Photographies d'Irlande

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100% argentique

Dans tes rêves l'Irlandais !

LE SAVIEZ-VOUS ? L'Irlande est le paradis fiscale des multinationales :

C'est ce qui permet d'expliquer les maisons luxueuses qui recouvrent le pays ainsi que le parc automobile haut de gamme que les Français, pour leur immensité, ne pourront jamais s'offrir. Cet argent est pris sur le dos des peuples européens. Cependant, l'ambassadeur d'Irlande en France réfuta en 2013 la "thèse trompeuse" qui consiste à dire que la politique fiscale encourage la fraude et le blanchiment d'argent sale. Pourtant, en 2017, l'Union européenne assigna l'Irlande devant sa Cour de justice, pour n'avoir pas récupéré 13 milliards d'euros auprès d'Apple ! J'ai l'habitude du comportement des Irlandais. C'est un peuple d'éleveurs toujours motivé par l'intérêt. Un Irlandais et un seul m'a ainsi adressé la parole en 2018, non une femme car cela n'est pas de l'ordre du possible, un homme. J'étais juste garé au bord de la route le long de Slea Head Drive, dans la péninsule de Dingle, je venais de fixer mon appareil photographique sur son pied. Un Irlandais au volant s'arrêta paniqué à ma hauteur, il prit une expression compatissante et avec de grands gestes me mit en garde de ne pas rester à cet endroit à cause des bus. J’acquiesçai, le remerciai machinalement de sa gentillesse et remontai dans ma voiture et me déplaçai. Quelques centaines de mètres plus loin, je m'arrêtai à nouveau, je regardai en arrière, l'Irlandais avait pris ma place et il était en train de monter son pied photographique. Mais l'Irlande n'est pas l'Itale. En Italie je ne me risquerais pas de me déplacer avec mon matériel photographique. Enfant, ma mère m'interdisait de sortir avec ma montre. Faisant le tour de la cathédrale de Milan, une troupe me suivit et lorgnait l'appareil que je portais à l'épaule, la police en profita pour me racketter sous un faux prétexte de non payement de stationnement inventé pour se glisser quelques billets dans la poche. Bien qu'artistes raffinés, les latins ont la roublardise dans le sang, mon père eut son entreprise ruinée par un Italien de Turin, un ami de la famille. Il ne s'en remit pas. Au moment où j'écris ce paragraphe, un vendeur italien cherche à me rouler dans la farine, va de mensonge en mensonge, sautant de l'un à l'autre avec une déconcertante facilité. Pour revenir à l'Irlande, j'ai plaisir à rapporter un moment exaltant quand je me suis assis à la terrasse d'un pub de Wesport dans le Mayo, un samedi soir. Trois femmes d'une trentaine d'année sont assises à coté. Bien sûr elles ne croiseront jamais le regard, moi non plus, ce serait un crime ou un délit. Dix années plus tôt elles durent être très belles, mais à force de se gaver de laitages et de saucisses pur porc, elles sont devenues grasses et pleines de bourrelets, et ça suinte. Ce sont les « trois grasses », une première rotera, une seconde pétera, la troisième crachera un mollard entre ses pieds écartés. En 2018, j'ai remarqué que désormais la campagne irlandaise empeste le lisier pour pouvoir satisfaire au concours d'obésité et permettre de se gaver de frites et de saucisses bien grasses. Certaines se gavent tant de protéines animales que leur chair devient flasque, le cul pachydermique et les bras plus gros que mes cuisses ! Si les jeunes femmes semblent "belles", c'est uniquement à cause de la programmation de l'espèce qui met en œuvre une "tyrannie" du conditionnant du cerveau pour préparer les êtres à la reproduction. Passé 60 ans, la libido se neutralise d'elle-même, l'aveuglement ou la possession cèdent la place à plus de lucidité, alors elles sont contemplées pour ce qu'elles sont en réalité : affreusement laides. Les hommes aussi, car c'est toute l'espèce humaine qui est répugnante.

Voilà une preuve incontestable de la présence de Corses en Irlande !

