants n’est prise
par les pouvoirs publics nationaux ou européens. Entre 30.000 et
50.000 produits chimiques sont toujours utilisés en Europe, dans les
foyers et dans l’industrie. Pour une grande majorité, les effets
sur la santé humaine et sur l’environnement ne sont pas connus,
mais nombre d’entre eux sont suspectés d’être à l’origine de
maladies graves, dont le cancer ». "Se
positionner sur un choix"
???
Appelons
plutôt Gilles Deleuze à notre secours : « Être de gauche, c'est être
par nature - ou plutôt devenir, c'est un problème de devenir -.
C'est
: ne pas cesser de devenir minoritaire. C'est dire que la
gauche n'est jamais majoritaire en tant que gauche. Et pour une
raison très simple : c'est que la majorité, c'est un truc qui
suppose un étalon. Même quand on vote, ce n'est pas tellement la
plus grande quantité qui vote pour telle chose... En occident,
l'étalon que suppose tout majorité, c'est: homme, adulte mâle
citoyen des villes. C'est ça, l'étalon. Or, la majorité est par
nature l'ensemble qui, a tel moment, réalisera cet étalon,
c'est-à-dire l'image sensée de l'homme adulte, mâle, citoyen des
villes. Si bien que je peux dire que la majorité, ça n'est jamais
personne. C'est un étalon vide. Simplement, un maximum de personnes
se reconnaissent dans cet étalon vide. Mais, en soi, l'étalon est
vide ».
Le vide de la représentation du Monde ne cessera, comme
pour l'imbécile ISF, d'éloigner de la réalité
et l'ontologie de l'Être des personnes. Mais Monsieur Valls
ne va pas demander aux spécialistes récalcitrants
(http://www.reopen911.info
& http://www.patriotsquestion911.com)
de "reprendre leurs esprits", car ces techniciens ne vont
pas dans le sens de l'intérêt de quelques-uns. John Dewey : « Un gouvernement de "techniciens"
dans lequel les masses n’ont pas la possibilité d’informer les
experts quant à leurs exigences ne peut être rien d’autre qu’une
oligarchie défendant les intérêts de quelques-uns. Le monde a
davantage souffert par œuvre des dirigeants et des autorités que
par celle des masses ». Pour l'ISF, cette problématique
est encore plus flagrante. Cette imposition ne profite pas aux riches,
mais encore moins aux pauvres. Wikipédia :
« Pour un bénéfice de 3,8 milliards d'euros par an, l'ISF
entraîne également selon l'Institut Montaigne des pertes fiscales
cumulées de 15,9 milliards d'euros. De fait, ces pertes auraient
pour effet indirect d'augmenter les autres impôts, puisque les
organismes publics ont besoin d'un certain niveau de recettes pour
financer leurs dépenses. Selon Christian Chavagneux, rédacteur en
chef d'Alternatives Économiques, l'ISF en entraînant l'expatriation
fiscale génère un manque à gagner estimé à 10 % des
recettes fiscales annuelles pour l'État français. Selon l'Ifrap,
l'ISF aurait entraîné 200 milliards d'euros de fuite de capitaux au
minimum depuis sa création jusqu'à 2007 ». Par
contre, cet ISF profite aux seuls partis politiques, avec l'instrumentalisation
de la pauvreté, de la démagogie. Parler de justice
sociale est alors un comportement éthique contre-éthique,
exercice sophiste qui procède de la malhonnêteté
intellectuelle : aller stimuler les rancœurs ! Nous comprenons
certes bien cette insistance particulière portée sur
l'absentéisme électoral. Le jour où le peuple
se sera détourné des partis politiques, cela en sera
fini du carriérisme, du clientélisme.
PAYS
DE CONS ? Ne
trouvez-vous pas extraordinaire, ou plutôt :
insidieusement
ordinaire, cette obsession de Gauche à vouloir faire payer
le sale riche, alors que l'effet dévastateur de l'imposition
confiscatoire sera en fin de compte supporté par les gens
du peuple ? C'est déjà le cas avec l'ISF, mais
cela le serait encore plus avec les salaires des grands patrons,
car c'est cette fois-ci l'entreprise, et donc les plus faibles salaires,
-
qui indirectement seraient mis à contribution : « Lorsque la rémunération des grands patrons dépassera le
million d'euros, l'entreprise devra prendre en charge une
contribution qui atteindra 75%
» (François Hollande sur France
2, jeudi 28 mars). Quelle idée de génie !!! Alors, Alzheimer ou
démence ? Plus sérieusement, cela témoigne
du fait que l'Économie sombre et que la France est déjà
à un stade avancé de faillite générale.
Et c'est déjà la curée ! Admirons ce tour de
passe-passe qui permet à la fois de sauver la face (75% et
non 66,66%) et de créer un nouvel impôt sur les entreprises
! Les patrons ...
doivent se frotter les mains ! Au moment où les Médias
semblent enfin découvrir que le
diesel est cancérigène
(30 à 100 fois plus de particules que
les véhicules à essence) et que l'eau
du robinet n'est pas potable
(NOTRE ECOLE : « Depuis quelques années, des citoyens et des
scientifiques isolés tirent la sonnette d’alarme sur ces poisons
qui coulent de nos robinets. Partout en France, l’eau potable
charrie désormais une trentaine de résidus médicamenteux :
antidépresseurs, traitements contre le cancer, hormones de la pilule
contraceptive qui modifie le sexe des poissons (…) Même si elle
est parfois conforme aux normes sanitaires actuelles, ce qui n’est
pas toujours le cas, l’eau du robinet consommée chaque jour par
des millions de français serait contaminée aux polluants chimiques.
Véritable cocktail chimique, l’eau tirée du robinet dans la
région Centre et en Île-de-France regorgerait de pesticides et
autres nitrates, mais aussi de résidus médicamenteux. Les pouvoirs
publics connaissent cette pollution mais ferment les yeux, en
distribuant régulièrement des dérogations permettant de continuer
à distribuer une eau qui dépasse les normes pesticides ou nitrates.
Résultat, des Auvergnats ou Stéphanois boivent une eau blanchie
avec de la poudre d’aluminium, susceptible de provoquer la maladie
d’Alzheimer »),
la troisième guerre mondiale se cache sous l'apparence d'un
Printemps arabe (agir dans l'ombre et priver la Chine de ses ressources
énergétiques) et les dettes colossales des États
vont faire plonger le pouvoir d'achat et balayer progressivement
vos retraites. Le chaos est proche, mais il est difficile d'en discerner
l'exacte préméditation (c'est à dire, intellectuellement
: l'inévitable concertation). Les haines vont grossir, le
populisme s'imposer, la société de contrôle
du "biopouvoir" (chez Michel Foucault) va régresser
au niveau de celle de surveillance enregistrée (paramétrée).
Car, c'est le peuple lui-même qui réclamera et appellera
de ses vœux le carcan qui va le maîtriser de toutes parts,
et toujours pour préserver la Liberté ! Meilleur
des mondes
d'Aldous Huxley, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, Un bonheur
insoutenable d'Ira Levin, 1984
de
George Orwell. Moutons de panurge, puis zombies, -
ne
dites jamais que vous n'étiez pas prévenus !
*
Michel Chossudovsky : « Relativement aux réserves
mondiales de pétrole et de gaz, l’Iran, détenant
approximativement 10 % de celles-ci, se classe au
troisième rang après l’Arabie Saoudite (25 %) et l’Irak
(11 %). Par comparaison, les États-Unis possèdent moins de
2,8 % des réserves mondiales de pétrole, lesquelles sont
estimées à moins de 20 milliards de barils. La région élargie
du Moyen-Orient et de l’Asie centrale comprend des réserves de
pétrole équivalant à plus de 30 fois celles des États-Unis, ce
qui représente plus de 60 % de toutes les réserves du monde.
La récente découverte en Iran de la deuxième réserve de gaz en
importance, Soumar et Halgan, est significative : on l’estime
à 12,4 billions de pieds cube. Cibler l’Iran n’a pas que
pour but de réinstaurer le contrôle anglo-étasunien de l’économie
pétrolière et gazière, y compris les routes de pipeline, mais
également à s’opposer à l’influence de la Chine et de la
Russie dans la région. L’attaque planifiée contre l’Iran fait
partie d’une feuille de route militaire mondiale coordonnée. Il
s’agit d’une étape de la « longue guerre » du
Pentagone, une guerre sans frontières à but lucratif, un projet de
domination mondiale, une succession d’opérations militaires ».
A n'en plus douter, le 11 septembre était un passage obligé
de cette guerre, l'aspect psychologique.
*
Citons Türkiye Gazetes : « La France
étant depuis peu obligé de partager le droit d'exploitation de
l'uranium au Niger, a envoyé des troupes au Mali afin d'éviter le
même sort avec ce pays », Stéphane Lhomme : «
Une guerre au Mali et de l’uranium au
Niger : des islamistes très utiles au pouvoir français (…)
Qui croira qu’il s’agit de "sécuriser la région" ?
En réalité, il s’agit de sécuriser l’approvisionnement des
centrales françaises en uranium : ce dernier est extrait dans
les mines du nord du Niger, zone désertique seulement séparée du
Mali… par une ligne sur les cartes géographiques », Alter Info : «
Le Mali se situe
au carrefour de pays comme le Niger (uranium), la
Mauritanie, la Côte d'Ivoire, le Burkina, la Guinée et le
Sénégal où des entreprises françaises ont de gros
intérêts. Les guerres ne se décident pas en conseil des
ministres mais dans les conseils d'administration. 30% de
l'uranium importé par la France, provient du sous-sol
nigérien, exploité par les filiales d’Areva ».
Et Michel Chossudovsky : « Le journal français Le Canard enchaîné a révélé
(juin 2012) que le Qatar (un fidèle allié des États-Unis) finance
diverses entités terroristes au Mali, incluant le groupe salafiste
Ansar Dine. Il faut évaluer attentivement le rôle d’AQMI.
L’insurrection islamiste crée des conditions favorisant la
déstabilisation politique du Mali en tant qu’État-nation. À
quels intérêts géopolitiques, cela profite-t-il ? (…) Il s’agit
d’un projet de conquête néocoloniale d’un vaste territoire par
les États-Unis. Même si la France constitue l’ancienne puissance
coloniale, intervenant pour le compte de Washington, le but ultime
est d’exclure tôt ou tard la France du Maghreb et de l’Afrique
sub-saharienne. Une démarche dont l’origine remonte à la guerre
d’Indochine des années 1950. Alors que les États-Unis sont, à
court terme, prêts à partager le butin de guerre avec la France,
l’objectif ultime est de redessiner la carte de l’Afrique et de
transformer par la suite l’Afrique francophone en sphère
d’influence étasunienne. Celle-ci s’étendrait de la Mauritanie
jusqu’au Soudan, à l’Éthiopie et à la Somalie. Un vaste
territoire est en jeu, celui qui, durant la période coloniale,
comprenait l’Afrique de l’Ouest française et l’Afrique
équatoriale française. À l’époque de la France coloniale, on
appelait le Mali le Soudan français. Il est ironique que ce
processus visant à affaiblir et, tôt ou tard, à exclure la France
de l’Afrique francophone soit mis en œuvre avec l’approbation
tacite des présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, les
deux servant les intérêts géopolitiques étasuniens au détriment
de la République française ».
Une vérité à multiples facettes. Il parait certain que
l'argument le plus dénué de véracité,
-
est celui de l'intervention humanitaire. Et la soupe rance
du terrorisme est juste destinée à la population lobotomisée
par les jeux idiots de la télévision. Pensée
infantile et centrée, dont l'unique sujet de discussion,
dans les 35.000 bistrots de France, concerne les jeux de ballon
et leurs équipes. L'ultime question qu'il convient de
se poser est celle-ci :
à l'observation de la capacité d'entendement du plus
grand nombre ...
peut-il en être autrement ? N'est-ce pas affreux ?
2013.
J'espère que cette année est la bonne, que donc je
vais être en mesure de quitter définitivement
ce
"pays de cons",
la France. Même dans un autre pays européen, je sais
que je n'échapperai pas à cette épreuve du
plouc français et sa tête d'ahuri, sortant d'un autocar
pour touristes. Tant que l'imbécillité épaisse
des dogmes égalitaristes trouvera un écho dans les
cervelles vides de ceux qui se croient égaux (et libres),
un redressement intellectuel n'est pas envisageable. Il faut donc
laisser boire le jus de merde ...
jusqu'à la lie.
La merde et son jus, j'y ai vécu
pendant plus de dix ans, en Centre-France : trottoirs recouverts
d'excréments, mégots de cigarette*
jetés au hasard et crachats.
*
Autopsie du con, de la conne (surtout la vendeuse qui aspire sa
drogue qui la rend encore plus conne, -
détériorant de manière précoce son cerveau)
: « Les mégots = 209.000 tonnes de déchets chimiques rejetés
dans la nature (…) Les mégots = 2.500 composants chimiques
différents rejetés dans la nature (…) La fumée d'une cigarette
pollue autant que 10 voitures diesel tournant au ralenti
pendant 30 minutes ! » (source : Planetoscope). Proposition de loi au Sénat (11 février 2013) : « Le
problème prend toute sa mesure lorsqu'on prend conscience des
chiffres : 53 milliards de cigarettes sont vendues chaque année
en France dans le réseau officiel des buralistes, et entre 15 et 18
milliards de cigarettes sont achetées à l'étranger mais consommées
en France. Il y a donc potentiellement 70 milliards de mégots qui
peuvent être jetés chaque année dans la nature en France. Dans le
monde, c'est 5.000 milliards de cigarettes qui sont fumées
chaque année, et donc autant de mégots qui se retrouvent dans
l'environnement ».
En éliminant les fumeurs de mon environnement, j'évacue
la part de la population la plus stupide. Plus loin dans
le texte, je fais pourtant part de mon idée de faire
placer des distributeurs libres de cigarettes (donc gratuites),
afin que les individus les plus primaires s'intoxiquent tout leur
soûl, pour qu'ils jouissent littéralement de leur "pulsion
de mort", favorisant ainsi un eugénisme radical et propice
à faire enfin émerger l'intelligence humaine. Pour
ce faire, nouons avec l'analyse pertinente, bien que trop molle, du
think tank britannique Demos estimant, à juste titre,
- que
les patients ayant une vie saine devraient accéder prioritairement
aux soins. Comment, en effet, ne pas convenir d'une baisse extraordinaire
d'intelligence,
de capacité intellectuelle, -
lorsqu'est
promulgué le "mariage
pour tous"
? Sain
d'esprit
? Il semblerait que non, et même que la connerie sans limite
est la règle. Pourquoi appliquer malus écologique
&
taxe CO2 sur la voiture (et 70% de diesel cancérigène
imputable au choix politique), -
quand une simple pétasse qui fume deux à trois
clopes, à la sortie d'une boutique, -
pollue autant l'air qu'un véhicule diesel roulant de Lyon
à Paris ? Pour être vulgaire, car il convient ici d'être
très vulgaire, je dirais que "tant de connerie me fait
marrer". L'idéologie de Gauche vaut son pesant de connerie.
Imaginez un peu :
sacrifier les droits naturelles des enfants et des parents, pour
que l'égalité appliquée au comportement
contre-nature des homosexuels puisse être satisfaite ! Aude Mirkovic,
Guillaume Drago : « L'enfant adopté par deux hommes ou deux femmes sera doté
d'éducateurs, d'adultes référents, mais privé de parents car
ces “parents” de même sexe ne peuvent lui indiquer une
origine, même symbolique. Il sera deux fois privé de parents: une
première fois par la vie, une seconde fois par la loi, plaide la
missive. Le projet de loi prévoit l'adoption de l'enfant du conjoint
de même sexe (…) Il sera le plus souvent issu d'une insémination
ou d'une gestation pour autrui pratiquée à l'étranger. Cet enfant
aura donc été voulu, avant même sa conception, sans lien avec ses
père et mère et volontairement privé de l'un d'entre eux
». Le Figaro : « Ce plaidoyer met ainsi en garde contre l'avènement d'un
« marché des enfants
». « En l'état, ce texte invite à aller
fabriquer les enfants à l'étranger, ce qui est déjà inacceptable,
en attendant de dénoncer l'injustice de la sélection par l'argent
pour organiser le marché des enfants en France», préviennent les
juristes. En conclusion, invoquant leur vocation à veiller à la
protection par le droit des personnes les plus vulnérables, ils
demandent à la Chambre haute de « renoncer à un texte qui se
révèle celui de l'esclavage moderne des femmes et de la nouvelle
traite des enfants » ».
Vous voyez, quand je vous disais que l'intelligence est une denrée
rare ! "Être
vrai, - peu seulement le peuvent",
disait Nietzsche ! La réalité est cependant que la
Démocratie est un rideau de fumée, que les lobbies
sont les maîtres du jeu. Et Nietzsche concluait
: "Mais ceux qui le peuvent
le moins, ce sont les bons"
!
J'ai bien rencontré quelques photographes en Auvergne
(oui, trois en 12 ans), mais cet art
-
car j'ai l'outrecuidance de le considérer ainsi -
n'est perçu et compris dans cette région que comme
un métier ou gagne-pain. Si l'on rajoute à la radinerie
et à la haine du Parisien la mocheté des femmes, la
laideur des villes, des paysages, il ne reste vite plus que les
trottoirs immondes à photographier, sous l'oeil torve des
passants. Alors, “Scotsair” : « Nous sommes
radins quand nous sommes en Angleterre. Je vis en Angleterre depuis
10 mois et quand je sors boire une bière ou dîner, je ne laisse
jamais de pourboire et je ne paye jamais de verre aux Anglais. Je
réclame même ma monnaie sur un penny. Cependant, lorsque c’est un
Écossais qui est derrière le bar, je paye mon verre et je laisse un
pourboire à chaque fois. Contrairement aux Anglais, nous sommes
loyaux avec les nôtres, et seulement avec les nôtres ».
Cependant en Écosse, les paysages sont merveilleux et la lumière
féerique, les visages fiers et rayonnants, les trottoirs
et les toilettes publiques toujours propres. Ce n'est donc pas un
enfer.
Fin.
Mon
site est arrêté en 2013. Fini donc la photographie
de paysage, car j'y ai laissé mon énergie et ma santé,
je n'ai réussi à créer que moins de 5% de mon
temps de vie*
; inutile également d'essayer de penser
dans une société composée majoritairement d'abrutis*,
que le système participe à abrutir toujours davantage.
Une forme de folie s'est emparé du genre humain et qui ne
peut s'expliquer que par la baisse extraordinaire d'intelligence
collective et individuelle. La
laideur est partout, personne ne la voit plus ; chez
Renault il s'agit d'un pur exercice de style, avec par exemple cette
Modus -
dont la simple vue provoque à la fois nausée et répulsion
(l'arrière difforme). Les
produits manufacturés actuels sont la camelote conçue essentiellement pour durer le moins de temps
possible (alors, imaginez la stupeur d'un jeune quelconque
à qui l'on confie qu'un appareil
comme le TC-765 (Sony) tourne sans panne depuis 1978, que
des couvertures en laine datant de 1955, et utilisées quotidiennement, sont
comme neuves). La puce électronique et le
mythe du progrès initièrent un fléau. Je
devrais vite quitter la France au plus vite, car les paysages auvergnats
n'ont aucun charme, pour circuler en Écosse avec un
camping-car chauffé (j'y ai passé mes précédents
voyages en dormant dehors sous la pluie, crachant continuellement
du sang, mais enfin dans la plénitude de l'être),
après avoir publié une quinzaine de livres d'art ;
au lieu de cela, je tourne en rond avec la névrose d'être
forcé de survivre dans un lieu qui ne m'inspire pas, qui
me répugne désormais.
*
Je "t'en foutrais" du mythe de l'Egalité (Lumières sombres),
foutaises
conçues pour les imbéciles
(ils sont légion). Je n'aurai été qu'un
artiste immobilisé, assassiné. La disparition de la
classe bourgeoise (celle cultivée et porteuse des humanités),
le laminement intellectuel à l'école, la marchandisation
de chaque chose, font que les arts majeurs disparaissent au
profit de ceux mineurs (génèrant du profit), abrutissent
toujours plus la Masse informée selon les
valeurs superficielles d'une contre-culture. Contrairement à
ce que croient certains disciples d'Heigegger, cet esprit particulier
du temps n'est pas l'esprit d'un peuple (aspirations consciente
et rêves éveillés d'une population spécifique au cours
d'une période donnée),
mais la déculturation à l'oeuvre qui immerge radicalement
dans une bouillie tant culturelle qu'intellectuelle, -
celle du profit très étendu. Et pur aveuglement :
« Les contre-cultures ne constituent pas un ensemble
négligeable de sous-produits culturels dont l’exotisme éclectique
serait l’indice le plus sûr. Elles sont bien plutôt, selon le mot
de Theodore Rozsak, "une exploration politique de la
conscience": l’histoire retournée contre elle-même, une
hésitation du devenir, l’appropriation renouvelée du réel. Un
désir de transformation radicale de la société anime ses acteurs,
le souci d'une autre culture artistique et intellectuelle désigne
ses créateurs. Contre les modèles culturels dominants, les
contre-cultures portent la révolution dans la vie quotidienne. En
elles se tiennent les possibles inabouties des sociétés dans
lesquelles nous vivons. Quelles que soient leurs productions,
brillantes ou médiocres, quels que soient les discours qui les
soutiennent (Marcuse, Debord, Deleuze, Foucault), leur but est
la réalisation effective de l’homme » (Centre Culturel
International de Cerisy-La-Salle).
Mais, -
citons plutôt Renaud Camus : « Ceux qui prétendent combiner culture et égalité, éducation et
égalité, et introduire l’égalité ou seulement de l’égalité
dans la culture ou l’éducation, s’abusent eux-mêmes ou abusent
les autres, ou les deux, car il y a une incompatibilité radicale,
fondamentale, insurmontable, entre ces domaines, ces champs ou ces
valeurs. L’égalité est aussi absente de la culture qu’elle
l’est de la nature
(...) Donnez moi vos enfants, dit le
système aux parents de tous les milieux. Peu importe qu’ils soient
riches ou pauvres, que vous-mêmes soyez cultivés ou incultes :
j’en ferai des petits bourgeois prolétarisés comme tout le monde,
ignorants, sans usage, sans syntaxe, bien-pensants, antiracistes et
bien intégrés ». La réalisation effective
de l'Homme sera :
son
animalisation.
*
Pris comme tels et à chaque instant. Dernier exemple, Jean-Marc Ayrault, sur l'intervention de l'armée française au
Mali : « Pour stopper la menace terroriste (…) Contribuer à
stopper la menace terroriste, qui menace non seulement le Mali et
l'Afrique, mais qui menace aussi la France et l'Europe ». Ne
serait-ce pas plutôt pour faire diversion et tenter de ressouder le
pays après la démence pitoyable du mariage pour tous et la stupidité
incroyable de la taxe ubuesque
à 75 %, et mieux : vouloir jouer dans la cour des grands ? Pour
montrer à quel point les droits de l'homme détraquent, citons
des artistes populaires, Carla Bruni : « J'ai beaucoup d'amis - femmes et hommes -
qui sont dans ce cas-là et je ne vois rien d'instable ou de pervers
dans les familles homoparentales », Mylène Farmer : « C'est
une question d'égalité, de droits de l'Homme tout simplement, et je
ne vois pas pourquoi je m'y opposerais ». Et Jean-Claude Paye de
dire (sur le projet de loi sur la sécurité et le
terrorisme initié par Manuel Valls et adopté par l’Assemblée nationale le 12 décembre 2012)
: « Supprimant,
comme toute loi antiterroriste, toute distinction entre l’intérieur
et l’extérieur, le projet de loi nous place dans la psychose. La
fusion opérée par ce texte entre droit pénal et droit de la guerre
en est une manifestation. Tout acte de solidarité ou d’empathie
vis à vis de populations étrangères, agressées militairement par
la France, même si aucune déclaration de guerre n’a été
prononcée, devient progressivement un crime. Ce projet de loi
s’inscrit ainsi dans l’oxymore de la « guerre
humanitaire », celle du « Bien contre le Mal » ». Au
nom des "droits de l'homme", toujours, -
que Gilles Deleuze saisissait fort bien comme mise en boîte
de l'intrusion du Devenir (ou "bouffée de réel
à l'état pur") : « Tout le respect des droits de
l’homme, c’est... vraiment, on a envie presque de tenir des
propositions odieuses. Ça fait tellement partie de cette pensée
molle de la période pauvre dont on parlait. C’est du pur abstrait.
Les droits de l’homme, mais qu’est-ce que c’est ? C’est
du pur abstrait. C’est vide. C’est exactement ce qu’on disait
tout à l’heure pour le désir, ou ce que j’essayais de dire pour
le désir. Le désir, ça ne consiste pas à ériger un objet, à
dire : je désire ceci. On ne désire pas, par exemple, la
liberté et caetera. C’est zéro » (dans « Qu'est-ce qu'être de gauche ?
»,
L'Abécédaire, 1988).
Il en va de même avec l'intervention au Mali qui est le déni
de réalité
au service du néocolonialisme
en quête de ressources énergétiques, après
avoir découpé l'Afrique selon des frontières
arbitraires, sans aucune considération des peuples ni ethnies,
pétrole pour les USA, uranium pour la France (qui vend ses
centrales nucléaires avec
le combustible). L'argument de la Démocratie, celui
des droits de l'homme, -
sont la construction extraordinaire qui seule est susceptible
de berner une population dont on formate la vision du réel,
en contrôlant la Presse. Stéphane Lhomme (Directeur de l'Observatoire du nucléaire) :
« Qui peut vraiment croire qu’il s’agit d’une opération
« pour la démocratie au Mali » ? Cela fait des
décennies qu’elle est bafouée dans ce pays par des régimes
corrompus. largement soutenus par la France. Alors, pourquoi cette
subite urgence « démocratique » ? De même, qui
croira qu’il s’agit de « sécuriser la région » ?
En réalité, il s’agit de sécuriser l’approvisionnement des
centrales nucléaires françaises en uranium : ce dernier est en
effet extrait dans les mines du nord du Niger, zone désertique
seulement séparée du Mali. par une ligne sur les cartes
géographiques (…) La France a soutenu avec la plus
grande constance les gouvernements corrompus qui se sont succédé au
Mali, aboutissant à un délitement total de l’Etat. C’est
probablement cet effondrement qui a amené les groupes islamistes à
s’enhardir et à avancer vers Bamako (…) Nous refusons la fable
de l’intervention militaire « pour la démocratie ». Ce
prétexte a déjà beaucoup servi, en particulier lorsque les USA ont
voulu mettre la main sur des réserves pétrolières, et le voilà
encore de mise parce que la France veut assurer l’approvisionnement
en uranium de ses réacteurs nucléaires ». Il a fallu,
de la part de l'élite américaine, compter nécessairement
sur la stupidité de Masse, avant de fomenter le
11 septembre qui fut le déclenchement de la troisième
guerre mondiale.
Un grand spectacle hollywoodien, la fabrication de l'opinion, sont
devenues les armes de guerre d'un autre genre. Le Président
Hollande rentre ainsi en croisade contre le Terrorisme. Au delà
de la farce, nous ne saurions que lui conseiller de s'informer
sur son rival Nicolas Sarkozy -
qui aurait commandité
l’assassinat de son homologue Hugo Chavez, sachant qu'il est troublant qu'une
Démocratie utilise de tels procédés (http://www.voltairenet.org),
aussi de lire ceci : « Un tribunal de Kuala Lumpur en Malaisie a
condamné l’ex-président George W. Bush, son vice-président
Dick Cheney, et son secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, ainsi
que cinq autres hauts responsables de l’administration US de
l’époque, pour "crimes de guerre" en raison de leur rôle
dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan et dans les tortures et
traitements inhumains pratiqués par les troupes US dans ces pays »
(http://www.reopen911.info).
La meilleure manière de déclencher un terrorisme islamique,
ce prétexte, est de créer et de soutenir un sentiment
d'occupation occidentale. N'était-ce pas le but recherché
??? Ma conviction est donc celle-ci, qui consiste à admettre
que l'argumentaire démocratique a supplanté le racisme
hitlérien dans la justification d'actes de guerre, - ces
derniers prenant alors la forme de l'ingérence humanitaire.
Le terrorisme réel ou imaginaire, endémique (pourrait-il
exister un terrorisme endémique ?) ou fabriqué, devient
indispensable. Robin Cook
: « Ben Laden fut le produit d'une erreur de calcul
monumentale de la part des agences de renseignements occidentales. Il
fut armé par la CIA pendant les années 1980 et financé
par l'Arabie saoudite pour porter le jihad contre l'occupation
russe en Afghanistan. Al-Qaïda, qui signifie littéralement la
"base de données", était originellement les fichiers
informatiques regroupant les milliers de moujahidines recrutés et
formés par la CIA pour vaincre les Russes » ; Antoine Sfeir :
« Al-Qaïda sert les intérêts des Américains. Washington
joue une partie de poker-menteur avec les Arabes, car Al-Qaïda
n'existe que dans l’imaginaire et est uniquement destinée à
détruire le monde arabe et à l’empêcher de se moderniser. Ainsi,
l’émiettement des pays arabes sur la base ethnique et
confessionnelle permettra à Israël de progresser et de diriger la
région » ; Alain Chouet (DGSE) : « Comme bon
nombre de mes collègues professionnels à travers le monde,
j'estime, sur la base d'informations sérieuses, d'informations
recoupées, que Al-Qaïda est morte sur le plan opérationnel dans les
trous à rats de Tora Bora en 2002 ».
S'il fallait trouver les véritables
"armes de destruction massive", j'invite nos élites,
qui ne pensent pas ou si mal, à se tourner vers l'industrie
du tabac, -
un vrai terrorisme. Avec le 11 septembre, nous avons assisté
à la variante spectaculaire (filmée) de L'incident de Moukden (invasion de la Mandchourie) : « Les Japonais décidèrent
d'obtenir un prétexte qui pourrait justifier l'invasion militaire de
la Mandchourie. Ils choisirent donc de saboter une section de
chemin de fer près du lac Liutiao. La voie n'avait aucune
importance militaire pour aucun des deux camps, si ce n'est qu'elle
se trouvait à huit cents mètres de la garnison chinoise de
Beidaying. Le plan consistait à voir l'explosion attirer
l'attention des troupes chinoises, puis à les en porter responsables
pour donner un prétexte à une invasion formelle japonaise (…)
Immédiatement après l'explosion, les Japonais attaquèrent la
garnison chinoise toute proche sous prétexte que toute propriété
du Japon devait être protégée des assauts des troupes chinoises
(la voie endommagée appartenait à la société japonaise Chemins de
fer de Mandchourie du Sud) » (Les batailles célèbres de
l'histoire). Et si nous lisons ceci, qui diffère de la conquête
en Irak : « La prise ou « sac » de
Nankin, par sa violence, illustra de la pire façon les solutions
extrêmes issues du culte de la supériorité militaire japonaise. La
boucherie fut bien organisée
: au cours d'un recensement
de la population, raconte H.J. Timperley, on annonça à la
foule que s'il y avait parmi elle d'anciens soldats et qu'ils
sortaient des rangs, ils auraient la vie sauve et on les emploierait
comme travailleurs (...) L'un des
groupes avait été mitraillé, l'autre, entouré de soldats, fut
employé comme objectif pour l'escrime à la baïonnette. D'autres, ficelés ensemble, furent arrosés d'essence et brûlés
vifs, noyés ou utilisés pour l'exercice au sabre. Soldats,
fonctionnaires furent massacrés systématiquement »,
-
n'oublions
pas que : « Les conséquences de l'embargo
voté le 6 août 1990 (résolution 661 des Nations Unies) sont
catastrophiques. Les rapports de l'UNICEF, l'UNESCO et l'OMS, du
Fonds des Nations-Unies pour l'Alimentation et du Programme
alimentaire mondial convergent pour attester d'un bilan de 1.500.000
morts, dont 600.000 enfants
(…) En violation avec l'article 3 de la
convention de Genève qui interdit de tuer des soldats battant en
retraite « la plus sanglante boucherie a commencé quand l'armée
irakienne s'est retirée du Koweït » après la fin officielle du
conflit. En trois jours, près d'un million d'obus à l'UA ont été
tirés sur la route de Bassora. Le correspondant
de Newsweek rapportait le 11 mars 1991 : « C'était un
paysage d'apocalypse : nous avons rencontré des milliers de chars
détruits, nous avons traversé des marais de sang. Nous avons vu des
corps découpés en morceaux, des troncs à cent mètres des jambes.
On avait l'impression d'être sur une autoroute à circulation
bloquée. C'est la chose la plus horrible que j'ai vue de ma vie ».
Une ex-infirmière de l'armée US, reconnue invalide à 70 %, a
rapporté avoir vu « des corps (très noirs) qui avaient
littéralement fondu, brûlé dans les chars tout au long de la
route. les hommes étaient comme incinérés, presque comme des
scories » (citée par Benjamin). « L'armée
américaine a creusé des tranchées de 70 miles pour entasser les
milliers de cadavres. Elle utilisa des bulldozers pour cette
opération. C'était la technique employée par les nazis dans les
camps d'extermination. Ces images n'ont jamais été montrées. Il
fallait préserver l'opinion de ces visions abjectes » (la
source : Cury). Lou Mac Garett écrivait dans The Guardian du 13/9/91 :
« Une unité a enterré vivants 650 soldats dans les tranchées.
Bras et jambes dépassaient après l'ensevelissement »
(...) Il faut soutenir la campagne initiée par Ramsey
Clark, ancien secrétaire d'Etat américain à la Justice, visant à
porter l'administration américaine devant un tribunal international
pour crime contre l'Humanité (Joëlle PENOCHET).
Et Elias Davidsson : « L'embargo
imposé par le Conseil de sécurité contre la population de l'Iraq
est unique dans l'histoire contemporaine. Unique par son ampleur et
par sa durée. Selon les rapports officiels d'organismes tels
que UNICEF, plus que 500.000 enfants sont morts à la suite des
conséquences de l'embargo, depuis son imposition en août 1990
jusqu'à aujourd'hui. Jamais une nation entière a été l'objet de
conditions aussi dures et aux conséquences aussi mortelles, imposées
au nom de la légitimité internationale (…) Contrairement à ce
que certains pensent, les normes juridiques, même vaguement
formulées, et malgré les apparences, ne sont pas synonymes de
principes moraux subjectifs. Il y a en effet des normes juridiques
auxquelles aucune dérogation n'est permise. Il s'agit de normes si
ancrées dans la conscience de la civilisation humaine - des normes
dites jus cogens - que leur transgression est considérée comme une
atteinte à la civilisation, au genre humain. Le génocide, la
discrimination raciale et l'esclavage sont quelques unes des
infractions de ces normes péremptoires, et sont donc considérées
comme des crimes contre l'humanité entière. Ceux qui commettent ce
genre de crimes sont considérés juridiquement comme ennemis du
genre humain, qu'il faut appréhender et châtier (…) Nous pensons
avoir prouvé que l'embargo n'est pas conforme aux termes de la
Charte et qu'il constitue une infraction grave aux Conventions de
Genève de 1949 et de leur Protocole Additionnel 1 de 1977, en autres
termes une forme majeure de crime de guerre. Nous pensons que
l'embargo constitue aussi le crime de génocide ».
Plus actuel, retransmis par ReOpen911 : « Les services spéciaux de la
police ou de l’armée infiltrent des groupuscules militants et les
incitent à commettre de vraies atrocités pour délégitimer leur
cause aux yeux de la population. Parfois, les services spéciaux
créent eux-mêmes ces “groupes extrémistes” ou emploient
simplement des unités spécialement brutales de l’armée pour
exécuter les massacres, accompagnés de communiqués bidon, pour
attribuer ces atrocités à la mouvance des opposants (…) Les
attentats du 11 septembre et ceux de Madrid et de Londres, ont suffi
aux dirigeants des pays occidentaux pour imposer à leurs populations
le mythe du terrorisme islamiste. Ces grands attentats ont déjà
servi à mettre sur pied l’infrastructure liberticide,
l’infrastructure sécuritaire et imposer l’idéologie
anti-terroriste à la classe politique. Il s’agit maintenant pour
les gouvernements occidentaux de simplement maintenir cette idéologie
à un état latent et qui peut à chaque moment être
instrumentalisée à des fins de politique intérieure ou extérieure,
si nécessaire. A cette fin, les services policiers des
États occidentaux ont reçu pour tâche de fabriquer des complots
terroristes qui ne sont pas menés à terme, mais qui sont
“découverts à temps” »
(Elias Davidsson, depuis Bonn, 14 août
2010).
Joli Monde, sacrée Humanité !
Auriez-vous
déjà cette envie de vomir qui imprègne mon
âme torturée d'artiste contraint ? Ou vous faut-t-il
encore davantage d'Humanité, la vraie ?
Il
sera enrichissant, pour l'esprit éveillé, de
relire le Monde actuel selon Noam
Chomsky,
ou la gestion mentale du troupeau humain :
Selon Chomsky (« Armes
silencieuses pour guerres tranquilles »), les « Dix Stratégies
de Manipulation » actuellement mises en œuvre à travers les média sont :
1)
La stratégie de la distraction :
C'est
: «
Garder l’attention du public distraite, loin des véritables
problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.
Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour
penser; de retour à la ferme avec les autres animaux ».
2) La création de problèmes, pour
venir offrir des solutions, ou
: « problème-réaction-solution » :
C'est laisser se développer
la violence urbaine, organiser des attentats, afin que le peuple
réclame les lois sécuritaires qui vont museler sa liberté ; c'est aussi
fabriquer la crise économique faisant accepter le recul des
droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3) La stratégie de la dégradation
:
C'est faire lentement et
progressivement accepter le chômage massif, la précarité, la
flexibilité, les délocalisations et la baisse drastique des
salaires.
4) La stratégie du différé
:
Il sera toujours plus facile
d’accepter un sacrifice projeté dans l'avenir hypothétique, qu’un
sacrifice immédiat, laissant ainsi espérer que « tout ira mieux demain
».
5)
L'infantilité
psychique
:
S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge : «
Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12
ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une
certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée
de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ».
6) Faire appel à l’émotionnel (plutôt qu’à la réflexion)
:
Pour court-circuiter l’analyse rationnelle et donc éliminer ou
neutraliser le sens critique. C'est ouvrir la porte d’accès à
l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des
peurs, des pulsions, et des comportements : le 11 septembre est
le dernier exemple remarquable, oeuvre d'art dans le
sens qu'en donna Karlheinz Stockhausen manifestant cependant
ni perspicacité intellectuelle, ni humanité :
« Ce à quoi nous avons assisté, et
vous devez désormais changer totalement votre manière de voir, est
la plus grande oeuvre d'art réalisée: que des esprits atteignent en
un seul acte ce que nous, musiciens ne pouvons concevoir; que des
gens s'exercent fanatiquement pendant dix ans, comme des fous, en vue
d'un concert, puis meurent ». Avez-vous vu aussi comment les hommes
et femmes politiques se jettent sous les caméras et les projecteurs,
dès qu'un fait divers (très vite oublié) heurte
l'opinion ? C'est également ce processus qui explique la
raison pour laquelle les statistiques du chômage sont truquées,
les policiers poussés à faire du chiffre, la débilité
économique de l'ISF maintenue. A force de vivre dans le mensonge
et le déni de réalité, les politiques
asservissent la réalité de la Vie aux dogmes
: des enfants auront désormais des parents du même
sexe !
7) Le
maintien
du public dans l’ignorance et la bêtise
:
C'est faire
en sorte que le peuple reste incapable de saisir la
technologie, comme celle utilisée pour son contrôle et
esclavage : « La qualité de l’éducation donnée aux classes
inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé
de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes
supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes
inférieures ». Avez-vous entendu parler des énergies
libres, de l'énergie du vide ou « point zéro » ? Cela
ne risque pas. Même l'agriculture biologique est perçue
comme sectaire.
8) Encourager
à se complaire dans la médiocrité
:
Il suffit de regarder la télévision ou d'entrer dans une
brasserie qui
diffuse la même musique débile universelle, les mêmes publicités, que tous
les autres lieux de rencontre.
9) Remplacer la révolte par la culpabilité
:
Pour : inhiber
l'action. Pour exemple : montrer du doigt les chômeurs,
les désigner comme les premiers coupables.
10) Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent
eux-mêmes :
Car : « Le système en est arrivé à mieux connaître
l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela
signifie que dans la majorité des cas, le système détient un
plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que
les individus eux-mêmes », pour arriver à, et
selon Paul
Watzlawick : « la volonté de renoncer à son indépendance,
de troquer le témoignage de ses sens contre le sentiment
confortable, mais déformant la réalité, d'être en harmonie avec
un groupe, est bien entendu l'aliment dont se nourrissent les
démagogues ».
Pour la
philosophie, voici trois auteurs cités par
Katia Genel (http://methodos.revues.org) : « Une des plus massives transformations
du droit politique au XIXe siècle a consisté, je ne dis pas
exactement à substituer mais à compléter, ce vieux droit de
souveraineté – faire mourir ou laisser vivre – par un autre
droit nouveau, qui ne va pas effacer le premier, mais qui va le
pénétrer, le traverser, le modifier, et qui va être un droit, ou
plutôt un pouvoir exactement inverse : pouvoir de “ faire
” vivre et de “ laisser ” mourir » (Agamben :
« Homo sacer »), « Est sacrée à l’origine,
c’est-à-dire exposée au meurtre et insacrifiable, la vie dans le
ban souverain. Et la production de la vie nue devient, en
ce sens, la prestation originaire de la souveraineté. Le caractère
sacré de la vie que l’on tente aujourd’hui de faire valoir,
comme droit humain fondamental contre le pouvoir souverain, exprime
au contraire, à l’origine, l’assujettissement de la vie à un
pouvoir de mort, son exposition irrémédiable dans la relation
d’abandon » (Foucault : « Il faut défendre la
société »), et « La conception des droits de l’homme,
fondée sur l’existence reconnue d’un être humain en tant que
tel, s’est effondrée dès le moment où ceux qui s’en
réclamaient ont été confrontés pour la première fois à des gens
qui avaient bel et bien perdu tout le reste de leurs qualités ou
liens spécifiques – si ce n’est qu’ils demeuraient des hommes.
Le monde n’a rien vu de sacré dans la nudité abstraite d’un
être humain » (Hannah Arendt : « L’impérialisme »).
Citons
alors Katia Genel* (très
court extrait de sa remarquable conclusion) : « On peut
ressaisir en conclusion l’enjeu de la question du bio-pouvoir et
les difficultés mises au jour par l’étude de cette notion. Le
bio-pouvoir, comme analyse « généalogique » des
mécanismes du pouvoir, trouve ici deux formulations extrêmement
différentes : c’est un mode spécifique d’exercice du
pouvoir pour Foucault, et la structure de la souveraineté depuis son
origine pour Agamben. En ce sens, la vie est le point d’ancrage du
pouvoir qui s’exerce, et pour Agamben la production même du
pouvoir. Elle nous renseigne sur des mécanismes de pouvoir dans deux
directions : Foucault est attentif aux mécanismes spécifiques
qui encadrent la vie des individus et des populations, tandis
qu’Agamben met en évidence la manière dont le pouvoir souverain
s’exerce sur la sphère de la vie nue ».
Cette manière dont le Pouvoir s'exerce sur la vie nue, et
qui va donc bien au-delà de la technicité de la "société
de contrôle" chez Michel Foucault et Gilles Deleuze,
reflète toujours le "pouvoir de mort" plus
en exergue dans la société disciplinaire. Un film
américain formidable, sensible, intelligent et courageux,
-
est "Man
of the Year"
de Barry Levinson, avec Robin Williams. L'histoire est celle-ci
: Tom Dobbs (Robin Williams) est un
animateur d'un talk-show humoristique, plus amuseur public que
bouffon du roi, -
qui du tac au tac décide de se présenter à la
Présidence des USA. Une erreur informatique l'amène au Pouvoir,
alors qu'il rompt totalement avec la langue de bois, la démagogie
et les mensonges,
- pour poser enfin les vraies questions de société,
telles celles de la corruption et du lobbying. Or, trace révélatrice
du bio-pouvoir agissant sur la vie nue, le film fut perçu de façon
négative par la Presse américaine (21 % d'avis
favorables sur le site Rotten Tomatoes). Cependant, il ne s'agit
que d'un film destiné à ceux qui ont une capacité de penser en
profondeur (par eux-mêmes) ; lorsqu'un tel événement peut
arriver réellement, comme en
France avec Coluche, il est censé de croire à la possibilité
d'une élimination*
physique déguisée en accident. Faire mourir correspond
à l'exercice de la Souveraineté, ici peut-être
en faisant assassiner un comique dérangeant, quand le faire
vivre du bio-pouvoir maintint sur le devant de la scène ce Ben
Laden*
qui semble avoir eu peu de liens actifs avec le spectacle du 11
septembre. Une réalité qui est tronquée ou remodelée
; le croire ou simplement avoir des doutes devant des invraisemblances
(comme le WT7 s'écroulant sans
raison) et vous vous faites taxer de "malade mental"*.
C'est
ainsi que la Presse est muselée et se muselle toute
seule comme une "grande fifille". Thierry Ardisson
dut faire amende honorable pour avoir reçu Thierry Meyssan, gardant ses doutes* (« Le fait que l’on retrouve le
passeport de Mohammed Atta au sommet de la pile de gravas, ça ne
t’étonne pas toi ? »).
*
Et j'ai un intérêt particulier pour ce passage :
« L’issue est métaphysique, au
sens où elle est solidaire d’une certaine vision de l’histoire.
La vie est effectivement pour Agamben ce qui a été exclu
originairement par l’exception. Or ce fondement « abandonné »
de l’histoire de la souveraineté est, dans une perspective
explicitement heideggérienne, ce qui commande son devenir,
le telos même de l’histoire (qui tend vers l’originaire)
ou encore ce qu’il s’agit de redevenir et d’assumer. Le destin
historico-politique de l’Occident, à une époque où il n’y a
plus de tâches, est de se réapproprier la vie nue. Agamben, dans
l’Ouvert, désigne « l’assomption de la vie biologique
comme tâche politique (ou plutôt impolitique) suprême ». Il
faut désormais assumer la simple existence de fait des peuples.
L’issue proposée signe l’éviction du politique en même temps
que l’éviction de l’Etat dans une solution métaphysique donnée
au problème politique, pour qu’à son tour la politique puisse
accomplir la tâche métaphysique qu’est la libération humaine.
Cela suppose une identité de structure entre politique et
métaphysique : la vie est le nom de l’être, et séparer la
vie nue des formes de vies concrètes revient à isoler l’être pur
à partir des significations multiples du terme être. L’histoire
est alors l’expropriation de la nature humaine dans une série
d’époques et de destins. C’est dans une telle perspective
métaphysique que la réappropriation de la vie nue, c’est-à-dire
la constitution d’une vie indissoluble, peut se comprendre ».
Il m'est par contre difficile d'admettre concrètement une "libération
humaine" que tout système politique participe à
détourner de son objet, tout en se revendiquant son
sujet. Il me semble qu'il conviendrait avant toute chose de faire
renaître la scholastique (dans le sens intellectuel de l'arrêt
du travail, sa portée intrinsèque - puis ontologique)
de la question de l'Être et de l'analogie chère à
Thomas d'Aquin, -
puisque le Moyen Âge enseignait déjà que :
"ce que tu fais te fait". Le problème posé de l'analogie de
l'Être gouverne une structuration de l'étant autour de la substance,
unification de la métaphysique en "science de l'être". Or,
isoler l'être pur ramène à la considération
furtive de l'existence
en tant que accident de l'essence. Citons
Alfredo Storck : « Les
critiques du système avicennien (chez Thomas d'Aquin) de l’émanation servent de fil
conducteur pour montrer que les Latins ont toujours gardé un regard
critique sur les thèses du philosophe persan. On constate malgré
cela l’augmentation progressive de l’influence de la thèse
avicennienne de l’indifférence de l’essence par rapport à
l’existence, thèse qui sert justement à justifier en dernière
instance la théorie de l’émanation ».
Est-ce l'influence qui se retrouve chez Nietzsche (surhomme) et
Deleuze (désir) ? Quoi qu'il en soit, la vie nue n'en demeurerait
pas moins une utopie
piégeuse, dans la perspective
plus conséquente du Dharma en Inde ou du Tao en
Chine, l'ordre universel cosmique. La disparition de l'arrière-monde,
dans l'existentialisme, vide et assoiffe la transcendantalité
de l'analogie dans la philosophie de l'exister : « Cet être (Dieu), en effet, dont nous écartons toutes les imperfections de la créature, bien loin de se réduire à un concept abstrait par notre entendement de ce qu'il y a de commun à toutes choses, comme serait le concept universel d'être, est en quelque sorte le point de rencontre et comme le lieu métaphysique de tous les jugements de perfection. Et il ne faut pas l'entendre en ce sens que l'être doive se ramener à un certain degré de perfection, mais, inversement, en ce sens que toute perfection consiste en la possession d'un certain degré d'être
» (Etienne Gilson, Le Thomisme,
ouvrage cité en plusieurs endroits).
*
Didier Lavergne
: « On roulait
calme(ment), en ligne droite, on a vu le camion, il n’était pas en
travers de la route, il était de son côté et, au moment où Michel
est arrivé à sa hauteur, il a brusquement tourné à gauche. Une
manœuvre insensée (...) La première chose qui m’a toujours
étonné, c’est l'attitude du chauffeur du camion juste après le
choc avec Coluche. Il avait un détachement incroyable pendant les
minutes où on a attendu les secours, lui, Ludovic Paris et moi. Il
ne s’est pas approché de Coluche une seule fois, il ne nous a pas
parlé, il est resté à distance, à faire les cent pas devant son
camion, sans même couper le moteur ».
*
Et Toby Rose : « Le
Figaro today claimed that a CIA agent met Osama bin Laden in a Gulf
hospital as recently as last July and received "precise
information" about an imminent attack on the US. According to
the French daily, the agent met Bin Laden while he was being treated
at the American Hospital in Dubai for a kidney infection. The agent
was subsequently recalled to Washington. The hospital today
vigorously denied the report, which is based on a number of sources,
including French secret services and a hospital administrator »
(31 october 2001).
*
Exemple tiré de Libération (le baron de Rothschild
en détient 38.70% du capital) : « Une déséquilibrée ou
une obsédée du 11 septembre : les enquêteurs cherchaient
vendredi à éclaircir les motivations de la femme gardée à vue
pour avoir écrit au feutre un mystérieux «AE911» sur la
Liberté guidant le peuple au Louvre-Lens. « Est-ce qu’il
s’agit d’une personne qui a agi sous l'emprise d’un délire
quelconque ou est-ce qu’il s’agit d’une revendication
quelconque ?», s’est demandé le procureur de Béthune, Philippe
Peyroux, à propos de cette femme de 28 ans, inconnue de la justice
jusqu'à jeudi soir. Selon lui, « il convient de rechercher quelle
peut être la signification pour elle de ce type d’inscription ».
L’inscription AE911 renvoie sur Internet vers un site faisant
écho aux thèses conspirationnistes sur les attentats du 11
septembre, et comportant une pétition « exigeant du Congrès
américain une enquête véritablement indépendante
» sur ces
attentats. Sur ce site complotiste, AE911 signifie «Architects
and Engineers for 9/11 Truth» ( Les architectes et les
ingénieurs pour la vérité sur le 11 septembre, NDLR). «
Ce n’est
pas le geste d’une personne équilibrée», a estimé le
procureur, précisant avoir demandé que la jeune femme soit examinée
par un psychiatre » ».
D'ailleurs, moi-même je suis fou. Un autre exemple, cette fois-ci extrait
du site Le Progrès : « Un Lyonnais végétarien a arrêté
l’abattoir de Lons - D’après ses explications, il est végétarien
et condamne l’abattage d’animaux, qu’il ne peut concevoir.
Placé en garde en vue, l’homme, un Lyonnais de 36 ans, est en
attente d’une expertise psychiatrique qui dira s’il est
pénalement responsable ou non de ses actes. Il a été arrêté
jeudi par la police aux abords de l’abattoir de Lons-le-Saunier,
pieds nus ; il est poursuivi pour avoir coupé les câbles
électriques du bâtiment avec une cisaille. Le fonctionnement de
l’abattoir a été interrompu faute d’électricité et le
préjudice est en cours d’estimation ».
Est-il réellement fou
? Venons-en à Stéphane Le Foll, notre
ministre de l'Agriculture, qualifiant de « symbolique du nécessaire soutien à toute la
filière de l'élevage » l'inauguration
d'un abattoir :
plus de 20.000 animaux abattus par an,
- de quoi donner le sourire à Ségolène Royal,
à tous les élus locaux présents, pour saluer au passage une
conception intégrant les énergies renouvelables, et de conclure
: « renoncer à l'élevage pousse au tout-céréales,
alors que tous les maillons sont importants dans l'agriculture, et
que cet abattoir fait partie des structures nécessaires pour
promouvoir l'agriculture française
». La figure locale du négoce de viandes coupera
ensuite le joli ruban inaugural, aux côtés du ministre et de la
présidente de Région, une cérémonie officielle et
symbolique, un vrai jour de fête ! 20.000 animaux massacrés
par an, tout de même, cela me rappelle les clichés
des dignitaires nazis visitant les "camps de la mort".
Eux aussi rayonnaient, ils étaient fiers du rendement, des
installations. Suis-je odieux ? Non, tout simplement lucide et sensible
à la condition abominable des bêtes et ...
à
la famine dans le Monde. La "lucidité" tient
aux statistiques sur l'élevage :
gâchis inouï des terres boisées (déforestation
des forêts primaires), des protéines, gaspillage
stupéfiant de l'eau et du pétrole : « Enfin, le WorldWatch Institute nous rappelle encore : il
faut en moyenne 28 calories d'énergie fossile pour produire 1
calorie issue de la viande, alors qu'il ne faut que 3,3 calories de
combustible fossile pour produire 1 calorie de protéine issue des
céréales pour la consommation humaine (…) Plus grave encore que
l'épuisement du pétrole, la consommation de viande fait peser une
lourde menace sur les réserves d'eau potable : 70% de la
consommation d'eau provient de l'agriculture, l'industrie et la
consommation domestique ne contribuent respectivement que pour 20 et
10%. Les chiffres sont en effet sans appel : il ne faut que 500
litres d'eau pour produire 1 kg de pommes de terre, mais il en faut
20.000 à 100.000 pour produire 1 kg de bœuf à partir de fourrages
irrigués » (La Décroissance n° 24, décembre 2004).
Qui
donc est vraiment cinglé ???
Le plus troublant est que ce Gouvernement fut "élu" avec les
voix des écologistes -
qui
doivent fulminer après un rejet catégorique du débat
sur les ondes
électromagnétiques
(« La proposition de loi déposée par la députée
écologiste Laurence Abeille qui devait être examinée par
l'Assemblée nationale jeudi 31 janvier, a été jetée
... aux
oubliettes »),
-
la ministre déléguée à l'économie numérique, Fleur
Pellerin, mettant en garde contre des "peurs
irrationnelles".
Et ce Gouvernement n'écoute probablement que la filière
viande : « D’après les premières
évaluations, l’Institut de l’Élevage estime que la consommation
d’eau est de l’ordre de 200 litres par kg de Viande Nette
Commercialisée. Cette valeur correspond à l’eau
d’abreuvement (140 litres/kg de viande), à l’irrigation
du maïs (8 % des surfaces de maïs fourrage, soit 60 litres par
kg de viande) et à l’eau utilisée en abattoir (7 litres
par kg de viande) », -
mais ignore un rapport du "Stockholm International
Water Institute" : « Selon l'organisation de l'ONU pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO), nous devrons augmenter la
production de 70% d'ici au milieu du siècle. La pression sur les
ressources en eau augmentera donc, alors que nous aurons aussi besoin
de plus d'eau pour satisfaire la demande d'énergie globale, qui
doit, elle, croître de 60% en 30 ans (…) Il y aura toutefois
juste assez d'eau si la proportion d'aliments issus des animaux est
limitée à 5% des calories totales »
et l'ADEME
rappelant qu'il
faut 1000 litres d'eau pour produire un kilo de farine, mais 16.000
pour produire un seul kilo de viande. Enfin, coup tranchant d'épée
de vérité, avec The Gardian :
« Leading water scientists have issued one of the
sternest warnings yet about global food supplies, saying
that the world's
population may have to switch almost
completely to a vegetarian diet over the next 40 years to avoid
catastrophic shortages. Humans derive about 20% of their protein from
animal-based products now, but this may need to drop to just 5% to
feed the extra 2 billion people expected to be alive by
2050, according to research by some of the world's leading
water scientists. Scientists. « There will not be enough water
available on current croplands to produce food for the expected 9
billion population in 2050 if we follow current trends and changes
towards diets common in western nations », the report by Malik
Falkenmark and colleagues at the Stockholm International Water
Institute (SIWI) said. « There will be just enough water if the
proportion of animal-based foods is limited to 5% of total calories
and considerable regional water deficits can be met by a reliable
system of food trade » »
(August 2012). De prime abord, l'intelligence dictera de limiter la
consommation de viande,
l'élevage devant être ramené à 25% de
sa production actuelle. Que signifie alors cette « symbolique du nécessaire soutien à toute la
filière de l'élevage » ?
Le déni de courage nécessaire ? Est-ce de courage
dont il s'agit, pas plutôt d'aveuglement,
-
ou simplement d'incompétence ? La crise bovine eut permis
de réduire l'élevage qui hypothèque l'avenir,
opportunité à saisir d'urgence pour la paix dans le
Monde, la santé, aussi les bêtes. Tout comme pour l'ISF
et la taxation à 75%, le "mariage pour tous",
le Pouvoir s'enferme dans l'autisme dogmatique. Preuve à
l'appui,
Stéphane Le Foll : «
A Bruxelles,
nous nous battons pour un budget ambitieux, à la hauteur de
l’importance de la PAC pour notre agriculture, notre alimentation
et nos territoires. Notre objectif est de pouvoir réorienter au
maximum les soutiens de la PAC vers l’élevage » (le
6 février
2013). Or, des éleveurs eux-mêmes conviennent de la folie de
cet élevage intensif ; Philippe Collin (Porte-parole
de la Confédération paysanne) : « Monsieur le Ministre, Nous
vous savons préoccupés, comme l’ensemble de la profession, par la
baisse de production porcine (...) La pression permanente
exercée sur les éleveurs pour augmenter individuellement la
production est insupportable. Les bâtiments d’élevage sont
surchargés, le temps de travail des éleveurs s’allonge
continuellement, les exploitations sont de moins en moins vivables (…) Seules les exploitations à taille humaine sont
transmissibles et viables pour les paysans. Ce sont ces
exploitations, respectueuses du bien-être animal, de l’environnement
et des paysans, que nous devons encourager et qui seront l’avenir
de la production ». Ailleurs, Benoît
XVI n'était pas arrivé à imposer la transparence au sein de
l'IOR (accusé de blanchir des capitaux illicites), -
il démissionnera face à "la
saleté dans l'Église", c'est à dire moult scandales
financiers, sexuels. Avec la corruption et le lobbying, des scandales
sanitaires sévissent les uns après les autres et sans
qu'aucune responsabilité politique soit engagée. le
Pouvoir laïque, qui se défile toujours, manifeste-t-il le même
pourrissement ? Dernier scandale, celui de l'amiante avec ce
non-lieu répugnant dans l'affaire "AMISOL"
: « La décision rendue à Paris contre les victimes d'AMISOL
témoigne d'une volonté politique d'étouffer l'affaire de
l'amiante. C'est à cela qu'aura servi la création du pôle
judiciaire de santé publique ! (…) Cette décision
scandaleuse qui éconduit les victimes de la pire usine d’amiante
française, va cependant beaucoup plus loin qu’AMISOL. Elle est
dangereuse pour tous. Elle signifie que les effets différés des
empoisonnements industriels, qu'il s'agisse de l'amiante ou autres
toxiques mortels, pourraient ne jamais être jugés. La porte est
ainsi ouverte à tous les abus, à toutes les impunités des
véritables responsables ».
Il y aura bien quelque acte terroriste pour diriger ailleurs
le regard. Une des armes favorites du Pouvoir ... est le contrôle
fiscal, pour faire taire.
*
Autre forme de doute, -
plus nuancé car appuyé par
l'expérience de la photographie (physique des ombres portées)
: le possible canular de la mission Apollo 11, avec le film " What Happened on the Moon
?" de David Percy : http://armes.silencieuses.free.
Les arguments méritent une attention soutenue, mais ne me
convainquent pas.
Lâcheté,
saleté, bêtise,
-
je refuse la moindre hiérarchie dans l'horreur dont est capable
la saloperie "Humanité". L'homme véritable,
en harmonie avec la Nature et doué d'intuition, en correspondance
avec le Tao, transparent et intègre, généreux,
juste et honnête, -
est
une denrée extrêmement rare, qui se raréfie
toujours davantage. Je place à
égalité
la Shoah, la peine de mort (par décapitation ou autre), tout
élevage concentrationnaire des animaux de boucherie, la guerre
en Irak, le gavage publicitaire et la pandémie actuelle
des maladies de dégénérescence (qui découle
du droit économique d'éradiquer la biodiversité,
accordé aux industries polluantes). Au Texas, le dernier repas* accordé
à un condamné
à mort est donc dorénavant interdit, pour une question de "convenance
morale" : comment une pensée aussi abjecte et dénuée
de sens est-elle devenue possible ?
*
« C'est
extrêmement inconvenant de donner un tel privilège à une personne
condamnée à mort (…) C'est un privilège que le meurtrier
n'a pas offert à sa victime », écrivit le sénateur John Whitmire
au directeur des autorités pénitentiaires. Posons-nous cette question : que penser du criminel de guerre George W.
Bush qui profita de faux attentats (ou de la récupération totale
ou partielle de ceux-ci, car le doute subsiste malgré l'évidence des
démolitions contrôlées), -
pour aller
envahir la Mésopotamie, sous prétexte d'armes de destructions
massives (fictives), pour les raisons énergétiques (gaz & pétrole)
et stratégiques (freiner l'économie chinoise - en spoliant ces sources
énergétiques). Qu'eurent pensé les 500.000 enfants morts
irakiens (ou bien plus, des suites de l'embargo - pour faire tomber un seul
dictateur) du privilège de ces touristes américains que
l'on découvre énormes, obèses à force de s'empiffrer d'une
nourriture infecte ? Leur
privilège odieux se retourne-t-il aussi contre eux ? Si vous
avez un peu de bon sens, admettez l'absurdité morale du sénateur
!
Malgré cela, je me réjouis d'une nouvelle
qui amuse le végétarien que je suis (depuis 1976)
: les viandards viennent d'apprendre, début 2013, qu'ils
ont mangé à leur insu de la viande de cheval, dont
une partie impropre à la consommation humaine (présence
de phenylbutazone,
anesthésiant anti-inflammatoire pour les chevaux de course).
Je savais que les cadavres des momies découvertes en Égypte
servirent comme combustible pour les premières locomotives
à vapeur, à fabriquer le papier pour emballer la viande
et le poisson, mais manger des animaux de course magnifiques, élevés
de surcroît pour gagner de l'argent et en faire, enlève
à l'espèce humaine, pire que la bête, toute
trace de dignité.
Vous remarquerez l'absence
de tout débat*
sur la problématique avérée de l'élevage.
Encore faudrait-il que la Masse soit tenue informée des réalités
économiques, écologiques, pour comprendre que le maintien
d'une telle politique sociétale risque d'être suicidaire*
à court terme. L'autisme confronté à l'amiante,
aux ondes électromagnétiques, est de même ordre,
d'autant que la Justice s'avère totalement incapable d'y
remettre bon ordre : elle n'est pas conçue en ce sens.
La problématique actuelle, de ce début 2013,
est celle d'une politique qui incite les riches à s'exiler
(dogmatisme plus démagogie), qui entérine des liaisons
contre-nature (laissons donc les homosexuels procréer), qui
veut « réorienter au
maximum les soutiens de la PAC vers l’élevage
»,
alors que la statistique*,
le bon sens, puis la responsabilité, la sagesse et une vision
d'avenir - dictent l'exact contraire !
*
A propos de la nature des débats, exactement comme pour
le 11 septembre et ses "révisionnistes négateurs
des chambres à gaz", - Marjolaine Jolicoeur : « Récemment je recevais le courriel
d'un carnivore soi-disant scientifique qui me disait le plus
sérieusement que : « le végétalisme mène inexorablement à la
détérioration du cerveau. Certains historiens expliquent ainsi la
folie meurtrière d'Hitler, un végétarien non moins célèbre ».
Un chasseur m'a aussi déjà écrit qu'Hitler était fou, parce qu'il
était végétarien et manquait de B12 (…) La "reductio ad
Hitlerum" est une expression ironique datant de l950 et
désignant un procédé argumentaire qui vise à disqualifier
quelqu'un en le comparant à Hitler. Cette tactique polémique permet
ainsi d'éviter tout débat de fond. On trouve son prolongement dans
le monde d'Internet avec la loi de Godwin (…) Quand pour dénigrer
la non-violence et l'éthique du végétarisme certains amènent
l'idée simpliste qu' « Hitler était végétarien »,
ils démontrent malheureusement toute l'étendue de leur ignorance,
leur mépris et leur manque flagrant d'arguments intelligents ».
*
Par Frédéric Lewino : « Le monde mange de plus en plus de viande.
L’élevage industriel
émet des fleuves de polluants, fait disparaître des millions
d’hectares de biodiversité, abrite des virus mortels et, surtout,
accélère dangereusement la fièvre terrestre. Pour sauver la
planète, mangeons moins de viande ! L’élevage industriel qui
se développe, surtout en Asie, entraîne un coût écologique de
plus en plus insupportable. Ce qui amène plusieurs institutions,
dont la Fao, à pousser un cri d’alarme (…) Stupéfiant ! Le
kilo de viande de veau équivaut à un trajet automobile de 220
kilomètres ! L’agneau de lait : 180 kilomètres !
Le boeuf : 70 kilomètres ! Le porc : 30 kilomètres !
Et encore Jancovici n’a-t-il pas comptabilisé les apports carbonés
de l'emballage, du déplacement du consommateur et de la cuisson. A
titre de comparaison, la production de 1 kilo de blé ou de pommes de
terre équivaut tout juste à un créneau en voiture (...)
Depuis quelques années, c’est même la forêt amazonienne qui
recule devant de nouvelles variétés de soja appréciant le climat
tropical. En mangeant donc de la viande bien française, nous
participons indirectement à la perte de la biodiversité amazonienne
(...)
C’est aussi l’élevage qui explique le succès du maïs, ce
boit-sans-soif qui vide les nappes phréatiques et rend exsangues les
rivières, ce consommateur d’engrais et de pesticides qui pollue
l’air, le sol et l’eau. La Bretagne, qui élève un cheptel
faramineux de porcs et de volailles, en sait quelque chose
».
*
Saisir comme première approche économique : http://www.viande.info
;
et regarder comme pure abomination : «
Le Sang des bêtes ».
Si les ressources étaient infinies sur une Terre illimitée,
l'élevage industriel serait déjà en lui-même
une monstruosité et la barbarie nazie
infligée aux bêtes,
crime odieux contre la Vie, comme le sont la Shoah, le bombardement
de Dresde (bombes au phosphore), le napalm sur le Vietnam
(http://www.youtube.com).
Mais si nous considérons l'impact écologique catastrophique
et suicidaire, il faut convenir de la stupidité sans bornes
des Gouvernements qui
n'ont aucune conscience de leurs actes.
Isaac Bashevis Singer : « Tant que les êtres
humains continueront à répandre le sang des animaux, il n’existera
pas de paix dans le monde. La distance qui existe entre la création
des chambres à gaz à la Hitler et les camps de concentration à la
Staline n’est que d’un pas, car tous ces actes ont été
perpétrés au nom d’une justice sociale et il n’y aura aucune
justice tant que l’homme empoignera un couteau ou un pistolet pour
détruire des êtres plus faibles que lui (…) Tout ce verbiage
sur la dignité, la compassion, la culture ou la morale semble
ridicule lorsqu’il sort de la bouche même de ceux qui tuent des
créatures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont
épuisés, ou même encouragent l’existence des combats de taureaux
et des abattoirs. Toutes ces explications, selon lesquelles la nature
est cruelle et donc nous sommes en droit d’être cruels, sont
hypocrites. Rien ne prouve que l’homme soit plus important qu’un
papillon ou qu’une vache. Je considère le fait d’être devenu
végétarien comme la plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends
pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de
manger de la viande est une protestation contre la cruauté.
Personnellement, je ne crois pas qu’il puisse y avoir de paix dans
ce Monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont
aujourd’hui (…) Pour ces créatures, tous les humains sont des
nazis ; pour les animaux, la vie est un éternel Treblinka ».
Plutarque : « Juste pour le plaisir de quelques pauvres
bouchées de chair, nous privons une âme du soleil et de la lumière,
et de la vie et du temps qui lui revenaient, et dont elle était née
en ce monde pour jouir », Henry David Thoreau : « Quel que soit mon régime
personnel, je suis convaincu que la destinée de la race humaine est
appelée, dans son évolution graduelle, à cesser de se nourrir de
chair animale »,
Charles Darwin : « Ceux qui réfléchissent à ce
sujet pour la première fois se demanderont comment une telle cruauté
a été permise pour se poursuivre à notre
époque de civilisation »,
Claude Lévi-Strauss : « Un jour viendra où l’idée
que, pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient
des êtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en
lambeaux dans les vitrines, inspirera sans doute la même répulsion
qu’aux voyageurs du XVIe ou du XVIIe siècle, les repas
cannibales des sauvages américains, océaniens ou africains ».
Ségolène Royal
inaugurant un abattoir avec le visage radieux, Stéphane Le Foll
voulant
un maximum de soutien à l'élevage, Christine
Taubira mariant
les homosexuels, voilà bien les véritables fous qui
mènent la civilisation à sa perte, même si le monde
détraqué du non-vivant renvoie de ces âmes noires
l'image d'une normalité non encore dévoyée
!
Roselyne Bachelot : « La guerre
c'est comme la coke, c'est bon au début mais après ça détruit ». Là
je ne saurais vraiment dire, car je ne me suis jamais drogué.
Il faudrait poser la question à Benjamin Lancar : « Les quelques
fois où j'ai eu la chance d'être reçu dans son bureau (Nicolas
Sarkozy), vous en sortez et vous êtes pas loin d'avoir pris un rail
de coke. Vous êtes avec une surmotivation ». Non pas
que je sois contre le tabagisme -
ni
les drogues dures qui sont moins toxiques, -
car ces poisons aident à faire éliminer
les cons, mais une guerre vue comme la chose agréable
à son commencement -
est une appréciation lénifiante
sortant de la bouche d'une femme politique. Car parfois, voyez-vous,
le silence est d'or. Une des mesures que j'aurais à
cœur de faire appliquer, si je "faisais" de la politique,
serait de faire placer des milliers, voire des millions de distributeurs
libres
et gratuits
de tabac. Le pays aurait bien mieux à gagner en donnant au
peuple idiot une drogue mortelle -
qui
prend son contrôle psychique, que de ramasser des taxes sur
la stupidité. Il serait plus judicieux de se servir
de celle-ci à seules fins d'eugénisme
et de gestion économique des retraites.
Il serait alors facile de présenter ce sacrifice de soi comme
...
une vertu de la République, -
un comportement citoyen en ces temps de crise. « Entendre certaines grandes
fortunes gémir sur le niveau d'imposition dont elles souffriraient
est quelque chose de particulièrement indécent », disait
Benoît
Hamon, mais le fait de vivre trop longtemps, ne serait-ce pas également
...
indécent
? Les socialistes n'ont-ils pas voulu une taxe de 75% sur les hauts
revenus parfaitement imbécile et qui, au delà de la
valeur de symbole, va encore davantage ruiner le pays et fabriquer
encore plus de pauvres ? Valérie Pécresse : « Cela entraîne le départ des
plus riches et, beaucoup plus grave, la délocalisation des emplois
et des centres de décision par les entreprises, un phénomène qui
ne se voit pas pour le moment mais qui se traduira dans les chiffres
du chômage ».
C'est en cela que je ne serai jamais démocrate. En effet,
je considère que si la stupidité est attendue tout
en bas de l'échelle sociale, il est inacceptable de la porter
au Pouvoir. Le dogme qui ne s'efface pas devant une juste réflexion,
en l'occurrence comprendre qu'une imposition est nuisible pour tous, -
est le signe d'une profonde
bêtise.
Et cette dernière, toujours au service du fâcheux dogme
égalitariste, va
dans le sens de vouloir marier les hommes entre eux et les
femmes entre elles !
Cette fois-ci, c'est davantage que je puisse en supporter ; et même si j'invitais à voter
socialiste
pour accélérer la décadence, -
j'ai désormais
ce ressentiment. Jusqu'en 1789,
l'homosexualité fut passible de la peine de mort ;
désormais l'homophobie est punie de six mois de prison et
22.500 euros d'amende. L'Amendement Mirguet plaçait l'homosexualité dans la catégorie des fléaux
sociaux
et la France adopta en 1968 la classification de
l'Organisation mondiale de la santé sur les maladies mentales,
où figurait, jusqu'en 1993, l'homosexualité,
-
pour
noter qu'il est toujours interdit d'avoir une opinion personnelle,
dans un cas comme dans l'autre, selon le pays où l'on veut
la professer et qui dicte sa loi. Dès lors, il convient de
dénoncer la pédophilie, la zoophilie, la scatophilie,
le viol collectif et j'en passe, tant qu'il est encore temps. Je
crains que prochainement cela ne soit également plus autorisé par
la Loi. Quelques citations alors, mais en en relevant l'ignominie
abjecte, raciste, donc "révisionniste"
: « Que l’on ne vienne pas nous
dire, sous prétexte que c’était une perversion reçue, approuvée,
voire fêtée, que ce n’était pas une perversion. L’homosexualité
n’en reste pas moins ce que c’est : une perversion »,
Lacan ; « L’homosexualité est un
stigmate fonctionnel de dégénérescence et une tare
névro-psychopathologique », Richard von Krafft-Ebing
(Psychopathia Sexualis) ; « Le pédéraste contrevient à
l’hygiène, à la netteté et il ignore la lustration qui purifie.
L’état des fesses, le relâchement du sphincter, l’anus en
entonnoir ou bien la forme et la dimension du pénis signent
l’appartenance à l’espèce nouvelle. Monstre dans la nouvelle
galerie des monstres, le pédéraste a partie liée avec l’animal ;
dans ses coïts, il évoque le chien. Sa nature l’associe à
l’excrément », Ambroise Tardieu (Études médico-légales
sur les attentats aux mœurs) ; « Sans aller jusqu’à la mort,
je regrette que cette infamie qui commence à se propager parmi nous,
soit traitée avec tant d’indulgence. Je voudrais qu’elle fût,
dans tous les cas, assimilée au viol, et punie de vingt ans de
réclusion », Proudhon. Notons ensuite, dans cette catégorie
du dérèglement psychique des socialistes (pas tous),
la procréation médicalement
assistée
(ou PMA) censée donner des enfants à ceux, et
pour cause,
qui ne peuvent en avoir. Parceque l'enfant n'est pas une marchandise,
la Convention de La Haye* stipule que l'adoption est conçue
pour que des enfants sans parents (un père & une
mère) puissent en avoir, en aucun cas que des "parents"
sans enfants puissent en obtenir ou en
faire produire.
Cette vision socialiste de la Vie est une pure abomination. Qu'en
dit la Bible ? Lévitique 18, 22 : « Tu ne coucheras point avec un
homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination
» ; Lévitique 20, 13 : « Si un homme couche avec un
homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une
chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang
retombera sur eux ». Sera-t-il donc interdit de lire,
de citer l'Ancien Testament, lorsque le père et sa fille,
ou son petit garçon (en effet, il semble y avoir autant d'inceste
que d'homosexualité) se marieront enfin
libres et égaux devant
Monsieur le Maire ???
*
Cette Convention de La Haye : « Quels sont les buts de la CLaH
? 1) Etablir des garanties pour que les adoptions internationales
aient lieu dans l’intérêt supérieur de l’enfant et prévenir
l'enlèvement, la vente ou la traite d’enfants (...)
Restrictions : L’adoption conjointe
d’un enfant reste interdite aux couples de même sexe, de même que
l’adoption de l’enfant du partenaire ». La PMA franchit la ligne rouge
: « Ces parlementaires, soutenus par Bruno Le Roux, président
du groupe socialiste à l’Assemblée nationale et intime de
François Hollande, estiment qu’accorder le mariage et l’adoption
aux couples homosexuels n’est pas suffisant. Ils souhaitent donc
imposer, dans le projet de loi, l’ouverture de la procréation
médicalement assistée pour les couples de femmes. Ce ne sera qu’une
première étape dans l’instauration d’un véritable marché de
l’enfant. En effet, comme le souligne, dans un entretien à Ouest
France, la ministre de la justice Christiane Taubira : « la
procréation médicalement assistée ne peut pas s’appliquer aux
couples d’hommes, il y a donc inégalité ». Pour lever cette
inégalité, les associations LGBT (Lesbienne, Gay, Bi, Transsexuel)
exigent que l’on autorise également la gestation pour autrui,
c’est-à-dire les mères porteuses » (Collectif contre
le mariage et l'adoption homo). La PMA sera la porte ouverte
à l'inceste. Henri Guaino : « Pensez à
tous ces enfants qui, cherchant d'où ils viennent, ne trouveraient
que des éprouvettes, des banques de sperme, des ventres loués, des
manipulations génétiques, peut-être, un jour, des utérus
artificiels. Pensez à ces enfants qui pourraient avoir des dizaines,
des centaines peut-être, de frères et de sœurs, qu'ils ne
connaîtraient pas et qui pourraient s'épouser entre eux sans
le savoir.
Nous allons ouvrir la voie à une
société où ça deviendra naturel, normal, banal, donc on va
vers la marchandisation des corps
».
Comme pour l'ISF (lire ci-dessous),
-
un dogmatisme appliqué sans aucun discernement ni entendement
conduit
au désastre.
L'impératif catégorique de Kant (1785) se formule
ainsi : a) « Agis seulement d'après la maxime
grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne
une loi universelle », et
b) « Agis de façon telle que tu
traites l'Humanité, aussi bien dans ta personne que dans toute
autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme
moyen ». L'égalitarisme forcené de la
Gauche et des droits de
l'homme correspond strictement à ce terme, il ignore les réserves de Benjamin Constant,
pour qui
l'impératif catégorique ne prend pas en compte le résultat de
l'action. Cet aveuglement est celui de la dignité morale
(par devoir donc, exemple : "comportement patriotique") qui diffère
radicalement de la recherche effective du Bien (par eudémonisme) chez
Aristote et Platon. Fâcheux.
Une partie de moi-même est cependant
amusée par l'évidence de l'abrutissement collectif
français,
qui
fait que dans un club photo anglais les personnes étaient ravies
de me voir avec du matériel haut de gamme et l'admiraient,
alors qu'en France je me faisais systématiquement insulter
et traiter de riche. Le Français a un problème
psychologique avec la réussite, aussi avec la misère
: le personnel gris de la RATP me jetait mes tickets de transport
gratuits (RMI) à même le sol, comme si j'étais
un chien. Site « bougerlafrance » :
« Je suis tombé par hasard sur un article des Échos concernant
l'Angleterre. Qu'est-ce qu'il conviendrait de retenir dans cet
article ? Une réelle convergence de vues concernant la
fiscalité entre David Cameron, leader des Tories, la droite
conservatrice, et Nick Clegg, leader des libéraux démocrates, qui
est plutôt de gauche politiquement. En somme, ils disent que la
fiscalité de leur pays est bien trop élevée (l'impôt sur le
revenu ne dépasse pas 50 % et il n'y a pas d'ISF) et qu'il convient
de la réduire, pour attirer toujours plus de capitaux, peut-on
penser. Mais surtout, je retiens cette phrase de Nick Clegg : « un
système fiscal libéral économiquement récompense le travail et
l'esprit d'entreprise et taxe la pollution et la richesse non
gagnée » (...)
En réalité, notre pays n'a pas assez
de riches et il conviendrait plutôt de tirer la société vers le
haut, via diverses mesures plutôt que de l'entraîner en permanence
vers le bas. Mener une véritable révolution culturelle en vue
de réconcilier les Français avec l'argent, la richesse, leur
permettre de nouveau de s'élever socialement
», alors que :
« Si vous lisez le livre écrit
par Nicolas Dupont Aignan, l'Arnaque du Siècle, vous y
découvrirez tout ce que j'énonce à cette heure. La Banque Centrale
Européenne n'a pas le droit, par exemple, de prêter aux États
européens sans intérêts. Alors que les banques privées profitent
de taux dérisoires lorsqu'elles font appel à la BCE, ces dernières
appliquent des taux hors de propos contre les pays de la zone euro
(3,5 % pour la France jusqu'à 7 % pour l'Espagne, sans parler de la
Grèce) (...)
Michel Rocard, ancien Premier ministre,
a reconnu lui-même récemment que si l'on en était resté à
l'époque où la Banque de France prêtait à la France sans intérêt,
notre dette publique serait seulement égale à 17 % du PIB
».
La taxe stérile à 75
%, idéologie, dogme, bêtise*,
démagogie, ou simplement rideau de fumée ? En le formulant
autrement et de manière plus directe : ces socialistes au
Pouvoir, -
croient-ils vraiment à (et non "en" qui dépasse
toute réflexion, ce qui semble être le cas) leurs supposés
mensonges ???
Fichtre,
l'oxymore stupéfiant du
"mariage
pour
tous"
l'attesterait effroyablement !
*
L'ISF avait déjà fait fuir du pays plus de 200
milliards d'euros ; comment parler de "justice sociale"
quand un tel système (la taxation à 75%) aura son
coût supporté par les classes laborieuses ? L'ISF rapportait
au budget de l'Etat 3.6 milliards d'euro, mais en en faisant perdre
15.9. Citons le site Objectif Liberté (Vincent Bénard)
: « Avec les seules hypothèses
ultra conservatrices de l'institut Montaigne, l'ISF coûte au budget
de l'état environ 12,3 Milliards d'Euros de plus qu'il ne lui en
rapporte (…) L'ISF est d'abord un impôt qui frappe les
personnes "non riches", modestes ou moyennes, en obligeant
l'état à augmenter la pression fiscale sur les contribuables
ordinaires ! (…) Et encore ce chiffre de 15,9 milliard est sans doute inférieur à la réalité (...)
Il faut en finir avec les pudeurs idéologiques actuelles de notre
classe politique sur l'ISF, Arrêter de répéter qu'une réduction
de l'ISF est un cadeau fait exclusivement aux riches, et ne plus
tergiverser en tentant de vider l'impôt de son contenu sans le dire
: la seule solution intelligente aux problèmes posés par l'ISF est
sa suppression pure et simple ! »
(fin 2007). La vraie justice sociale, dont se vante si facilement
et de manière péremptoire, voire méprisante,
le Gouvernement, -
ne serait réelle, car effective, que
dans la mesure où l'ISF
et la taxation
à 75% "mettrait
du beurre dans les épinards" chez les pauvres, améliorerait
les conditions de vie des classes moyennes. Or, c'est
tout le contraire
et il est anti-démocratique que le Fisc ne daigne pas communiquer
la moindre étude sur cette incroyable gabegie des énarques.
Pire, 83%
de
cet impôt servira non pas à la Nation, mais au remboursement
des intérêts de la dette. Il est donc nuisible & contre-productif
de le faire saisir par les fonctionnaires zélés et
désinformés, au lieu de laisser celui ou celle qui
a amassé une petite fortune l'utiliser de manière
intelligente, dans le cadre de financements de projets ou de
Fondations. Frauder le Fisc ou ficher le camp, deviennent donc
des choix courageux et éthiques, le choix de la vie contre
celui de la mort et du déclin. Au delà de l'aspect
confiscatoire de l'imposition surréaliste, se dévoile
le fascisme économique. Cyrille Lachèvre : « La France émettra 179 milliards
d'euros d'obligation à moyen et long terme en 2012 a indiqué
l'Agence France Trésor, dans le cadre de la présentation
du budget de l'année prochaine (…) Ces 179 milliards d'émissions
brutes sont destinées à financer 98,9 milliards d'euro
d'amortissement de dette arrivant à échéance en 2012, le reste
étant majoritairement constitué de 80 milliards de nouvelle dette
nette émise pour couvrir le déficit budgétaire prévu en 2012. Au
total, l'an prochain, la charge de la dette - c'est à dire les
intérêts que la France va devoir verser à ses créanciers -
atteindra le chiffre astronomique de 48,77 milliards d'euros. À
titre de comparaison, le ministère du budget prévoit que l'impôt
sur les revenus rapportera 58,4 milliards. Bref, 83% de l'impôt
acquitté par les ménages français sert à financer les seuls
intérêts de la dette passée ! »
(Le Figaro.fr économie). Chaque fois que vous entendrez un
guignol politique moraliser, éteignez votre télévision
!
Des fous et des folles - une union sinistre :
Des
fous et des folles, de l'arnaque de la Dette à la fabrication
des esclaves endettés, asexués et reproduits
hors du cadre familial, à la progression fantastique du sida
mental :
-
La Dette est l'imposture dont la fatalité ne repose que sur
l'ignorance crasse (lire http://dbloud.free.fr/monnaie.htm
;
Paul Fabra : « Il faut dire qu’il
n’y a pas de différence aujourd'hui entre le métier de banquier
et celui de faux-monnayeur », la Démocratie est la
figure de spectacle d'une guerre (http://www.youtube.com
; plusconscient.net :
« François Asselineau montre comment les États-Unis s'y
prennent pour éliminer le débat sur les questions d'intégration
européenne et de libéralisation des marchés, en s'accaparant les
élites dirigeantes de l'Europe et en contrôlant les médias »),
le mariage
gay
pour les pédérastres
instrumentalise
les cas d'enfants de couples homosexuels pour détruire
la structure familiale des gens normaux, imposer l'adoption,
la procréation médicalement assistée
et les mères porteuses. Pour fabriquer des individus
identiques,
donc égaux, la Gauche lobotomisée par ses dogmes n'a
donc de cesse de détruire les valeurs (qui par nature sont
hiérarchiques) et les liens de la mémoire,
-
elle est semblable à la peste qui se répand sur un
territoire. L'ISF fait perdre au ministère de l'Economie
environ trois fois le montant censé être récolté,
-
on s'accroche quoi qu'il en coûte à la folie parce
que cette folie coupe toute tête qui dépasse.
Rien que le fait de considérer la volonté de supprimer
le mot "maternelle" (bientôt "maternité"
?), parce qu'il renverrait à la notion "sexiste"
: la mère, -
en dit long sur un abrutissement. Ce dernier semblerait vouloir
s'imposer coûte que coûte, aidé en cela par les
dogmatique-crétins fiers de leurs inepties récurrentes.
Et sophisme maladroit sur l'intentionnalité : «
Les homosexuel-les sont un peu comme des boucs émissaires.
Le
modèle familial n'existe déjà plus aujourd'hui,
et ce n'est évidemment pas leur faute », Philippe
Orillac - L'Autre cercle. Déjà plus ? Finie donc
la famille hétéro ? Fichtre, je suis d'un autre Temps,
déjà "vieux con", mais un vieux con fier
de l'être - face
aux désaxés de l'absence de repères !
S'agirait-il d'une ruse de la part de Christiane Taubira, contre l'Occident
colonisateur qui asservissait sa "race",
-
pour pourrir de l'intérieur notre civilisation décadente
? Citons la ministre de la Justice : « C'est un acte d'égalité.
Il ne s'agit pas d'un mariage au rabais, il
ne s'agit pas d'une ruse,
pas
d'une entourloupe,
il s'agit d'un mariage avec toute sa charge symbolique, et toutes
ses règles d'ordre public ».
Le rouleau compresseur
du nivellement idéologique remplit le sinistre office
: mort
aux riches, à
la race
(bientôt supprimée dans la Déclaration universelle
des droits de l'homme), à
la famille
ayant ses propres enfants par voie naturelle, à
l'école maternelle
! Supprimer ce mot sexiste est plus important, vital pour
la Nation et les enfants (transformés dorénavant en
simple marchandise, reproductible et échangeable), que le
débat sur les ondes
électromagnétiques
(« La proposition de loi déposée par la députée
écologiste Laurence Abeille qui devait être examinée par
l'Assemblée nationale jeudi 31 janvier, a été jetée
... aux
oubliettes »). Pourtant, dès 2009, l'ANSES alertait sur les
dangers potentiels des ondes électromagnétiques, et
l'OMS les classe comme potentiellement cancérigènes
; or, la ministre déléguée à l'économie numérique, Fleur
Pellerin, met en garde contre des "peurs
irrationnelles"*
!
*
Et déjà en 2009, Caroline Lafargue : « Cette
reconnaissance publique, les victimes du syndrome d’intolérance
aux ondes, les scientifiques indépendants et les associations en
rêveraient. En France, le bras de fer qui les oppose depuis des
années aux opérateurs et l’Etat n’a pour l’instant abouti
qu’à la promesse de Nathalie Kosciusko-Morize (...) d’organiser d’une table ronde sur les effets des
antennes. Mais, contrairement au courageux
représentant Ivoirien, le Premier Ministre François Fillon en est
sûr : « Les expertises disponibles ne permettent pas de
conclure sur le lien éventuel entre l’utilisation de la téléphonie
mobile et le risque de cancer. L’hypothèse d’un risque de
santé pour les populations vivant à proximité des antennes-relais
de téléphonie mobile ne peut être retenue »
». Ils en savent vraiment quelque chose de la rationalité,
ces gens-là. Devons-nous espérer une intervention
de l'Armée, pour mettre enfin fin au désordre ?
A lire, à la place des pseudo-élus, le rapport
BioInitiative 2012
(http://www.robindestoits.org
:
« Un nouveau rapport du groupe de travail BioInitiative 2012 montre
que les preuves des risques pour la santé que font encourir les
ondes électromagnétiques et technologies sans fil se sont accrues
depuis 2007. Le rapport passe en revue 1.800 nouvelles études
scientifiques
(...) « Les études montrent qu'il y a plus
de risques de développer un gliome (tumeur cérébrale maligne)
qu'auparavant, et que la tendance est en croissance constante » dit
Lennart Hardell, Docteur à l'Université d'Orebro, en Suède. «
L'épidémiologie montre que les ondes devraient être classées
comme cancérigènes (...) Les limites fixées par la
FCC/IEE et l'ICNIRP ne sont aucunement adéquates pour protéger la
Santé Publique ». D'après le Dr David O. Carpenter,
co-éditeur du rapport 2012 : « Nous avons dorénavant
beaucoup plus de preuves concernant les risques sanitaires
qu'encourent des milliards de personnes à travers le Monde » »
; source : http://www.bioinitiative.org).
Être si bête ??? Oui, et responsable ! Mais ...
coupable ? Jamais !
Il aurait sans doute été
possible d'accorder aux homosexuels, en charge d'enfants, les
mêmes droits
que ceux des familles traditionnelles, sans utiliser le mot "mariage".
Cela aurait été juste et équitable. Mais il
a fallu que la Gauche instrumentalise leur malheur, dans une poursuite
maladive de son jeu de destruction des valeurs traditionnelles...
Accorder
des droits identiques à des couples homosexuels en charge
d'enfants ? Oui bien sûr, - c'est une question de justice
pour l'enfant. Légaliser l'adoption et pire : la PMA ? Mille
fois non, car c'est vouloir faire apparaître comme normale
l'aberration contre-nature,
qui détourne et avilit l'acte reproducteur. Sans aller jusqu'à
la position d'Hildegard von Bingen*
pour qui l'homosexualité est une œuvre satanique, -
c'est tout aussi abjecte
que le viol, l'adultère, le libre échangisme. Il me
parait évident que les homosexuels, que je perçois
comme des personnes sympathiques mais bien malades (une forme de
cancer psychique), sont instrumentalisés par l'idéologie
de gauche qui est un travail de dissolution ou œuvre au noir des
alchimistes. Certains prennent les propos de Jacques Attali pour
un "dernier délire". Bien au contraire, - ceux-ci
révèlent déjà tout ce qui est caché
: « Nous allons
lentement vers une Humanité unisexe, où les hommes et les femmes
seront égaux sur tous les plans, y compris celui de la procréation,
qui ne sera plus le privilège, ou le fardeau des femmes (...) La sexualité se séparera de plus en plus de la procréation
(...) Plus généralement, l’apologie de la liberté individuelle
conduira inévitablement à celle de la précarité ; y compris
celle des contrats. Et donc à l'apologie de la déloyauté, au nom
même de la loyauté : rompre pour ne pas tromper l’autre.
Telle est l’ironie des temps présents : pendant qu’on
glorifie le devoir de fidélité, on généralise le droit à la
déloyauté. Pendant qu’on se bat pour le mariage pour tous, c’est
en fait le mariage de personne qui se généralise
(...) Les progrès techniques découlent en effet de ces valeurs et
s'orientent dans le sens qu'elles exigent : en matière de
sexualité, cela a commencé par la pilule, puis la procréation
médicalement assistée, puis la gestation pour autrui. Ces questions
de bioéthique ne découlent évidemment pas des demandes d’égalité
venant des couples homosexuels et concernent toutes les formes de
reproduction, y compris - et surtout - « hétérosexuelles »
(...) La convergence de ces trois tendances est claire : nous
allons inexorablement vers une Humanité unisexe, sinon qu’une
moitié aura des ovocytes et l’autre des spermatozoïdes, qu’ils
mettront en commun pour faire naître des enfants, seul ou à
plusieurs, sans relation physique, et sans même que nul ne les
porte. Sans même que nul ne les conçoive si on se laisse aller au
vertige du clonage
(...) Accessoirement, cela résoudrait un
problème majeur qui freine l’évolution de l’Humanité :
l’accumulation de connaissances et des capacités cognitives est
limitée par la taille du cerveau, elle-même limitée par le mode de
naissance : si l’enfant naissait d’une matrice artificielle, la
taille de son cerveau n’aurait plus de limite. Après le passage à
la station verticale, qui a permis à l'Humanité de surgir, ce
serait une autre évolution radicale, à laquelle tout ce qui
se passe aujourd’hui nous prépare
» (Le Salon Beige). La fausse crise économique &
l'endettement, dont l'origine mécanique et structurelle,
en France, - se situe le 2 janvier 1973, avec l'article 25
de la loi dite "loi de 1973" : « Le
Trésor public ne peut être présentateur de ses
propres effets à l'escompte de la Banque de France
», spoliation de la Nation reconduite par l'article 104 du
traité de Maastricht, puis celui 123 de celui de Lisbonne,
- qui consiste dans l'interdiction faite à la Banque centrale
européenne de prêter*
directement aux États, - faisant qu'en 2012 83% des Impôts
ne servent qu'au remboursement des seuls intérêts de
la Dette. Et cette fabrication des hommes endettés, ou esclaves
modernes, se poursuit maintenant avec la destruction de la cellule
familiale naturelle (non contre-nature). Le fascisme intellectuel,
de la "pensée unique" qui mène où elle veut la cervelle
du crétin (Jean-Claude Michéa de dire : «
C’est évidemment dans ce contexte
singulier que la “lutte contre le racisme et contre toutes les
discriminations” (...) allait logiquement prendre la place de
l’“archaïque” lutte des classes et devenir le nouvel évangile
de l’intelligentsia “éclairée”
»
), - établit un délit d'homophobie qui revient déjà
à faire taxer le coupable désigné de "racisme", et irréversiblement
de "révisionnisme". Le "philosophe" Bernard-Henri Lévy*
déplore donc les relents d'homophobie des
opposants au "mariage pour tous", qui est une
question "d'égalité", "de
principe", qui n'est pas un
sacrement, mais un contrat qui concerne la
République, le Parlement, le peuple souverain, puis termine avec
ce sophisme idiot : « La parole du croyant ne doit pas
l’emporter sur celle du citoyen, c’est aussi simple que ça ».
Les socialistes veulent en outre faire interdire non seulement l'utilisation
du mot "race" (utilisé par l'anthropologue*),
mais sa réalité ; ils veulent, semble-t-il, -
faire également oublier le réalité des
sexes. La réalité est quelque chose que le dogmatique
ne supporte pas, quand l'individu doué de Raison
saisit avec facilité le fait que la Nature
impose les règles - qu'il convient de respecter.
*
« Selon
la sainte catholique, cette ignominie est l'œuvre de Satan,
l'antique serpent, qui a pour objectif la disparition de la race des
hommes qu'Hildegarde nomme « la procession des fils des
hommes ». Cette « [situation] où les hommes
s'enflamment pour des hommes, faisant des choses ignominieuses »
est le plus grand des blasphèmes, car la conformation humaine dont
l'auteur est Dieu est totalement déstructurée « lorsque
l'usage naturel des femmes a été abandonné ».
C'est pourquoi
le « péché [de transformation en son] contraire (contrario
peccato) » constitue « la transgression des hommes la
plus impure » et est assimilable à « tous les vices
réunis »
» (source : Wikipédia).
*
Clef très logique de la dette abyssale ; Jacques Sapir : «
Pourquoi la Banque centrale européenne prête-t-elle
à 1% aux banques, alors que le Gouvernement doit emprunter
à 3.5% ? ». Et Nicolas Dupont-Aignant : «
Les montants sont colossaux : pour 100 milliards empruntés
sur 20 ans à 3%, le pays doit rembourser 180 milliards
».
*
Pourtant et paradoxalement, sur BHL, - citons Jérôme Lamy :
« Le cinquième chapitre de
l’ouvrage de Michael-Scott Christofferson (LES INTELLECTUELS CONTRE
LA GAUCHE) envisage le « triomphe de l'antitotalitarisme » à
travers la constitution médiatique des « nouveaux philosophes ».
Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann sont les deux principaux
meneurs de ce courant, dont on a peine à le qualifier d’intellectuel
et plus encore de philosophique (sauf à faire de la philosophie un
produit médiatique de faible surface réflexive).
Ils usent des
médias en stratèges politiques et visent ainsi à transformer le
champ intellectuel en le ralliant à leur cause antitotalitaire.
Glucksmann défend une position anti-intellectualiste et
Bernard-Henri Lévy défend l’idée d’un positionnement moral
plutôt que politique. Leurs attaques se concentrent, assez
grossièrement, sur le progressisme de gauche et l’idée
révolutionnaire ».
*
Voici ce terrible casse-tête pour le socialiste dogmatique raisonnant
comme une casserole, - qui accouche de monstruosités :
comment gérer Race et Histoire de Claude
Lévi-Strauss, publié en 1951, qui est la critique de la thèse
racialiste de
Gobineau, - selon laquelle il y a trois
races primitives (noire, blanche, jaune), races non inégales en elles-mêmes,
mais
avec des aptitudes spécifiques, le métissage induisant
une dégénérescence.
Ouvrage à la fois raciste et anti-raciste ? Le racialisme, selon
Taguieff , est « une école sociologique au
sens large du terme, qui apparaît au milieu du XIXe siècle
et qui prétend expliquer les phénomènes sociaux par des facteurs
héréditaires et raciaux. Mais cette prétention n'implique pas
nécessairement des appels à la violence ou à la discrimination, il
s'agit simplement de faire rentrer l'Histoire ou la théorie
politique dans les sciences naturelles » (Manuel Boucher).
La France devient légalement
sodomite, BITOOKU
était donc
prémonitoire et j'en suis particulièrement fier. Dorénavant,
j'appellerai les Français croisés à l'étranger
des BITOOKU.
"Tiens, des BITOOKU de passage en Écosse", pourrons-nous
dire. Comme ce mot révélateur d'une conscience
civilisatrice est dûment protégé par copyright,
j'invite le Gouvernement à se rapprocher de ma personne (mais
pas trop près tout de même !),
- dans
le cas où il désirerait l'utiliser pour la
carte d'identité, pour convenir de l'aspect juridique.
Mais concernant les familles qui sont restées encore saines
d'esprit, non dépravées, je les invite à profiter
de ce signe fort de décadence sociétale pour penser
fuir un pays de perversion. Cette dernière est
surtout celle du nivellement idéologique de la société,
en correspondance avec le dogme égalitariste de la non-vie, une
abstraction. L'argumentation avancée en faveur des couples
homosexuels que je tolère, est simplement un prétexte
pour laminer encore davantage les structures et les valeurs
traditionnelles que les révolutionnaires abhorrent.
En Auvergne, la France BITOOKU conviendra parfaitement
à une population communiste : cracher par terre, ne
pas ramasser les déjections de son chien, pisser sur
les murs, garer sa voiture de travers ou sur les trottoirs, forcer
le passage piéton, serrer la main sans regarder droit dans
les yeux. Je dois dire que l'arrivée de la Capitale fut un
choc de civilisation.
Et
l'Islam ? Francaisdefrance's
Blog : « L’homme peut avoir des rapports sexuels avec des
animaux tels que les moutons, les vaches, les chameaux et ainsi de
suite. Cependant il doit égorger l'animal après avoir eu son
orgasme. Il ne doit pas vendre la viande aux gens de son
village, cependant la vente de cette viande à un village proche est
acceptable (Petit livre vert, Proverbes d'Ayatollah
Khomeiny, Philosophica) (…)
Selon Zamzami (Cheikh Abdelbari Zamzami), l’Islam
autoriserait l’acte sexuel sur un cadavre, à condition que ce
cadavre soit celui de l’épouse. Zamzami ajoute qu’il n’y
aurait aucun mal ni embarras que le mari fasse l’amour avec le
cadavre de sa femme quelques heures après la mort de cette dernière.
Zamzami déclare que le mariage est un contrat qui ne s’annule
guère après la mort, en référence au Coran qui dit que
le mari et sa femme peuvent le rester au paradis. La femme est
donc, permise sexuellement, à son mari même après sa mort ; selon
Zamzami. Dans l’entretien accordé au quotidien Assabah, Zamzami
assure, par ailleurs que le mari a tout le droit de réaliser tous es
fantasmes sexuels avec sa femme, si cette dernière accepte, sans
pour autant outrepasser les limites permises, à savoir les relations
annales (…) Une ânesse
déclarée « adultère » a été abattue dans une région éloignée
lundi (Pakistan). La Jirga (assemblée des aînés) a imposé une amende de
110.000 roupies à son «amant» présumé ».
Si je fornique avec ma voiture, est-ce acceptable ? Ou sera-t-elle
menée à la casse ?
A)
Fondamental : L'Action française :
« La promotion publicitaire de notre vie terrestre au détriment
de toute aventure spirituelle a bien été ce cheval de Troie de la
République qui a substitué à la cité céleste la cité de
consommation. Nous vivions pour gagner le salut de notre âme, nous
ne vivons plus que pour vivre. Vivre pour vivre, voilà leur
espérance de l'ennui ! Il ne peut plus rien nous arriver d'autre que
d'attendre une mort qui ne viendra plus. La démocratie est la fin de
l'Histoire dit-on. Alors devons-nous à ce point nous résigner ? »,
B)
et si juste :
Citivas : « La crise économique et
financière actuelle n’est rien au regard de la crise de
civilisation, en cours, qu’aggraverait la dénaturation du mariage
voulue par une poignée d’idéologues sectaires. Tout doit être
mis en œuvre pour empêcher la réalisation de cette nouvelle étape
de la « culture de mort » », C)
abominable : José
Luis Rodríguez Zapatero : « Le projet de loi ouvrant le droit
au mariage aux personnes de même sexe, promu par la garde des
sceaux, Christiane Taubira, est une excellente nouvelle. Le
président François Hollande tient sa promesse vis-à-vis
des citoyens, et démontre ainsi que la politique peut rompre les
barrières qui limitent l'égalité et la liberté (….) Avec
l'adoption de la loi du mariage pour tous, la République sera plus
républicaine. L'Europe consolidera son leadership éthique, et
une page de plus s'écrira dans la conquête historique pour la
Liberté, l'Egalité et la Fraternité. Ainsi la confiance en la
politique demeurera vive, et celle-ci continuera de servir à
transformer les idéaux en droits ». A quand la liberté
des pédophiles, des zoophiles* et de toute autre
perversité* contre-nature ? Un droit au viol et au meurtre ?
*
La zoophilie semblerait concerner plus de monde que la pédérastie.
Elle tente désormais de se fabriquer une respectabilité
avec une éthique : « Zoophiles will remain a part of society as much as they
have been a part of society since its beginning. As fellow humans
they deserve the same basic constitutional rights and duties as every
other citizen. Through the German basic principle of a free and
democratic composure of society, they are entitled to develop their
personality within the measure of the law and shall enjoy protection
from discrimination. Our initiative wants to promote that an open
zoophile-lifestyle is possible without incurring negative social
backlash » (http://www.zeta-verein.de).
Ainsi donc, grâce aux socialistes - et
leur "vision" d'un Homme nouveau enfin
libéré de toute entrave,
un enfant pourra avoir deux papas ou deux mamans. Dans un futur
proche, Il se pourrait qu'il ait un papa et une chienne, une
maman et un chien. Les choses se compliquent dans le cas de
zoophile pédéraste. Par souci de préservation
des libertés, pourra-t-on renier la zoophilie pédéraste
et pédophile ? A cap d'Agde, il me fut arrivé
de voir un homme promener une femme en laisse rampant sur le sol,
je n'avais pas encore saisi qu'il devait s'agir de son animal de
compagnie.
*
Parmi toutes les formes de perversion, jusque là réfrénées
par la Civilisation
- mais
que l'idéologie de Gauche pourrait laisser se déverser
librement, l'inceste
a
une place de choix. Et selon Patrick Dupuis, cette sexualité
(encore persécutée) concerne 1/3 des petites
filles et 1/6 des petits garçons : « en 1990, Finkelhor
et coll donnent 27% en précisant 16% pour les hommes
(...) Diana et Louis Everstine publient en 1989 l'étude
"Sexual trauma in children and adolescents" qui mentionne
des taux d'abus de 30 à 40% chez les femmes et de 15% chez
les hommes (...) En 2009, une enquête Ipsos sur l'inceste
effectuée à la demande de la députée
Marie-Louise Fort établit que 2
à 3 millions de personnes sont concernées en France
».
J'espère cette fois-ci que les consciences
éveillées auront saisi le sens réel de
l'aberration démocratique -
plaçant l'incompétence
au Pouvoir, ainsi que les conséquences très attendues de la
rupture de l'État avec l'Église, amenant
les attitudes et politiques véritablement "contre-nature",
c'est à dire fondamentalement perverses. Il y aurait un sujet
d'inquiétude pour le Pouvoir en place : « La part de la marge qui revient
au producteur a nettement baissé ces dernières années, passant de
12% du prix final en 1995 à 7,6% aujourd'hui » (terraeco),
mais le Président préfère soutenir le
gavage des oies. Et pourtant : « En France, le foie gras
concerne 97% de canards et 3% d'oie. Si le foie gras d'oie disparaît,
c'est que le foie gras de canard est bien plus simple à obtenir de
façon industrielle. Ainsi, 90% de la production est réalisée
en batterie, dans des salles de gavage contenant des centaines
de cages au sol grillagé. Dans 75% des cas, ce sont des cages
individuelles où les canards ne peuvent même pas étendre une aile
: la cage fait exactement la taille du canard pour l'empêcher de
fuir au moment du gavage. Les cages collectives n'offrent
guère plus de place aux canards, et au moment du gavage, ils sont
immobilisés, parfois plaqués au sol par une grille : le gavage se
fait alors qu'ils ont le cou tordu. Ce sont ces foies gras de canards
gavés à la chaîne qu'on trouve en supermarché (...) En
France, chaque année, 80 millions de canetons naissent
pour la production de foie gras. Seuls les mâles sont gardés
pour être gavés plus tard. Les femelles sont gazées ou broyées »
(L214).
Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon : « Comme
beaucoup d'autres évêques, j'ai décidé d'aller manifester. Pour
un enfant, il est mieux d'avoir un papa et une maman. Nous sommes nés
d'un père et d'une mère et aucune loi ne changera ça ».
La loi des fous, si, et tel est le péril.
Une même
pathologie semble être à l'origine de l'ISF, de la
taxe à 75% et du mariage non plus homosexuel, mais "pour
tous", il s'agit de l'obsession
de l'égalité.
Le bon sens voudrait que l'impôt serve à financer les
besoins du pays, mais son objet est détourné officiellement
en valeur sociétale d'exemplarité : ramener
les comportements individuels vers des valeurs collectives de cohésion.
Cette cohésion sociale ne sera pourtant pas favorisée par
l'imposition excessive, car les retombées fiscales en seront
négatives. La valeur sociétale sera encore
davantage mise à mal avec le mariage pour tous
- heurtant
profondément la moitié de la population. Une formule
de Bossuet semble convenir pour décrire cette pathologie
dogmatique des socialistes : « Le
plus grand dérèglement
de l'esprit,
c'est de croire les choses parce qu'on veut qu'elles soient, et
non parce qu'on a vu qu'elles sont en effet ».
Il s'agit bien entendu d'une formule que l'on peut très facilement
me retourner ; j'ai la perception de la réalité
déformée par la rage existentielle de ne pas
pouvoir me déplacer pour photographier mes paysages,
unique sens de mon existence, me transformant en bête en cage,
une prison que je ne supporte plus. Au delà de l'égalitarisme
de l'envie, la Gauche cependant s'enferme dans la vision révolutionnaire
du Monde de 1789 et dans la volonté de libérer les
hommes en brisant les anciens paradigmes sociétaux. A propos de la manifestation à Paris
qui suivra, non contre le mariage homosexuel, mais pour un papa et
une maman (conception fondatrice et donc sacrée, étrangère à la
compréhension des gens de gauche), David Assouline : « Très souvent, on se mobilise parce qu'on se sent
attaqué dans un droit, ou alors parce qu'on veut conquérir un
nouveau droit, mais pour empêcher certains d'avoir les mêmes droits
alors qu'aucun de ses droits n'est menacé, c'est très rare. Seule
la droite sait nous faire ça ». L'échange intellectuel est
voué à l'échec ; il ne s'agit pas de droit, mais de
Civilisation et de Nature. Pourtant, Georgina Dufoix socialiste,
une ancienne secrétaire d'Etat à la famille (1981
à 1984) : « Nos
concitoyens n'ont pas compris que derrière le mariage des
homosexuels, c'est la théorie du genre qui est insufflée dans la
société française. Cette théorie qui vient des États-Unis
estime qu'homme et femme sont interchangeables (…) Comment
peut-on au détour d'une loi sur le mariage homosexuel remettre en
cause la succession des générations pour un peuple ? Comment
peut-on remettre en question le droit de l'adoption ? L'adoption a
été faite pour que des enfants trouvent une famille, non pas
pour promettre à des adultes d'avoir le droit à des enfants ».
Une légère mise au point s'impose alors sur mon engagement.
Ce n'est pas parce que je pourfends une loi hollandesque,
que je suis partisan de la famille, de la procréation.
Je ne fréquente plus la femme qui pour moi n'est plus, malgré
tous les artifices, qu'un tas de chair, d'os, de sang, de cheveux,
de cervelle et de matière fécale, un mélange
malheureusement grotesque et trop peu communicatif. La vie également
est abjecte, mais avec une hiérarchisation dans l'horreur.
Nicolas Martin citant Deleuze à son avantage : « C'est
ça, être de gauche : savoir que la minorité, c'est
tout le monde. Et que c'est là que se passent les phénomènes
de devenir ». Citons alors nous aussi Gilles Deleuze :
« Je vais te dire : je pense qu’il n’y a pas de
gouvernements de gauche. Là aussi, faut pas s’étonner :
notre gouvernement qui devrait être un gouvernement de gauche et qui
n’est pas un gouvernement de gauche... Ce n’est pas qu’il n’y
ait pas de différences entre les gouvernements... Au mieux, ce qu’on
peut espérer, c’est un gouvernement favorable à certaines
exigences ou réclamations de la gauche. Mais un gouvernement de
gauche, ça n’existe pas, car la gauche n’est pas affaire de
gouvernement (…) Et deuxièmement, être de gauche, c’est
être par nature - ou plutôt devenir, c’est un problème de
devenir -. C’est : ne pas cesser de devenir minoritaire. C’est
dire que la gauche n’est jamais majoritaire en tant que gauche. Et
pour une raison très simple : c’est que la majorité, c’est
un truc qui suppose un étalon. Même quand on vote, ce n’est pas
tellement la plus grande quantité qui vote pour telle chose... En
occident, l’étalon que suppose tout majorité, c’est :
homme, adulte mâle citoyen des villes. C’est ça, l’étalon. Or,
la majorité est par nature l’ensemble qui, a tel moment, réalisera
cet étalon, c’est-à-dire l’image sensée de l’homme adulte,
mâle, citoyen des villes. Si bien que je peux dire que la majorité,
ça n’est jamais personne. C’est un étalon vide. Simplement, un
maximum de personnes se reconnaissent dans cet étalon vide ». Ce
nouvel acquis du mariage pour tous, quel sens pourra-t-il acquérir
et
garder,
dès lors qu'il sera accordé à tous, sans distinction
aucune ? Un formulaire ?
Fin
2012
: voici
donc mes
voeux
pour
2013, puisque le feu nucléaire n'a encore pas éradiqué l'espèce
humaine. L'unique valeur actuelle n'a plus aucun rapport avec l'ontologie, il n'est question que : A)
de fric*
& B)
d'égalitarisme*, deux facettes d'une quantification de chaque chose.
Le blé,
c'est l'origine de la protection par le droit d'auteur, la
femme qui pose pour le portrait, l'interdiction faite au chômeur
de se déplacer librement. Je n'ai croisé et fréquenté,
travaillé
qu'avec des personnes motivées par l'oseille, qui m'ont
volé, floué ou bien mis des chaînes (l'Administration),
laissé sur la paille, à la rue également
pendant des années (pour avoir fait confiance à
une entreprise de bâtiment). Et, je n'ai même
pas été en mesure de produire une unique carte postale.
Je suis satisfait, moralement, de la Crise actuelle, qui résulte
du cerveau reptilien ; un argent
fictif prêté par les banques se retourne contre une pseudo-vie,
l'immense création de richesse matérielle endette
les hommes, les lie dans un système qui tient de la machine
où l'Êtat contrôle tout. Si je devenais riche, je n'accepterais pas
facilement d'en restituer 75% à des individus anonymes qui n'hésiteraient encore pas à me
rouler et m'exploiter, - qu'ils
soient de Droite ou de Gauche.
Je partirais dans un pays nordique (hygiène & sens
moral), je consacrerais une pseudo-richesse à défendre
des milliards de bêtes poussées
vers les abattoirs. Voici donc
mes voeux,
rechercher quelque dignité*
d'Homme*.
Quant aux hommes et femmes que j'ai fréquentés,
- mon
chien avait dans le regard*
bien plus d'intelligence qui brillait, et d'humanité. Pour ce qui est de
la photographie, celle des excréments sur les trottoirs français
(spécificité française) conviendra désormais
bien mieux. Pays de cons*. J'avais une profession et le
savoir-faire, la vocation, la passion et une raison de vivre,
un talent qui peut-être aurait été utile, -
finalement une ardeur retenue et étouffée. Cette France*,
j'en ressens désormais un dégoût viscéral.
Et tout indique que la déchéance*
finale
est à l'oeuvre dans ce pays, de l'égalitarisme forcé
des "dogmatiques crétins", jusqu'au mépris
de la vie des animaux de boucherie*.
Au moment où j'écris ceci, je suis toujours retenu
en Auvergne ; la veille, j'ai garé ma voiture pour
déposer une plainte (gendarmerie, Issoire).
Toujours plus d'intellectuels (Robert Grabinszky,
Etienne Chouard)
réclament
une démocratie qui serait fondée sur l'égalitarisme
du
hasard
ou stochocratie*.
Ce véhicule était soigneusement garé en épi,
entre la place pour handicapé et l'arbre afin d'éviter
de le retrouver esquinté après 30 mn, comme cela est
coutumier dans cette région particulièrement rustre
et prosaïque. Je dois dire qu'il en a fallu une dose d'obscurantisme
cérébral, pour laisser un enfoncement latéral
(profond de 2 cm, long de 1,40 mètre, haut de 70 cm), délit
de fuite à la clef. Abruti fini. Il est troublant que des
écrivains, censés être des intellectuels, puissent
imaginer, ne serait-ce qu'un court instant, qu'un tel système
est souhaitable, -
qui placerait un pur crétin au Pouvoir. Allez savoir ce qu'un
tel individu aurait envie de faire promulguer ? Imaginez un seul
instant que lui passe dans la tête l'idée saugrenue
d'un "mariage pour tous" ! Non, restons sérieux,
cessons de déconner.
*
Artiche, as, aspine, aubert, avoine,
balles, beurre, biftons, blanquette, blé, boules, braise, bulle,
caire, carbure, carme, craisbi, douille, fafiots, fifrelins, flouze,
fourrage, fraîche, fric, galette, galtouse, ganot, gen-ar, gen-gen,
gibe, graisse, grisbi, japonais, love, maille, mornifle, némo, os,
oseille, osier, pépètes, pèse, picaillons, pimpions, plâtre,
pognon, radis, ronds, soudure, talbins, trêfle, thune, faf. C'est la croissance
de la ville qui, au Moyen Âge, a fait explosé le système
tripartite (décrit à l'origine par Georges Dumézil),
plus particulièrement en Angleterre, à l'époque
de Thomas More (prônant de manière utopique la
tolérance et une discipline servant la liberté
- ce
qui amena sa tête sur le billot), à l'origine
de la propriété capitaliste privée (de l'aristocratie tudorienne
se mettant à
créer d'immenses élevages de moutons, pour l'industrie lainière).
Ainsi, le système des enclosures supplanta rapidement et
irréductiblement celui des tenures qui nourrissaient les
familles paysannes (féodalité), désormais privées de moyen
d'existence. Il semble que le rapprochement avec la Crise actuelle
serait judicieux. Thomas More : « Vos moutons si doux, si faciles à nourrir de peu de
chose, mais qui, à ce qu'on m'a dit, commencent à être si
gourmands et si indomptables qu'ils dévorent même les hommes
(origine
de la crise) (...) Pourquoi
réclamer trop, alors qu'on sait que rien ne sera refusé ? Ce
qui rend avide et rapace, c'est la terreur de manquer
(conséquence) ». Il convient alors de retenir la
leçon de l'Histoire : le capitalisme libéral fabrique
le besoin consommériste, le communisme reposant sur des dogmes
conduit à la dictature étatique.
*
Égalité ; « Article premier - Les
hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les
distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité
commune »
: « L'égalité
est fondamentalement injuste pour la simple et bonne raison que rien
dans l’Univers n’est parfaitement semblable. Les êtres humains,
comme il est difficile d’en contester le principe, ne naissent pas
égaux en compétences, facultés et possibilités. Cette inégalité
qualitative entre les individus d’une même espèce, qui n’est
pas pour l’occultiste une injustice, mais l’expression d’une
Justice Divine nécessairement parfaite - ce qui serait trop long et
hors sujet d’expliquer ici -, est donc la règle naturelle commune.
Vouloir artificiellement appliquer le principe d’égalité à
l’ensemble des membres d’une même espèce, cela n’est possible
qu’en alignant les qualités communes sur le plus petit
dénominateur commun, invariablement le plus médiocre, tare
congénitale du communisme. Celui qui accède à la connaissance, par
ses mérites, ses efforts et l’activation volontaire de ses
facultés, ne peut pas être réduit à une égalité de traitement
qui serait réservée à l'ignorant, le paresseux et le
volontairement inculte. Ce dernier, par un jugement vicieux pourrait
trouver la chose agréable, mais ce serait une profonde injustice
pour le premier, et une privation de ses droits naturels et de sa
liberté d’en jouir (...) Lorsque chaque membre du corps social
de ce pays se sera réapproprié ses droits naturels,
inaliénables et sacrés, notamment en exigeant qu'aucun acte
législatif ou exécutif ne puisse leur porter la plus petite
atteinte, alors la corruption sera dans l’obligation de reculer.
Les vices s’installent dans une conscience tant que les vertus ne
se manifestent pas. Dès qu’elles se manifestent, ce qui demande au
début volonté, courage, effort et obstination, les maires du palais
(les vices) qui usurpaient le trône du pouvoir, rentrent à nouveau
dans le rang et se mettent au service de leur souverain, la
Conscience volontaire exprimant les forces des vertus
» (source : Claude Le Moal - Justice et liberté).
*
La plus grande dignité du genre humain est la Volonté nécessaire (de
manière ontologique), et
non la Puissance qui est utile à l'être-jeté-au-monde,
puisque cet être-jeté (Dasein de la
quotidienneté) verse dans l'errance et plongera toujours plus vers l'inauthenticité
;
il lui manque ce pouvoir-être de nature "ontologique", car il
n'est plus que chose au milieu des choses (qui est l'affairement au Monde). C'est
le "monde moderne" qui écoute non par choix ou par affinité
(par nature - ce qui la confond avec la notion de l'Être),
mais par habitude et conditionnement, -
les
musiques de divertissement destinées à faire du profit (la
puissance par le pouvoir, le pouvoir par l'argent, l'argent par
la massification, la massification par la déculturation,
la déculturation par l'égalitarisme, enfin l'égalitarisme
pour
le pouvoir),
- ce
qui sera encore (il s'agit cette fois-ci d'un moindre mal -
qui fait du bien) l'objet de 2013 comme année du bicentenaire
de la naissance de Richard Wagner (il est ainsi propice de
collectionner les versions discographiques de l'oeuvre). J'en profite
pour partager une version récente (1984) de Parsifal, décriée
par Diapason qui la trouve éprouvante, celle particulièrement
lente et habitée de Reginald Goodall (référence
: 1951 - Hans Knappertsbusch).
*
Si une entité me posait cette question de mon jugement
porté sur mon espèce
- les
chances en sont donc extrêmement minces - je
dirais qu'il s'agit d'une vermine dont l'intelligence est détournée
de manière égotique et retournée de façon
critique. Par exemple, l'utilisation du téléphone
portable (hormis l'activité professionnelle), -
me parait être de nature à vite raccourcir la pensée
et à simplifier l'usage de la langue, sans parler
de la manière virtuelle de vivre dans un cloisonnement sociétal.
