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Un rêve enfin exhaussé : Je voudrais m'associer aux Corses. Depuis des années, je les entends geindre, se lamenter de la présence des touristes français, alors que ce sont eux qui résident sur la terre qui leur est étrangère, la métropole. Des Corses réclament qu'une taxe soit prélevée pour autoriser à venir, qu'une somme d'argent soit prélevée à l'arrivée et rendue si l'on démontre que l'on a dépensé cet argent qui leur appartient. Je me réjouis qu'en 2020 la Covid-19 réponde enfin à leurs espérances, en limitant drastiquement le nombre de touristes qui empoisonnent leur espace privé. Ma photographie préférée et ce qu'il en restera (scan d'un petit tirage) Trois
négatifs : premier perdu par la poste, second
égaré par l'office de tourisme, troisième détruit par le
laboratoire !
Entre Terre et Mer !
LE SAVIEZ-VOUS ? RAPPEL DE LA LOI : En France et en Corse, pléonasme obligé, le bivouac est autorisé par la loi, de surcroît 7 jours de suite au même emplacement. Il est légal d'occuper un véhicule de moins de 3,5 tonnes et d'y dormir. Ceci est différencié du "camping sauvage" qui est une installation (cale de roue, auvent, table et chaise). Si il y a un acharnement des communes, des préfectures et des forces de l'ordre à empêcher tout bivouac (dans le cadre de la loi), c'est par une inversion radicale de la lettre et de l'esprit du texte de loi, et un système en cascade bien rodé. Ainsi, la circulaire du ministère de l'Intérieur NOR INTD0400127C 19 octobre 2004, qui stipule : « Sauf circonstances locales exceptionnelles, les motifs légaux tirés de l'article L. 2213-4 du code général des collectivités territoriales ne permettant pas d'édicter à l'encontre de toutes les autocaravanes une interdiction générale de stationner sur l'ensemble de la commune. La jurisprudence du Conseil d'État s'est du reste toujours montrée hostile aux interdictions générales et absolues. Si les risques paraissent plus importants lorsque ces véhicules sont occupés, il est néanmoins suffisant pour les prévenir, de limiter les interdictions à certaines zones particulièrement sensibles, tout en préservant le droit à une halte nocturne en quelque endroit de la commune » (donc partout en dehors des rares zones interdites qui elles sont limitées), devient sur sa partie finale : « Il est néanmoins suffisant pour les prévenir, de généraliser les interdictions, tout en limitant le droit à une halte nocturne dans les campings de la commune ». Ne nous y trompons pas, ce décret ne fut pas édicté pour les personnes aux faibles ressources, il est d'ailleurs interprété à contre-sens, il s'agit de flatter celui qui a l'argent et fait tourner l’Économie, ici le lobby des camping-cars. L’État n'a par principe aucun ressenti ni humanité, sa logique est exclusivement marchande et comptable, comme le serait une machine avec ses engrenages. Les personnes remplissent une fonction, ce sont les fonctionnaires, et la fonction est leur ipséité. Toute tentative de faire intervenir le cœur et la raison est vouée à un échec cuisant, dès lors qu'un maire a édicté une interdiction de stationner, car il n'est pas dans les prérogatives des gendarmes de mettre en cause la validité de cette interdiction. Ainsi la boucle est bouclée. Il ne sert à rien d'être dans son droit et de le savoir, il faut juste s'écraser et fermer sa gueule. Démocratie ? Mais où ça ? Selon vous, comment doit-on appeler des individus qui imposent aux autres une réglementation qu'ils trahissent ? Citons pour ce faire le préambule de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme : « Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression » (raison qui a poussé le CNT d'Eric Fiorile à édicter le mandat d'arrêt à l'encontre du président de la République, et François Asselineau à appeler à sa destitution pour l'intervention illégale en Syrie). Cela fait longtemps que le mensonge et l'argent ont supplanté tout régime de droit. Je reste persuadé que celui qui s'accrocherait à ses droits, même ceux mineurs comme celui du bivouac, finirait en garde à vue et que la Justice n'aurait de cesse de le harceler pour lui faire cracher son argent, sinon il y aurait