- Pays de la biture quotidienne -

Comme pour l'Écosse en 2015, il n'y aura pas sur ce site de photographie « Irlande » pour 2016 ; comme je m'en explique sur la page de présentation, je me consacre désormais aux excréments de chien, un sujet plus approprié à mon âge et ma place dans la société. Il n'y aura surtout jamais eu d'Irlandaise dont j'aurais pu faire le portrait, la créature est renfrognée et prospère au sein de clans familiaux refermés sur eux-mêmes et regroupés au sein de paroisses fanatiques, puis se retrouvant uniquement au pub pour se bourrer la gueule en écoutant des musiques infantiles (et qui tournent en rond), ainsi elle rappelle la génisse dans son rôle reproducteur et trimbale rapidement son troupeau d'enfants. Magnifique quand elle est jeune, elle devient vite obèse à force d'ingurgiter dès le petit déjeuner des saucisses cuites dans le saindoux accompagnées de frites, puis des glaces quand la température atteint les 15° ; mais à 40° elle risque de suinter et d'être sujette à la combustion spontanée (il y a cependant encore une grande marge avec les touristes américains qui incarnent l'homo pachydermus). Ce dernier voyage se déroula comme les précédents : intégralité des nuits passées dans la voiture en échappant aux « No Overnight Parking » (qui deviennent une véritable obsession), totalité de la nourriture bio et végétarienne amenée avec moi, et œuvres intégrales de Mahler, Vaughan Williams et Chostakovitch pour nourrir le cerveau et remplir l'âme de bonheur face à la solitude.

AUCUNE PHOTOGRAPHIE "IRLANDE 2015"
(rage intérieure : plus les ressources nécessaires pour partir photographier)

Fantastique : en 2014 j'ai enfin réussi à faire le portrait d'une jolie Irlandaise, mais en vérité mon autoportrait* (Leica R8 & Summicron 90 mm) :
* c'est une boutade, de l'ironie caustique, c'est en effet cette image si douloureuse de moi-même que me revoient les Irlandaises, quand je tente le portrait !

Vue méchante d'artiste et la frustration du photographe ; il y eut bien une Irlandaise qui me sourit en 2014, mais non : elle souriait* à son chien !
* elle revenait à sa voiture, j'ai cru à un sourire aimable comme le font les Anglaises enjouées, je n'avais pas vu le chien qui attendait.

Pour Schopenhauer, l’attrait sexuel de la femme, ou "ruse du génie de l’espèce*", est un artifice (« Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c'est qu'elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées ; elles demeurent toute leur vie de grands enfants (…) La raison débile de la femme ne participe ni à ces avantages, ni à ces inconvénients ; elle est affligée d'une myopie intellectuelle qui lui permet, par une sorte d'intuition, de voir d'une façon pénétrante les choses prochaines ; mais son horizon est borné, ce qui est lointain lui échappe (…) Il a fallu que l'intelligence de l'homme fût obscurcie par l'amour pour qu'il ait appelé beau ce sexe de petite taille, aux épaules étroites, aux larges hanches et aux jambes courtes ; toute sa beauté en effet réside dans l'instinct de l'amour. Au lieu de le nommer beau, il eût été plus juste de l'appeler l'inesthétique »). Mais une fois l'exercice de la séduction mené à son terme, elles deviennent énormes à force de bière, de "portions of chips", de saucisses et de glaces, elles poussent devant elles leur progéniture. Si mes parents furent abordés au Caire pour échanger ma sœur contre 20 chameaux, un éleveur de la péninsule de Baera me proposa d'échanger ma compagne contre 200 moutons, après s'être informé - tout de même - que nous n'étions pas mariés. Le cours de la femme serait de 20 chameaux ou de 200 moutons. En 2014, je fis remarquer que tous les portraits exposés dans un pub des Burren étaient exclusivement ceux d'hommes. Mais un jeune Irlandais rétorqua et avec humour : "c'est sans doute parce que c'est un bar homosexuel" ! J'ai quitté le pub en hurlant de rire, sous des regards bien mauvais ! Un moment étonnamment merveilleux. Je voulais un peu passer pour un vieux con et c'est réussi. En Irlande, il est impossible d'engager la moindre discussion avec une femme, car le voile islamique est à l'intérieur des têtes et il enferme l'être de la femme dans son rôle de reproductrice ! Cette formulation du pape François me semblerait appropriée : « Certains pensent, excusez-moi du terme, que pour être de bons catholiques, il faut se comporter comme des lapins, mais ce n'est pas le cas ».
* Maintenant, la soixantaine venue, je réalise l'évidence : l'attirance pour le portrait féminin ne provenait pas de ma personne en tant que telle, mais de la nature humaine qui reste animale et qui nous trompe, en quelque sorte une programmation de l'espèce. C'est la raison pour laquelle ce sont les gens les plus primitifs, les plus proches des animaux, qui font le plus d'enfants et copulent le plus. Ce n'est donc que tardivement que j'ai compris que la fréquentation des femmes n'apporte rien ! Cette ultime provocation de ma part ne procède pas seulement de la frustration et du mépris, le mauvais goût contrecarre une névrose obsessionnelle en faisant apparaître le visage pour ce qu'il est : de la chair, des os, du sang, quand le maquillage est l'artifice qui consiste à attirer le mâle ! Cette photographie, qui est une vue d'artiste (en réalité des crottes de mouton), concrétise symboliquement le renoncement à cette part de mon humanité. Adieu portraits !
AVERTISSEMENT : ceux qui ont eu la malchance de visiter mon site - puisque le l'opiniâtreté leur en fut donnée - auront vu que le portrait féminin en est absent, si ce n'est que les excréments de chiens remplissent admirablement ce rôle du reflet de moi-même, avec la réciprocité inhérente. S'il me fallait définir la frustration (une attitude compulsive qui se nourrit d'elle-même), je citerais C. G. Jung : « Chacun sait que l'on a des complexes, mais que des complexes peuvent nous avoir est une connaissance qui, pour être moins répondue, n'en a que plus d'importance théorique » (L'Homme à la découverte de son âme). Quant à l'accueil légendaire des Irlandais, il s'agit du mythe entretenu pour favoriser le tourisme ! Avec l'Écosse, nul autre lieu en Europe ne saurait être plus fermé, même si l'alcoolisme peut parfois donner l'illusion du contraire. En Irlande, je fréquente les Polonais, dors dans mon véhicule et viens toujours avec ma réserve d'eau.