Cet objet me fait horreur ; il importe de redéfinir la capacité
cognitive dégagée de l'immédiateté.
Citations posées selon l'intentionnalité :
« Comment se fait-il que les enfants étant si intelligents,
la plupart des hommes soient bêtes ? Cela doit tenir à l'éducation
» (Alexandre DUMAS) ; « Rien dans notre intelligence qui ne
soit passé par nos sens » (Aristote) ; « On ne se
conduit pas avec son intelligence mais avec son caractère »
(Gustave Le Bon) ; « L'intelligence sans caractère est bien
pire, à la fin, que la très heureuse imbécillité (…) Il
n'y a pas de liberté sans intelligence et sans compréhension
réciproques » (Albert Camus) ; « Il n'y a que les hommes
d'un savoir et d'une intelligence supérieurs qui ne changent point
en vivant avec les hommes de la plus basse ignorance, de l'esprit le
plus lourd et le plus épais » (Confucius) ; « Parmi
toutes les variétés de l'intelligence découvertes jusqu'à
présent, l'instinct est, de toutes, la plus intelligente »
(Friedrich Nietzsche).
*
Une
chose fascinante, est le regard des chasseurs. Pour ceux qui se
demandent pourquoi ces types prennent du plaisir à tuer,
observez bien leurs yeux, ils sont éteints !
*
La taxe à 75%, la belle affaire ! l'Église inventa
le mythe du péché originel
-
qui servit à culpabiliser la Masse. Paul : « C’est pourquoi, comme
par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le
péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les
hommes, parce que tous ont péché ». A l'origine,
avec la Génèse, il s'agissait du fruit défendu
de la connaissance du bien et du mal ; mais le péché
originel devint le péché de chair (Augustin) : souillure
héréditaire (transmise par l'engendrement incriminant la
sexualité). A l'origine, il s'agissait de dénoncer
la sortie du monde animal changeant le destin de l'Homme de
façon "tragique" : la nécessité
naturelle et la contrainte : « Toi, ô Zeus, ô Père, change notre
destin. Mais, si ma prière est trop osée et s'éloigne de ce qui
est juste, pardonne-moi ! » (Simonide), selon le sens de
l'Anankè. Le baptême permit ainsi d'effacer la souillure
"tragique". Il en va de même avec le dogme socialiste, taxe semblable à une religion censée
effacer l'injustice. L'intelligence en est totalement absente
et il ne subsiste que le délire paranoïde,
quand le peuple fait partir en fumée 47
milliards
d'euros (fumer pour :
s'abrutir le cerveau). Il lui
suffirait de s'empoisonner légèrement moins, pour
laisser le riche tranquille. Benoît Hamon : « Entendre certaines grandes fortunes
gémir sur le niveau d'imposition dont elles souffriraient est
quelque chose de particulièrement indécent ». Ce qui
est indécent -
c'est de constater que des
personnes, censées être intelligentes, ne fuient pas encore cette France. Le socialisme lui-même, en faisant
fuir les capitaux après avoir ouvert les frontières (sérieux
manque d'intelligence, tout de même), est le premier facteur de
pauvreté : la fabrique des pauvres. Aussi, savoir qu'après avoir
payé tous vos impôts, -
vous êtes encore redevables sur
VOTRE argent d'une taxe de
60% si vous faites un don à un ami (ou à un étranger), -
est une
manière insidieuse de détruire tout élan de générosité non conforme avec la Massification des individus.
Cela rappelle les craintes d'un Tocqueville : « J’avoue
que je redoute bien moins, pour les sociétés démocratiques,
l’audace que la médiocrité des désirs ; ce qui me semble le
plus à craindre, c’est que, au milieu des petites occupations
incessantes de la vie privée, l’ambition ne perde son élan et sa
grandeur » (De la démocratie en Amérique). J'espère
que ceux qui aiment
entreprendre auront retenu la
leçon
: à quoi bon payer environ 75% d'impôt (cela peut aller jusqu'à
100%, et même plus), quand travailler trois fois moins
fera gagner tout autant ? Pour espérer un jour devenir
riche dans le dernier pays
bolchevik,
il est interdit de compter sur son intelligence et son travail,
ne restent alors que les jeux du hasard ...
accessibles à tout
idiot. A propos du "mariage pour tous" (peut-être bientôt
avec son chien - l'amour n'étant pas restrictif), -
rappelons que le mariage est :
l'union d'un
homme et d'une femme. Sur Radio Notre-Dame, le cardinal archevêque
de Paris, -
André Vingt-Trois : « S'il n'y a aucun lieu de débat
possible, alors à ce moment là ce n'est plus la peine de parler de
réflexion ou d'échange respectueux les uns des autres, c'est-à-dire
qu'il y a une doctrine officielle et une police de la pensée ».
Aussi, Daniel Cohn-Bendit traitera
Gérard Depardieu et Brigitte Bardot de « crétins finis »,
après qu'il a obtenu la nationalité russe et qu'elle a menacé de
s'exiler, ce qui fait une grande différence avec les « crétins
infinis » dont la stupidité n'a pas de
fin. La politique des socialistes n'est pas seulement agissante selon des principes louables,
elle abat l'individualisme qui revendiquerait une tête
de plus, la tranche. Elle participe à produire
l'unique
caste sociale
inculte, un fléau. Claude Bruaire : « Cependant, les
extrêmes dissociés par cette partition ne peuvent s’équilibrer
comme deux régions ontologiques maintenues en leurs vérités
respectives : l’intériorité spirituelle ne fait pas le poids. Les
prétentions des philosophes du sujet cèdent bientôt à l’aveu
d’inconsistance, au constat de vacuité, quand la conscience
s’avère objet à l’envers, privation de réalité et reflet
épiphénoménal. La matière est figure exclusive de l’être dont
l’esprit est exempt, son obscur souvenir se traduisant dans la
chimère d’un hypothétique être nouménal, inaccessible, ou dans
l’évocation d’une pensée transcendantale impuissante à sa
pensée elle-même. L’être se réduit à l’apparaître, à
l’apparence privée d’essence mais en plénitude d’elle-même.
Si bien que l'auteur du savoir, continuant pour un temps de clamer
sa liberté souveraine et imprenable, irrelative et théomorphe, perd
ses droits d’auteur dès lors que l’homme est lui-même matière
de la science et lieu d’application des techniques. On ne fait pas
à la science sa part que limiterait un domaine réservé
: quand
notre corps est livré à la biologie, l’intériorité spirituelle
n’est que phénomène objectif pour la psychologie expérimentale
ou pathologie et aucune idéologie ne peut dissimuler le fond crûment
naturaliste de approches psychanalytiques. L’humanité de l’homme
vient à être introuvable et la mort de l’homme n’exprime que
l'ultime conséquence de la mort de Dieu dont la suffisance à soi de
notre seigneurie était le premier corollaire ».
*
Il n'en fut pas toujours ainsi et l'époque féodale
fut riche en sensibilité métaphysique, qui ferait
passer notre siècle pour un royaume de crétins. Et
pourtant, le thomisme a ouvert la boîte de Pandore de l'existentialisme
se confondant tellement avec la négation de l'arrière-monde,
-
que
la pensée éruptive nietzschéenne fut saisie
à contre-sens, c'est-à-dire faire ce que
l'on a envie, comme par exemple dominer ses semblables. Le
surhomme est bien autre chose. Etienne Gilson est l'auteur du livre
remarquable, Le Thomisme : « Cet être (Dieu),
en effet, dont nous écartons toutes les imperfections de
la créature, bien loin de se réduire à un concept
abstrait par notre entendement de ce qu'il y a de commun à
toutes choses, comme serait le concept universel d'être, est
en quelque sorte le point de rencontre et comme le lieu métaphysique
de tous les jugements de perfection. Et il ne faut pas l'entendre
en ce sens que l'être doive se ramener à un certain
degré de perfection, mais, inversement, en
ce sens que toute perfection consiste en la possession d'un certain
degré d'être (...)
Pourquoi, demande en effet Thomas d'Aquin, peut-on dire avec
Augustin que nous sommes bons en tant que nous sommes ? Parce que
le bien et l'être sont réellement identiques ... toute
chose est désirable pour autant qu'elle est parfaite, et
toute
chose est parfaite pour autant qu'elle est en acte.
Être, c'est donc être parfait, et c'est par conséquent
être bon. On ne peut souhaiter accord plus complet entre Aristote,
Augustin et Thomas d'Aquin ...
l'identité du bien et de l'être qu'avaient enseignée
ses prédécesseurs, devint chez saint Thomas l'identité
du bien et de l'acte d'exister ».
Cette clef ouvre la porte de l'Enfer que tentait de refermer
le christianisme, c'est à dire le courant matérialiste
des atomistes Leucippe et Démocrite, alternatives à
l'idéal de Platon, puis Epicure et Lucrèce.
*
Déchéance,
décrépitude, - mieux
: pourrissement
ou fin peu glorieuse d'une civilisation des "humanités"
(voyez la nuance : je ne parle pas d'humanisme). Le dogmatisme
crétin est facile à relever, il manifeste une dichotomie
dans l'usage d'un sophisme : cette haine de la différence,
du socialisme, sous-jacente & souintante,
-
s'extériorise dans la schizophrénie. C'est d'un
côté dire que la taxe de 75% doit servir à redresser
le pays, sans jamais vouloir culpabiliser les riches (dire,
selon des sources dissonantes, que ceci durera deux ans ou que cela
sera une loi pérenne),
puis de l'autre que la mesure n'est pas rentable (au mieux
500 millions - à comparer aux 37 milliards des fumeurs crétins)
et qu'elle n'est qu'un symbole de la justice sociale (au service
du dogme). Si le mépris de la hiérarchisation
de la société n'était pas flagrant, il ne resterait
que l'abrutissement cérébral pour expliquer une politique
si désastreuse du point de vue économique et culturel
(pour
parler de politique culturelle, - il convient toujours de se
référer à André Malraux qui n'avait
pas encore fait confondre les arts majeurs et les arts mineurs -
clash historique entre Gainsbourg et Béart. Ivan A. Alexandre
: « Le rôle des institutions ne serait donc plus
de "rendre
accessibles au plus grand nombre les oeuvres capitales de l'Humanité"
(décret fondateur - M. Malraux), mais de destituer la notion
d'"oeuvre capitale" et de la remplacer par une autre encore
plus vague, le "populaire" »).
Il en va de même avec la famille. Jean-Michel Baylet : « Les
déclarations de Brigitte Barèges, comparant le mariage homosexuel à
des « unions avec des animaux », illustrent bien toute la subtilité
et la délicatesse dont elle est capable. Les Radicaux de Gauche,
profondément attachés à l'Humanisme, condamnent avec la plus
grande fermeté ces propos. Les outrances de la député-maire UMP de
Montauban à propos des homosexuels relèvent des mêmes mécanismes
que le racisme en déniant à l'autre son humanité ! », SOS Homophobie : « Derrière sa bêtise
rance, la phrase de Brigitte Barèges nous rappelle qu'aucun argument
sérieux pour interdire le mariage aux couples de gays et lesbiennes
n'a jamais été avancé ».
Le mariage n'est donc plus le fondement de la famille
qui destine à procréer (un vrai scoop, l'argument
estampillé "pleinouest35" : un homme une femme,
deux sexes différents donc, la nature quoi !!!), il
s'agit simplement d'affirmer son "humanité",
sa tendance en quelque sorte. Mais affirmer à l'autre son
humanité se fait de bien d'autres manières dans la
société : environ 5% de
relations
homosexuelles,
sans doute bien plus de relations
incestueuses
(citons le Pr. Jean-Yves Hayez : « Si
nous estimons à 10 ou 15 % le nombre d’enfants victimes
d’abus sexuels en Belgique, cela nécessiterait des hôpitaux
grands comme des villes entières pour soigner ces enfants. Mais
aussi des prisons psychiatriques pour soigner les prédateurs, elles
aussi grandes comme des villes entières. Économiquement et
financièrement impossible et impensable : alors on étouffe
tout ! »), et peut-être encore davantage de relations
zoophiliques
(et la zoophilie reste légale en Suède, tant
que l'animal n'est pas blessé physiquement ; "L'étude
a relevé 209 affaires d'abus sexuels sur animaux, dont 161 cas
impliquant des chevaux, 18 des chiens et 17 du bétail" ; enfin
: « Dans les faits, personne ne
connaît la fréquence de la zoophilie dans notre société.
L'enquête sur la sexualité des Français réalisée en 1993 ne
comportait aucune question sur ce sujet. On peut donc dire que ce fut
une enquête imparfaite et inutile. Seule la très célèbre enquête
de Kinsey effectuée en 1948 et 1954 aux États-Unis nous permet de
disposer de quelques chiffres. A cette époque, 8 % d'hommes et 4 %
des femmes rapportaient avoir eu une expérience sexuelle avec des
animaux. Pour les hommes, le chiffre s'élève même à 17 % parmi
les garçons élevés dans une ferme. Kinsey relate que dans les
campagnes ces pratiques étaient socialement plutôt bien admises.
Par contre, dans les villes, où une telle activité était jugée
dégradante, la fréquence était moindre. On peut dès lors imaginer
la quiétude des petites bourgades du middle-west américain, quand
de jeunes hommes, à défaut de femmes, pouvaient librement
s’éprendre d’une jolie génisse. Ainsi, à défaut de partir à
l’est se trouver une belle polonaise ou ukrainienne, il reste la
possibilité pour l’homme de la terre de se rendre au salon de
l’agriculture ! » (source : site PSYCHOTHÉRAPEUTE )).
Mesdames et Messieurs les socialistes, vous avez du travail sur
la planche. Dès lors que vous détruisez un sens
sacré du mariage, votre nouvelle loi restera discriminatoire
et inégalitaire. Je dirais même mieux, en déniant à tout autre
la reconnaissance de sa propre humanité
-
quelle qu'elle puisse encore être (plongée à
son degré le plus inférieur), -
vous promulguerez une loi "raciste" qui niera encore
la
sexualité réelle. La stricte égalité
des droits du "mariage
pour tous",
de vous à moi la pire débilité entendue
au cours d'une vie, ne s'arrêtera jamais aux sodomites,
car le socialisme
est la traque du bourgeois, -
et
surtout
la fête à neuneu des neurones. Nathalie Versieu : « Michael
Kiok, assis sur une voie de chemin de fer, regarde dans les yeux sa
partenaire - Cessy, une bergère allemande de 8 ans
(...) Michael
Kiok, bibliothécaire de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à l’ouest
du pays, est le président de Zeta, une organisation menacée,
plaidant pour le libre épanouissement des zoophiles (…) Les
activistes des associations de protection des animaux estiment à
2 millions le nombre de zoophiles Outre-Rhin (…) Depuis le
mouvement contestataire de 68, l’Allemagne a connu une période
de grande indulgence sexuelle : pédophilie et zoophilie y sont plus
ou moins tolérées, au nom de la liberté des enfants et des animaux
de vivre une «
sexualité épanouie
» (…) L’interdiction
de la zoophilie fait partie d’une série de mesures visant à
renforcer la protection animale en Allemagne, en conformité avec une
directive européenne »
(source : Libération NexT). Et Mesdames et Messieurs les socialistes,
-
vous ne voudriez tout de même pas oublier d'autres inégalités
en chemin ? J'entends déjà certains me rétorquer
que ce mariage homosexuel concerne des personnes consentantes,
contrairement aux animaux et enfants. Est-ce certain ? La PMA
sera probablement accordée, sauf si l'amendement est rejeté
(non pour la question de civilisation, mais d'égalité,
qui broie les cerveaux, en sort un jus fécal) ; des
enfants seront une marchandise,
ce choix d'avoir deux papas ou deux mamans sera imposé. Ignoble.
Ils diront, Claude Bartolone : « Manifester
à côté de ce qu'il y a de plus ringard, je leur souhaite bien du
plaisir ! » (retenez le message, la famille en conformité
avec la Nature, c'est donc ringard), et Gilbert Collard
: « Ainsi, le seul fait libre de n'être pas d'accord avec
cette loi, de vouloir en discuter, d'oser s'opposer, même en
respectant la liberté sexuelle de chacun, incarcère les catholiques
dans le camp des salauds, des homophobes haineux, des délinquants ».
Je préfère être ringard, que détraqué.
*
La Sochocratie, Wikipédia :
« choisir les meilleurs équivaut à retrouver un système
aristocratique, alors qu'un tirage au sort permet de faire participer
tout le peuple sans aucune distinction. La démocratie supposant
l'égalité des citoyens, le tirage au sort devrait permettre d'avoir
le gouvernement le plus représentatif sans craindre
l'incompétence », et Montesquieu : « Le suffrage par
le sort est de la nature de la démocratie. Le suffrage par le choix
est de celle de l'aristocratie. Le sort est une façon d'élire qui
n'afflige personne ; il laisse à chaque citoyen une
espérance raisonnable de servir sa patrie ». Mais, un « «
tirage au sort encadré », c'est-à-dire d'une part à mettre sur
pied un parlement « populaire » (précisément par tirage au sort),
et d'autre part à faire assister « judicieusement » ces
parlementaires d'un genre nouveau par des experts d'horizons divers »
(Manifeste pour une Nouvelle Démocratie),
est une manière bâtarde et dogmatique de copier la Synarchie de
Saint-Yves d'Alveydre.
Aussi, les Grecs voyaient dans le hasard une "intervention
divine",
- alors que nos modernes
n'y conçoivent qu'un égalitarisme
enragé. Un peu de lucidité tout de même
:
pour Manuel Cervera-Marzal, « Il va de soi que la disparition
de notre démocratie indirecte et représentative au profit d’une
démocratie directe et radicale est inconcevable sans le renversement
du système économique actuel, exclusivement fondé sur la recherche
du profit », un peu seulement, car
la suite est utopique : « L’émancipation
politique est en ce sens indissociable de l'émancipation
économique ».
En effet, la domination des uns sur les autres, si une telle utopie était
possible, passerait par d'autres biais.
*
http://www.politique-animaux.fr/elevage/rien-dire-sur-l-elevage-intensif
Conclusion
? Je ne vois
rien à opposer au fait qu'un "couple" d'homosexuels
puisse adopter un enfant, mais il ne s'agit en aucun cas d'un
mariage. Quant à aller copuler avec la bête, la chose
me parait être une déviance à combattre, une
perversité. Et à y regarder de plus près,
-
il semblerait qu'au moins 20% (peut-être bien un tiers) de
la population a des mœurs extrêmement perverses ; aussi, je
ne regarderai plus jamais de la même façon un père
déposer sa fille à l'école, ni une femme promener
son chien. Le fait commun que tout le monde cautionne l'élevage
intensif et les abattoirs, - atteste que le sens moral, la réflexion,
l'humanité et la compassion, sont restés
lettre morte. L'égalitarisme aura préparé
le peuple à la guerre économique à
outrance et la vie dans la modernité occidentale se résume
à la bestialité marchande du profit ; le socialisme,
instigateur historique de ce progrès, s'en prend aux
valeurs traditionnelles de l'esprit (for intérieur ou Être),
comme l'on jetait jadis des cadavres et des excréments dans
les puits - pour
vaincre l'ennemi qui ne voulait pas se rendre. Il n'a de cesse d'empoisonner
tout ce qui gène sa marche vers un Homme nouveau fabriqué
à la chaîne
- vidé
de toute intériorité. Dans ce Monde cadavérique,
quand ma tête est pleine de thomisme
et mon cœur affolé par la catharisme*,
je recommanderais plutôt de rendre stérile l'espèce
humaine, que de marier des êtres incompatibles avec la procréation.
*
Citons Anne Brenon : « En 443, le pape Léon le Grand définit la «
folie des manichéens » comme la « forteresse de Satan où il
triomphe avec insolence ». Il ajoute : « Chez eux, Satan est maître
». Le manichéisme est-il donc une doctrine satanique ? Il se
pose au contraire résolument du côté de la Lumière divine, en
dénonçant, face à elle, l'existence antagoniste d'un règne des
Ténèbres, groupé autour de Satan. Selon l'enseignement de Mani,
qui se considère comme prophète, la création du monde est le
résultat d'une catastrophe cosmique, l'invasion brutale de la
Lumière par les Ténèbres, qui l'ont engloutie dans la matière.
Ici bas, le Bien se trouve en quelque sorte enfermé dans le Mal, et
ce monde celui du mélange. Le système du manichéisme vise à
libérer cette Lumière pour la rendre aux lieux célestes, particule
par particule, au moyen d'un filtrage de la matière et par
l'intermédiaire de la Colonne de gloire. Cet ascenseur cosmique
propulse les particules de lumière filtrées depuis ce bas monde
jusqu'à celui de la Lune, puis du Soleil, et enfin dans le royaume
de la Lumière éternelle. Le rôle de la religion, riche et
complexe, fondée par Mani, avec son canon d'écritures et ses
structures ecclésiales, est de participer, par l'ascèse et les
règles de vie de ses adeptes, à la libération de la Lumière
divine, dont les particules sont présentes dans tout le vivant,
végétal autant qu'animal (...) Le christianisme cathare est optimiste
: selon son enseignement, un jour, ce monde visible, seul domaine du
Mal, disparaîtrait dans un océan de poix et de feu « et serait
consumé ». Le diable serait vaincu et toutes les âmes, sauvées,
rendues à la seule éternité qui soit, celle du Royaume. Point
d'enfer éternel. Un mal résorbé dans son néant »,
puis Yves Maris : « La perfection
véritable est inaccessible dans l’incarnation. Elle est un
cheminement, jamais un état, avec l'effacement de l'ego comme étape
première. Nous ne pouvons l'imaginer, encore moins la décrire (...)
Le cathare voit deux
sortes de vies :
la vie des réalités ordinaires que la société commune engage à
aimer, et la vie des réalités supérieures qu’elle méconnaît.
Il s’agit du concept de « règne de Dieu », tel que Jésus
pouvait le penser, avec, en opposition, le « règne du Diable
». Observons que la vie naturelle surgit d’une mystérieuse
puissance que nous comprenons comme « volonté de vivre ».
Partout où les éléments indispensables se trouvent réunis dans
les proportions requises, la vie se manifeste et témoigne de sa
détermination à être là. Son principe mauvais déploie
l’arborescence de l’appétit, dont trois exigences vitales : le
manger, le lieu et la procréation. La violence intrinsèque n’est
pas à démontrer. On ne mange pas d'ordinaire sans se montrer
cruel et féroce envers les vivants dévorés. Le besoin de
s’alimenter amène à développer la ruse pour disputer la
nourriture, au point que les uns sont replets, les autres affamés.
Un lieu de vie riche et plaisant n’est ni acquis ni conservé sans
grande brutalité. Ici, on récolte à profusion, là, on n’a que
le sable à retourner. Les puissants maîtrisent les limites, les
autres sont rejetés dans l’aride. Naturellement marqué par la
bestialité, l’acte sexuel ne revêt pas communément les grâces
de l’amour courtois. L’instinct de survie lié à la génération
contient habituellement la maltraitance au cercle familial où
sentiments pervers et contraintes diverses garantissent la conquête
du géniteur ou de la génitrice
», et enfin
BS Encyclopédie : « L'ascétisme
des cathares, leur refus du mariage et de la procréation, ne résulte
pas d'un mépris de l'union charnelle, mais de la nécessité de ne
pas s'abandonner aux passions de la chair. Déjà Philon avait montré
l'obligation de s'abstenir de la procréation pour s'adonner à la
seule fécondité spirituelle. Dans le catharisme, il n'existe pas
d’opposition systématique à l'égard de la femme ; il ne
convient de s'en éloigner que dans la mesure où elle est source de
péché pour l'homme ». Le socialisme s'agite dans ce
règne du Diable, le sert en quelque sorte.
Fin 2012
: Nous
voici amenés au moment de ces adieux annoncés. Le
texte se termine séance tenante, suivant en cela la photographie
cessée, quant à elle, dès 2010.
Penser
et créer sont devenus des élans dénués
de sens, dans un Monde marchand voué exclusivement au nihilisme
discursif. La société française en particulier,
le Monde en général, sont devenus des espaces peuplés
de zombies dirigés par des crétins. La laideur croissante
de l'Art, le gavage des animaux-usines*,
la pollution généralisée, les pandémies
de cancer et de maladie d'Alzheimer, sont les signes et les symboles,
encore mieux : les artefacts, du renoncement forcé aux
valeurs
traditionnelles
de l'Humanité. Une animalisation.
*
Une pétition sur Internet : « Peu de gens le savent, mais les
canetons femelles des élevages d'oies sont inutiles pour leur foie
gras. Voilà pourquoi quand les petits naissent il y a une sélection
entre les oies mâles et les oies femelles. Les canetons mâles sont
gardés. Les canetons femelles partent dans des cuves où elles sont
soit broyées dans les conditions d'horreur extrême, car le broyage
n'est pas aussi instantané qu'on nous le fait croire, soit gazées
dans des conditions déplorables ». Mais que savent-ils
donc en réalité ces gens qui composent un peuple
légitime, gavés qu'ils sont de divertissements et
de jeux débiles, écoutant la musique qui n'est
que
du bruit ?
Savent-ils seulement que Rousseau ne cautionnait pas la démocratie
représentative, qui est un principe qui ne peut abuser que
l'idiot ? La preuve de l'imposture se situe dans l'article
27 de l'actuelle Constitution française (relatif aux membres
du Parlement) qui stipule que tout mandat impératif est nul.
Rousseau préconisa donc la démocratie directe
(utilisant le mandat impératif) : « La souveraineté ne peut être représentée par la même
raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste
essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se
représente point (...) Les députés du peuple ne sont donc ni ne
peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ;
ils ne peuvent rien conclure définitivement ».
Ce peuple composant la Nation, en l'absence du Roi,
est
la masse informe informée (« Le spectacle en général, comme
inversion concrète de la vie, est le mouvement autonome du
non-vivant » chez Guy Debord) qui certes ignorera toujours un
nombre
d'or,
mais sans qu'une élite de la pensée non progressiste (alors
que les choses vont de mal en pis) puisse de nouveau se constituer
; ce n'est pas le GODF, qui instille son abominable
poison : « Au nom de la Laïcité, le Grand Orient de France rappelle
que les Églises doivent se restreindre à la seule sphère
spirituelle, et ne pas interférer, par des imprécations
stigmatisantes et des amalgames violents et haineux, avec les
légitimes débats publics et démocratiques qui président à
l’évolution et au progrès des droits civils (...)
Il réaffirme qu’en vertu du principe constitutionnel
d’indivisibilité de la République, la laïcité s’applique sur
tout le territoire national, ce qui exclut toute forme de
constitutionnalisation du régime dérogatoire d’Alsace-Moselle
issu du Concordat de 1801
». Je ne peux que, encore une fois, rejoindre ici René
Guénon, sur le fait plus inspiré, -
que la
Maçonnerie spéculative serait réellement la
dégénérescence de la Maçonnerie opérative
(n'en déplaise ainsi à Jean van Win). Je soutiens
de manière scandaleuse, car totalement réactionnaire
(presque anarchiste de droite
- en
ces heures trop sombres pour être éclairées
par le Sacré), que l'idéal des Lumières étreint l'Être
avec son obscurité funeste (Raison supplantant l'intuition),
soumet les intellectuels à l'idéologie dominante (la
démocratie fonde son autorité sur la majorité
influençable), et façonne le conformisme intellectuel
et moral (l'égalitarisme en toute chose), nouvelle tyrannie
politique qui inspire celle des foules :
moutons dans l'enclos du déterminisme social. Ces gens
des loges secrètes, imbus d'eux-mêmes, aiment tant
le Pouvoir, qu'ils ont la folle prétention de mener
la foule vers l'évolution et le progrès qu'ils
ont donc eux-mêmes déterminés. Les oies femelles
juste nées sont donc broyées vivantes, comme les poussins
mâles des usines à œufs (150.000 par jour dans une
usine américaine : http://www.notre-planete.info),
et cette gestion est très semblable au massacre de l'âme
humaine, par l'idolâtrie du progrès (ce positivisme
dont François Hollande se fera l'apôtre) : « On le voit, une courte réflexion sur les conclusions de
nos analyses nous a menés sur le terrain de la morale. De ce point
de vue, notre critique des idées banales sur le progrès apparaît
comme préliminaires d’une libération de l’esprit et de la
conscience. Croire que tout évolue vers le mieux en vertu d’une
loi nécessaire, a pu servir jadis à secouer des institutions et des
coutumes devenues plus tyranniques que bienfaisantes ; mais à
son tour, cette croyance est devenue une attitude spirituelle toute
faite et qui ne se justifie plus par les mêmes bienfaits. Un idéal
réfléchi de mieux-être universel aperçu sous les formes les plus
nobles, fait place à une idolâtrie du progrès matériel,
entretenue par les intérêts de quelques-uns et soutenue par les
passions de la plupart » (Eugène Dupréel, La
valeur du progrès, 1928).
Il
est difficile de trouver une raison de vivre dans ce foutoir marchand,
où chaque chose se pèse - hormis
l'intelligence
du cœur.
Wagner,
Nietzsche,
fort heureusement.
Voici donc la fin d'année 2012. Année des renoncements, de la perte de l'ultime illusion de créativité. Je baisse les bras. Il parait évident, désormais, que la créativité pour elle-même, c'est-à-dire selon une ipséité placée hors du temps et de l'espace (qui échappe donc par principe à toute intentionnalité concevable), non le fait de l'exercer dans un élan individualiste, est réfractaire au matérialiste. Alain Badiau, philosophe ancré à l'extrême gauche, pour qui l'ontologie se confond avec la théorie des ensembles (selon l'axiome de la fondation, nous ne nous appartenons pas : il y a auto-appartenance, non événement propre, et approche phénoménologique tributaire de la logique discursive), - aborde la problématique existentielle (sujet et surtout objet) de Parsifal de cette manière : « Cette visibilité cérémonielle des masses qui a hanté le 20° siècle serait dans la continuité du propos de Wagner et à vrai dire dans la continuité du propos de Mallarmé aussi puisque, sur ce point, comme nous l’avons vu, il n’y a pas de différence majeure. Alors moi je ne crois pas du tout car je ne crois pas du tout que le recours de Wagner ait été celui d’une imposition mythique. Wagner explore le problème. Il essaye d’en faire un sujet d’opéra, c’est très difficile. Et je pense que la conclusion effective de l’œuvre - si on admet que la conclusion, c’est ce qui en termes de grandeur artistique accomplit, fait passer le sujet -, c’est que de fait, au point où l’on en est, il n’est pas facile de décider entre restauration et innovation et que la balance de la nostalgie et de la création reste indécidée. Alors la querelle avec Nietzsche est aussi là-dessus parce que Nietzsche peut avoir des raisons de dire qu’en fin de compte, Wagner échoue. Mais quel type de rupture a-t-il proposé lui, Nietzsche ? Il a proposé de devenir, lui, le crucifié de la folie. Il le dit d’ailleurs ; il l’a dit : « Je casse en deux l’histoire du monde » ; mais il a fait venir ce « je », et il a payé de sa personne. Il a fait venir ce « je » au point précisément du cérémonial impossible. L’idée qu’autour d’un cérémonial impossible, à sa place, quelque chose comme une déréliction s’instaure est tout à fait un thème immanent à Parsifal parce qu’on peut dire que c’est en ce sens que Kundry en est l’héroïne. Car Kundry, c’est sans doute celle qui sait qu'en fin de compte, c’est indécidable, et son geste musical extraordinaire - à la fois la tessiture indécidée (c’est un problème bien connu de savoir si Kundry est une mezzo ou une soprano), la ligne musicale extraordinairement déchettée, des variations stupéfiantes de registres dont elle est capable - indique peut-être qu’on est dans une mutabilité historique qui rend la saisie cérémonielle des choses impraticable ou en tout cas indécidable. Peut-être que c’est comme ça. Cela signifierait alors que par définition, la démocratie, c’est l’échec de la cérémonie ». Je pense que vous devez déjà vous poser cette question : mais où veut-il en venir, si loin du sujet ... mais quel sujet déjà ??? J'y viens. La cérémonie a une signification rituelle, le rite est traditionnellement, dans son sens religieux, rattaché à une liturgie. Il est aussi question de sacré et de pensée magique : rite d'initiation (rite de passage), rite agraire, rituels solaires païens*, amenant les Mystères : « La crise sociale qui aboutit à l’établissement du patriarcat a revêtu en Grèce une forme religieuse. Les hommes restés fidèles à l’ordre matriarcal refusant de reconnaître et d’honorer les dieux nouveaux, on été selon Hésiode, exterminés par Zeus pour faire cesser le culte des antiques déesses (Gaïa, Rhea, Demeter, les Erynnies, les Keres, etc…). Les persécutions ne parvinrent pas à le supprimer, mais il dut s’entourer d’ombre et de mystère (…) Les mystères d’Éleusis faisaient partie d’un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans le temple de Déméter à Éleusis. Ils sont consacrés aux déesses Déméter (terre) et sa fille Perséphone (enfer). Ce culte agraire rendu à la déesse grecque de l’agriculture, s’étendra à toute la Grèce et, à l’époque romaine, à tout l’Empire romain » (Le Mouvement Matricien), une vérité étrangère à l'éthologie humaine de Konrad Lorenz, pour qui le rite sert à circoncire, dans un groupe, l'agressivité individuelle, en la canalisant. Plus important, vital : le rite régénère le Temps. Mircea Eliade (Le Mythe de l'éternel retour) : « Par le paradoxe du rite, tout espace consacré coïncide avec le Centre du Monde, tout comme le temps d'un rituel quelconque coïncide avec le temps mythique du « commencement » (…) Il existe partout une conception de la fin et du début d'une période temporelle, fondée sur l'observation des rythmes bio cosmiques ». Intervient également la pensée symbolique qui épargne à la conscience toute intentionnalité inconcevable, et où « il n’y a pas de spéculation, mais saisie directe de ce mystère : que les choses ont un commencement, et que tout ce qui précède et concerne ce commencement a une valeur capitale pour l'existence humaine (…) La pensée symbolique est consubstantielle à l'être humain : elle précède le langage et la raison discursive. Les images, les symboles, les mythes ne sont pas des créations irresponsables de la psyché ; ils répondent à une nécessité et remplissent une fonction : mettre à nu les plus secrètes modalités de l'être ». Jung redécouvrit cela avec la Synchronicité, que ni le positivisme sociétal du GODF ni l'axiome de la fondation ne peuvent expliquer, à la rigueur certains aspects du principe d'incertitude énoncé en 1927 par Heisenberg, qui redonne un sens ontologique ou intrinsèque à la Vie, que le matérialisme nihiliste et son âme damnée, le progrès, avaient fini par réduire à l'état de mécanique. Épuisant. Pour revenir à Parsifal, sujet de ce paragraphe, Wagner ne portait pas une œuvre chrétienne, mais déjà la figure d'un Christ bouddhiste, ou paradis* panthéiste du Walhalla situé sur Terre.
*
Björn Ulbrich : « L'ancienneté et l'enracinement profond
de ce culte solaire agrarien sont attestés par l'érection de
pierres, coutumes encore pratiquées, comme dans la paroisse de
Hafling au Tyrol, où le peuple dresse une Sonnenstein, sur laquelle figurent un bon-homme-soleil, un arbre de vie,
un trèfle et plusieurs serpents symbolisant le cycle annuel. Dans
les vallées tyroliennes ombragées, comme l'Ahrntal et le Vinschgau,
existait encore la coutume populaire, au début des années 70,
d'accourir, certains jours, au devant du soleil levant avec un
récipient plein à ras bord de lait. Le culte solaire archaïque a
connu son apogée à l'âge du bronze, comme en témoignent les
monuments de pierre des Externsteine, de Carnac et de Stonehenge ».
*
N'en déplaise aux francs-maçons
-
ils manifestent cet aveuglement méprisant que l'on
retrouve plus particulièrement chez les utopistes de gauche
- les
choses empirent de manière exponentielle en France (et dans
le Monde), -
sans même que la fin de l'enchantement puisse être évoqué
comme process intérieur du fatalisme. La situation mondiale
est sur la corde raide. Il
serait bon de se raccrocher à cette idée de l'absence
de rituel magique
- comme
épuisement du Temps, quand nos "sciences humaines"
conviennent de l'Enfer sur Terre : « La déconstruction
des grands mythes, des valeurs morales, des croyances religieuses,
est bénéfique pour l'Humanité, car ces
constructions représentent des histoires mensongères
que l'Homme s'est toujours racontées pour pouvoir survivre
à l'horreur.
Il vaut mieux affronter la vérité que de se faire
des films » (Patrick Dupuis ; source : http://www.pedopolis.com).
Un réveil se fait grâce à Martin Heidegger
qui rappelle à tout ce monde, que la question fondamentale
de l'Être est restée éludée : « Augustin comme Heidegger
considèrent la curiosité comme une forme dégradée et perverse
d’amour pour le savoir. Une passion épistémique, en quelque
sorte. Une parodie plébéienne du bios theoretikos, de la vie
contemplative consacrée à la connaissance pure. Ni le philosophe,
ni le curieux n’ont d’intérêts pratiques, tous deux visent un
apprentissage qui est une fin en soi, une vision qui n’a pas de
motifs extrinsèques. Mais, dans la curiosité, les sens usurpent les
prérogatives de la pensée : ce sont les yeux du corps, et pas les
yeux métaphoriques de l’esprit qui observent, qui fouillent, qui
évaluent tous les phénomènes. L’ascétique théorie se
transforme dans le « désir d’expérimenter et de connaître
» du
voyeur. Le jugement de Heidegger est sans appel : dans la curiosité
se cache un éloignement radical, le curieux « se laisse prendre
uniquement par le spectacle du monde, c’est là un genre d’être
où il se préoccupe d’être dégagé de lui-même comme
être-au-monde » » (Speculum
: http://www.filoinfo.bem-vindo.net).
Voyez ces êtres privés de l'Être qui composent
la société d'aujourd'hui : égoïstes, fourbes,
menteurs, sans honneur ni parole, cupides et serviles, affreusement bêtes: « Heidegger s'oriente vers une interprétation
de l'être comme oubli nécessaire de la métaphysique telle qu'elle
existe depuis Socrate. La métaphysique occidentale fondée par
Socrate et Platon occulte le sens même de la vérité que les
présocratiques avaient mise à jour et qui a été oubliée. En
effet, le mythe de la Caverne relaté par Platon dans la République
cassait l'être en deux en dédoublant l'être et l'apparaître. Or
Nietzsche a déjà montré qu'il n'y a pas d'«arrière-monde»
(Hinterwelt) et donc il n'y a pas de conflit au sein de l'être même.
Depuis Nietzsche, la vérité revient à son fondement qui est le
«dé-voilement» (grec a-lêtheia, allem. Un-Verborgenheit) :
l'être se donne à lui-même en tant que volonté de puissance
(Holzwege, Chemins qui ne mènent nulle part, 1935). Selon Heidegger,
les poètes, comme les penseurs, se sentent plus que quiconque
menacés par la toute-puissance de la technique qui écrase l'homme
en l'asservissant à l'«objectité» de l'objet et ils craignent que
la finalité instrumentale ne submerge l'humanité en l'homme. La
grande détresse de notre époque est précisément l'absence de
questionnement, qui fait que l'objet (pourtant créé par l'homme)
est devenu la certitude suprême du quotidien et que le langage est
devenu information et communication : la seule échappatoire est
celle qu'apporte l'art »
(texte pris sur Internet).
Opposons une résultante du symposium maçonnique : « Reste cette mesure (la taxe à 75%*) que certains considèrent comme symbolique, qui concerne 2.000 foyers fiscaux peut-être, mais qui symbolise la volonté de justice fiscale du Gouvernement (…) Nous souhaitons maintenir cette mesure parce qu'elle symbolise la nécessité que l'effort soit le plus équitablement partagé (…) Ce n'est pas une mesure qui va durer toute la vie, mais c'est une mesure qui doit durer le temps nécessaire au redressement de nos comptes publics et au redressement de notre pays » (le Premier ministre), qui écrase toute logique économique (fuite massive des capitaux et des cerveaux, pour un rendement dérisoire), toute dialectique philosophique, qui n'est que démagogie et politique du bouc émissaire, - à l'esprit encore libre et ayant le courage de ne point plier : « Curieuse et insupportable époque que celle que nous vivons, où le savant et le sot sont considérés comme égaux. Plus justement, où l’inculte se croit non seulement comparable à celui qui s’est donné la peine de s’instruire, mais s’en vante même sans retenue. Il doit s’agir certainement d’un dégât collatéral produit par le second terme du saint triptyque maçonnique apposé sur le fronton de toutes nos mairies, Liberté, égalité,fraternité. Un corollaire funeste de la démocratie dégénérée qui laisse accroire aux gens qu’ils ont tous le droit à la parole, le droit de débattre de choses qu’ils ignorent. C’est un complet renversement des valeurs, spécifique de la civilisation occidentale et qui caractérise clairement la fin d’une époque. D’ailleurs, c’est le même discours de la doxa médiatique ; on retrouve les mêmes éléments de langage sur les lèvres de certains qui se croient intelligents et libres ! La même novlangue, les mêmes sottises sortent de leurs bouches sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Ils intègrent la sémantique par simples mimétismes. Toute critique, pourtant légitime, du système mondialiste, est attaquée par une simple accusation de théoricien du complot ! Dès que ces deux mots magiques sont prononcés, c’est la fin de tout débat, aussi important soit-il. Jamais, de vie d’homme, un tel comportement n’a été observé ; jamais je n’aurais cru cela possible en France avec tous ces cultureux germanopratins ! Ne croyez surtout pas que cette accusation s’arrête au stade du verbal ; elle s’accompagne systématiquement d’une mise au placard médiatique comme l’ont expérimentée J.-M.Bigard, Dieudonné, M. Cotillard… Le message est clair : Vous remettez le système en cause et vous ne mangerez plus de pain. Est-ce clair ? Quelle que soit votre célébrité, ce sera la chute libre, la mort médiatique, la disgrâce nationale. Plus personne ne voudra vous inviter, tel un pestiféré mis en quarantaine, vous n’aurez qu’une seule solution pour exister de nouveau : Le mea culpa, faire des excuses, platement plaqué au sol, il faudra revenir sur vos déclarations, en expliquant que ce n’était pas ce que vous vouliez dire, que c’était sorti du contexte et que l’idée même d’être accusé d’antisémitisme révisionniste vous chagrinait au plus au point (si vous pouviez couler une larmiche, vous augmenteriez nettement vos chances de rachat). Pourquoi antisémite ? Parce que c’est ainsi. Toute critique, toute discussion aujourd’hui nous ramènent, selon l’intangible loi de Godwin, au nazisme et à l’antisémitisme » (Salim Laïbi, LA FAILLITE DU MONDE MODERNE).
* Officiellement, cette taxe symbolique de 75% devrait rapporter à l'Etat entre 250 et 300 millions d'euros par an (SNUI), mais en en faisant perdre combien ? J'ai déjà calculé qu'à ce rythme, - il faudrait des millénaires pour combler la dette abyssale de la France (2012 : 1.789,4 milliards, soit 89,3 % du PIB (INSEE)). Est-ce normal que des hommes politiques soient libres d'affirmer des inepties, comme l'ancien maire de Nantes, pour qui cet impôt constitue "un acte de solidarité pour redresser le pays". Redresser, vraiment ? Il semblerait que ces socialistes, enfermés dans le dogme de la haine de la réussite, enragés et pas assez fins pour agir sur la pacification de masse, n'aient aucune notion du temps qui passe.
Fin 2012 : La fin du Monde du calendrier des Mayas est reportée. Il fallait être très fragile psychologiquement pour croire que les choses sont si simples. Il n'empêche, beaucoup plus jeune, je m'étais retrouvé face au Pech de Bugarach, sans jamais avoir rien entendu à propos de ce lieu. J'avais été pris de vomissements (répulsion fulgurante). Le lieu respire l'effroi (Jean Robin : « Le Bugarach, pic maudit du Razès, Sinaï noir dévolu à Oxxa, et dont les entrailles recèlent les protagonistes subtils de la grande mystification extra-terrestre, le dernier piège du diable »), autant que les fondations de la tour Magdala (Rennes le Château donc ; professeur Barratolo : « Je ne comprends pas. Les Français fouillent à Pompéï, à Rome. Et nous nous ne pouvons pas fouiller à Rennes-le-Château »), selon des mesures personnelles (de radiesthésie). J'ai certes lu - mais bien plus tard - que ce pic était le centre maléfique de la géographie sacrée de la France. En cette fin 2012, La problématique socialiste est celle de l'enfermement dogmatique contre le riche, qui prend la relève de la Culture de masse de Droite (Claude Lévi-Strauss : « L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat »), dans un pays non de travailleurs, - mais d'esclaves (consacrant déjà la moitié de leur temps à travailler non pour la France ni pour eux-mêmes, mais au remboursement des seuls intérêts de la dette*, ce qu'il convient de nommer "société d'endettement"). La "fin du Monde" est déjà effective, elle est très lisible, hurlante même avec le mariage gay, les radios comme NRJ qui diffusent une horreur sans nom (à onze ans - je dévorais Mozart ; peut-on dire qu'un jeune écoute, aujourd'hui, les lieder de Schubert par Dietrich Fischer-Dieskau ?). L'égalitarisme est une maladie mentale contre-nature, - qui conduit non seulement à une ruine économique (elle tue tout esprit d'entreprise), au déclin culturel (à la déculturation de masse), mais s'attaque également à la générosité dont l'Etat aurait le monopole (haine des Fondations, du mécénat) et à l'intelligence de notre espèce : « Avec l'emergence de sociétés plus complexes, le cerveau humain est devenu plus petit (en 30.000 ans, passé de 1.500 cm² à 1359 cm², selon des anthropologues de l'université du Michigan) parce que les individus n'ont pas besoin d'être aussi intelligents pour survivre, ils sont aidés par les autres » (source : GOOD). Or, le plus grand nombre, la multitude donc, ce n'est personne en particulier ! La société où les individus sont menés plus qu'ils n'agissent (Biopouvoir chez Foucault), où la cogitation est réduite au strict minimum et où aucune tête ne dépasse, devient un espace machinique de non-vie. Il n'est pas certain que les plus éveillés, parmi les socialistes, aient la capacité de voir - puis de comprendre le déclin* à l'oeuvre, qui préfigure la dissolution* de l'oeuvre au noir*.
*
Citations qui seraient authentiques : 1)
« Lorsqu'un Gouvernement est dépendant des banquiers pour
l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du Gouvernement
qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus
de la main qui reçoit » (Napoléon
Bonaparte), 2) « Aussi longtemps que les banques
privées, au lieu des Gouvernements, contrôleront la création de
l'argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et
leurs alliés ont tout acheté et tout le monde » (Henry Makow),
3)
« Quelques-uns croient même que nous
faisons partie d'une cabale secrète
travaillant contre les meilleurs intérêts des É-U, caractérisant
ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec
d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale
plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul
monde si vous voulez. Si cela est l'accusation, je suis coupable et
fier de l’être (...) Quelque chose doit remplacer les
Gouvernements, et le Pouvoir privé me semble l’entité adéquate
pour le faire
» (David Rockefeller).
Où que l'on regarde, il semble que la Démocratie est un leurre.
*
Déjà
Joseph de Maistre : « Il
y a dans la Révolution française un caractère satanique qui la
distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on
verra... il n'y a plus de prêtres, on les a chassés, égorgés,
avilis ; on les a dépouillés. Et ceux qui ont échappé à la
guillotine, aux bûchers, aux poignards, aux fusillades, aux noyades,
à la déportation, reçoivent aujourd'hui l'aumône qu'ils donnaient
jadis. Les autels sont renversés, on a promené dans les rues des
animaux immondes sous des vêtements des pontifes. Les coupes sacrées
ont servi à d'abominables orgies. Et sur ces autels que la foi
antique environne de chérubins éblouis, on a fait monter des
prostituées nues » (Considérations sur la France).
Sur le mythe du "progrès" (matériel
& individuel), déniant une valeur ontologique
à l'Être :
« Nous sommes aveuglés sur la nature et la marche de la
science par un sophisme grossier qui a fasciné tous les yeux : c'est
de juger du temps où les hommes voyaient les effets dans les causes,
par celui où ils s'élèvent péniblement des effets aux causes, où
ils disent qu'il est inutile de s'occuper des causes, où ils ne
savent pas même ce que c'est qu'une cause. On ne cesse de répéter
: Jugez du temps qu'il a fallu pour savoir telle ou telle chose !
Quel inconcevable aveuglement ! Il n'a fallu qu'un instant »
(Les Soirées de Saint-Petersbourg), ce que corroborent Platon et
Confucius : « Ceux dont la connaissance est innée
sont des hommes tout à fait supérieurs. Puis viennent
ceux qui acquièrent cette connaissance par l'étude.
Enfin, ceux qui, même dans la détresse, n'étudient
pas : c'est le peuple », - inspiré
par la doctrine taoïste du Mandat du Ciel (sagesse) et sollicitant un Juste
Milieu (vertu) : « Si un homme sait se gouverner lui-même, quelle difficulté
aura-t-il à gouverner l'État ? Mais celui qui ne sait pas se
gouverner lui-même, comment pourra-t-il gouverner les autres ? ».
*
A propos de l'exil fiscal, dont une politique à contre-sens
(aberrante en dehors de l'obsession égalitariste) est
la première cause, tout Gouvernement ferait bien de
balayer devant sa porte, avant de vouloir instituer la morale
laïque
(à l'école). L'aberration est du même ordre
que celle du précédent débat sur l'identité
nationale,
alors que la frontière (et c'est définir un espace
d'enfermement pour l'homme endetté) suit la géographie
qui ne correspond ni aux peuples ni aux cultures : Celtes,
Basques, Catalans "coupés en deux". L'exemplarité
est toujours absente de la conscience politique. Exemple : ma compagne
est harcelée (visite des huissiers, malgré quatre lettres
recommandées) par le RSI lui réclamant maintenant
plus de 30.000 euros, alors qu'elle fut radiée officiellement
depuis Février 2009, par les services du RSI, mais surtout
au Greffe du tribunal de Commerce. Or, rien n'y fait ! Considérant
la réaction odieuse du Ministère de la Culture (lorsque
j'ai imploré son aide : accorder le déplacement)
et la manière fourbe dont on m'avait supprimé
le RMI, je
ne suis pas étonné que l'Etat (ses Administrations)
cherche par tous les moyens à faire pression sur les individus,
afin de leur soutirer de l'argent. Ce n'est pas très honorable.
Il est tout aussi "minable" de truquer les statistiques
du chômage, c'est-à-dire instrumentaliser
la misère,
pour entretenir un carriérisme politique qui module les rancoeurs,
ainsi que la peur.
*
En choisissant ce terme alchimique, je fais le lien avec l'âge
final des Traditions (les cycles cosmiques), en l'occurrence l'âge
de fer. Ai-je
l'air de le déplorer ? Aucunement, comme je l'ai déjà
rapporté. Dès 1981, le guénonien votait socialiste,
-
pour
accélérer
la putréfaction d'une société déjà
irrémédiablement malade. Pour affirmer un pays,
il faut une Culture spécifique (d'une élite ;
or, il ne reste que des bribes ou poussières),
une langue (la plupart des jeunes -
n'arrivent plus à conjuguer
un verbe), une religion et des croyances propres (la laïcité
est la contre-initiation qui conduira à salir le mariage), et bien
entendu une monnaie native. Il faut également garder
l'Économie saine (ne pas inciter le riche à ficher
le camp, alors que les ministres ...
le traînent dans la boue),
et investir prioritairement dans la Recherche. Le projet européen
est mort-né, l'Asie devrait broyer la partie du Monde qui décline,
sauf si l'Amérique déclenche plus tôt qu'attendu des
contre-mesures stratégiques. Ce qui est plus particulièrement
paradoxal, en première analyse seulement, c'est d'écouter
François Hollande dire ouvertement que son
ennemi est la Finance, alors que celle-ci contrôle déjà
les États endettés. Dans quelle mesure n'est-ce pas
seulement la société
du spectacle,
et les politiques, à l'insu de leur plein gré (ou
intelligence), de simples marionettes ??? Je me trouve en
dessous du seuil de pauvreté ; or, j'ai cette capacité
cérébrale de saisir que spolier le rare riche
ne peut être que nocif. En réalité, j'ai
commencé à me réveiller d'un trop long sommeil, -
grâce à la farce du 11
septembre
(David Ray GRIFFIN : « Victor THORN prouve sans l'ombre d’un
doute que la version officielle sur l’effondrement des tours est un
mensonge » ; Postface « En conséquence, la
seule conclusion à laquelle nous puissions arriver est que la
théorie officielle du gouvernement relative à la manière
dont les trois tours se sont écroulées n’est rien de plus qu’une
histoire élaborée et inventée de toute pièce. En outre, nous
disposons de preuves irrécusables provenant de scientifiques et
d’universitaires respectés et faisant référence dans leur
milieu, qui soutiennent complètement les résultats de nombreux
enquêteurs sur le 11 Septembre et qui ont posé les fondations des
futures recherches. Leur travail inestimable constitue le fondement
de ce qui a permis la rédaction du Procès du 11 Septembre, et avec
la parution du rapport du professeur de sciences physiques à
l’université Brigham Young, le Dr Jones, pour confirmer mes
résultats, nous savons désormais que le postulat posé par ce livre
est vrai à 100 % : les tours du World Trade Center ont été
détruites au moyen de trois démolitions commandées séparées »).
Manuel Valls est devenu ministre de l'Intérieur. Se moque-t-il
autant des complotistes ou est-il désormais mis au parfum
par la DGSE ? Manuel Valls, comme François Fillon, est
amateur de ce si noble spectacle : la
tauromachie.
Il est incontestable que l'élite mise au Pouvoir va dans
le sens de l'augmentation de la conscience holiste (ironique : même
pas encore l'approche systémique, tout juste celle post-keynésienne
de la libre circulation) du Monde et de la Vie. Invitons Brigitte Bardot pour
sauver notre humanité prédatrice (reptilienne) : « François
Hollande a promis le changement, alors face à la nullité de ce
Gouvernement, j'appelle à un changement immédiat des ministres
qui bafouent les principes de la République, en espérant vous voir
très vite quitter ce poste dont vous n’êtes pas digne ».
Concernant encore le 11 septembre, divers auteurs rapportent
que les services secrets de pays étrangers (dont le Mossad,
avec Tenet) auraient averti, mais en vain, du risque éminent
d'une attaque des deux tours avec des avions (guidés
par des balises). Pire : « Le cerveau de l'attaque devait être un esprit sophistiqué,
avec suffisamment de moyens, non seulement pour recruter des
kamikazes fanatiques, mais aussi des gens hautement spécialisés (…) Ben Laden aurait confessé être l’auteur
de l’attaque du 11 septembre 2001 sur les deux tours de New York,
alors que tous les milieux démocrates américains et européens, et
parmi eux le centre gauche italien, savent très bien que cette
attaque désastreuse a été planifiée et exécutée par la CIA
américaine et le Mossad avec l’aide du monde sioniste afin
d'accuser les pays arabes et pour persuader les puissances
occidentales d’intervenir tant en Irak qu’en Afghanistan : Elle
n'a pu être réalisée sans infiltration dans le personnel des
radars et de la sécurité aérienne » (Francesco Cossiga, Président de la République italienne ;
déclarations du 30/11/2007 à l'agence italienne Ansa, et reprises par
le Corriere della Sera). Un Nouveau
Pearl Harbor laissait sans doute juste le temps nécessaire pour poser des
explosifs (dans les structures), afin que le spectacle hollywoodien
sorte vraiment de l'ordinaire. Et concernant la France, ce pays
donneur de leçons de morale démocratique se fiche de détruire des
vocations.
De part et d'autre, la destruction est de mise.
Une constante propre à tous mes voyages hors de France : les Français - j'en suis un par mon sang et mes origines culturelles - ont vraiment des "têtes de cons". C'est ma très grande fierté, en Grande-Bretagne & en Irlande, que de passer pour un Allemand (d'après une amie allemande, cela tient moins au physique, qu'à une rectitude). La Française est la créature que je ne fréquente plus depuis longtemps, tant je suis las d'aborder* des êtres stupides !!! La pire, c'est celle qui fume, parce que l'avertissement sanitaire "FUMER TUE" ne peut pas atteindre les couches profondes du cerveau, même en présence de progéniture programmée ! En dehors du spectacle si drôle de contempler cons et connes, assez cons et assez connes, pour s'empoisonner délibérément et abdiquer leur Volonté propre, inexistante en réalité, aux ordures trafiquant c'te merde, - il faut regretter que les élus, qui sont malheureusement contaminés par les droits de l'homme, - n'aient pas la capacité de comprendre qu'éliminer le crétin (l'empêcher de se reproduire, l'intelligence étant héréditaire, en faisant distribuer un tabac aux effets fulgurants), - serait un sacrifice bien plus utile à la Nation (surtout à l'espèce), que de faire fuir le riche qui, quant à lui, en a au moins dans la cervelle ! Une chose remarquable est de relever à quel point Manuel Valls régurgite les Principes de la République (qui est une et indivisible), sans connaître la mentalité spécifiquement corse. Selon les études que je partage plus bas dans mon texte, ces idéaux du positivisme (matérialisme du progrès cartésien) et du social (assister les personnes à chaque instant, penser à leur place) participent activement à faire : 1) baisser l'intelligence, et 2) augmenter la pandémie de la maladie neurodégénérative. Il est alors édifiant de mesurer la paix sociale (obtenue par ces trois artifices du Pouvoir : société disciplinaire (coercition & exemplarité), société de contrôle (s'immiscer dans l'inconscient collectif, le structurer), société du spectacle*) au Monde réel qui est le terrain consacré exclusivement à une guerre économique totale, où tous les coups sont permis, où d'autres règles* assujettissent une hypocrisie consensuelle.
*
Non pour draguer -
je ne cherche pas à reproduire mon espèce débile -
mais pour le portrait, sans aucune autre prétention.
Autant donc me faire haïr, -
Don Piero Corsi (curé de San Terenzo)
: « Les femmes qui provoquent par leur habillement succinct,
qui s'éloignent de la vie vertueuse et de la famille, provoquent les
instincts et doivent se livrer à un sain examen de conscience, en se
demandant : peut-être le cherchons-nous ? » (L'évêque de La
Spezia, monseigneur Ernesto Palletti, a ordonné de retirer le
brûlot). Je dirais : l'instinct
le cherche !
*
Le Monde non comme Volonté,
-
mais comme Représentation (Die Welt als Wille und Vorstellung
; critique de la philosophie kantienne
: l'erreur fut l'absence de distinction entre
connaissance perceptive (Intuition) et connaissance
conceptuelle (Raison) ;
aliénation de
la société de consommation
de Guy Debord ;
civilisation de l'image de Georges Gusdorf : « La pire propagande
est celle qui ne prétend même pas en être une
; l'immense consommation des bandes dessinées, des romans
photographiques, des illustrés de toutes sortes et des films
populaires correspond certainement à une puissance prodigieuse
d'incantation, à un façonnement
de la sensibilité et de l'imagination par de médiocres
maîtres d'oeuvre
qui ignorent sans doute eux-mêmes leur puissance. Ils
ne songent qu'à gagner de l'argent,
et se retrouvent ainsi promus à la redoutable dignité
de directeurs inconscients de la conscience universelle ».
*
Pour diriger une Masse, la multitude indifférenciée
grâce aux "droits de l'homme" (sous sommes tous
devenus des numéros : Who are you
? - The new
Number 2 - Who is Number 1 ?
- You are Number
6 - I AM NOT A NUMBER, I AM A FREE MAN !),
qui occupe son temps libre avec les sports (immatures) de ballon, les
courses à l'hyper du coin, et aspire la fumée
cancérigène pour la recracher, -
il est devenu nécessaire de faire régner l'asservissement
(gavage
publicitaire & endettement)
et la
peur
(chômage & terrorisme).
La morale, le sens de l'éthique, la prison surpeuplée, la
pensée unique ne suffisent plus. Violent retour
du monde réel différencié du Biopouvoir
: « A Washington, Ronald Reagan, alors Président,
avait dit de sa naissance qu'elle était une inspiration
pour le monde libre (...) On sait comment la CIA et la Banque
du Vatican mirent en place un fonds secret de 200 millions pour
Solidarnosc
(...) Avec le plein accord de William Casey, qui dirigeait la
CIA, Brenneke avait commencé à utiliser
la Banque du Vatican pour blanchir de l'argent
(...) Selon David Yallop, tout
comme les autres services secrets,
la CIA avait des contacts officieux avec la mafia. A l'instar du
Vatican, elle redoutait que l'Italie ne retombe aux mains des communistes
(...) Voyait la mafia comme un rempart contre cette éventualité
» (...) En 1983, la CIA avait tellement élargie
ses connexions avec le crime international qu'elle alla jusqu'à
armer l'Iran et les Contras nicaraguayens. Brenneke m'expliqua :
« L'argent des armes vendues aux Iraniens était utilisé
pour
acheter de la drogue en Amérique du Sud.
La cocaïne était transportée par bateau jusqu'aux
États-Unis pour
y être vendue à la mafia
» (...) Une part considérable de l'argent venait
de la famille Gotti (fervents catholiques), de la mafia new-yorkaise
» (Gordon Thomas, Histoire secrète du Mossad).
Il convient de se demander si ces sacrifices moraux sont consentis
afin de sauver, préserver une Civilisation
(actuellement les valeurs démocratiques) ou alors, donnant
raison au philosophe Giorgio Agamben,
si une normalité sous-jacente ne serait pas cet « état d'exception »
face à la « vie nue » (citoyen géré
en simple vivant), -
vis à vis de laquelle
il tend à devenir indiscernable (un exemple, l'intégration
du Terrorisme), faisant que pour G. Agamben l'Occident moderne est
une continuité de la politique nazie (Moyens sans fins),
le camp un espace biopolitique. Il est alors aisé de
voir, tout au moins de le comprendre, différentes strates
de Pouvoir imbriquées comme les poupées russes, le
vote démocratique étant le moins significatif.
Fin 2012 : Il est dans l'ordre des choses que je cesse d'écrire en 2013, tout comme j'ai cessé de photographier en 2010. A quoi bon ? Je vous renvoie encore une fois à deux ouvrages qui sont les fondamentaux de ceux qui sentent que quelque chose cloche dans ce Monde : "La crise du monde moderne" de René Guénon et "Les dernières cartes du diable" de Günther Schwab, puis j'aimerais vous entretenir d'intelligence, ou tout simplement d'entendement (en soi une gageure). Je ne vais donc pas m'étaler sur la "société de contrôle" (chez Michel Foucault puis Gilles Deleuze) ni sur la perte de l'Être (déchéance inhérente au Dasein de la quotidienneté, selon Martin Heidegger*), - mais proposer le rapprochement entre la perte du langage et une aussi évidente baisse d'intelligence que la déculturation met en œuvre avec la massification démocratique. Il est alors intéressant de savoir que la problématique de l'opposition de l'être et du non-être (l'aspect ontologique définissant l'essence), si prégnante des philosophes grecs à la scolastique, bouillonnait dans la société chinoise, les travers de notre civilisation (jusqu'à la morale kantienne manquant de discernement) s'y lisant comme dans un miroir. Il est donc judicieux de rapprocher l'école moïste avec une pensée unique gauchisante (pour Mozi, l'Homme - qui est l'animal doté de craintes religieuses - recherche avant toute chose son propre intérêt, il convient donc, pour l'intérêt général, d'entretenir une morale tournée vers l'extérieur, son aspect utilitaire nécessairement renforcé par une exemplarité de peines cruelles), le Confucianisme avec nos valeurs dites traditionnelles. Le Taoïsme, quant à lui, concernait plus particulièrement l'aspect ésotérique (intérieur) ; il rejeta la dimension légiste (à l'exception du Huang-Lao*). Pourtant, la correspondance de la vertu avec la non-intervention physique du Pouvoir, n'empêcha pas le "Vieux Maître" (Laozi) de penser un wu-wei (non-agir permettant à la volonté céleste de se manifester) qui sera l'exacte description de la société de contrôle (Biopouvoir*) ayant largement supplanté celle disciplinaire, - faisant que l'exercice pseudo-démocratique actuel est bien une antithèse de la démocratie idéale de Rousseau* (que l'on découvre bien davantage proche de Confucius que de Mozi) : « Vider les coeurs, remplir les ventres, affaiblir les volontés, fortifier les os, rendre le peuple ignorant et sans désir, rendre les intelligents incapables d'agir, agir par le non-agir, et alors tout sera en ordre ». Il s'agit bien de la description précise de notre société moderne, qui diffuse une parodie de liberté (qui devrait être le refus de tout dogme non confronté à la rationalité harmonisante ou Tao ; je m'amuse de ceux qui me reprochent de citer les auteurs, de ne pas manifester un avis personnel (selon cet entendement, entendez : individuel), mais qui sont imprégnés par la pensée unique, programmés comme la machine) et qui fabrique la pauvreté par l'application non réfléchie, donc aveugle, d'une morale imprégnée de convoitise (source de démagogie ruineuse : ISF). Je disais vous entretenir d'intelligence, parlons plutôt de bêtise, son approche est plus consensuelle car elle règne sans partage sur le Monde - au point que j'ai cru l'Humanité contaminée par la maladie de la vache folle. On oppose souvent morale et rationalité, il conviendrait plutôt de les considérer comme nécessaires l'une à l'autre, ce dont fut incapable Kant avec l'impératif catégorique. Venons-en au concret, avec l'histoire de Depardieu* fichant le camp en Belgique pour la question de défiscalisation. Est-ce immoral ? Ce n'est pas si sûr, mais considérons que cela l'est. L'acteur a donc un comportement individualiste dénué de toute vertu sociale (hormis la préservation de sa famille) - mais qui n'en est pas moins rationnel. Un député socialiste, Yann Galut, considérons que sa verve n'est pas uniquement démagogique, veut le faire déchoir de sa nationalité française, ainsi que tous les exilés fiscaux, - voilà donc qui est totalement dénué de la moindre rationalité, puisque la France a signé l’accord de Schengen le 14 juin 1985, à moins de désirer transformer immédiatement la Nation en ex-RDA (ou Corée du Nord). Mais, la position officielle du Premier ministre* est encore plus alarmante pour l'avenir sombre du pays : elle atteste l'enfermement psychique dans le dogme (empêchant de saisir le Monde tel qu'il est en réalité, en l'occurrence l'usage peut-être pernicieux, mais intelligent, des lois). La haute fonction devrait appeler une connaissance fine de la nature humaine qui est davantage rationnelle que morale. Un dogmatisme de Gauche est ainsi la première cause de la fuite des capitaux (des cerveaux) ; car ce choix qui n'en est pas un, puisque contrôlé par un carcan moral, est de source irrationnelle (l'infernale litanie*). Mais, considérant plutôt qu'il est inévitable que l'imposition confiscatoire ruine la France, - cette politique devient immorale. Encore faut-il ... raisonner. Mais raisonner selon quelle attente, quand la démocratie moderne pèse chaque voix de manière égale ? Une élite est ainsi broyée, les individus pauvres ou riches sont livrés* aux mains des spéculateurs, des banques et des multiples lobbies que la crise économique favorise. Ce système est un pourrissement*.
*
Sein und Zeit : « Seul un étant
qui est essentiellement avenant en son être, de telle manière que
libre pour sa mort et se brisant sur elle, il puisse se laisser
re-jeter vers son Là factice, autrement dit seul un étant qui, en
tant qu'avenant, est en même temps étant-été, peut, en se
délivrant à lui-même la possibilité héritée, assumer son
être-jeté propre et être instantané pour « son temps ».
Seule la temporalité authentique, qui est en même temps finie, rend
possible quelque chose comme un destin, c'est-à-dire une
historialité authentique »
(http://www.psychanalyse.lu).
*
Un petit ouvrage par la forme, grand par son propos et la large
connaissance de son auteur : "La pensée des Chinois"
de Nicolas Zufferey.
*
Critique du Biopouvoir :
« Que Foucault ait toujours
laissé ce point de jonction dans l’ombre, est selon Agamben
indissociable de son rejet de la problématique de la souveraineté.
Il y a bien sûr un aspect qu’il faut garder d’un tel rejet : le
refus de poser le problème de la légitimité du pouvoir, et de s’en
tenir à partir de là à une théorie de l’État. Mais la
détermination du point de jonction entre adhésion subjective et
coercition objective réclame une théorie de la souveraineté en
tant que théorie de l’état d’exception. Car c’est l’exception
souveraine qui va permettre de nommer ce point de jonction. Autrement
dit, l’articulation laissée obscure par Foucault entre «
techniques politiques » et « technologies du soi » ne peut être
désignée que comme exception souveraine, point où la vie nue est
en tant que telle exposée, livrée à la décision souveraine.
Point, aussi, à partir duquel s’actualise la répartition
différenciée du pouvoir, c’est-à-dire le fait que celui-ci
distribue des rapports d’inégalité, et ainsi se ramifie, se
répercute dans l’ensemble du champ social. De ce point de vue,
Foucault s’en tient à une conception un peu vague du pouvoir,
notamment à l’égard de ce qui le rend possible (ce par quoi il
est amené à l’ériger en quasi-transcendantal). Il ne peut alors
rendre compte de la relation de pouvoir dans ses figures extrêmes,
telles que celles qui sont apparues dans les camps, rejoignant sur ce
point les apories du marxisme classique. En prenant le risque, à
l’inverse, de proposer une approche structurelle, « topologique »,
du fonctionnement du pouvoir, Agamben permet d’en avoir
l’intelligibilité la plus approfondie qui soit, sans pour autant
l’ériger en transcendantal toujours déjà là : le pouvoir comme
tel résulte d’une opération qui porte sur la vie, élément
premier de la politique. Le paradigme foucaldien du bio-pouvoir est
en ce sens insuffisant, parce qu’est insuffisante la théorie
foucaldienne du pouvoir ; ce qui signifie qu’il faut penser le
bio-pouvoir sur la base de l’exception souveraine et de la capture
de la vie (…) Dans la perspective d’Agamben, si la théorie
foucaldienne du pouvoir était insuffisante, l’est tout autant
l’approche marxiste (ou « néo-marxiste ») qui érige les
mutations du mode de production capitaliste en paradigme central de
toute analyse politique. Car le capitalisme est lui-même rendu
possible par la biopolitique au sens où il l’entend. On
peut en déduire que le capitalisme n’a pas en lui-même la clé de
sa propre consistance, c’est-à-dire n'a pas de consistance
réelle en tant que simple mode de production » (Retour sur le
« camp » comme paradigme biopolitique ; Bernard Aspe et Muriel Combes).
*
Du Contrat Social (Livre III, chap.
IV.) :
« A prendre le terme dans la rigueur de
l'acception, il n'a jamais existé de véritable démocratie, et il
n'en existera jamais. Il est contre l'ordre naturel que le grand
nombre gouverne et que le petit soit gouverné
(...) D'ailleurs, que de choses
difficiles à réunir ne suppose pas ce gouvernement : Premièrement,
un Etat très petit, où le peuple soit facile à rassembler, et où
chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres ;
secondement, une grande simplicité de mœurs qui prévienne la
multitude d'affaires et de discussions épineuses ; ensuite, beaucoup
d'égalité dans les rangs et dans les fortunes, sans quoi l'égalité
ne saurait subsister longtemps dans les droits et l'autorité ;
enfin, peu ou point de luxe, car ou le luxe est l'effet des
richesses, ou il les rend nécessaires ; il corrompt à la fois le
riche et le pauvre, l'un par la possession, l'autre par la convoitise
; il vend la patrie à la mollesse, à la vanité ; il ôte à l'Etat
tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à
l'opinion (...)
Voilà pourquoi un auteur célèbre a
donné la vertu pour principe à la république, car toutes ces
conditions ne sauraient subsister sans la vertu (…) S'il y
avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un
gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes
».
*
Je n'affiche pourtant aucune
sympathie
pour l'acteur
- bien
que souvent formidable et même davantage
- cela
non à cause de la personnalité petite frappe,
mais pour l'attirance pour la tauromachie. Et Julie Depardieu : « J'espère ne
pas trop tomber dedans parce qu'après, ce n'est que de la
frustration. Je vais avoir envie de toutes les voir et ça deviendra
obsessionnel. C'est comme l'opéra. Aujourd'hui, je ne sais plus m'en
passer » ; effectivement, c'est aussi comme pour les tueurs en
série : dès l'instant où ils découvrent le plaisir de la torture
et du meurtre, ils ne peuvent plus s'en passer. C'est tellement ...
jouissif de voir souffrir
! Pauvre fille barbare ! Et Brigitte Bardot : « Monsieur, Je suis atterrée par votre
déclaration sur la corrida parue, dimanche, dans Midi Libre : « La
corrida est un rituel sublime. Il ne faut pas entendre les arguments
de ceux qui s'élèvent contre cette tauromachie, d'ailleurs les
anti-corrida sont beaucoup plus violents que tous les matadors qui
tuent les taureaux ». Comment pouvez-vous tenir de tels propos,
vous pâmer devant cette boucherie à ciel ouvert, jouir d'un acte de
cruauté passible de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 d'amende
partout où le lobby tauromachique n'a pas imposé sa loi ? ».
L'Opéra, j'en suis fou (une sacrée collection) sans le devenir.
Autre chose, Depardieu dit utiliser l'agriculture raisonnée
(pour ses vignes), ignorant sans doute qu'il s'agit là d'une
création des lobbies
des pesticides,
pour contrer celle biologique.
*
Jean-Marc Ayrault : « Se mettre juste de l’autre côté
de la frontière, il y’a quelque chose de, je dirais, presque assez
minable. Tout ça pour ne pas payer d’impôts… Payer un impôt
c’est un acte de solidarité, un acte patriotique. Et quand on
demande aux plus riches des Français un effort supplémentaire,
est-ce que c’est porter atteinte à leur dignité ? ».
Et François Hollande : « Chacun
doit avoir un comportement éthique, quel que soit le métier qu'il
exerce (…) Nous harmonisons nos politiques budgétaires, nous
devons harmoniser nos politiques fiscale », en l'occurrence
renégocier une convention fiscale avec la Belgique, ne pas se
remettre en cause (accuser autrui), toujours cette
rhétorique moralisante qui renonce au réel,
incapable de dépasser une opposition que seul le plan dialectique
« thèse-antithèse-synthèse »
résout dans un mouvement
de pensée, qui finalement définit la conscience. C'est à
ce niveau de raisonnement que l'on comprend qu'une préalable
harmonisation fiscale en Europe, qui eût donc anticipé
l'ISF, aurait permis d'éviter de faire perdre 200
milliards en dix ans. Quand l'intelligence n'est pas remise en cause,
à Gauche comme à Droite, -
il ne reste, au premier abord, que la démagogie
électoraliste pour expliquer la gabegie. G. Depardieu
: « Qui êtes vous pour me juger
ainsi, je vous le demande M. Ayrault, 1er Ministre de M. Hollande, je
vous le demande, qui êtes vous ? (…) j'ai payé 145 millions
d'euros d'impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (…)
Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le
talent, en fait la différence, doit être sanctionnée (…) Je vous
rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis
jamais servi. Nous n'avons plus la même patrie, je suis un vrai
européen, un citoyen du monde (…) Je suis un être libre Monsieur et je vais
rester poli ». Belle sortie de scène. Concernant l'idéologie
au service de la destruction des valeurs matérielles et
intellectuelles, opposer imbécillité et démagogie
électoraliste -
atteste
encore de la vue courte de ce fléau de
l'empoisonnement cérébral. Et les faits corroborent cette
diatribe : « Le nihilisme tient en ceci :
puisqu'il y a toujours des raisons
de détruire chaque chose, rien ne mérite d'exister. C'est
exactement l'esprit de la politique gouvernemental. Il y a des
raisons de détruire le mariage, la nation, l'enseignement de
l'histoire, les entreprises, les riches, le peuple français, la
liberté, l'éducation, l'héritage, les racines. Donc rien de tout
cela ne mérite d'exister. Le nihilisme gouvernemental se traduit
dans les décisions par ce mécanisme : toujours choisir l'argument
qui penche en faveur de la destruction (…) Bruno
Le Roux, chef des députés socialistes, nous
explique que, pour créer du travail, il faut taxer le
capital. C'est parfaitement idiot, crétin au possible, digne
d'une gifle si c'était dit par un gamin de dix ans (d'ailleurs,
comme c'est dit par un adulte, c'est passible d'une double paire de
gifles et d'un coup de pied au cul) » (La lime, dont je ne partage
aucunement les critiques sur l'écologie, les considérant
comme une méconnaissance des sujets).
Pour conclure, citons Lévi-Strauss : « On a mis dans la
tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite
alors qu’elle est faite d’habitudes, d’usages, et qu’en
broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on pulvérise des
genres de vie fondés sur une longue tradition, on réduit les
individus à l’état d’atomes interchangeables et anonymes »,
face à la philosophie utopiste de François Hollande
: « Le collectif l’emporte sur
l’individuel » ; « le sens de l’Histoire est orienté vers le
progrès de l’humanité » ; « le seul culte à pratiquer doit
être celui de l’humanité » ; « le seul Dieu que nous devons
servir, c’est celui de l’émancipation de l’individu ».
Il est impossible de rendre tout le monde riche, l'unique possibilité
offerte pas l'égalitarisme (hommes "égaux",
et pas seulement en droit) ... est
de produire des pauvres. Gustave Le Bon (en 1905) : « Ce n'est pas le
collectivisme, avec son idéal de basse égalité dans le travail et
les salaires, qui pourra fournir aux ouvriers les moyens de lutter
contre l'invasion des produits de l'Orient. Où prendra-t-il les
fonds nécessaires pour payer les travailleurs quand les produits
n'auront plus d'acheteurs, que les usines se seront progressivement
fermées, et que tous les capitaux auront émigré vers des pays où
ils trouveront une rétribution facile et un accueil bienveillant au
lieu de persécutions incessantes ? ». Une
pauvreté tant matérielle qu'intellectuelle, une
unique matière.
*
La pensée de Gauche, même et surtout si les inégalités
croissent (saluons
le dévouement extraordinaire des Restos du Cœur, qui supplantent
la fuite par l'Etat de ses responsabilités les plus fondamentales,
c'est-à-dire protéger la personne),
impose une constante dictature morale de la pensée :
« Le totalitarisme tel qu'il est ainsi décrit par Hannah
Arendt n'est pas tant un « régime » politique
qu'une « dynamique » autodestructive reposant sur une
dissolution des structures sociales. Dans cette optique, les
fondements des structures sociales ont été volontairement sabotés
ou détruits : les camps pour la jeunesse ont par exemple
contribué à saboter l'institution familiale en instillant la peur
de la délation à l'intérieur même des foyers, la
religion est interdite et remplacée par de nouveaux mythes inventés
de toute pièce ou recomposés à partir de mythes plus anciens, la
culture est également une cible privilégiée. Hanns
Johst avait ainsi écrit dans une pièce de théâtre :
« Quand j'entends le mot culture, j'enlève le cran de sûreté
de mon Browning. » (Cette phrase a également été
prononcée en public par Baldur von Schirach, chef des Jeunesses
hitlériennes) » (texte saisi sur Wikipédia). Trouvez-vous
mon propos trop insultant ? Je vous renvoie à cette haine
du riche et au "mariage" homosexuel !
*
Lorsque le capital était aux mains de familles bourgeoises,
un rapport humain subsistait (comme dans la corporation)
: « La Société des
Habitations Michelin naît en 1909. Présidée par Edouard Michelin,
qui souscrit la majeure partie de son capital, elle construit des
logements en grande quantité entre les deux guerres (…) Construite
dans les années 1920, sur 45 hectares au nord de Montferrand, dans
le prolongement de la nouvelle usine Michelin de Cataroux, la cité
de la Plaine est alors le prototype de la cité Michelin avec ses
maisons plurifamiliales comportant 4 logements et jardins. La cité
dispose de services et d‘équipements collectifs (installations
sportives, coopératives, école …) et d’une église ».
Mais aujourd'hui ?
*
Je
suis sûr que si Rousseau
et
Tocqueville découvraient la Démocratie telle que
assénée aujourd'hui, ils seraient écoeurés ; elle
est devenue la religion, quand l'ultime, authentique (dans
le sens de "dépassement de soi") exercice révolutionnaire est
la non-soumission souveraine (individualiste). Nous manquons paradoxalement de
rage réactionnaire :
« Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre
le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être
rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part (…) C’est une
jeunesse atteinte d'un sida mental. Elle a perdu ses
immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent.
Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce
rien les dévore » (Louis Pauwels,
« Le Monome des zombies », Le Figaro,
1986), qui décomposerait les arcanes cachées du
mariage gay -
qui
individualisera certes davantage la personne, mais par
la perte de la Mémoire (les racines ou repères
naturels) : « Prétendre que la filiation se
passe d'un père ou d'une mère, nier la réalité biologique, ouvre
la voie à la légalisation des femmes porteuses et à la
généralisation de l'insémination par sperme anonyme, sans père
donc ».
Ce "sida mental" a fini par exercer son abominable
office : 44% des Français (dont 61% des sympathisants de gauche, 66% des jeunes,
58% des non-croyants) sont à la fois pro-mariage et pro-adoption. Tant
qu'à faire, autant produire en série les enfants dans
des usines ! Ceci est d'une gravité extrême, car
destructeur : a)
faire fuir les capitaux, b)
saper
le fondement de la cohésion familiale, d)
aussi laisser
l'Europe en berne sans constituer le Gouvernement correspondant
à la monnaie commune censée unir maints peuples
(« C’est aussi et surtout un
fort symbole politique d’intégration, et c’est de cela dont les
gens ont besoin pour pouvoir se reconnaître dans cette nouvelle
citoyenneté européenne en train de naître petit à petit dans la
conscience des peuples européens », Nicolas Jean, 2007).
Pari presque perdu. Il ne faut pas taire e)
la déculturation
qui fabrique un consommateur idiot. Jean-Gérard Lapacherie : « La
politique qui est menée par le ministère de l’Education nationale
depuis vingt ans, pour ce qui est de quelques apprentissages
fondamentaux : langue, culture, littérature et même histoire,
se caractérise par une hostilité radicale vis-à-vis des humanités
(...)
Quels
sont ces principes, à dire vrai, peu nombreux ? D’abord, on
enseigne aux enfants des éléments, et non des savoirs constitués,
l’objectif étant de former des esprits - et de les former à la
liberté -, pas des érudits (…) Enfin, les humanités postulent
que la liberté ne consiste pas à faire ce que l’on veut (l’action
d’un tyran est gouvernée par le seul arbitraire), mais à arracher
les hommes à ce qui les détermine et qui, les déterminant, les
asservit, que la liberté est la latitude donnée aux hommes de
changer, mais en toute connaissance de cause
(…) Les
dominus qui contrôlent le Ministère de l’Education nationale
jugent qu’il est inutile ou dangereux ou impérialiste d’enseigner à des enfants d’immigrés
originaires du tiers monde la littérature (et la culture) française,
qui, selon eux, présente trois tares : elle est bourgeoise,
littéraire, occidentale (...) Si elle prétend à l’universel, c’est par ruse (…) Comme il
n’est guère possible de répéter en France telle quelle
l'expérience khmère, cette expérience est provisoirement
circonscrite au seul domaine de l’école, qui
a été transformée en laboratoire politique et social, sous la
houlette de ces guides éclairés que sont Meyrieu, Bourdieu,
Wieviorka, Dubet, etc (...) On change
l'homme d’abord, ensuite la société changera d’elle-même. Au
Cambodge, cette idéologie a causé un génocide ; en France,
elle met en oeuvre un génocide culturel. Voilà ce que font
réellement les Khmers rouges du Ministère de l’Education
nationale ».
Quelle jeunesse s'inspire de Mozart, de la métaphysique aristotélicienne -
qui se différencie de celle de Platon ? La politique
scolaire devient une effluve du nihilisme ontologique absolu
qui s'opposera à Aristote (évoque Démocrite) :
« Ce n'est pas en effet la maison qui est faite
pour les briques et les pierres, mais celles-ci pour la maison :
il en va de même pour tout le reste de la matière. Et ce n'est pas
seulement l'induction qui nous montre qu'il en est bien ainsi, mais
aussi le raisonnement. En effet, tout ce qui s'engendre naît de
quelque chose et en vue de quelque chose ; la génération se
poursuit d'un principe à un principe, du premier qui donne le branle
et a déjà une nature propre, jusqu'à une forme ou à quel-qu’autre
fin semblable. Car l'homme engendre l'homme et la plante la plante,
selon la matière qui sert de substrat à chacun. Ainsi donc
chronologiquement la matière et la génération sont nécessairement
antérieures, mais logiquement, c'est l'essence et l'idée de chaque
être »,
dont la réalisation (dans l'action) sera l'existence précédent
l'essence chez Sartre, qui diffère de l'existentialisme chez
Heidegger -
qui est ouverture de l'Homme à l'Être et non au
Monde, l'Être mystérieux qui rend possible tout rapport à l'étant...
Juste
pour rire, devant tant de bêtise de la part des dogmatiques :
Aurélie Filippetti : « Quand on
abandonne le navire, quand on déserte, car nous sommes dans une
guerre économique, on ne vient pas en plus donner des leçons de
morale aux autres » ; Xavier Théry : « Gérard
Depardieu ne fait absolument rien d’illégal, il applique à la
lettre l’Acte unique européen qui prévoit la libre circulation
des biens, des capitaux et des personne. Qui a négocié et mis en
place cet Acte unique ? Le gouvernement alors dirigé par Laurent
Fabius. Qui a négocié le traité de Maastricht ? Qui a entériné
toutes les négociations du Gatt prévoyant l’ouverture intégrale
des frontières ? Qui a appelé à voter oui au traité
constitutionnel européen ? Qui a soutenu le traité de Lisbonne ?
Qui soutient et négocie le mécanisme européen de stabilité
prévoyant de transférer à Bruxelles le contrôle du budget
français, donc des impôts ? De Delors à Lamy, de Mitterrand à
Hollande, des socialistes, des socialistes, toujours des
socialistes » ; Laurence Parisot : « Le fond de
notre sujet, c'est qu'il y a aujourd'hui dans notre pays une folie
fiscale à l'oeuvre ».
Folie ? Abrutissement intégral
et extrêmement profond, oui. Avez-vous noté cette
impossibilité gauchisante de débattre de manière
dialectique, avec finesse ?
Des perles rares : « Il n'y a pas de place dans la
République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au
lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le
mot "race" de notre Constitution (...) Vous incarnez ce que notre
pays a de plus précieux : sa diversité et cette diversité, c'est
notre identité
»
(François Hollande). J'encourage le Gouvernement à persévérer
sur cette voie sainte et à faire brûler en place
publique "Le Seigneur des anneaux" ! La "diversité
comme identité",
appelle la formule de Claude Lévi-Strauss :
« La civilisation n'est
plus cette fleur fragile qu'on préservait dans quelques coins
abrités d'un terroir riche en espèces rustiques. L'humanité
s'installe dans la mono-culture
; elle s'apprête à produire la
civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne
comportera plus que ce plat
». La politique, par essence, s'enferme dans le "mythème"
(phrase la plus courte possible), le mythe consistant en oppositions
binaires, par principe inconciliables, que l'oxymore (un habile
stratagème), transforme en opposition binaire illusoirement
conciliable : le dogme.
Autre
manifestation de la pensée
unique
mise en œuvre - avec
cette thèse
de François Hollande : « La République ne craint pas la
diversité parce que la diversité c'est le mouvement, c'est la vie.
Diversité des parcours, des origines, des couleurs mais pas
diversité des races ».
Des couleurs certes, mais pas de diversité des races
! N'est-ce pas jouer sur les mots, cet art sophiste de
la sémantique ? Opposons donc l'antithèse
: « La question de la race soulève
parfois en France des réactions réflexes très hostiles (…)
L’enseignement public dans les écoles françaises produit des
citoyens qui sont persuadés que les races humaines n’existent pas
(...) Aux États-Unis d’Amérique, lorsque le FBI diffuse les
fiches de signalement concernant les criminels recherchés, la race
de chaque individu est précisée car c’est un élément de
différenciation, un élément d’identification (…) Le
racisme est l’incitation à la haine contre une race, c’est la
manifestation de la volonté de détruire une race. La confusion de
la perception des races avec le racisme vient de l’idée qu’une
classification des groupes raciaux serait aussi semble-t-il
considérée par certains comme une incitation à la haine. Il n’en
est rien : faire ces constats des différences entre les races
n’incite pas à la haine contre certaines races. Constater que par
la taille les Scandinaves sont statistiquement 40 % plus grand
que les Pygmées est un constat objectif de différence sur un
critère prédéfini, ce n’est pas une affirmation raciste »
(lemondeactuel). Laissons Claude Lévi-Strauss apporter à
notre entendement malmené une synthèse
de haute tenue philosophique : « L’attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur
des fondements psychologiques solides puisqu’elle tend à
réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une
situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement
les formes culturelles : morales, religieuses, sociales,
esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous
nous identifions. « Habitudes de sauvages », « cela
n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre
cela », etc..., autant de réactions grossières qui traduisent
ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de
vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères »
("Race et Histoire"*).
*
Peut-être faudra-t-il faire interdire, en France, ce
livre de Claude Lévi-Strauss ? En effet, il est fait usage
du mot nazi "race", c'est donc un livre raciste.
Concernant
les socialistes français qui en 2012 sapent tout esprit d'initiative
(avec son cortège de risques), déstabilisent
en profondeur la famille, s'attaquent de manière haineuse au
religieux
(épilogue
argumentaire des conséquences neuronales du positivisme
: « Le système limbique, initiateur de l'Alzheimer,
est la couche cérébrale qui régit la vie émotionnelle
et la religiosité », sur le lien : http://www.lelibrepenseur.org),
il est malheureusement manifeste qu'ils ne comprennent toujours
pas cette raison pour laquelle tant de Français
dynamiques vont s'établir ailleurs, considérant que
c'est minable et sans honneur, ce dont les Belges sont ravis, car
ils estiment à juste titre que cette émigration leur
sera favorable. La démagogie s'efface derrière
le dogme, le dogme derrière l'absence évidente
d'intelligence ! La Démocratie porte en elle-même trois
fléaux : l'égalitarisme
(les personnes devenant les individus), le nivellement
des valeurs (la Culture devient celle des cultures populaires, sans
élite de pensée), le mythe matériel du progrès
: « Le collectif l’emporte sur
l’individuel »,
« le sens de l'Histoire est orienté vers le
progrès de l’humanité »,
« le seul culte à pratiquer doit
être celui de l’humanité »,
« le seul Dieu que nous devons
servir, c’est celui de l’émancipation de l’individu »,
cela ressemble à s'y méprendre aux Lumières
émancipatrices du Grand Orient. Considérant ce qu'en
dit J.-M. Ayrault : « Il n'est pas acceptable que le premier
budget de la France soit le remboursement
des intérêts
de la dette
», -
cela tient férocement de la "Fabrique
de l'homme endetté"*
(chez Maurizio Lazzarato) : « Pour l'auteur, philosophe et
sociologue, le paradigme du social n'est pas l'échange
symbolique, mais le rapport créancier-débiteur. "Transformer
chaque individu en sujet économique endetté", telle est la
logique du système dans lequel nous vivons aujourd'hui. L'Homo
debitor, affirme Maurizio Lazzarato, est la nouvelle figure de l'Homo
economicus (...) La dette, et c'est la principale
piqûre de rappel salutaire de ce livre, est donc un formidable outil
de contrôle social. Elle permet "de disposer à
l'avance de l'avenir". Elle conjure de façon anticipée "toute
bifurcation imprévisible des comportements" »
(Philippe
Arnaud, Le Monde Economique), c'est-à-dire la production d'esclaves à
qui l'on réussit, habilement il faut en convenir, à
faire oublier ce qu'ils sont en réalité.
L'Être sombre dans l'étant qui doit être modelé
(ou recréé) à chaque instant : « Fabriquer un homme capable de tenir une promesse signifie
lui construire une mémoire, le doter d’une intériorité, d’une
conscience qui puisse s'opposer à l’oublie. C’est dans la
sphère des obligations de la dette que commence à se fabriquer la
mémoire, la subjectivité et la conscience (…) Pour que la
puissance d’agir puisse se déployer, il faut que le possible
dépasse l’actuel (« du possible sinon j’étouffe »,
dit Kierkegaard), il faut que le monde contienne de l’indéterminé,
un temps ouvert en train de se faire, c’est-à-dire un « présent »
qui enveloppe des bifurcations possibles et donc des possibilités de
choix, de risques existentiels. Et ce sont ces possibles et ces
bifurcations imprévisibles que la dette s’efforce de
neutraliser ».
Tristes
Tropiques de Claude Lévi-Strauss : « Il faut beaucoup de
naïveté ou de mauvaise foi pour penser que les hommes
choisissent leurs croyances indépendamment de leur condition
(...)
Ce qui empêche l'homme d'accéder au bonheur ne relève
pas de sa nature,
mais
des artifices de la civilisation
», qui fait considérer à l'anthropologue
que la pensée magique a autant de valeur intrinsèque que la science,
reléguant le dogme socialiste dans la superstition.
A lire donc : "Chamanes au fil du temps", par Jeremy
Narby et Francis Huxley.
*
L'homme endetté, société de l'endettement,
fut mis en évidence par Michel Foucault. Il s'agit à
l'origine de la création de frontières et cet
espace fut géré par la société
disciplinaire. La surpopulation et les flux déterritorialisés
imposent désormais la biopolitique, ses dogmes (exemple
: "voter
est un devoir",
"comportement
citoyen"),
applicatifs qui conditionnent un habitus collectif, là où
la pensée n'intervient plus, dont il est fondamental qu'elle
en soit écartée. Pour ceux que le sujet intéresserait,
il pourrait s'avérer que la Bretagne n'est pas française,
mais la Corse l'est-elle davantage dans le cœur ou la géographie
? Visan Ar Floc'h : « Le Pays
nantais fait partie du territoire défini comme Bretagne par l'édit
de 1532, édit qui rattache la Bretagne à la couronne de France. Cet
édit garantit qu'en Bretagne, il ne peut être institué par la
France des nouveaux impôts... la taxe d'habitation étant impôt
nouveau et français de surcroît, elle est illégale en Bretagne !
Vous ne pouvez imposer un seul Breton pour ce motif et dans ces
termes ! Je suis breton, cornouaillais né à Nantes, Bretagne ! Je
ne suis donc pas redevable de quelconques impôts français pour mon
séjour dans un appartement situé en Bretagne ! (…) L'édit de
1532, pour la France doit être appliqué encore aujourd'hui, car non
aboli à la Révolution, et jamais contre-dit depuis par aucune loi
française, ni même sous la Ve République ! (…) L'édit de
1532 est défendu illégal par Dr Marie Kerhuel, docteur en droit,
ainsi que par Dr Louis Melennec, docteur en droit et en médecine. La
France n'a jamais été chez elle en Bretagne ! Juridiquement, la
Bretagne est restée indépendante et n'a jamais été française !
».
Décembre 2012 : Le départ devient enfin possible !!! Quelle ressemblance entre les Auvergnats ayant saccagé mes affaires (et ma nouvelle maison, taudis sans chauffage ni cuisine, et qui finit par devenir un garde meuble répugnant de crasse !) et les rats ravageant ce qui restait à anéantir ! Dix années de vie détruite, véritable enfer où la lave volcanique, créant des paysages difformes, façonne également des êtres prosaïques. J'ai cessé de photographier fin 2010, je cesserai d'écrire fin 2012. Lorsqu'on appelle à l'aide le Ministère de la Culture* et qu'en retour ce dernier alerte un préfet qui vous retire immédiatement le RMI (alors que vous êtes en situation régulière !), il n'est plus possible de croire un seul instant aux valeurs républicaines, des valeurs toujours plus inspirées de la contre-culture (de la massification des âmes). Le Monde sombre, la pauvreté se répand comme la peste, malgré la déculturation mise en œuvre pour standardiser la machine humaine ; le Moyen-Orient est le lieu stratégique où se déroule déjà la troisième guerre mondiale (c'est en chasser les Russes, aussi les Chinois que l'en entend priver de ressources énergétiques, malgré les médias qui répètent comme des perroquets les inepties d'une démocratisation virtuelle). La situation sociale des pays européens deviendra insurrectionnelle (amènera, plutôt appellera la dictature : surveillance & fichage des individus), la guerre totale va investir les grandes puissances. Le chaos semble inévitable et éradiquera peut-être l'espèce humaine qui convenons-en, à l'examen de la condition animale de la production de viande, est une pourriture, bien bête de surcroît en ce qui concerne le gâchis des ressources. Et l'idéal démocratique abuse ses propres démagogues, comme en témoignera Manuel Valls semblant croire que la Corse est une partie de la France ; mais cette décomposition (ou œuvre au noir) est encore plus flagrante avec l'abomination du mariage homosexuel : « Je veux que la République donne le droit à tous ceux qui s'aiment de se marier et d'adopter. Je veux l'égalité pour tous sans discrimination liée à l'orientation sexuelle. Je veux que tous les couples et leurs enfants, toutes les familles de France, soient reconnus, respectés et protégés » (pétition socialiste lue par Harlem Désir - condamné le 17 décembre 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux), Bertrand Delanoë : « Face aux conservateurs, qui s'opposent à l'adoption de ce projet de loi ou qui voudraient en réduire la portée, face à tous ceux qui portent atteinte à notre démocratie en se livrant à des insultes et à des caricatures indignes du débat respectueux, il est plus que jamais nécessaire d'unir et de mettre en mouvement toutes les forces progressistes de notre pays, pour proclamer ensemble, notre adhésion au mariage et à l'adoption pour tous ». Une rationalisation de gauche ruine autant un pays (car, en incitant les riches à s'exiler, ce sont déjà 10 milliards d'euros perdus pour la France, en 6 mois seulement), pendant qu'elle ravage l'âme dans le processus de massification* : « Un homme apparemment d’un rationalisme absolu … est incapable de distinguer le bien du mal. Dans un monde absolument rationnel, il n’existe pas de système de valeurs absolu, il n’existe pas de pécheurs, mais tout au plus des êtres nuisibles » (Hermann Broch, Les Somnambules), - qu'elle n'a aucun contrôle sur la mondialisation : « En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le "cancer" qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée (…) Il est bien certain que les intérêts très puissants des groupes de pression monétaires et financiers et les doctrines régnantes ne sont guère favorables à ces réformes, tant est forte la tyrannie du statu quo » (Maurice Allais), m'amenant depuis longtemps à penser que la Crise est volontaire (possible création d'un Gouvernement mondial), au risque sérieux d'entraîner ses propres instigateurs dans un chaos cette fois-ci incontrôlable.
*
APEA : « L'institution culturelle Française a exclu des artistes
plasticiens ou artistes plasticiennes (peintres, sculpteurs,
installateur, ...) depuis 25 ans pour des raisons politiques et
sectaires. Ces Artistes vivent aujourd'hui dans la misère, la
pauvreté et le mépris et quelque fois ces artistes se suicident ou
se détruisent. Les responsables sont les élus français
républicains qui ont des attitudes de monarques favorisant une
oligarchie culturelle qui violent le caractère pluraliste de
l'expression de la diversité des courants artistiques et des
courants de pensée. Les institutions culturelles françaises non
démocratiques refusent de diffuser l'art au nom de sa diversité
d'une manière complète et équitable ».
J'ai effectivement été traité ainsi : comme un chien,
-
il est cependant très affligeant qu'il faille passer par
la religion de la Démocratie (sa valeur divinisée),
pour appuyer ce juste point de vue. Même si je suis plus réservé
quant à son émancipation des artistes (méconnaissant
l'Art sacré : « Ils ont dû – on le sait par la lecture des contrats –
lutter contre les commanditaires pour que les œuvres cessent d’être
traitées comme un simple produit, évaluées à la surface peinte et
aux prix des couleurs employées ; ils ont dû lutter pour obtenir le
droit à la signature, c'est-à-dire le droit d’être traité comme
des auteurs. Ils ont dû lutter pour le droit de choisir les couleurs
qu’ils employaient, la manière de les employer et même, tout à
la fin, notamment avec l’art abstrait, le sujet même, sur lequel
pesait particulièrement le pouvoir du commanditaire »),
citons Pierre Bourdieu : « La culture est menacée parce que les
conditions économiques et sociales dans lesquelles elle peut se
développer sont profondément affectés par la logique du profit
dans les pays avancés où le capital accumulé, condition de
l’autonomie, est déjà important ».
L'Art est certes devenu une valeur uniquement marchande, cette logique m'a détruit
et a fait que je n'ai jamais réussi à éditer
un seul livre d'art, que même me déplacer (dans l'extrême
précarité) ne me fut pas permis. En quoi des régimes
totalitaires comme le furent le nazisme et le stalinisme, eussent-ils
pu davantage me contraindre, me briser dans la chair, que ne
le fit le pays révolutionnaire de la Liberté et de
l'Egalité ???
*
Tocqueville,
par Maxence Hecquard ("Les
fondements philosophiques de la démocratie moderne") :
«
"Convenons le, en démocratie la famille n'existe
pas ... le bras du Gouvernement allant chercher chaque homme
isolément pour le plier aux lois communes, il n'est pas besoin de
semblable intermédiaire (de famille politiquement reconnue
comme elle l'était sous l'ancien régime) ... le père n'est
aux yeux de la loi qu'un citoyen plus âgé et plus riche que ses
fils" . Une des particularités de la démocratie, nouvelle
religion que tout état doit professer, s'il aspire à la
reconnaissance internationale, repose en particulier sur son
ignorance des communautés naturelles qui constituèrent jusque en
1789 le fondement de toutes nos civilisations (…) "La
démocratie fait ainsi oublier à chaque homme ses aïeux, lui cache
ses descendants, le sépare de ses contemporains ... le renferme tout
entier dans la solitude de son coeur" conclut Tocqueville ».
Je
vais donc quitter "mon" village, l'Auvergne*,
probablement la France que j'aurais pourtant tant aimée personnifiée
par un Roi.
*
Lu dans La Montagne du 7 décembre 2012 (en supplément
de nouvelles davantage "consensuelles") : "Une fillette
frappée depuis des mois par sa belle-mère"
; "Le maire agressé à la faucille ; du sursis
pour le prévenu" ; "Suspectée de
violence sur la fillette de son compagnon" ; "Quinze
mois de prison ferme pour avoir détourné 100.000 euros"
(pas la chance d'être un homme politique) ; "Laurent
Garguy : le crime est son affaire" ; "Chantier
: un mort" ; "Incendie : trois morts"
; "Coffre : cadavre". Plus sérieusement,
je souhaite depuis longtemps faire réaliser et diffuser des
rouleaux de papier hygiénique sur lequel seraient imprimés
les drapeaux des pays pratiquant la peine
de mort,
pour exemple l'Arabie saoudite (mouvement islamique
wahhabite) : « La guerre elle-même est réglementée : il faut
avertir l’infidèle avant de l’attaquer, afin qu’il puisse
accepter la conversion. S’il refuse, le combat est une nécessité
car l’essence de l’homme raisonnable est d’être musulman. S’il
s’est égaré dans une autre religion ou dans l’athéisme il faut
le rappeler à la raison, qui est d’être muslim, c’est à dire
soumis à Dieu. Il est vrai que Muhammad lui-même a attaqué par
surprise la tribu des Banu Mustalique, qu’il a vaincue, ce qui lui
a permis de prendre pour femme la fille du chef... et qu’en
conséquence certains commentateurs pensent que l’attaque par
surprise est autorisée. Les vainqueurs se partagent le
butin, qui comprend les femmes et les enfants qui sont réduits en
esclavage ainsi que les hommes qui peuvent être utiles, à condition
qu’il y ait conversion, car le génocide des vaincus ne doit jamais
être l’objectif de la guerre sainte (...) Le vol est sanctionné par l'amputation
de la main du voleur (V, 42), la fornication (relations sexuelles
entre personnes non-mariées) par la flagellation (100 coups de
fouet) (XXIV, 2), ainsi d'ailleurs que la dénonciation calomnieuse
(80 coups de fouets) (XXIV, 4), l'homosexualité est fermement
condamnée sans peine explicite (VII, 78, 79 ; XXVII, 54, 55)
(mais sanctionnée de la peine de mort par extension de la
sanction frappant le crime d'adultère) ; la conversion d'un
musulman est également soumise à la peine de mort. Le vin
(par extension pour les wahhabites toutes les boissons alcoolisées)
(dans la Bible, Juges, XIII, 4, 14) et les jeux de hasard (ordure,
oeuvre du Diable, V. 92, 93) sont interdits ainsi que l'usure (II,
276)
» (Denis
Touret). Et
Jagger Bianca : « Depuis le
début des années 90, Sean est le dixième jeune criminel exécuté
aux Etats-Unis, qui, dans ce domaine, battent tous les autres pays
réunis. On sait que l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Nigeria, le
Pakistan et le Yémen ont exécuté au total 9 enfants sur cette
période. Entre-temps, le Yémen a aboli la peine de mort pour les
moins de 18 ans. En 1998, toutes les exécutions connues de jeunes
délinquants ont eu lieu aux États-Unis. La Convention des Nations
unies sur les droits des enfants a fait entrer l'interdiction de ce
type d'exécution dans le droit international ; 191 pays ont ratifié
ce texte. Seuls deux pays ont refusé: la Somalie, pays en perdition
et sans gouvernement reconnu, et
les États-Unis. Citoyen
américain, Sean Sellers n'a donc pu bénéficier d'aucune protection
au nom des droits de l'homme. Aujourd'hui, plus de 70 jeunes
attendent dans le couloir de la mort, ce qui constitue une violation
du droit international ».
Décembre
2012, le dénouement !
Arrivé en janvier 2001, vraisemblablement échappé
courant 2013. Je suis venu de Paris, souffrant d'un genou handicapé
(un accident de voiture dont la "Justice" me tint responsable,
sachant que la voiture folle qui nous percutait (moi et
ma compagne) fuyait la Police après un braquage), pensant
réaliser un livre sur les cascades rivières
d'Auvergne*, ne prêtant pas attention à la réputation
des autochtones (tare plus que travers, admirablement caricaturée
par Fernand Raynaud). La rénovation d'une maison de bourg,
dans un village à l'apparence bucolique, a aussitôt
tourné au cauchemar (un ami, astrologue, me conseilla
de fuir tant que je le pouvais). A titre d'exemple, non exhaustif,
ce furent les meubles de famille (belles pièces anglaises,
signées) qui servirent comme décharge pour une
montagne de gravats (les "artisans" enlevèrent
les couvertures de protections posées par mes soins,
pour nettoyer leurs outils), ma collection de disque qui fut volée
(jusqu'aux victuailles & provisions & outillage personnel),
les planchers posés à l'envers (c'est à dire
ne s'emboîtant plus), les tuiles de la toiture également
(je me revoie faire la démonstration, devant l'artisan
hostile, de l'eau qui coule vers le bas
...
non vers le haut). Ce furent également l'isolation des murs
qui empêchait totalement l'ouverture des fenêtres et
des portes, les poteaux de soutien du plancher suspendus à
environ un centimètre du sol, devenant ainsi des "poteaux
portés" et non plus porteurs, l'architecte me signifiant
que mon choix ne lui avait pas été notifié.
A ce moment-là, il est permis de croire que rien ne
va plus, c'était sans compter le saccage de la voiture (étrangère
et bourgeoise : merveilleuse Honda Prélude) pendant dix longues
années (comme : rétroviseurs arrachés, pneus
crevés, oeufs pourris, toit défoncé à
coup de pieds, pare-brise qui l'est avec un gros pavé).
La maison a été déclarée non habitable
par l'assurance (risque d'effondrement de la toiture neuve et des
planchers), nous avons dormi (assis) presque 3 années
dans la voiture, avec les dérangements de
ceux qui ne savent rien faire de leur vie. Ensuite, ce furent les
années passées dans ce taudis non chauffé
l'hiver (j'ai mesuré moins de 9° dans la chambre), sans
aucune aide ni soutien. Un projet de création d'atelier
d'art me fut refusé, tout comme la rénovation du bâtiment.
Il ne resta que le RMI (à 50 ans) et l'harcèlement
de l'ANPE qui ne propose rien de concret. Il me fut interdit de
me déplacer pour aller exercer mon art photographique, ce
qui fait que les images que vous voyez ici ne furent crées que
pendant une durée correspondant à une courte
année, les 90% du temps étant attaché comme
l'est un animal enragé. Alors oui, j'ai bien appelé, "au
secours" en quelque sorte, le Ministère de la Culture, la
réponse avisée fut :
de me jeter sous le regard du préfet qui me fit
suspendre immédiatement
le RMI, la question de la régularité de la situation
ne se posant même pas et la "Justice" allant
même jusqu'à conclure que ma plainte (qui allait suivre)
n'était pas recevable. Belle Démocratie en vérité,
qui, loin des regards des Médias, lâche les chiens
sur le miséreux -
tout
en proclamant très haut les valeurs* qu'elle souille à
chaque instant. En dix années de cet enfer, j'ai beaucoup
appris sur l'individu, la province inculte, bâtarde,
la méchanceté et la jalousie inhérentes aux régions
isolées et pouilleuses, j'ai surtout gâché un temps
considérable de vie qui eût pu être consacré
à la création. Au
lieu de cela, j'ai vaqué pendant presque trois années,
à photographier des excréments qui encombrent (chaque matin) les trottoirs immondes de la ville morte de Riom. Nous
sommes en décembre 2012, une attaque finale fait
un binôme infernal avec celui de l'artisan abruti :
invasion de souris qui
vient de dévaster en un rien de temps
les derniers souvenirs de mon passé et de ma famille.
Cette région, ses habitants et ses paysages, furent donc
cette horreur
presque absolue.
*
Concernant les
cascades
& rivières,
la chose est oubliée, la concrétisation de la
Volonté fut l'édification fécale qui a donc
une grande valeur symbolique en France, exacerbée en
son centre, à cœur pourrions-nous dire. Bien plus qu'ailleurs,
se pose la question de l'appauvrissement intellectuel (en deçà
d'une déculturation), qui communique ce sentiment de
croiser une multitude de
zombies,
pseudo-hommes davantage menés qu'ils ne dirigent leur propre
vie, et quoiqu'ils en aient l'illusion. "La Montagne"
est ce journal dédié à l'écoulement
de la pensée unique, aux histoires sordides, stupides, qui
ont une place privilégiée. La mort intellectuelle
(de l'âme) rappelle celle de la série "The
walking dead". Hormis le temps passé à travailler
pour un salaire de misère ou la dette (dette de la dette
: 83% de l'impôt
acquitté par les ménages français sert à financer les seuls
intérêts de la dette passée),
-
le cerveau n'est accaparé que par le football et le rugby,
la bière, les musiques débiles des radios débiles
pour les débiles (comme NRJ ou RTL) qui garantissent
un flux
publicitaire continu,
sans oublier, bien entendu, la drogue légale :
«
Plus de personnes meurent chaque année du tabac que des
meurtres, du sida, des suicides, des drogues, des accidents de la
route et de l'alcool,
le tout réuni
(nous pouvons y inclure toutes les victimes du terrorisme)
(...) Les compagnies de tabac ont sciemment
fabriquées des cigarettes avec suffisamment de nicotine pour
créer
un dépendance
(...) Quand vous fumez, la nicotine a un effet sur votre cerveau,
c'est pour cela qu'il est très difficile d'arrêter
»
(tribunal fédéral aux États-Unis, Le Figaro
du 30 novembre 2012). Et le Pr Yves Martinet : «
En France, ça ne bouge pas. Partout dans le monde, l'industrie
du tabac est reconnue comme délinquante,
menteuse,
manipulatrice
et bafouant les lois. Malheureusement, cette même industrie
reste "persona grata" au ministère
de l'Économie à
Bercy ».
Somme toute, des attributs caractéristiques de l'intelligence
humaine bien basse.
*
Sur les noyades à Nantes - génocide
français que
l'on réfute facilement -
quand nous allons nous occuper de ceux d'autres nations (pour
exemple : celui des Arméniens en Turquie, allant même
jusqu'à faire plier
la liberté
de pensée
des historiens)
: un 17 novembre, Carrier rend compte à la Convention
nationale : « Un événement d’un genre nouveau semble
avoir voulu diminuer le nombre des prêtres ; 90 de ceux que
nous désignons sous le nom de réfractaires, étaient renfermés
dans un bateau sur la Loire. J’apprends à l’instant, et la
nouvelle en est très-sûre, qu’ils ont tous péri dans la rivière
» ; puis
le marinier Colas Fréteau : « Environ huit cents
individus, de tout âge et de tout sexe, et beaucoup d'Allemands,
furent conduits sur deux bateaux, entre la Sécherie et Trentemoult ;
l'un des deux bateaux fut coulé dans l'endroit, sur le second il se
trouva des marins qui n'étaient pas liés, ils firent aller le
bateau en dérive, lequel fut s'échouer sur l'île Cheviré.
Beaucoup d'entre-eux se sauvèrent sur cette île, alors Affilé et
un autre furent chercher la garde pour achever ceux qui n'étaient
achevés et noyés » ; enfin
le canonnier Wailly : « Là, moi
et mes camarades, nous avons vu le carnage le plus horrible que l'on
puisse voir : plus de 800 individus de tout âge et de tout sexe
furent inhumainement noyés et coupés par morceaux. J'entendis
Fouquet et ses satellites reprocher à quelques-uns d'entre-eux
qu'ils ne savaient pas donner de coups de sabre, et leur montrait par
son exemple comment il fallait s'y prendre. Les gabares ne coulaient
pas assez vite a fond, on tirait des coups de fusils sur ceux qui
étaient dessus. Les cris horribles de ces malheureuses victimes ne
faisaient qu'animer davantage leurs bourreaux. J'observai que tous
les individus qu'on a noyés dans cette nuit, furent préalablement
dépouillés nus comme la main. En vain les femmes réclamaient-elles
qu'on leur laissât leurs chemises, tout leur fut refusé et elles
périrent »
(source : Alfred Lallié). La "chose dogmatique" a-t-elle
foncièrement changé ??? Rien n'est moins sûr
: « Nationalisation,
expropriation, réquisition. Depuis quelques jours, des mots
tranchants comme des guillotines sortent de la bouche de nos jeunes
ministres (...) Arnaud Montebourg aurait intérêt
à se plonger dans les manuels d'économie du siècle
présent, Cécile Duflot devrait apprendre ce que sont
les missions de l'Église. Et elle découvrirait que
l'aide aux plus démunis figure parmi les priorités
des diocèses français »
(Yves Thréard, Le Figaro du 4/12/2012). Concernant le sens
de la justice, valeur sûre, citons Revoltes.org à
propos de George W. Bush
: « Son cheval de bataille : une loi hyper permissive,
autorisant les fusils dans les lieux publics, écoles et hôpitaux
compris, et une attitude hyper répressive, ne laissant aucun espoir
aux condamnés à mort sur une éventuelle grâce du Gouverneur.
George W. Bush a exécuté plus de condamnés que tout autre
gouverneur américain. Paroxysme de sa cruauté, la mise à mort
de Karla Faye Tucker, qu'il a refusé de gracier. Des centaines de
dirigeants du monde entier, notamment le pape Jean-Paul II, lui
avaient demandé de revenir sur sa décision. Peine perdue. Pire,
dans un entretien accordé au magazine "Fact", George W.
Bush a imité la voix de Tucker qui le suppliait : "Oh, je vous
en prie, ne me tuez pas !". Décidément, petit George est un
grand enfant, qui s'amuse de tout et de n'importe quoi, comme lors de
ce débat télévisé. On l'interroge sur la peine de mort, il en
rit et l'Amérique ne s'en fustige pas. Ils sont encore 66% à
soutenir la sentence capitale. Au Texas, cette proportion atteint
73% ». Dans
ces deux très belles démocraties, que sont les États-Unis
et la France, -
l'une instaure l'USA PATRIOT Act (Wikipédia : « Le 17 août 2006, la juge
fédérale américaine Anna Diggs Taylor a déclaré
inconstitutionnelles ces écoutes téléphoniques et a ordonné
l’arrêt immédiat du programme secret de surveillance
intérieure mené par l'Agence nationale de sécurité, ce à quoi il
n'a pas été donné suite »)
qui, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, est une
procédure digne de la Gestapo (elle-même contraignant
le Gouvernement de Vichy à rendre obligatoire en 1943
la carte de fichage, pardon : d'identité) en permettant
d'emprisonner sans jugement, et l'autre promulgue la police de la
pensée avec la loi Gayssot (digne de Staline).
Décembre 2012 : La fin du Monde escomptée avec le calendrier Maya*, en 2012, ne semble pas se concrétiser, ni même l'embrasement du Moyen-Orient qui devrait nous plonger dans un chaos indescriptible, où les appétits de la Chine et le pôle stratégique USA-Russie restent prédominants dans la région riche en pétrole et d'obscurantisme religieux. Une approche sociétale, politique, est de contenir l'islamophobie* ; cependant, le manque d'intelligence* (parlons de celle du cœur ou intuition) devient prégnant, la baisse supposée devrait imposer toujours davantage la société de contrôle (rapport de Duncan Campbell et instrumentalisation du Terrorisme et de la pédophilie) et son lavage de cerveau omniprésent. La société dite moderne a surtout oublié un sens de l'être-au-monde heideggérien - qui n'est rien d'autre que le Dasein dégageant au niveau de la conscience le sujet et ses étants*, puis s'éloignant progressivement, puis de plus en plus rapidement, oubli de l'Être que Martin Heidegger a si justement dénoncé. C'est la perception fausse de l'étant privé de l'être et encore davantage l'être de l'être, qui est le vecteur du matérialisme, du progrès. La crise économique est en réalité la crise de la pensée magique (nous l'appelons existentielle, trop souvent identitaire, elle est religieuse et essentiellement métaphysique) qui ne recrée plus le Monde. Cette perte des archétypes et des symboles *, et de leurs accès, décomposent le Monde.
*
Ceci : « L'astrophysicien tchèque
Martin Petrasek explique que celle-ci n'est pas pour demain. C'est
également l'avis des frères Böhm, qui, procédant à de nouveaux
calculs, ont déterminé que le calendrier maya ne
s'arrêtait pas en 2012 comme on a l'habitude de le croire, mais en
2116 (…) En effet, John Eric Sidney Thompson, archéologue et
spécialiste de la culture maya de la première moitié du
XXème siècle, avait déterminé cette relation sans tenir
compte d'une interruption dans l'usage du calendrier maya due à
l'occupation de deux cités-temples par des tribus mexicaines. C'est
en rectifiant cette erreur que les frères Böhm, se basant sur un
code maya conservé à la Bibliothèque universitaire saxonne de
Dresde, ont découvert que les Mayas n'avaient pas prévu la fin de
leur cycle pour 2012, mais pour 2116 » (sur techno-science).
Pour le lecteur curieux de tout : http://lesmessagersdutemps.com.
*
Et Alain Gresh : « « Le chef
de la femme, c’est l’homme (...) Si la femme ne porte
pas le voile (dans les assemblées de prière), qu’elle se fasse
tondre (...) L’homme, lui, ne doit pas se voiler la
tête : il est l’image de la gloire de Dieu ; mais la
femme est la gloire de l’homme (...) Et l’homme n’a
pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. Voilà
pourquoi la femme doit porter sur la tête la marque de sa
dépendance ». Cette injonction faite aux femmes de porter
le voile et de se soumettre à l’homme se trouve-t-elle dans le
Coran ? Non, elle a été énoncée par l'apôtre Paul dans sa
première épître aux Corinthiens ».
Un certain art du sophisme, la première Épître de Paul de
Tarse aux Corinthiens (chapitre 1) :
« En effet, la doctrine de la croix est une folie pour ceux
qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une force
divine. Car il est écrit : "Je détruirai la sagesse des sages, et
j'anéantirai la science des savants." Où est le sage ? Où est le docteur
? Où est le disputeur de ce
siècle ? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? Car le monde, avec sa sagesse, n'ayant pas connu Dieu dans la
sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie
de la prédication.
Les Juifs exigent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse
; nous, nous prêchons un Christ crucifié, scandale pour les Juifs
et folie pour les Gentils, mais pour ceux qui sont appelés, soit Juifs, soit Grecs,
puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui serait folie de Dieu est plus sage que la sagesse des
hommes, et ce qui serait faiblesse de Dieu est plus fort que la force
des hommes ».
Pourtant, pour le lecteur assidu, avide de l'ontologie de l'Être,
le Commentaire sur la première Épître aux corinthiens,
par Frédéric Godet (publié en 1902), offre
une précieuse lecture : « Comme le péché est un fait,
le salut doit être saisi avant tout comme un fait, non comme un
système. C’est un acte opéré par le bras de Dieu agissant avec
puissance sur la conscience et dans le cœur du pécheur : Voilà
ce qui seul peut arracher à la ruine un monde qui se meurt sous la
malédiction et dans la corruption du péché. — Les deux
datifs "à ceux
qui périssent", et "pour
ceux qui sont sauvés", n’ont pas un sens exactement semblable ;
le premier indiquant une simple appréciation subjective, le second
renfermant en outre une relation effective, l’idée d’un effet
produit »
(http://epelorient.free.fr/godet/godet_1corinthiens/godet).
La "pensée symbolique" est par nature étrangère
au religieux -
qui est d'ordre exotérique,
donc sensible au discursif et à la sensiblerie -
il n'est donc pas surprenant de ne point retrouver le symbolisme
de la croix explicité
par René
Guénon
(Palingenius) : « Nous avons montré, dans notre
étude sur La Prière et l'incantation, que le signe de la Croix
symbolise l'épanouissement intégral de l'être dans les deux sens
de l'ampleur et de l'exaltation, c'est-à-dire la réalisation
complète de l'Homme Universel. C'est pourquoi, d'ailleurs, la
Kabbale caractérise l'Adam Kadmon par le Quaternaire, qui est le
nombre de l'émanation, et qui produit le Dénaire, totale
manifestation de l'Unité principielle, qu'il contenait en puissance,
étant lui-même l'expansion de cette Unité ; le Quaternaire en
action est, en effet, représenté par la Croix (…) On voit,
par ce qui vient d'être exposé, l'analogie qui existe entre le
Macrocosme et le Microcosme, chaque partie de l'Univers étant
analogue aux autres parties, et ses propres parties lui étant
analogues aussi, parce que toutes sont analogues à l'Univers total,
comme nous l'avons dit au début. Il en résulte que, si nous
considérons le Macrocosme, chacun des domaines définis qu'il
comprend lui est analogue : de même, si nous considérons le
Microcosme, chacune de ses modalités lui est aussi analogue. C'est
ainsi que, en particulier, la modalité corporelle ou physique de
notre individualité humaine actuelle peut symboliser cette même
individualité envisagée intégralement, si l'on fait correspondre
ses trois parties, tête, poitrine et abdomen, respectivement aux
trois éléments dont est composée l'individualité : élément
pneumatique ou intellectuel, élément psychique ou émotif, élément
hylique ou matériel ».