déjà longtemps que quelque procureur y aurait mis bon ordre. Le peuple n'est en fin de compte qu'une masse d'esclave, comme les touristes sont une manne financière. Citons Guy Debord : « Outre le travail, c'est la consommation qui aliène les hommes. Au lieu de vivre nos désirs, nous adoptons inconsciemment ceux que nous impose la société de consommation, par le biais de la publicité », il aurait pu ajouter le système coercitif obligeant à consommer : « Avec le soutient actif des maires, des préfets, des gendarmes et de la justice ». Guy Debord encore : « Comme toute l'organisation de la distribution des biens est liée à celles de la production et de l’État, on rogne sans gêne sur toutes leurs rations, de nourriture comme d'espace, en quantité et en qualité. Quoique restant formellement des travailleurs et des consommateurs libres, ils ne peuvent s'adresser ailleurs, car c'est partout que l'on se moque d'eux ». Il est vrai qu'entendre en Corse que bivouaquer c'est pratiquer le camping sauvage, c'est « se moquer du monde ». Après, si on insiste, c'est l'agression physique et le caillassage du véhicule, d'abord les œufs pourris, ensuite les grosses pierres ou la chevrotine. Quelle est donc douce notre France ! Autrefois, il y avait les naufrageurs qui allumaient des feux pour faire se fracasser les navires, mais est-ce vraiment différent aujourd'hui ? Le plus extraordinaire, c'est de prendre conscience que les mairies, celles qui plantent des panneaux d'interdiction de stationner qui de toute évidence sont hors la loi, osent sans vergogne afficher dans leurs locaux la Déclaration universelle des droits de l'homme ! Que c'est méprisable ! Pour revenir à la Corse, je n'y fait plus le moindre achat. En 2017, j'ai dépensé 350 euros dans un grand magasin d'alimentation, il me fallut une demi-journée de palabres interminables pour me faire rembourser un paquet de chips avariées. L'affaire monta jusqu'à la directrice du magasin, l'accueil fut si hautain et désagréable que j'ai juré ne plus débourser un centime (en Angleterre, le magasin se serait excusé et le remboursement aurait été immédiat). Un conflit en Méditerranée est attendu, il se peut que ce soit pour bientôt, je passerai du coucher de soleil à la "nature morte". Seule l'obligation de porter un masque à gaz et d'avaler des pilules d'iodure de potassium sera contraignante. Beaucoup de choses rentreront dans l'ordre. J'espère que ces Corses qui crachent sur la France et les Français sauront ne pas demander de les accueillir. Quant à l'Italie et aux Italiens, ils seront aux premières loges !
QUE LA CORSE AILLE SE FAIRE VOIR ! Si
la Corse était restée britannique, peut-être serait-elle aujourd'hui
plus propre et accueillante ! Une minorité des Corses faut-il reconnaître, mais ... déjà trop
La retraite
moyenne des agriculteurs
étant de 736
euros, ces gens-là seraient
constamment harcelés
et agressés
par les restaurateurs, les hôteliers et les propriétaires de
camping, s'ils espéraient "passer du bon temps en Corse".
On peut voir des véhicules - de jeunes ou de vieux sans-le-sou
- qui sont caillassés. Vivre
en Corse est un privilège qui devrait être taxé*.
Mais pour rire, citons Marlène Schiappa
:
En
Corse on ne rigole pas ! Il ne faut donc jamais prendre
ces menaces de mort à la légère ! Les photographies de Corse, c'est aléatoire à partir de 2015. Il est pénible de s'y déplacer : il y a ce mépris ressenti à l'encontre de la France et qui a l'épaisseur qui fait dire que l'on pourrait la trancher au couteau. Il y a cette tension qui rappelle que le touriste n'est toléré que pour l'argent. Île, la Corse place la barre haut question harcèlement. Par mon niveau de vie, j'étais certes contraint de dormir dans la voiture, mais aussi de changer de place chaque nuit, de ne pas dormir avant une heure. Les insultes et menaces furent courantes et la Gendarmerie*, loin de garantir la libre circulation des personnes et leurs droits, tient le rôle de rabatteur des campings. Que dire des Corses qui, en 2017, m'ont soutenu qu'il est anormal que l'on puisse venir en vacances en Corse sans payer une taxe. Je propose la création du carnet à faire tamponner chaque jour pour prouver que l'on consomme comme on le doit ! * Texte à rappeler, la circulaire du ministère de l'Intérieur NOR INTD0400127C 19 octobre 2004 : « 2) Au titre de leurs pouvoirs généraux de police