Petit format en 2014 (Leica R6 & 2.8 280 mm, Leica R8 & 2.8 90 mm) :

"Moyen format" (Pentax 67, Mamiya RZ, Fuji & Bronica) :

2010
Normalement ma nouvelle page (BITOOKU dans les liens) prend le relais de pleinouest35, ce qui n'était pas encore opératif début Juin 2010
Voici donc quelques vues réalisées en Mai 2010, en argentique bien entendu :

En premier lieu, des vues en petit format (24X36) : Canon EOS1 V - 28mm Zeiss - diapositive Ektachrome E 100 G

"Jeux de sable"

Moyen-format et négatif :

Canon EOS1 V et 28 mm Zeiss :

Mamiya RZ et 180 mm :

Pentax 67 et 55 mm :

Ci dessus à gauche : Canon EOS 1V et 28 mm Zeiss (Fuji 160 S) / à droite Fotoman 6X12 et 47 mm Schneider (Kodak Ektar 100)

Ci dessus Pentax 6X7 et 45 mm (Kodak Ektar 100)

2008 (4 novembre - 4 décembre) : Il devient très difficile, avec l'âge, de photographier l'Irlande.
Même libéré du monstre ANPE, dormir dehors entraîne très vite une sérieuse infection pulmonaire, le vieux matériel lâche...
... les négatifs développés à bas pris sont à moitié inutilisables et le scanner fonctionne de manière désastreuse.
Enfin, je fais mon possible... Outdoor Photography et Réponses Photo refuseront toujours mes clichés, qu'ils aillent au Diable !

(Matériel de prise de vue : Mamiya RZ avec le 350 APO, Pentax 67 avec le 55, Bronica RF 645 avec le 45 mm, films Fuji REALA et PRO 400 H)

2007 : quelques jours pendant le mois d'avril : le Kerry

Oui, mais...

"J'ai senti dans ma chair que, si on abuse de la nature et qu'on ne parvient pas à garder une certaine mesure,
elle abusera de nous en retour", Prince Charles : "The Elements of organic gardening", base du jardinage bio,

Les poubelles de Dingle ? Diminuons encore les ouvertures !

"Je pense que la race humaine n'a pas d'avenir si elle ne part pas dans l'espace", Stephen Hawking (26/4/07)

2006 : 15 malheureux jours réglementaires pour 100 photographies

2005

Le voyage de fin d'année 2005 est impossible : reprise d'un ancien voyage :
Musique et lieux sont indissociables, Pleinouest35 vous invite à les regardant en écoutant :
la "symphony in E major" dite "Irish" de Sir Arthur Sullivan (par le BBC Philharmonic et Richard Hickox)

Le temps suspendu émanant de ces paysages restitue l'étrange ambiance du final (Adagio, Allegretto) de :
la "quinzième symphonie" de Dmitry Shostakovich (par le Moscow Philharmonic Orchestra, Kirill Kondrashin)

L'ambiance verdoyante à profusion rend palpable la musique magique de Meredith Monk ("Dolmen Musik", disque ECM)
J'ai voulu photographier à nouveau ces couleurs de feu de début décembre, peine perdue :
En 2003 ce fut la Police qui m'interdit de rester dormir dans la voiture
En 2004 une grève surprise des Compagnie maritimes
En 2005 les convocations de l'ANPE
Rendez-vous en 2006 !