*
Gerald Crabtree, pour sa thèse controversée sur l'effet de mutations (« le développement de
nos capacités intellectuelles et l'optimisation des milliers de
gènes impliqués dans l'intelligence ont probablement eu lieu au
sein de divers groupes, avant la sortie d'Afrique de nos ancêtres »)
: « Je parie que si un citoyen moyen de l'Athènes de 1000
avant JC apparaissait soudainement parmi nous, il ou elle serait
parmi les plus brillants et les plus intelligents, avec une bonne
mémoire, un large éventail d'idées et une vision claire sur
les questions importantes ».
Sur BITOOKU
nous
serons moins élégant, puisque sortant de 10
années passées en Auvergne où la société,
comme ailleurs, met aux fers l'artiste précaire (déniant
une liberté de circuler), n'hésitant pas à
supprimer le RMI (sans aucune raison légale), ce qui pour
le photographe de paysage revient à crever les
yeux du peintre ou trancher les mains de l'écrivain. La création
pure est brisée au bénéfice de la seule
économie (elle dérouille malgré tout) ; fausse
économie quand on sait que le tabagisme coûte
au pays 3%
du PIB
(en
2005, le coût net du tabagisme était de 47
milliards
d'euros, considérant les taxes (13 milliards) & les
retraites non versées -
des personnes
crevées
(5 milliards)).
Ce crétinisme de l'Humanité est tel, qu'il nécessaire
de faire en sorte que les artistes et/ou intellectuels, les créateurs, soient
asservis (voyez-vous : ils coûteraient cher à la
société), quand tant de pétasses à
la cervelle vide, qui ne créeront jamais rien pendant leur
misérable existence, clopent sans retenue (en présence
de leurs mioches) pour se détruire. Une "enculée"
de société de cons
et de connes.
L'autre aspect de ce crétinisme aiguë, non des
moindres, est l'ISF qui fit fuir les capitaux (+ de 200 milliards)
qui eussent déjà pu être utilisés,
de manière incitative, à des fins créatives.
Ainsi, si pour des raisons économiques je fus empêché
de créer 90% de mon temps, laisser les fumeurs agoniser sans soin,
est une revanche que je jugerais formidablement équitable.
* Thomas d'Aquin (L'être et l'essence) :
« Entre les formes substantielles et les formes accidentelles,
il y a bien une différence : la forme substantielle n’a pas
l’exister par soi, indépendamment de ce à quoi elle advient, ni
ce à quoi elle advient, la matière, n’a l’exister sans la
forme
: c’est de la conjonction de l’une et de l’autre que
résulte cet exister dans lequel la chose subsiste par soi et qui
fait d’elles deux une unité essentielle ; aussi de leur unité
résulte-t-il une essence déterminée. Par suite bien que la forme
considérée en elle-même ne possède pas la notion complète
d'essence, cependant elle est une partie de l’essence complète.
Mais ce à quoi survient l’accident est un être complet par soi,
subsistant en son exister qui, à la vérité, précède
d’antériorité naturelle l'accident survenant. C’est pour quoi
l’accident, du fait de sa rencontre avec ce à quoi il survient, ne
produit pas l’exister dans lequel la chose subsiste, exister par
quoi la chose est un être par soi ; mais l'accident produit
un certain exister second sans lequel on peut concevoir la chose
subsistante, de même qu’un premier peut être conçu sans le
second. Aussi l’accident et le sujet produisent-ils un être qui
est un, non par soi, mais par accident ; et de leur union ne résulte
pas une essence déterminée, comme de l’union de la forme à la
matière : en conséquence de quoi l’accident ni ne possède
la notion d’essence complète, ni ne constitue une partie de
l’essence complète; mais, comme il est un être relatif, ainsi
a-t-il également une essence relative ».
* Ainsi,
Mircéa
Eliade
:
« C'est
le pouvoir et la mission des Images de montrer tout ce qui demeure
réfractaire au concept. On s'explique dès lors, la
disgrace et la ruine de l'homme qui "manque d'imagination"
: il est coupé de la réalité profonde de la
vie et de sa propre âme
», également Fernand Schwarz : « Dans
un monde où régnait la confusion du réductionnisme
positiviste, l'imagination est rapidement devenue synonyme de fantaisie,
d'irréel (...) Henri Corbin distingue trois niveaux
de réalité : celui du monde empirique des sens (l'observable)
; l'univers abstrait de l'Intellect (indicible, intelligible des
catégories) et entre ces deux réalités, un
plan médian qui les relie contradictoirement : l'Imaginal,
siège de l'Imagination active
(...) La grande difficulté pour nous réside
dans le fait de comprendre que pour l'homme des sociétés
traditionnelles, c'est
le plan concret qui est une projection du plan symbolique ou imaginal,
et non pas le contraire
(...) Les Égyptiens emploient l'Imaginal pour faire incarner
l'Indicible, les Idées-Archétypes dans le monde Concret
». Aujourd'hui donc ??? Citons Jean-Paul Brighelli : «
Ces jeunes peuvent être très rapides mais il n'y
a rien derrière, pas
de fond.
Leur culture, contrairement à des accès facilités
et aux échanges numériques, est très individuelle.
C'est la génération la plus individualiste et la plus
dénuée de pensée politique à laquelle
j'ai pu être confronté. De ce point de vue, à
terme, elle
ne saura pas prendre de décision
», Michael O'Brien : « Dans la grande guerre entre
le bien et le mal (Tolkien), le combat ne peut être
seulement politique ou social, si on ne le voit que comme cela,
on le perdra. C'est
une guerre spirituelle qui se déroule,
dans l'invisible. La
politique ne peut pas nous sauver
». La politique ??? Patrick Fauconnier (sur le livre d'Olivier
Saby : "Promotion
Ubu Roi")
: « Ce livre nous apprend ceci : les énarques sont
formés
à administrer et gérer,
certainement pas à inventer et innover.
On ne les a aucunement préparés à être
stratèges, imaginatifs,
audacieux, courageux. On leur a même instillé les vertus
inverses. Or, tous les leviers de l'Etat et des politiques publiques
sont aux mains d'énarques. Comment s'étonner que la
France patauge dans le conservatisme, la crainte des réformes,
un conformisme désespérant ? ».
Fin
2012, cela fait dix
années
que je n'ai plus adressé la parole à la femme*,
ce qui a la vertu de montrer que le contraire anticipe l'attitude,
-
c'est-à-dire que la créature* est
refermée sur elle-même ; cela corrobore la fonction
naturelle. Trancher la tête royale fut un
crime de civilisation,
instituer le suffrage universel (fondant la souveraineté
du peuple, en croyant à l'existence d'une réelle
volonté populaire) la
pire des crétineries,
légaliser le vote de la femme une
folie
(elle choisit majoritairement en fonction du physique), il ne manquait
donc plus que la loi qui autorise les sodomites de même sexe
à se marier et à fonder une famille. Mais, détruire
l'Homme de l'intérieur ne suffit pas, encore faut-il s'attaquer
à l'Economie, c'est ainsi, grâce à une politique
fiscale contre les riches, que 900
foyers fiscaux
se seraient déjà exilés
(depuis 6 mois, ce qui représente déjà
10 à 15 milliards d'euros partis s'investir ailleurs qu'en
France), et faisant dire à Yves de Kerdrel (Le Figaro)
: «
Et plus cette mécanique infernale va fonctionner, moins
la richesse va être créée,
plus il faudra taxer les détenteurs de capitaux (...)
Voilà surtout pourquoi vouloir
un pays sans riches, c'est donner naissance à un pays de
pauvres.
Et de pauvres qui deviennent chaque jour plus pauvres ».
Voici donc une idéologie de Gauche, servie par un dogmatisme
moral (la justice sociale), qui fait perdre des milliards ...
en voulant ramasser des millions. Faut-il en rire ou en pleurer
?
*
Pythagore : « Il y a un principe
bon qui a créé l'ordre, la lumière et l'homme. Il y a un principe
mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres, et la femme » ;
Aristophane : « Il n'est rien de pire dans le monde qu'une
femme, si ce n'est une autre femme » ; Tertullien : « La
femme est la porte de l'enfer ! » ; Erasme : « La femme
est un animal ridicule et suave » ; Anatole France : « La
tête, chez les femmes, n'est pas un organe essentiel ».
Je me suis toujours fait repoussé pour le portrait, en point
d'en divertir les amis. Considérons ce mutisme
comme l'application d'une réciprocité ayant valeur
d'équité. Une vraie jouissance consiste
à contempler les fumeuses qui s'empoisonnent. Il faut peu
d'intelligence pour ne pas enregistrer l'extrême nocivité
du tabac, aussi son contrôle du cerveau asservi, son
coût extravagant, son inutilité si criante -
que plus personne ne l'entend. Non seulement il faut être
stupide pour fumer, mais le tabac participerait activement
à atrophier
le cerveau qui déjà fonctionnait trop peu : « An important outcome of the
present study was the consistent association observed between smoking
and low global cognitive and specific memory and executive scores at
4-year and 8-year follow-ups (…) It may be that individuals with
borderline high SBP levels were not prescribed antihypertensive
treatment drugs which then results in an increased risk of cognitive
decline over the short term. This suggestion needs confirmation from
future research. Overall, the study findings indicate that high BP
may be detrimental to cognitive functioning and that this impact is
likely to develop over a longer period of time, future clinical
trials might benefit from this insight (…) The present study
adds new knowledge by documenting a longitudinal association between
FRS and CVD risk scores with both global and specific cognitive
decline. Regarding particular vascular risk factors, smoking emerged
as the most consistent predictor of cognitive decline » (source
: OXFORD
JOURNALS). Comme pour l'économique, l'autisme politique n'a pas de fin.
*
Cette position réactionnaire, et en apparence passéiste,
ne m'empêche nullement d'avoir une franche admiration pour
les féministes, des femmes d'action.
Dans
quel Monde vivons-nous ?
Celui de la croissance, de la guerre économique, des conflits
mondiaux. L'argent (puissance) n'a que faire du bon sentiment, il
va naturellement vers le désordre
qui
est occasionné par le second principe de la
thermodynamique (phénomène
entropique*
de l'énergie disponible qui vient à manquer et
induit le manque).
Ceci explique en grande partie, du point de vue mécanique, le
chaos actuel perpétré dans l'espace qui restera restreint.
Aussi, l'art et la Culture sont perçus comme des divertissements
non-vitaux, quand l'esprit est ainsi traité, il faut
s'attendre à ce que la nourriture industrielle (destinée
à la Masse humaine) soit frelatée (insipide & dévitalisée).
*
Une entropie :
« À première vue toutefois, les
êtres vivants constituent une exception au second principe (ou passage
de l'ordre au désordre). Ils vont en effet du désordre vers
l’ordre. Il y a de nombreux éléments constitutifs dans une
cellule ; il faut que chacun soit à sa place et il faut aussi qu’ils
soient liés entre eux - ce qui suppose une forte concentration
d’énergie pour que la cellule vive et se reproduise. C’est
pourquoi l’on peut dire avec le physicien Shrödinger que la vie
est caractérisée par la néguentropie ou entropie négative »
(Encyclopédie de l'Agora). Alors, vous admettrez que davantage d'entropie
favorise davantage de néguentropie, que la croissance
tient dans ce rapport et son contrôle. C'est ainsi, qu'il
est plus rentable de fabriquer des appareils ayant une durée plus
courte, certes pour en faire baisser le prix, mais surtout pour
en favoriser le renouvellement, sous oublier l'attrait irrésistible
du progrès.
Incompétence grave
(ignorance ou mépris de la vie ?) :
le Sénat adopte une taxe sur l'huile de palme
(aucun intérêt
diététique (saturée) et participant à
la déforestation), -
sans traiter le scandale de l'huile
hydrogénée (obtenue
à haute température) dont les acides gras sont transformés
en AGT*
(Trans). .
*
Huiles hydrogénées : « L'hydrogénation est un procédé
solidifiant n'importe quelle huile. Les acides gras naturels sont
alors transformés en acides gras trans.
Pour notre santé, ils sont pire que les acides gras saturées,
présents dans les viandes et les produits laitiers. En effet, ils se
stockent dans le corps et sont quasiment impossibles à
éliminer. Ils bouchent les artères, d'où des problèmes
cardio-vasculaires parfois mortels (100.000 décès par an aux
États-Unis). Ils sont aussi cancérigènes (…) Les fabricants
ont alors remplacé la matière grasse hydrogénée par l'huile de
palme (jusqu'à 40% dans les recettes), augmentant du même coup le
taux de graisses saturées dans de nombreux aliments »
(Découvert
avec surprise sur un site de la CGT).
Des chiffres & statistiques :
Alliance contre le tabac : « Le
tabac est la drogue qui impose le coût le plus élevé à la France.
Les dépenses atteindraient un total de 47.739,62 millions d’euros
en 2000 (soit l’équivalent de 3,05% du PIB) (…) En 2010, on
estime à 10.016 le nombre de nouveaux cas de cancer du poumon chez
la femme. Ces derniers ont entraîné 7.724 décès. La plupart des
cancers attribuables au tabac ont des pronostics sombres : en France
les taux de survie à 5 ans chez les personnes atteintes de cancers
du poumon et de l’œsophage sont de respectivement 14% et 12% ».
Pourtant, selon le Rapport Roques (1998,
page
182 du rapport adressé à M. Kouchner), la toxicité générale des
cannabinoïdes est estimée "très faible", celles de l'héroïne et de
la cocaïne "fortes", mais celle du tabac "très forte" (comme
la dépendance, caractéristique de drogue
dure) ! N'est-ce pas troublant ? On voudrait faire croire que
les intermittents du spectacle sont la ruine de la Nation
; retenez ces chiffres : presque 48 milliards d'euros pour
fumer (tabac qui procure une satisfaction artificielle, qui
de surcroît assassine ses clients dans d'atroces souffrances),
salaires qui partent en fumée (en cancer &
néant existentiel : acheter la non-vie & la
mort), mais bien moins d'un milliard pour le spectacle
vivant dans le budget du Ministère de la Culture (2006 :
775 millions) ! Emmanuel Berretta : « Le
scandale des "permittents" du spectacle coûte chaque année
1 milliard d'euros aux salariés du privé, qui se voient ainsi
chargés de porter sur leur dos le poids social de "l'exception
culturelle française" ».
Détruire sa vie, celle d'autrui, n'est-ce pas un scandale plus conséquent ?
J'étais sincère, en confiant sur ce site que, préalablement
au fait des barrages à la création (en 2012, je n'ai pu voyager, pour la photographie, que 15
jours),
j'aurais envié mourir
dans le ventre de ma mère. Tout m'a toujours ramené
en France, que
je ressens comme prison physique & carcan dogmatique crétin.
Si je n'ai pu créer que 5 % de mon temps, il est
drôle de comprendre que le rapport sociétal de
la Mort (abrutissement d'inhaler
volontairement une fumée cancérigène)
à la Vie (en l'occurrence
: Art & monde imaginal),
est de 38 milliards à 1 milliard, c'est-à-dire
+
de 95% !
Effroyable bêtise.
Il est attendu dans une société
intellectuellement dégénérée
- en
quelque sorte ravagée au degré de l'Être (être
soi-même, non l'individu type standardisé pour consommer les
loisirs idiots)
- d'être
ainsi broyé. J'ai ce tel amour pour la liberté démocratique asservissant tout
élitisme, que j'ai songé, en Écosse, à
me fracasser le crâne avec une grosse pierre, debout juste
au
dessus de l'abîme. Aussi eut-il fallu espérer que l'on
ne retrouve pas ce corps, le comble étant que
ma dépouille soit restituée à la France
pour laquelle je n'ai plus qu'un profond "détachement", qui choisit
de faire fructifier la mort* et de briser l'élan de la
vie.
*
Alors que l'UMP se donne en spectacle pour désigner un Président
(quel est l'âge mental réel ?), il semblerait qu'une
petite lumière scintille.
Générations
FUTURES
: « Le mardi 23 octobre 2012, la mission commune d’information
sur les pesticides et leur impact sur la santé, présidée par Mme
Sophie Primas (UMP-Yvelines) et dont le rapporteur est Mme Nicole
Bonnefoy (SOC-Charente), a présenté à la presse son rapport et ses
recommandations. la mission a adopté le rapport et sa centaine de
recommandations à l'unanimité. les cinq constats effectués par la
mission : - les dangers et les risques des pesticides pour la santé
sont sous-évalués ; - le suivi des produits après leur mise sur le
marché n'est qu'imparfaitement assuré au regard de leurs impacts
sanitaires réels et les effets des perturbateurs endocriniens sont
mal pris en compte ; - les protections contre les pesticides ne sont
pas à la hauteur des dangers et des risques ; - les pratiques
industrielles, agricoles et commerciales actuelles n’intègrent pas
toujours suffisamment la préoccupation de l'innocuité pour la santé
du recours aux pesticides ». Concernant le végétarisme,
le lobby de la viande dicte seul la règle à suivre,
quand le Parlement américain demande la
dissolution de la MIVILUDES (http://www.sectes-infos.net)
; l'Etat va jusqu'à faire interdire
le végétarisme dans la cantine scolaire (décret
n° 2011-1227
du 30 septembre 2011 : http://www.icdv.info
& autisme de Bernard Vallat : « On va devoir produire plus d’animaux
pour nourrir la planète quoiqu’il arrive »),
au grand dam de Jacques Boutault qui avait instauré les Mardis
végétariens. Qu'importent les effets sur la planête,
la famine ou la santé, la croissance à tout
prix impose de renoncer à la conscience. Et
sur la santé des
animaux, One
Voice (http://www.one-voice.fr)
: « L’élevage intensif a des conséquences non
négligeables sur la santé des animaux. Le contrôle strict de la
qualité de l’air et de la température, par exemple, n’y est pas
possible. En 2003, au moins 2 millions de poulets et 35.000 porcs
sont morts de chaleur suite à une canicule. Et que penser
également des brûlures dues au lisier, conséquence d’une litière
qui n’est pas changée pendant la phase de croissance des poussins
? Les poulets de chair quant à eux, voient leurs muscles se
développer trop vite. Leurs pattes et même leur cœur ont dû mal à
suivre. En résultent de nombreux accidents cardiaques, et des
troubles de la locomotion associés à des problèmes douloureux aux
pattes (déformations, fractures). En outre, les organismes,
ainsi affaiblis, sont particulièrement sensibles aux germes. Ces
élevages sont donc de potentiels foyers épidémiques
particulièrement dangereux. Les antibiotiques y ont été
largement utilisés à titre préventif, curatif, mais aussi –
jusqu’en 2006 – comme stimulateurs de croissance. Ils ont ainsi
contribué à la sélection de souches bactériennes résistantes,
non seulement chez les volailles ou les porcs, mais également chez
l’homme ».
Drôle et moral en fin de compte.
Comment expliquer tant d'incompétence,
si ce n'est comme la conséquence du système démocratique ?
Denis Touret (à propos de René Guénon pour qui « l'avis
de la majorité ne peut être que l'expression de l'incompétence »)
: « L'erreur fondamentale c'est l'individualisme fondé sur
l'égalitarisme et qui conduit au démocratisme alors que la vérité
ne peut être qu'inégalitaire et élitiste (…) Or que s'est-il
passé en Occident ? La caste des guerriers s'est tout d'abord
révoltée contre le pouvoir spirituel (Philippe le Bel, Gallicanisme
en France) puis la caste des commerçants contre celle des guerriers
(1789 en France) enfin les serfs ont pris à leur tour le pouvoir
(1917 en Russie). Si nous sommes donc à la fin de l'âge sombre du
fer nous allons vers le commencement de l'âge suivant, l'âge d'or,
qui connaîtra le redressement de la spiritualité dans toute sa
plénitude ». Pour Guénon, la démocratie
est « le renversement complet de l'ordre normal, puisque
c'est la proclamation de la suprématie de la multiplicité comme
telle, suprématie qui, en fait, n'existe que dans le monde matériel
;
au contraire, dans le monde spirituel, et plus simplement encore dans
l'ordre universel, c'est l'unité qui est au sommet de la hiérarchie,
car c'est elle qui est le principe dont sort toute multiplicité ;
mais, lorsque le principe est nié ou perdu de vue, il ne reste plus
que la multiplicité pure, qui s'identifie à la matière elle-même (...) la civilisation moderne vise à multiplier les
besoins artificiels, et elle créera toujours plus de besoins qu'elle
n'en pourra satisfaire, car une fois qu'on s'est engagé dans cette
voie, il est bien difficile de s'y arrêter et il n'y a même aucune
raison de s'arrêter à un point déterminé » (La Crise du
Monde moderne). Il se décèle une escroquerie au sein du "gouvernement du peuple
par le peuple", puisque, selon la métaphysique aristotélicienne,
un même
être ne peut être "en acte" et "en puissance"
en même temps et sous le même rapport. Seule une faiblesse
intellectuelle permet de faire croire à l'ineptie. Sur l'inefficacité
de l'ascenseur social : « Les chances pour un jeune d'être diplômé augmentent
avec le niveau de diplôme de ses parents. En effet, à
caractéristiques identiques, un enfant dont le chef de famille est
diplômé de l’enseignement supérieur a 3,4 fois plus de chance
d’être lui-même diplômé, que si le parent ne possède aucun
diplôme » (étude réalisée lors d'une convention
entre INSEE de Franche-Comté et rectorat de l'académie
de Besançon). Il convient de comprendre un peu mieux les sociétés
dites traditionnelles, telles qu'elles s'étaient maintenues
au Japon, en Chine, là-même où une véritable
élite était instituée.
Mo Di (479 à 392 av.
J.-C.) est considéré comme un précurseur du socialisme (ou
intérêt général) : « Les seigneurs féodaux ont
appris à n'aimer que leur propre État et non ceux des autres. C'est
pourquoi ils n'ont aucun scrupule à attaquer l'État des autres. Les
chefs de maison n'ont appris à n'aimer que leur propre maison et non
celle des autres. C'est pourquoi ils n'ont aucun scrupule à usurper
d'autres maisons. Et les individus n'ont appris qu'à aimer eux-mêmes
et non autrui. C'est pourquoi ils n'ont aucun scrupule à faire du
tort à autrui (…) Il faut donc considérer l'état des autres
comme le sien, la maison des autres comme la sienne, la personne
d'autrui comme soi-même. Quand les seigneurs féodaux s'aiment les
uns les autres, il n'y a plus de guerres ; quand les chefs de maison
s'aiment les uns les autres, il n'y a plus d'usurpations réciproques,
quand les individus s'aiment les uns les autres, il n'y a plus de
torts réciproques (...) Quand tous les hommes de par le monde
s'aiment les uns les autres, le fort n'abuse pas du faible, le grand
nombre n'opprime pas le petit nombre, le riche ne se moque pas du
pauvre, le grand ne méprise pas le humble et le rusé ne trompe pas
l'ingénu ? ». Cette utopie, puis ce sophisme, aux accents
actuels, allaient à
l'encontre du sens du juste chez Confucius (le libre-arbitre), car Mo Di ne se faisant aucune illusion sur les
êtres et rejetait l'Homme véritable du Taoïsme (pour qui
les règles imposées faussent la nature humaine) ; ne restait
alors que l'approche légiste axée sur la peur du châtiment
(et exerçant le contrôle social de la société
disciplinaire). Mais n'est-ce pas décrire le monde
moderne -
qui dénie toute qualité à l'Être ?
Confucius : « Appliquez-vous à
garder en toute chose le juste milieu (…) Quand vous rencontrez un
homme vertueux, cherchez à l'égaler. Quand vous rencontrez un homme
dénué de vertu, examinez vos propres manquements (…) L'archer a
un point commun avec l'homme de bien : quand sa flèche n'atteint pas
le centre de la cible, il en cherche la cause en lui-même ».
Novembre 2012 : bonne nouvelle pour les justes et les nombreuses victimes de l'irresponsabilité politique, criminelle et imbécile, Martine Aubry (ancienne directrice des relations du travail (DRT) du ministère du Travail entre 1984 et 1987) est ENFIN « mise en examen » dans l'affaire sordide de l'amiante. Mais, que dit-elle ? Ceci : « Aucune alerte n'est venue de la CNAM, du ministère de la Santé, d'autres acteurs ou des chercheurs pour nous dire que ce n'était pas le cas (…) La justice fait fausse route en s'attaquant à ceux qui ont protégé les salariés et non à ceux qui les ont exposés (…) Tout cela ne peut que se terminer par une annulation ». Tout ceci est bien entendu faux et rappelle ... ces dignitaires nazis qui, au procès de Nuremberg, faisaient valoir leur bonne foi en espérant faire croire qu'ils ne savaient pas. Seulement voilà ... Wikipédia (court extrait) : « 1906 : Denis Auribault, inspecteur départemental du travail à Caen, publie un rapport dénonçant la « forte mortalité des ouvriers dans les filatures et dans les usines de tissage d'amiante » ; 1976 : une conférence du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classe l'amiante comme « cancérigène avéré » pour l'homme ; en 1977, le professeur Jean Bignon, pneumologue respecté, écrit à Raymond Barre, premier ministre : « force est d'admettre que l'amiante est un cancérogène physique dont l'étendue des méfaits chez l'homme est actuellement bien connue » et prédit « des conséquences plus graves sur la santé publique pour les trente années à venir » ». Alors, même si Martine Aubry, ses amis des divers horizons politiques, ont participé très activement à l'inaction criminelle qui assassine considérablement plus de personnes que TOUTES les victimes réunies du Terrorisme et des massacres de rue (de quelques forcenés ou déséquilibrés faisant la Une des "journaux crétins"), il n'est pas à craindre de s'engager ici en disant que la ploutocratie habituelle de la République, vidée de la moindre élite intellectuelle, lessivant la vraie Culture (juste la machine à faire du fric sur le dos des cons), - que cette ploutocratie-là pondra (comme la poule sans cervelle) un non-lieu. La chose est entendue, tant nous vivons dans une "société de merde". Et encore, ceci n'est que le sommet de l'iceberg : « La médecine est aujourd’hui à un tournant. Hier, elle pensait pouvoir guérir tous les malades et juguler toutes les maladies. Aujourd’hui, bien qu’elle soit en possession de moyens technologiques beaucoup plus performants, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Notre société doit en effet faire face à de nombreux fléaux quelle ne parvient pas à vaincre : cancers, malformations congénitales, stérilité, maladies dégénératives du système nerveux, comme l’autisme chez l’enfant, Alzheimer et Parkinson chez des adultes de plus en plus jeunes, allergies, infections nosocomiales, pandémies d’origine virale et, enfin, obésité et diabète de type 2. Or toutes ces maladies ont très probablement une origine principale commune : la pollution physico-chimique de notre environnement. C’est le constat qu’avaient dressé en 2004 les experts ayant contribué à l’Appel de Paris, un texte aujourd’hui signé par plusieurs milliers de scientifiques dans le monde et soutenu par 1.500 ONG et plus de 300.000 citoyens européens » (Dominique Belpomme, cancérologue). Martine Aubry était déjà bien connue pour oser dire que supprimer l'ISF (c'est à dire mettre un arrêt à l'hémorragie en France des cerveaux et des capitaux) serait "presque une honte", nous la découvrons également si lâche. La pensée unique et la dictature du nombre, l'exercice du lobbying et le contrôle des cerveaux par le sophisme, - font que plus guère de personnes ne savent encore voir un vrai CRIME. Il en faut un sacré culot, prendre aussi les divers détracteurs pour des attardés, pour venir soutenir : "La justice fait fausse route en s'attaquant à ceux qui ont protégé les salariés et non à ceux qui les ont exposés", sachant alors que "ceux qui ont protégé les salariés" ne les ont, dans cette affaire longue et odieuse, strictement protégés en rien ! A gerber*. A suivre donc.
*
Fin
2012, des patients fictifs
auront rapporté 300.000 euros à une infirmière
de 48 ans, deux ans de prison (dont 10 mois ferme), avec l'interdiction d’exercer à nouveau sa
profession.
Et Maître Nathalie Simonitto : « C'est un avertissement solennel pour les
professionnels de santé qui fraudent. Ils doivent avoir conscience
qu'ils peuvent être condamnés à de la prison ferme ».
Cependant, que conviendrait-il de faire des hommes & femmes
politiques ayant fait perdre
+
de 200 milliards
d'euros (ISF :
démagogie à fort intéressement électoraliste
& arriviste)
et responsables, des
+ de 100.000 morts
de l'amiante (d'ici 2025) ??? Tremper les têtes tranchées
dans le goudron, les suspendre à l'entrée des villes,
comme "avertissement solennel", afin de rappeler que la politique
doit en réalité servir le peuple, non le ruiner
ni l'assassiner ? Le dogme crétin de la souveraineté
du peuple génère un aveuglement.
En
attendant, il est raisonnable
-
tant il s'agit de cette urgence sociétale fondatrice des
droits inaliénables de l'individu, pour les socialistes donc
- d'entériner
le mariage
gay.
Et alors, je dirai même plus (comme Dupont et Dupont),
qu'il y a là l'urgence de marier ceux et celles qui
passent des jours heureux avec un animal de compagnie. La pandémie
des cancers,
la destruction de l'humus
du sol, la déforestation
par la surconsommation de viande, le scandale des
vaccins*,
le million de Français atteins par la maladie d'Alzheimer, la
déculturation massive de la jeunesse,
tous les fléaux qu'une volonté politique pourrait
freiner (si elle existait), sans les faire encore éluder
(satisfaire à la Croissance),
passent
après le mariage gay, rassurés que nous sommes par le
confort moral des fonctionnaires droits dans leurs bottes, censés
pourtant gérer, résoudre et anticiper ce type
de problématique !
*
Et
Sylvie Simon : «
Partout l'information, quand elle existe, est tronquée
et falsifiée, répétée à satiété
par des pouvoirs
corrompus,
des médecins désinformés et des patients prêts
à tout gober dès lors qu'un mensonge, si gros soit-il,
est proféré par une « autorité de référence
» (...) En France, la plupart des journaux de santé
sont des placards
publicitaires
de laboratoires qui tirent les ficelles en sous-main et assurent,
par des tiers, le
lavage de cerveau
continu infligé aussi bien à la population qu'aux
médecins (...) Exactement comme notre agriculture
intensive qui a pollué tous les sols et appauvri la terre,
les vaccins ont pollué les organismes et amoindri
les systèmes immunitaires des
individus, comme ceux des animaux et des végétaux
(...) Mais lorsque la vérité sortira du puits,
ce qui est inévitable, comme
dans le passé
on
entendra alors les responsables déclarer : « En l'état
des connaissances de cette époque, personne ne pouvait savoir
ce qui risquait d'arriver ». Personne ne « pouvait » ou
ne « voulait » ? ».
La problématique est à rapprocher de la stupidité
intrinsèque du fumeur qui, dûment informé
par une "autorité de référence" (rhétorique primitive
: FUMER TUE), continue pourtant de brûler sa propre vie (la
fait partir en fumée) pendant que le cerveau (vieilli prématurément
de 10 ans) fait jouir la coquille vide de la conscience avec le
sentiment de récompense conçu artificiellement par
des chimistes criminels (il
s'agit indubitablement d'un crime contre l'Humanité, qui
pourrait avoir la qualité de l'eugénisme,
si des idiots crevaient avant de procréer ; il faut donc
se contenter de cet allégement des cotisations pour les retraites).
Un souffle de réponse est à trouver dans l'aritotélicisme
et le thomisme
: «
Pourquoi notre entendement tend-il naturellement à déserter
le plan de l'exister pour redescendre sur celui de l'être
?
(chez
saint Thomas, "L'être (esse) n'est pas, c'est par
lui que l'étant existe. Il est ce sans quoi le reste ne serait
pas")
C'est que l'entendement humain se meut à l'aise dans le
concept, et que nous avons un concept de l'être, mais non
de l'exister (...) saint Thomas distingue deux opérations
de l'entendement. La première est celle qu'Aristote nommait
l'intellection des essences simples (intelligentia indivisibilium),
et qui consiste à appréhender l'essence comme un indivisible.
La deuxième est celle qui consiste à composer entre
elles ou à dissocier les essences en formant des propositions.
Cette deuxième opération, que saint Thomas nomme compositio,
est celle que nous nommons aujourd'ui le « jugement ».
Ces deux opérations distinctes visent l'une et l'autre le
réel, mais elles ne le pénètrent pas jusqu'à
la même profondeur : l'intellection atteint l'essence, que
la définition formule, le
jugement atteint l'acte même d'exister »
(Etienne Gilson). Oui, les fumeurs sont donc en général
des êtres passifs (en puissance) que l'on aimerait libres,
qui ne le sont pas, qui se penseraient malgré tout ainsi
s'ils possédaient une capacité d'exister en acte.
La publicité s'y engouffre.
En
2012,
je n'ai été dans la capacité de pratiquer la
photographie QUE pendant deux semaines. Il attendu que je ne
mette pas ces derniers paysages sur ce site, -
mais que j'en détruise les négatifs en souhaitant
à ce pays (qui m'a immobilisé 90% de mon temps
pendant 10 ans ; infamie provenant du Ministère de la
Culture, avec le recours à l'ANPE et à la
préfecture) de sombrer dans le chaos économique.
En ce sens, la politique actuelle (imbécile car : dogmatique)
promet un effet ravageur. Le ravage spirituel de l'âme
est à son comble, la terre est morte, les cerveaux vides,
et la bêtise, l'ignorance et la laideur deviennent les
fondations politiques du "tout
culturel"
de la propagande égalitariste.
Quelques êtres gardent
encore, cependant, cette intuition tributaire de l'ontologie
de l'être -
qui s'oppose à cette lamination. Saluons les ici à
leur juste valeur :
A)
Pierre
Rabhi :
«
Aujourd'hui,
notre monde n'est pas joyeux. Nous
sommes dans une société vouée à la
laideur.
Elle s'installe un peu partout. Il y a une défaillance de
l'esprit par rapport à la capacité à imaginer
la beauté de la vie : la beauté est de plus en plus
évacuée de notre monde au profit de la laideur. La
beauté n'est plus dans la vie alors que, par ailleurs, il
y a un esthétisme que l'on va consommer
alors que la beauté devrait être en toutes choses
(...) La
vraie beauté est porteuse d'esprit et d'âme
(...) Tout se passe au niveau de l'entendement et de la conscience
profonde. La vie, je l'ai compris malheureusement un peu tard, est
un chemin initiatique ».
Oui, des âmes sales font un Monde sale. Des esclaves engendrent
des esclaves.
B)
Karlfried
Graf Dürckheim :
« Dans un geste pur se manifeste
et se réalise aussi la forme juste. Cette « forme » est celle qui
n’est pas fabriquée par le « moi » mais jaillit de l’image
intérieure qu’elle doit exprimer et réaliser. Dans un geste pur
on rencontre l’homme qui « est là » de façon juste. «
Juste » signifie « perméable à l’Être » qui cherche en
chacun de nous et de façon individuelle, à réaliser sa plénitude,
son ordre, et son unité. C’est pourquoi lorsque l’homme est là,
dans son geste pur, nous retrouvons chaque fois cette confiance
spontanée, cette ordonnance toute naturelle, cette charité, tout ce
qui n’existe que lorsque l’union véritable avec l’Être est
réalisé. Le geste pur ouvre la voie à l’esprit bienfaisant
dont il est l’expression. Il traduit cette attitude intérieure qui
permet à l’homme de réagir à toute situation vis-à-vis de
l’Être. Chaque situation vécue ainsi de façon juste, renforce ce
mouvement de spirale qui est celui de la transformation. Le geste pur
est donc l’expression d’une ordonnance de mouvement qui s’affirme
sans cesse. L’homme correspond ainsi au dynamisme originel de la
vie de façon individuelle. Toute forme durcie par les conditions
existentielles se trouve dissoute, renouvelée. C’est une
transformation perpétuelle (…) Le centre céleste est autre
que le terrestre. Pour le gagner, il faut entrer en contact avec les
puissances spirituelles. Mais il est d'abord nécessaire de s'ouvrir
au centre terrestre pour accueillir le germe du Logos, sans le
contraindre et le déformer par des systèmes logiques ».
CONCLUSION
:
ou morale de cette histoire, et de tous les scandales sanitaires,
tant la société moderne
-
par la pollution et la disparition de l'élite intellectuelle
-
est symptomatique de la perte du Centre (domaine de la perméabilité
de l'Être : être par soi-même, de manière
ontologique) qui seul permet l'Homme juste (à sa place dans
le Logos). Cette laideur que la Masse (qui vit seulement dans
l'étant, en puissance et non en acte) ne perçoit plus
comme telle, est le signe de la perte d'essence (culte de l'art difforme)
et le symbole de la maladie inhérente de l'âme.
La quantification de toutes les choses rendues égales
est le chiffre de la bête, les individus sont oeuvrés
alors qu'ils se croient libres, de telle sorte que le jugement faussé
n'est plus à même d'atteindre l'acte d'exister*.
La confusion*
est telle, que se serait une illusion que de penser la corruption
comme seule responsable*
de ces maux.
Pour Kant,
l'action est moralement juste dès lors que la volonté
qui la commande (son objet) est bonne. Nous pourrions affirmer que
le centrage de l'individu induit un acte gratuit du fait
d'une liberté acquise par le renoncement aux instincts égoïstes,
chose qui échappe insidieusement à l'entendement
du vulgaire. Il convient de différencier impératif
hypothétique
(problématique ou assertorique*)
et impératif
catégorique.
L'ISF
devrait ainsi être saisie comme hypothétique et
l'amiantage comme catégorique. Ce n'est pas le cas.
*
Personnellement je n'existe pas (dans le sens porté
par le thomisme) : ce pays aime tant ses artistes (cela
est vrai pour ceux qui génèrent beaucoup d'argent),
que la précarité de mon existence fut corroborée
par la suppression illégale du RMI (j'étais
en mesure d'en apporter la preuve ; la Justice à jugé
: plainte irrecevable, comme quand il s'agit de mettre
en cause les hauts dignitaires chinois)
lorsque j'appelais à l'aide. Je ne photographie donc plus
les paysages, je vocifère seulement. C'est minable. Ce pays
est minable.
*
Expérience :
dans chaque bistrot de France (la conscience faible
ne fait pas servir un café biologique, ce qui,
compte tenu des marges, aurait une incidence dérisoire
sur le prix ou le bénéfice), le son est d'une
qualité exécrable (selon Diapason, 2.500 euros suffiraient
pour faire diffuser un beau
son, satisfaire
ainsi à l'épicurisme sociétal), les musiques
débilitantes sont celles des radios qui ne le sont pas moins, qui
pratiquent une forme d'élevage humain en diffusant en permanence
des publicités. Or, personne ne s'en plaint. Et
si vous tentez de dénoncer ce gavage incessant, vous
constaterez aussitôt la stupeur et une forte agressivité.
Faites alors en sorte de laisser diffuser trois
minutes
d'une interprétation magistrale d'une pièce pour piano
de Claude Debussy, par le divin et très inspiré
Samson
François,
vous constaterez que l'harmonie et le génie indisposent,
irritent désormais le peuple !
*
Il convient tout particulièrement d'incriminer le carriérisme et
la soumission au principe d'autorité. Métrodore de Lampsaque : « Ne
nous occupons pas de sauver la Grèce ni de mériter des
couronnes civiques. La seule couronne désirable est celle de la
sagesse ». Puis Lucrèce : « Bientôt les rois furent
mis à mort, et, l'antique majesté des trônes et les sceptres
superbes tombèrent renversés ; la couronne ensanglantée
pleurait, sous les pieds des peuples, sa splendeur passée : car
on outrage avec plus de fureur, ce qu'on a craint trop longtemps.
Comme chacun aspirait en même temps à la domination, on institua
des magistrats, et l'on fixa des droits pour qu'ils fussent obligés
d'obéir aux lois ; sans cela, le genre humain fatigué eût
péri par la discorde ; chacun cherchait la vengeance ; la
violence répondait à la violence ; l'injure retombait sur
celui qui l'avait faite. Aussi les hommes fatigués se précipitèrent
d'eux-mêmes sous le joug des lois ».
*
Prendre aux plus riches pour redistribuer aux plus pauvres est une
proposition apodictique d'un impératif hypothétique
qui restera assertorique, quand les faits induits contredisent
la volonté initiale pourtant bonne (fuite préjudiciable
des capitaux et des cerveaux). La grave erreur avec l'ISF, est de
prendre pour nécessaire ce qui conduit au résultat
inverse. Ainsi, cela conforte Benjamin Constant,
pour qui l'impératif catégorique (qui est par principe "inconditionnel")
ne prend pas en compte les conséquences de
l'action, qui regrettait l'absence de toute hiérarchisation faisant
éviter les paradoxes plus ou moins graves. Et c'est ainsi que
l'impôt appauvrit & que
la gestion du travail assassine. Cruel manque d'entendement dans
lequel le sophisme excelle. Pour Aristote, l'apodictique
s'oppose à la dialectique,
faisant que
le socialiste ignore la statistique qui met en cause un
impôt imbécile, qui est à l'origine du
syllogisme apodictique :
le dogme est semblable à une preuve scientifique, il
bloque le jugement problématique. A.
Van Hoonacker
: «
Il nous apprend (le
philosophe syrien Probus,
sur les Premiers
Analytiques
d'Aristote)
à présent ce qui distingue le syllogisme
apodictique du syllogisme dialectique ; et il dit qu'il s'en
distingue par l'usage et par la fin
; par l'usage, vu que le
syllogisme apodictique prend (comme principes) les notions communes,
ou ce qui se connaît par déduction des notions communes, pour
raisonner ; tandis que le syllogisme dialectique, après une question
posée, prend l'un des membres de l'alternative contradictoire et
raisonne dans ces conditions
; par la fin, vu que le syllogisme
apodictique dit toujours vrai, tandis que le syllogisme dialectique
ne dit pas vrai toujours. On demande pourquoi il n'établit pas
la différence entre le syllogisme sophistique et le syllogisme
apodictique, comme il l'établit entre les syllogismes dialectique et
apodictique ? Nous répondons que du syllogisme sophistique à
l'apodictique la distance est grande, et que la différence en est
évidente pour tout le monde ; l'art consiste en effet, de même qu'à
montrer ce qu'il y a de commun entre les choses très éloignées les
unes des autres, de même à montrer la différence entre celles qui
sont très rapprochées ».
C'est ainsi que les choses sont présentées : avec
une très grande subjectivation de la réalité.
Il est dit que l'impôt sur les gros salaires sera maintenu
pour éponger le déficit, sans jamais dire que
cela prendra plusieurs millénaires ! Crétinisme
continu &
gâchis humain :
«
Les
études se multiplient mais les conclusions divergent. Celles
financées par les industriels ne montrent aucun effet sur
le vivant alors que de nombreuses études indépendantes
concluent que les champs électromagnétiques des extrêmes
basses fréquences aux ondes radio-électriques de la
téléphonie mobile, ne
sont pas inoffensives
(...) Dans sa déclaration nº 208 du 31 Mai 2011, l’OMS/IARC
classifie les champs électromagnétiques des ondes
radio-électriques « comme peut-être cancérigènes
pour les humains (Groupe 2B), basé sur un risque accru de gliome,
un type malin du cancer du cerveau, associé à l'utilisation du
téléphone portable ». Le Groupe 2B regroupe déjà
le plomb, l’amiante et le VIH. L’OMS avait déjà
classifié les champs magnétiques d’extrêmement basses fréquences
dans cette même catégorie en 2001.
C’est l’étude
Interphone qui a permis cette classification. « Il
est important de prendre des mesures pragmatiques pour réduire
l'exposition comme des dispositifs main libre ou l'envoi de SMS » »
(Criirem).
Force abrutissante, semble-t-il !
ISF
= « Imbécillité
Socialiste
Française
».
Il s'agit du pléonasme qui, en fin de compte, n'a pas grand
intérêt - puisque la
dialectique n'a que peu d'effet sur l'idiot, si ce n'est l'énerver,
étant donné que les gens bêtes sont souvent
... méchants. Ce qui, par contre est digne d'attention, c'est
de postuler que c'est la perte
du
Centre
(verticalité qui favorise l'intuition) qui exacerba le
matérialisme moderne, compte tenu que la scolastique fit
franchir le seuil d'une importante incompréhension métaphysique.
Etienne Gilson
eut cette faculté de cerner la problématique
de l'endormissement de la Conscience... C'est avec bonheur que
je cite ces extraits : « ...
« Aristote mêle très confusément les
deux sens du verbe être » (sens d'exister &
la copule), c'est à dire l'être de l'existence et
celui de la prédication. Peut-être vaudrait-il pourtant
mieux dire que, plutôt qu'il ne les a mêlés,
Aristote ne les a pas distingués (...) pour lui, dire
qu'un homme juste existe, ou dire qu'un homme est juste, c'était
toujours dire qu'un homme existe avec la détermination d'être
juste ; c'était donc tout
un.
En reprenant à son compte l'ontologie et la logique d'Aristote,
saint Thomas les a donc transposées, de leur ton original,
qui
était celui de l'essence,
dans son propre ton, qui
était celui de l'être.
L'ontologie de saint Thomas, prise dans ce qu'elle apporte de nouveau
par rapport à celle d'Aristote, est une doctrine
du primat de l'acte d'exister
(...) Une philosophie qui partirait du seul concept d'être
s'engagerait donc à déduire le concret de l'abstrait
(réduire l'étant à l'essence),
erreur que, depuis Descartes, on n'a jamais cessé de reprocher
à saint Thomas, et
par extension à la scolastique en général
(...) Conçue comme une intuition
intellectuelle
de l'étant comme étant (plénitude de l'intuition
de l'existentialité), cette connaissance nous permettrait
d'atteindre par simple vue l'inépuisable et incompréhensible
réalité de « l'être réel dans toute
la pureté et l'amplitude de son intelligibilité propre
ou de son mystère propre ». Ainsi entendue, la vue
intellectuelle de l'être requerrait, non certes une faculté
spéciale, mais cette lumière
spéciale de l'intellect
qui fait le métaphysicien et qui permet l'expérience
métaphysique (...) Peut-être y faut-il un don
spécial, plus proche de la grâce
religieuse
que de la lumière naturelle du métaphysicien ».
La société du non-vivant*,
peuplée de zombies, n'est plus à même de
saisir l'ontologie de l'Être. Pour celui qui voudrait encore se
redresser
(les pieds bien ancrés dans le sol & la tête dans
les étoiles), il restera la vraie Liberté selon
Nietzsche,
la Tradition selon Guénon
et la Synchronicité selon Jung.
La pseudo-élite, jetée au Pouvoir par l'incompétence
(ou dictature
du nombre
chez Vladimir Volkoff
),
n'est donc pas qualifiée pour appréhender cette animalisation de
l'Humanité (aller vers l'infra-humain), il faut dire qu'elle
n'a même pas la capacité, ni même l'intelligence,
de gérer l'économie, qui pourtant est l'unique
dimension spectrale qui subsiste de la civilisation.
*
Dit à propos de Guy
Debord
: « Le concept de spectacle renvoie
aux sociétés industrielles modernes, capitalistes ou socialistes,
et à leur asservissement de plus en plus absolu à l’économie.
Celle-ci se développe dès lors pour elle-même (...)
le spectacle,
ce ne sont pas que les images (par exemple télévisuelles, comme on
le croit parfois), mais c’est beaucoup plus l’idéologie qui rend
de telles images et bien d’autres possibles. C’est l’idéologie
coïncidant avec un fétichisme généralisé de la marchandise,
l’idéologie fonctionnant comme un principe d’aliénation, de
captation des individus et de la vie réelle dans des apparences et
des représentations » (source : ciné-club de Caen).
Le bon divertissement actuel est de tenter de prévoir la zone stratégique qui sera à l'origine de la troisième guerre mondiale : USA - Iran ou USA - Chine ? Philip Giraldi, ex agent du contre-terrorisme à la CIA (source : American Conservative, 2005) : « A Washington ce n'est un secret pour personne que les mêmes personnes au sein et dans l'entourage de l'administration qui vous ont concocté l'Irak se préparent à faire de même pour l'Iran (...) Le plan comprend une attaque aérienne de grande ampleur sur l'Iran utilisant à la fois des armes conventionnelles et nucléaires. A l'intérieur de l'Iran il existe plus de 480 cibles stratégiques particulièrement importantes comprenant notamment de nombreux sites suspectés de travailler au développement d'armes nucléaires. La plupart de ces cibles sont bétonnés ou souterrains, difficiles à détruire avec des armes conventionnelles, d'où l'option nucléaire ». Jason Ditz (September 2012) : « Shapiro, who recently got into a shouting match with Netanyahu in front of a Congressional delegation, insisted that the US has made all the “necessary preparations” for attacking Iran, and believes they have coordinated well with Israel ». Et concernant la Chine, je renvoie à ce livre de Jean-François Susbielle : « Chine - USA la guerre programmée* ». Réjouissez-vous, il est plus que probable que bientôt seront résolues*, et de manière radicale et spectaculaire, les problématiques de la crise, du chômage et des retraites*. Une grande fête nous attend tous !
*
A
big war : «
Non,
le foyer des conflits de demain, ce n'est pas le Moyen-Orient. C'est
l'Asie de l'Est. Car c'est de l'émergence de la Chine que
viennent pour l'Amérique toutes les menaces (...)
avant
2020, la Chine dominera l'Amérique et aura totalement vassalisé
la planète
(...)
Aujourd'hui,
les deux tiers des importations de pétrole chinoises proviennent
du Moyen-Orient. Qui
tient le pétrole de la Chine, tient la Chine.
Et l'Irak est indispensable à l'indépendance énergétique
de la Chine... L'Irak est tombé, reste maintenant l'Iran
et le Soudan pour parachever
la mainmise de l'Amérique sur les principales sources d'approvisionnement
de la Chine en hydrocarbures ».
Cette urgence américaine explique qu'il fallut se résoudre
à commettre les faux attentats du 11 septembre (car : réussir à
faire croire que le WT7 a pu s'écrouler tout seul
nécessite un
sacré conditionnement intellectuel), - afin
de : 1)
préparer
une opinion indignée à la guerre et
2)
rechercher des armes fictives de destruction massive. Pour pouvoir
ensuite garder avec soi l'opinion de la rue, il faut idéaliser ce
Mythe de la soif démocratique (Printemps arabe de nos
journalistes idiot-dogmatiques) et stigmatiser les méchants.
Or, l'embargo de l'ONU sur l'Irak, pendant 9 années, a tué 1.500.000
personnes dont 750.000
enfants
de moins de cinq ans, amenant - à
condition de penser - à
se poser la question du "crime contre l'Humanité", et
sachant
qu'une quatrième convention de Genève impose la protection
de la population civile : « Le Protocole interdit d'affamer
la population civile de l'adversaire (…) Le
Protocole déclare que les enfants feront l'objet d'un respect
particulier et seront protégés contre toute forme d'attentat à
la pudeur (…) En outre, en ce qui concerne les enfants, il
est prévu que la Puissance occupante facilitera, avec le concours
des autorités nationales et locales, le bon fonctionnement des
établissements consacrés aux soins et à l'éducation de ces
enfants (…) La Puissance occupante a le devoir d'assurer
l'approvisionnement de la population en vivres et en produits
médicaux; toute réquisition sera indemnisée à sa juste valeur »
(source : CICR). Un
imbécile
(le monde n'en est-il pas rempli
... au
point que cela déborde à chaque instant ?), le juge George Daniels (tribunal
de Manhattan), réclame à l'Iran (ses amis) 6,048 milliards de dollars, pour
dédommager les familles des victimes du 11 septembre (dommages
économiques (394,277 millions de dollars), dommages punitifs (4,6
milliards de dollars), intérêts (968 millions)). Combien
devrait réclamer l'Irak pour ses 750.000 enfants morts ?
Un grand spectacle a commencé le 11 septembre 2001.
La démolition contrôlée du WT7 (lire le spécialiste
Danny Jowenko) amène à se poser la question de l'usage
des avions ; et il en ressort bien vite qu'ils confortent le
principe d'une attaque extérieure -
qui de surcroît est particulièrement cinématographique, créant
un choc émotionnel durable. Cette peur permet de restreindre
considérablement la liberté intellectuelle aux USA. Et
David Cole : « Le 11 septembre
reste présent en nous (…)
C’est l’événement qui a accéléré
les processus d’atteinte aux libertés vieilles pourtant de
plusieurs décennies. Rien ni personne, pas même le président
Barack Obama nouvellement élu, n’a réussi à freiner ce
phénomène ».
Plus rien ne s'oppose alors à la guerre contre l'Axe du mal
! Quant à ma personne, pour avoir osé
soutenir depuis longtemps cette pensée, plutôt des
doutes,
un préfet
des Yvelines me fit ôter le droit de vote (dont je me fiche,
éperdument), pour propos contre l'intérêt de
la Nation en guerre (celle du Golf, de 1990 à 1991,
piège tendu au dictateur Saddam Hussein), quand celui du
Puy-de-Dôme me fit convoquer au milieu exact de mes vacances
(ou congé enregistré aux Assédic), pour me
faire virer immédiatement des listes des chômeurs.
En France également, la Liberté est galvaudée,
avilie, souillée.
*
Une video archivée : http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/12/12/2658240_la-chine-menace-l-occident-d-une-troisieme-guerre-mondiale.html
*
Nos
hommes politiques ne sont pas fins du point de vue de la cogitation
; le système électoral implique la vue
à court terme. Pour exemple : l'augmentation
du prix du tabac,
sachant que le Gouvernement cherche uniquement à ramasser
des taxes et à faire baisser les dépenses de
santé (la réalité est différente pour
Evelyne DUBIN : « Si les responsables de la Sécu et nos
gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si
chacune des institutions reversait ce qu'elle doit chaque année, les
prétendus 11 milliards de trou seraient, aujourd'hui, 9 milliards
d'excédent »),
est un non-sens
économique.
Gérard Dubois, qui reste utopique sur les vertus
réelles de la civilisation : « le
PDG de la SEITA, Jean-Dominique Comolli, déclare dans La
Tribune de décembre 1996 : « certains experts
disent que fumer génère plus d'économies, du
fait des retraites non versées, que de dépenses d'assurances
maladies ». En 2000, Philip Morris commande à la firme
Arthur D. Little une étude pour convaincre le gouvernement
tchèque que le tabagisme est avantageux économiquement
(...) Cela signifie que les fumeurs cotisent pour leur retraite
mais
sont tués par le tabac avant de pouvoir en profiter.
Le solde serait donc positif pour la société, qui
devrait une fière chandelle à l'industrie du tabac
pour ces économies ».
Il ne faut pas oublier l'aspect eugénique, notant toutefois
que les drogues dites "dures" seraient plus efficientes
(aussi plus humanistes en épargnant de longues souffrances), en
éradiquant les jeunes. Nous avons (vous et moi sommes un peuple
légitime ...
ne
le saviez-vous donc pas ?) institué l'esclave
moderne
(endettement bancaire des États et des individus, corvéabilité
du chômage) ; il suffirait, pour ressembler au Nazisme
(qui gazait les fous et les handicapés à la charge
de la société), de distribuer gratuitement cette
merde renforcée
!
Ceci ne passera pas par les cerveaux*, ni ne dérivera
autour ...
tant que la publicité et les sports d'équipe les accapareront.
Ainsi donc, à : « Ce qui est admirable dans le
football, c’est le perpétuel mélange d’individualisme et de
discipline, la nécessité pour chaque homme de raisonner, de
calculer, de se décider pour lui-même et en même temps de
subordonner ses raisonnements, ses calculs, ses décisions à ceux du
capitaine » (Pierre de Coubertin, en 1897), opposons :
« Dans un tel monde, il n’y a plus aucune place pour
l’intelligence ni pour tout ce qui est purement intérieur, car ce
sont là des choses qui ne se voient ni ne se touchent, qui ne se
comptent ni ne se pèsent ; il n’y a de place que pour l’action
extérieure sous toutes ses formes, y compris les plus dépourvues de
toute signification » (René Guénon).
Et Jean Baechler : « N’importe qu’elle proposition
peut devenir idéologique, pour peu qu’elle soit utilisée dans la
combat politique. "Allez France !" peut n’être
qu’un slogan sportif innocent ; il peut aussi se transformer
en slogan idéologique, s’il est mis au service d’une passion
nationale ou nationaliste. Autrement dit, une proposition quelconque
peut toujours servir à un usage idéologique, pour peu qu’on lui
injecte une dose quelconque d’intention politique ».
Présentation de Marc Perelman
: « Le sport,
en quelques décennies, s’est élevé au niveau d’une puissance
mondiale incontournable, la nouvelle et vraie religion du XXIe
siècle. Sa liturgie singulière mobilise dans le même temps
d’immenses masses coagulées dans les stades ou agglutinées devant
les écrans de toute taille que les supporters visualisent de façon
compulsionnelle. Ces masses grégaires, obéissantes, souvent
violentes, mues par des pulsions chauvines, nationalistes, parfois
xénophobes et racistes, sont assoiffées de compétitions sportives,
euphorisées par les victoires mais oublieuses des luttes sociales et
politiques, surtout la jeunesse (…) Le sport, désormais un
spectacle total, s’affirme comme le seul média structurant dans
toute sa profondeur le quotidien de milliards d’individus. Rouleau
compresseur de la modernité décadente, le sport- spectacle lamine
tout sur son passage et devient un projet d’une société sans
projet »
(Le sport barbare, critique d'un fléau mondial).
*
Cela nécessite une mise au point : je trouve extraordinaire
la politique américaine - ou manière dont est instrumentalisée
la bêtise associée à l'idéologie démocratique,
cachant une dictature depuis l'assassinat de John F. Kennedy. L'Islam
semble totalement anarchique - donc
extrêmement dangereux.
Poutine me parait également formidablement intelligent (ou
instinctif), mais les hommes politiques français paraissent bêtes lorsqu'ils
donnent l'impression de croire aux inepties qu'ils formulent.
La taxe
de 75%
en est l'exemple fort, Jérôme Cahuzac : « La future
tranche d'impôt à 75% sur les hauts revenus, durera le temps du
désendettement ». Mais Vincent Drezet avance le chiffre de 200
millions d'euros et la mesure risque d'être essentiellement
symbolique. François Hollande : «
un message de cohésion sociale
» et « un acte de patriotisme ». Or, la dette française étant
de 1.789,4 milliards d'euros (à la fin du premier trimestre
2012), il devrait falloir attendre près de 9 millénaires si on ne
comptait que sur cette mesure. Le plus drôle avec ce dogmatisme, opposé à tout pragmatisme et donc à l'intelligence pure,
c'est que cet impôt va endetter encore davantage la France, en
faisant fuir les plus riches. Le patriotisme ? Paul Léautaud :
« L'amour fait des fous, le mariage des cocus, le patriotisme
des imbéciles malfaisants ». Ainsi, le dogmatisme de Gauche,
qui a saigné le pays avec l'ISF (une vraie ruine pour les
gens du peuple) trouve sa correspondance dans la non-pensée de la
masse décérébrée par les Médias débiles (RTL,
son gavage publicitaire) : « La
bêtise, c’est l’antalgique auquel on doit d’être indifférent
aux souffrances d’autrui. La bêtise ne pense pas, mais elle est
indispensable. De la même façon que les hommes sans courage se
cachent dans la foule pour crier avec elle, la bêtise - tout en
n’épargnant personne - donne le sentiment de la sécurité (…)
La bêtise s’impose quand la discussion capitule devant l’argument
d’autorité, ou quand, à force de parler à tout le monde, celui
qui parle n’a soudain plus rien à dire : la bêtise, c’est la «
positive attitude » » (Gilles Deleuze).
A l'opposé, America’s Coming Dictatorship
(Justin Raimondo) : « Ainsi que l’a écrit Jeet Heer dans
le Boston Globe, « Aussi curieux que cela paraisse, nous vivons
dans un monde de plus en plus façonné par les idées de Léo
Strauss, un philosophe controversé qui mourut en 1973. Bien qu’il
soit inconnu du grand public, Strauss fait partie des deux ou trois
intellectuels les plus influents de la vision conservatrice du monde
qui domine Washington sous le règne de George W. Bush » ».
Et Wikipédia : « La mise en cause des opinions les mieux
répandues dans les régimes démocratiques semble légitimer un
certain élitisme, présent chez Platon, bien que la question du
« meilleur régime » (et, partant, du « meilleur
législateur ») ne soit pas en propre celle de Strauss.
L'élitisme supposé de Leo Strauss repose sur la prise en compte
d'un topos aristotélicien : le « plaisir » ne
saurait être confondu avec le « Bien ». Or, le plus
grand nombre opère cette identification. La foule (oi polloi, « le
grand nombre », « la plupart », « la foule »,
« le vulgaire ») recherche les plaisirs du corps plus que
le bien : elle recherche le bonheur matériel plus qu'elle n'est
à la recherche zététique de la vérité. Cette
distinction entre « l'élite » et « la foule »
— courante dans l'Antiquité — est soulignée par Strauss, qui
insiste sur la difficulté d'adhérer aux enjeux de la vita
philosophiae (la vie selon la philosophie) ».
Comme si la Démocratie était une utopie rétrograde.
Ainsi, il est possible de discerner une "positive attitude"
à la française où le bien s'identifie au plaisir.
Faire payer les riches est agréable, donc bien. C'est l'exemple
remarquable de la dictature
du nombre
chez Vladimir Volkoff : « On ne
peut que se réjouir de la disparition progressive d’une certaine
misère, mais faut-il se féliciter du même coup de
l’appauvrissement des classes fortunées qui, dans le temps,
avaient le loisir et les moyens de favoriser les arts, de
l’ébénisterie à l’opéra ? (…) Nous avons plus de
bacheliers et d’avantage d’illettrés ; moins de pauvres et plus
de chômeurs (...) On ne voit pas ce qu’il peut y avoir de
sain dans cette évolution »,
d'autant que les
impôts confiscatoires comme l'ISF génèrent une perte (exemple
: perte de la TVA des suites de la fuite des capitaux) supportée
par les plus pauvres. Le Bien serait de renoncer à se faire
plaisir, en séparant dogme et pragmatisme. Redevenir
intelligent
& lucide, enfin ! Notons les propos de Michel Rocard reconnaissant
que François Hollande ne pouvait être élu que
sur des promesses -
qu'il savait intenables. Oui,
ce Monde est profondément machiavélique et cela pose
toujours la question de l'intentionnalité (intérêt
de la Nation, ou carriérisme ??? Souvent ces deux aspects
se confondent dans le dogme).
Pour conclure enfin, permettez-moi de m'en amuser à propos
du football qui est devenu la religion du peuple, qui
sert d'exutoire à la violence découlant
des multiples frustrations. Alors que 60% des Français approuvent
l'impôt de 75% (fin
2012, cela signifie tout de même que 40% pensent encore, oui,
certes, ...
mais pas au Gouvernement),
l'effet est immédiat : «
S'il
veulent conserver leurs vedettes, ils devront dépenser trois
fois plus qu'aujourd'hui pour maintenir leurs salaires actuels après
impôts »
(Bastien
Drut). Et nous savons pertinemment que la cote
de popularité
des hommes politiques tient bien davantage au résultat
d'un match qu'aux chiffres officiels (et truqués) du chômage.
A tout point de vue, ce dogmatisme crétin confine au désastre
: les
socialistes vont donc à la fois ruiner rapidement le pays
et leur carrière, si ce dogmatisme primaire n'est pas
combattu, tant par les économistes que par d'ultimes et
rares intellectuels. Surtout, la politique française semble
s'enfermer dans ses propres délires ; la réalité
du Monde la rattrapera vite ! Citons ainsi Jean-Paul Baquiast
(Automates
Intelligents) : « Quand on parle de dictature, on imagine
Hitler, Staline ou Saddam Hussein, c'est-à-dire des formes de
pouvoir filles du siècle précédent. L'hyper-dictature américaine
sera moins visible et infiniment plus sévère. Avec la
mondialisation et les réseaux, elle visera à assujettir les
consciences du monde entier. Elle sera sans doute également
irréversible. Mais elle sera aussi infiniment plus dangereuse.
Manipulant de façon irresponsable le développement exponentiel des
connaissances scientifiques, elle pourra provoquer une apocalypse où
disparaîtrait l'ensemble de la biosphère ».
Pour
être méchant, mais lucide :
les Faucons là-bas
...
mais les vrais ici. Élégant, n'est-il pas vrai ? Toujours
est-il que l'intelligence est peut-être au rendez-vous fin
2012. Après avoir, avec l'ultra-gauche,
tant décrié le traité budgétaire européen
(F.
Hollande traitant N. Sarkozy d'irresponsable, au printemps 2012,
à propos du traité irrecevable),
le nouveau Président des Français explique que le
salut du pays passe par ce chemin, Bruno Le Roux allant même
jusqu'à menacer de sanctions les députés socialistes
(nonistes) ayant voté contre. Lucidité ultime, ou
faux-semblant du carriérisme politique qui sacrifie peut-être
ces 75% d'imposition des plus riches ...
comme on jette ou lâche un os à des chiens affamés
???
Toujours est-il que la situation actuelle, fin 2012, s'avère désespérée
et que le feu couve sous les cendres d'un désastre généralisé
et à l'ampleur insoupçonnée*.
Notez que je présente mes photographies sans
les vendre,
avec la jubilation de ne pas reverser de TVA. Je suis
dans la phase finale de la vie, gère le petit
patrimoine qui m'épargne les affres administratives du photographe
(métier toujours pas reconnu comme profession). Vous pouvez
librement les imprimer ...
j'envoie l'Administration kafkaïenne*
au Diable : tout
ce qui peut accélérer l'effondrement de cette civilisation
du non-vivant -
est précieux pour l'âme humaine, tant les personnes
sont traitées comme les cochons des élevages industriels.
*
Le spectacle de l'effondrement économique cache en réalité
une déculturation
forcenée (et idéologique), précipitant la
marchandisation
du bétail humain.
*
Citons Le Figaro : « Même attitude
inflexible dans le traitement du dossier de Monsieur M., Sénégalais
au chômage, après trente ans de carrière chez Ford. Comme certains
étrangers, sa date de naissance n'est pas connue avec précision. En
2010, Pôle emploi s'aperçoit que celle indiquée sur son dossier ne
correspond pas avec celle de l'Etat civil, fixée par défaut depuis
2005 au 31 décembre de l'année de naissance. Pour Monsieur M., les
conséquences de cette aberration administrative sont lourdes : outre
l'arrêt du versement de ses allocations, Pôle emploi évalue le
montant des aides indûment perçues à 43.000 euros. Le nombre de
ses trimestres travaillés est par ailleurs désormais insuffisant
pour qu'il puisse prétendre à une retraite à taux plein... ».
Deux choses à légiférer, pour un ultime recours : 1)
mettre le tabac en accès libre, gratuit et illimité
(prévenir l'utilisateur idiot de la finalité de son
beau sacrifice), faire renforcer le poison de cette drogue,
pour enfin soulager
le financement des retraites ; 2)
libérer
la route des limitations de vitesse, pour favoriser
l'industrie automobile (le rôle de la Police étant
alors d'achever l'accidenté d'une balle dans la tête).
Ainsi se résorberait l'endettement, ainsi s'envolerait la croissance,
guerre économique qui montrerait son vrai visage*.
*
Arthur Schopenhauer : « L'Etat n'est que la muselière dont
le but est de rendre inoffensive la bête
carnassière, l'homme, et
de faire en sorte qu'il ait l'aspect d'un herbivore
».
Octobre
2012 (A)
: "De la boîte à merde aux empoisonneurs"
: Pour comprendre enfin
dans quel Monde de merdeux nous évoluons (où nous régressons), rien de tel que de
considérer l'acharnement
industriel
- puis politique
- puis administratif
-
puis
juridique - puis policier,
puisque l'action se déroule ainsi, contre les médecines
naturelles (comprenez-le,
elles ont le défaut de brasser
considérablement moins d'argent, pour une efficacité reconnue par ses
utilisateurs échappant au diktat de la boîte à
merde (télévision))
: « A person resident in the UK is an incredible 293,006 times
more likely to die from preventable medical injuries than from taking
a food supplement. For herbal medicines, it’s a still-enormous
36,625 times ! » (Alliance for Natural Health
INTERNATIONAL). Jean-Marc Dupuis d'écrire : « Cela n'empêche pas les
autorités sanitaires européennes d'avoir les produits naturels dans
le collimateur. Une offensive sans précédent est en train d'avoir
lieu en ce moment, avec la mise en application définitive du
règlement 1924/2006/CE, qui interdit aux fabricants de produits de
santé naturelle d’informer le public des effets favorables
possibles de leurs produits, sauf autorisation spéciale de
Bruxelles. Officiellement, il s'agit bien sûr de « protéger
le consommateur ». Dans les faits, Bruxelles rejette 95 % des
demandes qui lui sont faites, ce qui sème la panique, et le
désespoir, dans un secteur constitué en majorité de petites
entreprises artisanales qui ne peuvent pas se défendre. Résultat :
ce sont aujourd'hui les grands groupes pharmaceutiques, seuls à même
de discuter avec Bruxelles à armes égales et d'obtenir ces fameuses
« autorisations d'allégations thérapeutiques », qui
font leur marché parmi les entreprises mises artificiellement en
faillite par cette nouvelle réglementation ». Et parmi ces précieux compléments alimentaires, retenons
par exemple la spiruline
: « On peut intégrer la spiruline
à ses repas pour remplacer la viande. Compte tenu de sa
productivité importante, la protéine de Spiruline nécessite 30
fois moins de surface de culture que le soja, 40 fois moins que le
maïs et 300 fois moins que la viande de boeuf
(…) La spiruline
consomme beaucoup moins d’eau douce par kg de protéine que
tout autre aliment. 3 fois moins que pour le soja, 6 fois moins que
pour le maïs, 50 fois moins que pour la viande de bœuf. La
production de Spiruline est la moins coûteuse en énergie (incluant
l’énergie solaire et l’énergie apportée). Le rendement
énergétique (énergie produite en kg / énergie consommée par kg)
est 5 fois supérieur à celui du soja, 2 fois à celui du maïs et
150 fois à celui de la viande de boeuf » (consoGlobe).
Il vaut mieux aider l'élevage, déforester
la planète. -
Suite : « Deux poulets élevés sur trois ne peuvent pas marcher,
Les fermes industrielles concentrent sur elles des milliers
de plaintes pour atteintes à l’environnement qui restent lettre
morte, L’horreur est systématique ! En
Amérique, 99% des animaux que l’on mange viennent de ces
fermes-usines. En France, 93 ou 94%. En Allemagne, 95 ou 96% ». Qu'en dit Monsieur Hollande ? « Le
foie gras, c'est une grande production française qui honore les
éleveurs qui s'y consacrent
(...) je ne laisserai pas mettre en cause les
exportations de foie gras, notamment dans certains pays ou certains
États en Amérique (…) Le foie gras quand même on voudrait
tellement le consommer ici en France et parfois par manque
de pouvoir d'achat nous ne le pouvons pas, je ne voudrais
pas en priver les Américains ! ».
Quelle conscience
éveillée
au sein de la pensée globale* !!!
*
Les programmes peuvent être de grande qualité (intellectuels),
mais de préférence la nuit ; non
: toujours la nuit ... quand
le peuple lobotomisé dort !
*
Mieux que F. Hollande, car éthique,
David Chauvet : « Il est
désormais acquis que la consommation de viande, principale source de
souffrance et de mort pour les animaux, représente au surcroît un
très grand danger pour la planète, et pourrait avoir de fâcheuses
conséquences dans un avenir de plus en plus proche. Notre intérêt matériel coïncide donc avec l'impératif moral
de respecter les animaux. Fabrice Nicolino dans Bidoche a qualifié
le « mouvement végétarien » comme étant « l’un des mouvements
sociaux les plus responsables de la planète ».
Octobre
2012 (B)
:
Il est temps de tenter de quitter le navire France, non
pas pour la question de son naufrage*
incontestable (83% de l'impôt
acquitté par les ménages français sert à financer les seuls
intérêts de la dette passée),
mais du fait de ne plus supporter d'avoir
-
au pays de la Liberté &
des Lumières -
été contraint à l'immobilisme (c'est l'ANPE
asservissant les artistes pour les rendre corvéables comme
les esclaves). La part de Vie consacrée à la Création
n'a donc pas excédé 10%, l'âme est définitivement
broyée*, comme va l'être bientôt toutes les espérances
des familles qui n'ont pas encore bien compris quel sort attendra
leurs enfants jetés au
Monde par l'instinct et la crasse & insondable
bêtise. Il
est à craindre que la Démocratie -
en
plus d'avoir désacralisé les "valeurs traditionnelles"
et appliqué la déculturation de Masse et à
cause de cela -
va accoucher de la pire des dictatures. Car ce Monde dans lequel
nous vivons est l'horreur absolue. La faculté imaginatrice
(Égypte comme "Terra Imaginalis", selon Henry Corbin)
est accaparée par le jeu et les films stupides, le lien de
la verticalité est rompu (l'Axe du Monde*).
Et Fernand Schwarz écrivait : «
C'est
quand l'humanité s'intéressa à autre chose
qu'à l'observable et au mesurable qu'elle quitta les autres
espèces animales et commença sa véritable humanisation
dans le sens concret du terme ».
La dignité de l'Homme s'est résorbée dans le dogme
(Démocratie) remplaçant le Mythe, la collectivisation
des individus a généré le "mouvement
autonome du non-vivant"
ou "inversion
concrète de la vie"
(chez Guy Debord), pour un simulacre de Vie et de Liberté.
*
François Fillon (en 2007) : « Je
suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le
plan financier (...) qui est depuis 15 ans en déficit chronique
(...) qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans
(...) On a 1.150 milliards de déficit à la fin de 2006. C'est une
situation qui n'est plus supportable (...) L'Etat emprunte pour
financer ses dépenses de fonctionnement. N'importe quel chef
d'entreprise, n'importe quel chef de famille, n'importe quel
agriculteur comprend qu'on ne peut pas continuer à emprunter pour
financer des dépenses de fonctionnement ».
Bien. Or, la dette française à la fin
de 2011 était de 1 717,3 milliards d'euros, soit 85,8 % du PIB
(INSEE) ! Fin 2012, il est annoncé un déficit public de +
3861 euros par seconde et une dette représentant 89,3
% du PIB. Que va-t-il advenir lorsque ce sera 95%, puis 99%,
si ce n'est l'impossibilité de payer les
retraites
et les
fonctionnaires ?
Celui qui a pu placer dans l'or physique pensera échapper
au naufrage, si ce n'est que l'Etat en rendra certainement la possession
interdite -
pour le racheter à un prix indigent (très sous-évalué).
La dette publique nippone devrait
dépasser cette année les 200% du PIB.
Selon Pascal Ordonneau : « Elle
s’élève à plus de 12000 milliards de Dollars, (en yen c’est
encore plus astronomique) pas loin de la Dette publique
américaine en volume alors que le PIB japonais est inférieur d’un
peu moins de la moitié comparé au PIB américain. Les belles âmes
économiques ne cessent de rappeler que cela n’empêche pas le
Japon d’être le deuxième détenteur de réserves en devises au
monde (1140 milliards de dollars) (…) Le Japon est alors tombé
dans une période déflationniste que les politiques gouvernementales
de relance par la dépense publique n’ont pu contrecarrer ».
Mais
Clotilde de Gastines : «
"Rien n'est plus stable que la
dette japonaise", martèle Christian Sautter, ancien
ministre de l'Économie (1999-2000). "Aussi l'agence de notation
Standards & Poors aurait mieux fait de se taire lorsqu'elle a
annoncé que la dette pouvait flancher. Car, qui possède la dette ?
Ce sont les japonais eux-mêmes". Les familles possèdent 94%
des obligations de l'Etat japonais. "Les 6% restants sont
détenues par de bons gros investisseurs (Banque Postale, Fonds
National de retraite, Banque du Japon, grandes entreprises)"
précise-t-il. "Le financement de la dette fait consensus dans
la population car le taux d'intérêt du refinancement (déjà très
faible) baisse quand la dette augmente. Comme les Japonais ne paient
en moyenne que 1,5% de cette dette et qu'elle représente 200% du
PIB, les charges d'intérêt sont de 3% du PIB par année". Les
générations se font en quelque sorte crédit les unes aux autres
(…) Quant à la dette de la zone Euro, les banques centrales en
détiennent 41%, et le reste du monde 20% . " C'est
marginal, mais dangereux et flottant, si vous avez des marchés
financiers qui s'y attaquent ", explique Robert Boyer
faisant allusion à la crise de la dette grecque ».
Que dire de Monsieur Mélenchon considérant qu'il faudrait
s'endetter encore
davantage (car, selon, lui la dette réelle ne serait que de l'ordre de
17%) pour relancer
l'Économie ?
*
L'âme broyée fait perdre toute humanité, elle
dépasse le sentiment de haine. Il s'agit d'une métamorphose
allant au delà de la psychologie. André Gide
avait pour devise : «
L'art naît de contraintes, vit de lutte et meurt de
liberté ».
Je n'ai pass réussi à me dégager de la fatalité
de l'enfermement -
et ma morsure est enragée, pour citer Roger Caillois :
« La liberté n'existe que là où
l'intelligence et le courage parviennent à mordre sur la fatalité ».
Je fus incapable de souscrire à la sagesse d'Épictète
: « Il
ne faut pas demander que les événements arrivent comme tu le veux,
mais il faut les vouloir comme ils arrivent ; ainsi ta vie sera
heureuse (...) Le maître d’un homme, c’est celui
qui a le pouvoir de lui accorder ce qu’il désire, de lui enlever
ce qu’il refuse ; celui donc qui veut être un homme libre, qu’il
ne désire rien, qu’il ne repousse rien de ce qui dépend d’un
autre ; sinon il est esclave, c'est inévitable ».
Mais surtout, je suis en profond désaccord avec la phrase
de Simone de Beauvoir : « Dès que le sujet cherche à s'affirmer, l'Autre qui le
limite et le nie lui est cependant nécessaire : il ne s'atteint qu'à
travers cette réalité qu'il n'est pas. C'est pourquoi la vie de
l'homme n'est jamais plénitude et repos, elle est manque et
mouvement, elle est lutte »
; la souffrance
fut certes utile pour recouvrer la liberté intellectuelle,
mais l'art lui-même (en l'occurrence : la photographie)
est anéanti
par tout manque de liberté
; aussi, le texte devient l'élan qui
ne doit strictement rien à la République : « Plus mon espace physique
rétrécit, et plus mes horizons spirituels s'étendent. Plus la
répression et la torture sont intenses, plus ma charpente interne
devient ferme et résistante. Je suis un homme libre »
(Armando
Valladares, poète cubain emprisonné). Saviez-vous que le
rôle du pompier est d'éteindre le feu et d'aider
autrui - non
de détruire ??? Trouvez-vous normal, du point de vue
philosophique (éthique), qu'un Ministère de la Culture
fasse radier du minimum vital l'artiste l'appellant à
l'aide ? C'est une révélation : la liberté
se prend et ne se donne pas, -
elle s'arrache selon le mérite de la Volonté, cette
dernière brisée dans le cadre de la Biopolitique
et de sa fabrication de la pensée unique, en Occident moderne.
La Liberté est ce leurre destiné à
abuser les esprits faibles, l'Egalité fut la première
des injustices, la pire de toutes. Le véritable poison fut
la première Constitution de 1791
: « L'Assemblée nationale voulant établir la Constitution
française sur les principes qu'elle vient de reconnaître et de
déclarer, abolit irrévocablement les institutions qui blessaient la
liberté et l'égalité des droits. - Il n'y a plus ni noblesse,
ni pairie, ni distinctions héréditaires, ni distinctions d'ordres,
ni régime féodal, ni justices patrimoniales, ni aucun des titres,
dénominations et prérogatives qui en dérivaient, ni aucun ordre de
chevalerie, ni aucune des corporations ou décorations, pour
lesquelles on exigeait des preuves de noblesse, ou qui supposaient
des distinctions de naissance, ni aucune autre supériorité, que
celle des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs
fonctions. - Il n'y a plus ni vénalité, ni hérédité d'aucun
office public. - Il n'y a plus, pour aucune partie de la Nation,
ni pour aucun individu, aucun privilège, ni exception au droit
commun de tous les Français. - Il n'y a plus ni jurandes, ni
corporations de professions, arts et métiers. La loi ne
reconnaît plus ni vœux religieux, ni aucun autre engagement qui
serait contraire aux droits naturels ou à la Constitution ».
Confondre droits naturels et Constitution fut un crime, je rejoins volontiers
Claude le Moal dans sa conclusion : « Lorsque chaque
membre du corps social de ce pays se sera réapproprié ses droits
naturels, inaliénables et sacrés, notamment en exigeant qu’aucun
acte législatif ou exécutif ne puisse leur porter la plus petite
atteinte, alors la corruption sera dans l’obligation de reculer.
Les vices s’installent dans une conscience tant que les vertus ne
se manifestent pas. Dés qu'elles se manifestent, ce qui demande au
début volonté, courage, effort et obstination, les maires du palais
(les vices) qui usurpaient le trône du pouvoir, rentrent à nouveau
dans le rang et se mettent au service de leur souverain, la
Conscience volontaire exprimant les forces des vertus ».
A suivre donc...
*
Mircéa Eliade
: « Au centre du
monde se trouve la Montagne Sacrée, c’est là que se rencontrent
le ciel et la terre. Tout temple ou palais et, par extension, toute
ville sacrée ou résidence royale sont assimilés à une montagne
sacrée et sont ainsi promus chacun centre. A leur tour, le temple ou
la cité sacrée, étant le lieu par où passe l’Axis Mundi, sont
regardés comme le point de jonction entre Ciel, Terre et Enfer ».
Évangile Apocryphe de Saint
Thomas, Logion 50 : «
Jésus a dit
: "S’ils vous disent : "D’où
êtes-vous issus ?", répondez leurs : "Nous sommes venus de
la lumière, du lieu où la lumière est issue d’elle-même; elle
s’est dressée et elle s’est manifestée dans l’image des
hommes." S’ils vous disent : "Est-ce
vous?", répondez: "Nous sommes ses fils et les élus du
Père vivant." S’ils vous demandent :
"Quel est le signe de votre Père en vous?", répondez-leur
:
"C’est un
mouvement et un repos."
»
; Logion 61
: «
Jésus a dit
: "Je suis celui qui est issu de celui qui demeure
égal à lui-même. Il m’a été donné de ce qui est à mon Père."
"C’est pourquoi je dis : "Quand il sera réduit à
l’unité, il sera rempli de lumière; mais tant qu’il sera
divisé, il sera rempli de ténèbres.""
».
La division du Monde actuel est bien le signe des ténèbres
et
la pollution le symbole de la souillure des âmes. Vouloir
entériner le
mariage
homosexuel (le
terme mariage gay est moins explicite),
-
est le signe ultime de la décadence d'une civilisation morte.
Je rejoins naturellement François Lebel : « Pourquoi l'âge minimum des mariés
serait-il maintenu ? Et pourquoi interdire plus avant les mariages
consanguins, la pédophilie, l'inceste qui sont encore monnaie
courante dans ce monde ? ».
Il s'agit d'une pure abomination
qui
ne peut sortir que du cerveau détraqué des idéologues
de Gauche. Ces gens vont finir par mortifier tout ce qui est vivant
(et donc sain) dans la Vie. Revenons plutôt à cette lucidité
si tranchante d'Arthur Schopenhauer : « Il a fallu que
l’intelligence de l’homme fût obscurcie par
l’amour pour qu’il ait appelé beau ce sexe de petite taille,
aux épaules étroites, aux larges hanches et
aux jambes courtes (…) Les femmes sont uniquement
créées pour la propagation de l’espèce et toute leur vocation se
concentre en ce point ».
Le reste est une folie.
Septembre 2012 : la grande braderie ou : "tout doit disparaître" !
Fin
septembre :
rien ne va plus. Il est temps de "rentrer dans le lard"
! Attention, ça gicle ! Un Monde factice s'écroule*
sous nos yeux aveugles...
On dirait que la Gauche met tout en œuvre pour
ruiner le pays (c'est faire fuir les plus riches - saper l'esprit
d'initiative - même aller jusqu'à taxer les vieux).
Si ce n'est pas l'état de démence dogmatique, qu'est-ce
donc ? Il faut dire que le bord du gouffre* se rapproche dangereusement.
Les OGM* seraient donc mortels
- mais
qui en a sérieusement douté quand la majorité
des OGM sont des pesticides et/ou les tolèrent) ? La
crise elle-même est une imposture, car l'argent qui circule
est la fausse monnaie détruite au moment du remboursement
du crédit, exception faite des intérêts (quant
à eux bien réels). Le tabac* va tuer 1 milliard
d'êtres humains ce siècle, mais l'intérêt
médiatique porte sur les seins nus d'une princesse,
car la chose est effectivement d'un intérêt extrême
pour la civilisation et la Masse.
Cet abrutissement
des Masses*
est bien documentée par ces deux vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=qgC5UCprrLs&feature=related
&
http://www.youtube.com/watch?v=0zMet3ucCl8&feature=related.
Il est édifiant d'observer l'étroitesse de pensée
et le conservatisme, le manque de toute sagacité intellectuelle
de la part de journaux originellement contestataires (Le Canard
enchaîné
&
Charlie Hebdo) ; le premier fait ainsi passer les "complotistes"
pour des révisionnistes
et Philippe Val les considèrent comme les émules, et
même les vrais instigateurs d'Al-Qaïda. Fichtre ! Moi-même,
qui n'ai aucune attirance pour l'Islam (et je ressens le Coran
des littéralistes*
comme une chose particulièrement abominable et
dangereuse), je serais un terroriste*
dans l'âme ?
*
Un monde va à sa perte et fabrique des esclaves. Les États
modernes ne sont plus maîtres de la monnaie. Eberhard Hamer : « La manipulation actuelle des
systèmes de la monnaie et des changes constitue le scandale le plus
important et aux conséquences les plus marquées de notre époque.
Pour la première fois, l’escroquerie monétaire atteint des
dimensions mondiales, car elle a lieu sur toute la planète, elle ne
peut plus être contrôlée, arrêtée ou empêchée par aucun
gouvernement et elle a même lieu de manière formellement légale,
conformément à des lois nationales désuètes (…) En augmentant
sans scrupules la masse des dollars, la haute finance des États-Unis
s’est procuré des liquidités illimitées, qui lui permettent
d’acheter le monde entier. Par cette émission, l’État américain
peut émettre davantage de dollars qu’il n’en reçoit
(endettement débridé). Aussi bien la haute finance dominatrice des
États-Unis que le gouvernement qu’elle domine profitent donc de
l’augmentation de la masse monétaire ».
Puis Cyrille Lachèvre (du Figaro) : « La France émettra 179
milliards d'euros d'obligation à moyen et long terme en 2012 (…) Ces 179 milliards
d'émissions brutes sont destinées à financer 98,9 milliards d'euro
d'amortissement de dette arrivant à échéance en 2012, le reste
étant majoritairement constitué de 80 milliards de nouvelle dette
nette émise pour couvrir le déficit budgétaire prévu en 2012. Au
total, l'an prochain, la charge de la dette - c'est à dire les
intérêts que la France va devoir verser à ses créanciers -
atteindra le chiffre astronomique de 48,77 milliards d'euros. À
titre de comparaison, le ministère du budget prévoit que l'impôt
sur les revenus rapportera 58,4 milliards. Bref, 83% de l'impôt
acquitté par les ménages français sert à financer les seuls
intérêts de la dette passée ! ».
Toujours envie de travailler et de mettre des enfant-esclaves au
monde ??? Si ?
*
Gouffre mortel.
Cela, déjà avant la venue de la Gauche au Pouvoir
(ce dernier, empoisonné, ne fut-il pas cédé
par la Droite ?) : « L'Etat français
fait aujourd'hui face à deux problèmes majeurs : la dette publique
et le financement des retraites. Le déficit de l'Etat français a
battu en 2010 un nouveau record, atteignant 148,8 milliards d'euros,
dépassant de près de 11 milliards le déficit, déjà inédit, de
2009. Le coût des retraites ne cesse d'augmenter, pour représenter
en 2020 environ 20 milliards d'euros par an, soit à peu près trois
fois les recettes issues des charges sociales actuelles. Malgré le
passage de 60 à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite, les
charges sociales ne vont engendrer qu'environ 6 milliards d'euros de
recette. Il subsistera donc un manque à gagner de 14 milliards
d'euros, manque à gagner que l'Etat devra fatalement financer. A la
vue des débats houleux sur le projet de loi de finance 2011, il est
aisé de penser que l'augmentation de la taxation des revenus du
capital est dès lors inévitable : l'Etat entre dans une phase
de gestion drastique de son déficit »
(Yann Le Galès).
Mais ...
n'est-ce pas déjà trop tard, l'effondrement inévitable
des monnaies ...
ne
va-t-il pas accélérer les solutions guerrières
? Ainsi, et sur Alex Jones Show, Lindsey Williams rapportait que
les intérêts de la dette (selon le FMI) sont de l'ordre
de 10,
2 trillions
(10.200 milliards) de dollars (cela concerne 15 états), remboursement
impossible. Chez nous, à part faire croire à un impossible
redressement économique, la Gauche désigne les quelques riches
comme des coupables, elle rackette l'outil de travail, fait
payer les vieux, bientôt s'en prendra aux nourrissons et aux
chiens.
*
Criminalité
à laquelle ne s'attaquent ni juges ni policiers (sont-ils
conscients de leur rôle exact au sein de la "société
de contrôle" ?) : « L’étude qui a été menée sous
la responsabilité de Gilles-Eric Séralini a été financée par le
Criigen, association que j’ai fondée en 1998 et présidée
jusqu’en 2009. Comment comprendre et justifier que ce soit une
petite association qui réalise une première mondiale, alors que les
États et les grands firmes semencières se sont toujours refusés à
faire une telle étude, menée sur deux ans – et pas 90 jours ? Les
résultats de cette étude sur des rats nourris aux OGM sont très
inquiétants » (Corinne Lepage).
Le Monde Intégré : « Ces gens sont RESPONSABLES ET
COUPABLES de laisser se disséminer dans la nature des OGM qui ont
une probabilité de chance d'altérer la vie de nos enfants en
sachant PERTINEMMENT les résultats de leurs études. Quant à ceux
qui les autorisent avec autant de légèreté, noter bien leur nom
pour la postérité ».
Et Pr Gilles-Eric Seralini : « Les signes dont nous disposons
concernent l’ensemble des OGM commercialisés et plus
particulièrement ceux analysés par le CRIIGEN et mon équipe, à
savoir : le Mon 810, le Mon 863, le NK 603 tolérant au
Round-Up, ainsi que ceux produisant des insecticides. Parmi les OGM,
il existe deux catégories, ceux qui produisent des insecticides, et
ceux qui tolèrent des herbicides. Pour tous ces OGM, on détecte des
signes de toxicité sur les foies et les reins, ainsi que des signes
d’anomalies ».
*
Pulsion
de mort
pour certains (selon Freud : devenir le vecteur de sa
propre mort plutôt que la subir), procédé
politique pour d'autres (alléger le régime des retraites,
par éradication
tardive des plus sots semblables aux débiles légers
... mais ayant
le droit de vote), il est édifiant de savoir qu'aucun
Etat, ni aucun parti politique, ne daignent faire interdire le procédé
de fabrication ayant recours aux substances
cancérigènes
destinées à renforcer
la dépendance
de victimes préalablement décervelées. Il est
également troublant que le coût exorbitant soit supporté
par tout le monde - même
ceux qui prennent grand soin de leur santé - ce
qui est une incroyable injustice. La seule finalité de ce
massacre, de cette gabegie, semble tenir dans la distribution
d'une drogue servant à calmer la Masse. Wikipédia (Le
Meilleur des mondes) : « Le Soma n'a aucun
des inconvénients des drogues que nous connaissons aujourd'hui. Il
se consomme sous forme de comprimés distribués au travail en fin de
journée. Cette substance est le secret de la cohésion de cette
société : grâce à elle, chaque élément de la société est
heureux et ne revendique rien. Les individus de toutes les castes se
satisfont de leur statut par le double usage du
conditionnement hypnopédique et du Soma ».
Le
tabac tue
; alors, une des solutions dures pour retarder la guerre (civile
ou mondiale), ne serait-ce pas de : a)
ne plus soigner les fumeurs et alléger la Sécurité
sociale (hormis la falsification des chiffres officiels, pour
quelle raison soigner des êtres qui méprisent leur
santé ???), b)
le
rendre bien plus nocif (écrire : "ce produit est
étudié pour vous éradiquer") et le distribuer
gratuitement !
*
Mecanopolis (par Faouzi Elmir) : « Les
enfants qui entrent à l’école maternelle et primaire n’ont rien
à communiquer à ceux qui sont chargés de les éduquer, car leur
cerveau est une feuille blanche sur laquelle les éducateurs
imprimeront la culture et les valeurs d’une classe dominante grâce
à un long et patient travail d’apprentissage et d’endoctrinement.
On ne peut pas dire que la parole enseignée aux enfants servira à
développer leur cerveau mais à atteindre des objectifs inavoués
:
endoctriner, laver les cerveaux, inculquer des réflexes conditionnés
et enfoncer à coups de marteau des leviers psychiques d’adhésion
à un système et à un mode de production en rejetant toutes les
autres conceptions politiques et idéologiques ».
*
Mahmoud Doua : « Personne ne peut imposer le jeûne. La sourate 2
du Coran, Al Baqarah (La Vache), verset 256, est limpide. Il est
écrit : « Nulle contrainte en religion ». Religion
au sens large, qui signifie aussi la foi. Les conséquences de ce
verset sont riches d’enseignements (…) Quelqu’un qui boit, qui ne fait pas ses
prières, qui a beaucoup de « vices » peut aller au
paradis. A contrario, un croyant qui accomplit tous les rituels de la
foi, peut aller en enfer. En tout cas, faire ses 5 prières et aller
à la mosquée tous les jours, ne garantit rien. L’islam, ce n’est
pas des calculs d’épicier, encore moins des mathématiques,
contrairement à une idée qu’on veut répandre ici et là, qui
malheureusement trouve preneur. Je ne suis pas en train de dire qu’il
faille abandonner la prière, je suis en train d’expliquer que sa
systématisation ne signifie pas être sauvé. Dieu seul sait. Les
choses seraient trop simples autrement ! L’islam, c’est
aussi le doute. La foi est le premier pilier. C’est la profession
de foi (shahada) qui fait de moi un musulman. Non l’accomplissement
d’un rite ».
*
NIST : « Des feux de bureau
ont fait s'effondrer l'intérieur, une simulation dont nous
gardons confidentiels les réglages de ses paramètres le
prouve, et nous n’avons pas étudié l’hypothèse d'une
démolition contrôlée, puisqu’il n’y a aucun indice ».
Ainsi, par voie de conséquence donc : « Désormais pour s'informer en France, il faut se tourner vers
d'autres continents, et d’autres langues que le français... quelle
déconvenue ! » (Corto, membre-adhérent de ReOpen911).
Désormais la bêtise règne sans partage
- mais
en apparence seulement. Il ne faut plus douter que nous
assistons impuissants et ignorants, le cerveau laminé par
les idéologies, au déploiement accéléré
de la troisième guerre mondiale. La paix n'est qu'une illusion.
C'est
le temps des feuilles mortes et des désillusions. La propagande
bat son plein sur la Syrie* (une guerre probablement menée
par l'OTAN) et les chiffres du chômage (en réalité
déjà six millions de chômeurs et non trois).
La Gauche serait taxée de fascisme pour son traitement
des Roms - si
elle n'était pas justement la Gauche ; elle est fidèle
au dogmatisme et va rapidement mettre à terre le
pays avec sa politique fiscale
-
qui va faire fuir ce qu'il restait de richesse et d'intelligence.
Les six centimes de baisse annoncés sur le carburant à
la pompe est une farce qui fait se tordre de rire
- lorsque
l'on est un tant soit curieux des recherches de Nikola Tesla. Mes très chers amis, riez, riez
jaune peut-être, mais riez, car on se paye formidablement
votre tête, vous qui êtes le dindon de la farce
de la guerre économique et son chaos ! Applaudissez donc
les artistes
!
*
Et sur le site Jeune Afrique : « Stratégiquement, la marine russe dispose en
Syrie du port de Tartous depuis 1971. Un changement de régime
pourrait lui faire perdre la plus méridionale de ses bases
navales (...)
Outre leurs relations commerciales et militaires, les deux pays sont
unis par des liens politiques solides depuis les années 1950, quand
l'URSS, évincée de sa position de protecteur d'Israël par les
États-Unis, a noué des alliances avec les nouveaux États arabes
socialistes. Signé en 1980 par Brejnev et Hafez al-Assad, le pacte
d'amitié et de coopération a scellé ce partenariat stratégique.
L'Égypte venait alors de conclure un accord de paix avec Israël et
de passer à l'Ouest, fragilisant la position de l'URSS en
Méditerranée. Avec la chute du régime Kaddafi l'an dernier, la
Syrie reste le dernier allié fidèle de la Russie dans la région
».
N'est-ce pas plus pertinent que l'argumentaire démocratique
des médias ?
Danger ; renouer avec le droit moral
d'être (soi-même) lucide : 1)
«
Lettre d'information du Centre royaliste d'Action française - 12
septembre 2012. Informée des poursuites judiciaires intentées à l’encontre de
Renaud Camus, l’Action française apporte son soutien à ce grand
écrivain français auquel ses prises de position libres et
soucieuses du seul intérêt national avait déjà valu d’être
privé de son éditeur Fayard au printemps dernier C’est pourquoi elle
appelle tous les Français à soutenir l’écrivain en butte aux
persécutions du MRAP, association subventionnée par l’Etat, pour
un discours prononcé le 18 décembre 2010, intitulé “La Nocence,
instrument du Grand Remplacement” »
(http://www.nouveau-reac.org).
Objet du délit d'opinion :
« Il faut lutter contre la violence, disent-ils, il faut
lutter contre l’insécurité, il faut lutter contre la délinquance
des jeunes dans les quartiers populaires. Mais toujours ils séparent,
ils isolent, ils euphémisent, ils essaient de rendre
incompréhensible — sauf aux victimes, bien sûr, sauf aux
protagonistes de la ligne de front, qui eux savent à quoi s’en
tenir. Il séparent soigneusement le quotidien, l’école, les cages
d’escaliers, les problèmes de voisinage, les casseurs, les
vitrines brisées, les pillages, la drogue, les trafics de drogue, la
nocence, en somme, l’énormité de la nocence, d’un côté, et
d’un autre côté la politique proprement dite, l’histoire, le
destin de la patrie, le sort du peuple français c’est-à-dire, j’y
reviens, et j’y arrive, le Grand Remplacement, le prétendu
multiculturalisme, et, nous y voilà, la présence croissante de
l’islam, l’emprise croissante de l’islam sur le territoire et
dans le paysage, l’islamisation progressive du pays ».
Cette approche-ci, récupérée par la fibre nationaliste,
est à mesurer conjointement avec celle de Chantal
Delsol
: 2)
« Le cours de morale dans les écoles publiques
sera le catéchisme où l'on enseignera la bien-pensance
du moment,
avec intolérance, et sous le manteau d'une morale
universelle - ce qui est particulièrement odieux
(...) L'illusion de la morale universelle
réalisée dans une culture (la culture laïque) correspond
avec l'illusion de la neutralité culturelle, qui
seule permettrait l'esprit critique. C'est pourquoi
M. Peillon associe l'apprentissage de la liberté
de conscience à la nécessité d' « arracher
l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique,
social, intellectuel »
(...) L'enfant ne peut grandir qu'au sein d'une
culture particulière qui dans le meilleur des cas
l'ouvre à l'universel. L'arracher
à ses particularismes, ce n'est pas le libérer,
c'est en faire un zombie
». La sensibilité est certes différente
- mais
non moins justifiée dans l'argumentaire (peut-être
: complémentaire). Dans tous les cas, il est odieux de s'inscrire
dans la police de la pensée, -
quand cette dernière
a fui le PAF (les derniers intellectuels). La
sensiblerie règne. M.
Rocard, rare tête pensante de Gauche, ne confit-il pas
que F. Hollande devait
mentir sur l'importance de la crise (et inventer une croissance
imaginaire)
-
s'il voulait être élu ???
Un peuple légitime
? Mais où se situe-t-il en réalité ?
Août 2012 : le temps du changement !
A)
Ouf, je vais enfin quitter l'Auvergne, cette région que je
considère comme profondément abjecte (au niveau de
sa mentalité spécifique), ainsi que particulièrement
hostile. Un ami d'origine portugaise disait à longueur de
jour : "jamais vu autant de cons au m²" ! Le voisin n'avait
nul besoin de son avis sur la région pour venir arracher
(au tracteur) le portail de son jardin, déplacer les bornes
du cadastre,
-
pour ensuite venir en réclamer le titre de propriété.
Quand à ma personne, un autre voisin tout aussi délicat a
volontairement enfoncé le bas de caisse de ma vieille Honda,
-
afin de me dissuader de ma garer sur la place qui gène
légèrement le passage de son camion. Ici, les rapports
humains se règlent par la seule force, par traîtrise,
dans une ambiance de jalousie maladive. Il m'aura fallu descendre
le village avec un grand bâton pour que cessent enfin les
multiples dégradations... Dix années d'enfer en Auvergne,
c'est aussi le refus continuel pour tout portrait. Mais qu'importe
en vérité, puisque les laiderons ne sont vraiment
pas gâtés par la nature !
B)
J'ai été épaté par le courage et l'honneur
d'une chercheuse (Annie Thébaud-Mony) qui a refusé
la Légion d'honneur, au prétexte de devoir enfin agir
pour : «
la remise en cause de l'impunité qui jusqu'à
ce jour protège les responsables de crimes industriels
».
Citons Henri Pézerat : « On a l’impression qu’il y a des
domaines interdits. Des domaines qui sont pourtant absolument
essentiels pour l’ensemble de la société, en particulier pour les
problèmes de santé, et ce sont des domaines pour lesquels il
n’existe pas de relais politiques ou syndicaux. Alors que les
recherches par exemple en toxicologie et toxicochimie permettent
l’accumulation de nouvelles connaissances, et appartiennent au
champ de la recherche fondamentale, elles sont complètement ignorées
dans les deux grandes institutions de recherche »
(c'est-à-dire : CNRS & INSERM ; cela n'évoque-t-il pas le
lynchage de Jacques Benveniste
?).
C)
Bonne nouvelle : le prix des céréales rend problématique
l'élevage, et c'est
une chance extraordinaire pour les bêtes à viande
(qui sont traitées de manière ignoble). Mais mauvaise
nouvelle : les imposteurs des OGM se présentent encore davantage
comme l'unique solution à la famine mondiale. Des hommes
valent bien moins que ces bêtes.
D)
Fin
août, le constat est amère : je me suis fait repousser
tout l'été pour les portraits féminins (les
femmes intéressées le
sont pour l'argent).
Impossible donc de déceler la faille qui permettrait une
quelconque ouverture ; il est probable que je passerai encore
l'hiver à photographier les excréments de chien plus
sympathiques.
Juillet 2012 : déjà le temps du chaos !
Me
voici revenu de Corse bien plus tôt que prévu ; j'ai
été scandalisé par le comportement des Corses
(des prix qui s'envolent et des rations des assiettes qui deviennent
minuscules), ils regretteront bientôt les profits de
2012 - alors qu'ils se plaignent déjà ! La guerre semble désormais
inévitable ; il parait évident que des services
secrets occidentaux fomentent le Printemps arabe (maintenant la
Syrie ... prochainement l'Iran), dans ce qu'il convient d'appeler
un conflit géopolitique entre les USA et la Russie (subsidiairement
cette Europe non unie et la Chine). Et cette Chine s'offre la
terre africaine ; aussi, l'état désastreux des centrales
atomiques - dans le Monde - va vite faire enfler le tarif de l'électricité*.
Les maladies dues à la diffusion incontrôlée
des produits chimiques ne cessent de croître ; le pouvoir d'achat va plonger dangereusement. La Gauche française
fait TOUT ce qu'elle peut* pour faire fuir les riches, - elle participe
activement à saigner le pays. Par a) pure démagogie,
b) aveuglement dogmatique, ou c) temporisation sociale ? Allez savoir
!
*
Pour mettre enfin en évidence les mensonges des États
(et des multinationales) : http://www.keshefoundation.org/fr/homepage-fr.
*
Mais accordons
malgré tout à ce Gouvernement (Stéphane Le
Foll) le mérite de vouloir interdire le pesticide Cruiser
OSR. Pas si folle la guêpe !
L'économie mondiale
est en passe de s'effondrer ; comme toujours, la guerre vient
pallier un conflit irrésolvable. Il n'est peut-être
pas idiot, aussi que certains me le rétorqueraient
si mon site était visité (le terme choisi de BITOOKU
n'aidant certes pas), - de considérer le lien, davantage
de nature que d'influence, entre la crise
économique
et la déculturation, -
cette
dernière étant associée à la marchandisation
de toute chose* au sein des flux déterritorialisés
(chez Gilles Deleuze en particulier) ; voilà donc ce lien
que j'avance.
*
Ainsi
- que reste-t-il encore de culturel, aujourd'hui, dans les espaces dédiés
des grandes surfaces ? Surtout, qui garde la faculté
de s'en rendre compte ? Amusez-vous, au milieu des disques
de Lady Gaga, en posant la question de l'anthologie de la symphonie
"Héroïque" : Toscanini en 1939 ... ou Furtwängler
en 1944 ???
Citons ainsi Renaud
Camus
: « L'hyperdémocratie
ne veut pas de hiérarchie, or la culture est toute hiérarchie.
L'antiracisme dogmatique ne veut rien savoir de l'origine, or la
culture n'est que tâtonnements autour de l'origine, et c'est
seulement à travers cette quête toujours déçue
- nécessairement déçue car l'origine est toujours
plus haut, toujours en amont - qu'elle accède à l'universel.
Il n'y a pas de culture possible en régime hyperdémocratique
dogmatiquement antiraciste, et, de fait, nous la voyons disparaître
sous nos yeux. Qu'elle soit prétendument partout n'abuse
que ceux qui veulent être abusés : elle
est partout parce qu'elle n'est plus nulle part
»,
aussi Gilles Deleuze : « Il
faut étudier de plus près le rapport capitalisme / schizophrénie,
en accordant la plus grande importance à ceci : est-il vrai et en
quel sens, peut-on définir le capitalisme comme une machine qui
fonctionne à base de flux décodés, à base de flux
déterritorialisés ? En quel sens il est le négatif de toutes les
formations sociales et par la-même, en quel sens la schizophrénie
c'est le négatif du capitalisme, qu'il va encore plus loin dans le
décodage et dans la déterritorialisation, et jusqu'où ça va, et
ou cela mène-t-il ? Vers une nouvelle terre, vers pas de terre du
tout, vers le déluge ? ».
Une
identique pauvreté intellectuelle et économique est-elle
à l'oeuvre au
sein de la société d'endettement ? Pour quels
sombres desseins* ou exécution des basses oeuvres ?
*
Comment ne pas évoquer les sociétés secrètes
(Skull
and Bones (Yale University & George W. Bush), pour
qui Gauche et Droite sont les éléments d'une
dialectique),
les banques et les familles qui les détiennent (J.P. Morgan),
les divers complots historiques - comme le fut vraisemblablement
le 11 septembre. Sujet empoisonné...
Et si
la Gauche et la Droite oeuvraient en réalité à
la même décadence, - étant* justement l'émanation
de cette décadence ?
*
Exemple ici d'un point de vue "anti-moderne", Julius Evola : « En
Orient comme en Occident, le sens de la
« tradition » s'est, selon Guénon, progressivement estompé :
son ultime forme occidentale aurait été le christianisme et, plus
particulièrement, le catholicisme en sa réalisation médiévale.
À cet égard, ce que dit Guénon à plusieurs occasions sur certains
enseignements et symboles de la tradition chrétienne et biblique -
et qui démontreraient l'« orthodo-orthodoxie » et la «
régularité » de cette dernière vis-à-vis de la tradition
primordiale - ne manque pas d'intérêt. Nous l'avons vu, c'est
avec, d'une part, la Réforme et, d'autre part, l'Humanisme qu'aurait
eu lieu le coup d’arrêt, débouchant sur la phase finale d'un
cycle que l'Orient avait prévu et auquel fut donné le nom
d'« âge sombre » (Kali-Yuga). Pour Guénon, Réforme et Humanisme
auraient substitué le point de vue humain au point de vue
métaphysique ».
La perte de toute Culture -
la Culture qui est l'exercice de la pensée
(faculté
intellectuelle et/ou intuition
pure, "intelligence du coeur", même si Kant,
dans sa Critique de la Raison pure, qui met en garde contre la misologie,
- considère que l'entendement pur de Platon n'est pas l'expérience
possible (c'est-à-dire empirique, cadrée par
les sciences de la Nature), le noumène restant inaccessible)
et non le folklore (ou un habitus, et
encore moins la manifestation
exclusive d'un individualisme conditionné) - est intimement liée
à la perte du sens du Sacré*, car, la crise économique dérive
de la supériorité de l'action sur la méditation,
de l'illusion donc qu'il y a à se tenir désormais
à la seule surface des affects...
*
Chemins Initiatiques (auteur : Laurent) : « Faire la distinction entre le
Sacré et le reste : le profane, implique de fait un éloignement de
la Tradition, puisqu’au temps de la Tradition pleine et entière le
profane ne pouvait pas exister car tout était sacré. Aujourd’hui,
nous avons même dépassé cette notion de profane puisque ce monde-là est devenu la norme en envahissant la surface de notre globe et
les quelques îlots de Sacré qui existent ici ou là sont devenus des
vestiges d’un « autre temps »
»
... (http://chemins-initiatiques.forumculture.net).
Sur
le crétinisme
sociétal :
A)
Sur le fameux additif alimentaire E 621
ou MONOGLUTAMATE DE SODIUM qui ne modifie pas le goût des aliments, -
mais qui accroît l’intensité de la perception olfacto-gustative,
le Dr
Hal A. Huggins : « La consommation massive de cette substance
excitotoxique dans l'alimentation empêche les gens de réfléchir,
de se souvenir, de parler différentes langues, les enfants n'ont
plus les capacités qu'avaient leurs parents et je pense que tout
ceci est compromis car il y a de plus en plus de sortes d'excitotocines, parfois 4,
5, 6 sortes, dans un seul aliment ! Il y a
donc des enfants, surtout les jeunes enfants qui en consomment de
telles quantités que cela empêche le cerveau de se développer
correctement tout en détruisant les connexions entre les cellules du
cerveau et altérant ainsi les fonctions cérébrales* et c’est ce
que nous observons aux USA et dans le monde entier, dans tous les pays
industrialisés », B)
Sur la pudibonderie, -
Wikipedia : « La
Renaissance marque un ordre social de la pudeur. La morale voulait
que seule une personne d'un rang supérieur pouvait se montrer nue
sans complexe. Ainsi le roi se montrait nu aux nobles, qui se
montraient nus aux bourgeois, qui se montraient nus à leurs
domestiques. L'inverse ne se faisait pas. Toute la société
respectait cette règle. À l'époque de l'Inquisition, la religion
promeut la pudeur, jusque sur les tableaux et fresques où des voiles
pudiques sont ajoutés pour cacher les sexes (…) Le naturisme
contemporain accorde néanmoins une grande importance à la notion de
la pudeur, qui s'exprime par le regard et l'attitude, et non plus par
le fait de cacher telle ou telle partie du corps qui serait
« honteuse » », C)
Sur la « mémoire de l'eau » (lynchage scientifique & médiatique), -
Professeur Montagnier
: « La biologie moléculaire
a atteint des limites et
n'explique pas tout. Certains phénomènes, comme l'homéopathie,
restent mystérieux. Je fais allusion à certaines idées de Jacques
Benveniste, car j'ai récemment rencontré des phénomènes que
seules ses théories semblent pouvoir expliquer. Je pars
d'observations, pas de croyances. Certaines choses nous échappent
encore, mais je suis convaincu qu'on saura les expliquer de
la manière la plus rigoureuse. Encore faut-il pouvoir mener des
recherches à ce sujet ! Si l'on commence par nier l'existence de ces
phénomènes, il ne se passera rien » (les vidéos sur
Dailymotion et Youtube ont été supprimées !).
*
Voilà
ce qui expliquerait, peut-être, ces jeunes hagards
...
écoutant le rap en passant à Riom (pleurons
plutôt) devant les sculptures de Guérin Yves, ces deux
choses qui me procurent un profond malaise, -
mieux : une saine
révolte de tout mon être. Le Beau serait-il donc l'apanage
exclusif de l'Intellect humain, -
amenant à reconsidérer
le critère philosophique de l'Être, en l'occurrence
la doctrine de l'analogie chez Saint Thomas d'Aquin (visitée
par Bernard Montagnes). Cet élitisme actuel semble sévir
sur le thème de l'art brut, de la barbarie, tranché
qu'il est d'un Premier (unité d'ordre selon l'aristotélisme),
-
plutôt
que non participant (platonisme). Scission de la Première
Intelligence
chez Avicenne ? C'est de l'ordre de l'analogie de l'Être,
à moins d'être strictement assimilé (ne
serait-ce que symboliquement) à l'éloignement
cyclique
vis-à-vis du Principe, selon René Guénon.
Images "numerdiques" d'Irlande, c'est le terme approprié, pour Mai 2012* (EOS V Mark 2 + Zeiss 28 mm) :
*
Comme explicité ci-dessous, pour marquer de mon absence
l'élection présidentielle
en France qui est le comble de l'abrutissement de masse, pour le
respect de l'Intelligence (contre la modernité qui pèse
les voix de manière égale -
l'inférieur invité dorénavant à légitimer
une élite - ce
qui est le renversement métaphysique de la contre-initiation),
contre une idée prostituée de la Liberté (qui
sans vergogne supprime le droit de vote de celui qui manifeste
la pensée à contre-courant, en l'occurrence subodorer
l'origine d'essence non démocratique de la guerre
en Irak), contre une nouvelle forme d'esclavage de masse (ce Ministère
de la Culture appelé à l'aide et qui invite aussitôt le
préfet à convoquer le chômeur en congé
légal, afin de faire radier des listes et des statistiques,
attestant que la politique est la seule gestion marchande de la
Vie et du Chiffre, ou pseudo-Humanité). Une chose frappe
la conscience en Irlande et au Royaume-Uni, mais peut-être
pas celle des Français de passage qui paraissent toujours
aussi ahuris et vulgaires (les Américains sûrs d'eux et
... obèses (un tiers), les Allemands réfléchis
et cultivés (les seuls avec qui je peux échanger sur
la philosophie et la Musique)), il s'agit du raffinement (et oserais-je
parler de bon goût ?) des sculptures des villes qui n'ont
aucun rapport avec les immondices et les débilités
affreuses que l'on observe dans
chaque ville française,
au milieu des tags qui sont la preuve formelle que la matière
fécale a fini par atteindre le cerveau dans ce pays des ...
Lumières, et s'y mélanger. Premier pays européen
et troisième au niveau mondial pour l'usage des pesticides
(75.000 tonnes et 57% des nappes phréatiques polluées,
aussi l'EFSA qui semble infiltrée par les lobbies de
l'industrie chimique), la France est devenue par ailleurs,
par marchandisation ou idéologie égalitariste (unique
réelle différence entre la Droite et la Gauche), la zone
cérébralement délabrée qui entretient
à la fois la haine du riche et tout principe d'élitisme
intellectuel ou artistique. Il est édifiant de constater
que la celtitude est pourtant celle de la musique centripète
qui mène la pensée nulle-part (contrairement à la
symphonie et au quatuor), et que la sociogenèse
irlandaise est surtout celle de la codification comportementale
entre les hommes et les femmes (puisque croiser le regard
de ces dernières, mêmes grimées en putes au
pub, est une offense qui interdit l'échange
de pensée), qui semble être dérivée
de la fabrication des esclaves par les Vikings puis les Anglais, qui,
grâce au recours illimité à l'alcool et au Petit Jésus,
transforme encore le ventre de la femme en usine humaine.
Pays d'élevage, et d'abrutissement dirigé, qui semble
moins décadent (déliquescence névrotique) que cette
France dont la Démocratie est devenue la caricature
grotesque. Citons Paul Bourget (Essais de psychologie
contemporaine) : « Par le mot de décadence, on désigne
volontiers l'état d'une société qui produit un trop petit nombre
d'individus propres aux travaux de la vie commune. Une société doit
être assimilée à un organisme. Comme un organisme, en effet, elle
se résout en une fédération d'organismes moindres, qui se
résolvent eux-mêmes en une fédération de cellules. L'individu est
la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec
énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent
avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces
organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est
nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie,
mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules
devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total
cessent pareillement de subordonner leur énergie à l'énergie
totale, et l'anarchie qui s'établit constitue la décadence de
l'ensemble. L'organisme social n'échappe pas à cette loi. Il entre
en décadence aussitôt que la vie individuelle s'est exagérée sous
l'influence du bien-être acquis et de l'hérédité ».
Nous avons subordonné ces cellules à une idéologie
dogmatique (peuple légitime) censée certes individualiser
(acquisition d'une liberté nouvelle), mais en les considérant
comme égales (sic), mais aussi assimilé ces organismes
moindres à la marchandisation (croissance), qui amène
la dichotomie remarquable de pouvoir faire considérer
à la fois ma personne comme une marchandise et une composante du système électorale. Ma place n'est pas dans ce pays au moment du déroulement
d'une farce attrape-nigaud. Qui le comprend ? La question
mérite d'être posée puisque les débats
se situèrent sous la ceinture (aux antipodes des considérations
philosophiques, écologiques et éthiques), et que la
campagne fut d'une niaiserie tout juste bonne à
faire se
tordre de rire,
sans qu'une partie de l'intelligence humaine (supposée telle)
ne se soit émue du destin odieux des milliards d'animaux voués
aux ...
abattoirs. La crise économique a cela de bon, que
le prix des matières premières va confiner les espérances
de l'élevage et contenir sensiblement, mais sans les réfréner, les
vices d'une espèce maudite. Or, la réalité
dépasse cette société
du spectacle,
elle incrimine la fabrication de fausses monnaies (endettement des
États auprès de banques privées), les maladies
dégénératives et endocriniennes (alimentation
industrielle frelatée), une pandémie des cancers d'ici
2030 (selon le CIRC de l'OMS de Lyon, une hausse de 75%), et le
terrorisme et la peur qui sont servis avec l'intention de restreindre
ici-même les libertés, et là-bas de voler les
ressources naturelles que détiennent les pays non en état
de se défendre, avec l'Otan qui semble être un consortium
militaire servant ses propres intérêts. Car, selon
le politologue Laurent Artur du Plessis, la troisième
guerre mondiale
a déjà commencé et devrait amener un désastre
généralisé. Verrons-nous les USA et ses alliés
(Japon & Inde) en conflit ouvert avec l'Islam, la Chine et la
Russie ? Quel rôle tiendra l'Europe politiquement moribonde,
la France ? Voici les vrais débats, mais hors
considération populaire. En ce qui me concerne, l'holocaust
qui serait réellement la
solution finale
(ne faisant aucune distinction de race), c'est à dire cette
guerre atomique totale éradiquant le genre humain, - est l'idée
au combien réjouissante qui apporterait la meilleure
des solutions au problème économique et à la
décadence qui transforme l'Homme en ... bête copulatrice.
Cela parait souhaitable, puisque le mariage des homosexuels
laisse supposer la future loi scélérate
qui punira tout dénigrement de la zoopholie ou
nouvelle liberté dans le sens de l'Histoire. Il suffit de
comparer la rage administrative avec laquelle l'artiste (c'est-à-dire
la personne qui s'exprime, lorsque la Culture est encore associée à la pensée
et n'est pas la marchandise qui prévaut désormais),
tout particulièrement l'artiste précaire, donc,
est contraint par corps, à
la puissante structure mise en place derrière le racket du
stationnement sur la voie publique (Police & Tribunaux), pour se
faire l'idée précise des valeurs prioritaires
d'une civilisation pénétrée par la dissolution
de l'oeuvre au noir -
le reste à l'avenant. Car, la chie-merde
est devenue la règle de la société actuelle,
elle fera soutenir le droit à la copulation
avec le chien, et avec autant de facilité que lorsque fut
admis le droit de vote des femmes. Observez celles que le
manque sûr d'intelligence (en référence aux
informations médicales), d'instinct maternel, laisse
cloper en compagnie des enfants (Gerry McElwee (Ulster Cancer Foundation) : « Enclosed spaces
within a car mean the smoke is much more concentrated. There are 400
chemicals in tobacco smoke, up to 60 are carcinogenic and the
measurements you find in a car are up to 10 times the level you would
describe as unhealthy ».).
La chie-merde,
c'est également une liquéfaction du cerveau qui
réclame les vomissures musicales de NRJ, quand le peuple
ne supporterait plus le Trio à l'Archiduc (Beaux Arts
Trio) ni même la Florida Suite (Sir Thomas Beecham).
La crise économique est bien le moindre mal du pourrissement
actuel, et il faut se demander par quel biais l'Humanité
présente va s'autodétruire : a)
abrutissement
cérébral (déculturation forcenée), b)
maladies dégénératives (pollution chimique),
c)
guerre totale (raréfaction des ressources & surpopulation).
Les paris sont donc lancés. Soyez nombreux à participer
au grand concours du massacre
final !