dont l'article L. 2213-4 du code général des collectivités
territoriales définit largement l'objet, les maires sont sans doute fondés à interdire et à sanctionner toutes activités ou
situations entraînant des troubles au bon ordre, à la salubrité
publique, etc… dans l'ensemble de la commune, sur la voie publique
ou ailleurs. Ils disposent ainsi de moyens juridiques importants pour
lutter contre les bruits nocturnes, l'écoulement des eaux usagées,
les dépôts d'ordures, l'étalement d'objets que peut entraîner un
usage abusif de l'autocaravane en stationnement en tant que mode
d'hébergement. Mais c'est alors le comportement des utilisateurs des
autocaravanes plutôt que les autocaravanes elles mêmes qu'il
convient de mettre en cause. Sauf circonstances locales
exceptionnelles, les motifs légaux tirés de l'article L. 2213-4 du
code général des collectivités territoriales ne permettant pas
d'édicter à l'encontre de toutes les autocaravanes une interdiction
générale de stationner sur l'ensemble de la commune. La
jurisprudence du Conseil d'État s'est du reste toujours montrée
hostile aux interdictions générales et absolues. Si les risques
paraissent plus importants lorsque ces véhicules sont occupés, il
est néanmoins suffisant pour les prévenir, de limiter les
interdictions à certaines zones particulièrement sensibles, tout en
préservant le droit à une halte nocturne en quelque endroit de la
commune ». Réponses
obtenues sur le site Net-iris, le Droit à l'information juridique,
dont j'ai sollicité les conseils avisés : « Un maire ne
peut pas pas un arrêté interdire de manière générale et absolue
le stationnement des autocaravanes sur l'ensemble de sa commune. Les
camping-car ne sauraient, par définition, être privées du droit de
stationner, dès lors que l’arrêt ou le stationnement n’est ni
dangereux (art. R.417-9 du Code de la route), ni gênant (art.
R.417-10 et R.417-11 du même code), ni abusif (art. R.417-12 et 13).
Les maires savent très bien que tout arrêté de ce type est
illégal, mais pour plaire à leurs concitoyens, les maires prennent
ce type d'arrêtés (…) Article R411-8 : "Les
dispositions du présent code ne font pas obstacle au droit conféré
par les lois et règlements aux préfets, au président du Conseil
exécutif de Corse, aux présidents de conseil départemental et aux
maires de prescrire, dans la limite de leurs pouvoirs, des mesures
plus rigoureuses dès lors que la sécurité de la circulation
routière l'exige. Pour ce qui les concerne, les préfets et les
maires peuvent également fonder leurs décisions sur l'intérêt de
l'ordre public" (…) Toutefois, si vous avez le droit de
stationner un véhicule de type autocaravane, sur la voie publique,
pour une journée ou pour une nuit (dans la limite de 7 jours), vous
n'avez pas le droit de camper : c'est à dire, ne mettez pas de
cales, ne sortez ni le linge mouillé, ni les chaises ou table, ni,
évidemment, les chaises longues. Stationnez simplement comme une
voiture le ferait (…) Tant que l'arrêté n'a pas été annulé, il
demeure applicable et les gendarmes qui sont destinataires de
l'arrêté, doivent le faire respecter. Les gendarmes ou policiers
n'ont pas à juger de la légalité d'une réglementation.
Effectivement il appartient au préfet d'agir ». Retour donc à
la case départ. Cette réglementation en faveur des usagers n'a
aucune chance de leur bénéficier, c'est juste une tromperie
démocratique (si l'on croit que le Droit est au-dessus de l'argent).
Les maires appliquent une réglementation inique, les forces de
l'ordre se plient aux arrêtés des maires, le citoyen doit donc
présenter son postérieur et se préparer à être sodomisé. Comme
avec le stationnement payant obligatoire, la Justice verrouille le
système. Le seul recours possible implique des frais importants
d'avocat et beaucoup de temps perdu, ce qui n'est pas à la portée
de tout le monde. Ce n'est pas fortuit et tout le reste est à l'avenant. En Corse, les trois dernières fois où j'ai commandé une pizza
végétarienne, on me l'a servie avec du jambon,
des lardons.