La bêtise ? Une valeur ultime ! Une solutions d'avenir
est de laisser la population forniquer tant qu'elle le désire,
de placer sur les trottoirs des distributeurs libres d'alcool et
de substances cancérigènes, de rendre légal
l'homicide volontaire, enfin de remettre au goût du jour le
cannibalisme (recyclage écologique
& gastronomique). A trop vouloir moraliser
la société des hommes (pour l'efficience économique
seulement, la gestion d'un troupeau ou biopolitique
chez Michel Foucault) et désirer la course au progrès
... nous détruisons la Terre. Les êtres humains, j'en
ai eu un avant-goût, sont en vérité traités
comme des animaux (ce que nous sommes), alors voici comment le sont
les bêtes : « S’agissant des taxes
de chiens, l’autorité envisage, à défaut d’obtenir rapidement
le règlement des arriérés, d’exiger l’abattage des animaux
dont les taxes ne seraient pas payées, aux frais de leur
propriétaire » (commune de Reconvilier en Suisse). Lorsque
la crise sera sévère, il en sera de même pour
les hommes et les femmes. Suivons alors, et en direct, l'approche d'une guerre mondiale : MINUIT
MOINS UNE.
Et la démocratie
et l'Etat
de droit
? Ai-je oublié de dire que ce site s'adresse à
des personnes intelligentes et susceptibles de penser par elles-mêmes
? Elles auront donc fait le rapprochement avec le cannibalisme
des cochons des élevages concentrationnaires, que les vétérinaires
sont chargés de calmer avec des drogues. Pour l'animal, son
bien-être ? Que nenni ! Il s'agit de garantir une pérennité
(c.a.d. une rentabilité marchande) de la machine à
viande. Il en va strictement de même avec les humains, TOUTES
les valeurs morales cachent une sordide réalité,
comme en témoigne l'empoisonnement
par l'amiante
dont TOUTE la classe politique s'est rendue responsable & coupable,
en TOUTE impunité.
Voter pour ces âmes porcines ???
Le
premier tour de l'élection présidentielle de 2012,
en France, aura vu la montée de la Gauche et du FN.
Est-ce en prévision de cela, c.a.d. du risque d'une guerre
civile
et des troubles à venir (la crise économique
sévère qui parait dorénavant inéluctable),
-
que le Gouvernement fit promulguer le décret n° 2011-795 du 30
juin 2011, -
qui
autorise désormais les forces de l'ordre à tirer à balles réelles (armes de
guerre) sur les attroupements de
rue, pour maintenir l’ordre ? Sans trop m'avancer, ce 24
avril, j'entrevois qu'il est programmé*
de laisser venir la Gauche au pouvoir, afin de faire baisser une
tension populaire, de manière comparable à ce qui
s'est passé aux USA avec l'ascension d'un homme "noir".
Sachant que le bilan risque de devenir désastreux, il convient
de se tourner vers une élite silencieuse qui s'attache à
penser les nouveaux paradigmes*
de pensée.
*
Comment peut-on être encore assez ignare (ou innocent) pour
croire que le peuple choisit (vraiment) sa destinée ???
*
Mon analyse :
« Le problème - et
il est de taille, presque ontologique pour
la Modernité - c’est que l'accroissement des richesses matérielles
ne correspond plus à celles immatérielles (qualité de vie,
sagesse, ECONOMIE : opposition entre la richesse d’échange et
celle d’usage, pour reprendre K. Marx), et Jean Ziegler de
dire : « Déjà maintenant, pour les peuples du Sud, où vivent
4.7 milliards des 7 milliards que nous sommes, la troisième guerre
mondiale a commencé il y a longtemps. Avec les pesticides et les
OGM, nous assistons à une forme de guerre du futur. On rend
esclaves les pays du Sud affamés en leur vendant à crédit des
pesticides et des OGM qui détruisent leur agriculture, on les
ruine par les emprunts (...) Duverger parlait de fascisme
extérieur (...) Et le Niger est aussi le deuxième producteur
d'uranium du monde, après le Canada. Le Niger se fait exploiter
jusqu'au sang par Areva, société d'Etat française ».
Aussi, 85 % de l’argent est l’ « argent de la dette », c’est
à dire fictif de manière rédhibitoire, pour une nouvelle forme
d’esclavagisme beaucoup plus efficace (cette société dite de
contrôle coûte donc moins cher : « D'où cette seconde
préoccupation : « trouver un mécanisme de pouvoir tel
que, en même temps qu'il contrôle les choses et les
personnes jusqu'au moindre détail, il ne soit pas onéreux ni
essentiellement prédateur pour la société, qu'il
s'exerce dans le sens du processus économique lui-même » (Michel
Foucault)), l’endettement ayant la forme du flux
déterritorialisé (G. Deleuze) qui correspond à la forme la
plus dissolue du Biopouvoir, au sein de la Biopolique : création de
la pensée unique, notamment, et de l'économique avec les "corps
sans organes" et les "machines désirantes". La
création des « richesses pour tous » est la sagesse même (sous
l’angle du concept du partage de l'Intelligence), elle est par
contre, et de manière absolue, antinomique avec l’ipséité
économique, sachant que le monde actuel EST l’économique et rien
d’autre : la biopolitique qui s'est ainsi invitée dans la vie
sociale de chaque instant. Cela (la mise en oeuvre de l'Intelligence
collective) résulte d’une formidable prise de conscience
fragmentaire et opaque des ravages orchestrés par notre
civilisation, civilisation qui repose essentiellement sur la
destruction, qui est pour cela créatrice de richesse (c’est à
dire d’emploi). Le système de l’endettement repose donc
intrinsèquement sur la croissance qui seule permet d’augmenter la
dette (et au système de ne pas s'effondrer, ce qui pourtant parait
inéluctable, nous en partageons la conviction). Pour ces raisons, il
est raisonnable de penser que le changement de paradigme ne pourrait
survenir qu’après une catastrophe généralisée (ou un ensemble
de catastrophes majeures), que le concept du partage de
l'Intelligence participera à anticiper, ce qui, effectivement, est
un sérieux paradoxe. Or, ne pas le comprendre dès à présent, pour
le peser, y réfléchir et méditer la question fondamentale dans sa
qualité, c’est aller vers de grandes désillusions. Conjointement,
ce n'est malheureusement pas le Parti de l'In-nocence de Renaud
Camus, opposé à la Gauche dont l'idéologie égalitariste détruit
le peu qui reste de civilisation ("La grande déculturation"), et
partisan du vote FN pour des raisons désespérées, - qui amènera une
résistance à la somme des « nuisances » qui
caractérisent notre société marchande. La clef d'un Monde meilleur
se situe à un niveau de conscience (personnelle et collective) qui
échappera encore à la pensée commune de l'Occident, citons
pour exemple
l'Activisme Quantique d'Amit Goswami ».
Cela dit, la politique confiscatoire va dans le sens de mon
intérêt (et
si j'étais riche, je fuirais), car des capitaux et des banques vont s'exiler et il sera de
plus en plus difficile d'obtenir un prêt, le marché
de l'immobilier va donc s'effondrer (l'emploi également),
ce qui mettra enfin à ma portée l'achat d'un logement décent.
La vie est si belle !
La
consigne de vote de
pleinouest35
& BITOOKU
pour
l'élection présidentielle de 2012 ? A
votre avis ? Mais voter
socialiste
sans l'ombre d'une hésitation ! Un dogmatisme poussé
à cette extrémité, en l'occurrence inciter
les derniers riches à s'exiler (cela tombe à pic :
la Grande-Bretagne et la Suisse les accueillent à bras ouverts),
les société étrangères à
ne pas venir s'établir en France ...
mais, cela mérite amplement les encouragements
amusés. Ce cas de figure du crétinisme politique mérite un musée. Est-ce à dire que je ne comprends pas les
attentes des ouvriers qui se sentent à juste titre plongés
dans une injustice sociale ? Certes non, mes dix dernières
années vécues à
plus de 55 ans
avec un RMI, alors que je logeais dans un taudis non chauffé
(8° l'hiver et toiture non étanche*), m'ont fait goûter l'angoisse répétée du
lendemain... Est-ce tout ?
*
En faisant rénover (saccager) une habitation en ruine par
des Auvergnats, j'ai découvert à quel point l'intelligence
est précieuse...
(C'est
le moment des
élections,
je
débarque en Irlande au bon moment pour échapper au
débordement
de la connerie.
J'ai bien été tenté par Mélanchon* qui
me proposait de "prendre le Pouvoir", mais bon, une fois
le pouvoir pris ...
il faut le garder. Je crains que nous soyons trop nombreux à
prendre le Pouvoir. C'est une occasion pour fuir
l'Auvergne, si près de ses sous (ceux d'autrui) et m'immobilisant onze
mois sur douze pendant dix années.
Je quitte les âmes tant éprises d'écologie,
qu'à mon retour ce petit monde de la conscience
planétaire unifiée
aura, je le crains, réussi à se "foutre
sur la gueule"
de manière éthique, -
appelant
le duel qui allégerait
les tribunaux. Il
va devenir extrêmement périlleux
de communiquer, considérant que l'ancienne génération maîtrisait
2.500 mots, alors que 15% des jeunes n'en connaissent
désormais que de 350 à 400. Et bientôt encore
moins ? Alain Bentolila : «
Le gars n'arrivait
pas à s'exprimer. Le procureur lui a alors lancé : «
Mais
arrêtez de grogner comme un animal ! ». Le type a pris feu et est
allé lui donner un coup de boule. J'ai eu l'impression que les mots
se heurtaient aux parois de son crâne, jusqu'à l'explosion. Quand
on n'a pas la possibilité de laisser une trace pacifique dans
l'intelligence d'un autre, on a tendance, peut-être, à laisser
d'autres traces ».
Il est aussi stupéfiant de constater qu'aucun candidat
à la Présidence, -
n'a su (n'a
voulu) désigner
un compositeur (Classique, et, pour rester moderne, György
Ligeti). Néant intellectuel qui en dit long sur un système
égalitariste républicain, qui brisa corporations et
confréries, -
au nom de : 1)
le droit
naturel
(le propriétaire foncier identifié à la Patrie)
de la physiocratie
(le monarchisme du libéralisme économique ou
"despotisme éclairé"
; Vincent de Gournay : « Laissez
faire les hommes, laissez passer les marchandises »), et
2)
la liberté, c.a.d.
laisser se développer l'usage des anciennes sociétés, pour jeter
les citoyens (et l'Etat) dans les mains de la finance : société
d'endettement.
Le grand péril est désormais un ravage écologique
(maladie dégénérative non liée au vieillissement)
dont continuera
à se moquer (quand il en saisit des bribes)
le fumeur au cerveau atrophié, et la
corruption que peine à dénoncer Eva Joly. Quant à moi, je pars*
vers le littoral, engagé par le choix du végétarisme
(c'est encore la meilleure manière de vouloir sauver le Monde
et respecter la Vie), en compagnie
d'Anatoly Lyadov* dirigé par Evgeny Svetlanov ...
loin
des zombies. L'intelligence*
...
ce qu'il y a de plus rare)
*
Candidat
écologiste, flambeau de la haine du bourgeois.
Preuve :
député européen (19.105 euros net) ou sénateur
de l'Essonne (17.000 euros net), par mois.
*
Partir &
participer à l'élection en regardant «
Free for All
» de
feu Patrick McGoohan (The Prisoner), -
chef-d'oeuvre parodique de
la "société de contrôle", intégrant
davantage les "banques de contrôlats" qualifiant
la vie, que favorisant l'ontologique de l'Être, qui nous contrôle
sans
cesse
"by
hook or by crook"
!
La fabrique de la machinisation d'une conscience commune, ou l'art d'anticiper
les comportements (biopolitique &
biopouvoir) au lieu de contraindre par corps : « D'où cette seconde
préoccupation : « trouver un mécanisme de pouvoir tel
que, en même temps qu'il contrôle les choses et les personnes
jusqu'au moindre détail, il ne soit pas onéreux ni essentiellement
prédateur pour la société, qu'il s'exerce dans le sens du
processus économique lui-même » »
(Michel Foucault
: Les
mailles du pouvoir).
Discernez-vous cette programmation : "voter est un devoir" ?
Ma question aux candidats : «
Pauvres
nouilles, ne pouvez-vous pas considérer le rôle possible
(ou probable) de l'aluminium (des casseroles & du traitement
de l'eau de ville) et des engrais dans la pandémie
d'Alzheimer,
au lieu d'attendre que des millions de Français soient détruits
par cette maladie ? ».
Et Jean SANTERRE : « L’Alzheimer a été découverte pour la
première fois en 1906. les instituts nationaux de la santé
(NIH National Institutes of Health) s’accordent pour dire que
ce n’est pas une forme de vieillissement normal. Les NIH affirment
pourtant que la cause de l’Alzheimer "n’est pas connue".
Ils expliquent que "les théories antérieures concernant
l’accumulation de l’aluminium (...) mercure, et d’autres
substances dans le cerveau ont été réfutées" (…) N’en croyez
rien. Les agences fédérales sont douées pour ne pas trouver de
causes environnementales à beaucoup de maladies. Ils ont pour
crédo : "Ne cherchez pas et vous n’aurez rien à
trouver" ».
Et ici ? Je suis consterné de voir des parents laisser des
enfants de cinq à dix ans s'empoisonner
irrémédiablement
la tête avec NRJ
et
Skyrock
in (déversoirs dangereux de la contre-culture et de la
non-pensée),
se doucher avec des cosmétiques non biologiques (coûtant plus
chers que ceux naturels achetés au litre), -
aussi des mères (alors «
connasses
sur pattes ») fumer
en présence de leurs mioches -
que l'instinct animal a poussées vers ce choix particulièrement réfléchi.
Alors la Démocratie ? Un procédé particulièrement
habile pour dissoudre l'intelligence ? Explication différente
défendue par un site partisan de la "théorie
du complot" (http://syti.net/)
: « Les véritables maîtres du monde ne sont plus les
gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux
financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques
(FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces
dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions
sur la vie des populations. Le pouvoir de ces organisations s'exerce
sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est
limité à une dimension nationale. Par ailleurs, le poids des
sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis
longtemps dépassé celui des états. A dimension transnationale,
plus riches que les états, mais aussi principales sources de
financement des partis politiques de toutes tendances et dans la
plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois
et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie »,
qui soutient que la crise, le terrorisme, la dette, la pollution
et
les programmes débilitants,
-
sont en vérité orchestrés de longue date. Crédible,
-
d'autant plus que rien ne saurait être plus stupide (fourbe,
si l'on adhère au principe d'instrumentalisation efficace,
pour un moindre effort de gouvernance) que l'égalité
des voix qui annihile l'intelligence. C'est pour la cause perdue,
que je serai en Irlande ; non pas que j'en apprécie la Culture
ni les sauvages (je préfère de loin celle anglaise),
mais pour les paysages
de la solitude.
Je voyagerai avec Debussy, ce qui ne sera pas une mince affaire,
compte tenu de ma profonde aversion pour tout ce qui est
français et prosaïque depuis ce tyrannicide de 1789.
*
Disques
russes du moment : les quatuors à cordes de Tchaikovsky et de
Shostakovich (le fameux Borodin Quartet), Khovanshchina de Moussorgsky (par Boris
Khaykin), et puis ces compositeurs britanniques et racés :
Sir William Walton (symphony N° 1) & George Butterworth
(Bredon hill), si éloignés de la décadence...
*
Adolescent, j'ai toujours été stupéfait par
l'attirance symbiotique des femmes enjolivées
pour les mâles les plus
stupides, une chose qui me fascinait.
Le pire cependant fut l'interdiction
faite par l'ANPE de me déplacer pour pouvoir réaliser
mes photographies (mon
métier,
ma
vie,
mon
âme*),
allant même jusqu'à convoquer pendant les périodes
de congé, afin de radier - signe que
les hommes sont du bétail, -
de surcroît assez bête
pour aller croire les partis politiques qui les instrumentalisent.
Fort heureusement, ce n'est plus mon cas et je pense même
que la meilleure ressource ...
est la capacité de pourrir ce
système de pensée et non de le combattre de manière
frontale. Au pire, il fut offert de bien s'amuser, de se tordre
de rire en écoutant les uns et les autres parler comme à
des débiles, d'argumenter en brassant du vent et de racoler
comme des putes à Pigalle. Bref ceci fut consternant, pitoyable
et quelque part honteux.
Quelque part seulement, car l'entendement d'un peuple réduit à néant
n'en est-il pas la cause première ? Sinon vous pouvez toujours
jeter votre carte d'électeur à la poubelle et dire
à vous-même : "a voté". Vous ne vous
sentirez que plus utile face à un impact anticipé
de la démagogie pure. Seul le FN me parait être conscient
que la vraie crise est pour demain (la dette va enfler et laminer
l'Europe) ; on dirait que tout se met en place pour l'instauration
d'une gouvernance mondiale (des banques, ou plutôt des hommes
qui sont derrière), et le protectionnisme n'y changera rien. La
Démocratie est un nuage de fumée destiné à
aveugler les consciences, car, en dehors d'un espace qui est privilégié,
le notre (tout est relatif),
-
elle
se comporte en Etat fasciste et esclavagiste
: «
Déjà
maintenant, pour les peuples du Sud, où vivent 4.7 milliards
des 7 milliards que nous sommes, la troisième guerre mondiale
a commencé il y a longtemps. Avec les pesticides et les OGM,
nous assistons à une forme de guerre
du futur.
On rend esclaves les pays du Sud affamés en leur vendant
à crédit des pesticides et des OGM qui détruisent
leur agriculture, on
les ruine par les emprunts
(...) Duverger parlait de fascisme extérieur (...)
Et le Niger est aussi le deuxième producteur d'uranium
du monde, après le Canada. Le Niger se fait exploiter jusqu'au
sang par Areva, société
d'Etat française
»
(Jean
Ziegler ; selon lui, taxer de 2% les 1.210 milliardaires
du Monde (les vrais, non ceux soumis à l'ISF) suffirait
pour éradiquer la faim). Est-ce différent ici* ?
*
Terme pour désigner l'analogie de l'Être,
quand la photographie et la Musique (donc la Culture) sont pour
la Masse des divertissements ; effectivement, elles le sont
exactement en ce qui les concerne (taux
d'audience de France Culture et de NRJ)
:
effet du nivellement par le bas. Il convient alors de dénoncer le
new
age
avec le regard de la Tradition primordiale (René Guénon)
et la métaphysique de l'époque de la scolastique
(Aristote - Platon ; et Thomas
d'Aquin
: « L'objet principal de la
doctrine sacrée est de transmettre la connaissance de Dieu, non pas
seulement selon ce qu'il est en lui-même, mais aussi selon qu'il est
le principe et la fin des choses, spécialement de la créature
raisonnable »,
pour qui la foi et la raison, émanant de Dieu, ne sauraient
se contredire : « Les objets intelligibles
présentant donc en Dieu deux sortes de vérité, l'une à laquelle
peut atteindre l'enquête de la raison, l'autre qui dépasse
totalement les capacités de la raison humaine, c'est à bon droit
que Dieu propose l'une et l'autre comme objets de foi »). C'est l'éloignement au Principe qui est la cause cyclique
d'une inversion des castes (prééminence de l'économique sur la méditation,
rupture Hésiode /
Xénophon), approche aristotélicienne
de la
Puissance, de l'Acte. Bernard Montagnes
: « L'analogie
transcendentale est constituée par les degrés de substantialité
et par hiérarchie formelle qu'ils incluent, idée que
S. Thomas emprunte à Aristote, mais transforme profondément
(...) Les substances intellectuelles créées tiennent
le degré moyen. Leur essence est immatérielle et simple,
elle est forme pure, mais
elle ne s'identifie pas à l'esse qui l'actue.
Par conséquent leur être est composé de puissance
et d'acte. Ces substances se multiplient en autant d'espèces
que d'individus puisque chacune est une forme pure. Elles diffèrent
les unes des autres par leur degré de perfection et leur
perfection croît à mesure qu'il y a en elles moins
de potentialité ».
Voilà donc expliquée une Modernité
à la fois 1)
égalitariste
(confusion des formes), 2)
matérialiste
(rejet de l'Être), et
3) très
polluante
(hybris). L'humanisme de la primauté de l'Homme, c'est l'origine
du mythe de la modernité (progrès & liberté) se
référant à l'inférieur pour l'esprit (la
politique culturelle gauchiste,
puis marchande (Sarkozy) - dénigrant l'élitisme
après Malraux), oubliant
la vérité sacrée de la supériorité
de la contemplation sur l'action.
Le peuple roi va voter, les voix se valent, et la mémoire
est courte (ne réclame pas des comptes pour l'amiante,
soit 100.000 assassinats -
par omission volontaire
de précaution -
d'ici 2025). Le peuple est donc bien dressé, et il est
parfaitement surveillé, il se satisfait simplement des
coupables qui lui sont désignés officiellement (11
septembre) ; il ne pense guère : « Le nombre de spectateurs à une
exécution est très variable, mais certains battent des records : en
1878, quand on tranche Barré et Lebiez, 30000 personnes battent le
pavé, et autant neuf ans après, lors de l'exécution de Pranzini.
Lors de la double Allorto et Sellier en 1889, l'agence Cook loue
plusieurs cars pour conduire les touristes au spectacle. 50000
personnes se trouveront là. Mais rien ne bat, pour l'époque
"moderne", la reprise des activités de Deibler le 11
janvier 1909. Il faut dire qu'une quadruple exécution est une chose
rare. A Béthune, paysans, mineurs du Nord et du Pas-de-Calais,
étrangers se pressent dans les rares hôtels : au total, 100000
personnes piétineront dans la boue (il pleut à seaux cette
nuit-là). Des anglais dépenseront des sommes considérables pour
obtenir des autographes délivrés par de faux bourreaux. Un cafetier
originaire de Montmartre, dont l'échoppe fait face à la prison,
maculera une chope de sang de lapin, et affirmera que c'est la main
de Deibler, tachée du sang des Pollet qui a laissé cette marque »
(guillotine).
Ce même peuple fait la guerre par patriotisme. Qu'il croit.
Mais la question de l'Être ? La Justice est à l'avenant avec cette
barbarie de la marée humaine, en ce qui me concerne des broutilles
(amende injustifiée, dont je n'ai jamais réussi
à me défaire sans payer le prix fort, car
seul votre argent intéresse la machine infernale de l'Etat, la
démocratie directe comme anéantie), pour certaines
familles l'horreur absolue : «
Le couperet tombe enfin. Mais
ce n'est pas fini. La malheureuse mère de Samson se
rend au cimetière pour identifier le corps de son fils. Mais les
deux têtes n'ont pas été séparées. Deville, l'aide, se penche
sur la panier, sort une tête dégoulinante de sang en la tenant par
les cheveux, et montre l'affreux trophée à la mère en disant :
«
C'est bien celle-là
»
? La mère s'évanouit »
(1899).
*
Irradiés des essais nucléaires, l'Etat attendant le
délai de prescription (http://www.aven.org
: 2011, 2 indemnisés, mais 183 rejets), pour des faits antérieurs au 1er janvier 1976
(date butoir). H. Morin : « La position de principe du
ministère de la Défense était que tout avait été fait pour que
les essais se passent dans les meilleures conditions de sécurité
possibles. De plus, les gouvernements ont longtemps pensé qu'ouvrir
la porte à l'indemnisation était une menace à l'effort
considérable déployé par la France pour avoir une dissuasion
nucléaire crédible ».
Attendons donc la loi pacificatrice (http://www.senat.fr),
au lieu de : « L’absence de décision du ministre de la défense
dans le délai de 6 mois (10 mois pour l’année 2010) à compter de
l’enregistrement de la demande par le comité d’indemnisation
vaut rejet de la demande » (Service-Public).
ELMOUDJAHID : « Les données géographiques montrent
clairement, fait remarquer M.Mansouri, que des populations existaient
bel et bien dans le Touat et le Tanezrouft, régions choisies par la
France pour y installer ses sites militaires (...) La ville de
Reggane, peuplée de 8.000 habitants à l'époque, se trouve à 50
km seulement des points zéro des tirs aériens », Bruno
Barrillot : « Malgré toutes les dénégations officielles de
la France, la protection des personnels, notamment les jeunes
militaires et les personnels civils recrutés localement, n'était
guère assurée (...) De
plus, le Service de protection radiologique s’est dispensé
d’assurer à la fois leur protection et de les doter de moyens de
mesure de la radioactivité. Pour justifier l’absence d’archives
dosimétriques de la majorité des personnels civils ou militaires,
le Service de Protection Radiologique des Armées donne
habituellement cette réponse : « Vous n’étiez pas affecté à
des tâches sous rayonnement ionisant »
».
Je voulais rapporter le cas des radars des feux rouges (sont-ils
truqués comme en Italie, où l'orange durait 3
secondes ?) qui passent au rouge une seconde pendant le vert (mais
sans que l'autre feu ne passe au vert : Riom), pour piéger,
non pour notre sécurité, mais il parait prioritaire
de rapporter que les tribunaux considèrent autant une
gifle (31.000 euros) que les cancers des irradiés...
J'ai
donc démissionné de mon statut de citoyen, je n'en
cautionne plus la dimension confiscatoire de l'Être.
Ce propos réactionnaire, presque
enragé*
(dorénavant je ne photographierai que de la merde), mérite un plus ample développement
:
*
Traduction en langage des jeunes : «
niquer
ta race &
abuser
grave »,
véhiculant des sentiments similaires.
De l'imbécillité intrinsèque du suffrage universel aux tranches sanguinolentes de Lady Gaga :
FIN
AVRIL 2012 : La
campagne présidentielle de 2012, aussi minable
fut-elle, plutôt grâce à ceci, permit de
se faire une idée claire du vide cérébral de
ce pays, de l'absence d'innocuité d'un dogme démocratique
qui fut trahi depuis les origines sombres de notre Histoire et trempé
dans une "mer de sang" (et également, pour Jean-Jacques
Rousseau,
philosophe des Lumières, la Démocratie véritable
ne saurait être QUE directe et NON représentative, car
se moquant lui-même des Anglais libres
le jour des élections et esclaves le reste de l'année,
sachant également que le principe démocratique ne
saurait jamais s'appliquer à un niveau national : «
S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait
démocratiquement. Un régime si parfait ne convient à des hommes ».
L'élection républicaine de 2012, n'est donc que la
manifestation extrême et dommageable de l'ignorance manipulée
pour l'intérêt particulier, aussi l'oubli de toute
sagesse d'ordre aristotélicien*
... qui considéra cependant comme centrale la question
des institutions.
*
Et citons Aristote
: « Les déviations des
constitutions qu'on a indiquées sont : la tyrannie pour la
royauté, l'oligarchie pour l'aristocratie, la démocratie pour le
gouvernement constitutionnel. Car la tyrannie est une monarchie qui
vise l'avantage du monarque, l'oligarchie celui des gens aisés, la
démocratie vise l'avantage des gens modestes. Aucune de ces formes
ne vise l'avantage commun ».
Aussi : « « La foule est chose
redoutable lorsque ses chefs sont des pervers » (Euripide). Elle est redoutable y compris pour elle-même, puisque son action
aboutit au renversement des démocraties et à l'établissement des
oligarchies. Les démagogues calomnient les riches, de sorte que
ceux-ci s'unissent contre la cité (…) Dans presque tous les
autres cas, on peut constater, si l'on y regarde bien, que les
changements se déroulent de la même manière : pour plaire au
peuple, les démagogues tantôt provoquent une coalition des notables
en les traitant injustement, soit en partageant leurs patrimoines,
soit en les affectant au paiement des charges publiques, tantôt ils
calomnient les riches pour pouvoir confisquer leurs biens ».
Alors,
n'y retrouvez-vous pas ces effluves électoralistes du FN
et du PS ? Alors que l'ISF fit déjà perdre à
la France des centaines de milliards d'euros, 70% de taxe réclamés
par la gauche deviennent, en dehors du dogmatisme crétin ou de
la démagogie pure, de nature à faire comprendre à
la personne aisée ET intelligente, que son propre
intérêt est de ne pas rester davantage dans un pays
où la stupidité absolue et la flatterie deviennent
une référence conduisant au Pouvoir. Mais n'est-ce
pas la double caractéristique de cette idéologie mortifère
?
Et cette campagne aura montré à quel degré
inouï l'intelligence est absente d'un débat public
(comme la question d'ordre culturel* ou écologique).
Certains voulaient fermer les frontières, d'autres voulaient
retourner sur la lune (édifiant, non ?), mais un certain
consensus s'établit d'office sur la
crise,
le terrorisme.
Or, il s'agit de deux mensonges entretenus pour la pensée
unique, et dont la finalité est de mener avec facilité
le troupeau humain ... pardon, le fameux peuple légitime
! Il convient donc d'inviter à regarder l'Argent
Dette de Paul Grigon et le site http://www.reopen911.info/videos.html,
Bon départ pour ceux qui, lorsqu'ils ont prennent conscience,
ce qui est rare, en ont assez d'être pris pour des moutons,
dans un Monde dirigé par l'argent et la géopolitique
: endettement et razzia, au nom de la Démocratie, des droits
de l'homme ! Comble de malhonnêteté intellectuelle
et morale.
*
Une question me turlupine : ces hommes et femmes politiques, qui
écoutent de la
variété,
de la
pop,
du rap,
-
l'est-ce seulement pour celle de l'image qu'ils et elles veulent
propager, ou s'agit-il de leur goût,
auquel cas l'élitisme de la fonction trancherait avec la
nature
des personnes. Pour quelle raison un tel (une telle)
ne conviendrait-il (elle) pas d'apprécier tout particulièrement
la sixième symphonie de Tchaikovsky (interprétée
par Mravinsky) ? Pathétique,
n'estimez-vous pas ?
Mais alors, qu'en
est-il vraiment de l'identité
nationale
(nous devons la carte d'identité au régime de
Vichy, sur demande de la Gestapo), s'il s'avérerait exact
que les élus rechignent désormais à
désigner le compositeur du Prélude
à l'après-midi d'un faune, le
peuple suivant avec
une passivité affligeante les publicités diffusées
par les radios débilitantes de la contre-culture dominante.
Si la bêtise également l'est devenue, elle
n'est certes pas partagée par tous, mais l'intelligence
politique s'est par ailleurs laissée corrompre : «
La
mort est dans le pré
».
A celui qui rétorque que la Démocratie
moderne ne se satisfait pas des esclaves de celle de la Grèce
antique, il est facile de répondre que la société
d'endettement
et le besoin
de croissance
font que la population actuelle est transformée en esclaves
dirigés par la dette et la peur.
Et les vrais sujets furent absents des débats, savamment
mis à l'index par les grands médias qui, en fin de
compte, ne servent qu'à désinformer : pollution et
ses effets pervers sur la santé, pandémies du cancer
et des maladies de dégénérescence (l'urgence
de faire suspendre l'usage de l'aluminium alimentaire et du téléphone
portable), élevage* importateur-dévastateur de
ressources (un
enfant meurt de faim toutes les 5 secondes), 500.000
victimes du tabac et 400.000 morts prématurées par
empoisonnement (particules fines du diesel), chaque année
en Europe. Bref, cette élection, comme les autres, sachant
que rien ne saurait vraiment les bouleverser, fut une imposture
insultant l'esprit des Lumières considéré
comme sincère. Y avez-vous entendu parler*
d'énergie
libre
?
Cela ne risque pas, voyez-vous, de par la nature reptilienne
des hommes et leur peu d'intelligence du coeur. La plupart*
méritent ce sort...
*
Bonne nouvelle pour les animaux-machines infernales à viande,
pour les affamés privés des protéines végétales
(exportées), pour la santé et la préservation
des écosystèmes, pour la civilisation tout simplement,
la morale (http://www.petafrance.com/), car
la viande
synthétique
produite en laboratoire (In Vitro Meat Foundation) est promise pour
demain ; pourquoi alors continuer cette pratique barbare
de manger la bête (cause actuelle de 18% de nos émissions
de gaz à effet de serre), quand il suffira de cultiver
nos propres cellules musculaires pour manger avec grande délectation
le rumsteak de soi-même ou de nos proches. L'attitude sociale
deviendra celle du "venez
me manger chez-moi ce soir",
sachant bien que la chair humaine fut considérée comme la
meilleure du point de vue gustatif.
Ainsi, l'amour des parents pour leurs enfants sera partagé
sur le grill, ainsi vous cuisinant vous même, les amis diront
de vous que vous êtes un maître queux (à
propos du rôti, "hâteur" est plus approprié),
qu'en la matière vous avez un goût exquis. La
croissance de la société de l'imbécillité
ne devant pas avoir de limite (en a-t-elle encore ?), -
il pourrait même être possible d'acheter des
tranches de Lady Gaga
au supermarché du coin. N'oublions jamais que l'espèce
humaine si évoluée, c'est 40 milliards d'animaux passés
chaque année par les abattoirs, les poussins mâles
directement dans le broyeur. Et ce fleuve de sang est
largement dépassé par celui des excréments,
quand la Bretagne
(ses porcs industriels) finit par devenir une immense latrine,
une fosse
à merde
à ciel ouvert...
*
Jamais. Seulement de sales riches, des terroristes, des profiteurs, des
étrangers ... le refrain habituel
: pour la vindicte populaire
!!! En fait, entre la gauche et la droite, cela revient à
choisir entre la peste et le choléra. Mais sans doute que
le candidat de gauche est le plus nuisible pour la France...
Amusant.
*
A mon amie Tünde, admirable professeur de philosophie, -
je répondais tantôt : « Concernant
le projet de "mise à disposition du plus grand nombre" (médecine quantique, indépendance de vie, dépollution), je reste
très sceptique, car je n'ai jamais trouvé ailleurs de gens
aussi fourbes, égoïstes (parfois bêtes de surcroît), menteurs,
imbus de leur personne, traîtres et mêmes voleurs, que dans le
milieu des personnes qui se disent écologistes et porteuses d'une
grande valeur morale ».
Il s'agit du coup
de grâce.
J'ai cette envie d'appeler cette configuration relationnelle pour
un Monde meilleur et enfin respectueux des lois de la Nature
(et presque taoïste par son approche philosophique : holisme
=
tao) "Putes
& Co",
où chacun (ou presque) tente par tous les moyens tordus de
baiser l'autre. Pourtant, la quête écologiste
est œuvre alchimique, dans
la mesure où nous devenons ce que nous faisons (et
réciproquement).
C'est ce qui permet de dire que le ravage écologique et la
politique de mort (croissance avant tout) correspond à la
perte de l'Être (mécanisation des hommes). Cependant,
pour créer (permettre de naître) la pierre philosophale
(œuvre au rouge : Rubedo), il convient de passer d'un état
de noirceur (Nigredo) au blanc (Albedo ou "petit oeuvre"
ou spiritualisation du corps). Dans le roman de M. Yourcenar, l'oeuvre
au noir correspond à la vie errante (perte de l'Être),
à la vie immobile (dogme), et à la prison (y retrouver
l'endettement ?) : « La formule "L'Œuvre au
noir", donnée comme titre au présent livre, désigne dans les
traités alchimiques la phase de séparation et de dissolution de la
substance qui était, dit-on, la part la plus difficile du Grand
Œuvre. On discute encore si cette expression s'appliquait à
d'audacieuses expériences sur la matière elle-même ou s'entendait
symboliquement des épreuves de l'esprit se libérant des routines et
des préjugés. Sans doute a-t-elle signifié tour à tour ou à la
fois l'un et l'autre ».
La purification seule de l'oeuvre au blanc permet l'union du
mercure et du soufre...
DEBUT
AVRIL 2012 : Je
vais devoir songer à sortir de France au moment des élections, question
de principe, de respect de soi-même. Lorsqu'un pays se
comporte ainsi avec les artistes*
et
la vie, qu'il corrompt et souille ce qu'il touche (déculturation
&
manipulation intellectuelle &
ravage écologique), il est vital de ne pas participer
à la vaste entreprise d'illusionnisme. Le peuple ne tient
pas le pouvoir, il ne l'aura jamais.
L'idéal démocratique est certes la belle chose
: or, la nature de l'Homme fait qu'il prostitue le vivant
et les êtres. Je n'ai aucune envie de cautionner une farce
servant à maintenir la société
du spectacle. Je
tiens à rassurer les hommes politiques (qui n'ont aucun
pouvoir réel face aux lobbies et aux banques), -
il ne manquera pas d'idiots pour se croire investis d'une légitimité
populaire*.
Il ne s'agit certes pas de cautionner un nationalisme ou les
dictatures visibles...
*
Un chien ne vote pas, un chien aboie (mon site), il mord (mon site)
et pisse sur le pantalon (mon site). Eventuellement on fait piquer
un chien.
*
L'évidence d'un oxymore, comme "croissance verte",
"développement durable", "comportement citoyen",
etc..
Par A + B : diriger par le chaos et dominer par la dette
A)
De vite citer alors Aristote : « Il n’y a pas de
pire injustice que de traiter également des êtres inégaux »,
Polybe : « Les masses du peuple
… seront enflées de vanité et flattées de tromperies
démagogiques. Excitées et mises en mouvement, elles ne voudront
plus persister dans l’obéissance ni rester dans les limites de la
loi imposée par les patriciens. Après quoi la constitution aura le
plus beau nom qui soit : liberté et démocratie. En fait, ce sera la
pire possible, c’est-à-dire le règne des masses* »,
Goethe : « Toute grandeur et toute
sagesse sont l’apanage des minorités. Que la raison devienne
jamais populaire, il n’y faut pas même songer. La passion et les
sentiments, voilà ce qui peut être populaire, mais la raison sera
toujours en possession de quelques rares personnages
d’élite »,
Richard Berkeley Cotten : « La
liberté n’est pas gratuite ; les hommes libres ne sont pas égaux
; et les hommes égaux ne sont pas libres »,
Louis Latzarus
: « En démocratie, la politique est l’art de faire croire au
peuple qu’il gouverne »,
Georges Valois :
« La
démocratie parlementaire est mauvaise parce qu’elle ne peut porter
au pouvoir que de fausses élites, des démagogues et non des
conducteurs de peuple »,
Alexis
Carrel : « Le
principe démocratique a contribué à l’affaiblissement de la
civilisation, en empêchant le développement de l'élite », Alain Daniélou
: « Loin de se
diriger vers l’idéal futur de la société humaine, les idées
démocratiques ne représentent probablement qu’une brève époque
de romantisme politique qui mènera le monde à de grands désordres.
Les idéologies sociales et politiques de l’Occident moderne
paraîtront probablement enfantines et absurdes à nos descendants
(…) L’égalisation théorique d’éléments inégaux et
différents est la plus sûre méthode d’établir l’injustice de
fait, et notre ignorance volontaire de la hiérarchie naturelle du
créé risque d’entraîner l’humanité vers un échec général
parce qu’aucun rouage humain n’est plus à sa place dans le plan
d’ensemble de l’espèce », Robert Dun :
« Privées
de toute base culturelle, les démocraties modernes ne sont que des
systèmes qui permettent à la canaille finaude de réduire à
l’impuissance les gens honnêtes et intelligents en manipulant la
force des imbéciles », Alain de Benoist :
« Les
masses n'absorbent pas à leur profit. Elles absorbent pour
dissoudre. La surinformation n’a pas plus aidé à l’éducation
des masses que les maisons de la culture ou l’enseignement
obligatoire n’ont favorisé le bon goût ou provoqué l’élévation
du quotient intellectuel »,
puis Jean-Paul Lippi :
« la
nature véritable du régime parlementaire (c’est le) règne des
marchands dissimulé sous l'attrape-nigauds du racolage
électoral », Keith Preston : « La démocratie,
c’est seulement le masque de la dictature capitaliste. Même si ce
n’était pas le cas, la démocratie est de plus un système de
gouvernement par les foules ignorantes, les démagogues et les
intérêts particuliers »,
et Robert Taylor : « Pour
qui vous votez n’a guère d’importance, vous votez toujours pour
un tenant du Nouvel Ordre Mondial ». (source
: http://www.voxnr.com).
*
Dans
le monde moderne : massification de l'économie et standardisation
des individus, fabrication d'esclaves : paysans soumis aux OGM (breveter
le vivant).
B)
Enfin,
de vouloir considérer ici la Finance et l'Etat :
« Un mythe est une idée qui,
même si elle est communément admise, est fausse. Dans un sens plus
subtil – dans un sens religieux – un mythe est une histoire
qui sert à orienter et à mobiliser le peuple. L’accent n’est
pas mis sur le rapport entre l’histoire et la réalité, mais sur
la fonction qu’est censé exercer le mythe. Une histoire ne peut
fonctionner à moins d’être supposée vraie par la communauté ou
la nation. Il n’y a pas de débat possible. Si certaines personnes
ont le mauvais goût de mettre en doute l’authenticité de
l'histoire sacrée, les gardiens de la foi et de l’orthodoxie
refuseront de discuter avec elles. Ils les accuseront de blasphème
ou, au mieux, les ignoreront » (David Ray Griffin)
; « Donnez moi le droit d’émettre
et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu
m’importe qui fait ses lois » (Mayer A. Rothschild) ;
« Tant que le contrôle de
l’émission des devises et des crédits ne sera pas rendu au
gouvernement et reconnu comme sa responsabilité la plus évidente,
toutes les paroles au sujet de la souveraineté du Parlement et de la
démocratie resteront vaines et futiles. Une fois qu’une nation
perd le contrôle de son crédit, peu importe qui fait les
lois. L’usure en situation de contrôle détruira n’importe
quelle nation » (William Lyon Mackenzie King)
; « Le gouvernement devrait créer,
émettre et faire circuler toutes les devises et tous les crédits
nécessaires pour couvrir les dépenses du gouvernement et des
citoyens. En admettant ces principes, des sommes immenses
d’intérêts seraient épargnées aux contribuables. Le privilège
de créer et d’émettre de l’argent est non seulement la
prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus
grande opportunité créative » (Abraham Lincoln)
; « Il y a deux manières de
conquérir une nation ; l’une par l’épée, l’autre par la
dette
» (John Adams)
; « Je n’ai encore jamais vu
personne qui puisse justifier par la raison et la logique que le
gouvernement emprunte son propre argent. Je crois que le temps
viendra où les gens demanderont que cela change. Je crois que le
temps viendra dans ce pays où nous seront blâmés, vous et moi et
tous les autres membres du congrès pour n’avoir rien fait et pour
avoir laissé se poursuivre ce système idiot » (Wright
Patman)
; « L’argent est une nouvelle
forme d’esclavage, et elle ne se distingue de l’ancienne que par
son caractère impersonnel - il n’y a pas de relation humaine entre
le maître et l'esclave » (Léon Tolstoï).
Voter ? Pour qui et pour quoi ? Pour le pays, pour sa famille, pour soi ???
Le
seul véritable exercice de la Démocratie (si tant
est que cela soit possible) ...
C'est
l'indignation et la pensée qui est, qui restera libre...
Un
essai passionnant, bien ordonné (quoique étranger
à la métaphysique), celui d'Alain
Soral (Comprendre
l'Empire), vient poser les jalons du mensonge global,
- c'est
à dire celui de mai
68
qui sera précurseur de janvier 1973 (« Une fois de Gaulle chassé du pouvoir, la trahison de la Nation
par la droite d'affaire incarnée par Georges Pompidou
(...) ex-directeur
général de la banque
Rothschild,
qui fera passer en douce la réforme de la Banque de France,
interdisant
désormais à l'Etat d'émettre sa monnaie
(...)
signifiant
notre entrée
dans la logique structurale de la dette
; soit la fin programmée
de nos politiques sociales
», celui du réchauffement
climatique
(« Une
taxe présentée aux masses par les médias comme
"anti-pollution", alors qu'elle n'est en réalité
qu'un énième racket
financier
sorti des cerveaux malades de Goldman Sachs : faire payer - via
un marché carbone - le droit d'émettre du CO2 ; soit
l'impôt
ultime sur l'air respiré
! »), également celui du 11
septembre
(« Mais
la première grande opération
de terreur organisée
afin de justifier la gouvernance mondiale, doublée d'une
énorme opération financière, sont sans aucun
doute les fameux attentats du 11 septembre 2001 sur le Pentagone
et le World Trade Center. Une opération terroriste oligarchique,
instrumentalisant l'islam radical, qui permit à l'Empire
de justifier
et de relancer
ses opérations de pacifications néo-coloniales (Irank,
Afghanistan, demain Iran) au nom de la lutte contre le terrorisme
abstrait - synonyme de Mal - incarné par Al-Qaida de leur
ancien
agent
Oussama ben Laden
», -
qui font que le peuple est soumis, courbé par
la dette, et le Monde remodelé selon l'axe du bien contre
le mal, de préférence où se situe la richesse. L'abrutissement
de notre société est tel, que les vrais problèmes
sont soit cachés, soit ignorés. Et l'homme n'est finalement
guère
mieux considéré que la bête : « Monsieur le Ministre,
...
Où trouvez-vous les dizaines de millions engloutis dans des
campagnes de propagande pour l’élevage intensif, industriel, qui
entraîne l’exploitation de millions d’animaux dans des
conditions ignobles, empoisonne les nappes phréatiques et les
consommateurs ? Si ma Fondation dénonce les publicités mensongères du CIV,
financées par votre ministère, elle condamne tout autant celles de
la filière cunicole, également financées par votre ministère,
appelant à manger du lapin, viande présentée comme étant
« saine » alors qu’elle provient, à 99%, de lapins
élevés en batteries de cages et qu’elle concentre plus de 10% de
la totalité des antibiotiques utilisés dans les élevages français…
Soit plus de 127 tonnes d’après l’Agence Nationale du Médicament
Vétérinaire ! (...)
C'est un devoir et un engagement que faire preuve de
transparence, c’est un devoir moral que de condamner la production
intensive qui ne respecte ni les hommes, ni les bêtes. Cette lettre témoigne d’un ras-le-bol général, nous n’avons
plus confiance en ce gouvernement et dans les promesses qui ne sont
jamais tenues. J’espère que vous me ferez mentir et que vous
prendrez, enfin, les mesures qui s’imposent pour ne plus accepter
l’inacceptable »
(Brigitte
Bardot,
le 7 février 2011). La manière dont cette Humanité
traite les bêtes de boucherie, - est
semblable à la fabrication de l'homme machinique (esclave
animalisé). La pensée éradiquée dans
l'espace culturel, -
la vie se limite aux fonctions primaires et productices, c.a.d. :
enfanter, travailler, consommer. L'argent est factice -
mais les intérêts sont bien réels. Aller voter ? Quel que soit le parti
qui a ses chances de l'emporter (car, la liberté et l'égalité
ne signifient rien à ce niveau, puisqu'il s'agit de la dictature
du nombre et de
son instrumentalisation), l'odeur de la putréfaction m'est insupportable.
Voici donc un raccourci forcé, pour la déconstruction
particulièrement raide du conditionnement sociétal
moderne très enraciné. René Guénon
ouvrit une voie métaphysique de la prise de conscience
personnelle. Suivirent : Guy Debord, Aldous Huxley, Georges Orwell,
Noam Chomsky, Michel Foucault, Gilles Deleuze ...
...
avant
qu'un vide sidéral emplisse les derniers espaces culturels
ayant trait à la réflexion.
Alors,
la
FRANCE ... un authentique pays de con* ?
L'idéologie égalitariste, le goût prononcé
pour le prosaïsme (voitures, maisons, brasseries etc.), la
jalousie, la haine du bourgeois et de toute Culture savante
y participent pour beaucoup. Pour rallier toujours plus de
voix, les partis politiques usent de démagogie, ils vont
donc participer à ruiner davantage le pays, soit
par crétinisme utopique, soit par simple affairisme
électoral : « La dette publique de la France a continué de gonfler pour battre
un nouveau record, passant de 82,3% à 85,8% du PIB entre 2010 et
2011. Ainsi, depuis l'été dernier, le matraquage fiscal
s'intensifie.
Une surenchère de mesures fiscales (...)
Devant cette avalanche de mesures et l'instabilité fiscale qui
l'accompagne, les riches français se tournent vers d'autres pays
européens (...) La Suisse compte le plus d'expatriés français avec
plus de 143 000 Français établis sur son territoire en 2010. La
Suisse est principalement privilégiée par les retraités fortunés
en raison d'une fiscalité avantageuse pour les rentiers et en
matière de succession (...)
Le Royaume-Uni est sur le podium des
pays comptant la plus forte communauté française avec plus de 113
000 Français installés en 2010. De plus, L'Angleterre a récemment
annoncé les baisses conjointes de l'impôt sur le revenu pour les
plus riches et de l'impôt sur les sociétés. Il s'agit là d'un
véritable appel du pied pour les traders et autres entrepreneurs
français
» (Louis Yang
- Café de la Bourse). En fin de compte, j'ai toujours apprécié
les Anglais (je suis l'amateur éclairé de
leur Musique classique raffinée et ignorée en
France, alors qu'ils sont friands de nos artistes inconnus
dans leur pays d'origine). Je trouve extrêmement croustillant
que la bêtise insondable de mon pauvre pays puisse participer
à enrichir cette Grande-Bretagne. Bravo ! Mille bravos
!
*
Et l'Administration qui défile en tête fait
la morale au mauvais payeur, -
alors qu'elle participe activement
à cette ruine. Selon l'iFRAP : « Les capitaux qui sont partis à
l’étranger du fait de l'ISF sont très largement sous
estimés par les services du Ministère de l’Economie et
probablement de l’ordre de 200 milliards €. Sur cette base, le
manque à gagner pour le Trésor serait d'environ 7 milliards €
par an, soit deux fois le produit de l’impôt. Il est vraisemblable
que ces 200 milliards € épargnés par des Français à l’étranger
du fait de l’ISF, privent le pays de plusieurs dizaines de milliers
d’emplois et expliquent une partie du différentiel entre la
croissance française et celle de ses voisins anglais et allemands ».
Tout a un prix et même
la connerie vaut finalement son poids en or. Deleuze en conviendrait
certainement. Pourtant, il y eut un génie
français,
de Guillaume de Machaut à Gabriel Fauré (Requiem par
l'ensemble Accentus), il y eut l'influence de la scolastique
comme école de pensée pure (arrêt de travail)
attachée à réconcilier religion et philosophie
antique, et notamment la question principielle de l'analogie
de l'Être (unité d'ordre par référence
à un premier chez Aristote, participation chez Platon,
dans le thomisme*),
il y eut la langue qui, admirablement maîtrisée,
porta une pensée particulièrement claire (et
Thierry
Maulnier
: « "On
n'arrête pas le progrès". L'aphorisme populaire
qui était vrai au temps de l'espoir reste vrai au temps de
l'angoisse. Voivi le nouveau visage de la fatalité
»), -
qui l'est de moins en moins depuis un demi-siècle, pour devenir
cette bouillie où pataugent illettrisme*,
déculturation, consommérisme, crise, pensée
unique, normalisation du goût, standardisation de l'âme
copiée sur la société. La France est moribonde.
*
Une considération que portait très semblablement l'esprit
des Upanishads
: « Il y a deux oiseaux qui
résident en ce corps, l'âme individuelle et l'Âme suprême. L'âme
individuelle se nourrit des fruits de ses actes, tandis que l'Âme
suprême n'est affectée par rien. Elle est uniquement le Témoin.
Elle n'accomplit aucun acte. Elle ne fait que prendre, grâce à
Sa propre Maya, la forme de l'âme individuelle, tout comme
l'espace contenu à l'intérieur d'un pot semble illusoirement
différer de l'espace extérieur et prendre la forme du pot. En
réalité, tout est Shiva, tout est non-dualité, tout est Unicité
absolue. Il n'existe aucune différence, de quelque sorte que ce
soit » (Rudra Hridaya Upanishad).
*
A écouter les jeunes échanger -
plutôt
tenter l'approche du fait de leurs incroyables lacunes, n'est-ce
pas de l'analphabétisme ?
J'ai
le sentiment très exacerbé, dans ce pays, la FRANCE
donc, à
la crétinerie posée comme valeur,
-
qu'il est bien mieux considéré de verbaliser le stationnement
payant,
que d'aider les artistes à s'exprimer. Ainsi, il s'agit de
lui reprendre -
avec RAGE - l'argent
de son racket municipal. Et depuis de longues années
je m'échine ainsi, c'est jouissif moralement, à
ne
plus jamais acheter français.
Encore mieux, je commande à l'étranger (légalement)
tout ce qu'il m'est possible de faire venir, et même si le
prix en est plus élevé. Quand on aime, on ne compte
pas, quand on déteste également. Cette profession
de foi est principe de vie : «
à enculé ... enculé et demi
», n'oubliant certes pas que le stationnement payant, tout
comme la verbalisation ILLEGALE -
selon
la
Circulaire NOR INTD0400127C du 19 octobre 2004
- des
camping-cars, ont pour origine le commerce !
Fin
mars 2012 : La
nausée, le dégoût, concernant l'attentat odieux
à Toulouse. Mais non pour la raison attendue.
Alors que
le fondamentalisme fut tributaire du terrorisme fomenté
par les USA
(contre les Russes en Afghanistan et instrumentalisé*
pour le complot
du 11 septembre),
il est surprenant de constater - réjouissons-nous
- que
l'ancienne antenne de la CIA (Al-Qaïda) fait bien peu d'émules.
Cette tuerie est une atrocité pour les familles, chose cruelle
et qui ne saurait être ni pardonnée ni oubliée,
mais qui reste un accident isolé dans la vie d'une Nation.
Par contre, voir les partis politiques (UMP, FN en tête)
se jeter sur les cadavres comme des vautours, sans dignité
ni retenue,
-
cela inspire le dégoût,
- ceci est révélateur
d'une intelligence collective faisant défaut à la Démocratie.
Ce procédé est certes récurant, mais il est
terriblement efficace, car dans tous les cafés de France,
un peuple
lobotomisé
déglutit le fait divers -
largement diffusé par la Presse. Tout est bon pour
se mettre en valeur (spectacle) devant la caméra et venir
récolter davantage de voix. Au moment des élections,
le moindre drame et le moindre malheur sont aussitôt
instrumentalisés, quand une multitude de scandales sanitaires
empoisonnent et
tuent,
en totale impunité, des milliers d'individus sacrifiés
pour le profit de quelques-uns, avec l'aide précieuse
des lois, de la Justice. Il ne faut pas s'y tromper : ce
sont bien les mêmes qui hurlent avec la foule, qui sont à
l'origine de la lâcheté criminelle des scandales
de la pollution (augmentation phénoménale des cancers),
de l'amiante, des graisses hydrogénées et de
l'aluminium (pandémie de la maladie d'Alzheimer), de
la mise à l'index (omertà) des médecines
naturelles,
des recherches
en énergie libre
que les grands médias (aux ordres) participent activement
à faire ignorer. Il n'existe bien entendu aucune démocratie
véritable, juste la farce atroce qui repose sur l'ignorance,
la stupidité, la précarité où est
plongée la famille, plutôt ce qu'il en reste. La déculturation
en marche (forcée) est le fondement même de la contre-culture
qui caractérise la société actuelle du tout
égal : travailler
-
consommer
-
se
taire
(ou ne plus penser) ! La fabrication en série de l'esclave,
en quelque sorte, sa standardisation et les contrôles* qui
envahissent le quotidien...
*
C'est, selon ma perception des choses, le sens de la minute de silence
demandée par un professeur (aussitôt congédié
- car
la
pensée unique veille et sait punir) :
les victimes sont aussi les terroristes, comme ce tueur dont
la faiblesse intellectuelle fait la cible désignée
(et sans considérer la provenance occultée du
terrorisme ; l'intelligence permet de soutenir ces allégations
particulières).
Pour le comprendre, il faut garder ou exiger une hauteur
d'esprit qui
échappe au monde politique et à la
vindicte populaire, cette dernière jouant un rôle d'émotivité
et de sensiblerie, dans le cadre malsain des influences
électoralistes... Cette minute de silence devrait être
appliquée à la bêtise du genre humain -
qui est colossale. Le malaise des banlieues, les jeux de guerre
civile sur Internet, les films psychopathiques, la déculturation
de masse, aussi l'abrutissement personnel (tendance à jouir
de l'agonie des victimes), font qu'il nous manque Michel
Foucault
pour appréhender un fait divers dans
sa totalité,
sans les raccourcis entretenus par la Presse et la biopolitique
: « L’hypothèse d’une
biopolitique repose sur une distinction aristotélicienne entre zoé,
propriété des organismes vivants, le simple fait d’être vivant,
et bios, la vie politiquement qualifiée, la vie comme objet de
technique. Selon Agamben, Aristote, dans le but de promouvoir sa
communauté parfaite, oppose ces deux termes, morphologiquement et
strictement distincts (Agamben, 1997 : 11). La vie est située
en marge de l’organisation politique. Or, la modernité marque un
seuil dans la gouvernementalité : une politisation croissante
de la vie. L’inclusion de la zoé dans la polis expose
la vie au pouvoir (…) La biopolitique est à la fois un problème
politique et biologique de pouvoir. Les raisons du développement
d’un biopouvoir sont à chercher dans les fondements métaphysiques
et politiques de l’État moderne. Symbole de la raison et de la
modernité naissante, l’État souhaite assurer l’unité de son
pouvoir en maîtrisant le réel. Il lui faut ordonner l’ensemble du
social. Il tente ainsi de classifier et de réguler toutes les formes
d’expérience à travers la construction systématique de
connaissances, de pratiques et de discours. En outre, l’État est
confronté à la massification et à la différentiation de ses
sujets ce qui complique sa gouvernance de la société. Il lui faut
donc gérer l’imprévisible et la diversité biologique. Une des
façons par laquelle l’État s’assure une lisibilité des
populations consiste à subdiviser l’espèce en des entités
discernables et circonscrites ; des sous-groupes qui seront,
précisément, des races » (Thomas Seguin).
Aujourd'hui, le terrorisme et l'anti-terrorisme servent à dépasser le
critère bien trop sulfureux des races : « -
la césure biologique et
sociale que Foucault nous présente est à la fois une manière de
simplifier, de rationaliser la masse mais aussi un moyen de diviser
les groupes entre eux pour que le pouvoir puisse asseoir son
hégémonie. Cet appel à combattre le péril biologique de cette
autre race qui infiltre le corps social incarne pour Foucault un
racisme biologico-social ».
Le racisme n'a plus son utilité du fait de la déterritorialisation
du flux des capitaux (le mondialisme). Terme qui est propre à
Gilles
Deleuze,
c'est à dire le process qui se lie à la
décontextualisation relationnelle (ou changement de contexte
: défendre le concept de race fut la biopolitique
considérée comme utile ; le réfuter est
également la biopolitique qui a son utilité,
qui est imposée de semblable manière à
l'entendement commun). Le terrorisme désigne l'ennemi
commun
(également), permet d'intervenir dans le Monde comme libérateur
des peuples. Après le racisme
et le colonialisme
(civiliser le sauvage), voici donc les droits
de l'homme, la
liberté.
Il ne faut pas s'y tromper, la rhétorique cache la même
intentionnalité, celle du Pouvoir,
de la manipulation
des individus à faible entendement. Le péril des races renfermait les Nations
; la lutte
contre le terrorisme moralise les guerres, quand les
ressources naturelles vont manquer et que l'ordre et la loi ne sont
que le maquillage cachant la barbarie. Les artistes eux-mêmes
sont considérés comme un troupeau destiné à
la foire, la loi qui défend les droits d'auteur (Hadopi)
ne considérant même pas les difficultés de l'artiste,
-
elle ne concerne que la récolte des taxes. De la même
manière, il convient de dire que le Ministère de la
santé, parce qu'il est inféodé aux laboratoires
et à l'industrie, devrait s'appeler le «
ministère
de la maladie » !
*
http://www.renseignementsgeneraux.net
: «
Le STIC (Système de Traitement des Infractions
Constatées) est une méga-base de donnée interconnectant les
fichiers policiers et répertoriant toute personne ayant été
concernée par une procédure judiciaire (crimes, délits et
contraventions diverses et variées), qu'elle soit mise en cause ou
bien... victime, et quand bien même le mis en examen est blanchi (…)
Les Big Brother Awards ont ainsi décerné au Ministère de
l'Intérieur le Prix Orwell de l'administration la plus
intrusive (en 2000), et au Gouvernement français le Prix
Spécial du Jury pour l'ensemble de son oeuvre (en 2001). Un certain
nombre de dérives et de consultations illégales de ces fichiers ont
d'ores et déjà été constatées, et l'on ne saurait que trop vous
inciter à faire valoir vos droits d'accès, de rectification et
d'effacement de ces fichiers ».
Mais
...
les dirigeants arrêteront-ils un jour de prendre le peuple
pour un groupement de cons ? Voter ? Et puis merde ! Toute la campagne
politique, ratissant large pour glaner des voix, tourne autour de
l'immoralité à être riche. Mais que deviendra
cet argent pris dans la poche des rares bourgeois (ceux tout
au moins assez stupides pour rester en France), si ce n'est
la moitié d'une pizza, un paquet de clopes, une tournée
de verres de bière (l'individu ne devrait pas espérer
davantage, une question de chiffres). La démagogie servira les
partis politiques français, mais bien davantage la Grande-Bretagne
si pragmatique, qui augmente déjà sa richesse avec
celle que nous perdons...
Dans l'arsenal de la manipulation des
consciences, il y eut donc le mensonge sur le péché
originel*,
le racisme politique, l'idéologie égalitariste, mais
dernièrement c'est le terrorisme qui tient le haut du pavé
(restructurant les lois et la géopolitique). Les choses n'en
resteront pas là et l'opinion du peuple sera de nouveau "moulée".
Viendra un temps, bien après l'utilisation de l'arme
psychotronique*
(Walter Bowart, « Opération
Contrôle Mental »
- Vladimir Lopatin & Vladimir Tsygankov,
« Armes psychotroniques et sécurité de la Russie »),
où la maîtrise robotique rendra la procréation
humaine nuisible, où des androïdes élimineront
tout simplement l'espèce humaine trop peu intelligente...
*
« Selon
saint Paul, Tertullien et saint Augustin, parce que cette faute
est retransmise de génération en génération par l'union
sexuelle , elle-même n'étant qu'une pure répétition
systématique du péché originel (…) Ce « péché originel »
a permis par exemple à saint Paul, le théologien favori du Vatican
( surtout aujourd'hui ), d'écrire que « la femme est
un corps sans tête », et à saint Jérôme de dire que « la
volupté avec une femme est un crime à classer juste après
l'homicide ». Même au cours du XIXe siècle, pourtant
plus éclairé, le prêtre catholique Lamennais a affirmé que « la
femme est une statue vivante de la stupidité parce qu'en la faisant
d'un reste de limon, Dieu en a oublié l'intelligence ». Seul
problème, cette apologie du « péché originel »
imposée par la Bible et tous ses prêtres ne repose sur rien ! (…)
Saint Augustin, qui va expliquer que le péché originel est la
répétition systématique de la faute initiale, ce qui va
culpabiliser la nudité et condamner l'acte charnel. Sa célèbre
phrase à l'intention des seuls hommes : « Qui a une femme
se détourne de Dieu » en dit long, et signifie que la femme,
elle, ne représente rien pour Dieu puisque avec ou sans mari, elle
est de toute manière irrécupérable. Pour tous ces braves gens, la
femme est le diable en personne » (Pierre Jovanovic).
Cette considération ne m'empêche pas d'être profondément
sexiste (j'abhorre
la mixité dans les lieux publiques), -
sans être toutefois partisan de la phallocratie et d'une structure
sociale misogyne ou patriarcale, je suis même pour
l'égalité des droits, à la seule condition
d'être tenu le plus possible à l'écart des femmes.
Un mélange d'attirance et de dégoût...
*
Le 28/01/99, le Parlement
européen votait la résolution pour une convention internationale
interdisant les armes permettant une « manipulation de l’homme
». Le 9/09/00, Vladimir Poutine validait la « Doctrine
sur la sécurité de l’information de la Fédération Russe ».
Lilisitsyne : « Nous avons
déterminé vingt trois longueurs d'ondes dans
l'électroencéphalogramme, dont onze sont indépendantes. Si on
manipule ces onze dernières on peut agir sur le fonctionnement du
cerveau comme il le ferait lui-même ».
Il n'est pas étonnant
que les élus ne soient pas mélomanes, qu'ils se méfient
des intellectuels (ou esprits libres) qui d'ailleurs ont déserté
le PAF. Cette idéologie marchande repose sur trois piliers
dogmatiques (c'est à dire indiscutables) qui structurent
la pensée unique : l'égalitarisme
(tout se vaut), l'antiracisme
(anti-révisionnisme
d'Etat), la croissance.
Le peuple abêti, endetté (art du vice de la
banque et de la publicité), perd toute lucidité :
700.000
enfants morts en Irak (embargo occidental) et 66.000 victimes
du tabac en France chaque année (500.000 en Europe), et faisant
que les buralistes assassineront considérablement plus
d'innocents (puisque abusés par les laboratoires concoctant
les substances de la dépendance) que tous les terroristes
de la planète. Le tabac, qui aura tué 100 millions
de personnes le siècle passé, est supposé
détruire un milliard de vies ce siècle.
Ce massacre justifierait la guerre frontale (il dépasse
le nazisme), mais la tuerie rapporte tellement d'argent, calme
si bien en octroyant le sentiment artificiel de récompense.
La stupidité colossale y fornique allègrement,
en témoignent donc ces brasseries fermant la terrasse
de l'extérieur
... mais
l'ouvrant vers l'intérieur (à Issoire, la moitié
des comptoirs sont redevenus fumeurs). La médecine n'est
pas en reste, elle est inféodée aux lobbies, -
comme le rapporte «
Ensemble
sauvons notre planète
» (Guy
Trédaniel) : « Ces témoignages passionnants
et courageux dénoncent la désinformation médicale, les dangers des
pesticides, produits phytosanitaires,
OGM, téléphones portables,
antennes-relais, déchets radioactifs...
Ils remettent en cause notre
civilisation occidentale, axée sur l'argent et le gaspillage, et
prônent la nécessaire insurrection des consciences et la
décroissance soutenable. Ils proposent des solutions qui passent par
une alimentation saine, les médecines naturelles, l'éducation non
basée sur la compétition, les énergies non fossiles alternatives
au pétrole, et l'indispensable autonomie de chaque individu
».
Autonomie
??? Il est significatif de constater que la société
républicaine, pourtant garante des libertés, est
réfractaire à tout principe d'autonomie. Finalement,
des extraterrestres (ou des entités) nous observant doivent
s'amuser. Tant de bêtise, tant de cruauté et d'inconscience
...
cela frise le génie !
Remercions
DIAPASON pour ce disque extraordinaire d'Arturo
Benedetti -Michelangeli
(avril 2012). A savourer, à écouter religieusement.
Jointe à la revue, l'intégralité de la symphonie
pour orgue de Saint-Saëns,
dans la version de Charles Munch (1947 - New York). Prodigieux,
mais suite à une enquête personnelle, il s'avère
vite que pour la majorité de mes concitoyens, le nom même
du compositeur n'évoque strictement rien. Rien d'étonnant,
les Anglais, les Allemands connaissent, apprécient bien davantage
notre Culture. Il est vrai que cette Culture-là est considérée
comme poussièreuse par notre Ministère de la Culture
:
elle
ne génère pas suffisamment de profit. La nouvelle
Culture, populaire cette fois-ci, est celle par exemple de
RTL
où n'est diffusée qu'une bouillie
insipide,
un mélange lancinant de spots publicitaires vulgaires, de
propos stupides et de musiques débilitantes. Le peuple aime
cela,
-
il partage un même vide intellectuel, une même absence
de pensée personnelle, le même néant culturel,
il se retrouve lui-même. Le prix des disques s'effondre, mais
même gratuits, le peuple n'aurait que faire des trésors
de la Musique Classique. Je profite de cette parenthèse,
pour conseiller deux disques remarquables
:
-
Le concerto pour violon, violoncelle et orchestre de Frederick
Delius,
par le BBC Symphony Orchestra et Sir Andrew Davis (CHANDOS 5094).
-
Les quators et trios à cordes de E.
J. Moeran,
par le Maggini String Quartet (NAXOX 8.554079).
Enfin une musique
qui est l'émanation d'une pensée qui pense ! Cela,
une immense majorité d'individus ne le supportent pas...
Terrorisme ou orchestration d'un délire collectif, d'une psychose ?
La
querelle Islam - Chrétienté n'a aucune origine d'ordre ésotérique.
La divergence métaphysique concerne la doctrine
paulinienne de l'Incarnation et de la Résurrection, car,
le shî'isme ismaélien avait des rapports fraternels avec
l'ordre du Temple en Terre sainte, pendant les croisades. Concernant
Melkitsedeq
(Roi de Justice et Prêtre du Très-Haut) commun aux
deux traditions issues de la Tradition primordiale*,
citons Henry
Corbin
: «
Il
(le XIIe Imân) réside en un monde suprasensible,
invisible aux humains, jusqu'à son Apparaître futur,
sa parousie finale qui clôturera le présent cycle de
notre monde. Le temps qui est le notre, maintenant, est le temps
de son "occultation", le temps de la ghaybat. Comme Imâm
attendu (Imâm montazar) il a été identifié
par maints auteurs shî'ites, entre autres par Haydar Amolî,
avec le Paraclet annoncé par Jésus dans l'Evangile
de Jean
».
Et Jean Tourniac : «
- à vrai dire, sans incarnation et résurrection,
il n'y a plus de christianisme autre que l'islam - mais conservé
l'archétype
melkitsedeqien d'une fonction divine
».
Il se manifeste une non-coïncidence de l'incarnation et de
la théophanie angélique,
- qui s'amenuise si l'on considère de même nature le
corps glorieux des ressuscités et la chair spirituelle du
Christ...
* Sophia perennis ou apurusheya
des upanishads. A lire : Jean Tourniac - MELKITSEDEQ ou la Tradition primordiale
(Albin Michel).
Ce qui se déroule actuellement est le signe de la confusion
propre à la fin d'un cycle cosmique (Apocalypse pour la désigner)
; le matérialisme (laïcité, principe républicain)
se confrontant aux religions exotériques
et littéralistes, du fait de la baisse de l'Intelligence
(celle du coeur) et de l'intuition. La publicité et les loisirs
marchands opèrent des ravages au sein du monde
imaginal,
s'attaquant directement à l'Être, animalisant l'Homme
et asservissant les âmes. La crise économique mondiale
génère l'endettement universel...
Concernant le
terrorisme
et le drame de Toulouse, -
voici des paroles imbéciles qui témoignent du conditionnement
collectif : « Le défi lancé à la classe politique (...) constitue un
test de la cohésion nationale » (Nicolas Barre dans Les
Echos), « La question du terrorisme vient de s'inviter dans le
débat politique » (Patrick Pépin dans Nord Eclair), « les
sept morts de Toulouse et de Montauban viennent rappeler à ceux qui
pouvaient encore en douter que le mal qui ronge la République n'est
pas un fantasme » (Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro).
Citons François
Hollande : « La lutte contre le terrorisme est un combat de
tous les instants ». Si ce n'est que ce terrorisme est une création
occidentale et qu'il concerne toujours les régions du Monde
qui détiennent les ressources énergétiques
de la croissance, nous pourrions dire qu'il s'agit non pas
d'un fantasme, mais d'un délire (comme aurait pu le dire
Gilles Deleuze). En effet, celui-ci semble construit et entretenu
de manière artificielle, grâce aux Médias ne
respectant pas leur déontologie informationnelle...
Sans
revenir sur l'hécatombe du tabac (de l'amiante, des
cancers et des maladies dégénératives*),
-
considérons le terrorisme sous le regard bien trop
lucide d'Elias Davidsson
:
«
L'Union européenne a non seulement déclaré que le terrorisme
était une menace sérieuse pour la « sécurité de l'Europe »,
mais elle a pris de nombreuses mesures importantes pour faire face à
cette menace prétendument sérieuse, y compris une législation qui
accroît les pouvoirs de la police et la surveillance massive de la
population, faisant reculer la vie privée et la liberté sur
lesquelles le respect de la vie privée est fondé. Ni le public ni
les assemblées législatives n'ont été informés des statistiques
du terrorisme en Europe, leur permettant d'apprécier l'ampleur
réelle de la menace du terrorisme.
On est en droit de soupçonner que le fait de ne pas diffuser ces
statistiques est basé sur la crainte que ces chiffres puissent
amoindrir le soutien de l'opinion publique pour la « guerre contre
le terrorisme » (le paravent derrière lequel les guerres
d'agression et diverses interventions militaires sont cachées).
Le fait que la menace représentée par le terrorisme mondial soit
outrageusement gonflée (entre 2 000 et 4 000 personnes dans le monde
meurent chaque année d'actes terroristes, par opposition aux 50 000
à 100 000 décès par morsures de serpent et aux 10 000 000 décès
d'enfant de causes évitables) devrait donner lieu à de graves
questions concernant les motifs réels de ceux qui ont initié et
mènent actuellement la « guerre contre le terrorisme ». Même
selon un point de vue utilitaire, la mort de 10 millions d'enfants
par an mériterait au moins 1000 fois plus d'actions et de fonds que
d'empêcher la mort de 2 000 à 4 000 personnes par an. Le
déséquilibre dans la lutte contre ces deux fléaux en dit long sur
le motif
»
(http://www.iceberg911.net/davidsson-1.html).
*
Et de citer : «
Les produits toxiques sont partout, ils
ont envahi notre existence, nous ne pouvons y échapper (nous sommes
obligés de respirer) et dans l’alimentation cette toxicité est
encore plus présente : alimentation raffinée, bourrée de
pesticides, herbicides, engrais…la liste devient interminable si
l’on y ajoute les additifs alimentaires, conservateurs ou
colorants. Il est donc évident que les facteurs environnementaux
sont en cause dans un bon nombre de cas de maladies dégénératives.
En 2006 Monnet-Tschudi et son équipe a publié une longue liste de
preuves de la responsabilité des métaux dits lourds, en tant que
facteurs déclenchants ou aggravants de maladies neurodégénératives.
Il en ressort que les métaux lourds toxiques et neurotoxiques, tels
le mercure et le plomb en particulier, pourraient agir en synergie
pour inhiber ou tuer des cellules nerveuses (…) Notre civilisation
occidentale est dirigée par les grandes industries qui, sous couvert
de progrès, nous empoisonnent tout au long de notre vie »
(http://home.naturopathe.over-blog.com/m/article-96745726.html).
Mars
2012 : Il
est temps que je me prépare à sortir de France au
moment des élections. Et ce n'est pas tant l'attachement
à la personne du Roi, la certitude d'avoir été
considéré comme un esclave et traité comme
un objet par l'ANPE (méthodes* de voyous qui concrétisent l'abus
de faiblesse), que le fait lénifiant que le monde politique stagne dans
l'incapacité autiste de changement radical de paradigme sociétal,
écologique et économique, qui font que la dignité
impose d'être ailleurs. Le dogme du progrès, la modernité,
le rendement à tout prix, la concurrence sauvage (bestiale),
surtout la vision fragmentaire du vivant, -
font que l'Humanité est poussée vers l'urgence qui
laisse présager le pire.
*
La Justice n'y trouve rien à redire : radier plusieurs fois
de suite, de manière intempestive et injustifiée,
convoquer au milieu du congé légal, et falsifier ! Quiconque
se penche sur les études des statistiques du chômage
(IFFRAP, Institut Montaigne),
- sait
pertinemment qu'elles sont truquées et servent de "ballast
politique" ! Il est notoire que la Justice, en France,
est particulièrement inféodée au Pouvoir (suppression
du juge d'instruction) et sans le sou, que dans les affaires de
scandale sanitaire les associations sont systématiquement
déboutées, que ni le consumérisme ni le
statut de "lancer d'alerte" ne sont reconnus (une
politique anti-démocratique). Jean-François
Burgelin : « A la différence des justices anglaise et
américaine fortes, l'une d’une longue tradition d’aristocratie
élitiste, l’autre d’un adoubement dû à l’élection populaire
ou à des choix présidentiels contrôlés par le pouvoir législatif,
la justice française a subi, depuis la Révolution, le poids d’une
lourde main administrative. Elle n’a jamais réellement été au
rang des institutions exerçant un pouvoir. C’est par la voie
administrative que sont assurés le recrutement, la formation, la
rémunération, la carrière et la mise à la retraite des
magistrats. Un cinquième d’entre eux, de surcroît, appartient au
parquet et soumis, de ce fait, à l’autorité hiérarchique du
garde des sceaux, membre du Gouvernement. Dans toutes les mémoires,
demeure encore la fameuse phrase, tant de fois citée, du général
de Gaulle qui a énoncé, lors de sa conférence de presse du 31
janvier 1964, sa philosophie de l’organisation des pouvoirs
publics : « il doit être évidemment entendu que
l’autorité indivisible de l’Etat est confiée tout entière au
Président par le peuple qui l’a élu, qu’il n’en existe aucune
autre, ni ministérielle, ni civile, ni militaire, ni judiciaire qui
ne soit conférée et maintenue par lui » ».
Le débat politique tourne
en rond et stigmatise les mêmes boucs émissaires
: chômeur d'un coté, riche de l'autre,
alors que l'Occident sombre : ravage écologique, déculturation
de masse et propagande à grand spectacle (farce
sanglante du 11 septembre), inégalités croissantes,
que le Monde glisse vers le chaos : guerre de conquête,
famine, obscurantisme religieux. Des solutions semblent
être sur une voie encourageante & ignorée des
Médias, -
comme cette économie
bleue
de Gunter
Pauli ou
une décroissance
économique
et l'équité sociale chez Baptiste
Mylondo,
la
politique en actes
de Lionel
Astruc. L'imagination
se heurte à l'habitus et à la cupidité.
Selon Bernard
Lietaer,
97%
des transactions financières ne correspondent à aucun
bien ou service réels, ce qui signifie que la crise
économique est cette forme de complot contre la Vie
- pour la
fabrication de l'endettement qui est la reformulation efficace de
l'esclavage.
C'est à force d'assener le dogme démocratique et la
peur,
que
le peuple est dirigé tel le troupeau dont il a l'intelligence
collective. Nulle part (ou presque) il n'est argumenté de baisser la consommation
de viande (réduite de moitié, l'émission de gaz à effet de serre
diminuerait de 30%), ne sont citées
les recherches (et théories) en énergie
libre
(http://magnetosynergie
&
http://www.energenx.com),
ni même dénoncés publiquement
les effets des pesticides, des
COV («
Avec
LA BIO,
Cultivons
l'avenir
»,
Pierre
Rabhi,
Marc
Dufumier,
Guy
Kastler,
Lydia
et
Claude Bourguignon),
et naturellement
pas davantage évoquée une forme de conditionnement
(«
The
Elephant in the Room
»).
Ce que l'on saisit, c'est la prégnance d'une bêtise
collective qui est colossale, instrumentalisée pour l'intérêt,
que la démagogie l'emportera sur la conscience (trop pauvre
en entendement),
que la destruction entropique permet d'introduire
le « Meilleur des mondes » (Brave
New World) d'Aldous Huxley
: gouvernement mondial (celui des banques). C'était en 1932. Le
plus remarquable dans la période actuelle, c'est l'endormissement
des intellectuels ou leur fin, quand règne l'agnotologie
politique
!
Depuis,
tout fut mis en branle pour instaurer le règne de la
dépendance énergétique, son objet étant l'endettement
et la soumission de la masse humaine par le travail. Et
la publicité fit le reste, forcer les ménages
à toujours s'endetter davantage. Cela ne suffisant pas,
la dette abyssale du pays ne cessant d'enfler, il est désormais
évoqué l'ouverture des magasins le dimanche,
ce qui va laminer le petit commerce, désertifier
la ville. Jeane Manning
conviait
les électeurs à poser aux hommes et aux femmes politiques
la question de l'énergie libre. Mais pensez-vous (pour ceux
non encore lobotomisés par le système de désinformation)
qu'il soit possible, en France et à condition que les journalistes
soient des personnes libres et cultivées, de soulever ce
lièvre ? Même par hasard ou par accident, cela n'arrivera
pas. Les Médias ? Mais l'orchestration de la société
du spectacle.
Puisque
j'aime bien faire partager des oeuves musicales qui me sont chères,
voici ces interprétations merveilleuses et hors du temps
funeste :
-
Les concerts avec plusieurs instruments (intégrale) de J.
S. Bach,
par Café Zimmermann (ALPHA). A comparer avec la version de
Musica Antiqua Köln.
-
On
Wenlock Edge
de Ralph
Vaughan Williams,
par James Gilchrist et The Fitzwilliam String Quartet (LINN). A
comparer avec le chant de Robert Tear.
Un curieux rapprochement,
me direz-vous, entre la culture et la Culture, -
si ce n'est qu'un même labourage intensif est à l'oeuvre,
-
et qui d'un coté appauvrit les terres en arrachant l'humus (en
sus des produits chimiques anéantissant la vie biologique
et les vers de terre), - et
qui
de l'autre arrache de la matière grise à la jeunesse ignorante
de son patrimoine. Une relation, serveur à Saint-Germain
en Laye, tentait une expérience dans une brasserie bourgeoise
: record de 3 mn pour Mozart
... avant
que le client ne vienne se plaindre de la gène insoutenable.
De la sorte, la lutte pour l'agriculture biologique correspond à
... celle en faveur des Arts et les Lettres : «
La
contre-culture d'hier domine, Diapason est entré en résistance
»
(Emmanuel
Dupuy). Il s'agit bien de résistance ouverte : la guerre
de conquête territoriale s'est transformée en pénétration
invasive du cerveau*,
puisque ce dernier commande l'acte consommériste qui
est le fondement de la société du chiffre et de la
statistique. En douteriez-vous ? En 2010, les dépenses d'armement
furent d'environ 1.600 milliards de dollars, mais celles de la guerre
économique les talonnent : 1.400 milliards, semble-t-il, pour
les dépenses publicitaires !!!
*
Joe Vialls : « Des recherches
approfondies sur les armes ELf
furent poursuivies par Dr Elisabeth
Rauscher, une physicienne nucléaire dirigeant le laboratoire de
recherche technologique de San Leandro en Californie. Rauscher avait
déjà identifié les effets de certaines fréquences spécifiques
induisant non seulement de la nausée mais aussi de l'euphorie, par
exemple. Dr Rauscher était enthousiaste : « Donnez-moi de
l'argent et trois mois de délai », se vanta t-elle, « et
je serais capable de modifier le comportement de 80% des habitants de
cette ville sans qu'ils le sachent. Je les rendrais heureux ou tout
au moins, ils se croiront heureux, ou bien, je les rendrais
agressifs » ».
Le printemps arabe ... effet d'une arme psychotronique ?
Fin
février 2012 :
A force de décrire le monde démocratique
comme un espace publicitaire (et consommériste) servi par la
peur (et la crise), je dépeins la figure
d'une déculturation de masse ayant pour finalité
l'homme-machine-endetté-esclave. Or, certains élus veulent y remédier, ils cautionnent l'ouverture des magasins le dimanche.
Pour briser cette hégémonie marchande, rien
de tel que la Culture. Les hommes et femmes auraient la
liberté d'acheter dans le calme les livres, les disques.
Il en aura fallu du temps à l'élite pour saisir l'essence
des Lumières*.
Certaines mauvaises langues osent cependant affirmer qu'il s'agit en réalité
de forcer la consommation pour relancer la croissance (comme pour
les chanceux cochons d'élevage concentrationnaire* que l'en
engraisse), et d'autres, pires, que les familles endettées
seront encore davantage corvéables et dépendantes des
banques...
*
Proudhon
:
« Le
peuple n'a jamais fait autre chose que prier et payer : nous croyons
que le moment est venu de le faire philosopher ».
*
Sur Diatala.org : « Un milliard d'animaux sont tués en
France par an pour combler les fosses septiques ».
Serait-il civilisé de croire que le temps libre puisse être sacrifié afin
de pouvoir combler
le déficit national, avec l'Homme réduit à
sa valeur marchande ?
En sommes-nous déjà à cette extrémité de la
décadence ???
Déjà, il convient de reconnaître que les
hommes sont des bêtes sauvages et la civilisation un
vernis de surface (c'est François Hollande qui annonce vouloir
prendre au riche
-
ce qui va davantage le faire fuir et saigner le pays
-
pour obtenir les voix des imbéciles, des paumés).
Tous ceux que j'ai croisés dans la vie sont de fieffées
crapules, pire que des chiens ! Ils sont si abrutis qu'il
continuent de fumer, alors que le tabagisme
-
qui est une remarquable arme de destruction massive et presque un
génocide
- devrait
éradiquer un milliard de cons en un seul siècle
!!!
Robert Proctor (Golden Holocaust)
: « On
peut dire que la cigarette est véritablement un produit
défectueux en ce sens qu'il est beaucoup plus nocif qu'il ne devrait
"normalement" l'être... Il est modifié pour
rendre les
fumeurs le plus accro possible et cela le rend plus dangereux (…)
Parmi ceux qui aiment la bière ou le vin, seuls 3 % environ sont
accros à l'alcool. Alors qu'entre 80 % et 90 % des fumeurs sont
dépendants. C'est une forme d'esclavage (…) La cigarette est
l'invention la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité ».
A
ce niveau du propos, je pratique encore l'ironie, c'est une
ultime civilité de ma part. En réalité,
la barbarie est sous-jacente, mais flagrante avec l'élevage
des animaux, les abattoirs, avec les programmes débiles
de la télévision, jusqu'au refus d'interdire
les graisses hydrogénées et l'aluminium dans
le traitement de l'eau. La Culture, désormais un jus infâme pour
tous, signifie non seulement le renoncement à elle-même,
mais la fabrique d'une inhumanité qui oeuvre à
uniformiser une société unisexe réduite à
son poids marchand, c'est un des visages grotesques de la Grande Prostituée
de l'Apocalypse, cette putain,
ses sbires et l'hydre administratif*,
qui a autant amorcé de guerres (dette de sang), qu'elle
encadre une crise actuelle qui n'est que la préfiguration
de l'animalisation
totale de l'Homme, le rejet radical du principe de l'Être. Même
les homosexuels vont pouvoir adopter les enfants, c'est dire le
degré idéologique égalitariste
qui est en train de gangrener cette fin de civilisation. Bientôt,
ne pourra-t-on pas copuler légalement avec son chien ?
*
L'Etat ruiné, au
bord du chaos,
prend l'argent là où il le peut encore.
Et c'est une des raisons pour lesquelles je n'irai pas voter, pour
laquelle je considère que le droit de vote procède
d'une intentionnalité de Pouvoir perverse : laissez croire aux
esclaves
qu'ils détiennent leur propre vie, qu'ils sont maîtres
de leur destin. J'ai passé dix années
en Auvergne - dans un taudis non chauffé, menaçant
le voisinage avec le bâton - pour faire cesser les
exactions commises sur ma voiture de sale Parisien, devant payer
la taxe d'habitation - même quand le domicile est déclaré
non habitable, devant régler la redevance audiovisuelle -
sans avoir de télévision numérique, dans
l'impossibilité de gagner ma vie de photographe - quand
l'Hôtel des Impôts ne reconnaît pas les droits
d'auteurs. Une haine enfle*,
elle déborde largement mon cadre de vie...
*
La haine ne naît pas en un jour... S'il m'avait été
donné de voir préalablement dix années
passées en Auvergne,
... .
La région est glauque avec une mentalité
vénale suintant comme le pus. Comment ai-je pu venir m'enterrer, moi qui aime la Culture britannique ? Peut-être les origines auvergnates
et
une forme d'instinct de mort qui pousse à en découdre
avec la face la plus noire de la personnalité, plonger
au cœur de la putréfaction existentielle.
Enragé est le mot juste, dans un pays où la créativité
de l'artiste pauvre ne vaut guère plus que la crotte de chien
reluisant dans le caniveau, et où le manque de ressources rend
corvéable l'esclave et détruit toute forme de créativité.
Mais les choses risquent d'aller encore plus loin avec la destruction de l'élite
: « Parce que nous traversons une
crise économique et morale profonde, il me semble indispensable de
défendre une politique culturelle audacieuse et réformatrice, en
phase avec son temps, ouverte à tous les citoyens » (« Le
petit livre rouge de la culture » de Christophe Girard,
pamphlet en faveur de la
décérabralisation,
de la domestication des âmes,
du conditionnement des masses et de
la
manipulation des esprits).
La France semble vouloir abrutir la Masse, quand les USA la conditionne
: « la production de
cinéma de sécurité nationale est un prolongement de la production
américaine de stratégie
(...)
Ce
cinéma est devenu en cinquante ans un des vecteurs essentiels de
l'hégémonie de la sécurité nationale en défendant son caractère
aussi bien politique qu'éthique et religieux et en en faisant un
spectacle dont les normes sont acceptées par tous. Ces normes sont
l'héroïsation des agents de l'Etat, le caractère sacré de
celui-ci s'il ne s'éloigne pas de la stricte défense des citoyens
américains, la mise en images de la menace telle qu'elle est
officiellement définie et nourrie par l'imaginaire collectif
américain »
(Jean-Michel
Valantin, « Hollywood, le Pentagone et Washington
»).
Février
2012 :
holisme quantique ou pénétration de toutes les influences
d'ordre psychique ? Pourtant, l'apport de certains y est extraordinaire...
Sur le site Q.I.
et intelligence humaine,
-
il
est possible de lire l'analyse : « Pour déterminer s'il y
a relation négative entre la croyance
religieuse et Psychometric g (le facteur d'intelligence générale),
les données de l'Enquête longitudinale nationale sur les jeunes
(NLSY97) ont été analysées. Le NLSY97, un échantillon national,
est choisi pour représenter environ 15 millions d'adolescents
américains dans la tranche d'âge des 12-17 ans en 1997. Les sujets
(N = 6825) ont été interrogés sur leur inclination religieuse et
également testés par l'Armed Services Vocational Aptitude Battery
(CAT-ASVAB97) (...)
Les athés ont obtenu 6
points de Q.I de plus que l'ensemble des sujets du groupe professant
à l'une ou l'autre d'un grand nombre de religions différentes. La
différence d'intelligence entre athées et croyants fut importante,
même sans l'aide de données pondérées (t (1, 6.893 ) = 2,87, p =
.004) ».
Il est significatif que ce test ait été réalisé
aux USA, car ce pays représente la modernité
dans l'avance qu'elle détient sur les autres peuples,
- la
Tradition dérivée de la métaphysique (Toïse
en Chine) y étant absente (seulement détenue
par des Amérindiens). Sachant que les asiatiques (Hong Kong)
sont l'ethnie ayant le plus fort QI au monde, il convient de
ne pas systématiquement incriminer la croyance en tant que
telle, mais un phénomène religieux privé d'ésotérisme
et d'enseignement métaphysique et philosophique (pour être
compris par tout un chacun). Ce phénomène religieux
moderne prospère avec une pensée
simpliste,
le sentimentalisme,
le moralisme, le manichéisme.
De façon - il
faut en convenir
- paradoxale,
il parait compréhensible que l'athéisme
finisse donc par devenir un signe d'intelligence. Prenons
cet exemple, puisque ses arcanes sont censées s'être
activées, -
celui
des textes sacrés annonçant la venue des faux prophètes
- puis de
la Révélation finale (ou Apocalypse),
qui doit survenir après la grande
parodie
dont le New
Age
(Ere
du Verseau
de Paul Le Cour et de Rudolf
Steiner*)
diffuse ce fatras de philosophies de pacotille, de gourous
timbrés*
et de spiritualités destinées à la
Masse, surtout à ceux et celles qui n'ont ni Culture,
ni capacité de réflexion pour juger de manière
saine. Il ne faut pas être surpris du fait que l'Intelligence
lorgne du coté des sceptiques, des
matérialistes, lorsque les avancées en physique
quantique (aussi des recherches en énergie du vide ou
«
point
zéro »)
sont malheureusement polluées par les doctrines iconoclastes sur
les reptiliens
-
qui seraient venus créer l'espèce humaine sur Terre,
afin de fabriquer la race d'esclave leur permettant d'extraire
l'or. Ce degré intellectuel (et psychique) se calque
sur celui qui fait dire, à la mauvaise série
de science-fiction Nick Cutter, que les mythologies proviennent d'un
passage inopportun de dinosaures au travers de portes temporelles
! La baisse formidable d'intelligence intuitive,
- sa
récupération par ceux qui oeuvrent pour la contre-initiation,
notre civilisation le doit à la haine du secret*
ou
illusion de l'égalité en toute chose. René
Guénon
mit en garde contre ce phénomène qu'il qualifia de
«
spiritualité
à rebours », elle-même bien plus dangereuse que le pur matérialisme.
Une période de grande confusion se profile, il est vain
de diffuser des vérités avec des délires, les
premières étant encore plus redoutables que les seconds
-
auxquels
elles sont associées, auprès de personnes non qualifiées.
A cette confusion extrême de l'ontologique de l'Être,
se prépare une crise qui fera paraître celle de 2011
comme un "pipi de chat". LONDRES
(Reuters) : « Seul un changement radical du modèle de
développement et une refonte de l'économie mondiale permettront
d'éviter que trois milliards d'êtres humains ne basculent dans la
pauvreté, juge un rapport du Conseil mondial du développement durable
(…)
Selon
le rapport, en 2030 la planète devra augmenter la production
alimentaire d'au moins 50%, la production énergétique de 45% et les
besoins en eau grimperont de 30%, alors que le changement climatique
transforme les écosystèmes ».
Il n'y aura aucun changement volontaire, seulement le passage d'une
apparence démocratique à la dictature de l'opinion
(société de contrôle renforcée), ou au
début de la troisième
guerre mondiale
(Chine en 2011 : armée de 1.25 millions de soldats - 91.5
milliards de dollar de dépenses militaires), car les
individus continueront à vouloir manger les animaux dont
l'élevage industriel (et nazi) est la première
cause de déforestation* dans
le Monde. Comme il est inutile d'expliquer au fumeur qu'un Kg
de boeuf a utilisé 15.000
litres d'eau
(car il s'en ficherait même si sa cervelle desséchée
par la fumée toxique gardait une capacité de penser
qu'il n'a jamais eue), toute démocratie du nivellement
par le bas n'a aucune aptitude à éveiller la
conscience, si ce n'est la pulsion de peur et celle de
la jalousie. Il convient de laisser le peuple dériver
vers le chaos qu'il porte en lui, et de ne pas faire un scandale
de la fin de ce qui n'est plus vraiment une civilisation. Cela fait
longtemps que la pensée s'est démise, sans que l'on
puisse parler d'une démission volontaire, et que chaque chose
étant ramenée à sa valeur marchande, les infantiles
jeux de ballon canalisent des ultimes frustrations populaires*...
*
Comme
ceux qui veulent coûte que coûte vous guérir
de votre ego, mais qui, dans leur affirmation du Soi, font preuve
d'un ego particulièrement enflé !
*
Ere faisant passer l'Humanité d'un processus d'individuation
(Ere des Poissons) à celui de la perception suprasensible
et objective, en 3573, sous domination slave !
*
Ibn 'Arabi soutint
- à
cause de l'effervescence publique («
Mon esprit s'est emmêlé avec Son Esprit …comme le vin avec l'eau
pure (…) Quelle terre est vide de Toi pour qu'on s'élance à Te
chercher au ciel ? Tu les vois qui Te regardent au grand jour
mais aveugles ils ne Te voient pas »)
- la peine de mort pour
le poète, question de politique sociétale. Elias (Place du soufisme dans l'islam)
: « L'union avec
Dieu réalisée grâce à l'amour était le sujet de ses prédications
en public à Bagdad.
Les canonistes en conçurent beaucoup de colère
et l'accusèrent de panthéisme. Les soufis ne le soutinrent pas sous
prétexte qu'il aurait divulgué des secrets qui ne devaient être
communiqués qu'aux initiés. Hallâj avait commis la faute de rompre
publiquement "la discipline de l'arcane". Les politiciens
et les juristes réclamèrent une fatwa pour l'envoyer au
gibet. Il fut mis à mort par un jour de printemps en l'an 922 ».
*
Citons Alain Karsenty
(qui
est expert auprès de la Banque mondiale) : « L’élevage extensif
et le soja exporté comme aliment du bétail sont la première cause
de la déforestation »,
aussi NE PRENONS PAS LES PANSES DE BŒUF POUR
DES LANTERNES : « Les professionnels de la viande bovine
veulent nous persuader que « le bœuf est utile à la
préservation de notre environnement » (…) Les fables de l’Interbev
ne peuvent masquer durablement la réalité : l’élevage pompe
nos sous (3,5 milliards d’euros de subventions européennes
pour l’industrie animale de l’Europe en 2007), pompe notre
énergie (l’ensemble du cheptel français consomme la production
de 5 centrales nucléaires), pompe notre santé (en nous
faisant consommer en moyenne 1250 g par semaine de viande
rouge, soit 4 fois plus que la limite fixée par le
Fonds mondial de recherche contre le cancer) et, en retour, nous
gratifie de ses pollutions multiples »,
et Greenpeace : « l'élevage
bovin est responsable à 80% de la destruction de la forêt
amazonienne (…) Au cours des dernières années, un hectare de
forêt primaire amazonienne a été détruit toutes les 18 secondes
en moyenne par les éleveurs de bétail ».
Avez-vous entendu un leader politique inviter le peuple (s'il veut
sauver sa peau) à manger moins de viande ? Qu'attendent
ces drôles pour faire suspendre l'usage du téléphone
portable, des pesticides, des graisses hydrogénées,
des fours à micro-ondes, de l'aluminium
dans l'eau potable ? Henry Moreigne : « L’aluminium est reconnu comme un
neurotoxique. C’est en raison de cette spécificité que
progressivement casseroles et récipients en cette matière ont été
retirés de la vente (...)
On se rend compte en effet que le sulfate d’alumine (alun) est
utilisé pour purifier l’eau du robinet. Le problème c’est que
de l’eau, on en consomme beaucoup et que les particules d’aluminium
présentes qui s’y trouvent, malgré des niveaux faibles, sont
rendues, par leur forme hydrosoluble, particulièrement bien
assimilables par notre organisme », et
Alain SCOHY : « Il fait des
dégâts neurologiques (trous dans le tissu nerveux noble) identiques
à ce que l'on observe dans les encéphalites spongiformes
abiotrophiques = maladie de la Vache Folle, maladie de Kreutfeld
Jacob etc.. Il se retrouve également à des concentrations massives
dans le cerveau des malades touchés par la démence de Alzheimer, la
maladie de Parkinson »,
« La cuisson au micro-ondes
entraîne une modification profonde de la disposition géographique
dans l’espace de certains radicaux protéiques (passage de l’état
lévogyre à l’état dextrogyre, conversion de la forme trans- à
la forme cis-), qui pourrait bien se révéler avec le temps
hautement cancérigène ou toxique pour le système nerveux central,
le foie ou le rein. Il y a également production de radicaux libres
(comme lors de l’irradiation des aliments par rayons Gamma), qui
sont reconnus cancérigènes (…) Cette modification spatiale des protéines
est la définition même des fameux prions ! ».
ELLISLLK -
en
hausse le ton : « Cherchant toujours
de l'information sur les sectes et ce qui s'en rapproche, et
fréquentant les magasins bio pour bouffer, je tombe parfois sur les
délires pseudo scientifiques des newageux. (…) Scohy est
donc un menteur, un paranoïaque et un imposteur. Il n'est qu'un
exemple parmi les milliers de gourous autoproclamés du new age. Ces
gens dangeureux pullulent et il faut bien faire attention quand on
tombe sur la prose newageuse. Le new age est réactionnaire et
obscurantiste ».
Cela est vrai aussi. Testez-le : http://www.execonn.com/sf/.
*
Pensant que le supporteur rentre moins en transe avec la
victoire de SON équipe, que par la
défaite de celle adverse, - il
parait opportun de citer Sénèque
traitant de la colère,
texte rédigé pour son frère Novatus, lors de son
exil en Corse (41 - 49) : «
Dis donc pourquoi le peuple s'irrite contre les gladiateurs si
injustement, que c'est pour lui une offense s'ils ne meurent pas
de bonne grâce, qu'il se croit méprisé, et,
par son air, ses gestes, ses violences, de spectateur devient ennemi.
Ce sentiment, quel qu'il soit, n'est certes pas la colère,
mais
il y ressemble
»,
-
texte peut-être inspiré par son exil forcé :
« Se venger est la première loi
des Corses, la seconde, vivre de rapines, la troisième, mentir, la
quatrième, nier les dieux ».
Voilà
donc à quoi se résume un temps de vie
personnel dans l'Occident moderne : 1)
travail répétitif et générateur
de stress
;
2)
loisirs dénués du moindre sens pour ne plus penser
au vertige existentiel ni à la mort
;
3)
nicotine
et dopamine pour un sentiment fugace de récompense
;
4)
stade de football pour cristalliser la colère
; 5)
élection présidentielle tous les cinq ans pour offrir
ce fugace sentiment d'appartenance
à un peuple légitime, et un régime plus
proche de la description faite par Platon
(la soumission aux lois empêche le pouvoir du plus grand
nombre de dégénérer en anarchie)
- que
de celle par Aristote
:
« égal accès de
tous les hommes libres issus d’une même cité aux fonctions
politiques », « chacun étant à son tour gouvernant et
gouverné ». (La
Politique, III).
La visée du Bien commun, et l'intelligence, ... se seraient-elles
pas sûres, acquises par le dogme ??? Début 2012,
il s'avère vite inéluctable que le Monde issu des
Lumières est dominé par l'Argent, que
les inégalités croissent de manière exponentielle
(tout comme les maladies provoquées par la pollution chimique),
selon des critères et des vecteurs strictement ontiques (un
tout économique*), avec le retour en force d'un obscurantisme
religieux. Face à ces Pouvoirs (Puissance - désespérance),
il ne sera plus temps de définir des modalités aléthiques
& déontiques, ni mêmes celles implicatives (qui
appelleraient alors la démocratie participative),
mais
les modalités
intersubjectives
(du comportement citoyen et des incitations -
par des taxes et des
amendes) -
qui
seront autant une objectivation d'un Monde* entièrement dépourvu
d'Être. Cette absence d'Être qui est la conséquence
de la "pensée pensée" (selon Gabriel
Marcel),
ainsi que l'émotionnel procédant d'une douleur
concrète (la peur du lendemain),
-
font qu'une gouvernance de la France fricotte avec le lobbying
(le nucléaire*)
et fait un large usage de la démagogie (faire
payer les riches*),
sans réelle considération pour les conséquences.
*
Citons
ici François
Marchal
(Sur les chemins de la lévitation - Livre 2) : «
Sans
qu'on ne s'en rende vraiment compte, l'audimat, les règles
financières du marché - ce que certains appellent
l'économisme - laminent
inexorablement notre socle culturel,
avec pour conséquence, la prévalence de l'émotion,
de la futilité
et d'un épicurisme narcissique étroit
».
*
Exemple, cette croyance en un printemps
arabe
qui serait un élan à la fois démocratique
et populaire. Mahdi Darius Nazemroaya (Center for
Research on Globalization) : « Le projet du "Nouveau
Moyen-Orient" était présenté publiquement par Washington et
Tel Aviv avec l'espoir que le Liban serait le point de tension, pour
la réorganisation entière du Moyen-Orient, permettant le
déchaînement les forces du "chaos constructeur ". Ce
"chaos créateur" - qui crée l'état de violence et de
guerre dans toute la région - sera pour sa part utilisé de sorte
que les USA, la Grande-Bretagne et Israël, puissent redessiner la
carte du Moyen-Orient en fonction de leurs besoins et objectifs
géostratégiques (…) Refondre et démembrer le Moyen-Orient,
depuis les rivages méditerranéens orientaux du Liban et de la Syrie
jusqu'à l'Anatolie (Asie Mineur), l'Arabie, le Golfe Persique, et le
plateau iranien, répond aux larges objectifs économiques,
stratégiques et militaires, qui font partie d'un ordre du jour
anglo-israélo-étatsunien de longue date dans la région ».
*
L'Observatoire du nucléaire : « La
Cour des comptes a rendu publique aujourd'hui une grande étude sur
le coût réel de l'électricité nucléaire. Bien que marquée par
une grande incertitude concernant le coût - probablement
incommensurable - du démantèlement des installations nucléaires et
de la gestion des déchets radioactifs, il apparaît d'ores et déjà
que : le prix de l'électricité nucléaire actuellement produite est
pratiquement de 50 euros/Mwh au lieu de 32 ou 33 euros/Mwh comme
prétendu de longue date par les promoteurs de l'atome ».
*
David Cameron : « Et, dans un
sain esprit de compétition avec la France, si la France instaure une
taxe sur les transactions financières, notre porte sera ouverte et
nous pourrons accueillir au Royaume-Uni beaucoup plus de banques et
d'entreprises françaises, et notre économie se développera (…)
Au moment où nous nous battons pour l'emploi et la croissance, faire
quelque chose qui coûterait un si grand nombre d'emplois me paraît
extraordinaire ».
Le profit est-il plus important que la personne humaine ? Le
1er février 2012, un jour de grand froid, les trottoirs de
Riom et d'Issoire sont recouverts d'une mince couche de glace et
les personnes croisées se plaignent de la difficulté
à marcher. Que pensez-vous que fasse une police municipale
??? Elle poursuit sa déambulation décontractée
le long des voitures en stationnement, qui est de contrôler
que tout un chacun s'est mis en conformité avec l'horodateur
! Je glisse moi-même et me fait particulièrement
mal en heurtant le sol avec ma tête, mais l'important n'est-il
pas de pressurer
l'individu
- comme
on le fait avec le légume ? Cela me rappelle ma propre mère
mise à l'amende parce que, au Vésinet, le
guidon de son vélo à l'arrêt (car ce détail
a du sens) avait tourné sur lui-même de 180°
(extrapolant le sens interdit dans la cervelle du coquin),
mais encore, enfermée dans une cabine téléphonique
(dont la porte coincée résistait à toute velléité
d'ouverture) avec la police municipale qui refusa de lui apporter
son aide, ... en l'absence du chef. Dans une même veine, mon caniche eut une
amende (fichtre, avec son propre nom de chien !), à
Saint-Cast, pour avoir trop tiré sur la laisse et ... posé
deux pattes sur un terrain en construction ! Cette lourdeur
de la pensée est l'inertie qui permettra à l'agriculture
biologique*
d'être moins subventionnée -
de la faire assimiler à une croyance par les ignorants lobotomisés
par la télévision, elle se retrouve en chaque lieu
public (les magasins et les bars) -
où se joue une soupe musicale insipide et dénuée
de la +moindre verticalité ou intelligence, divertissement
niais
mutuellement consenti pour tuer le temps (faire
taire la dimension de l'Être qui agonise).
Dans le sens musical* d'après Arthur Schopenhauer,
voici des oeuvres que j'aime particulièrement, il s'agit
de « A
Colour Symphony » d'Arthur
Bliss,
et « Brigg
Fair » ainsi
que
« In a Summer Garden » de
Frederick
Delius.
Certes oui - car
n'en déplaise donc aux hommes et femmes politiques et
à leur vision exclusivement marchande de la Vie
- il
se manifeste une valeur intérieure qui ne devra jamais
rien à la définition stricte du PIB (qui
finit par corrompre et dénaturer à la fois la culture
et la Culture). Faire manger de la merde
rejoint et corrobore le fait d'en écouter. A ce propos,
dans ce Monde où le regard se tourne vers la rentabilité,
-
je rentre moi-même dans cette même logique en achetant mes
disques en Grande-Bretagne :
50%
moins chers que les prix délirants pratiqués par
la FNAC ! Gnaque
!!!
*
Autour
du Bio :
« Comment sont répartis les 8
milliards d’euros que touche la France de l’Union Européenne
? Les plus gros bénéficiaires de la PAC affichaient des
chiffres faramineux en 2006 : 180.000 euros pour un producteur
de maïs dans le sud-ouest, 358.000 euros de subventions pour un
engraisseur de bovins en Bretagne (…) Aujourd’hui, ceux qui
arrivent en haut du classement ne sont pas des agriculteurs ! Il
s’agit d’entreprises des secteurs laitier, notamment Lactalis,
volailler ou porcin, qui touchent différentes aides, dont des
soutiens à l’exportation, pouvant s’élever à plusieurs
millions d’euros »
(en
2009). Laura Thouny : « 38% des
produits issus de l'agriculture biologique consommés en France
proviennent... de l'étranger (…) Ce retard s'explique par "une
situation de quasi-abandon par les pouvoirs public entre 2002 et
2007", dénonce Hugues Toussaint (...) Pour l'association Bioconsom'acteur, dont il
est le fondateur, ces cinq années de stagnation ont engendré une
véritable régression de la France par rapport à ses voisins
européens. Les surfaces cultivées en bio sont ainsi "passées
de 177 559 hectares en 2002 à seulement 47 473 en 2008, soit une
baisse de 73%", dénote l'association »
(en
2010). Action
Nature et Terroir :
« Passé presque inaperçu, les fêtes de fin d’année
auront été une occasion rêvée pour le Gouvernement de faire
passer un amendement prévoyant une réduction de 50% du crédit
d’impôt aux agriculteurs convertis au bio (...) Il faut savoir que ce crédit d’impôt constitue pourtant
l’unique dispositif d'aide pour les petites exploitations
biologiques. Une décision en parfaite contradiction avec les
engagements d'une Grenelle de l'Environnement : La loi Grenelle
prévoit dans son article 31 de “favoriser la production et la
structuration de cette filière pour que la surface agricole utile en
agriculture biologique atteigne 6% en 2012 et 20% en 2020”. Avec un
peu plus de 2% des surfaces agricoles en bio en 2010 selon les
derniers chiffres, la France reste la lanterne rouge de l’agriculture
bio européenne »
(en 2011). Est-il donc
judicieux (pour la Vie) et opportun (pour la balance extérieure de la
France) de
faire baisser les aides au Bio ? La raison en est bien plus retors...
*
Pétition « Non au Centre National de la Musique »
(par Jean-Jacques Birgé en janvier 2012) : « La musique n'est pas une marchandise !
Appel des 333 - Non au Centre National de la Musique! (…) Force est
de rappeler qu’en aucun cas, les artistes, dans leur diversité,
n’ont été consultés ; ce qui augure mal de la défense de la
diversité culturelle dont se prévaut le rapport (…) Sans même
s’attarder sur les financements encore hypothétiques de ce centre,
nous constatons que l’orientation en est erronée. Le rapport
stipule que les principaux bénéficiaires seront les «
investisseurs ». La grossièreté du propos est telle, que la
musique est définie, disques et spectacles vivants confondus, comme
étant une « filière » économique. On pourrait ajouter au même
titre d'ailleurs que la filière du soja transgénique ou du poulet
élevé en batterie (…) Les dégâts sociaux et crises dramatiques
provoqués par le « Tout Rentabilité Financière » dans le monde
entier aujourd’hui sont suffisamment évidents pour considérer
scandaleuse cette extension de la main mise du marché sur la musique
grâce au concours du ministère de la culture. Rappelons que la
musique n’est pas une marchandise mais un art. Rappelons que la
musique n’est pas la propriété privée de Universal ou Sony, de
Fimalac, Lagardère active ou Live Nation. La musique est un bien
public. Rappelons que les artistes et le public ne sont pas au
service des producteurs mais l’inverse ».
«
Nous constatons que l’orientation en est erronée
».
Elle ne l'est pas, erronée, elle est en tout point conforme,
-
puisque pour nos élus l'Être ne signifie RIEN ni ne se
qualifie autrement que comme marchandise.
Supprimons
le
Ministère de la Culture, rendons
leur liberté aux artistes ! Le Ministère
de la Culture est censé aider la création, non l'aliéner, supprimons
les subsides accordés aux fonctionnaires
de la marchandisation de la création,
de sa soumission à l'esclavagiste Pôle emploi
! La vision culturelle actuelle est instrumentalisée par
la politique de la multiplicité qui se positionne
aux antipodes de celle élitiste d'André
Malraux,
même si ce dernier oeuvrait à la démocratiser,
la rendre accessible au plus grand nombre. La chose étant
vite avérée utopique et sans finalité économique,
le pragmatisme marchand, doublé du dogmatisme*, -
fait désormais de la Culture le contraire de ce qu'elle
est selon la juste définition du mot, c'est à
dire : intelligence, pensée et raffinement. Culturel
et populaire sont par nature non pas opposés
- car
l'instruction est toujours possible - mais
radicalement antinomiques, -
la Culture ne pouvant être définie qu'en tant que degré
non accessible au vulgaire, ou plutôt : ce
qui l'en différencie.
La Culture est ainsi par principe non démocratisable, sauf
à vouloir la définir d'après ce qui lui est
le plus étranger : goût populaire, ignorance,
superficialité. S'ensuivent la marchandisation de l'Art et
: a)
vaste
entreprise de destruction des véritables élites, b)
nivellement par le bas dont l'objet est cet abrutissement
général propice à rendre amorphe la Masse
: pensée unique. Sachant que la photographie n'est toujours
pas inscrite dans la liste des métiers d'art, j'ai écrit
au Ministère, pour savoir si pour être considéré
comme un "artiste", il fallait déféquer
dans un saut,
venir déposer ce dernier sur le bureau du Ministre. Aucune
réponse ... ma demande dut être considérée
comme un simple truisme rapportant la stupidité de son auteur...
*
Impressionnant d'incompétence : « L’art sous toutes ses formes, luxe
de quelques-uns, cela choque péniblement notre sentiment
démocratique ; mais quand il s’agit de théâtre né de la foule
et fait pour la foule, l’illogisme apparaît plus flagrant. Le
spectacle pour une élite restreinte est déjà un non-sens ; mais si
c’est la fortune qui détermine arbitrairement cette sélection, le
non-sens devient parfaitement odieux »
(Pierre Rameil).
Et Claude
Guéant :
« Toutes les
civilisations ne se valent pas
». Tout comme la Culture est instrumentalisée, la pensée
l'est également, et à chaque instant au moment des
élections présidentielles. Cependant, pour juger de
la valeur de notre civilisation, la comparer,
-
encore faudrait-il que l'on puisse la considérer comme telle.
Or, elle n'est que la monstruosité du Monde moderne qui broie
sans cesse les âmes, les tenaille dans la matérialité
des apparences. La régime nazi consista en une propagation
de la haine raciale -
destinée à justifier la guerre de conquête
-
en
laquelle lui-même ne croyait pas forcément (alors,
le 28 mars 1933, Fritz
Lang,
un juif en qui Hitler
voit "L'homme qui créera le cinéma national-socialiste",
décline l'offre du Docteur Goebbels
(ministre
de la propagande) ; et autre exemple, bien entendu non enseigné
dans les écoles : selon Bryan Mark Rigg,
professeur d'histoire à l'Université militaire des
États-Unis, ce furent 150.000 juifs qui furent enrôlés
dans l'armée, dont des feld-maréchaux, des amiraux
et des généraux. Une autre guerre de conquête
fut celle en Irak, non pour le territoire (le sens particulier du
Heimat),
-
mais pour le pétrole et la géopolitique
face à la Chine et à la Russie. L'embargo imposé
à l'Irak, par la Démocratie, fut responsable
de la mort de 1.6 millions d'individus, dont
700.000 enfants.
Malgré la douleur que représente la Shoah dans l'inconscient
collectif, l'usage de la propagande, désormais les droits de
l'homme, l'égalité, rejoint tout à fait le mot de Goebbels
: « M. Lang, c'est nous qui décidons qui est aryen », car,
ce sont les pays riches qui décrètent (avantage stratégique &
économique), quel régime désigné comme terroriste il
convient de renverser. Les services secrets seraient à
l'origine de l'Islam fondamentaliste (et en Afghanistan,
c'était contre les Russes). Et citons Claude
Covassi (fondateur de Mecanopolis) :
« Le danger qui guette les démocraties
occidentales n’est pas le terrorisme islamiste. Si les services
secrets ont besoin d’accroître leur capacité de contrôle c’est
parce que nos systèmes économiques connaîtront d’ici quelques
années un effondrement total. Les populations de nos pays se
soulèveront quand elles auront compris que les promesses du projet
néolibéral n’étaient motivées que par une volonté de
domination.
C’est pour prévenir les futurs soulèvements de la
faillite inéluctable de nos sociétés dites “développées” que
les services secrets ont besoin d’obtenir de plus larges pouvoir.
La lutte contre le terrorisme n’est qu’un leurre (…) Les
Brigades Rouges en Italie étaient manipulées par les services
secrets italiens et la CIA (…) La tâche première des services
secrets est de gérer la perception que les gens ont de la société,
en maniant les émotions comme la peur, le besoin de sécurité,
etc.. En imposant leur représentation du monde ils entretiennent les
populations dans une psychose qui permet toutes les manipulations ».
Gilles Munier : « L’Irak
est un champ de bataille entre services secrets. Une bonne quinzaine
y crée un climat de terreur à coups de black opset psy
ops, sans considération pour le nombre de victimes civiles ».
Ainsi, quelque chose peut être
à la fois ce qu'elle semble être et son contraire, peut avoir une
origine cachée ou être l'objet d'une instrumentalisation. Rien
n'est vraiment fortuit en ce monde et les apparences servent souvent
à tromper les consciences. De semblable manière que les gaz
mortels des guerre de tranchée (comme ces 5730 fûts contenant 150
tonnes de dichlore Cl2 utilisés à Ypres en avril 1915) devinrent
ensuite des pesticides agricoles (comme le zyklon B inventé en 1920
par Fritz Haber - ayant reçu en 1918 le prix Nobel pour la
synthèse de l'ammoniac ), des substances chimiques synthétisées
pour l’agriculture furent détournées, comme les défoliants
utilisés au Vietnam. Ce que je veux signifier et plus
particulièrement en ces vingt-cinq lignes, c'est que l'absence de la
pensée pensante (haine dogmatique de l'élitisme intellectuel)
favorise la forme de propagande, de tromperie de masse qui
permit le stalinisme tout comme le nazisme - qui sont une
âme
damnée de l'esprit des Lumières, des lumières qui ne finissent pas
d'assombrir et de dominer !
Réduisons les prérogatives
du Ministère de la
Culture ! Sauvons la, le peu qu'il en reste dans la tête
vidée de la jeunesse...
L'Histoire est en danger.
Juillet 1920, Adolf
Hitler au Major Konstantin Hierl :
« Autant je ne peux faire reproche à un bacille de
tuberculose, à cause d’un action qui, pour les hommes signifie la
destruction, mais pour lui la vie, autant suis-je cependant obligé
et justifié, en vue de mon existence personnelle, de mener le combat
contre la tuberculose par l’extermination de ses agents. Le Juif
devient et devint au travers des milliers d’années en son action
une tuberculose de race des peuples. Le combattre signifie
l’éliminer », 30 janvier 1939, Hitler au Reichstag :
« Aujourd’hui, je serai encore un prophète : si la
finance juive internationale en Europe et hors d’Europe devait
parvenir encore une fois à précipiter les peuples dans une guerre
mondiale, alors le résultat ne serait pas la Bolchevisation du
monde, donc la victoire de la juiverie, au contraire, ce serait
l’anéantissement de la race juive en Europe ».
Himmler, le
25 janvier 1942 : « Le Juif doit partir d'Europe (…) Je
dis seulement qu’il doit dégager. S’il crève en route, je n’y
peux rien. Je vois seulement une chose : s’ils ne partent pas
volontairement, l’extermination sera totale », alors que
l'émigration était interdite aux juifs dès octobre 1941 ! Hitler
était fou, 26 mai 1944 - discours à l’Obersalzberg : « Si
nos adversaires sortaient victorieux de ce combat, le peuple allemand
serait éradiqué. Le bolchevisme massacrerait des millions, des
millions et des millions de nos intellectuels. Qui échapperait à
une balle dans la nuque serait déporté. Les enfants des classes
supérieures seraient enlevés et éliminés. Toute cette bestialité
a été organisée par les Juif », ce qui n'empêcha nullement Frans de Hoon (Periodiek Contact) d'écrire : « Comme il
n'est encore jamais arrivé qu'un vainqueur avoue publiquement sa
culpabilité au déclenchement d'une guerre, nous devons bien
consulter l'Histoire pour découvrir la cause réelle du conflit.
Nous constatons d'abord que dans le "Daily Express" du 24
mars 1933 le Congrès juif mondial a déclaré la guerre économique
à l'Allemagne. Ensuite le 7 août 1933 Samuel Untermayer, président
de la "World Jewish Economic Federation" déclarait dans le
"New-York Times":
« La guerre que nous avons décidé
de mener contre l'Allemagne est pour nous une guerre sainte » (...) Par
la suite les milieux financiers de Wall Street agissaient de telle
sorte que le rapport entre le dollar et le Reichmark était dévalué
de 57% au préjudice de cette dernière monnaie. Il devint désormais
impossible à l'Allemagne d'acheter des matières premières, des
denrées alimentaires et d'autres marchandises sur le marché
international dominé par le dollar. Adolf Hitler réagit
immédiatement et résolument : il détacha le Reichmark de
l'étalon-or et introduisit la "Valeur-Travail" ». Et
le
Général Fuller : « Le socialisme n'est que l'écume du
chaudron démocratique. Le socialisme est opposé au progrès, il
tend à niveler le plus élevé à l'aune du plus bas
(…) Le
système de financement régnant ne repose plus sur la capacité de
production, et que l'argent en tant que moyen de nouvelle répartition
est devenu une marchandise que l'on peut, comme toute autre
marchandise, acheter et vendre. Ou, autrement dit : la maladie qui
causera la ruine du monde s'appelle l'usure. La France et
l'Angleterre sont alliées l'une à l'autre parce que toutes les deux
sont construites sur la puissance de l'argent et se trouvent sous la
domination du système bancaire international. L'Allemagne s'est
libérée de cette puissance internationale et devient ainsi l'objet
de suspicion. Elle opère déjà avec le concept "valeur-travail"
et c'est ce que l'on voudra éviter à tout prix. Déjà l'on
s'active fébrilement à l'anéantissement de ce pays. Les financiers
n'ont rien à y perdre, mais tout à y gagner ». Chamberlain
le 10 septembre 1939 : « C'est l'Amérique et le monde
israélite international qui nous ont précipités dans la guerre ».