Réaction du premier restaurateur : « Ce n'est pas de la
viande, c'est du jambon », réaction du second restaurateur :
« On vous a servi, vous n'avez qu'à manger ce qu'on vous a
servi », réaction du troisième restaurateur : « C'est
pas moi qui vais la manger quand même » ! Il se trouve
que je n'ai besoin de personne de me tenir la bite pour pisser, je
n'ai non plus besoin de personne pour me préparer à manger. Je
me cuisine des repas biologiques et de surcroît qui me reviennent bien moins cher ! Que
ces gens se préparent donc leur propre repas et laissent les autres
en paix. Bien plus qu'ailleurs, le visiteur est donc transformé de
force en touriste, il est pris en otage. Si vous vous déplacez avec
une voiture immatriculée en Corse, vous remarquerez que les
étrangers et mêmes les Français pourtant sur leur territoire
sont obséquieux. Très souvent on lit la peur sur les visages, une
peur largement justifiée.
Comme la joie des Corses n'est pas la photographie, mais la traque et l'abattage du sanglier, citons Lamartine (La chute d'un ange) : Or ces hommes, enfants ! pour apaiser leur faim,
Humour
corse : "La corse est comme une orange, on y enlève
l'écorce et tout y est bon" ! Arthur Schopenhauer : « L’homme est
le seul animal qui en fait souffrir d’autres sans autre but que
celui-là » ! Arthur Schopenhauer : « Les hommes
sont les démons terrestres, et les animaux les âmes torturées par
ceux-ci »
!
Quelques
photographies en argentique, automne 2015 : (Olympus OM1 + 2/28 mm + Velvia 50)
(chat sauvage venant ronronner près de moi sur la plage, Olympus OM1 + 3.5/135 mm + Superia 200)
La francisation de la Corse est historiquement et sociologiquement une faute : Si je prends un immense plaisir à
photographier la Corse, c'est comme île qui ne doit rien aux hommes
qui la peuplent. Il me fut toujours extrêmement pénible d'écouter
le "chant corse", c'est aussi insupportable pour moi que le folklore
irlandais qui broie la cervelle en se répétant inlassablement. Je
pense que la communauté corse consiste en trop peu de personnes pour
pouvoir espérer constituer une véritable élite intellectuelle,
surtout la langue corse elle-même est bien plus proche du français
que ne le sont le basque et le breton (ou le gallois pour les Anglais
proches). Tout ce fatras actuel me semble, certes vu de l'extérieur,
aussi peu authentique que ne le sont les faux châteaux cathares
développés pour le tourisme. Il n'y a pas de musique classique
corse. En 2017, je choisissais donc de me déplacer avec l'intégrale
de l’œuvre de Chostakovitch, aussi Monterverdi pour faire bonne
figure à proximité de l'Italie, et quelques compositions de Vaughan
Williams et de Dowland. Il est cependant probable que, si j'étais né
corse, je serais moi-même aujourd'hui indépendantiste, si ce n'est
que la problématique est essentiellement l'esprit jacobin de la
République qui est née dans le sang. Si Paris possède ses larges
avenues, il ne le tient pas à de préoccupations esthétiques, mais
du soucis de pouvoir faire tirer au canon sur la foule. Alors, si la
Corse avait eu la chance de rester italienne ou britannique, je pense
qu'elle aurait aujourd'hui à la fois la reconnaissance légitime de
sa langue* et une part raisonnable d'autonomie. Cette manière
républicaine de refuser les différences culturelles et les
identités, à l'opposé du fédéralisme de la royauté, elle la
transporte au plan de la pensée de sa propre population, avec
celle unique assénée avec toujours plus de violence. Le problème
que rencontrent les Corses aujourd'hui, est aussi celui des Français
de souche. Il est malheureux de lire tant de Corses tirer fierté de
la « démocratie » de Pascal Paoli (« Babbu di a
patria corsa »), et de sa constitution républicaine qui aurait
servi de modèle. Corse des "Lumières", puisque franc-maçon (initié
le 15 juin 1778, au sein de la Loge « Les Neuf Sœurs »,
comme Benjamin Franklin et Voltaire, citons aussi Les Neuf Muses à
l’orient de Londres et son appartenance comme Frère à la Loge «
Prince of Wales », LONDRES), il signifia son rejet de la France avec
notamment le discours de 1768 (extrait) : « Nous les
Corses sommes des Italiens de naissance et par nos sentiments, mais
tout d'abord nous nous sentons italiens par la langue, les coutumes
et les traditions… et tous les Italiens sont frères et soldats
devant l’histoire et devant Dieu ».
Il
faudrait juste indiquer aux touristes où sont les toilettes
publiques*
des villages, car c'est très mal indiqué.