Je ne fais que citer des textes sans revendiquer la
plus petite opinion,
-
puisque,
en France, l'opinion est légalement celle de l'Etat. Je me
garderai de faire part de la moindre opinion et je m'incline
devant cette sainte parole : Colloque négationnisme : « L’essentiel
pour la justice est de fournir des lieux de débat et des arbitrages
argumentés afin de placer des limites au mensonge et à la mauvaise
foi. Son rôle est d’opposer au défi délirant des négateurs
une sanction qui le ramène à ce qu’il est : une
transgression (…) Comme
l’écrivait Monsieur Régis de Gouttes
dans un excellent article de doctrine repris dans la Gazette du
Palais du 23 septembre 2001, « il existe deux manières
de sanctionner l’abus de la liberté d’expression ». Par la
solution de l’équilibre du conflit entre liberté d’expression
et
répression, ce qui est le cas de la plupart des infractions dites de
presse (diffamation, injure) : l’expression est admise mais
l’abus est réprimé. Par une solution plus radicale qui
consiste à neutraliser le conflit, en
considérant que la diffusion
de certaines idées sort du domaine de la liberté d’opinion: il y a
alors une sorte de déchéance au droit d’expression lorsque
cette expression n’est absolument plus compatible avec l’État
de droit » (...) Comme l’ont fortement montré Me
Charriere-Bournazel et Me Zaoui, la pseudo-contestation historique
que prétendent soutenir les négationnistes n’a d’autre ressort
que la haine des Juifs. La négation des chambres à gaz, c’est
la poursuite de la propagande antisémite par d’autres moyen ».
Si fort heureusement je n'ai pas la moindre opinion (si par malheur
j'osais - en France - en avoir une, cela pourrait être
considéré comme un crime
- sauf
à bêler à l'unisson avec le troupeau),
-
je sais tout de même déceler une propagande et
sa police de la pensée. Aux multiples crétins
qui penseront que je suis antisémite
... je
convie seulement à considérer que je vénère Jung
comme un père spirituel. Le danger vient bien des idiots
qui veulent fabriquer l'Histoire, qui pensent ainsi contribuer à
diriger une Masse humaine. Ils se trompent lourdement, car
le populisme prospère sur l'ignorance et la
bêtise et
la crise. Le phénomène nazi peut donc se reproduire
; il est bien analysé par Lawrence Birken
: « HITLER as PHILOSOPHE -
Remnants of the Enlightenment in National Socialism ». Une loi
Gayssot
ne fait donc qu'enfler les théories du complot, stigmatiser
la haine entre Juifs et Arabes, pousser à savoir ce
que la honte ou l'intérêt
voudraient faire
taire... Il
faut savoir que cette rhétorique est appliquée
à l'encontre de ceux qui doutent du 11 septembre (non
des faits eux-mêmes - mais
tels qu'ils sont explicités officiellement) :
-
ce sont ainsi ces mêmes individus suspects (des racistes et des
terroristes) qui remettent déjà
en
cause les chambres à gaz. Alors, la chambre à gaz
conditionne la religion*
des Médias qui sert à désigner tout ennemi
!
*
Une vidéo honnête (en apparence) et sulfureuse (au
combien fasciste et haineuse !!!), Alain
Soral :
http://www.youtube.com
!
Ce
n'est pas seulement l'Histoire
qui est en danger, mais l'Intelligence
et la Vérité...
Mais qui s'en soucie ??? C'est donc une chance extraordinaire que
de vivre en France. Tous les hommes n'ont pas cette chance : nous
avons l'Etat et les lois qui pensent à notre place, qui définissent
la vérité. N'est-ce pas merveilleux ? Certes,
il est vrai que cela nous crétinise et nous abêtit,
mais quelle chance tout de même... Cela ne changera pas la
donne. Selon Lawrence Birken,
Adolf Hitler choisit en quelque sorte le juste milieu entre
l'individualisme du capitalisme et le nivellement du communisme, -
une société raciale mais sans caste et où prévaut
le mérite mis
au service
de l'âme germanique : « Il était un Messie séculier
proclamant une version germanique de la « Bonne Nouvelle ». La
possibilité de la réconciliation des classes, les plans pour une
renaissance nationale, l'identification d'un ennemi universel dont
l'élimination inaugurerait le millenium, tout cela remuait son
public en profondeur. Hitler parlait le langage des philosophes, un
langage qui avait presque disparu dans les strates raréfiées de la
grande intelligentsia » (Journal of Historical Review). Mark
Weber : « En dépit de décennies de diffamation véhémente,
dit l'auteur Lawrence Birken, les idées de Hitler conservent un
attrait durable et dangereux -- pas parce qu'elles sont bizarres et
étrangères, mais précisément parce qu'elles sont rationnelles et
bien enracinées dans la pensée occidentale. En particulier,
souligne Birken, l'Hitlérisme est fermement enraciné dans la
perspective rationaliste et scientifique de l'époque des Lumières
de l'Europe du 18ème siècle. Cependant cela n'est pas dit comme un
compliment, car l'auteur est hostile à l'Occident et à ses
traditions ».
Ces courants de pensée, qui sont populaires, populistes,
-
sont ceux des mouvements d'extrême-droite européens
qui gagnent leurs voix à chaque moment de crise
profonde, qui désignent à tord ou à raison
des bouc-émissaires. La haine en est une dimension structurelle.
La peur étant étrangère à la Raison,
les lois liberticides n'auront aucun impact sur cet impensé.
Il s'agit d'une manifestation contre la finance mondiale -
désignée comme "Ordre mondial". Il est édifiant
de voir combien la situation de 2012 a des similitudes conjoncturelles
avec celle de 1936... Et Jung (sur le Wotanisme) : « La
chose la plus impressionnante dans le phénomène allemand est qu'un
seul homme, qui à l’évidence est « possédé », a
contaminé une nation entière à une telle échelle que tout s’est
mis en mouvement et a commencé à rouler (…) Comme nous avons en
grande partie perdu nos dieux et que la condition actuelle de notre
religion n’offre pas une réponse efficace à la situation mondiale
en général et à la "religion" communiste en particulier, nous
sommes à peu près dans la même situation fâcheuse que l’Allemagne
pré-nationale-socialiste des années 20, c’est-à-dire que nous
sommes en position de prendre le risque d’une nouvelle expérience
wotanique, mais cette fois à l’échelle mondiale (1960)
(…) En dépit
de leur excentricité, les adorateurs de Wotan semblent avoir jugé
les choses plus correctement que les adorateurs de la Raison.
Apparemment tout le monde a oublié que Wotan est une donnée
germanique originelle, la plus authentique expression et la
personnification insurpassable d’une donnée fondamentale du peuple
allemand ». Il
faudra sans doute s'attendre au retour des guerres européennes,
à moins que le Moyen-Orient s'enflamme préalablement...
Ceux qui sont de bonne foi
- qui
ne sont pas enragés
- auront
saisi que je me place du point de vue de la conscience, non de
l'idéologie. Il n'est aucunement question de prendre parti
pour le négationnisme ou pour un révisionnisme
politique ou racial. Il s'agit uniquement de considérer en
Démocratie que : 1)
l'Histoire appartient aux historiens, 2)
la
Science aux scientifiques (il faudrait, dit en passant, restituer
la médecine aux médecins, puisqu'elle est accaparée
par les laboratoires), 3)
la Philosophie aux philosophes. Au moment où Internet
sert de zone haineuse de combat entre cabalistes et musulmans,
entre sionistes et négationnistes, entre mondialisme et nationalisme
xénophobe, il me semble dangereux et fautif de vouloir traiter
la question des chambres à gaz avec a)
la matraque et b)
le pilon, et non l'argument (Pierre
Vidal-Naquet
: « Si,
chaque fois qu'un « révisionniste » produit une nouvelle
affabulation, il fallait lui répondre, les forêts du Canada n'y
suffiraient pas »).
L'application de la force sur la pensée est le propre des
régimes totalitaires, son utilisation absolue ne peut
que provoquer l'effet contraire de l'exacerbation de la théorie
du complot (ou : "que veulent-ils cacher ?").
Aussi, à considérer des arguments comme de constantes
affabulations, cette autre pensée est rejetée pour
ce qu'elle n'est plus intrinsèquement : acte de
penser. Il convient*
d'interdire
de penser par soi-même (aux autres) pour que toute pensée
demeure libre. La problématique du crime contre l'Humanité,
c'est qu'il légitime la morale du vainqueur, lui permet de
réécrire l'Histoire, de faire oublier l'horreur
partagée de part et d'autre. C'est ainsi qu'il est devenu
facile
- sous prétexte d'armes
de destruction massive imaginaires -
d'intervenir en Irak pour venger 2.750 morts, d'oublier
ensuite 700.000
enfants
irakiens morts des suites d'un embargo ! Considérer
à tout bout de champ que le nazisme est le mal absolu,
c'est fabriquer la bonne conscience pour nos propres crimes,
c'est nous absoudre de la face sombre commune à l'Humanité
toute entière. La manifestation la plus individuelle de ce
process est la peine de mort qui n'est pas odieuse pour ses
partisans. Citons
donc la princesse et résistante Véra Obolensky décapitée ...
à la hache
en 1944, à
la prison de Plötzensee (2.891 personnes y seront exécutées pendant le nazisme), citons
également les 198 prisonniers politiques de
la Guerre d’Algérie poussés sous la guillotine.
Cela commence toujours par la censure, cela finit parfois (souvent) par
la hache...
*
Noam
Chomsky
: « je
considère la loi Gayssot comme complètement illégitime et en
contradiction avec les principes d'une société libre, tels qu'ils
ont été compris depuis les Lumières (...)
si de telles lois étaient appliquées de façon impartiale, elles
rendraient illégales une grande partie des propos exprimés
publiquement qui, même si on peut les considérer comme ignobles,
devraient certainement être autorisés dans une société libre
»
(texte pris dans Rue89,
le site par excellence de la promotion pour la pensée
unique).
Je le
rapporte dans ce site
: l'interdiction faite par l'ANPE de me déplacer librement,
l'Hôtel des Impôts refusant de reconnaître
les droits d'auteur, puis la manière dont la Préfecture
me radia des listes du chômage (profitant insidieusement
d'une absence enregistrée) pour avoir appelé à
l'aide le Ministère de la Culture. Oui les artistes,
et les autres, sont des volailles en batterie. Henry
Ford
ne s'est pas inspiré pour rien des abattoirs
de Chicago,
et Adolf
Hitler
du Fordisme,
deux apothéoses de la Modernité, du rendement. L'art
et la Culture n'ont de valeur intrinsèque qu'en tant que
fiscalisation et
instrumentalisation politique. Le « Congrès pour la
liberté de la culture », qui
fut fondé en 1950 à Paris,
fut une association à visée anticommuniste. En 1967, il
fut avéré que la CIA le
finançait en secret. Le Congrès fut donc renommé « Association internationale pour la
liberté de la culture », cercle présent dans 35 pays
et qui recevait des subsides très importants de la Fondation Ford*.
Arbeit
Macht Frei, mein Führer !
* Et
Michaël Löwy : «
Avec le livre The
International Jew, de Henry Ford, nous ne sommes plus du tout
dans l’antijudaïsme traditionnel, d’inspiration religieuse, mais
dans quelque chose de radicalement différent (...) Une phrase dans un texte dédié
à la salutaire « réaction de l’Allemagne contre le
Juif » illustre cet esprit nouveau qui se veut
scientifique et dont le langage est chargé de métaphores
médicales : il s’agit d’une question d’« hygiène
politique », parce que « la principale source de la
maladie du corps national allemand (...), c’est
l’influence des Juifs (…) Ford s'inspire des Protocoles
des Sages de Sion - un ouvrage qui serait« trop terriblement
vrai pour être une fiction, trop profond dans sa connaissance des
rouages secrets de la vie pour être un faux » - , cité
et commenté abondamment, comme preuve ultime et irréfutable de la
conspiration juive pour s’emparer du pouvoir à l’échelle
mondiale
»
(Le Monde diplomatique).
Tout
au long de ma lourde et interminable prose, comme des vagues
incessantes, je ne cesse de vouloir dénoncer des vices du
système démocratique - a) telle une évidence
qu'il porte en lui-même, b) qui serait parfois une intentionnalité
cachée, 3) la visibilité selon laquelle s'opère
le jeu des individualismes. Je suis conscient du paradoxe que j'induis
: dénoncer le scandale, -
mais c'est vivifier l'essence même de l'engagement démocratique à
l'image d'une quête de l'équité dans la
recherche de la vérité. Jacques Rancière
relève
la problématique avec finesse : « Hier encore, le discours officiel
opposait les vertus de la démocratie à l’horreur totalitaire,
tandis que les révolutionnaires récusaient ses apparences au nom
d’une démocratie réelle à venir. Ces temps sont révolus. Alors
même que certains gouvernements s’emploient à exporter la
démocratie par la force des armes, notre intelligentsia n’en finit
pas de déceler, dans tous les aspects de la vie publique et privée,
les symptômes funestes de l’"individualisme démocratique"
et les ravages de l’"égalitarisme" détruisant les
valeurs collectives, forgeant un nouveau totalitarisme et conduisant
l'humanité au suicide (…) La démocratie n'est ni cette forme de
gouvernement qui permet à l'oligarchie de régner au nom du peuple,
ni cette forme de société que règle le pouvoir de la marchandise.
Elle est l'action qui sans cesse arrache aux gouvernements
oligarchiques le monopole de la vie publique et à la richesse la
toute-puissance sur les vies. Elle est la puissance qui doit,
aujourd'hui plus que jamais, se battre contre la confusion de ces
pouvoirs en une seule et même loi de la domination ».
Elle est de nature révolutionnaire, dans le sens du révolté
permanent, mais ne doit pas s'ériger en système. Une
utopie ?
100
jours
avant les élections présidentielles et la propagande
bat son plein, et la connerie
aussi,
- dont
le niveau atteint un seuil tout à fait respectable*. Si la
République et la Démocratie étaient des espaces
de liberté - un photographe Rmiste serait autorisé
par l'ANPE (Pôle emploi) à se déplacer, si elles
étaient un champ d'expression - celle-ci serait sacrée.
En réalité, le peuple est jeté en pâture
aux groupes industriels et à la Finance qui le rendent à
la fois corvéable (chômage) et objet de toutes les
contaminations et maladies. Dans aucun autre système, peut-être,
l'esclave n'a été codifié et institué
avec une telle efficacité. Les esclaves modernes, ce sont
les ouvriers, surtout les artisans et les paysans qui n'arrivent
même plus à vivre de leur travail. C'est ainsi que
les inégalités ne cessent de croître. Tantôt le
FN défend une politique de la natalité, non pour
la Vie elle-même, mais pour supporter l'effort de croissance,
garantir les retraites à venir, une vision du Monde exclusivement
matérialiste et utilitariste, l'homme objet en quelque sorte.
Effroyable, et signe que l'Humanité a régressé
en dessous de l'animal, dont la raison d'être est la
tâche à accomplir (ramper - manger - crever), exclusivement
! Ah ! ils peuvent agiter des petits drapeaux, c'est
incroyables comme ces petits drapeaux ont pu décimer de personnes
dans l'Histoire et enfermer des masses humaines décervelées
dans des délires identitaires. Je retiendrai des derniers
grands délires ou conneries, mais qui ne le sont
qu'en apparence seulement, a)
le défilé
pour Jeanne d'Arc
(populisme électoraliste) et b)
la
loi sur le génocide
arménien
définitivement adoptée et qui, nonobstant une raison
géopolitique (fâcher la Turquie pour en bloquer l'entrée
dans l'Europe), sert à fabriquer toujours davantage
de «
pensée
pensée » que
de «
pensée
pensante »,
c'est à dire éloigner la Masse de l'Être, la
rendre à la fois corvéable (la crise et la peur du
chômage) et modelable cérébralement, ici en
condamnant à de lourdes peines celui qui comprendrait l'Histoire
autrement. C'est en 1967,
que le philosophe Gabriel
Marcel
publiait son «
Position
et approches concrètes du mystère ontologique
»,
et dont le philosophe belge Marcel
De Corte
écrivit l'introduction : «
La
pensée pensante s'insère dans l'immédiat : elle
va « à l'être par delà tous les intermédiaires
dits psychologiques ». La
pensée pensée, au contraire, est le résultat
fallacieux de l'acte par lequel l'esprit a coupé le cordon
ombilical qui le relie à l'être et s'est placé
en dehors de l'Univers
: l'esprit devient alors son propre médiateur et la connaissance
se définira uniquement comme un progrès de la conscience
ou de la réflexion (...)
Tout
détachement par rapport à mon corps, tout dualisme
et toute séparation entre l'intellectuel et le vital ne constituent
que des feintes par lesquels la pensée pensée se désincarne
fictivement afin de se dresser comme un phare illuminant le monde
des objets : en fait, le monde s'éclaire, mais ce n'est plus
l'être réel avec lequel je communie en tant qu'esprit
incarné, c'est
un autre monde,
entièrement
construit par moi-même,
entièrement
converti en spectacle,
entièrement
dépourvu d'être
».
Vous comprendrez, je l'espère, combien il est facile, dès
lors que l'Être (et l'intuition inhérente) se perd,
d'informer ce "monde construit par soi-même", -
pour lui substituer celui du Spectacle deborien, ce fatras
de conditionnement, de publicité, de pensée unique.
Et Gabriel
Marcel :
«
Si
la supériorité de la science consiste en ce fait qu'elle
est pour tout le monde, cette supériorité ne va pas
sans une rançon
métaphysique très lourde ;
la science n'est pour tout le monde que parce qu'elle n'est à
la lettre de personne
».
C'est donc à ce degré, précisément, que
la «
Liberté
» républicaine
de l'ontique ne signifie plus rien, -
de surcroît lorsque la qualité de vie est qualifiée
d'après le pouvoir d'achat, non la liberté
en puissance de recouvrer l'Être. Le concept de domination
par l'endettement est en passe de s'étendre à
la société toute entière, c'est le principe
de cette crise économique fomentée (plus qu'induite)
par les banques. Début
février, une catastrophe semble éminente, l'action
politique semble l'attester et le redouter,
- si
ce n'est s'y intégrer. Des propos alarmistes courent : les
banques
en faillite
devant être reprises par le cartel privé, notamment
du fait de la loi de 1973 qui contraint la France à
s'endetter auprès des marchés financiers (taux fluctuant)
et non plus auprès de la Banque de France (taux fixe). Résultat
probablement manigancé, la dette de la France est passée
de 21,2 % (en 1974) à 86,2%
du PIB.
Un désastre
est annoncé par Dominique Srauss Kahn et Jacques Attali.
Or, cette Gauche si démagogue, qui a déjà
fait perdre 200 milliards d'euros à cause de l'ISF,
et fait fuir les familles les plus riches, veut taxer encore
davantage le Capital (et punir), -
elle
va définitivement saigner le pays. Nous vivons peut-être
cette Apocalypse des prophéties, cette Armageddon
des Hommes détournés puis affranchis de Dieu (ou de
l'ontique privé de l'Être).
ISAÏE
: «
Le boeuf connaît son propriétaire, et l'âne
la crèche de son maître ; mon peuple ne connaît
rien, mon peuple ne comprend pas
... Toute
la tête est malade
... il
ne reste rien de sain
... Mon
peuple est opprimé par des êtres infantiles
(...)
tes dirigeants te trompent, ils brouillent la piste où tu
chemines
(...) La
terre est en deuil, elle se dégrade, le monde entier est
épuisé, il dépérit, l'élite du
peuple s'est aveulie
... La
panique, la fosse et le filet sont sur toi, habitant de la terre
».
Et
Jean
de Jérusalem
(manuscrit
dit de Zagorsk)
: « L'or
sera dans le sang
(...) les
suzerains seront changés en usuriers
... Le
père prendra plaisir avec sa fille, l'homme avec l'homme,
la femme avec la femme, le vieux avec l'enfant impubère
... Chacun
saura ce qui est en tous lieux de la terre
(...) Mais
l'homme qui verra détournera la tête, car il
ne se souciera que de lui
...
l'homme fera marchandise de tout (...)
Rien
ne sera sacré, ni sa vie, ni son âme
... L'homme
aura changé le visage de la terre
(...) Mais
la terre sera nue et stérile, l'air deviendra brûlant
et l'eau sera fétide ; la vie se fanera car l'homme épuisera
la richesse du monde, et l'homme sera seul comme un loup, dans la
haine de lui
... Régneront
des suzerains sans croyance (...)
Ils
cacheront leurs visages et garderont leur nom secret
(...) Mais
ils décideront du sort de tout et de tous
;
personne ne participera aux assemblées de leur ordre, chacun
sera un vrai serf et se croira homme libre ou chevalier
...
Un
ordre noir et secret aura surgi
(...) Les
Puissants se mettront à son service. La seule loi sera celle
qu'il dictera dans l'ombre
... Les
animaux que Noé avait embarqués sur son Arche ne seront
plus entre les mains de l'Homme que bêtes transformées
selon sa volonté ...
L'homme
se croira Dieu
(...) Et
Prométhée aveuglé il pourra tout détruire
autour de lui
(...) Sa
tête sera lourde de savoir, mais il ne saura pas pourquoi
il vit et il meurt ... Et
des marchands d'illusion viendront qui proposeront le poison ; mais
il détruira les corps et pourrira les âmes
... La
terre tremblera en plusieurs lieux et les villes s'effondreront
... L'air
ne sera plus le voile qui protège du feu,
il
ne sera qu'un rideau troué »,
"Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille"
(Cependant, la prophétie censée avoir été écrite en 1099, attribuée
à Jean
de Vezelay qui ne fut pas
l'un des fondateurs connus de l'Ordre
des Templiers, est
sans aucun doute un vrai canular,
mais sa correspondance avec un succès témoigne
d'une justesse des arguments). Citons l'Encyclopédie du paranormal : « Un exemplaire original des
prophéties serait conservé par le KGB dans ses archives à
Loubianka. Il proviendrait à l'origine des bibliothèques de la
communauté juive de Varsovie, saisies par les allemands en 1941,
puis récupérées par les Russes lors de la chute de Berlin en
1945 »,
et Wikipédia : « Aux deux dernières strophes l'Homme découvre
que « tous les vivants sont porteurs de lumière » et
apprend que cette dernière ne s'éteindra pas. Le poème a ainsi la
particularité de revendiquer la devise de l'ordre par le chaos (ordo
ab chao) tout autant que la référence au porteur de lumière
désignant communément le titre, le nom de Lucifer. Les
références qu'il peut avoir sur les secrets des anciens dieux,
la télépathie ou les vie multiples s'éloignent de la croyance
catholique ainsi que des préoccupations ordinaires d'un chevalier
du xie siècle et semble se rapprocher davantage du
courant New Age »,
ce New Age qui préfigure peut-être la contre-initiation
(grande parodie) qui est le signe d'une spiritualité à
rebours, -
qui mélange habilement dogme humaniste, vérité
et mensonge, piège dans lequel le quantique ne devrait pas
s'enliser : ne pas oublier à la fois l'ontologique
de l'Être et la verticalité principielle*
(Unité principielle à
la source des états d'être).
Seule la conscience
holistique*
sauverait le Monde, aujourd'hui, mais la peur - si
bien entretenue - aura
l'effet inverse, - c'est
à dire propager un formidable chaos planétaire qui
est déjà celui de l'âme. A ceux que ce système n'a
pas encore définitivement abruti spirituellement,
-
je conseille cette étude présentée par Jean
Herbert en 1948, des Upanishad
Ishâ,
Kena
et Mundaka,
selon Shrî
Aurobindo,
livre de mon adolescence. Mais, est-ce encore compréhensible
... par le cerveau en 2012 ? Car ... permettez-moi d'en douter
sérieusement (ou "sérieux"*
pour la Masse actuelle, illettrée et intellectuellement amorphe,
éteinte. Une clope suffit pour restituer le bonheur
artificiel)...
*
Proposons cette remarque du Comte
de Paris, que
le régime républicain actuel est une monarchie
- avec
moins de contre-pouvoir qu'une royauté telle qu'elle peut
s'observer en Europe, actuellement. Il est extraordinaire de voir
combien le
carriérisme amène les mêmes individus au Pouvoir
et à quel point ils s'y accrochent, -
mais aussi comment ils ne cessent de reporter leurs manquements
sur les autres, cela sans même considérer les
arcanes réelles de celui-ci (de Pouvoir : hauts fonctionnaires
indémontables et lobbies bloquant systématiquement
toutes les initiatives), quand une partie du peuple pense vraiment
que le vote peut changer une destinée. Quelle illusion
! L'énergie libre, qui est déjà en gestation
un peu partout dans le Monde, ne fera qu'une bouchée des
centrales nucléaires, si la guerre mondiale pour le pétrole
(et l'eau) ne vient pas exterminer l'espèce humaine...
*
Et citons Georges Vallin : « La permanence d'une véritable "tradition"
métaphysique qui se limiterait aux grands systèmes philosophiques
de l'Occident relève d'un impérialisme (ou d'un provincialisme)
culturel sot et naïf, et repose sur une pieuse illusion qui ne
résiste pas à une investigation plus profonde et plus universelle.
Il nous paraît légitime d'affirmer que l'essentiel de la
métaphysique occidentale, loin de constituer un ensemble de
vérités éternelles et immuables, se ramène à l'histoire de
cette métaphysique. Celle-ci en tant que spéculation sur l'être en
tant qu'être et sur "les premiers principes et les premières
causes" commence avec Aristote, et plus précisément avec le
refus aristotélicien de la transcendance des Idées platoniciennes.
Toute la spéculation métaphysique de l'Occident nous semble porter
le fardeau et la marque de cette origine qui est caractérisée par
la réduction de la métaphysique à l'ontologie, c'est-à-dire à
une théorie de l'être en général qui repose sur l'hypothèse de
la réalité de l'égo et des formes individuelles, autrement dit,
sur l'incapacité d'une saisie proprement "universelle" et
"métaphysique" des "premiers principes". Cette
réduction a des conséquences capitales. Elle aboutit à une
conception abstraite et théorique de la connaissance métaphysique
ainsi qu'au règne massif et exclusif du principe de
non-contradiction. La métaphysique en tant qu'ontologie n'est qu'une
spéculation étrangère à l'expérience spirituelle. Tout au plus
celle-ci s'y superpose-t-elle d'une manière accidentelle et
artificielle. D'autre part, la nature du premier Principe
tel que le conçoit l'ontologie repose sur une limitation, sur une
négation de l'universalité principielle. L'Etre universel, loin
d'être le Sur-être principiel, n'est que l'Etant suprême, posé en
fonction de la réalité des étants dérivés ! »
(Lumières sur le
non-dualisme).
*
Le matérialisme occidental (de l'utilitarisme,
de la phénoménologie, du scientisme, -
toutes choses
tributaires de l'«
éloignement au Principe
» -
selon René
Guénon)
est une résultante du panthéisme perçu comme
«
immanence
»
(c'est
à dire le caractère -
en soi-même
- de son principe
qui s'oppose à la transcendance), qui tend à devenir
la «
permanence
»
avec
un holisme énergétique - informationnel (exemple
: "mémoire de l'eau") de la nouvelle pensée "quantique"
rejetant et métaphysique et matérialisme.
Nietzsche annonce la mort de Dieu, les croyants des religions
s'enferment malheureusement dans des dogmes que la perte de la pensée
symbolique et analogique a vidé de leur sens ésotérique,
pour induire un moralisme sociétal. Or, le Christ,
- n'est-il
pourtant pas, par le Saint-Esprit, consubstantiel à l'Homme
(concile de Chalcédoine)
? Et, depuis le premier concile de Nicée, le Saint-Esprit
n'est-il pas affirmé comme étant consubstantiel au
Père et au Fils (une même essence) ? Le panthéisme
de Spinoza fut certes,
bien entendu, rapproché de l'Unicité
de l'Être
(wahda al-wujûd)
des philosophes arabes, mais l'Islam entend définir
Dieu comme une abstraction intemporelle et immatérielle.
Aussi, il est opportun de retenir une critique de Pie X (Pascendi)
à l'encontre de Spinoza et de Kant. Je remémore cette
lecture des Upanishad si propice à la philosophie de
l'hiérophanie (voie métaphysique)
dans laquelle la pensée quantique (si tant est que l'on
puisse la définir) va venir s'enliser, entretenant cette sensibilité de Fritjof Capra
:
« L'Univers est engagé dans une
danse cosmique ininterrompue. C'est un système composé d'éléments
inséparables, sans cesse en mouvement, animés par un continuel
processus d'interaction. L'observateur en fait partie intégrante
(la composante très remarquable de l'holisme quantique). Ce
système reflète une réalité, située au-delà du monde de la
perception sensorielle ordinaire, il implique des dimensions plus
vastes et transcende le langage ordinaire et la logique raisonnante »),
et plus particulièrement la formule « située au-delà du monde de la
perception sensorielle ordinaire », car
elle suggère - certaines
recherches mènent à cette pensée - que
la Vie se constitue (oui ... mais où renouer avec l'ontologie
de l'Être ?) dans l'interaction continue de l'information subtile
(vitesse de la lumière), vaste flux
d'échange informationnel dont on extrapole qu'il
s'agit de conscience pure, une conscience cosmique qui est à
la fois partout et nulle part, dans
une approche à la fois causale et systémique,
et qui devrait raisonnablement être revisitée à la lumière
des textes sacrés de l'Inde, ou d'un renouveau scolastique,
faute de hiérophante venant expliquer les mystères d'Éleusis. Et
paraphrasons en citant Jean
Herbert :
« Dans
ce texte (Ishâ
Upanishad),
l'Univers est conçu soit comme un manteau,
soit comme une demeure pour l'esprit qui pénètre et
dirige tout. Le second sens s'accorde mieux avec la pensée
générale de l'Upanishad », et de la physique
quantique qui, si elle noue avec une pensée globalisante -
mais
cependant pas avec la verticalité de l'analogie thomiste, n'en
garde pas moins l'approche phénoménologique de la
physique classique, considérant que ce qui modifie la connaissance
actuelle, est tributaire et
conditionné
par les appareils de mesure de plus en plus précis...
*
Je ne vais tout de même pas être obligé d'écrire
"p'tit nègre" (n'y voyez aucune connotation raciste)
pour me faire comprendre. Si ?
Et piètre essai
de traduction : Ça déchire grave ma
race ! j’hallucine grave des oreilles de bouffon !
Sérieux, j'kiffe trop grave !
Oui, effectivement, je suis "grave sérieux", très
grave par le sujet abordé lui-même, aussi sérieux
par la manière de l'aborder sérieusement (avec
sérieux). En définitive, "grave sérieux"
semblerait bien convenir...
J'avais le choix entre BITOOKU
et
"grave sérieux". Nous vivons une période
profondément poétique et raffinée. Profitons-en
!
ISLAM :
L'Islam
sera probablement un facteur
déclenchant de la troisième guerre mondiale,
d'autant que la fin du pétrole est annoncée. Le rôle
de l'Iran semble être prédominant, mais il subsiste
des incertitudes quant à la position future de la Chine et
de la Russie, elles-mêmes en situation conflictuelle avec
les ethnies de confession islamique. Aux juges, qui en France condamnent
régulièrement toute pensée islamophobe (drôle
de liberté de pensée, que celle qui est bâillonnée
!), nous disons que cette religion -
que je différencie du soufisme et de la poésie persane
qui en est la voie mystique -
n'est pacifique et tolérante ... que dans la mesure où
elle est minoritaire, -
puisque l'idée même d'un livre révélé*
fabrique la pensée
pensée
qui exclut toute
pensée pensante,
du moins dans la lecture littéraliste (ou : imbécile)
-
qui est généralement admise et pratiquée.
Walid al-Kubaisi :
«
Les
frères musulmans pratiquent le double langage
(...) Leur
but est d'imposer l'Islam au monde entier. Ils savent qu'ils ne
peuvent pas utiliser la force pour convertir l'Occident, donc ils
utilisent la manipulation »,
et
Muhammed
Mahdi Akef
: « Le but des Frères Musulmans est de
créer un état islamique mondial. Nous, les musulmans, nous
immigrons partout et il y aura encore un long chemin avant de prendre
le contrôle de l’Europe
».
Le
Coran, qui est partiellement - sous
sa forme exotérique*
- un mélange désordonné de haine
raciale,
de violence
conjugale et d'appel au meurtre
des infidèles, -
serait ainsi immédiatement interdit par notre République,
si une secte venait à le publier.
Il se trouve, pourtant, qu'il rentre en concurrence directe avec
le lavage de cerveau démocratique des hommes égaux
: «
En tant que croyance et doctrine,
l'islam est politique, culturel, social et militaire. Tout cela est
inclus dans le livre saint : le Coran, révélé par le prophète
Mohammed dont la vie doit être un modèle pour tous les musulmans.
En cela l'islam veut nier toute distinction entre les personnes et
toute différence de comportement. Nier le concept d'individu »
(Ayaan Hirsi Ali).
Négation de l'Être donc, pour l'une des doctrines,
négation de l'Etant pour l'autre, mais semblable finalité
de domination ! Ibn Warraq : « Tous les musulmans, et pas seulement un petit
groupe d'intégristes, croient fermement que le Coran est réellement
la parole de Dieu ! Et leur clergé a torturé*, exterminé tous les
penseurs qui ont tenté de réformer ce message ».
*
Et citons Christian Makarian : « La tradition musulmane affirme qu'il
existait du vivant de Mahomet une forme orale du Coran que les
meilleurs gardiens du texte savaient par coeur et se récitaient sans
cesse afin de fixer durablement la lettre, de la manière la plus
fidèle, dans leur mémoire. Parmi ces "porteurs du Coran",
trois listes de sept noms ont été retenues - qui présentent des
divergences entre elles. Or plusieurs de ces "porteurs"
sont tués un an à peine après la mort de Mahomet, lors d'une
bataille, en 633
(...)
au nom
de la volonté de rivaliser, voire de dépasser, les Ecritures juives
et chrétiennes : il fallait que la religion de Mahomet se dote d'un
instrument écrit susceptible de surpasser celui des deux autres
monothéismes. A ces deux titres au moins, le Coran a donc clairement
emprunté à la Bible, dont il reconnaît la primauté mais conteste
l'aboutissement. Pour l'islam, le Coran rétablit, complète et
achève la vérité biblique, trahie par les juifs et détournée par
les chrétiens ».
*
Certes, René
Guénon
a toujours mis en garde ceux qui voulaient confondre ésotérisme
et mysticisme (c'est une particularité religieuse de l'Occident
: l'initiation passive), ceux qui voulaient séparer ésotérisme
et exotérisme
(le second reposant ainsi sur la doctrine et les rites du premier) : « Grâce à la fonction
providentielle du Shaykh ‘Abd-al-Wâhid Yahyâ René Guénon,
l’Occident moderne peut accéder de nouveau à la conscience de la
réalité du dépôt sacrée de la Tradition primordiale, ce dîn
qayyim dont parle le Coran, et qui fonde et irrigue, avec un
même Esprit, toutes les révélations du Dieu unique (...)
En effet, si parmi les nombreuses aberrations
pseudo-religieuses de l’époque contemporaine, à l’instar du
« New Age », on tente de considérer René Guénon comme
« le père du spiritualisme contemporain », il devient
alors nécessaire, contre des idées aussi ridicules, de rappeler que
les enseignements métaphysiques transmis par le Shaykh ‘Abd-al-Wâhid
Yahyâ ne sauraient être compris et mis en œuvre qu’au sein d’une
Tradition orthodoxe intégrale. Celle-ci, en unifiant dimension
religieuse et dimension intérieure menant à la Connaissance
spirituelle – ce que Guénon appelle respectivement
l’« exotérisme » et l’« ésotérisme »
–, constitue l’unique possibilité et voie authentique de la
réalisation métaphysique. Une certaine mode, qui est aussi
peut-être un défaut typique de la mentalité moderne, consiste
malheureusement à envisager la dimension intérieure et spirituelle
comme séparée des aspects religieux plus extérieurs, là où, au
contraire, comme l’enseigne la Tradition islamique dont René
Guénon fut témoin, il ne saurait y avoir de sainteté sans
soumission à Dieu et sans foi. Dans un contexte européen où
certains fondamentalistes prétendent représenter un Islam « sans
référents spirituels », et où au contraire d’autres
réduisent le rattachement traditionnel à un élitisme ritualiste
purement abstrait et narcissique, cette œuvre du Shaykh Al-Azhar
touchant à la réalisation vivante de la Connaissance divine,
confirme clairement l’unité, l’intégrité et la régularité de
la Tradition, en se référant aux saints et aux sages qui, comme
« héritiers des Prophètes » – selon une parole du
Prophète Muhammad – savent éclairer, en les rendant sacrés,
chaque moment et chaque geste de l’existence terrestre bismillâh,
« au Nom de Dieu » (Isâ
Abd al-Haqq Benassi).
Eclaircissons cela avec
Michel Vâlsan : « La tradition islamique est, en tant que
« sceau de la Prophétie », la forme ultime de l’orthodoxie
traditionnelle pour le cycle actuel. D’autres formes
traditionnelles ont précédé la forme islamique telles que
l’Hindouisme, le Taoïsme, le Judaïsme, le Christianisme… Ces
traditions sont des reflets de la Lumière totale de
l’Esprit-universel qui désigne Er-Rûh el-mohammediyah, le
principe de la prophétie (…) La notion d'orthodoxie peut être
envisagée principalement à deux degrés : l’un est de l’ordre
des idées pures, l’autre de l’ordre de leur adaptation formelle
dans l’économie traditionnelle. Si les vérités universelles sont
en elles-mêmes immuables, par leurs adaptations cycliques aux
conditions humaines, elles comportent des formes qui sont solidaires
ensuite de certains critères d’orthodoxie contingente »,
il n'est plus tant question d'une soumission
spécifiquement aveugle (vite fanatique et intolérante)
à la foi, donc à une foi précise qui est de
l'ordre de l'adaptation formelle. Il convient de rappeler que
Guénon a toujours invité son lecteur à garder
sa propre Tradition (son fondement se rattache à la
Tradition Primordiale ou Apurusheya
d'après les Upanishad)
et à ne pas se convertir à l'Islam. Il n'est donc
pas question de prosélytisme religieux -
et c'est ce que le Catholicisme lui-même n'a pas toléré. Frithjof Schuon (1948) :
« Les religions sont comme des
lanternes au verre coloré ; or une lanterne illumine un lieu obscur
parce qu'elle est lumineuse et non parce qu'elle est rouge ou bleue
ou jaune ou verte. D'une part, la couleur transmet la lumière, mais
d'autre part elle la falsifie ; s'il est vrai que sans telle lanterne
colorée on ne verrait rien, il est tout aussi vrai que la visibilité
ne s'identifie à aucune couleur. C'est ce dont tout ésotérisme,
par définition, devrait avoir conscience, du moins en principe et
dans la mesure où sa connaissance des faits le lui permet ».
*
Petite vidéo sur l'Islam
pacifique,
tel qu'il se pratique chez lui, aujourd'hui : http://www.iran-resist.org/article3727.html .
Dieu est grand, il l'est trop !
Edifiant également
: http://www.avraidire.com/2010/09/lhorrible-realite-de-lislam-3brules-vifs, -
pour ne pas oublier, bien qu'il soit faux de légiférer contre
le déni de génocide arménien, que les faits
rappellent qu'il s'agissait avant toute chose de guerre de religion,
comme en témoigna la si grande magnanimité de l'Islam
pour les chrétiennes converties. Citons alors André Larané qui
dénie le caractère
génocidaire du massacre de masse des Arméniens : « Beaucoup
de jeunes filles ont aussi pu sauver leur vie en se convertissant à
l'islam et en épousant un Turc, une «chance» dont n'ont
pas bénéficié les Juives victimes des nazis (…) Celles-là sont
enlevées par les Turcs ou les Kurdes pour être vendues comme
esclaves ou converties de force à l'Islam et mariées à des
familiers (…) Cette nouvelle loi mémorielle, plus de
vingt ans après la loi Gayssot (1990), témoigne des incohérences
entourant la liberté d'expression, alors que, par ailleurs, des
artistes et des libéraux réclament la liberté de moquer sans
limite toutes les religions. Elle illustre aussi la tentation des
dirigeants politiques de détourner l'attention des citoyens de leurs
échecs économiques, sociaux et diplomatiques ».,
malgré le grand vizir Talaat Pacha,
nationaliste
: « Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens
résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi
criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir
compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont
pas leur place ici (...)
On m'accuse d'être maçon. Oui, je
suis maçon. J'ai accepté la franc-maçonnerie pour le bonheur de
l'humanité, tout comme j'ai embrassé le bektachisme en
tant que voie de choix nationaliste (…) les Arméniens se sont
enrichis aux dépens des Turcs ; secondement, ils ont résolu de
se soustraire à notre domination et de créer un Etat indépendant ;
enfin ils ont ouvertement aidé nos ennemis, secouru les Russes dans
le Caucase et par là causé nos revers. Nous avons donc pris la
décision irrévocable de les rendre impuissants avant la fin de la
guerre. Nous avons déjà liquidé la situation des trois-quarts des
Arméniens ; il n'y en a plus à Bitlis, ni à Van, ni à
Erzerum. La haine entre les deux races est si intense qu'il nous faut
en finir avec eux, sinon nous devrons craindre leur vengeance ». Dieu
est certes grand,
-
mais la connerie des hommes l'est bien davantage encore, elle est
... immmmmmmmmmmmmense ! Et cette connerie, qui est immense, est
portée par Dieu pour qui les massacres eux-mêmes si
grands sont commis en son nom, si sain et miséricordieux
! Bernard Bruneteau : «
Lieu de l'hécatombe
et de la terreur la plus insupportable, la bataille des années
1914-1918 a rendu banale la disparition de millions d'hommes, faisant
accepter par exemple que la moitié des morts de la guerre n'aient
pas de sépulture. Le consentement à la mort de masse est
indissociable de la désacralisation subite de la vie humaine ».
Alors, suis-je islamophobe ? Pas particulièrement. L'objectivation
du Monde rend impossible l'Être, ainsi que la religion révélée,
et la spiritualité intérieure se vit par le biais
de l'intuition et de la méditation, des états réceptifs
qui retranchent l'activité mentale objectivante. Nicolas Berdiaeff (1943) :
« L’esprit est une activité créatrice. Tout acte de
l’esprit est un acte créateur. Mais l’acte créateur
de l’esprit subjectif est l’extériorisation de soi dans
le monde. A.tout acte créateur vient s’ajouter un
élément de la liberté originelle de l’esprit
subjectif,
un élément qui n’est pas déterminé par le monde, que rien ne
détermine. L’acte créateur de l’homme, qui procède
toujours de l’esprit et non de la nature, présuppose
la matière du monde, la multiplicité du monde humain ;
il procède de l’esprit et entre dans le monde en y apportant
quelque chose de nouveau, qui n’existait pas encore (…)
L’esprit ne s’incarne d’une façon réelle, existentielle
que dans la personne humaine, qui seule peut concevoir la vie de
façon intuitive et créatrice, dans les rapports fraternels
entre hommes, nullement dans la société objectivée, dans
l’État, dans la vie historique des nations (…)
C’est dire que
l’objectivation historique transforme l’esprit en quelque
chose qui ne ressemble plus à l’esprit. L’esprit subjectif
créateur ne peut se reconnaître dans ses objectivations
historiques (…) On pourrait
dire que la lutte de l’esprit avec la nature a
plus de réalité dans le domaine économique, dans la
prise de possession de la nature par la technique.
Ainsi pensent les Marxistes. Mais Marx lui-même enseignait
que dans l’économie l’homme aliène sa nature.
L’homme est soumis au pouvoir de l’économie qu’il a
lui-même créée. L’homme se rend maître de la nature,
mais l’économie maîtrise l’homme (…) L’objectivation de
l’esprit dans l’Église a conduit à une fausse
sacralisation des objets. Cette objectivation, qui était
soumise au pouvoir de la multitude, avait organisé les masses
humaines, elle voulait organiser et affermir la société et l’État
selon des principes spirituels. L’objectivation de
l'esprit dans la vie sociale et politique résulte de
cette erreur utile qui fait croire que la société, l’État, la
civilisation peuvent être basés sur la vérité, que la
vérité peut être utile à l’organisation humaine.
C’est là une conception pragmatique de la vérité qui affirme la
coïncidence du vrai et de l’utile. Illusion née de
l’objectivation, de la compromission de l’esprit avec un
monde déchu. Le monde ne se fonde pas sur la vérité, mais sur le
mensonge que la société reconnaît comme utile. Il existe un
mensonge à base d’utilité sociale, et c’est lui qui dirige le
monde ». L'idéal
fut de tout temps associé à l'espoir, et lisons Georges Méautis (1959) : « Il
serait bien étonnant qu’on ne trouvât pas
chez Platon le reflet de l’idéal éleusinien. En
fait, bien que le nom d’Eleusis ne soit pas prononcé, il
constitue la conclusion même de tout le Phédon. Après avoir
montré, au chapitre 57, que si la mort était la fin de
tout, ce serait véritablement une « heureuse trouvaille »
(hermaion), une chance insigne pour les méchants, alors qu’ils
mourront, d’être débarrassés à la fois de leur corps et
des vices de leur âme, il décrit, par un mythe, ce
qu’est le royaume de l'au-delà. Au chapitre 62, il affirme que
les âmes de ceux qui sont purifiés par la philosophie, c’est-à-dire
par l’amour de la sagesse « arrivent vers des
demeures encore plus belles qu’il n’est pas facile de décrire ».
Il faut tout faire pour participer, dans cette vie, à
la vertu et à la raison »,
les Cathares,
quant à eux, percevant le Monde comme une création
du Diable, un monde placé sous l'entière domination
du Mal,
et Éric de Carcassonne d'écrire : « Et nous touchons là un point de
forte divergence avec les autres religions chrétiennes et les
religions monothéistes citées plus haut qui est de comprendre qu’il
n’y a rien à espérer de ce monde et que le Bien qui s’y exprime
ne vise qu’à tempérer le Mal et que plus le temps avance vers sa
fin, plus le Mal s’exprime fortement puisque, petit à petit, les
esprits s’échappent et la part du Mal augmente jusqu’à la fin
des temps où le Mal redevenu seul élément de ce monde renverra
celui-ci à son état originel : le Néant ».,
quand les religions révélées sont en réalité
des compilations modifiées (nous dirions aujourd'hui instrumentalisées),
comme la Bible (donc le Coran) à partir de textes
sumériens,
Enki
et Ninbursag
ayant directement inspiré la Genèse
- pourtant
censée avoir écrite par Moïse...
J'arrive
à la période de maturité de ma vie où
je
ne crois plus en aucun dogme
(démocratie - capitalisme - communisme - liberté -
famille - religion), je ne retiens que l'intelligence sensible qui
est plus que la Raison (synchronicité*
jungienne qu'ignorent les écoles de psychologie)
et une formulation traditionnelle de la Métaphysique qui
va au-delà du désir
de
la philosophie deleuzienne et tranche avec l'être-pour-la-mort* heidegerrien,
avec le mystère de la Musique
comme réminiscence de Platon, rapport de l'âme
à l'intelligible...
*
Citons JEAN MOISSET : « La synchronicité nous donnerait accès
à une réalité intemporelle dépassant les contingences mentales
et biologiques dans lesquelles nous sommes enfermés. Elle transcenderait le monde des formes et phénomènes qui nous
maintient dans la causalité. Comme une sorte de flash, elle
éclairerait l'unité caché entre, d'une part nous-même et,
d'autre part, les êtres, les choses et le Tout, un peu comme les
NDE ou EMI (expériences de mort imminente) ».
Jung
: « La science du "Yi King" n’est pas basée sur
le principe de causalité mais sur un principe qui n’est pas nommé
jusqu’ici - car il n’apparaît pas chez nous - que j’appelle à
titre d’essai le principe synchronistique. Mon occupation avec la
psychologie des phénomènes inconscients m’a contraint, il y a
plusieurs années déjà, à chercher un autre principe explicatif
car le principe de causalité m’est apparu insuffisant pour
expliquer certains phénomènes étranges de la psychologie de
l’inconscient (1930) (…) Le corps et l’esprit sont deux
aspects de l’être humain, et cela est tout ce que nous savons.
Pour cette raison je préfère dire que les deux choses surviennent
ensemble d’une façon mystérieuse et en rester là, car on ne
peut pas s’imaginer les deux choses comme étant une seule. Pour
mon usage personnel, j’ai conçu un principe qui doit montrer ce
fait d’être "ensemble", j’affirme que l’étrange
principe de la synchronicité agit dans le monde lorsque
certaines choses se produisent d’une façon plus ou moins
simultanée et se comportent comme si elles étaient la même chose,
tout en ne l’étant pas de notre point de vue. L’Orient fonde sa
pensée et son évaluation des faits sur un autre principe. On n’a
même pas de mot pour rendre compte de ce principe. L’Orient a
bien sûr un mot pour cela mais nous ne le comprenons pas. Le mot
oriental est Tao... J’utilise un autre mot pour le nommer mais
c’est assez pauvre. Je l’appelle synchronicité (1935)
(...)
Etant donné que la synchronicité n’est pas uniquement un
phénomène psychophysique, mais qu’il peut également se produire
sans intervention de la psyché humaine, je voudrais mentionner ici
que dans ce cas on devrait parler d’une identité ou
d’une conformité, plutôt que d’une signification (1952)
».
*
Hervé PASQUA,
une approche catholique
- transcendantale
- l'Être
tenant le rôle de l'Un
dans le néoplatonisme : « La mort
accomplit le Dasein en l'achevant. Autrement dit,
l'ek-sistence authentique est kénose, elle consiste à se vider de
soi. Elle se fonde en fondant et en s'abîmant dans le sans fond de
l'être finissant qui ne finit pas de finir. L'être-pour-la-mort se
dépasse donc en se détruisant, il est le mouvement par lequel il
est projeté en avant de lui-même pour ne plus se retrouver,
transcendance de la transcendance s'affirmant en fin de parcours
comme trans-descendance (…)
C'est une interruption de sa croissance
dans l'être et l'irruption d'un événement incommunicable. Cet
événement nous révèle quelque chose sur la nature humaine, à
savoir qu'elle est composée d'un corps et d'une âme unis dans
l'être : du corps de cette âme et de l'âme de ce corps. La
personne humaine se caractérise par son unité dans l'être.
Elle est
une parce qu'elle est, elle n'est pas parce qu'elle est une. C'est
l'être non l'unité qui lui apporte l'autonomie. La mort atteint
l'unité de la personne non l'être. Telle est la raison pour
laquelle l'homme n'est pas un être pour la mort. S'il l'était la
vie serait irrémédiablement absurde comme le pensait Albert Camus.
Or, la mort est le terme de la vie non la fin de l'être (...)
Mais la séparation mortelle du corps et de
l'âme se situe au niveau de la vie dont elle est le terme, elle
n'est pas un anéantissement au niveau de l'être dont elle n'est pas
la fin ».
Et Wolfgang Pauli : « Il me semble que le concept "acausal"
et l’utilisation particulière du concept du temps ont besoin
d’être éclaircis plus en détail. Selon votre conception du
phénomène "synchronistique"... celui-ci se produit à
travers la duplication ou multiplication d’un "organisateur
abstrait" dont l’aspect extérieur est justement double ou
multiple. Dans ce sens on pourrait qualifier également cet
"organisateur" comme étant la cause du phénomène
synchronistique. Cette cause ne serait plus alors dans
l’espace-temps », peut-être
bien une réponse philosophique au problème des "états
superposés des fonctions d'onde" (amplitudes de probabilité)
: l'expérience dite du chat du physicien Erwin Schrödinger (1935),
concernant certains manques de l'interprétation de
Copenhague (physique quantique), voudrait mettre en
évidence la perturbation
de la mesure ou fait
d'aller d'un état quantique superposé vers un état mesuré. Ensuite, Eugene Wigner soutint la
thèse de l'interaction de la conscience, dans la décohérence
ou cessation de la superposition d'état. Ce serait la conscience de
l'observateur qui serait la cause, en fin de compte, de la vie ou de la mort
du chat...
Janvier
2012
: Nous y voici donc, vingt et un points fondamentaux que le système
démocratique (ou : se référer à l'entendement
le plus faible) entretient :
1)
fausse crise monétaire et fausse monnaie pour asservir (endetter)
les peuples,
2)
ravage
sanitaire pour satisfaire aux profits des industries (la maladie
comme fondation économique),
3)
lavage de cerveau (Médias) et endoctrinement (droit de vote),
4)
confusion extrême des genres et des particularismes (société
uniforme et unisexe),
5)
désacralisation du travail et déconstruction du mérite
de soi,
6)
mépris pour l'Intellect et la Connaissance,
7)
quantification de toute chose (Audimat et chiffres des
ventes),
8)
égalitarisme (droits de l'homme) et pensée unique
(loi sur les génocides),
9)
fabrication de l'Histoire (celle officielle) et des mythes modernes
(démocratie, scientisme, progrès),
10)
annihilation de la pensée symbolique et de l'analogie (au
profit de celle matérialiste de la "complexité
des systèmes"),
11)
grande déculturation (perte de la Culture de l'élite,
du langage et du vocabulaire), pour la paupérisation de la société
et la fabrication de l'esclave (chômeur),
12)
durcissement de la "société disciplinaire"
(Ecole et Justice) et élargissement de la "société
de contrôle" (caméras, radars, identification),
13)
fabrication de la peur (terrorisme et précarité) et
populisme (défilé pour Jeanne d'Arc),
14)
impact écologique (surpopulation humaine, disparition de
la forêt primaire pour l'élevage, pollution chimique
et électromagnétique),
15) disparition
progressive des ressources fossiles (pétrole et gaz),
16)
conflits armés en gestation (USA - Chine - Iran),
17)
baisse continue de l'Intelligence (augmentation phénoménale
de l'autisme, de la maladie d'Alzheimer) et canalisation vers
les loisirs débiles et rémunérateurs,
18)
fabrication de la pensée unique (camp de concentration chez
Giorgio Agamben) et
uniformisation du goût,
19)
confiscation
du Vivant (le breveter) et mainmise de la Banque sur la réserve
alimentaire,
20)
instrumentalisation
du sentimentalisme et du fait divers, de la catastrophe (mais omertà
sur l'amiante, le nucléaire et les maladies dégénératives).
21) finalement : Augmentation
de la précarité, de la famine, pandémie de
maladies dégénératives, grande déculturation,
abrutissement de masse.
Je viens de lire qu'un David Guetta est
l'artiste français ayant le plus gagné d'argent en
2011 (vrai critère de qualité, n'est-ce pas ?), ce
nom m'est inconnu...
Mon
amie Tünde, réceptive au symbolisme (coïncidences
porteuses de sens ou synchronicités jungiennes), en propose
une lecture plus spirituelle : « 21 points alignés
: la somme
totale des 6 chiffres qui figurent sur les 6 faces du dé : coeur
/ raison, intellect / volonté, mémoire / âme. Le
septième est au centre du dé, c'est l'Esprit, mais il s'est envolé
car le dé est RAPLAPLA : plus de verticalité, plus de profondeur ».
Même si cette analyse fait sourire, elle donne la clef de la compréhension
de la monstruosité moderne qui divague sur la superficialité
des choses, qui les quantifie au nom d'un PIB éloigné
de la réalité concrète (cet exemple pris par
Joseph
E. Stiglitz :
les dépenses de santé (correspondant indubitablement à
de la souffrance) participent à le quantifier), matérialiste
donc, en opposition de nature avec le «
Bonheur national brut
»,
cet indice
préconisé par le roi du Bhoutan en 1972. Le peuple commence à
comprendre qu'il a été trompé par les mensonges
des banques et des politiques, or les âmes sont
déracinées (arrachées de leur centre puis modelées),
ou plutôt les racines de l'Arbre
du Monde
sont desséchées, semblables à la terre qui
se meurt, l'oeil
du Mordor
(ou Big Brother) se projetant à la face du Monde.
Jean Vinatier
: « L’œil du Mordor c’est le système et c’est un
symbole parfait pour le groupe Murdoch : corrompant et appuyant
les gouvernements les plus conservateurs afin, par
exemple, d’entrer en guerre comme en Irak en 2003, d’applaudir à
toutes les lois liberticides post 9/11. Le groupe Murdoch apparaît
aujourd’hui pour ce qu’il est : mensonges, pressions,
écoutes illégales, espionnages…etc ».
Souriez,
- car
vous êtes filmés, contrôlés, quantifiés,
et ... vaccinés. Alors, comme le critiqua Kant
(avec
certes une empreinte humaniste),
-
on
pensera encore pour vous : « La paresse et la lâcheté sont causes qu’une si grande
partie des hommes, affranchis depuis longtemps par la nature de toute
tutelle étrangère (naturaliter majorennes), se plaisent cependant à
rester leur vie durant des mineurs ; et c’est pour cette
raison qu’il est si aisé à d'autres de s’instituer leurs
tuteurs. Il est si commode d’être mineur. Si j’ai un livre qui a
de l’entendement pour moi, un directeur spirituel qui a de la
conscience pour moi, un médecin qui pour moi décide de mon régime
etc., je n’ai pas besoin de faire des efforts moi même. Je ne
suis point obligé de réfléchir, si payer suffit ; d'autres
se chargeront pour moi de l’ennuyeuse besogne
» !
Notre Monde court à sa perte, -
il
a la compréhension
de moins en moins fine des choses, il subit une crise économique
et sanitaire irrésolvable (sauf à écarter
une démocratie électoraliste et en changeant
immédiatement de paradigmes de pensée), il est confiné
dans un espace clos qui se réduit dangereusement, au
point que le Calandrier Maya est la simple anecdote propre
à faite rire (effectivement, ce n'est pas sérieux,
comme le furent en leur temps les écrits de Lobsang
Rampa). Grâce à Internet, il est possible
de découvrir que de nombreux chercheurs se penchent sur
l'énergie libre et le cadre quantique qui donne
accès à la vision globale et signifiante
du Monde, de la Vie. Cela est intéressant comme signe fort de changement. Cependant,
il est triste de voir bon nombre d'entre eux verser dans certaines théories
ubuesques des petits hommes verts voyageant au centre de la Terre
qui, bien entendu, est elle-même creuse. Par manque de
retenu, aussi de Culture ésotérique et symbolique,
ils discréditent une cause en même temps que les
personnes et amis, curieux suicide d'une pensée
qui se confine davantage, comme si elle n'osait prendre
son envol. A ceux qui croient que la Conscience augmente en ce début
de millénaire, c'est à dire qu'elle va irradier à
la fois du vivant et de la communauté des hommes, je
mets ici en garde contre l'avatar final du matérialisme (marquant
la fin ultime de l'Âge de Fer), c'est
à dire cette «
Grande
parodie » (chez
René Guénon) ou spiritualité à rebours (qui
correspondrait à l'Apocalypse de Saint Jean), qui se fera
passer pour spirituel. Celui-ci est attendu
comme bien plus dangereux (puisque d'ordre subtil) que le matérialisme
lui-même, il devra participer à favoriser, si
ce n'est déclencher, les ravages nécessaires au changement
d'un cycle cosmique. Certaines Traditions, visions, évoquent
ce qui serait la guerre nucléaire (population
de Paris allant se jeter dans la Seine, pour échapper
au feu du ciel, fut la prophétie donnée à
la cours de la reine Geberge, vers l'an 1000). Comprenez le,
dans le sens de l'illusion de l'ombre portée dans la «
caverne
de Platon »,
et nonobstant la totale et sympathique sincérité, il
se peut que la lumière intérieure soit perçue
comme telle, c'est
à dire dans son augmentation, par celle (ou son effet
de contraste) de l'obscurité ambiante. La petite lumière
de la lampe de poche parait d'autant plus intense ... que l'on
pénètre sous terre ; car, en pleine lumière,
nous ne la remarquerions presque pas. J'invite également à
découvrir les «
tracés
harmoniques »
par Georges Jouven (La Forme initiale
- Dervy-livres),
pour découvrir, pensant à celui qui l'ignorerait,
que le «
nombre d'or
»
et la survivance
de la doctrine pythagoricienne furent
presque définitivement effacés, ceci soit de
manière volontaire
(idéologie du nivellement ou volonté
de faire disparaître les corps des métiers),
soit par pure ignorance (celle des ignorants qui ignorent qu'ils
ignorent), en 1789. Ce savoir, ou
plutôt une co-naissance,
n'était
pas destiné au commun, non pour quelque maintien des privilèges*,
mais pour se conformer à l'aptitude inhérente
à chacun, pour la sacralisation de l'Espace et du Temps
propre à toute société traditionnelle. C'est la raison,
certes pernicieuse, ulcérante pour beaucoup aujourd'hui,
pour
laquelle il est à craindre la manifestation d'une spiritualité
à rebours.
*
Certes des "codes despotiques" chez Gilles
Deleuze,
un philosophe ancré dans la modernité, mais suffisamment
lucide pour en évaluer les rouages actuels et une problématique, c'est à
dire la fabrication en série de la pensée
collective (favorisant la société disciplinaire) et
du désir (machines désirantes en interconnexion
et favorisant celle de contrôle) qui l'est tout autant, faisant
que l'état de consommation est davantage un ressenti qu'une
pensée, entretenant une production
sociale
des corps sans organe : « a)
On nous objecte qu'en soustrayant le désir au
manque et à la loi, nous ne pouvons plus invoquer qu'un état de
nature, un désir qui serait réalité naturelle et spontanée. Nous
disons tout au contraire : il n'y a de désir qu'agencé ou
machiné. (postulat
:)
Vous ne pouvez pas saisir ou concevoir un désir hors d'un
agencement déterminé, sur un plan qui ne préexiste pas, mais qui
doit lui-même être construit. (solution
:) Que chacun, groupe ou individu,
construise le plan d'immanence où il mène sa vie et son entreprise,
c'est la seule affaire importante. Hors de ces conditions, vous
manquez en effet de quelque chose, mais vous manquez précisément
des conditions qui rendent un désir possible (...)
(et suivre ou chercher les lignes de fuite au milieu des interstices
du système, accepter d'être minoritaire contre
l'avis majoritaire qui définit une normalité
qui se prétendra toujours neutre :) Le problème n'est pas celui d'être
ceci ou cela dans l'homme, mais plutôt d'un devenir inhumain, d'un
devenir universel animal : non pas se prendre pour une bête,
mais défaire l'organisation humaine du corps, traverser telle ou
telle zone d'intensité du corps, chacun découvrant les zones qui
sont les siennes, et les groupes, les populations, les espèces qui
les habitent
». La pensée de Deleuze est bien entendu influencée par
Spinoza et Nietzsche (désir créateur), elle utilise
une terminologie compliquée et spécifique à
souhait pour un philosophe que veut affranchir l'Homme, mais sans
évoquer (l'esquivant pour l'éluder) la question de
l'Être révélant l'ontologique. Le système
éléctoraliste, qui est (en la représentant) la
normalité ou pensée majoritaire, -
n'a pas empêché
(non, bien au contraire !) la société d'avancer allègrement
vers un gouffre écologique (ce fut amener Hitler au
pouvoir et faire récemment considérer les défenseurs
des animaux comme de dangereux terroristes), et il se
peut qu'une perte généralisée de confiance
réintroduise de nouvelles formes de fascisme, certains
auteurs décelant la volonté cachée
d'un Gouvernement mondial en gestation, qui instrumentaliserait
la crise économique fabriquant l'homme endetté. C'est
peut-être déborder. Citons le petit livre «
Le
triomphe de la cupidité » de
Joseph
E. Stiglitz
: « 0n
dit que voir la mort de près force à réévaluer
ses priorités et valeurs. L'économie mondiale vient
d'échapper à une expérience très proche
de la mort. La crise a révélé les vices du
modèle économique dominant mais
aussi ceux de notre société.
Trop de gens avaient profité des autres. La confiance s'était
brisée
». La campagne de 2012 tournant autour de la justice
sociale
ou de
la sécurité,
la précarité amenant un peuple à être
obnubilé par l'emploi, elles évinceront les questions
fondamentales, celles qui sont opaques pour toute normalité.
Et Stiglitz de poursuivre : « Si
les bénéfices sociaux étaient proportionnels
aux profits privés, les mégarémunérations
gagnées dans la finance refléteraient
des mégaprogrès de productivité sociale. C'est
parfois vrai, mais trop souvent faux - comme
dans la gestation du désastre actuel
».
Alors ... selon quelle logique un peuple resterait-il enfermé
dans la représentation schizophrénique du Monde (Société
du spectacle de la non-vie) ? L'auteur pose une fulgurante
justification qui conforterait à la fois la pensée
de René Guénon (la multiplicité dans la
quantité) et celle de Deleuze (contrôle fait de chiffres
- discipline faite de mots d'ordre) pourtant si différentes, ici qui
deviennent partiellement concomitantes : « Le
marché a changé nos modes de pensée et déformé
nos valeurs.
La théorie économique orthodoxe postule
que nous naissons avec des préférences pleinement
constituées.
Mais nous
sommes modelés
par ce qui se passe autour de nous, notamment et peut-être
surtout par l'économie
(à la page 485) », en l'occurrence, pour Stiglitz donc,
ces salaires qui reflètent les contributions à la
société - particulièrement celle américaine.
Perte de la Volonté ? De la Connaissance de soi
?? De l'Être ??? De toutes les manières, cela se
traduira par un plus grand désordre encore, toujours plus
de désordre ... le désordre que la psychanalyse, selon
Karl
JASPERS
(La situation spirituelle de notre époque,
1952),
participe à entrenir du
fait de ses dogmes (de par leur absence de pure transcendance) :
«
Elle a complètement dénaturé la
réflexion sincère de l'homme sur lui-même (...) et elle l'a
remplacée par une méthode qui consiste à dévoiler le rôle des
désirs sexuels et à retrouver les expériences spécifiques de
l'enfance. Ainsi la réflexion véritable, pleine de périls,
est-elle supplantée par la simple reconnaissance (...) des
manifestations les plus inférieures de l'existence humaine. C'est
ainsi que la psychanalyse rassemble les représentations qui sont les
plus aptes à montrer aux masses désorientées ce qu'est l'homme
(...)
La théorie est utilisée pour justifier l'existence dans sa
pure facilité : elle fait de la libido et des autres instincts la
réalité authentique, comme le fait le marxisme des intérêts
matériels. Sans doute existent-ils de fait réellement, mais il
s'agit de découvrir leurs limites possibles et de comprendre qu'ils
ne constituent pas l'essentiel de l'être humain. La psychanalyse
conduit sans doute implicitement non pas sans doute à concevoir,
mais en tout cas à suggérer un État idéal dans lequel l'homme
serait libéré de toutes les tensions et de toutes les contraintes -
qui seules peuvent lui donner accès à lui-même - et acquerrait une
nature qui le dispenserait d'être encore homme
».
Puis ... un texte de l'Ancienne Egypte « :
II y a des pillards
partout... on ne laboure pas, chacun dit : nous ne savons pas ce qui
se passe dans le pays... La crasse recouvre le pays, plus
personne ne porte d'habits blancs... le pays se retourne comme le
tour du potier... Il n'y a vraiment plus d'hommes nulle part...
l'or et les lapis-lazulis pendent aux cous des esclaves... le rire a
disparu... le grand comme le petit dit : puissé-je ne pas
avoir été appelé à la vie... On a mis les possédants à la
meule... les dames sont comme les servantes... On vole les déchets
de la mangeoire des porcs, tant on est affamé... On force les
bureaux de l'administration et on emporte les registres... on détruit
les dossiers des scribes... On en arrive à ce que le pays soit privé
de la royauté par l'action de quelques individus insensés... Le
secret du roi est violé... L'administration du pays est chassée à
travers le territoire. Aucune fonction n'est plus à sa place
normale, les hommes sont comme un troupeau effarouché, sans
pasteur... Aucun artiste ne travaille plus... Ce sont ceux qui font
partie de la majorité qui assassinent ceux qui font partie de la
minorité... Celui qui n'avait rien possède maintenant des trésors
;
le grand le loue... Celui qui ne savait rien de son Dieu lui fait
maintenant des offrandes avec l'encens d'un autre... L'insolence
est devenue le fait de tous... Ah ! que l'humanité cesse, qu'il n'y
ait plus de conception ni d'enfantement ! Que la terre cesse de faire
entendre aucun bruit et qu'il n'y ait plus de conflit...
». Sur la barbarie du Monde moderne qui ose se croire
démocratique, mais qui n'est que l'art d'abuser des autres
que soi (des idiots mais aussi de ceux qui tout simplement sont
honnêtes et non pervers ; dans l'industrie que je connais,
les principes moraux ont toujours été perçus au
mieux comme une marque de faiblesse, -
au pire comme le signe du crétinisme : "vous
n'avez-pas des principes moraux, mon jeune ami, tout de même
?"),
-
les animaux de boucherie (ou viande sur pattes) contraints dans
les élevages concentrationnaires, infernaux, pour finir égorgés,
découpés vivants (exemple, poussins mâles
jetés vivants dans les broyeurs), -
mériteraient de juger l'espèce humaine qui est l'incroyable
pourriture tardant à s'exterminer elle-même (allez, vous
prendrez bien un peu plus de pesticides, de formaldéhyde
?). L'idée qu'un chercheur fou développe génétiquement
l'espèce prédatrice de l'Homme (genre de furie) qui
traque
avec une avidité démoniaque ses proies,
est une pensée qui consolerait l'âme de l'Homme véritable
et qui donne confiance en l'Avenir. Que ce fléau donc,
à tout le moins, s'abatte sur les fils d'Adam qui n'ont
de cesse de souiller la Terre qui les fait naître, de prostituer
le vivant. Un Monde brisé à la mesure de l'Homme,
mais ... qui se vengera. Le Monde démocratique
-
tel qu'il fonctionne actuellement, la dictature de manière
pire encore - ne
saura résoudre cette problématique, c'est à
dire changer ces paradigmes de pensée qui font que le peuple
ne pense plus, également que ce sont uniquement les hauts
fonctionnaires, arrosés par les lobbies soutenus par les
banques, qui dirigent en réalité, sachant que le "pouvoir du peuple pour
le peuple par le peuple" est
une démence et celui des "élus"
une pure escroquerie...
René Guénon : « Ce règne
de la « contre-tradition » est en effet, très exactement, ce qui
est désigné comme le « règne de l’Antéchrist » : celui-ci,
quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce
qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale,
toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le
conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut
même, en un certain sens, être à la fois l’un et l’autre car
il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’«
extériorisation » de l’organisation « contre-initiatique »
elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui,
placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la
plus complète et comme l’« incarnation » même de ce qu’elle
représentera, ne serait-ce qu’à titre de « support » de toutes
les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en
lui-même, il devra projeter sur le monde. Ce sera évidemment un «
imposteur » (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on
le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas
autre chose que la « grande parodie » par excellence, l’imitation
caricaturale et « satanique » de tout ce qui est vraiment
traditionnel et spirituel ; mais pourtant, il sera fait de telle
sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement
impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le «
règne de la quantité », qui n’était en somme que
l’aboutissement de l’« antitradition » ; ce sera au contraire,
sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », une
sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une
qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale ; après
l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une
hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée,
c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie » dont le
sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus
près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux (…)
nous sommes arrivés là au dernier terme de l’action
antitraditionnelle qui doit mener ce monde vers sa fin ; après ce
règne passager de la « contre-tradition », il ne peut plus y
avoir, pour parvenir au moment ultime du cycle actuel, que le «
redressement » qui, remettant soudain toutes choses à leur place
normale, alors même que la subversion semblait complète, préparera
immédiatement l’« âge d’or » du cycle futur ».
Il semblerait souhaitable, au moins dans la forme qui est donnée
à regarder,
que la démarche initiée par l'holisme quantique ait la faculté
spirituelle de favoriser "l'Unité de l'univocité
au sein l'unicité" : « l’Antéchrist doit évidemment
être aussi près que possible de cette « désintégration », de
sorte qu'on pourrait dire que son individualité, en même temps
qu’elle est développée d’une façon monstrueuse, est pourtant
déjà presque annihilée, réalisant ainsi l’inverse de
l'effacement du « moi » devant le « Soi » ou, en d’autres
termes, la confusion dans le « chaos » au lieu de la fusion dans
l’Unité principielle ; et cet état, figuré par les difformités
mêmes et les disproportions de sa forme corporelle, est
véritablement sur la limite inférieure des possibilités de notre
état individuel, de sorte que le sommet de la « contre-hiérarchie
» est bien la place qui lui convient proprement dans ce « monde
renversé » qui sera le sien. D’autre part, même au point de vue
purement symbolique, et en tant qu’il représente la «
contre-tradition », l’Antéchrist n’est pas moins nécessairement
difforme : nous disions tout à l’heure, en effet, qu’il ne peut
y avoir là qu’une caricature de la tradition, et qui dit
caricature dit par là même difformité ; du reste, s’il en était
autrement, il n’y aurait en somme extérieurement aucun moyen de
distinguer la « contre-tradition » de la tradition véritable, et
il faut bien, pour que les « élus » tout au moins ne soient pas
séduits, qu’elle porte en elle-même la « marque du diable ». Au
surplus, le faux est forcément aussi l’« artificiel », et à cet
égard, la « contre-tradition » ne pourra pas manquer d’avoir
encore, malgré tout, ce caractère « mécanique » qui est celui de
toutes les productions du monde moderne dont elle sera la dernière;
plus exactement encore, il y aura en elle quelque chose de comparable
à l’automatisme de ces « cadavres psychiques » dont nous avons
parlé précédemment, et elle ne sera d’ailleurs, comme eux, faite
que de « résidus » animés artificiellement et momentanément, ce
qui explique encore qu’il ne puisse y avoir là rien de durable ;
cet amas de « résidus » galvanisé, si l’on peut dire, par une
volonté « infernale », est bien, assurément, ce qui donne l’idée
la plus nette de quelque chose qui est arrivé aux confins mêmes de
la dissolution ». Référons-nous alors à
saint Thomas d'Aquin («
Somme
théologique ») : « Il est impossible de prédiquer quoi que
ce soit de manière univoque de Dieu et des créatures »,
induisant un «
concept d'analogie
».
Appliquant nous-même ce principe, nous pouvons appréhender cette laideur
du Monde moderne, la destruction
des forêts, la pollution de toute chose, aussi le cancer
qui progresse, comme quiddité inversée"
(ce que la chose n'est pas de par sa propre nature ou censée
être, c'est à dire difforme en elle-même et la
forme en ayant alors la valeur de symbole) et comme «
marque de la
bête
». La pensée globalisante envers la nature, qui
la respecte, manifeste la forme consciente d'altruisme, est
une pensée analogique. Il est fort à craindre que cette
conscience-là échappera* définitivement à
Prométhée.
*
Catherine Heyvaerts d'en
dire : « La promesse technique s'est
inversée en menace. La nature, qui fut longtemps une figure de la
toute puissance, est aujourd'hui vulnérable. La préservation de son
être se trouve à la merci de nos pratiques. Cette situation
constitue ce que l’on peut nommer une "crise écologique".
Or cette crise ne peut être résolue que par une nouvelle éthique
qu'elle réclame. Mais l’éthique dont il s'agit devrait avoir,
selon Hans Jonas, la nature et non l'homme comme objet central et en
cela elle est radicalement nouvelle. Par ailleurs, contrairement
aux morales classiques qui font reposer la vertu sur la pureté de
l'intention, l'éthique de la responsabilité devra prendre en compte
les effets de notre agir à long terme. C’est à ce titre qu’elle
reposera sur une "heuristique de la peur"
(...) Or si la nature doit être objet de responsabilité, il faut
penser une obligation non réciproque qui suppose un décentrement de
l’éthique à plusieurs niveaux. On assiste à une implosion des
cadres éthiques antérieurs ».
Et cette dernière pensée n'est pas encore holistique,
elle reste ou restera au mieux empirique...
Noël
2011 : augmentation phénoménale du niveau de la connerie
-
comme le dirait Gilles
Deleuze -
alors qu'une période électorale se profile et va
enfler.
Une nouvelle proposition de loi sur la "négation des génocides"
-
désignés donc par la loi, et pas seulement de celui des
Arméniens, et qui est une dérive politicienne*, est un coup terrible porté
à la raison qui raisonne, aux historiens, à l'intelligence
et
à la liberté de conscience, car il s'agit d'une régression
terrible de la liberté de penser. Il ne manque plus qu'une loi destinée à faire taire ceux qui,
comme Reynald Secher*,
soutiennent quelque thèse du génocide en Vendée. Mais,
trêve
de plaisanterie graveleuse sur le conditionnement
intellectuel (in fine vouloir activer une instrumentalisation politique
qui n'a, en vérité, que faire des divers génocides
arménien, vendéen, indien, tibétain, etc.),
car il se manifeste une
urgence
concrète : Alzheimer*,
Parkinson,
sclérose
en plaques,
autisme,
etc., -
vis à vis de laquelle les autorités refusent
catégoriquement de diriger le regard (comme ce fut le cas pour
l'amiante),
afin de satisfaire aux intérêts colossaux des lobbies
qui vont d'autant «
se
faire des couilles en or »,
que le désastre sanitaire sera toujours plus conséquent, -
c.a.d. attendre que les brevets soient déposés*.
L'élevage humain est donc aussi rentable que celui des bêtes,
le peuple va aux urnes comme la bête à l'abattoir,
sauf que la bête semble bien mieux sentir
ce qui est en passe de lui arriver -
et qu'elle doit à la "bonté" de l'Homme évolué*,
si sensible, et tellement ...
civilisé. Charles
Darwin : « La classification
des formes, des fonctions organiques et des régimes a montré d’une
façon évidente que la nourriture normale de l’humain est végétale
comme celle des anthropoïdes et des singes, que nos canines sont
moins développées que les leurs, et que nous ne sommes pas destinés
à entrer en compétition avec les bêtes sauvages ou les animaux
carnivores ».
Funeste moment pour la bête, -
que
Noël ! Et funeste destinée pour l'Humanité, -
que tous ces hommes et femmes politiques, tant de Droite que
de Gauche, qui font le commerce
de la liberté et
empoisonnent
leurs semblables...
Les
Américains quittent l'Irak. Il doit y avoir d'autres régions
à piller... Le bilan humain, notamment celui de l'enfant,
de la femme, y est pire que précédemment.
L'infamie
infâme parait indéniable, mais elle hurle
au visage du monde aveugle et sourd, le déchire de maintes
manières et toujours plus affreuses...
*
Citons
Robert Badinter : « Ce n'est pas
aux parlementaires de dire l'histoire. Moins encore aux
parlementaires français quand il s'agit de faits qui ont été
commis en Asie mineure (…) il y a un siècle, où il n'y a eu ni
victime ni complicité française. Ça ne concerne en rien la
France ».
*
« Les Vendéens n'étaient pas tués pour
ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils étaient
(...) Si le Parlement ne le faisait
pas, nous réfléchissons actuellement, avec d'autres universitaires
et des politiques, à saisir la Cour pénale internationale de La
Haye à plus ou moins brève échéance (en 1986) ».
*
Ma propre mère est crevée de la maladie
... qui transforme en pire que la bête. Il est impossible
de pardonner
à la classe politique qui ose encore
se mettre en représentation après le scandale
de l'amiante, qui est suffisamment opportuniste pour courir après
le fait divers, dont il est difficile de savoir si l'ignorance crasse l'emporte
sur l'idiotie ou la crapulerie, pour le mélange
putride des genres. Dans la même veine, mais accordant
l'intelligence, la crise peut avoir été manigancée ...
dans le but de fomenter la guerre destinée à éradiquer
le trop plein d'hommes, quand la mère-pondeuse
ne semble pas avoir la cervelle capable d'y penser. Alors que
sa définition de l'ego, par Rav Laitman, comme l'outil
du développement psychique de l'Homme (sa volonté)
au service de la Nature (à condition d'introduire l'altruisme),
-
rejoint l'intellect
et la volonté en conflit chez Schopenhauer et semble y répondre,
l'idée de la "crise" subie par ma mère,
comme "état avancé dans la progression humaine"
(« Plus l'ego s'accroît, plus la force de la nature
intensifie le déséquilibre »), est l'approche que
je considère comme détestable par l'évolutionnisme
radicalement réductioniste en ses parties. Je
lui préfère «
Némésis
». C'est la Vie qui
porte l'abomination, revête le vêtement du
Dieu anthropomorphique. Je ne suis pourtant pas athéiste
(la forme), encore moins agnostique (le fond), et pas davantage sceptique.
Je suis convaincu que le Monde tel que nous le concevons émane du
Diable, lui donner un sens causal est l'ultime diablerie. La
crise actuelle n'est pas une volonté de la Nature et son
remède, mais le signe, le symbole de ce que nous sommes.
Au moins pourrions-nous, à condition d'en avoir à
la fois la volonté et la conscience intuitive (intellect),
désirer en retenir la leçon, nous regarder dans le
miroir.
*
« Menace sur nos neurones » (ACTES SUD) : « Les
atteintes cérébrales ont ouvert un marché prodigieux
aux firmes pharmaceutiques : 4.3 milliards de dollars de ventes
en 2009 pour la seule prescription de médicaments anti-Alzheimer
(...) Une hécatombe sur fond de spéculation, telle
est la formule qui peut résumer la situation dans laquelle
les autorités se sont laissées enfermer. Nos responsables
sont tombés dans le double piège de la marchandisation
des maladies du cerveau et de la paralysie de la prévention
pour satisfaire à la bonne santé des grandes entreprises.
L'hypocrisie, les bas calculs et l'ignorance ont fait le reste.
Notre société moderne est ainsi devenue une société
neurotoxique ». A. Aschieri : « Nous avons hérité
d'un système de santé entièrement tourné
vers la médecine curative et n'accordant qu'une part ridicule
à la prévention ; au point qu'on a pu qualifier le
ministère de la Santé de ministère de la Maladie
».
*
Contrairement à la croyance commune, manger des animaux n'est
pas une fatalité : http://www.mangez-vegetarien.com/. Horreur
!
Une
bonne nouvelle ? Oui ! Deux disques extraordinaires : «
Flos
Campi
» par
Martyn Brabbins (Hyperion) et «
Lohengrin
» par
Semyon Bychkov (WDR) !!! Aussi, une version vivante des pièces
pour viole de John
Jenkins
(Consort
Music of Four Parts)
par The Spirit of Gambo (Musica Ficta), peut-être encore plus
captivante, envoûtante que l'interprétation offerte
par l'ensemble Phantasm (Six-Part Consorts), pourtant si exemplaire
par la technique des interprètes. Une musique subtile (intelligente)
qui se joue de toute rengaine populaire, qui est plus intimiste,
davantage introvertie et méditative que celle de son ami,
et compositeur de la cour, William Lawes... Il nous reste encore
la musique classique pour ne pas sombrer dans un pur néant
DE NOTRE TEMPS, dont la difformité
quotidienne correspond aux Orques
asservis par Sauron.
Il est édifiant de considérer que la Modernité
a sacrifié l'Art, asservi la Culture, tout comme l'élite
intellectuelle, après André Malraux, -
pour servir exclusivement deux Maîtres : l'économie
et la croissance, alors
que la crise ne pourrait être évitée,
-
insidieuse matière qui invite a reconsidérer
la notion de l'Être face à l'Avoir, dont
la considération de l'Etant -
pour l'Etant - a
fait FABRIQUER en série des homme-machines ou les
hommes-esclaves (chez Nietzsche). La manière dont la
Nature est polluée, dont les maladies dégénératives
progressent (une pandémie ignorée du peuple que l'on
abrutit sans cesse), correspond bien au Mordor.
L'idée même d'une "culture populaire" est un
mensonge* aux conséquences incalculables
- dont
le conditionnement de masse n'est pas des moindres. Penser
pouvoir qualifier la musique de john
Jenkins
(même Dowland
chanté par Sting)
d'après les chiffres des ventes, sauf à considérer
qu'elles sont heureusement faibles -
mais point pour une musique qui restera savante, est un choix
que le peuple lui-même ne saurait diriger et même penser,
faute d'une instruction scolaire digne ou
d'une aptitude naturelle qui serait innée. Avec les musées,
on a voulu faire populaire, mais le peuple n'est pas venu.
Avec l'école, on a voulu ouvrir la conscience, mais on a
laissé libre cours au nivellement idéologique
se faisant par le bas. Les musiques populaires ne sont rien
d'autre que les formes substantielles des essences, ou quiddités,
de l'entendement commun (et/ou inconscient collectif). Comme en démocratie,
la référence qualitative procède de l'ignorance
du «
plus
grand nombre
» -
qui prend figure du despote secret pour l'émanation d'un
enfermement psychique et d'une désacralisation du travail
(qui fut aussi un support de réalisation personnelle, de
la personne tant morale que civile), -
la crise économique est, sur le plan matériel,
une résultante du manque d'entendement et des mensonges.
Les chômeurs
sont donc insidieusement devenus ces «
bêtes de somme
»
vendues
sur les nouveaux marchés
aux esclaves,
qui servent régulièrement à la stigmatisation
politicienne, quand des dizaines de milliers de milliards de
dollars (ce sont 55.000 milliards d'emprunts toxiques -
selon Pierre Jovanovic)
ont été détournés par le système bancaire,
d'une manière qui semble guère fortuite. La fabrication
de l'esclave (car il s'agit de cela : une course à la
domination mondiale), ainsi défini comme homme endetté,
-
bat son plein et préfigure la venue d'un totalitarisme ou
d'une situation anarchique à fort influx chaotique.
A trop vouloir accorder une intelligence à ce qui en est
souvent dépourvu (donc en quête du sens ou du
merveilleux), nous dirions aussitôt que tel était
peut-être le but ou une finalité. Blythe Masters
ne parait pas en manquer ... d'intelligence, bien au contraire.
Or, avec son "Evangile des Credit
Default Swaps",
elle est, selon le Guardian de Londres, «
la femme
qui a inventé les armes financières de destruction massive »
;
Aussi, il est admis, en cette fin 2011, que les banques délocalisent
déjà, qu'elles investissent massivement dans
le secteur agroalimentaire - qui
sera (et à n'en point douter davantage, désormais)
l'anneau
de fer
le plus solide, -
pour devoir être fermé sur le cou de l'homme-esclave
affamé,
c'est-à-dire imaginer -
pour l'anticiper - le
contrôle du ventre après celui du cerveau (Information),
succédant à un effondrement attendu du système.
Pourquoi
alors et comment,
me direz-vous, rattacher une analyse qui est certes (oui, convenons-en
!) décousue, à un compositeur comme John
Jenkins,
mort en 1678, et dont il se peut que vous n'ayez
jamais entendu parler, puis justifier une rhétorique
qui semble singulièrement être privée de la dialectique
de la volonté ? Parce que
: en
premier lieu, il s'agit d'un postulat inspiré du concept
de monde
imaginal
(Henri
Corbin)
et de pensée magique dernièrement revivifiée avec
la Synchronicité
(chez Jung),
qui soutient cette approche : la
misère économique trouverait sa correspondance
symbolique avec celle intellectuelle -
qualifions-là de ravagée, puis : en
second lieu, il semblerait bon de poser quelque approche
opposée (platonicienne - aristotélicienne) sur
la quiddité*,
c'est-à-dire l'hylémorphisme d'Aristote
face
au dualisme de Platon (héritage
de l'immanence et
du créationisme, du matérialisme avec son
approche phénoménologique et du mysticisme
plus ou moins intériorisé, bien entendu des
religions formalistes ... qui amène la distinction ésotérisme
et exotérisme), quand
Thomas
d'Aquin*
(un réaliste) fut nuancé en considérant
tout à la fois la connaissance comme issue de l'ordre
sensible (avant de l'être par l'intelligence ... sans
venir au nominalisme de Guillaume
d'Occam en
gestation), mais
pas seulement. Contre
une univocité de l'Être ... ou sa totale équivocité, -
il
introduisit l'analogie
- Dieu
lui-même désignant l'Acte d'Être. L'Être,
ou la nature onto-logique de l'Etant chez Heidegger,
s'opposera, mais fort prosaïquement, à l'enfermement
ontique,
-
quand Aristote
désigna l'onto-logique comme la substance et ses
accidents. Viendra l' « existence
comme accident de l'essence » chez
Avicenne. Où
situer l'intelligence des "musiques populaires" que
la multitude apprécie d'autant qu'un rythme barbare
accompagne un vacarme continu ? Anselme de Cantorbéry voulut
démontrer l'Etant nécessaire à partir de son
essence ; en quoi la barbarie actuelle est-elle nécessaire,
si ce n'est comme simple possibilité, mais inhérente
aux états multiples de l'Être, soit amener à
l'Être toutes
les possibilités du Monde manifesté, cependant toujours plus
éloignées de l'Esprit et du Principe premier
d'où émane l'Intelligence, -
signes de l'Âge de Fer ? Vous devez, je pense, saisir où
je voulais venir : la corrélation intime (de l'ordre
de l'Être et de l'analogie - car elle donne la clef
du symbole et du sens archétypal) à regarder très
attentivement entre les paradigmes de la pensée moderne et
la réalité écologique, entre l'augmentation
phénoménale des maladies de dégénérescence
et la priorité économique. Ce n'est pas un hasard
si le dogme démocratique propage une pensée unique,
si les
hordes sales des Orques marchent au rythme des tambours de
guerre.
Et même sans lire le LINGA PURANA,
on s'attend déjà à un effondrement boursier
généralisé, au non paiement des salaires et
des retraites, à des guerres ouvertes (et non plus comme
celles en Irak et en Afghanistan, arrangées pour donner
une apparence démocratique) qui ne nécessitent pas
un nouveau 11 septembre*, à des massacres inouïs
dans les grandes villes, aux parents qui mangent leurs enfants
pour assouvir le besoin de chair fraîche et sanguinolente,
peut-être même à des raz-de-marée et à
des éruptions volcaniques. Pensez-vous que j'exagère
? Photographier sous les cendres
?
Les poulets qui sont "élevés" en batterie, tout
comme
les hommes et les femmes, vont être libérés*
de leur Enfer humain...
*
La plaisanterie de l'année 2011 : Dana Rohrabacher (élu républicain à la Chambre des
représentants) : « Nous apprécierions que l'Irak, le jour où
il sera prospère, rembourse les frais que nous avons engagés pour
les aider à établir la démocratie (…) Nous espérons que
sera envisagé un remboursement parce que les Etats-Unis sont
actuellement très près d'une très grave crise économique et nous
pourrions utiliser l'aide des autres après nous être préoccupés
de leur situation ». Il serait pourtant
convenable, selon la morale commune, que les USA
dédommagent les familles irakiennes pour les 700.000 enfants morts
des suites de l'embargo. Drôle de mission démocratique qui va là
où se trouve la richesse :
le pétrole irakien, la drogue en Afghanistan (6.900
tonnes d'opium en 2099 selon l'UNODC), où, comme en
Irak, un modernisme gène. Abruti l'élu ?
Peut-être pas. Il est vrai que beaucoup de Français
croient encore que l'Amérique a débarqué pour
libérer des méchants nazis ; ils ignorent donc qu'Hitler
fut financé par Wall
Street
(coopération entre I. G. Farben et la
Standard
Oil of New Jersey.
Voici les propos de William F. Wertz : « C’est une oligarchie financière
internationale basée à Londres et à Wall Street qui permit la
montée au pouvoir d’Hitler. Face à la dépression mondiale, elle
ne voulait en aucun cas résoudre la crise en faisant appel aux
méthodes du système américain de développement économique
appliquées par Roosevelt aux Etats-Unis et proposées en Allemagne
au début des années 30 sous forme du plan Lautenbach. Elle préféra
encourager la création de gouvernements fascistes en Italie, en
Allemagne, en Espagne, etc., afin de mieux garder le contrôle d’un
système financier en plein effondrement, aux dépens de l’intérêt
public. Les régimes fascistes ainsi mis au pouvoir devaient imposer
une politique de pillage et de répression meurtrière et lancer la
militarisation afin de renforcer encore le pillage. On voit le
reflet de cette politique aujourd’hui dans le dessein mondial
visant à imposer, sous l’égide du Fonds monétaire international
(FMI), la collecte de la dette extérieure assortie d’une austérité
draconienne ».
A lire sur http://www.solidariteetprogres.org).
Il y eut aussi cette course contre la montre de la récupération
des savants nazis par les USA, la Russie et la France, qui est à
l'origine de la conquête spaciale, des recherches en génétique.
Rien ne diffère vraiment la guerre du monde des affaires
et de la propagande politique. Quand le peuple va aux urnes,
il a un sentiment de Pouvoir et de liberté. Pourtant...
*
Véritable oxymore né du fond de l'idéologie
actuelle (parce qu'il ne sait plus rendre compte de l'absurdité),
une dichotomie de principe pour les Anciens.
*
Riccardo Chiaradonna
:
« Pour Alexandre (d’Aphrodise), la
causalité démiurgique est rejetée en faveur d’une doctrine
cosmologique de la finalité, qui rattache les récurrences
naturelles (la régularité des processus de génération et de
corruption, l’existence continue des espèces sublunaires) aux
mouvements cycliques des astres. Pour Plotin, en revanche, l’ordre
naturel s’explique par l’action de principes extra-physiques et
sa critique de la causalité démiurgique ne se comprend qu’à
l’intérieur de la doctrine de la causalité des êtres
intelligibles » (Hylémorphisme et causalité des intelligibles. Plotin et
Alexandre d’Aphrodise).
*
Thomas
d’Aquin
: « Tout ce qui n’appartient pas au concept de l’essence
ou de la quiddité, cela vient de l’extérieur ou entre en
composition avec l’essence, car aucune essence ne peut être pensée
sans ce qui constitue les parties de l’essence ».
*
Dommage, la campagne électorale
pour 2012 promettait déjà d'être fort drôle...
C'est une pure méchanceté de ma part -
que de le formuler ainsi. En vérité, n'étant
pas professeur avec une charge inhérente, qui dicte une
certaine responsabilité, j'ai le droit très "démocratique"
d'écrire ce que je pense (enfin, presque, mais ... pas tout à
fait), -
sachant que maintes de mes affirmations sont probablement
erronées, d'ordre psychologique, infondées
: je n'ai pas de science infuse. Pourtant, ma sensibilité
me ferait espérer le retour du Roi (préféré
au tirage
au sort
de Clisthène
d'Athènes,
venté par Etienne Chouard), à la condition
que les Constitutions (censées préserver les
droits des citoyens, et instrumentalisées par la classe
politique) soient minorées par rapport aux corps
de métiers
abolis à la Révolution. D'autres approches sont métaphysiques,
sociologiques, psychologiques ou structuralistes (et celle anti-structuraliste
et globalisante de la complexité
des systèmes
d'Edgar
Morin
: relier les connaissances). Le kabbaliste Rav
Laitman se
réfère au Zohar,
pour justifier que la Nature est de nature altruiste,
que c'est la destiné de l'Homme de corriger ses relations
égoïstes (l'attitude avant toute action), afin que la
Nature elle-même retrouve l'équilibre. Or, la mythologie
grecque communiqua un enseignement relativement proche :
Prométhée
a
volé le feu du Ciel et s'est révolté contre
Zeus (l'Esprit), qui deviendra la séparation entre l'intellect
et la volonté chez Schopenhauer,
faisant oublier l'harmonie dans toute chose, et jusqu'au nombre
d'or
qui se retrouve de manière
universelle,
sauf dans la pensée (ou conscience) de l'Homme dit moderne.
Avez-vous bien regardé ces immeubles où travaillent
les fonctionnaires de l'Etat ? Comme voulez-vous y maintenir, y
développer la Vie ?
Fin
2011
: nouvelle réjouissante. Je suis enfin en mesure de m'installer
loin - jamais
assez loin* - de
la région d'Auvergne.
C'est
une mentalité particulière, brutale, envieuse*, qui
est trop fréquente, qui
nécessitera par voie de conséquence un isolement salutaire. Il
faut dire que j'y ai cumulé les épreuves dès
le premier jour...
*
Le sourire, l'accent qui chante et l'accueil ne sont cependant
pas garants de l'empathie, du respect de l'autre. Les habitats visités
dans les Pyrénées
sont des ruines maquillées, où la misère du
lieu deviendra votre, volontairement cachée ou simplement
non dite. C'est le règne du mensonge, de la tromperie et du
chacun pour soi, guère différent de la sauvagerie
au travail, - quand le bon peuple ne comprend que la force ou la
menace, et quand la générosité et l'équité
passent pour de la faiblesse, de la bêtise. La civilisation
et ses civilités ne sont qu'une mince couche faite d'hypocrisie
et de simagrées ; il faudra reconstituer un «
corps
d'élite » (une
caste ou Noblesse éthique et morale), et soumettre
les gueux indécrotables à la question ou au détecteur
de mensonge, leur faire signer un pacte de sang qui les fasse se
tenir droit. La Justice peine à cette tâche, mais le
bâton moins.
*
Tout est ramené à la valeur marchande. Dans ces
petites villes de Province, à la mentalité
étriquée et donc sclérosée, tous se surveillent,
les ragots vont bon train, les pharmaciens ou les bijoutiers se
prennent pour les représentants d'une élite bourgeoise
qui ferait se tordre de rire dans les cercles cultivés. Ma rancune restera tenace pour
avoir
été roulé dans la farine dès mon arrivée.
J'ai passé les premières années à la
porte de mon domicile (bien saccagé) et me suis retrouvé
immobilisé (par l'ANPE). L'unique offre d'emploi "artistique"
que j'ai pu consulter fut celle de steapteaseuse pour bar louche.
J'aurais peut-être dû me mettre une plume
dans le cul, puis postuler. Quand, avec cette ironie non saisie comme telle, j'en fis la remarque amusée
à
l'Agence pour l'emploi, la préposée me répondit
sèchement : "nous ne vous y eûmes point convié".
Mais ... eus-je été à la hauteur ? Une offre qui
me fut proposée, considérant que cela était
dans mes cordes de photographe paysagiste, fut celle de
gardien de musée, avec comme attribut principal
la prévention des vols ! J'ai dû expliquer que,
étant
agoraphobe, nyctophobe, cataphobe, hypophobe, kleptophobe et claustrophobe,
- je me mettrai à hurler en m'agrippant au col de chemise
des visiteurs !
Il est certain qu'enfermé, j'aurais empoisonné
la vie de ce lieu de mise en boite de l'Art, au delà même
du chaos que vous pouvez imaginer...
Enfin,
je vais quitter une ville où les purs crétins*
pullulent, -
sans être représentatifs d'une population. J'ai bien entendu des "amis" auvergnats,
et
que je respecte donc. Voilà qui peut correspondre à
ma conception humaniste de l' « homme
bon »
(non la crapule esthétique et sociale -
que Nietzsche
désigna comme telle), -
puisque ma seule sympathie va vers les chiens, les arbres, les pierres, et
quelques artistes et scientifiques, ces êtres ou choses que la "conscience" égotique
n'a pas encore pervertis. Lorsque l'on intègre le milieu
hermétique, narcissique et cupide, de la médecine
quantique et de celles naturelles, -
on réalise bien
trop vite
que l'état de pourrissement intérieur est strictement
conforme à la nature humaine qui a conduit l'Homme
vers son funeste Destin apocalyptique. Les choix justes
qui le sauveraient ne le seront pas, faits, -
pour la bonne raison que la croissance dans un Monde fini repose
sur l'entropie (et ainsi toujours davantage de désordre,
de malheur). Cherchez donc les sauveurs et les moralisateurs
qui recherchent* ... le luxe ! Ceux-ci ne seront pas arrêtés,
dès lors que la motivation financière continuera
à alimenter - et de façon similaire ou proche - un système
économique considéré comme "stable" :
aucune réelle rémission n'est à espérer
du coté de la notoriété et de la reconnaissance
politique ou médiatique, - et le Grenelle de l'environnement
fut inspiré d'une étude*
du Boston Consulting Group. Le malheur des Etats, des Nations, des
continents, par voie de conséquence de l'Humanité
toute entière, -
est que la «
mentalité
»
globalisée
ne diffère en rien de celle de l'homme
de la rue (une grimace faite à Hegel,
de
l'argent face au quiétisme dans l'historicité
phénoménologique), quand alors les paradigmes viennent manifester
l'incapacité
inertielle de changer
pour évoluer. Un mur d'acier se précipite*. Une
analyse, de la part de Karl Marx
-
et qui eût été pertinente : « Hegel va presque jusqu'à la servilité. On le
voit totalement contaminé par la misérable arrogance du
fonctionnarisme prussien, qui, dans son étroit esprit
bureaucratique, regarde la confiance en soi-même de l'opinion
(subjective) du peuple. Partout ici l'État s'identifie pour Hegel
avec le "gouvernement" » ; or, cette opinion "subjective"
du peuple, -
n'est-elle pas depuis lors (et de manière plus
"objective") tenue sous contrôle, tout en étant
intrinsèquement (c'est un paradoxe fort) égale
à elle-même, à défaut de la "pesée
des voix" qui participerait à instaurer une élite
cultivée, donc pensante
? Il s'agit de la "société
de
contrôle" décortiquée
par Deleuze,
dont le sous-entendu directionnel va plus en profondeur que
la conception horizontale du rhizome structurant
le biopouvoir chez Foucault,
-
et ce qui amené Agamben
à soulever la question de la Souveraineté
au sein de ce biopouvoir.
Ainsi, le dogme, l'utopie, le clientélisme, l'habitus,
le carriérisme, l'ensemble des règles (la loi), aussi
le chômage, la peur, le stress, la publicité, ne laissant
plus de "temps de cerveau disponible", quelle serait
alors l'origine de la Souveraineté se cachant dans des
corps nus ? Citons Agamben : « Au
lieu de déduire la définition du camp à partir des événements
qui s'y sont déroulés, nous nous demanderons plutôt : qu’est-ce
qu’un camp, quelle est sa structure juridique pour que de tels
événements aient pu s’y produire ? Cela nous conduira à
considérer le camp non comme un fait historique et une anomalie
appartenant au passé (même si éventuellement, toujours
vérifiable), mais, en quelque sorte, comme la matrice secrète,
le nomos de l’espace politique dans lequel nous vivons
encore ».
Aux exigences économiques, viennent s'imposer leur domination
sur toutes les strates de la société. C'est la raison
pour laquelle la question seule de l'économique anti-économique
(la création d'emploi :
-
on détruit quantité d'emplois d'un coté pour
appeler à en créer de l'autre, les jeunes n'ont
pas d'emploi mais on remet les vieux au travail) prévaut
au moment des élections, quand la gestion écologique
est l'orchestration d'un "désastre durable". La
"dictature du nombre", chez
V. Volkoff,
explique une carence d'intelligence (« On ne peut que se réjouir de
la disparition progressive d’une certaine misère, mais faut-il se
féliciter du même coup de l’appauvrissement des classes fortunées
qui, dans le temps, avaient le loisir et les moyens de favoriser les
arts, de l’ébénisterie à l’opéra ? (…) Nous avons plus de
bacheliers et d’avantage d'illettrés ; moins de pauvres et plus
de chômeurs (…) On ne voit pas ce qu’il peut y avoir de
sain dans cette évolution »), et l'absence de vraie éthique
n'est plus perçue : « La guerre du Golfe et ses
conséquences ont rejeté l’Irak loin en arrière aux plans
économique et social. Jusque dans les années 80, les chances de
survie des enfants s’amélioraient constamment. Si cette tendance
s’était poursuivie, environ 720.000 enfants seraient encore en vie
aujourd’hui »
(Dr C.
Kupferschmied).
La propagande démocratique "bat son plein" fin
2011, et les dictatures tombent les unes après les autres,
mais que penser (si pensée il y avait) du complot
du 11
septembre
ourdi, comploté, manigancé, mijoté, noué, préparé
par ... les USA ? La conscience éteinte des gens sombre donc dans le
cul-de-basse-fosse psychique du vaste camp concentrationnaire dévoilé
par Giorgio Agamben, où l'Homme est réduit à
la pure "vie nue", à sa fonction organique,
au sein de la biopolitique
pénétrée par le biopouvoir
opérant un durcissement continu entre Zoé et
Bios (terminologie grecque), et amenant ainsi le philosophe
italien à se pencher sur le « dispositif anthropogénique » constituant l'Humanité
de l'Homme en ceci différencié de l'animal (ce que Aristote désignait
par
« vie végétative », « vie animale »,
« vie contemplative »). Lire A.
Schopenhauer*
est à même de faire voir que l'Homme a institué
sa propre dictature
sur le vivant
(toute dictature est destinée à sa perte, et
ce qui se déroule en ce moment, avec le désastre
écologique, est le commencement d'une fin qui parait inéluctable,
malgré Edgar Morin et sa complexité
des systèmes),
en ayant l'esprit dominé par les Gunas Tamas
(inertie, lourdeur) et Rajas
(égoïsme désintégrateur), et non plus
sattvique,
comme en témoigne une alimentation toujours plus carnée.
L'Occident moderne correspond donc à Hybris
ou démesure. Le châtiment suprême est un
auto-anéantissement par perte d'intelligence*,
d'autant que l'Homme n'a pas conservé l'esprit, certes
inconscient
- mais
omniscient
de la bête (comme le dit Schopenhauer). L'Homme s'est
décentré de lui-même, s'est laissé galvaniser
par une liberté qu'il a placé au dessus de tout autre
critère et qui correspond, en réalité, à
la rage de dominer. Cette société des "droits
de l'homme" est donc celle de l'individualisme (son mirage),
du biopouvoir
qui s'invite dans la vie organique (alors quantifiée - non
plus qualifiée - quant à la nature intrinsèque
de chacun). La disparition des corps de métier, du système
tripartite (Georges
Dumézil),
-
rend les hommes "égaux" non seulement en droit,
mais
par nature,
allant jusqu'à dénier le terme de race (cela même
dans son sens non péjoratif et non dégradant), chaque
personne n'ayant donc qu'un rôle de représentativité
individuelle dans le Spectacle
deborien,
et l'Art ne gardant qu'une fonction muséale. Dans un
tel système d'endoctrinement (vaste camp chez Agamben) et
d'auto-endoctrinement (société de contrôle chez
Deleuze), il est attendu que les Hommes sont comptés, quantifiés
(les élections), qu'ils sont interchangeables et que seule
la fonction importe vraiment. La société est celle
du chiffre,
elle est comptable. La grande escroquerie intellectuelle est
d'accorder une importance à la vie, alors que l'unique valeur
est marchande. Il ne faut pas s'étonner du fait que les individus
portent un numéro (la carte d'identité) et sont surveillés
en permanence par des caméras de vidéosurveillance.
A force de contrôles, d'interdits, de lois, de radars et de
cloisonnements divers, -
la valeur personnelle et la parole donnée, c.a.d. tout
ce qui faisait d'un être humain une personne unique, tout
ceci sera de plus en plus gommé, dénié et ...
oublié. Il s'agit d'une animalisation
de l'Homme.
Si la peine de mort est abandonnée, c'est principalement
parce que sa fonction d'édification du peuple (par la terreur)
n'a plus sa raison d'être.
Par contre, il fut utile pour
la croissance que l'amiante* tue encore...
La mort des enfants, mais de quelques-uns, sera le populisme
du FN relié à la peine de mort... Ces gens ont
vraiment une perception primaire
de la vie.
*
Ce
n'est pas tant ce fait d'être «
bête
».
Les gens sont comme ils sont et s'en moquer pour s'en moquer est imbécile.
Mais, c'est lorsque la méchanceté s'ajoute à
la bêtise, - que l'être soi-même, bête et
méchant, est la seule attitude possible et une réponse
facile, immédiate, à la situation qui ne
peut pas évoluer. J'ai du vrai sang auvergnat dans les veines,
mais cette race dont
je suis issu
s'arrêtera en ce qui me concerne : je ne lui permettrai pas
d'avoir sa descendance à travers ma personne. J'ai également
des origines corses, anglaises, ce qui est peut-être l'origine
de mon attirance photographique, - quelque chose qui me trouble
profondément et qui me donne le dégoût
de tout régionalisme chauvin. Oui, il me parait possible
de rejeter à la fois le patriotisme et le mondialisme américain,
trouver l'attitude juste, en rapport avec le "centre"
de la personne, "être soi-même", bien au delà
du rapport incessant entre code despotique (société
disciplinaire, d'enfermement), et endormissement psychique
(société du spectacle, de contrôle). Les "racines"
sont la Vie comme source jaillissante, et non "telle ou
telle source". Elle est extraordinaire, cette multitude de
gens qui peuvent délirer le Monde
à partir de leur monde étriqué.
Cela n'est pas nouveau, ce fut même l'origine des guerres
de religion... Il faut donc avoir aimé lire Montaigne
(« Nous
sommes chrétiens au même titre que nous sommes ou périgourdins ou
allemands (…) Ce n’est pas par la réflexion ou par notre
intelligence que nous avons reçu notre religion, c’est par voie
d’autorité et par un ordre étranger (…) Je ne partage point
cette erreur commune de juger d’un autre d’après ce que je suis.
Je crois aisément qu’il y a des qualités différentes des miennes
(…) Je conçois et crois bonnes mille manières de vivre opposées
; au contraire du commun des hommes, j’admets en nous plus
facilement la différence que la ressemblance »)
et Frithjof Schuon (« De l'Unité
transcendante des Religions »), pour le comprendre quelque peu... Il ne
faut cependant pas opposer d'une manière linéaire
l'approche de ces deux auteurs, - plutôt voir un « paradoxe
» qui
stimulera la réflexion :
a)
faculté de conditionnement ("formatage" qui est
son utilisation perverse) et b)
innocuité
de résoudre cette problématique des diverses
religions par la création d'une qui soit un syncrétisme
(rupture
avec les "Révélations", même
si le sikhisme compose avec l'hindouisme et l'islam, et le Japon
fait cohabiter bouddhisme et shintoïsme, process d'une conscience impossible en
Occident qui découpe, cloisonne, oppose, et rejette toute
forme de polythéisme -
qu'il
ne sait plus comprendre de manière analytique et analogique :
les archétypes et attributs).
Et c'est cette faculté de s'enfermer dans un mode de
pensée tout à la fois horizontal (question "ontologique"
de l'Être reprise par Heidegger), linéaire (découpage
égalitariste) et binaire (ou manichéisme), qui fait que,
malgré les tentions entre pensée religieuse et
Démocratie laïque, une pensée
unique
s'installe (et fait des ravages) : une cohésion apparente ne
tenant que grâce à une idéologie,
et cette « volonté
du peuple » qui
cache en réalité une formidable machinerie de conditionnement
psychique, dont la plus grande part est un auto-conditionnement
du fait de la tendance à l'enfermement.
C'est donc la manifestation d'une certaine bêtise, et
l'abdication de soi-même, qui font que le peuple demeure,
plus ou moins, dans l'illusion de la Liberté, alors que les lobbies,
les banques, -
détiennent un vrai Pouvoir, mais également
(le plus inquiétant) que les décideurs et organismes
scientifiques défendent les mêmes paradigmes et certitudes
ayant fini par devenir des « croyances
» réfractaires à
l'agriculture
biologique,
à la médecine
dite "quantique"
(ou holistique) et à l'énergie
libre
(intellectuellement inaccessible ... au plus grand nombre).
Nous pourrions simplement conclure que l'idée
de la Démocratie eût certes pu véhiculer quelque vertu, -
mais à la condition expresse de maintenir la restriction
qualitative défendue par Platon et Rousseau. La seule
manière qu'a le système actuel de ne pas abdiquer,
réside dans l'alternance qui est une forme de guerre civile
perpétuelle, qui sert à dénier toute responsabilité.
*
Je
tiens à dire ceci : ceux, malheureusement une majorité,
qui parlent d'Energie propre, de quantique, de spiritualité
et d'ouverture de la conscience, qui font un "Business model"
et la morale aux autres, - sont
effectivement, et en large majorité, des crapules, des opportunistes, des parasites,
des cons tout simplement. Tous les coups bas sont permis, il ne s'agit pas d'une
élite. Dans le milieu de l'occultisme, le métaphysicien
René
Guénon
s'était
attaché à critiquer la pratique du spiritisme
alors à la mode (profusion de photographies truquées),
il devrait en aller de même avec le phénomène
OVNI qui est une certitude presque acquise aujourd'hui (et
les militaires semblent être autorisés à en
parler), -
mais qui dépasse amplement le cadre du visiteur de l'Espace,
qui est plutôt de l'ordre des "Etats multiples de l'être"
: « l'état humain n'est qu'un état
de manifestation comme tous les autres et parmi une indéfinité
d'autres. Il se situe dans la hiérarchie des degrés de l'Etre à la
place qu'il lui est assigné par sa nature même (...) sans qu'il
soit supérieur ou inférieur aux autres états de l'Être ».
Il s'agit de bien autre chose que d'avancée technologique,
même si celle-ci parait incontestable. Une distorsion spacio-temporelle
- peut-être
volontaire - semble
en être à la cause. Dans l'ordre de la causalité,
certains (Spielberg propagerait la contre-initiation)
vont imaginer que l'Homme est la création d'extraterrestre
(expérience, fabrication d'une race d'esclaves). Il semblerait
que la problématique de l'incompréhension se situe
au degré de la "place assignée par la nature",
avec intrusion angélique (déprogrammation de missiles
nucléaires) ou démoniaque : « Si les états «angéliques»
sont les états supra-individuels qui constituent la manifestation
informelle, on ne peut attribuer aux anges aucune des facultés qui
sont d’ordre proprement individuel ; par exemple (…) on ne peut
les supposer doués de raison, ce qui est la caractéristique
exclusive de l’individualité humaine, et ils ne peuvent avoir
qu’un mode d'intelligence purement intuitif ».
J'ai vécu par deux fois une expériences de porte
temporelle
(une volontaire en me servant de radiesthésie et d'un cercle
de pierre) et qui correspondent mal à ce que l'on
peut voir au cinéma. Il ne s'agit pas d'un seuil
faisant passer d'une réalité à une autre,
mais plutôt d'imbrication temporelle (modification progressive)
comme semble le dire Nassim
Haramein :
« Le voyage dans le temps implique en effet un voyage
dans l'espace. Un voyage dans le temps ne serait qu'une possibilité
future d'une information du passé. Un futur qui vient dans
le passé deviendrait un futur probable qui ne serait plus
nécessairement déterminé par le passé
auquel il se rattache. Les différents passés seraient
alors parallèles et tous les paradoxes disparaîtraient
».
*
Prévision de 600.000 emplois et de 450 milliards d'investissement.
*
Réchauffement
climatique
(possible mensonge - arme comme HAARP), déforestation
(élevage), désertification
(destruction
des sols), famine
(gaspillage des ressources), carence
en eau potable,
raréfaction
des énergies fossiles,
danger
du nucléaire
(problématique du stockage), augmentation
des cancers,
surpopulation...
La question que certains se posent déjà, est celle
de l'origine de la présente crise économique, comme
si d'hypothétiques "Maîtres du Monde" activaient
les freins d'urgence du Train d'Enfer. Je dois délirer...
*
Selon moi, l'approche philosophique fondamentale pour l'urgence
écologique : «
Excepté l'homme, aucun être ne s'étonne de
sa propre existence ; c'est, pour tous, une chose si naturelle,
qu'ils ne la remarquent même pas. La sagesse de la nature
parle encore par le calme regard de l'animal ; car, chez lui, l'intellect
et la volonté ne divergent pas encore assez, pour qu'à
leur rencontre, ils soient l'un à l'autre un sujet d'étonnement.
Ici, le phénomène tout entier est encore étroitement
uni, comme la branche au tronc, à la Nature, d'où
il sort ; il participe, sans le savoir plus qu'elle-même ,
à l'omniscience de la Mère Universelle
» (Arthur
Schopenhauer,
« Le Monde comme Volonté et comme Représentation
»).
*
Perte d'intelligence
et abrutissement collectif :
Voyez-vous la quantité de fumeurs,
alors qu'il semble impossible de ne pas savoir que : a)
le
tabac tue (40 composants sont cancérigènes),
b)
que
le produit est transformé pour induire une addiction et donc
l'asservissement (ou fabrique d'esclaves), aussi c)
que le plaisir est provoqué par une excitation artificielle
de la zone de récompense (ou rôle de la dopamine).
Il est étonnant de regarder ces femmes, qui pourtant n'écartent
pas les cuisses sur la voie publique (pour ne pas se faire violer
quotidiennement), mais qui fument cigarette sur cigarette et inhalent
volontairement la fumée qui invite la mort (faut-il
être con !). Une caractéristique des vendeuses.
*
L'amiante était caractéristique de la complicité du
Pouvoir avec certains lobbies. Il
serait de connivence avec
certains groupes industriels (et pharmaceutiques)
déposant des brevets en attente des conséquences
économiques, à propos des pandémies provoquées
par les produits chimiques : pandémie du cancer, celle
de la maladie d'Alzheimer (300.000 en 1994, un million en 2011),
celle de l'autisme (17 fois plus en 50 ans). Or, l'explication
officielle est : "nos connaissances augmentent" et "la
durée de vie augmente". Ceci
serait totalement faux
et ne serait que la
marchandisation de
l'Homme comme bétail
! La dernière chaire de toxicologie vient d'être fermée
(alors que le taux
de maladie d'Alzheimer est double ou quadruple dans les villes
où l'aluminium est encore utilisé (pour la décantation)
dans le traitement de l'eau), -
comme ce fut le cas pour celle
d'herboristerie
puis celle de l'étude
des sols
(Claude Bourguignon).
Les élus seraient pris en flagrant délit
d'incompétence, de connivence, de "crime contre l'Humanité"
(France Culture : "Maladies neurodégénératives et environnement",
Marie Grosman
et Roger Lenglet, les auteurs de "Menace
sur nos neurones",
le 10/12/2011). Ailleurs, ce "lavage de cerveau" parait moins édifiant :
« Selon un rapport publié par l'OCDE au printemps 2001
(OECD Environmental Outlook for the Chemicals Industry), la
production de l'industrie chimique devrait connaître une progression
de 85 pour cent entre 1995 et 2020. Dans le même temps, il y a
aujourd'hui quelque 80 000 à 100 000 substances circulant dans
l'environnement (le chiffre exact n'est pas connu) dont la toxicité
doit être réexaminée, suite à la découverte de nouveaux effets
qu'elles pourraient avoir. A cet égard, on ne sait pas - et c'est là
un fait inquiétant - comment la sécurité de l'être humain et de
l'environnement pourra être garantie à l'avenir si les substances
chimiques se multiplient de la sorte et qu'il existe encore tant
d'incertitudes, comme le démontre le rapport. Il est inquiétant en
outre de constater qu'en Suisse l'écrasante majorité des
spécialistes en toxicologie humaine et en toxicologie des mammifères
(à savoir plus de 96 pour cent) travaillent dans ou pour l'industrie
et ne sont donc pas indépendants » (L'Assemblée fédérale –
le Parlement suisse - texte de Graf Maya, en 2002). Lorsque la moitié
ou bien plus des Français seront atteints de cancer et d'Alzheimer,
de divers maladies de dégénérescence, -
le Gouvernement pourra faire fermer les facultés
de médecine et faire abattre les malades innombrables
(comme on le fait avec le bétail contaminé),
il sera possible d'en extraire un carburant, une farine alimentaire
bon marché (pour nourrir les survivants de la croissance
à tout prix) ! Youpi ! Miss France 2012 (Delphine Wespiser)
a
eut une phrase à la télévision qui fit scandale (une
phrase considérée
comme un dérapage - alors que Pythagore et Marguerite Yourcenar
dirent à peu près la même chose) : « Si on commençait à respecter son
chien ou ses animaux, ça serait plus facile de respecter ses
enfants. Commençons par les animaux, après les hommes ». Ce serait
effectivement le début d'un redressement qui serait intellectuel, éthique, une
dernière planche de salut planétaire. Démonstration : il faut 15.000 litres
d'eau pour produire un seul kg de viande de boeuf, quand l'eau va
devenir l'objet des prochaines guerres et des massacres massifs d'hommes, de
femmes et d'enfants! Il s'agit peut-être du commentaire le plus intelligent
et le plus
responsable que dira cette Miss France dans
toute sa « carrière », et
ce pays d'idiots formatés entend cela comme une ... "bourde" !
Novembre
2011
: quelques jours et nuits ("à la dure") en Irlande.
Quelques clichés numériques pour composer des "images",
car la photographie, telle que le permettait l'argentique,
c'est bien autre chose du point de vue des nuances, du modelé,
du relief ... et du plaisir. L'image numérique est aussi froide, dure
et artificielle, que l'est le MP3. Pour accompagner mon voyage
irlandais, rien de tel que Vaughan
Williams par
"the collector's edition" édité par EMI,
- afin d'échapper au matraquage psychique de la
musique celte qui tourne en rond sans aller nulle part, qui n'invite
ni à la découverte ni au voyage, et qui
est l'expression d'un mode de pensée très particulier,
puisque centripète...
L'habitude
de photographier des pierres ou l'eau, vient du refus permanent
des Irlandaises pour le portrait. Quand regarder dans les yeux est
l'offense que constitue une gestuelle qui révèle un
intérêt particulier, - l'échange des idées
est par nature réfrénée. Ceci explique certainement,
pour une large part, le conditionnement psychique irlandais que
l'on retrouve dans le manichéisme et le moralisme américains.
Mais en Irlande - plus que partout ailleurs, semble-t-il - la pulsion
de "se refermer sur soi" fait se tourner vers l'Eglise
et les pintes
de bières
(fadasses, goût de vinaigre) que l'on ingurgite par litres
... afin de ne plus penser. Les femmes d'un coté
...
les hommes de l'autres, - et la biture.
Allez à la piscine de Wesport, mettez les pieds
dans le jacuzzi collectif ; c'est surtout ne pas croiser le regard
des femmes qui y baignent déjà leur postérieur.
J'ai l'impression qu'elles doivent sentir une présence,
tout au fond de leur conscience, mais il convient de fixer le plafond
ou de se tourner. A 15 ans je pensais que les Irlandaises étaient
... timides, à 25 ans autistes, à 35 ans conditionnées
par l'Eglise, à 45 ans abruties, mais à 55 ans
je les ressens comme une espèce particulière.
Finalement, cela ne me gène plus, je suis même devenu
en France le farouche adversaire de la mixité
des sexes, considérant
que mon
espace mixte hommes/femmes devrait être restreint, - mieux : déserté dans
la ville. C'est la survivance d'une "programmation
animale", que d'avoir l'illusion de devoir
fonder une famille et d'avoir des enfants. Einstein
considéra que la
surpopulation sera bien plus dangereuse que la bombe atomique.
Le ventre de la femme porte également la gestation des conflits
à venir et de la probable extinction de l'espèce humaine.
Dommage pour les Irlandaises et tous les imbéciles de cette
Terre...