Exemples de toilettes publiques britanniques gratuites (numérique) : Eau chaude, savon, sèche-mains, serviettes, miroirs, et propreté permanente. "No comment" !
Quelques photographies en argentique, été 2015 :
Depuis 2004, la directive
ministérielle signée par Dominique de Villepin supprime la
distinction entre le stationnement diurne et celui nocturne des
camping-cars, qu'ils soient occupés ou non. Il est légal de
dormir dans son camping-car sur la voie publique ! ACCL : « Le camping-car est un
véhicule de moins de 3,5 tonnes, et classé en catégorie M1
(automobile) au niveau européen. Il est donc autorisé à stationner
là où une voiture particulière le peut. Il est soumis au Code
de la route, s'acquitte des contrôles technique et anti-pollution,
et n'a pas de vignette. Le maire peut édicter un arrêté municipal,
mais celui-ci doit être motivé par des troubles prouvés et
concerner les véhicules de même gabarit, même poids et même
masse, c'est-à-dire ne pas être discriminatoire. De plus,
l'interdiction générale et absolue est illégale ». Il semblerait donc
que les véhicules verbalisés au delà d'une certaine heure à
Porto et ailleurs le soient en contradiction avec l'esprit et
la lettre de la loi. Cela n'empêche cependant
pas la gendarmerie de verbaliser. Si cette dernière
me contrôle alors
que je photographiais un coucher de soleil (c'est ma personne
qui est suspecte et non mon véhicule, sans flagrant délit ou
justification), elle ne semble pas beaucoup se formaliser de
l'aire allouée par la commune aux camping-cars
: Bien que les utilisateurs de camping-cars manifestent souvent un comportement opportuniste et égoïste, ou pire, on s'attendrait à ne pas voir parquer des familles dans une zone de chantier, quand les bières pression sont à quatre euros, les cafés à deux. Voici des photographies lénifiantes où chacun pourra je l'espère juger des risques dans un espace qui devrait être interdit au public ! En Corse, on déteste les camping-cars, c'est peut-être un message qui leur est adressé ; pourtant, il suffirait de peu de chose pour que les gravas glissent et submergent des enfants qui jouent. Au delà de l'absence de bon sens, cela atteste une fois encore que le fric vaut davantage que la vie. Malgré tout, mon point de vue n'a guère de valeur, car je n'ai ni l'intelligence fine d'un maire, ni celle d'un préfet ou d'un commandant de gendarmerie, et je le déplore.
Puisqu'il
impossible d'approcher et de photographier la moindre femme, car elles ont
leur propre téléphone et les horribles selfies, place aux jolis
cochons* pour le portrait :
En Corse, le concept des toilettes publiques dignes, et gratuites comme en Grande-Bretagne, est étranger, cela s'en ressent et sent mauvais.
2014
: cent jours en Corse, soit beaucoup plus que les 5% de mon
temps de vie habituel que je fus en mesure de consacrer à la
photographie. Musiques
écoutées pendant ce séjour : "Tales from Topographic Oceans"
(YES - 1973), John Dowland (par Emma Kirkby), Guillaume Dufay,
Malicorne (1974).
Première partie : 100% argentique, petit format (Leica R6 + 2.8/280 Apo Telyt, Velvia 50 et Ektar 100) :
(Remarquez que cette jolie chèvre porte à l'oreille ses papiers, exactement comme le bétail humain fiché, numéroté, comptabilisé et surveillé !)
Seconde partie : 100% argentique, moyen format (Mamiya 6 + Bronica RF 645 + Fuji GA 645)
FIN 2014
Musiques
pendant ce périple, pour échapper autant que possible au "chant corse" pseudo-folklorique et à l'ornement
insupportable, aussi abrutissant que la musique celtique :
La problématique Canon est celle-ci, en ce qui me concerne : Je n'ai jamais eu à déplorer une seule panne dans ma vie de photographe, tant que je me suis servi de boîtiers Pentax (et mon 67 fonctionne admirablement, il a 30 ans), Olympus (OM 1), Nikon (FM 2), Fuji (le moyen format), Mamiya (645, 6, 7, RZ), ou Bronica. Ai-je eu de la chance ? La poisse a commencé lorsque j'ai vendu mon système Nikon pour accéder à l'autofocus plus véloce de Canon, ce fut ma plus grande bêtise dans ma vie de photographe. Dès que j'ai monté mon premier EOS 1 N sur une rotule de pied, l'embase en plastique mince du boîtier "pro" s'est fendue autour du filetage. Édifiant : une partie de l'électronique étant fixée dessus (idée lumineuse !), cela oblige à envoyer l'appareil en réparation. Je possède actuellement trois boîtiers EOS 1 (un "N" et deux "V"), ils ont été peu utilisés, et pour cause : aucun n'est en mesure de fonctionner ! Question à un réparateur : "quels sont les appareils actuels que vous considérez fiables" ? ; réponse : "aucun" ! "Aucun boîtier fiable" ? "Non, aucun" ! "Pas de solution" ? "Si, recherchez les appareils fabriqués il y a trente ans" !
Marrant
de tirer sur les panneaux, non ? Virile et tout ! J'ai
également réussi quelques portraits
féminins
dont je suis fier. Alors, vous allez me rétorquer, je le crains
: "mais qu'est-ce que des "photos
cochonnes"
viennent faire sur un site de paysage ? Mes portraits ou ode photographique pour une vie martyrisée de bête : truie atteinte d'un cancer Dix jours plus tard, ce qu'il reste de cette vie, même pas enfin de la vraie charcuterie corse : Enfin, consolons-nous, ce sujet est toujours moins réfractaire que la femme ! Les
touristes s'écartent car l'odeur n'est pas agréable. Par contre,
ils sont ravis de déguster la mort et l'agonie au restaurant,
pour leur unique plaisir !
ATTENTION - mise en garde : de la merde aux fouille-merdes ! Mon expérience
corsica
ferries en
juin 2010
: horrible, la précipitation
est extrême et 103
euros et 29 centimes sera le montant maximum
d'indemnisation prévu par la loi maritime ... pour avoir
fait écraser le toit de mon véhicule contre le plafond trop
bas !!! On vous fait payer un supplément pour une hauteur déterminée,
mais ensuite ... Un
sujet éthique : depuis 2004, la directive
ministérielle* (signée par Dominique de Villepin) supprime toute
distinction entre le stationnement diurne et celui nocturne des
camping-cars, qu'ils soient occupés ou non. Il est donc parfaitement légal de
dormir dans son camping-car sur la voie publique ! Et
ACCL : « Le camping-car est un
véhicule de moins de 3,5 tonnes, et classé en catégorie M1
(automobile) au niveau européen. Il est donc autorisé à stationner
là où une voiture particulière le peut. Il est soumis au Code
de la route, s'acquitte des contrôles technique et anti-pollution,
et n'a pas de vignette. Le maire peut édicter un arrêté municipal,
mais celui-ci doit être motivé par des troubles prouvés et
concerner les véhicules de même gabarit, même poids et même
masse, c'est-à-dire ne pas être discriminatoire. De plus,
l'interdiction générale et absolue est illégale ».
La commune de Porto, comme tant d'autres en France, qui
interdit les camping-cars en ville (non les autres véhicules de
même gabarit) ou restreint les horaires aux emplacements attribués,
semble donc être fondamentalement hors-la-loi, tout comme les préfets qui cautionnent
le délit
et la
gendarmerie qui verbalise. Il faudrait restituer au
peuple son Droit*,
il conviendrait
de redonner d'urgence son sens et sa portée à l'impératif
catégorique*
kantien - qui devrait trouver ici-même l'excellence de son exercice
et l'application rigoureuse !
2009
: du
23 mai au 14 juin
& 12
septembre au 19 octobre
- toujours la photographie 100%
argentique
! Septembre et Octobre 2009 : En premier lieu, quelques diapositives Ektachrome E 100 GX :
une curiosité minimaliste en taille et qualité : Minox 35 GT et diapositives PROVIA :
Les
optiques moyen-format peu "piquées" ? Détail au Mamiya
RZ 180 :
Des pieds nus sur un rocher ?
Contre toute attente : mai 2008, pour une petite semaine de photographie
Quelques diapositives : Kodak E100 vs, nouvelle Velvia et Mamiya 7 avec 43mm et 210 mm
La Corse en 2007 : mai-juin
Mamiya "6" et 50mm, film Fuji 400 H :
La Corse en 2006 : une semaine en mai
les
Pyrénées : Pic du Midi d'Ossau
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Deux semaines dans le Golfe de Porto
en Corse en 2004
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