Un
Allemand - émigré en ce lieu humide - me confiait que discuter
est impossible au delà du lieu commun (la pluie et le beau
temps). Pour la femme, la burqa
peut donc également se porter dans la tête. Il convient
de relativiser ce jugement rapide, car, en Irlande, il est
possible d'aborder des sujets de discussion autres que les sous
ou telle équipe de
jeu de baballe
qui accaparent la plus grande part de la cervelle
bougnate
du cru*, peu sollicitée par la réflexion. Mon point
de vue reste que l'Irlandais parait plus efficient, tout
en ayant ni l'humour ni l'ouverture d'esprit des Britanniques que
j'apprécie tant. Toujours est-il que l'isolement, la religion
et l'alcoolisme ravagent l'éveil et l'intelligence...
Les
jeux de baballe sont une aubaine extraordinaire (et ordinaire) pour
tout Pouvoir : accaparer - pour la restreindre - la faculté
cérébrale des peuples ! Etalez la juste couche
de crise, de terrorisme, de publicité - et les cerveaux ainsi
formatés répondent allègrement à
la programmation qui est instillée au quotidien. Un esclavagisme
plus moderne, non plus porté sur la coercition des corps,
mais l'enfermement des âmes. Le taux de chômage et la
croissance ont simplement supplanté les codes patriotiques.
*
Terme à forte connotation péjorative, sous-entendant
le parti pris d'une tendance (non d'un absolu), - les plus
hostiles envers Pleinouest35 y voyant une forme de racisme,
les esprits les plus fins l'effet d'un possible traumatisme d'ordre
affectif. Accordez-moi l'expression d'un ressenti, qu'aucune
malveillance n'a la prétention d'ériger...
BITOOKU
est
donc - et revendiquons-le dans son contenant et son contenu
- une gigantesque bourde, mieux encore : la bourde colossale
ou la manifestation monomaniaque de la bourde saisie dans son
essence même, -
pour en extraire toute la substance, pour une éclosion apothéosique
de la bourde véritable : l'Humanité qui rabâche
des concepts, quand l'urgence impose de se ressaisir au plus vite face
à un désastre général, -
c.a.d. de ne pas sauver coûte que coûte les
mêmes paradigmes économiques et machiniques. Economique
et machinique, et Raphaël Enthoven
qui citait dans le texte Nietzsche
annonçant, il y a plus d'un siècle : la
fin de l'artisanat qui octroie à l'homme sa fierté
et la personnification (pour venir lui substituer
la fabrique de l'esclave), et l'absorption du capitalisme privé
par les conglomérats financiers, bancaires, -
car c'est
bien l'origine de la crise actuelle. Somme toute, la vie fut
volée au nom des dogmes censés la faire prospérer,
-
une inertie de
l'imaginaire figea le mythe «
moderne ». Roland Barthes
de
dire : « La science va
vite et droit en son chemin ; mais les représentations
collectives ne suivent pas, elles sont des siècles en arrière,
maintenues stagnantes dans l'erreur par le pouvoir, la grande presse
et les valeurs d'ordre ».
Amina bent Abdelhalim Nassa -
saoudienne
- a été condamnée à mort pour sorcellerie et décapitée
le 12 décembre 2011, la sorcellerie étant
interdite en Islam (considérée comme donnant au faux une
l'apparence du vrai). Moi-même, pratiquant la soucellerie, -
j'ai
une pensée bien abominable pour des porcs*. Il faudra peut-être,
et
prochainement, -
décapiter les gauchers, en France (maintenant que
l'Islam s'y est installée) : « Si l’un de vous mange, qu’il mange
avec sa main droite et s’il boit, il boit avec sa main droite, car
le diable mange et boit avec sa main gauche » (Muslim), et bien
entendu les juifs : « Et ils suivirent ce que les diables
racontent contre le règne de Solayman. Alors que Solayman n’a
jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent
aux gens la magie ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Hârout
et Mârout, à Babylone ; mais ceux-ci n’enseignent rien à
personne, qu’ils n’aient dit d’abord : « Nous ne
sommes rien qu'une tentation : ne sois pas mécréant » ;
ils apprennent auprès d’eux ce qui sème la désunion entre
l’homme et son épouse. Or ils ne sont capables de nuire à
personne qu’avec la permission d’Allah. Et les gens apprennent ce
qui leur nuit et ne leur est pas profitable. Et ils savent, très
certainement, que celui qui acquiert ce pouvoir n’aura aucune part
dans l’au-delà. Certes, quelle détestable marchandise pour
laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils
savaient ! » (Coran 2.102), puis les chrétiens, sans
doute...
*
BITOOKU
propose que les Satans barbus (oui, il serait promulgué -
par de nouvelles sourates -
que l'on reconnaît
les Satans à une barbe
si
noire) doivent être décapités, après avoir été
abondamment aspergés de lisier de cochon purificateur (rhétorique
radicalement idiote : dans les aventures de Bob
Morane, on menaçait d'enterrer la dépouille dans la peau de
cochon). Ibn Arabî manifestait
pourtant une forme de compassion
humaine,
-
malgré tout dogmatique
: « Si tu connais les égards que Dieu a
pour cette constitution humaine et pour son maintien, à plus forte
raison dois-tu en avoir, toi aussi, car c'est en cela que réside
ta propre félicité. Tant que l’homme demeure en vie, on peut
espérer de lui l’obtention de la perfection pour laquelle il a été
créé. Celui qui entreprend de le détruire l'empêche d’obtenir
ce pour quoi il a été créé (…) Quant aux “gens du feu”, le
terme auquel ils aboutissent, c’est la félicité, mais à
l’intérieur du feu. Car celui-ci, lorsque la durée du châtiment
sera écoulée, prendra nécessairement la forme de la fraîcheur et
du salut pour ceux qui y seront plongés ; telle est, en effet,
la félicité qui leur est propre ». La prochaine
guerre mondiale, en gestation, devrait assouvir tous les partisans actuels
de la peine de mort, car les rivières et les fleuves seront
rouges du sang du genre humain. Bref, et suivez bien ici mon regard
: Satan
l'habite
! Et déjà, l'Europe est presque anéantie par une guerre économique mondiale déclenchée par
Ronald Reagan, Grand Satan américain ! Le processus
psychique qui fait que l'Homme mange des animaux est identique
à celui qui rend éthique
la peine de mort : « Selon des psychologues australiens, l'homme nie toute capacité
mentale ou émotionnelle aux animaux destinés à la boucherie.
Ceux qui se préparaient psychologiquement à manger de la viande
ont, bien entendu, attribué des notes inférieures aux animaux que
ceux qui allaient croquer dans une pomme. Selon les chercheurs, ces
études montrent que manger des animaux ne va pas de soi dans
l’esprit humain: le « paradoxe de la viande » s’illustre par le
conflit entre le souci du bien-être animal, la compassion pour les
bêtes, et les habitudes alimentaires. Les psychologues utiliseront
surtout ces résultats pour étudier les constructions mentales qui
nous permettent de perpétuer des traditions ou de commettre des
actions que nous jugerions immorales si nous ne nous convainquions
pas du contraire » (Audrey Chauvet).
Omar Khayyam (au
début de notre Moyen Âge) : « “ Allah est grand !”.
Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte. Cinq fois par
jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ? (...)
Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de
mourir, ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt
possible à la terre notre corps misérable ? Et notre âme,
qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ? Je
vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par
quelqu'un revenant de chez les morts
».
Je ne cible pas un Islam ésotérique*,
-
je fis une critique acerbe de notre loi de 1905
(à propos de la séparation de l'Eglise et de l'Etat
amorcée sous Philippe le Bel -
une critique ancrée dans la métaphysique),
-
je condamne à la fois l'idée d'un syncrétisme
religieux (qui serait forcé) et le radicalisme religieux
actuel qui fort heureusement se trouve freiné par la loi
de 1905, -
considère que cette époque est celle de la grande
confusion,
-
un seuil périlleux qui impose l'effort considérable
du paradoxe de rester encore soi-même et d'être
touché par l'Être...
*
Et Henry Corbin : « Le Coran a une
apparence extérieure et une profondeur cachée, un sens exotérique
et un sens ésotérique ; à son tour, ce sens ésotérique recèle
un sens ésotérique (cette profondeur a une profondeur, à l’image
des Sphères célestes emboîtées les unes dans les autres) ; ainsi
de suite, jusqu’à sept sens exotériques (sept profondeurs de
profondeur cachée) », aussi al-Qâshâni : « Or je compris que le ‘dos’
est l’explication exotérique (tafsîr) et le ‘ventre’
l’interprétation ésotérique (ta’wîl), la ‘limite’ le lieu
où cessent les compréhensions du sens verbal, et le ‘haut-lieu’
celui où l’on monte pour s’élever à la contemplation du Roi
Très-Savant ».
BITOOKU
s'octroie
le droit de
délirer,
quand il craint
que la crise, le chômage, la dégénérescence,
le réchauffement climatique, la biodiversité, la déculturation,
ne soient plus d'actualité, et qu'un désastre guette.
Général Nikolaï Makarov (après
qu'un drone RQ-170 Sentinel -
pour
certains de technologie UFO - servant à la CIA pour espionner
l'Iran, s'y soit écrasé) : « Je n'exclus pas des conflits armés
locaux ou régionaux pouvant évoluer vers
une guerre à grande échelle »
; Major Général Zhang Zhaozhong : « China will not hesitate to
protect Iran even with a third World War ». Selon
le délirant Phil Schneider
: « En 1954, sous la férule de l'administration Eisenhower, le
gouvernement fédéral décida de contourner la Constitution
américaine et de signer un traité avec des entités
extraterrestres. Ce traité fut baptisé le "traité
Greada de 1954" dont les accords prévoient que les
extraterrestres signataires avaient le droit d'enlever quelques
têtes de bétail ou de tester leurs techniques d'implant sur
quelques êtres humains, étant entendu qu'ils avaient l'obligation de
rendre des compte sur les expériences menées contre les personnes
impliquées dans l'affaire. Petit à petit, les extraterrestres
ne respectèrent plus les termes du traité, jusqu'au moment où ils
décidèrent tout simplement de faire ce que bon leur semblait ».
Sur Afrik 53.com : « En plus du départ de l’USS Carl Vinson, le
croiseur lance-missiles USS Bunker Hill et le destroyer
lance-missiles sont partis dans la matinée, et le Halsey USS partira
à 14 heures » (NBC San Diego). Alors que les inventeurs en
énergie sont effacés (au milieu de l'abrutissement de la Masse),
l'Iran couverait-t-il une guerre
mondiale, quand la dette américaine est de
100.000 milliards de dollars ? F. de Siebenthal : « Bill Gross, investisseur légendaire et président du
fonds obligataire PIMCO, affirme lui aussi que le total des
programmes de relance, dettes, déficits et obligations
non-provisionnées américains pourrait se monter en fait à...
100 000 milliards de dollars (…) Evidemment, il est
strictement impossible de rembourser une telle somme ». La guerre
économique, un tsunami, bloquent le projet japonais Genepax (générateur
électrique qui n'utiliserait pas de métal pour
la réaction avec l'eau : « The main caracteritic of this
car is that no external input is needed. The car will continue to run
for as long you have a bottle of water inside for you to add from
time to time »), pour une énergie qui deviendrait libre
du fait de ne plus pouvoir être commerciable. Libres enfin
???
Ne rêvons pas, c'est bien le contraire. Et Fernand Schwarz (coauteur de "Architecture et Géographie sacrée"
(FR3), auteur de « Le Totalitarisme ou l'homme
dénaturé ») : « Deux siècles de contamination
idéologique matérialiste (capitaliste et communiste) nous ont peu à
peu fait perdre le sens des réalités simples et naturelles. Nous
devons retrouver une cohérence entre nos pensées, nos paroles et
nos actes. Nous devons nous souvenir avec les Anciens que notre
planète, ainsi que l’Univers, est un immense et généreux Etre
Vivant. Elle a donc droit à la vie, et nous devons plutôt nous
sentir comme ses enfants que comme ses propriétaires. Nous devons
non seulement la respecter mais réapprendre à l’aimer (un peu
comme nous l’apprennent les Indiens d’Amérique du Nord qui
parlent de la Terre dans des termes amoureux. Ses forêts sont sa
chevelure, ses fleuves ses veines, ses montagnes son ossature) ».
La
géographie sacrée devrait permettre de regarder les bâtiments
officiels d'aujourd'hui pour ce qu'ils sont en réalité (l'esprit et les forces
qui les animent), pyramides,
pentagrammes, swastikas, tours de Babel et symboles maçonniques de Pouvoir,
créant une pathologie
forcée de l'imaginaire...
Alors,
- que faire, - que penser, - que ressentir, - que comprendre, - que
retenir ?
A)
-
Un
texte que je vous invite à lire et à méditer
: http://www.nouvelleacropole.fr
. Sa teneur : « L'homme a été amputé de sa dimension imaginaire, de ses
facultés créatrices ; le réel a été réduit à sa seule
dimension observable. La foi, le rêve, l'imagination et l'espoir se
sont réfugiés dans les idéologies, c'est-à-dire dans des visions
extrêmement réduites du monde mythique et spirituel. Cette
entreprise de démythologisation est ce que Guénon a appelé
l'anti-tradition, ou négation de toute réalité spirituelle et
sagesse traditionnelle. L'anti-tradition s'oppose à la vision
globale, totale des choses - vision totale mais pas totalitaire -
vision qui englobe l'ensemble du vivant, dans une logique d'ouverture
et de liaison des contraires. Cette vision traditionnelle va donc à
partir de la Renaissance peu à peu se vider et donner naissance à
l'ombre d'elle-même : à l'anti-tradition ».
B)
-
Un film que je vous invite à regarder, -
puis méditer
: THRIVE
- What on Earth will it take
?
. A Coté d'une théorie du tore (ou vortex), des ovnis
et des crop circles, et en échappant de justesse aux théories
du complot liées aux « reptiliens », aussi malgré
les lacunes métaphysiques (philosophiques) qui sont le propre
de la Modernité, ce film a le courage de dévoiler à
la face du monde la censure impitoyable qui est appliquée
à l'énergie
libre
(imposer le nucléaire, -
asservir la Masse conditionnée
dès l'école à ne
plus réfléchir
: et il faut barrer le regard pour obtenir la pensée qui
pense enfin, selon Abbas Kiarostami), ainsi que le système
bancaire (plus particulièrement de "réserve fractionnaire")
qui est à l'origine de la crise économique apparue
en 2008, et qui fait que le peuple est de plus en plus pauvre (c'est
« La fabrique de l'homme endetté - essai sur la condition
néolibérale » de Lazzarato Maurizio), qui n'est
pas une réelle menace pour l'économie capitaliste
(ou l'apparence), -
quand la dette elle-même est la construction
politique permettant d'asservir (technique sécuritaire, contrôle
des subjectivités collectives et réduction de
l'incertitude comportementale) les personnes désormais privées
du libre arbitre*. A
quel moment précis ... me suis-je vraiment rendu
compte que la Démocratie est un rideau de fumée,
ou mieux, la construction cérébrale abrutissante
destinée à imposer la dictature de quelques-uns au
peuple ? Au moment où je commençais à lire Michel
Foucault
et lorsqu'un Préfet me fit supprimer mon droit de vote pour
"délit d'opinion"*.
Délit d'opinion en Démocratie - mais comment est-ce
possible ? (« mdr »). La meilleur façon
d'y répondre est encore de regarder l'épisode n°
4 du « Prisonnier » (« Free for All »).
Nous vivons autant en Démocratie que le singe
Pockets Warhol
est un vrai artiste, ou bien nos intellectuels sont devenus des singes,
et même l'élite dirigeante à en croire le dernier
épisode (n°17 ... « Fall Out »).
Effectivement,
à force de décadence, de déculturation
idéologique et de ... "bourrage des crânes", -
il n'est pas étonnant que les animaux fassent désormais
aussi bien que l'Homme, étant lui-même rendu au niveau de la bête.
A la veille de la campagne pour la présidentielle de 2012,
les candidats n'ont de cesse de parler, dans le sens large,
de l'école de la République (qui est la fabrication
du stéréotype citoyen) ; il
est donc nécessaire de rappeler ce que disait
Kant
à propos des Lumières
: « Les Lumières, c’est pour l’homme sortir d’une
minorité dont il est seul responsable. La minorité, c'est
l'incapacité de se servir de son entendement sans la tutelle
d’un autre. C’est à lui seul qu’est imputable cette
minorité, dès lors qu’elle ne procède pas du manque
d’entendement, mais du manque de résolution et de courage
nécessaire pour se servir de son entendement sans la tutelle
d’autrui. Sapere aude ! (ose être sage, va !) Aie
le courage de te servir de ton propre entendement : telle est
donc la devise des Lumières ».
Si, concernant la minorité, c'est bien le manque de
résolution qui est à incriminer, comment se fait-il
que Kant n'ait pas saisi que la majorité finira par induire
celui d'entendement, c.a.d. la propagation d'une "pensée
unique" ? Pourtant, il détenait les arcanes d'un
processus qui excellera, puisque le
régime républicain tend à devenir
universel, non par la
conquête mais par la contagion
: « La paresse et la lâcheté sont causes qu’une si grande
partie des hommes, affranchis depuis longtemps par la nature de toute
tutelle étrangère (naturaliter majorennes), se plaisent cependant à
rester leur vie durant des mineurs ; et c’est pour cette
raison qu’il est si aisé à d’autres de s’instituer leurs
tuteurs. Il est si commode d’être mineur. Si j’ai un livre qui a
de l’entendement pour moi, un directeur spirituel qui a de la
conscience pour moi, un médecin qui pour moi décide de mon régime
etc., je n’ai pas besoin de faire des efforts moi même. Je ne
suis point obligé de réfléchir, si payer suffit ; d'autres
se chargeront pour moi de l’ennuyeuse besogne ». Les Lumières
(de ces philosophes qui veulent penser par eux-mêmes et
qui en ont la faculté naturelle) finirent par devenir une
obscurité qui englobe le Monde et qui s'entretient d'elle-même
et ce jusque dans ses institutions les plus innocentes, en
apparence. Ainsi, Jean-Jacques Delfour : « La
démocratie au lycée, c’est l’apprentissage de la démagogie
». Et par ailleurs, si vous vous laissez aller à
badiner, de manière malgré tout ombrageuse - et sans trop
de sérieux tout de même
- avez
les gens de la rue, de Bio, d'énergie libre, du 11 septembre,
-
il
devient évident qu'ils ont perdu depuis fort longtemps
cette faculté précieuse d'y penser par eux-mêmes
et la capacité de l'effort intellectuel qui naguère
définissait la Culture...
*
Hormis une farce électorale, puisqu'il s'agit bien de
cela dans la forme...
*
Qui fut celle de Thierry Meyssan : « En 1990,
après avoir incité le Koweït à ruiner l'Irak, les Etats-Unis
laissèrent entendre à Bagdad qu'ils ne s'opposeraient pas à une
réunification par la force de l'Irak et du Koweït. Mais lorsqu'en
août 1990 Saddam Hussein passa à l'acte, l'administration Bush
senior organisa une riposte militaire, l'opération « Tempête
du désert ». Conscients du piège dans lequel était tombé
l'Irak, des dirigeants arabes sollicitèrent la médiation française
pour sauver la paix en permettant à Saddam Hussein de faire marche
arrière sans perdre la face. Dans un livre récent, le négociateur
français, Marc Boureau d'Argonne, révèle le détail de ces
discussions secrètes et du protocole d'accord français qui avait
été accepté par Bagdad. Pourtant, au dernier moment, le président
François Mitterrand refusa de signer ce document, laissant le piège
états-unien se refermer sur l'Irak. Loin d'avoir voulu empêcher la
guerre du Golfe, la France a-t-elle participé à sa fabrication ? »
(http://usgohome.free.fr/actualite/Irak_Mitterand.htm).
Raison d'Etat ?
L'énergie
libre
: ne
suffira pas, pas davantage que le dogme démocratique qui
n'a fait qu'abrutir toujours plus le peuple (en fabriquant
en série les
ignorants qui ignorent qu'ils ignorent,
d'autant plus qu'ils se croient libres et égaux), à
sauver l'Homme moderne coupé du spirituel, de l'intuition,
de
l'Être
en quelque sorte. Mon amie philosophe Tünde fait
du film THRIVE
une analyse sans concession qui rejoint mes craintes sur le fumeux
Âge du Verseau ou New Age qui changerait la conscience universelle,
la préfiguration en quelque sorte de l'antéchrist,
qui marquera la fin de l' «
âge
de fer »* évoqué
par toute Tradition (et notamment celles grecques et hindoues)
: « Evidemment, l'ensemble de ce
document est très instructif, concernant le monopole de l'énergie,
de l'émission de devises, de l'industrie agro-alimentaire et des
produits pharmaceutiques, qui se traduit par le contrôle des média
et de l'idéologie diffusée dans les établissements scolaires et
universitaires, mais aussi et surtout l'endettement universel.
Remarquons tout d'abord que ce pouvoir despotique par les ressources
matérielles est inséparable des ressources intellectuelles :
l'intellect prométhéen est hypertrophié, il est très efficace,
ingénieux et établit une dialectique très rentable avec les
ressources matérielles quantifiables. Autrement dit, la puissance
calculatrice augmente le rendement industriel, et le rendement
industriel augmente le rendement de la puissance calculatrice
(calculatrices et communication électroniques, de plus en plus
performantes). Mais Prométhée a volé le feu du Ciel, il s'est
révolté contre Zeus (l'Esprit) (…) Le problème éternel de la
Vie, c'est l'unité du tout, l'harmonie qui intègre la diversité de
telle sorte que chaque élément ait toute la place qui lui est due
(ses Droits) mais pas plus (pas trop : la Mesure). Ni plus, ni moins.
Or la solution qui est ici proposée (« avancées
technologiques ») est encore une réédition de la solution
technocratique (complicité de la volonté humaniste et de
l'intellect matérialiste pour faire de l'homme le roi de la terre)
(…)
Cet homme qui, selon la vidéo, doit "prospérer" est
en fait mutilé, déséquilibré, privé de ce qui fait de lui autre
chose qu'un animal doué de raison ou un animal politique. Si
l'Esprit est le germe de la semence et que le germe est absent, alors
on aura des plantes comme celles que vend ce marchand de graines
stériles, qui ne peuvent donner lieu à une deuxième récolte
: il
faut chaque fois racheter des graines. Donc l'homme déspiritualisé
dépendra toujours de celui qui lui garantira « l'énergie
libre et gratuite ». Il aura conquis le droit de profiter de la
nature sans avoir à payer la facture
pétrole-gaz-électricité-Internet. Il pourra prospérer (FOSTER)
et jouer (GAMBLE) comme un enfant irresponsable dans ce Paradis sur
Terre (…) « Prospérer, c'est vaincre la pauvreté et la
stérilité », soit. Mais la pauvreté et la stérilité
spirituelles sont bien plus mortelles que la pauvreté et la
stérilité économiques. « Bienheureux
les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux »
(Matthieu 5: 3-12). Ce verset a été mal traduit : voir André
Chouraqui, Matyah, p. 93 - 96 (JC Lattès, 1992). Il faut lire : « En
marche » (progrès, prospérité, fécondité, promesse de
bonheur). Le mot hébreu est ASHAR, rectitude de l'homme en marche
sur la route : ça marche, ça va, donc je suis content, je suis en
bonne voie, je ne suis pas bloqué par un obstacle, une fausse route
(erreur). « Les mendiants du souffle » : on peut être
pauvre sans être mendiant, ne pas reconnaître sa pauvreté et sa
demande pour recevoir ce dont on est dépourvu, comme par exemple "un
pauvre con": il ne mendie pas d'intelligence parce qu'il s'en
croit largement pourvu, et c'est pour cela que c'est un con. Socrate
aurait dit "les ignorants" (ceux qui ne savent pas qu'ils
ne savent pas). « Ceux dont la conscience pacifiée de leur
misère et de leur néant héritent de la plus éminente de grâces
divines, le souffle sacré, (en termes traditionnels le Saint
Esprit) » (p.94). Conscients d'être pauvres en Esprit, du
Souffle de l'Esprit, ils implorent humblement l'Esprit de souffler en
eux, afin de vivre pleinement et non d'une manière pitoyable: ils
ont conscience de leur misère et l'avouent humblement. Le Royaume
des Cieux ne leur appartient pas encore, mais il leur est promis car
ils sont sur la bonne voie : cette voie qui est resserrée et
rigoureuse (…) Celui qui ne se commande pas à lui-même ne peut
pas commander à la Nature : "énergie libre", oui, mais si
l'homme est esclave de lui-même ?... A quoi bon
? ».
*
Selon le LINGA PURANA : « Les races, les castes se
mélangeront. Tout tendra à se niveler et
ce nivellement dans tous les domaines sera le prélude à
la mort. Ce sont les plus bas instincts qui stimuleront les hommes de
la fin du Kali Yuga. Ils choisiront de préférence
des idées
fausses ; ils n'hésiteront pas à persécuter les sages. Il
y aura de graves sécheresses. Les hommes seront sans
morale, irritables et sectaires. Dans l'âge de Kali se répandront
de fausses doctrines et des écrits trompeurs. Le nombre des princes
et des agriculteurs va décliner et graduellement la plupart des
nouveaux chefs seront d'origine ouvrière. Ils pourchasseront les
prêtres et les tenants de la gloire de Dieu. On tuera les fœtus
dans le ventre de leur mère et on assassinera les héros.
Les soudras prétendront se comporter comme des brahmanes et les brahmanes comme les soudras. Nombreuses seront
les femmes qui auront des rapports avec plusieurs hommes. Des hommes
vils qui auront acquis un certain savoir mais sans avoir les vertus
nécessaires à l'usage de ce savoir seront honorés comme des sages.
Il y aura beaucoup de mendiants et de sans travail. Tout le
monde emploiera des mots durs et grossiers. On
ne pourra plus se fier à personne. Les gens seront tendus. Beaucoup
d'individus seront perfides, lubriques, vils et risque-tout. Ils
porteront les cheveux en désordre. Des aventuriers prendront
l'apparence de moines avec la tête rasée et des vêtements orangés, chapelet autour du cou. Des gens non qualifiés passeront pour
experts en matière de morale et de religion. Les agriculteurs
abandonneront leurs travaux de labour et de moisson pour devenir
ouvriers non spécialisés. Ils prendront les mœurs
des Vaishyas . Beaucoup seront sans travail, vivant comme
des miséreux. Les hommes de peu d'intelligence, influencés par
toutes ces théories aberrantes, vivront dans l’erreur et ils
demanderont: « à quoi bon ces dieux, ces prêtres, ces livres
sacrés » ? ».
Novembre
2011 ou l'empoisonnement de l'âme, ou : la
descente aux Enfers de
la Pensée Unique et de l'immense stupidité
!
Quelques
commentaires sur le «
droit
de vote
» (de
quelqu'un à qui l'Etat l'a fait supprimé), sur le
déficit
de la «
Sécurité
sociale
» (de
quelqu'un qui n'y a même plus droit au moment où ce
texte est écrit), sur les «
centrales
nucléaires
» (alors
que tant de passionnés et chercheurs se penchent sur
l'énergie
libre
et la physique
quantique)
:
La démocratie,
c'est tout l'art de "faire
croire au peuple qu'il se dirige lui-même".
Pour soutenir ce processus dogmatique, le "droit de vote"
est imposé de manière égale et uniforme
à tout individu, quelles que soient l'aptitude cérébrale
et les connaissances, pour laisser le champ libre à
la démagogie,
à la manipulation
des esprits les plus faibles qui sont ceux qu'il faut gagner à
chaque nouvelle élection - ou contexte que Gilles
Deleuze
qualifiait selon cette formule : « le seuil habituel de connerie monte
».
Ce rajoutent à la forfaiture le fait que la Presse
est placée dans les mains de groupes industriels (et
bien
souvent :
d'armement) et que la politique n'est qu'une "diversion"
quand le véritable Pouvoir est détenu par les banques
mondiales (ces flux
déterritorialisés)
ou une poignée de familles occultes, que l'échange
économique est une guerre
terriblement dévastatrice, le spectacle très
hollywoodien du «
11
septembre »
un
probable -
et
formidablement machiavélique dans l'imagination
-
coup d'Etat tordu destiné à justifier tout nouveau
colonialisme salvateur, et bien entendu très démocratique,
- qui pourra permettre d'aller "faire main basse" sur les ultimes ressources
énergétiques,
quand par ailleurs les Gouvernements des pays du Monde
entier imposent l'omertà à la
recherche qui deviendrait officielle sur l'énergie
libre*
(ces vagues incessantes d'énergie quantique qui composent
celle dite noire ou sombre, dans l'Univers), quand la
monnaie elle-même est simplement factice et peut à
n'importe quel moment n'avoir que la valeur
du papier.
La santé n'est bien sûr pas en reste. A la pollution
et à la destruction des sols (de l'humus et de la vie microbienne)
par les produits chimiques, à l'empoisonnement de l'air et
de l'eau (celle de ville gorgée de molécules
chimiques, saturée de l'information médicamenteuse véhiculée
par la "mémoire
de l'eau"),
et à la fabrication d'une "nourriture" industrielle
totalement frelatée, inerte et trop appauvrie
en oligo-éléments,
- se rajoute logiquement l'augmentation
phénoménale des cancers
(étudier à ce propos l'Appel
de Paris)
et des maladies de dégénérescence. Il
faut rappeler que la maladie soutient un quart de l'économie
moderne, que la bonne santé des concitoyens (et leur
bonheur) provoquerait un désastre pour les affaires,
la croissance et bien entendu les retraites. C'est la raison pour
laquelle les recherches comme celle du docteur
Gernez
sont radicalement écartées et ignorées, en
l'occurrence remettre en question une théorie dominante
de la mutation de cellules "normales", pour considérer
le rôle des cellules
souches
(qui reçoivent des signaux erronés dans le contexte d'une
immunité naturelle qui serait alors affaiblie). Le soucis
majeur du Gouvernement de Monsieur Sarkozy est une idéologie
sécuritaire,
à l'encontre de rares crimes et des possibles troubles ethniques
ou communitaristes, et qui cache mal une double finalité :
instrumentaliser
la peur
(pour faire voter des lois liberticides) et le sentimentalisme ou
la sensiblerie
(pour gagner des voix). En réalité, la machine économique
moderne de destruction (ou entropique) repose essentiellement sur
le coût croissant de l'énergie - dont il est impératif
de continuer à faire ignorer par la Masse qu'elle pourrait
déjà être presque gratuite - et la garantie
que le cancer continuera à faire gagner des milliards et
des milliards d'euros aux laboratoires. Malheur donc à celui
qui oeuvre pour le bien commun ou qui manifeste une sagesse
et retrouve la conscience
du coeur,
celle qui invite à saisir que la pensée génère
concrètement toute manifestation du réel, selon
la synchronicité
jungienne.
En Chine
taoïste,
la pensée juste fut de considérer que le médecin
ne mérite un salaire que tant que l'on demeure en bonne
santé (la nouvelle médecine alternative, quantique,
aimerait veiller à ce que la personne, perçue comme
organisme holiste, reste en bonne santé, pour s'occuper de
manière subsidiaire de la maladie - assimilée
à un désordre énergétique). Dans
la civilisation du seul profit, l'incidence financière
est devenue une priorité absolue. Le mensonge et la
tromperie sont ainsi devenues les deux mamelles qui servent
à fomenter et à entretenir une situation catastrophique
et instable, tout en en faisant porter toute responsabilité
sur autrui. Un exemple fort est l'imposture d'un faux
déficit de la Sécurité sociale*
(pour les rares personnes informées, c'est effectivement 11
milliards de déficit en 2008, mais
20 milliards non perçus ou détournés,
ceci d'après les chiffres de la Cour
des comptes)
instrumentalisé par le Pouvoir - qui ne sait ou ne veux rien
dire de plus utile à un peuple lobotomisé,
à propos du gâchis sanitaire stupéfiant,
inique, voire scélérat et assassin, dont les
conséquences à venir sont probablement très
largement sous-évaluées, et vis à vis desquelles il convient
de citer le chef de l'Etat (mardi 15 novembre 2011) voulant instaurer
un Haut Conseil au financement de la protection sociale chargé
de lutter contre la "fraude" : - « La fraude, c'est la plus terrible et la plus insidieuse des
trahisons de l'esprit de 1945. C'est la fraude qui mine les
fondements même de la République sociale (...) Frauder, que dis-je, voler la sécurité sociale,
c'est trahir la confiance de tous les Français et
c'est porter un coup terrible à la belle idée nécessaire
de solidarité nationale ».
Comme cela est vrai ! 20/20 à la matière "démagogie",
à celle "lavage de cerveau", et premier de la classe
! Notre principe démocratique porte la rupture nette de sa
base avec sa pseudo-élite, comme le déplora
Alexis
de Tocqueville,
du fait de la disparition des strates intermédiaires
de Pouvoir (ou les corps de métier) de l'Ancien Régime
: « Il y a en effet une passion
mâle et légitime pour l’égalité qui excite les hommes à
vouloir être tous forts et estimés. Cette passion tend à élever
les petits au rang des grands ; mais il se rencontre aussi dans
le cœur humain un goût dépravé pour l’égalité, qui porte les
faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit
les hommes à préférer l’égalité dans la servitude à
l’inégalité dans la liberté »
(De la démocratie en Amérique). C'est sur ce "goût
dépravé pour l'égalité", que le
Pouvoir peut centrer un argumentaire fallacieux désignant des
coupables, - et ce sont de méchants fraudeurs coupables
de tout !!! Je vous laisse méditer sur cette démonstration
époustouflante d'un cynisme dénué du moindre
remords, du moindre sentiment de culpabilité, de la moindre
équité... Les choses étant bien entendu de
nature plus complexe que ne le propose mon approche, comme
par exemple l'impératif économique (ou désastre
annoncé de la dette et son poids menaçant le
pays de banqueroute),
- j'ose
une comparaison pour le seul aspect "dramatique" : - cela serait semblable
au Titanic
ayant commencé à sombrer, avec un capitaine qui s'adresse
aux passagers afin de leur faire admettre qu'il est urgent, en la
circonstance, de traquer les passagers clandestins qui mettent en
péril la pérennité des croisières... Il
se peu, malgré tout, que le Gouvernement s'attende au
pire pour les années qui viennent. C'est même probable...
*
Recheche
énergétique sur
le «
Point
zéro »
(Vacuum engineering, propulsion
inertielle, extraction d'énergie - à partir
des fluctuations des champs du point zéro),
Andreï Sakharov
pour qui la gravitation serait un effet secondaire des fluctuations
microscopiques des champs du «
point zéro
», -
du
fait d'une influence mutuelle
entre la matière et le vide). Matière quantique ignorée par toute
gente politique ... et les
médias ignares, - permettant ainsi au Chef de l'Etat de dire fin novembre
2011 : « Nous n'allons pas revenir à
la bougie (…) sortir du nucléaire reviendrait à se couper un
bras (…) Le nucléaire n’est ni de droite ni de gauche, il
est l’intérêt supérieur de la France (…) Le savoir-faire
technologique et les trésors d’intelligence et de recherche de
sept décennies inéluctablement perdus ».
Il n'y a pas que les trésors de recherche qui seront inéluctablement
perdus, quand un pays (ou bien une quelconque multinationale) jettera
à la face du Monde la technologie quantique de l' «
énergie
du vide »,
- il faudra bien que la France pleure les milliards d'euros
ainsi engloutis en pure perte. Il ne s'agit aucunement de "revenir
à la bougie", - mais de ne plus empêcher
ni faire taire les recherches réalisées à
la suite de Nikola
Tesla, Max
Planck
et Niels
Bohr.
Une approche captivante est celle de Nassim
Haramein
quant à ses études rapportées aux équations
d'Einstein - mais augmentées de la prise en compte de
la force
de Coriolis
(pour une dynamique des grands vortex dans l'espace-temps,
rotation qui attire la matière et crée les étoiles,
jusqu'au spin des particules comme l'électron). Nassim
Haramein
engage, pour sa survie en tant qu'espèce menacée,
l'Humanité vers la voie de la restructuration néguentropique
(d'un rétrocontrôle sur l'énergie, notamment
à partir de la spirale électromagnétique).
Le début d'une crise, en cette fin 2011, fait comprendre
(à quelques-uns) que les
choses ne peuvent qu'empirer,
que continuer
avec les anciens paradigmes est un suicide de notre civilisation.
Le crétinisme
de la classe politique (l'ignorance stupéfiante de ce milieu
clos et sa soumission aux lobbies), fait qu'elle est toute aussi
ignorante (peu curieuse) que le peuple, - qui majoritairement n'a
d'intérêt cérébral que pour une équipe
de jeu de balle. La campagne pour les prochaines élections fait déjà
monter considérablement le "seuil habituel de connerie",
- et de manière plus que prévisible, attendue
: - la
Droite
joue aux épouvantails en
instillant la peur
à partir du fait divers (les lois sécuritaires trouvent
là un prétexte et des échos dans la conscience
ramollie), la
Gauche
veut faire payer le riche (tant pis - ou tant mieux - si les capitaux
qui fuient un "pays de cons" vont participer à l'appauvrir
encore davantage qu'il l'est déjà), c'est à
dire que la Démocratie trouve son
inspiration dans le fait d'opposer les citoyens à d'autres
citoyens, tout en se référant à ce dogme figé
de la "loi du plus grand nombre" qui ne sert qu'à cacher
son incompétence intrinsèque dans les problématiques
majeures. Désastre écologique et idéologique.
La question que j'aimerais poser aux hommes et femmes politiques
est celle-ci : «
Etes-vous aussi ignares et obtus que vous semblez l'être,
ou n'est-ce qu'une composition en attente de la situation d'urgence
qui imposera et permettra un changement radical de paradigme ? Est-ce
l'inertie de la Démocratie qui bloque toute initiative
salvatrice du Monde ? ».
Je redoute qu'il puisse en être autrement, c'est à
dire que le gant
de fer
(ou la dictature mondiale) qui étreindra le cœur de la Démocratie, aura des
motivations moins louables qu'un "idéal platonicien",
dès lors que le peuple lui-même a développé
(à cause du poison distillé par l'idéologie
égalitariste des Lumières ténébreuses)
la perception parcellaire, fragmentaire, égoïste,
limitée, fausse, perverse, horizontale, matérialiste,
- de la réalité holistique de la Vie ... qui pourtant
nous a fait intelligent et introspectif. L'Homme a trahi
sa Destiné, il a choisi d'être un maître
indigne, dévoyé et scélérat du
Vivant, allant jusqu'à imaginer maintenir des milliards
d'animaux dans des élevages concentrationnaires - pour
assouvir ses bas instincts de créature prédatrice.
La crise est donc là, la guerre mondiale est en gestation,
il me parait juste que la Nature se débarrasse
de l'espèce humaine qui n'est qu'un
raté de l'Evolution ou le signe de la fin du Kali
Yuga.
*
Un déficit
qui est un impôt, qui
est le prétexte fallacieux pour faire dépenser plus
- en remboursant moins. Evelyne DUBIN : « Si les
responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur
boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions
reversait ce qu'elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards
de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent !!! »,
et Jean-Marie Le Guen : « Il faut
sauvegarder d'urgence la partie recettes de l'assurance maladie.
C'est à dire réintégrer l'argent qui lui revient, dont les dettes
de l'Etat (plus de 5 milliards d'euros). Mais aussi récupérer la
totalité des taxes sur l'alcool et le tabac qui ne sont pas versées
intégralement (3 milliards d'euros). Il faut enfin lutter contre les
niches fiscales, en taxant par exemple les stock-options. Rien
que cela, c'est l'équivalent du déficit de toute la Sécurité
sociale pour l'année 2007 ».
Citons également « La Sécu... un faux déficit
? » d'André Féline.
Le plus odieux, est de ne jamais entendre les partis politiques sur
les causes réelles de la progression incontrôlée
des maladies (exemple : cancer), si ce n'est la durée
de la vie. Certes, ne pas prendre cet argent ici le ferait
saisir ailleurs (ou principe des vases communiquants), mais
ce procédé est fourbe : oser faire croire que
le surcoût est imputable à des fraudeurs, tout en faisant
penser au peuple qu'il est responsable, et presque coupable,
du fait de l'augmentation de son espérance de vie, ce qui
d'ailleurs est aussi une contre-vérité. La
fraude envers la Sécu est bien entendu une réalité,
mais, aussi conséquente soit-elle, - qui reste très
en deçà des 20 milliards non reversés. Citons Pauline De St Remy (Le Point.fr -
le 9/11/2010) : « La "fraude probable" à l'assurance
maladie est par exemple, selon la Cour des comptes, de l'ordre de 2 à
3 milliards d'euros, alors que son directeur, Frédéric Van
Roekeghem, l'évalue à 1 % des dépenses, soit un peu plus d'un
milliard d'euros »,
c'est à dire de l'ordre de 5 à 15% des sommes censées
être attribuées - mais qui sont utilisées
à d'autres fins !
Insensé,
euh ... non : dément ! C'est c'là oui, dément
! Hors du sens ! Une constante de mes voyages est de noter à
quel point les Français
me paraissent peu évolués cérébralement
face aux Britanniques et aux Allemands. Ils en portent les stigmates
sur leur visage, particulièrement en Auvergne où une
partie conséquente des gens croisés dans la rue ont réellement
la tête de l'idiot du village et paraissent presque anormaux,
après un séjour à l'étranger. D'ailleurs,
l'IQ
league
positionne le QI moyen des "teutons" à 107,
celui des "Britishs" à 100 et celui des "Gaulois" à
94,
les peuples (races) les plus performants, question intelligence
pure, étant celles asiatiques, et de loin. C'est peut-être
une origine de l'hyper-démocratie
à la française qui est en vérité moins
"démocratique" que la Grande-Bretagne sur ces critères
les plus fondamentaux : liberté
de la Presse,
indépendance de la Justice,
reconnaissance du donneur d'alerte,
création
d'entreprise,
donation,
sponsoring,
liberté
d'expression,
communautarisme,
absence de toute "carte
d'identité"
obligatoire en 2011, - carte qui rappelons-le fut instaurée
en France sous le Régime
de Vichy,
sur demande expresse de la Gestapo. Il faut une saturation
de bêtise pour croire à la Démocratie,
en France.
Mot de la fin : le lobbying n'en a pas fini de soudoyer
et de corrompre à coeur, mais un cœur bien desséché, les
soi-disants "élus". Pour Pleinouest35 (aussi BITOOKU,
c'est à dire sa forme la moins stylée - mais
celle débridée),
- cela devient une forme
d'amusement
(mais dans l'urgence intellectuelle) de reprendre tout ce que
peuvent dire d'idiot, ou de mensonger, la classe politique et
les médias officiels. Tout ce que ces gens ont à dire
découle de l'influence de puissants lobbies (en haut)
et de la fabrication d'une Pensée Unique (en bas), - et il
s'agit, effectivement, toujours de ce rapport de Maître
à esclave, mais à une échelle mondiale et dans une
extrême
complexité*...
*
(plutôt
un "bordel" sans limite qui finira en chaos ou en dictature
d'un Gouvernement mondial post-apocalyptique)
Une catastrophe générale semble vouloir
sortir de sa torpeur et hurler au visage du Monde !
Sentez-vous
cette tempête de feu qui approche et qui va tout dévaster
? A commencer peut-être par la problématique soulevée
par la bombe atomique iranienne
?
Textes
compilés et développés au cours de l'année
2011
: - Il apparaît de plus en plus manifeste que la société
court à sa perte, - qu'il suffirait de bien peu de chose pour
qu'un nouveau conflit mondial supplante la crise économique
ayant pour vraie origine la stupidité pure. La situation
récurrente est celle symbolique de l'amiante dont la
classe politique connaissait les conséquences criminelles
dès 1976 (300.000 morts attendus). Avec la
politique du cours terme (ineptie du vote du plus grand
nombre ayant valeur de Nation), il ne faut pas espérer
une gestion holistique du réel, mais la généralisation
du chaos qui s'aggrave au jour le jour. Le rôle négrier
attribué à l'ANPE fut d'effacer la dimension
artistique, intellectuelle, qui ne génère pas de croissance,
mais la considération
exclusive pour l'aspect économique n'a même pas été
capable de résorber sa décadence. Même
pas cela, alors que l'individu est, par la logique
comptable, toujours plus déculturé, non-pensant. Jean Ziegler : « Tout mouvement
de libération … doit d’abord désaliéner l’homme dominé,
détruire le système de significations que la rationalité
capitaliste instaure dans la conscience du peuple ». Au cours de 2012, - j'aurai surtout enfin quitté
l'Auvergne*,
j'espère rester suffisamment structuré pour
être capable de renouer un dialogue cultivé.
Vivre près de la mer, que j'aime tant, m'y aidera
sûrement : il me faudra choisir entre la Corse (ses sympathiques bombes*
incendiaires si artisanales) et la Bretagne (son lisier de
cochon industriel empestant c'te merde) ! 2011 marque un tournant
décisif dans ma vie : je n'ai pas finalisé une
seule
approche pour le portrait et aucune
de mes photographies exposées en Corse ne s'est vendue cet
été. En fin de compte, le rôle de l'ANPE qui
me tenait en laisse comme un chien-chien, en Auvergne, quand
il convient de rajouter une interdiction de se déplacer (donc
de création ... mais où donc va se situer un Ministère
de la Culture ?) à la précarité*
du photographe, était conforme au code de valeur
de la société moribonde au bord de l'implosion.
Il est ainsi plus facile de créer une fausse richesse
en mettant la main aux portefeuilles, grâce au stationnement
payant*,
que de favoriser les "richesses non matérielles"
(ou non référencées par le PIB - Jean-Marie Harribey : « Le champ de la richesse ne se réduit
pas à la valeur »)...
*
Etrange domaine que celui de la psychologie : a)
je finis mon séjour auvergnat en ne photographiant que les
déjections canines, b)
je jette aux oubliettes mon projet de livre d'art sur les cascades
de ce "pays". Dès l'instant où je me suis
installé (tenté plutôt) en ce lieu, ce ne fut
qu'une suite continue de problèmes hors du sens. Ce dont
je me rend compte, c'est que partout ailleurs qu'en Auvergne (du
Pas-de-Calais à la Catalogne) les excréments sur les
trottoirs m'inspirent un puissant haut-le-coeur, mais nullement en
ce lieu...
*
A l'encontre de la logique productiviste, - RENÉ PASSET : « Trois économistes
japonais, Atushi Tsuchida, Takaeshi Murota et Nobuo Kawamiya
- disciples du pionnier Tamanoï - prenant en compte le travail
régénérateur des cycles bio-géo-chimiques (et particulièrement
du cycle de l'eau) montrent que les activités économiques
n'accélèrent pas l'entropie si elles se situent dans les limites
des capacités de régénération de ces cycles »,
sur la nécessité du revenu minimum garanti :
« Parlera-t-on encore de retraites en l’an 2040 ? Ne
voit-on pas que, contre vents et marées, se développe dans nos
sociétés un double mouvement de relève de l’homme par la
technologie et de déconnexion du revenu par rapport au travail ?
Cependant que le nombre d'heures travaillées dans la nation ne
cesse de se réduire, la part des prestations sociales dans les
revenus des ménages passe de moins de 22 % en 1970 à près de
33 % en 1996 . Cela résulte inexorablement du caractère
de plus en plus collectif de l’acte économique. On peut continuer
dans l'incompréhension et l’accumulation des mesures ponctuelles
à contre-courant, comme l'allongement de la durée de la vie
active, alors qu’il faudrait l’abréger. C’est alors par
l’augmentation du sous-emploi et des allocations correspondantes
que s'exprimeront la relève de l’homme par la machine et la
socialisation du revenu (...)
Voulons-nous construire l’avenir dans la cohérence et
l’harmonie, ou préférons-nous le subir dans le désordre et
l’absurdité des sacrifices inutiles ? ».
*
C'est ainsi que j'ai pu me retrouver à coté d'une
bombe de plusieurs kg déposée sur un bateau de plongée
sous-marine pour touriste. Un certain sens de la fête
!
*
Contre le principe du racket
publique,
ou vente forcée, - citons 40 millions d'automobilistes : « Un arrêté municipal non
motivé n’est pas légal : l’arrêté non motivé ou
insuffisamment motivé en fait comme en droit qui n’explicite pas
les raisons de la mise en place d’une règle de stationnement
payant (voir notamment Conseil d’Etat, 12 novembre 1975, RODES,
Gaz.Pal. 76-I somm., p.115) (…) Pour contester un PV de
stationnement non payé dans une des villes dont l’arrêté
municipal relatif au stationnement payant n’est pas suffisamment
motivé, il faut envoyer à l'Officier du Ministère Public une
lettre motivée à l’adresse indiquée sur le PV en recommandé
avec accusé réception en faisant référence à l’article du
code général des collectivités territoriales (art. L.2213-2) qui
impose une motivation dans l'acte en fait comme en droit ».
Voici qui sera utile pour tous ceux qui sont lassés de
se "faire mettre" chaque jour. Comme il y a beaucoup d'argent
en jeu, toute la machine juridique de l'Etat est mise en branle
pour faire cracher les mauvais payeurs. Mais alors, concernant les
victimes
empoisonnées par l'amiante,
l'Etat se caractérise par son immobilisme, son clientélisme,
son absence d'éthique et sa grande lâcheté.
Et citons le Bulletin de l'Endeva n° 17 : « Des
instructions bloquées, des procureurs de la République passifs, des
magistrats spécialisés en santé publique sans aucun moyen et
totalement débordés, une loi Fauchon sur les délits non
intentionnels, votée en juillet 2000, dont l'objectif était
clairement d’amnistier les responsables dans les affaires mettant
en jeu la santé et la sécurité des citoyens ».
Face à ce déni
de justice,
- considérez donc le zèle placé dans le recouvrement
des amendes et comparez le à l'effort fait pour éviter
que 300.000 êtres humains ne finissent mortellement
empoisonnés ! Pour comprendre la mécanique particulièrement
fallacieuse du système pénal français, citons le
Président Sarkozy martelant (agissant alors pour son propre
intérêt) la formulation sophiste suivante : « Je ne cèderai pas sur le statut du
parquet. Le procureur à la française est un magistrat qui reçoit
des instructions générales de l’exécutif parce qu’il
représente la société. Et ce n’est pas la Cour européenne des
droits de l’homme qui va nous dicter notre loi ».
Deux poids deux mesures ... direz-vous. Non, il s'agit de clientélisme
sous couvert d'intérêt commun et de dogme sous
prétexte de représentativité, la nuance entre
les deux se situant dans le fait d'y croire ou pas, dans la part
d'aveuglement ou d'intentionnalité. Quoi qu'il en soit - un
peuple mérite toujours son régime. Si la majorité
des citoyens (et c'est celle qui vote) accepte volontiers de se
faire racketter
et empoisonner,
c'est qu'elle a une mollesse cérébrale qui renoue
en permanence avec elle-même !
Amiante
& compagnie :
Lorsque l'on est lecteur de Nietzsche
(qui invective les hommes "bons et justes"), - on perd la
moindre illusion ou prétention de croire les hommes
et femmes politiques, pas davantage la Justice qui est la façade
théâtrale où se joue souvent une pièce
écrite d'avance. Ainsi, j'ai été mis en tort
quand un voiture me percutait à plus
de 130 km/h
dans un village (l'assurance scandalisée prit le contre-pied),
aussi débouté quand je contestais une amende de stationnement
n'ayant aucun lieu d'être - comme 900 fr d'une
procédure d'appel n'ayant
jamais été concrétisée,
quand l'ANPE utilisait un faux
document pour radier, et
non indemnisé quand une entreprise rendait ma maison inhabitable
pendant plusieurs années, que l'Hôtel des Impôts
exigeait malgré cela un règlement
de la taxe d'habitation
! Oui, je sais comment cela se passe. Oui, je l'ai vécu
dans ma chair comme autant d'atteintes à l'intégrité
de ma personne. Honte à ces gens censés servir la
Justice. L'amiante, c'est le sommet visible de l'iceberg. La partie
immergée sous l'eau glacée entraîne dans
sa noirceur quantité de victimes, loin des consciences, des
feux de la rampe ou éclairage aveuglant des médias
qui motive l'action politique (comme l'inaction, pour exemple ne
pas faire interdire le raffinage*
et l'hydrogénisation des huiles "alimentaires"
vendues dans les grandes surfaces - si soucieuses de l'écologie).
Alors, concernant l'amiante, il n'y aura ni responsable ni coupable,
juste l'effleurement d'un scandale banal, presque un habitus. En
république, l'élu représente le peuple, - comment
le peuple pourrait-il être responsable, se punir lui-même,
se châtier pour l'exemple ? Michel
Langinieux : « Par suite de ma plainte pour non-assistance à
personne en danger à l'encontre de 14 ministres, dont a été saisie
la COUR DE JUSTICE DE LA RÉPUBLIQUE le 17 janvier 2002, la
Commission des Requêtes répond : « Après en avoir délibéré,
attendu que la plainte ne comporte pas d'éléments de nature à
caractériser un crime ou un délit commis par un membre du
gouvernement dans l'exercice de ses fonctions, le membre de la
Commission décide : PLAINTE CLASSÉE ».
La
Commission des requêtes (...)
protège Claude ALLÈGRE, Martine AUBRY, Marie-George BUFFET,
Jean-Pierre CHEVÈVEMENT, Jean-Claude GAYSSOT, Élisabeth GUIGOU,
Lionel JOSPIN, Bernard KOUCHNER, Jack LANG, Ségolène ROYAL,
Roger-Gérard SCHWARTZENBERG, Catherine TRAUTMAN, Daniel VAILLANT,
Dominique VOYNET. Que cela se sache ! ».
*
Citons ici AMESSI : « Les huileries industrielles obtiennent
un rendement maximal en chauffant largement, au-dessus de 1000°C,
les produits oléagineux, avec parfois plusieurs opérations
successives de chauffage-pressage d’un même lot. Or, le fait de
chauffer un corps gras modifie sa composition chimique (...) C'est le cas des acides gras insaturés. Certains sont
dits essentiels et ont valeur de vitamines (F) dont dépendent le
fonctionnement des membranes cellulaires (particulièrement du
système nerveux) ainsi que la synthèse des prostaglandines,
éléments biologiquement très actifs qui font l’objet
d’importantes recherches, car ils conditionnent de nombreux
métabolismes. Ces acides gras insaturés sont instables et,
sous l’effet de la chaleur, se saturent rapidement en corps stables
mais biologiquement inactifs, voire nocifs : par fixation
d’hydrogène, cas le plus fréquent (l’huile saturée est dite
hydrogénée, favorisant l’athériosclérose), ou par fixation
d’oxygène avec formation de peroxydes, encore appelés "radicaux
libres", favorisant le vieillissement cellulaire et à
potentialité cancérigène
(...)
Destruction de la
vitamine E anti-oxydante (essentielle à la prévention de
l’oxydation du milieu intérieur et ses conséquences :
athérosclérose, vieillissement accéléré et cancérisation).
Transformation de la structure moléculaire des acides gras.
Saturation d’une partie des acides gras insaturés, qui deviennent
inactifs sur le plan biologique (perte de l’activité vitaminique
F), mais favorisent les maladies métaboliques de surcharge (…) -
des études
épidémiologiques font suspecter ces graisses "trans" de
favoriser certains cancers (notamment du sein, côlon et prostate),
car il existe une corrélation entre l’augmentation de leur
fréquence et une alimentation riche en huiles d’assaisonnement
raffinées, margarines et graisses animales saturées (Europe du
Nord), par opposition aux populations consommant comme corps gras,
surtout de l'huile d’olive (riche en acide oléique mono-insaturé) ».
C'est un sujet aussi grave que celui de l'amiante - les frasques d'un Strauss-Khan
sont plus ... excitantes !
Il
convient donc, pour
Pleinouest35,
mais plus particulièrement pour BITOOKU
- qui est attaché à ses valeurs de l'éthique
- de nommer un tel système entropique
«
LE
MERDIER
»,
ce qui correspondrait - pour une biologie sociétale - à
un désordre (volontaire*) dépassant un point
d'équilibre (anti-croissance), avec la grandeur extensive
ayant déjà dépassé le point de non-retour ou
situation irréversible (surpopulation* - déforestation
- crise monétaire* - augmentation des maladies* - pollution
du sol, de l'eau, de l'air), qui fait, en fin de compte, qu'il
conviendrait de passer du système anthropique
faible à celui fort, pour une ultime vision holistique, cadre
tautologique pour la "colère déchaînée
des Dieux"*
!
Si j'étais le propriétaire d'un bistrot, pour
une infime fraction de centime d'euro ... je servirais un café
biologique.
Même la rue est par nature contre-éthique.
*
Pour exemple : la voiture conçue
pour coûter le plus cher possible
au SAV, du rétrécissement du par-choc au feu proéminent.
J'avais gardé une Honda
prélude
23 années, il me fallut commettre cette erreur impardonnable de
faire l'acquisition d'un produit conçu et fabriqué
en Europe, - pour découvrir des tissus qui s'usent, des
caoutchoucs qui se décomposent, des feux qui se fendent,
avec un vendeur qui soutient que vous en êtes responsable.
Bref, une culture de l'entropie avec l'anthropie faite
pour l'encadrer fait relever la dichotomie suintant
entre la «
merde
»
vendue
et les produits dérivés débiles, comme ces
"produits
de soin"
- comme pour une personne - faisant que las de changer
chaque année le feu stop extrêmement mal conçu
(vissage décalé par rapport au joint), - une marque
teutone va perdre définitivement un de ses clients ... pour
un prix d'usine voisinant les dix euros !
*
Saluons ici les « Ginks
» qui
font partie des femmes exceptionnelles ayant fini par reconnaître que
: c'est l'instinct irraisonné d'enfantement - pourtant
dénié par Elisabeth Badinter au profit de l'amour
maternel - qui sera
responsable du conflit mondial en gestation. Car, il est programmé.
Pour le comprendre, Elisabeth Belghiti : « Oui.
C’est un désir existentiel qui peut parfois être de l'ordre de
la survie. Le désir d’enfant est un élan de vie. Pour
certaines, renoncer à donner la vie, c’est laisser une part
d’elles-mêmes mourir… D’où cette volonté de sortir du
cercle mortifère : il faut vaincre la fatalité, réussir à conjurer
la malédiction qui empêche de fabriquer la descendance et de donner
du sens ».
Sens hors du sens, élan de mort ?
*
Il convient donc tout particulièrement, ici, de citer
Jean Ziegler : « Les Quatre
Cavaliers de l’Apocalypse du sous-développement sont la faim, la
soif, les épidémies et la guerre. Ils détruisent chaque année
plus d’hommes, de femmes et d’enfants que la boucherie de la
Seconde Guerre mondiale pendant six ans (...) Chaque jour sur la
planète, environ 100 000 personnes meurent de faim ou des suites
immédiates de la faim. Au stade atteint par ses moyens de production
agricole, la terre pourrait nourrir normalement 12 milliards d’êtres
humains (...) Le capital en circulation lui-même est virtuel,
actuellement dix-huit fois plus élevé que la valeur de tous les
biens et services produits pendant une année et disponibles sur la
planète (...) La réalité du monde mondialisé consiste en une
succession d’îlots de prospérité et de richesse, flottant dans
un océan de peuples à l’agonie ».
Et déjà Chateaubriand : « Neutres
sans les grandes révolutions des Etats qui les environnaient, les
Suisses s’enrichirent des malheurs d’autrui et fondèrent une
banque sur les calamités humaines ».
* Citons alors cet extrait du conte philosophique «
Le Mendiant
et le Milliardaire » : « Jamais les maladies dégénératives
n’ont fait autant de dégâts. Même des enfants sont affectés par
le cancer, vous vous rendez compte ? Sans parler de la stérilité de
nombreux couples, de la baisse générale du tonus, de l’obésité,
des caries dentaires… – Les caries ? Mais tout le monde a des
caries, protesta Samuel. – Est-ce une raison pour considérer cela
comme normal ? Croyez-vous que la fonction de nos dents soit
de procurer un revenu aux dentistes ? Comment
expliquez-vous que des dents de nos ancêtres Cro-Magnon nous soient
parvenues presque indemnes, alors qu’elles pourrissent désormais
dans nos bouches ? Les dents seraient capables de résister à des
milliers d’années d’actions corrosives, mais s’abîmeraient
dans leur milieu naturel ? Pourquoi ? – Trop de sucres ? – Trop
de système ! Notre alimentation à base de produits dénaturés
et raffinés n’est simplement pas adaptée à notre organisme.
Notre style de vie non plus, d’ailleurs »
(Benoit Saint Girons). Tout
autant Catherine Kousmine : « Après
avoir fait le tour du monde et rencontré les peuplades les plus
diverses, le dentiste américain Weston Price (1870-1948) constata
une règle de base : tant que ces peuplades restaient isolées et
fidèles à leur régime alimentaire traditionnel, leurs dents
étaient superbes. Dès qu’une route était construite et que
la civilisation s’installait, la santé des indigènes commençait
à s’altérer »...
*
Bien évidemment un clin d'oeil vers la Grèce bien
malmenée ces temps-ci, avec Némésis
- ou punition
- reprise à la mythologie grecque !
Il fut un temps où nous étions humains
et libres de nos peurs, où
nous pûmes le rester encore, si
nous l'avions réellement voulu.
Pensées
de l'été 2011 : depuis six mois, du Nord de l'Ecosse
à la Corse, en passant par Banyuls et le Cap d'Agde (des femelles sur talon haut et jupe au ras du cul toisent de très
haut et donnent cette envie maligne de leur lancer des
graines en un lieu qu'un gardien qualifia de zoo*),
je n'aurai pas réussi à réaliser le moindre
portrait féminin*. Il est avantageux, pour le photographe*, d'aller regarder
du coté des déjections canines - à
n'en pas douter une fréquentation ... presque plus humaine. Ensuite, considérant un climat social
qui se dégrade, la perspective de la crise
économique qui
va dégénérer,
les troubles
sociaux,
la violence
exacerbée,
la propagande
médiatique,
le contrôle
(biométrie
faciale),
la dictature
et la guerre,
il est certain qu'une toute petite partie de l'Humanité, seulement,
finira par comprendre enfin - mais trop tard - qu'elle a mis au Monde les esclaves
destinés à la Fin des Temps...
*
Malgré tout, une femme m'aura adressé la parole en
2011, je veux dire d'elle-même (chose rare, et disons-le
: Oh !) : m'avertir
qu'un "gros rat mort" flottait là où je nageais,
sans se douter que la compagnie d'un rat
mort
n'était pas en soi quelque chose qui heurtait mon existence.
Cet été 2011 fut particulièrement épique
: je n'ai pas réussi à réaliser un portrait,
les différentes réponses étant successivement
: "vous
dérangez les gens",
"c'est
interdit par la loi",
"c'est
immoral"
! Bref, un rat
mort,
c'est au moins quelque chose ! Quant à dire que vous portez
sur l'épaule un Hasselblad (chargé en Reala) et non
du numérique, là c'est désormais - à
l'heure des téléphones - attiser un mépris
radical. Malgré tout, je ne "fais pas la bégueule"
vis à vis des artistes féminins : - je recommande chaleureusement
Orphélie
Gaillard
interprétant avec une douceur exquise les suites pour violoncelle seul de J.
S. Bach,
ainsi que Lise
de la Salle
jouant admirablement Franz
Liszt,
- deux disques superbes et dont les portraits sont déjà
une invitation qui ne me semble ni illégale ni amorale, me
faisant considérer comme étant moi-même
l'objet de la discorde : avoir eu quinze ans et s'enivrer déjà
des musiques de Johannes Ockeghem, Guillaume
Dufay,
Josquin Des Prés,
détester la musique de son temps (sauf David Bowie à
ses débuts, Peter Gabriel), considérer avec un ennui sec
la voiture, afficher avec candeur un idéal royaliste, - ne sont certes
pas les critères qui aident sur le chemin de la construction
psychologique des relations, alors que les individus cherchent
- avant toute chose - à se singer "en toute chose",
quand il s'agit bien moins, je pense, de socialisation, son
processus dans le sens donné par Cornelius
Castoriadis,
que du manque de psyché, son désir non saisi dans
le sens des machines désirantes.
*
Ou : - comment la Masse humaine des cages à poules des
HLM continue de s'empiler en été. Il fut une
époque où le camping (naturiste ou pas) était
motivé par un désir de liberté. Cela se
pratique désormais ainsi : - derrière des barrières,
au-delà des sas
de contrôle
et de sécurité,
devant des caméras
de surveillance,
bientôt sous des guérites
et des miradors,
et déjà encadrés de barbelé,
les humanoïdes qui s'y promènent devant porter au poignet
un badge
(ou étiquette) d'identification,
comme naguère le juif avec son étoile jaune. N'avez-vous
donc pas encore remarqué que le décorum des entrées
des campings concentrationnaires s'inspire de plus en plus des anciens
camps nazis ou des goulags, qu'il ne manque plus que les
rails ? Il fut un temps où nous étions humains, où
nous pûmes le rester encore, si
nous l'avions réellement voulu.
La biométrie
faciale fera du genre humain des têtes de bétail
!
*
Ce que je considère comme navrant, hormis l'impossibilité
de restaurer le climat de confiance - et sans espérer une
quelconque empathie, c'est d'être un des derniers photographes
utilisant des appareils non numériques (Canon EOS 1 V et
85 mm, Hasselblad et 150 mm Sonnar, films Reala et Ektar 100), pour
une qualité autrement supérieure.
Que reste-t-il du dogme Liberté
- Egalité
- Fraternité,
qui soit encore davantage qu'une propagande ou l'habilité
des dirigeants du Monde Moderne
selon René Guénon ?
A)
Liberté
est laminée par le gavage
publicitaire et la société
de contrôle*
- qui remplace avec une grande finesse celle disciplinaire.
B)
Egalité
est un vain mot quand les inégalités de toute sorte
ne cessent de croître depuis 1789, quand les nouveaux
privilèges*
sont ceux des flux et des espaces déterritorialisés.
C)
Fraternité
est une pure vue de l'esprit*, quand l'individualisme radical et
la guerre économique maintiennent un climat permanent de
guerre
civile.
*
Noam Chomsky : « C’est
d’ailleurs l’une des grandes différences entre le système de
propagande d’un Etat totalitaire et la manière de procéder dans
des sociétés démocratiques. En exagérant un peu, dans les pays
totalitaires, l’Etat décide de la ligne à suivre et chacun doit
ensuite s’y conformer. Les sociétés démocratiques opèrent
autrement. La « ligne » n’est jamais énoncée comme
telle, elle est sous-entendue. On procède, en quelque sorte, au
« lavage de cerveaux en liberté ». Et même les débats
« passionnés » dans les grands médias se situent dans
le cadre des paramètres implicites consentis, lesquels tiennent en
lisière nombre de points de vue contraires. Le système de contrôle
des sociétés démocratiques est fort efficace ; il instille la
ligne directrice comme l’air qu'on respire. On ne s’en aperçoit
pas, et on s’imagine parfois être en présence d’un débat
particulièrement vigoureux. Au fond, c’est infiniment plus
performant que les systèmes totalitaires ».
*
L'égalité démocratique ne peut s'obtenir qu'en
coupant les têtes qui dépassent, d'autant que cela
sert le gavage publicitaire - donc une standardisation consommériste.
Comme le fait culturel est par principe celui d'une caste (attaché
à une forme d'intelligence "oisive"), - le
rôle attribué au Ministère de la Culture
revient à saper les ultimes valeurs censées
définir la Culture. On a voulu créer un ministère
de l'Identité nationale - mais de
quelle identité parlait-on en réalité ?
Comme inspiré de Fahrenheit 451 (Ray Bradbury) : «
J'ai constaté que les ouvrages lyriques français étaient
largement mis à l'index, et le plus souvent joués
par des étrangers
(...) Alors
je suis allé au ministère de la Culture
(...) Notre
démarche a duré deux ans. Nous avons même été
reçus par un conseillé du Premier ministre ... pour
entendre dire que notre requête était « trop
élitiste
» »,
Gabriel Bacquier - Diapason n° 794. Elitiste, Hector
Berlioz ?
*
Exemple : l'escroquerie intellectuelle du déficit
de la Sécurité sociale, quand
on sait que tout est mis en branle pour que les maladies génèrent
de la croissance, opérant une censure médiatique
des médecines holistiques, aussi ne voulant interdire ni téléphone
portable, ni four à micro-ondes, ni pesticides...
Et déjà Günther Schwab : « Une société
qui tire le quart de ses revenus économiques de la maladie,
poursuivra, diffamera et, finalement, mettra hors d'état de nuire
quiconque voudrait apprendre à ses concitoyens à vivre en bonne
santé ».
Et ceci témoigne largement de ce que :
1)
Il
fut impossible de restreindre la procréation - avec la
catastrophe écologique (aussi énergétique)
prochaine qu'elle va générer, par manque de massacres
de masse.
2)
a)
la crise, b)
le chômage et c)
la peur du terrorisme sont devenus les armes
qui permettent de tenir la multitude, exactement comme on dirige
un troupeau de bovidés.
La finalité semble être
identique : l'abattoir ! Pour les animaux, il s'agit d'élevage*
concentrationnaire (une pure abomination). Il en va de même
pour l'Homme ! Il est plus probable, cette fois-ci, que la colère
des Dieux (ou plutôt la prodigieuse bêtise humaine)
jettera sur les hommes un holocauste nucléaire, qu'un nouveau
déluge. On en parle déjà, le téléphone
portable sera intégré au cerveau. Qui va s'y opposer ?
La loi sur la burqa était un prétexte humaniste servant
à cacher un projet de surveillance globale par reconnaissance
faciale, qui donc aura encore la conscience, la force, l'intelligence
... pour refuser d'avoir le front comme marqué par un code-barres
ou chiffre
de la bête ???
Qui ?
*
Je rejoins ainsi le végétarien Morrissey sur cette
question de la barbarie
humaine
- qui pousse les barbares modernes à utiliser leur
peu d'intelligence
à maltraiter inutilement des milliards d'animaux ... pour
les "bouffer" : « I
can smell burning flesh - and I hope to God it's human !
». Et Isaac Bashevis Singer : « Pour
ces créatures, tous les humains sont des nazis ; pour les
animaux, c'est un éternel Treblinka ».
Cela dit, le gaspillage imbécile
des ressources, dûment
encouragé par les politiques,
fait crever de faim une partie de l'Humanité... Mon propos
est donc un « objet intentionnel de pensée »,
ou noème (c'est-à-dire qu'il sous-entend une noèse
ou intelligence), comme objet de conscience selon Husserl,
pour une noétique holistique dont les cons n'auront
jamais la moindre transcendance ou intériorité, eux
qui ne pensent qu'à assouvir comme
des bêtes
leurs instincts les plus primaires ! Vous l'aurez compris ainsi,
je veux être clair sur ce point, cette Masse humaine à
la conscience animale serait à sa juste place dans les abattoirs
qu'elle destine aux autres bêtes... Ce ne sont certes pas
ces bêtes humaines, ci-dessus citées, qui auraient
pu accéder au choix volontaire de rester libres de leurs
peurs, qui méprisent jusqu'à celles des animaux...
Il semblerait aussi que l'Homme enfin - et plus seulement
la malheureuse bête - eût dû avoir à
subir à son tour les effets de son hybris : « Ce phénomène de résistance
préoccupe de plus en plus le monde de la santé. Car la klebsiella
est loin d'être la seule à échapper aux traitements. Début août,
des scientifiques de l'INRA (Institut national de la recherche
agronomique), de l'INVS et de l'Institut Pasteur alertaient sur
l'émergence « soudaine et préoccupante d'une salmonelle »
bactérie représentant « une des premières causes
d'infections alimentaires chez l'homme (...) devenue résistante à
presque tous les antibiotiques ». Dans ce cas, le berceau de
ces modifications génétiques pourrait être l'Egypte, probablement
à cause de l'usage massif d'antibiotiques dans l'aquaculture puis
dans l'élevage de volailles, « grandes consommatrices de
fluoroquinolones ». La bactérie, dont certaines souches
résistent déjà à toutes les classes d'antibiotiques, semble
s'implanter en Europe » (Le Monde.fr),
pour un effet peut-être encore plus dévastateur que
la pollution en Bretagne si bien transformée en latrines
de cochons...
L.C.
Vincent (et
la bioélectronique) dès 1936 : « Les taux
de mortalité de maladies de tous ordres sont directement liés à la
qualité des eaux délivrées aux populations. Ils croissent en
particulier lorsque ces eaux sont très minéralisées et rendues
artificiellement potables après traitement et adjonctions de
produits chimiques », puis Richard Haas : « L’eau
de ville ou mise en bouteilles n’a plus les mêmes qualités
hydrodynamiques que celles recueillies au griffon, et ses minéraux
ne sont plus assimilables (…) Nous savons que seuls des
minéraux sous forme de chélates (dans les légumes et fruits par
exemple) sont assimilables », dont l'étude sur l'eau
"ultra-colloïdale" rapporte que
l'eau de ville est devenue impropre à la consommation, par la présence
d'environ 900 molécules chimiques (dont 500 potentiellement
cancérigènes), quand une soixantaine
sont prises en compte dans les tests et mesures destinés à la salubrité publique*...
*
Selon Richard Haas : Dioxines
cancérigènes,
phtalates,
hormones,
antibiotiques,
produits
pharmaceutiques,
retardateurs
de flamme bromés,
micro-algues toxiques,
etc., d'après une émission diffusée sur
France 2 (en 2004, hé oui déjà !), avec Mr
Douste Blazy, alors ministre de la Santé. Mais citons
plutôt Greenzer : « En 2006 et 2007, les
régions de Midi-Pyrénées, Basse-Normandie et Rhône-Alpes ont
réalisé des mesures de ces résidus dans les milieux aquatiques.
Les résultats corroborent ceux observés à l’étranger : une
vingtaine de substances d’origine médicamenteuse a été
retrouvée dans les eaux potables ! Antibiotiques,
antidépresseurs, contraceptifs oraux (...) La France est le quatrième
consommateur mondial de médicaments, autant de substances rejetées
quotidiennement dans les milieux aquatiques par les selles et les
urines »,
substances que la « mémoire de l'eau » maintient par résonance.
A ceux qui pensent qu'il faut bien mourir de quelque chose,
rassurons les : tout est fait dans ce sens !!! C'est simplement
que ce n'est pas l'espérance de vie qui progresse ... mais
les soins palliatifs favorisés par la directive
THMPD,
ainsi que par le Codex
Alimentarius
ou "arme
de destruction des médecines naturelles"
selon : http://institut-protection-sante-naturelle.eu
!
Nous fûmes des hommes - enfin quelques rares philosophes et artistes dans l'âme - nous pûmes le rester...
En vérité, l'Homme est toujours davantage surveillé et parqué "pour sa sécurité", tout en étant dans le même temps davantage empoisonné. Il y a ainsi deux poids deux mesures entre la propagande officielle et la manière de gérer le bien-être physique et psychique de l'individu qui, dès qu'il ne s'agit plus de le surveiller, est bien laissé pour compte...
Maintenant,
je m'en moque bien, je
m'en amuse même
sans aucune pudeur ; il y a de quoi se
tordre de rire
: l'Homme voudrait tout pourrir sur Terre, qu'il
ne s'aurait s'y prendre autrement,
c'est même du grand art. Ce sont les idéaux démocratiques
qui ont fait s'engouffrer
les désordres, le chaos social et les dictatures et guerres
modernes massacrant des masses humaines stupéfiantes. Alors
que la fête apocalyptique commence enfin ! Il y a fort longtemps
que je ne me berce plus d'illusions sur la nature humaine,
comme le personnage Loane Sloane qui la considère comme une
... pourriture. C'est ainsi que photographier des excréments
de chiens, pour en éditer un livre
à compte d'auteur,
sera le cadeau que je ferai à l'ancienne ANPE
- qui n'a d'autre choix politique que d'interdire la créativité
à tout artiste acculé à la misère,
au pays de Jean-Jacques Rousseau et de Voltaire !!! La fabrique
de l'Histoire n'est rien d'autre que la fabrique d'une multitude d'esclaves
humains asservis mentalement et psychiquement... L'espèce
va ainsi "dérouiller*
grave"
!
*
Ainsi, deux des pôles complémentaires - plus qu'opposés
- de la société actuelle sont : a)
la pulsion consommériste exacerbée par la saoulerie
publicitaire, b)
la violence des frustrés avec l'insécurité
qu'elle génère et augmente, sous le contrôle
des caméras
de vidéosurveillance,
aggravant chaque jour un climat permanent de peur et de guerre
civile.
Les personnalités enfin éveillées,
comme Pierre
Rabhi -
vice-président de Kokopelli
(que l'Etat français et sa Justice n'ont
cessé de persécuter
!!!), sont tellement rares qu'il est, à mon humble avis,
totalement
vain
d'espérer que l'Humanité puisse se sortir du désastre
dont elle est l'origine intrinsèque exclusive ! Et
je crains, malgré la multitude de petites initiatives
particulièrement louables, que seuls le cannibalisme humain,
une guerre atomique restreinte ou la mise sous tutelle (par
une espèce extraterrestre), laissera sa chance au vivant
sur cette Terre souillée d'hybris, de pollution et de laideur.
L'été 2011 fut particulièrement pénible,
quand la Masse humaine (abrutie par les programmes de télévision
débiles) va acheter son poulet
industriel*
rôti, comme si les films « We
Feed the World
» (Erwin Wagenhofer, inspiré de « L'empire
de la honte
»
de Jean Ziegler) et « Solutions
locales pour un désordre global »
(Coline Serreau : « Avec ce film, je montre qu'il
existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font
la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes
pratiques envers la terre nourricière. Mettre en lumière cette
universalité des solutions, tout autant que leur simplicité,
c'était vraiment le but du film ») n'eurent
servi à rien...
*
Poulet industriel élevé en batterie (tout comme l'Homme
moderne), qui contribue activement au défrichement de
l'Amazonie (déforestée pour cultiver
le soja qui nourrit le volatile), alors que chaque
jour 17.000 enfants de moins de 5 ans meurent de malnutrition
dans le Monde !!! Essayez de faire partager l'analyse aux
idiots, ces mêmes individus décervelés que
l'on voit constamment avec une cigarette au bec, dont la cervelle presque
vide ressent à chaque seconde le besoin d'une récompense
ou d'un Soma métaphorique,
mais mortel !
Cette société
est composée essentiellement de crétins. Cela en est
arrivé à un point tel, que seule une dictature
théocratique pourrait sensiblement y remédier, mais
ce serait alors se priver du spectacle de la longue agonie des crétins*.
Pour ce qui est des rapports humains, la merde
de chien
(prodigieusement dense à Riom*,
en Auvergne) remplit admirablement le rôle de substitution
car, si on ne marche pas dedans, il reste la possibilité
joyeuse de prendre son élan et de sauter dessus. Et rions
ainsi aux éclats, comme ils disent bêtement !
*
Ils passent leurs temps libre à boire, à fumer, à
baiser, à bouffer de la viande (grillée et donc cancérigène
c'est mieux), vont chasser, se moquent de la nourriture BIO
assimilée à une secte, achètent des avertisseurs de
radar pour rouler plus vite, - mais se plaignent des interdits. BITOOKU
a pitié
et voudrait les réconforter : Si ! Il est toujours possible
de bouffer du poulet industriel, de raser les forêts primaires
et
de participer au massacre de ces 17.000 enfants - qui crèvent
de faim quotidiennement ! Ouf, il existe aussi le tourisme
sexuel ! Ce n'est pas fortuit s'ils se regroupent dans des
camps
naturistes,
"Naturism ist ein Lebensstil in der
Harmonie mit der Natur" devenant : "Nuturism
macht frei",
c'est-à-dire "file-moi ton oseille pauv'débile",
- quand la Nature n'y est pas davantage respectée qu'ailleurs
(donc : ni végétarisme ni BIO), et que la capacité
cérébrale (ou son absence) des forums dédiés
se limite au : "le naturiste, se rase-t-il ?", "libertinage
et naturisme, est-ce compatible ?", courir nu", "nu
en moto", etc.. Ces gens ont une haine de tout ce qui
fait penser.
*
Il avait déjà un "à Riom je me gare facile"
(ziva grav'abuser le noob, koi ! à lu ciné grav !),
il y aurait bien un "à Riom je chie facile" ! Oui,
les sentiments sont là ! D'ailleurs, si la tauromachie
est classée dans l'inventaire du patrimoine
culturel, ne
serait-ce pas "discriminatoire" d'ignorer le lynchage
de la Police par les écervelés des banlieues, selon
la logique comptable soutenue par Frédéric Mitterrand : « L'inscription de la tauromachie
dans un simple inventaire patrimonial qui est fait chaque année par
le ministère de la Culture n'a pas d'autre valeur que d'appartenir à
un inventaire. Ça ne veut absolument pas dire que le ministère de
la Culture soutiendra ou soutiendrait la candidature de la
tauromachie au patrimoine immatériel de l'Unesco. Ce sont deux
choses différentes. Ranger ses rayonnages n'est pas fonder une
bibliothèque »
? Ces sauvages n'ont-ils
pas un réel sentiment d'agir selon leur droit
moral ?
Le crétinisme n'est
pas la caractéristique des "petites gens", et citons
alors l'Observateur OCDE : « ...
les coûts totaux des atteintes dues aux émissions de
certains polluants atmosphériques (particules, oxydes d’azote,
ammoniac, dioxyde de soufre, composés organiques volatils) se
situeraient entre 71 et 277 milliards de dollars aux États-Unis (0,7
à 2,8 % du PIB). Les décès prématurés dus à ces polluants
atmosphériques représentent 71 % des dégâts totaux annuels
(…)
Saviez-vous que la pollution de l’air cause environ 800 000 décès
prématurés par an dans le monde entier ? Beaucoup de ces décès et
des coûts associés pourraient être évités grâce à des
politiques environnementales adaptées (…) L’air, l’eau et les
sols pollués peuvent provoquer des affections aiguës, telles que
des maladies respiratoires et cardiovasculaires, ou des cancers et
des troubles neurologiques et hormonaux, voire entraîner la mort ».
Il faut alors dire, semble-t-il selon certaines sources, que
lorsque des inventions permettent de consommer et de polluer moins,
- cela gène le Politique et encore plus l'Industrie,
une sacrée sauvagerie* !
*
Selon la pensée de Michel
Foucault
: la Paix comme continuation de la Guerre par d'autres moyens, avec
une modification des critères de celui qui meure, puis,
dans le même veine, il est difficile de résister à
la définition du chômage comme continuation de l'esclavagisme,
à celle de la guerre démocratique comme renouveau colonialiste...
La question de la crétinerie ambiante, ses causes ontologiques et volontaires :
Celle-ci
est devenue semble-t-il stupéfiante, elle aboutit à
la "machine
désirante"*
chez Gilles Deleuze, l'Homme moderne ayant abdiqué le libre
arbitre pourtant à l'origine du droit de vote, qui amène
à émettre de sérieuses réserves à
l'encontre de ses défenseurs actuels. Une cause unique
n'explique pas l'absence de la Vie dans la "société
du spectacle"*,
- mais une poignée de causes, certes décortiquées
et choisies, fait considérer, aussi pêle-mêle
: un "éloignement au Principe" (cause
métaphysique chez René Guénon et Platon),
la "société de contrôle" (cause
de Pouvoir chez Michel Foucault), une "marchandisation
de l'Homme" (cause des flux publicitaires), la "déculturation"
(cause utopiste du nivellement par le bas chez Renaud Camus),
une "cécité collective" (cause sociologique
chez Frédéric Lordon), le "comportement acquis"
(cause "mimétique" chez René Girard), la
"perte de la conscience holistique" (cause de rupture
du lien chez Fritjof Capra), la "cupidité" (cause
du lobbying chez Günther Schwab), le "lavage de cerveaux
en liberté" (cause de propagande chez Noam Chomsky),
une "absence de capital culturel"*
(cause hiérarchique chez Pierre Bourdieu, ou généalogique
et de conditionnement chez Max Weber), mais surtout le
rejet moderne et nihiliste de l'«
être
»*,
toute forme d'a priori et de spécialisation qui sont savamment
et continuellement construits et qui terrassent la pensée*
attentive*.
*
Gilles Deleuze : « Une machine désirante, un objet partiel
ne représente rien : il n’est pas représentatif. Il est bien
support de relations et distributeur d’agents ; mais ces agents ne
sont pas des personnes, pas plus que ces relations ne sont
intersubjectives. Ce sont des rapports de production comme tels, des
agents de production et d’anti-production ».
Considérez ainsi que ma lecture de Gilles Deleuze
(sa
philosophie
du désir), diffère
radicalement - outrageusement - de celle de Bernard Henri Levy
(BHL
: « La Barbarie était un livre bien
plus dirigé contre Deleuze que contre le marxisme »,
quand Deleuze : « Je crois que leur
pensée est nulle. Je vois deux raisons possibles à cette nullité.
D’abord ils procèdent par gros concepts, aussi gros que des dents
creuses, LA loi, LE pouvoir, LE maître, LE monde, LA rébellion, LA
foi, etc. Ils peuvent faire ainsi des mélanges grotesques, des
dualismes sommaires, la loi et le rebelle, le pouvoir et l'ange. En
même temps, plus le contenu de pensée est faible, plus le penseur
prend d’importance, plus le sujet d’énonciation se donne de
l’importance par rapport aux énoncés vides »), qui
ne cesse d'opposer le Bien et le Mal (essentiellement le fanatisme
conduisant au totalitarisme), qui ne fait pas le lien, que j'ose
quitte à me tromper, entre le désir (comme rapport
de production) et la mort de l'Homme suivant celle de Dieu
chez Nietszche. Cornelius
Castoriadis (sur
BHL) : « Sous quelles conditions sociologiques et
anthropologiques, dans un pays de vieille et grande culture, un
“auteur” peut-il se permettre d’écrire n’importe quoi, la
“critique” le porter aux nues, le public le suivre docilement –
et ceux qui dévoilent l’imposture, sans nullement être réduits
au silence ou emprisonnés, n’avoir aucun écho
effectif ? »,
puis, concernant bien
à propos une non-pensée produisant une non-société : « L’animal
homo sapiens aurait cessé d’exister, s’il n’avait pas créé
en même temps, à travers je ne sais quel processus, probablement
une sorte de processus de sélection néo-darwinienne, quelque chose
de radicalement nouveau dans tout le domaine naturel et biologique, à
savoir la société et les institutions. Et l’institution impose à
la psyché la reconnaissance d’une réalité commune à tous,
régulée, n’obéissant pas simplement aux désirs de la psyché
(...)
L’individu n’est, pour l’essentiel, rien d’autre que la
société. L’opposition individu/société, prise rigoureusement,
est une fallace totale. L’opposition, la polarité irréductible et
incassable, est celle de la psyché et de la société. Or la psyché
n’est pas l’individu ; la psyché devient individu
uniquement dans la mesure où elle subit un processus de
socialisation –
sans lequel d’ailleurs ni elle ni le corps
qu’elle anime ne sauraient survivre un instant (…) Je dis
« pseudo-démocratie » parce que j’ai toujours pensé
que la démocratie dite représentative n’est pas une vraie
démocratie. Jean-Jacques Rousseau le disait déjà :
les
Anglais croient qu’ils sont libres parce qu’ils élisent des
représentants tous les cinq ans, mais ils sont libres un jour
pendant cinq ans, le jour de l'élection, c’est tout. Non pas que
l’élection soit pipée, non pas qu’on triche dans les urnes.
Elle est pipée parce que les options sont définies d’avance »
.
Est-ce donc cela la vérité : la machine désirante,
un désir soumis, contrôlé, dicté
même par le flux déterritorialisé de l'économie
en crise ? Non-pensée +
non-société +
non-vie =
mort
des humains et des bêtes. Je remercie mon amie Tünde pour
m'avoir communiqué - avec Nietzsche
- quelque
éclaircissement sur la question de l'identité
de la psyché contrainte par l'identité politique
(ou nationale), lors du processus de socialisation, où s'exercent
les CsO -
ou déterritorialisation (« L'homme et la nature produisent l'un
dans l'autre »),
et la pensée
unique
- ou reterritorialisation, avec le désir
défini comme "usine"
où, dans la nature et dans le corps, il
y a agencement machinique, multiplicité de machines,
machine désirante, machine-organe, machine-énergie, et des couples
ou accouplements de machines.
Nietzsche donc
(Considérations intempestives) : « S'il arrive qu'un grand penseur méprise les
hommes, c'est leur paresse qu'il méprise, c'est elle qui
les fait ressembler à des objets fabriqués en série,
indifférents, indignes d'être fréquentés ou instruits. L'homme
qui refuse de faire partie de la masse n'a qu'à renoncer à son
indulgence envers soi-même ; qu'il obéisse à sa conscience qui lui
crie : « Sois toi-même
! Tout ce que tu fais là, tout ce
que tu penses, tout ce que tu convoites à présent, tout cela n'est
pas toi » ».
"Être soi", en considérant le Dasein
et sa temporalité, voici ce que devrait être La
problématique que se pose tout Homme aspirant à
la liberté, - résister au contrôle
: « exiler, quadriller, sont
d'abord des fonctions d'extériorité, qui ne sont qu'effectuées,
formalisées, organisées par les dispositifs d'enfermement. La
prison comme segmentarité dure (cellulaire) renvoie à une fonction
souple et mobile, à une circulation contrôlée, à tout un réseau
qui traverse aussi les milieux libres et peut apprendre à se passer
de prison » (Deleuze, son
Foucault).
*
Guy Scarpetta : « Debord, surtout, perçoit ceci : la
logique de la « marchandise », dont Marx avait
analysé le lien au système de production, s’étend désormais à
tous les aspects de la vie quotidienne ; la part
de « loisir » dégagée par l’évolution
technique, loin de susciter des libertés supplémentaires, débouche
sur l’expansion du spectacle, propulsant des besoins factices sans
cesse renouvelés, soumettant nos vies à des représentations
manipulées et falsifiées, qui deviennent notre rapport au
monde ».
*
P.
Bourdieu
: « La reproduction des inégalités sociales par l'école
vient de la mise en œuvre d'un égalitarisme formel, à savoir que
l'école traite comme "égaux en droits" des individus
"inégaux en fait" c'est-à-dire inégalement préparés
par leur culture familiale à assimiler un message pédagogique (…)
La télévision a une sorte de monopole de fait sur la formation des
cerveaux d'une partie très importante de la population ».
Loin
de cultiver la Masse, toujours davantage éloignée
d'une Culture exigeante et vivifiée par
la pensée,
les politiques actuelles oeuvrent à détruire ce qui
subsiste de l'élite, rapprochant ainsi les thèses de
R. Camus et de P. Bourdieu, pourtant antagonistes quant à
leurs solutions. Il est ainsi nécessaire d'opérer
un rapprochement entre l'édification des masses humaines
et l'élevage porcin tellement ignoble, selon le
critère moral du bonheur animal gardant sa finalité
utilitariste...
*
Emmanuel Lévinas : « On sait que Husserl voit dans
l'intentionnalité l'essence même de la conscience. La nouveauté de
cette vue n'a pas simplement consisté à affirmer que toute
conscience est conscience de quelque chose, mais que cette tension
vers quelque chose d'autre faisait toute la nature de la conscience
;
qu'il ne fallait pas se représenter la conscience comme quelque
chose qui est d'abord et qui se transcende ensuite, mais
que de par son existence la conscience se transcendait (…) Nous
comprenons maintenant dans quel sens l'existence du Dasein
caractérisée comme une manière d'exister telle "qu'il y va
toujours dans son existence de cette existence même" équivaut
à la compréhension de l'être par le Dasein. En effet, l'être qui
se révèle au Dasein, ne lui apparaît pas sous forme de notion
théorique qu'il contemple, mais dans une tension intérieure, dans
le souci que le Dasein prend de son existence même. Et, inversement,
cette manière d'exister où "il y va de l'existence",
n'est pas un état aveugle auquel la connaissance de la nature de
l'existence devrait s'ajouter, mais cette existence, en prenant soin
de sa propre existence - et de cette manière seulement - s'ouvre à
la compréhension de l'existence »
(sur l'intentionalité, dans «
Martin Heidegger et l'ontologie
»).
*
Jiddu
Krishnamurti :
« Toute autorité, particulièrement dans le domaine de la
pensée, est destructrice, une mauvaise chose. Les leaders détruisent
leurs adeptes et les adeptes détruisent les leaders. Vous devez être
votre propre enseignant et votre propre disciple. Vous devez mettre
en doute tout ce que l'homme a accepté comme valable ou nécessaire
(…) Mais ayant réalisé que nous ne pouvions dépendre d'aucune
autorité extérieure, il reste l'immense difficulté à rejeter
l'autorité intérieure de nos petites opinions, nos savoirs, nos
idées et idéaux (…) Une de nos difficultés réside dans le fait
que nous sommes devenus mécaniques. Si notre cerveau n'est pas
extraordinairement vivant et réceptif, il va s'atrophier
progressivement. Maintenant notre cerveau doit penser, il doit être
actif, ne serait-ce que partiellement, mais quand l'ordinateur pourra
remplacer tout le travail et la plus grande partie de la réflexion,
agissant avec une rapidité que le cerveau ne peut atteindre, alors
le cerveau va s'atrophier. C'est ce qui est en train de se passer...
». Il faut bien connaître la pensée de Krishnamurti,
pour savoir ce qu'il entend par pensée "attentive",
"non centrée" et "non contemplative" :
« Si
vous suivez quelqu'un d'autre, l'intelligence est niée
», qui paraîtra paradoxal avec : « L'intelligence
exige une observation impersonnelle
».
*
Un quelconque exemple attestant du gouffre existant entre des
faits et toute conscience collective : « L'EPA (L'Agence Pour
l'Environnement) a annoncé, dans son discours-programme qu'il y
a une épidémie de sclérose en plaques et de lupus systémique et
qu'ils ne comprenaient pas quel virus faisait sévir ces maladies à
travers les États-Unis. J'ai expliqué que j'étais justement là
pour donner des conférences à ce sujet. Quand la température de
l'aspartame dépasse les 86°F, l'alcool méthylique ou
esprit-des-bois contenu dans l'aspartame se transforme en
formaldéhyde puis en acide formique qui, à son tour, cause
l'acidose métabolique (l'acide formique est le poison administré
par les piqûres de fourmis rouges). L'intoxication au méthanol
reproduit les symptômes de la sclérose en plaques, de là, des
erreurs de diagnostic parmi les diagnostics de sclérose en plaques.
La sclérose en plaques n'est pas mortelle, l'intoxication au
méthanol l'est », Laurie Moser (ASPARTAME, le tueur
silencieux), sur presselibreinternationale.
Les médias tarderont à en parler (les politiques quand il y aura suffisamment de morts),
alors les immondes sodas ont donc de beaux jours devant eux, d'autant
que la Masse est considérablement mieux sensibilisée
à la question médiatisée
des graines germées venues d'Allemagne...
Mais écrire
ainsi ne sert à rien. C'est juste pour ... soi-même,
quand les avis des uns et des autres sont généralement arrêtés
et que les capacités intellectuelles s'opposent.
Tout échange est par nature vain et l'unique sens d'une quête
est d'essayer de trouver un sens à la Vie, pour ne pas conclure
précipitamment qu'il serait plus intelligent de s'ôter
la vie, tout simplement, que de continuer à fréquenter
quotidiennement des idiots ou "machines" sur lesquelles
il convient simplement d'appuyer sur le bon bouton. J'ai eu trop
de rêves prémonitoires, de rencontres significatives,
pour douter véritablement que l'espace-temps - tel que le
cerveau le restitue - est un tronquage du réel.
Même dix longues années passées au milieu des
Auvergnats*,
chez qui "la
lumière ne semble pas allumée à tous les étages"
(et c'est peu de le dire !), laisse encore surgir les
questions existentielles*...
*
A force de se refermer sur soi, de ne se servir des capacités
du cerveau que pour la question des sous, ce dernier, héréditaire,
finit par devenir atrophié.
*
S'il fallait trouver une image juste de l'âme humaine
(son inconscient collectif inconscient), il serait approprié,
ce me semble, de choisir les abattoirs
industriels des cochons
élevés en caillebotis. Cette manière d'être
aura engendré les « abattoirs de Chicago », le
Fordisme et
: le Nazisme
(Hitler grand admirateur de Ford. Et citons Michaël Löwy : « Ford
s'inspire des Protocoles des
Sages de Sion - un ouvrage qui serait « trop terriblement vrai
pour être une fiction, trop profond dans sa connaissance des rouages
secrets de la vie pour être un faux (...) Imaginons qu’il
n’y ait plus de Sémites en Europe. Est-ce que ce serait une
tragédie si terrible ? Pas du tout ! (…) Un jour,
ils vont cueillir ce qu’ils ont semé » »).
Unjoursansviande
: « Pour donner naissance à 27
porcelets par an, contre 16 dans les années 70, l’animal a été
allongé par les généticiens de l’Inra pour aligner 14
tétines au lieu de dix. La grosse bête se morfond trois ans dans un
box riquiqui, où elle n’a rien d’autre à faire que lécher les
barreaux de sa cage et se charger en métaux lourds (…) Histoire
d’améliorer le quotidien des truies, l’Europe a décidé que, le
31 janvier 2012 dernier carat, elles auraient le droit de vivre avec
des copines et dans plus d’espace : « les truies ont
volontiers des interactions sociales avec d’autres porcs, à
condition de disposer de leur liberté de mouvement », dixit
ladite directive sur le bien-être des truies, qui date déjà de
2001… Mais certains éleveurs font leur tête de lard. La
Coordination rurale (CR), l’un des trois syndicats agricoles,
réclame à l’Europe trois ans de rab’ pour mettre aux normes les
porcheries. Motif : un cochon heureux protégé par Bruxelles
coûte plus cher à produire qu’un cochon malheureux Comptez 1,30
centime d’euro de plus par kilo de carcasse ! On espère que
Bruxelles ne se laissera pas marcher sur le groin ! ».
Est-ce nous ... l'espèce évoluée ??? La société
dite humaine est elle-même c'te cochonnerie « 100%
pur porc ». La « pensée unique » bat
son plein ("marée haute de lisier") lors des anniversaires
du 11 septembre et les journalistes sont tellement couchés
à même le sol ... que l'on s'essuierait presque les
pieds dessus. Car, depuis Al-Qaïda
- jusqu'à la guerre
en Afghanistan,
Michel Chossudovsky
: « En mars 1985, le président
Reagan signait la directive de sécurité nationale nº 166, qui
autorisait une aide militaire secrète aux Mujahideen. Cette
initiative démontrait sans équivoque que la guerre secrète menée
en Afghanistan avait pour objectif de combattre les troupes
soviétiques en Afghanistan. La nouvelle aide en sous-main des
États-Unis fut marquée par une augmentation substantielle de la
quantité d'armes fournies - une aide annuelle régulière
équivalente, en 1987, à 65 000 tonnes d'armes -, de même qu'un
flot incessant de spécialistes de la CIA et du Pentagone, au
quartier général secret des Services de renseignements pakistanais,
sur la route principale, près de Rawalpindi, au Pakistan (…)
L'histoire du commerce de la drogue en Asie centrale est intimement
liée aux activités secrètes de la CIA (…) Au lendemain de la
Guerre froide, la région de l'Asie centrale n'est pas seulement
stratégique pour ses réserves de pétrole : elle fournit à elle
seule les trois quarts de la production mondiale d'opium, ce qui
représente un revenu de plusieurs milliards de dollars pour les
milieux d'affaires, les institutions financières et bancaires
impliquées dans le lavage de l'argent sale, les agences de
renseignement et le crime organisé. Le commerce de la drogue dans le
croissant d'or rapporte entre 100 et 200 milliards USD par année,
soit environ le tiers du chiffre d'affaire annuel du commerce mondial
de la drogue (héroïne, cocaïne, etc), évalué (sans compter les
retombées dans d'autres secteurs d'activité) par les Nations unies
à environ 500 milliards USD ».
Mais, la peau du cochon a presque plus de valeur marchande que celle
de l'homme-esclave (pardon, le « citoyen » libre
et égal), - puisque : « La justice française estime qu'il est impossible
d'établir un lien scientifique entre la catastrophe nucléaire de
Tchernobyl de 1986 et les affections constatées en France après le
passage du nuage radioactif. Après dix ans de procédure, la cour
d'appel de Paris a ordonné mercredi un non-lieu dans l'enquête sur
les possibles retombées de l'explosion du réacteur ukrainien en
France du 30 avril au 5 mai 1986, notamment sur l'Est et la Corse (…)
Jacques Chirac et son ministre de l'Environnement Alain Carignon
n'avaient pris aucune mesure préventive, comme l'interdiction de
consommer des produits frais ou la distribution de pilules d'iode à
la population, des options qui avaient été retenues en Allemagne »
(Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse, septembre
2011). Une ultime débilité
française,
dans l'esprit de sauvegarde "à n'importe quel prix"
(Hubert
Reeves
: hypothèque l'avenir des générations futures)
de l'énergie nucléaire, sera le choix politique (le
peuple y est-il convié ???) de la voiture
électrique
qui va rendre indispensable de construire
d'autres centrales
(en sus de celles que la France n'a pas les moyens ni financiers
ni techniques de démanteler), quand on sait, selon le film
« Déchets,
le cauchemar du nucléaire
», - que : « 13% des déchets radioactifs
français produits par EDF se retrouvent en plein air en Sibérie
dans une ville interdite d'accès ». Stéphanie Bui (ecoloinfo) : « La contamination de la mer au large du site de
la Hague d’Areva, nous l’observerons grâce au fonds de
documentation conséquent de Greenpeace, accumulé au fil de leurs
opérations d’envergure menées. Un extrait de vidéo
sous-marine témoigne de l’utilisation de la Manche, plus
précisément de la Fosse des Casquets, comme poubelle nucléaire. Y
gisent, plusieurs centaines de mètres sous l’eau, des restes des
tonnes de fûts éventrés. Les déchets radioactifs ont été
dispersés dans la mer. La promesse de la sécurité des fûts pour
des siècles n’est pas tenue. Suite à cette opération, un
traité en 1993 interdira l’immersion en mer des déchets
radioactifs depuis les bateaux, mais pas depuis les
centrales ! Aujourd’hui, par les conduites terrestres menant
ouvertement à la mer, l’usine de traitement des déchets de la
Hague rejette annuellement, en toute légalité, selon Yannick
Rousselet, chargé de campagne Greenpeace France, 33 millions de fûts
de 200 litres de déchets radioactifs aux traces visibles jusqu’en
arctique ».
L'irresponsabilité, rendue à ce point, tient de la
pathologie, il ne s'agit plus seulement de gros sous ou de politique
de l'autruche, de crime, mais de pure folie,
voir d'autisme.
Comment ces gens pourraient-ils être initiés aux concepts
de recherche en « énergie libre »
? L'esprit ne l'étant pas, comment l'énergie pourrait-elle
le devenir ? Fabrice
Bonvin
: « ... le
dernier bilan de la catastrophe de Tchernobyl, établi conjoitement
par l'OMS et l'AIEA en septembre 2005, fait état de 50 morts,
4000 cancers potentiellement mortels et 4000 cancers de la thyroïde.
Un bilan bien en dessous des enquêtes indépendantes
qui enregistrent entre 200.000 et 900.000 victimes. « Ils
mentent
», martèle le Dr Janette Sherman, toxicologue, ancienne
collaboratrice de l'Atomic Energy Commission et auteur d'une importante
étude sur les conséquences de Tchernobyl : «
L'incident
de Tchernobyl a provoqué le décès de 985.000
individus. Pourquoi en serait-il autrement pour Fukushima
?
»
». Et en France ? Un non-lieu !
-
Un peu de répit, vomissons dans le seau généreusement
fourni à cet effet*,
et reprenons notre souffle, puis ... poursuivons l'exploration de
notre folle civilisation -
*
En effet, conseillons à l'INRA de produire le "poulet
à six pattes" (pour les cuisses) et le "veau
à deux têtes" (pour la tête de veau) ! Youpi
!
------ ------ ------
En
attente de l'Apocalypse
:
- Revenir inlassablement sur le sujet, comme le feraient des
vagues
excrémentielles
sur le rivage des âme dévastées -
A
ceux - les pauvres - qui me lisent ... comment puis-je souscrire
à la pathologie de la « théorie
du complot
» , ou "quête du merveilleux" ?
Trois réponses
:
1)
Ces coïncidences heureuses : les interventions contre les méchants interviennent
uniquement là où se trouvent les réponses
à la pénurie des ressources
naturelles
!
2)
Le débat publique* reste radicalement non toléré
par les médias, même France Culture l'aborde uniquement
sous l'angle de la maladie
mentale
des détracteurs !
Et enfin : 3)
L'origine
américaine d'Al-Qaïda et le rôle de Ben Laden
sont systématiquement oubliés, ineptes ou, encore
mieux, falsifiés !
Ceci ramène à
l'origine même du droit de vote (étranger au principe
de compétence) : la fabrication de l'opinion est plus
efficace que la contrainte.
Hormis l'intelligence assassinée,
seule l'éthique aurait encore son mot à dire, si elle
représentait toujours quelque valeur...
-
Ne
reste-t-il donc que l'utilitarisme, des chose insignifiantes à
celles "spectaculaires" ? -
*
Exemple, à propos du WTC7,
Science & Vie (n° 1128, "la théorie du complot
à
l'épreuve de la science")
écrit : « Ravagée
par un énorme
incendie
(sic
: feu à peine perceptible à l'angle du bâtiment,
c.a.d. le point de rupture selon la thèse officielle), la tour 7
s'est écroulée en fin de journée »).
Et ReOpen911 : « Cette vidéo montre comment les spécialistes du NIST,
l'agence gouvernementale chargée de l'enquête sur les effondrements
du World Trade Center, ont dû corriger leur rapport final sur
l'effondrement du WTC7 suite aux remarques et aux questions simples
de 2 physiciens. Il est désormais officiel que le WTC7 s'est
effondré en chute libre sur les 2,25 premières secondes de sa
chute, une révélation CHOC qui, de fait, invalide la version
officielle de l'effondrement de cette tour ! ». La revue Science
& Vie a démontré de longue date son peu d'ouverture
d'esprit, j'invite à regarder
la vidéo : http://www.reopen911.info.
L'utilitarisme
est la seule clef du Monde Moderne. C'est ainsi que se poser sur
la lune fut le procédé qui permit aux USA
de contraindre l'URSS à la faillite, avec comme
conséquence la chute programmée du mur de Berlin ou
"mur de la honte". Il en va de même avec la Chine qui
entend construire sa propre station orbitale et aller sur Mars,
Vénus et au-delà, avec le souhait évident d'asseoir
son hégémonie. Ce sont bien évidement des gamineries, non
des réflexions de sages, mais il faut se méfier comme
de la peste du nationalisme sous toutes les formes que le populisme
peut amener ou cautionner. Le monde est barbare, la pollution un juste
châtiment, bien plus sensé que la Justice*
dans son histoire.
*
Archives (ou bien : c'est noble la Justice !) : Le Mémorial de la Loire (Antonin
Boudin), rapportant l'expérience de Monsieur d'Amiens : « En
1854, je fus appelé à couper le cou d'une femme, jeune encore, qui
avait empoisonné toute une génération d'oncles et de neveux pour
arriver à une succession de 1.300 fr. Elle était mal résignée et
n'y mit pas toute la bonne volonté désirable. Après l'exécution,
je trouvai la tête de la patiente accrochée, par les dents, à l'un
des rebords du panier. Les mâchoires étaient si étroitement
serrées qu'elles avaient percé l'osier de part en part. J'eus
toutes les peines du monde à détacher cette tête enragée, dont le
regard fixe avait des effarements dont on ne saurait se faire une
idée ». L'exemplarité
sanglante, une boucherie, pour l'édification des masses,
un des multiples procédés pour asservir, comme : la
caserne, l'école et l'hôpital, et désormais
le chômage, avant la venue de la Société du
Spectacle. Les porcs des abattoirs ne sont pas prêts d'être
épargnés par la barbarie humaine - ou Humanité
qui s'illusionne elle-même, avec les dogmes sots qu'elle
agite à la face du Monde. La folie étant la valeur
la mieux partagée, citons la dictature iranienne (loi
islamique)
qui pratique une amputation croisée sur les voleurs (c.a.d.
: une main
et une jambe), se référant au Coran
qui stipule que la prison prive une famille d'un salaire. Effectivement
:
il est bien plus utile ... d'aller travailler avec la jambe et la main en moins
! Quant aux USA,
vent de liberté qui fit massacrer les tribus indiennes (génocide
toujours pas reconnu par un seul pays - comme
celui par la République en Vendée),
la pratique d'une peine
de mort
prévaut largement sur la certitude de la culpabilité
(exemple : Troy Davis).
Voici donc, au Texas,
le sens de l'éthique en vigueur donnant la mesure exacte
du développement cérébral de gens que je qualifie
de "porcs" (tout en sachant que j'ai considérablement
plus d'estime pour la vraie bête sur patte : le cochon)
: « « C'est
extrêmement inconvenant de donner un tel privilège à une personne
condamnée à mort », s'est ensuite plaint le sénateur John
Whitmire, opposé de longue date à cette tradition. « Maintenant,
ça suffit », a-t-il écrit dans une lettre, réclamant qu'il
soit « mis fin immédiatement à cette pratique ». Brad
Livingston, directeur du département de la justice pénale du Texas,
a jugé « fondés » les arguments du sénateur et décidé
de mettre fin « immédiatement à ce type d'arrangements ».
Désormais, les condamnés à mort « recevront le même repas
que les autres détenus » »
(Le Monde). Un tel privilège ??? Connards dégénérés
et descendants directs de "filles de joie" (ou putes) et
de repris de justice (ou criminels) - qui ont d'abord massacré
les autochtones,
pour voler leur terre, - puis persévéré
avec une Mondialisation !
Il est donc à craindre, à ce degré de sauvagerie,
que, tout comme la mondialisation, la peine de mort procède
bien davantage du conditionnement que de la pensée pure.
Ceci a amené certains vers cette réflexion des USA
comme dictature déguisée en démocratie, et
qui
instrumentalise son troupeau amorphe pour justifier les pires outrages.
Citons pour exemple Rick
Perry
dont le joli score,
depuis qu'il a succédé à George Bush comme
Gouverneur du Texas en 2000, est de 234
exécutions.
Quant au partisan de la mort - qui
fixe un blocage psychologique sur la responsabilité
prouvée des hommes politiques dans l'affaire de
l'assassinat
par l'amiante
- il
devrait pourtant cogiter sur ceci : 12 condamnés à
mort furent innocentés au Texas depuis 1973, combien
d'innocents alors ont été exécutés
? Puis, concernant tout refus politique de l'Energie
Libre
(non polluante et pire : gratuite !) : « Selon l'OMS,
2,4 millions de personnes décèdent chaque année du fait des
particules fines présentes dans l'air, principalement dues aux
centrales thermiques et à la circulation automobile »
(planetoscope), puis : « Les pesticides sont
également une source de préoccupation. Cette très large catégorie
de substances comprend des cancérigènes, des neurotoxiques, des
toxiques pour la reproduction. Du point de vue santé publique, on
commence à peine à mesurer l’étendue des dégâts encore une
fois en milieu professionnel, c’est-à-dire principalement chez les
agriculteurs. L’augmentation des symptômes neurologiques, révélée
dans certaines études en cours (AGRICAN ou PHYTONER par exemple),
constitue clairement une source de préoccupation. Des cas de
maladies neurodégénératives commencent aussi à être reconnus
comme ayant une origine professionnelle (applicateurs de pesticides)
» (UVED). Il est donc utile, car consensuel, de faire
justice sur des criminels isolés...
Pour
qu'un cochon industriel* ne soit plus immobilisé sa brève
"vie" durant, cela coûterait à l'Homme la
somme exorbitante de 1
euro par carcasse de viande sur pattes !
Mais l'Homme peut-il
le comprendre, lui qui va s'agglutiner ainsi dans des campings concentrationnaires,
qui se fait poser des piercing et se fait tatouer ?
Pour
daigner accorder à la bête la possession de sa vie,
qu'elle a à l'exclusion de toute autre chose, faudrait-il
être nous-mêmes vivants !
Le monde machinique a fait
des "bêtes humaines"*, comme des bêtes animales,
des prolongement de machines.
Ce que nous y gagnons est
purement illusoire en comparaison de ce que nous tuons.
*
Un petit peu de conscience
sur Internet (les autres, "ça les fera au mieux marrer")
: « Vous mangez des êtres vivants
qui se sont fait martyriser par les méthodes d'élevage
industriel, coincés dans des stalles, battus, méprisés, privés
d'espace et d'air frais, privé de la présence de leurs pairs toute
leur vie, transporté dans des conditions effroyables de transport
d'animaux vivants... La seule fois où les cochons peuvent respirer de
l'air frais, c'est en direction des abattoirs (dans les camions
de transport d'animaux vivants destinés à l'horrible exécution),
ils ont tous souffert le martyre pour finir dans votre
assiette. Ebouillantés, les cochons sont souvent encore en vie
quand ils arrivent dans la marmite d'eau bouillante, plusieurs vidéos
le prouvent et plusieurs témoignages le démontrent ».
Citons One voice : « En 2007, en France, environ 917 millions de
volailles, 25 millions de porcs, 8 millions d’ovins, 5 millions de
bovins, 1 million de caprins et 17 000 chevaux ont été abattus
dans les 318 abattoirs français pour animaux de boucherie et dans
les 1 520 abattoirs pour volailles. Alors que notre société de
mangeurs de viande se satisfait du principe d’un abattage
« humain », One Voice, dont les enquêteurs ont visité
des abattoirs en France et ont témoigné des souffrances endurées
par les animaux, sait pertinemment qu’il ne peut y avoir aucune
« douceur », aucune « compassion » et aucune
« miséricorde » dans l’activité sanglante qui
consiste à tuer des animaux pour leur viande. Nos enquêteurs ont
constaté que les animaux recevaient parfois des coups de pied, des
coups de bâton ou des coups de pique ; en leur présence, certains
animaux ont dû être étourdis à deux ou trois reprises par des
employés incompétents ; certains étaient conscients au moment
où ils étaient égorgés et perdaient leur sang ; certains
animaux étaient recroquevillés ou tremblants de terreur et
essayaient de s’échapper, et des animaux malades ou infirmes
étaient littéralement traînés vers la mort ».
Et Marianne2 : « 90% de la
production porcine française se fait en bâtiment. Chaque cochon
est placé sur 0,7 à 0,8 m2 de caillebotis (parfois appelé par
politesse sol ajouré), surface permettant l’évacuation des
déjections de l’animal par gravité, coincé entre des grilles
qui l’empêchent de bouger. Engraissée six mois pour pouvoir être
vendue, lourde de 120 à 160 kilos, la bête est nourrie en batterie
au dessus d’une rivière d’urine et de merde. Dans l’auge
mécanisée présentée à son groin, la soupe : un mélange
d’eau, de grain (blé ou soja fermenté, souvent importé) et
d’additifs. La mixture est généralement fournie par l’industrie
phytosanitaire et de composition confidentielle. Les curieux ont pu
déceler dans cette bouillie des vitamines, des antibiotiques et
des antidépresseurs ! Une mesure compréhensible : les pauvres qui
mangent le porc économisent ainsi les prescriptions de Xanax ».
Que dirait donc un viandard devant son
entrecôte,
si, d'un geste certes furtif - mais élégant : "je
lui cloue sa main avec sa fourchette, alors tourne et tourne
encore et encore cette dernière (franc plaisir) et la
lui fourgue dans sa bouche ... avec les deux viandes" ?
Ne serait-ce pas épicurien et riche d'un "ensaignement
", à n'en plus douter "servi
bien saignant"
?
*
L'étiquette
à l'oreille n'est pas une prérogative animale, un
attribut de la bête. Delphine Legouté (article sur
Express.fr) : « Tant que la photo d'identité était
réservée aux criminels, les braves gens n'ont rien trouvé à
redire. Même réaction avec la carte d'identité ou le passeport
qui, pour eux, ne concernait pas les "bons Français".
Quand la préfecture de police a tenté d'imposer une carte
d'identité obligatoire, dans les années 1920, elle a dû renoncer
devant la résistance des élites intellectuelles et des syndicats. A
cette période, seuls les étrangers, les nomades, les forains et les
marchands ambulants sont encartés. On parle alors de carnet
anthropométrique pour les nomades ou de notices individuelles pour
les forains. En 1917, un décret instaure une carte d'identité
obligatoire pour les étrangers. Ils doivent remplir un formulaire
pour se la procurer, formulaire qui alimente le fichier local des
étrangers et un service central à Paris. On compte 600 000 dossiers
en 1918. Finalement, la carte d'identité est imposée à tous sous
le régime de Vichy en 1940, accompagnée d'un fichier de
référencement ».
Pour
ce qui concerne l'omertà des "énergies
libres",
reprenant la formule "il
est encore temps d'ouvrir les yeux",
il serait bien dommage, pour tout honnête homme, de manquer la
revue NEXUS
de septembre-octobre 2011. Jérôme
Dangmann :
« Pas besoin d'être un expert en éléctromagnétisme
pour comprendre que les antennes Tesla ne semblent vraiment pas
obéir aux lois de la physique connues à ce jour
(...) Lorsque les financiers et hommes d'affaires qui sponsorisaient
Tesla comprirent la nature de certains de ses travaux (distribution
de l'énergie électrique par les ondes, production
d'énergie libre), ils arrêtèrent brutalement
leur soutien (...) Comment alors expliquer ce surplus d'énergie
(surunitaire)
? Selon toute vraisemblance, toujours et encore par l'énergie
du vide.
Energie dans laquelle tout l'Univers est plongé et dont -
presque - personne ne parle malgré sa mise en évidence
expérimentale incontestée depuis 1998 ».
Alors, concernant la folie furieuse de l'utilisation de l'énergie
nucléaire militaire
(1) et civile (2), - citons Robert
Salas
: « La désactivation de missiles nucléaires
par
des ovnis
relève indiscutablement de la sécurité nationale
(1) (...) Il s'agit maintenant d'arrêter toute nouvelle
construction de centrales nucléaires et de démanteler
celles en fonctionnement.
Le plus tôt sera le mieux (2) ».
Ce ne sont certes
pas Science & Vie (esprit obtus), ni TF1 (portail marchand),
ni des torchons comme La Montagne (niaiserie), qui nous ouvriront
les yeux.
Quant aux hommes et femmes politiques, il manifestent
un vide extraordinaire d'énergie et d'imagination, un
pur néant...
Quant aux extraterrestres - s'ils
existent effectivement - pour quelle raison se soucient-ils de l'Humanité
? Ne fait-elle pas tout
ce qu'elle peut
pour s'exterminer ?
Est-il sensé de penser, ou de croire,
ou d'espérer, que l'Humanité est censée
évoluer un jour prochain, dans un millier d'années
? Le jour très hypothétique où l'on pourra lire
dans la Presse qu'un Gouvernement
prend enfin l'initiative de faire baisser l'élevage, qu'il
renonce au nucléaire pour mettre en œuvre le vaste dépistage
des énergies libres*, alors seulement il sera possible de
considérer, la conscience
et l'intelligence
étant enfin de la partie, qu'il y a encore quelque espoir*.
Mais pas avant. Non, pas avant. Fin
2011
ne marquera même plus les consciences, une fois que la révolution
technologique (énergie
du vide
- point
zéro
- dégravitation)
aura eu lieu, c.a.d. considérant que l'Apocalypse aura été
écartée (Que les USA "sur la fin" et
la Chine "qui a faim" ne se seront pas encore mutuellement
massacrés ... n'oubliant pas les autres peuples)
; - qui donc se souciera alors de l'ignorance extraordinaire
des hommes et femmes politiques qui prétendent
vouloir ainsi diriger un pays. Source AFP : « Eric Besson a
accusé Eva Joly soit de "mentir", soit de commettre une
"faute professionnelle insensée quand elle affirme
régulièrement que l'on peut remplacer le parc nucléaire existant
par des parcs d'éoliennes". "Je ne sais pas quelle est la
part de mensonge et quelle est la part d'incompétence, mais là
c'est grave", a ajouté l'ancien ministre socialiste lundi ».
Nous verrons bien, peut-être bientôt, qui a vraiment
le monopole de cette ... incompétence !
*
« Libres,
par nature
» ... et c'est sans doute la problématique : fichtre, ni compteur
ni facturation
! L'école publique, la télévision ont sclérosé
l'imagination, l'intelligence, fabriquant un mode de pensée
préfabriqué, des cerveaux
disponibles
(pour les messages de peur, Coca-Cola) et standardisés.
Parler donc de l'énergie
du vide ne
déclenche pas une stupeur, mais une franche hostilité
et pas la moindre curiosité. Comment pourrait-il en
être autrement ? La finalité de l'école est
de produire une Masse au travail, celle de la télévision l'audience,
sont ainsi écartées toutes considérations culturelles
(musique classique) et scientifiques (physique quantique) allant
dans un sens opposé à celui du déplacement
du troupeau, qui plus est lorsque le réchauffement climatique
permet de ramasser encore
plus
de taxes et d'impôt ! Bref, la bonne question, et l'unique question
d'actualité, ne serait pas de dire "mais alors comment
cela est-il possible ?" ou "qu'est-ce qui vous
permet d'affirmer des contre-vérités ?",
considérant les travaux de Nikola
Tesla
(ses antennes ignorées du grand public) et ses brevets déposés
dès 1897,
mais plutôt celle-ci : "pour
quelle obscure raison assassine, en 2011, utilisons-nous toujours
le charbon, le gaz, le pétrole et ... l'énergie nucléaire
?".
Aussi, l'approche sera d'emblée qualifiée d'obsession
pour la "conspiration secrète" (c.a.d. théorie
du complot), - ce qu'elle est en vérité ... ce qui
fera rire d'autant ceux dont le soucis premier de l'existence
est le nombre de buts marqués par des adultes courant
... après un ballon, quand les plus jeunes - tout aussi décervelés
- jouent à Warcraft
(qui les transforme en bêtes), pour ramasser un or factice,
et quand les partis écologistes se soucient comme d'une
guigne du flot du sang des bêtes, de la perte préjudiciable de
la Culture, ou des énergies dites libres. A y regarder de
plus près, alors, le carcan dans lequel est plongée
(pour la contrôler) l'énergie
est de même nature que celui qui enferme (pour la solidifier)
la conscience.
*
Espoir
?
Déjà,
fin 2011 rien ne semble moins sûr : spéculation sur
les denrées alimentaires, augmentation des famines, risque
nucléaire avec l'Iran, risque de banqueroute des USA, Chine
qui s'arme comme si elle se préparait à la guerre
(pourcentage du PIB correspondant - aux USA - à 400
milliards de dollars, en parité de pouvoir d'achat), société
de contrôle qui cerne toujours davantage les individus
(vidéo surveillance ou Big Brother de 1984), chômage
et précarité en expansion, faillite évoquée
de la zone euro, sans parler des interventions en Irak, Afghanistan
et Lybie qui sont autant des guerres pour les ressources énergétiques,
malgré la propagande officielle. Il est à prévoir
qu'Internet sera prochainement muselé et que les libertés
individuelles seront étouffées pour raison d'état (risque
terroriste permanent), l'augmentation du sida (comme justification
de la déficience immunitaire), la baisse de l'espérance
de vie. Et certains évoquent déjà une
guerre possible entre Etats européens - comme :
le ministre des Finances polonais Jan
Vincent-Rostowski : « Si la zone euro se fissure, l'Union européenne
ne sera pas capable de survivre, avec toutes les conséquences que
l'on peut imaginer », évoquant une « guerre au cours des
dix prochaines années ».
Ne serait-il pas temps que des extraterrestres (ou ce que ce phénomène
- reconnu par les Armées - pourrait être en réalité,
selon René Guénon) placent la Terre sous tutelle ?
Car, la prochaine guerre sera à n'en pas douter apocalyptique
- donc terminale - comme si les démons
de l'enfer voulaient se manifester en ce lieu, maintenant. C'est
à se demander si les lobbies de l'armement et la Bourse (lire
: «
Les
dernières cartes du Diable
»
de
Günther
Schwab)
ont
pris la bonne mesure des conséquences réelles des
crises et des conflits qu'ils et elle entretiennent ou que l'on désire
ainsi, c.a.d. le désordre
apparent (immense chaos) dans lequel grandit la Société
du Spectacle. Les politiques gardent une vision linéaire
stricte, ne
saisissent pas l'holisme sous-jacent au sein de l'approche systémique
du paradigme de la complexité (ou dynamique des systèmes
non linéaires), comme saisir l'antinomie structurelle
entre l'élevage intensif et la déforestation
(ou entre alimentation carnée et
ressources). Lucien
Sève
: « La dialectique est donc cette pensée logique
qui ne se satisfait pas de proscrire les contradictions, ce qui
n'a jamais empêché que s'en manifestent d'effectives,
mais s'emploie à traiter
ces dernières aux fins de les résoudre.
Et comment résout-on - dialectiquement - une contradiction
effective ? En osant d'abord, passant outre à l'interdit
de la logique formelle, penser
l'unité des contraires dont l'énoncé signale
une contradiction dialectique
- ainsi : désordre chaotique et ordre déterministe
peuvent sous un rapport défini constituer une seule et même
chose - ; en étudiant les rapports précis de ces contraires,
toujours autrement plus complexes que ne l'admet sans examen le
formalisme classique ; et par suite, en se rendant capable de discerner
les formes plus englobantes, matérielles ou conceptuelles
(...) au sein desquelles ces contraires passent sans s'effacer,
leur contradiction s'y dépassant » (cité
par J. Guespin-Michel dans « Les bactéries, leur monde
et nous »). Il suffit alors d'assister aux débats houleux, partisans,
vulgaires, à l'Assemblée
nationale, pour comprendre vite que l'esprit même
de la dialectique y est inexistant. Ce que l'intelligence ne réussit
pas à corriger, - l'avidité, le
carriérisme
le percent à coeur. Exemple
1 :
utilisation record de pesticides, destruction de l'humus des
sols. Exemple
2 :
vente irraisonnée de psychotropes. Exemple
3 :
contamination de l'eau (nappes phréatiques, rivières,
eau de ville) par quantité de molécules chimiques.
Exemple
4
: déchets radioactifs (300 millions de tonnes enterrés
un peu partout et désormais introduits dans les produits
de consommation courante, et citons Wikipédia
: « un arrêté ministériel daté du 5 mai 2009
précise les conditions de dérogation pour l'utilisation de rebuts
faiblement radioactifs dans la fabrication des produits de grande
consommation, les matériaux de construction inclus (en
l'occurrence, contre l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire -
Avis n° 2008-AV-0065) »). Les politiques ont mieux à
faire à s'attaquer de front aux médecines
naturelles,
pour ramener dans le troupeau le mouton qui ne voudrait pas être
tondu ! Exemple
5
: Institut pour la Protection de la Santé Naturelle : « Pourquoi
les autorités ne veulent-elles pas que chacun puisse choisir sa
médecine ? Qui cela gène-t-il ? (...) - c'est que le
Gouvernement obéit aux industries pharmaceutiques, qui ont intérêt
à nous rendre malades, et à nous obliger à prendre leurs
médicaments chimiques » (Augustin de Livois),
puis : « Les
médecines naturelles sont un domaine plus surveillé par les
autorités que bien des activités criminelles. La vente de
compléments alimentaires naturels (plantes, vitamines, acides gras,
acides aminés, minéraux, etc.), par exemple, est réglementée de
façon beaucoup plus stricte que la vente de tabac, d'alcool,
d'armes, ou encore de films incitant à la violence (…) Si on suit
la réglementation actuelle jusqu'au bout, il est interdit à une
marque d'eau minérale d'indiquer sur l'étiquette que l'eau « aide
à prévenir la déshydratation ». Ce n'est pas un canular,
mais l'expérience réelle que viennent de réaliser deux chercheurs
allemands, dont la demande a été refusée par l'agence européenne
du médicament. La conséquence est que les patients en sont réduits
à courir des risques insensés en recherchant sur Internet des
indications sur les compléments alimentaires qu'ils achètent.
Risques insensés non parce que les produits qu'ils prennent
pourraient leur causer des inconvénients, mais parce qu'ils ont de
grands risques de passer à côté d'un produit qui pourrait les
aider. Et pourtant, cette interdiction d'information est imposée au
nom de « la protection de la santé publique
» » (Jean-Marc
Dupuis).
Quelque
espoir
?
Reste-t-il
vraiment - à l'espèce humaine - une dernière
chance d'évoluer, -
pour échapper à son extermination
programmée ?
Si
c'est miraculeusement le cas,
-
est-ce un Bien
ou une occasion ratée de sombrer dans l'oubli ?
En
attendant, concernant la liberté de conscience sur le 11
septembre
et ceux qui sont massivement présentés comme
des "révisionnistes" (et presque nazis), citons
:
-
1) Philippe Val : « un sacré paquet de sales cons »
!
-
2) Laurent Joffrin (patron du Nouvel Obs) :
« Les négationnistes du 11
septembre sont des ennemis de la démocratie ou, au mieux, les idiots
utiles de l’extrémisme. Ils doivent être dénoncés comme
tels »
!
Fier donc d'être un "sale con" et de me dénoncer
moi-même à la nouvelle Stasi
de la Pensée Unique !
A quand le goulag
ou l'asile
psychiatrique
???
Doit-on déjà rentrer en résistance,
du fait de l'interdit moral de toute dissidence ???
Bêêê
! Bêêêêê ! Bêêêêêêê
!
-
Si ces journalistes portaient de la laine ... nous pourrions les
tondre -
Bêêê
! Bêêêêê ! Bêêêêêêê
!
Le
11 septembre est la "cerise sur le gâteau" et les
mensonges (ou ignorance) sur l'énergie la partie visible
d'un iceberg. La société démocratique - qui
promulgue en connaissance de cause une même "pesée
des voix" - rend possible, grâce au crétinisme
ambiant qui la caractérise, les tromperies les plus inimaginables
pour les esprits sains et cultivés. Il est séant
de saisir quelques bons exemples, parmi la multitude que nous pourrions
évoquer, de lavage de cerveau, perpétrée
chaque
jour
par les politiques et les Médias :
A)
Sécurité
sociale : -
citons donc Evelyne
DUBIN : «
1) Une partie des taxes sur le tabac destinée à la Sécu,
n'est pas reversée : 7,8 milliards. 2) Une partie des taxes sur
l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée
: 3,5
milliards. 3) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée
à la Sécu, n'est pas reversée : 1,6 milliard. 4) La taxe sur les
industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée: 1,2
milliard. 5) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée
:
2 milliards. 6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats
aidés : 2,1 milliards. 7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9
milliard. En faisant une bête addition, l'on arrive au chiffre de 20
milliards d'euros (...)
si chacune des institutions reversait ce
qu'elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou
seraient, aujourd'hui, 9 milliards d'excédent !
».
Exemple de mensonge,
Le Figaro : « Le déficit du régime général de la Sécurité
sociale atteindra 23,2 milliards d'euros cette année, selon les
prévisions que validera cet après-midi la Commission des comptes de
la sécu ». Peut-on se comporter de manière plus aveugle ou hypocrite
?
B)
Chômage : -
sur l'origine du Chômage
(ne considérant même pas son instrumentalisation continuelle par le
politique falsifiant systématiquement les chiffres), à
propos d'un livre de Bernard Zimmern : « Pourquoi le taux
d'emploi des jeunes Français est-il le plus faible, et de loin, de
tous les pays occidentaux, alors que l'Etat dépense plus que tout
autre pays, et de loin, pour les insérer dans la vie active ?
Quel est le secret d'une telle inefficacité ? Mais à quoi donc
ont servi les centaines de milliards consacrés à la
solidarité ? Bernard Zimmern explique comment, de Valéry
Giscard d'Estaing à Martine Aubry, nos fonctionnaires politiciens
ont développé une bureaucratie monstrueuse, étouffé l'entreprise
et fait le lit du chômage. Plus que n'importe quelle crise
économique, ce sont eux les fossoyeurs de l'emploi ». Peut-on
se comporter (au mieux, car au pire c'est prémédité) de manière plus imbécile et pesante
?
C)
Amiante : -
citant alors Eliane
PATRIARCA : « SelonJean-Paul Teissonnière, avocat de
l’Andeva, ces documents « accablent les industriels de
l’amiante, les employeurs et l’Etat pour sa complaisance et sa
démission de son rôle de garant de la santé au travail ». Il
évoque, par exemple, un compte rendu d’une réunion qui s’est
tenue en 1976 au ministère de la Santé. Une réunion qui a fixé,
sous la pression des industriels de l’amiante et à l’encontre
des recommandations scientifiques, la norme maximale
d’empoussièrement au travail à deux fibres d’amiante par
millilitre d’air. « Sur ce document, il est écrit noir sur
blanc que cette norme est néanmoins trop élevée pour éviter de
futurs cancers de la plèvre chez les travailleurs exposés. »
Aujourd’hui, 3 000 personnes meurent chaque année en France d’un
cancer lié à l’amiante (...)
Alors que des milliers de
jugements ont reconnu depuis dix ans la "faute inexcusable"
des employeurs, alors que le Conseil d'Etat a reconnu en 2002 la
responsabilité de l’Etat dans cette catastrophe sanitaire, aucun
procureur de la République n’a jugé nécessaire d’engager de
lui-même une action pénale envers les responsables ! relève,
scandalisé, Jean-Paul Teissonnière. Au contraire, chaque fois que
le parquet est intervenu, cela a été pour disculper les
employeurs ! »
». Et
septembre 2011, l'Etat
français exigeait des victimes une restitution
d'une partie de l'argent reçu, suite à la modification des barèmes de
remboursement. Ma question est celle-ci : peut-on se comporter de manière plus
infecte (infecter volontairement
autrui), puis plus dégueulasse ? Ne
serait-il pas temps de mettre de l'ordre dans sa propre pensée,
pour mériter une élite pensante ?
D)
Energie
: - au moment des primaires citoyennes de 2011 (un endoctrinement),
quand le débat tourne autour de la question du nucléaire,
- avez-vous réclamé un éclaircissement
sur l'état des lieux de l'énergie
libre
auprès du Parti Radical de Gauche, - où êtes-vous
maintenu dans une ignorance "radicale" (Gauche Droite)
du fait du silence médiatique, scolaire et politique,
sur un sujet dont Arte, France Culture ne parleraient que pour
s'en gausser ? En place et lieu du blabla
stérile,
insignifiant, qui caractérise la carrière politique,
l'honnête homme se cultive toujours et il garde
ainsi sur sa table de chevet le livre de Jeane Manning
(« Energie
libre et technologie
») citant quantité de
chercheurs indépendants : « La Science a tort et les résultats
(même concluants) de nos recherches sont ignorés par les intérêts
privés et par l'establishment scientifique. Cette répression ne
peut plus durer et trop d'inventeurs sont victimes de leurs
découvertes (accidents malencontreux ou accusations grotesques) ».
Demander où en est l'aide
publique
pour la recherche sur la fusion
à froid,
- voilà qui aurait un sens politique allant dans celui
de l'Histoire. Alors, quand un consortium - quel qu'il
puisse être ! - annoncera la gratuité (ou
presque) de l'énergie, il sera déjà
trop tard
pour éviter un effondrement d'un large flanc de l'économie
occidentale centrée sur : la destruction, l'esclavage
et le mensonge. Notre civilisation use tant de ce dernier,
que des vérités n'apparaissent mêmes plus.
Le plus intéressant à cet instant, en dehors d'offrir
une ultime chance aux générations futures, sera
de découvrir, à ce moment précis, - si un
sursaut de stupeur l'emporte sur l'apathie générale ! Peut-on
se comporter de manière plus irresponsable pour l'avenir
des générations futures, plus criminelle pour la
biodiversité ?
BITOOKU,
"l'agitateur de merde
avec un bâton", se dit qu'à force de la battre
avec un bâton - la merde
- il devrait bien en sortir quelque chose...
Un renouveau
intellectuel, une hypersociété de contrôle,
une guerre civile, ou plutôt une catastrophe mondiale
aboutissant à Mad Max ?
Connaissant l'amour de mes
semblables pour le mensonge, je suis persuadé que ce site
Pleinouest35 serait le plus honni...
Contrairement
à ce qui est dit ça et là, car il est facile
de le formuler ainsi, ce ne sont pas la faiblesse intellectuelle
(Arte veut faire passer les complotistes du 11 septembre pour des
simples d'esprit) ni la recherche ou manque du merveilleux qui sont
à l'origine exclusive des théories du complot. Il
est possible de présenter d'autres thèses, comme le
simple fait que l'argent brise les familles et l'amitié,
que la cupidité mène le Monde, que le Pouvoir ne se
partage jamais, que le plus intelligent manipule celui qui l'est le
moins (en ce sens Philippe Val serait de fait le vrai sot ou "con"
de l'histoire), que le mensonge est cru plus volontiers que la vérité,
avec les affects, l'effet de masse. Bref, il est sensé
de donner quelque valeur à des piques connues d'hommes
célèbres : « Le monde se divise en trois
catégories de gens : un très petit nombre qui fait
se produire les événements,
un groupe un peu plus important qui
veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin
une
vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en
réalité* » (Nicholas Murray Butler Président de la Pilgrine
Society, membre du Council on
Foreign Relations), « Nous arrivons vers l'émergence d'une
transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c'est de
LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le nouvel ordre
mondial » (David Rockefeller),
« Derrière le
gouvernement visible siège un gouvernement invisible qui ne doit pas
fidélité aux peuples et ne se reconnaît aucune
responsabilité. Anéantir ce gouvernement invisible,
détruire le lien impie qui relie les affaires corrompues avec la
politique, elle même corrompue, tel est le devoir de l'homme
d'état » (Théodore Roosevelt), « La France ne le sait
pas, mais nous sommes en guerre contre les États-Unis. Une guerre
permanente, économique, une guerre sans morts (...) Oui, ils sont
très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir
sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre
permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort* »
(François Mitterrand)...
*
Il est troublant d'être confronté à la puissance
de la pensée
unique,
sa formidable inertie. Ceux qui me lisent - qui auraient donc
toujours le cerveau droit actif - devraient s'amuser à évoquer
autour d'eux la question d'actualité (Internet uniquement, la
télévision - où fabrique des zombies - servant
à l'endormissement) de l'énergie
libre,
ils constateraient que non seulement ce sujet n'appelle aucune
curiosité,
- mais qu'il active
une agressivité
qui ne semble pas
naturelle,
même en tenant compte de la bêtise (non limitée
à l'Auvergne). Voilà dix années que
Jeane
Manning
publia ses investigations, - nous pouvions y lire John O'Malley
Bockris : « Les
gens dans leur ensemble sont bien plus puissants que les grands
cartels. Mais
les gens dorment
»,
aussi Bill Lawry : « Lorsque
les gens en Union Soviétique réussirent à mettre
la main sur les ordinateurs, les fax et les vidéos, les informations
se répandirent plus vite que ne le put contrôler l'Etat.
Les gens exigèrent des changements. C'est comme cela que
le Parti Communiste a perdu tout pouvoir en URSS. En
Occident, la même chose va se passer pour les cartels de l'énergie.
Ici on peut imaginer que cela passera par l'Internet ; les gens
découvrent des choses sur l'énergie
libre,
et
il est trop tard pour les cartels de les contrôler
». La partie semble pourtant perdue, il est probable qu'une
force de contrôle psychique est à l'oeuvre, qu'elle
transforme l'individu en automate dirigé par un mode
de pensée automatique, lui-même activé
par des stimuli (chimiques, électromagnétiques), comme
dans le film Existenz, processus
favorisé par le stress (chômage, retraites,
maladies, insécurité), la peur (terrorisme, tueurs
en série) distillés quotidiennement. Tout semble
être comme mis en œuvre pour supprimer de la conscience la
faculté de penser ... librement. Il faut donc encore opposer
« Les traînées
chimiques (chemtrails) vaporisées quotidiennement dans le ciel
américain (et dans d’autres pays également) en motifs de vapeurs
blanches qui s’entrecroisent contiennent des maladies et des
produits chimiques qui affectent l’état de conscience, produisant
l’apathie, comme le font la fluoration de l’eau, l’aspartame et
les drogues (incluant les médicaments). Le fluorure met hors
fonction la section du cerveau où siège la volonté personnelle, en
affaiblissant le lobe occipital gauche »
à notre Pierre-André Taguieff : « Dans ce nouvel espace des
croyances proliférantes, où se mêlent quête du sens caché et
rêves d’initiation, l’imaginaire du complot s’est
naturellement réinstallé. Le goût du secret et du décodage,
l’attrait du mystère, l’intérêt pour les machinations ou les
manipulations, la fascination exercée par l’action des forces
invisibles, la peur d’une dictature occulte : autant de composantes
de la nouvelle synthèse que je qualifie d’« ésotéro-complotiste
». Le sens de la politique mondiale est révélé dans les mauvaises
intentions des hommes, ou plutôt, de certains groupes d’hommes,
manipulateurs ou conspirateurs. Ces derniers une fois démasqués,
les malheurs du monde s’expliquent enfin : ils ont une cause (…)
La vision du complot contribue à la délégitimation de la
démocratie en ce qu’elle postule que celle-ci serait une «
cryptocratie », une oligarchie ou une ploutocratie déguisée en
régime fondé sur la souveraineté du peuple. La démocratie se
réduirait à un décor masquant le pouvoir de l’argent, dont le
pouvoir de la presse ne serait qu’un relais. Le pouvoir politique
visible cacherait la puissance invisible des conspirateurs et des
manipulateurs. Les croyances complotistes impliquent une
démystification totale du système démocratique, et n’en laissent
rien subsister. Elles présupposent que la vérité du politique est
toujours ailleurs, dans les coulisses ou dans les souterrains ».
Il serait
donc intéressant de découvrir, le plus tôt serait
le mieux, si l'énergie
libre
est
une réalité
scientifique cachée depuis plus d'un siècle,
pour dénoncer cette stupidité formelle du
complot ! En attendant, et pour celui pour qui son avenir aurait
un intérêt, voici le «
Gaz
de Brown »,
- et dont on lit sur Internet : « Il y a presque 50 ans, Yull Brown, chercheur bulgare,
découvrait un procédé de production d’énergie à partir de
l’eau, poursuivant un principe déjà énoncé par Viktor
Schauberger.
Le procédé du gaz de Brown est d’une étonnante
actualité en ces temps de crise énergétique. Son système se base
sur un changement atomique de l’eau. Certains scientifiques ont
applaudi, le monde de l’industrie énergétique a tenté d’étouffer
cette solution sans profit financier, les militaires ont de suite vu
l’utilisation à des fin de production de nouvelles armes (…)
1kWh d’électricité produit 340
litres de gaz. 1 litres d’eau se dilate jusqu’à 1860 litres de
gaz ; l’inverse s'applique aussi bien. Lors de la combustion, le
gaz implose, ce qui donne 1859 unités de vide avec une unité d’eau.
1.860 l : 340 l = 5,47 kWh soit un Coût des 1860 l de gaz : 5,47 kWh
X 0,13 € (moyenne prix kWh France en 2007) = 0.71€. Todd Knudfson
a traduit l’équation ainsi : Electricité + eau = Gaz de Brown et
Gaz de Brown + Ignition = Electricité + Eau » ("Koi1"),
mais aussi, sur ce précieux site http://www.quanthomme.info/carburant/GazBrown.htm
:
« A une jeune journaliste (d’une publication traitant
d’écologie et d’environnement) qui lui disait ne pas avoir
réussi à comprendre ce qu’il appelait implosion, Brown expliqua
encore que "L’explosion est un mouvement extérieur de
pression centrifuge, du type de celui qui existe avec les pistons
poussés dans les cylindres des moteurs à essence. L’implosion est
un mouvement de pression centripète, de même sorte que celui qui
amène la création du vide, comme dans ce cylindre. On peut comparer
la libération de l’énergie du gaz stocké à celle venant d’un
ressort spiral écrasé sous une très forte pression. Plus il est
comprimé, plus vite il retourne à son état normal lorsqu’il est
libéré de la pression. C’est ce même principe qui s’applique
aussi pour le confinement de mon gaz et sa libération par
allumage". Brown ajouta : "Tout ceci explique
pourquoi une voiture, comme la mienne, ne rejette rien d’autre que
de la vapeur d’eau, avec un rendement de moteur de 90 % au lieu de
5 % pour les voitures alimentées en essenc"
».
Encore une croyance ?
*
Comment ne pas évoquer le projet MK-Ultra de la CIA et les
recherches sur les armes psychotroniques (ELF) et les ondes
FEB ? Joe Vialls : « La recherche sur
l'utilisation des ondes électromagnétques en tant qu'armes pour
déformer la perception humaine et générer des effets
psychosomatiques négatifs commença après la fin de la 2° guerre
mondiale. Quoique les services officiels américains aient prétendu
que les soviétiques soient impliqués dans ce domaine, il est
révélateur que les soviets aient proposé une interdiction totale
de la guerre électromagnétique. Du matériel a déjà été
expérimenté aux USA, sur des rats dans un premier temps, induisant
successivement des nausées, des tumeurs et d'autres symptômes. Au
sein de certains services de défense des USA, on a parlé des effets
des fréquences sélectionnées pour différents usages
opérationnels. En d'autres termes, les américains savent quelle
fréquence utiliser pour obtenir une réaction précise sur certaines
parties du cerveau humain (…) Dans les années soixante, la
recherche sur les armes électroniques s'est scindée en deux
domaines distincts. Le premier concerne l'action des armes agissant
sur des fréquences de même nature que l'activité électrique du
cerveau humain, soit 14 Hertz. Ces fréquences sont appelées ELF,
d'après les lettres initiales de Extraordinarily Low Frequencies
(Fréquences extrêmement basses) ».
En 1983, un certain Nassim Abd El-Aziz Neweigy : « Les
satellites russes, contrôlés par des ordinateurs de pointe, peuvent
envoyer des voix qui s'entrelacent dans les pensées naturelles
d’une population choisie et dans sa propre langue pour former une
pensée artificielle diffusée. La chimie et l’électricité du
cerveau humain peuvent être manipulées par satellite et même le
suicide peut être induit. Certains fabriquent les groupes
extrémistes et instillent les problèmes et troubles sanglants par
les moyens télé de pointe via les satellites russes, dans plusieurs
pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine, en se
servant de moyens anti-humanitaires féroces ».
Comment alors ne pas penser au "printemps arabe" ? Mais, pour rester plus terre
à terre, soulignons le "pot de fer" contre celui de terre
:
- l'ANPE
qui contraint la créativité, la jetant plus bas
que terre, - l'Hôtel
des Impôts
qui daigne déduire quelques euros
- mais juste
sous la valeur
légale permettant un remboursement - d'une taxe d'habitation
d'une maison sujette à une interdiction d'habiter (un risque
d'effondrement), - la Justice
qui réclame les frais d'une procédure de droit d'appel
n'ayant pu avoir lieu - du fait d'une bavure administrative, et
j'en passe.
Après 50 ans de vie, on ne supporte plus, par exemple, l'idée de
passer une nuit en garde
à vue pour
avoir simplement collé un autocollant contre le stationnement
payant, quand la problématique est : - pourquoi donc autant de zombies
se soumettent-ils à l'évidence d'un racket - quand la
voiture est déjà l'objet de toutes les attentions
fiscales ? Je rejoins Georges
Bernanos, quand il avance que les horreurs à venir tiendront des
hommes obéissants, dociles, sur l'absence induite de responsabilité
par : « l'acceptation
vile
et servile
du moindre décret public
». En ce sens, le comportement
citoyen
sert bien davantage à la fabrication d'esclaves que de personnes
responsables. Cela sert le développement d'une déshumanisation
locale, plus lente, mais aussi radicale...
Recitons Elisabeth Rauscher (physicienne nucléaire à San Leandro) sur les armes ELF : «
Donnez-moi de l'argent et trois mois de délai et je serais capable de modifier le comportement de 80% des habitants de cette ville sans qu'ils le sachent. Je les rendrais heureux ou tout au moins, ils se croiront heureux, ou bien, je les rendrais agressifs
».
Rapport de l'AMC (Canada) : « En 2008, plus de 9
000 séjours à l'hôpital, 30 000 visites aux urgences et 620
000 visites chez le médecin seront attribuables à la pollution
atmosphérique. Les coûts économiques de la pollution
atmosphérique en 2008 s'élèveront à 8 milliards de dollars.
D'ici à 2031, ces coûts auront grimpé à plus de 250 milliards de
dollars ».
Les Gouvernements de la Terre (de manière univoque)
et
la Presse
ont fait le choix du pétrole (particules fines du diesel
: benzopyrènes hautement cancérigènes),
du nucléaire
(risque, déchets radioactifs), mais ne communiquent JAMAIS
sur les énergies
libres,
les chercheurs, les essais en laboratoire, les articles. Comment,
dans ces conditions, ne plus penser au complot ? A y regarder
de plus près, ce choix énergétique, qui est
fait, est celui qui met au travail (faire acheter l'énergie),
qui pollue le plus (doper l'activité médicale
et la croissance), aussi qui monopolise l'industrie
d'armement (guerres "libératrices"), et qui fait :
ramasser
un maximum de taxes ! A coté, le bon
sens
(rare) et le bonheur
(qui
s'en souvient ?) ne valent rien !
Existe-t-il encore, au sein
de la populasse et des fonctionnaires, une poignée d'individus
encore suffisamment éveillés et sages ... pour daigner
se relever ?
La politique est au centre du processus du mensonge
(destiné à autrui ou ... à soi-même),
- qui devient une méthode
quand il s'agit, pour le marchand, de vendre. Etant végétarien,
il va s'en dire que je ne fume pas (serais-je intelligent ... aurais-je
réussi à saisir le sens de la prose avertissant des
risques, où résisterais-je à la pulsion
de mort ?), - toujours est-il que je rejette l'alimentation industrielle
frelatée, sans vitalité, sans saveur et bourrée
de molécules chimiques (pesticides, exhausteurs
de goût), choisissant celle biologique, ce qui m'amène
à poser l'une à coté de l'autre les deux problématiques
de l'énergie
libre
et de l'alimentation
biologique,
pour considérer qu'elles ne font qu'une. Ainsi, si les industriels
trafiquent le tabac dans le seul but d'augmenter l'effet
de dépendance
(centre de la récompense), pourquoi, inversement, en
irait-il autrement concernant l'accès
libre* à l'énergie
?
*
Site Expression Libre, une analyse du monopole
d'Etat : « A)
un monopole obtenu de manière légitime (par le
biais d’une adéquation d’un produit à la demande du marché).
Ce monopole ne s’est pas établi par la contrainte, mais par le jeu
du libre échange et du commerce. Microsoft en est un bon exemple :
personne n’a été obligé d’acheter les produits de Bill Gates.
Son monopole provient du fait qu’il a proposé – et propose –
des produits que des centaines de millions de gens ont trouvés bons.
B) un monopole obtenu par la contrainte – et donc illégitime – :
par exemple la Sécurité Sociale est un monopole d’Etat, qui ne
tient en place que par la contrainte. Ce n’est pas la qualité du
produit proposé par la Sécu qui fait qu’elle a un monopole, c’est
la contrainte publique qui interdit – jusqu’à présent – à un
autre acteur (un concurrent) de rentrer sur le marché. Le monopole
illégitime est celui obtenu par la contrainte, et par l’interdiction
d’entrée sur le marché aux concurrents. La décision de la
Cour Européenne de Justice à l’égard de Microsoft est donc
proprement scandaleuse : Microsoft, que l’on sache, n’empêche
personne de rentrer sur le marché des logiciels et des systèmes
d’exploitation »,
Site Bellaciao : « Dans notre époque dite moderne, le droit
à l’énergie devrait être inscrit sur la liste des droits
fondamentaux. Sans énergie, vous êtes automatiquement un exclu de
la société. C’est le premier problème qui se pose à tout
citoyen qui veut sortir du monde marchand pour mettre un pied dans
cet autre monde tant attendu. C'est pourquoi, l’indépendance
énergétique fait peur aux ploutocrates qui se passent le pouvoir à
tour de rôle (...) A partir du moment où vous pouvez produire
vous-même votre énergie, vous pouvez vous dire que vous êtes à
80% libre (…) Le droit à l’énergie est une liberté
fondamentale. En contrôlant intégralement votre accès à
l’énergie, on vous rend esclave du système
(...) Si l’on ne fait rien en toute connaissance de cause,
en sachant qu’il existe de réelles alternatives, que l’on se
fait tondre comme des moutons... alors il ne faudra pas se plaindre
demain quand on nous demandera de payer pour l’air que l’on
respire ».
Oui, c'est prévisible : quand l'air sera suffisamment vicié,
la taxe sur la cartouche filtrante sera exorbitante !
Comment
l'Humanité a pu-t-elle être retranchée
de la perception holistique du Vivant (qui définit le Dasein,
tout comme l'approche systémique), ainsi sombrer
dans l'étant retranché de l'Être, être
découpée en valeurs égales d'individus isolés
les uns des autres - pour être recomposée, chiffrée,
quantifiée - si ce n'est par une socialisation
extrême ?
Pour
le comprendre, citons Fritjof
Capra
: « Une
personne fonctionnant uniquement en fonction du mode
de perception cartésien
ne présente peut-être pas de symptôme manifeste,
mais ne peut être considérée comme mentalement
saine. De tels individus mènent, généralement,
des vies centrées sur eux-mêmes, compétitives
et tournées vers la réussite matérielle. Préoccupés
à l'excès par leur passé et leur futur, elles
tendent à avoir une conscience limitée du présent
et donc une capacité limitée à retirer de la
satisfaction des activités ordinaires de la vie quotidienne.
Ils se concentrent sur la manipulation du monde extérieur
et évaluent leur standard de vie en termes de possessions
matérielles, alors qu'ils se coupent de plus en plus du monde
intérieur et sont incapables d'apprécier le processus
de la vie
(...) Les
symptômes de cette folie culturelle sont omniprésents
dans nos institutions académiques,
corporatives et politiques ; la manifestation la plus psychotique
étant, sans doute, la course aux armements nucléaires
». Saisissez-vous mieux la combinaison
schizophrénique :
crise
-
terrorisme
-
travailler
plus pour gagner plus
?
Fabriquer
une société de fous
?
Ronald
David Laing*
: « Un
enfant qui naît, aujourd'hui, en Grande-Bretagne, a dix fois
plus de chance d'être admis dans une institution psychiatrique
qu'à l'université
(...) On
peut considérer cela comme une indication du fait que nous
rendons nos enfants fous de façon plus efficace que nous
les éduquons.
Peut-être est-ce d'ailleurs notre manière de les
éduquer qui les rend fous
?
». Il m'a fallu, quant à moi, toute une vie pour déconstruire
le mode de pensée binaire et très
envahissant distillé par l'école publique...
*
« anti-sémitisme-psychiatrie », où
la folie est l'épisode
transformatif par lequel le processus de subir la détresse mentale
est semblable au voyage chamanique.
Notre société occidentale,
moderne, fabrique ainsi des fous, et des fous, encore plus
fous, la dirigent - la Fête des fous n'ayant donc
plus de raison d'être.
-
Revenir inlassablement sur le sujet, comme le feraient des vagues
excrémentielles
sur le rivage des âme dévastées -
------ ------ ------
Considérant
ce qu'est devenue l'Humanité, une question* que tout
honnête homme devrait se poser est celle-ci :
Est-il nécessaire
de sauver le Monde, la biodiversité et donc l'être
humain ... où est-il préférable de laisser
ce dernier s'exterminer lui-même ?
Voilà ce que
devrait être la question d'actualité, pertinente,
peut-être prophétique, de l'étudiant en
philosophie.
*
Une infime partie de la
population, assommée par la crise, les jeux débiles, les publicités, la
peur du terrorisme et du lendemain, et la non-pensée
- disons-le
franchement, se pose les bonnes questions qui, par censure mais
surtout autocensure - et Noam Chomsky l'analyse fort bien, échappent
aux divers médias, ici formidablement quand un Thierry Ardisson doit
impérativement se soumettre
en s'excusant publiquement d'avoir permis à
Thierry Meyssan de s'exprimer librement,
notamment à propos d'un missile ayant très certainement
touché le Pentagone, une analyse reprise en 2003 par le Commandant
et traître à l'Otan, Pierre-Henri Bunel. Pour exemple, et à propos de
la question de la possible bombe atomique utilisée par les USA
contre le Japon, pour créer le tsunami déstabilisant une économie
concurrente (une guerre économique qui est une vraie guerre),
après avoir fomenté ce nouvel Pearl Harbor du 11 septembre,
psychologique et médiatique grâce à la destruction du symbole fort de la nation
américaine, citons donc Mirella Carbonatto (Présidente de
l'association Sos Justice & Droits de l'Homme) : «
Vous
devriez savoir en étant au Japon que ce pays possède un
système bancaire indépendant des lobbies pétroliers et c'est pour
cette raison que les banques japonaises étaient les seules à
fournir un financement à des énergies renouvelables et propres
comme le marché des automobiles à hydrogène ».
Il est édifiant de constater, c'est une formidable réussite,
puisqu'il faut bien en convenir, combien les populations placées
sous le joug continu de la société
de contrôle
deleuzienne, du panoptisme foucaultien dont elle n'est que la
surdéfinition, se considèrent libres dans un monde
libre où l'exercice publique de la pensée le serait
tout autant, chose qui, pour ceux qui sont capables d'y réfléchir
un tant soit peu, ce qui va, cela est à craindre, devenir
fort rare, correspond à la différence fine entre dictature
du Lion et dictature du
Renard,
bien rusée chez un Michel Onfray libertaire, quand René
Guénon parlait de grande habilité des dirigeants modernes,
aussi de règne de la quantité dans son principe
métaphysique. La marche qui pousse ainsi l'Humanité
vers l'animalité, bat les tambours faisant raisonner les
têtes vides et une Culture* qui n'en est plus ... dès
lors qu'elle s'est libérée de toutes intelligence élitiste
et ultimes valeurs traditionnelles.
*
Exemple, au Carrefour de Riom - espace extérieur dédié
à la Culture : - "pouvez-vous m'indiquer, s'il vous
plait, où se trouve la musique classique ?". Il
faut rapporter que le rayon fait environ 50 cm de coté,
ce qui représente à-peu-près 1/1000 de la surface "culturée" (grandes surfaces qui furent la mort des disquaires).
Réponse : - "il n'y en a pas, nous
n'avons pas la place
!". Oui, désormais, il n'y a plus de place pour
la Culture (la vraie) dans les espaces culturels. Désormais,
la Culture est ce qu'achète le plus grand nombre. Il est
établi que c'est la même pensée "en finalité"
qui prévaut au Ministère. Guy
Debord
(1967) : « Là où aucune
règle de conduite ne peut plus se maintenir, chaque résultat de
la culture la fait avancer vers sa dissolution (…) L’apologie du
spectacle se constitue en pensée de la non-pensée, en oubli
attitré de la pratique historique, dans les diverses disciplines où
s’enracine le structuralisme. Pourtant, le faux désespoir de la
critique non dialectique et le faux optimisme de la pure publicité
du système sont identiques en tant que pensée soumise »
!
Une analyse vraiment
pertinente et réfléchie, Frédéric Lordon (Et la vertu
sauvera le monde)
: « Une fois lancées,
les machines à discipliner fonctionnent toutes seules et rien ne
peut les arrêter, pas même l'Etat qui a contribué à les produire
(...) il y a toujours dans le tissu des événements de quoi
nourrir une disposition installée ex ante. L'information peut bien
être démultipliée, cela ne change rien au pouvoir pour ainsi dire
« tonal » de la croyance cardinale du moment, et ne fait que
fournir un matériau plus abondant à sa puissance de mise en oeuvre.
Or, parce qu'elle s'apparente à une disposition psychologique
collective, cette croyance directrice n'est que peu sensible aux
régulations de la rationalité informationnelle. La réalité
cognitive de la finance n'est donc pas dans l'analyse rationnelle des
informations. Elle est dans le primat d'une croyance élémentaire
comme principe de cécité sélective – et la quantité
d’informations peut bien croître indéfiniment, elle n’aboutira
qu’à alimenter davantage le travail permanent de la
rationalisation ». L'influence de Michel Foucault y est marquée.
Voici
deux réflexions, considérées comme menant vers une convergence et
non une complémentarité, pour lesquelles, dans la fabrique de
l’Histoire (considérée non hégélienne, pour un confinement de
Masse), la déculturation (ou perte du sens) et le chômage (ou peur
collective), -
induisant alors ici un paradoxe infiniment moins
troublant qu’il parait l’être en réalité, des réflexions qui
semblent dévoiler l’initialisation formelle, préméditée et
circonstanciée, de ce qu’il est convenu de nommer
« société de contrôle », et dont Foucault et Deleuze
auraient constaté les effets pervers - avant d’en condenser une
théorie épistémologique qui est devenue ce champ ouvert à la
réflexion :
A)
Tocqueville : « J’avoue que je redoute bien moins, pour
les sociétés démocratiques, l’audace que la médiocrité des
désirs ; ce qui me semble le plus à craindre, c’est que, au
milieu des petites occupations incessantes de la vie privée,
l’ambition ne perde son élan et sa grandeur » (De la
démocratie en Amérique).
B)
Philippe Labarde & Bernard Maris : « La guerre exige des
combattants : des Français et des Allemands. La guerre
économique aussi. Il est impératif pour la guerre économique de
trouver des sous-catégories : socio-professionnelles,
ethniques, d’âge, de sexe, ou d’autre chose. La guerre
économique ne peut exister dans un espace unifié. Voilà pourquoi
la mondialisation est porteuse de la plus terrible des guerres, celle
de tous contre tous. La guerre civile généralisée. Et voilà
pourquoi « mondialisation et universalité ne vont pas de pair,
elles seraient plutôt exclusives l’une de l’autre. La
mondialisation est celle des techniques, du marché, du tourisme, de
l’information. L’universalité est celle des valeurs, des droits
de l’homme, des libertés, de la culture, de la démocratie. La
mondialisation semble irréversible, l’universel serait plutôt en
voie de disparition » (de
Jean Baudrillard). Un des paradoxes les
plus troublants de la mondialisation est qu’elle entraîne
simultanément l’uniformisation du monde (…) et un cloisonnement
des hommes. Car le marché mondial exige la guerre entre chaque
catégorie socio-professionnelle (…) Qu’est-ce qui développe la
haine raciale, sinon le chômage ? » (Ah dieu !
Que la guerre économique est jolie).
Ceci
introduit cette si redoutable paraphrase de Michel Foucault : « la
politique est la guerre continuée par d'autres moyens », en
réponse donc à la fameuse formule de Clausewitz : « la
guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens »,
quand René Girard présente, quant à lui, l’approche mimétique
structurelle et intériorisée à l’origine d’un antagonisme
généralisé (« la
guerre de tous contre tous » de Hobbes), qui s’oppose ainsi à
la pensée structuraliste de Claude Lévi-Strauss (pour une origine
historique, non mythique), confortant ainsi un éclairage
exclusivement mécanique de la société actuelle, la Culture étant
alors une manière douce d’intérioriser les conflits.
L’universalité,
citée plus haut dans le texte, en l’occurrence démocratique, ne
serait-elle pas elle-même, alors, pour reprendre ce raisonnement
notre compte, la pure création d’un nouveau mythe dont il
conviendrait avec lucidité de séparer l’intentionnalité (comme
fait historique) de l’habitus ? La problématique que je
formule est : toutes nos valeurs modernes (dogmes et idéaux),
ne sont-elles pas, au-delà de la codification s’entretenant
d’elle-même, une manifestation de délires - dont
les moins bêtes savent se servir pour asservir, dans
l’instant, les plus bêtes. Ne serait-ce
donc pas, cette fois-ci en considérant une durée, accorder une trop
grande intelligence à l'élite qui a poussé le monde vers le
chaos écologique et humain, amenant
certains, en quête de merveilleux*
ou de sens, à croire à des théories du complot plus farfelues les
unes que les autres, pour exemple : un contrôle destructeur par des reptiliens
d’origine extra-terrestre ?
*
Rue89 :
Pierre-André
Taguieff : « Un complot peut se définir minimalement comme un
récit explicatif permettant à ceux qui y croient de donner un sens
à tout ce qui arrive, en particulier à ce qui n'a été ni voulu ni
prévu », Guillaume Brossard : « Les théoriciens du
complot ne cherchent pas vraiment à démontrer ce qui est vrai, mais
à prouver que l'autre camp ment ». Mais cela dit, Rue89
ressemble à s'y méprendre à une entreprise
de lavage
de cerveau
des jeunes journalistes, - selon un programme de formatage
qui rappelle le film eXistenZ :
"personnages et actions stéréotypés,
des boucles d'actions qui continuent jusqu'à ce que le joueur fasse
le « bon choix » pour les débloquer",
faisant que la "société de contrôle"
fait de la vraie Vie quelque chose d'aussi virtuel que les jeux
vidéo
détraquant la jeunesse (exemple infernal d'avaleur de vie et
d'âme : Warcraft).
Le titre du livre
de Frédéric Lordon rappelle donc l'essentiel : - la vertu.
Et nous pourrions y ajouter non pas la morale, mais l'éthique,
l'éveil des consciences obscurcies.
Si le peuple avait
une intelligence fine, et un sens moral certain, notre Démocratie
serait incapable de servir de trompe-oeil aux malversations
et dominations de toute nature de ceux qui, en référence
à Tocqueville, ont finalement des ambitions aussi dénuées
d'élan et de grandeur que celles de ceux soumis à
la médiocrité des désirs (rôle des
machines désirantes chez Gilles Deleuze), mais qui ont
davantage sauvegardé l'audace que ceux que l'idéologie
égalitariste immerge dans une uniformisation du monde et de
la pensée, et c'est
le doute à porter sur la "médiocrité
des désirs" (plutôt égocentriques) des meneurs,
face à la léthargie populaire ("cécité
sélective"), - qui conforte le mieux une théorie du complot...
Voici
ce que la modernité keynésienne (croissance et matraquage
publicitaire) veut à tout prix rendre abscons : « L'univers est
engagé dans une danse cosmique ininterrompue. C'est un système
composé d'éléments inséparables, sans cesse en mouvement, animés
par un continuel processus d'interaction. L'observateur en fait
partie intégrante. Ce système reflète une réalité, située
au-delà du monde de la perception sensorielle ordinaire, il implique
des dimensions plus vastes et transcende le langage ordinaire et la
logique raisonnante » (Fritjof Capra).
Et je rejoindrais volontiers Anton Parks sur la croyance en la
finalité d'une instabilité politique, et économique, engendrant
l'état de panique - destiné à annihiler la conscience.
D'un autre coté, ceux qui ne se satisfont pas de cette léthargie,
et du manque rédhibitoire de réflexion, - sont la
risée. conspirovniscience.com : « Il
existe quelques inventeurs indépendants qui ont construit de telles
machines et dont les résultats ont été publiés au grand jour et
vérifiés, mais comme la communauté scientifique ne comprend pas
les principes théoriques sur lesquels reposent ces inventions, elle
en ignore tout simplement l'existence. Ainsi, tout va bien. Et le
commun des mortels de se dire : si ça existait, on en aurait entendu
parler. Posons alors la question : qui vous en aurait parlé ? Prenons
l'exemple de la machine à énergie libre de Joseph Newman, un
inventeur américain professionnel. Sa machine a un rendement de
800%. Il a fait vérifier son invention par le bureau des brevets
américains, qui a conclu, après avoir envoyé une équipe
d'ingénieurs bardés d'instruments de mesures, que sa machine
fonctionne exactement comme il l'annoncé (c'est même cette équipe
qui a calculé le rendement de 800%), sans aucune supercherie
d'aucune sorte, ni source d'énergie cachée. Mais, étant donné
qu'il n'existe pas de principes physiques reconnus selon lesquels on
peut expliquer le fonctionnement de la machine, ce même bureau des
brevets l'a informé qu'il ne pouvait donc pas délivrer de
brevets ».
Pensez-vous alors que le Gouvernement de la France, engagé dans la construction
de centrales nucléaires, ait ne serait-ce que lancé
une mission
pour discerner une quelconque véracité derrière ces
informations ?
Pour dénoncer la propagande : A) libye
et Thierry Meyssan : « Les
forces spéciales de l’OTAN et ses mercenaires liés à Al-Qaïda
ont investi plusieurs quartiers. Ils tirent sur tout ce qui bouge.
C’est un véritable débarquement » et le site
senor.information : « L’objectif de la guerre en Libye n’est
pas seulement le pétrole, dont les réserves (estimées à 60
milliards de barils) sont les plus grosses d’Afrique et les coûts
d’extraction parmi les plus bas du monde, ni le gaz naturel dont
les réserves sont estimées à environ 1.500 milliards de m3. Dans
le viseur des « volontaires » de l'opération « Protecteur
unifié » il y a aussi les fonds souverains, les capitaux que l’Etat
libyen a investi à l’étranger », puis B) le naturisme
qui eût pu préfigurer une heureuse forme de prise de conscience à
l'époque d'Albert Lecocq (écologie, respect d'autrui, vie saine),
selon Günther Schwab, - mais qui est devenu l'affaire marchande
véhiculant une philosophie de pacotille destinée à abuser les
idiots, en soutenant que la nudité efface la différence
sociale - alors que ce ne peut être que le processus inverse : la
dévoiler davantage avec le langage, l'éducation, la Culture,
l'entendement. Une visite s'impose pour saisir la chute vertigineuse
de l'esprit critique et de toute intelligence : etre-naturiste.com. Ces
gens nus vivent dans un Monde qui s'écroule, sont
parqués et surveillés comme des animaux*,
mais se soucient uniquement de futilités hallucinantes.
*
La seule et unique fois où un camping posa des chaînes
sur un portail, pour la nuit et interdisant toute possibilité
de sortie, j'ai arraché ce dernier avec ma voiture !
Entrée
en matière : citations extraites du livre (de
chevet) de Sylvie
Simon
: «
Votre santé n'intéresse que vous. Comment ne plus
être dépendant des industriels de la santé ».
1)
L'école. Alexandre
Minkowsky
: «
Le
système français d'éducation constitue en fait
une
remarquable
machine à fabriquer des crétins
».
2) Le lavage de cerveau. Aldous
Huxley
: « Il
existera, dans la prochaine génération, une méthode
pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude
et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte
de camp de concentration pour des sociétés entières,
alors que les peuples verront leur liberté confisquée,
mais s'en réjouiront plutôt, car ils seront
dépourvus
de tout désir de révolte
par
la propagande et le lavage de cerveau prodigué par des méthodes
pharmaceutiques. Et
cela sera la révolution finale
».
3)
La propagande. Noam
Chomsky
: « Les
médias ne représentent qu'une toute petite partie
de la vaste
machine de propagande.
Il existe un système
d'endoctrinement et de contrôle
beaucoup plus vaste, dont les médias ne sont qu'un rouage
: l'école, l'intelligentsia, toute une panoplie d'institutions
qui cherchent à influencer et à contrôler les
opinions et les comportements, et dans une large mesure à
maintenir
les gens dans l'ignorance
».
4) L'apathie. Georges
Bernanos
: « Je
pense depuis longtemps que si un jour les méthodes de destruction
de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce
de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera
la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l'indignation
qu'éveille la cruauté, ni même les représailles
et la vengeance qu'elle s'attire,
mais
la docilité,
l'absence
de responsabilité de l'homme moderne,
son
acceptation vile et servile du moindre décret public.
Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs
encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister,
ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les
réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde,
mais plutôt qu'il y a de
plus en plus d'hommes obéissants et dociles
».
Que dirait Bernanos de la France ? Il y a 8.500 lois, 120.000 décrets,
380.000 règlements que nul n'est censé ignorer !!!
Pompidou : « Mais
arrêtez donc d'emmerder les Français ! Il y a trop
de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays.
On
en crève
! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup
mieux
».
5) Le cerveau reptilien. Henri
Laborit
: « Tant
qu'on aura pas diffusé très largement à travers
les hommes de cette planète la façon dont fonctionne
leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent, et tant que
l'on aura pas dit que jusqu'ici
cela a toujours été pour dominer l'autre,
il y a peu de chance qu'il y ait quoi que ce soit qui change
».
La recette de la société de contrôle
est connue des deleuziens. Pour exemple, la Police en est venue
à signifier la paix, alors qu'il s'agissait uniquement, à
l'origine, de surveiller et de contrôler les populations,
pour le compte exclusif du Pouvoir. La peur est l'élément
clef de la coercition mentale de la masse. Sylvie
Simon
: « Je
pensais qu'à cause de ces trop nombreux scandales, les concitoyens
en étaient
las
d'être pris pour des imbéciles
par
tous ces menteurs et criminels qui s'érigent en juges pour
sanctionner ceux qui se permettent de dénoncer leurs pratiques,
mais ce n'est pas le cas de la majorité, qui rejoint ainsi
les esclaves annoncés par Aldous Huxley et
qui
chérissent leurs bourreaux.
En outre, tous les pouvoirs utilisent la
peur
pour mieux dominer, et ceux qui font profession de « savoir
» pratiquent savamment cette stratégie parfaitement
efficace qui permet d'obtenir la dépendance des citoyens.
Comme le disait Machiavel : «
Celui
qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs
âmes
»
». A titre d'exemple, les attaques récurrentes
dont est victime l'alimentation biologique, François Veillerette
(Porte parole de Générations Futures) :
« Alors que les consommateurs plébiscitent les produits bio,
les adversaires de l’écologie et de l’agriculture biologique
essayent par tous les moyens de décrédibiliser la bio depuis de
longs mois. Les accusations de chercheurs publics reposant sur des
rumeurs sont inacceptables. Elles doivent être démenties
immédiatement et publiquement ».
A
compiler ainsi les invectives, ma démarche passe pour crédule
ou résolument paranoïaque. Elle le sera vraisemblablement
pour le lecteur à qui la vie n'a pas laissé
le temps, ou le recul pour y réfléchir*. Et pour exemple
-
à propos de la "lutte contre les sectes" - Sylvie
Simon :
« Pour les mesures à prendre, elles ressemblent à s’y
méprendre à la propagande nazie qui demandait de dénoncer les
personnes liées aux activités du « suspect », et de
tenir un journal des événements concernant ses relations. Enfin,
s'il existe une manipulation mentale, les minorités spirituelles
sont moins coupables que la fabrique de l'opinion publique, les
campagnes publicitaires, les émissions télévisées entièrement
orientées, les discours et promesses de nos politiques, les lavages
de cerveaux auxquels nous sommes soumis chaque jour, sans compter les
affirmations d’experts qui sont presque quotidiennement pris en
flagrant délit de mensonge. Notre vie quotidienne est soumise à une
manipulation mentale à laquelle n’échappent que ceux qui pensent
par eux-mêmes, donc sont susceptibles d’appartenir à une secte.
Ainsi, la boucle est bouclée ».
*
Initiez, dans quelque bistrot, l'échange raisonné sur
l'interdiction du purin d'ortie, la production industrielle des
graisses alimentaires hydrogénées, vous confondrez
promptement, à condition que vous fassiez partie de ceux
qui pensent par eux-mêmes, une inaptitude de la conscience
populaire sur tout sujet qui n'est pas dicté par les
médias du jour, quand les parents ne cessent de cloper
... mais donnent à leurs enfants des bonbons chimiques.
En Ecosse, le caddie se remplit de fraises à 1
livre 99,
quand celles à 2 livres (un centime de plus seulement, les
600 gr !), mais
biologiques,
pourtant bien plus goûteuses, sont massivement délaissées
par les clients. Où donc ont fui l'intelligence et le
bon sens ???
Il
existe aussi un arsenal législatif pour réduire
au silence le lanceur d'alerte, limiter l'exercice de la conscience
collective. Et Corinne
Lepage :
« Mouvement des générations
futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf'OGM,
pour n'en citer que quelques-uns – n'auront aux termes de ce texte
plus le droit de participer, voire plus le droit d'être agréés
puisque c'est l'agrément au titre de l'environnement lui-même qui
est touché par ce décret scélérat
(...)
c'est la
capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies
défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause. En effet,
sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de
partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès
mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles. De
la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés
par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des
associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou
telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir
qu'elles ne remplissent pas les conditions. Ainsi le gouvernement
s'est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes
contre-pouvoirs que notre pays compte encore »
(contexte : article R.141-21 du code de l'environnement). Fabrique
d'opinion + peur + législation. Mais à me
plaindre ainsi, à geindre sans cesse, sur ce site, - je
prends volontiers le rôle de l'innocent qui eût
pu croire que l'intelligence globale (à laquelle donc se
réfère une opinion et le vote censé représenter
celle-ci) pourrait un jour satisfaire à une réalité
démocratique vraie. Il y a quelque part quelque chose d'extrêmement malin qui entretient un délire* tacite.
*
Cette civilisation,
ou ses restes, manque cruellement a)
de philosophie, b)
d'éthique
... et c)
d'intelligence,
- ce qui conjointement constitue une conscience.
Cette dernière seule, que tout le système participe
activement à faire taire (c'est le rôle de la publicité,
de l'éducation formant le bon esclave) ne suffit pas,
il convient de lui associer une force
de la volonté
(qui est faussement rationnelle au sein de l'individuation - en
introduisant l' « illusion
du libre arbitre », selon Arthur Schopenhaueur) qui sache sauvegarder le
lien étroit entre principe de raison
(faisant croire au simple téléologisme des phénomènes)
et intuition
qui saisit l'instant dans l'éternité. On pense
immédiatement à Platon (ses Idées) ou à
Aristote (irruption de la forme dans la matière), et à quelque
chose du monde imaginal qui manque cruellement au Monde moderne
nihiliste et destructeur d'âme. La Liberté républicaine,
qui reste à la surface des phénomènes, est
de nature à étouffer l'Être qu'elle assimile à
l'Etant, pour rappeler la terminologie heidegerrienne de l'ontologie,
- car la science elle-même, qui ignore la conscience
intuitive, rejette la réflexion sur le principe de raison
suffisante de toute vérité - qu'elle saisit comme
évidence. La représentation du Monde devient une
abstraction et la pensée un psittacisme, comme de faire communiquer inlassablement
le "comportement citoyen" et le "développement
durable", d'affreux et réducteurs oxymores. Quand ces
facteurs ou certains d'entre-eux font défaut, il en résulte,
par exemple, ces algues
vertes
en Bretagne et l'aveuglement de la FDSEA qui n'intègre certes
pas une moindre conscience intuitive, holiste, de l'abomination
de l'élevage industriel.
Ici, particulièrement, une analogie
évidente, excrémentielle, révèle
la nature
profonde de l'âme humaine souillée !
Pour
nous aider à le comprendre (que les vrais cochons ne sont
pas forcément ceux auxquels on pense), relisons avec plaisir
notre cher Sénèque,
dont la classe politique ou marchande devrait s'inspirer pour espérer
évoluer quelque peu : « Platon a dit : « Vainement
un homme de sang-froid frappe aux portes des Muses
» et Aristote : « Il
n'y eu jamais de grand génie sans un grain de folie ». Il
n'y a qu'une âme émue qui puisse parler dans un langage
au dessus du vulgaire. Lorsque, dédaignant les pensées
de tous les hommes et de tous les jours, elle s'élève
dans ses inspirations sacrées, alors elle fait entendre des
accents surhumains. Tant qu'elle se renferme en elle-même,
elle ne peut atteindre rien de sublime et aucune cime escarpée.
Il faut qu'elle s'écarte des routes battues, qu'elle prenne
son essor, et que, mordant son frein, elle entraîne son guide
et le transporte en des lieux qu'il n'aurait osé de lui-même
escalader. Voilà, cher Sérénus, par quels moyens
on peut conserver
la tranquillité de l'âme, la regagner,
et résister
aux insinuations du vice
». Si tel était le cas, les hommes se réaliseraient
encore au travail en ayant le sentiment de bien faire, il y aurait
moins de suicide, la jeunesse ne se réfugierait pas dans
les drogues et ... la Terre elle-même ne serait pas souillée
par les produits chimiques.
Dit autrement : l'Homme a fait le
Monde à son image et il doit changer impérativement de
paradigme
de pensée
- s'il veut espérer se sauver lui-même, avec le Monde.
Edgar
Morin
est incompris, car il en appelle à la faculté de penser.
Pourtant, il garde une vision moderne de la réalité,
non platonicienne*.
Comme Günther
Schwab,
il dénonce l'ignorance induite par la spécialisation
technique à outrance, encourage l'approche transdisciplinaire
de la globalité et de la complexité. Mais, n'est-il
pas déjà trop tard : l'Homme lobotomisé
n'est-il pas en passe de devenir lui-même une
machine
? Bernard Ourghanlian (Microsoft France) : « A
l'avenir, notre corps sera une commande de l'ordinateur, comme
intégré à la machine
».
*
« Toute connaissance (et conscience) qui ne peut concevoir
l'individualité, la subjectivité, qui ne peut inclure l'observateur
dans son observation, est infirme pour penser tous problèmes,
surtout les problèmes éthiques. Elle peut être efficace pour la
domination des objets matériels, le contrôle des énergies et les
manipulations sur le vivant. Mais elle est devenue myope pour
appréhender les réalités humaines et elle devient une menace pour
l'avenir humain
(...) Le fond du nihilisme contemporain, je le surmonte en
disant que s'il n'existe pas de fondement de certitude à partir
duquel on puisse développer une connaissance vraie, alors on peut
développer une connaissance comme une symphonie. On ne peut pas
parler de la connaissance comme d'une architecture avec une pierre de
base sur laquelle on construirait une connaissance vraie, mais on
peut lancer des thèmes qui vont s'entre-nouer d'eux-mêmes ».
De
l'intérêt central de la Culture pour elle-même
et de l'imagination qu'elle entretient : faire de certains individus
des personnes et leur révéler la sagesse.
Dix
années passées en Auvergne suffira comme châtiment.
En arriver à photographier les excréments, du fait
de l'indisposition de toute femme pour le portrait, est le signe
de pensées qui pousseraient presque vers la perversité,
"se complaire dans c'te fange". Cela donne raison
à Sénèque dont Montesquieu dit : «
Lorsqu'il arrive malheur à un Européen, il n'a
d'autre ressource que la lecture d'un philosophe qu'on appelle Sénèque
». Sur ce mal donc (De
la tranquillité de l'âme)
: « ... Ajoute ceux qui sont immobiles dans la vie, non
par constance, mais par inertie. Ils vivent non comme ils veulent
mais comme ils ont commencé. Les variétés du
vice sont innombrables ; mais toutes ont un même résultat,
le déplaisir de soi-même. Cela vient de la mauvaise
disposition de l'âme, et de l'irrésolution ou du peu
de succès des désirs : ou bien l'on n'ose pas, ou
bien l'on obtient pas tout ce que l'on ambitionne ; et, appuyé
tout entier sur l'espérance, on est comme elle variable et
inconstant : c'est ce qui arrive nécessairement à
ceux qui restent suspendus entre des voeux contradictoires ».
Les voeux contradictoires se mêlent de façon intime
lorsque l'impossibilité de communiquer avec l'Auvergnate, de
nature renfrognée - pour rester aimable, rejoint
l'envie de fuir au plus vite une région sale (excréments
de chien sur le trottoir, individus qui crachent par terre ou urinent sur
les murs, parfois sur la vitre d'une boutique - comme
j'ai pu le voir), profondément
hostile, dont l'unique curiosité intellectuelle s'attache
à tout ce qui a attrait à l'argent ! Une hallucinante tare
collective qui parait consensuelle dans le regard des étrangers
de passage, mais eux seulement. Il est dit que les Français
sont le peuple le plus sale de la planète, ici nous sommes
dans sa nature identitaire la plus reculée, la plus authentique,
en son cœur même ! Or, il se trouve que mon père était
auvergnat, serai-je donc accusé, par quelque crétin
- car ils sont légion, de propos racistes à l'encontre
de moi-même ??? Amusant.
Fort
heureusement, des rayons de soleil illuminent la conscience, redonnent
un sens à un environnement mortifère, sclérosé
à force de nihilisme sartrien et de décadence culturelle,
d'une Culture restreinte à son horizontalité*
et la faisant confondre avec l'habitus et les folklores destinés
aux touristes. Deux perles extraordinaires : A) dans la collection
"les plus grands musées d'Europe" du Figaro (et
Patrick de Carolis) : "Naples", véritable
choc émotionnel étranger à notre société
sans Être et sans Vie (Guy Debord : "le
spectacle en général, comme inversion concrète
de la vie, est le mouvement autonome du non-vivant"),
puis B) "Mozart"
de Diapason (double CD n° 26) avec une version prodigieuse du
concerto pour piano n° 20 KV 466, avec Rudolf Serkin et
le Philadelphia Orchestra conduit par Eugene Ormandy en 1951
! Le retour au présent rampant n'en est que plus
cruel...
*
En référence au livre de Renaud Camus : « La
grande déculturation
», - qui fait que l'Art atteint un point culminant de décadence
avec la disparition des élites, un phénomène
qu'il associe avec l'hyperdémocratie : « ...
non seulement on n'avance pas mais, l'ignorance progressant sans
cesse avec un tel système, l'acquis s'amenuisant toujours
et le niveau moyen s'abaissant semaine après semaine, la
Culture régresse indéfiniment »,
cette mécanique qui soutient les idéologies égalitaristes
(et est soutenue par elles) tout comme la marchandisation de l'Art
qui y trouve ses avantages et sa stratégie interne (vendre
à la masse des produits standardisés). Même
si Onfray se discrédite avec son brûlot contre la psychanalyse
(approche intéressante sur le Web : « Onfray est un allié objectif
de ces forces destructrices dont il se croyait l'adversaire. Les
vannes sont ouvertes et désormais plus aucune morale ne saurait
filtrer les constructions factices fondées sur des humeurs et des
rancoeurs jalouses qu'autrefois (lorsqu'un minimum de respect pour le
travail accompli empêchait de s'attaquer à ce que l'on ne connaît
pas et qui nous dépasse) l'on gardait pour soi de peur d'être remis
à sa place. Une brèche s'est ouverte depuis au moins deux
décennies. Les nouveaux philosophes s'y sont d'abord engouffrés et
la pensée "officielle", devenue avant tout médiatique,
n'a cessé depuis de s'appauvrir et de décliner. Et les hiérarchies
autrefois tacitement respectées (parfois un peu trop sans doute,
mais quel excès préfère-t-on ?) s'effondrent l'une après l'autre.
Cette brèche s'élargit très dangereusement aujourd'hui »,
source : Nic Rom), il a une lucidité amère, mais
quelque peu "enragée", de la fin des idoles idéologiques
(fascisme, communisme et capitalisme) que la Liberté
des Lumières a imposées au Monde, avec les guerres
meurtrières découlant de 1789 ... Je l'écris
alors sans aucune gène et avec une vraie conviction : - il
n'est pas davantage philosophique de fêter le 14 juillet, qu'il
n'est responsable d'engager la France dans l'énergie nucléaire,
et la drogue du tabac, qui trompe la lucidité du fumeur,
n'est pas moins innocente que la liberté démocratique
qui flatte l'ego ! Car, la mort est au bout du chemin
!
BITOOKU
est
l'expression très imagée d'un dégoût
profond pour la bêtise humaine et les profiteurs
de toute sorte qui fagocitent en profondeur la société.
Comment ne pas non plus y joindre les méthodes contre-éthiques
d'une ANPE négrière*
qui convoquait au milieu des congés annuels (pour radier
avec facilité !), jusqu'aux propos d'un chef de l'Etat
qui entend par intervention en Afghanistan (ou qui joue le rôle
que l'on attend de lui : - c'est s'adresser aux benêts
n'ayant aucune notion de géopolique) la lutte
contre la tyrannie*, qui
ose dire devant le peuple que l'absence des centrales nucléaires
aurait pour incidence de faire payer l'électricité
... quatre fois plus chère ? Sur Pleinouest35, nous
sommes las de ces choses qui sont aussi iniques que réfutables*, du
moins si la société avait gardé une composante
élitiste (gardant une vue holistique) et un véritable
Sénat, à la manière de Rome.
*
Il me manque encore les moyens financiers pour faire enrichir les
études de l'Institut Montaigne et de l'iFRAP, puis dénoncer
l'infamie des trucages.
*
N'est-ce pas nous mêmes, l'Occident démocratique (y
incluant l'Empire américain), qui fomentons les troubles
pour aller piller
le Monde au nom de la vertu
?
*
Exemple de lecture purifiant l'esprit du carcan cérébral
commun : "Energie libre et technologies" de Jeane Manning.
Cette analyse thématique est agréable à lire,
bien documentée et témoigne d'une ouverture d'esprit fort
rare (certains rétorqueront "crédule") dans
un monde à la pensée affreusement consensuelle. Nous
y retrouvons Nikola
Tesla,
John
Keely,
Walter
Russell,
Thomas
Henry Moray,
Viktor
Schauberger,
Wilhelm
Reich,
Harold
Puthoff,
Ken
Shoulders,
Wingate
Lambertson,
John
Hutchinson,
Floyd
Sweet,
Bruce
DePalma et
sa N-Machine,
Bertil Werjefelt,
Shiuji Inomata,
Stanley
Pons
et Martin
Fleischmann,
Francisco
Pacheco,
Roger
Billings,
George
Wiseman,
Harold
Aspden,
Martin
Burger,
William
Baumgartner,
Johann
Grander,
James
Griggs.
Aucun Français dans cette liste.
François
Marchal (Sur les chemins de la lévitation - Livre 2) : «
La lévitation est un défi moderne qui fera vraisemblablement
partie de notre futur. Rien au niveau physique n'interdit de telles
manifestations et pourtant le sujet est quasiment déserté
par les grandes institutions scientifiques ». Je
parie que la classe politique française est dans l'ignorance
totale
de ces recherches dont toutes ne peuvent pas être une escroquerie
ou la manifestation d'un délire ; et, il est bien plus facile
de s'en remettre à l'ignorance commune, de se soumettre
aux lobbies du nucléaire et du pétrole, également
plus avantageux d'instituer la taxe carbone ! A ceux qui ont
eu la curiosité intellectuelle de lire consciencieusement
sur l'énergie libre, - faites donc l'expérience d'en
parler sommairement autour de vous. Vous verrez que les consciences
se ferment aussitôt, sans que jamais un moindre doute
ne puisse les effleurer. Car, elles sont formatées par
la télévision et selon le principe de l'Expected
Signal.
Vous en conclurez que le peuple mérite amplement d'être
tondu comme les moutons - puisqu'il en partage la même
faculté de penser librement par lui-même. C'est
ce qu'on appelle la Liberté démocratique ! Au
moment où j'écris ces lignes (juillet 2011), il semblerait
que le Japon court à un vrai désastre à Fukushima,
avec une censure promulguée (car c'est une ordonance officielle)
qui fait craindre le pire. Parfois, il y a un léger
sursaut face à la bêtise colossale, un exemple de la
part des Verts : « Les députés UMP
veulent assouplir les conditions d’extension des ateliers
d’élevage de porc sous prétexte de distorsions de concurrence
avec les Allemands. Cette proposition, imbécile et désastreuse,
montre à quel point les préoccupations du Grenelle de
l’Environnement sont foulées aux pieds. Faut-il y voir les suites
de la petite phrase assassine de Sarkozy lâchée au salon de
l’Agriculture : « L’environnement, ça commence à
bien faire » ? ».
Certains évoquent la forme de la « théorie
du complot
». Exemple, Dan A. Davidson (physicien du nucléaire)
: « Différents groupes puissants savent que si l'humanité
dispose d'une énergie illimitée, il deviendra pratiquement
impossible de contrôler
les gens,
ou de les
manipuler
». Je ne pense pas que les politiques français
soient assez intelligents ou retors pour penser aussi loin, je crois que
l'absence de toute recherche officielle et publique, des énergies
libres, tient à l'ignorance, à l'opportunisme
et au contrôle de l'information par les lobbies
affiliés aux grosses banques. La devise partagée semble
être : "après nous le déluge ... lâchons
leur un petit Grenelle de l'Environnement pour les calmer quelque
temps" ! La bêtise
et la cupidité
sont donc les causes de la situation actuelle affligeante,
désastreuse, concernant tout autant le réchauffement
climatique,
l'augmentation phénoménale des cancers
et l'augmentation exponentielle du coût
de l'énergie.
Ce n'est pas Pierre Lance (« Savants maudits & chercheurs
exclus ») qui dirait le contraire, - qui considère
cependant de bonne guerre l'attaque de Matthias Rath dirigée
vers l'industrie pharmaceutique accusée de faire ses
profits sur les maladies que la médecine allopathique
est bien incapable d'anticiper...
Pour
ce qui est des conventions mentales, il n'est point besoin de limiter
celles-ci à la pensée de la rue ou au quotient intellectuel
de la "La Montagne", car, ne serait-ce que l'échange
hostile, presque haineux de Georges Charpak avec Jacques Benveniste,
- donne la teneur de l'immobilisme de la Recherche, plus
qu'en France qu'ailleurs, semble-t-il, où la physique quantique
n'a pas fait des émules et où les chercheurs en énergie
libre doivent toujours avancer "masqués comme Zorro",
selon François Marchal...
Pour
exemple, j'aurais pu citer Jean-Jacques Crèvecoeur
: « Croyez-vous franchement que les médias ont pour
mission de nous informer ? Le croyez-vous vraiment ? Croyez-vous
franchement que les industries se préoccupent de notre bien-être,
de notre santé, de notre vie ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les Gouvernements sont là pour
défendre les faibles que nous sommes contre les puissants
de ce monde ? Le croyez-vous vraiment ? ». La civilisation
occidentale a vécu, une catastrophe économique suffira
à en emporter les cendres...
Finalement, vous en conviendrez,
BITOOKU
est
un terme beaucoup trop aimable, pour signifier le Monde dans lequel
nous pataugeons. L'exemple le plus frappant est le tabagisme
qui a) renfloue les caisses de l'Etat moribondes, b) participe à
limiter la problématique des retraites, c) fait le beurre
de l'industrie, mais
: 1) octroie un sentiment
de récompense
créé artificiellement dans le cerveau ... par un cocktail
chimique savamment mis au point (faut-il être un enc... de
m.... pour imaginer une telle chose !), 2) tue sans servir à
rien d'autre qu'à faire de l'argent ... grâce aux + idiots.
Si l'intelligence est effectivement héréditaire*, selon
des recherches de Cyril Burt, mais sans oublier le caractère
social de l'addiction des plus démunis, ne ferions-nous pas
faire un saut extraordinaire à l'Humanité en profitant
du tabagisme, légèrement modifié quant à
sa composition, dans cette perspective humaniste, pour rendre stérile,
à la manière des pesticides, son "maillon faible"
dont le manque d'entendement* restera par nature rédhibitoire*
???
*
Citons Le professeur Ian Deary de l'université d'Edimbourg
: « C'est la première fois que l'on montre biologiquement que
l'intelligence humaine est hautement polygénique (déterminée par
de nombreux gènes) et que les polymorphismes d'un seul nucléotide
peuvent expliquer l'intelligence » (d'après une étude
portée sur 3000 individus). L'idée d'éliminer
les plus stupides dans une population donnée est quelque
chose qui est en conformité
avec les lois de la Nature
: - sa survie. Mais, en l'occurrence, c'est de primauté
de l'économique qu'il s'agit, réduire le coût
induit par les retraites en diminuant la durée. Le procédé
industriel consiste à solliciter la zone de récompense, placer
la victime tellement stupide dans l'état de manque. Alors,
ne serait-il pas plus civilisé, plus intelligent, de
freiner la procréation d'êtres aussi stupides
... que de les massacrer en fin de vie - tout en leur trafiquant
le cerveau ??? N'y a-t-il donc que des juges, des politiques et
des avocats non suffisamment éthiques et courageux pour
oser s'attaquer aux vraies armes de destruction massive ??? Couilles
môles !
*
Puisque les informations ne manquent pas (http://www.arreter-tabac.com : « Les
premières études qui lient le tabac au cancer ont été réalisées
durant la période de l'Allemagne nazie, par Franz H. Müller (1939),
Eberhard Schairer et Erich Schöniger de l'Unversité de Jena (1943).
Les nazis, attachés à la pureté du corps et à leur volonté de
domination du monde sous un mode racial ont effectué une grande
quantité de recherches sur le cancer (création d'un institut de
recherche à l'Université de Jona) et ont été les premiers à
mettre en place des politiques restrictives sur l'usage du tabac (cf:
Robert N. Proctor. 380 pp. Princeton, N.J., Princeton University
Press, 1999). Le rôle cancerigène du tabac a été également
suspecté dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, notamment
par Richard Doll, épidémiologiste britannique, puis confirmé par
des études de vaste envergure dans les années 1950 et 1960.
L'intense lobbying des industriels du tabac a cependant sensiblement
freiné la diffusion de ces données (...) Au tabagisme sont attribués plus de 4,9 millions de morts par an
(un mort toutes les 8 secondes) et 60 millions de morts pour la
seule seconde moitié du XXe siècle, selon un rapport de
l'Organisation mondiale de la santé. Le tabagisme se situe bien loin
devant l'alcoolisme, qui comptabilise un peu moins d'un million de
morts par an. Cette drogue est aussi la cause d'au moins 25 maladies
connues »), seule l'intelligence des victimes et le sens moral du
monde des affaires font défaut. Cependant, s'il faut
accorder une valeur à cette drogue,
c'est de permettre de reconnaître au premier coup d'oeil les
idiots, pour ne
pas perdre inutilement son temps
dans des fréquentations stériles. Alors,
cette pensée va attiser aussitôt l'inimitié
forte du lecteur, - lecteur qui sans doute ne s'est jamais posé
cette question de la criminalité entourant le tabagisme,
une criminalité qui est celle des fabricants forçant
la dépendance de leurs clients, pour finir par
en faire mourir une bonne moitié. Et que font les politiques
et les juges ? Mais rien, bien entendu, car il s'agit d'un
crime collectif qui, comme les guerres ou le massacre des animaux,
marque bien moins la conscience commune que les faits divers
que l'on jette à la vindicte populaire !
*
Rédhibitoire. J'imagine un cercle éthique qui
aurait comme tic de chercher les points de détail chez ceux
qui les cherchent chez les autres. Nom de code Pitbull
et règle n° 1 (dictée par une nouvelle
morale éthique) : suspendre tout membre qui se laisserait
soumettre par quelque stationnement payant institué
sur la voie publique, qui est ... publique
!
Le Monde est réduit à la fonction marchande
et productrice, le mélange des castes ne cesse
de faire baisser le niveau des programmes scolaires et celui des
radios (NRJ où la Culture, en premier lieu la faculté
de penser, est radicalement évincée), la bassesse
du monde marchand (mensonges récurants des annonces publicitaires
des grandes surfaces) se confond avec celle politique (blog.radars-auto.com : « Le
T-Red est aujourd'hui surnommé en Italie le T-Rex, en effet,
certains radars ont été truqués pour permettre de flasher un
maximum d'automobilistes et de remplir les caisses des communes mais
surtout de quatre entreprises privées et d'employés municipaux ou
de fonctionnaires de police "arrosés" par ces dernières »).
Des dragons dans un ciel tourmenté
Petit
interlude, voici quelques photographies d'Ecosse, paysages, bêtes
étranges et dragons*, réalisées
entre Mai et Juin 2011 :
*
Divination inductive (ici néphomancie ou néphélomancie
des pythaïstes athéniens), synchronicité et monde
imaginal !
J'ai
remarqué depuis quelque temps qu'il suffit de se concentrer
sur un nuage pour lui faire prendre la forme que l'on désire*,
c'est un exercice très intéressant !
*
Il
pourrait être possible de l'expliquer non par la théorie du chaos
(Edward Lorenz : « effet papillon »), mais par le
concept de champ morphique (ou mémoire de la nature),
se
pourrait-il qu'il s'agisse du phénomène de résonance
mis en évidence par Masaru Emoto (« Le miracle de l'eau
»), plus que de synchronicité jungienne ?
Qu'en auraient dit Platon ou Rudolf Steiner ?
- uniquement prises avec un EOS 5D
II et le 100 mm macro stabilisé, aucun trucage ni montage -
A
défaut de pouvoir me déplacer (liberté chérie
... où te caches-tu ?), voici quelques portraits
réalisés au cours du mois de Mars 2011 (réalisés
avec un Canon G11)
A défaut de l'ébauche d'une
possibilité de communication non intéressée
ou non codifiée, entre les espèces (hommes et femmes),
il reste fort heureusement la merde*
:
*
La merde sourit à l'honnête homme et remplit, avec
une grande élégance, son rôle de muse, épargnant
le contact stérile avec quelque drôlasse.
Parfois,
un miracle survient ... on ne s'y attend pas, bien entendu : Riom
(enfin), le 23 avril 2011 !
Certes, le modèle semble avoir
"la tête dans le sac"*,
mais ne pas se faire immédiatement repousser tient du miracle,
c'est formidable.
*
Probablement
la conséquence d'un vendredi soir trop arrosé,
ou d'une partie de jambes en l'air qui n'en finit pas !
Cela signifie qu'il
ne faut pas voir la vie en noir, mais garder espoir contre vents
et marées.
La vie est si belle, ne la jetons pas trop
vite aux ordures...
L'affaire
est ainsi dit "dans le sac" et y restera ! Allez donc,
si vous êtes photographe, d'autant plus si vous l'êtes
- devrais-je dire, tenter d'aborder quelque femme que ce soit pour
des portraits (offerts de surcroît), - vous verrez de quelle
manière vous êtes alors reçu ! Non, la seule
créativité concrète doit se limiter aux
revues pornographiques du bar-tabac (ou dealer
pour le compte de l'Etat),
- aux publicités géantes affichées dans les pharmacies.
Quand je croise certaines créatures,
sans assez de cervelle pour assimiler combien il est malsain de
fumer en présence de leur progéniture, - je ne
me gène plus pour les considérer, à mon tour,
avec un égal mépris. L'esthétique et la conscience
ne se lient pas. Je suis certes hors sujet avec ce qui
suit, si ce n'est qu'un même décalage - transformé
lui-même en paradigme - est à déplorer
entre croissance et vision systémique. Il est moins
difficile de faire changer les mouvements globaux, que de se
confronter à l'habitus individuel. C'est le rôle
de la télévision, - que de faire en sorte que se crée
à chaque instant une pensée unique, - tout
comme se structurait naguère l'Etat-nation avec ses
grands milieux d'enfermement. La pensée devient toujours
davantage programmée, au dessus de l'individualité,
qui reste figée, devient son propre milieu d'enfermement,
la concrétisation de la société de contrôle, ses
comportements prédéterminés. Et Michel Foucault : « J'ai examiné
comment la discipline a été développée, comment elle a changé
selon le développement de la société industrielle et
l'augmentation de la population. La discipline, qui était si
efficace pour maintenir le pouvoir, a perdu une partie de son
efficacité. Dans les pays industrialisés, les disciplines entrent
en crise (…) Il est évident que nous devons nous séparer dans
l'avenir de la société de discipline d'aujourd'hui ».
Cela dit, le christianisme en Irlande manifeste encore ce contrôle de
la conscience, expliquant que le dogme républicain est lui-même
une forme de religion athée - totalement sectaire quant
à sa totale inaptitude à se remettre en cause,
- si ce n'est l'oeuvre décortiquante de Foucault et de Deleuze.
Pour cela, il convient de détenir une certaine intelligence
... le dogme sert à effacer cette réalité-ci,
en l'occurrence ou ... justement (question de point de
vue). Concernant le rapprochement osé (tendancieux) avec
le portrait, il est impropre, bien certainement, d'oublier l'affectif,
c'est à dire l'absence, plutôt, d'empathie
naturelle entre les sexes, - la parité étant cette nouveauté
culturelle imposée par la force. Nous vivons dans la
société du mou, mou des critères artistiques
(tout se vaut), mou d'une analyse politique aseptisée, mollesse
des mots qui doivent être à la fois édulcorés
et tièdes, et lynchage médiatique de tous ceux
qui osent une pensée réactionnaire. Cela réduit
formidablement l'esprit critique et permet ainsi de faire avaler
toutes les couleuvres (exemple : le 11 septembre), cela fabrique
la société du loisir artificiel et la crainte
perpétuelle du mal qui guetterait le monde civilisé,
ou démocratique, - puisque il y a assimilation de ces deux
termes. Je continue de penser, pour ces raisons, - que
l'inaccessibilité du portrait tient davantage à cette
fabrication de l'esclave
déterritorialisé*,
qu'à une action intrusive dans une vie ... privée.
Et quant à moi, il suffit désormais qu'une coiffeuse
effleure ma tête de ses doigts, pour que le dégoût
persiste de trop longues heures - comme le sentiment d'un malaise
de l'Être. Dix années passées en Auvergne, c'est
bien trop long, - cela infecte l'âme au plus profond. A force
de devenir soi-même le regard des autres ... la haine (ou
répulsion) attirerait la haine. La sympathie est une chose
qui ne se crée pas, - elle se manifeste comme les cordes
d'une lyre qui résonnent simultanément. Trop de divergences
brisent irrémédiablement ce lien.
*
Exemples : monde virtuel, impossibilité croissante de communiquer
à proximité, convergence symptomatique (ou fuite) dans
le MES qui évite de croiser le regard.
Quand le sentiment
naturel d'attraction n'existe plus, il ne reste que les excréments
à photographier. C'est au moins quelque chose. Ainsi, vous
pourrez constater que ce site n'expose aucun portrait féminin.
Il fut désagréable de vivre la gestuelle féminine
... pendant un bon demi-siècle, et qui consiste - domination
des instincts primaires (ou reptiliens) oblige - à se parer
de tous les attributs
sexuels
possibles (parfum,
maquillage,
jupe
au ras du postérieur,
talons
hauts),
tout en maintenant, et de manière très systématique,
la "zone
de confort"
la plus large possible ! Je suis donc persuadé qu'une société
démocratisant la burqa
aurait plus de chance de favoriser une proximité
et l'échange, plutôt qu'un enfermement réciproque,
je pense aussi qu'il ne faut pas chercher ailleurs l'origine du
sexisme qui a pu faire croire qu'une loi sur la parité était
un progrès. Il est amusant d'observer le comportement féminin
dans les lieux censés être mixtes (train, café,
cinéma), et de constater que la femme s'assoit
toujours à une distance de l'homme ... la plus grande
possible.
J'ai fini par singer en permanence ce comportement
du rejet, en faire par moi-même un jeu ironique, devenir en quelque
sorte le miroir de la stupidité. Bien entendu, cette stupidité
que je déplore, en ce que les comportements ne sont pas assimilés
en conscience pour ce qu'ils sont, est partagée de manière
égale par la femme et l'homme. Il s'agit d'une critique vue
du seul coté de l'espèce dont je fais partie, nullement
de la manifestation d'une quelconque misogynie*
- qui est quelque chose d'encore plus stupide. Comprenne qui pourra.
*
Je manifeste de la sympathie pour le féminisme - que
je reconnais pour une relative manifestation de conscience.
Il aura fallu les études de Régine Pernoud, - pour
instruire enfin des vains mensonges idéologiques portés
sur la femme du Moyen-Âge :
« Les femmes perdront leur autonomie à la "Renaissance",
quand les juristes ressusciteront le droit romain et le statut
d'infériorité féminine qui s'y attache ».
Jean Sévillia : « On doit considérer les droits essentiels
dont bénéficie la femme au Moyen Âge. Dans les assemblées urbaines
ou les communes rurales, les femmes, lorsqu'elles sont chefs de
famille, possèdent le droit de vote (...)
Chez les paysans, les artisans ou les commerçants, il n'est pas
rare que la femme dirige l'exploitation, l'atelier ou la boutique. A
la fin du XIIIe siècle, à Paris, on trouve des femmes médecins,
maîtresses d'école, apothicaires, teinturières ou religieuses ».
Edifions le propos avec René Sédillot : « Couronnant l'oeuvre misogyne de la
révolution, Napoléon apporte sur le continent les traditions
patriarcales de son île : en Corse, la femme sert le repas, mange
debout, à moins qu'elle ne s'asseye sur la pierre de l'âtre...
L'empereur respecte sa mère, mais tient ses sœurs pour des sottes.
Dans son code civil, la femme reste une mineure. Elle doit obéissance
à son mari (article 213). Sans le secours de celui-ci, elle ne peut
ni ester en justice, ni aliéner ses avoirs. Cette incapacité est
conforme au sentiment qu'en a Napoléon. "Pour une qui nous
inspire quelque chose de bien, il en est cent qui nous font faire des
sottises". S'il inscrit le divorce dans le Code, c'est pour
permettre à l'homme de se libérer, et d'abord pour se le permettre
à lui-même ».
Si
je peux oser le rapprochement avec le Moyen-Âge, la femme
a retrouvé sa dignité, mais au détriment d'une
féminité assumée, qui alors intervient
de manière sauvage, ce qui est le sujet de mon propos. Le
féminisme militant est ainsi inspiré des dogmes égalitaristes
de 1789 - qui pourtant manifesta un réel mépris*
pour la femme citoyenne.
*
La France lui a accordé le droit de vote en 1944 (Koweït
2005, Portugal 1974, Grande-Bretagne 1928, Mongolie 1924, Île
de Man 1866, Royaume de France : XIIème siècle !)
Mon
premier contact en Auvergne, pour ainsi dire, fut une voisine,
en robe bleue et à fleurs blanches, - qui ne comprenait pas
la raison pour laquelle ma voiture, stationnée plus bas que
la sienne et dans une rue à forte pente, avait très
peu de chance de remonter cette pente toute seule, pendant
une nuit où je dormais à poings fermés,
pour venir percuter sa propre voiture. Je me souviens avoir trouvé
une petite pierre - à peu près ronde - pour en
faire la démonstration. Et effectivement, mais vous
en serez probablement douté, car je l'espère
pour vous, cette pierre s'est soumise aux dures lois de la
physique, elle a roulé dans la pente, mais sans que l'intéressée
ne daigne revenir sur son argumentation*.
*
Qui
était, et je vous le donne en mille - signifiant au
passage que je n'aurais pas suffisamment
tiré le frein à main de mon véhicule (mais,
ce qu'elle-même avait certainement fait), que je venais lui
réclamer
des sous
!
J'étais initié au lieu, dès mon arrivée.
C'est ainsi - dans un contexte du même jus, que, pendant dix longues
années, toute initiative de portraitiste fut refoulée.
Ce fut un couvreur qui posa des tuiles à l'envers, des artisans
qui posèrent un plancher à l'envers ... mais, cela
risque fort de vous ennuyer.
Mais, ce fut bien davantage
- pendant dix longues années vécues dans un village
auvergnat. La
voiture : portières
défoncées avec des ballons, toit défoncé
à coups de pied, oeufs pourris lancés sur la carrosserie,
rétroviseurs et pare-chocs arrachés, coups de couteau
ou de cutter, de multiples tags, feux cassés, pare-brise
éclaté avec des grosses pierres, serrures forcées,
poignées arrachées, antenne pliée, coup de
bélier latéral également. Il ne s'agit pourtant
pas d'exactions de la part de jeunes des banlieues désoeuvrés
(ou plutôt la cervelle poreuse), mais d'autochtones auvergnoïdes
agissant ainsi - pour vous inciter à vous garer loin
de chez eux.
Mais, pour des amis Portugais, ce fut même l'enfer :
voiture renversée dans la rivière, portail défoncé
avec une pelleteuse (pour venir déplacer le bornage d'un
jardin et tenter de le piquer), porte et volant arrachés
avec la barre de fer ! Crise de nerf, dépression, maladie,
perte d'argent, il est temps, pour moi aussi, de me sauver
de ce lieu à l'accueil proverbial ... et à
la générosité si célèbre ! Ceci
explique, ou justifie en partie, la raison pour laquelle je n'y
photographie plus que des excréments de chien. A moins d'être
moi-même une bête, comment aurais-je envie de m'y exprimer
avec davantage de raffinement ???
La
France
est déjà connue des touristes étrangers, pour être
particulièrement inhospitalière
et sale.
Or là, nous nous trouvons en son centre géographique...
Est-ce à dire que l'accueil sera toujours formidable
en Irlande, en Ecosse, en Corse ? Certes non - loin s'en faut
- dès l'instant que l'isolement fabrique des régionalismes
xénophobes, et que le photographe dort dans sa voiture
et dispose de bien peu d'argent. Dans ce monde, les castes
n'existent plus (elles survivent encore un peu en Angleterre, qui, curieusement,
est extraordinairement plus accueillante), tout rapport réside
donc dans la relation à l'argent*,
en Auvergne peut-être beaucoup plus que partout ailleurs,
de manière à la fois maladive et débilitante...
*
Exemple : le montant des amendes en France, en 2010, dépasse
le milliard d'euros. Sachant que les Français n'utiliseront
jamais la conscience - qu'ils n'ont pas, pour conduire sur
la route, qu'il faille ainsi poser des milliers de radars (comme
on utiliserait la trique ou le fouet), il est censé de se
demander si la finalité est vraiment de sauver des vies...
J'ai
débuté mon existence d'être humain en apprenant
que des hommes ... étaient traînés vers la guillotine*,
ensuite que des animaux ne sortaient des élevages concentrationnaires
que pour être poussés vers des abattoirs orgiaques
et démoniaques, bien plus tardivement qu'un Etat pouvait
fomenter*
le meurtre de ses citoyens* pour de sombres raisons...
Le
nazisme a été heureusement vaincu - sans malheureusement
faire poser la question de l'instigateur économique,
le stalinisme également, or, des milliards de bêtes
continuent de vivre (pousser, dit-on) dans des conditions atroces,
pour être poussées vers les abattoirs, faisant subsidiairement
gaspiller une quantité phénoménale de ressources
(terre, eau, pétrole, protéines), avec la bénédiction
d'un ministère de l'Agriculture (et de l'Alimentation) qui
fait commettre le pire dont est capable l'être humain, - que
ce soit au niveau de l'éthique et de celui des valeurs
humanistes, ou de la bêtise économique atteignant
ici son point culminant. Alors, si je ne devais choisir qu'un
unique sujet photographique inspiré par cette société,
je pense que je choisirais avec bonheur les excréments
de chien
... ce qui serait encore un honneur non mérité...
L'Humanité n'est plus que le vil rebut de son évolution.
Il est quelque chose que les modernes, enfermés dans des
cloisonnements psychiques, ne comprennent plus, à l'encontre
par exemple de Pythagore, c'est cette considération
de l'Être faisant que l'on est ce que l'on fait et réciproquement,
qu'il n'y a qu'une aptitude indifférenciée à
la barbarie, que condamner le nazisme est loin de suffire pour
absoudre du reste. Pire, l'obsession du racisme conduit à
une autre forme de totalitarisme, celui de l'égalité
à tout prix et son nivellement servant à fabriquer
le "temps de cerveau disponible" de Patrick Le Lay.
*
Exemple : la guerre d'Algérie. Être un héros
résistant ou
un terroriste dépend uniquement du coté duquel on
se trouve.
* Il s'agit bien entendu du 11
septembre,
n'en déplaise donc à Alain Filkenkraut et à
France Culture.
*
Les citoyens ? Mais de quels citoyens parle-t-on ? Des abrutis
plutôt et quelques personnalités attachantes, car,
comme vous pouvez le constater ici, je ne manifeste plus la moindre
empathie pour des gens bêtes, ils sont en général
méchants et ne manifestent aucune compassion pour autrui,
pas davantage pour les animaux, et ils sont tellement stupides
qu'ils se croient libres et égaux, tout en se laissant mener
avec une stupéfiante facilité par ceux qui savent
les flatter avec art... C'est l'origine vraie de l'alternance politique.
Il ne faut pas s'étonner, non plus, que 1789
ait fini par faire considérer la peinture de Picasso (donc
postérieure à 1907, comme le cubisme) non comme une représentation
d'anomalies comme le fut Guernica (l'artiste amateur lui-même
de tauromachie), mais une manifestation géniale de l'Art.
Dans la même veine d'un sang avarié, Woman III
de Willem de Kooning fut coté 147.9 millions de dollars
en 2006 (Larry Gagosian), au lieu de décorer les chiottes
d'un sordide bouge. Cette inversion des valeurs ardemment encouragée par
la Gauche et par la Droite, mais pour des raisons radicalement
différentes, - n'enlève certes rien à
la valeur symbolique des excréments
picturaux dévoilant
le vrai visage de la civilisation moderne et nihiliste, - mais
participe à conditionner la Masse pour qu'elle ne soit plus
en mesure de discerner ni la laideur, ni le mensonge, ni l'abjecte
qui sont placés à égalité avec l'harmonie,
la vérité et la sagesse, faisant alors que s'étendent
désormais l'analphabétisme,
l'épidémie de la lèpre
rappeuse et
les tags
immondes
sur les murs ! La passion
de la merde*
!
*
Avez-vous remarqué comme le jeune manifeste une réelle
souffrance en présence de l'harmonie, que ce soit Guillaume
de Machaut ou les quatuors à cordes ?
Quant à l'énergie
libre*,
j'y ai été initié Grâce à Internet,
sans pouvoir et je le regrette tellement - accéder
à la certitude. Une ridicule conviction de radiesthésiste
me laisserait croire que c'est une réalité vraie,
- qui témoigne en toute logique du peu de sérieux d'une
détection, ou manifestation de l'affectif, du
mental. La Raison*, fort heureusement, l'emporte sur la sensibilité,
sinon, ce serait découvrir que le peuple est uniquement ce troupeau
de mouton* tondu à souhait,
- que les hommes politiques sont au mieux ignorants, incapables,
au pire les assassins du réchauffement climatique. Qu'en
restera-t-il ? Peut-être une bonne fiction pour le cinéma,
en misant sur la froideur du regard chez Bruce Willis ?
*
Hé oui, Léon-Raoul, le réchauffement climatique
(tout ce bordel à rembourser) ... nous le devons aux lobbies
et aux hommes politiques, à l'ignorance extraordinaire
des peuples qu'il ne faut pas minorer, mais, pour faire bonne mesure, -
tout autant à l'INPI et l'Académie des Sciences
de Paris !!! L'Art de Vivre Naturellement (3
décembre 2006) : « Actuellement, il travaille à la
réalisation d'une unité de production d'énergie électrique
pour une maison entière. Il va sans dire qu'un tel pionnier,
loin d'être aidé dans ses si importants travaux,
rencontre, en fait, de nombreux obstacles à surmonter pour
pouvoir continuer à avancer... ».
Sans blague - on ne plaisante pas avec la croissance et l'emploi
! Détruire, c'est aussi du travail ! Les deux mamelles du
Monde actuel, qui l'étouffent juste ce qu'il faut, sont
la terreur
et la destruction.
Car, l'harmonie et la conscience se sont pas au programme scolaire.
Ceux qui échangent sur Internet et se posent la question
du blocage insensé des énergies
libres
(au point depuis 50 ans), - devraient comprendre que celles-ci ont
la capacité de mettre fin à la domination des
lobbies (pétrole, gaz, centrales nucléaires, éolien),
- qu'elles feraient vaciller les Gouvernements, généreraient
quantité de chômage et sonneraient le glas de quantité
de banques, bouleverseraient l'équilibre géopolitique
et pourraient même entraîner une troisième guerre
mondiale. Il convient de rajouter la pensée commune et unique
fabriquée
par le système éducatif (en finalité) qui s'oppose
radicalement à la conscience éveillée (holistique
et globale) d'Edgar
Morin
ou de Fritjof
Capra,
aussi le contrôle (autocensure) des Médias aux bottes
des groupes financiers, l'évidence que les chercheurs sont
muselés, enfermés, ou simplement éliminés
physiquement, pour les plus récalcitrants. Notons au passage,
et c'est un thème de mon site, que c'est justement le
dogme démocratique (la certitude d'être devenu libre),
aidé par une déculturation forcenée qui
permet l'endormissement cérébral inhérent,
qui fait que les gens de la rue en rient de manière stupide
et
affreuse. Ces gens-là seront amenés, plutôt
poussées vers le désastre qui couve, faute
de courage politique. Notons - pour accorder quelque crédit
intellectuel aux puissants de ce Monde - que la crise économique
(probablement artificielle), la "société de contrôle"
(panoptique, foucaultienne), la vidéosurveillance (justifiée
par du terrorisme), - seraient une manière de tenir
une population mondiale qui
ne cesse de se reproduire
et que
l'on ne saurait donc raisonner...
La pensée de Morin
passe mal à la télévision (où la pensée
est éradiquée), mais celle de Capra
n'est même pas imaginable - tant l'entendement moderne
est sclérosé : «
Les parallèles entre science et mysticisme ne sont pas
limités à la physique moderne
(quantique)
; ils peuvent désormais être étendus,
avec le même propos, à la nouvelle biologie systémique.
Deux thèmes fondamentaux reviennent constamment dans l'étude
de la matière vivante et inorganique ; on les retrouve aussi
souvent dans les enseignements des mystiques - l'interconnection
et l'interdépendance
universelles de tous les phénomènes, et de la nature
intrinsèquement dynamique de la réalité (...)
Le concept de l'ordre stratifié joue un rôle de premier
plan dans de nombreuses traditions. Tout comme dans la science moderne,
il implique la notion de niveaux multiples de réalité
qui diffèrent sur le plan de la complexité et sont
mutuellement interagissants et interdépendants. Ces niveaux
comprennent, en particulier, des niveaux de l'esprit, considérés
comme des manifestations
différentes d'une même Conscience cosmique
». Ce
texte remarquable, par sa profondeur, court extrait du
livre "Le
temps du changement",
publié en 1983, dévoile ainsi la terrible limitation
intellectuelle du développement
durable,
de la croissance
verte,
qui ne sont que les réajustements raisonnés du
saccage de la planète, pour qui nous ne sommes pas ce joyau
de la conscience, mais les simples prédateurs ayant
oublié l'Être - c'est à dire la raison
ontologique. D'ailleurs, dans la modernité de la France,
la vie est limitée au "travailler plus - gagner plus
- consommer plus", sans autre concrétisation
de rêves plus élevés. Le rêve de liberté
est devenu un esclavage dont plus personne, ou presque, n'a une
conscience fine, quand il n'est pas accaparé par une industrie
cinématographique. Il ne restera donc que ces deux alternatives
(concernant les énergies libres), soit A)
les cacher encore et encore, laissant l'Humanité s'enfoncer
dans le désastre écologique et économique, -
en venir, par exemple, à ne consommer que des OGM, soit B)
les dévoiler enfin, mais déclenchant une incompréhension
et une révolution d'une ampleur telle ... que l'apocalypse
risque de survenir plus tôt que prévu. Bien. Une conscience
ne peut être partagée par tous de manière égale
et l'aptitude à l'Être se s'apprend pas à
l'école qui enseigne simplement un savoir. La Démocratie
aura finalement détruit toute pensée pour elle-même,
celle unifiée qui n'entend pas s'approprier richesses et
pouvoirs. C'est la fin des véritables élites, dans
le sens porté par René
Guénon
ou Renaud
Camus.
*
Celle scientiste a éloigné notre civilisation de la
réalité de la Vie, insidieusement de notre propre
réalité. Cicéron : « Et que dire
de cet accord de l'univers qui communie dans un même sentiment, dans
un même souffle, dans une même continuité entre toutes ses
parties ? Cela ne force-t-il pas à approuver ce que j'avance ?
La terre pourrait-elle tour à tour se couvrir de fleurs et se
dessécher ? Pourrait-on, alors que tant de choses se
transforment, reconnaître comment le Soleil se rapproche puis
s'éloigne aux solstices d'été et d'hiver ? ... Tout cela ne
pourrait arriver avec une telle concordance dans toutes les parties
du monde, si un même Souffle divin ne les unissait toutes et ne les
maintenait ensemble » (De la nature des dieux).
*
Remercions ici Renaud
Camus,
- à qui nous rendons l'hommage appuyé au discernement,
- pour savoir avec pertinence désigner certaines des causes
de l'animalisation qui favorise la perte de l'Être propre
à la Modernité, - à commencer par une déculturation
battante de la société : «
"Mettre au centre", comme ils disent, non pas tant
l'enfant, l'élève, l'"apprenant", mais de
préférence, et emblématiquement, l'enfant "défavorisé",
"issu des milieux défavorisés", s'assurer
que l'enfant favorisé, lui, n'a
aucun avantage sur le précédent
(alors
que son avantage, c'est l'héritage culturel)
et reçoit exactement la même éducation que lui,
une éducation contrainte par ses besoins à lui, limité
par ses limites à lui, c'est garantir absolument, non seulement
que le niveau général et moyen ne "montera"
pas (il
est bien question de cela !),
mais qu'à
chaque génération il baissera davantage
- et c'est en effet ce qui se passe », La
grande déculturation.
A la destruction, par la Gauche, des références sociétales
de la Culture, il conviendrait de rajouter la marchandisation opérée
par une Droite, elle-même déculturée. Le fait,
effectivement, que la Masse ne puisse plus tenir son attention ...
plus d'une minute, qu'il faille ainsi occuper son ennui avec des
programmes ... idiots, - atteste de la perte d'une vraie réflexion,
aussi que chaque chose est ramenée exclusivement à
la considération en finalité, c'est à
dire la valeur marchande et d'échange. Bel affranchissement
de l'Homme en vérité !
Renaud Camus répondant
à Elisabeth Levy : « L’hyperdémocratie – par
quoi je ne veux certes pas dire l’achèvement triomphal de la
démocratie politique mais sa transposition malencontreuse dans des
domaines où elle n’a que faire, tels que la famille, l’éducation
et la culture -, l’hyperdémocratie, donc, échouant, comme il
était prévisible, à amener les masses au niveau de l’ancienne
classe cultivée, s’est assurée par compensation que les héritiers
de l’ancienne classe cultivée soient aussi incultes que les masses
: grande victoire de l’égalité, triomphe de l’énorme classe
centrale, prolétarisation générale ».
Alain Filkenkraut,
quant à lui, verrait avec le mot "culture"
la désignation actuelle de choses qui, évacuant
le domaine de la pensée,
donc l'intelligence, sont l'exact contraire de ce que représenterait, en
réalité, la Culture. La confusion étrange
(importance absolue donnée au quantitatif - ou dictature du
nombre) se retrouve alors aisément avec ce fossoyeur de l'Art et
de l'élite intellectuelle, - je veux parler d'NRJ,
- la radio qui n'a de cesse de propager un abrutissement
tant sonore que publicitaire : «
Nouvelle progression historique - 441 000 auditeurs gagnés
en 1 an » (2011).
C'est autant d'individus définitivement perdus pour la Culture,
déculturés ou qui le furent toujours....
Il ne
faut donc pas s'étonner que notre pseudo élite
(R. Camus : « Il n’y a plus d’élite
cultivée. L’élite, les élites au dérisoire sens
moderne, ce sont d’une part les hommes politiques, les élus (et
en cela le mot, pour trompeur qu’il soit, a au moins le mérite de
rejoindre son étymologie), d’autre part les gens riches et
influents. Cette élite-là n’est nullement culturelle ni cultivée.
Comme l’a fait remarquer très justement Gomez Davila, entre les
riches et les pauvres, la seule différence aujourd’hui, c’est
l’argent »),
confonde Culture et habitus, qu'elle inscrive ainsi la
tauromachie
au patrimoine
immatériel français
: « Il s'agit d'un recensement ethnique
d'une pratique factuelle. La tauromachie a été inscrite au
patrimoine immatériel au même titre que la tarte Tatin, le fest-noz
et les parfumeurs de Grasse. Cela n'apporte aucune appellation morale
particulière, ni aide à cette pratique »
(ministère
de la Culture). l'Alliance Anticorrida : «
Notre
gouvernement est le seul à reconnaître au patrimoine immatériel
français une activité réprimée par le code pénal partout dans
l'hexagone, excepté, par dérogation, dans certaines localités ».
Ce qui est appelé Culture, aujourd'hui, correspond
donc à ce qui l'est le moins,
par perte des valeurs qui la désigneraient. Peut-être
verrons-nous alors, si le FN accède au Pouvoir, la guillotine
devenir elle-même une richesse culturelle remise au goût
du jour, des pays étrangers s'inspirer de la France, comme
la Thaïlande qui ferait alors du tourisme sexuel sa spécificité
culturelle, la Chine inviter quelques touristes à venir tirer
une balle dans la nuque de condamnés à mort ? Cette
Culture-là, c'est bien entendu le règne de la décadence...
Pleinouest35
& BITOOKU
proposent donc simplement d'inscrire la bêtise
au "patrimoine immatériel français"; l'engouement
des Français pour la télé-réalité
est le signe à la fois de la dissolution de cette société
et de la constante déculturation qu'elle engendre. Zygmunt Bauman,
pour qui la société est devenue liquide, désigne
la télé-réalité ainsi : « ce qui
est mis en scène, c'est la jetabilité, l'interchangeabilité et
l'exclusion ».
Une fois que la société sera animalisée, il
sera difficile de revenir en arrière. Ne serait-ce pas la
finalité ?
Comment voulez-vous que
l'énergie puisse un jour devenir libre, quand les hommes
le sont de moins en moins et
l'ignorent ?
Exemples, Le Canard enchaîné, 14 mai 2007 :
« Achetées en Ukraine, 40.000 tonnes d'huile de tournesol
coupée au lubrifiant pour moteur ont été distribuées en Europe.
Et les produits concernés n'ont pas du tous disparu des rayons
français. Depuis le 5 mai, de la mayonnaise, des plats cuisinés, de
la vinaigrette industrielle, des conserves à l'huile, etc...
préparées avec de l'huile de moteur sont en vente dans les grandes
surfaces. Et ce avec la bénédiction des pouvoirs publics et de la
Commission européenne. Bien sur, le consommateur n'a pas été
informé... »,
puis le MDRGF : « L’ionisation des aliments
dégrade la qualité de ceux-ci notamment en détruisant les
vitamines qu’ils contiennent et en faisant apparaître de nouveaux
composés chimiques dont certains sont cancérigènes. Ainsi
l’ionisation peut détruire jusqu’à 80% de la vitamine A des
œufs et 48% du béta-carotène du jus d’orange 1 ! De plus
l’ionisation des aliments peut faire apparaître dans ceux-ci des
composés appelés cyclobutanones, qu’on ne trouve pas dans les
aliments non ionisés. De très nombreuses études scientifiques ont
montré que ces cyclobutanones sont des promoteurs du développement
de cancers et causent des dommages génétiques chez le rat...»,
et Claude Bourguignon : «
L’Inra a rejeté en
bloc l’agriculture biologique, bio-dynamique, sans l’avoir jamais
étudiée ! C’est une faute professionnelle grave de la part
de cet Institut face à la déontologie scientifique. C’est là où
il a perdu sa liberté. Ce n’est plus réellement un Institut
d’état. C’est un Institut au service des grandes entreprises
marchandes d’engrais. Plus de la moitié des commandes de thèses
de l’Inra proviennent d’elles. Et il n’y a pas que l’Inra.
L’ensemble des instituts mondiaux se sont finalement laissés
dominer par les marchands (…) Les gens ne veulent plus savoir qu’ils mangent la mort
d’un animal. En conséquence, on leur propose une espèce de viande
carnée, congelée, mise en sachet dans un bac. Les poissons ?
Ils sont déjà panés. Les abattoirs sont présentés comme très
hygiéniques. Les bêtes n’y souffrent plus... (...)
J’estime que
tous les lycéens de France devraient aller voir au moins une fois
comment on traite les cochons, les poulets, les veaux, etc. dans
l’industrie intensive. Et ils devraient aller ensuite visiter un
abattoir. C’est très impressionnant de voir des bêtes qui
arrivent vivantes et qui, en moins de 15 mètres, sont déjà
complètement saignées. La vitesse de transformation de la bête
vivante. C’est extraordinairement choquant ! ».
Ce n'est pourtant en rien choquant pour le citoyen moyen. Les SS
poussant les juifs dans un wagon et les pouffiasses idiotes
(pléonasme) allant chercher leurs enfants à
l'école (générant la surnatalité
suicidaire), faisant leurs courses chez le boucher (élevage
comme gaspilleur monstrueux des ressources), sont des composantes
plus complémentaires, qu'il n'y parait, de la bêtise
humaine. Le défaut (ou technique subtile) de la
Démocratie, c'est justement cette conscience du peuple
rampant à son niveau extrêmement bas. Pour
Claude Bourguigon donc, les abattoirs sont "extraordinairement
choquants", mais pas pour les habitants de Lamballe - où
trois millions de cochons y sont abattus annuellement ! Le
gaspillage, le
sang
et la
merde
(dont on ne sait plus que faire tant elle déborde et empeste),
sont des composantes actives de l'économie et de la croissance,
et mieux encore : un art de vivre et une identité régionale
! Saloperie d'Humanité.
Où que l'on porte le regard,
l'Humanité souille, avilit ce qu'elle touche ou qu'elle
regarde. Voilà la chose si abjecte en soi
: la sociogenèse ! La disparition de toute caste, de
l'élite qui apporterait la mesure des valeurs traditionnelles,
- fait place au comportement global où la
réflexion
et l'introspection
sont absentes, nuisibles. Ce que les modernes ne comprennent
pas, c'est que l'action citoyenne, quand elle est du fait d'un cadre
associatif, - est la composante minoritaire se scindant du
principe démocratique (tel qu'il est défini par le
nombre), ce qui renoue avec une critique chez Tocqueville,
quant à la disparition des corps
de métiers
qui entretenaient une relation entre le Pouvoir et le peuple.
C'est désormais, bien davantage que le droit de vote qui
remplit l'ancien rôle sociétal de la fête
des fous
(ou de l'âne), le règne sans partage des banques
et des lobbies, - les USA sectaires (dans tous les sens du terme)
s'étant institués en véritables Maîtres
du Monde (avec l'Otan qui sert à reconnaître ses vassaux).
Le combat pour la conscience est ainsi inégal et dépourvu
de réelle espérance. Pour le dire autrement,
la division actuelle du Monde (c'est valable aussi pour l'Afrique),
- ne doit rien au hasard et sert à entretenir un désordre
artificiel. A partir de ce désordre est justifiée
une action qui génère une pensée unique,
comme en témoignera formidablement le "Printemps Arabe".
Je vous laisse en déduire la suite...
A)
William Shakespeare : « Quelle époque terrible que
celle où des idiots dirigent des aveugles »
!
Considérant
alors que TOUS les modérateurs des forums d'Internet
- tous sujets confondus - travaillent ardemment à
entretenir la pensée
unique
(saper en la censurant la pensée qui pense), j'ai pris la
décision de créer mon propre espace de pensée
et d'en être le modérateur sans modération,
- n'oubliant certes pas, c'est à dire jamais, que la Démocratie
elle-même est cette dictature
rusée du renard
dénoncée vaillamment par Michel
Onfray
(et qui combat celle du lion - ultime confrontation entre la
société de contrôle deleuzienne, tributaire
des flux déterritorialisés, et celle disciplinaire
qui jouait un rôle de nature plus restrictive). Notre Humanité
est entrée en phase de lobotomisation globale, le si peu
de Culture subsistant étant l'ultime frein à l'abrutissement
des êtres humains. Certains, extrêmement peu en vérité,
connaissent la réalité concrète des "énergies
libres*"
succeptibles d'avoir gardé depuis plus de 50 ans une capacité
formative de résoudre la problématique énergétique
(et rendant donc inutiles les centrales nucléaires, la pollution
par l'essence, le diesel (si cancérigène), les guerres
de conquête énergétiques et maquillées
en missions démocratiques ou humanitaires), - quand
le Capital et toute finance ont tout intérêt à
générer le plus grand désordre possible pour
: «
la
consommation à tout prix » et
«
l'économie
d'endettement ».
C'est à ce niveau que le chômage perd le sens
maudit qui lui est attribué...
En Démocratie, les
Pouvoirs politiques ont finalement très peu de pouvoir,
et les électeurs encore bien moins. La vérité
humaniste est donc que la réalité concrète
est l'exact contraire de ce qui est promulgué, la fausse
Liberté servant de garde-fou au carcan panoptique resserrant
sans cesse le rhizome deleuzien qui focalise les désirs et les
peurs...
Il est cependant malheureux et dommageable que l'élan
écologique se soit associé à la pensée
de Gauche*, l'esprit de décroissance et la conscience holiste
inhérente ne se satisfaisant pas des clivages idéologiques
de l'économie de marché. Pour exemple, pour échapper
au lavage de cerveau actuel - sans renoncer cependant à dénoncer
la société de contrôle tributaire des flux du
Capital, Pascal
Salin
(professeur à l'université Paris-Dauphine) : «
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils n'arrêtent
pas d'en créer. C'est ainsi que l'ère Mitterrand a
vu naître les SDF, a donné un élan spectaculaire
au chômage et placé des masses immenses de personnes
dans une situation de précarité (...)
il est illusoire de penser que l'on peut améliorer durablement
le sort des titulaires de revenus faibles en punissant les titulaires
de revenus élevés ».
Un remède revêtirait cinq visages :
a)
utopie
(In-nocence de Renaud Camus), b)
radicalité (décroissance), c)
élititisme intellectuel (Synarchie de
Saint-Yves d'Alveydre), d)
ordre
naturel (retour de la Monarchie), e)
partage des connaissances (échapper aux institutions, aussi
à la domination des banques et aux flux des monnaies). Il
est donc plus probable que la guerre, simplement, réglera
encore, comme toujours, la question.
*
Exemple
: adolescent, j'étais déjà en même
temps militant écologique et engagé dans l'Action
française
(garder la tête davantage bien faite que bien pleine),
restant convaincu que le débat écologique est également
celui de la dépollution des esprits et de ces fausses valeurs
qui ne cessent de tirer l'Humanité vers le bas, - faisant
que la Culture devient une fange et que la culture (en Bretagne)
amène les élus républicains à vivre
... les deux pieds dans la merde de cochon. Or, anecdote amusante,
j'habite «
impasse
de la République »,
tout un programme qui, vous en conviendrez, est un sacré
pléonasme, qui pourrait être utile à l'éducation
des foules !
Et Charles Maurras
:
« On est
plus libre à proportion qu'on est meilleur »
(Au signe de Flore),
« Quand un régime tombe en pourriture,
il devient pourrisseur : sa décomposition perd
tout ce qui l'approche » (La Dentelle du rempart).
Mauras avait les idées nationalistes de son époque,
- radicalement différentes de la société féodale
chez René Guénon : « Les idées des partis,
les idées diviseuses ont, en République,
des agents passionnés ; mais l'idée unitaire,
l'idée de
la patrie n'y possède ni serviteur dévoué ni gardien armé »
(Mes idées politiques (1937)).
Guy Scarpetta : « Le spectacle, écrit Debord, n’est pas
un ensemble d’images, mais un rapport social entre des personnes,
médiatisé par des images ; la « société du spectacle » n’est
pas seulement l’hégémonie du modèle médiatique ou publicitaire,
mais, au-delà, le « règne autocratique de l’autonomie marchande
ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, et
l’ensemble des nouvelles techniques de gouvernement qui
accompagnent ce règne » ».
Après une tête de Roi - à la mâchoire
fracassée par le couperet de la guillotine, ne devrait-on
pas aussi faire tomber celle des "marchands de tapis"
? Finalement ... plus une tête ne dépasse vraiment
au sein de cette société égalitariste et gavée
de publicité.
Une
chose est certaine, du moins elle l'est pour Pleinouest35 &
BITOOKU,
- ce pays est sous le joug de la déculturation de masse et
de la destruction des valeurs traditionnelles qui l'accompagne et
la finalise, où il faut toujours faire attention à ne
pas se faire voler par les marchands (non pas la main dans le sac,
mais avec vilainie, avec la bénédiction des services
de la répression des fraudes), qui nécessiterait un
Parti
de l'In-nocence
("non nuisance"), selon Renaud Camus* : « Poser
l'innocence, philosophiquement, éthiquement, comme un idéal à
atteindre (...) de faire la liaison, par le biais de la
nuisance, qui n'est qu'une sous-catégorie de la nocence, entre la
morale, le contrat social, l'exigence de paix civile et l'écologie ».
La décadence est davantage structurelle que conjoncturelle, elle est
structurellement aidée. R. Camus : « Tous les censeurs savent cela :
la vérité n'est pas pure. Elle est stratifiée, mélangée,
contradictoire, pleine d'enclaves et d'enclaves dans les enclaves ;
et ces enclaves au sein de la vérité sont des faussetés, des à
peu près, des exceptions, des contrevérités comme on dit des
contre-courants, des vérités de second rayon, qui contredisent la
vérité mais n'en sont pas moins vraies et n'en font pas moins
partie de son empire. Que dans la transmission des messages on
interdise la perte et la déperdition, les malentendus, les
appropriations abusives du sens par chacune des parties, il n'y aura
plus de messages (…) c'est la culture elle-même qui par
essence n'est pas démocratique. Ou, pour être encore plus précis :
le concept de démocratie n'y est par pertinent. Très nombreux, au
demeurant, et certainement majoritaires, même, sont les champs de
l'activité ou de la réflexion humaines, à commencer par l'amour,
où la démocratie n'est pas pertinente. La démocratie est un
système politique, admirablement défini par Winston Churchill,
et dont le principal mérite, en théorie, est qu'il est celui qui
fait, ou qui devrait faire, le moins de mécontents. Les décisions
prises l'ayant été, toujours en théorie, avec l'accord, direct ou
le plus souvent indirect, et en général très indirect,
de la majorité des citoyens, ceux-ci ne peuvent s'en prendre qu'à
eux-mêmes de l'éventuel mauvais succès de ce qu'ils sont censés
avoir voulu et décidé (…) Cet effet dévastateur de la démocratie
dans des domaines qui sont incompatibles avec elle est d'autant plus
foudroyant qu'elle est, lorsqu'elle y intervient, plus étroitement
assimilée à sa valeur centrale, l'égalité (…)
En hyperdémocratie, rien ne peut être supérieur à rien dès lors
que, serait-ce seulement par implication, connotation, association
pavlovienne, la supériorité envisagée pourrait être soupçonnée
d'avoir le moindre caractère social. Ainsi la défense des genres
artistiques considérés jusqu'alors comme supérieurs devient-elle
impossible car l'adversaire a beau jeu, la plupart du temps, de
mettre en avant des liens réels ou supposés entre ces arts, qui dès
lors ne sont plus que prétendument supérieurs, et des
classes dont la "supériorité" n'est plus admissible, ne
saurait, elle, par définition, être que prétendue, au point qu'il
n'est pas question d'en faire mention autrement qu'entre guillemets :
quelle "supériorité" ? Un slogan caractéristique de
pareille situation idéologique, et esthétique par contrecoup, est
qu'il n'y a pas, ou plus, d'arts mineurs ».
L'art contemporain tourne donc vers nous ce visage hideux de sa déformation
éthique, et le nihilisme rejette toute transcendance
de l'Être, la société devient elle-même
ce spectacle de la clarté crépusculaire de l'intelligence
agonisante. Il reste alors le jeu de la propagande, la flatterie
à rendre à l'imbécile servile - après
que ce dernier eut fait mine de croire au mirage démocratique
- comme de clamer fort qu'intervenir en Lybie était
du devoir de la France, mais en s'aplatissant devant la Chine, à
propos du Tibet libre, - tout comme fut annoncé en fanfare le
Grenelle de l'environnement ... qui trompa énormément.
*
Référence : «
La
grande déculturation
»
de
Renaud Camus.
2011
est une année formidable. Le chaos semble si proche, nous serions aux
premières loges pour assister à l'éradication
salvatrice d'une Humanité par elle-même. Il est
peu crédible d'espérer qu'un ultime paradigme de pensée
permettra d'échapper
au juste châtiment. Le massacre purgerait la Terre de l'infâme qu'un excès d'intelligence
a conduit au paroxysme de la stupidité. Cela pourrait être comme
une expérience au combien enthousiasmante. Le photographe,
qui ne pouvait laisser cinq minutes son véhicule
ouvert, sans craindre pour le matériel, serait ravi des
conséquences catastrophiques : la logique en finalité
du monde marchand. Cette façon de faire et d'écrire
peut sembler violente. Elle l'est pourtant moins que la
réalité concrète. Imaginons un instant
ce qu'il adviendrait d'une société informée
publiquement des recherches sur les énergies
libres*
(théorie unifiée des champs, énergie du vide
ou du point zéro), quand celle-ci dirige toujours l'animal
vers l'abattoir ? Il conviendrait aussi de connaître ce
qui se trame derrière cette pseudo-liberté
promise d'Internet (façonnage des consciences), d'être
informé sur les ondes de fréquence extrêmement
basse (FEB) servant
à contrôler l'activité cérébrale
(induire des comportements collectifs), ou de comprendre
que la crise de l'énergie participe essentiellement
à fabriquer l'endettement
de masse qui occupe et donc tient la multitude* (ne pensant plus que ce qu'elle est censée penser), - pour regretter de
ne pas être resté dans l'ignorance collective. Une société
à la conscience si peu éveillée -
n'est pas prête à voyager dans l'Univers sans, semble-t-il, en
souiller l'immensité. Voici finalement l'Histoire humaine
confrontée à des limites inhérentes. Aussi,
les jours de Pleinouest35 sont vraisemblablement comptés,
sans doute une dernière liberté surveillée, même
si son impact est par nature radicalement insignifiant, ce qui somme
toute est la marque d'une profonde désespérance. Ce
Monde sera-t-il sauvé malgré lui ???
* Léon-Raoul Hatem, d'après MagnetoSynergie : « Il venait de
découvrir la dégravitation, imaginant deux pôles magnétiques qui
se rapprochaient en s'accélérant, puis s'éloignant l'un de l'autre
en supprimant leur freinage mutuel. C'était donc cela l'Univers ;
toutes les masses, particules atomiques et étoiles sont des aimants
qui tournent en rotation synchronisées symétriquement, produisant
une Énergie fantastique capables de former autant de Mouvements
Perpétuels ».
Quel gouffre, entre l'importance des recherches et le silence de
plomb des Médias ! Mais il n'y a rien de surprenant si l'on
considère - de manière conjointe : a)
la nature de l'économie de croissance structurée par
l'endettement
(rôle
des banques), b)
le formatage de
la conscience (rôle des Médias), c)
l'importance du taux
de chômage
(rôle des politiques), d)
le
manque
d'ouverture d'esprit
(rôle de l'Education), faisant que seuls l'argent et l'appât
du gain dirigent la société, au sein d'une stupéfiante
schizophrénie collective et d'un endormissement individuel
qui l'est tout autant. Le prix du gâchis ? Un demi-siècle
de consommation de pétrole et de paiement de taxes, d'esclavage
au travail, de destruction de la terre et de pollution de l'air,
- aussi d'augmentation des maladies ... pour ensuite - comme
si cela ne suffisait toujours pas - venir réclamer aux
peuples de régler une taxe carbone et d'investir
dans le développement durable !!! Affligeante bêtise,
sous la bannière de la démocratie !
B)
Jonathan Swift : « Lorsqu'un véritable génie apparaît
dans le monde, on peut le reconnaître à ce signe : tous les sots se
liguent contre lui »
!
*
1)
MILTON FRIEDMAN : «
Beaucoup de gens veulent que le
gouvernement protège le consommateur. Il est plus urgent de protéger
le consommateur du gouvernement (…) Les gouvernements n’apprennent
jamais. Seuls les peuples le font ».
2)
lupus1.wordpress.com : « Le Climategate, comme les lecteurs
de nos pages le savent, implique certains des climatologues les plus
renommés du monde et nous les dévoile en train de bloquer des
demandes d’accès à l’information, d’évincer des
scientifiques dissidents, de corrompre le processus de révision par
les pairs et de dissimuler,
détruire ou manipuler des données
dérangeantes sur les températures ».
3)
Robert Mc NAMARA (un
ancien président de la Banque Mondiale,
secrétaire d’Etat et instigateur du Programme Elargi de Vaccination
(PEV) de l’OMS de 1974 : faire vacciner les enfants ...
du monde entier) : « Il faut prendre des mesures
draconiennes de réduction démographique contre la volonté des
populations. Réduire les taux de natalité s’est avéré
impossible ou insuffisant. Il faut donc augmenter le taux de
mortalité. Comment ? Par des moyens naturels ; la famine,
les maladies ».
Enfin 4)
AMESSI (auteur : Stan Maillaud) : «
Le protégé de Nelson ROCKEFELLER, Henri KISSINGER,
qui, selon les archives du Congrès Américain, a ordonné à la CIA
de développer des armes bactériologiques ; aujourd'hui
conseiller du président Barack OBAMA, produisit en 1974 un mémoire
pour le président NIXON sous la référence NSSM-200-memorendum,
rendu public en 1989 - sur la nécessité de réduire la population
mondiale, qui devait être considéré selon lui comme une priorité
(...)
Le 31 mars 2009, le Dr Nina FEDOROFF, conseiller
scientifique et technologique du président Georges W. BUSH puis du
président Barack OBAMA, déclara lors d’une interview à la BBC
qu’il y avait trop de monde sur Terre, et qu’il s’agissait
d’une priorité que de réduire les populations mondiales pour la
survie de la planète (...)
On peut se réfugier dans les montagnes avec des armes et des
stocks de vitamine C et de chlorure de magnésium, ce qui se passera
derrière nous nous rattrapera de toute façon
».
C'est peut-être une des raisons moindres du silence imposé
aux énergies libres : freiner le développement humain !
C)
André Gide : « Le monde ne sera sauvé, s'il peut
l'être, que par des insoumis »
!
Sauvé
par qui, pourquoi et comment ??? Pour viser la juste
mesure de l'enjeu énergétique, citons celui alimentaire
avec cette arme économique que représentent désormais
les OGM
(confiscation du vivant et lobbying des pesticides), en la personne
de l'ambassadeur américain à Paris (enfin piégé
par Wikileaks),
Craig
Stapleton*, dans
ce qu'il convient de qualifier de grand acte de piraterie :
«
Nous recommandons de dresser une liste
des représailles ciblées qui
produiraient quelques effets
douloureux
sur l'ensemble de l'Union européenne, puisqu'il s'agit d'une
responsabilité collective. Cette liste doit se
focaliser sur les plus importants coupables.
Mais elle devrait être mesurée - et non vicieuse -
et durable à long terme, car nous ne devons pas nous attendre
à une victoire rapide ».
Sur BITOOKU,
nous pensons plutôt que les "plus importants coupables"
(ou instigateurs du 11 septembre) feraient mieux de se soucier de
ne pas finir eux-mêmes sur la chaise électrique, -
au lieu de décider de ce que les autres peuples veulent manger
ou non. Concernant l'énergie - c'est encore pire.
Encore, seulement, car bientôt la pénurie d'eau potable
et de nourriture sera un enjeu central pour conserver
le contrôle de la multitude des âmes. Pour
cerner comment l'Humanité en est arrivée là,
il conviendrait de relire Jean-Jacques
Rousseau,
que les Lumières ont suivi à leur guise. Le philosophe
fut ce démocrate ... tant que la société
était constituée d'un nombre restreint d'individus
(comme l'eut été Sparte), lui préférant
la Monarchie à l'échelle d'un pays. Les USA sont une dictature
déguisée en pseudo-démocratie, la population
obèse maintenue au quotient intellectuel proche
de l'idiotie, grâce notamment à la spécialisation
à outrance. La confiscation de la démocratie
fabrique des
serfs
d'un genre nouveau
et perpétuellement endettés par des impôts
plus sournois dont ils ignorent les rouages :
«
Le coût pour la société (de
la mauvaise qualité de l'air)
est
de plusieurs
dizaines de milliards d'euros
»
(Nathalie
Kosciusko-Morizet),
- quand le Pouvoir en profite pour stigmatiser les seuls chômeurs
et non les choix industriels ou énergétiques.
Face à cette gabegie et à ce déni d'intelligence,
toujours plus d'initiés choisiront de devenir définitivement autonomes*
sur la question alimentaire et énergétique, puisque
cela est à la fois bon, sain, juste et enfin responsable...
*
terraeco
n° 23. Nous ne connaîtrions jamais une vérité
cachée - si nous accordions quelque pertinence au jugement
de Frédéric Mitterrand sur Wikileaks : « Les renseignements qui sont
fournis par WikiLeaks ont été volés, ils ont été piratés en
quelque sorte. Ensuite à partir du moment où on les transmet, on
répond à la curiosité publique, qui est un désir légitime, mais
ça relève aussi quand même d'une forme de complicité avec une
activité qui, au premier plan en tout cas, a été délictueuse ».
*
Il sera difficile de choisir soi-même ce qui est
bon pour sa santé. Un exemple : «
Le docteur Hamer a été arrêté en Espagne
le 9 septembre, sur ordre de la France et de l'Allemagne. La Cour
d'Appel de Chambéry le condamne à 3 ans de prison
pour exercice illégal de la médecine » (source
: MORPHEUS N° 6).
Vous aurez, je pense, relevé ce
fort paradoxe dans mon texte : il est tout aussi juste de déplorer
que la liberté soit confisquée, qu'elle ne puisse
pas ne pas l'être. La Démocratie devrait se mériter,
le commun n'a finalement que la médiocrité dont un faible
entendement donne l'accès. Qui blâmer ?
D)
René Descartes : « Pour atteindre la vérité, il faut une
fois dans la vie se défaire de toutes les opinions que l'on a
reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses
connaissances »
!
BITOOKU correspond
de manière sûre au monde actuel. Dès l'enfance,
l'individu est formaté par l'école lui apprenant
quoi et que penser, aussi le domicile avec le
gavage précoce des publicités destinées
aux enfants : - faire acheter par les parents les jouets correspondant
aux dessins animés dont c'est la finalité. Ensuite,
la logique froide est constamment sollicitée en substitution
de l'intuition ou de la contemplation. Mais Dr Jill Bolte Taylor de
dire : « Mon
cerveau droit se concentre sur la plénitude de l'instant présent
(…) L'hémisphère droit souffle que nous formons ensemble la trame
du canevas universel des potentialités de l'humanité ».
Or, la société actuelle court vite au désastre
proche si
elle ne change pas expressément de paradigme de pensée,
- c'est à dire aborde la réalité cognitive
sous
une approche enfin holiste, non
plus fragmentaire ou phénoménologique. C'est
toute l'importance de l'Art - que de faire relier à la totalité,
comme celui sacré rattache aux origines du Monde - grâce à
l'ouverture de la conscience. L'inconscience rédhibitoire est
la cause de la démesure redoutée des Grecs et
de l'allégorie de la vengeance divine qui se présente
comme une épée de Damoclès. Cependant, force
est bien de constater que la rupture mentale n'est pas
le fait de la classe politique et qu'elle n'est perçue par
le peuple que comme la privation supplémentaire des
libertés acquises, faisant de la Démocratie ce renfermement
psychique redoutable. La raison en est que l'intelligence fut,
finalement, un cadeau empoisonné des Dieux, que l'Homme
s'est approprié une faculté divine (Première
Intelligence* chez Avicenne) comme fruit d'une évolution
hasardeuse dont il serait le maillon supérieur, - faisant
que ce manque abominable de retenue ou de sagesse le conduit vers
sa fin. Exemple parmi beaucoup d'autres, au lieu de gérer
au mieux les denrées végétales comme source
de protéines, avec intelligence donc, nous intensifions la
production de viande qui déforeste la planète, pollue
les sources et les sols, affame les populations pauvres du tiers-monde,
gaspille l'eau et le pétrole, et fait vivre les animaux "nés
pour l'abattoir" dans des conditions semblables à celles
des camps de la mort nazis, conduit donc l'être humain
à se
comporter de manière bien pire que la bête
- quand alors l'habitus
et le manque
de réflexion*
cautionnent l'insoutenable...
Ne pas être en mesure
de le comprendre, plutôt de le sentir grâce à la
faculté intuitive, celle de l'âme ou de l'ange, sonne
déjà la fin possible du genre humain.
*
Rien n'est plus opposé à la mentalité moderne influencée
par Hegel
et par l'idée de progrès. Citons René
Guénon
: «
A cette façon de voir, il convient d'opposer nettement
l'affirmation que c'est au contraire à l'origine que tout
ce qui appartient au domaine spirituel et intellectuel se trouve
dans un état de perfection, dont il n'a fait ensuite que
s'éloigner
graduellement
au cours de l'« obscuration » qui accompagne nécessairement
tout processus cyclique de manifestation »,
expliquant qu'il ne se manifestera un quelconque redressement que
dès lors que le Monde actuel sera allé au
bout de sa logique destructrice,
- par une nécessité cyclique de faire table
rase, - ensuite parce que la conscience se trouve désormais
limitée à de simples affects.
Et c'est ainsi que la force brutale est encensée et qu'un
raz-de-marée de feuilletons policiers sert politiquement
à exorciser les peurs et à canaliser des comportements...
*
Exemple : ne cesser politiquement de dire que la généralisation
de l'agriculture
biologique
affamerait le Monde, ce qui est un mensonge
éhonté
pour qui connaît ce sujet.
BITOOKU,
c'est également un témoignage et une vie
consacrée ces dernières années - pour 10%
du temps - à partir photographier (d'où ce choix
mystérieux de PLEINOUEST35
avec le chiffre 35 correspondant
au nombre
de jours de création artistique
tolérés annuellement par l'ANPE), mais s'approchant
de 3% effectif si on la considère dans sa globalité.
Cela fera sourire, je pense, mais ce n'est pas mon cas, car la liberté
républicaine d'expression artistique - n'est qu'une propagande
de plus que la réalité ne cesse de contredire. Allant
désormais vers la soixantaine, j'aurais maintenant une possibilité
matérielle d'avoir cette liberté de partir photographier
mes paysages ... mais, avec l'arthrose qui commence à sévir,
considérant aussi, selon l'adage "joindre l'utile à l'agréable",
qu'il est finalement plus approprié, désormais, de
photographier la merde pour la "foutre dans la gueule"...
Se
"foutre
sur la gueule",
les Nations risquent très prochainement de s'y adonner.
L'unique choix cornélien qui aurait pu sauver le Monde
eut été de répandre un virus de laboratoire
rendant hommes et femmes enfin stériles, car, en ne cessant
de procréer, - ils et elles condamnent leurs enfants. Mais
... cela demande de la réflexion, - quand il est bien plus facile
de se laisser aller à copuler, de se soumettre à l'instinct.
L'eau détruisit le Monde lors du Déluge, cette fois-ci
ce sera le feu
nucléaire*.
Grillés vifs !
*
Citons Michel Chossudovsky (professeur à
la faculté des sciences sociales de l'université d'Ottawa) :
« L’humanité est à un carrefour dangereux : la guerre
contre l’Iran est à un « stade de préparation avancé »
et des systèmes d’armes de haute technologie, incluant des ogives
nucléaires, sont complètement déployés (…) Cette aventure
militaire est sur la planche à dessin du Pentagone depuis le milieu
des années 1990. D’abord l’Irak, ensuite l’Iran, peut-on
lire dans un document déclassifié de l’US Central Command.
L’escalade fait partie du programme militaire. Alors que l’Iran
représente la prochaine cible, avec la Syrie et le Liban, ce
déploiement militaire stratégique menace également la Corée du
Nord, la Chine et la Russie (…) Dans la doctrine militaire post-11
septembre, ce déploiement massif d’équipement militaire a été
défini comme un élément de la soi-disant « guerre mondiale
au terrorisme », ciblant des organisations terroristes « non
étatiques », incluant Al-Qaïda et les prétendus « états
qui appuient le terrorisme », comprenant l’Iran, la Syrie, le
Liban et le Soudan (…) Cibler l’Iran n’a pas que pour but de
réinstaurer le contrôle anglo-étasunien de l’économie
pétrolière et gazière, y compris les routes de pipeline, mais
également à s’opposer à l’influence de la Chine et de la
Russie dans la région. L’attaque planifiée contre l’Iran fait
partie d’une feuille de route militaire mondiale coordonnée. Il
s’agit d’une étape de la « longue guerre » du
Pentagone, une guerre sans frontières à but lucratif, un projet de
domination mondiale, une succession d’opérations militaires (…)
Le programme militaire favorise un système économique mondial
destructeur et motivé par le profit, appauvrissant de vastes groupes
de population à travers le monde. Cette guerre est une pure folie.
La Troisième Guerre mondiale sera terminale. Albert Einstein avait
compris les périls d’une guerre nucléaire et l'extinction de la
vie sur terre, laquelle a déjà débuté avec la contamination
radioactive provenant de l’uranium appauvri. « Je ne sais pas
avec quelles armes on combattra durant la Troisième Guerre mondiale,
mais durant la Quatrième, ce sera avec des pierres et des bâtons ».
Les médias, les intellectuels, les scientifiques et les politiciens,
tous en chœur, occultent la vérité non dite, à savoir qu’une
guerre menée avec des ogives nucléaires détruit l’humanité et
que ce processus complexe de destruction graduelle a déjà débuté.
Lorsque le mensonge devient vérité, il n’y a pas de retour en
arrière » (Preparing for World War III, Targeting
Iran - Part I : Global Warfare,
1er août 2010). Digne de BITOOKU
! Aussi, mais à propos des modifications du climat et
des catastrophes naturelles, le pestiféré interdit
de médiatisation, Jean-Pierre PETIT (Le Maître des
Tempêtes) : « Suite au témoignage de Ben Livingston, on
sait que dès le début des années soixante les Américains
disposaient de techniques très logiques pour piloter des ouragans, à
la fois en direction et en intensité. Mais mettre ces techniques en
oeuvre aurait révélé un secret jalousement gardé depuis des
décennies. Il est d'une importance cruciale pour le Pouvoir
Impérial Américain, occulte, et à son bras armé, le Lobby
Militaro Industriel, échappant totalement au pouvoir politique "en
place", de continuer d'apparaître comme un garant "des
libertés", de "la démocratie", de la "justice"
et "de l'ordre" et non comme une puissance capable
d'utiliser ses ressources technologiques et le savoir faire de ses
scientists in black (Article paru dans le numéro de février 1998 de
la revue Scientific American, cité dans le livre de Robert Salas,
The Faded Giant, page 53 ) dans un but unique de domination, de
manipulation et d'asservissement des peuples ».
E)
Blaise Pascal : « La vérité est si obscure en ces temps
et le mensonge si établi, qu'à moins d'aimer la vérité, on ne
saurait la reconnaître »
!
La
question du Dharma
est primordiale pour saisir l'origine du désordre. C'est
que la modernité rejette tout concept de verticalité,
d'arbre
cosmique
ou d'Axe
du Monde,
elle véhicule un dogme humaniste qui considère les
individus comme des multiples. Cette multiplicité
met sur un plan d'égalité les personnalités
et leur dénie l'Être de l'Être et donc tout système
de caste, il en résulte que l'individualisme met davantage
en compétition - qu'il éveille la quête
de Soi, avec ce paradoxe d'uniformiser plutôt que de
révéler. Or, il en va de même avec les Nations,
elles s'uniformisent toujours plus alors que la mondialisation les
oppose toujours davantage... La "société de contrôle" dénoncée
par Gilles
Deleuze
est ainsi un sujet qui est désormais objectivé,
car la politique* et le commerce* y trouvent leur compte. La jeunesse
actuelle est caractéristique de ces corps-sans-organes*.
* Cela
était un poisson
d'avril
(2011) de la part de Diapason, je me suis fait piéger ...
comme beaucoup de lecteurs (je garde le texte en prévision
d'une concrétisation) :
Type d'instrumentalisation de l'art empreinte d'une forme de crétinisme
intellectuel malheureusement trop peu rare - démagogie
réductionniste ou réductionnisme démagogique,
et concernant le Bicentenaire de la naissance de Richard
Wagner
- en 2013 : «
Il ne semble pas opportun que l'Etat français
fasse la promotion de l'auteur du Judaïsme dans la musique,
ou relaie en quelque manière les propos nauséabonds
de personnages engagés contre
la liberté, l'égalité et la fraternité
».
L'auteur de Pleinouest35 s'offre l'écoute d'un opéra
du Maître chaque semaine, musique empreinte de génie. N'y voir encore
que la manifestation
d'un antisémitisme personnel est donc une affligeante et
consternante idiotie. Mais, citons plutôt Claude
Samuel
:
« Le correspondant du Monde à
Jérusalem nous apprend que l’Orchestre de chambre d’Israël se
produira à Bayreuth, à l’invitation du maire de la cité
bavaroise, le 26 juillet 2011
(...)
Il faudra encore du temps pour
refermer les plaies, sinon pour l’oubli et encore moins pour le
pardon. Un musicien comme Daniel Barenboïm, israélien de passeport
et de coeur, n’a que plus de mérite, lui qui a osé diriger Wagner
en Israël, dans son long combat en faveur de la tolérance et d’un
pacifisme vigilant. Au-delà de paroles courageuses, il a, on le
sait, permis à de jeunes musiciens palestiniens et israéliens de
partager leur expérience musicale ».
Bravo Monsieur Barenboïm !
Toby Rogers : « A classified
Dutch intelligence file which was leaked by a courageous Dutch
intelligence officer, along with newly surfaced information from U.S.
government archives, "confirms absolutely", John Loftus
says, the direct links between Bush, Thyssen and genocide profits
from Auschwitz. The business connections between Prescott Bush and
Fritz Thyssen were more direct than what has been previously written.
This new information reveals how Prescott Bush and UBC, which he
managed directly, profited from the Holocaust. A case can be made
that the inheritors of the Prescott Bush estate could be sued by
survivors of the Holocaust and slave labor communities. To understand
the complete picture of how Prescott Bush profited from the
Holocaust, it is necessary to return to the year 1916, where it all
began (…) Throughout the Bush family’s decades of public
life, the American press has gone out of its way to overlook one
historical fact – that through Union Banking Corporation (UBC),
Prescott Bush, and his father-in-law, George Herbert Walker, along
with German industrialist Fritz Thyssen, financed Adolf Hitler before
and during World War II ».
Kurt Nimmo : « Bush, Ford,
General Electric, IBM, and the Wall Street bankers are responsible
for more than 70 million people slaughtered during the Second World
War, including about 12 million war-related famine deaths in China,
Indonesia, French Indochina and India ».
Henry Ford acheta le journal The
Dearborn Independant qu’il transforma en tribune antisémite,
écrivit Le Juif international qui inspira Adolf Hitler.
Henri Ford n'est-il pas l'unique américain cité dans Mein
Kampf, - ayant son portrait exposé dans le bureau du Führer
? Il est donc bien plus facile de s'en prendre à Richard
Wagner qu'au mentor d'Hitler et à la marque Ford, cela participe
surtout à entretenir des mythes, à cacher les
dessous sordides qui impliqueraient les démocraties
! S'en prendre à des artistes quand les arcanes véritables
sont occultées, pour maintenir le peuple dans l'ignorance,
est le signe d'une ... propagande ! N'est-ce pas s'immerger
dans Fahrenheit 451, film
dystopique qui dénonce un abrutissement collectif : « Le cinéma et la radio,
les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe
(…) J’ai vu où on allait, il y a longtemps de ça. Je n’ai
rien dit. Je suis un de ces innocents qui auraient pu élever la voix
quand personne ne voulait écouter les « coupables »
».
Ainsi, Arielle
Goupil
dans Diapason n° 590 : «
Au ministère, on parle de sanctions financières
en
cas d'indiscipline
» (toujours
à propos de Wagner en 2013). Vous qui me lisez, et en attendant
que les démocrates éditent la liste officielle
des auteurs interdits par la morale (comme ce fut le cas sous le
nazisme, le stalinisme et le maccarthysme), cachez très
vite au
regard ces livres de Platon, d'Aristote et de Voltaire, - car
ces auteurs eurent été trop fins pour
cautionner le dogme démocratique moderne tel que distillé à
la
Masse. C'est désormais le temps idyllique de : "Plus belle
la vie" !!! Achevons alors en conseillant d'interdire
également J.
S. Bach !
En effet, et selon Barenboïm, - Bach dépasserait Wagner
sur la question de l'antisémitisme : « The problem of fascism is
elsewhere : fascism begins when one says, only Germans can understand
this music. And anyway antisemitism does not involve just Wagner;
Bach's Passion According To St. John follows the most antisemitical
text there is. Does that mean nobody should perform it or listen to
it
? ».
Il conviendra aussi de faire taire Chopin, Liszt, Beethoven, Richard
Strauss et Carl Orff. Or, Wagner est spécifiquement désigné du
fait que sa musique eut accompagné les chambres à
gaz ; n'oublions donc pas d'interdire Anton
Bruckner,
musicien officiel du Reich ! Au travail les gratte-papiers !
F)
Winston Churchill : « Certaines personnes tombent un
jour ou l'autre sur la vérité, la plupart d'entre elles se relèvent
et passent leur chemin »
!
*
Ah
le commerce ! Autrefois, les mécènes bourgeois copiaient
les nobles pour s'acheter un prestige (exemple : Florence),
désormais les flux déterritorialisés du capital
n'ont que faire de la valeur intellectuelle qui ne se compte
pas. Chez les communistes, seul Lénine y attacha une valeur
intrinsèque. Ivan
A. Alexandre
: «
Depuis trois décennnies, ce que les peuples de notre planète
toute entière, les marchands, les clients, les médias,
les élus, entendent par musique n'a plus aucun rapport avec
la définition acceptée au conservatoire. La musique
est une forme de divertissement collectif chanté, dansé
ou les deux, sur
une basse rythmique binaire à peu près fixe et trois
accords élémentaires.
Moralistes, réformateurs, pédagogues, Pierre Boulez
et Nikolaus Harnoncourt se rejoignent surtout dans leur foi en une
musique inverse - noble,
complexe,
transcendante.
Un art d'élite. L'héritage d'une civilisation, qui
doit être protégé en haut lieu contre
le vandalisme consumériste inhérent aux démocraties.
L'élite d'avant Nicolas Sarkozy et Jérôme Kerviel.
La démocratie d'avant Johnny et David Guetta. La musique
ancienne ».
Ce vandalisme est certes inhérent à la Démocratie
comme société marchande, mais le commerce, surtout
la politique, y profitent bien davantage de la fabrication
d'une Masse inculte !
* Selon
Raluca ARSENIE-ZAMFIR, le
«
corps-sans-organe
» équivaut
au champ
d'immanence
et de consistance propre au désir
(citant Deleuze et Guattari
:
« Le plan de consistance, ce
serait l'ensemble de tous les CsO »).
Citons cet auteur dans le texte : «
Nous rapprochons la caractérisation du corps sans organes et
la réduction phénoménologique
radicale (à la comprendre selon les indications conceptuelles
d'une phénoménologie matérielle,
comme celle de Michel Henry), puisque le corps sans
organes est "ce qui reste quand on
a tout ôté". En effet, nous nous retrouvons devant une théorie ontologie renouvelée qui pose
comme fondement la matière, celle-ci comprise comme intensité et énergie. C'est sur le
corps sans organes, conçu comme fondement matériel, qui s'inscrivent, d'un côté, les
déplacements moléculaires et la subversion de l'identité réalisés
par
le décodage et la déterritorialisation
capitaliste »,
enfin :
« Dans un sillage
strictement nietzschéen qui faisait du
coup de dés le point de départ de la vie, le corps sans
organes ouvre les horizons de
l'événement et du virtuel, et s'érige comme fondement et plan de
consistance, agissant moins comme
principe et plus comme catalyseur de l'existence et de son
individualité relative
».
Inversion de la Tradition, mais cependant analyse fine de la psychologie
moderne. Du point de vue traditionnel, guénonien, 1789
aura été la marque de l'éloignement au Principe,
puis le sceau de l'asservissement des masses humaines. En douteriez-vous
?
Ces
portraits ont une histoire. Il s'agit de sujets vivants devenant
une nature morte, une décomposition. Mais c'est peine
perdue que d'espérer réaliser des portraits en Auvergne,
où je n'ai pas rencontré un seul photographe en dix
années, exception faite des photographes de mariage et de
carte d'identité. En ultime recours, j'ai payé un
abonnement Allopass de 12.99 euros sur le site charme-casting
(un
site à vocation pornographique qui témoigne
de ma déchéance de photographe) pour trouver un modèle.
Je ne fus pas étonné qu'aucun modèle ne me
réponde, - question d'âge probablement et le fait que
je sache écrire en français ... en alignant plus de
trois mots d'affilé. J'ai fait sauter les fusibles dans
la boite à neurones. Il y a une morale dans cette minable
histoire et qui servira de leçon : on ne s'approche
pas de la lie de l'Humanité sans en goûter le
vinaigre. Ainsi, à mon insu, l'abonnement se poursuivait
automatiquement et me prélevait 250 euros en cinq mois* !
Ces gens-là sont donc en conformité morale avec
leur activité, les bâtisseurs de cathédrales
enseignant, au moyen-âge, que "ce que tu fais te fait". Je tiens
alors à dire ceci : par quel vice incroyable croit-on
devoir réaliser des portraits féminins*, - quand tant
d'excréments couvrent les trottoirs ??? Ceci est une excellente
leçon de vie, j'en prends acte, je remercie charme-casting
pour s'être dévoilé tel qu'il est, tout
comme je renonce dorénavant à partager mes nouvelles
photographies de paysage. Partager, mais pourquoi partager ? Et
partager avec qui, dans une société dont le rôle
s'est toujours limité à "mettre des bâtons
dans les roues" ? Avec cette merde au moins, me voici
en adéquation avec moi-même et avec autrui...
Voici ENFIN des
images qui parlent autant que mes textes philosophique : oui, c'est
une société de merde
!
*
Contact pris avec la DGCCRF,
il s'avérerait que le procédé est légal
- puisque assimilé à un contrat liant
deux parties. Et somme toute, cela représente parfaitement la
distinction à faire entre éthique
et morale,
entre intention et procédé. Le procédé
est légal, l'intention susceptible d'être retorse
: se
faire baiser
en beauté ! Que nous sommes éloignés ici, dans
les bas-fonds, du sens à donner à l'homme véritable
! N'est-ce pas cette image putride que renvoie la société
moderne, ce à quoi se voue essentiellement le dressage
scolaire ? Alors, il me semble que je suis en harmonie avec
ce qu'en écrivait Nietzsche
: je ne me comporterai pas moi-même en esclave, mais
en homme libre (la liberté de la noblesse de cœur qui n'est
pas faire tout ce que la société d'épicier
permet de faire). Je ne mettrai pas en vente de photographie avec
une option prédeterminée par moi-même - et que
vous devriez annuler, faute de quoi vous pourriez, par
manque d'attention,
vite payer 20 photographies au lieu d'une seule. Bref, je ne suis
pas un "fils de pute" exerçant en totale conformité
avec la loi !
Mon
expérience et mes déboires photographiques n'ont aucun
intérêt particulier, si ce n'est encore décerner
un
BITOOKU
d'or à ce site et à la DGCCRF
qui
cautionne un piège
à con
et ne le décèle peut-être même pas. Il
y a des coups
de pieds dans le cul
qui se perdent ... et c'est bien dommage. Toujours est-il, que cela
conforte l'analyse deborienne que j'ai citée au tout début :
«
règne autocratique de l’autonomie marchande
ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, et
l’ensemble des nouvelles techniques de gouvernement qui
accompagnent ce règne »,
avec mention spéciale ou prix du jury BITOOKU
pour : A)
interdiction d'appel
au boycot,
B)
aucune loi
consumériste
(se regrouper pour partager les frais de procédure), puis
C)
aucune
protection (aucun statut) accordée aux donneurs
d'alertes
! Tout est donc en conformité avec l'art du commerce ...
pour baiser le con
- sot
-
mateur !!!
Toute
cette vermine marchande (imaginant :
a)
tromper son client - en initiant un paiement automatique
pour ... "son confort", b) fausse
promotion - quand l'achat au détail revient moins cher,
c)
fausse garantie - du prix moins cher ajusté sur
un produit de marque de distributeur ... n'existant nulle par
ailleurs, d)
foire
à un euro - quand un seul produit l'est en réalité)
ne pensant qu'à tromper le "con - sot - mateur"
(et
avec la bénédiction de la loi),
je ne verrais aucun complexe à lui faire poser un anneau
dans la narine pour la promener au bout d'une chaîne, en lui
donnant des coups de pied bien placés de temps en temps,
- histoire qu'un peu d'éthique finisse par rentrer dans le
lard de la bête.
Conclusion
: une société 100% jus de merde ... mais que dis-je
? ... pur jus de merde, oui ! Fort heureusement, je ne lui
ait offert aucune descendance ! C'est NIET !
*
Certains
seraient enclins à penser que les excréments
de chien
... ne remplaceront jamais le portrait féminin tel qu'il
peut être entendu comme muse de l'artiste. Cela est vrai,
mais ce serait sous-estimer la joie de vivre retrouvée, la
considération de soi-même également. Je regrette
seulement de ne pas avoir compris cela bien plus tôt !
Qui veut faire l'ange peut faire la bête,
mais qui fait la bête est déjà une bête...
Il ne manque plus que l'anneau dans la narine et la chaîne
au piquet...
Malheureusement, l'expérience de la vie m'a
conforté dans la conviction que la grande majorité
des êtres humains se comportent ainsi, sont cela.
Plus
de respect, plus de parole, plus d'honneur, plus de hauteur d'âme,
plus de franchise, rien que la bassesse et la rapine.
Alors,
qu'en est-il de l'art
du portrait
(du lard du cochon) pour un photographe comme celui de Pleinouest35
? Il n'en est strictement rien, car j'ai préféré
trancher les liens. Si, comme vous pouvez le constater, je
ne manifeste aucun
parti pris sexiste dans le domaine intellectuel
(pour une parité exclusive des femmes et des d'hommes
sur mon site - puisque ne pas le faire serait parfaitement
imbécile), il en va tout autrement des créatures peu
éveillées croisées au quotidien, qui restent
rétives à toute approche non programmée et que
je qualifie de connasses
sur pattes
quand, accompagnées d'une malheureuse progéniture,
elles ne cessent de fumer leur drogue - tout en se plaquant
un téléphone portable sur la cervelle. Là,
on se dit alors que la Démocratie est contre nature, que
la fonction productrice dans le système tripartite dumézilien
reste incarnée par ces ventres reproducteurs, ces
têtes non-pensantes. L'enseignement scolaire obligatoire -
censé croire faire augmenter tout niveau intellectuel
- n'aura par ailleurs jamais satisfait au dogme de l'ascenceur
social,
ce pour une question de réalité concrète :
« C'est un discours un peu
naïf, peut-être destiné à motiver les élèves - si tu travailles
bien à l'école, tu feras ce que tu voudras plus tard... Mais c'est
un discours trompeur : Il n'y a qu'à voir les étudiants désabusés,
parfois écoeurés même. Ils voient bien qu'ils ont beau faire des
tas d'études, ce n'est pas cela qui va créer des emplois de niveaux
correspondants. Il faut qu'il y ait des places pour qu'il y ait
ascenseur social » (Marie Duru-Bellat).
Planète Merde : toujours + + +
De
fait, la
véritable merde
n'est pas celle que l'on croit de prime abord. Si nous devions en
faire une liste exhaustive, nous désignerions les pesticides
cancérigènes
(avec la puissance écrasante des banques, des lobbies industriels,
les larbins fidèles ou partis politiques. Site http://www.mdrgf.org/210pesticides.html),
les rayonnements
électromagnétiques
(téléphone portable, four à micro-ondes, WIFI, et
sites http://www.amessi.org
- http://www.next-up.org),
l'irradiation
des aliments
(http://www.irradiation-aliments.org
- http://www.criirad.org),
les OGM
dont la finalité n'est aucunement de promouvoir le
bien ... mais de breveter
le vivant
et de produire des plantes toujours + résistantes
à un usage +
intensif des pesticides (un site de désinformation publique
: http://www.ogm.gouv.fr
- et
trois +
vindicatifs : http://www.syti.net
- http://www.greenpeace.org
- http://www.infogm.org),
enfin Haarp,
les chaimtrails,
sans oublier le contrôle
des médias.
Et citons ici René Naba sur ReOpen911 :
« Voici, à titre informatif, le dispositif médiatique
français, détenu pour l’essentiel par les deux principaux
marchands d’armes, Arnaud Lagardère et Serge Dassault, et, le
principal bétonneur du pays, Martin Bouygues. Arnaud Lagardère,
qualifié de «frère» de Nicolas Sarkozy, actionnaire de référence
pour le compte français du groupe aéronautique EADS, est le premier
éditeur français et le détenteur du principal réseau de librairie
de France via les relais «Relay», dans les gares françaises et les
stations du métro parisien. Dans le domaine audiovisuel, il possède
trois stations de radio (radio Europe1, Europe 2, RFM), quatorze
chaînes de télévision (Canal J, MCM, Mezzo, Tiji, la chaîne
météo, CanalSatellite, Planète, Planète Future, Planète
Thalassa, Canal Jimmy, Season, Ciné Cinéma et Euro Channel, ainsi
que le site informatif Allo Ciné Info. Dans le domaine de la presse
écrite : L’hebdomadaire Paris Match, Elle magazine, le Journal du
Dimanche, et deux quotidiens régionaux, La Provence et Nice Matin.
Dans l’édition, Hachette, Fayard, Grasset, les éditions
juridiques Dalloz, Dunod et Armand Colin, les éditeurs scolaires
Larousse Hatier, Hazan, Le Masque, Marabout, Pluriel, Stock, Le Livre
de Poche (…) Martin Bouygues, parrain d’un des trois fils de
Nicolas Sarkozy, Louis, est le premier groupe de bâtiment et travaux
publics de France et propriétaire d’un des trois réseaux de
téléphonie mobile (Bouygues Télécom). Dans le domaine
audiovisuel, il possède la chaîne généraliste de télévision
TF1, la plus importante de l’espace francophone européen, et ses
treize déclinaisons : la chaîne d’information continue, LCI,
Odyssée, Eurosport, Histoire, UshuaïaTV, S Star, Cinétoile,
Cinéstar, Télétoon, Infosport, Série Club, TF6, TV Breizh.
Bouygues dispose d’une gamme de trois sociétés de production de
films : Téléma, Film Par Film, TF1 Film Production, les sociétés
de distribution de films : TFM, la société d’édition vidéo (TF1
Vidéo) et pour la presse écrite de deux magazines (Tfou Mag, Star
Academy), ainsi que du quotidien gratuit Métro. Serge Dassault,
avionneur, fabricant du Rafale, l’avion de supériorité
technologique, également proche de Sarkozy, possède Le Figaro,
L’Express, le Figaro Magazine et Valeurs Actuelles. Le sénateur de
l’Essonne a eu un moment, l’été 2010, des visées sur «Le
Parisien», le quotidien le plus lu du bassin parisien ».
Il est donc facile de comprendre les raisons pour lesquelles
toutes ces informations sont filtrées avant d'arriver à
la conscience du peuple lobotomisé. Avec le temps, j'en
suis arrivé à penser - comme Noam
Chomsky,
Michel Foucault et
Gilles
Deleuze
- que l'information ne sert pas à informer sur ce qui
se passe, - mais à programmer
l'inconscient collectif.
En ce sens, l'intérêt qu'elle représente est
de tenter de déceler puis de cerner ce que l'on veut que
l'on pense (exemple : 11 septembre). Le savoir, c'est l'utiliser
à rebours.
Pour
ceux qui savent, qui ont la faculté de comprendre par eux-mêmes
- c'est à dire désormais une partie infime du
peuple - le 11
septembre
est l'exemple typique, que nous pourrions reproduire à l'infini, de
la fabrication
d'une pensée ou plutôt d'une croyance
de masse.
Ainsi, Stanley
Hilton
(conseillé du sénateur Bob Dole) : «
En tant que représentant des familles des victimes du
World Trade Center nous allons en Justice contre Bush, Rice, Cheney,
Mueller, Rumsfeld et autres, attestant qu'ils sont impliqués
dans l'aide et la réalisation des attentats du 11 septembre
et qu'ils en sont purement et simplement les commanditaires. Nous
disposons de preuves écrites ainsi que de témoins
occulaires qui démontrent, preuves
à l'appui,
que Bush
a personnellement organisé et commandité ces attentats
(...)
C'est en connaissance de cause que nous attaquons en Justice
l'administration Bush, coupable de haute trahison et de meurtre
de masse sur sa propre population. L'action collective en Justice
des familles des victimes du World Trade Center demande 7 milliards
de dollars au gouvernement américain » (MORPHEUS
N° 6).
Et
Michaël
C. Ruppert :
«
Le gouvernement et les groupes de l'énergie et de la finance
ont tout fait pour obtenir une attaque comme celle de Pearl Harbor
qui puisse fournir
à l'empire américain un prétexte pour la guerre,
l'objectif étant la confiscation des réserves de pétrole,
de gaz, et la clé des voies de transport par oléoduc.
Le 11/09 a été un meurtre prémédité
».
G)
Honoré de Balzac : « ll y a deux histoires :
l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont
les véritables causes des événements »
!
Il
est opportun pour la Presse française d'orienter les caméras
vers le dictateur Kadhafi et il est très réconfortant d'être
du coté du Droit et des justes ! Fiers ? Il est pourtant
cocasse de rappeler que la coalition intervenant en Lybie
le faisait sous prétexte que le dictateur s'en prenait à
son propre peuple. A propos des sujets honnis et donc non abordés
par les Médias à la botte, signalons les libérateurs
des animaux assimilés aux terroristes, les aveux de militaires
à propos du phénomène OVNI (A), la communication
avec les morts (B), aussi ce qu'il est encourageant d'appeler
énergie libre (C) (A : http://www.youtube.com
&
http://www.youtube
;
B : http://www.youtube.com
;
C : http://www.youtube).
Corinne
Lepage
(qui prit le pseudonyme de "Catherine Médicis" - pour ne pas
risquer de se
faire descendre)
écrivait en 1998 « On ne peut rien faire, madame le Ministre
»,
alors, qui pourrait faire quelque chose ? Le peuple aux élections
? Mais, il est tellement désinformé et assommé
par les faits divers, qu'il a perdu la moindre capacité
de réfléchir, si ce n'est agir sous le coup de l'émotion
brève qu'instrumente ou utilise le
Pouvoir. Et
venons à citer Alexandre Piquard (un
texte lu sur Le Monde.fr de 2007) : « Elle propose surtout trois
mesures pour sortir la France de la"monarchie", c'est-à-dire
permettre aux citoyens de réellement participer : "Le
référendum d'initiative populaire et législatif",
"la
possibilité de saisine par les citoyens du Conseil
constitutionnel" et la création d'un "conseil de
la société civile", élu par les catégories
socioprofessionnelles et par les organisations non gouvernementales,
qui remplacerait le Conseil économique et social ».
On peut bien rêver. La vérité, c'est que cela ne
risquera jamais d'arriver, la peur serait distillée à
bon escient. Quand Jean-Marc MOREAU
développe le moteur à
eau (en
réalité utilisant l'atome d'hydrogène), les ennuis
commencent. Pourtant ... il semblerait peut-être que :
« L'Hydrogène ne coûte rien
puisqu'il est fabriqué en roulant à partir de l'eau, par l'énergie
électrique du véhicule produite par le moteur, à travers un
réacteur à dissociation atomique, provoquant la fragmentation de la
molécule d'eau par résonance fréquentielle, grâce à un
condensateur haute fréquence Air / Eau, à diélectrique optimisé ».
Le traitement de la pollution, c'est le nouveau business
à la mode. "Traitement" et non pas "suppression".
Détruire, construire, détruire, construire... Les
industriels ne vont tout de même pas étouffer la poule
aux oeufs d'or
! Combien de vrais chercheurs ont-ils fini écartés,
ou effacés
?
A suivre... En attendant, découvrez cette page avant
qu'elle ne soit supprimée comme tant d'autres : http://quanthommesuite.pagesperso-orange.fr/utopiatech.htm.
Ceci
rappelle "L'homme
au complet blanc"
(the
man in the white suit)
de 1951, - quand la découverte d'un tissu
inusable vient à représenter un risque considérable
pour l'industrie. Le monde est finalement sauvé du désastre
(la peur du chômage) quand il s'avère que ce tissu
ne résiste pas à la pluie. Il en va peut-être
de même avec l'énergie, car, vous rendez-vous compte
du cataclysme certain, s'il s'avère un jour que celle-ci
peut être produite à peu de frais ? Ce serait la fin des
centrales nucléaires et des cancers provenant des particules
fines du diesel, l'impossibilité morale de surtaxer le carburant,
l'inutilité des guerres comme celles d'Irak et d'Afghanistan
qui auront coûté 5000
milliards de dollars,
et les USA n'auraient même pas eu ce besoin de fomenter le
11 septembre pour fabriquer
une opinion
! Bref, le chaos ! Impensable quand on sait que la crise endette
et contrôle les individus !
Puisque
le purin
d'ortie
fut interdit
en France,
que les élus du peuple feraient mieux de s'occuper de
la vente des huiles et des graisses
hydrogénées*,
voici quelques sites :
http://www.intelligenceverte.org/purin-ortie.asp
http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/fp_purin_orties.php3
http://www.nord-nature.org/fiches/fiche_j3.htm
http://www.aujardin.info/fiches/purinortie.php
http://www.univers-nature.com/activites/recette-purin-ortie.html
http://purin-ortie.blogspot.com/
http://fr.ekopedia.org/Purin_d'ortie
http://guidenaturabio.com/nature_bio_jardin_72.html
http://mai68.org/ag/1053.htm
http://ahahh.blog.lemonde.fr/2009/05/29/la-recette-du-purin-dortie-un-incontournable-du-jardin-bio/
http://lofficinedujardinbio.blogspot.com/2008/06/purin-dortie.html
http://www.jardin-eco.com/le-purin/purin-d-ortie.htm
http://www.ecolopop.info/2006/09/interdiction-du-purin-dortie-ce-nest-pas-une-blague/625
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/en-prison-pour-du-purin-d-orties-13210
http://www.mdecg54.fr/index.php?id=purin_ortie
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite.cgi?id=2354
* Citons plutôt Lydia Berroyer : « Une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) réalisée auprès de 25.000 femmes montre que celles qui ont un taux "d’acides gras trans" élevé sont celles qui ont le plus de risques de développer un cancer du sein. Par ailleurs, une autre étude, celle-ci américaine (Chicago), révèle qu’une population âgée qui ingère beaucoup "d'acides gras trans" atteint, après une observation de 5 à 6 années, un taux élevé de maladies d'Alzheimer », puisque, parait-il, le cancer et l'Alzheimer sont des priorités. La vérité serait que les graisses hydrogénées et l'interdiction du purin d'ortie confortent des interactions symbiotiques : rendement économique d'un coté et maladie de l'autre (ou Santé) ! De semblable manière, le Gouvernement parle d'écologie, de développement durable (Oh l'oxymore !), - mais s'acharne contre Kokopelli ! Après cela, croirions-nous encore que la France intervient en Lybie pour sauver une population innocente (il était évident que la France tentait de prendre de court l'Otan - à seule fin de faire du ciel lybien la zone de démonstration de son fleuron de guerre, le Rafale, qu'elle n'arrive toujours pas à vendre) après avoir admis qu'il y eut des armes de destruction massive en Irak, que le nuage de Tchernobyl s'arrêtait à la frontière ? Serions assez bêtes pour cela ou juste condamnés à ne plus penser par nous-mêmes ? Il semblerait bien que oui. Le grand art de la politique moderne, - c'est de réussir de faire croire au peuple qu'il délègue ses pouvoirs (entre nous un concept parfaitement idiot) en son nom, alors que son intelligence n'est jamais sollicitée !!!
BITOOKU,
c'est donc cela et même bien davantage. C'est encenser les
héros de la Terre. Avant tout, il ne s'agit pas d'ironiser
sur les hommes extraordinaires qui ont fait le sacrifice de leur
vie à Tchernobyl et maintenant au Japon - mais sur tous les
héros malgré eux. Passons assez rapidement sur
les USA qui nous auraient libérés du joug nazi. La
réalité est à la fois plus complexe*
et
plus sordide*
: ce sont des capitaux américains qui ont nourri la bête
et l'Amérique est intervenue pour saisir la technologie allemande
avant les rouges.
*
Lu donc sur "home.comcast.net" : « The most
powerful German economic corporate emporium in the first half of this
century was the Interessengemeinschaft Farben or IG Farben, for
short. Interessengemeinschaft stands for "Association of Common
Interests" and was nothing other than a powerful cartel of BASF,
Bayer, Hoechst, and other German chemical and pharmaceutical
companies. IG Farben was the single largest donor to the election
campaign of Adolph Hitler. One year before Hitler seized power, IG
Farben donated 400,000 marks to Hitler and his Nazi party.
Accordingly, after Hitler's seizure of power, IG Farben was the
single largest profiteer of the German conquest of the world, the
Second World War (…) According to former US Justice Dept. Nazi War
Crimes prosecutor John Loftus - who is today the director of the
Florida Holocaust Museum - "The Bush family fortune came from the
Third Reich". Along with the Rockefellers (Standard Oil,
Chase Manhattan Bank), Mellons (Gulf Oil, Alcoa Aluminum), DuPonts
(DuPont Chemicals), General Motors and Henry Ford, banks and shipping
companies operated by the Bush family were crucial players in setting
up the industrial power behind the Third Reich. These companies
poured hundreds of millions of dollars into IG Farben and provided it
with technology for tactically - essential synthetic materials -
while withholding the same materials and patents from the US
government. The Rockefeller family, long aligned with the Bushes,
owned Standard Oil. Through a stock transfer they became half owners
of Germany's IG Farben with Farben likewise owning almost half of
Standard Oil. According to the Encyclopedia Brittanica, IG Farben
built and operated more than 40 concentration camps in Nazi-occupied
Europe, including Auschwitz ».
* Citons Jean-Yves Peillard (membre du collectif www.independentwho.info)
: « Tout se recoupe,
tout en haut de l'échelle, les banquiers et les financiers
internationaux, viennent ensuite les grands industriels. Après
Nuremberg, sous prétexte de guerre froide, ils ont laissé vivre le
monstre, depuis il a essaimé par la sacro-sainte loi de la
concurrence ou par mimétisme ; ces édifices multinationaux
se sont
construits sur des bases nazies. D'autre part, pour authentifier
la parodie ; parmi les juges n'y avaient ils pas quelques juges du
procès de Moscou ? Ils ont fait quelques exemples pour faire croire,
mais se sont bien gardés de viser l'essentiel. Où sont les neveux
d'IG Farben ? : Henry Ford, Rockefeller proches parents, AGFA-BASF,
BAYER, HOECHST neveux officiels, FOX,
CARYLE, MONSANTO-Pharmacia, AVENTIS, NOVARTIS-SYNGENTA,
Nestlé, Pioneer, AREVA, Siemens, TOTAL, Dupont, Do,WYETH nouveaux
et anciens officieux et combien d'autres ? Les noms ont quelquefois
changé mais "l'état d'esprit" est resté le même. Un des
meilleurs exemples des héritiers cyniques et arrogants est MONSANTO :
Agent orange, hormone, PCB, OGM, tout est bon… Il suffit
d'attendre que les "agents retardateurs de conscience" soient
disparus et tout ressort comme en plein jour, car c'est maintenant
admis pour tous que c'est Rothschild indirectement et inconsciemment ? Rockefeller, Henry Ford, Bush grand père, Wall Street etc qui ont
financé et armé ce fou furieux. Le professeur Quigley
rapporte : « il faut noter que ce système (les plans de
financement DAWES et YOUNG entre les deux guerres) fut
instauré par les banquiers internationaux et que le prêt d'argent à
l'Allemagne leur rapportait très gros ». C'est une des
meilleures démonstrations du système de Machiavel. D'un côté, les
banquiers soutinrent tous les partis en conflit et d'un autre, ils
prêtèrent aussi de l'argent aux allemands pour les paiements des
réparations. C'était exactement le même groupement qui avait
programmé la première guerre mondiale, qui l'avait financée,
dirigée et qui en avait tiré un large profit. Le
professeur Anthony C. Sutton démontre aussi le rôle des capitaux
américains dans : « Wall Street and the Rise of
Hitler ». Edward Griffin nous éclaire
aussi sur le cartel IG Farben, ses contrat avec la STANDARD OIL
de Rockefeller, puis avec ALCOA. Toujours les mêmes noms
qui ressortent ; des Rothschild, Warburg, Schmitz,
Harriman, Thyssen, Thule, ITT et General Electric, Skull &
Bones avec Prescott Bush UBC, General Motors, Ford, Du
Pont, IBM, Smith... WCM plus récemment ».
BITOOKU
tient tout simplement à encenser le héros moderne
d'une économie en difficulté : le
fumeur.
Un bien piètre héros, malheureux malgré
lui, car une intelligence si réduite ne suffit pas à
lui faire admettre que la Liberté qui est la sienne n'est
que l'effet dérivé de l'action de drogues sollicitant
la zone
cérébrale de récompense.
Il prend donc son esclavage et son addiction pour un choix
personnel de vie. Cependant, la modernité a le héros
qu'elle peut se permettre et celui-ci a l'insigne mérite
de payer de très fortes taxes pour satisfaire ses
pulsions mortifères, mais surtout : il sacrifie des années
de sa propre vie pour que d'autres puissent bénéficier
de leur retraite. N'est-ce pas remarquable ? BITOOKU chante donc
le geste légendaire et sociologique (comme tic) de ce héros
des temps modernes : gloire à toi l'ami sacrifié dont
la vie échappe des doigts et part en fumée ! Con-tinue
!
Toujours
ce poisson
d'avril
de la part de Diapason, tellement crédible ... qu'en
vérité il est peut-être prémonitoire
:
Pour conclure - je fais le vœux d'écouter
uniquement Wagner
en
2013, tout Wagner, - avec une prédilection pour Parsifal,
Lohengrin
et Le Crépuscule
des dieux.
Ce sera ma manière de commémorer une musique
extraordinaire et de «
pisser
à la raie » des
misérables qui voudraient la faire interdire et que
j'invite à retourner dans c'te fange qui sert de Culture
à la France depuis plusieurs décennies. La
chose n'est guère surprenante et déjà
adolescent j'étais choqué par la très
forte proportion de têtes d'ahuris dans ce pays, quand je
revenais d'Allemagne, de Grande-Bretagne. Si certains s'étonnent
des statistiques sur l'intelligence, elles corroborent la première
impression. Vive Richard Wagner, et sans distinction Gustav
Mahler, Benjamen Britten, Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch, Claudio
Monterverdi
et Gabriel Fauré ! La Musique est élitiste et ne saurait
concerner les sots...
Nous savions que l'agriculture intensive
fait consommer de la merde, mais que le peuple s'en satisfait tant
que les fruits sans saveur et gorgés de pesticides ont tous
la même forme, la même couleur, le même calibre,
sont uniformisés comme ceux qui les ingurgitent. Ce
qui est moins connu, - c'est que 50
millions de poussins mâles sont jetés vivant dans les broyeurs
chaque année,
en France, - c'est que les élevages concentrationnaires vont
jusqu'à nourrir les animaux entravés (et maintenus
dans le noir) avec des excréments mélangés
au reste, pour faire des économies, - c'est que les porcelets
en surnombre sont aussitôt fracassés sur le mur ou
castrés à vif. Citons donc Isabelle
Saporta
: «
« On en a fait, des contrôles inopinés ! »
se souvient, goguenard, ce militant de la première heure
de la Confédération paysanne. « C'est un monde
de gangsters. S'ils pouvaient faire pousser les cochons avec du
pipi de chat, ils le feraient. Ils
ont été jusqu'à foutre des produits de chiotte
» ».
Puis Elisabeth de Fontenay : « -
hideuse
contradiction, plus forte encore dans le système ultraproductiviste,
entre les soins mis à l'élevage et la destination qui est la mort,
sans parler de la castration. Or, toute notre culture de
technicisation du vivant réside dans un déni de ce meurtre et est
fondamentalement nihiliste, comme l'a montré la crise de la vache
folle ; nous empestons la mort ».
Et Violaine : « Ce qui est
paradoxal, alors qu'un tiers de l'humanité ne mange pas à sa faim
et manque d'eau, c'est que les pays riches préfèrent nourrir leurs
poulets et leurs vaches pour obtenir des nuggets et des steacks
hachés, au lieu de s'occuper de leurs frères (…) Plus de 50
millions d'enfants meurent de faim chaque année. Un boeuf fournit
200 kg de viande soit 1500 repas, les céréales qu'il a mangées
auraient pu servir 18 000 repas ».
Richard
Wagner, inspiré par Arthur Schopenhauer
(«
Entre
la pitié envers les bêtes et la bonté d'âme,
il y a un lien étroit »),
fut végétarien. Mais, ce dogme «
Liberté-Egalité-Fraternité
»,
qu'a-t-il perpétré si ce n'est la BARBARIE
? Il faut se souvenir que la "fraternité"
fut réclamée par l'Eglise (après
les massacres de la Commune), pour comprendre que ce
que l'on fait à la bête on le fait à l'homme*,
qu'il n'est pas surprenant que la Culture elle-même soit
jetée aux pourceaux (ceux plus humains) que l'on veut engraisser,
tout comme la bête née en Enfer est destinée
à une assiette fumante !
*
Citons - pour exemple - Frank Furet (source
: Banc Public n°168) : « La
pollution qui tue lentement les côtes de la Louisiane tient
également à la non-gestion des déchets produits par les
millions de têtes de bétail : c'est qu'une vache produit 30 kg
d’excréments par jour, et elles sont pas loin de 60 millions.
La volaille produit, elle, 6 milliards de tonnes de déjections par
an. Mais le vainqueur incontesté, toutes catégories, de cette
fécale production, reste le porc : concentrés par dizaines de mille
dans des « fermes » et des exploitations comptant parfois jusque
500.000 têtes, leur production fécale ne passionne évidemment pas
le public. A tort. Car en plus de s’attaquer à notre santé, cette
viande est produite avec un coût colossal sur l’environnement (…)
Les cochons rendus fous par la chaleur et la promiscuité, se
transforment en cannibales ; mais une solution aurait été trouvée
:
on arrache à présent - sans anesthésie - les dents aux cochons,
toujours aussi déphasés et agressifs, et on leur coupe la queue,
qu’ils ont tendance à se grignoter les uns les autres pour se
distraire. En plus de les bourrer d’hormones de croissance, les
éleveurs les aspergent d'insecticides et les shootent aux
antibiotiques, afin de protéger leur capital sur pattes. Les truies
sont traitées aux hormones et aux stéroïdes pour augmenter les
portées et stabiliser leurs cycles de fécondité ». Puis,
mais en France :
« La Bretagne avec plus de 15 millions de porcs, concentre 57% de la
production française. La pollution des rivières et des nappes
phréatiques par les nitrates issus du lisier empoisonne toute la
péninsule, à tel point que les agriculteurs parlent de pollution
irrémédiable de 60% des sources d'eau, et de sols où les légumes
seront impropres à la consommation. Les déjections porcines
représentent 33 millions de litres de lisier déversés en Bretagne
et 57,5 millions en France - chaque jour. Le député UMP Marc Le
Fur, membre du « Club des amis du cochon » à l’Assemblée
nationale, aussi appelé « le député du cochon
» se bat comme
un beau diable pour que les porcheries industrielles aient un bel
avenir. Pour lui, « Les producteurs de porc sont de
véritables chevaux de course entravés dans leur envie
d’entreprendre et leur volonté d’être compétitifs ».
Un vrai Monde
de merde
au propre (ou sale !) et au figuré ! Il faut y voir un symbole
fort de cette mentalité moderne qui considère
chaque chose égale à toutes les autres et ne
sachant plus qualifier ces choses, ainsi nivelées, autrement
que par la valeur marchande et d'échange qu'elles désignent.
J'ai bien d'autres valeurs fondamentales et
précieuses, que la liberté et l'égalité
relatives et souillées à
chaque instant. Allez donc essayer d'entretenir de Liberté
et d'Egalité, un photographe à qui l'ANPE interdit
l'expression, le Ministère
de la Culture fait supprimer le minimum vital ! L'intelligence manque
cruellement à cette société pseudo-civilisée.
Et une des causes en est que l'intelligence
est héréditaire
et que ce sont donc les plus bêtes qui globalement ont le
plus d'enfants. Ainsi, l'Humanité cultive une stupidité
endémique qui est le terreau de la propagande médiatique
et de la télévision commerciale qui est
du niveau intellectuel du pipi-caca. Il manque peut-être à la République le Souverain Pontife
de la Synarchie de
Saint-Yves d'Alveydre,
instauré par les institutions enseignantes, distinguant encore l'Autorité du Pouvoir : «
L'Autorité proprement dite n'appartient jamais à la force. La
politique en est essentiellement dépourvue. Pour rendre plus
sensible la différence du Pouvoir et de l'Autorité, je prendrai
pour milieu d'observation la Famille. Le père exerce le Pouvoir
sur ses fils, la mère et le grand-père l'Autorité. Dès que cette
dernière, tout intellectuelle, toute morale, emploie directement la
force, soit dans la Famille, soit dans la Société, elle se perd en
se confondant avec le Pouvoir », qui fait donc
que l'éthique reste
subordonnée à la morale et que cette dernière est vendue comme
esclave au commerce et au
profit. Une inversion des castes après leur confusion est la caractéristique
guénonienne du chaos. Aussi, il ne faut pas créditer
l'humanisme de valeurs qui ne sont pas de son fait, quand l'abolition
de la peine de mort tient davantage de la société
de contrôle, se substituant à celle disciplinaire,
que d'un progrès moral univoque auquel restera réfractaire
un FN populiste,
ainsi que tout carnivore pourtant informé sur les conséquences
affreuses de son vice alimentaire...
H)
Gandhi : « Un individu
conscient et debout est plus dangereux pour le pouvoir que dix mille
individus endormis et soumis »
!
Pour évacuer toute cette merde, quelques vues de montagne (car, j'ai réussi à voyager deux jours en 7 mois, quittant enfin mes trottoirs excrémentiels d'Auvergne) :
Pu)
Place
maintenant à la beauté de la Terre qui ne doit strictement
RIEN à l'Homme détraqué :
Je
n'aime pas les photographies numériques, j'ai seulement choisi
un EOS 5DII pour photographier par centaines les déjections
canines, en substitution du portrait féminin
C'est une
revanche, une formidable thérapie qui tranche dans le vif
le jeu mortifère de la séduction et qui donne sa mesure
à l'être face à l'instinct
Mais voilà,
je n'avais pas prévu de me laisser tenter par les lumières
et les formes, au simple hasard de mes pas
J'ai décidé
de faire partager ces instantanés pris à main
levée entre 400 et 3200 ASA
Voici pour commencer quelques
vues de vagues en Corse
courant octobre 2010, écoeuré de rester
si peu de temps quand les autochtones occupent leurs loisirs à
saigner le
sanglier
Si je m'y installais enfin ... combien de mois
passeraient avant qu'un excité décide de faire sauter
mon installation ?
Toutes photographies réalisées
en JPEG avec un CANON EOS 5D II et le 100 mm F 2,8 IS
USM Macro
Photographies
non destinées au commerce. Formule BITOOKU : "à
enculé ... enculé et demi" !
De
gré ou de force ... fin de partie* !
*
(ou : de l'immense bêtise du Monde, de mon village à
l'élite qui nous dirige)
(ou : comment de la chute de
la tyrannie est venue une tyrannie plus grande encore)
Oui,
créer un site de paysage revient à choisir un
suicide ou un parcours du combattant. La communication
avec la société marchande ou politique (les deux qui
s'entretiennent mutuellement) conduit à cette impasse. Il convient
de dire que mon site est une anomalie : il participe à
une prise de conscience individuelle tournée vers la globalité
et non vers la "construction - destruction" permanente caractérisant
le Monde moderne qui se dévore sans cesse, si ce n'est
que l'espace limité, la folie meurtrière et le prix
des ressources taries y mettront sans doute prochainement un
terme brutal et sans rémission.
Corps pesant en accélération qui lamine tout sous son passage administratif, qui détruit
les âmes, les muses, signe son arrêt de mort. De toute
manière, ceci n'a plus guère d'importance, la gravité
de la situation échappera aux moutons exterminés par
millions. Lorsque les psychologues ont sont encore au stade de comprendre
pourquoi des hommes sont allés si facilement à la
boucherie de 14/18, les Ministres se déplacent pour un bus
accidenté alors que rien n'a été fait pour
les victimes de l'amiante, du sang contaminé ou les irradiés
des essais nucléaires. Peu d'hommes ont compris que notre
Monde est en réalité géré comme un troupeau
de bétail. Mais en 2030 il faudra 50% de nourriture en plus,
si ce n'est qu'à cause des pesticides conjugués, l'homme
devrait devenir stérile vers 2060, permettant peut être
d'oublier cette question du mensonge phénoménal lié
aux OGM,
œuvre proprement satanique*.
*
(Dans son sens traditionnel : copier le vivant, ici la Mort, faisant
avaler coûte que coûte des pesticides cancérigènes
afin, plus sérieusement, de réduire l'humanité
dans son nombre.
A ce propos, les spécialistes non encore achetés se plaignent des pressions exercées, puis
ce sera le silence mortel ; à l'aube des problèmes
énergétiques, sociaux et alimentaires, le choix
aura été fait qui impose les pesticides (une particularité
française) et les OGM (forcer le vivant), plutôt que
de faire baisser la consommation mondiale de viande et le gaspillage
inique que celui-ci provoque ! Une démence cupide)
Pour ceux que mes positions gêneront, je communique cet anti-lien : www.com-vat.com créé par un journaliste, qui comblera tous ceux qui aiment être rassurés : les anti OGM et déclinologues portent le " triomphe de l'obscurantisme" ("A quand l'interdiction du bouturage et de l'élevage sélectif des bovins ? "Nicolas Sarkozy se révèle incapable de faire adopter un texte par son armée de godillots"), car les OGM sont : "la réponse à des besoins de réduction d’utilisation des pesticides au Nord et à la pénurie d’eau au Sud" ; il n'est pas vrai que "les multinationales phytosanitaires et pharmaceutiques ne souhaitent pas faire le bonheur de l’humanité mais cherchent seulement à s’en mettre plein les poches", il est aussi faux de dire "que les semenciers OGM forcent les agriculteurs à racheter leurs semences chaque année" ("Ah, parce que les agriculteurs n’y sont pas déjà contraints avec les semences non-OGM ?"). Vous voici donc rassurés ! Moi qui pensais que l'immense majorité des OGM consistait à placer des pesticides (soit produits par la plante elle-même, soit celle-ci est rendue plus tolérante à leur usage intensif), que des millions de paysans pauvres du Tiers-Monde replantaient des semences (ce que nous ne faisons pas car il s'agit d'espèces hybrides), que les cosmétiques vendues en pharmacie intégraient quantité de substances indésirables ou cancérigènes, selon UFC Que Choisir. Quel ignorant j'étais donc, penser que l'homme n'est pas naturellement bon, honnête, vertueux, soucieux de ses semblables ! Il est toujours surprenant de voir à quel degré certains travaux journalistiques confortent le sens premier que leur a octroyé Gilles Deleuze : "on nous communique de l’information, c’est à dire, on nous dit (...) ce que nous sommes tenus de croire" !
|
Des
liens ? Non, Non, Non, j'ai la
sagesse de couper tout lien. De toute manière,
aucune de ces photographies ne satisfera à la qualité, au style
de toutes les revues photographiques françaises, anglaises ou américaines.
L'intérêt commun naît du choc, de la surprise toujours en alerte,
non de la contemplation ennemie
naturelle de la croissance
et du lavage de cerveau propre à toute "société
de contrôle".
J'en
profite pour expliquer la raison pour laquelle il n'y a aucune présence
humaine dans ces photographies. Pas seulement parce que l'humanité
est une lèpre à la surface de la Terre (vice et cupidité portés
par l'intelligence et donc la connaissance, pour un sens profond
du péché originel*),
mais parce qu'un quart de siècle d'effort (porter toujours sur l'épaule
un sac photo de 3 kg) et de tentative n'aura pas suffi pour réaliser
des portraits féminins sans qu'il soit question de rémunération
(comme une marchandise), alors même qu'arpenter tout simplement
les plages irlandaises, en quête de photographie de rocher et de
bord de plage, aura fait fuir au plus vite toute femme
présente craintive*
pour son intégrité morale. Il est si peu agréable de réaliser
enfin à 50 ans que les rapports entre sexes sont induits par
l'instinct de procréation (rôle du maquillage et du parfum
: attirer le reproducteur). Démuni comme un artiste*,
je m'aperçois un peu tard que je suis moins considéré qu'un animal,
que le charme n'est qu'un artifice de la vie placé aux antipodes
de la beauté du monde minéral : toile d'araignée pour piéger
sa proie, dans un retournement cognitif de la perception de Sénèque
(être ontologiquement le Monde qui se contemple lui-même).
Ainsi
aucun portrait, aucune trace de pas sur la sable
ou d'ombre portée, aucune ville (déambuler au milieu de Paris
reste un enfer de laideur, de bruit et de puanteur), rien que la
lumière, le sol et sa matière, le jeux du vent et la pluie. C'est
la source même de la vie : l'être et non plus seulement les forces
interactives est l'objet d'une identification, la fusion et l'intégration,
la matrice initiale à laquelle se vouaient les pythagoriciens*.
Il est à considérer, à ce propos, que le mouvement du
minéral était une manifestation de vie pour les Chinois et
les Japonais (un exemple : jardin de pierre ou "jardin sec"
de
Ryoan-ji*),
que les lithothérapeutes savent
bien que ce sont les pierres qui "choisissent" leurs utilisateurs,
qu'elles sont vivantes à leur manière (taux vibratoire proche de
zéro (unités Bovis) en cas d'extraction par explosif), se déchargent,
se rechargent et donc se programment. Ceux qui considèrent qu'il
n'y a aucune vie dans les sujets que je photographie sont passés
à coté des plans subtils de l'existence. Toujours est-il que je
présente des photographies de roches, d'irruptions de lumière ou
de modifications fines du spectre lumineux. Et je tiens à dire ceci
: il est des milliards de fois plus agréable et efficient de photographier
des cailloux, que de perdre salement son temps (et son cœur) à espérer
faire le portrait de créatures féminines. L'autre aspect du
plaisir moral est le refus de produire tout livre qui
participerait au PIB
soumis aux démons de la croissance. Alors, les femmes mettent
des enfants au Monde tandis que le chaos économique va tout
éradiquer, on offre des dessins animés aux enfants quand l'unique
but est de vendre des produits dérivés, la politique se
limite aux promesses fallacieuses (et méthodes coercitives), l'Art
contemporain*
comme marque de démence collective (et correspondance de
la politique écologique : les OGM)
met au pinacle les manifestations d'esprits dérangés (le triptyque
de Francis
Bacon
vendu 86.2
millions de dollars le
14 mai 2008). Mais, une seule photographie de paysage nourrit
son homme : une fois que sont déduits le pourcentage pour l'agence,
les taxes et les cotisations, il resterait parfois de quoi
se payer une part de pizza, si ce n'est que ne sont pas pris en
compte le déplacement, l'usure du matériel ni le temps passé,
l'achat des films et les développements, ou le
rôle des fonctionnaires veillant à restreindre encore davantage le
cadre légal (nombre de photographies vendues limité
à 30). Pendant ce temps là, les femmes rayonnent au
sein de cette véritable ordure qu'est le gavage
publicitaire,
probablement la pire des saloperies inventées par l'homme, car
rendant à l'état cérébral d'un intestin.
Pavlovien, mais tellement bon pour la croissance.
*
(Luther
("De servo arbitrio"
: Du serf arbitre) défendit
la prédestination (Dieu qui décide) contre Erasme
et son "libre arbitre" plus à même, me semble t'il,
de définir le sens du péché originel : c'est plus certainement
la "connaissance du bien et du mal" (donc le libre
arbitre et la conscience qui en découle) qui nous sépare du règne
animal, et non un "serf arbitre" plus paulinien dans
sa justification de la foi, alors que le "péché de chair"
(une influence directe du stoïcisme) qu'Augustin aura juxtaposé
à l'herméneutique pharisienne (la lecture typologique, "la
geste des pères est un miroir pour les fils" : "ma' assei avot siman lebanim",
ou le vécu des patriarches devant advenir à leur descendance, une
source Wikipedia) amènera par erreur l'assimilation du fruit
à la pomme, créant un amalgame fâcheux entre répétition
cyclique (les générations depuis Adam), conscience individuelle
libérée et culpabilité sexuelle)
*
(En réalité un effet de la psychose
entretenue par les médias (audimat et rendement) afin d'entretenir
la pulsion consommériste garante de toute reprise économique : une peur
constante comme procédé économique et comme politique de soumission
collective, au sein d'une société de l'élevage humain ou de l'animalisation
de l'homme,
ce qui revient au même)
*
(l'Etat
n'existant que dans les rapports de force cède devant les pêcheurs
et les routiers (mais le nombre Roi faisait déjà dire à Tocqueville
: "Dans
les temps d'égalité, les hommes n'ont aucune foi les uns dans les
autres, à cause de leur similitude ; mais cette même similitude
leur donne une confiance presque illimitée dans le jugement du public
; car il ne leur paraît pas vraisemblable qu'ayant tous des lumières
pareilles, la vérité ne se rencontre pas du côté du plus grand nombre",
dans "De
la démocratie en Amérique",
dévoilant déjà le danger du conformisme et de l'hyper-consommation,
ainsi que le bon sens et son maître l'opinion globale et commune
rendant suspecte toute grandeur), mais brise l'artiste isolé : pour
une aide artistique demandée (création d'atelier d'artiste), le
refus s'accompagne aussitôt d'une procédure préfectorale de suppression du
RMI, pendant une absence pourtant légale : barbare !)
*
(Doctrine de l'émanation transmise de l'Ecole d'Alexandrie au Monisme,
présente de l'Advaita
("non
deux") Vedanta,
selon la formule "Sarvam khalv idam brahma : tout ce que nous voyons dans le monde est Brahman"
(réalité finale de la Trimurti, parèdre de la Trinité prise aux
Grecs), passant par le Vishistadvaita Vedanta considérant que seul
Vishnou a une réalité indépendante au sein de la réalité finale
(ni l'âme ni la matière), au "Deus sive Natura"
de Spinoza
et son très célèbre Conatus, sans oublier Nicolas de Cusa, Giordano
Bruno, puis Hegel .
Paul
Vulliaud
: "La
méditation occupait les premières heures de la journée. Les sectateurs
se promenaient seuls ou se retiraient vers des lieux solitaires,
tels les temples et les bois sacrés, partout où la pensée pouvait
se détacher des intérêts terrestres".
Aussi Epicharme
: "Il
y a entre tous les êtres animés une chaîne ininterrompue, dont les
anneaux diffèrent de degré, mais non de nature, et les hommes sont
reliés d'un coté aux bêtes et de l'autre aux Dieux".
Ainsi, l'Alchimie du Moyen-Âge fut bien davantage la recherche de
l'union mystique (Pierre philosophale ou vrai Graal, chez Jung
la Synchronicité proche de l'Unicité dite absolue du Soufisme
persan), que la fabrication de l'or physique n'étant qu'un
prétexte à seule fin d'échapper au bûcher des inquisiteurs)
*
(Ecole Myoshinji de la secte Zen
Rinzaï,
au Nord-Est de Kyoto)
*
("D'après les calculs réalisés pour la Tefaf (foire de Maastricht), le
marché mondial de l'art (enchères, galeries et marchands) représentait
43,3 milliards d'euros en 2006 contre 27,6 milliards en 2002 (+95%),
les Etats-Unis détenant 46% de ce marché, le Royaume-Uni 27%, la France
6,4% et la Chine 5%")
Comme je parlais des doctrines de l'émanation, je n'ai pu résister à l'envie de reproduire un court extrait d'un texte sur l'Hindouisme partagé sur Internet, tant la synthèse me parait juste, lumineuse, verticale et aux antipodes de notre civilisation dévastatrice, et de religions qui ne le furent pas moins :
"Les Veda sont peut-être les écritures religieuses les plus anciennes du monde.
Leur enseignement de base est que la vraie nature de l'homme est divine. Dieu,
ou le Brahman comme il est généralement nommé, existe en chaque être vivant. La
religion est donc une recherche de la connaissance de soi, une recherche du
divin présent en chaque individu. Les Veda déclarent que personne n'a besoin
« d'être sauvé », car personne n'est jamais perdu. Dans le pire des cas, on vit
dans l'ignorance de sa vraie nature divine (...)
Contrairement à la croyance populaire,
l'hindouisme vrai n'est ni polythéiste , ni monothéiste. À proprement parler,
l'hindouisme est une religion hénothéiste. Les diverses divinités et avatars
adorés par les Hindous sont considérés comme différentes formes de l'Un, le dieu
suprême, ou Brahman, formes adoptées qui seules sont accessibles à l'homme. On
prendra garde à ne pas confondre Brahman, l'être suprême et la source ultime de
toute énergie divine, et Brahma, le créateur de notre univers particulier
(...) La sankhya est généralement considérée comme le
plus vieux des systèmes philosophiques orthodoxes de l'hindouisme. Sa
philosophie considère l'univers comme se composant de deux réalités éternelles :
le purusha et la prakriti. Les purusha (âmes) sont plusieurs, conscients,
statiques et exempts de toutes les qualités. Ils sont les spectateurs silencieux
de la prakriti (matière ou nature), qui se compose de trois gunas
(dispositions) : satva, rajas et tamas (régularité, activité et matité). Quand
l'équilibre des gunas est rompu, l'ordre du monde évolue. Cette perturbation est
due à la proximité du purusha et de la prakriti. La libération (kaivalya),
alors, consiste en la réalisation de la différence entre les deux.
C'est une philosophie dualiste. Mais il y a des
différences entre la sankhya et les formes occidentales de dualisme. En
occident, la distinction fondamentale est entre le corps et l'esprit. Dans la
sankhya, cependant, elle est entre l'âme (purusha) et la matière, et cette
dernière incorpore ce que les Occidentaux nomment l'"esprit". Ceci signifie que
l'âme telle que la sankhya la comprend est plus transcendante que l'"esprit",
assez proche de ce que les Occidentaux entendent aussi par le mot « âme ». Ceci
en fait une philosophie explicitement religieuse".
Evangile
de "Thomas" : "JÉSUS A DIT :
SI CEUX QUI VOUS GUIDENT
VOUS DISENT : VOICI, LE ROYAUME EST DANS LE
CIEL,
ALORS LES OISEAUX DU CIEL VOUS
DEVANCERONT, S'ILS VOUS DISENT QU'IL
EST DANS LA MER, ALORS LES POISSONS VOUS DEVANCERONT. MAIS LE ROYAUME EST
LE DEDANS DE VOUS
ET IL EST LE DEHORS DE VOUS.
QUAND VOUS VOUS CONNAÎTREZ,
ALORS VOUS SEREZ CONNUS
ET VOUS SAUREZ QUE C'EST
VOUS
LES FILS DU PÈRE VIVANT
; MAIS S'IL VOUS ARRIVE
DE NE PAS VOUS CONNAÎTRE, ALORS VOUS ÊTES DANS LA
PAUVRETÉ, ET C'EST VOUS LA PAUVRETÉ",
manuscrit de la Mer Morte.
Hegel
:
"La religion constitue
la sphère générale où l'homme prend connaissance
de la seule totalité concrète dans laquelle se trouvent unies
et sa propre essence et celle de la nature" (Esthétique 150).
Bouddhisme
: "Il n'y a que Souffrance
et personne pour souffrir. Il n'y a pas d'agent, il n'y
a que l'acte.
Le Nirvana est, mais non pas
celui ou celle qui le cherche. La Voie existe, mais non pas
celui ou celle qui y marche",
Visuddhi Magga
(kaýkhávitaraša visuddhi en pali
: "la pureté de l'affranchissement du doute").
Il
est certain qu'il y a une correspondance de sens et de nature entre
la Vierge Marie (la
Maya) et
prakriti,
entre
Jésus et l'âme du Monde (purusha),
que les déluges proviennent de la fonte des glaces des dernières
glaciations, que Saint Augustin eut l'intuition que les polythéismes
(celtique) n'en étaient pas. La relation d'Abraham
(Brahman, Brahma) à Melchisédeck
est connue depuis fort longtemps : il lui donne sa dîme
(Gen 14/18 - 20), signifiant par là le sens du lien entre
le Dieu d'Abraham et celui dit "très haut" de Melchisédeck,
entre Brahma et Brahman. Paul
rapporte qu'il n'a pas de
père, ni de mère, qu’il n’a pas de généalogie, ni de commencement de jour,
ni de fin de vie, mais qu’il est rendu semblable au Fils de Dieu
- bien qu'il soit écrit (Héb 7/1-3) qu'il était
souverain sacrificateur, prophète et Roi de Paix et de Justice,
Roi de Jérusalem.
La
modernité ?
Celle-ci atteint
ses sommets d'ignorance, de cupidité commerciale et de manque
de conviction personnelle avec le cinéma populaire".
Exemple
: "300"
de Jack Snyder, censé retracer la bataille des Thermopyles
du Roi Léonidas : "un grand
spectacle à la violence éblouissante"
! Le film se termine avec l'armée grecque unifiée
fondant sur les Perses avec la pensée débile : "pour
en finir avec l'obscurantisme et le ...
mysticisme".
Une référence à l'Iran religieux probablement ! Allons-nous brûler
Jami* (1414
- 1492) et
son livre de poésie soufie : "Les jaillissements
de Lumière" ?
*
(Abdorrahman Jami :
"Le Sophiste, qui a perdu la raison, dit que
le monde est une illusion qui passe. Oui, le monde est une illusion,
mais éternellement en elle une réalité se manifeste
(...) Vois
le mystère divin caché dans l'univers comme l'Eau
vive enfouie dans la ténèbre. Dans l'océan
est apparu un foisonnement de poissons : c'est (en réalité)
l'océan qui s'est caché dans les multiples poissons
(...) Si
tu veux comprendre le rapport à toutes choses de cet Être
qui Se manifeste en toutes choses, va voir l'écume à
la surface du vin nouveau : le vin dans l'écume est écume
et l'écume dans le vin - vin ! (...)
Ne fais pas du Vrai un être coupé du monde car, le
monde en Dieu est Dieu et Dieu dans le monde n'est autre que le
monde". Jami fut un des plus importants
commentateurs du Maître de la Gnose vivifiée en Islam
: Ibn 'Arabi,
aussi un poète et un fameux métaphysicien)
La
société actuelle a tout de la farce tragique (une escroquerie intellectuelle
qui finira très mal) ; la dispersion économique (mondialisme) liée
à la société de contrôle de Gilles Deleuze
(déjà pressentie par Foucault)
n'est pas un hasard : le mouvement et une certaine liberté de circulation
(espace ouvert)
sont nécessaires au fonctionnement du pouvoir
de contrôle. Les "corps dressés"
(la société disciplinaire) ont laissé place aux traces codées
(« contrôlats »
qui décomposent alors l'individu en
« dividuel », qui sont alors induits par une qualification
de la vie : "banques des contrôlats"). Ainsi, de la contrainte,
la société collective est passée aux effets incitateurs (comme
le sont la publicité et la peur : tentation et crise), la
population est une "bio-politique".
C'est la raison pour laquelle j'ai n'ai pas le sentiment que
Mai 68 ait libéré l'homme. Et c'est le contraire
: une conscience induite* s'est insidieusement
substituée au carcan intellectuel et moral de la société disciplinaire.
Car, l'effet est sans doute pire pour la conscience individuelle
qui se retrouve ainsi mise à chaque instant sous contrôle : "Or une information, c’est quoi ? Ce
n’est pas très compliqué, tout le monde le
sait : une information, c’est un ensemble de mots d’ordre. Quand on vous
informe, on vous dit ce que vous êtes censés devoir croire. En d’autres termes :
informer c’est faire circuler un mot d’ordre. Les déclarations de police sont
dites, à juste titre, des communiqués ; on nous communique de l’information,
c’est à dire, on nous dit ce que nous sommes censés être en état ou devoir
croire, ce que nous sommes tenus de croire. Ou même pas de croire, mais de faire
comme si l’on croyait, on ne nous demande pas de croire, on nous demande de nous
comporter comme si nous le croyons. C’est ça l’information, la communication,
et, indépendamment de ces mots d’ordre, et de la transmission de ces mots
d’ordre, il n’y a pas de communication, il n’y a pas d’information. Ce qui
revient à dire : que l’information, c’est exactement le système du contrôle
(...) Je dirai, par exemple, d’un autoroute, que là vous n’enfermez pas les gens, mais
en faisant des autoroutes, vous multipliez des moyens de contrôle. Je ne dis pas
que cela soit ça le but unique de l’autoroute (rires), mais des
gens peuvent tourner à l’infini et sans être du tout enfermés, tout en étant
parfaitement contrôlés (...) L’œuvre d’art ne contient strictement pas la moindre* information. En revanche,
il y a une affinité fondamentale entre l’œuvre d’art et l’acte de
résistance. Alors là, oui. Elle a quelque chose à faire avec l’information et la
communication, oui, à titre d’acte de résistance, quel est ce rapport mystérieux
entre une œuvre d’art et un acte de résistance ? Alors que les hommes qui
résistent n’ont ni le temps ni parfois la culture nécessaire pour avoir le
moindre rapport avec l’art, je ne sais pas. Malraux développe un bon concept
philosophique. Malraux dit une chose très simple sur l’art, il dit “c’est la
seule chose qui résiste à la mort"",
Gilles Deleuze, conférence donnée en
1987 ("Qu'est-ce que l'acte de
création ?").
*
(Un exemple trop probant :
le 11
septembre aboutissant au contrôle de
l'Afghanistan (le Gaz)
et de l'Irak (le pétrole),
sans oublier la biométrie intégrant les données personnelles
des personnes, pour un fichage
génétique et un passeport
biométrique dépassant désormais
de très loin ce qui fut imaginé au sein de l'allégorie du "Prisonnier"
(avec Patick Mc Goohan)
en 1967 ! La réalité actuelle dépasse déjà la fiction récente,
pour un Monde consommériste que l'on soumet de surcroît à une crise
économique servant à détruire les dernières barrières de la réflexion,
comme gérer un troupeau apeuré. C'est ainsi que la Poste de mon
village s'est vu équipée d'une double porte de sécurité (avec interphone),
sans que personne ne trouve cela étrange, que les hommes
politiques placent l'information sous contrôle : accéder
à sa source par le biais d'une loi supprimant le cadre d'application
de la "protection des sources journalistiques". Il n'y
a pas à dire, le 11 septembre est un blanc-seing et Deleuze
nous manque pour nous affranchir de ces conditionnements)
*
(Deleuze
: Il est ainsi possible d'être le plus Grand des philosophes,
mais ignorer ce qui échappe à toute pensée discursive
: l'intuition, son cortège de symboles, non pas seulement considérés
comme archétypes (sens partagés de l'inconscient), mais signes
vivants de la vie. Si les hommes politiques connaissaient
un tant soit peu la portée symbolique, ils afficheraient sans doute
bien moins l'Art contemporain dévoilant au grand jour la réalité
crue des choses cachées ou confuses. C'est aussi une caractéristique
de la modernité, que de cloisonner chacun dans une spécialisation,
du travail à la chaîne destructeur de la psyché des uns, à la Recherche
fondamentale des autres laissés pourtant aussi ignorants
des cogitations sur la philosophie, l'éthique,
dans une société décomposée encore davantage aujourd'hui sur son
plan horizontal, qu'elle ne l'est sur celui vertical de l'autorité.
Alors, la raréfaction du pétrole, la course effrénée de la Chine
et de l'Inde vers leur modernité, le coût exponentiel des soins
quand les maladies gagnent, cette surpopulation proportionnelle
à l'augmentation du prix des denrées alimentaires de base, les hommes
politiques restés autistes et qui ne comprendront jamais qu'il
est mortifère de donner encore des subventions à l'élevage
intensif (gaspillages des ressources protéiniques), à la pêche
industrielle (mise à sac des mers, maintenant celles des pays
du Tiers-Monde), sans parler de la peur (qui n'est pas celle
du pessimisme des déclinologues) comme art de gouverner,
tout ceci amène à imaginer que la société disciplinaire fera de
nouveau irruption dans notre Monde pré-chaotique, d'une manière
ou d'une autre)
Ainsi
donc, l'information communiquée procède de la désinformation
(lobbying), ou plus facilement du mensonge par omission. Allez faire
comprendre à une femme enceinte qu'elle ne doit pas fumer*,
quand le vice passe devant l'instinct de mère ! Déjà
que les Français ont très majoritairement cru
(ou voulu croire) à une augmentation prochaine du pouvoir
d'achat, alors que les comptes et tous
les signes témoignent d'un cataclysme économique à
venir. Cela prouve une fois encore que la démocratie repose
sur des rêves d'enfants et non d'adultes, que le pouvoir est
placé entre les mains de sophistes.
Il est sensé
de croire, à ce propos, que la science industrielle
est censée développer les goûts du plus large
nombre : modification génétique de l'homme afin de
faire produire par le corps la nicotine et le goudron. Pourquoi
pas le cancer
qui est bon pour la croissance et
le PIB
? Comme bientôt les protéines végétales
vont manquer, n'allons nous pas produire la viande artificielle*
et pouvoir nous manger*
nous-mêmes*
? Monde débile*.
*
(OMS :
"Le tabac est le seul produit de consommation légalement en vente qui
entraîne la mort d'un tiers voire de la moitié de ceux qui l'utilisent")
*
(L'ONG américaine PETA
(People for the Ethical Treatment of Animals)
offrira un million de dollars à
celui qui inventera la viande artificielle. "Garder des animaux uniquement pour les
manger n'est en fait pas si bien que ça pour l'environnement ; les
animaux ont besoin de grandir et produisent beaucoup de choses qu'on ne
mange pas", Bernard Roelen, professeur de science vétérinaire
à l'université d'Utrecht (travaux sur la viande de porc artificielle))
*
(Jason Matheny, doctorant en santé publique
: "Avec une seule cellule, vous
pourriez théoriquement produire les besoins mondiaux annuels en viande.
Et vous pourriez le faire d'une façon qui est meilleure pour
l'environnement et la santé humaine",
"The Guardian", 2005. Marguerite
Yourcenar ; "En ce qui
me concerne, je suis végétarienne à 95%. L'exception principale serait
le poisson, que je mange peut-être deux fois par semaine pour varier un
peu mon régime et n'ignorant pas, d'ailleurs, que dans la mer telle que
nous l'avons faite le poisson est lui aussi contaminé. Mais je n'oublie
surtout pas l'agonie du poisson tiré par la ligne ou tressautant sur le
pont d'une barque. Tout comme Zénon, il me déplaît de "digérer des
agonies" (...)
L'élevage
du veau pour obtenir cette délicate viande blanche, fait une torture de
la courte et misérable vie de cet animal ; les poules qui pondent "à la
chaîne", sous le flot d'un éclairage électrique de jour et de nuit, et
auxquelles on enlève le bec pour qu'elles ne puissent blesser leurs
voisines serrées contre elles, subissent un supplice qui ne produit du
reste que des oeufs insipides, et probablement nocifs, puisqu'ils
proviennent de bêtes malades"")
*
(Jean Pic de la Mirandole
(1463 - 1494) :
"L'homme
maître, ordinateur et sculpteur de soi-même, libre de choisir entre le
mal et le bien, entre la folie et la sagesse, don et liberté que
l'animal n'a pas. Mais précisément cette quasi-liberté de choix (car
qui la dira complète?) nous rend responsables. Quand nous frappons un
enfant ou quand nous l'affamons, quand nous l'élevons de telle sorte
que sa pensée soit faussée ou qu'il perde son goût de la vie, nous
commettons un crime envers l'univers qui s'exprime à travers lui. La
même chose est vraie quand nous tuons inutilement un animal, ou quand
sans bonne raison, nous coupons un arbre. Chaque fois, nous trahissons
notre mission d'homme qui serait d'organiser un univers un peu meilleur",
texte débutant l'"Oeuvre
au noir". Marguerite
Yourcenar : "Je me dis
souvent que si nous n'avions pas accepté, depuis des générations, de
voir étouffer les animaux dans les wagons à bestiaux, ou s'y briser les
pattes comme il arrive à tant de vaches ou de chevaux, envoyés à
l'abattoir dans des conditions absolument inhumaines, personne, pas
même les soldats chargés de les convoyer, n'aurait supporté les wagons
plombés des années 1940-1945")
*
(Symbole de la cause animale
: une grande dame, Brigitte Bardot,
a été condamnée (en juin 2008) à
15.000 euros d'amende
par le tribunal
correctionnel de Paris pour provocation à la discrimination et à la haine
raciale envers la communauté musulmane (MRAP
- LICRA)
à propos de la fête de l'Aïd el-Kébir et de
ses pratiques ignobles d'abattage des
moutons. Son avocat : "Elle est lasse de ce type de poursuites. Elle
a l'impression qu'on veut la faire taire. On ne la fera pas taire dans sa
défense animale". Alors remercions
du fond du cœur BB
pour son courage et son combat contre l'humanité qui
n'en porte que le nom, car la condamnation honteuse hurle l'atrocité. Mais
il est bien vrai que les humains se
mangeront eux-mêmes, plutôt que de cesser de manger de
l'agonie (Dieu est un prétexte facile du vice). Il est d'ailleurs
surprenant que la classe politique n'ait pas institué
le permis à points pour penser, en même temps que
celui pour conduire. Nous n'avons pas le sentiment que
la Justice veuille se soucier de la sensibilité végétarienne,
car seul le nombre compte !)
Vite
!
Toujours plus vite ! Il faudrait bientôt près de 50 planètes pour
satisfaire aux besoins de la vie moderne, mais le langage politique
de tous les pays reste : croissance,
développement,
PIB.
Bientôt les survivants se jetteront sur les dernières ressources
et les dernières stations d'essence refouleront à la mitrailleuse les
masses humaines croupissant dans les ghettos de la pauvreté qu'annoncent
les bidonvilles en progression constante dans le Monde.
Le rôle de l'Etat
(de l'ANPE) s'est réduit à "mettre des batons
dans les roues" (interdiction de déplacement, puis suppression du minimum vital dans un contexte usant de
fourberie), à mettre tout en œuvre légalement
pour interdire le développement d'une vie consacrée à la photographie.
Une TVA sur la vente de rares photographies (il eut fallu
en réaliser 100 fois plus pour sortir de la précarité),
les fonctionnaires* peuvent se la mettre quelque part. "Le beurre,
l'argent du beurre et la crémière" fait que cette dernière s'est
pendue à la crémaillère, il n'est ainsi plus temps de composer socialement ; c'est uniquement par amour du paysage, de la Nature, que je n'ai pas encore
supprimé mon site. L'humanité
n'en a sans doute plus pour très longtemps sur cette planète. On
s'attaque ainsi aux artistes qui vénèrent la Nature, mais sa destruction
coûterait 2000
milliards d'euros*
chaque année (6% du PNB mondial). Le cycle de la Némésis
(vengeance des Dieux : pour Jean
Malaurie,
imprégné d'animisme Inuit, la Terre se vengera des hommes) semble avoir commencé.
Le compte à rebours semble être martelé par l'annonce quotidienne
du prix du baril de pétrole brut ... l'or noir traditionnellement
maléfique.
Pour rester cartésien, chaque chose
a son prix, la bêtise commune sans limite entraîne des
conséquences radicales qui ne le sont pas moins.
*
(Les personnes intelligentes comprendront que je ne parle ni des
professeurs ni des infirmières)
*
(Une étude intitulée "The Economics of Ecosystems and
Biodiversity" initiée par l'Union européenne et le ministre allemand de
l'Environnement Sigmar Gabriel, publiée lundi lors de
l'ouverture de la 9ème Conférence des signataires de la Convention sur
la diversité biologique (CBD) à Bonn.
Pavan Sukhdev : "Les pauvres du monde portent la charge la plus lourd"
(source : Der Spiegel ; dans les pays
pauvres, la perte de biodiversité représente chaque année la moitié de
leurs richesses économiques selon Sukhdev, haut responsable de la
Deutsche Bank). UICN
(12 septembre 2007) : un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit,
1/3 des
amphibiens et 70% des plantes sont menacés de disparition sur terre. De quoi
supprimer le RMI à un photographe de la Nature ?)
Pour bien réussir
socialement dans le Monde moderne, il faut surtout ne pas créer,
il faut au pire vendre, au mieux jouer avec la Bourse et la
spéculation (comme les entreprises pétrolières qui font racheter
leurs actions pour en faire monter le cours, revendre et ainsi annoncer
des milliards de bénéfices qui sortent en réalité de la poche des
contribuables : la pauvreté gagne). Pour "gagner
ma vie"
j'ai été grossiste auprès des pharmacies, mais j'ai plutôt eu le
sentiment de la perdre moi-même et de la faire perdre aux autres
(sauf au pharmacien : coefficient
6
appliqué sur les produits de "confort") ; le plus amusant
est qu'étant moi-même végétarien (forte tendance vegan et BIO),
je n'ai jamais eu de pharmacie chez moi puisque n'étant jamais malade. Je
suis toujours venu vite à bout des très rares désagréments grace
à l'argile
verte,
au miel,
au pollen,
aux plantes,
à la levure
de bière,
à la vigne
rouge,
à l'aloe
vera (fantastique
source de polysaccharides), au charbon
végétal,
à la
spiruline et
au savon
végétal.
Une hygiene de vie, hormis un défaut de patrimoine génétique,
suffit à rarement avoir besoin de mettre les pieds dans les pharmacies*,
un monde qui m'est étranger. Par contre, les clients ne manqueront
pas, notamment du coté des faibles* voyant sur les paquets
de cigarette : "le
tabac TUE",
mais gobant malgré tout leur "mort
aux rats"
quotidienne ! Pour faire des milliards d'euros de bénéficie sur
la santé, encore faut-il faire avant tout ce qui est possible pour
la maladie* :
viande,
tabac,
OGM*
(pesticides) ...
*
(Selon "Que
Choisir"
(n° 431), à propos des crèmes
hydratantes
(Garnier, Nivéa, L'Oréal, Evian, etc.), "trop
de substances indésirables".
Mauvais
pour l'environnement
: acrylates, syclohexasiloxane, syclopentasiloxane, cyclohexasiloxane,
dimethicone, cyclomethicone, dimethiconol, polycaprolactone, plyisobutene,
sodium acrylates, etc. Indésirables
: ceteareth20, laureth3, laureth4PEG, laureth7, methylgluceth20,
PEG4laurate, PEG8, PEG-40 stearate, PEG-100 stearate, polysorbate61,
polysorbate80. Autres, conservateurs
: chlorphenesin, chlorexidnie digluconate, BHT, phenoxyethanol,
disodium EDTA, pentasodium ethylenediamine tetramethylene phosphonate,
tetrasodium EDTA, trisodium EDTA, diazolidinyl urea, DMDM hydantoïn,
midazolidinyl urea, iodopropynyl butylcarbamate. Filtre
UV :
ethylhexyl methoxycinnamate. Des substances inutiles qui créent
des allergies, cancérigènes, toxiques pour le foie, les reins ou
les poumons, détruisent les cellules ou sont "des perturbateurs
endocriniens appliqués "jour après jour" pour un
commerce très éloigné de celui de la cosmétique "biologique"
: "pas
de molécules chimiques suspectes",
selon la revue)
*
(Drôle de liberté que celle d'un manque induit artificiellement
par des substances chimiques (la nicotine, l'amoniaque) agissant dans
le cerveau, à l'insu du plein gré de l'utilisateur ainsi berné sur
ses propres goûts et ses choix. Ces personnes là participent
au vote républicain (décider pour le pays et les autres), sont
souvent fières de faire partie d'une nation (comme cet idiot : "proud
to be Irish"
!), mais sont totalement incapables de se gérer elles-mêmes)
*
(Il y a d'un coté la propagande politique (le Soma) et de l'autre
les faits : défaut volontaire d'études épistémologiques plus approfondies,
de l'amiante au stress
au travail qui coûterait en réalité 4% du PIB. Ainsi,
les cas de chiffres du cancer
sont
passés en 20 ans de 150.000 par an (1980) à 280.000
!)
*
(Les hommes politiques, pour suivre le mouvement planétaire, ont
fait adopter les OGM ... j'espère qu'ils en donneront à leurs
enfants. C'est un désastre)
J'avais écris dans "Qui
suis-je ?" que "Cette société humaine
fait tout à l'envers, par pure cupidité".
L'ignorance et l'égoïsme font que 3 millions d'enfants meurent de
faim chaque année (1.8 millions en Afrique, 1.2
millions en Asie),
alors que les spécialistes s'accordent à dire que nous pourrions
nourrir facilement 12 milliards
de personnes, sans même considérer le gaspillage protéique pour l'élevage
et celui de l'eau*.
*
("C’est parce qu’il faudrait doubler nos besoins en eau d’ici à
2015 pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement
(OMD) en matière de lutte contre la faim qu’il est urgent de réfléchir
aux moyens d’arrêter le gaspillage de nourriture et d’eau à l’échelle
mondiale", conférence de Presse au siège de l'ONU
du14 mai 2008. "Dans les conditions actuelles de production, il nous faut entre
500 et 2 000 litres d’eau pour produire un kilogramme de blé et entre
5 000 et 25 000 litres pour produire un kilogramme de viande de bœuf "
(David Molden, de l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI). Anders Berntell de
l'Institut international de l'eau à Stockholm (SIWI) a insisté sur l’économie en eau que constituait l’alimentation végétarienne))
Strauss-Kahn
au cours d'une conférence de presse du FMI
(Washington, 12 avril
2008) : "Les prix de l'alimentation, s'ils continuent comme ils le font
maintenant... les conséquences seront terribles (...) Des centaines de milliers de
personnes vont mourir de faim... ce qui entraînera des cassures dans
l'environnement économique (...) Comme nous le savons, en apprenant du passé, ce type de problèmes débouche quelques fois sur la guerre".
Bien entendu, l'humanité ne va pas réduire
la production de viande (ainsi pouvoir nourrir davantage d'êtres
humains, polluer beaucoup moins, économiser le pétrole, retrouver
un peu d'éthique) et c'est tout le contraire qui est choisi :
changer (avec risque de contamination planétaire) le vivant
lui-même grâce aux OGM (notamment faire
manger des pesticides cancérigènes : ceux que la plante produit ou
qu'elle tolère mieux),
et ainsi tenir totalement l'humanité sous contrôle
économique, celui des nouveaux brevets. Enfer.
Aucun homme politique n'ayant saisi que la Terre restera limitée
(à moins de faire passer une loi), qu'en l'absence d'une lutte
contre la natalité (campagne d'information, pression fiscale, virus pour
rendre enfin stériles les femmes incapables de résister à l'instinct),
le règlement futur de la crise ne se fera que par les guerres d'extermination
massive.
Ceci
parait certain, pourtant méfions nous de certains alarmismes. N'oublions
pas, paradoxalement, que la thèse répandue du réchauffement de la
Terre du fait de l'homme est peut être devenue aussi une
entreprise de contrôle à seule fin de faire d'autres profits, d'empêcher
le développement des pays pauvres ("The Great Global Warming Swindle"),
tant il devient difficile d'échapper aux propagandes mensongères
et de connaître une vérité.
La peur,
comme l'a fait remarquer Bernard
Maris,
est aussi une manière de gouverner,
avec toutes ses implications économiques.
La
fin annoncée de l'homme moderne après celle du sens ?
«Le monde a commencé sans l'homme et il s'achèvera sans lui. Les
institutions, les moeurs et les coutumes, que j'aurai passé ma vie à
inventorier et à comprendre, sont une efflorescence passagère d'une
création par rapport à laquelle elles ne possèdent aucun sens, sinon
peut-être celui de permettre à l'humanité d'y jouer son rôle», Claude Lévi-Strauss.
A
ce propos, évoquons le nihilisme froid de l'Art dit contemporain.
Günther Schwab
argumenta que celui-ci (Dernières cartes du Diable) sert aux
hommes politiques pour transformer l'humanité en cochons mangeant
une même pâtée (et ainsi banaliser la laideur afin d'ôter tout sens
des valeurs, de jugement personnel), René
Guénon dévoila la fantastique
entreprise de manipulation démocratique (alors que les élus sont
mécaniquement et quantitativement les plus incapables en vertu de
l'émanation directe de l'ignorance du plus grand nombre), Mircea
Eliade mit en garde contre la
perte qualifiante des rêves et des codes symbolique seuls susceptible
de déchiffrer et de transmettre ce qui échappe à la conscience
discursive (ou mental).
Pour montrer que le travail de destruction
de la psyché individuelle est permanent, je choisis de me restreindre
au bulletin municipale de la Commune (2008). Ainsi le Maire de mon village
auvergnat, drone des incultes (friands du Pouvoir, ce qui en
est un signe probant) qui nous gouvernent :
A)
Pour détruire le sens religieux qui est inné, aussi l'intuition
qui y est associée, et donc atteindre la nature ontologique dans
l'être :
"Le fruit
du hasard ...Tout individu (remarquez
le choix quantitatif du terme individuel s'opposant à "Personne")
ne devrait oublier que sa propre naissance est le fruit du hasard".
C'est oublier l'origine du mot "hasard" : "chance"
(Az-Zahr,
jeu de dés jusqu'au XIIe siècle) et métaphoriquement la science
de la chance chez Averroès, c'est à dire considérer que rien ne
saurait arriver sans cause : langage des oiseaux, Astrologie,
Yi Jing, médecine taoïste.
B)
Pour niveler par le bas, détruire tout sens des valeurs, des responsabilités
et des devoirs, aussi plaire au vulgaire ainsi flatté et conforté :
"Comme
le dit Michou d'Aubert : "On est tous pareils ou tous différents"
(et ta sœur ?, mais le télos
de chacun est forcément différent).
Dans tous les cas, qui peut prétendre être meilleur que l'autre
?" Nous nous demandons pourquoi
Aristote
a séparé l'action immanente (praxis) et la poïesis, pourquoi il
a développé l'Ethique à Nicomaque
(sur le comportement moral), pourquoi la personne aspire à un plus
haut bien, cette vertu étant davantage portée vers la
communauté des êtres humains que dans le cadre de l'éthique
Kantienne plus attachée aux actions individuelles (plus moderne
donc).
Auvergne
: Je ne saurai jamais mettre assez en garde les étrangers imaginant
venir s'installer en Auvergne, en soi pourtant le centre géographique
de la France qui parait cependant bien loin. Ainsi
: arnaque sur l'expertise de la maison et sa vente, sur tous
les travaux de rénovation (autant d'argent perdu que la somme payant une
ruine vendue habitable), deux années à la rue (risque de d'écroulement),
arnaque à l'assurance et mise en liquidation, Maire du village
qui "ne retient pas", gouttière arrachée chaque mois sans que personne
ne s'arrête, jeunes qui saccagent la voiture (une épave désormais),
sans oublier un état de saleté des trottoirs (excréments) inimaginable dans
toute autre région, les sujets de conversation tournant toujours
autour de l'argent !
Signe d'isolement, d'absence de Culture,
tout comme de flux humain ouvrant le cœur et la conscience
aux autres. Funeste lieu et sinistres gens.
Le
plus remarquable (dans le sens de le remarquer) est la décoration
artistique de Riom
qui est associée à ce poison
verbal. Ainsi, la laideur offerte
au quotidien participe à aider l'oeuvre de destruction intérieure,
pour une population refermée, craintive et inculte, qui ressemble
à un groupement anonyme de zombies : les "citoyens",
les "individus". Dieu est mort, le Beau
de Platon
aussi, chacun fait ce qu'il veut (du moment que c'est bon pour la
croissance et la consommation ; même la Police Nationale se plaint
d'être soumise au rendement incompatible par déontologie avec
l'objectivité). Mais c'est oublier le langage des
symboles et la portée onirique de ceux-ci : Riom dans le Puy-Dôme, mais
sans rire*,
et ce n'est pas exhaustif :
*
(ou "Riom aux éclats"
d'obus
de la guerre présentie au travers de l'Art contemporain
répandu et sans équivoque)
Citons
au préalable Guy
Debord*
: "Le monde moderne a rattrapé l’avance formelle que le
surréalisme avait sur lui. Les manifestations de la
nouveauté dans les disciplines qui progressent effectivement
(toutes les techniques scientifiques) prennent une apparence
surréaliste : on a fait écrire, en 1955, par un
robot de l’Université de Manchester, une lettre d’amour qui
pouvait passer pour un essai d’écriture automatique d’un
surréaliste peu doué. Mais la réalité qui
commande cette évolution est que, la révolution
n’étant pas faite, tout ce qui a constitué pour le
surréalisme une marge de liberté s’est trouvé
recouvert et utilisé par le monde répressif que
les surréalistes avaient combattu (...)
L’emploi du magnétophone pour instruire des sujets endormis
entreprend de réduire la réserve onirique de la vie
à des fins utilitaires dérisoires ou
répugnantes. Rien cependant ne constitue un si net
retournement des découvertes subversives du surréalisme
que l’exploitation qui est faite de l’écriture automatique, et
des jeux collectifs fondés sur elle, dans la méthode de
prospection des idées nommée aux Etats-Unis
« brainstorming ». Thèses
sur la révolution culturelle n°6 et 7 : "Ceux qui veulent dépasser, dans tous ses aspects, l’ancien
ordre établi ne peuvent s’attacher au désordre du
présent, même dans la sphère de la culture. Il
faut lutter sans plus attendre, aussi dans la culture, pour
l’apparition concrète de l’ordre mouvant de l’avenir. C’est sa
possibilité, déjà présente parmi nous,
qui dévalorise toutes les expressions dans les formes
culturelles connues. Il faut mener à leur destruction
extrême toutes les formes de pseudo-communication, pour
parvenir un jour à une communication réelle directe
(dans notre hypothèse d’emploi de moyens culturels
supérieurs : la situation construite). La victoire sera
pour ceux qui auront su faire le désordre sans l’aimer
(...) Dans le monde de la décomposition nous pouvons faire
l’essai mais non l’emploi de nos forces. La tâche pratique de
surmonter notre désaccord avec le monde, c’est-à-dire
de surmonter la décomposition par quelques constructions
supérieures, n’est pas romantique. Nous serons des
« romantiques-révolutionnaires », au sens
de Lefebvre, exactement dans la mesure de notre échec"
*
("Organisation situationniste" : "Hier, la police
m’a longuement interrogé à propos de la revue
et de l’organisation situationniste. C’était
seulement un début. Voici, je crois, une des
principales menaces qui m’est apparue assez vite dans la
discussion : la police veut considérer
l’I.S. comme une
association pour en venir à la dissoudre en
France. J’ai
protesté d’ores et déjà en soulignant
que jamais une tendance artistique ne s’était
juridiquement constituée en personne morale dans une
association déclarée. N’étant pas
déclarée, l’I.S. ne peut être
officiellement dissoute, mais on essaie lourdement de nous
intimider. On a l’air de nous prendre pour des
gangsters !" - GUY DEBORD,
lettre à Pinot
Gallizio,
17 juillet 1958)
Puis : Asger Jorn* :
"La crise de l’industrialisation est une crise de consommation et
de production. La crise de production est plus importante que la
crise de consommation, celle-ci étant conditionnée par
la première. Transposé sur le plan individuel, ceci
équivaut à la thèse qu’il est plus satisfaisant
de donner que de recevoir, d’être capable d’ajouter que
de supprimer. L’automation possède ainsi deux
perspectives opposées : elle enlève à
l’individu toute possibilité d’ajouter quoi que ce soit de
personnel à la production automatisée qui est une
fixation du progrès, et en même temps elle
économise des énergies humaines massivement
libérées des activités reproductives et
non-créatives. La valeur de l’automation dépend donc
des projets qui la dépassent, et qui dégagent de
nouvelles énergies humaines sur un plan supérieur (...)
L’activité expérimentale dans la culture,
aujourd’hui, a ce champ incomparable. Et l’attitude défaitiste
ici, la démission devant les possibilités de
l’époque, est symptomatique des anciennes avant-gardes qui
veulent rester, comme l’écrit Edgar Morin,
« à ronger un os du passé ». Un
surréaliste nommé Benayoun dit dans le
numéro 2 du Surréalisme même,
dernière expression de ce mouvement : « Le
problème des loisirs tourmente déjà les
sociologues… On ne réclamera plus des techniciens, mais des
clowns, des chanteurs de charme, des ballerines, des hommes
caoutchouc. Une journée de travail pour six de repos :
l’équilibre entre le sérieux et le futile, l’oisif et
le laborieux risque fort d’être renversé… le
“travailleur”, dans son désœuvrement sera
crétinisé par une télévision
convulsionnaire, envahissante, à court d’idées, en
quête de talents ». Ce surréaliste ne voit pas
qu’une semaine de six jours de repos n’entraînera pas un
« renversement de l’équilibre » entre le
futile et le sérieux mais un changement de nature du
sérieux aussi bien que du futile. Il n’espère que des
quiproquos, des retournements ridicules du monde donné qu’il
conçoit, à l’image du surréalisme vieilli, comme
une sorte de vaudeville intangible. Pourquoi cet avenir serait-il
l’hypertrophie des bassesses du présent ? Et pourquoi
serait-il « à court
d’idées » ? Est-ce que cela veut dire qu’il
sera à court d’idées surréalistes de 1924
améliorées en 1936 ? C’est probable. Ou est-ce que
cela veut dire que les imitateurs du surréalisme sont à
court d’idées ? Nous le savons bien".
* (extrait
de : "Les situationnistes et l’automation")
Ainsi, quelle est la volonté, ou mieux : la conscience, des élus exposant des sculptures apocalyptiques et guerrières à Riom, ou n'importe quelle ville de France, ceci étant pour apporter un exemple ? Nous y retrouvons le "désordre sans l'aimer" et le "monde de la décomposition" de Guy Debord, aussi plus subtilement le "changement de nature" du futile et du sérieux d'Asper Jorn. Il ne s'agit pas simplement du renversement d'équilibre entre futile (loisirs) et sérieux (travail) : ces sculptures ne sont pas les divertissements (rôle détourné de l'Art selon Schwab : pour divertir le peuple) innocents que les hommes politiques entendent, mais bien les coups de semonce que l'inconscient de l'artiste lance à notre modernité !
Avant
: souffrance, héroïsme
Puis
: pour un âge mental rendu à 3 ans (Monde actuel)
Enfin
: attaque frontale de la gare par les démons de l'Enfer
GUERRE
! GUERRE ! GUERRE !
Agitation - Destruction - Guerre - Assimilation mécanique de l'Homme :
Enfin
l'humanité enchaînée, grimaçante de douleur, les orbites vides,
hurlante et muette, jetée à terre, juste devant le siège local
de l'ANPE* :
(*
ANPE
qui me dirige vers un poste de gardien de musée (de l'Art), et un
ami informaticien de réseau vers une formation pour le réseau
... d'égouts)
(tout
un symbole, pied de nez alchimique (l'Oeuvre
au Noir libérant de toute règle et
ouvrant l'inconscient), "signe des temps" qui
ne doit rien au Az-Zahr)
(notons
à ce propos qu'en l'absence de Ministère de la Culture, l'ANPE fit
gaspiller 10 fois plus de carburant pour 10 fois moins de photographies)
Notre
pays est bien davantage porté vers les affaires à l'étranger (comme
jouer le rôle de VRP
pour nos entreprises en Angola : vente
d'armes,
mainmise sur les richesses d'un pays ravagé) ... que vers le soutien de
la prise de conscience écologique et citoyenne. Après tout, l'argent
(PIB) n'a pas d'odeur.
La
réalité ?
«
Nous savions déjà que l'argent de la drogue représente plus du tiers du flux
de devises et des échanges boursiers mondiaux et que, sans elle, le système
bancaire international s'effondrerait. En clair, le trafic de la drogue est
indispensable à l'équilibre économique mondial. Si l'on ajoute le prix des
substances nuisibles à notre santé et le gaspillage des dépenses d'armement,
justifié également par l'équilibre de la terreur, on peut considérer que
l'économie dominante, dite «libérale», est une entreprise de
destruction », Philippe Desbrosses, docteur en environnement, expert
consultant auprès de la C.E.E. et du Parlement européen.
Écoutons Emmanuelle Béart
lire un texte de Bernard
Maris sur France Culture :
"Si les fourmis n’étaient rien sans les cigales"
: Et si les marchands - les fourmis - dépendaient, des cigales - les
poètes - ? Et si les fourmis n'étaient rien sans les cigales ?
Aussi
: "À aucun moment vous n’avez évoqué le terme de décroissance.
S’agit-il pour vous d’une option pour aller au-delà du capitalisme ou d’une
utopie supplémentaire ? De même, les travaux d’Amartya Sen sur la mesure du
développement humain sont-ils susceptibles de contribuer à ce dépassement ?"
"Tout d’abord, tout est question de mesure. Je pense que nous ne
sommes pas en croissance, car nous mesurons mal les effets externes de notre
développement. Par exemple, un automobiliste dans un embouteillage consomme de
l’essence et accroît ainsi le PIB, somme de la consommation et de
l’investissement. Il convient donc de définir des indices qui se substituent au
PIB, indices de développement durable ou de développement humain. Amartya Sen a
travaillé dans ce sens. Il a même étudié le taux d’encadrement policier d’une
société, estimant qu’un nombre élevé de policiers était un mauvais indice de
développement humain, signifiant que la société ne pouvait se réguler toute
seule. Toutefois, je ne crois plus en la décroissance en tant que telle,
même si j’ai longtemps partagé cette idée avec certains penseurs, comme
Illitch. En effet, la tragédie de l’homme est d’être destiné à chercher et à s’activer.
L’homme est un angoissé, un être inachevé, en quête de quelque chose.
J’utiliserai donc plus volontiers le terme d’agitation que celui de croissance.
J’ai beaucoup aimé la solution de la décroissance, mais je sais que je reste un
inquiet. J’admire toutefois le bouddhiste, capable de quitter l’agitation". "J’ai été surpris par votre remarque sur le fait que le capitalisme
implique de négocier sans plus se regarder. Pouvez-vous développer cette idée ?"
"L’argent est l’outil qui introduit le temps dans l’échange, alors
que le troc est simultané et se réalise en face à face. L’argent retarde le
moment d’acheter et produit ainsi un effet fondamentalement déséquilibrant :
toute la production ne sera pas vendue, alors que le troc permet l’équilibre. Inversement, la société ancienne était fondée sur des liens
personnels, de force ou d’amitié, qui impliquent de se regarder dans les yeux
au moment de passer un contrat. À titre d’exemple, l’usure n’était pas
condamnée par les théologiens lorsqu’elle était pratiquée entre nobles, car le
lien d’amitié ou de vassalité était considéré comme suffisamment fort pour
qu’un taux usuraire soit permis. De même, la dépense somptuaire est destinée à
impressionner à obliger
son bénéficiaire, qui doit à son tour donner. Des liens forts, à la fois de
rivalité et affectifs, se créent ainsi. En revanche, l’argent permet aux
individus de se replier sur des rapports purement monétaires. Les rapports
affectifs existent encore, surtout dans une institution comme l’armée, mais le
capitalisme permet aux hommes de plus rien se devoir, une fois l’échange payé". "
Il me semble que vous rendez le
capitalisme responsable de tous les maux de la terre et que vous attendez de
lui qu’il vous apporte la paix, le bonheur, une longue vie épanouie. Je crains
que vous ne mélangiez toute sorte de notions et que vous n’attendiez trop d’un
système économique. D’autres valeurs existent, comme la foi ou la famille. De
plus, si le communisme peut être considéré comme une des plus grandes
supercheries de l’histoire de l’humanité et que le capitalisme est critiquable,
quelle troisième voie apportez-vous ?" "Je ne suis pas critique sur le capitalisme. Je pense que ce jeune
système, né avec la révolution industrielle nous a apporté des éléments
positifs. Cependant, il recèle également des défauts et présente un caractère
extrêmement destructeur, dans un monde fini, ce dont nous prenons conscience
aujourd’hui, avec les réflexions sur le développement durable. Par ailleurs, le capitalisme ignore la morale ou les questions
personnelles, ce qui le rend peut-être intéressant. Une entreprise ne se crée
pas pour créer des emplois, mais pour vendre des produits et réaliser du
profit. La question de la morale est certes importante mais regarde chaque
individu. Je crains toutefois que le capitalisme ne soit si narcissique, qu’il
conduise au suicide. Je ne suis pas gêné par le fait que certains trouvent leur
bonheur dans le service aux malades ou dans un engagement syndical ou
politique, mais le capitalisme ignore le bien et le mal. Il permettra la
production de mines antipersonnel, comme celle de vaccins. Certains ont évoqué
la coopérative ou le corporatisme comme troisième voie. Ainsi, sous l’Ancien
Régime, les compagnons devaient réaliser un chef-d’oeuvre, c’est-à-dire être
capables d’accomplir tous les actes de la chaîne de production. Le système
corporatiste était en outre très protecteur et statique. Aujourd’hui, nous
vivons dans le système capitaliste et nous devons tenir compte de ce cadre ; je
me méfie des révolutionnaires. Je maintiens que le capitalisme
constitue la forme transitoire d’un phénomène plus important d’hyper
accumulation. Ce phénomène est observé avec le modèle simple d’une population
de cent personnes, initialement dotées de la même fortune. Aléatoirement,
certaines prêtent à d’autres et mathématiquement, au bout de très peu de
générations, certaines détiennent tout le capital et d’autres ne possèdent plus
rien. Ces modèles sont très intéressants. De même, le Prix Nobel
d’économie Axelrod a fait jouer des systèmes égoïstes et coopératifs en théorie
des jeux. Curieusement, les systèmes coopératifs se sont avérés plus efficaces.
La coopération
appartient en effet à l’essence de l’humanité, tout autant que l’agressivité. À
cet égard, il existe une lecture incorrecte du darwinisme. Darwin était en
effet frappé par le phénomène d’apprentissage observé au sein de l’humanité,
contrairement aux autres espèces. Dans les grandes catastrophes collectives,
les hommes protègent curieusement les faibles". Bernard
Maris,
Les rendez-vous du CHEAr –
Ministère de la Défense – DGA DEBAT
(5 octobre 2006).
Le rôle d'artiste est incontestablement celui de la "cigale" (but en soi et non moyen, soit : plus acte que puissance), il est lénifiant de lui voir associée une charge de marchand (croissance, rentabilité). Il est aussi "en dehors de". Ainsi Gilbert Lascault : "Les artistes et les écrivains examinent les bords. Ils sont contre-bandiers, passeurs, nautoniers. Ce sont eux (par exemple, Pierre Alechinsky) qui mettent en évidence les lisières, les franges, les margelles d'un puits, les rivages, les berges, les plages, les banlieues, les périphéries, les démarquations. Les frontières sont des zones de traversée, de joie et de crainte, de risque et de vertige. Il faut cheminer en évitant les douaniers, la police des occupants, les chiens".
Quittons l'enfer, Satan (le Diable allégorique de Günther Schwab) et ses suppôts !
Loin du Chaos qui n'a rien de primordial : La Corse non défigurée (sauf par les ordures) et ce grace, c'est une triste réalité, aux seuls attentats
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